- Speaker #0
Bonjour à tous, on se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle interview. J'ai eu la chance de rencontrer Mélanie Duclos. Mélanie, c'est une experte de LinkedIn qui accompagne les entreprises engagées, les entreprises à impact positif, à mieux communiquer. Vous retrouverez toutes ces coordonnées d'ailleurs dans les commentaires de l'épisode. Et puis, avant de monter sa propre entreprise, Mélanie a été salariée, toujours dans le domaine de la communication. Mais cette première expérience en tant que salariée n'a pas été à la hauteur de ses attentes, même pas du tout à la hauteur de ses attentes, elle nous l'explique très bien. dans cet épisode, et là du coup, rebondit en tant qu'entrepreneuse, en tant qu'indépendante, ce qui est tellement d'être une évidence pour elle, puisqu'elle pensait que sa personnalité, elle nous l'explique très bien dans l'épisode, ne correspondait pas forcément à l'idée qu'elle se faisait d'entrepreneuriat, et elle nous explique très bien également comment finalement cette idée-là était peut-être un peu faussée, et que cette vie-là lui correspond très bien aujourd'hui. Ce que je trouve très intéressant dans cet épisode, c'est que Mélanie se livre vraiment à la fois sur ce qu'elle a vécu, mais aussi sur ce qu'elle a ressenti tout au long de ses expériences, et ça nous donne un épisode que j'ai trouvé Très riche personnellement, je vous souhaite une très bonne écoute de cette interview. Bonjour Mélanie.
- Speaker #1
Salut Xavier.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation et de participer au podcast Nouvelle Voix. Je suis ravi de t'accueillir, de t'interviewer, de pouvoir échanger sur ton parcours, et puis aussi sur les différentes transitions que tu as pu vivre, et peut-être aussi les conseils que tu pourras donner aux personnes qui nous écoutent. Alors je te propose pour commencer de revenir assez loin en arrière, assez loin dans le passé. Quand tu étais enfant, que répondais-tu à la question qu'est-ce que tu voudras faire quand tu seras grande ?
- Speaker #1
Alors quand j'étais petite, j'étais vraiment passionnée par les anciennes civilisations et mon rêve ultime c'était de devenir archéologue, plus spécifiquement en Égypte. J'avais même avec un copain de classe, on avait déjà imaginé notre bureau, là où on rangerait les anciens objets, etc. Et voilà, c'était vraiment le rêve de ma vie à l'époque.
- Speaker #0
Donc on va parler de ta carrière d'archéologue maintenant. Non finalement, ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé. dans les changes qu'on a eues avant l'épisode. Pas de regrets de ne pas avoir suivi cette vocation d'archéologue ?
- Speaker #1
Non, pas de regrets. C'était un très joli rêve. J'admire toujours autant les archéologues, mais finalement, la vie m'a menée ailleurs et c'est très bien aussi.
- Speaker #0
C'est très bien comme ça. Parfait. Je reviens maintenant un petit peu plus en avant. Dans tes études, est-ce que tu peux nous dire ce que tu as réalisé comme étude ?
- Speaker #1
Oui. J'ai fait un bachelor en école de commerce, en commerce international. Pendant trois ans, j'étais dans une école de commerce à Clermont-Ferrand. notamment parce que je voulais un cursus assez généraliste, je ne savais pas trop ce que je voulais faire. Et j'ai notamment fait la troisième année de ce bachelor en Écosse pendant un an d'échange, c'était vraiment super. Et là, je me suis dit que c'était plutôt la communication qui m'intéressait. et du coup je suis partie en master à l'école de journalisme et de communication d'Aix-Marseille qui est une école publique et du coup j'ai fait deux ans en communication digitale dans une école de journalisme mais toi ta spécialisation c'était la partie communication oui exactement et c'était d'ailleurs très intéressant de pouvoir côtoyer des journalistes parce que souvent il y a une sorte de séparation entre les métiers du journalisme et de la com qui procèdent assez différemment pour sortir les infos. Et du coup, c'était très enrichissant de les côtoyer au quotidien et de voir un petit peu leurs process et leur manière de faire.
- Speaker #0
Et c'est quelque chose qui aurait pu t'attirer aussi, toi, le côté journalisme ? Ou non, c'était vraiment la com ?
- Speaker #1
Je pense que ça aurait pu aussi beaucoup m'intéresser, surtout le fait de couvrir plein de sujets différents, de pouvoir creuser des sujets, essayer de faire ressortir la vérité, un peu ce qui motive l'évocation de journalisme, en fait. Mais finalement, la communication, c'est un autre moyen de le faire. Mais j'ai pris quand même quelques... quelques astuces et quelques méthodologies des journalistes.
- Speaker #0
Oui, d'accord. Des passerelles entre les deux univers.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et après ces études, du coup, donc école de commerce, école de journalisme, comment ça s'est passé le début de ta carrière, ta première expérience, comment ça s'est déroulé et comment tu l'as vécu aussi ?
- Speaker #1
En fait, on s'est tous, un petit peu ceux de ma promo, tous retrouvés à chercher un emploi. Donc, ce n'était pas aussi rapide qu'on l'espérait tous. Moi, je n'étais pas trop à plaindre. J'ai dû trouver... un job au bout de 6 mois, quelque chose comme ça. D'accord. Je m'estimais assez chanceuse, j'étais très motivée. Et j'ai trouvé mon premier job à Nice, dans une petite structure où j'étais chargée de commun.
- Speaker #0
D'accord. Comment ça s'est passé, cette découverte du milieu professionnel ?
- Speaker #1
C'était un petit peu un désenchantement progressif. du monde professionnel. J'avais pas mal d'attentes, j'étais motivée, jeune, même si je ne suis pas si vieille aujourd'hui, mais j'avais plein d'enthousiasme. Et en fait, ce n'était pas si simple que ça d'être confrontée un peu à la réalité de ce métier-là, dans cette structure-là.
- Speaker #0
à l'époque alors quand tu parles de désenchantement est-ce que tu peux nous dire justement ce que tu avais imaginé ce que tu as vraiment retrouvé le décalage qu'il pouvait y avoir entre les deux oui bah déjà
- Speaker #1
J'avais une certaine envie de sens et d'utilité dans mon métier. J'avais vraiment envie de bien faire les choses, tu sais, un peu le syndrome de la bonne élève, d'apporter un maximum de motivation, de bonne humeur, de travail. Et ça, c'est quelque chose qui n'était pas forcément très valorisé. Donc, j'ai découvert aussi que certains, enfin les métiers de la communication, pas partout, mais quand même, j'ai plusieurs témoignages autour de moi qui ont prouvé ce point. ne sont pas forcément des métiers très valorisés dans le cadre de l'entreprise. et dans le cadre de celle où j'étais c'était une entreprise qui était assez qui datait un peu qui existait depuis un certain temps donc un peu vieille école et en fait les métiers de la com étaient vraiment considérés comme des métiers support petite main pour tout faire tu vois vraiment le bout du bout de l'organisme et voilà il y avait vraiment un manque de reconnaissance globalement par rapport à ce que tu faisais oui exactement oui oui carrément
- Speaker #0
Donc le décalage était principalement là-dessus, c'est ça ? Sur ce fait de se dire que la com'c'est un peu le service support qu'on met sur le côté, ou il y avait d'autres choses aussi finalement qui ne correspondaient pas à ce que tu avais imaginé ?
- Speaker #1
Oui, typiquement il y avait autre chose, il y avait aussi une certaine toxicité au bureau, dans les relations entre collègues, ça c'est quelque chose qui m'a plus atteint au niveau santé mentale. Donc mis à part le fait que je n'étais pas forcément valorisée pour mon travail, il y avait aussi une ambiance un petit peu... délétère, je dirais que ouais, tu vois, on n'était pas une très grosse équipe, on était une quinzaine de personnes, mais il y avait vraiment ce côté messe basse, des gens qui parlent, etc., où tu te sens parfois un peu regardée, moquée. Et j'avais aussi des personnes, notamment des hommes, plus âgés que moi, qui ont eu des comportements un petit peu vieilles écoles, si on va le dire très très gentiment.
- Speaker #0
Ah oui, d'accord, carrément, ok. Ouais, donc ça faisait quand même beaucoup de raisons de désenchanter, effectivement, pour une première... pour une première expérience. Et par curiosité, tu disais que vous étiez tous sortis en même temps forcément de la promotion, vous avez cherché du travail en même temps avec des amis de l'école de journalisme, enfin de communication en ce qui te concerne. Est-ce que tu sais si les autres finalement ont eu des expériences un peu similaires globalement ou est-ce que tout le monde a été un peu déçu ou est-ce qu'il y en a qui se sont lancés plus naturellement on va dire dans le milieu professionnel ?
- Speaker #1
Alors en fait, en réalité, on est peu d'entre nous à être restés dans la communication. Maintenant, ça fait 7 ans que j'ai fini mes études, et en fait, il y en a quand même pas mal qui se sont reconvertis. de trouver un emploi soit qui leur correspondait, soit qui continuait de leur plaire, mais surtout, difficile de trouver un emploi tout court dans ce domaine-là. Donc, on est très peu à continuer de faire la com sept ans après.
- Speaker #0
Ah oui, d'accord. OK. Peut-être que ceux qui le font encore du coup aujourd'hui sont justement à leur compte, ceux qui font encore de la com ?
- Speaker #1
Non, en fait, j'ai une amie maintenant qui est directrice com d'une ONG en France. Donc voilà, c'est un petit peu la seule qui a qu'il y avait cette volonté de carrière, de monter les échelons, etc., qui a bien réussi. Mais c'est vrai que sinon, les autres... Je connais quelques autres indés, mais pas forcément de ma promo. Les autres se sont surtout reconvertis.
- Speaker #0
Ah oui, d'accord, pour changer d'univers, carrément.
- Speaker #1
Oui, à défaut de trouver un job épanouissant ou à défaut de trouver un job tout court en secteur. C'est pas si simple.
- Speaker #0
D'accord. Pas si simple que ça, la communication, j'imagine. Et donc, quand tu nous parles de cette expérience, cette première expérience avec ce décalage, c'est même plus qu'un décalage par rapport à ce que tu attendais, comment tu as rebondi après cette première expérience ?
- Speaker #1
Rebondi, je ne sais pas si c'est le mot. En tout cas, il y a eu un creux avant de rebondir. Je me suis vraiment... Donc, j'ai fait un burn-out et je me suis vraiment... battue pour avoir une rupture conventionnelle parce que la structure n'était pas du tout prête à m'accorder. Mais je savais que si je n'avais pas ce coussin un petit peu du chômage, ne serait-ce que pour quelques semaines ou quelques mois me remettre de mes émotions, j'aurais vraiment des difficultés à rebondir, justement. Donc, je me suis battue plusieurs mois pour ça. Je me suis fait épauler d'un ami avocat, d'ailleurs, pour avoir les idées claires, etc., puisque Ce n'est pas des moments simples. J'avais beaucoup de mal à voir si c'était parce que j'avais 25 ans. Je me disais peut-être que j'avais des trop hautes attentes de la vie professionnelle. C'est aussi ce qu'on me répétait, que je devais m'estimer chanceuse d'avoir un CDI à mon âge, dans mon secteur, etc. C'était moi qui étais trop rêveuse. que c'était pas comme ça que ça se passait, etc. Donc ça m'avait quand même impactée. Je me demandais si c'était pas moi qui devais me remettre en question par rapport à mes attentes, qui faisaient partie des choses pas très saines qu'on me disait dans cette structure. et du coup avoir des avis un peu extérieurs notamment de la part de cet avocat ou typiquement de la psychiatre que je voyais à l'époque pour mon burn-out m'ont fait me dire ok si je parle à des gens de l'extérieur effectivement c'est pas ok ce qui se passe et surtout je suis pas bien là où je suis donc il faut que je bouge voilà et du coup quand j'ai eu ma rupture conventionnelle je me suis dit que j'allais faire une pause finalement la pause n'a pas duré très longtemps je pense que j'ai monté ma micro-entreprise
- Speaker #0
4 mois plus tard donc ça va finalement c'était pas c'est allé assez vite mais voilà ce qui m'a permis de faire le saut c'était ça alors peut-être avant de parler de cette micro-entreprise que tu as montée assez rapidement juste peut-être pour rester sur ce creux dont tu parlais ce que je trouve assez intéressant c'est que tu dis que les tu avais des personnes dans ton entourage qui pouvaient te dire finalement estime-toi peut-être déjà heureux t'as un CDI, t'es dans la com etc bon forcément ces personnes-là ne voyaient pas forcément ce que tu vis au quotidien donc j'imagine que c'était peut-être compliqué aussi pour elles d'avoir le regard juste mais ce que je trouve intéressant c'est que tu dis à quel point ça peut mettre en doute justement tu finis par te dire mais est-ce que c'est pas moi qui réagis mal est-ce que c'est pas normal et je trouve que c'est quand même sain là je le dis pour les gens qui nous écoutent peut-être qu'il y en a qui sont dans cette situation que tu as vécu qui se retrouvent en difficulté dans un environnement qui peut être parfois toxique, avec des gens qui sont parfois toxiques. Parfois, c'est vrai qu'on peut se mettre en doute et se dire c'est peut-être moi qui suis trop exigeant ou qui attends des choses impossibles
- Speaker #1
alors que là quand même dans ce que tu nous décris il y avait quand même des comportements qui étaient anormaux ouais non mais c'est sûr que c'est d'autant plus difficile quand on n'a pas d'élément de comparaison dire à part des stages où finalement tu restes très ponctuellement dans une structure quand c'est ta première expérience professionnelle t'as pas d'élément de comparaison sur le long terme donc c'est difficile de le savoir et surtout que enfin Je veux dire, moi, j'étais un peu loin. Je voyais à côté mes amis qui peinaient à trouver un job. Donc, je me disais quand même, tu as de la chance, tu vois. Et au-delà de ça, j'étais du coup à Nice, assez loin de ma famille et de mes amis. Donc, j'étais aussi un peu plus isolée, avec du coup moins de discussions et de soutien que j'aurais pu avoir si j'étais mieux entourée. Donc, je pense que ça a joué aussi là-dessus.
- Speaker #0
Et tu dis quand même, on va en parler du coup de cette micro-entreprise, quatre mois après, bon quatre mois ça me paraît finalement assez court par rapport à un creux, qu'est-ce qui t'a permis de remonter cette pente ?
- Speaker #1
Alors en fait, il y a un élément dont je n'ai pas parlé, qui s'est passé durant mon expérience professionnelle, quand j'ai commencé à sentir une baisse de sens et d'intérêt pour mon job, j'ai rejoint plusieurs associations. à Nice et autour de Nice, surtout sur la partie des associations écologistes et aussi une association qui venait en aide aux migrants qui passaient la frontière italienne. Et ça me permettait, en fait, de compenser ce manque de sens que j'avais dans ma vie pro. et ça m'a aussi décidé à sauter le pas parce que je me suis dit ok c'est super que tu fasses ça à côté mais maintenant ça suffit plus c'est épuisant de devoir faire à la fois ton job à temps plein et à côté pour compenser de passer tous tes week-ends et tes soirées dans des assos donc je m'étais dit ce serait quand même plus sympa de réussir à concilier mon job avec un sujet engagé qui me plaît donc ça m'avait fait quand même maturer dans ma réflexion Et du coup, une fois que j'ai quitté mon job, je me suis tout de suite dit Ok, maintenant que tu as un peu de temps pour te reposer, mais aussi pour penser à la suite, n'hésite pas à aller faire du travail bénévole. Et ça, ça m'a aidée dans ma réflexion. pour ensuite monter ma boîte. C'est comme ça que j'ai rencontré... J'étais dans une asso d'entrepreneurs écolos, moi-même n'étant pas encore entrepreneur et n'ayant même pas l'idée que ce soit possible.
- Speaker #0
Oui, donc pas encore entrepreneur, mais déjà écolo quand même.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Tu avais au moins une des deux casquettes.
- Speaker #1
Il y avait une des deux casquettes, c'est ça. L'impact social aussi, l'impact social et écologique, oui.
- Speaker #0
Et avant de rejoindre cette association, tu avais déjà en tête potentiellement de devenir entrepreneur ou pas forcément ?
- Speaker #1
Pas du tout. Non, non, je m'étais vraiment... J'avais même pas envisagé ça, parce qu'en fait, j'avais aucun entrepreneur autour de moi déjà, donc pas du tout de figure d'inspiration dans mes connaissances. Et en plus, quand on connaît pas quelque chose, ça ressemble un peu à un grand point d'interrogation, on a aucune idée de ce que ça requiert, etc. et en plus le peu que j'en voyais je pensais pas du tout être compatible avec l'entrepreneuriat dans le sens où je suis quelqu'un de très anxieuse assez stressée et je me disais que j'allais
- Speaker #0
mais t'es un câble en fait avec toutes ces responsabilités alors là je fais un petit flashback c'est pas un flashback c'est le terme inverse je sais pas comment on dit quand on fait un flashback à l'envers qu'on va loin dans le futur mais par rapport à ta vie d'aujourd'hui, où tu es justement entrepreneur, on va bien sûr en reparler, comment ça se passe là-dessus, justement ? Par rapport à ce que tu dis, tu dis que tu es quelqu'un qui peut être un peu anxieuse, un peu stressée, etc. Est-ce que c'est quelque chose que tu arrives à gérer aujourd'hui, ça ?
- Speaker #1
En fait, j'arrive beaucoup mieux à le gérer que quand j'étais salariée, parce que j'ai pu, du coup, créer mon activité autour de ces choses-là, pour faire en sorte, par exemple, que je sois le moins anxieuse et stressée possible. Et typiquement, le fait d'avoir la main sur… mon lieu de travail, mes horaires, les personnes avec lesquelles je travaille, etc., ça m'a fait relativement baisser ce niveau d'anxiété et de stress, cette flexibilité dans mon quotidien. Donc en fait, c'était l'inverse de ce que je pensais.
- Speaker #0
Alors ça, je trouve ça très intéressant. Je partage un peu, parce que je rejoins ce que tu dis, parce que j'ai eu un peu la même chose. Moi, j'ai été salarié, entrepreneur depuis quelques années. Je ne pensais pas pouvoir l'être pour des raisons, pas que ces raisons-là, mais... aussi pour ça je me voyais pas je me disais par exemple sur le fait de pas avoir un salaire qui tombe tous les mois, ça va créer de l'anxiété etc et en fait je trouve qu'on met, enfin je sais pas si tu seras d'accord avec moi mais je trouve qu'on met un peu le stress dans un gros bloc comme si il y avait un seul type de stress ou d'anxiété et qu'en fait il y a plusieurs types de stress et que c'est vrai que je trouve que quand tu deviens entrepreneur ou indépendant, indépendante tu vas te libérer d'un certain nombre de sujets qui te font stresser tu vas peut-être en trouver d'autres évidemment mais tu vas quand même en perdre aussi un certain nombre hum notamment par rapport à la liberté la flexibilité dont tu parles que tu vas gagner donc c'est vrai que ça aussi je le dis quand on est en interview je pense souvent aux personnes qui nous écoutent et je me dis là aussi si des personnes nous écoutent et sont dans le même cas que toi il y a quelques années et se disent je crois que c'est pas pour moi par rapport à ma personnalité par rapport à l'image qu'on a de l'entrepreneur indestructible, indéboulonnable, aucun stress de dire finalement ça ça existe pas vraiment et on peut se libérer en étant entrepreneur dans un certain nombre de sujets qui peuvent causer du stress quand on est salarié
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Je vois vraiment ça comme un troc de type de stress. C'est-à-dire qu'il va y avoir des types de stress quand tu es salarié. D'autres types de stress, c'est certain quand tu es entrepreneur. Mais en fait, je me suis rendu compte que le type de stress que j'avais en étant indépendante me convenait beaucoup mieux que ceux quand j'étais freelance. En fait, ce n'est pas les mêmes. Et tu vois, il y a des choses à faire typiquement sur la récurrence des revenus, etc. Il y a des choses qu'on peut faire. Bien sûr, c'est quelque chose qui, je pense, comme beaucoup, est toujours un peu… stressant quand on est indépendant. Mais finalement, aujourd'hui, je prends cet exemple, avec le marché de l'emploi actuel et les fluctuations et les boîtes qui ferment, etc., je trouve ça presque plus résilient dans mon cas d'avoir plusieurs clients sur lesquels je peux compter et que s'il y en a un avec lequel, bien sûr, ça peut s'arrêter du jour au lendemain, de me dire que j'en ai d'autres sur lesquels je peux compter, là où si, par exemple, mon employeur demain faisait faillite, je me retrouverais à avoir zéro revenu. donc il y a aussi ces choses là que j'ai appris à développer conscientiser je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis,
- Speaker #0
je trouve que ça fait partie des croyances limitantes qu'on peut avoir avant de connaître l'entrepreneuriat d'autant plus je pense toi tu le disais, tu disais que tu n'avais pas d'entrepreneuse ou d'entrepreneur autour de toi ouais c'est ça et je pense que quand on n'en a pas autour de soi on n'a pas cette vision des choses on a la vision d'entrepreneur, prise de risque qui a peur de rien effectivement et on se rend pas compte de ce que tu dis ce que je trouve hyper intéressant effectivement des fois tes salariés t'en cédent mais au final comme tu dis ta société fait faillite ou il y a un plan social ou quoi que ce soit parfois quand t'es entrepreneur t'as plusieurs clients c'est presque plus sécurisé
- Speaker #1
Oui, carrément. Et pour le coup, sur la même chose, si tu es en entreprise, en CDI, etc., mais que tu n'es pas très bien, que peut-être que ça ne se passe pas très bien, etc., ça va être beaucoup plus difficile comme choix de devoir carrément quitter la structure, se mettre en risque financier, là où si avec un de tes clients, ça ne se passe pas bien, avec le temps, tu apprends à pouvoir t'en séparer sans que ça te mette complètement en insécurité financière.
- Speaker #0
Et donc depuis cette création de micro-entreprise, alors j'aimerais bien qu'on en reparle pour savoir exactement ce que tu avais fait. Du coup, c'était quoi cette première entreprise que tu as créée ?
- Speaker #1
Alors, en fait, du coup, j'ai rejoint cette association en tant qu'une association en tant que bénévole. Tu sais, je te disais, d'entrepreneurs un peu écolos, engagés, etc. Et en fait, la personne qui a monté cet assaut, du coup, voulait se mettre à temps plein dessus et un peu laisser de côté son activité d'indépendant. Et en fait, du coup, ça a été vraiment une rencontre qui a fait la différence dans mon activité entrepreneuriale parce que c'est lui qui m'a... qui m'a dit que je pouvais aussi être indépendante, qui m'a montré un petit peu de l'intérieur à quoi ressemblait son quotidien, et surtout qui a pu être mon mentor sur... sur le fait de commencer cette expérience, puisque c'est lui qui m'a un peu formée, qui m'a appris son métier, puisque lui, il faisait ce que je fais moi maintenant. de l'accompagnement sur la communication B2B sur LinkedIn. Et du coup, il m'a un peu passé tout ça et ça m'a vraiment motivée et montré que c'était possible. Donc, c'est vraiment cette rencontre qui m'a fait passer à l'action sur l'entrepreneuriat pour le coup.
- Speaker #0
Et donc, cette micro-entreprise que tu as créée à ce moment-là, c'est l'entreprise que tu as aujourd'hui concrètement ? Tout à fait. Oui, d'accord.
- Speaker #1
Avec quelques changements.
- Speaker #0
Donc, ça fait combien de temps ?
- Speaker #1
Du coup, ça fait 4 ans. Je viens de fêter mon quatrième anniversaire. Oui,
- Speaker #0
d'accord. Super. Félicitations pour le quatrième anniversaire.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Est-ce que ton quotidien aujourd'hui ressemble à ce que tu avais imaginé quand tu t'es lancé il y a 4 ans ?
- Speaker #1
C'était un petit peu mon objectif, mais je ne savais pas à l'époque si ça serait réellement possible, parce que quand on se lance, on est un peu tout feu tout flamme, surtout quand on sort du salariat et qu'on a du coup une idée de la manière de travailler qui est en fait très différente quand tu es indépendant. typiquement il faut vraiment apprendre à s'organiser à prioriser surtout à se mettre des limites tu vois toute une organisation un peu différente que juste se pointer et faire ce qu'on nous dit de faire entre guillemets tout dépend de ton niveau de manuel viréal mais bon tu vois l'idée donc j'ai un petit peu j'ai un peu testé voilà les temps de travail, le nombre de clients que je pouvais avoir, etc. Tout en étant quand même mentorée par cette personne qui m'a fait gagner beaucoup de temps avec son expérience. Un peu ses warnings principaux, etc. Donc ça quand même, ça m'a bien aidée. Et non, aujourd'hui, je suis vraiment très contente de cet équilibre de vie. de ce niveau de stress. Je me sens beaucoup plus à ma place aujourd'hui et je vois ma carrière en tant qu'indépendante. À l'époque, c'était un peu un test. Je t'avoue que tu ne sais pas du tout ce qui va se passer. Tu te dis, en plus, quand tu vois un peu les chiffres du nombre de boîtes qui ferment au bout de trois ans et encore, c'est déjà pas mal. Et maintenant, je vois vraiment ça comme ma carrière.
- Speaker #0
Tu le vois jusqu'à la retraite. indépendante.
- Speaker #1
C'est ça. Retraite qui, d'ailleurs, si vous êtes indépendant, pensez à prendre une retraite complémentaire parce que votre retraite d'indépendant ne va pas être terrible.
- Speaker #0
En aparté, c'est vrai qu'il faut prévoir un peu mettre de côté ou alors, l'autre possibilité, alors c'est mon cas puis j'en ai parlé avec des personnes que j'ai interviewées, c'est d'être entrepreneur dans les... dans des coopératives d'activité, par exemple. Tout à fait. Tu vas être salarié. C'est un autre sujet. Mais si ça intéresse les personnes qui nous écoutent, vous pouvez écouter l'interview. Il y a deux interviews dans le podcast. Excuse-moi, Mélanie, je vais me faire partir en deux secondes. Mais interview de Silvia Ciliberto, interview d'Hélène Bonnardel. D'ailleurs, je que tu la connais, Mélanie, non ?
- Speaker #1
Oui, on est tous alliés.
- Speaker #0
OK. Le monde est petit. Donc, c'est deux interviews que vous retrouvez dans le podcast Nouvelle Voix. On parle du statut, justement, si ça vous intéresse. vous souhaitez devenir indépendant de rentrer dans une coopérative ce qui permet d'être entrepreneur et tout en étant salarié, en tout cas en se rémunérant sous forme de fiche de paye ce qui permet de sécuriser un petit peu les choses c'était la partie prévention retraite du podcast donc en tout cas tu t'es complètement trouvé dans ce statut on va dire d'indépendant et dans ton activité est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus sur ce que tu fais aujourd'hui exactement Oui,
- Speaker #1
alors du coup, aujourd'hui j'accompagne les entreprises engagées à Impact, un peu tous les mots qu'on utilise pour ça, mais pour moi qui représente des entreprises dont le business model est lié à améliorer les impacts écologiques ou les impacts sociaux, c'est un peu ma définition à moi, aussi celle qui est d'Impact France. Donc voilà, c'est d'accompagner ces structures-là dans leur communication B2B. pour qu'elles se fassent plus connaître, qu'elles aient plus d'opportunités, etc. Et je travaille essentiellement avec des... Petites à moyennes entreprises, on va dire entre 2 et 30 personnes.
- Speaker #0
D'accord, ok. Et donc, ça veut dire que ces clients, je vais reprendre le terme engagé, j'ai compris la définition que tu donnes de l'impact en tout cas. Ces clients engagés, du coup, est-ce que c'est toi qui vas les chercher ? Alors, j'ai deux questions en une, je vais les poser les deux en même temps. Est-ce que c'est toi qui vas les chercher ? Et qu'est-ce qui se passe si demain, tu as un client potentiellement qui ne te correspond pas en termes d'éthique, en termes de valeur ? Est-ce que tu refuserais de travailler avec lui ?
- Speaker #1
Alors, tu peux me redire la première ? Je m'aperçois avec la deuxième.
- Speaker #0
D'habitude, je ne pose pas deux questions en même temps, mais je ne sais pas pourquoi. Là, j'avais envie de poser les deux questions. La première, c'était de savoir comment tu trouves tes clients, sachant que tu cherches justement ces entreprises ou ces organisations engagées.
- Speaker #1
Alors en fait, je vais surtout parler du début, parce qu'au début, dans mon écosystème, je n'avais pas déjà des contacts avec ces entreprises-là, mais je savais que c'était la partie essentielle de mon positionnement pour éviter du coup de perdre la flamme comme j'avais pu la perdre pendant mon emploi salarié, en parlant de causes et de sujets qui ne me portaient pas. Donc, j'avais vraiment cet objectif de bosser avec ces boîtes-là dès le début, plutôt que de commencer à bosser un petit peu avec tout ça. tout le monde et que finalement le virage soit encore plus dur à prendre une fois que tu sais que tu t'es lancé, que tu as du bouche à oreille de personnes qui te recommandent, mais finalement s'ils ne sont pas dans ta cible dès le départ, ça te dessert sur le long terme. donc j'ai commencé en prospectant, j'étais un peu obligée du fait que j'avais personne dans mon écosystème et finalement c'était assez douloureux au départ puisqu'on n'est pas du tout habitué ni formé dans mon cas à ces métiers là mais ça m'a bien aidé de le faire dès le départ puisque du coup pour le moment j'ai bossé que avec des boîtes qui correspondent à ce critère là notamment parce que je suis allée les chercher Donc voilà, je dirais que mes 5-6 premiers contrats, c'était de la prospection de 100%.
- Speaker #0
Ah oui, d'accord. Tu décrochais ton téléphone ?
- Speaker #1
Ah non, du coup, comme ma proposition de valeur pour ces entreprises-là, c'était de la prospection et de la communication. sur LinkedIn, il fallait quand même que je leur démontre que j'étais capable de le faire. Donc, en fait, c'était le meilleur moyen, la meilleure carte de visite que de décrocher un rendez-vous avec eux via LinkedIn et de leur expliquer ce que je faisais un peu en étant mon premier exemple, surtout que je n'avais pas vraiment de cas clients à leur montrer au démarrage. Donc, j'ai joué un peu cette carte-là.
- Speaker #0
et d'ailleurs ça me fait penser que je mettrais dans les commentaires de l'épisode les coordonnées si ceux qui nous écoutent sont intéressés par rapport au service que tu proposes comment je peux le résumer du coup c'est du conseil en communication sur LinkedIn pour les entreprises, organisations associations Il y a peut-être d'autres précisions à donner, non, par rapport à ta...
- Speaker #1
Oui, en fait, je travaille autant la partie stratégie que la partie opérationnelle. Donc, pour mes clients, on élabore la stratégie ensemble de leur communication sur LinkedIn. Et ensuite, c'est moi aussi qui m'occupe de l'opérationnel, soit en maintenant la stratégie en rédigeant les postes, en m'assurant du calendrier éditorial, etc., soit en étant présente pour relire et coacher les personnes qui souhaitent publier.
- Speaker #0
Oui, d'accord. OK. très bien, parfait, donc je mettrai effectivement en commentaire toutes les coordonnées si vous êtes intéressé pour travailler avec Mélanie, vous aurez toutes les infos en dessous de l'épisode, et puis sur LinkedIn forcément, on va regarder le profil de Mélanie par rapport au j'en parle en introduction, au conseil que tu pourrais donner justement à des personnes, alors qu'ils sont à différents stades, mais en tout cas dans des stades de questionnement il peut y avoir deux types de conseils, j'allais dire il y a des personnes qui se questionnent parce qu'elles sont pas très bien dans leur job et qu'elles osent peut-être pas franchir le pas de passer à autre chose et des personnes aussi qui peuvent hésiter à se lancer en tant qu'indépendant ou indépendante d'entrepreneuriat. qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil à ces personnes-là ?
- Speaker #1
Alors déjà, je dirais que... Je vais parler du coup de ce qui m'a le plus aidée, moi, qui n'est pas forcément valable pour tout le monde, mais du coup, moi, ce qui m'a vraiment aidée, c'est de sortir de mon microcosme et de ma bulle pour aller un petit peu voir à la fois des personnes qui avaient des modes de vie différents. Là, typiquement, je parle des entrepreneurs, mais aussi des personnes aussi qui avaient, je ne sais pas, tout lâché pour... pour aller vivre à la campagne, dans des écolieux, tu vois, vraiment des modes de vie différents pour m'ouvrir un petit peu au champ des possibles, là où dans mon travail, finalement, je tournais un petit peu en rond sur mes réflexions. Je vais m'ouvrir. Maintenant, il existe plein de moyens de le faire. Avec LinkedIn, on peut facilement contacter des personnes qui ont des prix des chemins différents. Souvent, les personnes sont quand même assez ouvertes quand on leur pose une question, désintéressées par rapport à ces sujets-là, de raconter un petit peu leur parcours, etc. Ou même en écoutant des podcasts hyper inspirants, de voir tout ce que les personnes peuvent envisager. Donc déjà, s'ouvrir là-dessus pour ensuite pouvoir imaginer autre chose pour soi. et je dirais le deuxième conseil c'est d'aller tester un peu tout ça et je trouve que là-dessus quand il y a des pistes qui vous intéressent le bénévolat c'est vraiment super pour rentrer un petit peu plus dans le concret du quotidien des personnes qui ont choisi d'autres voies qui pourraient vous plaire
- Speaker #0
C'est vraiment l'idée d'aller faire des rencontres, de sortir de sa bulle, comme tu le dis, si je résume les choses, et puis de tester aussi, sans parler de tester, parce que des fois, on parle de test, tu sais quand tu as déjà une idée, et tu te dis, du coup, je vais tester cette idée pour voir si elle me plaît. Mais dans ce que tu dis, ce que j'entends aussi, c'est le fait de, même si à un moment donné, on est peut-être un peu paumé, ce qui peut arriver, de faire du bénévolat, des activités, ça fait rencontrer du monde, ça peut aussi donner des idées auxquelles on n'a pas encore pensé. Exactement C'est un peu la rencontre que tu as faite avec la personne que tu appelais ton mentor un peu tout à l'heure finalement
- Speaker #1
Ah oui ça c'était pas prévu
- Speaker #0
C'était grâce au bénévole
- Speaker #1
Oui exactement, j'ai plutôt suivi mon intuition de vouloir me rapprocher de personnes qui avaient pris ce chemin là et c'est comme ça que j'ai rencontré et ça a été la conséquence positive mais c'était pas du tout quelque chose de conscientisé donc je trouve que ça fait maturer en fait ces rencontres chaque rencontre te fait un peu maturer tes idées faut accepter aussi d'avoir un temps où tu sais pas, bah tu sais pas quoi il n'y a rien d'autre à faire que de s'ouvrir et d'essayer de faire des choses pour faire mûrir ces idées-là. Mais il y a forcément un moment où ça passe par vraiment aucune idée.
- Speaker #0
Oui, le vide. Parfois, on dit que le vide peut être fertile. Donc, c'est un peu cette idée.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et pour terminer, est-ce que tu as de futurs projets pour les prochaines semaines, les prochains mois sur ton activité ? Est-ce qu'il y a des changements ? Est-ce qu'il y a une actualité ?
- Speaker #1
Une actualité ? Du coup, il y a deux actualités. Sur mon activité vraiment freelance, cette offre de relecture coaching est assez nouvelle. Je vais la sortir sur mon site dans les prochaines semaines parce que j'ai ressenti un besoin de parfois... Les personnes, tu vois, depuis quatre ans que je fais ce métier-là, les personnes avaient beaucoup besoin à l'époque qu'on fasse pour elles de gagner du temps sur cette partie-là. Et aujourd'hui, quand même, il y a de plus en plus de personnes qui souhaitent elles-mêmes... écrire, mettre la main à la patte, parler un peu de leur activité. Donc, ils auront plus besoin d'un accompagnement, tu vois, coaching, relecture, etc. pour se motiver à publier, à appuyer sur le bouton publier et avoir quand même quelqu'un qui, tu vois, qui les conseille, qui leur dit ce qui est bien, pas bien, comment s'améliorer. Donc, il y a ça. Et la deuxième chose, c'est que depuis un an, je bosse sur un projet à côté, lié à la diversité et l'inclusion notamment la diversité des femmes dans les entreprises à impact. Et du coup, voilà, j'en dis pas plus. Mais dans les prochaines semaines, je recommencerai de parler de ce sujet-là sur LinkedIn.
- Speaker #0
Beau teasing. Là, il y a un peu de suspense. Je vais suivre ça attentivement sur LinkedIn. C'est un sujet qui m'intéresse aussi. C'est un sujet un peu différent de celui sur lequel je travaille aujourd'hui. j'ai aussi été formateur sur toute la partie diversité non discrimination à l'embauche dans les entreprises c'est ce que je faisais dans ma précédemment j'en fais encore un tout petit peu mais c'est moins mon domaine mais donc c'est un sujet qui m'intéresse donc je suivrai avec attention ta nouvelle actualité ah super écoute en tout cas Mélanie merci beaucoup merci à toi on a pu bien bien échanger donc merci beaucoup à toi parce que voilà j'ai trouvé que c'était vraiment intéressant parce que t'as pu te livrer nous dire vraiment comment t'as vécu les choses les hauts les bas et c'est intéressant de pouvoir discuter de tout parce que je trouve que pour les personnes qui nous écoutent ça montre aussi ce qu'est la vraie vie des transitions professionnelles des rebonds, des hauts, des bas, de tous ces moments-là. Et puis, je trouve aussi que l'échange qu'on a, je pense que pour des personnes qui hésitent peut-être à se lancer, ça peut être moteur de t'écouter. Donc, je te remercie beaucoup pour ça, en tout cas.
- Speaker #1
J'espère que ça va en aider quelques-uns dans leur réflexion pour une nouvelle vie.
- Speaker #0
Très certainement. Donc, merci beaucoup, Mélanie, et puis je te dis à très bientôt.
- Speaker #1
À très bientôt, Gvali.
- Speaker #0
C'est terminé pour cette interview. Si vous voulez en savoir plus sur Mélanie Duclos, vous retrouverez ses coordonnées dans les commentaires de l'épisode. Et puis, si vous voulez en savoir plus sur Reconverso, vous retrouverez également toutes les ressources dans les commentaires de cet épisode. Pour donner un coup de pouce au podcast Nouvelle Voix, m'aider à le faire connaître auprès de nouvelles personnes, vous pouvez simplement le noter, le commenter. C'est possible sur des plateformes comme Apple Podcasts ou Spotify. Je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode.