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Objectif : bac français !

ÉCRIT - La dissertation

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28min |07/08/2023|

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Objectif : bac français !

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Description

http://www.aufonddelaclasse.com

La dissertation fait souvent peur, c'est pourtant l'exercice le plus sûr : l'élève qui s'y prépare avec sérieux est sûr-e de le réussir ! Contrairement au commentaire qui porte sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac français porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. De plus, l'intitulé du "parcours associé" oriente beaucoup l'étude de l’œuvre, et les sujets de dissertation qui tombent sont en lien avec le "parcours" du programme. On peut donc se préparer avec la certitude d'être prêt-e le jour de l'épreuve ! 

À retrouver sur :  https://www.aufonddelaclasse.com/dissertation



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, chers élèves et chers amis du site aufonddelaclasse.com. Dans cet épisode, nous allons parler de l'écriture de français du bac et en particulier de l'un des deux exercices qu'on peut choisir, la dissertation. La dissertation, c'est un exercice qui fait souvent assez peur aux candidats, aux candidates du bac, en particulier en début de première, parce qu'on en a... pas fait beaucoup l'année dernière et que du coup c'est un exercice qui est relativement nouveau. Et 4 heures, évidemment, ça fait un peu peur, on se demande un petit peu ce qu'on va pouvoir dire en autant de temps. Alors ce qui risque de se passer si vous travaillez sérieusement cette année, c'est que les choses vont se renverser et que la dissertation va devenir un exercice plus sûr pour vous qui va vous rassurer davantage et surtout, vous allez vous demander comment vous allez pouvoir le terminer en 4 heures ce qui est évidemment un autre problème. mais un problème qui est beaucoup plus rassurant. Alors, la dissertation, c'est une épreuve à laquelle on peut se préparer. Et celui, celle qui s'y prépare avec sérieux, est à peu près sûr de le réussir correctement. Puisque, contrairement aux commentaires qui portent sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac plan porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. En plus, l'intitulé de ce qu'on appelle le parcours associé oriente énormément la lecture de l'œuvre. Et donc les sujets de dissertation qui tombent ne peuvent pas être n'importe quoi. Ils sont en lien avec ce parcours du programme et ils demandent une bonne connaissance de l'œuvre. Celui, celle qui se prépare bien, a donc la certitude d'être prêt, d'être prête le jour de l'épreuve. Il y a quatre œuvres qui sont étudiées pendant l'année, c'est pas 150. Alors il faut bien les connaître. Ça suppose évidemment du travail, des efforts, mais on peut dire que c'est loin d'être impossible. Et surtout ce sont des efforts qui seront... à condition évidemment de ne pas se disperser, de travailler de manière efficace et bien sûr de bien comprendre en quoi consiste une dissertation. Et c'est évidemment ça qu'on va essayer de vous montrer dans cet épisode. Un sujet de dissertation, c'est un sujet qui se présente d'une façon assez courte en général. C'est un énoncé qui est une question, une simple question, ou une question qui peut être accompagnée d'une citation, qui peut être d'un auteur qui est indiqué ou d'un auteur inconnu, peu importe, tout est possible. Alors qu'est ce qu'il faut faire ? Il faut commencer par lire le sujet, le relire pour essayer de le comprendre. Ce que je vous conseille de faire c'est de ne pas écrire sur votre brouillon trop vite, tout simplement pour ne pas bloquer votre réflexion. Parce qu'on a tendance à figer sa pensée dès qu'on se met à écrire et il est ensuite très difficile si on a commis des erreurs ou si on a réduit le sujet à un aspect trop restreint de reprendre pied après dans la préparation du sujet. Alors si on veut absolument l'écrire, vous pouvez le recopier tel quel, mais n'écrivez pas trop vite. Parce qu'analyser un sujet, ça ne consiste pas à le décortiquer, à en décortiquer chaque mot, mais plutôt, au moins dans un premier temps, à l'appréhender d'une façon qui est globale, en s'interrogeant avec le maximum d'esprit d'ouverture possible sur le champ qu'il couvre, c'est-à-dire comprendre quels sont les aspects de l'œuvre au programme auquel ce sujet renvoie, sur quoi on veut nous interroger. Et ça, il ne faut pas tout de suite écrire et il ne faut pas tout de suite entrer dans du grand détail pour se donner le temps de le comprendre. Dans un deuxième temps, en revanche, il va falloir s'attacher à analyser les termes de ce sujet. En général, il n'y en a pas beaucoup et il faut vite identifier les termes clés. Parce que finalement, une dissertation, c'est une réflexion qui porte sur les mots précis qui sont cités dans le sujet et pas sur des synonymes ou sur des mots autres. Donc... ce sont des termes qu'il ne faut jamais lâcher en quelque sorte, comme un chien ne lâche pas un os qu'il a dans la bouche. Ces mots-là, il va falloir les utiliser tout au long de votre devoir et donc il faut évidemment bien les analyser à ce moment de la préparation du sujet. Alors ces termes employés, évidemment ce sont les mots les plus importants, mais il y a aussi d'autres termes bien souvent qui sont autour du sujet, des mots de liaison, des adjectifs. des parallélismes ou des oppositions qu'on trouve à l'intérieur de la citation ou dans la question. La question peut posséder aussi un paradoxe, c'est-à-dire dire quelque chose qui est un petit peu étonnant, qui va heurter le sens commun, ce qu'on penserait immédiatement, ou bien des images, il peut être exagéré, il peut proposer des nuances. Et tous ces éléments, il va falloir les analyser pour pouvoir comprendre avec le plus de précision possible ce vers quoi le sujet cherche à vous conduire. L'objectif, évidemment, c'est de clarifier la signification du sujet et d'en dégager l'intérêt. c'est-à-dire éclairer les présupposés s'il y en a, ses originalités, ses paradoxes. On pourrait dire sur le fond que la dissertation est comme une lunette, comme un instrument par lequel on vous propose de regarder l'œuvre au programme en en regardant une dimension particulière, un enjeu particulier. Et problématiser à ce titre-là, c'est mettre en question l'intérêt de regarder l'œuvre au programme avec cette lunette qui vous est proposée. par le sujet. Alors pour problématiser un sujet, c'est à dire pour comprendre qu'il s'agit pas seulement d'une question mais que derrière cette question il y a bien un problème intéressant, bien souvent il faut essayer de répondre par oui ou par non à la question qui est posée, au moins quand elle se présente sous la forme d'une interrogation totale qui permet de répondre par oui ou par non. Si vous pouvez répondre par oui et par non avec des arguments de bon sens, eh bien ça prouve qu'il y a un problème. Si on prend un exemple avec le malade imaginaire de Molière, par exemple, que tout le monde, même si vous ne l'étudiez pas ou que vous ne l'aviez pas étudié, connaît à peu près. En tout cas, un exemple facile. Je vous propose le sujet suivant. Une citation qui dit Fin de citation. Et la question ? Alors, on nous demande si la mort, la maladie, le souci de l'argent, la présence de tous ces thèmes dans cette œuvre définit bien la pièce de Molière. Et vous savez par ailleurs, que vous connaissiez bien ou pas la pièce, qu'il s'agit d'une pièce comique. Alors, bien sûr, c'est une pièce qui parle de la mort, de la maladie. Ça, c'est assez évident, puisqu'il s'agit de mettre en scène un personnage qui a peur de mourir, qui a peur d'être malade et qui est persuadé, même si ça n'est pas vrai, qu'il est malade. Donc c'est bien une pièce qui parle de sujets graves, de sujets lourds. La mort, la maladie, c'est pas une petite chose. Et puis d'un autre côté, évidemment, Molière est connu pour écrire des pièces comiques, des comédies, qui servent à faire rire le spectateur. Le spectateur qui au XVIIe siècle, comme aujourd'hui d'ailleurs, va voir une comédie au théâtre ou au cinéma aujourd'hui, il y va pour rire a priori, pour se divertir, pour se détendre, et non pas pour parler de thèmes lourds, durs, comme la mort. la peur de la maladie, etc. Donc vous voyez qu'on peut répondre par oui. Oui, ça définit bien cette pièce. Et on peut répondre par non. Il y a donc bien un problème. Si vous pouvez, à partir de la question qui est posée par le sujet, montrer qu'on peut rapidement répondre par oui, et rapidement aussi répondre par non, et qu'il y a donc bien une contradiction, alors vous prouvez qu'il y a un problème. Et ce problème-là, vous pouvez bien l'expliquer. Parce qu'on a envie de le résoudre. Mais alors c'est quoi Molière ? C'est dur ? C'est lourd ? C'est parler de sujets difficiles ou bien c'est rire, s'amuser ? Eh bien, on va essayer de régler ce problème. Et le but de notre dissertation, ça va être précisément de peser un petit peu tous les aspects pour essayer de trouver une solution à cette difficulté qui est mise en évidence par la question et la citation qui l'accompagnent. Et donc, ce qui va vous permettre de problématiser le sujet, évidemment, c'est de bien connaître les œuvres. Et c'est votre travail de préparation. L'épreuve de dissertation, comme je vous disais au début, elle est rassurante parce qu'on peut la préparer. Mais évidemment, si on ne la prépare pas, en fait, on ne peut même pas comprendre la question qui est posée. Alors, qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y préparer ? Eh bien, il faut travailler sur l'œuvre. Ça veut dire qu'il faut travailler sur le programme, lire l'œuvre complète, travailler sur les sujets du parcours qui est associé, sur la lecture cursive qui vous est proposée en classe par votre professeur. Et tout cela, il faut évidemment bien le connaître. Il faut... une réflexion préalable sur toutes les grandes questions que pose cette œuvre et que votre cours vous aura évidemment permis de repérer à l'avance et auxquelles vous devez consacrer des fiches de révision. Mais attention, il ne faut pas se contenter de reproduire telle quelle des parties de cours ou des fiches dans votre dissertation, même si elles vous paraissent à peu près adaptées au sujet, parce que c'est le meilleur moyen de sortir du sujet et de ne pas traiter sa particularité. Donc comme je vous le disais au début, ne lâchez jamais les têtes. termes du sujet, les mots qui sont contenus dans la citation ou contenus dans la question qui vous est posée. Ces termes-là, c'est à eux qu'il faut répondre et c'est eux que vous devez confronter à votre connaissance de l'œuvre. Donc attention de ne pas sortir de la question qui est posée pour réciter son cours et lâcher ce que vous aviez préparé avant sans souci de la question particulière qui vous est posée. Alors... Quand vous commencez à étudier le sujet, que vous avez compris les mots qui le composent, que vous avez compris globalement où on veut vous mener et sur quoi on veut vous faire réfléchir, sur votre brouillon, développez les éléments, c'est-à-dire les connaissances, les idées, les références aux œuvres, à l'œuvre en particulier du programme évidemment, à des scènes, à des chapitres, à des moments, à des éléments que vous avez préparés à l'avance et que vous connaissez bien. et que vous pourrez ensuite exploiter pour construire un plan, et en particulier pour construire les sous-parties, ce qui va devenir, dans le corps de votre dissertation une fois rédigée, des paragraphes. Pour préparer un plan, il faut avoir à l'esprit qu'il y en a de plusieurs types. En gros, le plan dialectique et le plan thématique. Le plan dialectique est en trois parties. Souvent on dit thèse, antithèse, synthèse, même si on ne sait pas très bien ce qu'on met derrière tous ces mots. Alors souvent c'est une bonne formule si le sujet se présente comme discutable. C'est-à-dire que la formule dit Pensez-vous que ? Dans quelle mesure peut-on dire que ? L'œuvre au programme est-elle ? Souvent avec des questions ouvertes, c'est-à-dire des interrogations totales qui demandent une réponse par oui ou une réponse par non. C'est-à-dire un sujet qui se présente comme discutable. Alors ce plan dialectique, il consiste à justifier, puis à discuter, Et enfin à dépasser la thèse proposée par le sujet. C'est-à-dire à montrer, grand 1, en quoi cette thèse est juste. Grand 2, en quoi elle est tout de même discutable. Non pas qu'elle est fausse, parce que ce serait contradictoire avec toute la première partie, mais en quoi elle est discutable. Et enfin, grand 3, troisième partie, qu'il serait mieux de poser autrement le problème. C'est-à-dire de sortir des cadres qui étaient imposés, des schémas de raisonnement. qui était imposé par la question, par la citation, et d'aborder la question sur d'autres bases. Voilà, c'est ça qu'on peut appeler la synthèse, c'est-à-dire, il faudrait mieux dire un dépassement. Voilà. Vous en trouverez plusieurs exemples, évidemment, sur le site aufonddelaclasse.com, dans les parties qui concernent les œuvres au programme, et puis aussi sur la page qui est consacrée à la dissertation. Le plan thématique, lui, est une bonne formule si le sujet se présente comme une question ouverte. C'est-à-dire un sujet qui ne présuppose pas une réponse. Ça peut être comment, pourquoi cette œuvre est-elle, qu'elles sont, une question un petit peu de ce genre-là. Il y a quelques années avait été posé aux États-Unis le sujet suivant Pourquoi rit-on dans le malade imaginaire de Mollier ? Bon, eh bien, cette question-là amenait un plan... thématique. On ne peut pas dire oui à une question qui vous demande pourquoi. Donc, évidemment, un plan thèse-antithèse ne se prête pas du tout à ce genre de sujet. Et donc, dans ce cas-là, le plan thématique consiste à examiner l'une après l'autre les grands aspects du sujet. Et donc, les grandes réponses à la question posée, c'est-à-dire à répondre au sujet en le traitant par rubrique. Des rubriques qui sont relativement indépendantes les unes des autres, mais le tout de votre dissertation... représentant un ensemble qui répond de manière complète et progressive à la question qui est posée. Un bon plan, quel que soit celui que vous adoptiez, dialectique ou thématique, il doit avoir un certain nombre de qualités. Il doit être cohérent, c'est-à-dire ne pas se contredire, mais au contraire tendre vers l'affirmation de la conclusion, c'est-à-dire une thèse qui est nuancée mais qui est ferme. Il doit être clair. puisqu'on vous interdit d'indiquer grand A, petit a, etc. Donc on doit toujours comprendre à quel moment on se trouve dans le fil de l'argumentation. Il doit être progressif, c'est-à-dire qu'il va de ce qui est le plus évident à ce qui est le plus subtil. Il va vers ce qui est clair pour tout le monde, à ce qui est de plus en plus quelque chose de complexe et quelque chose qui correspond à ce que vous pensez en définitive. pour répondre à la question qui est posée. Et puis il est équilibré, c'est-à-dire que le nombre de parties, de paragraphes, n'est évidemment pas un critère en soi-même, mais on attend que les différents aspects d'une question soient traités avec le même soin. C'est-à-dire qu'on ait un certain équilibre entre les grandes parties, pour ne pas qu'une partie paraisse très superficielle par rapport à une autre, qui soit extrêmement développée, développée de manière beaucoup plus précise que l'autre. Alors quand on prépare son plan et son brouillon, on doit préparer des sous-parties, c'est-à-dire ce qui va devenir les paragraphes de votre dissertation. Alors ce qui est conseillé, c'est de le faire de la manière la plus détaillée possible, en prévoyant les références au texte qui seront utilisées dans chaque paragraphe, mais aussi les articulations logiques du devoir, c'est-à-dire les transitions, qui rappellent ce qui précède et amènent ce qui suit. Voilà ce que je viens de démontrer et voici ce que je vais dire maintenant. Autant que possible, utilisez des connecteurs. Des connecteurs qui peuvent être chronologiques, d'abord, ensuite, etc. ou de plus, en outre, mais plutôt, si c'est possible, des connecteurs logiques. Donc, en effet, par conséquent, c'est pourquoi, mais, toutefois, néanmoins, ce genre de termes. Vous pouvez les préparer à l'avance, vous en faire des petites fiches pour pouvoir y penser et et l'utiliser d'une manière familière le jour de la dissertation. Pour ce qui est des références à l'œuvre que vous allez utiliser dans votre paragraphe, souvent on pense à des citations. Et les candidats, les candidates au bac apprennent par cœur un certain nombre de citations, des œuvres au programme. Il faut vraiment ne pas se réduire à ce mode de référence. Une référence à un texte, une référence à un roman, à une pièce de théâtre, à un recueil de poèmes ou à un livre de littérature d'idées, ça peut prendre des formes extrêmement variées. Il peut être question par exemple d'évoquer une scène, un moment de la pièce, un moment du roman de manière très précise mais sans jamais faire de citations. Et si vous faites ça, ça peut être une référence tout à fait bonne et précise à l'œuvre. On peut éviter les citations et ne pas considérer que c'est la seule manière de faire référence à un texte. Et d'ailleurs il faut se méfier à prendre une citation par cœur sans savoir dans quel contexte elle apparaît. ça n'a aucun intérêt et ça ne vous servira jamais à construire quelque chose d'intéressant de cohérent et de convaincant à l'intérieur d'un devoir type dissertation donc méfiez-vous apprenez plutôt des citations courtes parce qu'il est inutile d'apprendre des phrases très longues par coeur et surtout faites vous un recueil de références à des passages du texte à des passages de l'oeuvre au programme plutôt que des seules citations à prendre par coeur Mais de toute manière, on en reparlera évidemment quand on parlera des œuvres au programme dans d'autres épisodes et sur le site aufonddelaclasse.com. Pendant cette phase de préparation, il va falloir aussi rédiger l'introduction et si vous avez le temps, évidemment, la conclusion. Alors rédiger l'introduction, c'est quelque chose de très important et qu'il faut bien travailler durant l'année parce que ça ne s'improvise pas, encore une fois, le jour de l'écrit de français du bac. Alors une introduction, ça comporte plusieurs étapes. La première... consiste, on dit souvent c'est une amorce, à amener le sujet. Non pas en vous appuyant sur des généralités, mais sur un ou plusieurs éléments concrets qui sont en relation directe avec le problème qui est posé par le sujet. Ils peuvent être tirés du contexte historique, de la biographie de l'auteur, d'un passage de l'oeuvre par exemple, mais ils doivent à la fois présenter l'oeuvre que vous allez étudier, mais aussi amener le sujet. Pour être clair, évitez que votre amorce ne se transforme en page wikipédia. Parce que sinon, on peut dire tout ce qu'on sait de l'auteur, de l'œuvre, et le faire sur des pages et des pages. Mais ça n'a aucun intérêt. Donc choisissez un certain nombre d'éléments qui soient pertinents pour lancer le sujet. Ça veut dire que pour reprendre Molière dont je vous parlais tout à l'heure, il n'est pas question d'aller raconter toute sa vie, et pourquoi pas parler de son chien, de son chat, de son grand-père, de ses enfants, etc. Non ! on va s'appuyer sur des éléments concrets de la vie de Molière ou de sa situation de dramaturge, d'homme de théâtre à son époque, ou bien de ses pièces antérieures à celles qu'on étudie dans notre dissertation pour lancer le problème. Mais il faut sélectionner avec soin les éléments qu'on va utiliser pour qu'ils soient en rapport avec le problème qu'on va présenter après, c'est-à-dire avec le sujet. Si vous avez un plan dialectique, et bien le plus simple... c'est d'évoquer un certain nombre d'éléments qui conduisent à répondre oui et un certain nombre d'éléments qui consistent, qui vont induire à répondre non. Et de cette manière-là, quand vous amenez le sujet juste après, eh bien il est déjà problématisé. On voit tout de suite qu'il contient quelque chose de difficile et d'intéressant qu'on va avoir envie de résoudre. Une fois qu'on a fait cette amorce, il faut présenter le sujet. Présenter le sujet, ça veut dire d'abord le reproduire à l'identique, tel qu'il est. écrit sur la feuille qu'on vous a distribuée. Ensuite on l'explicite, on l'analyse brièvement, on l'explique tout simplement, on essaye de définir rapidement les termes clés qui sont employés. Ainsi on le reformule de manière à faire comprendre son intérêt et sa difficulté. A la fin de l'introduction on annonce le plan. De la manière la plus claire possible, ça signifie qu'il faut consacrer une phrase complète à chacune des parties. Et n'essayez pas de faire du style, soyez le plus clair possible. C'est-à-dire qu'il n'est pas grave d'être un peu lourd et un peu scolaire pour dire nous verrons dans une première partie que… etc. puis dans une seconde partie nous examinerons… etc. enfin, dans une troisième partie, nous démontrerons que… etc. Voilà, n'essayez pas de jouer avec des points-virgules, avec une ponctuation qui ne serait pas assez claire. L'important, c'est que votre examinateur voit exactement où on va le mener. Quelles vont être les différentes articulations de la démonstration qui est proposée par le candidat ou la candidate. Un mot aussi sur la conclusion. La conclusion, elle a pour fonction de répondre de manière claire, ferme et définitive à la question qui est posée. Autrement dit, la conclusion sert à conclure. Reprenez donc la question que vous avez posée dans l'introduction au moment où vous avez expliqué la problématique et en vous appuyant sur les acquis du développement et bien vous répondez à cette question. Ça signifie que il faut évidemment en reprendre les mots et utiliser ces mots dans le bilan que vous dressez pour montrer les résultats de votre réflexion. Ça n'a pas été un bavardage, ça a été une réflexion pour arriver à une réponse. Donc ne... N'ajoutez pas de nouveaux arguments, n'ajoutez pas de nouveaux exemples, mais répondez. Voilà. Et pour finir, vous pouvez, mais ça n'est pas obligatoire, élargir le débat. Mais il faut veiller à ne pas le relancer de manière, comment dire, trop artificielle. Parce que ouvrir peut contenir le risque de montrer que vous n'avez pas traité toute une partie du sujet. Et donc, je vous conseille plutôt de prendre la conclusion pour ce qu'elle est, c'est-à-dire à un moment fermé. Et si vous voulez ouvrir, faites plutôt un rapprochement avec une autre œuvre que de reposer une autre question qui souvent n'a pas beaucoup d'intérêt parce que c'est très difficile de faire ce genre de choses. Quelques conseils un peu pratiques maintenant. Je vous conseille sur les feuilles de brouillon de n'écrire qu'au recto. Parce que sinon vous allez vous perdre. Parce que vous pouvez avoir un certain nombre de feuilles de brouillon sur votre table quand vous le faites en temps limité. Et... Quand on fait son plan, il faut trouver un système de numérotation simple et ne pas écrire des choses partout. Parce que sinon, vous allez vous perdre. Et il est très difficile d'avoir beaucoup, beaucoup de feuilles à gérer sur sa table. Donc faites attention à ce genre de choses. Autre conseil pratique pour la rédaction. Les correcteurs, dites-vous qu'ils ont du mal à lire ce qui est écrit tout petit. Ce qui est écrit avec une encre pâle. ou qui est écrit de manière un peu rapide. Donc, faites un effort de calligraphie. Utilisez une encre foncée qui marque bien le papier. Vous savez ensuite que les copies sont maintenant numérisées, corrigées sur un écran d'ordinateur. Et peut-être encore plus qu'avant, il faut veiller à ce qu'elles soient le plus lisibles possible. Et vraiment, ne croyez pas que ces conseils un peu techniques, un peu matériels, soient négligeables. C'est vraiment... très important, ce n'est pas du tout quelque chose de superficiel que de veiller à la bonne présentation de sa copie. Toujours un peu sur le même plan, mais sur l'aspect visuel global de la copie. Ayez en tête que le correcteur doit voir immédiatement où est votre introduction, où sont vos parties, où est la conclusion, et pour ça, il faut trouver un système avec des espaces. Entre l'introduction et le début de la première partie, vous laissez trois carreaux, par exemple, ou ce que vous voulez, peu importe. Et il faut qu'on retrouve cet espacement entre le dernier paragraphe du développement, de la troisième partie par exemple, et la conclusion. De même, il faut qu'on se rende compte qu'on passe d'une partie à une autre. Il faut qu'il y ait une délimitation bien claire entre le grand 1 et le grand 2, entre le grand 2 et le grand 3. Et c'est pareil, choisissez un système et gardez-le tout au long de la copie. Et à l'intérieur de chaque grande partie, disons le grand 1, le grand 2 et le grand 3 s'il y en a un, eh bien il y a des sous-parties. Et ces sous-parties prennent la forme d'un paragraphe. Ça signifie qu'à chaque fois, dans une partie, le grand 1 par exemple, le grand 1 va être formé de trois paragraphes. Le grand 2 de trois paragraphes et le grand 3 de trois paragraphes. C'est pas une règle figée, c'est-à-dire qu'il peut y en avoir deux, il peut y en avoir quatre, c'est pas du tout un problème. Mais veillez en tout cas à un équilibre global entre ces différentes parties, tout simplement parce que c'est l'équilibre de votre démonstration qui est en jeu. Ce n'est pas un aspect visuel ou formel. C'est quelque chose qui est plus important que ça et qui a évidemment un rapport avec le fond et la qualité, la rigueur de votre raisonnement. Une dernière remarque sur ces éléments-là, qui va nous rapporter à la question de la problématique et du traitement du sujet. Veillez à ce que... dans chaque début de paragraphe. c'est-à-dire au début du grand 1 et au début de chaque sous-partie du grand 1, et idem pour les autres parties, vous employez les termes clés du sujet. Si vous voulez être sûr de ne pas être hors sujet ou de ne pas petit à petit vous décaler de la question qui a été posée, obligez-vous à employer les termes du sujet et à reconfigurer leur sens, leur place dans la phrase, leur rôle dans ce que vous êtes en train de présenter à chaque début. ou fin de paragraphe. C'est à dire qu'à chaque moment où on relance la réflexion, où on explique où on en est, on emploie les termes clés du sujet. Ces termes clés du sujet, quand je vous disais dès le début il ne faut pas les lâcher, ça signifie qu'ils doivent être partout. Je vous conseille de citer ces mots clés entre guillemets et de vous rapporter pour trouver quelques exemples aux travaux qu'on trouve sur le site aufonddelaclasse.com dans les œuvres au programme ou bien sur le site de la course. dans la page qui concerne la dissertation. Dernier point, prendre le temps de se relire. C'est un devoir de français. Le baccalauréat, c'est un examen qui couronne l'ensemble de vos études. Il est donc très important de montrer que vous maîtrisez la langue et aussi l'orthographe et la grammaire. Ça signifie qu'il faut se relire pour s'assurer qu'on a bien une langue correcte. Il faut vérifier les accords, tout simplement, les participes passés. le pluriel des noms des adjectifs, l'accord du verbe avec le sujet, la ponctuation, s'assurer qu'on emploie correctement les connecteurs logiques. Tout le monde connaît ses points faibles dans l'orthographe, donc ayez la possibilité à la fin du devoir de passer un petit peu de temps à faire une relecture un peu systématique des éléments sur lesquels vous savez que vous avez des faiblesses ou que vous pouvez tout simplement vous tromper. Moi, il y a de fautes et évidemment, mieux c'est. Essayez dans ce cadre-là de ne pas abuser du correcteur type typex, blanc ou choses de ce genre-là pour ne pas que votre copie devienne horrible sur le plan esthétique. Mais en tout cas, relisez, relisez. C'est très important de veiller à avoir le moins de fautes d'orthographe possible et une langue aussi correcte que possible. Voilà, je conclurai en vous disant tout le plaisir qu'on prend à préparer des dissertations. Évidemment cette présentation que je viens de vous faire ici est assez générale. Je pense que vous allez l'écouter plutôt en début d'année ou à un moment où vous allez avoir des doutes un peu généraux sur la méthode et sur la manière dont on doit aborder cet exercice. C'est un peu trop général évidemment parce qu'une dissertation ça porte sur des œuvres. Et le plaisir que vous allez trouver à réfléchir à une question qui porte sur une œuvre, eh bien il se fondera sur le plaisir que vous avez eu à lire ce livre. et à l'étudier pour mieux le comprendre, pour mieux en goûter les richesses, les moments intéressants, les émotions qui la contiennent. Et donc, ne vous arrêtez pas à ces éléments de méthode, parce qu'une méthode, ça n'a aucun intérêt si ça ne sert pas à faire quelque chose. Et le plaisir que vous allez prendre dans la dissertation, il est bien réel, mais il est évidemment lié, non pas seulement à la dissertation en elle-même, mais aussi à l'idée de réfléchir, de se poser des questions. et de trouver des réponses intéressantes, intelligentes et néanmoins personnelles sur des œuvres d'art que vous allez, je l'espère, durant cette année de première, apprécier. Voilà donc les éléments que je souhaitais partager avec vous pour cette présentation de l'exercice de la dissertation. Vous pouvez retrouver un certain nombre de choses sur le site offondelaclasse.com. Je vous dis en tout cas merci beaucoup de m'avoir écouté et à très bientôt. Ciao, ciao ! The Kitchen Store It seems like...

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La dissertation fait souvent peur, c'est pourtant l'exercice le plus sûr : l'élève qui s'y prépare avec sérieux est sûr-e de le réussir ! Contrairement au commentaire qui porte sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac français porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. De plus, l'intitulé du "parcours associé" oriente beaucoup l'étude de l’œuvre, et les sujets de dissertation qui tombent sont en lien avec le "parcours" du programme. On peut donc se préparer avec la certitude d'être prêt-e le jour de l'épreuve ! 

À retrouver sur :  https://www.aufonddelaclasse.com/dissertation



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    Bonjour à tous, chers élèves et chers amis du site aufonddelaclasse.com. Dans cet épisode, nous allons parler de l'écriture de français du bac et en particulier de l'un des deux exercices qu'on peut choisir, la dissertation. La dissertation, c'est un exercice qui fait souvent assez peur aux candidats, aux candidates du bac, en particulier en début de première, parce qu'on en a... pas fait beaucoup l'année dernière et que du coup c'est un exercice qui est relativement nouveau. Et 4 heures, évidemment, ça fait un peu peur, on se demande un petit peu ce qu'on va pouvoir dire en autant de temps. Alors ce qui risque de se passer si vous travaillez sérieusement cette année, c'est que les choses vont se renverser et que la dissertation va devenir un exercice plus sûr pour vous qui va vous rassurer davantage et surtout, vous allez vous demander comment vous allez pouvoir le terminer en 4 heures ce qui est évidemment un autre problème. mais un problème qui est beaucoup plus rassurant. Alors, la dissertation, c'est une épreuve à laquelle on peut se préparer. Et celui, celle qui s'y prépare avec sérieux, est à peu près sûr de le réussir correctement. Puisque, contrairement aux commentaires qui portent sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac plan porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. En plus, l'intitulé de ce qu'on appelle le parcours associé oriente énormément la lecture de l'œuvre. Et donc les sujets de dissertation qui tombent ne peuvent pas être n'importe quoi. Ils sont en lien avec ce parcours du programme et ils demandent une bonne connaissance de l'œuvre. Celui, celle qui se prépare bien, a donc la certitude d'être prêt, d'être prête le jour de l'épreuve. Il y a quatre œuvres qui sont étudiées pendant l'année, c'est pas 150. Alors il faut bien les connaître. Ça suppose évidemment du travail, des efforts, mais on peut dire que c'est loin d'être impossible. Et surtout ce sont des efforts qui seront... à condition évidemment de ne pas se disperser, de travailler de manière efficace et bien sûr de bien comprendre en quoi consiste une dissertation. Et c'est évidemment ça qu'on va essayer de vous montrer dans cet épisode. Un sujet de dissertation, c'est un sujet qui se présente d'une façon assez courte en général. C'est un énoncé qui est une question, une simple question, ou une question qui peut être accompagnée d'une citation, qui peut être d'un auteur qui est indiqué ou d'un auteur inconnu, peu importe, tout est possible. Alors qu'est ce qu'il faut faire ? Il faut commencer par lire le sujet, le relire pour essayer de le comprendre. Ce que je vous conseille de faire c'est de ne pas écrire sur votre brouillon trop vite, tout simplement pour ne pas bloquer votre réflexion. Parce qu'on a tendance à figer sa pensée dès qu'on se met à écrire et il est ensuite très difficile si on a commis des erreurs ou si on a réduit le sujet à un aspect trop restreint de reprendre pied après dans la préparation du sujet. Alors si on veut absolument l'écrire, vous pouvez le recopier tel quel, mais n'écrivez pas trop vite. Parce qu'analyser un sujet, ça ne consiste pas à le décortiquer, à en décortiquer chaque mot, mais plutôt, au moins dans un premier temps, à l'appréhender d'une façon qui est globale, en s'interrogeant avec le maximum d'esprit d'ouverture possible sur le champ qu'il couvre, c'est-à-dire comprendre quels sont les aspects de l'œuvre au programme auquel ce sujet renvoie, sur quoi on veut nous interroger. Et ça, il ne faut pas tout de suite écrire et il ne faut pas tout de suite entrer dans du grand détail pour se donner le temps de le comprendre. Dans un deuxième temps, en revanche, il va falloir s'attacher à analyser les termes de ce sujet. En général, il n'y en a pas beaucoup et il faut vite identifier les termes clés. Parce que finalement, une dissertation, c'est une réflexion qui porte sur les mots précis qui sont cités dans le sujet et pas sur des synonymes ou sur des mots autres. Donc... ce sont des termes qu'il ne faut jamais lâcher en quelque sorte, comme un chien ne lâche pas un os qu'il a dans la bouche. Ces mots-là, il va falloir les utiliser tout au long de votre devoir et donc il faut évidemment bien les analyser à ce moment de la préparation du sujet. Alors ces termes employés, évidemment ce sont les mots les plus importants, mais il y a aussi d'autres termes bien souvent qui sont autour du sujet, des mots de liaison, des adjectifs. des parallélismes ou des oppositions qu'on trouve à l'intérieur de la citation ou dans la question. La question peut posséder aussi un paradoxe, c'est-à-dire dire quelque chose qui est un petit peu étonnant, qui va heurter le sens commun, ce qu'on penserait immédiatement, ou bien des images, il peut être exagéré, il peut proposer des nuances. Et tous ces éléments, il va falloir les analyser pour pouvoir comprendre avec le plus de précision possible ce vers quoi le sujet cherche à vous conduire. L'objectif, évidemment, c'est de clarifier la signification du sujet et d'en dégager l'intérêt. c'est-à-dire éclairer les présupposés s'il y en a, ses originalités, ses paradoxes. On pourrait dire sur le fond que la dissertation est comme une lunette, comme un instrument par lequel on vous propose de regarder l'œuvre au programme en en regardant une dimension particulière, un enjeu particulier. Et problématiser à ce titre-là, c'est mettre en question l'intérêt de regarder l'œuvre au programme avec cette lunette qui vous est proposée. par le sujet. Alors pour problématiser un sujet, c'est à dire pour comprendre qu'il s'agit pas seulement d'une question mais que derrière cette question il y a bien un problème intéressant, bien souvent il faut essayer de répondre par oui ou par non à la question qui est posée, au moins quand elle se présente sous la forme d'une interrogation totale qui permet de répondre par oui ou par non. Si vous pouvez répondre par oui et par non avec des arguments de bon sens, eh bien ça prouve qu'il y a un problème. Si on prend un exemple avec le malade imaginaire de Molière, par exemple, que tout le monde, même si vous ne l'étudiez pas ou que vous ne l'aviez pas étudié, connaît à peu près. En tout cas, un exemple facile. Je vous propose le sujet suivant. Une citation qui dit Fin de citation. Et la question ? Alors, on nous demande si la mort, la maladie, le souci de l'argent, la présence de tous ces thèmes dans cette œuvre définit bien la pièce de Molière. Et vous savez par ailleurs, que vous connaissiez bien ou pas la pièce, qu'il s'agit d'une pièce comique. Alors, bien sûr, c'est une pièce qui parle de la mort, de la maladie. Ça, c'est assez évident, puisqu'il s'agit de mettre en scène un personnage qui a peur de mourir, qui a peur d'être malade et qui est persuadé, même si ça n'est pas vrai, qu'il est malade. Donc c'est bien une pièce qui parle de sujets graves, de sujets lourds. La mort, la maladie, c'est pas une petite chose. Et puis d'un autre côté, évidemment, Molière est connu pour écrire des pièces comiques, des comédies, qui servent à faire rire le spectateur. Le spectateur qui au XVIIe siècle, comme aujourd'hui d'ailleurs, va voir une comédie au théâtre ou au cinéma aujourd'hui, il y va pour rire a priori, pour se divertir, pour se détendre, et non pas pour parler de thèmes lourds, durs, comme la mort. la peur de la maladie, etc. Donc vous voyez qu'on peut répondre par oui. Oui, ça définit bien cette pièce. Et on peut répondre par non. Il y a donc bien un problème. Si vous pouvez, à partir de la question qui est posée par le sujet, montrer qu'on peut rapidement répondre par oui, et rapidement aussi répondre par non, et qu'il y a donc bien une contradiction, alors vous prouvez qu'il y a un problème. Et ce problème-là, vous pouvez bien l'expliquer. Parce qu'on a envie de le résoudre. Mais alors c'est quoi Molière ? C'est dur ? C'est lourd ? C'est parler de sujets difficiles ou bien c'est rire, s'amuser ? Eh bien, on va essayer de régler ce problème. Et le but de notre dissertation, ça va être précisément de peser un petit peu tous les aspects pour essayer de trouver une solution à cette difficulté qui est mise en évidence par la question et la citation qui l'accompagnent. Et donc, ce qui va vous permettre de problématiser le sujet, évidemment, c'est de bien connaître les œuvres. Et c'est votre travail de préparation. L'épreuve de dissertation, comme je vous disais au début, elle est rassurante parce qu'on peut la préparer. Mais évidemment, si on ne la prépare pas, en fait, on ne peut même pas comprendre la question qui est posée. Alors, qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y préparer ? Eh bien, il faut travailler sur l'œuvre. Ça veut dire qu'il faut travailler sur le programme, lire l'œuvre complète, travailler sur les sujets du parcours qui est associé, sur la lecture cursive qui vous est proposée en classe par votre professeur. Et tout cela, il faut évidemment bien le connaître. Il faut... une réflexion préalable sur toutes les grandes questions que pose cette œuvre et que votre cours vous aura évidemment permis de repérer à l'avance et auxquelles vous devez consacrer des fiches de révision. Mais attention, il ne faut pas se contenter de reproduire telle quelle des parties de cours ou des fiches dans votre dissertation, même si elles vous paraissent à peu près adaptées au sujet, parce que c'est le meilleur moyen de sortir du sujet et de ne pas traiter sa particularité. Donc comme je vous le disais au début, ne lâchez jamais les têtes. termes du sujet, les mots qui sont contenus dans la citation ou contenus dans la question qui vous est posée. Ces termes-là, c'est à eux qu'il faut répondre et c'est eux que vous devez confronter à votre connaissance de l'œuvre. Donc attention de ne pas sortir de la question qui est posée pour réciter son cours et lâcher ce que vous aviez préparé avant sans souci de la question particulière qui vous est posée. Alors... Quand vous commencez à étudier le sujet, que vous avez compris les mots qui le composent, que vous avez compris globalement où on veut vous mener et sur quoi on veut vous faire réfléchir, sur votre brouillon, développez les éléments, c'est-à-dire les connaissances, les idées, les références aux œuvres, à l'œuvre en particulier du programme évidemment, à des scènes, à des chapitres, à des moments, à des éléments que vous avez préparés à l'avance et que vous connaissez bien. et que vous pourrez ensuite exploiter pour construire un plan, et en particulier pour construire les sous-parties, ce qui va devenir, dans le corps de votre dissertation une fois rédigée, des paragraphes. Pour préparer un plan, il faut avoir à l'esprit qu'il y en a de plusieurs types. En gros, le plan dialectique et le plan thématique. Le plan dialectique est en trois parties. Souvent on dit thèse, antithèse, synthèse, même si on ne sait pas très bien ce qu'on met derrière tous ces mots. Alors souvent c'est une bonne formule si le sujet se présente comme discutable. C'est-à-dire que la formule dit Pensez-vous que ? Dans quelle mesure peut-on dire que ? L'œuvre au programme est-elle ? Souvent avec des questions ouvertes, c'est-à-dire des interrogations totales qui demandent une réponse par oui ou une réponse par non. C'est-à-dire un sujet qui se présente comme discutable. Alors ce plan dialectique, il consiste à justifier, puis à discuter, Et enfin à dépasser la thèse proposée par le sujet. C'est-à-dire à montrer, grand 1, en quoi cette thèse est juste. Grand 2, en quoi elle est tout de même discutable. Non pas qu'elle est fausse, parce que ce serait contradictoire avec toute la première partie, mais en quoi elle est discutable. Et enfin, grand 3, troisième partie, qu'il serait mieux de poser autrement le problème. C'est-à-dire de sortir des cadres qui étaient imposés, des schémas de raisonnement. qui était imposé par la question, par la citation, et d'aborder la question sur d'autres bases. Voilà, c'est ça qu'on peut appeler la synthèse, c'est-à-dire, il faudrait mieux dire un dépassement. Voilà. Vous en trouverez plusieurs exemples, évidemment, sur le site aufonddelaclasse.com, dans les parties qui concernent les œuvres au programme, et puis aussi sur la page qui est consacrée à la dissertation. Le plan thématique, lui, est une bonne formule si le sujet se présente comme une question ouverte. C'est-à-dire un sujet qui ne présuppose pas une réponse. Ça peut être comment, pourquoi cette œuvre est-elle, qu'elles sont, une question un petit peu de ce genre-là. Il y a quelques années avait été posé aux États-Unis le sujet suivant Pourquoi rit-on dans le malade imaginaire de Mollier ? Bon, eh bien, cette question-là amenait un plan... thématique. On ne peut pas dire oui à une question qui vous demande pourquoi. Donc, évidemment, un plan thèse-antithèse ne se prête pas du tout à ce genre de sujet. Et donc, dans ce cas-là, le plan thématique consiste à examiner l'une après l'autre les grands aspects du sujet. Et donc, les grandes réponses à la question posée, c'est-à-dire à répondre au sujet en le traitant par rubrique. Des rubriques qui sont relativement indépendantes les unes des autres, mais le tout de votre dissertation... représentant un ensemble qui répond de manière complète et progressive à la question qui est posée. Un bon plan, quel que soit celui que vous adoptiez, dialectique ou thématique, il doit avoir un certain nombre de qualités. Il doit être cohérent, c'est-à-dire ne pas se contredire, mais au contraire tendre vers l'affirmation de la conclusion, c'est-à-dire une thèse qui est nuancée mais qui est ferme. Il doit être clair. puisqu'on vous interdit d'indiquer grand A, petit a, etc. Donc on doit toujours comprendre à quel moment on se trouve dans le fil de l'argumentation. Il doit être progressif, c'est-à-dire qu'il va de ce qui est le plus évident à ce qui est le plus subtil. Il va vers ce qui est clair pour tout le monde, à ce qui est de plus en plus quelque chose de complexe et quelque chose qui correspond à ce que vous pensez en définitive. pour répondre à la question qui est posée. Et puis il est équilibré, c'est-à-dire que le nombre de parties, de paragraphes, n'est évidemment pas un critère en soi-même, mais on attend que les différents aspects d'une question soient traités avec le même soin. C'est-à-dire qu'on ait un certain équilibre entre les grandes parties, pour ne pas qu'une partie paraisse très superficielle par rapport à une autre, qui soit extrêmement développée, développée de manière beaucoup plus précise que l'autre. Alors quand on prépare son plan et son brouillon, on doit préparer des sous-parties, c'est-à-dire ce qui va devenir les paragraphes de votre dissertation. Alors ce qui est conseillé, c'est de le faire de la manière la plus détaillée possible, en prévoyant les références au texte qui seront utilisées dans chaque paragraphe, mais aussi les articulations logiques du devoir, c'est-à-dire les transitions, qui rappellent ce qui précède et amènent ce qui suit. Voilà ce que je viens de démontrer et voici ce que je vais dire maintenant. Autant que possible, utilisez des connecteurs. Des connecteurs qui peuvent être chronologiques, d'abord, ensuite, etc. ou de plus, en outre, mais plutôt, si c'est possible, des connecteurs logiques. Donc, en effet, par conséquent, c'est pourquoi, mais, toutefois, néanmoins, ce genre de termes. Vous pouvez les préparer à l'avance, vous en faire des petites fiches pour pouvoir y penser et et l'utiliser d'une manière familière le jour de la dissertation. Pour ce qui est des références à l'œuvre que vous allez utiliser dans votre paragraphe, souvent on pense à des citations. Et les candidats, les candidates au bac apprennent par cœur un certain nombre de citations, des œuvres au programme. Il faut vraiment ne pas se réduire à ce mode de référence. Une référence à un texte, une référence à un roman, à une pièce de théâtre, à un recueil de poèmes ou à un livre de littérature d'idées, ça peut prendre des formes extrêmement variées. Il peut être question par exemple d'évoquer une scène, un moment de la pièce, un moment du roman de manière très précise mais sans jamais faire de citations. Et si vous faites ça, ça peut être une référence tout à fait bonne et précise à l'œuvre. On peut éviter les citations et ne pas considérer que c'est la seule manière de faire référence à un texte. Et d'ailleurs il faut se méfier à prendre une citation par cœur sans savoir dans quel contexte elle apparaît. ça n'a aucun intérêt et ça ne vous servira jamais à construire quelque chose d'intéressant de cohérent et de convaincant à l'intérieur d'un devoir type dissertation donc méfiez-vous apprenez plutôt des citations courtes parce qu'il est inutile d'apprendre des phrases très longues par coeur et surtout faites vous un recueil de références à des passages du texte à des passages de l'oeuvre au programme plutôt que des seules citations à prendre par coeur Mais de toute manière, on en reparlera évidemment quand on parlera des œuvres au programme dans d'autres épisodes et sur le site aufonddelaclasse.com. Pendant cette phase de préparation, il va falloir aussi rédiger l'introduction et si vous avez le temps, évidemment, la conclusion. Alors rédiger l'introduction, c'est quelque chose de très important et qu'il faut bien travailler durant l'année parce que ça ne s'improvise pas, encore une fois, le jour de l'écrit de français du bac. Alors une introduction, ça comporte plusieurs étapes. La première... consiste, on dit souvent c'est une amorce, à amener le sujet. Non pas en vous appuyant sur des généralités, mais sur un ou plusieurs éléments concrets qui sont en relation directe avec le problème qui est posé par le sujet. Ils peuvent être tirés du contexte historique, de la biographie de l'auteur, d'un passage de l'oeuvre par exemple, mais ils doivent à la fois présenter l'oeuvre que vous allez étudier, mais aussi amener le sujet. Pour être clair, évitez que votre amorce ne se transforme en page wikipédia. Parce que sinon, on peut dire tout ce qu'on sait de l'auteur, de l'œuvre, et le faire sur des pages et des pages. Mais ça n'a aucun intérêt. Donc choisissez un certain nombre d'éléments qui soient pertinents pour lancer le sujet. Ça veut dire que pour reprendre Molière dont je vous parlais tout à l'heure, il n'est pas question d'aller raconter toute sa vie, et pourquoi pas parler de son chien, de son chat, de son grand-père, de ses enfants, etc. Non ! on va s'appuyer sur des éléments concrets de la vie de Molière ou de sa situation de dramaturge, d'homme de théâtre à son époque, ou bien de ses pièces antérieures à celles qu'on étudie dans notre dissertation pour lancer le problème. Mais il faut sélectionner avec soin les éléments qu'on va utiliser pour qu'ils soient en rapport avec le problème qu'on va présenter après, c'est-à-dire avec le sujet. Si vous avez un plan dialectique, et bien le plus simple... c'est d'évoquer un certain nombre d'éléments qui conduisent à répondre oui et un certain nombre d'éléments qui consistent, qui vont induire à répondre non. Et de cette manière-là, quand vous amenez le sujet juste après, eh bien il est déjà problématisé. On voit tout de suite qu'il contient quelque chose de difficile et d'intéressant qu'on va avoir envie de résoudre. Une fois qu'on a fait cette amorce, il faut présenter le sujet. Présenter le sujet, ça veut dire d'abord le reproduire à l'identique, tel qu'il est. écrit sur la feuille qu'on vous a distribuée. Ensuite on l'explicite, on l'analyse brièvement, on l'explique tout simplement, on essaye de définir rapidement les termes clés qui sont employés. Ainsi on le reformule de manière à faire comprendre son intérêt et sa difficulté. A la fin de l'introduction on annonce le plan. De la manière la plus claire possible, ça signifie qu'il faut consacrer une phrase complète à chacune des parties. Et n'essayez pas de faire du style, soyez le plus clair possible. C'est-à-dire qu'il n'est pas grave d'être un peu lourd et un peu scolaire pour dire nous verrons dans une première partie que… etc. puis dans une seconde partie nous examinerons… etc. enfin, dans une troisième partie, nous démontrerons que… etc. Voilà, n'essayez pas de jouer avec des points-virgules, avec une ponctuation qui ne serait pas assez claire. L'important, c'est que votre examinateur voit exactement où on va le mener. Quelles vont être les différentes articulations de la démonstration qui est proposée par le candidat ou la candidate. Un mot aussi sur la conclusion. La conclusion, elle a pour fonction de répondre de manière claire, ferme et définitive à la question qui est posée. Autrement dit, la conclusion sert à conclure. Reprenez donc la question que vous avez posée dans l'introduction au moment où vous avez expliqué la problématique et en vous appuyant sur les acquis du développement et bien vous répondez à cette question. Ça signifie que il faut évidemment en reprendre les mots et utiliser ces mots dans le bilan que vous dressez pour montrer les résultats de votre réflexion. Ça n'a pas été un bavardage, ça a été une réflexion pour arriver à une réponse. Donc ne... N'ajoutez pas de nouveaux arguments, n'ajoutez pas de nouveaux exemples, mais répondez. Voilà. Et pour finir, vous pouvez, mais ça n'est pas obligatoire, élargir le débat. Mais il faut veiller à ne pas le relancer de manière, comment dire, trop artificielle. Parce que ouvrir peut contenir le risque de montrer que vous n'avez pas traité toute une partie du sujet. Et donc, je vous conseille plutôt de prendre la conclusion pour ce qu'elle est, c'est-à-dire à un moment fermé. Et si vous voulez ouvrir, faites plutôt un rapprochement avec une autre œuvre que de reposer une autre question qui souvent n'a pas beaucoup d'intérêt parce que c'est très difficile de faire ce genre de choses. Quelques conseils un peu pratiques maintenant. Je vous conseille sur les feuilles de brouillon de n'écrire qu'au recto. Parce que sinon vous allez vous perdre. Parce que vous pouvez avoir un certain nombre de feuilles de brouillon sur votre table quand vous le faites en temps limité. Et... Quand on fait son plan, il faut trouver un système de numérotation simple et ne pas écrire des choses partout. Parce que sinon, vous allez vous perdre. Et il est très difficile d'avoir beaucoup, beaucoup de feuilles à gérer sur sa table. Donc faites attention à ce genre de choses. Autre conseil pratique pour la rédaction. Les correcteurs, dites-vous qu'ils ont du mal à lire ce qui est écrit tout petit. Ce qui est écrit avec une encre pâle. ou qui est écrit de manière un peu rapide. Donc, faites un effort de calligraphie. Utilisez une encre foncée qui marque bien le papier. Vous savez ensuite que les copies sont maintenant numérisées, corrigées sur un écran d'ordinateur. Et peut-être encore plus qu'avant, il faut veiller à ce qu'elles soient le plus lisibles possible. Et vraiment, ne croyez pas que ces conseils un peu techniques, un peu matériels, soient négligeables. C'est vraiment... très important, ce n'est pas du tout quelque chose de superficiel que de veiller à la bonne présentation de sa copie. Toujours un peu sur le même plan, mais sur l'aspect visuel global de la copie. Ayez en tête que le correcteur doit voir immédiatement où est votre introduction, où sont vos parties, où est la conclusion, et pour ça, il faut trouver un système avec des espaces. Entre l'introduction et le début de la première partie, vous laissez trois carreaux, par exemple, ou ce que vous voulez, peu importe. Et il faut qu'on retrouve cet espacement entre le dernier paragraphe du développement, de la troisième partie par exemple, et la conclusion. De même, il faut qu'on se rende compte qu'on passe d'une partie à une autre. Il faut qu'il y ait une délimitation bien claire entre le grand 1 et le grand 2, entre le grand 2 et le grand 3. Et c'est pareil, choisissez un système et gardez-le tout au long de la copie. Et à l'intérieur de chaque grande partie, disons le grand 1, le grand 2 et le grand 3 s'il y en a un, eh bien il y a des sous-parties. Et ces sous-parties prennent la forme d'un paragraphe. Ça signifie qu'à chaque fois, dans une partie, le grand 1 par exemple, le grand 1 va être formé de trois paragraphes. Le grand 2 de trois paragraphes et le grand 3 de trois paragraphes. C'est pas une règle figée, c'est-à-dire qu'il peut y en avoir deux, il peut y en avoir quatre, c'est pas du tout un problème. Mais veillez en tout cas à un équilibre global entre ces différentes parties, tout simplement parce que c'est l'équilibre de votre démonstration qui est en jeu. Ce n'est pas un aspect visuel ou formel. C'est quelque chose qui est plus important que ça et qui a évidemment un rapport avec le fond et la qualité, la rigueur de votre raisonnement. Une dernière remarque sur ces éléments-là, qui va nous rapporter à la question de la problématique et du traitement du sujet. Veillez à ce que... dans chaque début de paragraphe. c'est-à-dire au début du grand 1 et au début de chaque sous-partie du grand 1, et idem pour les autres parties, vous employez les termes clés du sujet. Si vous voulez être sûr de ne pas être hors sujet ou de ne pas petit à petit vous décaler de la question qui a été posée, obligez-vous à employer les termes du sujet et à reconfigurer leur sens, leur place dans la phrase, leur rôle dans ce que vous êtes en train de présenter à chaque début. ou fin de paragraphe. C'est à dire qu'à chaque moment où on relance la réflexion, où on explique où on en est, on emploie les termes clés du sujet. Ces termes clés du sujet, quand je vous disais dès le début il ne faut pas les lâcher, ça signifie qu'ils doivent être partout. Je vous conseille de citer ces mots clés entre guillemets et de vous rapporter pour trouver quelques exemples aux travaux qu'on trouve sur le site aufonddelaclasse.com dans les œuvres au programme ou bien sur le site de la course. dans la page qui concerne la dissertation. Dernier point, prendre le temps de se relire. C'est un devoir de français. Le baccalauréat, c'est un examen qui couronne l'ensemble de vos études. Il est donc très important de montrer que vous maîtrisez la langue et aussi l'orthographe et la grammaire. Ça signifie qu'il faut se relire pour s'assurer qu'on a bien une langue correcte. Il faut vérifier les accords, tout simplement, les participes passés. le pluriel des noms des adjectifs, l'accord du verbe avec le sujet, la ponctuation, s'assurer qu'on emploie correctement les connecteurs logiques. Tout le monde connaît ses points faibles dans l'orthographe, donc ayez la possibilité à la fin du devoir de passer un petit peu de temps à faire une relecture un peu systématique des éléments sur lesquels vous savez que vous avez des faiblesses ou que vous pouvez tout simplement vous tromper. Moi, il y a de fautes et évidemment, mieux c'est. Essayez dans ce cadre-là de ne pas abuser du correcteur type typex, blanc ou choses de ce genre-là pour ne pas que votre copie devienne horrible sur le plan esthétique. Mais en tout cas, relisez, relisez. C'est très important de veiller à avoir le moins de fautes d'orthographe possible et une langue aussi correcte que possible. Voilà, je conclurai en vous disant tout le plaisir qu'on prend à préparer des dissertations. Évidemment cette présentation que je viens de vous faire ici est assez générale. Je pense que vous allez l'écouter plutôt en début d'année ou à un moment où vous allez avoir des doutes un peu généraux sur la méthode et sur la manière dont on doit aborder cet exercice. C'est un peu trop général évidemment parce qu'une dissertation ça porte sur des œuvres. Et le plaisir que vous allez trouver à réfléchir à une question qui porte sur une œuvre, eh bien il se fondera sur le plaisir que vous avez eu à lire ce livre. et à l'étudier pour mieux le comprendre, pour mieux en goûter les richesses, les moments intéressants, les émotions qui la contiennent. Et donc, ne vous arrêtez pas à ces éléments de méthode, parce qu'une méthode, ça n'a aucun intérêt si ça ne sert pas à faire quelque chose. Et le plaisir que vous allez prendre dans la dissertation, il est bien réel, mais il est évidemment lié, non pas seulement à la dissertation en elle-même, mais aussi à l'idée de réfléchir, de se poser des questions. et de trouver des réponses intéressantes, intelligentes et néanmoins personnelles sur des œuvres d'art que vous allez, je l'espère, durant cette année de première, apprécier. Voilà donc les éléments que je souhaitais partager avec vous pour cette présentation de l'exercice de la dissertation. Vous pouvez retrouver un certain nombre de choses sur le site offondelaclasse.com. Je vous dis en tout cas merci beaucoup de m'avoir écouté et à très bientôt. Ciao, ciao ! The Kitchen Store It seems like...

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http://www.aufonddelaclasse.com

La dissertation fait souvent peur, c'est pourtant l'exercice le plus sûr : l'élève qui s'y prépare avec sérieux est sûr-e de le réussir ! Contrairement au commentaire qui porte sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac français porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. De plus, l'intitulé du "parcours associé" oriente beaucoup l'étude de l’œuvre, et les sujets de dissertation qui tombent sont en lien avec le "parcours" du programme. On peut donc se préparer avec la certitude d'être prêt-e le jour de l'épreuve ! 

À retrouver sur :  https://www.aufonddelaclasse.com/dissertation



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, chers élèves et chers amis du site aufonddelaclasse.com. Dans cet épisode, nous allons parler de l'écriture de français du bac et en particulier de l'un des deux exercices qu'on peut choisir, la dissertation. La dissertation, c'est un exercice qui fait souvent assez peur aux candidats, aux candidates du bac, en particulier en début de première, parce qu'on en a... pas fait beaucoup l'année dernière et que du coup c'est un exercice qui est relativement nouveau. Et 4 heures, évidemment, ça fait un peu peur, on se demande un petit peu ce qu'on va pouvoir dire en autant de temps. Alors ce qui risque de se passer si vous travaillez sérieusement cette année, c'est que les choses vont se renverser et que la dissertation va devenir un exercice plus sûr pour vous qui va vous rassurer davantage et surtout, vous allez vous demander comment vous allez pouvoir le terminer en 4 heures ce qui est évidemment un autre problème. mais un problème qui est beaucoup plus rassurant. Alors, la dissertation, c'est une épreuve à laquelle on peut se préparer. Et celui, celle qui s'y prépare avec sérieux, est à peu près sûr de le réussir correctement. Puisque, contrairement aux commentaires qui portent sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac plan porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. En plus, l'intitulé de ce qu'on appelle le parcours associé oriente énormément la lecture de l'œuvre. Et donc les sujets de dissertation qui tombent ne peuvent pas être n'importe quoi. Ils sont en lien avec ce parcours du programme et ils demandent une bonne connaissance de l'œuvre. Celui, celle qui se prépare bien, a donc la certitude d'être prêt, d'être prête le jour de l'épreuve. Il y a quatre œuvres qui sont étudiées pendant l'année, c'est pas 150. Alors il faut bien les connaître. Ça suppose évidemment du travail, des efforts, mais on peut dire que c'est loin d'être impossible. Et surtout ce sont des efforts qui seront... à condition évidemment de ne pas se disperser, de travailler de manière efficace et bien sûr de bien comprendre en quoi consiste une dissertation. Et c'est évidemment ça qu'on va essayer de vous montrer dans cet épisode. Un sujet de dissertation, c'est un sujet qui se présente d'une façon assez courte en général. C'est un énoncé qui est une question, une simple question, ou une question qui peut être accompagnée d'une citation, qui peut être d'un auteur qui est indiqué ou d'un auteur inconnu, peu importe, tout est possible. Alors qu'est ce qu'il faut faire ? Il faut commencer par lire le sujet, le relire pour essayer de le comprendre. Ce que je vous conseille de faire c'est de ne pas écrire sur votre brouillon trop vite, tout simplement pour ne pas bloquer votre réflexion. Parce qu'on a tendance à figer sa pensée dès qu'on se met à écrire et il est ensuite très difficile si on a commis des erreurs ou si on a réduit le sujet à un aspect trop restreint de reprendre pied après dans la préparation du sujet. Alors si on veut absolument l'écrire, vous pouvez le recopier tel quel, mais n'écrivez pas trop vite. Parce qu'analyser un sujet, ça ne consiste pas à le décortiquer, à en décortiquer chaque mot, mais plutôt, au moins dans un premier temps, à l'appréhender d'une façon qui est globale, en s'interrogeant avec le maximum d'esprit d'ouverture possible sur le champ qu'il couvre, c'est-à-dire comprendre quels sont les aspects de l'œuvre au programme auquel ce sujet renvoie, sur quoi on veut nous interroger. Et ça, il ne faut pas tout de suite écrire et il ne faut pas tout de suite entrer dans du grand détail pour se donner le temps de le comprendre. Dans un deuxième temps, en revanche, il va falloir s'attacher à analyser les termes de ce sujet. En général, il n'y en a pas beaucoup et il faut vite identifier les termes clés. Parce que finalement, une dissertation, c'est une réflexion qui porte sur les mots précis qui sont cités dans le sujet et pas sur des synonymes ou sur des mots autres. Donc... ce sont des termes qu'il ne faut jamais lâcher en quelque sorte, comme un chien ne lâche pas un os qu'il a dans la bouche. Ces mots-là, il va falloir les utiliser tout au long de votre devoir et donc il faut évidemment bien les analyser à ce moment de la préparation du sujet. Alors ces termes employés, évidemment ce sont les mots les plus importants, mais il y a aussi d'autres termes bien souvent qui sont autour du sujet, des mots de liaison, des adjectifs. des parallélismes ou des oppositions qu'on trouve à l'intérieur de la citation ou dans la question. La question peut posséder aussi un paradoxe, c'est-à-dire dire quelque chose qui est un petit peu étonnant, qui va heurter le sens commun, ce qu'on penserait immédiatement, ou bien des images, il peut être exagéré, il peut proposer des nuances. Et tous ces éléments, il va falloir les analyser pour pouvoir comprendre avec le plus de précision possible ce vers quoi le sujet cherche à vous conduire. L'objectif, évidemment, c'est de clarifier la signification du sujet et d'en dégager l'intérêt. c'est-à-dire éclairer les présupposés s'il y en a, ses originalités, ses paradoxes. On pourrait dire sur le fond que la dissertation est comme une lunette, comme un instrument par lequel on vous propose de regarder l'œuvre au programme en en regardant une dimension particulière, un enjeu particulier. Et problématiser à ce titre-là, c'est mettre en question l'intérêt de regarder l'œuvre au programme avec cette lunette qui vous est proposée. par le sujet. Alors pour problématiser un sujet, c'est à dire pour comprendre qu'il s'agit pas seulement d'une question mais que derrière cette question il y a bien un problème intéressant, bien souvent il faut essayer de répondre par oui ou par non à la question qui est posée, au moins quand elle se présente sous la forme d'une interrogation totale qui permet de répondre par oui ou par non. Si vous pouvez répondre par oui et par non avec des arguments de bon sens, eh bien ça prouve qu'il y a un problème. Si on prend un exemple avec le malade imaginaire de Molière, par exemple, que tout le monde, même si vous ne l'étudiez pas ou que vous ne l'aviez pas étudié, connaît à peu près. En tout cas, un exemple facile. Je vous propose le sujet suivant. Une citation qui dit Fin de citation. Et la question ? Alors, on nous demande si la mort, la maladie, le souci de l'argent, la présence de tous ces thèmes dans cette œuvre définit bien la pièce de Molière. Et vous savez par ailleurs, que vous connaissiez bien ou pas la pièce, qu'il s'agit d'une pièce comique. Alors, bien sûr, c'est une pièce qui parle de la mort, de la maladie. Ça, c'est assez évident, puisqu'il s'agit de mettre en scène un personnage qui a peur de mourir, qui a peur d'être malade et qui est persuadé, même si ça n'est pas vrai, qu'il est malade. Donc c'est bien une pièce qui parle de sujets graves, de sujets lourds. La mort, la maladie, c'est pas une petite chose. Et puis d'un autre côté, évidemment, Molière est connu pour écrire des pièces comiques, des comédies, qui servent à faire rire le spectateur. Le spectateur qui au XVIIe siècle, comme aujourd'hui d'ailleurs, va voir une comédie au théâtre ou au cinéma aujourd'hui, il y va pour rire a priori, pour se divertir, pour se détendre, et non pas pour parler de thèmes lourds, durs, comme la mort. la peur de la maladie, etc. Donc vous voyez qu'on peut répondre par oui. Oui, ça définit bien cette pièce. Et on peut répondre par non. Il y a donc bien un problème. Si vous pouvez, à partir de la question qui est posée par le sujet, montrer qu'on peut rapidement répondre par oui, et rapidement aussi répondre par non, et qu'il y a donc bien une contradiction, alors vous prouvez qu'il y a un problème. Et ce problème-là, vous pouvez bien l'expliquer. Parce qu'on a envie de le résoudre. Mais alors c'est quoi Molière ? C'est dur ? C'est lourd ? C'est parler de sujets difficiles ou bien c'est rire, s'amuser ? Eh bien, on va essayer de régler ce problème. Et le but de notre dissertation, ça va être précisément de peser un petit peu tous les aspects pour essayer de trouver une solution à cette difficulté qui est mise en évidence par la question et la citation qui l'accompagnent. Et donc, ce qui va vous permettre de problématiser le sujet, évidemment, c'est de bien connaître les œuvres. Et c'est votre travail de préparation. L'épreuve de dissertation, comme je vous disais au début, elle est rassurante parce qu'on peut la préparer. Mais évidemment, si on ne la prépare pas, en fait, on ne peut même pas comprendre la question qui est posée. Alors, qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y préparer ? Eh bien, il faut travailler sur l'œuvre. Ça veut dire qu'il faut travailler sur le programme, lire l'œuvre complète, travailler sur les sujets du parcours qui est associé, sur la lecture cursive qui vous est proposée en classe par votre professeur. Et tout cela, il faut évidemment bien le connaître. Il faut... une réflexion préalable sur toutes les grandes questions que pose cette œuvre et que votre cours vous aura évidemment permis de repérer à l'avance et auxquelles vous devez consacrer des fiches de révision. Mais attention, il ne faut pas se contenter de reproduire telle quelle des parties de cours ou des fiches dans votre dissertation, même si elles vous paraissent à peu près adaptées au sujet, parce que c'est le meilleur moyen de sortir du sujet et de ne pas traiter sa particularité. Donc comme je vous le disais au début, ne lâchez jamais les têtes. termes du sujet, les mots qui sont contenus dans la citation ou contenus dans la question qui vous est posée. Ces termes-là, c'est à eux qu'il faut répondre et c'est eux que vous devez confronter à votre connaissance de l'œuvre. Donc attention de ne pas sortir de la question qui est posée pour réciter son cours et lâcher ce que vous aviez préparé avant sans souci de la question particulière qui vous est posée. Alors... Quand vous commencez à étudier le sujet, que vous avez compris les mots qui le composent, que vous avez compris globalement où on veut vous mener et sur quoi on veut vous faire réfléchir, sur votre brouillon, développez les éléments, c'est-à-dire les connaissances, les idées, les références aux œuvres, à l'œuvre en particulier du programme évidemment, à des scènes, à des chapitres, à des moments, à des éléments que vous avez préparés à l'avance et que vous connaissez bien. et que vous pourrez ensuite exploiter pour construire un plan, et en particulier pour construire les sous-parties, ce qui va devenir, dans le corps de votre dissertation une fois rédigée, des paragraphes. Pour préparer un plan, il faut avoir à l'esprit qu'il y en a de plusieurs types. En gros, le plan dialectique et le plan thématique. Le plan dialectique est en trois parties. Souvent on dit thèse, antithèse, synthèse, même si on ne sait pas très bien ce qu'on met derrière tous ces mots. Alors souvent c'est une bonne formule si le sujet se présente comme discutable. C'est-à-dire que la formule dit Pensez-vous que ? Dans quelle mesure peut-on dire que ? L'œuvre au programme est-elle ? Souvent avec des questions ouvertes, c'est-à-dire des interrogations totales qui demandent une réponse par oui ou une réponse par non. C'est-à-dire un sujet qui se présente comme discutable. Alors ce plan dialectique, il consiste à justifier, puis à discuter, Et enfin à dépasser la thèse proposée par le sujet. C'est-à-dire à montrer, grand 1, en quoi cette thèse est juste. Grand 2, en quoi elle est tout de même discutable. Non pas qu'elle est fausse, parce que ce serait contradictoire avec toute la première partie, mais en quoi elle est discutable. Et enfin, grand 3, troisième partie, qu'il serait mieux de poser autrement le problème. C'est-à-dire de sortir des cadres qui étaient imposés, des schémas de raisonnement. qui était imposé par la question, par la citation, et d'aborder la question sur d'autres bases. Voilà, c'est ça qu'on peut appeler la synthèse, c'est-à-dire, il faudrait mieux dire un dépassement. Voilà. Vous en trouverez plusieurs exemples, évidemment, sur le site aufonddelaclasse.com, dans les parties qui concernent les œuvres au programme, et puis aussi sur la page qui est consacrée à la dissertation. Le plan thématique, lui, est une bonne formule si le sujet se présente comme une question ouverte. C'est-à-dire un sujet qui ne présuppose pas une réponse. Ça peut être comment, pourquoi cette œuvre est-elle, qu'elles sont, une question un petit peu de ce genre-là. Il y a quelques années avait été posé aux États-Unis le sujet suivant Pourquoi rit-on dans le malade imaginaire de Mollier ? Bon, eh bien, cette question-là amenait un plan... thématique. On ne peut pas dire oui à une question qui vous demande pourquoi. Donc, évidemment, un plan thèse-antithèse ne se prête pas du tout à ce genre de sujet. Et donc, dans ce cas-là, le plan thématique consiste à examiner l'une après l'autre les grands aspects du sujet. Et donc, les grandes réponses à la question posée, c'est-à-dire à répondre au sujet en le traitant par rubrique. Des rubriques qui sont relativement indépendantes les unes des autres, mais le tout de votre dissertation... représentant un ensemble qui répond de manière complète et progressive à la question qui est posée. Un bon plan, quel que soit celui que vous adoptiez, dialectique ou thématique, il doit avoir un certain nombre de qualités. Il doit être cohérent, c'est-à-dire ne pas se contredire, mais au contraire tendre vers l'affirmation de la conclusion, c'est-à-dire une thèse qui est nuancée mais qui est ferme. Il doit être clair. puisqu'on vous interdit d'indiquer grand A, petit a, etc. Donc on doit toujours comprendre à quel moment on se trouve dans le fil de l'argumentation. Il doit être progressif, c'est-à-dire qu'il va de ce qui est le plus évident à ce qui est le plus subtil. Il va vers ce qui est clair pour tout le monde, à ce qui est de plus en plus quelque chose de complexe et quelque chose qui correspond à ce que vous pensez en définitive. pour répondre à la question qui est posée. Et puis il est équilibré, c'est-à-dire que le nombre de parties, de paragraphes, n'est évidemment pas un critère en soi-même, mais on attend que les différents aspects d'une question soient traités avec le même soin. C'est-à-dire qu'on ait un certain équilibre entre les grandes parties, pour ne pas qu'une partie paraisse très superficielle par rapport à une autre, qui soit extrêmement développée, développée de manière beaucoup plus précise que l'autre. Alors quand on prépare son plan et son brouillon, on doit préparer des sous-parties, c'est-à-dire ce qui va devenir les paragraphes de votre dissertation. Alors ce qui est conseillé, c'est de le faire de la manière la plus détaillée possible, en prévoyant les références au texte qui seront utilisées dans chaque paragraphe, mais aussi les articulations logiques du devoir, c'est-à-dire les transitions, qui rappellent ce qui précède et amènent ce qui suit. Voilà ce que je viens de démontrer et voici ce que je vais dire maintenant. Autant que possible, utilisez des connecteurs. Des connecteurs qui peuvent être chronologiques, d'abord, ensuite, etc. ou de plus, en outre, mais plutôt, si c'est possible, des connecteurs logiques. Donc, en effet, par conséquent, c'est pourquoi, mais, toutefois, néanmoins, ce genre de termes. Vous pouvez les préparer à l'avance, vous en faire des petites fiches pour pouvoir y penser et et l'utiliser d'une manière familière le jour de la dissertation. Pour ce qui est des références à l'œuvre que vous allez utiliser dans votre paragraphe, souvent on pense à des citations. Et les candidats, les candidates au bac apprennent par cœur un certain nombre de citations, des œuvres au programme. Il faut vraiment ne pas se réduire à ce mode de référence. Une référence à un texte, une référence à un roman, à une pièce de théâtre, à un recueil de poèmes ou à un livre de littérature d'idées, ça peut prendre des formes extrêmement variées. Il peut être question par exemple d'évoquer une scène, un moment de la pièce, un moment du roman de manière très précise mais sans jamais faire de citations. Et si vous faites ça, ça peut être une référence tout à fait bonne et précise à l'œuvre. On peut éviter les citations et ne pas considérer que c'est la seule manière de faire référence à un texte. Et d'ailleurs il faut se méfier à prendre une citation par cœur sans savoir dans quel contexte elle apparaît. ça n'a aucun intérêt et ça ne vous servira jamais à construire quelque chose d'intéressant de cohérent et de convaincant à l'intérieur d'un devoir type dissertation donc méfiez-vous apprenez plutôt des citations courtes parce qu'il est inutile d'apprendre des phrases très longues par coeur et surtout faites vous un recueil de références à des passages du texte à des passages de l'oeuvre au programme plutôt que des seules citations à prendre par coeur Mais de toute manière, on en reparlera évidemment quand on parlera des œuvres au programme dans d'autres épisodes et sur le site aufonddelaclasse.com. Pendant cette phase de préparation, il va falloir aussi rédiger l'introduction et si vous avez le temps, évidemment, la conclusion. Alors rédiger l'introduction, c'est quelque chose de très important et qu'il faut bien travailler durant l'année parce que ça ne s'improvise pas, encore une fois, le jour de l'écrit de français du bac. Alors une introduction, ça comporte plusieurs étapes. La première... consiste, on dit souvent c'est une amorce, à amener le sujet. Non pas en vous appuyant sur des généralités, mais sur un ou plusieurs éléments concrets qui sont en relation directe avec le problème qui est posé par le sujet. Ils peuvent être tirés du contexte historique, de la biographie de l'auteur, d'un passage de l'oeuvre par exemple, mais ils doivent à la fois présenter l'oeuvre que vous allez étudier, mais aussi amener le sujet. Pour être clair, évitez que votre amorce ne se transforme en page wikipédia. Parce que sinon, on peut dire tout ce qu'on sait de l'auteur, de l'œuvre, et le faire sur des pages et des pages. Mais ça n'a aucun intérêt. Donc choisissez un certain nombre d'éléments qui soient pertinents pour lancer le sujet. Ça veut dire que pour reprendre Molière dont je vous parlais tout à l'heure, il n'est pas question d'aller raconter toute sa vie, et pourquoi pas parler de son chien, de son chat, de son grand-père, de ses enfants, etc. Non ! on va s'appuyer sur des éléments concrets de la vie de Molière ou de sa situation de dramaturge, d'homme de théâtre à son époque, ou bien de ses pièces antérieures à celles qu'on étudie dans notre dissertation pour lancer le problème. Mais il faut sélectionner avec soin les éléments qu'on va utiliser pour qu'ils soient en rapport avec le problème qu'on va présenter après, c'est-à-dire avec le sujet. Si vous avez un plan dialectique, et bien le plus simple... c'est d'évoquer un certain nombre d'éléments qui conduisent à répondre oui et un certain nombre d'éléments qui consistent, qui vont induire à répondre non. Et de cette manière-là, quand vous amenez le sujet juste après, eh bien il est déjà problématisé. On voit tout de suite qu'il contient quelque chose de difficile et d'intéressant qu'on va avoir envie de résoudre. Une fois qu'on a fait cette amorce, il faut présenter le sujet. Présenter le sujet, ça veut dire d'abord le reproduire à l'identique, tel qu'il est. écrit sur la feuille qu'on vous a distribuée. Ensuite on l'explicite, on l'analyse brièvement, on l'explique tout simplement, on essaye de définir rapidement les termes clés qui sont employés. Ainsi on le reformule de manière à faire comprendre son intérêt et sa difficulté. A la fin de l'introduction on annonce le plan. De la manière la plus claire possible, ça signifie qu'il faut consacrer une phrase complète à chacune des parties. Et n'essayez pas de faire du style, soyez le plus clair possible. C'est-à-dire qu'il n'est pas grave d'être un peu lourd et un peu scolaire pour dire nous verrons dans une première partie que… etc. puis dans une seconde partie nous examinerons… etc. enfin, dans une troisième partie, nous démontrerons que… etc. Voilà, n'essayez pas de jouer avec des points-virgules, avec une ponctuation qui ne serait pas assez claire. L'important, c'est que votre examinateur voit exactement où on va le mener. Quelles vont être les différentes articulations de la démonstration qui est proposée par le candidat ou la candidate. Un mot aussi sur la conclusion. La conclusion, elle a pour fonction de répondre de manière claire, ferme et définitive à la question qui est posée. Autrement dit, la conclusion sert à conclure. Reprenez donc la question que vous avez posée dans l'introduction au moment où vous avez expliqué la problématique et en vous appuyant sur les acquis du développement et bien vous répondez à cette question. Ça signifie que il faut évidemment en reprendre les mots et utiliser ces mots dans le bilan que vous dressez pour montrer les résultats de votre réflexion. Ça n'a pas été un bavardage, ça a été une réflexion pour arriver à une réponse. Donc ne... N'ajoutez pas de nouveaux arguments, n'ajoutez pas de nouveaux exemples, mais répondez. Voilà. Et pour finir, vous pouvez, mais ça n'est pas obligatoire, élargir le débat. Mais il faut veiller à ne pas le relancer de manière, comment dire, trop artificielle. Parce que ouvrir peut contenir le risque de montrer que vous n'avez pas traité toute une partie du sujet. Et donc, je vous conseille plutôt de prendre la conclusion pour ce qu'elle est, c'est-à-dire à un moment fermé. Et si vous voulez ouvrir, faites plutôt un rapprochement avec une autre œuvre que de reposer une autre question qui souvent n'a pas beaucoup d'intérêt parce que c'est très difficile de faire ce genre de choses. Quelques conseils un peu pratiques maintenant. Je vous conseille sur les feuilles de brouillon de n'écrire qu'au recto. Parce que sinon vous allez vous perdre. Parce que vous pouvez avoir un certain nombre de feuilles de brouillon sur votre table quand vous le faites en temps limité. Et... Quand on fait son plan, il faut trouver un système de numérotation simple et ne pas écrire des choses partout. Parce que sinon, vous allez vous perdre. Et il est très difficile d'avoir beaucoup, beaucoup de feuilles à gérer sur sa table. Donc faites attention à ce genre de choses. Autre conseil pratique pour la rédaction. Les correcteurs, dites-vous qu'ils ont du mal à lire ce qui est écrit tout petit. Ce qui est écrit avec une encre pâle. ou qui est écrit de manière un peu rapide. Donc, faites un effort de calligraphie. Utilisez une encre foncée qui marque bien le papier. Vous savez ensuite que les copies sont maintenant numérisées, corrigées sur un écran d'ordinateur. Et peut-être encore plus qu'avant, il faut veiller à ce qu'elles soient le plus lisibles possible. Et vraiment, ne croyez pas que ces conseils un peu techniques, un peu matériels, soient négligeables. C'est vraiment... très important, ce n'est pas du tout quelque chose de superficiel que de veiller à la bonne présentation de sa copie. Toujours un peu sur le même plan, mais sur l'aspect visuel global de la copie. Ayez en tête que le correcteur doit voir immédiatement où est votre introduction, où sont vos parties, où est la conclusion, et pour ça, il faut trouver un système avec des espaces. Entre l'introduction et le début de la première partie, vous laissez trois carreaux, par exemple, ou ce que vous voulez, peu importe. Et il faut qu'on retrouve cet espacement entre le dernier paragraphe du développement, de la troisième partie par exemple, et la conclusion. De même, il faut qu'on se rende compte qu'on passe d'une partie à une autre. Il faut qu'il y ait une délimitation bien claire entre le grand 1 et le grand 2, entre le grand 2 et le grand 3. Et c'est pareil, choisissez un système et gardez-le tout au long de la copie. Et à l'intérieur de chaque grande partie, disons le grand 1, le grand 2 et le grand 3 s'il y en a un, eh bien il y a des sous-parties. Et ces sous-parties prennent la forme d'un paragraphe. Ça signifie qu'à chaque fois, dans une partie, le grand 1 par exemple, le grand 1 va être formé de trois paragraphes. Le grand 2 de trois paragraphes et le grand 3 de trois paragraphes. C'est pas une règle figée, c'est-à-dire qu'il peut y en avoir deux, il peut y en avoir quatre, c'est pas du tout un problème. Mais veillez en tout cas à un équilibre global entre ces différentes parties, tout simplement parce que c'est l'équilibre de votre démonstration qui est en jeu. Ce n'est pas un aspect visuel ou formel. C'est quelque chose qui est plus important que ça et qui a évidemment un rapport avec le fond et la qualité, la rigueur de votre raisonnement. Une dernière remarque sur ces éléments-là, qui va nous rapporter à la question de la problématique et du traitement du sujet. Veillez à ce que... dans chaque début de paragraphe. c'est-à-dire au début du grand 1 et au début de chaque sous-partie du grand 1, et idem pour les autres parties, vous employez les termes clés du sujet. Si vous voulez être sûr de ne pas être hors sujet ou de ne pas petit à petit vous décaler de la question qui a été posée, obligez-vous à employer les termes du sujet et à reconfigurer leur sens, leur place dans la phrase, leur rôle dans ce que vous êtes en train de présenter à chaque début. ou fin de paragraphe. C'est à dire qu'à chaque moment où on relance la réflexion, où on explique où on en est, on emploie les termes clés du sujet. Ces termes clés du sujet, quand je vous disais dès le début il ne faut pas les lâcher, ça signifie qu'ils doivent être partout. Je vous conseille de citer ces mots clés entre guillemets et de vous rapporter pour trouver quelques exemples aux travaux qu'on trouve sur le site aufonddelaclasse.com dans les œuvres au programme ou bien sur le site de la course. dans la page qui concerne la dissertation. Dernier point, prendre le temps de se relire. C'est un devoir de français. Le baccalauréat, c'est un examen qui couronne l'ensemble de vos études. Il est donc très important de montrer que vous maîtrisez la langue et aussi l'orthographe et la grammaire. Ça signifie qu'il faut se relire pour s'assurer qu'on a bien une langue correcte. Il faut vérifier les accords, tout simplement, les participes passés. le pluriel des noms des adjectifs, l'accord du verbe avec le sujet, la ponctuation, s'assurer qu'on emploie correctement les connecteurs logiques. Tout le monde connaît ses points faibles dans l'orthographe, donc ayez la possibilité à la fin du devoir de passer un petit peu de temps à faire une relecture un peu systématique des éléments sur lesquels vous savez que vous avez des faiblesses ou que vous pouvez tout simplement vous tromper. Moi, il y a de fautes et évidemment, mieux c'est. Essayez dans ce cadre-là de ne pas abuser du correcteur type typex, blanc ou choses de ce genre-là pour ne pas que votre copie devienne horrible sur le plan esthétique. Mais en tout cas, relisez, relisez. C'est très important de veiller à avoir le moins de fautes d'orthographe possible et une langue aussi correcte que possible. Voilà, je conclurai en vous disant tout le plaisir qu'on prend à préparer des dissertations. Évidemment cette présentation que je viens de vous faire ici est assez générale. Je pense que vous allez l'écouter plutôt en début d'année ou à un moment où vous allez avoir des doutes un peu généraux sur la méthode et sur la manière dont on doit aborder cet exercice. C'est un peu trop général évidemment parce qu'une dissertation ça porte sur des œuvres. Et le plaisir que vous allez trouver à réfléchir à une question qui porte sur une œuvre, eh bien il se fondera sur le plaisir que vous avez eu à lire ce livre. et à l'étudier pour mieux le comprendre, pour mieux en goûter les richesses, les moments intéressants, les émotions qui la contiennent. Et donc, ne vous arrêtez pas à ces éléments de méthode, parce qu'une méthode, ça n'a aucun intérêt si ça ne sert pas à faire quelque chose. Et le plaisir que vous allez prendre dans la dissertation, il est bien réel, mais il est évidemment lié, non pas seulement à la dissertation en elle-même, mais aussi à l'idée de réfléchir, de se poser des questions. et de trouver des réponses intéressantes, intelligentes et néanmoins personnelles sur des œuvres d'art que vous allez, je l'espère, durant cette année de première, apprécier. Voilà donc les éléments que je souhaitais partager avec vous pour cette présentation de l'exercice de la dissertation. Vous pouvez retrouver un certain nombre de choses sur le site offondelaclasse.com. Je vous dis en tout cas merci beaucoup de m'avoir écouté et à très bientôt. Ciao, ciao ! The Kitchen Store It seems like...

Description

http://www.aufonddelaclasse.com

La dissertation fait souvent peur, c'est pourtant l'exercice le plus sûr : l'élève qui s'y prépare avec sérieux est sûr-e de le réussir ! Contrairement au commentaire qui porte sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac français porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. De plus, l'intitulé du "parcours associé" oriente beaucoup l'étude de l’œuvre, et les sujets de dissertation qui tombent sont en lien avec le "parcours" du programme. On peut donc se préparer avec la certitude d'être prêt-e le jour de l'épreuve ! 

À retrouver sur :  https://www.aufonddelaclasse.com/dissertation



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, chers élèves et chers amis du site aufonddelaclasse.com. Dans cet épisode, nous allons parler de l'écriture de français du bac et en particulier de l'un des deux exercices qu'on peut choisir, la dissertation. La dissertation, c'est un exercice qui fait souvent assez peur aux candidats, aux candidates du bac, en particulier en début de première, parce qu'on en a... pas fait beaucoup l'année dernière et que du coup c'est un exercice qui est relativement nouveau. Et 4 heures, évidemment, ça fait un peu peur, on se demande un petit peu ce qu'on va pouvoir dire en autant de temps. Alors ce qui risque de se passer si vous travaillez sérieusement cette année, c'est que les choses vont se renverser et que la dissertation va devenir un exercice plus sûr pour vous qui va vous rassurer davantage et surtout, vous allez vous demander comment vous allez pouvoir le terminer en 4 heures ce qui est évidemment un autre problème. mais un problème qui est beaucoup plus rassurant. Alors, la dissertation, c'est une épreuve à laquelle on peut se préparer. Et celui, celle qui s'y prépare avec sérieux, est à peu près sûr de le réussir correctement. Puisque, contrairement aux commentaires qui portent sur un texte inconnu, la dissertation de l'écrit du bac plan porte sur une œuvre au programme, ce qui est a priori beaucoup plus rassurant. En plus, l'intitulé de ce qu'on appelle le parcours associé oriente énormément la lecture de l'œuvre. Et donc les sujets de dissertation qui tombent ne peuvent pas être n'importe quoi. Ils sont en lien avec ce parcours du programme et ils demandent une bonne connaissance de l'œuvre. Celui, celle qui se prépare bien, a donc la certitude d'être prêt, d'être prête le jour de l'épreuve. Il y a quatre œuvres qui sont étudiées pendant l'année, c'est pas 150. Alors il faut bien les connaître. Ça suppose évidemment du travail, des efforts, mais on peut dire que c'est loin d'être impossible. Et surtout ce sont des efforts qui seront... à condition évidemment de ne pas se disperser, de travailler de manière efficace et bien sûr de bien comprendre en quoi consiste une dissertation. Et c'est évidemment ça qu'on va essayer de vous montrer dans cet épisode. Un sujet de dissertation, c'est un sujet qui se présente d'une façon assez courte en général. C'est un énoncé qui est une question, une simple question, ou une question qui peut être accompagnée d'une citation, qui peut être d'un auteur qui est indiqué ou d'un auteur inconnu, peu importe, tout est possible. Alors qu'est ce qu'il faut faire ? Il faut commencer par lire le sujet, le relire pour essayer de le comprendre. Ce que je vous conseille de faire c'est de ne pas écrire sur votre brouillon trop vite, tout simplement pour ne pas bloquer votre réflexion. Parce qu'on a tendance à figer sa pensée dès qu'on se met à écrire et il est ensuite très difficile si on a commis des erreurs ou si on a réduit le sujet à un aspect trop restreint de reprendre pied après dans la préparation du sujet. Alors si on veut absolument l'écrire, vous pouvez le recopier tel quel, mais n'écrivez pas trop vite. Parce qu'analyser un sujet, ça ne consiste pas à le décortiquer, à en décortiquer chaque mot, mais plutôt, au moins dans un premier temps, à l'appréhender d'une façon qui est globale, en s'interrogeant avec le maximum d'esprit d'ouverture possible sur le champ qu'il couvre, c'est-à-dire comprendre quels sont les aspects de l'œuvre au programme auquel ce sujet renvoie, sur quoi on veut nous interroger. Et ça, il ne faut pas tout de suite écrire et il ne faut pas tout de suite entrer dans du grand détail pour se donner le temps de le comprendre. Dans un deuxième temps, en revanche, il va falloir s'attacher à analyser les termes de ce sujet. En général, il n'y en a pas beaucoup et il faut vite identifier les termes clés. Parce que finalement, une dissertation, c'est une réflexion qui porte sur les mots précis qui sont cités dans le sujet et pas sur des synonymes ou sur des mots autres. Donc... ce sont des termes qu'il ne faut jamais lâcher en quelque sorte, comme un chien ne lâche pas un os qu'il a dans la bouche. Ces mots-là, il va falloir les utiliser tout au long de votre devoir et donc il faut évidemment bien les analyser à ce moment de la préparation du sujet. Alors ces termes employés, évidemment ce sont les mots les plus importants, mais il y a aussi d'autres termes bien souvent qui sont autour du sujet, des mots de liaison, des adjectifs. des parallélismes ou des oppositions qu'on trouve à l'intérieur de la citation ou dans la question. La question peut posséder aussi un paradoxe, c'est-à-dire dire quelque chose qui est un petit peu étonnant, qui va heurter le sens commun, ce qu'on penserait immédiatement, ou bien des images, il peut être exagéré, il peut proposer des nuances. Et tous ces éléments, il va falloir les analyser pour pouvoir comprendre avec le plus de précision possible ce vers quoi le sujet cherche à vous conduire. L'objectif, évidemment, c'est de clarifier la signification du sujet et d'en dégager l'intérêt. c'est-à-dire éclairer les présupposés s'il y en a, ses originalités, ses paradoxes. On pourrait dire sur le fond que la dissertation est comme une lunette, comme un instrument par lequel on vous propose de regarder l'œuvre au programme en en regardant une dimension particulière, un enjeu particulier. Et problématiser à ce titre-là, c'est mettre en question l'intérêt de regarder l'œuvre au programme avec cette lunette qui vous est proposée. par le sujet. Alors pour problématiser un sujet, c'est à dire pour comprendre qu'il s'agit pas seulement d'une question mais que derrière cette question il y a bien un problème intéressant, bien souvent il faut essayer de répondre par oui ou par non à la question qui est posée, au moins quand elle se présente sous la forme d'une interrogation totale qui permet de répondre par oui ou par non. Si vous pouvez répondre par oui et par non avec des arguments de bon sens, eh bien ça prouve qu'il y a un problème. Si on prend un exemple avec le malade imaginaire de Molière, par exemple, que tout le monde, même si vous ne l'étudiez pas ou que vous ne l'aviez pas étudié, connaît à peu près. En tout cas, un exemple facile. Je vous propose le sujet suivant. Une citation qui dit Fin de citation. Et la question ? Alors, on nous demande si la mort, la maladie, le souci de l'argent, la présence de tous ces thèmes dans cette œuvre définit bien la pièce de Molière. Et vous savez par ailleurs, que vous connaissiez bien ou pas la pièce, qu'il s'agit d'une pièce comique. Alors, bien sûr, c'est une pièce qui parle de la mort, de la maladie. Ça, c'est assez évident, puisqu'il s'agit de mettre en scène un personnage qui a peur de mourir, qui a peur d'être malade et qui est persuadé, même si ça n'est pas vrai, qu'il est malade. Donc c'est bien une pièce qui parle de sujets graves, de sujets lourds. La mort, la maladie, c'est pas une petite chose. Et puis d'un autre côté, évidemment, Molière est connu pour écrire des pièces comiques, des comédies, qui servent à faire rire le spectateur. Le spectateur qui au XVIIe siècle, comme aujourd'hui d'ailleurs, va voir une comédie au théâtre ou au cinéma aujourd'hui, il y va pour rire a priori, pour se divertir, pour se détendre, et non pas pour parler de thèmes lourds, durs, comme la mort. la peur de la maladie, etc. Donc vous voyez qu'on peut répondre par oui. Oui, ça définit bien cette pièce. Et on peut répondre par non. Il y a donc bien un problème. Si vous pouvez, à partir de la question qui est posée par le sujet, montrer qu'on peut rapidement répondre par oui, et rapidement aussi répondre par non, et qu'il y a donc bien une contradiction, alors vous prouvez qu'il y a un problème. Et ce problème-là, vous pouvez bien l'expliquer. Parce qu'on a envie de le résoudre. Mais alors c'est quoi Molière ? C'est dur ? C'est lourd ? C'est parler de sujets difficiles ou bien c'est rire, s'amuser ? Eh bien, on va essayer de régler ce problème. Et le but de notre dissertation, ça va être précisément de peser un petit peu tous les aspects pour essayer de trouver une solution à cette difficulté qui est mise en évidence par la question et la citation qui l'accompagnent. Et donc, ce qui va vous permettre de problématiser le sujet, évidemment, c'est de bien connaître les œuvres. Et c'est votre travail de préparation. L'épreuve de dissertation, comme je vous disais au début, elle est rassurante parce qu'on peut la préparer. Mais évidemment, si on ne la prépare pas, en fait, on ne peut même pas comprendre la question qui est posée. Alors, qu'est-ce qu'il faut faire pour s'y préparer ? Eh bien, il faut travailler sur l'œuvre. Ça veut dire qu'il faut travailler sur le programme, lire l'œuvre complète, travailler sur les sujets du parcours qui est associé, sur la lecture cursive qui vous est proposée en classe par votre professeur. Et tout cela, il faut évidemment bien le connaître. Il faut... une réflexion préalable sur toutes les grandes questions que pose cette œuvre et que votre cours vous aura évidemment permis de repérer à l'avance et auxquelles vous devez consacrer des fiches de révision. Mais attention, il ne faut pas se contenter de reproduire telle quelle des parties de cours ou des fiches dans votre dissertation, même si elles vous paraissent à peu près adaptées au sujet, parce que c'est le meilleur moyen de sortir du sujet et de ne pas traiter sa particularité. Donc comme je vous le disais au début, ne lâchez jamais les têtes. termes du sujet, les mots qui sont contenus dans la citation ou contenus dans la question qui vous est posée. Ces termes-là, c'est à eux qu'il faut répondre et c'est eux que vous devez confronter à votre connaissance de l'œuvre. Donc attention de ne pas sortir de la question qui est posée pour réciter son cours et lâcher ce que vous aviez préparé avant sans souci de la question particulière qui vous est posée. Alors... Quand vous commencez à étudier le sujet, que vous avez compris les mots qui le composent, que vous avez compris globalement où on veut vous mener et sur quoi on veut vous faire réfléchir, sur votre brouillon, développez les éléments, c'est-à-dire les connaissances, les idées, les références aux œuvres, à l'œuvre en particulier du programme évidemment, à des scènes, à des chapitres, à des moments, à des éléments que vous avez préparés à l'avance et que vous connaissez bien. et que vous pourrez ensuite exploiter pour construire un plan, et en particulier pour construire les sous-parties, ce qui va devenir, dans le corps de votre dissertation une fois rédigée, des paragraphes. Pour préparer un plan, il faut avoir à l'esprit qu'il y en a de plusieurs types. En gros, le plan dialectique et le plan thématique. Le plan dialectique est en trois parties. Souvent on dit thèse, antithèse, synthèse, même si on ne sait pas très bien ce qu'on met derrière tous ces mots. Alors souvent c'est une bonne formule si le sujet se présente comme discutable. C'est-à-dire que la formule dit Pensez-vous que ? Dans quelle mesure peut-on dire que ? L'œuvre au programme est-elle ? Souvent avec des questions ouvertes, c'est-à-dire des interrogations totales qui demandent une réponse par oui ou une réponse par non. C'est-à-dire un sujet qui se présente comme discutable. Alors ce plan dialectique, il consiste à justifier, puis à discuter, Et enfin à dépasser la thèse proposée par le sujet. C'est-à-dire à montrer, grand 1, en quoi cette thèse est juste. Grand 2, en quoi elle est tout de même discutable. Non pas qu'elle est fausse, parce que ce serait contradictoire avec toute la première partie, mais en quoi elle est discutable. Et enfin, grand 3, troisième partie, qu'il serait mieux de poser autrement le problème. C'est-à-dire de sortir des cadres qui étaient imposés, des schémas de raisonnement. qui était imposé par la question, par la citation, et d'aborder la question sur d'autres bases. Voilà, c'est ça qu'on peut appeler la synthèse, c'est-à-dire, il faudrait mieux dire un dépassement. Voilà. Vous en trouverez plusieurs exemples, évidemment, sur le site aufonddelaclasse.com, dans les parties qui concernent les œuvres au programme, et puis aussi sur la page qui est consacrée à la dissertation. Le plan thématique, lui, est une bonne formule si le sujet se présente comme une question ouverte. C'est-à-dire un sujet qui ne présuppose pas une réponse. Ça peut être comment, pourquoi cette œuvre est-elle, qu'elles sont, une question un petit peu de ce genre-là. Il y a quelques années avait été posé aux États-Unis le sujet suivant Pourquoi rit-on dans le malade imaginaire de Mollier ? Bon, eh bien, cette question-là amenait un plan... thématique. On ne peut pas dire oui à une question qui vous demande pourquoi. Donc, évidemment, un plan thèse-antithèse ne se prête pas du tout à ce genre de sujet. Et donc, dans ce cas-là, le plan thématique consiste à examiner l'une après l'autre les grands aspects du sujet. Et donc, les grandes réponses à la question posée, c'est-à-dire à répondre au sujet en le traitant par rubrique. Des rubriques qui sont relativement indépendantes les unes des autres, mais le tout de votre dissertation... représentant un ensemble qui répond de manière complète et progressive à la question qui est posée. Un bon plan, quel que soit celui que vous adoptiez, dialectique ou thématique, il doit avoir un certain nombre de qualités. Il doit être cohérent, c'est-à-dire ne pas se contredire, mais au contraire tendre vers l'affirmation de la conclusion, c'est-à-dire une thèse qui est nuancée mais qui est ferme. Il doit être clair. puisqu'on vous interdit d'indiquer grand A, petit a, etc. Donc on doit toujours comprendre à quel moment on se trouve dans le fil de l'argumentation. Il doit être progressif, c'est-à-dire qu'il va de ce qui est le plus évident à ce qui est le plus subtil. Il va vers ce qui est clair pour tout le monde, à ce qui est de plus en plus quelque chose de complexe et quelque chose qui correspond à ce que vous pensez en définitive. pour répondre à la question qui est posée. Et puis il est équilibré, c'est-à-dire que le nombre de parties, de paragraphes, n'est évidemment pas un critère en soi-même, mais on attend que les différents aspects d'une question soient traités avec le même soin. C'est-à-dire qu'on ait un certain équilibre entre les grandes parties, pour ne pas qu'une partie paraisse très superficielle par rapport à une autre, qui soit extrêmement développée, développée de manière beaucoup plus précise que l'autre. Alors quand on prépare son plan et son brouillon, on doit préparer des sous-parties, c'est-à-dire ce qui va devenir les paragraphes de votre dissertation. Alors ce qui est conseillé, c'est de le faire de la manière la plus détaillée possible, en prévoyant les références au texte qui seront utilisées dans chaque paragraphe, mais aussi les articulations logiques du devoir, c'est-à-dire les transitions, qui rappellent ce qui précède et amènent ce qui suit. Voilà ce que je viens de démontrer et voici ce que je vais dire maintenant. Autant que possible, utilisez des connecteurs. Des connecteurs qui peuvent être chronologiques, d'abord, ensuite, etc. ou de plus, en outre, mais plutôt, si c'est possible, des connecteurs logiques. Donc, en effet, par conséquent, c'est pourquoi, mais, toutefois, néanmoins, ce genre de termes. Vous pouvez les préparer à l'avance, vous en faire des petites fiches pour pouvoir y penser et et l'utiliser d'une manière familière le jour de la dissertation. Pour ce qui est des références à l'œuvre que vous allez utiliser dans votre paragraphe, souvent on pense à des citations. Et les candidats, les candidates au bac apprennent par cœur un certain nombre de citations, des œuvres au programme. Il faut vraiment ne pas se réduire à ce mode de référence. Une référence à un texte, une référence à un roman, à une pièce de théâtre, à un recueil de poèmes ou à un livre de littérature d'idées, ça peut prendre des formes extrêmement variées. Il peut être question par exemple d'évoquer une scène, un moment de la pièce, un moment du roman de manière très précise mais sans jamais faire de citations. Et si vous faites ça, ça peut être une référence tout à fait bonne et précise à l'œuvre. On peut éviter les citations et ne pas considérer que c'est la seule manière de faire référence à un texte. Et d'ailleurs il faut se méfier à prendre une citation par cœur sans savoir dans quel contexte elle apparaît. ça n'a aucun intérêt et ça ne vous servira jamais à construire quelque chose d'intéressant de cohérent et de convaincant à l'intérieur d'un devoir type dissertation donc méfiez-vous apprenez plutôt des citations courtes parce qu'il est inutile d'apprendre des phrases très longues par coeur et surtout faites vous un recueil de références à des passages du texte à des passages de l'oeuvre au programme plutôt que des seules citations à prendre par coeur Mais de toute manière, on en reparlera évidemment quand on parlera des œuvres au programme dans d'autres épisodes et sur le site aufonddelaclasse.com. Pendant cette phase de préparation, il va falloir aussi rédiger l'introduction et si vous avez le temps, évidemment, la conclusion. Alors rédiger l'introduction, c'est quelque chose de très important et qu'il faut bien travailler durant l'année parce que ça ne s'improvise pas, encore une fois, le jour de l'écrit de français du bac. Alors une introduction, ça comporte plusieurs étapes. La première... consiste, on dit souvent c'est une amorce, à amener le sujet. Non pas en vous appuyant sur des généralités, mais sur un ou plusieurs éléments concrets qui sont en relation directe avec le problème qui est posé par le sujet. Ils peuvent être tirés du contexte historique, de la biographie de l'auteur, d'un passage de l'oeuvre par exemple, mais ils doivent à la fois présenter l'oeuvre que vous allez étudier, mais aussi amener le sujet. Pour être clair, évitez que votre amorce ne se transforme en page wikipédia. Parce que sinon, on peut dire tout ce qu'on sait de l'auteur, de l'œuvre, et le faire sur des pages et des pages. Mais ça n'a aucun intérêt. Donc choisissez un certain nombre d'éléments qui soient pertinents pour lancer le sujet. Ça veut dire que pour reprendre Molière dont je vous parlais tout à l'heure, il n'est pas question d'aller raconter toute sa vie, et pourquoi pas parler de son chien, de son chat, de son grand-père, de ses enfants, etc. Non ! on va s'appuyer sur des éléments concrets de la vie de Molière ou de sa situation de dramaturge, d'homme de théâtre à son époque, ou bien de ses pièces antérieures à celles qu'on étudie dans notre dissertation pour lancer le problème. Mais il faut sélectionner avec soin les éléments qu'on va utiliser pour qu'ils soient en rapport avec le problème qu'on va présenter après, c'est-à-dire avec le sujet. Si vous avez un plan dialectique, et bien le plus simple... c'est d'évoquer un certain nombre d'éléments qui conduisent à répondre oui et un certain nombre d'éléments qui consistent, qui vont induire à répondre non. Et de cette manière-là, quand vous amenez le sujet juste après, eh bien il est déjà problématisé. On voit tout de suite qu'il contient quelque chose de difficile et d'intéressant qu'on va avoir envie de résoudre. Une fois qu'on a fait cette amorce, il faut présenter le sujet. Présenter le sujet, ça veut dire d'abord le reproduire à l'identique, tel qu'il est. écrit sur la feuille qu'on vous a distribuée. Ensuite on l'explicite, on l'analyse brièvement, on l'explique tout simplement, on essaye de définir rapidement les termes clés qui sont employés. Ainsi on le reformule de manière à faire comprendre son intérêt et sa difficulté. A la fin de l'introduction on annonce le plan. De la manière la plus claire possible, ça signifie qu'il faut consacrer une phrase complète à chacune des parties. Et n'essayez pas de faire du style, soyez le plus clair possible. C'est-à-dire qu'il n'est pas grave d'être un peu lourd et un peu scolaire pour dire nous verrons dans une première partie que… etc. puis dans une seconde partie nous examinerons… etc. enfin, dans une troisième partie, nous démontrerons que… etc. Voilà, n'essayez pas de jouer avec des points-virgules, avec une ponctuation qui ne serait pas assez claire. L'important, c'est que votre examinateur voit exactement où on va le mener. Quelles vont être les différentes articulations de la démonstration qui est proposée par le candidat ou la candidate. Un mot aussi sur la conclusion. La conclusion, elle a pour fonction de répondre de manière claire, ferme et définitive à la question qui est posée. Autrement dit, la conclusion sert à conclure. Reprenez donc la question que vous avez posée dans l'introduction au moment où vous avez expliqué la problématique et en vous appuyant sur les acquis du développement et bien vous répondez à cette question. Ça signifie que il faut évidemment en reprendre les mots et utiliser ces mots dans le bilan que vous dressez pour montrer les résultats de votre réflexion. Ça n'a pas été un bavardage, ça a été une réflexion pour arriver à une réponse. Donc ne... N'ajoutez pas de nouveaux arguments, n'ajoutez pas de nouveaux exemples, mais répondez. Voilà. Et pour finir, vous pouvez, mais ça n'est pas obligatoire, élargir le débat. Mais il faut veiller à ne pas le relancer de manière, comment dire, trop artificielle. Parce que ouvrir peut contenir le risque de montrer que vous n'avez pas traité toute une partie du sujet. Et donc, je vous conseille plutôt de prendre la conclusion pour ce qu'elle est, c'est-à-dire à un moment fermé. Et si vous voulez ouvrir, faites plutôt un rapprochement avec une autre œuvre que de reposer une autre question qui souvent n'a pas beaucoup d'intérêt parce que c'est très difficile de faire ce genre de choses. Quelques conseils un peu pratiques maintenant. Je vous conseille sur les feuilles de brouillon de n'écrire qu'au recto. Parce que sinon vous allez vous perdre. Parce que vous pouvez avoir un certain nombre de feuilles de brouillon sur votre table quand vous le faites en temps limité. Et... Quand on fait son plan, il faut trouver un système de numérotation simple et ne pas écrire des choses partout. Parce que sinon, vous allez vous perdre. Et il est très difficile d'avoir beaucoup, beaucoup de feuilles à gérer sur sa table. Donc faites attention à ce genre de choses. Autre conseil pratique pour la rédaction. Les correcteurs, dites-vous qu'ils ont du mal à lire ce qui est écrit tout petit. Ce qui est écrit avec une encre pâle. ou qui est écrit de manière un peu rapide. Donc, faites un effort de calligraphie. Utilisez une encre foncée qui marque bien le papier. Vous savez ensuite que les copies sont maintenant numérisées, corrigées sur un écran d'ordinateur. Et peut-être encore plus qu'avant, il faut veiller à ce qu'elles soient le plus lisibles possible. Et vraiment, ne croyez pas que ces conseils un peu techniques, un peu matériels, soient négligeables. C'est vraiment... très important, ce n'est pas du tout quelque chose de superficiel que de veiller à la bonne présentation de sa copie. Toujours un peu sur le même plan, mais sur l'aspect visuel global de la copie. Ayez en tête que le correcteur doit voir immédiatement où est votre introduction, où sont vos parties, où est la conclusion, et pour ça, il faut trouver un système avec des espaces. Entre l'introduction et le début de la première partie, vous laissez trois carreaux, par exemple, ou ce que vous voulez, peu importe. Et il faut qu'on retrouve cet espacement entre le dernier paragraphe du développement, de la troisième partie par exemple, et la conclusion. De même, il faut qu'on se rende compte qu'on passe d'une partie à une autre. Il faut qu'il y ait une délimitation bien claire entre le grand 1 et le grand 2, entre le grand 2 et le grand 3. Et c'est pareil, choisissez un système et gardez-le tout au long de la copie. Et à l'intérieur de chaque grande partie, disons le grand 1, le grand 2 et le grand 3 s'il y en a un, eh bien il y a des sous-parties. Et ces sous-parties prennent la forme d'un paragraphe. Ça signifie qu'à chaque fois, dans une partie, le grand 1 par exemple, le grand 1 va être formé de trois paragraphes. Le grand 2 de trois paragraphes et le grand 3 de trois paragraphes. C'est pas une règle figée, c'est-à-dire qu'il peut y en avoir deux, il peut y en avoir quatre, c'est pas du tout un problème. Mais veillez en tout cas à un équilibre global entre ces différentes parties, tout simplement parce que c'est l'équilibre de votre démonstration qui est en jeu. Ce n'est pas un aspect visuel ou formel. C'est quelque chose qui est plus important que ça et qui a évidemment un rapport avec le fond et la qualité, la rigueur de votre raisonnement. Une dernière remarque sur ces éléments-là, qui va nous rapporter à la question de la problématique et du traitement du sujet. Veillez à ce que... dans chaque début de paragraphe. c'est-à-dire au début du grand 1 et au début de chaque sous-partie du grand 1, et idem pour les autres parties, vous employez les termes clés du sujet. Si vous voulez être sûr de ne pas être hors sujet ou de ne pas petit à petit vous décaler de la question qui a été posée, obligez-vous à employer les termes du sujet et à reconfigurer leur sens, leur place dans la phrase, leur rôle dans ce que vous êtes en train de présenter à chaque début. ou fin de paragraphe. C'est à dire qu'à chaque moment où on relance la réflexion, où on explique où on en est, on emploie les termes clés du sujet. Ces termes clés du sujet, quand je vous disais dès le début il ne faut pas les lâcher, ça signifie qu'ils doivent être partout. Je vous conseille de citer ces mots clés entre guillemets et de vous rapporter pour trouver quelques exemples aux travaux qu'on trouve sur le site aufonddelaclasse.com dans les œuvres au programme ou bien sur le site de la course. dans la page qui concerne la dissertation. Dernier point, prendre le temps de se relire. C'est un devoir de français. Le baccalauréat, c'est un examen qui couronne l'ensemble de vos études. Il est donc très important de montrer que vous maîtrisez la langue et aussi l'orthographe et la grammaire. Ça signifie qu'il faut se relire pour s'assurer qu'on a bien une langue correcte. Il faut vérifier les accords, tout simplement, les participes passés. le pluriel des noms des adjectifs, l'accord du verbe avec le sujet, la ponctuation, s'assurer qu'on emploie correctement les connecteurs logiques. Tout le monde connaît ses points faibles dans l'orthographe, donc ayez la possibilité à la fin du devoir de passer un petit peu de temps à faire une relecture un peu systématique des éléments sur lesquels vous savez que vous avez des faiblesses ou que vous pouvez tout simplement vous tromper. Moi, il y a de fautes et évidemment, mieux c'est. Essayez dans ce cadre-là de ne pas abuser du correcteur type typex, blanc ou choses de ce genre-là pour ne pas que votre copie devienne horrible sur le plan esthétique. Mais en tout cas, relisez, relisez. C'est très important de veiller à avoir le moins de fautes d'orthographe possible et une langue aussi correcte que possible. Voilà, je conclurai en vous disant tout le plaisir qu'on prend à préparer des dissertations. Évidemment cette présentation que je viens de vous faire ici est assez générale. Je pense que vous allez l'écouter plutôt en début d'année ou à un moment où vous allez avoir des doutes un peu généraux sur la méthode et sur la manière dont on doit aborder cet exercice. C'est un peu trop général évidemment parce qu'une dissertation ça porte sur des œuvres. Et le plaisir que vous allez trouver à réfléchir à une question qui porte sur une œuvre, eh bien il se fondera sur le plaisir que vous avez eu à lire ce livre. et à l'étudier pour mieux le comprendre, pour mieux en goûter les richesses, les moments intéressants, les émotions qui la contiennent. Et donc, ne vous arrêtez pas à ces éléments de méthode, parce qu'une méthode, ça n'a aucun intérêt si ça ne sert pas à faire quelque chose. Et le plaisir que vous allez prendre dans la dissertation, il est bien réel, mais il est évidemment lié, non pas seulement à la dissertation en elle-même, mais aussi à l'idée de réfléchir, de se poser des questions. et de trouver des réponses intéressantes, intelligentes et néanmoins personnelles sur des œuvres d'art que vous allez, je l'espère, durant cette année de première, apprécier. Voilà donc les éléments que je souhaitais partager avec vous pour cette présentation de l'exercice de la dissertation. Vous pouvez retrouver un certain nombre de choses sur le site offondelaclasse.com. Je vous dis en tout cas merci beaucoup de m'avoir écouté et à très bientôt. Ciao, ciao ! The Kitchen Store It seems like...

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