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Nos femmes wallonnes

Il était une fois Marie Mineur

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28min |27/02/2023
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Nos femmes wallonnes

Il était une fois Marie Mineur

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Description

Là, on l’entend bien, c’est la guerre. En 1870, c’est l’affrontement entre la France et la Prusse, devenue plus tard, une partie de l’Allemagne. Quand les prussiens gagnent et assiègent Paris, un nouveau gouvernement est mis en place et c’est une république conservatrice qui nait. au détriment du peuple qui a trinqué pendant le siège. Les habitants de Paris, majoritairement ouvriers se sentent donc délaissés par ce nouvel Empire. Ils finissent par se révolter et prendre le pouvoir. Cet évènement s’appelle La Commune et on est en 1871. Les révolutionnaires, qu’on appelle aussi les communards et communardes, seront exécutés par les troupes de Versailles quelques semaines plus tard. Le gouvernement revient en force, renverse la commune et fait un massacre : 12000 militants sont fusillés. C’est dans ce contexte d’après Commune qu’une nouvelle icone du mouvement ouvrier militant fait son apparition. 


Il était une fois Marie Mineur 


Marie, elle est née à Verviers, ville à l’avant garde de la révolution industrielle. C’est le Manchester liégeois. Et Marie, elle vient d’une famille ultra pauvre, elle travaille en usine à l’âge de 8 ans. Puis, au cours de sa vie, elle va cumuler les emplois de services : elle passe de couturière à blanchisseuse en ayant même été servante à une époque. Les heures ouvrières sont difficiles et les sacrifices sont lourds à porter. Quand elle ouvre les yeux, elle a 41 ans. Elle est dans une salle de Dison, le 2 novembre 1871 et elle se réveille suite au discours gueulant d’une rebelle en puissance à cette époque. C’est Mina Puccinnelli qui sera le déclic de l’engagement militant de Marie Mineur. 



On remercie Freddy Joris pour sa disponibilité, sa bonne humeur et son expertise autour du personnage mythique qu’est Marie Mineur. Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon il a écrit une vingtaine d’ouvrages d’histoire politique et sociale. D’ailleurs, dans son livre “Marie Mineur, Marie Rebelle”, vous pouvez retrouver tous les discours de cette miliante féministe et ses lettres publiées dans le Mirabeau. Merci aussi à Jeanne Vercheval de nous avoir permis de rentrer dans sa vie.

“Il était une fois nos femmes wallonnes”, est une série de podcasts qui part à la découverte de femmes qui ont marqué et marquent l’histoire de la Wallonie. Qu’elles soient directrice d’école, religieuses ou comédienne, ces badass d’hier et d’aujourd’hui, rayonnent  sur notre matrimoine wallon.  


Cette série est une création originale du studio Ultra Vagues, soutenu par Start’Invest. A l’interview, Héloïse Rouard. A l’écriture et au montage, Cassi Henaff. Au mixage, Marius Adam. A la prise de son, Anne-Sophie Skietechat et Noemy Laloux. A L’interprétation, Gaëlle Swann. Les visuels sont de Gilda Fêlée. Et la voix-off, Jessica Riga.


Lien vers l'audiodescription de l'épisode : ICI 


Sources : 

Les musiques proviennent de la plate-forme Soundstripe, sous licence payante. 

  • Tinamina - Lets get this money 
  • Ghost Beatz - Beethoven’s revenge 
  • Ghost Beatz - Big bags
  • Anthony Catacoli - Lofi gratitude 
  • Avocado Junkie - Last Resort

Description

Là, on l’entend bien, c’est la guerre. En 1870, c’est l’affrontement entre la France et la Prusse, devenue plus tard, une partie de l’Allemagne. Quand les prussiens gagnent et assiègent Paris, un nouveau gouvernement est mis en place et c’est une république conservatrice qui nait. au détriment du peuple qui a trinqué pendant le siège. Les habitants de Paris, majoritairement ouvriers se sentent donc délaissés par ce nouvel Empire. Ils finissent par se révolter et prendre le pouvoir. Cet évènement s’appelle La Commune et on est en 1871. Les révolutionnaires, qu’on appelle aussi les communards et communardes, seront exécutés par les troupes de Versailles quelques semaines plus tard. Le gouvernement revient en force, renverse la commune et fait un massacre : 12000 militants sont fusillés. C’est dans ce contexte d’après Commune qu’une nouvelle icone du mouvement ouvrier militant fait son apparition. 


Il était une fois Marie Mineur 


Marie, elle est née à Verviers, ville à l’avant garde de la révolution industrielle. C’est le Manchester liégeois. Et Marie, elle vient d’une famille ultra pauvre, elle travaille en usine à l’âge de 8 ans. Puis, au cours de sa vie, elle va cumuler les emplois de services : elle passe de couturière à blanchisseuse en ayant même été servante à une époque. Les heures ouvrières sont difficiles et les sacrifices sont lourds à porter. Quand elle ouvre les yeux, elle a 41 ans. Elle est dans une salle de Dison, le 2 novembre 1871 et elle se réveille suite au discours gueulant d’une rebelle en puissance à cette époque. C’est Mina Puccinnelli qui sera le déclic de l’engagement militant de Marie Mineur. 



On remercie Freddy Joris pour sa disponibilité, sa bonne humeur et son expertise autour du personnage mythique qu’est Marie Mineur. Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon il a écrit une vingtaine d’ouvrages d’histoire politique et sociale. D’ailleurs, dans son livre “Marie Mineur, Marie Rebelle”, vous pouvez retrouver tous les discours de cette miliante féministe et ses lettres publiées dans le Mirabeau. Merci aussi à Jeanne Vercheval de nous avoir permis de rentrer dans sa vie.

“Il était une fois nos femmes wallonnes”, est une série de podcasts qui part à la découverte de femmes qui ont marqué et marquent l’histoire de la Wallonie. Qu’elles soient directrice d’école, religieuses ou comédienne, ces badass d’hier et d’aujourd’hui, rayonnent  sur notre matrimoine wallon.  


Cette série est une création originale du studio Ultra Vagues, soutenu par Start’Invest. A l’interview, Héloïse Rouard. A l’écriture et au montage, Cassi Henaff. Au mixage, Marius Adam. A la prise de son, Anne-Sophie Skietechat et Noemy Laloux. A L’interprétation, Gaëlle Swann. Les visuels sont de Gilda Fêlée. Et la voix-off, Jessica Riga.


Lien vers l'audiodescription de l'épisode : ICI 


Sources : 

Les musiques proviennent de la plate-forme Soundstripe, sous licence payante. 

  • Tinamina - Lets get this money 
  • Ghost Beatz - Beethoven’s revenge 
  • Ghost Beatz - Big bags
  • Anthony Catacoli - Lofi gratitude 
  • Avocado Junkie - Last Resort

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Là, on l’entend bien, c’est la guerre. En 1870, c’est l’affrontement entre la France et la Prusse, devenue plus tard, une partie de l’Allemagne. Quand les prussiens gagnent et assiègent Paris, un nouveau gouvernement est mis en place et c’est une république conservatrice qui nait. au détriment du peuple qui a trinqué pendant le siège. Les habitants de Paris, majoritairement ouvriers se sentent donc délaissés par ce nouvel Empire. Ils finissent par se révolter et prendre le pouvoir. Cet évènement s’appelle La Commune et on est en 1871. Les révolutionnaires, qu’on appelle aussi les communards et communardes, seront exécutés par les troupes de Versailles quelques semaines plus tard. Le gouvernement revient en force, renverse la commune et fait un massacre : 12000 militants sont fusillés. C’est dans ce contexte d’après Commune qu’une nouvelle icone du mouvement ouvrier militant fait son apparition. 


Il était une fois Marie Mineur 


Marie, elle est née à Verviers, ville à l’avant garde de la révolution industrielle. C’est le Manchester liégeois. Et Marie, elle vient d’une famille ultra pauvre, elle travaille en usine à l’âge de 8 ans. Puis, au cours de sa vie, elle va cumuler les emplois de services : elle passe de couturière à blanchisseuse en ayant même été servante à une époque. Les heures ouvrières sont difficiles et les sacrifices sont lourds à porter. Quand elle ouvre les yeux, elle a 41 ans. Elle est dans une salle de Dison, le 2 novembre 1871 et elle se réveille suite au discours gueulant d’une rebelle en puissance à cette époque. C’est Mina Puccinnelli qui sera le déclic de l’engagement militant de Marie Mineur. 



On remercie Freddy Joris pour sa disponibilité, sa bonne humeur et son expertise autour du personnage mythique qu’est Marie Mineur. Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon il a écrit une vingtaine d’ouvrages d’histoire politique et sociale. D’ailleurs, dans son livre “Marie Mineur, Marie Rebelle”, vous pouvez retrouver tous les discours de cette miliante féministe et ses lettres publiées dans le Mirabeau. Merci aussi à Jeanne Vercheval de nous avoir permis de rentrer dans sa vie.

“Il était une fois nos femmes wallonnes”, est une série de podcasts qui part à la découverte de femmes qui ont marqué et marquent l’histoire de la Wallonie. Qu’elles soient directrice d’école, religieuses ou comédienne, ces badass d’hier et d’aujourd’hui, rayonnent  sur notre matrimoine wallon.  


Cette série est une création originale du studio Ultra Vagues, soutenu par Start’Invest. A l’interview, Héloïse Rouard. A l’écriture et au montage, Cassi Henaff. Au mixage, Marius Adam. A la prise de son, Anne-Sophie Skietechat et Noemy Laloux. A L’interprétation, Gaëlle Swann. Les visuels sont de Gilda Fêlée. Et la voix-off, Jessica Riga.


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Sources : 

Les musiques proviennent de la plate-forme Soundstripe, sous licence payante. 

  • Tinamina - Lets get this money 
  • Ghost Beatz - Beethoven’s revenge 
  • Ghost Beatz - Big bags
  • Anthony Catacoli - Lofi gratitude 
  • Avocado Junkie - Last Resort

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Là, on l’entend bien, c’est la guerre. En 1870, c’est l’affrontement entre la France et la Prusse, devenue plus tard, une partie de l’Allemagne. Quand les prussiens gagnent et assiègent Paris, un nouveau gouvernement est mis en place et c’est une république conservatrice qui nait. au détriment du peuple qui a trinqué pendant le siège. Les habitants de Paris, majoritairement ouvriers se sentent donc délaissés par ce nouvel Empire. Ils finissent par se révolter et prendre le pouvoir. Cet évènement s’appelle La Commune et on est en 1871. Les révolutionnaires, qu’on appelle aussi les communards et communardes, seront exécutés par les troupes de Versailles quelques semaines plus tard. Le gouvernement revient en force, renverse la commune et fait un massacre : 12000 militants sont fusillés. C’est dans ce contexte d’après Commune qu’une nouvelle icone du mouvement ouvrier militant fait son apparition. 


Il était une fois Marie Mineur 


Marie, elle est née à Verviers, ville à l’avant garde de la révolution industrielle. C’est le Manchester liégeois. Et Marie, elle vient d’une famille ultra pauvre, elle travaille en usine à l’âge de 8 ans. Puis, au cours de sa vie, elle va cumuler les emplois de services : elle passe de couturière à blanchisseuse en ayant même été servante à une époque. Les heures ouvrières sont difficiles et les sacrifices sont lourds à porter. Quand elle ouvre les yeux, elle a 41 ans. Elle est dans une salle de Dison, le 2 novembre 1871 et elle se réveille suite au discours gueulant d’une rebelle en puissance à cette époque. C’est Mina Puccinnelli qui sera le déclic de l’engagement militant de Marie Mineur. 



On remercie Freddy Joris pour sa disponibilité, sa bonne humeur et son expertise autour du personnage mythique qu’est Marie Mineur. Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon il a écrit une vingtaine d’ouvrages d’histoire politique et sociale. D’ailleurs, dans son livre “Marie Mineur, Marie Rebelle”, vous pouvez retrouver tous les discours de cette miliante féministe et ses lettres publiées dans le Mirabeau. Merci aussi à Jeanne Vercheval de nous avoir permis de rentrer dans sa vie.

“Il était une fois nos femmes wallonnes”, est une série de podcasts qui part à la découverte de femmes qui ont marqué et marquent l’histoire de la Wallonie. Qu’elles soient directrice d’école, religieuses ou comédienne, ces badass d’hier et d’aujourd’hui, rayonnent  sur notre matrimoine wallon.  


Cette série est une création originale du studio Ultra Vagues, soutenu par Start’Invest. A l’interview, Héloïse Rouard. A l’écriture et au montage, Cassi Henaff. Au mixage, Marius Adam. A la prise de son, Anne-Sophie Skietechat et Noemy Laloux. A L’interprétation, Gaëlle Swann. Les visuels sont de Gilda Fêlée. Et la voix-off, Jessica Riga.


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Les musiques proviennent de la plate-forme Soundstripe, sous licence payante. 

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