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Nouvelle Époque

La nature est-elle providentielle ? (Thierry Hoquet) #2

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1h01 |20/10/2023
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Description

La nature est-elle providentielle ? đŸŒ±


Quels sentiments vous traversent quand vous contemplez une chaĂźne de montagnes recouvertes par un manteau de neige ? Que vous procure la vision d’une mer caressĂ©e par le soleil ? Vous arrive-t-il de vous Ă©merveiller de la parfaite adaptation de nos corps Ă  leurs environnements ?

Il faut dire que la nature Ă  quelque chose de providentielle. À certains Ă©gards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience Ă©cologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espĂšce ou la dĂ©gradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expĂ©rience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.

Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siĂšcle. De nombreux savants et philosophes s’attĂšlent alors Ă  une observation prĂ©cise des phĂ©nomĂšnes naturels, et dĂ©veloppent une admiration les concernant. Dans un siĂšcle encore fortement emprunt de thĂ©ologie, ils voient dans la nature l'Ɠuvre d’un crĂ©ateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obĂ©issait Ă  une intelligence supĂ©rieure et bienveillante.

Pourtant, Ă  cette mĂȘme Ă©poque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformitĂ©s qu’elle produit et les catastrophes qu’elle gĂ©nĂšre. La nature leur semble davantage travaillĂ©e par des logiques aveugles que par le dessein d’un crĂ©ateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insĂ©rer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'amĂ©liorer”.

Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise Ă©cologique. Notre invitĂ©, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongĂ©s dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espĂšce ?

Si, comme moi, cette question fondamentale et sans rĂ©ponse finale vous intĂ©resse, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©couter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

La nature est-elle providentielle ? đŸŒ±


Quels sentiments vous traversent quand vous contemplez une chaĂźne de montagnes recouvertes par un manteau de neige ? Que vous procure la vision d’une mer caressĂ©e par le soleil ? Vous arrive-t-il de vous Ă©merveiller de la parfaite adaptation de nos corps Ă  leurs environnements ?

Il faut dire que la nature Ă  quelque chose de providentielle. À certains Ă©gards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience Ă©cologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espĂšce ou la dĂ©gradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expĂ©rience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.

Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siĂšcle. De nombreux savants et philosophes s’attĂšlent alors Ă  une observation prĂ©cise des phĂ©nomĂšnes naturels, et dĂ©veloppent une admiration les concernant. Dans un siĂšcle encore fortement emprunt de thĂ©ologie, ils voient dans la nature l'Ɠuvre d’un crĂ©ateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obĂ©issait Ă  une intelligence supĂ©rieure et bienveillante.

Pourtant, Ă  cette mĂȘme Ă©poque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformitĂ©s qu’elle produit et les catastrophes qu’elle gĂ©nĂšre. La nature leur semble davantage travaillĂ©e par des logiques aveugles que par le dessein d’un crĂ©ateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insĂ©rer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'amĂ©liorer”.

Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise Ă©cologique. Notre invitĂ©, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongĂ©s dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espĂšce ?

Si, comme moi, cette question fondamentale et sans rĂ©ponse finale vous intĂ©resse, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©couter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


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Il faut dire que la nature Ă  quelque chose de providentielle. À certains Ă©gards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience Ă©cologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espĂšce ou la dĂ©gradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expĂ©rience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.

Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siĂšcle. De nombreux savants et philosophes s’attĂšlent alors Ă  une observation prĂ©cise des phĂ©nomĂšnes naturels, et dĂ©veloppent une admiration les concernant. Dans un siĂšcle encore fortement emprunt de thĂ©ologie, ils voient dans la nature l'Ɠuvre d’un crĂ©ateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obĂ©issait Ă  une intelligence supĂ©rieure et bienveillante.

Pourtant, Ă  cette mĂȘme Ă©poque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformitĂ©s qu’elle produit et les catastrophes qu’elle gĂ©nĂšre. La nature leur semble davantage travaillĂ©e par des logiques aveugles que par le dessein d’un crĂ©ateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insĂ©rer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'amĂ©liorer”.

Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise Ă©cologique. Notre invitĂ©, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongĂ©s dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espĂšce ?

Si, comme moi, cette question fondamentale et sans rĂ©ponse finale vous intĂ©resse, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©couter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


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Il faut dire que la nature Ă  quelque chose de providentielle. À certains Ă©gards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience Ă©cologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espĂšce ou la dĂ©gradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expĂ©rience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.

Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siĂšcle. De nombreux savants et philosophes s’attĂšlent alors Ă  une observation prĂ©cise des phĂ©nomĂšnes naturels, et dĂ©veloppent une admiration les concernant. Dans un siĂšcle encore fortement emprunt de thĂ©ologie, ils voient dans la nature l'Ɠuvre d’un crĂ©ateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obĂ©issait Ă  une intelligence supĂ©rieure et bienveillante.

Pourtant, Ă  cette mĂȘme Ă©poque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformitĂ©s qu’elle produit et les catastrophes qu’elle gĂ©nĂšre. La nature leur semble davantage travaillĂ©e par des logiques aveugles que par le dessein d’un crĂ©ateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insĂ©rer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'amĂ©liorer”.

Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise Ă©cologique. Notre invitĂ©, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongĂ©s dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espĂšce ?

Si, comme moi, cette question fondamentale et sans rĂ©ponse finale vous intĂ©resse, n’hĂ©sitez pas Ă  Ă©couter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


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