Description
Je vous raconte ! (mon premier mandat) Série de podcasts réalisée et diffusée en 2022 !
Episode 2 Mon installation !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.




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Je vous raconte ! (mon premier mandat) Série de podcasts réalisée et diffusée en 2022 !
Episode 2 Mon installation !
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Transcription
Bonjour, je suis Fabienne Colbocq, députée de la 4e circonscription d'Indre-et-Loire, et je vous raconte mon premier mandat d'élu. Après cette incroyable aventure humaine que fut la campagne, nous voilà donc un certain mercredi 21 juin 2017 devant les grilles de l'Assemblée nationale. Une fois passés les contrôles de sécurité où je dois m'identifier, je suis prête pour le passage obligé des formalités, afin d'enfiler petit à petit le costume de députée. Un administrateur vient me remettre la mallette dans laquelle figurent une médaille de l'Assemblée nationale à mon nom et l'écharpe tricolore, haute en couleur et en symbole. Durant cette journée, je croise mes futurs collègues de la majorité et ceux des autres groupes. Je suis accompagnée par un huissier dans l'hémicycle pour y faire mes photos officielles. Les huissiers, sensibles à cette arrivée massive de nouveaux députés, nous expliquent la façon dont se déroulent les prises de parole à la tribune. J'écoute attentivement. Ils ont l'expérience de la reine. Pas moi, pas nous, ou du moins pas tous. Nous sommes 431 nouveaux députés sur 577. Notre groupe comprend 308 députés avec près de la moitié de femmes. La parité est atteinte. L'Assemblée dans son ensemble est constituée de 224 femmes contre 155 en 2012. Les choses s'organisent progressivement pour l'ouverture de cette 15e législature. Quelques dates fortes me reviennent à l'esprit. Par exemple, le mardi 27 juin, nous avons voté pour choisir le président de l'Assemblée nationale. Nous sommes appelés un par un à la tribune. L'élu sera François de Rugy. Il y a aussi le jeudi 29 juin, dédié au vote des présidentes et présidents des huit commissions permanentes. Moi, j'ai choisi d'intégrer la commission Affaires culturelles et éducation, car elle est tournée vers la jeunesse et la citoyenneté, avec la vie associative, des sujets pour lesquels je suis investie depuis toujours. Mais la journée la plus emblématique qui restera dans ma mémoire est le 3 juillet, celle où le président s'est adressé au Parlement réuni en congrès à Versailles. C'est là qu'il expose sa déclaration politique sur les défis et priorités du quinquennat. Le lieu et la solennité du discours, tout est incroyable et pourtant si concret. Enfin, le 4 juillet s'ouvre la session extraordinaire, le jour de la déclaration générale du gouvernement prononcée par le Premier ministre Édouard Philippe. Je suis à mon siège définitif. J'ai le numéro 538. Je découvre mes nouveaux collègues assis à côté de moi. Je sympathise. Ils sont de Clermont-Ferrand, Poitiers, Limoges, Lyon. On se raconte notre campagne, notre engagement à côté du président. Pour la plupart, six mois avant, comme moi, rien n'était prédestiné à ce qu'ils se retrouvent assis sur ces bancs. Durant cette session extraordinaire, je vais vivre en direct les joutes verbales, les discours à la tribune. Je pense avec appréhension et excitation. au jour où ce sera mon tour. En parallèle, je dois m'organiser en constituant mon équipe. Une équipe à Paris plus centrée sur le législatif et en circo plus centrée sur le terrain. Trouver des locaux pour ma permanence parlementaire, ça n'a pas été simple. Mais j'ai eu la chance de trouver, à jouer les tours, l'endroit idéal. Durant les jours qui viennent, je vais vraiment m'attarder aussi à répondre aux invitations. Je veux être au plus près des citoyens sur le terrain. Cette proximité... et cette accessibilité seront mes deux mots d'ordre durant ces cinq années. J'ai bien conscience aussi que tout cela va nécessiter une nouvelle organisation dans ma sphère privée et certains sacrifices. Ma famille est précieuse, c'est mon équilibre et me donne l'énergie nécessaire pour réaliser au mieux cette mission qui m'a été confiée. Ainsi, je veillerai toujours à la protéger. Car si je suis élue aujourd'hui, c'est grâce au soutien de mon mari, de mes filles, de mon entourage. Je peux ainsi m'engager pleinement. Dans le prochain épisode, je vous raconterai comment j'ai œuvré et appris durant ce mandat marqué par des crises inédites.
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Bonjour, je suis Fabienne Colbocq, députée de la 4e circonscription d'Indre-et-Loire, et je vous raconte mon premier mandat d'élu. Après cette incroyable aventure humaine que fut la campagne, nous voilà donc un certain mercredi 21 juin 2017 devant les grilles de l'Assemblée nationale. Une fois passés les contrôles de sécurité où je dois m'identifier, je suis prête pour le passage obligé des formalités, afin d'enfiler petit à petit le costume de députée. Un administrateur vient me remettre la mallette dans laquelle figurent une médaille de l'Assemblée nationale à mon nom et l'écharpe tricolore, haute en couleur et en symbole. Durant cette journée, je croise mes futurs collègues de la majorité et ceux des autres groupes. Je suis accompagnée par un huissier dans l'hémicycle pour y faire mes photos officielles. Les huissiers, sensibles à cette arrivée massive de nouveaux députés, nous expliquent la façon dont se déroulent les prises de parole à la tribune. J'écoute attentivement. Ils ont l'expérience de la reine. Pas moi, pas nous, ou du moins pas tous. Nous sommes 431 nouveaux députés sur 577. Notre groupe comprend 308 députés avec près de la moitié de femmes. La parité est atteinte. L'Assemblée dans son ensemble est constituée de 224 femmes contre 155 en 2012. Les choses s'organisent progressivement pour l'ouverture de cette 15e législature. Quelques dates fortes me reviennent à l'esprit. Par exemple, le mardi 27 juin, nous avons voté pour choisir le président de l'Assemblée nationale. Nous sommes appelés un par un à la tribune. L'élu sera François de Rugy. Il y a aussi le jeudi 29 juin, dédié au vote des présidentes et présidents des huit commissions permanentes. Moi, j'ai choisi d'intégrer la commission Affaires culturelles et éducation, car elle est tournée vers la jeunesse et la citoyenneté, avec la vie associative, des sujets pour lesquels je suis investie depuis toujours. Mais la journée la plus emblématique qui restera dans ma mémoire est le 3 juillet, celle où le président s'est adressé au Parlement réuni en congrès à Versailles. C'est là qu'il expose sa déclaration politique sur les défis et priorités du quinquennat. Le lieu et la solennité du discours, tout est incroyable et pourtant si concret. Enfin, le 4 juillet s'ouvre la session extraordinaire, le jour de la déclaration générale du gouvernement prononcée par le Premier ministre Édouard Philippe. Je suis à mon siège définitif. J'ai le numéro 538. Je découvre mes nouveaux collègues assis à côté de moi. Je sympathise. Ils sont de Clermont-Ferrand, Poitiers, Limoges, Lyon. On se raconte notre campagne, notre engagement à côté du président. Pour la plupart, six mois avant, comme moi, rien n'était prédestiné à ce qu'ils se retrouvent assis sur ces bancs. Durant cette session extraordinaire, je vais vivre en direct les joutes verbales, les discours à la tribune. Je pense avec appréhension et excitation. au jour où ce sera mon tour. En parallèle, je dois m'organiser en constituant mon équipe. Une équipe à Paris plus centrée sur le législatif et en circo plus centrée sur le terrain. Trouver des locaux pour ma permanence parlementaire, ça n'a pas été simple. Mais j'ai eu la chance de trouver, à jouer les tours, l'endroit idéal. Durant les jours qui viennent, je vais vraiment m'attarder aussi à répondre aux invitations. Je veux être au plus près des citoyens sur le terrain. Cette proximité... et cette accessibilité seront mes deux mots d'ordre durant ces cinq années. J'ai bien conscience aussi que tout cela va nécessiter une nouvelle organisation dans ma sphère privée et certains sacrifices. Ma famille est précieuse, c'est mon équilibre et me donne l'énergie nécessaire pour réaliser au mieux cette mission qui m'a été confiée. Ainsi, je veillerai toujours à la protéger. Car si je suis élue aujourd'hui, c'est grâce au soutien de mon mari, de mes filles, de mon entourage. Je peux ainsi m'engager pleinement. Dans le prochain épisode, je vous raconterai comment j'ai œuvré et appris durant ce mandat marqué par des crises inédites.
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Bonjour, je suis Fabienne Colbocq, députée de la 4e circonscription d'Indre-et-Loire, et je vous raconte mon premier mandat d'élu. Après cette incroyable aventure humaine que fut la campagne, nous voilà donc un certain mercredi 21 juin 2017 devant les grilles de l'Assemblée nationale. Une fois passés les contrôles de sécurité où je dois m'identifier, je suis prête pour le passage obligé des formalités, afin d'enfiler petit à petit le costume de députée. Un administrateur vient me remettre la mallette dans laquelle figurent une médaille de l'Assemblée nationale à mon nom et l'écharpe tricolore, haute en couleur et en symbole. Durant cette journée, je croise mes futurs collègues de la majorité et ceux des autres groupes. Je suis accompagnée par un huissier dans l'hémicycle pour y faire mes photos officielles. Les huissiers, sensibles à cette arrivée massive de nouveaux députés, nous expliquent la façon dont se déroulent les prises de parole à la tribune. J'écoute attentivement. Ils ont l'expérience de la reine. Pas moi, pas nous, ou du moins pas tous. Nous sommes 431 nouveaux députés sur 577. Notre groupe comprend 308 députés avec près de la moitié de femmes. La parité est atteinte. L'Assemblée dans son ensemble est constituée de 224 femmes contre 155 en 2012. Les choses s'organisent progressivement pour l'ouverture de cette 15e législature. Quelques dates fortes me reviennent à l'esprit. Par exemple, le mardi 27 juin, nous avons voté pour choisir le président de l'Assemblée nationale. Nous sommes appelés un par un à la tribune. L'élu sera François de Rugy. Il y a aussi le jeudi 29 juin, dédié au vote des présidentes et présidents des huit commissions permanentes. Moi, j'ai choisi d'intégrer la commission Affaires culturelles et éducation, car elle est tournée vers la jeunesse et la citoyenneté, avec la vie associative, des sujets pour lesquels je suis investie depuis toujours. Mais la journée la plus emblématique qui restera dans ma mémoire est le 3 juillet, celle où le président s'est adressé au Parlement réuni en congrès à Versailles. C'est là qu'il expose sa déclaration politique sur les défis et priorités du quinquennat. Le lieu et la solennité du discours, tout est incroyable et pourtant si concret. Enfin, le 4 juillet s'ouvre la session extraordinaire, le jour de la déclaration générale du gouvernement prononcée par le Premier ministre Édouard Philippe. Je suis à mon siège définitif. J'ai le numéro 538. Je découvre mes nouveaux collègues assis à côté de moi. Je sympathise. Ils sont de Clermont-Ferrand, Poitiers, Limoges, Lyon. On se raconte notre campagne, notre engagement à côté du président. Pour la plupart, six mois avant, comme moi, rien n'était prédestiné à ce qu'ils se retrouvent assis sur ces bancs. Durant cette session extraordinaire, je vais vivre en direct les joutes verbales, les discours à la tribune. Je pense avec appréhension et excitation. au jour où ce sera mon tour. En parallèle, je dois m'organiser en constituant mon équipe. Une équipe à Paris plus centrée sur le législatif et en circo plus centrée sur le terrain. Trouver des locaux pour ma permanence parlementaire, ça n'a pas été simple. Mais j'ai eu la chance de trouver, à jouer les tours, l'endroit idéal. Durant les jours qui viennent, je vais vraiment m'attarder aussi à répondre aux invitations. Je veux être au plus près des citoyens sur le terrain. Cette proximité... et cette accessibilité seront mes deux mots d'ordre durant ces cinq années. J'ai bien conscience aussi que tout cela va nécessiter une nouvelle organisation dans ma sphère privée et certains sacrifices. Ma famille est précieuse, c'est mon équilibre et me donne l'énergie nécessaire pour réaliser au mieux cette mission qui m'a été confiée. Ainsi, je veillerai toujours à la protéger. Car si je suis élue aujourd'hui, c'est grâce au soutien de mon mari, de mes filles, de mon entourage. Je peux ainsi m'engager pleinement. Dans le prochain épisode, je vous raconterai comment j'ai œuvré et appris durant ce mandat marqué par des crises inédites.
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Je vous raconte ! (mon premier mandat) Série de podcasts réalisée et diffusée en 2022 !
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Bonjour, je suis Fabienne Colbocq, députée de la 4e circonscription d'Indre-et-Loire, et je vous raconte mon premier mandat d'élu. Après cette incroyable aventure humaine que fut la campagne, nous voilà donc un certain mercredi 21 juin 2017 devant les grilles de l'Assemblée nationale. Une fois passés les contrôles de sécurité où je dois m'identifier, je suis prête pour le passage obligé des formalités, afin d'enfiler petit à petit le costume de députée. Un administrateur vient me remettre la mallette dans laquelle figurent une médaille de l'Assemblée nationale à mon nom et l'écharpe tricolore, haute en couleur et en symbole. Durant cette journée, je croise mes futurs collègues de la majorité et ceux des autres groupes. Je suis accompagnée par un huissier dans l'hémicycle pour y faire mes photos officielles. Les huissiers, sensibles à cette arrivée massive de nouveaux députés, nous expliquent la façon dont se déroulent les prises de parole à la tribune. J'écoute attentivement. Ils ont l'expérience de la reine. Pas moi, pas nous, ou du moins pas tous. Nous sommes 431 nouveaux députés sur 577. Notre groupe comprend 308 députés avec près de la moitié de femmes. La parité est atteinte. L'Assemblée dans son ensemble est constituée de 224 femmes contre 155 en 2012. Les choses s'organisent progressivement pour l'ouverture de cette 15e législature. Quelques dates fortes me reviennent à l'esprit. Par exemple, le mardi 27 juin, nous avons voté pour choisir le président de l'Assemblée nationale. Nous sommes appelés un par un à la tribune. L'élu sera François de Rugy. Il y a aussi le jeudi 29 juin, dédié au vote des présidentes et présidents des huit commissions permanentes. Moi, j'ai choisi d'intégrer la commission Affaires culturelles et éducation, car elle est tournée vers la jeunesse et la citoyenneté, avec la vie associative, des sujets pour lesquels je suis investie depuis toujours. Mais la journée la plus emblématique qui restera dans ma mémoire est le 3 juillet, celle où le président s'est adressé au Parlement réuni en congrès à Versailles. C'est là qu'il expose sa déclaration politique sur les défis et priorités du quinquennat. Le lieu et la solennité du discours, tout est incroyable et pourtant si concret. Enfin, le 4 juillet s'ouvre la session extraordinaire, le jour de la déclaration générale du gouvernement prononcée par le Premier ministre Édouard Philippe. Je suis à mon siège définitif. J'ai le numéro 538. Je découvre mes nouveaux collègues assis à côté de moi. Je sympathise. Ils sont de Clermont-Ferrand, Poitiers, Limoges, Lyon. On se raconte notre campagne, notre engagement à côté du président. Pour la plupart, six mois avant, comme moi, rien n'était prédestiné à ce qu'ils se retrouvent assis sur ces bancs. Durant cette session extraordinaire, je vais vivre en direct les joutes verbales, les discours à la tribune. Je pense avec appréhension et excitation. au jour où ce sera mon tour. En parallèle, je dois m'organiser en constituant mon équipe. Une équipe à Paris plus centrée sur le législatif et en circo plus centrée sur le terrain. Trouver des locaux pour ma permanence parlementaire, ça n'a pas été simple. Mais j'ai eu la chance de trouver, à jouer les tours, l'endroit idéal. Durant les jours qui viennent, je vais vraiment m'attarder aussi à répondre aux invitations. Je veux être au plus près des citoyens sur le terrain. Cette proximité... et cette accessibilité seront mes deux mots d'ordre durant ces cinq années. J'ai bien conscience aussi que tout cela va nécessiter une nouvelle organisation dans ma sphère privée et certains sacrifices. Ma famille est précieuse, c'est mon équilibre et me donne l'énergie nécessaire pour réaliser au mieux cette mission qui m'a été confiée. Ainsi, je veillerai toujours à la protéger. Car si je suis élue aujourd'hui, c'est grâce au soutien de mon mari, de mes filles, de mon entourage. Je peux ainsi m'engager pleinement. Dans le prochain épisode, je vous raconterai comment j'ai œuvré et appris durant ce mandat marqué par des crises inédites.
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