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Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme – Voix singulières cover
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Oh les beaux jours ! Frictions littéraires

Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme – Voix singulières

Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme – Voix singulières

1h02 |16/12/2021|

283

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Description

Oh les beaux jours ! est un jeune festival et pourtant Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme en sont déjà les compagnons fidèles. Outre le plaisir que nous avons à les réunir, ils ont en commun cette année d’avoir un temps délaissé le genre romanesque pour se glisser, avec brio, dans la peau d’auteurs de nouvelles.


Dans Les Orages, Sylvain Prudhomme (prix Femina 2019 pour Sur les routes) explore en treize nouvelles le moment où un être vacille, où tout à coup il est nu. Comme toujours, son écriture précise, tout en délicatesse, donne chair à des personnages qui, cette fois, sont confrontés à des choix, à instants décisifs où leur vie peut basculer. Avec la maîtrise des grands novellistes, l’écrivain parvient à faire résonner ces courts récits, qui dialoguent subrepticement et révèlent avec douceur et éclat les éclaircies qui suivent inévitablement les orages. Et l’on est saisi par sa capacité à faire surgir les possibles de toute vie, à questionner déterminisme et libre-arbitre sans jamais porter de jugement sur les êtres, nous transportant sans effet d’une histoire à l’autre en équilibre sur le fil fragile des existences.


Avec Canoës, Maylis de Kerangal a souhaité écrire un « roman en pièces détachés », avec une novella centrale, « Mustang », qu’entourent sept récits. Tous ont en commun de sonder la nature de la voix humaine, ses vibrations et ses mues, sa capacité d’adaptation aux tourments et aux bouleversement de nos vies mais aussi ce qu’elle trahit de nos histoires et de nos origines. Une jeune femme française, qui s’installe en famille dans le Colorado et s’y sent totalement dépaysée, surprend les changements d’inflexion de la voix de son mari quand il lui parle français, révélant son intégration. Un homme ne parvient pas à changer le message du répondeur où l’on entend la voix de sa femme, pourtant morte depuis plus de cinq ans ; un frère qui bégaie peine à féliciter sa sœur qui vient d’obtenir son bac… Habituée à ce qu’elle nomme elle-même des « livres machines », romans aux amples constructions faisant s’imbriquer des rouages multiples, l’écrivaine impressionne ici par la force de monologues écrits à la première personne, où elle confesse être allée chercher sa propre voix parmi celles de ses personnages.


Deux recueils de nouvelles comme autant de constellations qui s’assemblent pour faire briller des voix singulières.



À lire

  • Maylis de Kerangal, Canoës, Verticales, 2021.
  • Sylvain Prudhomme, Les Orages, L’Arbalète/Gallimard, 2021.



Une conversation avec Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme animée par Yann Nicol et enregistrée en public le 18 juillet 2021 au Centre de la Vieille Charité, à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


Un podcast produit par Des livres comme des idées.
Montage : Clément Lemari ey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
2021 © Oh les beaux jours !.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chapters

  • Introduction

    00:05

  • Début de la rencontre

    01:22

  • Générique de fin

    01:01:46

Description

Oh les beaux jours ! est un jeune festival et pourtant Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme en sont déjà les compagnons fidèles. Outre le plaisir que nous avons à les réunir, ils ont en commun cette année d’avoir un temps délaissé le genre romanesque pour se glisser, avec brio, dans la peau d’auteurs de nouvelles.


Dans Les Orages, Sylvain Prudhomme (prix Femina 2019 pour Sur les routes) explore en treize nouvelles le moment où un être vacille, où tout à coup il est nu. Comme toujours, son écriture précise, tout en délicatesse, donne chair à des personnages qui, cette fois, sont confrontés à des choix, à instants décisifs où leur vie peut basculer. Avec la maîtrise des grands novellistes, l’écrivain parvient à faire résonner ces courts récits, qui dialoguent subrepticement et révèlent avec douceur et éclat les éclaircies qui suivent inévitablement les orages. Et l’on est saisi par sa capacité à faire surgir les possibles de toute vie, à questionner déterminisme et libre-arbitre sans jamais porter de jugement sur les êtres, nous transportant sans effet d’une histoire à l’autre en équilibre sur le fil fragile des existences.


Avec Canoës, Maylis de Kerangal a souhaité écrire un « roman en pièces détachés », avec une novella centrale, « Mustang », qu’entourent sept récits. Tous ont en commun de sonder la nature de la voix humaine, ses vibrations et ses mues, sa capacité d’adaptation aux tourments et aux bouleversement de nos vies mais aussi ce qu’elle trahit de nos histoires et de nos origines. Une jeune femme française, qui s’installe en famille dans le Colorado et s’y sent totalement dépaysée, surprend les changements d’inflexion de la voix de son mari quand il lui parle français, révélant son intégration. Un homme ne parvient pas à changer le message du répondeur où l’on entend la voix de sa femme, pourtant morte depuis plus de cinq ans ; un frère qui bégaie peine à féliciter sa sœur qui vient d’obtenir son bac… Habituée à ce qu’elle nomme elle-même des « livres machines », romans aux amples constructions faisant s’imbriquer des rouages multiples, l’écrivaine impressionne ici par la force de monologues écrits à la première personne, où elle confesse être allée chercher sa propre voix parmi celles de ses personnages.


Deux recueils de nouvelles comme autant de constellations qui s’assemblent pour faire briller des voix singulières.



À lire

  • Maylis de Kerangal, Canoës, Verticales, 2021.
  • Sylvain Prudhomme, Les Orages, L’Arbalète/Gallimard, 2021.



Une conversation avec Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme animée par Yann Nicol et enregistrée en public le 18 juillet 2021 au Centre de la Vieille Charité, à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


Un podcast produit par Des livres comme des idées.
Montage : Clément Lemari ey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
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Oh les beaux jours ! est un jeune festival et pourtant Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme en sont déjà les compagnons fidèles. Outre le plaisir que nous avons à les réunir, ils ont en commun cette année d’avoir un temps délaissé le genre romanesque pour se glisser, avec brio, dans la peau d’auteurs de nouvelles.


Dans Les Orages, Sylvain Prudhomme (prix Femina 2019 pour Sur les routes) explore en treize nouvelles le moment où un être vacille, où tout à coup il est nu. Comme toujours, son écriture précise, tout en délicatesse, donne chair à des personnages qui, cette fois, sont confrontés à des choix, à instants décisifs où leur vie peut basculer. Avec la maîtrise des grands novellistes, l’écrivain parvient à faire résonner ces courts récits, qui dialoguent subrepticement et révèlent avec douceur et éclat les éclaircies qui suivent inévitablement les orages. Et l’on est saisi par sa capacité à faire surgir les possibles de toute vie, à questionner déterminisme et libre-arbitre sans jamais porter de jugement sur les êtres, nous transportant sans effet d’une histoire à l’autre en équilibre sur le fil fragile des existences.


Avec Canoës, Maylis de Kerangal a souhaité écrire un « roman en pièces détachés », avec une novella centrale, « Mustang », qu’entourent sept récits. Tous ont en commun de sonder la nature de la voix humaine, ses vibrations et ses mues, sa capacité d’adaptation aux tourments et aux bouleversement de nos vies mais aussi ce qu’elle trahit de nos histoires et de nos origines. Une jeune femme française, qui s’installe en famille dans le Colorado et s’y sent totalement dépaysée, surprend les changements d’inflexion de la voix de son mari quand il lui parle français, révélant son intégration. Un homme ne parvient pas à changer le message du répondeur où l’on entend la voix de sa femme, pourtant morte depuis plus de cinq ans ; un frère qui bégaie peine à féliciter sa sœur qui vient d’obtenir son bac… Habituée à ce qu’elle nomme elle-même des « livres machines », romans aux amples constructions faisant s’imbriquer des rouages multiples, l’écrivaine impressionne ici par la force de monologues écrits à la première personne, où elle confesse être allée chercher sa propre voix parmi celles de ses personnages.


Deux recueils de nouvelles comme autant de constellations qui s’assemblent pour faire briller des voix singulières.



À lire

  • Maylis de Kerangal, Canoës, Verticales, 2021.
  • Sylvain Prudhomme, Les Orages, L’Arbalète/Gallimard, 2021.



Une conversation avec Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme animée par Yann Nicol et enregistrée en public le 18 juillet 2021 au Centre de la Vieille Charité, à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


Un podcast produit par Des livres comme des idées.
Montage : Clément Lemari ey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
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  • Introduction

    00:05

  • Début de la rencontre

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Description

Oh les beaux jours ! est un jeune festival et pourtant Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme en sont déjà les compagnons fidèles. Outre le plaisir que nous avons à les réunir, ils ont en commun cette année d’avoir un temps délaissé le genre romanesque pour se glisser, avec brio, dans la peau d’auteurs de nouvelles.


Dans Les Orages, Sylvain Prudhomme (prix Femina 2019 pour Sur les routes) explore en treize nouvelles le moment où un être vacille, où tout à coup il est nu. Comme toujours, son écriture précise, tout en délicatesse, donne chair à des personnages qui, cette fois, sont confrontés à des choix, à instants décisifs où leur vie peut basculer. Avec la maîtrise des grands novellistes, l’écrivain parvient à faire résonner ces courts récits, qui dialoguent subrepticement et révèlent avec douceur et éclat les éclaircies qui suivent inévitablement les orages. Et l’on est saisi par sa capacité à faire surgir les possibles de toute vie, à questionner déterminisme et libre-arbitre sans jamais porter de jugement sur les êtres, nous transportant sans effet d’une histoire à l’autre en équilibre sur le fil fragile des existences.


Avec Canoës, Maylis de Kerangal a souhaité écrire un « roman en pièces détachés », avec une novella centrale, « Mustang », qu’entourent sept récits. Tous ont en commun de sonder la nature de la voix humaine, ses vibrations et ses mues, sa capacité d’adaptation aux tourments et aux bouleversement de nos vies mais aussi ce qu’elle trahit de nos histoires et de nos origines. Une jeune femme française, qui s’installe en famille dans le Colorado et s’y sent totalement dépaysée, surprend les changements d’inflexion de la voix de son mari quand il lui parle français, révélant son intégration. Un homme ne parvient pas à changer le message du répondeur où l’on entend la voix de sa femme, pourtant morte depuis plus de cinq ans ; un frère qui bégaie peine à féliciter sa sœur qui vient d’obtenir son bac… Habituée à ce qu’elle nomme elle-même des « livres machines », romans aux amples constructions faisant s’imbriquer des rouages multiples, l’écrivaine impressionne ici par la force de monologues écrits à la première personne, où elle confesse être allée chercher sa propre voix parmi celles de ses personnages.


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À lire

  • Maylis de Kerangal, Canoës, Verticales, 2021.
  • Sylvain Prudhomme, Les Orages, L’Arbalète/Gallimard, 2021.



Une conversation avec Maylis de Kerangal et Sylvain Prudhomme animée par Yann Nicol et enregistrée en public le 18 juillet 2021 au Centre de la Vieille Charité, à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


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Montage : Clément Lemari ey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
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  • Introduction

    00:05

  • Début de la rencontre

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  • Générique de fin

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