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Objectif : bac français !

RABELAIS, GARGANTUA #2 Le pacte de lecture

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19min |01/01/2024|

1452

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Description

https://www.aufonddelaclasse.com/

Ce que l'on appelle le paratexte est assez abondant dans Gargantua : le titre qui est assez long, le dizain de l'auteur « Aux lecteurs », et le "Prologue de l'auteur". Tous ces éléments participent à présenter le pacte de lecture, c'est-à-dire le mode d'emploi pour lire le livre et l'interpréter. Bien sûr, Rabelais y définit et défend son œuvre et la manière de la lire.

Loin d'être un mode d'emploi clair, le prologue empêche une compréhension simpliste de l'œuvre. En
évoquant les différentes modalités de lecture possible (la lecture de pur plaisir comique, la lecture
allégorique, la lecture philologique), Rabelais fait la promotion d'un nouvel art de lecture qui bouleverse les habitudes et les recettes toutes faites. C'est la figure de Socrate qui porte la sagesse : le bon lecteur est celui qui sait qu'il ne sait pas bien lire et, donc, réfléchit sans cesse pour mieux comprendre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Ce que l'on appelle le paratexte est assez abondant dans Gargantua : le titre qui est assez long, le dizain de l'auteur « Aux lecteurs », et le "Prologue de l'auteur". Tous ces éléments participent à présenter le pacte de lecture, c'est-à-dire le mode d'emploi pour lire le livre et l'interpréter. Bien sûr, Rabelais y définit et défend son œuvre et la manière de la lire.

Loin d'être un mode d'emploi clair, le prologue empêche une compréhension simpliste de l'œuvre. En
évoquant les différentes modalités de lecture possible (la lecture de pur plaisir comique, la lecture
allégorique, la lecture philologique), Rabelais fait la promotion d'un nouvel art de lecture qui bouleverse les habitudes et les recettes toutes faites. C'est la figure de Socrate qui porte la sagesse : le bon lecteur est celui qui sait qu'il ne sait pas bien lire et, donc, réfléchit sans cesse pour mieux comprendre.


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évoquant les différentes modalités de lecture possible (la lecture de pur plaisir comique, la lecture
allégorique, la lecture philologique), Rabelais fait la promotion d'un nouvel art de lecture qui bouleverse les habitudes et les recettes toutes faites. C'est la figure de Socrate qui porte la sagesse : le bon lecteur est celui qui sait qu'il ne sait pas bien lire et, donc, réfléchit sans cesse pour mieux comprendre.


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Loin d'être un mode d'emploi clair, le prologue empêche une compréhension simpliste de l'œuvre. En
évoquant les différentes modalités de lecture possible (la lecture de pur plaisir comique, la lecture
allégorique, la lecture philologique), Rabelais fait la promotion d'un nouvel art de lecture qui bouleverse les habitudes et les recettes toutes faites. C'est la figure de Socrate qui porte la sagesse : le bon lecteur est celui qui sait qu'il ne sait pas bien lire et, donc, réfléchit sans cesse pour mieux comprendre.


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