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Crise existentielle : accepter d’être paumée pour oser pivoter

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37min |17/04/2024
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Description

Aujourd’hui je te partage les coulisses de ma crise existentielle ou comment dealer avec le fait de se sentir perdue, de se chercher et d'oser pivoter pour se réaligner professionnellement et personnellement


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Transcription

  • Speaker #0

    S Merci.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue sur New Empire, on se retrouve enfin aujourd'hui pour un nouvel épisode, je sais ça fait longtemps que vous m'avez trop manqué, le podcast m'a énormément manqué, même si je vous avoue que j'avais envie de le supprimer il y a encore trois jours. Donc voilà, c'est une petite introduction à ma fameuse crise existentielle, beaucoup m'ont dit que c'était la crise de la trentaine parce que nouvelle décennie, d'autres m'ont parlé de mon retour de Saturne, d'autres de ma nuit noire de l'âme, bref je pense que je combine un bon combo de tout ça. Et en fait, ça fait quand même plusieurs semaines, voire mois, que ça dure. Et j'avais envie de vous partager ce que je vis, ma réalité, ce qui se passe dans ma tête en ce moment, parce qu'en fait, j'ai pas arrêté d'attendre en me disant ça ira mieux, je vais attendre que ça aille mieux pour le partager. Et en fait, j'en ai marre d'attendre, j'ai envie de vous partager l'instant T, ce que je vis, quels sont mes questionnements du moment, parce que je me rends compte qu'on est des dizaines à vivre la même chose, mais que très peu de personnes osent en parler, que c'est dur d'oser pivoter, que c'est dur de se remettre en question, que c'est dur de dire quand ça va pas. Et je vous comprends totalement. Moi, ma stratégie, souvent, dans ce genre de situation, c'est de prendre du recul. Donc, je suis beaucoup dans mon mental. On me voit moins, quand même. J'ai beaucoup moins posté, du coup, podcast, Instagram, machin. Et en fait, cette stratégie, elle a ses limites. Donc, des fois, c'est cool. On a vraiment besoin de prendre du recul pour digérer certaines infos, processer certains trucs. Mais en fait, là, je ne sais pas comment vous expliquer. Une fois, Amie Porterfield avait dit un truc, ça m'avait marqué, elle avait dit ne partagez jamais vos plaies ouvertes avec vos clients, avec votre audience, attendez toujours d'avoir cicatrisé. Et en fait, là j'ai analysé, clairement, là ces dernières semaines, vu que je suis paumée, j'arrête pas d'écouter des podcasts, lire des livres, contacter des business friends pour avoir des discussions ultra deep sur le sens de la vie, sur qu'est-ce qu'on veut dans notre vie, quelle est notre vision, l'art de pivoter, etc. Et en fait... Moi j'aime bien consommer du contenu de plaies ouvertes, c'est-à-dire de personnes qui t'expliquent que là en ce moment c'est la merde, là en ce moment vraiment ils sont au bout du rôle, là en ce moment c'est compliqué ce qu'ils vivent, ils remettent tout en question et ils ont envie de tout envoyer chier, et en fait ils te disent leur réalité, ils te disent la vérité, ils n'attendent pas d'avoir transcendé un certain step pour te dire comment ils ont fait. Et moi je trouve qu'il n'y a rien de plus... de plus vrai, de plus relatable, de se dire, là, sa réalité, c'est ça, je peux m'identifier, je vis exactement ce qu'elle vit, et s'il y a d'autres personnes qui le vivent, je vais pouvoir le vivre aussi, et on va s'en sortir, on va y arriver ensemble. C'est un peu ça le but de cet épisode, ça risque d'être décousu, parce que j'ai tellement de choses à dire, c'est ça le problème quand tu ne fais pas d'épisode de podcast depuis un moment, tu reviens, et puis de toute façon, j'ai toujours dit que le podcast, c'était thérapeutique, donc j'espère que ça va nous guérir. Une guérison collective et que ça pourra vous aider à ce que je vais vous partager aujourd'hui. Mais j'ai la sensation que cet épisode, c'est encore une étape de plus vers la clarté. Donc j'espère qu'on va avancer ensemble. Donc je te parlais de cette crise existentielle qui a commencé depuis un petit moment déjà. La dernière fois qu'on s'est parlé, je revenais de New York. Ensuite, j'ai enchaîné avec mon événement Selfie Museum à Lyon qui a super bien marché. On a eu plein d'imprévus, mais c'était génial. Et en fait, à chaque fois, tu vois, je me mettais des espèces de carottes en mode j'aurais la réponse. Je pensais qu'en revenant de New York, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après le Safi Museum, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après les conférences que j'ai données récemment, j'aurais la réponse. Et en fait, je suis toujours en quête de réponses depuis des mois. Et plus j'avance, moins j'ai de réponses, plus j'ai de questions. Donc c'est très inconfortable, c'est très déstabilisant. Je me suis retrouvée récemment... très challengée parce que beaucoup, beaucoup prise par des pensées mais noires, tu vois, je disais vraiment dans des trucs dark, qui me ressemblent pas du tout, moi je suis souvent l'optimiste l'élément moteur dans un groupe auprès de mes proches, qui va toujours voir le positif, le verre à moitié plein en mode manifestation, parce que je sais très bien le pouvoir de mes pensées de mes croyances, et pourtant, j'ai beau le savoir j'ai nourri des trucs, franchement, vraiment pas ouf donc voilà, pareil après auto-sabotage le... tu te dis putain mais c'est moi qui nourrisse ce truc là estime de soi au plus bas bref je te passe les détails mais vraiment pas ouf et là avec les clips en plus c'était vraiment des phases bipolaires où un jour je suis au top du je suis la reine du monde je peux tout faire je peux tout réussir ça repart comme jamais versus le lendemain au fond du trou en train de pleurer à chaudes larmes en train de me dire que je suis une merde en train de dire à mon mec que je vais tout arrêter et que de toute façon l'entrepreneuriat c'est pas fait pour moi que j'ai tout foiré que je suis pas faite pour ça que j'ai pas les épaules et que voilà tu vois Donc lui il se retrouvait avec quelqu'un qui est complètement lunatique, et il s'est retrouvé complètement déstabilisé parce qu'il ne me reconnaissait pas en fait, et moi non plus j'avoue, et c'est la première fois vraiment, c'est pour ça que... Je vous explique que c'est une crise existentielle, pour le coup, c'est pas une petite crise vite fait, tu vois, une petite quête de sens, rapidos. Là, c'est vraiment un truc qui dure quand même depuis un moment, et où j'ai beau avoir lu, appris des coachs, écouté des podcasts, eh bien, comme je te dis, il y a plus de questions qui en ressortent que de réponses. Mais je suis ok avec le cheminement, et j'ai enfin décidé d'accepter de traverser cette crise, plutôt que de la fuir et de prendre un avion, et d'attendre que ça se règle tout seul. Donc pendant ma quête, j'ai consommé plein de contenus, comme je te le disais, j'ai observé plein de choses, notamment aux Etats-Unis, parce que les Etats-Unis sont vachement en avance par rapport à nous sur ça. Et en fait, il y a quand même une vague d'entrepreneurs, notamment nous, tous ceux qui avons lancé des business pendant le Covid, qui sont vraiment en phase de pivot, parce qu'on est tous souvent dans la même tranche d'âge, on a tous plus ou moins connu un certain succès pendant une certaine période, et puis les envies changent. Je pense notamment à des envies de maternité, mais il y a aussi plein d'autres choses, des envies de déménagement, des ruptures, des divorces, et parfois aussi des gros pivots professionnellement parlant. Est-ce que je garde mon entreprise ? Est-ce que je la fais pivoter ? Est-ce que je la ferme ? Est-ce que j'en ouvre une nouvelle ? Ou est-ce que tout simplement, je reprends un job salarié, tranquillou, pépouze, et j'arrête de faire des crises d'anxiété tous les quatre matins ? Et en fait, quand tu écoutes des parcours d'entrepreneurs, c'est hyper intéressant, parce qu'il y a vraiment de tout. Là, d'ailleurs, la... Je dirais pas que c'est la grande mode, mais récemment j'ai vu quand même beaucoup beaucoup de reels de personnes qui documentent la clôture de leur entreprise. Je parle notamment de business physique, ou qui expliquent en fait que c'est la fin d'un cycle et qu'ils sont ok avec l'idée de démarrer un nouveau chapitre. Et j'ai trouvé ça super inspirant qu'à l'heure actuelle on ait accès à ce type de contenu qu'il n'y avait peut-être pas avant ou ça aurait été beaucoup moins normalisé. Et je trouve que ça m'a fait du bien, je me suis dit bah tu vois même dans le pire des cas, même toutes ces personnes qui ont des stocks. à écouler, qui ont des charges de ouf avec des locaux, des boutiques physiques et tout, ils arrivent à pivoter, ils arrivent à s'en sortir. Alors pourquoi pas nous, nous qui sommes dans le digital, je dis ça parce que toutes les personnes avec qui j'ai parlé, la plupart sont dans le digital, des business en ligne, mais bien évidemment, ça touche tous les entrepreneurs. Et à force de consommer du contenu, j'ai commencé à trouver des réponses. Déjà, j'ai pris conscience que récemment, si tu veux step up, si tu veux pivoter, quand t'arrives à un moment de ta vie où t'as besoin de changer ta vision, il faut faire le deuil de l'ancienne toi. de l'ancienne version de toi qui t'a permis d'être là où tu es, pour laisser place à la nouvelle. J'ai vu un reel qui en parlait avec le même de Barbie qui se met à pleurer, c'était une page spirituelle anglophone, et qui disait, voilà, tu dois accepter de faire mourir l'ancienne toi pour laisser naître la nouvelle, pour lui faire de la place tout simplement. Et c'est hyper inconfortable, parce que c'est... C'est très sécurisant, c'est très rassurant de faire comme on a toujours fait, d'utiliser les codes, les méthodologies, les formules, les stratégies que tu as toujours utilisées avant pour atteindre certains chiffres, certains résultats, une certaine reconnaissance de la part de tes clients, etc. Même parfois de tes proches. Et te dire, punaise, aujourd'hui ça ne me parle plus du tout, punaise, je ne peux plus me blairer le contenu business, je ne peux plus avaler 150 stories de vente, j'en peux plus en fait. Et moi je me suis retrouvée comme ça, est-ce que j'aime toujours le business, est-ce que j'aime toujours la vente, est-ce que j'aime toujours le marketing ? J'en suis vraiment revenue à remettre tout en question, à ne pas être foutue de savoir ce qui m'anime dans la vie, ce que j'aime, ce qui me fait du bien, ce qui me fait envie. Incapable de répondre à la question. Et quand tes proches te posent la question et que t'es pas foutue de répondre, je peux te dire que ça fait bizarre. Surtout moi, qui les ai habitués à avoir un profil assez leader, à toujours un peu savoir plus ou moins ce que je veux ou ce que je vais, ou à découvrir en cours de route, mais à avoir des certitudes, des convictions. Et là, actuellement, plus du tout. à remettre beaucoup beaucoup de choses en question, à vouloir carrément faire autre chose, mais du coup c'est flippant parce que c'est tout nouveau, c'est une page blanche, et comment on ose pivoter, comment on ose faire différemment, et comment on fait quand ce qu'on croyait être ou ce qu'on croyait vouloir avant n'est plus du tout d'actualité, comment on fait quand on a envie de faire quelque chose qui n'est pas du tout en accord avec ce qu'on attend de nous, ou ce qu'on croit qu'on attend de nous, comment on fait pour avancer quand on ne sait plus qui on est, ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer ou pas, et qu'on est incapable de répondre à ces questions simples pour pouvoir prendre... des décisions et du coup changer de direction, en étant alignée avec cette direction, en se disant je vais tester, j'y vais avec confiance, même si je ne sais pas ce qui m'attend derrière Et en fait, c'est tout ça, c'est ce cheminement que j'ai vécu ces derniers temps. Alors je me suis beaucoup remise en question, parce que certes, j'ai mis vachement en pause mon business, ma croissance, mon évolution, j'ai ralenti le podcast, j'ai ralenti Instagram, certes, j'ai ralenti, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir rien fait. Et en fait, c'était très culpabilisant pour moi, parce que d'être toujours dans le fer depuis que je me suis lancée, d'avoir pris comme modèle des personnes qui sont toujours dans le fer, j'ai beaucoup déconstruit ça, mais je me suis rendue compte qu'en fait, depuis que j'ai lancé mon entreprise, je m'identifiais à des personnes qui me ressemblaient à l'époque, c'est-à-dire des femmes célibataires qui passaient leur temps à bosser, qui n'avaient quasiment pas de vie à côté, parce qu'elles mettaient tout dans leur business, donc c'est super, c'est cool, on ne va pas se mentir, c'est aussi pour ça que j'ai eu de super résultats à l'époque, mais au détriment de leur vie perso, Pareil, je m'identifie aussi à des digital nomades qui voyagent, mais en fait, H24, elles sont sur leur ordi. Donc du coup, elles voyagent pas tant que ça, elles kiffent pas le moment présent plus que ça. Donc pareil, tu vois, je m'identifie à des profils qui aujourd'hui, ça ne résonne plus du tout avec moi. Aujourd'hui, j'ai envie d'harmonie. J'ai envie d'équilibre, j'ai envie d'avoir de l'espace pour ma vie perso, j'ai envie d'être capable de vivre pleinement le moment présent et de ne pas culpabiliser pour ça, de ne pas culpabiliser, de kiffer certaines choses ou d'avoir envie de me faire plaisir sur certains trucs parce que moi ça a toujours été le kiff au cœur de tout, vous le savez. Et du coup quand le kiff n'est plus là et qu'en plus de ça vous n'avez plus la direction pour savoir où aller, quel chemin prendre, et bien putain qu'est-ce que c'est inconfortable, putain qu'est-ce que c'est déstabilisant de se dire mais tout ce que je pensais être, tout ce que je croyais vouloir faire, et bien... Tout est remis à zéro, tout est reset. Il y a beaucoup de personnes qui ont été dans l'incompréhension, de se dire, mais je comprends pas, comment elle peut vivre ça ? C'est pas possible, avec tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle a réalisé, tout ce qu'elle a réussi, c'est pas possible. Et en fait... Quand j'ai eu ce genre de retour, ça m'a moins déstabilisée parce que je me suis dit que ce n'est pas parce que vous avez cette image-là que ma réalité est la même. Et du coup, c'est rigolo de voir que suivant les lunettes qu'on peut porter, on voit les choses différemment. Et moi, récemment, j'ai beaucoup porté les lunettes de l'autosabotage et de la dévalorisation. Alors j'ai commencé à faire une liste, de me dire, mais punaise, quand même, j'ai pas rien fait. Même si j'ai ralenti énormément, certes, mais j'ai pas rien fait. Je veux dire, depuis 2021, j'ai lancé Reelsqueen, j'ai enchaîné mon podcast, des bundles, etc. Ensuite, j'ai lancé mes premiers événements en présentiel en 2023 parce que je sentais encore que j'avais besoin d'un nouveau step après le podcast. J'ai fait Let's Shine avec Soumaya, j'ai fait Mission Rentabilité avec Ina. Puis en 2024, bim, l'année commence et là, je me fais inviter sur des événements, donc trop cool, Atelier Vision Board. Puis on a lancé le Selfie Museum à Lyon. Plus gros événement que j'ai pu co-organiser qui était juste ouf. durant lequel on a eu beaucoup de mauvaises surprises. C'est les joies de l'événementiel, mais aussi de très belles surprises, de très beaux cadeaux, de belles opportunités. Donc ça pareil, ça a pris beaucoup de temps, beaucoup d'énergie. Et pareil, tu vois, à chaque étape, je me suis dit, ça va apporter des réponses. Les événements, ça va apporter des réponses. Les événements auxquels j'interviens, ça va m'apporter des réponses. OK, le voyage à New York, ça va apporter des réponses. Et en fait, non. Il faut juste constater que non. Tu atterris à l'aéroport et tu retournes à ta vie et à tes problèmes. Et tu dois plonger dans tes problèmes. Et là, franchement, je ne vais pas te mentir. Depuis quelques semaines, j'ai eu une envie, c'est de me foutre dans un avion, fuir la réalité comme je sais très bien le faire, aller kiffer ma vie à l'étranger. Et puis quand je reviens, hop, les problèmes seront toujours là. Donc il faut y faire face à un moment donné. Et ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile, mais je sens que c'est nécessaire. Et donc du coup, je me suis posée, comme je te disais, pour faire la liste de toutes ces choses que j'ai faites, de ces challenges, parce que moi je fonctionne beaucoup au jeu, au challenge, j'ai vraiment besoin de sentir que je step up, de sentir que j'évolue, de sentir que je suis en ma zone de confort, et ce qui était inconfortable il y a encore deux ans, ne l'est plus du tout aujourd'hui. Je veux dire, enregistrer un épisode de podcast, j'ai procrastiné pendant deux ans, ça me semblait être une montagne, alors qu'aujourd'hui, vraiment, je le prends beaucoup moins à la tête. Pareil, les événements, tu vois, t'en fais un, t'en fais deux, t'en fais trois, finalement, tu commences à voir un petit peu comment ça fonctionne, alors c'est pas mon métier, mais c'est vrai que... À force d'en avoir fait et d'être invitée sur aussi des événements présentiels, je me dis que je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pu faire alors que je n'y connaissais rien et qu'on s'est plutôt bien débrouillé et qu'en fait toujours on avait la vision qui allait avec l'expérience qu'on voulait offrir, tu vois. Donc j'ai fait le bilan de tout ça et puis je me suis dit, bon, tu n'as quand même pas rien fait Chloé, tu n'es quand même pas si nulle que ça, pourquoi tu en es à pleurer au fond de ton lit et à dire que tu as envie de tout envoyer bouler, ce n'est pas possible, ça ne te ressemble pas. Et en fait, je pense que c'est un... On pourrait en avoir parlé avec plusieurs entrepreneurs, aussi des spécialistes par rapport à la quête de soi, etc. En fait, ce qui est ressorti, c'est que j'ai tellement tiré sur la corde en termes d'énergie, mais aussi en termes d'estime de moi, parce qu'on ne va pas se mentir, l'entrepreneuriat, ce n'est pas que du glamour, c'est parfois aussi des déceptions, c'est parfois de la manipulation, c'est parfois des mauvaises collaborations, il y a plein de choses en fait. Et c'est OK, parce que sur le coup, tu as l'impression que c'est horrible. Tu ne vas jamais t'en remettre et puis plus le temps passe, tu te rends compte que c'était là pour t'apprendre des leçons et ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais c'est vrai que ça m'est mis bout à bout sur 4 ans, puisque ça va faire dans quelques jours, ça fera 4 ans que j'ai lancé mon entreprise. tu te rends compte que ça t'a vachement plus ébranlé que tu le pensais, que ce soit les critiques, les jugements, etc. Et là, j'en ai parlé pendant des semaines avec des copines, des business friends, etc., des coachs, qui m'ont dit que c'est juste que ça fait beaucoup et que t'as enchaîné, t'as amassé tout ça, il y a plein de choses, même si t'as travaillé sur toi, même si t'as une psy, même si ceci, même si cela, et bien mine de rien, ça t'a quand même impacté. Donc forcément que là, actuellement, 4 ans plus tard, t'as plus la même confiance. Parce que t'as fait confiance à des gens qui t'ont déçu. Parce qu'à certains moments, t'as pris des décisions, tu pensais que c'était ce qui était bon, et en fait, ça t'a apporté plus de... de contraintes, de choses négatives que positives, et à la finalité, c'est quoi ? C'est que tu te dis, punaise, je ne peux pas me faire confiance, je ne suis pas en capacité de prendre des bonnes décisions pour moi, pour mon entreprise, est-ce que je suis une bonne gestionnaire, parce que là, j'ai vraiment trop dépensé sur ça, etc., j'ai trop investi sur ça, j'ai perdu trop de temps, trop d'argent. Du coup, ça vient remettre en question beaucoup de choses. Tu finis par te demander ce que ça dit de toi, en fait. Quel trauma tu n'as pas encore réglé, et quelles choses tu dois encore travailler ? Franchement, sur l'instant T, des fois, c'est inconfortable de ouf, Ça fait chier, t'en as marre, t'as envie de tout envoyer bouler, t'es dans la souffrance, t'es dans la douleur. T'es dans la peur, et franchement, c'est OK. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est nourrir ça constamment et aller passer du côté victime, en mode, voilà, tout le monde est contre moi, machin. On va pas se mentir, des fois, c'est dur, parce qu'il peut arriver des périodes dans la vie où ça s'enchaîne, où clairement, tu les enchaînes, tu comprends pas les leçons qu'on essaie de t'apprendre. Donc moi, c'est hyper, hyper désagréable pour moi, parce que j'adore essayer de comprendre. Moi, j'ai mon ne-su dans Gémeaux. Moi, mon cerveau, le mental, c'est vraiment ma zone de confort. La suranalyse, la surobservation, afin de comprendre les clés, les secrets qui se cachent derrière, les messages qu'on essaie de m'envoyer. Et quand je ne comprends pas, ça me fait péter les plombs. Franchement, ça me fait péter les plombs. Mais je sais que c'est mon égo qui a toujours cette soif de toujours comprendre, apprendre, etc. Et en fait, des fois, il faut juste vivre. Il faut juste vivre. Il faut juste couper le mental et vivre. Et les leçons, finalement... Les pages, etc. se dévoileront au fil du temps. Et ça, c'est super inconfortable. C'est ça que je veux te partager aujourd'hui. C'est que pendant des semaines, voire des mois, j'ai voulu lutter contre ces pensées, ces envies de changement, ces envies de pivot, cette nouvelle vision qui, de plus en plus, prend de la place et je ne sais pas quoi en faire parce qu'elle ne correspond pas du tout à ce que j'avais en tête quand j'ai commencé. Ces projets que je procrastine parce qu'en fait, ils me font moins vibrer que d'autres. Et en fait, c'est OK. C'est juste qu'il faut en avoir conscience et à un moment donné, il va y avoir des réponses. Elles vont se développer, elles vont s'ouvrir petit à petit, il faut juste leur laisser l'espace. Et quand on est dans l'ego, à vouloir absolument tout contrôler, à absolument avoir des réponses immédiates, avoir un contrôle sur quand on va les recevoir et comment, forcément, ça met plus de temps, parce que c'est nous qui bloquons. Et moi, j'ai mis longtemps... J'ai vraiment mis longtemps à comprendre ça. Je vais être honnête, j'ai beau être à fond dans le death perso depuis des années, consommer des contenus, ne pas avoir du mal du tout à me remettre en question et à travailler mon mindset, là, vraiment, j'ai été challengée, mais comme jamais. Et je sais qu'en fait, dans quelques mois, je vais te dire, voilà, je pourrais te partager la cicatrice. J'aurai plus la blé ouverte et je pourrais te partager la cicatrice et te dire, bon bah voilà, j'ai fait ça, ça, ça pour guérir. Maintenant, ce n'est plus une plaie purulente, c'est une petite cicatrice. Je mets un peu de crème dessus et tout va bien. Et là, ce que je fais actuellement pour que cette plaie soit moins douloureuse, plus agréable, plus confortable, que j'arrive à vivre avec, entre guillemets, eh bien, c'est que j'ai mis en place des actions. J'ai mis mon égo de côté par rapport à plein de choses. J'ai sondé mes proches. Les business friends qui m'inspirent, mes copines, etc. J'ai observé, j'ai analysé. Et puis, j'ai posé des questions, mais vraiment sur tout. J'ai posé des questions à toutes les personnes qui ont déjà vécu des crises. Je leur ai demandé comment elles avaient vécu le truc, ce qu'elles ont appris, comment elles se sentent, combien de temps ça leur a pris. Et en fait, c'est rigolo, c'est qu'il y a vraiment des crises à toutes les étapes de vie, j'ai l'impression, dans la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine. Il y en a, c'est après une rupture, il y en a, c'est... Après un déménagement, après avoir commencé un nouveau taf, etc., il y a des changements constamment, on ne sait pas de quoi la vie sera faite. Et du coup, c'est vrai qu'écouter différents parcours, ça peut aussi être rassurant, énergisant. Et se dire que tout finit toujours par, entre guillemets, se construire comme un puzzle. Tu finis toujours par réussir à voir pourquoi tu as dû passer par là pour arriver à cette finalité, à ce résultat-là, à cette... à cette réponse. Et des fois, en fait, on ne se rend pas compte, mais en fait, on ne fait que prier constamment, que ce soit l'univers, Dieu, peu importe tes croyances, on ne fait que prier pour avoir un certain mode de vie, un certain résultat, un certain confort, une certaine relation, une certaine santé. Et parfois, dans nos prières, dans ce qu'on demande, dans ce qu'on veut... plus que tout, ça implique d'avoir à traverser ce type de période. Et c'est ça le plus inconfortable, et c'est vraiment ça que j'essaie de me rappeler constamment, c'est de me dire, tu dois passer par là pour faire ressortir le truc qui va peut-être changer ta life. J'ai déjà vécu, je suis déjà passée par là. Je veux dire, en plein confinement, je n'avais pas prévu de monter un business. J'ai traversé une espèce de traversée du désert, même sentimentale, pendant neuf mois, où j'ai travaillé sur moi, où j'ai pris une love coach, et puis bim ! Après la Love Coach, deux semaines après, j'encontre l'amour. Pour moi, il n'y a pas de hasard. C'est aussi parce que j'avais planté les graines, j'avais fait tout ce travail interne de blessures, etc., de guérison du passé, pour pouvoir être en capacité d'accueillir les conseils de la Love Coach afin que je les applique et que je puisse trouver cette personne avec qui je partage ma vie aujourd'hui. J'espère que ça durera encore de nombreuses années parce que c'est bien la seule chose stable qui me rassure et m'apporte. Beaucoup de joie actuellement. Mais ce que je veux dire, c'est que même ça, je me suis raccrochée à ça en me disant gratitude, gratitude de vivre ça et d'avoir l'amour dans ma vie. Chose que je n'avais pas quand j'ai lancé mon business. Ok, Serge, j'étais en mode pleine d'ambition, pleine de rêve et tout. Comme je te disais, je ne m'identifiais pas aux mêmes personnes aussi. Maintenant, je n'ai plus du tout les mêmes questions. Ce ne sont plus les mêmes personnes qui m'inspirent. Ce ne sont plus les mêmes parcours. Ce ne sont plus les mêmes envies. Souvent, on a des périodes comme ça dans la vie où on s'identifie à un archétype. Donc moi c'était par exemple la girlboss quand j'ai démarré. Il y en a parfois c'est la maman, d'autres c'est la soeur, d'autres c'est... la femme, l'épouse, la salariée, l'entrepreneur, bref. Et en fait, des fois, on reste bloqué dans un seul archétype sans voir la big picture derrière, sans avoir le recul nécessaire, en se disant, bon, ok, c'était une phase de ma vie, c'était un cycle, mais maintenant, est-ce que j'ai envie d'être que ça ? Est-ce que je peux pas être tout à la fois ? Et c'est un peu ça que moi, je remets en question, c'est ok, l'archétype de la girlboss, c'est bien cool, mais je ne suis pas que ça, en fait. Je ne suis pas que ça, et surtout, je ne me vois plus du tout comme une girlboss. Et quand on parle d'archétype, eh bien... J'ai l'impression qu'avant, je me définissais beaucoup par le profil entrepreneur. Je suis une entrepreneur, c'est tout ce que je suis. Et je ne laissais pas exister, par exemple, la créatrice de contenu. Je ne me laissais pas l'espace pour créer véritablement du contenu, le contenu que j'adore consommer et que j'ai envie aussi de proposer à mon audience. Donc on a le droit de changer, on a le droit de vouloir faire coexister plusieurs facettes de nous, dévoiler plusieurs couleurs de notre palette, et c'est complètement OK. Je veux dire, actuellement, il y a plein d'appellations qui sont en train de popper, genre créa-preneur, influpreneur, vlogpreneur. La frontière entre créateur de contenu, influenceur versus entrepreneur, elle est en train de s'effacer. Pourquoi ? Parce que plein d'influenceurs et de créateurs de contenu ont commencé à se lancer dans l'entrepreneuriat. Et en fait, tous les entrepreneurs sont finalement quasiment tous des créateurs de contenu puisque la plupart créent du contenu gratuit sur leur plateforme pour promouvoir leurs services et leurs produits. Donc en fait aujourd'hui, c'est vrai qu'on est un peu tous des créateurs de contenu, peu importe notre métier, peu importe si c'est pas forcément notre cœur de métier et notre zone de génie. A moins que tu puisses 100% tout déléguer, on a tous une partie création de contenu et je trouve que c'est intéressant d'aller creuser ça, surtout si c'est quelque chose qui nous appelle, qu'on a envie de développer et qui nous ressemble. Donc c'est totalement ok si par exemple tu te reconnais dans ce que je dis et que tu te rends compte qu'avant tu t'enfermais par exemple dans un archétype et qu'aujourd'hui ça te correspond plus du tout. que tu as envie d'incarner totalement autre chose et de donner à voir complètement autre chose de ta personne, de ta personnalité et de ton travail. Là, je parle principalement à des personnes aussi qui sont... qui ont des marques personnelles, parce que forcément, ta propre évolution personnelle se ressent dans ton contenu, dans ton travail, dans ta communication. Mais du coup, je trouve ça intéressant de se dire, punaise, avant, je ne me définissais que par ça, parce que j'aimais bien l'image que ça renvoyait de moi, j'aimais bien l'idée que j'appartenais à une communauté, ou qu'on puisse, par exemple, me catégoriser comme étant tel ou tel profil. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout ta vérité, ça ne te ressemble plus du tout, ça ne te parle plus. et t'as carrément envie de passer à autre chose et ce qui est fou c'est que d'un profil à l'autre ça peut totalement changer, parfois ça peut être une rupture amoureuse qui peut être le déclic, le machin j'ai parlé avec des mamans ou des futures mamans qui m'ont dit que ça avait complètement changé leur vision et que t'as encore une autre crise existentielle quand tu deviens maman parce que tu te poses des questions, tu t'inquiètes pour plein de trucs auxquels tu ne pensais pas avant et en fait c'est ça qui est beau je trouve c'est cette évolution, c'est ces cycles qui font que T'apprends plein de choses en cours de route et que c'est un apprentissage constant. Et pendant toute cette quête là où j'ai sondé mon entourage, j'ai aussi consommé beaucoup de contenu, vidéos YouTube, podcasts, livres et tout. Et je suis tombée sur une citation de Danco qui disait arrête de chercher ta niche parce que c'est ce que te diront tous les business coachs. Moi la première aussi, sur Instagram, on va pas se mentir, plus t'es nichée, plus t'auras de résultats. C'est factuel, on arrive facilement à t'identifier. T'as un avatar, on comprend ton domaine d'activité et on s'abonne à toi. Sauf que pour moi, je vais apporter des nuances à ça, justement grâce à la citation de Danco, parce que quand il a dit c'est toi la niche je ne comprenais pas. J'étais en mode mais comment ça, c'est moi la niche ? Ça veut dire quoi, c'est moi la niche ? Je n'arrivais pas à comprendre l'essence du truc derrière. Alors j'ai creusé, j'ai regardé ses vidéos YouTube et puis j'ai regardé plein d'autres contenus liés à ça, au fait d'être sa propre niche. Et en fait, à force d'analyser, de consommer et de contacter aussi des gens, je me rends compte que nous sommes la niche. Pourquoi ? Parce qu'en fait, on adhère toujours à une vibe, à une personnalité, à un univers plus qu'à une expertise. Certes, on sait qu'on va aller sur tel compte pour avoir accès à telle expertise, par exemple, genre ça, un canevas, finance, etc. Mais s'il se trouve que la personne, l'experte par exemple en finance, eh ben j'en sais rien, elle adore les cappuccinos, elle est souvent dans un lieu hyper joli avec des palmiers, j'en sais rien. Celle qui fait Canva, elle a un super iPad, et puis elle a un super setup avec des lumières, elle a un néon au-dessus de son bureau. Et puis peut-être qu'elle a un petit chat, et puis peut-être qu'elle adore Fersi, et qu'elle adore la culture, j'en sais rien, coréenne. Eh ben c'est con, mais ça va faire la différence par rapport à toutes les autres qui sont expertes Canva ou expertes finance, parce que tu vas adhérer à ça. Peut-être qu'elles ont des couleurs préférées, des odeurs, des musiques qui vont beaucoup revenir dans leur contenu, des choses comme ça. Et en fait, c'est avec ça que t'accroches. C'est vraiment avec ça que t'accroches. C'est pas avec l'expertise. L'expertise, oui, ok, ça nous éduque, ça nous apporte beaucoup de valeur, mais ça ne suffit pas. Surtout maintenant, ça ne suffit plus, je dirais. Par exemple, Ali Abdaal, je pense que vous le connaissez tous, expert YouTube, YouTuber célèbre, expert en productivité, maintenant auteur de livres sur la productivité. Et bien, l'autre fois, il a posté une vidéo complètement random de lui en train de jouer de la guitare. Et bien, c'est con, mais ça m'a fait du bien. Je me suis dit, punaise, Ali... Thauris a joué de la guitare sur son compte à je sais pas combien de milliers d'abonnés, alors qu'il est roi de la productivité, machin, là il fait un truc qui n'a, entre guillemets, rien de productif aux yeux de notre société capitaliste. Il est juste en train de jouer de la guitare et il a posté ça. Et je me suis dit, c'est ça qui est beau en fait. On est tous notre niche dans le sens où on a tous le droit d'avoir plusieurs domaines d'expertise, plusieurs centres d'intérêt, plusieurs passions, sauf que, avec tout ce qu'on nous vend en termes de stratégie, etc., business, machin, on a tendance à l'oublier. On croit qu'on doit montrer qu'une seule facette de nous qui est la facette la plus... rigoureuse, professionnelle, petit profil LinkedIn, et encore LinkedIn ça s'améliore, ça évolue donc tant mieux, mais je veux dire un petit profil hyper corporate, hyper machin, voilà moi je suis expert dans ça, t'as ça, et puis j'ai pas le droit de sortir de ma niche, j'ai pas le droit de te montrer autre chose j'ai pas le droit de te dire que peut-être je suis expert en, j'en sais rien, en After Effects mais qu'à côté de ça, et ben je fais du design, ou qu'alors j'adore tel jeu vidéo, ou peut-être que j'adore le jardinage et en fait il y a toujours un fil d'Ariane et c'est là où je veux en venir aussi, c'est de partager ma grande épiphanie de ces derniers jours c'est que récemment J'ai mis mon égo de côté, j'ai écouté ma copine Monia, et j'ai décidé de faire des appels client idéal, donc d'aller sonder mes clients idéals, ma cliente idéale, mon audience chaude, qui répond à mes stories, etc., ultra rapidement, et qui a réservé des créneaux pour justement faire ces appels de 30 minutes avec moi, où je leur posais toutes mes questions pour savoir quels sont leurs besoins, qu'est-ce qu'elles aiment suivre chez moi, parce que j'étais complètement perdue, j'arrivais même plus à voir moi ce que j'aime créer, ce que j'ai envie de créer. Alors du coup, il y a eu deux écoles, il y a eu celles qui m'ont dit mais non, t'as pas besoin de la vie des autres Fais ce que tu as envie de faire toi, ça va plus t'embrouiller qu'autre chose de prendre les idées des autres. Donc pendant un moment, c'est vrai que j'avais cette croyance-là de me dire... J'ai procrastiné parce que je me suis dit, bah non, c'est vrai... entre guillemets pas besoin, ça va pas m'aider, ça va plus m'embouiller qu'autre chose, elles vont me donner des idées que j'ai pas envie de réaliser, ça va me gonfler, et puis de toute façon personne va vouloir répondre à mes appels, ça c'était la première peur. Et finalement ma pote Monia m'a vraiment motivée, après des mois j'ai enfin passé à l'action, je me suis dit mais tu sais quoi, au pire j'ai rien à perdre, au pire personne répond, et bah tant pis, je retourne me coucher, et si des femmes répondent, tant mieux, ça pourrait toujours m'aider à avancer et commencer à esquisser un chemin, une direction dans laquelle je pourrais aller, même si elle n'est pas... figé dans le temps, même si c'est pas genre une obligation d'aller là et de m'y tenir, au moins d'avoir comme ça une piste, en tout cas de savoir quoi choisir et où aller et quoi prioriser. Donc j'ai finalement mis mon égo de côté, mes peurs, etc., mes croyances, balancé ce lien Calendly sur Insta, et puis entre guillemets, les premières arrivées, les premières servies, donc du coup les rendez-vous se sont... Rempli super vite, j'ai dû même en rajouter beaucoup plus que prévu. Bref, je commence mes appels client idéal, et en fait, j'ai eu des shifts et des épiphanies, mais incroyables, des révélations, c'est ça, des révélations, sur pourquoi on me suivait et comment elles me percevaient. Et je te parlais tout à l'heure de lunettes. Moi, j'avais les lunettes, je suis paumée, je me dévalorise, vraiment, ça ne me servait pas, ce n'était pas ouf. Versus avoir leurs lunettes de comment elles me perçoivent et comment elles perçoivent mon travail. de tous profils, de tous horizons, dans toutes les villes, pays différents, machin, etc. Ça m'a fait un bien fou. Ça a été un vent de fraîcheur incroyable. Donc, je te recommande de faire pareil. Et en fait, ce qu'il en est ressorti, c'est quoi ? Une libération. Une libération parce que la finalité de tous ces appels... c'est, Chloé, tu as le droit d'être qui tu veux. Dans tous les cas, on te suivra. Dans tous les cas, on consommera. Dans tous les cas, on aime ce que tu fais, que ce soit gratuit ou payant. Il y a eu tous les profils. Il y a eu des entrepreneurs beaucoup plus avancés que d'autres. Il y en a qui ont des objectifs complètement différents. Mais en fait, le résultat, c'était toujours la même chose. Quand je demandais, mais en fait, pourquoi tu me suis, surtout maintenant que je suis un peu inactive, c'est quoi que tu aimes, etc. Le truc qui revenait tout le temps, c'est, on aime ta vibe, on aime ton univers. On aime le fait que t'es à fond dans ton truc nude, même si on n'est pas, entre guillemets, le cœur de cible. Il y a des trucs qui sont venus en mode, moi j'aime bien que tu t'autorises à être juste toi et à partager tous tes centres d'intérêt. Mais ça, moi en tant que manifesting generator verso qui parle dans tous les sens, je peux vous assurer que ça m'a fait un bien fou. Juste qu'on me dise, t'as le droit en fait, t'as le droit de faire plusieurs trucs, t'as le droit de faire des choses qui paraissent pas cohérentes de prime abord, mais qui pour nous le sont. Et en fait, elle, le fil d'Ariane, elle le voit. Elles l'ont toujours vu. C'est moi qui me suis déconnectée de ce fil d'Ariane. C'est moi qui ai perdu la cohérence, la big picture, en mode... Mais ouais, en fait, ça a du sens ce que tu fais, Chloé.

  • Speaker #0

    Parce que, on va pas se mentir, moi je suis du genre à aimer plein de choses et avoir envie de vous les partager, ok ? J'ai créé mon canal Insta de base pour vous faire des updates digitales. Et puis après je me suis dit, ouais en fait, je n'ai pas envie de faire que ça, si je fais que ça c'est chiant. Moi je fuis tout ce qui est chiant, et puis ça m'est venu de faire parfois des petits tirages de cartes et tout. Et ça a trop bien marché, et c'est ça qui a eu le plus de réactions, etc., de commentaires, t'as acheté où ton oracle, t'as acheté où ceci, cela. Alors je ne suis pas une professionnelle en cartomancie, je continue de me former, de travailler mon intuition, parce qu'il y a plein de choses à faire là-dessus, mais bon bref, ça fait partie des nombreux trucs que j'aime bien. On ne va pas se mentir, j'ai commencé à avoir une belle petite collection d'oracles, si je pouvais j'en aurais beaucoup plus. Tout ça pour dire que voilà, j'ai montré cette part de moi à mon audience. Est-ce que c'était une part de moi qu'elle m'ont demandé ? Bien sûr que non, elle ne savait pas qu'elle existait. Mais maintenant que je l'ai montrée... Ah bah j'aime trop ton côté un peu ouh ouh, comme disent les américaines, j'aime trop ton côté un peu spirituel, je trouve ça super cool. Pour moi, c'est pas incohérent que tu me partages et des conseils business, digital, et à des tirages d'oracles. Bim, hop, on m'enlève encore un poids. Je me dis, ah, tout est possible alors. Le fait que j'ai lancé mon trépied nude, mais que je peux te partager mes lectures, mais que je peux te partager mes bons plans Amazon, et bien en fait, elles m'ont toutes sorti ça, elles m'ont toutes sorti que pour elles, c'était cohérent, et que pour chacune d'entre elles, et bien, elles m'alliaient à certaines de ces thématiques. Et j'ai trouvé ça trop rigolo de voir qu'il n'y en avait pas une qui me mettait dans une case, ou qui me disait, ben voilà, parce que t'as fait real screen et que t'as eu temps et que t'as fait ci et ça, que t'es forcément catégorisée qu'à ça. Par contre, c'est vrai, grâce à tout ce que t'as fait en amont, ben moi je te vois encore comme une experte, etc., une référence et tout. Pareil, ça, boum, petit boost d'estime de soi, ça remplit ma jauge, comme je te disais, qui s'est vidée au fil des mois, au fil des années, ça a rempli ma jauge et je me suis dit, punaise. Mais c'est fou, j'avais vraiment besoin de me reconnecter à mon audience, en fait, pour voir quels mots elles utilisent, comment elles voient les choses, parce que moi je suis tellement la tête dans le guidon, la tête dans mon truc, que je vois plus rien en fait. Je vois plus rien de ce que j'ai fait, de ce que j'ai réalisé, du nombre de personnes que j'ai pu aider, du nombre de femmes que j'ai accompagnées. Je vois plus rien. Je vois plus rien, encore une fois. Pas les bonnes lunettes. Et je te partage ça parce que, avec ces appels, je me suis rendue compte que quoi ? Que la majorité de mes clientes idéales, elles sont quoi ? Elles sont multipotentielles, elles sont multipassionnées comme moi. Elles n'ont pas envie de se limiter, elles n'ont pas envie de se mettre dans des cases. Elles sont capables d'aller faire du chiffre, elles sont capables de s'être nichées. Elles ont des business qui tournent pour la plupart. Pour d'autres, elles ont envie que ça tourne. C'est juste que leur côté multipassionné, pour l'instant, elles se sentent bloquées en mode Punaise, il faut que je choisisse une porte, mais j'ai peur que ça me ferme toutes les autres. Avec leur cul, on sait toutes qu'il faut d'abord en ouvrir une pour que ça puisse ouvrir les autres, mais je comprends tout à fait ce qu'elle vit, parce que c'est très compliqué quand t'as plein de domaines, des centres d'intérêt, de te dire lequel je veux monétiser, déjà, lequel reste un hobby, en mode, ça peut être un hobby privé, sur lequel tu communiques pas forcément, est-ce que je suis obligée de tous les monétiser ? Moi je pense que non, mais du coup c'est dur, parce que, surtout quand t'as des facilités dans plusieurs domaines, j'en sais rien, par exemple t'es super douée en dessin, poterie, et création de contenu, ben voilà. Parfois, c'est dur de se dire, je vais faire la création de contenu, mais je vais quand même mettre en avant le fait que je dessine et ma poterie. Mais du coup, est-ce que j'ai vraiment envie de vendre mes poteries, par exemple ? Pas forcément. Est-ce que j'ai envie d'avoir toute la charge mentale que c'est d'avoir une boutique en ligne, etc., de gérer les commandes ? Pas forcément. Peut-être que j'ai juste envie de créer du contenu autour de la poterie. Et en fait, c'est ça. Des fois, la complexité, c'est de se dire, OK, qu'est-ce que je priorise quand je suis multipassionnée, quand je suis multipotentielle, quand j'ai plein de capacités ? Du coup, je ne les explore pas. Soit j'en explore aucune, soit j'en explore une à fond, et du coup je laisse dormir les autres alors que les autres demandent à s'exprimer. Et en fait ça s'applique aussi à la vie. Ma copine Aurélie, avec qui j'ai fait la conférence Make the Difference, qui m'a invitée sur sa super conférence, elle m'a dit un truc qui m'a bouleversée parce qu'elle m'a dit Mais tu sais, t'arrêtes pas de dire que t'es perdue au niveau professionnel, mais peut-être que c'est d'autres parts de toi qui ont envie de créer. Ça m'a fait l'effet d'un choc quand elle m'a dit ça. Et j'ai laissé infuser et je me suis dit oui c'est vrai, t'as raison. Il n'y a peut-être pas que le professionnel dans lequel je peux créer. Mais moi j'avais forcément lié ma créativité au professionnel. Comme si je ne pouvais pas créer ailleurs. Comme si je n'avais pas un pouvoir créateur que je pouvais utiliser dans d'autres sphères, dans d'autres domaines de vie. Tout ça pour dire que si toi aussi tu traverses une crise existentielle, et bien 1, déjà tu n'es pas seule. 2, ce n'est pas définitif. Et 3, tu vas... T'en sortir, même si c'est long, même si c'est chiant, même si c'est relou, même si tu te sens complètement perdu et tu n'as aucun contrôle sur rien, en vrai, tant mieux. Accepte de traverser la crise. Moi, ça fait que quelques jours seulement que j'accepte vraiment de lâcher prise et de ne pas avoir de certitude, tout simplement, et je me dis que ça va aller. Mais refais le point aussi sur toutes les crises que tu as déjà pu traverser, les défis que tu as pu relever, les combats que tu as pu mener. Si tu as réussi à t'en sortir, tu vas réussir à survivre à cette crise, crois-moi. Deuxième chose, n'hésite pas à sonder. ton entourage, les personnes qui t'inspirent dans différents domaines de vie, savoir quelles sont leurs priorités, comment elles prennent leurs décisions, et noter aussi, toi, tout ce qui est une priorité versus tout ce qui est absolument non négociable pour toi. Tout ce que tu ne veux absolument pas pour ta vie, et ça va t'aider aussi à redéfinir ce que tu veux pour toi. Moi, je fais souvent cet exercice-là de tout ce que je ne veux pas, et du coup, ça m'aide à définir vraiment ce que je veux et du coup, ce que je priorise. Donc ça, ça peut être cool aussi. Et la troisième chose, eh bien, si t'as aussi... une perte de sens en termes de niche, etc., avec qui tu veux travailler et pourquoi, n'hésite pas à faire comme moi des appels client idéal pour savoir par qui tu es suivi, pourquoi, ce qu'on apprécie chez toi, dans ton contenu, dans ton travail, gratuit ou payant, quelles sont les problématiques du moment de ces personnes qui te suivent, quels sont leurs objectifs, où est-ce qu'elles en sont, dans leur mindset, dans leur business, dans leur vie perso, peu importe. Vraiment, n'hésite pas à aller les questionner, tu n'as rien à perdre, au pire, personne ne répond, et tu retournes te coucher. Au mieux, il y a plusieurs personnes qui répondent et qui peuvent vraiment t'aider. Donc, tu as vraiment tout à gagner. Moi, ces échanges avec ces personnes, avec ces femmes incroyables, ça m'a juste fait l'effet d'un câlin, en fait, de Good Vibes. Tous leurs mots-clés, tout ce qu'elles m'ont dit, pourquoi elles me suivent, tout ce qu'elles apprécient chez moi, je me suis mis tout ça dans un Google Sheet. Et ça va être vraiment mon tableau doudou. J'ai mon amie Marie-Pierre qui appelle ça. Elle a un dossier doudou sur son téléphone où elle se met toutes les... Les images, les messages qu'elle reçoit qui lui font du bien, etc., qui lui font l'effet... d'un doudou en fait quand elle va pas bien et ben moi voilà ça va être ça et je pense que ça peut te faire du bien d'avoir un dossier similaire avec des trucs comme ça qui te remontent en énergie et te font du bien et te rappellent qui tu es et pas forcément ce que tu fais parce que moi c'est ça qui m'a fait shifter dans tout ce qu'elles m'ont dit ça m'a soulagé ça m'a apaisé, ça m'a apporté beaucoup beaucoup de sérénité c'est qu'en gros ce qui ressortait c'est qu'elles me suivent pour ce que je suis pas pour ce que je fais ce que je fais en fait c'est la souris sur le gâteau La cerise sur l'Ambrusco comme j'aime le dire. Mais elle c'est vraiment pour qui je suis, pour mon univers, pour ma vibe. C'est vraiment ce qui est ressorti en fait. Donc genre c'est ça le mot de la fin c'est quoi ? C'est que moi perso maintenant que j'ai eu ces retours là dans mon tableau doudou et bien je sais pas comment vous expliquer parce que j'ai eu aussi ça mais aussi en présentiel parce que j'ai pu échanger là récemment aussi avec des femmes en présentiel qui m'ont dit plus ou moins un mot pour moi les mêmes choses donc ouais moi ça m'a fait beaucoup beaucoup de bien et du coup je suis beaucoup plus apaisée, beaucoup plus sereine même si je ne suis pas certaine de ce que je veux faire je suis beaucoup plus sereine Et ça, pour moi, ça n'a pas de prix. J'espère vraiment que cet épisode t'aura plu. Bien évidemment, j'ai envie de reprendre le podcast en étant beaucoup plus régulière. Donc j'espère que la suite te plaira. Et je te mets au défi, toi aussi, de partager une plaie béante que tu as en ce moment, sans attendre qu'elle ait cicatrisé, pour pouvoir la partager. Je pense qu'il y a plein de gens qui ont envie d'entendre ce que tu vis actuellement, qui vont se sentir vus, reconnus, entendus, qui se sentiront beaucoup moins seuls aussi. en découvrant ta réalité. Donc voilà, c'est ça ton exercice du jour. Et puis, merci de m'avoir écoutée. À très vite dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as apprécié, n'hésite pas à le partager autour de toi, à t'abonner et à laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Je me ferai un plaisir de te lire. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel épisode sur l'Empire.

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Aujourd’hui je te partage les coulisses de ma crise existentielle ou comment dealer avec le fait de se sentir perdue, de se chercher et d'oser pivoter pour se réaligner professionnellement et personnellement


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Transcription

  • Speaker #0

    S Merci.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue sur New Empire, on se retrouve enfin aujourd'hui pour un nouvel épisode, je sais ça fait longtemps que vous m'avez trop manqué, le podcast m'a énormément manqué, même si je vous avoue que j'avais envie de le supprimer il y a encore trois jours. Donc voilà, c'est une petite introduction à ma fameuse crise existentielle, beaucoup m'ont dit que c'était la crise de la trentaine parce que nouvelle décennie, d'autres m'ont parlé de mon retour de Saturne, d'autres de ma nuit noire de l'âme, bref je pense que je combine un bon combo de tout ça. Et en fait, ça fait quand même plusieurs semaines, voire mois, que ça dure. Et j'avais envie de vous partager ce que je vis, ma réalité, ce qui se passe dans ma tête en ce moment, parce qu'en fait, j'ai pas arrêté d'attendre en me disant ça ira mieux, je vais attendre que ça aille mieux pour le partager. Et en fait, j'en ai marre d'attendre, j'ai envie de vous partager l'instant T, ce que je vis, quels sont mes questionnements du moment, parce que je me rends compte qu'on est des dizaines à vivre la même chose, mais que très peu de personnes osent en parler, que c'est dur d'oser pivoter, que c'est dur de se remettre en question, que c'est dur de dire quand ça va pas. Et je vous comprends totalement. Moi, ma stratégie, souvent, dans ce genre de situation, c'est de prendre du recul. Donc, je suis beaucoup dans mon mental. On me voit moins, quand même. J'ai beaucoup moins posté, du coup, podcast, Instagram, machin. Et en fait, cette stratégie, elle a ses limites. Donc, des fois, c'est cool. On a vraiment besoin de prendre du recul pour digérer certaines infos, processer certains trucs. Mais en fait, là, je ne sais pas comment vous expliquer. Une fois, Amie Porterfield avait dit un truc, ça m'avait marqué, elle avait dit ne partagez jamais vos plaies ouvertes avec vos clients, avec votre audience, attendez toujours d'avoir cicatrisé. Et en fait, là j'ai analysé, clairement, là ces dernières semaines, vu que je suis paumée, j'arrête pas d'écouter des podcasts, lire des livres, contacter des business friends pour avoir des discussions ultra deep sur le sens de la vie, sur qu'est-ce qu'on veut dans notre vie, quelle est notre vision, l'art de pivoter, etc. Et en fait... Moi j'aime bien consommer du contenu de plaies ouvertes, c'est-à-dire de personnes qui t'expliquent que là en ce moment c'est la merde, là en ce moment vraiment ils sont au bout du rôle, là en ce moment c'est compliqué ce qu'ils vivent, ils remettent tout en question et ils ont envie de tout envoyer chier, et en fait ils te disent leur réalité, ils te disent la vérité, ils n'attendent pas d'avoir transcendé un certain step pour te dire comment ils ont fait. Et moi je trouve qu'il n'y a rien de plus... de plus vrai, de plus relatable, de se dire, là, sa réalité, c'est ça, je peux m'identifier, je vis exactement ce qu'elle vit, et s'il y a d'autres personnes qui le vivent, je vais pouvoir le vivre aussi, et on va s'en sortir, on va y arriver ensemble. C'est un peu ça le but de cet épisode, ça risque d'être décousu, parce que j'ai tellement de choses à dire, c'est ça le problème quand tu ne fais pas d'épisode de podcast depuis un moment, tu reviens, et puis de toute façon, j'ai toujours dit que le podcast, c'était thérapeutique, donc j'espère que ça va nous guérir. Une guérison collective et que ça pourra vous aider à ce que je vais vous partager aujourd'hui. Mais j'ai la sensation que cet épisode, c'est encore une étape de plus vers la clarté. Donc j'espère qu'on va avancer ensemble. Donc je te parlais de cette crise existentielle qui a commencé depuis un petit moment déjà. La dernière fois qu'on s'est parlé, je revenais de New York. Ensuite, j'ai enchaîné avec mon événement Selfie Museum à Lyon qui a super bien marché. On a eu plein d'imprévus, mais c'était génial. Et en fait, à chaque fois, tu vois, je me mettais des espèces de carottes en mode j'aurais la réponse. Je pensais qu'en revenant de New York, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après le Safi Museum, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après les conférences que j'ai données récemment, j'aurais la réponse. Et en fait, je suis toujours en quête de réponses depuis des mois. Et plus j'avance, moins j'ai de réponses, plus j'ai de questions. Donc c'est très inconfortable, c'est très déstabilisant. Je me suis retrouvée récemment... très challengée parce que beaucoup, beaucoup prise par des pensées mais noires, tu vois, je disais vraiment dans des trucs dark, qui me ressemblent pas du tout, moi je suis souvent l'optimiste l'élément moteur dans un groupe auprès de mes proches, qui va toujours voir le positif, le verre à moitié plein en mode manifestation, parce que je sais très bien le pouvoir de mes pensées de mes croyances, et pourtant, j'ai beau le savoir j'ai nourri des trucs, franchement, vraiment pas ouf donc voilà, pareil après auto-sabotage le... tu te dis putain mais c'est moi qui nourrisse ce truc là estime de soi au plus bas bref je te passe les détails mais vraiment pas ouf et là avec les clips en plus c'était vraiment des phases bipolaires où un jour je suis au top du je suis la reine du monde je peux tout faire je peux tout réussir ça repart comme jamais versus le lendemain au fond du trou en train de pleurer à chaudes larmes en train de me dire que je suis une merde en train de dire à mon mec que je vais tout arrêter et que de toute façon l'entrepreneuriat c'est pas fait pour moi que j'ai tout foiré que je suis pas faite pour ça que j'ai pas les épaules et que voilà tu vois Donc lui il se retrouvait avec quelqu'un qui est complètement lunatique, et il s'est retrouvé complètement déstabilisé parce qu'il ne me reconnaissait pas en fait, et moi non plus j'avoue, et c'est la première fois vraiment, c'est pour ça que... Je vous explique que c'est une crise existentielle, pour le coup, c'est pas une petite crise vite fait, tu vois, une petite quête de sens, rapidos. Là, c'est vraiment un truc qui dure quand même depuis un moment, et où j'ai beau avoir lu, appris des coachs, écouté des podcasts, eh bien, comme je te dis, il y a plus de questions qui en ressortent que de réponses. Mais je suis ok avec le cheminement, et j'ai enfin décidé d'accepter de traverser cette crise, plutôt que de la fuir et de prendre un avion, et d'attendre que ça se règle tout seul. Donc pendant ma quête, j'ai consommé plein de contenus, comme je te le disais, j'ai observé plein de choses, notamment aux Etats-Unis, parce que les Etats-Unis sont vachement en avance par rapport à nous sur ça. Et en fait, il y a quand même une vague d'entrepreneurs, notamment nous, tous ceux qui avons lancé des business pendant le Covid, qui sont vraiment en phase de pivot, parce qu'on est tous souvent dans la même tranche d'âge, on a tous plus ou moins connu un certain succès pendant une certaine période, et puis les envies changent. Je pense notamment à des envies de maternité, mais il y a aussi plein d'autres choses, des envies de déménagement, des ruptures, des divorces, et parfois aussi des gros pivots professionnellement parlant. Est-ce que je garde mon entreprise ? Est-ce que je la fais pivoter ? Est-ce que je la ferme ? Est-ce que j'en ouvre une nouvelle ? Ou est-ce que tout simplement, je reprends un job salarié, tranquillou, pépouze, et j'arrête de faire des crises d'anxiété tous les quatre matins ? Et en fait, quand tu écoutes des parcours d'entrepreneurs, c'est hyper intéressant, parce qu'il y a vraiment de tout. Là, d'ailleurs, la... Je dirais pas que c'est la grande mode, mais récemment j'ai vu quand même beaucoup beaucoup de reels de personnes qui documentent la clôture de leur entreprise. Je parle notamment de business physique, ou qui expliquent en fait que c'est la fin d'un cycle et qu'ils sont ok avec l'idée de démarrer un nouveau chapitre. Et j'ai trouvé ça super inspirant qu'à l'heure actuelle on ait accès à ce type de contenu qu'il n'y avait peut-être pas avant ou ça aurait été beaucoup moins normalisé. Et je trouve que ça m'a fait du bien, je me suis dit bah tu vois même dans le pire des cas, même toutes ces personnes qui ont des stocks. à écouler, qui ont des charges de ouf avec des locaux, des boutiques physiques et tout, ils arrivent à pivoter, ils arrivent à s'en sortir. Alors pourquoi pas nous, nous qui sommes dans le digital, je dis ça parce que toutes les personnes avec qui j'ai parlé, la plupart sont dans le digital, des business en ligne, mais bien évidemment, ça touche tous les entrepreneurs. Et à force de consommer du contenu, j'ai commencé à trouver des réponses. Déjà, j'ai pris conscience que récemment, si tu veux step up, si tu veux pivoter, quand t'arrives à un moment de ta vie où t'as besoin de changer ta vision, il faut faire le deuil de l'ancienne toi. de l'ancienne version de toi qui t'a permis d'être là où tu es, pour laisser place à la nouvelle. J'ai vu un reel qui en parlait avec le même de Barbie qui se met à pleurer, c'était une page spirituelle anglophone, et qui disait, voilà, tu dois accepter de faire mourir l'ancienne toi pour laisser naître la nouvelle, pour lui faire de la place tout simplement. Et c'est hyper inconfortable, parce que c'est... C'est très sécurisant, c'est très rassurant de faire comme on a toujours fait, d'utiliser les codes, les méthodologies, les formules, les stratégies que tu as toujours utilisées avant pour atteindre certains chiffres, certains résultats, une certaine reconnaissance de la part de tes clients, etc. Même parfois de tes proches. Et te dire, punaise, aujourd'hui ça ne me parle plus du tout, punaise, je ne peux plus me blairer le contenu business, je ne peux plus avaler 150 stories de vente, j'en peux plus en fait. Et moi je me suis retrouvée comme ça, est-ce que j'aime toujours le business, est-ce que j'aime toujours la vente, est-ce que j'aime toujours le marketing ? J'en suis vraiment revenue à remettre tout en question, à ne pas être foutue de savoir ce qui m'anime dans la vie, ce que j'aime, ce qui me fait du bien, ce qui me fait envie. Incapable de répondre à la question. Et quand tes proches te posent la question et que t'es pas foutue de répondre, je peux te dire que ça fait bizarre. Surtout moi, qui les ai habitués à avoir un profil assez leader, à toujours un peu savoir plus ou moins ce que je veux ou ce que je vais, ou à découvrir en cours de route, mais à avoir des certitudes, des convictions. Et là, actuellement, plus du tout. à remettre beaucoup beaucoup de choses en question, à vouloir carrément faire autre chose, mais du coup c'est flippant parce que c'est tout nouveau, c'est une page blanche, et comment on ose pivoter, comment on ose faire différemment, et comment on fait quand ce qu'on croyait être ou ce qu'on croyait vouloir avant n'est plus du tout d'actualité, comment on fait quand on a envie de faire quelque chose qui n'est pas du tout en accord avec ce qu'on attend de nous, ou ce qu'on croit qu'on attend de nous, comment on fait pour avancer quand on ne sait plus qui on est, ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer ou pas, et qu'on est incapable de répondre à ces questions simples pour pouvoir prendre... des décisions et du coup changer de direction, en étant alignée avec cette direction, en se disant je vais tester, j'y vais avec confiance, même si je ne sais pas ce qui m'attend derrière Et en fait, c'est tout ça, c'est ce cheminement que j'ai vécu ces derniers temps. Alors je me suis beaucoup remise en question, parce que certes, j'ai mis vachement en pause mon business, ma croissance, mon évolution, j'ai ralenti le podcast, j'ai ralenti Instagram, certes, j'ai ralenti, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir rien fait. Et en fait, c'était très culpabilisant pour moi, parce que d'être toujours dans le fer depuis que je me suis lancée, d'avoir pris comme modèle des personnes qui sont toujours dans le fer, j'ai beaucoup déconstruit ça, mais je me suis rendue compte qu'en fait, depuis que j'ai lancé mon entreprise, je m'identifiais à des personnes qui me ressemblaient à l'époque, c'est-à-dire des femmes célibataires qui passaient leur temps à bosser, qui n'avaient quasiment pas de vie à côté, parce qu'elles mettaient tout dans leur business, donc c'est super, c'est cool, on ne va pas se mentir, c'est aussi pour ça que j'ai eu de super résultats à l'époque, mais au détriment de leur vie perso, Pareil, je m'identifie aussi à des digital nomades qui voyagent, mais en fait, H24, elles sont sur leur ordi. Donc du coup, elles voyagent pas tant que ça, elles kiffent pas le moment présent plus que ça. Donc pareil, tu vois, je m'identifie à des profils qui aujourd'hui, ça ne résonne plus du tout avec moi. Aujourd'hui, j'ai envie d'harmonie. J'ai envie d'équilibre, j'ai envie d'avoir de l'espace pour ma vie perso, j'ai envie d'être capable de vivre pleinement le moment présent et de ne pas culpabiliser pour ça, de ne pas culpabiliser, de kiffer certaines choses ou d'avoir envie de me faire plaisir sur certains trucs parce que moi ça a toujours été le kiff au cœur de tout, vous le savez. Et du coup quand le kiff n'est plus là et qu'en plus de ça vous n'avez plus la direction pour savoir où aller, quel chemin prendre, et bien putain qu'est-ce que c'est inconfortable, putain qu'est-ce que c'est déstabilisant de se dire mais tout ce que je pensais être, tout ce que je croyais vouloir faire, et bien... Tout est remis à zéro, tout est reset. Il y a beaucoup de personnes qui ont été dans l'incompréhension, de se dire, mais je comprends pas, comment elle peut vivre ça ? C'est pas possible, avec tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle a réalisé, tout ce qu'elle a réussi, c'est pas possible. Et en fait... Quand j'ai eu ce genre de retour, ça m'a moins déstabilisée parce que je me suis dit que ce n'est pas parce que vous avez cette image-là que ma réalité est la même. Et du coup, c'est rigolo de voir que suivant les lunettes qu'on peut porter, on voit les choses différemment. Et moi, récemment, j'ai beaucoup porté les lunettes de l'autosabotage et de la dévalorisation. Alors j'ai commencé à faire une liste, de me dire, mais punaise, quand même, j'ai pas rien fait. Même si j'ai ralenti énormément, certes, mais j'ai pas rien fait. Je veux dire, depuis 2021, j'ai lancé Reelsqueen, j'ai enchaîné mon podcast, des bundles, etc. Ensuite, j'ai lancé mes premiers événements en présentiel en 2023 parce que je sentais encore que j'avais besoin d'un nouveau step après le podcast. J'ai fait Let's Shine avec Soumaya, j'ai fait Mission Rentabilité avec Ina. Puis en 2024, bim, l'année commence et là, je me fais inviter sur des événements, donc trop cool, Atelier Vision Board. Puis on a lancé le Selfie Museum à Lyon. Plus gros événement que j'ai pu co-organiser qui était juste ouf. durant lequel on a eu beaucoup de mauvaises surprises. C'est les joies de l'événementiel, mais aussi de très belles surprises, de très beaux cadeaux, de belles opportunités. Donc ça pareil, ça a pris beaucoup de temps, beaucoup d'énergie. Et pareil, tu vois, à chaque étape, je me suis dit, ça va apporter des réponses. Les événements, ça va apporter des réponses. Les événements auxquels j'interviens, ça va m'apporter des réponses. OK, le voyage à New York, ça va apporter des réponses. Et en fait, non. Il faut juste constater que non. Tu atterris à l'aéroport et tu retournes à ta vie et à tes problèmes. Et tu dois plonger dans tes problèmes. Et là, franchement, je ne vais pas te mentir. Depuis quelques semaines, j'ai eu une envie, c'est de me foutre dans un avion, fuir la réalité comme je sais très bien le faire, aller kiffer ma vie à l'étranger. Et puis quand je reviens, hop, les problèmes seront toujours là. Donc il faut y faire face à un moment donné. Et ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile, mais je sens que c'est nécessaire. Et donc du coup, je me suis posée, comme je te disais, pour faire la liste de toutes ces choses que j'ai faites, de ces challenges, parce que moi je fonctionne beaucoup au jeu, au challenge, j'ai vraiment besoin de sentir que je step up, de sentir que j'évolue, de sentir que je suis en ma zone de confort, et ce qui était inconfortable il y a encore deux ans, ne l'est plus du tout aujourd'hui. Je veux dire, enregistrer un épisode de podcast, j'ai procrastiné pendant deux ans, ça me semblait être une montagne, alors qu'aujourd'hui, vraiment, je le prends beaucoup moins à la tête. Pareil, les événements, tu vois, t'en fais un, t'en fais deux, t'en fais trois, finalement, tu commences à voir un petit peu comment ça fonctionne, alors c'est pas mon métier, mais c'est vrai que... À force d'en avoir fait et d'être invitée sur aussi des événements présentiels, je me dis que je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pu faire alors que je n'y connaissais rien et qu'on s'est plutôt bien débrouillé et qu'en fait toujours on avait la vision qui allait avec l'expérience qu'on voulait offrir, tu vois. Donc j'ai fait le bilan de tout ça et puis je me suis dit, bon, tu n'as quand même pas rien fait Chloé, tu n'es quand même pas si nulle que ça, pourquoi tu en es à pleurer au fond de ton lit et à dire que tu as envie de tout envoyer bouler, ce n'est pas possible, ça ne te ressemble pas. Et en fait, je pense que c'est un... On pourrait en avoir parlé avec plusieurs entrepreneurs, aussi des spécialistes par rapport à la quête de soi, etc. En fait, ce qui est ressorti, c'est que j'ai tellement tiré sur la corde en termes d'énergie, mais aussi en termes d'estime de moi, parce qu'on ne va pas se mentir, l'entrepreneuriat, ce n'est pas que du glamour, c'est parfois aussi des déceptions, c'est parfois de la manipulation, c'est parfois des mauvaises collaborations, il y a plein de choses en fait. Et c'est OK, parce que sur le coup, tu as l'impression que c'est horrible. Tu ne vas jamais t'en remettre et puis plus le temps passe, tu te rends compte que c'était là pour t'apprendre des leçons et ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais c'est vrai que ça m'est mis bout à bout sur 4 ans, puisque ça va faire dans quelques jours, ça fera 4 ans que j'ai lancé mon entreprise. tu te rends compte que ça t'a vachement plus ébranlé que tu le pensais, que ce soit les critiques, les jugements, etc. Et là, j'en ai parlé pendant des semaines avec des copines, des business friends, etc., des coachs, qui m'ont dit que c'est juste que ça fait beaucoup et que t'as enchaîné, t'as amassé tout ça, il y a plein de choses, même si t'as travaillé sur toi, même si t'as une psy, même si ceci, même si cela, et bien mine de rien, ça t'a quand même impacté. Donc forcément que là, actuellement, 4 ans plus tard, t'as plus la même confiance. Parce que t'as fait confiance à des gens qui t'ont déçu. Parce qu'à certains moments, t'as pris des décisions, tu pensais que c'était ce qui était bon, et en fait, ça t'a apporté plus de... de contraintes, de choses négatives que positives, et à la finalité, c'est quoi ? C'est que tu te dis, punaise, je ne peux pas me faire confiance, je ne suis pas en capacité de prendre des bonnes décisions pour moi, pour mon entreprise, est-ce que je suis une bonne gestionnaire, parce que là, j'ai vraiment trop dépensé sur ça, etc., j'ai trop investi sur ça, j'ai perdu trop de temps, trop d'argent. Du coup, ça vient remettre en question beaucoup de choses. Tu finis par te demander ce que ça dit de toi, en fait. Quel trauma tu n'as pas encore réglé, et quelles choses tu dois encore travailler ? Franchement, sur l'instant T, des fois, c'est inconfortable de ouf, Ça fait chier, t'en as marre, t'as envie de tout envoyer bouler, t'es dans la souffrance, t'es dans la douleur. T'es dans la peur, et franchement, c'est OK. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est nourrir ça constamment et aller passer du côté victime, en mode, voilà, tout le monde est contre moi, machin. On va pas se mentir, des fois, c'est dur, parce qu'il peut arriver des périodes dans la vie où ça s'enchaîne, où clairement, tu les enchaînes, tu comprends pas les leçons qu'on essaie de t'apprendre. Donc moi, c'est hyper, hyper désagréable pour moi, parce que j'adore essayer de comprendre. Moi, j'ai mon ne-su dans Gémeaux. Moi, mon cerveau, le mental, c'est vraiment ma zone de confort. La suranalyse, la surobservation, afin de comprendre les clés, les secrets qui se cachent derrière, les messages qu'on essaie de m'envoyer. Et quand je ne comprends pas, ça me fait péter les plombs. Franchement, ça me fait péter les plombs. Mais je sais que c'est mon égo qui a toujours cette soif de toujours comprendre, apprendre, etc. Et en fait, des fois, il faut juste vivre. Il faut juste vivre. Il faut juste couper le mental et vivre. Et les leçons, finalement... Les pages, etc. se dévoileront au fil du temps. Et ça, c'est super inconfortable. C'est ça que je veux te partager aujourd'hui. C'est que pendant des semaines, voire des mois, j'ai voulu lutter contre ces pensées, ces envies de changement, ces envies de pivot, cette nouvelle vision qui, de plus en plus, prend de la place et je ne sais pas quoi en faire parce qu'elle ne correspond pas du tout à ce que j'avais en tête quand j'ai commencé. Ces projets que je procrastine parce qu'en fait, ils me font moins vibrer que d'autres. Et en fait, c'est OK. C'est juste qu'il faut en avoir conscience et à un moment donné, il va y avoir des réponses. Elles vont se développer, elles vont s'ouvrir petit à petit, il faut juste leur laisser l'espace. Et quand on est dans l'ego, à vouloir absolument tout contrôler, à absolument avoir des réponses immédiates, avoir un contrôle sur quand on va les recevoir et comment, forcément, ça met plus de temps, parce que c'est nous qui bloquons. Et moi, j'ai mis longtemps... J'ai vraiment mis longtemps à comprendre ça. Je vais être honnête, j'ai beau être à fond dans le death perso depuis des années, consommer des contenus, ne pas avoir du mal du tout à me remettre en question et à travailler mon mindset, là, vraiment, j'ai été challengée, mais comme jamais. Et je sais qu'en fait, dans quelques mois, je vais te dire, voilà, je pourrais te partager la cicatrice. J'aurai plus la blé ouverte et je pourrais te partager la cicatrice et te dire, bon bah voilà, j'ai fait ça, ça, ça pour guérir. Maintenant, ce n'est plus une plaie purulente, c'est une petite cicatrice. Je mets un peu de crème dessus et tout va bien. Et là, ce que je fais actuellement pour que cette plaie soit moins douloureuse, plus agréable, plus confortable, que j'arrive à vivre avec, entre guillemets, eh bien, c'est que j'ai mis en place des actions. J'ai mis mon égo de côté par rapport à plein de choses. J'ai sondé mes proches. Les business friends qui m'inspirent, mes copines, etc. J'ai observé, j'ai analysé. Et puis, j'ai posé des questions, mais vraiment sur tout. J'ai posé des questions à toutes les personnes qui ont déjà vécu des crises. Je leur ai demandé comment elles avaient vécu le truc, ce qu'elles ont appris, comment elles se sentent, combien de temps ça leur a pris. Et en fait, c'est rigolo, c'est qu'il y a vraiment des crises à toutes les étapes de vie, j'ai l'impression, dans la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine. Il y en a, c'est après une rupture, il y en a, c'est... Après un déménagement, après avoir commencé un nouveau taf, etc., il y a des changements constamment, on ne sait pas de quoi la vie sera faite. Et du coup, c'est vrai qu'écouter différents parcours, ça peut aussi être rassurant, énergisant. Et se dire que tout finit toujours par, entre guillemets, se construire comme un puzzle. Tu finis toujours par réussir à voir pourquoi tu as dû passer par là pour arriver à cette finalité, à ce résultat-là, à cette... à cette réponse. Et des fois, en fait, on ne se rend pas compte, mais en fait, on ne fait que prier constamment, que ce soit l'univers, Dieu, peu importe tes croyances, on ne fait que prier pour avoir un certain mode de vie, un certain résultat, un certain confort, une certaine relation, une certaine santé. Et parfois, dans nos prières, dans ce qu'on demande, dans ce qu'on veut... plus que tout, ça implique d'avoir à traverser ce type de période. Et c'est ça le plus inconfortable, et c'est vraiment ça que j'essaie de me rappeler constamment, c'est de me dire, tu dois passer par là pour faire ressortir le truc qui va peut-être changer ta life. J'ai déjà vécu, je suis déjà passée par là. Je veux dire, en plein confinement, je n'avais pas prévu de monter un business. J'ai traversé une espèce de traversée du désert, même sentimentale, pendant neuf mois, où j'ai travaillé sur moi, où j'ai pris une love coach, et puis bim ! Après la Love Coach, deux semaines après, j'encontre l'amour. Pour moi, il n'y a pas de hasard. C'est aussi parce que j'avais planté les graines, j'avais fait tout ce travail interne de blessures, etc., de guérison du passé, pour pouvoir être en capacité d'accueillir les conseils de la Love Coach afin que je les applique et que je puisse trouver cette personne avec qui je partage ma vie aujourd'hui. J'espère que ça durera encore de nombreuses années parce que c'est bien la seule chose stable qui me rassure et m'apporte. Beaucoup de joie actuellement. Mais ce que je veux dire, c'est que même ça, je me suis raccrochée à ça en me disant gratitude, gratitude de vivre ça et d'avoir l'amour dans ma vie. Chose que je n'avais pas quand j'ai lancé mon business. Ok, Serge, j'étais en mode pleine d'ambition, pleine de rêve et tout. Comme je te disais, je ne m'identifiais pas aux mêmes personnes aussi. Maintenant, je n'ai plus du tout les mêmes questions. Ce ne sont plus les mêmes personnes qui m'inspirent. Ce ne sont plus les mêmes parcours. Ce ne sont plus les mêmes envies. Souvent, on a des périodes comme ça dans la vie où on s'identifie à un archétype. Donc moi c'était par exemple la girlboss quand j'ai démarré. Il y en a parfois c'est la maman, d'autres c'est la soeur, d'autres c'est... la femme, l'épouse, la salariée, l'entrepreneur, bref. Et en fait, des fois, on reste bloqué dans un seul archétype sans voir la big picture derrière, sans avoir le recul nécessaire, en se disant, bon, ok, c'était une phase de ma vie, c'était un cycle, mais maintenant, est-ce que j'ai envie d'être que ça ? Est-ce que je peux pas être tout à la fois ? Et c'est un peu ça que moi, je remets en question, c'est ok, l'archétype de la girlboss, c'est bien cool, mais je ne suis pas que ça, en fait. Je ne suis pas que ça, et surtout, je ne me vois plus du tout comme une girlboss. Et quand on parle d'archétype, eh bien... J'ai l'impression qu'avant, je me définissais beaucoup par le profil entrepreneur. Je suis une entrepreneur, c'est tout ce que je suis. Et je ne laissais pas exister, par exemple, la créatrice de contenu. Je ne me laissais pas l'espace pour créer véritablement du contenu, le contenu que j'adore consommer et que j'ai envie aussi de proposer à mon audience. Donc on a le droit de changer, on a le droit de vouloir faire coexister plusieurs facettes de nous, dévoiler plusieurs couleurs de notre palette, et c'est complètement OK. Je veux dire, actuellement, il y a plein d'appellations qui sont en train de popper, genre créa-preneur, influpreneur, vlogpreneur. La frontière entre créateur de contenu, influenceur versus entrepreneur, elle est en train de s'effacer. Pourquoi ? Parce que plein d'influenceurs et de créateurs de contenu ont commencé à se lancer dans l'entrepreneuriat. Et en fait, tous les entrepreneurs sont finalement quasiment tous des créateurs de contenu puisque la plupart créent du contenu gratuit sur leur plateforme pour promouvoir leurs services et leurs produits. Donc en fait aujourd'hui, c'est vrai qu'on est un peu tous des créateurs de contenu, peu importe notre métier, peu importe si c'est pas forcément notre cœur de métier et notre zone de génie. A moins que tu puisses 100% tout déléguer, on a tous une partie création de contenu et je trouve que c'est intéressant d'aller creuser ça, surtout si c'est quelque chose qui nous appelle, qu'on a envie de développer et qui nous ressemble. Donc c'est totalement ok si par exemple tu te reconnais dans ce que je dis et que tu te rends compte qu'avant tu t'enfermais par exemple dans un archétype et qu'aujourd'hui ça te correspond plus du tout. que tu as envie d'incarner totalement autre chose et de donner à voir complètement autre chose de ta personne, de ta personnalité et de ton travail. Là, je parle principalement à des personnes aussi qui sont... qui ont des marques personnelles, parce que forcément, ta propre évolution personnelle se ressent dans ton contenu, dans ton travail, dans ta communication. Mais du coup, je trouve ça intéressant de se dire, punaise, avant, je ne me définissais que par ça, parce que j'aimais bien l'image que ça renvoyait de moi, j'aimais bien l'idée que j'appartenais à une communauté, ou qu'on puisse, par exemple, me catégoriser comme étant tel ou tel profil. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout ta vérité, ça ne te ressemble plus du tout, ça ne te parle plus. et t'as carrément envie de passer à autre chose et ce qui est fou c'est que d'un profil à l'autre ça peut totalement changer, parfois ça peut être une rupture amoureuse qui peut être le déclic, le machin j'ai parlé avec des mamans ou des futures mamans qui m'ont dit que ça avait complètement changé leur vision et que t'as encore une autre crise existentielle quand tu deviens maman parce que tu te poses des questions, tu t'inquiètes pour plein de trucs auxquels tu ne pensais pas avant et en fait c'est ça qui est beau je trouve c'est cette évolution, c'est ces cycles qui font que T'apprends plein de choses en cours de route et que c'est un apprentissage constant. Et pendant toute cette quête là où j'ai sondé mon entourage, j'ai aussi consommé beaucoup de contenu, vidéos YouTube, podcasts, livres et tout. Et je suis tombée sur une citation de Danco qui disait arrête de chercher ta niche parce que c'est ce que te diront tous les business coachs. Moi la première aussi, sur Instagram, on va pas se mentir, plus t'es nichée, plus t'auras de résultats. C'est factuel, on arrive facilement à t'identifier. T'as un avatar, on comprend ton domaine d'activité et on s'abonne à toi. Sauf que pour moi, je vais apporter des nuances à ça, justement grâce à la citation de Danco, parce que quand il a dit c'est toi la niche je ne comprenais pas. J'étais en mode mais comment ça, c'est moi la niche ? Ça veut dire quoi, c'est moi la niche ? Je n'arrivais pas à comprendre l'essence du truc derrière. Alors j'ai creusé, j'ai regardé ses vidéos YouTube et puis j'ai regardé plein d'autres contenus liés à ça, au fait d'être sa propre niche. Et en fait, à force d'analyser, de consommer et de contacter aussi des gens, je me rends compte que nous sommes la niche. Pourquoi ? Parce qu'en fait, on adhère toujours à une vibe, à une personnalité, à un univers plus qu'à une expertise. Certes, on sait qu'on va aller sur tel compte pour avoir accès à telle expertise, par exemple, genre ça, un canevas, finance, etc. Mais s'il se trouve que la personne, l'experte par exemple en finance, eh ben j'en sais rien, elle adore les cappuccinos, elle est souvent dans un lieu hyper joli avec des palmiers, j'en sais rien. Celle qui fait Canva, elle a un super iPad, et puis elle a un super setup avec des lumières, elle a un néon au-dessus de son bureau. Et puis peut-être qu'elle a un petit chat, et puis peut-être qu'elle adore Fersi, et qu'elle adore la culture, j'en sais rien, coréenne. Eh ben c'est con, mais ça va faire la différence par rapport à toutes les autres qui sont expertes Canva ou expertes finance, parce que tu vas adhérer à ça. Peut-être qu'elles ont des couleurs préférées, des odeurs, des musiques qui vont beaucoup revenir dans leur contenu, des choses comme ça. Et en fait, c'est avec ça que t'accroches. C'est vraiment avec ça que t'accroches. C'est pas avec l'expertise. L'expertise, oui, ok, ça nous éduque, ça nous apporte beaucoup de valeur, mais ça ne suffit pas. Surtout maintenant, ça ne suffit plus, je dirais. Par exemple, Ali Abdaal, je pense que vous le connaissez tous, expert YouTube, YouTuber célèbre, expert en productivité, maintenant auteur de livres sur la productivité. Et bien, l'autre fois, il a posté une vidéo complètement random de lui en train de jouer de la guitare. Et bien, c'est con, mais ça m'a fait du bien. Je me suis dit, punaise, Ali... Thauris a joué de la guitare sur son compte à je sais pas combien de milliers d'abonnés, alors qu'il est roi de la productivité, machin, là il fait un truc qui n'a, entre guillemets, rien de productif aux yeux de notre société capitaliste. Il est juste en train de jouer de la guitare et il a posté ça. Et je me suis dit, c'est ça qui est beau en fait. On est tous notre niche dans le sens où on a tous le droit d'avoir plusieurs domaines d'expertise, plusieurs centres d'intérêt, plusieurs passions, sauf que, avec tout ce qu'on nous vend en termes de stratégie, etc., business, machin, on a tendance à l'oublier. On croit qu'on doit montrer qu'une seule facette de nous qui est la facette la plus... rigoureuse, professionnelle, petit profil LinkedIn, et encore LinkedIn ça s'améliore, ça évolue donc tant mieux, mais je veux dire un petit profil hyper corporate, hyper machin, voilà moi je suis expert dans ça, t'as ça, et puis j'ai pas le droit de sortir de ma niche, j'ai pas le droit de te montrer autre chose j'ai pas le droit de te dire que peut-être je suis expert en, j'en sais rien, en After Effects mais qu'à côté de ça, et ben je fais du design, ou qu'alors j'adore tel jeu vidéo, ou peut-être que j'adore le jardinage et en fait il y a toujours un fil d'Ariane et c'est là où je veux en venir aussi, c'est de partager ma grande épiphanie de ces derniers jours c'est que récemment J'ai mis mon égo de côté, j'ai écouté ma copine Monia, et j'ai décidé de faire des appels client idéal, donc d'aller sonder mes clients idéals, ma cliente idéale, mon audience chaude, qui répond à mes stories, etc., ultra rapidement, et qui a réservé des créneaux pour justement faire ces appels de 30 minutes avec moi, où je leur posais toutes mes questions pour savoir quels sont leurs besoins, qu'est-ce qu'elles aiment suivre chez moi, parce que j'étais complètement perdue, j'arrivais même plus à voir moi ce que j'aime créer, ce que j'ai envie de créer. Alors du coup, il y a eu deux écoles, il y a eu celles qui m'ont dit mais non, t'as pas besoin de la vie des autres Fais ce que tu as envie de faire toi, ça va plus t'embrouiller qu'autre chose de prendre les idées des autres. Donc pendant un moment, c'est vrai que j'avais cette croyance-là de me dire... J'ai procrastiné parce que je me suis dit, bah non, c'est vrai... entre guillemets pas besoin, ça va pas m'aider, ça va plus m'embouiller qu'autre chose, elles vont me donner des idées que j'ai pas envie de réaliser, ça va me gonfler, et puis de toute façon personne va vouloir répondre à mes appels, ça c'était la première peur. Et finalement ma pote Monia m'a vraiment motivée, après des mois j'ai enfin passé à l'action, je me suis dit mais tu sais quoi, au pire j'ai rien à perdre, au pire personne répond, et bah tant pis, je retourne me coucher, et si des femmes répondent, tant mieux, ça pourrait toujours m'aider à avancer et commencer à esquisser un chemin, une direction dans laquelle je pourrais aller, même si elle n'est pas... figé dans le temps, même si c'est pas genre une obligation d'aller là et de m'y tenir, au moins d'avoir comme ça une piste, en tout cas de savoir quoi choisir et où aller et quoi prioriser. Donc j'ai finalement mis mon égo de côté, mes peurs, etc., mes croyances, balancé ce lien Calendly sur Insta, et puis entre guillemets, les premières arrivées, les premières servies, donc du coup les rendez-vous se sont... Rempli super vite, j'ai dû même en rajouter beaucoup plus que prévu. Bref, je commence mes appels client idéal, et en fait, j'ai eu des shifts et des épiphanies, mais incroyables, des révélations, c'est ça, des révélations, sur pourquoi on me suivait et comment elles me percevaient. Et je te parlais tout à l'heure de lunettes. Moi, j'avais les lunettes, je suis paumée, je me dévalorise, vraiment, ça ne me servait pas, ce n'était pas ouf. Versus avoir leurs lunettes de comment elles me perçoivent et comment elles perçoivent mon travail. de tous profils, de tous horizons, dans toutes les villes, pays différents, machin, etc. Ça m'a fait un bien fou. Ça a été un vent de fraîcheur incroyable. Donc, je te recommande de faire pareil. Et en fait, ce qu'il en est ressorti, c'est quoi ? Une libération. Une libération parce que la finalité de tous ces appels... c'est, Chloé, tu as le droit d'être qui tu veux. Dans tous les cas, on te suivra. Dans tous les cas, on consommera. Dans tous les cas, on aime ce que tu fais, que ce soit gratuit ou payant. Il y a eu tous les profils. Il y a eu des entrepreneurs beaucoup plus avancés que d'autres. Il y en a qui ont des objectifs complètement différents. Mais en fait, le résultat, c'était toujours la même chose. Quand je demandais, mais en fait, pourquoi tu me suis, surtout maintenant que je suis un peu inactive, c'est quoi que tu aimes, etc. Le truc qui revenait tout le temps, c'est, on aime ta vibe, on aime ton univers. On aime le fait que t'es à fond dans ton truc nude, même si on n'est pas, entre guillemets, le cœur de cible. Il y a des trucs qui sont venus en mode, moi j'aime bien que tu t'autorises à être juste toi et à partager tous tes centres d'intérêt. Mais ça, moi en tant que manifesting generator verso qui parle dans tous les sens, je peux vous assurer que ça m'a fait un bien fou. Juste qu'on me dise, t'as le droit en fait, t'as le droit de faire plusieurs trucs, t'as le droit de faire des choses qui paraissent pas cohérentes de prime abord, mais qui pour nous le sont. Et en fait, elle, le fil d'Ariane, elle le voit. Elles l'ont toujours vu. C'est moi qui me suis déconnectée de ce fil d'Ariane. C'est moi qui ai perdu la cohérence, la big picture, en mode... Mais ouais, en fait, ça a du sens ce que tu fais, Chloé.

  • Speaker #0

    Parce que, on va pas se mentir, moi je suis du genre à aimer plein de choses et avoir envie de vous les partager, ok ? J'ai créé mon canal Insta de base pour vous faire des updates digitales. Et puis après je me suis dit, ouais en fait, je n'ai pas envie de faire que ça, si je fais que ça c'est chiant. Moi je fuis tout ce qui est chiant, et puis ça m'est venu de faire parfois des petits tirages de cartes et tout. Et ça a trop bien marché, et c'est ça qui a eu le plus de réactions, etc., de commentaires, t'as acheté où ton oracle, t'as acheté où ceci, cela. Alors je ne suis pas une professionnelle en cartomancie, je continue de me former, de travailler mon intuition, parce qu'il y a plein de choses à faire là-dessus, mais bon bref, ça fait partie des nombreux trucs que j'aime bien. On ne va pas se mentir, j'ai commencé à avoir une belle petite collection d'oracles, si je pouvais j'en aurais beaucoup plus. Tout ça pour dire que voilà, j'ai montré cette part de moi à mon audience. Est-ce que c'était une part de moi qu'elle m'ont demandé ? Bien sûr que non, elle ne savait pas qu'elle existait. Mais maintenant que je l'ai montrée... Ah bah j'aime trop ton côté un peu ouh ouh, comme disent les américaines, j'aime trop ton côté un peu spirituel, je trouve ça super cool. Pour moi, c'est pas incohérent que tu me partages et des conseils business, digital, et à des tirages d'oracles. Bim, hop, on m'enlève encore un poids. Je me dis, ah, tout est possible alors. Le fait que j'ai lancé mon trépied nude, mais que je peux te partager mes lectures, mais que je peux te partager mes bons plans Amazon, et bien en fait, elles m'ont toutes sorti ça, elles m'ont toutes sorti que pour elles, c'était cohérent, et que pour chacune d'entre elles, et bien, elles m'alliaient à certaines de ces thématiques. Et j'ai trouvé ça trop rigolo de voir qu'il n'y en avait pas une qui me mettait dans une case, ou qui me disait, ben voilà, parce que t'as fait real screen et que t'as eu temps et que t'as fait ci et ça, que t'es forcément catégorisée qu'à ça. Par contre, c'est vrai, grâce à tout ce que t'as fait en amont, ben moi je te vois encore comme une experte, etc., une référence et tout. Pareil, ça, boum, petit boost d'estime de soi, ça remplit ma jauge, comme je te disais, qui s'est vidée au fil des mois, au fil des années, ça a rempli ma jauge et je me suis dit, punaise. Mais c'est fou, j'avais vraiment besoin de me reconnecter à mon audience, en fait, pour voir quels mots elles utilisent, comment elles voient les choses, parce que moi je suis tellement la tête dans le guidon, la tête dans mon truc, que je vois plus rien en fait. Je vois plus rien de ce que j'ai fait, de ce que j'ai réalisé, du nombre de personnes que j'ai pu aider, du nombre de femmes que j'ai accompagnées. Je vois plus rien. Je vois plus rien, encore une fois. Pas les bonnes lunettes. Et je te partage ça parce que, avec ces appels, je me suis rendue compte que quoi ? Que la majorité de mes clientes idéales, elles sont quoi ? Elles sont multipotentielles, elles sont multipassionnées comme moi. Elles n'ont pas envie de se limiter, elles n'ont pas envie de se mettre dans des cases. Elles sont capables d'aller faire du chiffre, elles sont capables de s'être nichées. Elles ont des business qui tournent pour la plupart. Pour d'autres, elles ont envie que ça tourne. C'est juste que leur côté multipassionné, pour l'instant, elles se sentent bloquées en mode Punaise, il faut que je choisisse une porte, mais j'ai peur que ça me ferme toutes les autres. Avec leur cul, on sait toutes qu'il faut d'abord en ouvrir une pour que ça puisse ouvrir les autres, mais je comprends tout à fait ce qu'elle vit, parce que c'est très compliqué quand t'as plein de domaines, des centres d'intérêt, de te dire lequel je veux monétiser, déjà, lequel reste un hobby, en mode, ça peut être un hobby privé, sur lequel tu communiques pas forcément, est-ce que je suis obligée de tous les monétiser ? Moi je pense que non, mais du coup c'est dur, parce que, surtout quand t'as des facilités dans plusieurs domaines, j'en sais rien, par exemple t'es super douée en dessin, poterie, et création de contenu, ben voilà. Parfois, c'est dur de se dire, je vais faire la création de contenu, mais je vais quand même mettre en avant le fait que je dessine et ma poterie. Mais du coup, est-ce que j'ai vraiment envie de vendre mes poteries, par exemple ? Pas forcément. Est-ce que j'ai envie d'avoir toute la charge mentale que c'est d'avoir une boutique en ligne, etc., de gérer les commandes ? Pas forcément. Peut-être que j'ai juste envie de créer du contenu autour de la poterie. Et en fait, c'est ça. Des fois, la complexité, c'est de se dire, OK, qu'est-ce que je priorise quand je suis multipassionnée, quand je suis multipotentielle, quand j'ai plein de capacités ? Du coup, je ne les explore pas. Soit j'en explore aucune, soit j'en explore une à fond, et du coup je laisse dormir les autres alors que les autres demandent à s'exprimer. Et en fait ça s'applique aussi à la vie. Ma copine Aurélie, avec qui j'ai fait la conférence Make the Difference, qui m'a invitée sur sa super conférence, elle m'a dit un truc qui m'a bouleversée parce qu'elle m'a dit Mais tu sais, t'arrêtes pas de dire que t'es perdue au niveau professionnel, mais peut-être que c'est d'autres parts de toi qui ont envie de créer. Ça m'a fait l'effet d'un choc quand elle m'a dit ça. Et j'ai laissé infuser et je me suis dit oui c'est vrai, t'as raison. Il n'y a peut-être pas que le professionnel dans lequel je peux créer. Mais moi j'avais forcément lié ma créativité au professionnel. Comme si je ne pouvais pas créer ailleurs. Comme si je n'avais pas un pouvoir créateur que je pouvais utiliser dans d'autres sphères, dans d'autres domaines de vie. Tout ça pour dire que si toi aussi tu traverses une crise existentielle, et bien 1, déjà tu n'es pas seule. 2, ce n'est pas définitif. Et 3, tu vas... T'en sortir, même si c'est long, même si c'est chiant, même si c'est relou, même si tu te sens complètement perdu et tu n'as aucun contrôle sur rien, en vrai, tant mieux. Accepte de traverser la crise. Moi, ça fait que quelques jours seulement que j'accepte vraiment de lâcher prise et de ne pas avoir de certitude, tout simplement, et je me dis que ça va aller. Mais refais le point aussi sur toutes les crises que tu as déjà pu traverser, les défis que tu as pu relever, les combats que tu as pu mener. Si tu as réussi à t'en sortir, tu vas réussir à survivre à cette crise, crois-moi. Deuxième chose, n'hésite pas à sonder. ton entourage, les personnes qui t'inspirent dans différents domaines de vie, savoir quelles sont leurs priorités, comment elles prennent leurs décisions, et noter aussi, toi, tout ce qui est une priorité versus tout ce qui est absolument non négociable pour toi. Tout ce que tu ne veux absolument pas pour ta vie, et ça va t'aider aussi à redéfinir ce que tu veux pour toi. Moi, je fais souvent cet exercice-là de tout ce que je ne veux pas, et du coup, ça m'aide à définir vraiment ce que je veux et du coup, ce que je priorise. Donc ça, ça peut être cool aussi. Et la troisième chose, eh bien, si t'as aussi... une perte de sens en termes de niche, etc., avec qui tu veux travailler et pourquoi, n'hésite pas à faire comme moi des appels client idéal pour savoir par qui tu es suivi, pourquoi, ce qu'on apprécie chez toi, dans ton contenu, dans ton travail, gratuit ou payant, quelles sont les problématiques du moment de ces personnes qui te suivent, quels sont leurs objectifs, où est-ce qu'elles en sont, dans leur mindset, dans leur business, dans leur vie perso, peu importe. Vraiment, n'hésite pas à aller les questionner, tu n'as rien à perdre, au pire, personne ne répond, et tu retournes te coucher. Au mieux, il y a plusieurs personnes qui répondent et qui peuvent vraiment t'aider. Donc, tu as vraiment tout à gagner. Moi, ces échanges avec ces personnes, avec ces femmes incroyables, ça m'a juste fait l'effet d'un câlin, en fait, de Good Vibes. Tous leurs mots-clés, tout ce qu'elles m'ont dit, pourquoi elles me suivent, tout ce qu'elles apprécient chez moi, je me suis mis tout ça dans un Google Sheet. Et ça va être vraiment mon tableau doudou. J'ai mon amie Marie-Pierre qui appelle ça. Elle a un dossier doudou sur son téléphone où elle se met toutes les... Les images, les messages qu'elle reçoit qui lui font du bien, etc., qui lui font l'effet... d'un doudou en fait quand elle va pas bien et ben moi voilà ça va être ça et je pense que ça peut te faire du bien d'avoir un dossier similaire avec des trucs comme ça qui te remontent en énergie et te font du bien et te rappellent qui tu es et pas forcément ce que tu fais parce que moi c'est ça qui m'a fait shifter dans tout ce qu'elles m'ont dit ça m'a soulagé ça m'a apaisé, ça m'a apporté beaucoup beaucoup de sérénité c'est qu'en gros ce qui ressortait c'est qu'elles me suivent pour ce que je suis pas pour ce que je fais ce que je fais en fait c'est la souris sur le gâteau La cerise sur l'Ambrusco comme j'aime le dire. Mais elle c'est vraiment pour qui je suis, pour mon univers, pour ma vibe. C'est vraiment ce qui est ressorti en fait. Donc genre c'est ça le mot de la fin c'est quoi ? C'est que moi perso maintenant que j'ai eu ces retours là dans mon tableau doudou et bien je sais pas comment vous expliquer parce que j'ai eu aussi ça mais aussi en présentiel parce que j'ai pu échanger là récemment aussi avec des femmes en présentiel qui m'ont dit plus ou moins un mot pour moi les mêmes choses donc ouais moi ça m'a fait beaucoup beaucoup de bien et du coup je suis beaucoup plus apaisée, beaucoup plus sereine même si je ne suis pas certaine de ce que je veux faire je suis beaucoup plus sereine Et ça, pour moi, ça n'a pas de prix. J'espère vraiment que cet épisode t'aura plu. Bien évidemment, j'ai envie de reprendre le podcast en étant beaucoup plus régulière. Donc j'espère que la suite te plaira. Et je te mets au défi, toi aussi, de partager une plaie béante que tu as en ce moment, sans attendre qu'elle ait cicatrisé, pour pouvoir la partager. Je pense qu'il y a plein de gens qui ont envie d'entendre ce que tu vis actuellement, qui vont se sentir vus, reconnus, entendus, qui se sentiront beaucoup moins seuls aussi. en découvrant ta réalité. Donc voilà, c'est ça ton exercice du jour. Et puis, merci de m'avoir écoutée. À très vite dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as apprécié, n'hésite pas à le partager autour de toi, à t'abonner et à laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Je me ferai un plaisir de te lire. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel épisode sur l'Empire.

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Aujourd’hui je te partage les coulisses de ma crise existentielle ou comment dealer avec le fait de se sentir perdue, de se chercher et d'oser pivoter pour se réaligner professionnellement et personnellement


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Transcription

  • Speaker #0

    S Merci.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue sur New Empire, on se retrouve enfin aujourd'hui pour un nouvel épisode, je sais ça fait longtemps que vous m'avez trop manqué, le podcast m'a énormément manqué, même si je vous avoue que j'avais envie de le supprimer il y a encore trois jours. Donc voilà, c'est une petite introduction à ma fameuse crise existentielle, beaucoup m'ont dit que c'était la crise de la trentaine parce que nouvelle décennie, d'autres m'ont parlé de mon retour de Saturne, d'autres de ma nuit noire de l'âme, bref je pense que je combine un bon combo de tout ça. Et en fait, ça fait quand même plusieurs semaines, voire mois, que ça dure. Et j'avais envie de vous partager ce que je vis, ma réalité, ce qui se passe dans ma tête en ce moment, parce qu'en fait, j'ai pas arrêté d'attendre en me disant ça ira mieux, je vais attendre que ça aille mieux pour le partager. Et en fait, j'en ai marre d'attendre, j'ai envie de vous partager l'instant T, ce que je vis, quels sont mes questionnements du moment, parce que je me rends compte qu'on est des dizaines à vivre la même chose, mais que très peu de personnes osent en parler, que c'est dur d'oser pivoter, que c'est dur de se remettre en question, que c'est dur de dire quand ça va pas. Et je vous comprends totalement. Moi, ma stratégie, souvent, dans ce genre de situation, c'est de prendre du recul. Donc, je suis beaucoup dans mon mental. On me voit moins, quand même. J'ai beaucoup moins posté, du coup, podcast, Instagram, machin. Et en fait, cette stratégie, elle a ses limites. Donc, des fois, c'est cool. On a vraiment besoin de prendre du recul pour digérer certaines infos, processer certains trucs. Mais en fait, là, je ne sais pas comment vous expliquer. Une fois, Amie Porterfield avait dit un truc, ça m'avait marqué, elle avait dit ne partagez jamais vos plaies ouvertes avec vos clients, avec votre audience, attendez toujours d'avoir cicatrisé. Et en fait, là j'ai analysé, clairement, là ces dernières semaines, vu que je suis paumée, j'arrête pas d'écouter des podcasts, lire des livres, contacter des business friends pour avoir des discussions ultra deep sur le sens de la vie, sur qu'est-ce qu'on veut dans notre vie, quelle est notre vision, l'art de pivoter, etc. Et en fait... Moi j'aime bien consommer du contenu de plaies ouvertes, c'est-à-dire de personnes qui t'expliquent que là en ce moment c'est la merde, là en ce moment vraiment ils sont au bout du rôle, là en ce moment c'est compliqué ce qu'ils vivent, ils remettent tout en question et ils ont envie de tout envoyer chier, et en fait ils te disent leur réalité, ils te disent la vérité, ils n'attendent pas d'avoir transcendé un certain step pour te dire comment ils ont fait. Et moi je trouve qu'il n'y a rien de plus... de plus vrai, de plus relatable, de se dire, là, sa réalité, c'est ça, je peux m'identifier, je vis exactement ce qu'elle vit, et s'il y a d'autres personnes qui le vivent, je vais pouvoir le vivre aussi, et on va s'en sortir, on va y arriver ensemble. C'est un peu ça le but de cet épisode, ça risque d'être décousu, parce que j'ai tellement de choses à dire, c'est ça le problème quand tu ne fais pas d'épisode de podcast depuis un moment, tu reviens, et puis de toute façon, j'ai toujours dit que le podcast, c'était thérapeutique, donc j'espère que ça va nous guérir. Une guérison collective et que ça pourra vous aider à ce que je vais vous partager aujourd'hui. Mais j'ai la sensation que cet épisode, c'est encore une étape de plus vers la clarté. Donc j'espère qu'on va avancer ensemble. Donc je te parlais de cette crise existentielle qui a commencé depuis un petit moment déjà. La dernière fois qu'on s'est parlé, je revenais de New York. Ensuite, j'ai enchaîné avec mon événement Selfie Museum à Lyon qui a super bien marché. On a eu plein d'imprévus, mais c'était génial. Et en fait, à chaque fois, tu vois, je me mettais des espèces de carottes en mode j'aurais la réponse. Je pensais qu'en revenant de New York, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après le Safi Museum, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après les conférences que j'ai données récemment, j'aurais la réponse. Et en fait, je suis toujours en quête de réponses depuis des mois. Et plus j'avance, moins j'ai de réponses, plus j'ai de questions. Donc c'est très inconfortable, c'est très déstabilisant. Je me suis retrouvée récemment... très challengée parce que beaucoup, beaucoup prise par des pensées mais noires, tu vois, je disais vraiment dans des trucs dark, qui me ressemblent pas du tout, moi je suis souvent l'optimiste l'élément moteur dans un groupe auprès de mes proches, qui va toujours voir le positif, le verre à moitié plein en mode manifestation, parce que je sais très bien le pouvoir de mes pensées de mes croyances, et pourtant, j'ai beau le savoir j'ai nourri des trucs, franchement, vraiment pas ouf donc voilà, pareil après auto-sabotage le... tu te dis putain mais c'est moi qui nourrisse ce truc là estime de soi au plus bas bref je te passe les détails mais vraiment pas ouf et là avec les clips en plus c'était vraiment des phases bipolaires où un jour je suis au top du je suis la reine du monde je peux tout faire je peux tout réussir ça repart comme jamais versus le lendemain au fond du trou en train de pleurer à chaudes larmes en train de me dire que je suis une merde en train de dire à mon mec que je vais tout arrêter et que de toute façon l'entrepreneuriat c'est pas fait pour moi que j'ai tout foiré que je suis pas faite pour ça que j'ai pas les épaules et que voilà tu vois Donc lui il se retrouvait avec quelqu'un qui est complètement lunatique, et il s'est retrouvé complètement déstabilisé parce qu'il ne me reconnaissait pas en fait, et moi non plus j'avoue, et c'est la première fois vraiment, c'est pour ça que... Je vous explique que c'est une crise existentielle, pour le coup, c'est pas une petite crise vite fait, tu vois, une petite quête de sens, rapidos. Là, c'est vraiment un truc qui dure quand même depuis un moment, et où j'ai beau avoir lu, appris des coachs, écouté des podcasts, eh bien, comme je te dis, il y a plus de questions qui en ressortent que de réponses. Mais je suis ok avec le cheminement, et j'ai enfin décidé d'accepter de traverser cette crise, plutôt que de la fuir et de prendre un avion, et d'attendre que ça se règle tout seul. Donc pendant ma quête, j'ai consommé plein de contenus, comme je te le disais, j'ai observé plein de choses, notamment aux Etats-Unis, parce que les Etats-Unis sont vachement en avance par rapport à nous sur ça. Et en fait, il y a quand même une vague d'entrepreneurs, notamment nous, tous ceux qui avons lancé des business pendant le Covid, qui sont vraiment en phase de pivot, parce qu'on est tous souvent dans la même tranche d'âge, on a tous plus ou moins connu un certain succès pendant une certaine période, et puis les envies changent. Je pense notamment à des envies de maternité, mais il y a aussi plein d'autres choses, des envies de déménagement, des ruptures, des divorces, et parfois aussi des gros pivots professionnellement parlant. Est-ce que je garde mon entreprise ? Est-ce que je la fais pivoter ? Est-ce que je la ferme ? Est-ce que j'en ouvre une nouvelle ? Ou est-ce que tout simplement, je reprends un job salarié, tranquillou, pépouze, et j'arrête de faire des crises d'anxiété tous les quatre matins ? Et en fait, quand tu écoutes des parcours d'entrepreneurs, c'est hyper intéressant, parce qu'il y a vraiment de tout. Là, d'ailleurs, la... Je dirais pas que c'est la grande mode, mais récemment j'ai vu quand même beaucoup beaucoup de reels de personnes qui documentent la clôture de leur entreprise. Je parle notamment de business physique, ou qui expliquent en fait que c'est la fin d'un cycle et qu'ils sont ok avec l'idée de démarrer un nouveau chapitre. Et j'ai trouvé ça super inspirant qu'à l'heure actuelle on ait accès à ce type de contenu qu'il n'y avait peut-être pas avant ou ça aurait été beaucoup moins normalisé. Et je trouve que ça m'a fait du bien, je me suis dit bah tu vois même dans le pire des cas, même toutes ces personnes qui ont des stocks. à écouler, qui ont des charges de ouf avec des locaux, des boutiques physiques et tout, ils arrivent à pivoter, ils arrivent à s'en sortir. Alors pourquoi pas nous, nous qui sommes dans le digital, je dis ça parce que toutes les personnes avec qui j'ai parlé, la plupart sont dans le digital, des business en ligne, mais bien évidemment, ça touche tous les entrepreneurs. Et à force de consommer du contenu, j'ai commencé à trouver des réponses. Déjà, j'ai pris conscience que récemment, si tu veux step up, si tu veux pivoter, quand t'arrives à un moment de ta vie où t'as besoin de changer ta vision, il faut faire le deuil de l'ancienne toi. de l'ancienne version de toi qui t'a permis d'être là où tu es, pour laisser place à la nouvelle. J'ai vu un reel qui en parlait avec le même de Barbie qui se met à pleurer, c'était une page spirituelle anglophone, et qui disait, voilà, tu dois accepter de faire mourir l'ancienne toi pour laisser naître la nouvelle, pour lui faire de la place tout simplement. Et c'est hyper inconfortable, parce que c'est... C'est très sécurisant, c'est très rassurant de faire comme on a toujours fait, d'utiliser les codes, les méthodologies, les formules, les stratégies que tu as toujours utilisées avant pour atteindre certains chiffres, certains résultats, une certaine reconnaissance de la part de tes clients, etc. Même parfois de tes proches. Et te dire, punaise, aujourd'hui ça ne me parle plus du tout, punaise, je ne peux plus me blairer le contenu business, je ne peux plus avaler 150 stories de vente, j'en peux plus en fait. Et moi je me suis retrouvée comme ça, est-ce que j'aime toujours le business, est-ce que j'aime toujours la vente, est-ce que j'aime toujours le marketing ? J'en suis vraiment revenue à remettre tout en question, à ne pas être foutue de savoir ce qui m'anime dans la vie, ce que j'aime, ce qui me fait du bien, ce qui me fait envie. Incapable de répondre à la question. Et quand tes proches te posent la question et que t'es pas foutue de répondre, je peux te dire que ça fait bizarre. Surtout moi, qui les ai habitués à avoir un profil assez leader, à toujours un peu savoir plus ou moins ce que je veux ou ce que je vais, ou à découvrir en cours de route, mais à avoir des certitudes, des convictions. Et là, actuellement, plus du tout. à remettre beaucoup beaucoup de choses en question, à vouloir carrément faire autre chose, mais du coup c'est flippant parce que c'est tout nouveau, c'est une page blanche, et comment on ose pivoter, comment on ose faire différemment, et comment on fait quand ce qu'on croyait être ou ce qu'on croyait vouloir avant n'est plus du tout d'actualité, comment on fait quand on a envie de faire quelque chose qui n'est pas du tout en accord avec ce qu'on attend de nous, ou ce qu'on croit qu'on attend de nous, comment on fait pour avancer quand on ne sait plus qui on est, ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer ou pas, et qu'on est incapable de répondre à ces questions simples pour pouvoir prendre... des décisions et du coup changer de direction, en étant alignée avec cette direction, en se disant je vais tester, j'y vais avec confiance, même si je ne sais pas ce qui m'attend derrière Et en fait, c'est tout ça, c'est ce cheminement que j'ai vécu ces derniers temps. Alors je me suis beaucoup remise en question, parce que certes, j'ai mis vachement en pause mon business, ma croissance, mon évolution, j'ai ralenti le podcast, j'ai ralenti Instagram, certes, j'ai ralenti, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir rien fait. Et en fait, c'était très culpabilisant pour moi, parce que d'être toujours dans le fer depuis que je me suis lancée, d'avoir pris comme modèle des personnes qui sont toujours dans le fer, j'ai beaucoup déconstruit ça, mais je me suis rendue compte qu'en fait, depuis que j'ai lancé mon entreprise, je m'identifiais à des personnes qui me ressemblaient à l'époque, c'est-à-dire des femmes célibataires qui passaient leur temps à bosser, qui n'avaient quasiment pas de vie à côté, parce qu'elles mettaient tout dans leur business, donc c'est super, c'est cool, on ne va pas se mentir, c'est aussi pour ça que j'ai eu de super résultats à l'époque, mais au détriment de leur vie perso, Pareil, je m'identifie aussi à des digital nomades qui voyagent, mais en fait, H24, elles sont sur leur ordi. Donc du coup, elles voyagent pas tant que ça, elles kiffent pas le moment présent plus que ça. Donc pareil, tu vois, je m'identifie à des profils qui aujourd'hui, ça ne résonne plus du tout avec moi. Aujourd'hui, j'ai envie d'harmonie. J'ai envie d'équilibre, j'ai envie d'avoir de l'espace pour ma vie perso, j'ai envie d'être capable de vivre pleinement le moment présent et de ne pas culpabiliser pour ça, de ne pas culpabiliser, de kiffer certaines choses ou d'avoir envie de me faire plaisir sur certains trucs parce que moi ça a toujours été le kiff au cœur de tout, vous le savez. Et du coup quand le kiff n'est plus là et qu'en plus de ça vous n'avez plus la direction pour savoir où aller, quel chemin prendre, et bien putain qu'est-ce que c'est inconfortable, putain qu'est-ce que c'est déstabilisant de se dire mais tout ce que je pensais être, tout ce que je croyais vouloir faire, et bien... Tout est remis à zéro, tout est reset. Il y a beaucoup de personnes qui ont été dans l'incompréhension, de se dire, mais je comprends pas, comment elle peut vivre ça ? C'est pas possible, avec tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle a réalisé, tout ce qu'elle a réussi, c'est pas possible. Et en fait... Quand j'ai eu ce genre de retour, ça m'a moins déstabilisée parce que je me suis dit que ce n'est pas parce que vous avez cette image-là que ma réalité est la même. Et du coup, c'est rigolo de voir que suivant les lunettes qu'on peut porter, on voit les choses différemment. Et moi, récemment, j'ai beaucoup porté les lunettes de l'autosabotage et de la dévalorisation. Alors j'ai commencé à faire une liste, de me dire, mais punaise, quand même, j'ai pas rien fait. Même si j'ai ralenti énormément, certes, mais j'ai pas rien fait. Je veux dire, depuis 2021, j'ai lancé Reelsqueen, j'ai enchaîné mon podcast, des bundles, etc. Ensuite, j'ai lancé mes premiers événements en présentiel en 2023 parce que je sentais encore que j'avais besoin d'un nouveau step après le podcast. J'ai fait Let's Shine avec Soumaya, j'ai fait Mission Rentabilité avec Ina. Puis en 2024, bim, l'année commence et là, je me fais inviter sur des événements, donc trop cool, Atelier Vision Board. Puis on a lancé le Selfie Museum à Lyon. Plus gros événement que j'ai pu co-organiser qui était juste ouf. durant lequel on a eu beaucoup de mauvaises surprises. C'est les joies de l'événementiel, mais aussi de très belles surprises, de très beaux cadeaux, de belles opportunités. Donc ça pareil, ça a pris beaucoup de temps, beaucoup d'énergie. Et pareil, tu vois, à chaque étape, je me suis dit, ça va apporter des réponses. Les événements, ça va apporter des réponses. Les événements auxquels j'interviens, ça va m'apporter des réponses. OK, le voyage à New York, ça va apporter des réponses. Et en fait, non. Il faut juste constater que non. Tu atterris à l'aéroport et tu retournes à ta vie et à tes problèmes. Et tu dois plonger dans tes problèmes. Et là, franchement, je ne vais pas te mentir. Depuis quelques semaines, j'ai eu une envie, c'est de me foutre dans un avion, fuir la réalité comme je sais très bien le faire, aller kiffer ma vie à l'étranger. Et puis quand je reviens, hop, les problèmes seront toujours là. Donc il faut y faire face à un moment donné. Et ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile, mais je sens que c'est nécessaire. Et donc du coup, je me suis posée, comme je te disais, pour faire la liste de toutes ces choses que j'ai faites, de ces challenges, parce que moi je fonctionne beaucoup au jeu, au challenge, j'ai vraiment besoin de sentir que je step up, de sentir que j'évolue, de sentir que je suis en ma zone de confort, et ce qui était inconfortable il y a encore deux ans, ne l'est plus du tout aujourd'hui. Je veux dire, enregistrer un épisode de podcast, j'ai procrastiné pendant deux ans, ça me semblait être une montagne, alors qu'aujourd'hui, vraiment, je le prends beaucoup moins à la tête. Pareil, les événements, tu vois, t'en fais un, t'en fais deux, t'en fais trois, finalement, tu commences à voir un petit peu comment ça fonctionne, alors c'est pas mon métier, mais c'est vrai que... À force d'en avoir fait et d'être invitée sur aussi des événements présentiels, je me dis que je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pu faire alors que je n'y connaissais rien et qu'on s'est plutôt bien débrouillé et qu'en fait toujours on avait la vision qui allait avec l'expérience qu'on voulait offrir, tu vois. Donc j'ai fait le bilan de tout ça et puis je me suis dit, bon, tu n'as quand même pas rien fait Chloé, tu n'es quand même pas si nulle que ça, pourquoi tu en es à pleurer au fond de ton lit et à dire que tu as envie de tout envoyer bouler, ce n'est pas possible, ça ne te ressemble pas. Et en fait, je pense que c'est un... On pourrait en avoir parlé avec plusieurs entrepreneurs, aussi des spécialistes par rapport à la quête de soi, etc. En fait, ce qui est ressorti, c'est que j'ai tellement tiré sur la corde en termes d'énergie, mais aussi en termes d'estime de moi, parce qu'on ne va pas se mentir, l'entrepreneuriat, ce n'est pas que du glamour, c'est parfois aussi des déceptions, c'est parfois de la manipulation, c'est parfois des mauvaises collaborations, il y a plein de choses en fait. Et c'est OK, parce que sur le coup, tu as l'impression que c'est horrible. Tu ne vas jamais t'en remettre et puis plus le temps passe, tu te rends compte que c'était là pour t'apprendre des leçons et ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais c'est vrai que ça m'est mis bout à bout sur 4 ans, puisque ça va faire dans quelques jours, ça fera 4 ans que j'ai lancé mon entreprise. tu te rends compte que ça t'a vachement plus ébranlé que tu le pensais, que ce soit les critiques, les jugements, etc. Et là, j'en ai parlé pendant des semaines avec des copines, des business friends, etc., des coachs, qui m'ont dit que c'est juste que ça fait beaucoup et que t'as enchaîné, t'as amassé tout ça, il y a plein de choses, même si t'as travaillé sur toi, même si t'as une psy, même si ceci, même si cela, et bien mine de rien, ça t'a quand même impacté. Donc forcément que là, actuellement, 4 ans plus tard, t'as plus la même confiance. Parce que t'as fait confiance à des gens qui t'ont déçu. Parce qu'à certains moments, t'as pris des décisions, tu pensais que c'était ce qui était bon, et en fait, ça t'a apporté plus de... de contraintes, de choses négatives que positives, et à la finalité, c'est quoi ? C'est que tu te dis, punaise, je ne peux pas me faire confiance, je ne suis pas en capacité de prendre des bonnes décisions pour moi, pour mon entreprise, est-ce que je suis une bonne gestionnaire, parce que là, j'ai vraiment trop dépensé sur ça, etc., j'ai trop investi sur ça, j'ai perdu trop de temps, trop d'argent. Du coup, ça vient remettre en question beaucoup de choses. Tu finis par te demander ce que ça dit de toi, en fait. Quel trauma tu n'as pas encore réglé, et quelles choses tu dois encore travailler ? Franchement, sur l'instant T, des fois, c'est inconfortable de ouf, Ça fait chier, t'en as marre, t'as envie de tout envoyer bouler, t'es dans la souffrance, t'es dans la douleur. T'es dans la peur, et franchement, c'est OK. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est nourrir ça constamment et aller passer du côté victime, en mode, voilà, tout le monde est contre moi, machin. On va pas se mentir, des fois, c'est dur, parce qu'il peut arriver des périodes dans la vie où ça s'enchaîne, où clairement, tu les enchaînes, tu comprends pas les leçons qu'on essaie de t'apprendre. Donc moi, c'est hyper, hyper désagréable pour moi, parce que j'adore essayer de comprendre. Moi, j'ai mon ne-su dans Gémeaux. Moi, mon cerveau, le mental, c'est vraiment ma zone de confort. La suranalyse, la surobservation, afin de comprendre les clés, les secrets qui se cachent derrière, les messages qu'on essaie de m'envoyer. Et quand je ne comprends pas, ça me fait péter les plombs. Franchement, ça me fait péter les plombs. Mais je sais que c'est mon égo qui a toujours cette soif de toujours comprendre, apprendre, etc. Et en fait, des fois, il faut juste vivre. Il faut juste vivre. Il faut juste couper le mental et vivre. Et les leçons, finalement... Les pages, etc. se dévoileront au fil du temps. Et ça, c'est super inconfortable. C'est ça que je veux te partager aujourd'hui. C'est que pendant des semaines, voire des mois, j'ai voulu lutter contre ces pensées, ces envies de changement, ces envies de pivot, cette nouvelle vision qui, de plus en plus, prend de la place et je ne sais pas quoi en faire parce qu'elle ne correspond pas du tout à ce que j'avais en tête quand j'ai commencé. Ces projets que je procrastine parce qu'en fait, ils me font moins vibrer que d'autres. Et en fait, c'est OK. C'est juste qu'il faut en avoir conscience et à un moment donné, il va y avoir des réponses. Elles vont se développer, elles vont s'ouvrir petit à petit, il faut juste leur laisser l'espace. Et quand on est dans l'ego, à vouloir absolument tout contrôler, à absolument avoir des réponses immédiates, avoir un contrôle sur quand on va les recevoir et comment, forcément, ça met plus de temps, parce que c'est nous qui bloquons. Et moi, j'ai mis longtemps... J'ai vraiment mis longtemps à comprendre ça. Je vais être honnête, j'ai beau être à fond dans le death perso depuis des années, consommer des contenus, ne pas avoir du mal du tout à me remettre en question et à travailler mon mindset, là, vraiment, j'ai été challengée, mais comme jamais. Et je sais qu'en fait, dans quelques mois, je vais te dire, voilà, je pourrais te partager la cicatrice. J'aurai plus la blé ouverte et je pourrais te partager la cicatrice et te dire, bon bah voilà, j'ai fait ça, ça, ça pour guérir. Maintenant, ce n'est plus une plaie purulente, c'est une petite cicatrice. Je mets un peu de crème dessus et tout va bien. Et là, ce que je fais actuellement pour que cette plaie soit moins douloureuse, plus agréable, plus confortable, que j'arrive à vivre avec, entre guillemets, eh bien, c'est que j'ai mis en place des actions. J'ai mis mon égo de côté par rapport à plein de choses. J'ai sondé mes proches. Les business friends qui m'inspirent, mes copines, etc. J'ai observé, j'ai analysé. Et puis, j'ai posé des questions, mais vraiment sur tout. J'ai posé des questions à toutes les personnes qui ont déjà vécu des crises. Je leur ai demandé comment elles avaient vécu le truc, ce qu'elles ont appris, comment elles se sentent, combien de temps ça leur a pris. Et en fait, c'est rigolo, c'est qu'il y a vraiment des crises à toutes les étapes de vie, j'ai l'impression, dans la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine. Il y en a, c'est après une rupture, il y en a, c'est... Après un déménagement, après avoir commencé un nouveau taf, etc., il y a des changements constamment, on ne sait pas de quoi la vie sera faite. Et du coup, c'est vrai qu'écouter différents parcours, ça peut aussi être rassurant, énergisant. Et se dire que tout finit toujours par, entre guillemets, se construire comme un puzzle. Tu finis toujours par réussir à voir pourquoi tu as dû passer par là pour arriver à cette finalité, à ce résultat-là, à cette... à cette réponse. Et des fois, en fait, on ne se rend pas compte, mais en fait, on ne fait que prier constamment, que ce soit l'univers, Dieu, peu importe tes croyances, on ne fait que prier pour avoir un certain mode de vie, un certain résultat, un certain confort, une certaine relation, une certaine santé. Et parfois, dans nos prières, dans ce qu'on demande, dans ce qu'on veut... plus que tout, ça implique d'avoir à traverser ce type de période. Et c'est ça le plus inconfortable, et c'est vraiment ça que j'essaie de me rappeler constamment, c'est de me dire, tu dois passer par là pour faire ressortir le truc qui va peut-être changer ta life. J'ai déjà vécu, je suis déjà passée par là. Je veux dire, en plein confinement, je n'avais pas prévu de monter un business. J'ai traversé une espèce de traversée du désert, même sentimentale, pendant neuf mois, où j'ai travaillé sur moi, où j'ai pris une love coach, et puis bim ! Après la Love Coach, deux semaines après, j'encontre l'amour. Pour moi, il n'y a pas de hasard. C'est aussi parce que j'avais planté les graines, j'avais fait tout ce travail interne de blessures, etc., de guérison du passé, pour pouvoir être en capacité d'accueillir les conseils de la Love Coach afin que je les applique et que je puisse trouver cette personne avec qui je partage ma vie aujourd'hui. J'espère que ça durera encore de nombreuses années parce que c'est bien la seule chose stable qui me rassure et m'apporte. Beaucoup de joie actuellement. Mais ce que je veux dire, c'est que même ça, je me suis raccrochée à ça en me disant gratitude, gratitude de vivre ça et d'avoir l'amour dans ma vie. Chose que je n'avais pas quand j'ai lancé mon business. Ok, Serge, j'étais en mode pleine d'ambition, pleine de rêve et tout. Comme je te disais, je ne m'identifiais pas aux mêmes personnes aussi. Maintenant, je n'ai plus du tout les mêmes questions. Ce ne sont plus les mêmes personnes qui m'inspirent. Ce ne sont plus les mêmes parcours. Ce ne sont plus les mêmes envies. Souvent, on a des périodes comme ça dans la vie où on s'identifie à un archétype. Donc moi c'était par exemple la girlboss quand j'ai démarré. Il y en a parfois c'est la maman, d'autres c'est la soeur, d'autres c'est... la femme, l'épouse, la salariée, l'entrepreneur, bref. Et en fait, des fois, on reste bloqué dans un seul archétype sans voir la big picture derrière, sans avoir le recul nécessaire, en se disant, bon, ok, c'était une phase de ma vie, c'était un cycle, mais maintenant, est-ce que j'ai envie d'être que ça ? Est-ce que je peux pas être tout à la fois ? Et c'est un peu ça que moi, je remets en question, c'est ok, l'archétype de la girlboss, c'est bien cool, mais je ne suis pas que ça, en fait. Je ne suis pas que ça, et surtout, je ne me vois plus du tout comme une girlboss. Et quand on parle d'archétype, eh bien... J'ai l'impression qu'avant, je me définissais beaucoup par le profil entrepreneur. Je suis une entrepreneur, c'est tout ce que je suis. Et je ne laissais pas exister, par exemple, la créatrice de contenu. Je ne me laissais pas l'espace pour créer véritablement du contenu, le contenu que j'adore consommer et que j'ai envie aussi de proposer à mon audience. Donc on a le droit de changer, on a le droit de vouloir faire coexister plusieurs facettes de nous, dévoiler plusieurs couleurs de notre palette, et c'est complètement OK. Je veux dire, actuellement, il y a plein d'appellations qui sont en train de popper, genre créa-preneur, influpreneur, vlogpreneur. La frontière entre créateur de contenu, influenceur versus entrepreneur, elle est en train de s'effacer. Pourquoi ? Parce que plein d'influenceurs et de créateurs de contenu ont commencé à se lancer dans l'entrepreneuriat. Et en fait, tous les entrepreneurs sont finalement quasiment tous des créateurs de contenu puisque la plupart créent du contenu gratuit sur leur plateforme pour promouvoir leurs services et leurs produits. Donc en fait aujourd'hui, c'est vrai qu'on est un peu tous des créateurs de contenu, peu importe notre métier, peu importe si c'est pas forcément notre cœur de métier et notre zone de génie. A moins que tu puisses 100% tout déléguer, on a tous une partie création de contenu et je trouve que c'est intéressant d'aller creuser ça, surtout si c'est quelque chose qui nous appelle, qu'on a envie de développer et qui nous ressemble. Donc c'est totalement ok si par exemple tu te reconnais dans ce que je dis et que tu te rends compte qu'avant tu t'enfermais par exemple dans un archétype et qu'aujourd'hui ça te correspond plus du tout. que tu as envie d'incarner totalement autre chose et de donner à voir complètement autre chose de ta personne, de ta personnalité et de ton travail. Là, je parle principalement à des personnes aussi qui sont... qui ont des marques personnelles, parce que forcément, ta propre évolution personnelle se ressent dans ton contenu, dans ton travail, dans ta communication. Mais du coup, je trouve ça intéressant de se dire, punaise, avant, je ne me définissais que par ça, parce que j'aimais bien l'image que ça renvoyait de moi, j'aimais bien l'idée que j'appartenais à une communauté, ou qu'on puisse, par exemple, me catégoriser comme étant tel ou tel profil. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout ta vérité, ça ne te ressemble plus du tout, ça ne te parle plus. et t'as carrément envie de passer à autre chose et ce qui est fou c'est que d'un profil à l'autre ça peut totalement changer, parfois ça peut être une rupture amoureuse qui peut être le déclic, le machin j'ai parlé avec des mamans ou des futures mamans qui m'ont dit que ça avait complètement changé leur vision et que t'as encore une autre crise existentielle quand tu deviens maman parce que tu te poses des questions, tu t'inquiètes pour plein de trucs auxquels tu ne pensais pas avant et en fait c'est ça qui est beau je trouve c'est cette évolution, c'est ces cycles qui font que T'apprends plein de choses en cours de route et que c'est un apprentissage constant. Et pendant toute cette quête là où j'ai sondé mon entourage, j'ai aussi consommé beaucoup de contenu, vidéos YouTube, podcasts, livres et tout. Et je suis tombée sur une citation de Danco qui disait arrête de chercher ta niche parce que c'est ce que te diront tous les business coachs. Moi la première aussi, sur Instagram, on va pas se mentir, plus t'es nichée, plus t'auras de résultats. C'est factuel, on arrive facilement à t'identifier. T'as un avatar, on comprend ton domaine d'activité et on s'abonne à toi. Sauf que pour moi, je vais apporter des nuances à ça, justement grâce à la citation de Danco, parce que quand il a dit c'est toi la niche je ne comprenais pas. J'étais en mode mais comment ça, c'est moi la niche ? Ça veut dire quoi, c'est moi la niche ? Je n'arrivais pas à comprendre l'essence du truc derrière. Alors j'ai creusé, j'ai regardé ses vidéos YouTube et puis j'ai regardé plein d'autres contenus liés à ça, au fait d'être sa propre niche. Et en fait, à force d'analyser, de consommer et de contacter aussi des gens, je me rends compte que nous sommes la niche. Pourquoi ? Parce qu'en fait, on adhère toujours à une vibe, à une personnalité, à un univers plus qu'à une expertise. Certes, on sait qu'on va aller sur tel compte pour avoir accès à telle expertise, par exemple, genre ça, un canevas, finance, etc. Mais s'il se trouve que la personne, l'experte par exemple en finance, eh ben j'en sais rien, elle adore les cappuccinos, elle est souvent dans un lieu hyper joli avec des palmiers, j'en sais rien. Celle qui fait Canva, elle a un super iPad, et puis elle a un super setup avec des lumières, elle a un néon au-dessus de son bureau. Et puis peut-être qu'elle a un petit chat, et puis peut-être qu'elle adore Fersi, et qu'elle adore la culture, j'en sais rien, coréenne. Eh ben c'est con, mais ça va faire la différence par rapport à toutes les autres qui sont expertes Canva ou expertes finance, parce que tu vas adhérer à ça. Peut-être qu'elles ont des couleurs préférées, des odeurs, des musiques qui vont beaucoup revenir dans leur contenu, des choses comme ça. Et en fait, c'est avec ça que t'accroches. C'est vraiment avec ça que t'accroches. C'est pas avec l'expertise. L'expertise, oui, ok, ça nous éduque, ça nous apporte beaucoup de valeur, mais ça ne suffit pas. Surtout maintenant, ça ne suffit plus, je dirais. Par exemple, Ali Abdaal, je pense que vous le connaissez tous, expert YouTube, YouTuber célèbre, expert en productivité, maintenant auteur de livres sur la productivité. Et bien, l'autre fois, il a posté une vidéo complètement random de lui en train de jouer de la guitare. Et bien, c'est con, mais ça m'a fait du bien. Je me suis dit, punaise, Ali... Thauris a joué de la guitare sur son compte à je sais pas combien de milliers d'abonnés, alors qu'il est roi de la productivité, machin, là il fait un truc qui n'a, entre guillemets, rien de productif aux yeux de notre société capitaliste. Il est juste en train de jouer de la guitare et il a posté ça. Et je me suis dit, c'est ça qui est beau en fait. On est tous notre niche dans le sens où on a tous le droit d'avoir plusieurs domaines d'expertise, plusieurs centres d'intérêt, plusieurs passions, sauf que, avec tout ce qu'on nous vend en termes de stratégie, etc., business, machin, on a tendance à l'oublier. On croit qu'on doit montrer qu'une seule facette de nous qui est la facette la plus... rigoureuse, professionnelle, petit profil LinkedIn, et encore LinkedIn ça s'améliore, ça évolue donc tant mieux, mais je veux dire un petit profil hyper corporate, hyper machin, voilà moi je suis expert dans ça, t'as ça, et puis j'ai pas le droit de sortir de ma niche, j'ai pas le droit de te montrer autre chose j'ai pas le droit de te dire que peut-être je suis expert en, j'en sais rien, en After Effects mais qu'à côté de ça, et ben je fais du design, ou qu'alors j'adore tel jeu vidéo, ou peut-être que j'adore le jardinage et en fait il y a toujours un fil d'Ariane et c'est là où je veux en venir aussi, c'est de partager ma grande épiphanie de ces derniers jours c'est que récemment J'ai mis mon égo de côté, j'ai écouté ma copine Monia, et j'ai décidé de faire des appels client idéal, donc d'aller sonder mes clients idéals, ma cliente idéale, mon audience chaude, qui répond à mes stories, etc., ultra rapidement, et qui a réservé des créneaux pour justement faire ces appels de 30 minutes avec moi, où je leur posais toutes mes questions pour savoir quels sont leurs besoins, qu'est-ce qu'elles aiment suivre chez moi, parce que j'étais complètement perdue, j'arrivais même plus à voir moi ce que j'aime créer, ce que j'ai envie de créer. Alors du coup, il y a eu deux écoles, il y a eu celles qui m'ont dit mais non, t'as pas besoin de la vie des autres Fais ce que tu as envie de faire toi, ça va plus t'embrouiller qu'autre chose de prendre les idées des autres. Donc pendant un moment, c'est vrai que j'avais cette croyance-là de me dire... J'ai procrastiné parce que je me suis dit, bah non, c'est vrai... entre guillemets pas besoin, ça va pas m'aider, ça va plus m'embouiller qu'autre chose, elles vont me donner des idées que j'ai pas envie de réaliser, ça va me gonfler, et puis de toute façon personne va vouloir répondre à mes appels, ça c'était la première peur. Et finalement ma pote Monia m'a vraiment motivée, après des mois j'ai enfin passé à l'action, je me suis dit mais tu sais quoi, au pire j'ai rien à perdre, au pire personne répond, et bah tant pis, je retourne me coucher, et si des femmes répondent, tant mieux, ça pourrait toujours m'aider à avancer et commencer à esquisser un chemin, une direction dans laquelle je pourrais aller, même si elle n'est pas... figé dans le temps, même si c'est pas genre une obligation d'aller là et de m'y tenir, au moins d'avoir comme ça une piste, en tout cas de savoir quoi choisir et où aller et quoi prioriser. Donc j'ai finalement mis mon égo de côté, mes peurs, etc., mes croyances, balancé ce lien Calendly sur Insta, et puis entre guillemets, les premières arrivées, les premières servies, donc du coup les rendez-vous se sont... Rempli super vite, j'ai dû même en rajouter beaucoup plus que prévu. Bref, je commence mes appels client idéal, et en fait, j'ai eu des shifts et des épiphanies, mais incroyables, des révélations, c'est ça, des révélations, sur pourquoi on me suivait et comment elles me percevaient. Et je te parlais tout à l'heure de lunettes. Moi, j'avais les lunettes, je suis paumée, je me dévalorise, vraiment, ça ne me servait pas, ce n'était pas ouf. Versus avoir leurs lunettes de comment elles me perçoivent et comment elles perçoivent mon travail. de tous profils, de tous horizons, dans toutes les villes, pays différents, machin, etc. Ça m'a fait un bien fou. Ça a été un vent de fraîcheur incroyable. Donc, je te recommande de faire pareil. Et en fait, ce qu'il en est ressorti, c'est quoi ? Une libération. Une libération parce que la finalité de tous ces appels... c'est, Chloé, tu as le droit d'être qui tu veux. Dans tous les cas, on te suivra. Dans tous les cas, on consommera. Dans tous les cas, on aime ce que tu fais, que ce soit gratuit ou payant. Il y a eu tous les profils. Il y a eu des entrepreneurs beaucoup plus avancés que d'autres. Il y en a qui ont des objectifs complètement différents. Mais en fait, le résultat, c'était toujours la même chose. Quand je demandais, mais en fait, pourquoi tu me suis, surtout maintenant que je suis un peu inactive, c'est quoi que tu aimes, etc. Le truc qui revenait tout le temps, c'est, on aime ta vibe, on aime ton univers. On aime le fait que t'es à fond dans ton truc nude, même si on n'est pas, entre guillemets, le cœur de cible. Il y a des trucs qui sont venus en mode, moi j'aime bien que tu t'autorises à être juste toi et à partager tous tes centres d'intérêt. Mais ça, moi en tant que manifesting generator verso qui parle dans tous les sens, je peux vous assurer que ça m'a fait un bien fou. Juste qu'on me dise, t'as le droit en fait, t'as le droit de faire plusieurs trucs, t'as le droit de faire des choses qui paraissent pas cohérentes de prime abord, mais qui pour nous le sont. Et en fait, elle, le fil d'Ariane, elle le voit. Elles l'ont toujours vu. C'est moi qui me suis déconnectée de ce fil d'Ariane. C'est moi qui ai perdu la cohérence, la big picture, en mode... Mais ouais, en fait, ça a du sens ce que tu fais, Chloé.

  • Speaker #0

    Parce que, on va pas se mentir, moi je suis du genre à aimer plein de choses et avoir envie de vous les partager, ok ? J'ai créé mon canal Insta de base pour vous faire des updates digitales. Et puis après je me suis dit, ouais en fait, je n'ai pas envie de faire que ça, si je fais que ça c'est chiant. Moi je fuis tout ce qui est chiant, et puis ça m'est venu de faire parfois des petits tirages de cartes et tout. Et ça a trop bien marché, et c'est ça qui a eu le plus de réactions, etc., de commentaires, t'as acheté où ton oracle, t'as acheté où ceci, cela. Alors je ne suis pas une professionnelle en cartomancie, je continue de me former, de travailler mon intuition, parce qu'il y a plein de choses à faire là-dessus, mais bon bref, ça fait partie des nombreux trucs que j'aime bien. On ne va pas se mentir, j'ai commencé à avoir une belle petite collection d'oracles, si je pouvais j'en aurais beaucoup plus. Tout ça pour dire que voilà, j'ai montré cette part de moi à mon audience. Est-ce que c'était une part de moi qu'elle m'ont demandé ? Bien sûr que non, elle ne savait pas qu'elle existait. Mais maintenant que je l'ai montrée... Ah bah j'aime trop ton côté un peu ouh ouh, comme disent les américaines, j'aime trop ton côté un peu spirituel, je trouve ça super cool. Pour moi, c'est pas incohérent que tu me partages et des conseils business, digital, et à des tirages d'oracles. Bim, hop, on m'enlève encore un poids. Je me dis, ah, tout est possible alors. Le fait que j'ai lancé mon trépied nude, mais que je peux te partager mes lectures, mais que je peux te partager mes bons plans Amazon, et bien en fait, elles m'ont toutes sorti ça, elles m'ont toutes sorti que pour elles, c'était cohérent, et que pour chacune d'entre elles, et bien, elles m'alliaient à certaines de ces thématiques. Et j'ai trouvé ça trop rigolo de voir qu'il n'y en avait pas une qui me mettait dans une case, ou qui me disait, ben voilà, parce que t'as fait real screen et que t'as eu temps et que t'as fait ci et ça, que t'es forcément catégorisée qu'à ça. Par contre, c'est vrai, grâce à tout ce que t'as fait en amont, ben moi je te vois encore comme une experte, etc., une référence et tout. Pareil, ça, boum, petit boost d'estime de soi, ça remplit ma jauge, comme je te disais, qui s'est vidée au fil des mois, au fil des années, ça a rempli ma jauge et je me suis dit, punaise. Mais c'est fou, j'avais vraiment besoin de me reconnecter à mon audience, en fait, pour voir quels mots elles utilisent, comment elles voient les choses, parce que moi je suis tellement la tête dans le guidon, la tête dans mon truc, que je vois plus rien en fait. Je vois plus rien de ce que j'ai fait, de ce que j'ai réalisé, du nombre de personnes que j'ai pu aider, du nombre de femmes que j'ai accompagnées. Je vois plus rien. Je vois plus rien, encore une fois. Pas les bonnes lunettes. Et je te partage ça parce que, avec ces appels, je me suis rendue compte que quoi ? Que la majorité de mes clientes idéales, elles sont quoi ? Elles sont multipotentielles, elles sont multipassionnées comme moi. Elles n'ont pas envie de se limiter, elles n'ont pas envie de se mettre dans des cases. Elles sont capables d'aller faire du chiffre, elles sont capables de s'être nichées. Elles ont des business qui tournent pour la plupart. Pour d'autres, elles ont envie que ça tourne. C'est juste que leur côté multipassionné, pour l'instant, elles se sentent bloquées en mode Punaise, il faut que je choisisse une porte, mais j'ai peur que ça me ferme toutes les autres. Avec leur cul, on sait toutes qu'il faut d'abord en ouvrir une pour que ça puisse ouvrir les autres, mais je comprends tout à fait ce qu'elle vit, parce que c'est très compliqué quand t'as plein de domaines, des centres d'intérêt, de te dire lequel je veux monétiser, déjà, lequel reste un hobby, en mode, ça peut être un hobby privé, sur lequel tu communiques pas forcément, est-ce que je suis obligée de tous les monétiser ? Moi je pense que non, mais du coup c'est dur, parce que, surtout quand t'as des facilités dans plusieurs domaines, j'en sais rien, par exemple t'es super douée en dessin, poterie, et création de contenu, ben voilà. Parfois, c'est dur de se dire, je vais faire la création de contenu, mais je vais quand même mettre en avant le fait que je dessine et ma poterie. Mais du coup, est-ce que j'ai vraiment envie de vendre mes poteries, par exemple ? Pas forcément. Est-ce que j'ai envie d'avoir toute la charge mentale que c'est d'avoir une boutique en ligne, etc., de gérer les commandes ? Pas forcément. Peut-être que j'ai juste envie de créer du contenu autour de la poterie. Et en fait, c'est ça. Des fois, la complexité, c'est de se dire, OK, qu'est-ce que je priorise quand je suis multipassionnée, quand je suis multipotentielle, quand j'ai plein de capacités ? Du coup, je ne les explore pas. Soit j'en explore aucune, soit j'en explore une à fond, et du coup je laisse dormir les autres alors que les autres demandent à s'exprimer. Et en fait ça s'applique aussi à la vie. Ma copine Aurélie, avec qui j'ai fait la conférence Make the Difference, qui m'a invitée sur sa super conférence, elle m'a dit un truc qui m'a bouleversée parce qu'elle m'a dit Mais tu sais, t'arrêtes pas de dire que t'es perdue au niveau professionnel, mais peut-être que c'est d'autres parts de toi qui ont envie de créer. Ça m'a fait l'effet d'un choc quand elle m'a dit ça. Et j'ai laissé infuser et je me suis dit oui c'est vrai, t'as raison. Il n'y a peut-être pas que le professionnel dans lequel je peux créer. Mais moi j'avais forcément lié ma créativité au professionnel. Comme si je ne pouvais pas créer ailleurs. Comme si je n'avais pas un pouvoir créateur que je pouvais utiliser dans d'autres sphères, dans d'autres domaines de vie. Tout ça pour dire que si toi aussi tu traverses une crise existentielle, et bien 1, déjà tu n'es pas seule. 2, ce n'est pas définitif. Et 3, tu vas... T'en sortir, même si c'est long, même si c'est chiant, même si c'est relou, même si tu te sens complètement perdu et tu n'as aucun contrôle sur rien, en vrai, tant mieux. Accepte de traverser la crise. Moi, ça fait que quelques jours seulement que j'accepte vraiment de lâcher prise et de ne pas avoir de certitude, tout simplement, et je me dis que ça va aller. Mais refais le point aussi sur toutes les crises que tu as déjà pu traverser, les défis que tu as pu relever, les combats que tu as pu mener. Si tu as réussi à t'en sortir, tu vas réussir à survivre à cette crise, crois-moi. Deuxième chose, n'hésite pas à sonder. ton entourage, les personnes qui t'inspirent dans différents domaines de vie, savoir quelles sont leurs priorités, comment elles prennent leurs décisions, et noter aussi, toi, tout ce qui est une priorité versus tout ce qui est absolument non négociable pour toi. Tout ce que tu ne veux absolument pas pour ta vie, et ça va t'aider aussi à redéfinir ce que tu veux pour toi. Moi, je fais souvent cet exercice-là de tout ce que je ne veux pas, et du coup, ça m'aide à définir vraiment ce que je veux et du coup, ce que je priorise. Donc ça, ça peut être cool aussi. Et la troisième chose, eh bien, si t'as aussi... une perte de sens en termes de niche, etc., avec qui tu veux travailler et pourquoi, n'hésite pas à faire comme moi des appels client idéal pour savoir par qui tu es suivi, pourquoi, ce qu'on apprécie chez toi, dans ton contenu, dans ton travail, gratuit ou payant, quelles sont les problématiques du moment de ces personnes qui te suivent, quels sont leurs objectifs, où est-ce qu'elles en sont, dans leur mindset, dans leur business, dans leur vie perso, peu importe. Vraiment, n'hésite pas à aller les questionner, tu n'as rien à perdre, au pire, personne ne répond, et tu retournes te coucher. Au mieux, il y a plusieurs personnes qui répondent et qui peuvent vraiment t'aider. Donc, tu as vraiment tout à gagner. Moi, ces échanges avec ces personnes, avec ces femmes incroyables, ça m'a juste fait l'effet d'un câlin, en fait, de Good Vibes. Tous leurs mots-clés, tout ce qu'elles m'ont dit, pourquoi elles me suivent, tout ce qu'elles apprécient chez moi, je me suis mis tout ça dans un Google Sheet. Et ça va être vraiment mon tableau doudou. J'ai mon amie Marie-Pierre qui appelle ça. Elle a un dossier doudou sur son téléphone où elle se met toutes les... Les images, les messages qu'elle reçoit qui lui font du bien, etc., qui lui font l'effet... d'un doudou en fait quand elle va pas bien et ben moi voilà ça va être ça et je pense que ça peut te faire du bien d'avoir un dossier similaire avec des trucs comme ça qui te remontent en énergie et te font du bien et te rappellent qui tu es et pas forcément ce que tu fais parce que moi c'est ça qui m'a fait shifter dans tout ce qu'elles m'ont dit ça m'a soulagé ça m'a apaisé, ça m'a apporté beaucoup beaucoup de sérénité c'est qu'en gros ce qui ressortait c'est qu'elles me suivent pour ce que je suis pas pour ce que je fais ce que je fais en fait c'est la souris sur le gâteau La cerise sur l'Ambrusco comme j'aime le dire. Mais elle c'est vraiment pour qui je suis, pour mon univers, pour ma vibe. C'est vraiment ce qui est ressorti en fait. Donc genre c'est ça le mot de la fin c'est quoi ? C'est que moi perso maintenant que j'ai eu ces retours là dans mon tableau doudou et bien je sais pas comment vous expliquer parce que j'ai eu aussi ça mais aussi en présentiel parce que j'ai pu échanger là récemment aussi avec des femmes en présentiel qui m'ont dit plus ou moins un mot pour moi les mêmes choses donc ouais moi ça m'a fait beaucoup beaucoup de bien et du coup je suis beaucoup plus apaisée, beaucoup plus sereine même si je ne suis pas certaine de ce que je veux faire je suis beaucoup plus sereine Et ça, pour moi, ça n'a pas de prix. J'espère vraiment que cet épisode t'aura plu. Bien évidemment, j'ai envie de reprendre le podcast en étant beaucoup plus régulière. Donc j'espère que la suite te plaira. Et je te mets au défi, toi aussi, de partager une plaie béante que tu as en ce moment, sans attendre qu'elle ait cicatrisé, pour pouvoir la partager. Je pense qu'il y a plein de gens qui ont envie d'entendre ce que tu vis actuellement, qui vont se sentir vus, reconnus, entendus, qui se sentiront beaucoup moins seuls aussi. en découvrant ta réalité. Donc voilà, c'est ça ton exercice du jour. Et puis, merci de m'avoir écoutée. À très vite dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as apprécié, n'hésite pas à le partager autour de toi, à t'abonner et à laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Je me ferai un plaisir de te lire. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel épisode sur l'Empire.

Description

Aujourd’hui je te partage les coulisses de ma crise existentielle ou comment dealer avec le fait de se sentir perdue, de se chercher et d'oser pivoter pour se réaligner professionnellement et personnellement


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Transcription

  • Speaker #0

    S Merci.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue sur New Empire, on se retrouve enfin aujourd'hui pour un nouvel épisode, je sais ça fait longtemps que vous m'avez trop manqué, le podcast m'a énormément manqué, même si je vous avoue que j'avais envie de le supprimer il y a encore trois jours. Donc voilà, c'est une petite introduction à ma fameuse crise existentielle, beaucoup m'ont dit que c'était la crise de la trentaine parce que nouvelle décennie, d'autres m'ont parlé de mon retour de Saturne, d'autres de ma nuit noire de l'âme, bref je pense que je combine un bon combo de tout ça. Et en fait, ça fait quand même plusieurs semaines, voire mois, que ça dure. Et j'avais envie de vous partager ce que je vis, ma réalité, ce qui se passe dans ma tête en ce moment, parce qu'en fait, j'ai pas arrêté d'attendre en me disant ça ira mieux, je vais attendre que ça aille mieux pour le partager. Et en fait, j'en ai marre d'attendre, j'ai envie de vous partager l'instant T, ce que je vis, quels sont mes questionnements du moment, parce que je me rends compte qu'on est des dizaines à vivre la même chose, mais que très peu de personnes osent en parler, que c'est dur d'oser pivoter, que c'est dur de se remettre en question, que c'est dur de dire quand ça va pas. Et je vous comprends totalement. Moi, ma stratégie, souvent, dans ce genre de situation, c'est de prendre du recul. Donc, je suis beaucoup dans mon mental. On me voit moins, quand même. J'ai beaucoup moins posté, du coup, podcast, Instagram, machin. Et en fait, cette stratégie, elle a ses limites. Donc, des fois, c'est cool. On a vraiment besoin de prendre du recul pour digérer certaines infos, processer certains trucs. Mais en fait, là, je ne sais pas comment vous expliquer. Une fois, Amie Porterfield avait dit un truc, ça m'avait marqué, elle avait dit ne partagez jamais vos plaies ouvertes avec vos clients, avec votre audience, attendez toujours d'avoir cicatrisé. Et en fait, là j'ai analysé, clairement, là ces dernières semaines, vu que je suis paumée, j'arrête pas d'écouter des podcasts, lire des livres, contacter des business friends pour avoir des discussions ultra deep sur le sens de la vie, sur qu'est-ce qu'on veut dans notre vie, quelle est notre vision, l'art de pivoter, etc. Et en fait... Moi j'aime bien consommer du contenu de plaies ouvertes, c'est-à-dire de personnes qui t'expliquent que là en ce moment c'est la merde, là en ce moment vraiment ils sont au bout du rôle, là en ce moment c'est compliqué ce qu'ils vivent, ils remettent tout en question et ils ont envie de tout envoyer chier, et en fait ils te disent leur réalité, ils te disent la vérité, ils n'attendent pas d'avoir transcendé un certain step pour te dire comment ils ont fait. Et moi je trouve qu'il n'y a rien de plus... de plus vrai, de plus relatable, de se dire, là, sa réalité, c'est ça, je peux m'identifier, je vis exactement ce qu'elle vit, et s'il y a d'autres personnes qui le vivent, je vais pouvoir le vivre aussi, et on va s'en sortir, on va y arriver ensemble. C'est un peu ça le but de cet épisode, ça risque d'être décousu, parce que j'ai tellement de choses à dire, c'est ça le problème quand tu ne fais pas d'épisode de podcast depuis un moment, tu reviens, et puis de toute façon, j'ai toujours dit que le podcast, c'était thérapeutique, donc j'espère que ça va nous guérir. Une guérison collective et que ça pourra vous aider à ce que je vais vous partager aujourd'hui. Mais j'ai la sensation que cet épisode, c'est encore une étape de plus vers la clarté. Donc j'espère qu'on va avancer ensemble. Donc je te parlais de cette crise existentielle qui a commencé depuis un petit moment déjà. La dernière fois qu'on s'est parlé, je revenais de New York. Ensuite, j'ai enchaîné avec mon événement Selfie Museum à Lyon qui a super bien marché. On a eu plein d'imprévus, mais c'était génial. Et en fait, à chaque fois, tu vois, je me mettais des espèces de carottes en mode j'aurais la réponse. Je pensais qu'en revenant de New York, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après le Safi Museum, j'aurais la réponse. Je pensais qu'après les conférences que j'ai données récemment, j'aurais la réponse. Et en fait, je suis toujours en quête de réponses depuis des mois. Et plus j'avance, moins j'ai de réponses, plus j'ai de questions. Donc c'est très inconfortable, c'est très déstabilisant. Je me suis retrouvée récemment... très challengée parce que beaucoup, beaucoup prise par des pensées mais noires, tu vois, je disais vraiment dans des trucs dark, qui me ressemblent pas du tout, moi je suis souvent l'optimiste l'élément moteur dans un groupe auprès de mes proches, qui va toujours voir le positif, le verre à moitié plein en mode manifestation, parce que je sais très bien le pouvoir de mes pensées de mes croyances, et pourtant, j'ai beau le savoir j'ai nourri des trucs, franchement, vraiment pas ouf donc voilà, pareil après auto-sabotage le... tu te dis putain mais c'est moi qui nourrisse ce truc là estime de soi au plus bas bref je te passe les détails mais vraiment pas ouf et là avec les clips en plus c'était vraiment des phases bipolaires où un jour je suis au top du je suis la reine du monde je peux tout faire je peux tout réussir ça repart comme jamais versus le lendemain au fond du trou en train de pleurer à chaudes larmes en train de me dire que je suis une merde en train de dire à mon mec que je vais tout arrêter et que de toute façon l'entrepreneuriat c'est pas fait pour moi que j'ai tout foiré que je suis pas faite pour ça que j'ai pas les épaules et que voilà tu vois Donc lui il se retrouvait avec quelqu'un qui est complètement lunatique, et il s'est retrouvé complètement déstabilisé parce qu'il ne me reconnaissait pas en fait, et moi non plus j'avoue, et c'est la première fois vraiment, c'est pour ça que... Je vous explique que c'est une crise existentielle, pour le coup, c'est pas une petite crise vite fait, tu vois, une petite quête de sens, rapidos. Là, c'est vraiment un truc qui dure quand même depuis un moment, et où j'ai beau avoir lu, appris des coachs, écouté des podcasts, eh bien, comme je te dis, il y a plus de questions qui en ressortent que de réponses. Mais je suis ok avec le cheminement, et j'ai enfin décidé d'accepter de traverser cette crise, plutôt que de la fuir et de prendre un avion, et d'attendre que ça se règle tout seul. Donc pendant ma quête, j'ai consommé plein de contenus, comme je te le disais, j'ai observé plein de choses, notamment aux Etats-Unis, parce que les Etats-Unis sont vachement en avance par rapport à nous sur ça. Et en fait, il y a quand même une vague d'entrepreneurs, notamment nous, tous ceux qui avons lancé des business pendant le Covid, qui sont vraiment en phase de pivot, parce qu'on est tous souvent dans la même tranche d'âge, on a tous plus ou moins connu un certain succès pendant une certaine période, et puis les envies changent. Je pense notamment à des envies de maternité, mais il y a aussi plein d'autres choses, des envies de déménagement, des ruptures, des divorces, et parfois aussi des gros pivots professionnellement parlant. Est-ce que je garde mon entreprise ? Est-ce que je la fais pivoter ? Est-ce que je la ferme ? Est-ce que j'en ouvre une nouvelle ? Ou est-ce que tout simplement, je reprends un job salarié, tranquillou, pépouze, et j'arrête de faire des crises d'anxiété tous les quatre matins ? Et en fait, quand tu écoutes des parcours d'entrepreneurs, c'est hyper intéressant, parce qu'il y a vraiment de tout. Là, d'ailleurs, la... Je dirais pas que c'est la grande mode, mais récemment j'ai vu quand même beaucoup beaucoup de reels de personnes qui documentent la clôture de leur entreprise. Je parle notamment de business physique, ou qui expliquent en fait que c'est la fin d'un cycle et qu'ils sont ok avec l'idée de démarrer un nouveau chapitre. Et j'ai trouvé ça super inspirant qu'à l'heure actuelle on ait accès à ce type de contenu qu'il n'y avait peut-être pas avant ou ça aurait été beaucoup moins normalisé. Et je trouve que ça m'a fait du bien, je me suis dit bah tu vois même dans le pire des cas, même toutes ces personnes qui ont des stocks. à écouler, qui ont des charges de ouf avec des locaux, des boutiques physiques et tout, ils arrivent à pivoter, ils arrivent à s'en sortir. Alors pourquoi pas nous, nous qui sommes dans le digital, je dis ça parce que toutes les personnes avec qui j'ai parlé, la plupart sont dans le digital, des business en ligne, mais bien évidemment, ça touche tous les entrepreneurs. Et à force de consommer du contenu, j'ai commencé à trouver des réponses. Déjà, j'ai pris conscience que récemment, si tu veux step up, si tu veux pivoter, quand t'arrives à un moment de ta vie où t'as besoin de changer ta vision, il faut faire le deuil de l'ancienne toi. de l'ancienne version de toi qui t'a permis d'être là où tu es, pour laisser place à la nouvelle. J'ai vu un reel qui en parlait avec le même de Barbie qui se met à pleurer, c'était une page spirituelle anglophone, et qui disait, voilà, tu dois accepter de faire mourir l'ancienne toi pour laisser naître la nouvelle, pour lui faire de la place tout simplement. Et c'est hyper inconfortable, parce que c'est... C'est très sécurisant, c'est très rassurant de faire comme on a toujours fait, d'utiliser les codes, les méthodologies, les formules, les stratégies que tu as toujours utilisées avant pour atteindre certains chiffres, certains résultats, une certaine reconnaissance de la part de tes clients, etc. Même parfois de tes proches. Et te dire, punaise, aujourd'hui ça ne me parle plus du tout, punaise, je ne peux plus me blairer le contenu business, je ne peux plus avaler 150 stories de vente, j'en peux plus en fait. Et moi je me suis retrouvée comme ça, est-ce que j'aime toujours le business, est-ce que j'aime toujours la vente, est-ce que j'aime toujours le marketing ? J'en suis vraiment revenue à remettre tout en question, à ne pas être foutue de savoir ce qui m'anime dans la vie, ce que j'aime, ce qui me fait du bien, ce qui me fait envie. Incapable de répondre à la question. Et quand tes proches te posent la question et que t'es pas foutue de répondre, je peux te dire que ça fait bizarre. Surtout moi, qui les ai habitués à avoir un profil assez leader, à toujours un peu savoir plus ou moins ce que je veux ou ce que je vais, ou à découvrir en cours de route, mais à avoir des certitudes, des convictions. Et là, actuellement, plus du tout. à remettre beaucoup beaucoup de choses en question, à vouloir carrément faire autre chose, mais du coup c'est flippant parce que c'est tout nouveau, c'est une page blanche, et comment on ose pivoter, comment on ose faire différemment, et comment on fait quand ce qu'on croyait être ou ce qu'on croyait vouloir avant n'est plus du tout d'actualité, comment on fait quand on a envie de faire quelque chose qui n'est pas du tout en accord avec ce qu'on attend de nous, ou ce qu'on croit qu'on attend de nous, comment on fait pour avancer quand on ne sait plus qui on est, ce qu'on aime, ce qui nous fait vibrer ou pas, et qu'on est incapable de répondre à ces questions simples pour pouvoir prendre... des décisions et du coup changer de direction, en étant alignée avec cette direction, en se disant je vais tester, j'y vais avec confiance, même si je ne sais pas ce qui m'attend derrière Et en fait, c'est tout ça, c'est ce cheminement que j'ai vécu ces derniers temps. Alors je me suis beaucoup remise en question, parce que certes, j'ai mis vachement en pause mon business, ma croissance, mon évolution, j'ai ralenti le podcast, j'ai ralenti Instagram, certes, j'ai ralenti, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir rien fait. Et en fait, c'était très culpabilisant pour moi, parce que d'être toujours dans le fer depuis que je me suis lancée, d'avoir pris comme modèle des personnes qui sont toujours dans le fer, j'ai beaucoup déconstruit ça, mais je me suis rendue compte qu'en fait, depuis que j'ai lancé mon entreprise, je m'identifiais à des personnes qui me ressemblaient à l'époque, c'est-à-dire des femmes célibataires qui passaient leur temps à bosser, qui n'avaient quasiment pas de vie à côté, parce qu'elles mettaient tout dans leur business, donc c'est super, c'est cool, on ne va pas se mentir, c'est aussi pour ça que j'ai eu de super résultats à l'époque, mais au détriment de leur vie perso, Pareil, je m'identifie aussi à des digital nomades qui voyagent, mais en fait, H24, elles sont sur leur ordi. Donc du coup, elles voyagent pas tant que ça, elles kiffent pas le moment présent plus que ça. Donc pareil, tu vois, je m'identifie à des profils qui aujourd'hui, ça ne résonne plus du tout avec moi. Aujourd'hui, j'ai envie d'harmonie. J'ai envie d'équilibre, j'ai envie d'avoir de l'espace pour ma vie perso, j'ai envie d'être capable de vivre pleinement le moment présent et de ne pas culpabiliser pour ça, de ne pas culpabiliser, de kiffer certaines choses ou d'avoir envie de me faire plaisir sur certains trucs parce que moi ça a toujours été le kiff au cœur de tout, vous le savez. Et du coup quand le kiff n'est plus là et qu'en plus de ça vous n'avez plus la direction pour savoir où aller, quel chemin prendre, et bien putain qu'est-ce que c'est inconfortable, putain qu'est-ce que c'est déstabilisant de se dire mais tout ce que je pensais être, tout ce que je croyais vouloir faire, et bien... Tout est remis à zéro, tout est reset. Il y a beaucoup de personnes qui ont été dans l'incompréhension, de se dire, mais je comprends pas, comment elle peut vivre ça ? C'est pas possible, avec tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle a réalisé, tout ce qu'elle a réussi, c'est pas possible. Et en fait... Quand j'ai eu ce genre de retour, ça m'a moins déstabilisée parce que je me suis dit que ce n'est pas parce que vous avez cette image-là que ma réalité est la même. Et du coup, c'est rigolo de voir que suivant les lunettes qu'on peut porter, on voit les choses différemment. Et moi, récemment, j'ai beaucoup porté les lunettes de l'autosabotage et de la dévalorisation. Alors j'ai commencé à faire une liste, de me dire, mais punaise, quand même, j'ai pas rien fait. Même si j'ai ralenti énormément, certes, mais j'ai pas rien fait. Je veux dire, depuis 2021, j'ai lancé Reelsqueen, j'ai enchaîné mon podcast, des bundles, etc. Ensuite, j'ai lancé mes premiers événements en présentiel en 2023 parce que je sentais encore que j'avais besoin d'un nouveau step après le podcast. J'ai fait Let's Shine avec Soumaya, j'ai fait Mission Rentabilité avec Ina. Puis en 2024, bim, l'année commence et là, je me fais inviter sur des événements, donc trop cool, Atelier Vision Board. Puis on a lancé le Selfie Museum à Lyon. Plus gros événement que j'ai pu co-organiser qui était juste ouf. durant lequel on a eu beaucoup de mauvaises surprises. C'est les joies de l'événementiel, mais aussi de très belles surprises, de très beaux cadeaux, de belles opportunités. Donc ça pareil, ça a pris beaucoup de temps, beaucoup d'énergie. Et pareil, tu vois, à chaque étape, je me suis dit, ça va apporter des réponses. Les événements, ça va apporter des réponses. Les événements auxquels j'interviens, ça va m'apporter des réponses. OK, le voyage à New York, ça va apporter des réponses. Et en fait, non. Il faut juste constater que non. Tu atterris à l'aéroport et tu retournes à ta vie et à tes problèmes. Et tu dois plonger dans tes problèmes. Et là, franchement, je ne vais pas te mentir. Depuis quelques semaines, j'ai eu une envie, c'est de me foutre dans un avion, fuir la réalité comme je sais très bien le faire, aller kiffer ma vie à l'étranger. Et puis quand je reviens, hop, les problèmes seront toujours là. Donc il faut y faire face à un moment donné. Et ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile, mais je sens que c'est nécessaire. Et donc du coup, je me suis posée, comme je te disais, pour faire la liste de toutes ces choses que j'ai faites, de ces challenges, parce que moi je fonctionne beaucoup au jeu, au challenge, j'ai vraiment besoin de sentir que je step up, de sentir que j'évolue, de sentir que je suis en ma zone de confort, et ce qui était inconfortable il y a encore deux ans, ne l'est plus du tout aujourd'hui. Je veux dire, enregistrer un épisode de podcast, j'ai procrastiné pendant deux ans, ça me semblait être une montagne, alors qu'aujourd'hui, vraiment, je le prends beaucoup moins à la tête. Pareil, les événements, tu vois, t'en fais un, t'en fais deux, t'en fais trois, finalement, tu commences à voir un petit peu comment ça fonctionne, alors c'est pas mon métier, mais c'est vrai que... À force d'en avoir fait et d'être invitée sur aussi des événements présentiels, je me dis que je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pu faire alors que je n'y connaissais rien et qu'on s'est plutôt bien débrouillé et qu'en fait toujours on avait la vision qui allait avec l'expérience qu'on voulait offrir, tu vois. Donc j'ai fait le bilan de tout ça et puis je me suis dit, bon, tu n'as quand même pas rien fait Chloé, tu n'es quand même pas si nulle que ça, pourquoi tu en es à pleurer au fond de ton lit et à dire que tu as envie de tout envoyer bouler, ce n'est pas possible, ça ne te ressemble pas. Et en fait, je pense que c'est un... On pourrait en avoir parlé avec plusieurs entrepreneurs, aussi des spécialistes par rapport à la quête de soi, etc. En fait, ce qui est ressorti, c'est que j'ai tellement tiré sur la corde en termes d'énergie, mais aussi en termes d'estime de moi, parce qu'on ne va pas se mentir, l'entrepreneuriat, ce n'est pas que du glamour, c'est parfois aussi des déceptions, c'est parfois de la manipulation, c'est parfois des mauvaises collaborations, il y a plein de choses en fait. Et c'est OK, parce que sur le coup, tu as l'impression que c'est horrible. Tu ne vas jamais t'en remettre et puis plus le temps passe, tu te rends compte que c'était là pour t'apprendre des leçons et ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais c'est vrai que ça m'est mis bout à bout sur 4 ans, puisque ça va faire dans quelques jours, ça fera 4 ans que j'ai lancé mon entreprise. tu te rends compte que ça t'a vachement plus ébranlé que tu le pensais, que ce soit les critiques, les jugements, etc. Et là, j'en ai parlé pendant des semaines avec des copines, des business friends, etc., des coachs, qui m'ont dit que c'est juste que ça fait beaucoup et que t'as enchaîné, t'as amassé tout ça, il y a plein de choses, même si t'as travaillé sur toi, même si t'as une psy, même si ceci, même si cela, et bien mine de rien, ça t'a quand même impacté. Donc forcément que là, actuellement, 4 ans plus tard, t'as plus la même confiance. Parce que t'as fait confiance à des gens qui t'ont déçu. Parce qu'à certains moments, t'as pris des décisions, tu pensais que c'était ce qui était bon, et en fait, ça t'a apporté plus de... de contraintes, de choses négatives que positives, et à la finalité, c'est quoi ? C'est que tu te dis, punaise, je ne peux pas me faire confiance, je ne suis pas en capacité de prendre des bonnes décisions pour moi, pour mon entreprise, est-ce que je suis une bonne gestionnaire, parce que là, j'ai vraiment trop dépensé sur ça, etc., j'ai trop investi sur ça, j'ai perdu trop de temps, trop d'argent. Du coup, ça vient remettre en question beaucoup de choses. Tu finis par te demander ce que ça dit de toi, en fait. Quel trauma tu n'as pas encore réglé, et quelles choses tu dois encore travailler ? Franchement, sur l'instant T, des fois, c'est inconfortable de ouf, Ça fait chier, t'en as marre, t'as envie de tout envoyer bouler, t'es dans la souffrance, t'es dans la douleur. T'es dans la peur, et franchement, c'est OK. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est nourrir ça constamment et aller passer du côté victime, en mode, voilà, tout le monde est contre moi, machin. On va pas se mentir, des fois, c'est dur, parce qu'il peut arriver des périodes dans la vie où ça s'enchaîne, où clairement, tu les enchaînes, tu comprends pas les leçons qu'on essaie de t'apprendre. Donc moi, c'est hyper, hyper désagréable pour moi, parce que j'adore essayer de comprendre. Moi, j'ai mon ne-su dans Gémeaux. Moi, mon cerveau, le mental, c'est vraiment ma zone de confort. La suranalyse, la surobservation, afin de comprendre les clés, les secrets qui se cachent derrière, les messages qu'on essaie de m'envoyer. Et quand je ne comprends pas, ça me fait péter les plombs. Franchement, ça me fait péter les plombs. Mais je sais que c'est mon égo qui a toujours cette soif de toujours comprendre, apprendre, etc. Et en fait, des fois, il faut juste vivre. Il faut juste vivre. Il faut juste couper le mental et vivre. Et les leçons, finalement... Les pages, etc. se dévoileront au fil du temps. Et ça, c'est super inconfortable. C'est ça que je veux te partager aujourd'hui. C'est que pendant des semaines, voire des mois, j'ai voulu lutter contre ces pensées, ces envies de changement, ces envies de pivot, cette nouvelle vision qui, de plus en plus, prend de la place et je ne sais pas quoi en faire parce qu'elle ne correspond pas du tout à ce que j'avais en tête quand j'ai commencé. Ces projets que je procrastine parce qu'en fait, ils me font moins vibrer que d'autres. Et en fait, c'est OK. C'est juste qu'il faut en avoir conscience et à un moment donné, il va y avoir des réponses. Elles vont se développer, elles vont s'ouvrir petit à petit, il faut juste leur laisser l'espace. Et quand on est dans l'ego, à vouloir absolument tout contrôler, à absolument avoir des réponses immédiates, avoir un contrôle sur quand on va les recevoir et comment, forcément, ça met plus de temps, parce que c'est nous qui bloquons. Et moi, j'ai mis longtemps... J'ai vraiment mis longtemps à comprendre ça. Je vais être honnête, j'ai beau être à fond dans le death perso depuis des années, consommer des contenus, ne pas avoir du mal du tout à me remettre en question et à travailler mon mindset, là, vraiment, j'ai été challengée, mais comme jamais. Et je sais qu'en fait, dans quelques mois, je vais te dire, voilà, je pourrais te partager la cicatrice. J'aurai plus la blé ouverte et je pourrais te partager la cicatrice et te dire, bon bah voilà, j'ai fait ça, ça, ça pour guérir. Maintenant, ce n'est plus une plaie purulente, c'est une petite cicatrice. Je mets un peu de crème dessus et tout va bien. Et là, ce que je fais actuellement pour que cette plaie soit moins douloureuse, plus agréable, plus confortable, que j'arrive à vivre avec, entre guillemets, eh bien, c'est que j'ai mis en place des actions. J'ai mis mon égo de côté par rapport à plein de choses. J'ai sondé mes proches. Les business friends qui m'inspirent, mes copines, etc. J'ai observé, j'ai analysé. Et puis, j'ai posé des questions, mais vraiment sur tout. J'ai posé des questions à toutes les personnes qui ont déjà vécu des crises. Je leur ai demandé comment elles avaient vécu le truc, ce qu'elles ont appris, comment elles se sentent, combien de temps ça leur a pris. Et en fait, c'est rigolo, c'est qu'il y a vraiment des crises à toutes les étapes de vie, j'ai l'impression, dans la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine. Il y en a, c'est après une rupture, il y en a, c'est... Après un déménagement, après avoir commencé un nouveau taf, etc., il y a des changements constamment, on ne sait pas de quoi la vie sera faite. Et du coup, c'est vrai qu'écouter différents parcours, ça peut aussi être rassurant, énergisant. Et se dire que tout finit toujours par, entre guillemets, se construire comme un puzzle. Tu finis toujours par réussir à voir pourquoi tu as dû passer par là pour arriver à cette finalité, à ce résultat-là, à cette... à cette réponse. Et des fois, en fait, on ne se rend pas compte, mais en fait, on ne fait que prier constamment, que ce soit l'univers, Dieu, peu importe tes croyances, on ne fait que prier pour avoir un certain mode de vie, un certain résultat, un certain confort, une certaine relation, une certaine santé. Et parfois, dans nos prières, dans ce qu'on demande, dans ce qu'on veut... plus que tout, ça implique d'avoir à traverser ce type de période. Et c'est ça le plus inconfortable, et c'est vraiment ça que j'essaie de me rappeler constamment, c'est de me dire, tu dois passer par là pour faire ressortir le truc qui va peut-être changer ta life. J'ai déjà vécu, je suis déjà passée par là. Je veux dire, en plein confinement, je n'avais pas prévu de monter un business. J'ai traversé une espèce de traversée du désert, même sentimentale, pendant neuf mois, où j'ai travaillé sur moi, où j'ai pris une love coach, et puis bim ! Après la Love Coach, deux semaines après, j'encontre l'amour. Pour moi, il n'y a pas de hasard. C'est aussi parce que j'avais planté les graines, j'avais fait tout ce travail interne de blessures, etc., de guérison du passé, pour pouvoir être en capacité d'accueillir les conseils de la Love Coach afin que je les applique et que je puisse trouver cette personne avec qui je partage ma vie aujourd'hui. J'espère que ça durera encore de nombreuses années parce que c'est bien la seule chose stable qui me rassure et m'apporte. Beaucoup de joie actuellement. Mais ce que je veux dire, c'est que même ça, je me suis raccrochée à ça en me disant gratitude, gratitude de vivre ça et d'avoir l'amour dans ma vie. Chose que je n'avais pas quand j'ai lancé mon business. Ok, Serge, j'étais en mode pleine d'ambition, pleine de rêve et tout. Comme je te disais, je ne m'identifiais pas aux mêmes personnes aussi. Maintenant, je n'ai plus du tout les mêmes questions. Ce ne sont plus les mêmes personnes qui m'inspirent. Ce ne sont plus les mêmes parcours. Ce ne sont plus les mêmes envies. Souvent, on a des périodes comme ça dans la vie où on s'identifie à un archétype. Donc moi c'était par exemple la girlboss quand j'ai démarré. Il y en a parfois c'est la maman, d'autres c'est la soeur, d'autres c'est... la femme, l'épouse, la salariée, l'entrepreneur, bref. Et en fait, des fois, on reste bloqué dans un seul archétype sans voir la big picture derrière, sans avoir le recul nécessaire, en se disant, bon, ok, c'était une phase de ma vie, c'était un cycle, mais maintenant, est-ce que j'ai envie d'être que ça ? Est-ce que je peux pas être tout à la fois ? Et c'est un peu ça que moi, je remets en question, c'est ok, l'archétype de la girlboss, c'est bien cool, mais je ne suis pas que ça, en fait. Je ne suis pas que ça, et surtout, je ne me vois plus du tout comme une girlboss. Et quand on parle d'archétype, eh bien... J'ai l'impression qu'avant, je me définissais beaucoup par le profil entrepreneur. Je suis une entrepreneur, c'est tout ce que je suis. Et je ne laissais pas exister, par exemple, la créatrice de contenu. Je ne me laissais pas l'espace pour créer véritablement du contenu, le contenu que j'adore consommer et que j'ai envie aussi de proposer à mon audience. Donc on a le droit de changer, on a le droit de vouloir faire coexister plusieurs facettes de nous, dévoiler plusieurs couleurs de notre palette, et c'est complètement OK. Je veux dire, actuellement, il y a plein d'appellations qui sont en train de popper, genre créa-preneur, influpreneur, vlogpreneur. La frontière entre créateur de contenu, influenceur versus entrepreneur, elle est en train de s'effacer. Pourquoi ? Parce que plein d'influenceurs et de créateurs de contenu ont commencé à se lancer dans l'entrepreneuriat. Et en fait, tous les entrepreneurs sont finalement quasiment tous des créateurs de contenu puisque la plupart créent du contenu gratuit sur leur plateforme pour promouvoir leurs services et leurs produits. Donc en fait aujourd'hui, c'est vrai qu'on est un peu tous des créateurs de contenu, peu importe notre métier, peu importe si c'est pas forcément notre cœur de métier et notre zone de génie. A moins que tu puisses 100% tout déléguer, on a tous une partie création de contenu et je trouve que c'est intéressant d'aller creuser ça, surtout si c'est quelque chose qui nous appelle, qu'on a envie de développer et qui nous ressemble. Donc c'est totalement ok si par exemple tu te reconnais dans ce que je dis et que tu te rends compte qu'avant tu t'enfermais par exemple dans un archétype et qu'aujourd'hui ça te correspond plus du tout. que tu as envie d'incarner totalement autre chose et de donner à voir complètement autre chose de ta personne, de ta personnalité et de ton travail. Là, je parle principalement à des personnes aussi qui sont... qui ont des marques personnelles, parce que forcément, ta propre évolution personnelle se ressent dans ton contenu, dans ton travail, dans ta communication. Mais du coup, je trouve ça intéressant de se dire, punaise, avant, je ne me définissais que par ça, parce que j'aimais bien l'image que ça renvoyait de moi, j'aimais bien l'idée que j'appartenais à une communauté, ou qu'on puisse, par exemple, me catégoriser comme étant tel ou tel profil. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout ta vérité, ça ne te ressemble plus du tout, ça ne te parle plus. et t'as carrément envie de passer à autre chose et ce qui est fou c'est que d'un profil à l'autre ça peut totalement changer, parfois ça peut être une rupture amoureuse qui peut être le déclic, le machin j'ai parlé avec des mamans ou des futures mamans qui m'ont dit que ça avait complètement changé leur vision et que t'as encore une autre crise existentielle quand tu deviens maman parce que tu te poses des questions, tu t'inquiètes pour plein de trucs auxquels tu ne pensais pas avant et en fait c'est ça qui est beau je trouve c'est cette évolution, c'est ces cycles qui font que T'apprends plein de choses en cours de route et que c'est un apprentissage constant. Et pendant toute cette quête là où j'ai sondé mon entourage, j'ai aussi consommé beaucoup de contenu, vidéos YouTube, podcasts, livres et tout. Et je suis tombée sur une citation de Danco qui disait arrête de chercher ta niche parce que c'est ce que te diront tous les business coachs. Moi la première aussi, sur Instagram, on va pas se mentir, plus t'es nichée, plus t'auras de résultats. C'est factuel, on arrive facilement à t'identifier. T'as un avatar, on comprend ton domaine d'activité et on s'abonne à toi. Sauf que pour moi, je vais apporter des nuances à ça, justement grâce à la citation de Danco, parce que quand il a dit c'est toi la niche je ne comprenais pas. J'étais en mode mais comment ça, c'est moi la niche ? Ça veut dire quoi, c'est moi la niche ? Je n'arrivais pas à comprendre l'essence du truc derrière. Alors j'ai creusé, j'ai regardé ses vidéos YouTube et puis j'ai regardé plein d'autres contenus liés à ça, au fait d'être sa propre niche. Et en fait, à force d'analyser, de consommer et de contacter aussi des gens, je me rends compte que nous sommes la niche. Pourquoi ? Parce qu'en fait, on adhère toujours à une vibe, à une personnalité, à un univers plus qu'à une expertise. Certes, on sait qu'on va aller sur tel compte pour avoir accès à telle expertise, par exemple, genre ça, un canevas, finance, etc. Mais s'il se trouve que la personne, l'experte par exemple en finance, eh ben j'en sais rien, elle adore les cappuccinos, elle est souvent dans un lieu hyper joli avec des palmiers, j'en sais rien. Celle qui fait Canva, elle a un super iPad, et puis elle a un super setup avec des lumières, elle a un néon au-dessus de son bureau. Et puis peut-être qu'elle a un petit chat, et puis peut-être qu'elle adore Fersi, et qu'elle adore la culture, j'en sais rien, coréenne. Eh ben c'est con, mais ça va faire la différence par rapport à toutes les autres qui sont expertes Canva ou expertes finance, parce que tu vas adhérer à ça. Peut-être qu'elles ont des couleurs préférées, des odeurs, des musiques qui vont beaucoup revenir dans leur contenu, des choses comme ça. Et en fait, c'est avec ça que t'accroches. C'est vraiment avec ça que t'accroches. C'est pas avec l'expertise. L'expertise, oui, ok, ça nous éduque, ça nous apporte beaucoup de valeur, mais ça ne suffit pas. Surtout maintenant, ça ne suffit plus, je dirais. Par exemple, Ali Abdaal, je pense que vous le connaissez tous, expert YouTube, YouTuber célèbre, expert en productivité, maintenant auteur de livres sur la productivité. Et bien, l'autre fois, il a posté une vidéo complètement random de lui en train de jouer de la guitare. Et bien, c'est con, mais ça m'a fait du bien. Je me suis dit, punaise, Ali... Thauris a joué de la guitare sur son compte à je sais pas combien de milliers d'abonnés, alors qu'il est roi de la productivité, machin, là il fait un truc qui n'a, entre guillemets, rien de productif aux yeux de notre société capitaliste. Il est juste en train de jouer de la guitare et il a posté ça. Et je me suis dit, c'est ça qui est beau en fait. On est tous notre niche dans le sens où on a tous le droit d'avoir plusieurs domaines d'expertise, plusieurs centres d'intérêt, plusieurs passions, sauf que, avec tout ce qu'on nous vend en termes de stratégie, etc., business, machin, on a tendance à l'oublier. On croit qu'on doit montrer qu'une seule facette de nous qui est la facette la plus... rigoureuse, professionnelle, petit profil LinkedIn, et encore LinkedIn ça s'améliore, ça évolue donc tant mieux, mais je veux dire un petit profil hyper corporate, hyper machin, voilà moi je suis expert dans ça, t'as ça, et puis j'ai pas le droit de sortir de ma niche, j'ai pas le droit de te montrer autre chose j'ai pas le droit de te dire que peut-être je suis expert en, j'en sais rien, en After Effects mais qu'à côté de ça, et ben je fais du design, ou qu'alors j'adore tel jeu vidéo, ou peut-être que j'adore le jardinage et en fait il y a toujours un fil d'Ariane et c'est là où je veux en venir aussi, c'est de partager ma grande épiphanie de ces derniers jours c'est que récemment J'ai mis mon égo de côté, j'ai écouté ma copine Monia, et j'ai décidé de faire des appels client idéal, donc d'aller sonder mes clients idéals, ma cliente idéale, mon audience chaude, qui répond à mes stories, etc., ultra rapidement, et qui a réservé des créneaux pour justement faire ces appels de 30 minutes avec moi, où je leur posais toutes mes questions pour savoir quels sont leurs besoins, qu'est-ce qu'elles aiment suivre chez moi, parce que j'étais complètement perdue, j'arrivais même plus à voir moi ce que j'aime créer, ce que j'ai envie de créer. Alors du coup, il y a eu deux écoles, il y a eu celles qui m'ont dit mais non, t'as pas besoin de la vie des autres Fais ce que tu as envie de faire toi, ça va plus t'embrouiller qu'autre chose de prendre les idées des autres. Donc pendant un moment, c'est vrai que j'avais cette croyance-là de me dire... J'ai procrastiné parce que je me suis dit, bah non, c'est vrai... entre guillemets pas besoin, ça va pas m'aider, ça va plus m'embouiller qu'autre chose, elles vont me donner des idées que j'ai pas envie de réaliser, ça va me gonfler, et puis de toute façon personne va vouloir répondre à mes appels, ça c'était la première peur. Et finalement ma pote Monia m'a vraiment motivée, après des mois j'ai enfin passé à l'action, je me suis dit mais tu sais quoi, au pire j'ai rien à perdre, au pire personne répond, et bah tant pis, je retourne me coucher, et si des femmes répondent, tant mieux, ça pourrait toujours m'aider à avancer et commencer à esquisser un chemin, une direction dans laquelle je pourrais aller, même si elle n'est pas... figé dans le temps, même si c'est pas genre une obligation d'aller là et de m'y tenir, au moins d'avoir comme ça une piste, en tout cas de savoir quoi choisir et où aller et quoi prioriser. Donc j'ai finalement mis mon égo de côté, mes peurs, etc., mes croyances, balancé ce lien Calendly sur Insta, et puis entre guillemets, les premières arrivées, les premières servies, donc du coup les rendez-vous se sont... Rempli super vite, j'ai dû même en rajouter beaucoup plus que prévu. Bref, je commence mes appels client idéal, et en fait, j'ai eu des shifts et des épiphanies, mais incroyables, des révélations, c'est ça, des révélations, sur pourquoi on me suivait et comment elles me percevaient. Et je te parlais tout à l'heure de lunettes. Moi, j'avais les lunettes, je suis paumée, je me dévalorise, vraiment, ça ne me servait pas, ce n'était pas ouf. Versus avoir leurs lunettes de comment elles me perçoivent et comment elles perçoivent mon travail. de tous profils, de tous horizons, dans toutes les villes, pays différents, machin, etc. Ça m'a fait un bien fou. Ça a été un vent de fraîcheur incroyable. Donc, je te recommande de faire pareil. Et en fait, ce qu'il en est ressorti, c'est quoi ? Une libération. Une libération parce que la finalité de tous ces appels... c'est, Chloé, tu as le droit d'être qui tu veux. Dans tous les cas, on te suivra. Dans tous les cas, on consommera. Dans tous les cas, on aime ce que tu fais, que ce soit gratuit ou payant. Il y a eu tous les profils. Il y a eu des entrepreneurs beaucoup plus avancés que d'autres. Il y en a qui ont des objectifs complètement différents. Mais en fait, le résultat, c'était toujours la même chose. Quand je demandais, mais en fait, pourquoi tu me suis, surtout maintenant que je suis un peu inactive, c'est quoi que tu aimes, etc. Le truc qui revenait tout le temps, c'est, on aime ta vibe, on aime ton univers. On aime le fait que t'es à fond dans ton truc nude, même si on n'est pas, entre guillemets, le cœur de cible. Il y a des trucs qui sont venus en mode, moi j'aime bien que tu t'autorises à être juste toi et à partager tous tes centres d'intérêt. Mais ça, moi en tant que manifesting generator verso qui parle dans tous les sens, je peux vous assurer que ça m'a fait un bien fou. Juste qu'on me dise, t'as le droit en fait, t'as le droit de faire plusieurs trucs, t'as le droit de faire des choses qui paraissent pas cohérentes de prime abord, mais qui pour nous le sont. Et en fait, elle, le fil d'Ariane, elle le voit. Elles l'ont toujours vu. C'est moi qui me suis déconnectée de ce fil d'Ariane. C'est moi qui ai perdu la cohérence, la big picture, en mode... Mais ouais, en fait, ça a du sens ce que tu fais, Chloé.

  • Speaker #0

    Parce que, on va pas se mentir, moi je suis du genre à aimer plein de choses et avoir envie de vous les partager, ok ? J'ai créé mon canal Insta de base pour vous faire des updates digitales. Et puis après je me suis dit, ouais en fait, je n'ai pas envie de faire que ça, si je fais que ça c'est chiant. Moi je fuis tout ce qui est chiant, et puis ça m'est venu de faire parfois des petits tirages de cartes et tout. Et ça a trop bien marché, et c'est ça qui a eu le plus de réactions, etc., de commentaires, t'as acheté où ton oracle, t'as acheté où ceci, cela. Alors je ne suis pas une professionnelle en cartomancie, je continue de me former, de travailler mon intuition, parce qu'il y a plein de choses à faire là-dessus, mais bon bref, ça fait partie des nombreux trucs que j'aime bien. On ne va pas se mentir, j'ai commencé à avoir une belle petite collection d'oracles, si je pouvais j'en aurais beaucoup plus. Tout ça pour dire que voilà, j'ai montré cette part de moi à mon audience. Est-ce que c'était une part de moi qu'elle m'ont demandé ? Bien sûr que non, elle ne savait pas qu'elle existait. Mais maintenant que je l'ai montrée... Ah bah j'aime trop ton côté un peu ouh ouh, comme disent les américaines, j'aime trop ton côté un peu spirituel, je trouve ça super cool. Pour moi, c'est pas incohérent que tu me partages et des conseils business, digital, et à des tirages d'oracles. Bim, hop, on m'enlève encore un poids. Je me dis, ah, tout est possible alors. Le fait que j'ai lancé mon trépied nude, mais que je peux te partager mes lectures, mais que je peux te partager mes bons plans Amazon, et bien en fait, elles m'ont toutes sorti ça, elles m'ont toutes sorti que pour elles, c'était cohérent, et que pour chacune d'entre elles, et bien, elles m'alliaient à certaines de ces thématiques. Et j'ai trouvé ça trop rigolo de voir qu'il n'y en avait pas une qui me mettait dans une case, ou qui me disait, ben voilà, parce que t'as fait real screen et que t'as eu temps et que t'as fait ci et ça, que t'es forcément catégorisée qu'à ça. Par contre, c'est vrai, grâce à tout ce que t'as fait en amont, ben moi je te vois encore comme une experte, etc., une référence et tout. Pareil, ça, boum, petit boost d'estime de soi, ça remplit ma jauge, comme je te disais, qui s'est vidée au fil des mois, au fil des années, ça a rempli ma jauge et je me suis dit, punaise. Mais c'est fou, j'avais vraiment besoin de me reconnecter à mon audience, en fait, pour voir quels mots elles utilisent, comment elles voient les choses, parce que moi je suis tellement la tête dans le guidon, la tête dans mon truc, que je vois plus rien en fait. Je vois plus rien de ce que j'ai fait, de ce que j'ai réalisé, du nombre de personnes que j'ai pu aider, du nombre de femmes que j'ai accompagnées. Je vois plus rien. Je vois plus rien, encore une fois. Pas les bonnes lunettes. Et je te partage ça parce que, avec ces appels, je me suis rendue compte que quoi ? Que la majorité de mes clientes idéales, elles sont quoi ? Elles sont multipotentielles, elles sont multipassionnées comme moi. Elles n'ont pas envie de se limiter, elles n'ont pas envie de se mettre dans des cases. Elles sont capables d'aller faire du chiffre, elles sont capables de s'être nichées. Elles ont des business qui tournent pour la plupart. Pour d'autres, elles ont envie que ça tourne. C'est juste que leur côté multipassionné, pour l'instant, elles se sentent bloquées en mode Punaise, il faut que je choisisse une porte, mais j'ai peur que ça me ferme toutes les autres. Avec leur cul, on sait toutes qu'il faut d'abord en ouvrir une pour que ça puisse ouvrir les autres, mais je comprends tout à fait ce qu'elle vit, parce que c'est très compliqué quand t'as plein de domaines, des centres d'intérêt, de te dire lequel je veux monétiser, déjà, lequel reste un hobby, en mode, ça peut être un hobby privé, sur lequel tu communiques pas forcément, est-ce que je suis obligée de tous les monétiser ? Moi je pense que non, mais du coup c'est dur, parce que, surtout quand t'as des facilités dans plusieurs domaines, j'en sais rien, par exemple t'es super douée en dessin, poterie, et création de contenu, ben voilà. Parfois, c'est dur de se dire, je vais faire la création de contenu, mais je vais quand même mettre en avant le fait que je dessine et ma poterie. Mais du coup, est-ce que j'ai vraiment envie de vendre mes poteries, par exemple ? Pas forcément. Est-ce que j'ai envie d'avoir toute la charge mentale que c'est d'avoir une boutique en ligne, etc., de gérer les commandes ? Pas forcément. Peut-être que j'ai juste envie de créer du contenu autour de la poterie. Et en fait, c'est ça. Des fois, la complexité, c'est de se dire, OK, qu'est-ce que je priorise quand je suis multipassionnée, quand je suis multipotentielle, quand j'ai plein de capacités ? Du coup, je ne les explore pas. Soit j'en explore aucune, soit j'en explore une à fond, et du coup je laisse dormir les autres alors que les autres demandent à s'exprimer. Et en fait ça s'applique aussi à la vie. Ma copine Aurélie, avec qui j'ai fait la conférence Make the Difference, qui m'a invitée sur sa super conférence, elle m'a dit un truc qui m'a bouleversée parce qu'elle m'a dit Mais tu sais, t'arrêtes pas de dire que t'es perdue au niveau professionnel, mais peut-être que c'est d'autres parts de toi qui ont envie de créer. Ça m'a fait l'effet d'un choc quand elle m'a dit ça. Et j'ai laissé infuser et je me suis dit oui c'est vrai, t'as raison. Il n'y a peut-être pas que le professionnel dans lequel je peux créer. Mais moi j'avais forcément lié ma créativité au professionnel. Comme si je ne pouvais pas créer ailleurs. Comme si je n'avais pas un pouvoir créateur que je pouvais utiliser dans d'autres sphères, dans d'autres domaines de vie. Tout ça pour dire que si toi aussi tu traverses une crise existentielle, et bien 1, déjà tu n'es pas seule. 2, ce n'est pas définitif. Et 3, tu vas... T'en sortir, même si c'est long, même si c'est chiant, même si c'est relou, même si tu te sens complètement perdu et tu n'as aucun contrôle sur rien, en vrai, tant mieux. Accepte de traverser la crise. Moi, ça fait que quelques jours seulement que j'accepte vraiment de lâcher prise et de ne pas avoir de certitude, tout simplement, et je me dis que ça va aller. Mais refais le point aussi sur toutes les crises que tu as déjà pu traverser, les défis que tu as pu relever, les combats que tu as pu mener. Si tu as réussi à t'en sortir, tu vas réussir à survivre à cette crise, crois-moi. Deuxième chose, n'hésite pas à sonder. ton entourage, les personnes qui t'inspirent dans différents domaines de vie, savoir quelles sont leurs priorités, comment elles prennent leurs décisions, et noter aussi, toi, tout ce qui est une priorité versus tout ce qui est absolument non négociable pour toi. Tout ce que tu ne veux absolument pas pour ta vie, et ça va t'aider aussi à redéfinir ce que tu veux pour toi. Moi, je fais souvent cet exercice-là de tout ce que je ne veux pas, et du coup, ça m'aide à définir vraiment ce que je veux et du coup, ce que je priorise. Donc ça, ça peut être cool aussi. Et la troisième chose, eh bien, si t'as aussi... une perte de sens en termes de niche, etc., avec qui tu veux travailler et pourquoi, n'hésite pas à faire comme moi des appels client idéal pour savoir par qui tu es suivi, pourquoi, ce qu'on apprécie chez toi, dans ton contenu, dans ton travail, gratuit ou payant, quelles sont les problématiques du moment de ces personnes qui te suivent, quels sont leurs objectifs, où est-ce qu'elles en sont, dans leur mindset, dans leur business, dans leur vie perso, peu importe. Vraiment, n'hésite pas à aller les questionner, tu n'as rien à perdre, au pire, personne ne répond, et tu retournes te coucher. Au mieux, il y a plusieurs personnes qui répondent et qui peuvent vraiment t'aider. Donc, tu as vraiment tout à gagner. Moi, ces échanges avec ces personnes, avec ces femmes incroyables, ça m'a juste fait l'effet d'un câlin, en fait, de Good Vibes. Tous leurs mots-clés, tout ce qu'elles m'ont dit, pourquoi elles me suivent, tout ce qu'elles apprécient chez moi, je me suis mis tout ça dans un Google Sheet. Et ça va être vraiment mon tableau doudou. J'ai mon amie Marie-Pierre qui appelle ça. Elle a un dossier doudou sur son téléphone où elle se met toutes les... Les images, les messages qu'elle reçoit qui lui font du bien, etc., qui lui font l'effet... d'un doudou en fait quand elle va pas bien et ben moi voilà ça va être ça et je pense que ça peut te faire du bien d'avoir un dossier similaire avec des trucs comme ça qui te remontent en énergie et te font du bien et te rappellent qui tu es et pas forcément ce que tu fais parce que moi c'est ça qui m'a fait shifter dans tout ce qu'elles m'ont dit ça m'a soulagé ça m'a apaisé, ça m'a apporté beaucoup beaucoup de sérénité c'est qu'en gros ce qui ressortait c'est qu'elles me suivent pour ce que je suis pas pour ce que je fais ce que je fais en fait c'est la souris sur le gâteau La cerise sur l'Ambrusco comme j'aime le dire. Mais elle c'est vraiment pour qui je suis, pour mon univers, pour ma vibe. C'est vraiment ce qui est ressorti en fait. Donc genre c'est ça le mot de la fin c'est quoi ? C'est que moi perso maintenant que j'ai eu ces retours là dans mon tableau doudou et bien je sais pas comment vous expliquer parce que j'ai eu aussi ça mais aussi en présentiel parce que j'ai pu échanger là récemment aussi avec des femmes en présentiel qui m'ont dit plus ou moins un mot pour moi les mêmes choses donc ouais moi ça m'a fait beaucoup beaucoup de bien et du coup je suis beaucoup plus apaisée, beaucoup plus sereine même si je ne suis pas certaine de ce que je veux faire je suis beaucoup plus sereine Et ça, pour moi, ça n'a pas de prix. J'espère vraiment que cet épisode t'aura plu. Bien évidemment, j'ai envie de reprendre le podcast en étant beaucoup plus régulière. Donc j'espère que la suite te plaira. Et je te mets au défi, toi aussi, de partager une plaie béante que tu as en ce moment, sans attendre qu'elle ait cicatrisé, pour pouvoir la partager. Je pense qu'il y a plein de gens qui ont envie d'entendre ce que tu vis actuellement, qui vont se sentir vus, reconnus, entendus, qui se sentiront beaucoup moins seuls aussi. en découvrant ta réalité. Donc voilà, c'est ça ton exercice du jour. Et puis, merci de m'avoir écoutée. À très vite dans un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as apprécié, n'hésite pas à le partager autour de toi, à t'abonner et à laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Je me ferai un plaisir de te lire. En attendant, je te dis à très vite pour un nouvel épisode sur l'Empire.

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