Description
SAM SAUVAGE, comme MYLENE FARMER apprécie PIERRE REVERDY. Et il aime faire mentir ses maîtres.
NDJ NEO SAM SAUVAGE Les gens qui dansent
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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SAM SAUVAGE, comme MYLENE FARMER apprécie PIERRE REVERDY. Et il aime faire mentir ses maîtres.
NDJ NEO SAM SAUVAGE Les gens qui dansent
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Transcription
La nouveauté du jour, nous explorons et vous découvrez chaque jour un nouveau titre sur Néo.
Néoditrice, néoditeur, bonjour. On ne s'étonnera pas que Sam Sauvage apprécie les centiternels Rimbaud, Baudelaire et Verlaine. Plus rare, même si Mylène Farmer s'est souvent s'en inspirée, révélateur mais surtout paradoxal, le natif de Boulogne-sur-Mer admire aussi Pierre Reverdy, un... paradoxe puisque ce grand poète du XXe siècle défendait la lecture solitaire et intérieure, enfuyait la musicalité de la diction et même l'opportunité de sa diffusion radiophonique. Il déclarait ainsi en 1953 dans le Parloir des Poètes de Jacques Charpier.
Pensez-vous, Pierre Reverdy, que la diction d'un poème puisse apporter à ce poème une valeur nouvelle, voire se révéler nécessaire ?
Non.
Tout ce qui relève vrai don de la musicalité en poésie ou par les choses à banni.
Oui, car il est absurde de se servir des lettres et des mots comme de cimes musicaux. Les musiciens sont là avec leurs notes pour satisfaire nos oreilles.
Et croyez-vous que la radio puisse aider la poésie en la diffusant sur les ondes et évidemment sur ta personne sonore ?
Je vous le dis nettement, il n'y a absolument qu'un moyen de contact entre le poème et celui qui veut en prendre vraiment connaissance. C'est l'œil. Parce que le poème ne peut atteindre celui qui le reçoit que dans la solitude, l'intimité, le silence et le recueillement.
Heureusement, on peut faire mentir ses maîtres. Et du haut de ses 24 ans, Sam Sauvage nous en offre une éclatante démonstration. À cheval entre la chanson, la pop et la new wave, il déploie sans complexe sa large palette au service d'une poésie sensible et authentique.
Les gens pressés dans le métro, ils se bousculent dans les rails.
Au fil des articles qui pleurissent à juste titre sur ce talentueux jeune échevelé, pas du tout esservelé, on ne sait où donner de la tête en matière de référence. Bachot, Mickey 3D, Patrick Coutin, Biolay, les Talking Heads, la liste est longue. Comme un indice de son caractère inclassable, mais pour autant déjà familier, car pétri par ses multiples inspirations. J'y ajouterai Joe Dassin pour la diction, Nandé Blaise à Pierre Reverdy, Lescope, car il sait aussi manier la froide noirceur, et Hubert Mounier pour l'humanité et l'immense talent. Je ne peux que vous recommander de vous pencher sur toutes ses premières chansons, Pas seulement celle qui connaît un succès déjà retentissant et que nous allons écouter sans plus attendre, Les gens qui dansent de Sam Sauvage.
Les gens pressés dans le métro qui se bousculent dans les rats. Les gens qui fument au bistrot. Aux fumées aériennes, se plaignent les vieilles dames. Il y a les gens qui crument. Tout le temps, tout le temps. Ceux qui sourient. De temps en temps, il y a des gens qui dorment. Et n'importe comment, ça dort.
J'adore.
C'était Les gens qui dansent de Sam Sauvage. Retrouvez cette chronique en podcast sur le site radionéo.fr, sur Deezer, Spotify, Apple Podcasts, MN YouTube et toutes les bonnes plateformes.
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Néoditrice, néoditeur, bonjour. On ne s'étonnera pas que Sam Sauvage apprécie les centiternels Rimbaud, Baudelaire et Verlaine. Plus rare, même si Mylène Farmer s'est souvent s'en inspirée, révélateur mais surtout paradoxal, le natif de Boulogne-sur-Mer admire aussi Pierre Reverdy, un... paradoxe puisque ce grand poète du XXe siècle défendait la lecture solitaire et intérieure, enfuyait la musicalité de la diction et même l'opportunité de sa diffusion radiophonique. Il déclarait ainsi en 1953 dans le Parloir des Poètes de Jacques Charpier.
Pensez-vous, Pierre Reverdy, que la diction d'un poème puisse apporter à ce poème une valeur nouvelle, voire se révéler nécessaire ?
Non.
Tout ce qui relève vrai don de la musicalité en poésie ou par les choses à banni.
Oui, car il est absurde de se servir des lettres et des mots comme de cimes musicaux. Les musiciens sont là avec leurs notes pour satisfaire nos oreilles.
Et croyez-vous que la radio puisse aider la poésie en la diffusant sur les ondes et évidemment sur ta personne sonore ?
Je vous le dis nettement, il n'y a absolument qu'un moyen de contact entre le poème et celui qui veut en prendre vraiment connaissance. C'est l'œil. Parce que le poème ne peut atteindre celui qui le reçoit que dans la solitude, l'intimité, le silence et le recueillement.
Heureusement, on peut faire mentir ses maîtres. Et du haut de ses 24 ans, Sam Sauvage nous en offre une éclatante démonstration. À cheval entre la chanson, la pop et la new wave, il déploie sans complexe sa large palette au service d'une poésie sensible et authentique.
Les gens pressés dans le métro, ils se bousculent dans les rails.
Au fil des articles qui pleurissent à juste titre sur ce talentueux jeune échevelé, pas du tout esservelé, on ne sait où donner de la tête en matière de référence. Bachot, Mickey 3D, Patrick Coutin, Biolay, les Talking Heads, la liste est longue. Comme un indice de son caractère inclassable, mais pour autant déjà familier, car pétri par ses multiples inspirations. J'y ajouterai Joe Dassin pour la diction, Nandé Blaise à Pierre Reverdy, Lescope, car il sait aussi manier la froide noirceur, et Hubert Mounier pour l'humanité et l'immense talent. Je ne peux que vous recommander de vous pencher sur toutes ses premières chansons, Pas seulement celle qui connaît un succès déjà retentissant et que nous allons écouter sans plus attendre, Les gens qui dansent de Sam Sauvage.
Les gens pressés dans le métro qui se bousculent dans les rats. Les gens qui fument au bistrot. Aux fumées aériennes, se plaignent les vieilles dames. Il y a les gens qui crument. Tout le temps, tout le temps. Ceux qui sourient. De temps en temps, il y a des gens qui dorment. Et n'importe comment, ça dort.
J'adore.
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La nouveauté du jour, nous explorons et vous découvrez chaque jour un nouveau titre sur Néo.
Néoditrice, néoditeur, bonjour. On ne s'étonnera pas que Sam Sauvage apprécie les centiternels Rimbaud, Baudelaire et Verlaine. Plus rare, même si Mylène Farmer s'est souvent s'en inspirée, révélateur mais surtout paradoxal, le natif de Boulogne-sur-Mer admire aussi Pierre Reverdy, un... paradoxe puisque ce grand poète du XXe siècle défendait la lecture solitaire et intérieure, enfuyait la musicalité de la diction et même l'opportunité de sa diffusion radiophonique. Il déclarait ainsi en 1953 dans le Parloir des Poètes de Jacques Charpier.
Pensez-vous, Pierre Reverdy, que la diction d'un poème puisse apporter à ce poème une valeur nouvelle, voire se révéler nécessaire ?
Non.
Tout ce qui relève vrai don de la musicalité en poésie ou par les choses à banni.
Oui, car il est absurde de se servir des lettres et des mots comme de cimes musicaux. Les musiciens sont là avec leurs notes pour satisfaire nos oreilles.
Et croyez-vous que la radio puisse aider la poésie en la diffusant sur les ondes et évidemment sur ta personne sonore ?
Je vous le dis nettement, il n'y a absolument qu'un moyen de contact entre le poème et celui qui veut en prendre vraiment connaissance. C'est l'œil. Parce que le poème ne peut atteindre celui qui le reçoit que dans la solitude, l'intimité, le silence et le recueillement.
Heureusement, on peut faire mentir ses maîtres. Et du haut de ses 24 ans, Sam Sauvage nous en offre une éclatante démonstration. À cheval entre la chanson, la pop et la new wave, il déploie sans complexe sa large palette au service d'une poésie sensible et authentique.
Les gens pressés dans le métro, ils se bousculent dans les rails.
Au fil des articles qui pleurissent à juste titre sur ce talentueux jeune échevelé, pas du tout esservelé, on ne sait où donner de la tête en matière de référence. Bachot, Mickey 3D, Patrick Coutin, Biolay, les Talking Heads, la liste est longue. Comme un indice de son caractère inclassable, mais pour autant déjà familier, car pétri par ses multiples inspirations. J'y ajouterai Joe Dassin pour la diction, Nandé Blaise à Pierre Reverdy, Lescope, car il sait aussi manier la froide noirceur, et Hubert Mounier pour l'humanité et l'immense talent. Je ne peux que vous recommander de vous pencher sur toutes ses premières chansons, Pas seulement celle qui connaît un succès déjà retentissant et que nous allons écouter sans plus attendre, Les gens qui dansent de Sam Sauvage.
Les gens pressés dans le métro qui se bousculent dans les rats. Les gens qui fument au bistrot. Aux fumées aériennes, se plaignent les vieilles dames. Il y a les gens qui crument. Tout le temps, tout le temps. Ceux qui sourient. De temps en temps, il y a des gens qui dorment. Et n'importe comment, ça dort.
J'adore.
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Néoditrice, néoditeur, bonjour. On ne s'étonnera pas que Sam Sauvage apprécie les centiternels Rimbaud, Baudelaire et Verlaine. Plus rare, même si Mylène Farmer s'est souvent s'en inspirée, révélateur mais surtout paradoxal, le natif de Boulogne-sur-Mer admire aussi Pierre Reverdy, un... paradoxe puisque ce grand poète du XXe siècle défendait la lecture solitaire et intérieure, enfuyait la musicalité de la diction et même l'opportunité de sa diffusion radiophonique. Il déclarait ainsi en 1953 dans le Parloir des Poètes de Jacques Charpier.
Pensez-vous, Pierre Reverdy, que la diction d'un poème puisse apporter à ce poème une valeur nouvelle, voire se révéler nécessaire ?
Non.
Tout ce qui relève vrai don de la musicalité en poésie ou par les choses à banni.
Oui, car il est absurde de se servir des lettres et des mots comme de cimes musicaux. Les musiciens sont là avec leurs notes pour satisfaire nos oreilles.
Et croyez-vous que la radio puisse aider la poésie en la diffusant sur les ondes et évidemment sur ta personne sonore ?
Je vous le dis nettement, il n'y a absolument qu'un moyen de contact entre le poème et celui qui veut en prendre vraiment connaissance. C'est l'œil. Parce que le poème ne peut atteindre celui qui le reçoit que dans la solitude, l'intimité, le silence et le recueillement.
Heureusement, on peut faire mentir ses maîtres. Et du haut de ses 24 ans, Sam Sauvage nous en offre une éclatante démonstration. À cheval entre la chanson, la pop et la new wave, il déploie sans complexe sa large palette au service d'une poésie sensible et authentique.
Les gens pressés dans le métro, ils se bousculent dans les rails.
Au fil des articles qui pleurissent à juste titre sur ce talentueux jeune échevelé, pas du tout esservelé, on ne sait où donner de la tête en matière de référence. Bachot, Mickey 3D, Patrick Coutin, Biolay, les Talking Heads, la liste est longue. Comme un indice de son caractère inclassable, mais pour autant déjà familier, car pétri par ses multiples inspirations. J'y ajouterai Joe Dassin pour la diction, Nandé Blaise à Pierre Reverdy, Lescope, car il sait aussi manier la froide noirceur, et Hubert Mounier pour l'humanité et l'immense talent. Je ne peux que vous recommander de vous pencher sur toutes ses premières chansons, Pas seulement celle qui connaît un succès déjà retentissant et que nous allons écouter sans plus attendre, Les gens qui dansent de Sam Sauvage.
Les gens pressés dans le métro qui se bousculent dans les rats. Les gens qui fument au bistrot. Aux fumées aériennes, se plaignent les vieilles dames. Il y a les gens qui crument. Tout le temps, tout le temps. Ceux qui sourient. De temps en temps, il y a des gens qui dorment. Et n'importe comment, ça dort.
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