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CORNEILLE, LE MENTEUR #3 Les autres menteurs du Menteur cover
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Objectif : bac français !

CORNEILLE, LE MENTEUR #3 Les autres menteurs du Menteur

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10min |06/05/2025|

49

Play
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Description

www.aufonddelaclasse.com

Ce troisième épisode analyse les mensonges des autres personnages dans Le Menteur de Corneille, démontrant que Dorante n'est pas le seul à recourir à la dissimulation. L'analyse se structure en quatre parties qui explorent comment presque tous les personnages pratiquent diverses formes de tromperie, créant un véritable système généralisé du mensonge.

L'épisode commence par examiner les faux-semblants de Clarice qui, dès le début de la pièce, feint de trébucher pour attirer l'attention de Dorante et provoquer une rencontre apparemment fortuite mais en réalité calculée. Ce petit mensonge par l'action s'inscrit parfaitement dans les codes de séduction de l'époque et révèle d'emblée que le mensonge constitue un mode de relation sociale partagé par tous.

La deuxième partie analyse le stratagème élaboré conjointement par Clarice et Lucrèce, qui consiste pour Clarice à se faire passer pour son amie afin de rencontrer Dorante sans éveiller la jalousie d'Alcippe. Ce "mensonge collectif" ajoute une couche supplémentaire à la comédie des apparences et crée une mise en abyme du mensonge : Dorante ment sur son passé tandis que Clarice ment sur son identité même, engendrant une confusion générale.

La troisième partie se penche sur les dissimulations de Sabine, suivante de Lucrèce, qui joue un double jeu tout au long de la pièce, notamment lorsqu'elle prétend que sa maîtresse a déchiré la lettre de Dorante. Ses petits mensonges représentent une forme plus pragmatique et intéressée de la tromperie, plus proche de la ruse traditionnelle des servantes de comédie.

Enfin, la quatrième partie explore comment Cliton, valet de Dorante, finit par jouer le jeu du mensonge malgré ses réticences initiales. Sa position intermédiaire en fait un commentateur lucide des mensonges qui l'entourent, représentant en quelque sorte la conscience morale de la pièce tout en cédant parfois lui-même à la tentation du mensonge.

L'épisode conclut sur l'idée que ce système généralisé du mensonge permet à Corneille de créer une réflexion profonde sur la nature de la vérité et de l'apparence dans les relations sociales. En montrant que le mensonge n'est pas l'apanage du seul Dorante, Corneille suggère qu'il est peut-être inhérent à la vie sociale, particulièrement dans le monde de la galanterie parisienne où les apparences jouent un rôle si important.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

www.aufonddelaclasse.com

Ce troisième épisode analyse les mensonges des autres personnages dans Le Menteur de Corneille, démontrant que Dorante n'est pas le seul à recourir à la dissimulation. L'analyse se structure en quatre parties qui explorent comment presque tous les personnages pratiquent diverses formes de tromperie, créant un véritable système généralisé du mensonge.

L'épisode commence par examiner les faux-semblants de Clarice qui, dès le début de la pièce, feint de trébucher pour attirer l'attention de Dorante et provoquer une rencontre apparemment fortuite mais en réalité calculée. Ce petit mensonge par l'action s'inscrit parfaitement dans les codes de séduction de l'époque et révèle d'emblée que le mensonge constitue un mode de relation sociale partagé par tous.

La deuxième partie analyse le stratagème élaboré conjointement par Clarice et Lucrèce, qui consiste pour Clarice à se faire passer pour son amie afin de rencontrer Dorante sans éveiller la jalousie d'Alcippe. Ce "mensonge collectif" ajoute une couche supplémentaire à la comédie des apparences et crée une mise en abyme du mensonge : Dorante ment sur son passé tandis que Clarice ment sur son identité même, engendrant une confusion générale.

La troisième partie se penche sur les dissimulations de Sabine, suivante de Lucrèce, qui joue un double jeu tout au long de la pièce, notamment lorsqu'elle prétend que sa maîtresse a déchiré la lettre de Dorante. Ses petits mensonges représentent une forme plus pragmatique et intéressée de la tromperie, plus proche de la ruse traditionnelle des servantes de comédie.

Enfin, la quatrième partie explore comment Cliton, valet de Dorante, finit par jouer le jeu du mensonge malgré ses réticences initiales. Sa position intermédiaire en fait un commentateur lucide des mensonges qui l'entourent, représentant en quelque sorte la conscience morale de la pièce tout en cédant parfois lui-même à la tentation du mensonge.

L'épisode conclut sur l'idée que ce système généralisé du mensonge permet à Corneille de créer une réflexion profonde sur la nature de la vérité et de l'apparence dans les relations sociales. En montrant que le mensonge n'est pas l'apanage du seul Dorante, Corneille suggère qu'il est peut-être inhérent à la vie sociale, particulièrement dans le monde de la galanterie parisienne où les apparences jouent un rôle si important.


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L'épisode commence par examiner les faux-semblants de Clarice qui, dès le début de la pièce, feint de trébucher pour attirer l'attention de Dorante et provoquer une rencontre apparemment fortuite mais en réalité calculée. Ce petit mensonge par l'action s'inscrit parfaitement dans les codes de séduction de l'époque et révèle d'emblée que le mensonge constitue un mode de relation sociale partagé par tous.

La deuxième partie analyse le stratagème élaboré conjointement par Clarice et Lucrèce, qui consiste pour Clarice à se faire passer pour son amie afin de rencontrer Dorante sans éveiller la jalousie d'Alcippe. Ce "mensonge collectif" ajoute une couche supplémentaire à la comédie des apparences et crée une mise en abyme du mensonge : Dorante ment sur son passé tandis que Clarice ment sur son identité même, engendrant une confusion générale.

La troisième partie se penche sur les dissimulations de Sabine, suivante de Lucrèce, qui joue un double jeu tout au long de la pièce, notamment lorsqu'elle prétend que sa maîtresse a déchiré la lettre de Dorante. Ses petits mensonges représentent une forme plus pragmatique et intéressée de la tromperie, plus proche de la ruse traditionnelle des servantes de comédie.

Enfin, la quatrième partie explore comment Cliton, valet de Dorante, finit par jouer le jeu du mensonge malgré ses réticences initiales. Sa position intermédiaire en fait un commentateur lucide des mensonges qui l'entourent, représentant en quelque sorte la conscience morale de la pièce tout en cédant parfois lui-même à la tentation du mensonge.

L'épisode conclut sur l'idée que ce système généralisé du mensonge permet à Corneille de créer une réflexion profonde sur la nature de la vérité et de l'apparence dans les relations sociales. En montrant que le mensonge n'est pas l'apanage du seul Dorante, Corneille suggère qu'il est peut-être inhérent à la vie sociale, particulièrement dans le monde de la galanterie parisienne où les apparences jouent un rôle si important.


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L'épisode commence par examiner les faux-semblants de Clarice qui, dès le début de la pièce, feint de trébucher pour attirer l'attention de Dorante et provoquer une rencontre apparemment fortuite mais en réalité calculée. Ce petit mensonge par l'action s'inscrit parfaitement dans les codes de séduction de l'époque et révèle d'emblée que le mensonge constitue un mode de relation sociale partagé par tous.

La deuxième partie analyse le stratagème élaboré conjointement par Clarice et Lucrèce, qui consiste pour Clarice à se faire passer pour son amie afin de rencontrer Dorante sans éveiller la jalousie d'Alcippe. Ce "mensonge collectif" ajoute une couche supplémentaire à la comédie des apparences et crée une mise en abyme du mensonge : Dorante ment sur son passé tandis que Clarice ment sur son identité même, engendrant une confusion générale.

La troisième partie se penche sur les dissimulations de Sabine, suivante de Lucrèce, qui joue un double jeu tout au long de la pièce, notamment lorsqu'elle prétend que sa maîtresse a déchiré la lettre de Dorante. Ses petits mensonges représentent une forme plus pragmatique et intéressée de la tromperie, plus proche de la ruse traditionnelle des servantes de comédie.

Enfin, la quatrième partie explore comment Cliton, valet de Dorante, finit par jouer le jeu du mensonge malgré ses réticences initiales. Sa position intermédiaire en fait un commentateur lucide des mensonges qui l'entourent, représentant en quelque sorte la conscience morale de la pièce tout en cédant parfois lui-même à la tentation du mensonge.

L'épisode conclut sur l'idée que ce système généralisé du mensonge permet à Corneille de créer une réflexion profonde sur la nature de la vérité et de l'apparence dans les relations sociales. En montrant que le mensonge n'est pas l'apanage du seul Dorante, Corneille suggère qu'il est peut-être inhérent à la vie sociale, particulièrement dans le monde de la galanterie parisienne où les apparences jouent un rôle si important.


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