Speaker #0Bonjour à tous, vous connaissez les différents formats d'épisodes du podcast Nouvelle Voix, nous avons les interviews, les formats courts où on traite en quelques minutes une question, et puis les épisodes conseils. Et bien aujourd'hui justement ça va être un épisode conseils, puisque je profite de la sortie d'un nouveau guide que je propose sur le site reconverso.fr. Ce guide s'appelle les 8 ingrédients pour changer de vie professionnelle, et ces 8 ingrédients, et bien en fait ce sont 8 conseils que je donne, alors c'est vrai que ça s'adresse plutôt à des personnes... qui sont dans une phase de doute, de questionnement, qui ont des envies de changement, une envie de transition professionnelle, mais qui ne sont pas encore forcément très avancés dans cette transition. Si vous êtes déjà très avancé dans votre transition, que vous avez déjà un futur projet, que vous êtes très proche du changement, il y a peut-être d'autres épisodes du podcast Une Nouvelle Voix qui seront plus appropriés pour vous. Alors, je commence par le premier ingrédient, le premier conseil. Et ce premier conseil est le suivant. Faire le tri dans les conseils, justement, qu'on va vous donner. Je ne parle pas forcément des conseils que je vais vous donner aujourd'hui dans cet épisode, quoique ça peut déjà être intéressant de faire le tri, parce qu'ils ne seront peut-être pas tous parlants pour vous, ces huit ingrédients, mais je parle plus de tous les conseils qu'on va vous donner au quotidien et qu'on ne va pas manquer de vous donner, parce que quand on est en phase de doute, de questionnement professionnel, qu'on fait part de ses envies de changement, eh bien en général, on nous donne beaucoup de conseils. Et pourquoi je vous dis qu'il faut faire le tri ? Pas forcément parce qu'il y a des mauvais conseils, mais parce qu'en fait, il y aura des conseils qui ne seront pas forcément adaptés à votre transition, à vos doutes, à vos envies, à vous. Parce que vous êtes unique, ça vous le savez déjà, mais votre transition, elle est unique également. Et donc, quand on vous donne des conseils, on vous dit, tiens, moi je pense que ce qui te irait bien, c'est plutôt ça, ou je connais quelqu'un qui s'est lancé en tant qu'indépendant dans tel domaine, je pense que ça peut être vraiment intéressant pour toi aussi, je te vois bien là-dedans. C'est des conseils qui sont plutôt sympas, qui sont sans doute bienveillants, mais ce n'est pas certain que ça vous correspond. Puisque chaque transition est différente, chaque personne est différente. Tout le monde n'est pas fait pour se lancer, par exemple, dans l'entrepreneuriat. Tout le monde n'est pas fait pour se lancer dans tel ou tel type de carrière ou de reconversion professionnelle. Donc, il faut bien avoir les conseils qui, effectivement, sont importants pour vous, qui vous parlent, qui résonnent pour vous, et puis ceux, finalement, qui ne résonnent pas vraiment. Et vous vous dites, bon, je comprends le conseil, mais je pense que pour moi, celui-ci, il n'est pas adapté. Et ce n'est pas si facile que ça, de faire le tri dans les conseils. Alors, l'ingrédient principal là-dessus pour bien arriver à faire ce tri, c'est bien de prendre conscience que cette transition, elle est... unique, c'est la vôtre, qu'elle ne correspond pas à celle des autres, et que tous les conseils qu'on voit un peu partout, parce que je parle des conseils qu'on va vous donner, mais il y a aussi tous ceux que vous allez lire sur Internet, sur les réseaux sociaux, les vidéos que vous allez voir, peut-être les formations que vous allez faire, etc. Donc en fait, vous allez être vraiment inondé de conseils, submergé de conseils. Donc l'idée, c'est surtout de se dire, de manière claire, il y en a certains qui vont vraiment raisonner, et là vous allez vous dire, ouais, effectivement, ce conseil-là, il est hyper pertinent pour moi, je le garde. et parfois, vous allez vous dire je ne suis pas certain Donc celui-là, je le mets un peu de côté pour l'instant, et puis on verra plus tard si ce conseil-là me correspond. Mais pour l'instant, je n'arrive pas encore à voir si vraiment cette idée-là, ce conseil-là, il me correspond à moi dans la phase où j'en suis aujourd'hui. Donc c'est important en tout cas de ne pas prendre tous les conseils au même niveau, mais de faire le tri dans ce qu'on peut vous dire. Ça, c'était le premier ingrédient. Deuxième ingrédient, et bien ce deuxième ingrédient, c'est de se laisser rêver. Pourquoi se laisser rêver ? Parce que... Quand on est dans une phase de doute, de questionnement, de début de transition, on réfléchit beaucoup en général, et on réfléchit aussi à des trucs pas forcément super drôles, type comment je vais faire pour quitter mon poste, comment je vais faire pour trouver rapidement autre chose, est-ce que je ne vais pas avoir des soucis financiers si je change de voie, etc. Donc on a quelques craintes, on en parlera d'ailleurs dans un autre conseil, des peurs qu'on peut avoir dans une transition. Mais on a des questionnements qui ne sont pas toujours faciles, pas toujours drôles, pas toujours évidents, il faut beaucoup réfléchir, etc. Et donc, se laisser rêver, c'est vachement important. Donc, se laisser rêver, ça veut dire quoi ? Ça veut dire rêver, justement, d'un projet qui est top, qui est super, qui est même incroyable, et que ce projet soit finalement réaliste ou pas. J'allais dire peu importe, parce qu'on parle de rêver. Donc, ça peut être des rêves réalistes, ça peut être des rêves tout à fait irréalistes, où vous vous projetez dans une nouvelle vie pro, et vous vous dites, ah ouais, j'adorerais faire ça. C'est pas possible, mais vraiment, j'adorerais faire ça. Pourquoi je vous donne ce conseil-là ? Pour deux choses. D'abord, parce que ça fait du bien, déjà, de rêver. Je ne parle pas forcément de l'utilité du rêve tout de suite, mais d'abord du fait que ça fait du bien et que c'est important déjà, ne serait-ce que pour ça. Et puis deuxième élément, c'est qu'effectivement les rêves, on va pouvoir les rendre utiles et les décortiquer en se disant, tiens, qu'est-ce que ça veut dire de moi ce rêve-là ? Je vous donne un exemple. Imaginons que vous rêviez de devenir photographe. Si vous rêvez de devenir photographe, ça veut peut-être dire des choses sur vous et des choses qui peuvent peut-être vous aider dans votre réflexion sur votre transition professionnelle et sur les projets qui pourraient vous convenir. Même si vous n'allez peut-être pas devenir photographe, ce n'est peut-être pas le métier que vous allez faire, c'est peut-être juste un rêve, mais ce rêve dit des choses de vous. Alors il dit des choses de vous à nouveau de manière assez unique et pas forcément de manière... ça ne va pas être la même chose pour tout le monde. On peut imaginer par exemple plusieurs personnes qui arrêtent de devenir photographe, mais chacune de ces personnes aura en fait des éléments différents dans son rêve. On peut avoir quelqu'un qui rêve de devenir photographe, par exemple, en se disant Oui, moi je rêve de devenir photographe parce que j'ai envie de faire des choses belles, j'adore être à l'extérieur, j'aime rencontrer du monde, donc je dois bien prendre des photos de personnes, par exemple. Donc ça peut être une première motivation. Il y a d'autres personnes qui vont vous dire Non, mais vraiment, ce que j'aimerais faire, c'est de la photo plutôt type photojournalisme. En fait, moi j'ai envie de faire passer des messages, de montrer des choses que les gens ne voient pas au quotidien. Donc vous voyez, ça peut être déjà une motivation tout à fait différente. D'autres vont vous dire Moi, je veux faire des expositions. parce que j'aime créer des choses et j'aime qu'on voit les créations que je peux réaliser. Donc chacun aura des motivations différentes, et même si on ne devient pas photographe, le fait d'avoir décortiqué ses motivations, ça me donne des éléments sur moi, et peut-être que ça peut m'aider, si par exemple je me suis rendu compte que j'avais envie de faire passer des messages, peut-être que je ne serais pas photographe, mais il y a peut-être d'autres métiers qui vont me permettre de faire passer des messages. Si j'ai envie de créer des choses, peut-être qu'il y a d'autres métiers là aussi, qui vont pouvoir me permettre de mettre en avant cette créativité qui est un de mes moteurs de motivation. Donc vous l'aurez compris, rêver. C'est à la fois agréable, mais ça peut aussi être utile. Troisième ingrédient, troisième conseil que je vous donne, débrancher le mental. Donc c'est assez lié à ce deuxième ingrédient qu'on a vu juste avant sur le rêve, parce que débrancher le mental, c'est un peu rêver, mais on va aller plus loin dans ce troisième ingrédient. Quand je parle de débrancher le mental, pourquoi je vous dis ça ? Parce que souvent, dans cette phase justement de transition, comme je vous le disais tout à l'heure, ou une phase de doute, on a tendance à beaucoup réfléchir et à beaucoup utiliser notre mental, et on finit par s'y perdre un petit peu. On se dit, bon, je n'arrête pas de réfléchir, mais je ne trouve pas forcément de nouvelles idées, je tourne un petit peu en rond, etc. Et donc c'est important parfois d'arriver à débrancher ce mental pour voir les choses de manière différente, et pas seulement pour réfléchir mais également pour ressentir. Et le fait de débrancher, l'idée c'est ça, c'est de se rebrancher ailleurs, plutôt de se rebrancher au cœur schématiquement, mais en tout cas à ses ressentis, à ses émotions, pour voir les projets vraiment qui nous donnent envie, qui nous font vibrer, et pas que sur le papier, pas juste en faisant un tableau en se disant ça m'intéresse de ce côté-là, ça ne m'intéresse pas de ce côté-là, non, vraiment en se disant tiens, ce truc-là, est-ce que je le sens bien ? Est-ce que c'est quelque chose qui me donne envie ? Est-ce que j'arrive à sentir une envie, un moteur, quelque chose de particulier ou pas ? Alors... Il y a certaines personnes qui le font naturellement assez bien, d'arriver à bien ressentir les choses, et puis d'autres pour qui c'est plus difficile de ressentir les choses. Et dans ce cas-là, ça peut être intéressant d'arriver à se débrancher un petit peu du côté cérébral qui parfois tourne un peu en boucle. Alors comment on fait ? Ça peut être assez simple. Pour débrancher le mental, il faut surtout se connecter, connecter notre cerveau quelque part à autre chose que de la réflexion, et ça peut être le connecter à notre corps. Pour ça, ça peut être simplement de faire du sport, de faire des activités manuelles, de faire de la musique, si vous faites de la musique, c'est toutes les choses qui font que vous vous connectez à quelque chose, vous êtes concentré sur quelque chose de différent de votre réflexion habituelle. Donc ça en général, on le fait assez naturellement, mais le vrai conseil que je vous donne, c'est pas juste d'aller faire du sport, ou de faire de la musique, ou d'aller au théâtre, ou de faire ce que vous voulez, ou d'aller au cinéma pour vous changer des idées, en fait c'est de profiter de ces moments-là justement, alors non pas pour se mettre à réfléchir, parce qu'il faut bien rester déconnecté, mais de se dire que ces moments-là, justement quand je rentre chez moi, Que je suis allé courir par exemple, que je suis allé faire du vélo, que je suis allé au cinéma, que j'ai passé un moment sympa, et que du coup j'ai vraiment déconnecté, que j'ai pensé totalement à autre chose, et bien quand je rentre chez moi, je suis détendu, je suis bien, et bien là de me dire tiens... Justement, je vais me mettre à penser à ma future vie pro, à quoi je pense, est-ce que j'ai des idées qui me viennent à l'esprit ? Et le fait que cette réflexion vienne juste après une déconnexion va peut-être me faire avoir des idées un peu différentes. Donc, le conseil que je vous donne ici, concrètement, c'est de choisir les bons moments pour réfléchir, des moments où vous avez l'esprit libre, détendu, où vous avez prétendu vous déconnecter avant de réfléchir à votre future vie pro, et ça permet de voir les choses de manière plus sereine et souvent de manière plus claire. Le quatrième ingrédient, c'est de regarder ses peurs en face. Alors, qu'est-ce que j'appelle les peurs ? C'est toutes les peurs qu'on peut avoir, tous les freins, toutes les craintes qu'on peut avoir dans une phase. de transition professionnelle. Quelles sont les craintes qu'on retrouve souvent ? Quelles sont les peurs qu'on retrouve souvent dans les phases de doute ou de transition ? Alors souvent, on a la peur de se planter. On se dit, oui, imaginons que je me plante complètement, je change de boulot, ça ne le fait pas du tout, je deviens entrepreneur, en fait, ça ne me convient pas. Donc on a peur, c'est la peur déjà de rater son changement de vie. Premier élément. On peut avoir la peur de choisir la mauvaise voie, de se dire, oui, je vais choisir cette voie-là, en fait, ça ne me convient pas du tout, je pensais que ça m'irait, ça ne me va pas. On peut avoir peur du regard des autres, qui vont se dire oh là là, il change encore, et il se plante encore, ou il veut encore changer pour la énième fois en quelques années, ça va encore être la catastrophe Ça peut être la peur de se retrouver sans revenu, de se dire bah ouais, dis donc, je prends des risques si jamais je me lance par exemple en tant qu'indépendant, si je quitte mon CDI pour un autre poste, je vais prendre des risques importants Et c'est peut-être vrai d'ailleurs, donc toutes les peurs que je suis en train de vous citer, ce ne sont pas des peurs qui sont idiotes, ce sont des peurs qui sont souvent bien là, bien présentes et qui peuvent s'expliquer, on va en parler juste après. Les autres peurs qu'on peut trouver, c'est la peur de quitter son job actuel. On se dit, ouais, c'est pas si simple de partir de là où je suis aujourd'hui. Et puis, il y a bien sûr beaucoup d'autres. Donc, le but de ce conseil, c'est pas de régler toutes ces peurs, parce que c'est des choses un peu complexes, il faut se faire accompagner, etc. Donc, l'idée, c'est pas de vous dire, je vais régler toutes les peurs que je viens de citer en un coup de baguette magique. Non, le conseil, c'est de se dire, justement, de bien regarder ces peurs en face. Donc, de prendre le temps de se dire, en fait, concrètement, c'est quoi ces peurs ? Il y en a peut-être une que vous allez retrouver facilement. On vous dit, ah oui, effectivement. Dans ce que je viens d'entendre, oui, c'est vrai que moi, la peur du regard des autres, c'est vrai que je la sens présente. Ou alors, vous allez vous dire, non, celle-ci, je ne l'ai pas. Par contre, effectivement, la peur de me tromper de voix, oui, ça, c'est quelque chose qui est présent. Donc, le premier élément, le premier conseil, c'est déjà d'identifier les peurs que vous avez par rapport à votre future vie pro, par rapport à votre changement, au changement que vous envisagez. Et puis, deuxième élément, c'est de regarder ces peurs en face, donc de se dire, effectivement, par exemple, la peur de choisir la mauvaise voie, c'est quoi qui est derrière cette peur, en fait ? Pourquoi j'ai peur de choisir la mauvaise voie ? Qu'est-ce qui se passerait si je choisis la mauvaise voie ? Quelles seraient les conséquences si je me trompe de voie ? Est-ce que ce serait finalement si grave que ça ? Peut-être qu'en prenant cet exemple-là, vous allez vous rendre compte que finalement, ce n'est pas si grave, parce que si vous n'allez pas dans la bonne voie tout de suite, peut-être que vous irez plus tard, vous allez perdre un peu de temps, peut-être que vous allez perdre un peu d'argent, mais que ce ne sera peut-être pas si dramatique que ça, parce qu'il y aura des solutions de repli pour vous. Peut-être que ces solutions de repli, il va falloir les envisager. Donc c'est un exemple que je vous donne sur cette part-là. Mais pour chaque peur, on peut faire la même démarche, de se dire quelles sont mes peurs, qu'est-ce qui se cache derrière, si je vais au bout du truc, qu'est-ce qui peut arriver, et est-ce que j'ai des solutions. Donc quand je dis de regarder ses peurs en face, c'est justement de les regarder, les mettre sur la table, et de se dire est-ce que j'ai des solutions par rapport à ça. Et on n'aura pas forcément de solution pour tout, il y a peut-être des peurs ou des freins qui vont rester, et ça va rester des peurs, peut-être qu'on pourra les dépasser, peut-être pas forcément pour certaines, mais l'idée en tout cas c'est de se dire qu'en les regardant en face, il y a un certain nombre de peurs qu'on va pouvoir... dépassé. Je passe maintenant à l'ingrédient suivant, qui est donc le cinquième ingrédient. Et ce cinquième ingrédient, c'est mon préféré. C'est évaluer le coût de l'inaction. Qu'est-ce que je veux dire par là ? En fait, le coût de l'inaction, c'est essayer de prendre le problème à l'envers. En fait, souvent, quand on réfléchit à son changement de vie pro, on en revient un petit peu à l'ingrédient précédent, les peurs, les craintes, les freins. On se dit, si jamais je me plante, il va se passer ça. Et si jamais je change et que ça ne se passe pas tout à fait comme prévu, voilà ce qui risque d'arriver. Et souvent, naturellement, on pense plutôt à tout ce qui pourrait arriver de négatif. Et on oublie une chose, alors on n'oublie pas forcément tout ce qui pourrait se passer de positif, ça en général on arrive aussi à y penser bien sûr, par contre ce qu'on oublie de penser, souvent, c'est de se dire, et si je ne change pas, qu'est-ce qui va se passer ? Qu'est-ce qui se passerait si je ne change pas ? Et ça c'est une question qu'on ne se pose pas forcément. En gros l'idée c'est vraiment de se poser cette question, alors on peut la formuler différemment, si je ne change pas, si je reste dans ma situation actuelle, quelles vont être les conséquences ? Comment je me sentirais concrètement ? Dans deux mois, si je n'ai rien changé, Comment je me sentirais dans deux mois ? Comment je me sentirais dans six mois ? Comment je me sentirais dans un an si je ne change rien ? Et quand je vous dis que ça, c'est mon ingrédient préféré, c'est parce que moi, cette question, je me la suis posée, justement. et qu'à un moment donné je me suis dit effectivement ça, que j'ai un peu peur de changer parce que j'avais peur de changer, comme je pense la plupart des gens c'est jamais évident de faire des changements surtout des gros changements de vie professionnelle mais je me suis dit, si je ne change pas effectivement je pense que les conséquences seront pires que si je prends tous les risques du changement et donc ça a été un moteur aussi de changement, en disant de toute façon quelque part, il faut y aller c'est le bon moment pour changer donc ça peut être effectivement un très bon élément un très bon ingrédient auquel on ne pense pas forcément Il est tellement bien, je trouve, cet ingrédient que j'y consacrerai sans doute un épisode spécifique, plus long, vraiment pour décortiquer cet élément-là. Mais vous avez compris le principe, en tout cas, c'est de se poser cette question, pas seulement qu'est-ce qui pourrait ne pas marcher, pas seulement qu'est-ce qui pourrait marcher, mais également qu'est-ce qui se passerait si je ne change absolument rien en prenant différents délais, comme je vous disais, par exemple dans deux mois, dans six mois, dans un an, dans deux ans, et cette question, elle peut vraiment vous aider à voir les choses sous un angle différent. Je passe à notre sixième ingrédient qui est le suivant, partager ses questionnements et bien s'entourer. Alors quand je parle de partager ses questionnements, c'est tout simplement parce que les différentes études, la récente qui ont été faites sur les personnes actives, dans la vie active en tout cas, vie professionnelle, nous montrent qu'on a pratiquement la moitié des personnes qui se posent des questions sur leur vie pro et même la moitié des personnes qui envisagent une reconversion à court, moyen, long terme. Donc quand je vous parle de partager vos questionnements, c'est parce qu'en gros, vous avez une chance sur deux. de tomber sur quelqu'un qui se pose aussi des questions sur sa vie. Pour une chance sur deux, donc en gros on a tout intérêt à partager ces questionnements, parce qu'en général on se rend compte quand on discute avec les autres qu'on a des questionnements qui sont tout à fait classiques, c'est peut-être pas le terme, mais en tout cas qui sont vraiment partagés par d'autres personnes, et donc on a vraiment intérêt à en parler. Alors parfois ça paraît simple là aussi pour certaines personnes, pour d'autres c'est un peu plus dur parce qu'on se dit ah là là j'arrête pas de me poser des questions sur mon boulot, peut-être que les autres vont se dire faut qu'il arrête un peu de se poser des questions En fait pas forcément, tout le monde se pose des questions actuellement. en général sur sa vie professionnelle, enfin tout le monde, non, j'ai dit à peu près la moitié des personnes, voilà, pour schématiser, mais en tout cas vous avez vraiment intérêt à partager ces questionnements et à bien vous entourer. Alors bien s'entourer, ça veut dire quoi ? Ça veut dire s'entourer de personnes qui vont vraiment vous aider dans votre projet. Comment reconnaître les personnes qui vont vraiment vous aider ? Parce que c'est pas forcément vos proches, ça peut être vos proches bien sûr qui peuvent vous aider, mais il n'y a pas que vos proches, il y a peut-être des personnes qui sont moins proches de vous, mais qui ont vécu des choses similaires, qui ont changé des professionnels récemment. qui connaissent quelqu'un qui a changé, et peut-être que ces personnes-là peuvent vous aider. Et puis ce qui est important aussi, c'est de s'entourer de personnes qui vont vous aider par rapport à votre personnalité. Si par exemple vous êtes quelqu'un de particulièrement craintif, que le changement vous fait particulièrement peur, vous avez envie mais vous avez très peur, il va falloir vous entourer de personnes justement qui ont vraiment confiance, et qui vont vous donner confiance en vous. Peut-être des personnes qui ont même plus confiance en vous que vous-même. Si à l'inverse, vous êtes plutôt de nature très audacieuse, c'est-à-dire que vous au contraire, vous prenez des risques parfois inconsidérés, peut-être qu'il faut effectivement vous entourer de personnes qui sont là, plus réalistes, plus objectives, pas pour qu'elles vous mettent des freins, c'est vraiment pas l'idée, mais pour qu'elles vous aident à questionner votre projet et pour vous aider à aller dans le bon sens, de manière cohérente et de manière peut-être un petit peu plus sécurisée, tout en gardant bien sûr votre base, parce que c'est certainement un moteur pour vous dans ce deuxième cas. Donc bien s'entourer, ce n'est pas si simple, parce que ce n'est pas forcément les personnes les plus évidentes qui vont vous aider le plus. C'est peut-être des personnes plus aménées de vous, comme je le disais, mais qui ont vécu des choses similaires ou qui ont... une personnalité qui est assez complémentaire à la vôtre, et ça peut effectivement vous aider. Je passe à notre avant-dernier ingrédient, le septième ingrédient, qui est le suivant, visualiser. Alors en fait, visualiser, c'est un outil, c'est la visualisation, c'est l'idée de se poser et de se dire, allez, je vais visualiser... Ma future vie professionnelle. C'est un petit peu différent du rêve, parce que le rêve, c'est quelque chose d'un peu réaliste dans l'idée. On va rêver à des métiers peut-être qui sont inaccessibles, mais ça nous fait du bien de rêver. Visualiser, c'est un petit peu différent. Là, on va être plus dans le concret, dans cet ingrédient-là. On va visualiser des choses possibles. Donc on va se poser, on va fermer les yeux. C'est un peu différent d'une réflexion classique. On ferme les yeux et on imagine. notre future vie professionnelle. Et on imagine tout dans les détails. Quel est mon futur métier ? Comment ça se passe au quotidien ? Est-ce que je suis content ? Est-ce que je ne suis pas content ? Est-ce qu'il y a des freins ? Qu'est-ce que ça a changé dans ma vie quotidienne en dehors du travail ? Comment je vois les choses ? Et on peut visualiser un changement de vie pro qui se passe super bien. On peut visualiser un changement de vie pro qui se passe un peu moins bien pour voir aussi les conséquences que ça pourrait avoir. Et puis on peut visualiser, pour faire écho au cinquième ingrédient de tout à l'heure, on peut visualiser pourquoi pas le statu quo, le fait de ne pas changer du tout. et de se dire, tiens, comment je visualise les choses, comment ça se passerait si je ne change rien. Donc on peut utiliser cette visualisation pour conforter tout ce qui a été fait dans les ingrédients précédents. Le fait de visualiser, de fermer les yeux, de se projeter sur des éléments concrets, ça permet d'essayer de ressentir les choses. Donc cet ingrédient-là, de visualiser, il fait appel à la fois à notre cinquième ingrédient sur se poser la question de l'inaction, quel serait le coût de l'inaction, et il fait appel aussi à notre ingrédient de débrancher le mental en visualisant, on se projette, on ferme les yeux, Et on est un peu entre le rêve et le mental, on est un peu entre ces deux hémisphères de notre cerveau. Et puis, je passe au huitième ingrédient, qui est notre dernier ingrédient, qui est le suivant. Consacrez des temps spécifiques à votre projet de changement. Ce que je veux dire par là, c'est que tout ce qu'on s'est dit avant, ça nécessite un peu de temps pour mettre en place les différents conseils que je vous ai donnés. et ce temps-là, on ne le trouve pas forcément naturellement. Donc l'idée de ce huitième ingrédient, c'est de se dire en fait, ce projet de changement, cette envie de changement, ce n'est peut-être pas encore un projet à ce stade, c'est peut-être juste une envie de changer, ou peut-être même juste un ras-le-bol de votre situation actuelle, avant d'être une envie, peut-être, et puis peut-être que l'envie viendra un peu plus tard, mais en tout cas, ce truc-là, il faut le prendre en considération, et pas juste le laisser comme ça, parce que ça peut prendre longtemps, des fois on le laisse un peu de côté, et puis ça prend très longtemps à bouger, alors qu'on a envie que ça bouge plus rapidement. Donc l'idée, c'est de se dire, je vais consacrer des temps concrets. et par exemple, me dire, je prends mon agenda, et je me dis, par exemple, tous les mardis soirs, Tous les jeudis soirs, par exemple, je consacre 20 minutes à réfléchir à mon futur projet. Peut-être pour faire une visualisation, ce qu'on a vu juste avant. Peut-être pour me poser avec un papier, pour essayer de commencer à écrire des pistes qui pourraient m'intéresser. Peut-être pour contacter d'autres professionnels sur LinkedIn, pour questionner des personnes sur des posts, des missions qui pourraient m'intéresser, pour échanger. Peut-être pour contacter un vieux copain que je n'ai pas appelé depuis assez longtemps, mais qui s'est reconverti il y a deux ans. peut-être qu'il y a aussi des conseils à me donner donc c'est cette idée là de se poser dans son agenda et de se dire chaque semaine j'y consacre par exemple 20 minutes, 40 minutes, le temps que vous pouvez en ayant vraiment des actions concrètes pour avancer dans votre projet de reconversion, de changement de vie pro, parce que sinon, ça peut prendre beaucoup de temps, et souvent, justement, on se dit, ah, j'ai peut-être réfléchi trop longtemps avant de changer, donc ça vaut le coup vraiment de consacrer du temps pour avancer plus rapidement. Voilà les huit ingrédients dont je voulais vous parler. Donc si vous écoutez l'épisode au moment de sa sortie, donc en 2024, eh bien, vous avez le guide accessible sur le site reconverso.fr qui reprend par écrit ces huit ingrédients qui, j'espère, vous auront été utiles. Mais comme je vous disais dans le premier ingrédient, peut-être que vous avez fait le tri. peut-être qu'il y en a certains qui vous ont plu d'autres vous ont dit ça me correspond un petit peu moins mais j'espère en tout cas que ça vous aidera dans votre projet de transition C'est terminé pour cet épisode, j'espère qu'il vous a intéressé. Pour m'aider à faire connaître le podcast Nouvelle Voix à Nouvelles Personnes, vous pouvez le noter et le commenter sur une plateforme comme Apple Podcasts, par exemple, si vous avez un compte Apple. Et vous pouvez également faire la même chose sur Spotify. La même chose, il faut avoir un compte Spotify pour ça. En fait, quand vous écoutez un podcast sur Spotify, vous pouvez mettre un petit cœur pour dire que vous l'appréciez et vous pouvez répondre à la question qui vous est posée quand vous regardez sur le podcast et marquer en général qu'avez-vous pensé de cet épisode. et vous pouvez mettre un petit commentaire et ça m'aide beaucoup à développer et à faire connaître le podcast. Sur les autres plateformes comme Deezer ou d'autres plateformes de podcast, vous n'avez pas forcément la possibilité de noter ou de commenter, donc voilà, vous pouvez le faire en tout cas sur Apple Podcast et Spotify, je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode.