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Sedef Ecer et Iman Mersal – Âges d’or, d’Istanbul au Caire cover
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Oh les beaux jours ! Frictions littéraires

Sedef Ecer et Iman Mersal – Âges d’or, d’Istanbul au Caire

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1h04 |15/04/2022|

128

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Description

Née en Égypte, vivant désormais au Canada, Iman Mersal était jusqu’ici reconnue comme l’une des figures du renouveau poétique égyptien (poèmes réunis dans Des choses m’ont échappé, magnifiquement traduits en français par Richard Jacquemond et publiés chez Actes Sud/Sindbad). La voici désormais romancière, couronnée par le prix littéraire Sheikh Zayed, le plus prestigieux du monde arabe pour la première fois décerné à une femme.

Iman Mersal est donc partie Sur les traces d’Enayat Zayyat, jeune écrivaine égyptienne qui s’est suicidée en 1963, à l’âge de 26 ans. Autrice d’un seul livre, qu’elle avait cherché en vain à publier et qui n’est paru qu’à titre posthume quatre ans après sa mort, son nom a été rayé de l’histoire de la littérature égyptienne des années 1960, période pourtant féconde qui vit s’affirmer les tenants du nouveau roman arabe dans le sillage du grand Naguib Mahfouz.

C’est par hasard qu’Iman Mersal a découvert dans les rayons d’un bouquiniste L’Amour et le silence, le livre d’Enayat Zayyat, qui l’a conduit à s’embarquer dans une entreprise singulière, bien plus qu’une enquête littéraire passionnante et une plongée dans l’archive, bien plus qu’un essai féministe ou qu’une tentative de réhabilitation biographique à l’aune des enjeux politiques et sociétaux de l’Égypte nassérienne. Rarement une quête documentaire n’aura été aussi bien transformée en un immense objet littéraire.


Avec Trésor national, Sedef Ecer fait le portrait d’une Turquie marquée par quatre coups d’État, à travers celui d’une actrice de cinéma, Esra Zaman, trésor d’un cinéma turc qui a connu son apogée dans les années 1960-70. Cette histoire nous est racontée par Hülya, la fille d’Esra, qui se fait désormais appeler Julya depuis qu’elle a coupé tout lien avec sa mère et quitté son pays natal pour s’installer à Paris. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition non élucidée de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus. Malgré les tourments de l’histoire, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans l’illusion du cinéma, pour ses rôles et sa gloire. Elle prépare le dernier spectacle de sa vie, son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul, et s’est mise en tête que sa fille en écrive le discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme à la fois soleil et démon.


Deux pays auscultés par des procédés littéraires différents – fiction et non-fiction –, deux âges d’or à la fois réels et fantasmés qu’Iman Mersal et Sedef Ecer mettent au jour avec un grand art du récit.


___

À lire

Sedef Ecer, Trésor national, JC Lattès, 2021.

Iman Mersal, Sur les traces d’Enyat Zayyat, traduit de l’arabe (Égypte) par Richard Jacquemond, Actes Sud, 2021.


___
Une rencontre avec Sedef Ecer et Iman Mersal animée par Élodie Karaki et enregistr ée en public le 17 juillet 2021 dans les jardins de l'IMéRA à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


___

Un podcast produit par Des livres comme des idées.
Montage : Clément Lemariey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
2022 © Oh les beaux jours !.  

Description

Née en Égypte, vivant désormais au Canada, Iman Mersal était jusqu’ici reconnue comme l’une des figures du renouveau poétique égyptien (poèmes réunis dans Des choses m’ont échappé, magnifiquement traduits en français par Richard Jacquemond et publiés chez Actes Sud/Sindbad). La voici désormais romancière, couronnée par le prix littéraire Sheikh Zayed, le plus prestigieux du monde arabe pour la première fois décerné à une femme.

Iman Mersal est donc partie Sur les traces d’Enayat Zayyat, jeune écrivaine égyptienne qui s’est suicidée en 1963, à l’âge de 26 ans. Autrice d’un seul livre, qu’elle avait cherché en vain à publier et qui n’est paru qu’à titre posthume quatre ans après sa mort, son nom a été rayé de l’histoire de la littérature égyptienne des années 1960, période pourtant féconde qui vit s’affirmer les tenants du nouveau roman arabe dans le sillage du grand Naguib Mahfouz.

C’est par hasard qu’Iman Mersal a découvert dans les rayons d’un bouquiniste L’Amour et le silence, le livre d’Enayat Zayyat, qui l’a conduit à s’embarquer dans une entreprise singulière, bien plus qu’une enquête littéraire passionnante et une plongée dans l’archive, bien plus qu’un essai féministe ou qu’une tentative de réhabilitation biographique à l’aune des enjeux politiques et sociétaux de l’Égypte nassérienne. Rarement une quête documentaire n’aura été aussi bien transformée en un immense objet littéraire.


Avec Trésor national, Sedef Ecer fait le portrait d’une Turquie marquée par quatre coups d’État, à travers celui d’une actrice de cinéma, Esra Zaman, trésor d’un cinéma turc qui a connu son apogée dans les années 1960-70. Cette histoire nous est racontée par Hülya, la fille d’Esra, qui se fait désormais appeler Julya depuis qu’elle a coupé tout lien avec sa mère et quitté son pays natal pour s’installer à Paris. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition non élucidée de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus. Malgré les tourments de l’histoire, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans l’illusion du cinéma, pour ses rôles et sa gloire. Elle prépare le dernier spectacle de sa vie, son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul, et s’est mise en tête que sa fille en écrive le discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme à la fois soleil et démon.


Deux pays auscultés par des procédés littéraires différents – fiction et non-fiction –, deux âges d’or à la fois réels et fantasmés qu’Iman Mersal et Sedef Ecer mettent au jour avec un grand art du récit.


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À lire

Sedef Ecer, Trésor national, JC Lattès, 2021.

Iman Mersal, Sur les traces d’Enyat Zayyat, traduit de l’arabe (Égypte) par Richard Jacquemond, Actes Sud, 2021.


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Une rencontre avec Sedef Ecer et Iman Mersal animée par Élodie Karaki et enregistr ée en public le 17 juillet 2021 dans les jardins de l'IMéRA à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


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Un podcast produit par Des livres comme des idées.
Montage : Clément Lemariey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79
2022 © Oh les beaux jours !.  

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Née en Égypte, vivant désormais au Canada, Iman Mersal était jusqu’ici reconnue comme l’une des figures du renouveau poétique égyptien (poèmes réunis dans Des choses m’ont échappé, magnifiquement traduits en français par Richard Jacquemond et publiés chez Actes Sud/Sindbad). La voici désormais romancière, couronnée par le prix littéraire Sheikh Zayed, le plus prestigieux du monde arabe pour la première fois décerné à une femme.

Iman Mersal est donc partie Sur les traces d’Enayat Zayyat, jeune écrivaine égyptienne qui s’est suicidée en 1963, à l’âge de 26 ans. Autrice d’un seul livre, qu’elle avait cherché en vain à publier et qui n’est paru qu’à titre posthume quatre ans après sa mort, son nom a été rayé de l’histoire de la littérature égyptienne des années 1960, période pourtant féconde qui vit s’affirmer les tenants du nouveau roman arabe dans le sillage du grand Naguib Mahfouz.

C’est par hasard qu’Iman Mersal a découvert dans les rayons d’un bouquiniste L’Amour et le silence, le livre d’Enayat Zayyat, qui l’a conduit à s’embarquer dans une entreprise singulière, bien plus qu’une enquête littéraire passionnante et une plongée dans l’archive, bien plus qu’un essai féministe ou qu’une tentative de réhabilitation biographique à l’aune des enjeux politiques et sociétaux de l’Égypte nassérienne. Rarement une quête documentaire n’aura été aussi bien transformée en un immense objet littéraire.


Avec Trésor national, Sedef Ecer fait le portrait d’une Turquie marquée par quatre coups d’État, à travers celui d’une actrice de cinéma, Esra Zaman, trésor d’un cinéma turc qui a connu son apogée dans les années 1960-70. Cette histoire nous est racontée par Hülya, la fille d’Esra, qui se fait désormais appeler Julya depuis qu’elle a coupé tout lien avec sa mère et quitté son pays natal pour s’installer à Paris. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition non élucidée de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus. Malgré les tourments de l’histoire, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans l’illusion du cinéma, pour ses rôles et sa gloire. Elle prépare le dernier spectacle de sa vie, son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul, et s’est mise en tête que sa fille en écrive le discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme à la fois soleil et démon.


Deux pays auscultés par des procédés littéraires différents – fiction et non-fiction –, deux âges d’or à la fois réels et fantasmés qu’Iman Mersal et Sedef Ecer mettent au jour avec un grand art du récit.


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À lire

Sedef Ecer, Trésor national, JC Lattès, 2021.

Iman Mersal, Sur les traces d’Enyat Zayyat, traduit de l’arabe (Égypte) par Richard Jacquemond, Actes Sud, 2021.


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Une rencontre avec Sedef Ecer et Iman Mersal animée par Élodie Karaki et enregistr ée en public le 17 juillet 2021 dans les jardins de l'IMéRA à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


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Voix : Benoît Paqueteau
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Née en Égypte, vivant désormais au Canada, Iman Mersal était jusqu’ici reconnue comme l’une des figures du renouveau poétique égyptien (poèmes réunis dans Des choses m’ont échappé, magnifiquement traduits en français par Richard Jacquemond et publiés chez Actes Sud/Sindbad). La voici désormais romancière, couronnée par le prix littéraire Sheikh Zayed, le plus prestigieux du monde arabe pour la première fois décerné à une femme.

Iman Mersal est donc partie Sur les traces d’Enayat Zayyat, jeune écrivaine égyptienne qui s’est suicidée en 1963, à l’âge de 26 ans. Autrice d’un seul livre, qu’elle avait cherché en vain à publier et qui n’est paru qu’à titre posthume quatre ans après sa mort, son nom a été rayé de l’histoire de la littérature égyptienne des années 1960, période pourtant féconde qui vit s’affirmer les tenants du nouveau roman arabe dans le sillage du grand Naguib Mahfouz.

C’est par hasard qu’Iman Mersal a découvert dans les rayons d’un bouquiniste L’Amour et le silence, le livre d’Enayat Zayyat, qui l’a conduit à s’embarquer dans une entreprise singulière, bien plus qu’une enquête littéraire passionnante et une plongée dans l’archive, bien plus qu’un essai féministe ou qu’une tentative de réhabilitation biographique à l’aune des enjeux politiques et sociétaux de l’Égypte nassérienne. Rarement une quête documentaire n’aura été aussi bien transformée en un immense objet littéraire.


Avec Trésor national, Sedef Ecer fait le portrait d’une Turquie marquée par quatre coups d’État, à travers celui d’une actrice de cinéma, Esra Zaman, trésor d’un cinéma turc qui a connu son apogée dans les années 1960-70. Cette histoire nous est racontée par Hülya, la fille d’Esra, qui se fait désormais appeler Julya depuis qu’elle a coupé tout lien avec sa mère et quitté son pays natal pour s’installer à Paris. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition non élucidée de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus. Malgré les tourments de l’histoire, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans l’illusion du cinéma, pour ses rôles et sa gloire. Elle prépare le dernier spectacle de sa vie, son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul, et s’est mise en tête que sa fille en écrive le discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme à la fois soleil et démon.


Deux pays auscultés par des procédés littéraires différents – fiction et non-fiction –, deux âges d’or à la fois réels et fantasmés qu’Iman Mersal et Sedef Ecer mettent au jour avec un grand art du récit.


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Sedef Ecer, Trésor national, JC Lattès, 2021.

Iman Mersal, Sur les traces d’Enyat Zayyat, traduit de l’arabe (Égypte) par Richard Jacquemond, Actes Sud, 2021.


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Une rencontre avec Sedef Ecer et Iman Mersal animée par Élodie Karaki et enregistr ée en public le 17 juillet 2021 dans les jardins de l'IMéRA à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. 


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