Description
On se carapate, on se sauve, on se barre !
Voici mes réflexions inspirées d’une conversation avec une amie : Caroline Kairos (qui se forme à la sophrologie et dont je vous invite à aller découvrir l’Instagram).
Il y a ces phrases qui me restent en tête et que j’ai pris en pleine face, il y a peu : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts » et « avec ce que tu as traversé, tu as de la chance, au moins tu es devenue plus forte ». À cela, ma réponse : ce qui ne nous tue pas ne nous tue pas, point final. Le stage en violences psychologiques/gifles dans ta gueule/je fais de toi mon esclave, je m’en serais bien passée.
Je ne me sens pas véritablement « plus forte ». J’ai été pressée à regarder intensément au fond de moi, des mécanismes se sont mis en place en dehors de ma volonté et d’autres toujours pas. Au lieu de prendre le temps de partir en quête de moi sereinement, j’ai été contrainte et forcée de faire accélérer la manœuvre.
Et, ce mot « fort », il me questionne, il peut aussi me mettre en colère. Nous avons presque l’injonction à devenir plus fort. En quoi ça dérange qu’on ne soit pas plus fort ?
Moi, je suis marquée au fer rouge.
Parfois, j’ai l’impression de marcher dans les silences au milieu d’un monde qui va trop vite. C’est comme si j’étais en décalage.
Oui, je vais mieux, mais trop souvent, j'ai avalé mes cris et mes larmes.
Il y en a qui consécutivement aux violences conjugales développent des pathologies graves.
Alors, oui, elles chérissent leur vie, elles ont goûté à la liberté et savent comme elles doivent profiter mais elles composent avec un corps qui a trouvé comment se venger du mal trop accumulé.
On hurle tout le temps, on ment souvent.
Pour moi, « être fort » et « nous rend plus forts » me pose un cas de conscience. Plus fort par rapport à qui, à quoi et dans quel but ? Nous sommes dans une société qui récompense la force, le fait d’être fort, vaillant, le plus fort, mais si on manque de tout ça, on est quoi alors ?
Merci à ceux avec qui je collabore : ElienRebirth, Florence Elie, Sammy NELZIN, Eric DUROU, Elisa Cambou, Jessica FABIE, lydie drame, Simon Tiberghien, Ivan Stuck-Khan
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Ce podcast est à moi, à vous, à nous ! Soyez libre !
Musiques :
Pistes : "Clair de Lune Debussy", "Gnossienne No 1"
Musique par https://www.fiftysounds.com/fr/
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