- Speaker #0
Bonjour et bienvenue On The Road, le podcast dédié aux petites entreprises et à ceux qui les font vivre. Je suis Mickaël Malville, le fondateur de l'agence de communication Boz et Conseil. A travers des entretiens en duo avec des invités passionnés,
- Speaker #1
chaque épisode de On The Road vous amène à la découverte d'histoires inspirantes et authentiques sur l'entrepreneuriat, la communication et les bonnes énergies. Rejoignez-nous pour un voyage inspirant rempli de moments riche.
- Speaker #0
Salut à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de On The Road. Je suis ravi de vous accueillir aujourd'hui pour une nouvelle discussion passionnante sur le sujet qui touche de nombreux auditeurs, qui est l'écriture et la création littéraire. Alors écrire un livre aujourd'hui c'est un rêve pour beaucoup, mais le chemin pour y parvenir peut sembler long et complexe. Alors aujourd'hui avec mon invité on va démystifier un petit peu tout ce processus et... Alors on va voir un petit peu ce qu'on peut y faire, mais que vous soyez aujourd'hui en train de conduire. de vous détendre chez vous ou de vous promener, mettez vos écouteurs, préparez-vous pour ce voyage littéraire et inspirant que j'ai le plaisir de partager aujourd'hui avec Valentin Philippe qui est auteur du roman Je rêvais d'un autre moi. Bonjour Valentin et merci d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Bonjour Mickaël et merci grandement pour cette invitation, je suis très content d'être là avec toi ce matin.
- Speaker #0
Avec plaisir, écoute avant de parler plus en détail de ton livre, est-ce que du coup pour nos auditeurs, est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur toi et nous parler de ton parcours, de ton métier ? et on parlera ensuite directement de ce qui t'amène aujourd'hui dans ce podcast qui est ton roman.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Alors du coup, moi je suis sur Bordeaux. Je suis hypnothérapeute au niveau professionnel, au niveau de mon parcours professionnel justement. J'ai été pendant très longtemps dans le milieu du football puisque j'étais footballeur jusqu'à mes 20 ans. Après, j'ai été coach sportif pendant 8 ans sur Poitiers. Et puis de là, j'ai repris mes études, j'ai étudié pas mal de choses en lien avec le développement personnel et tout ce qui tourne autour de l'être humain. Donc j'ai fait 4 ans d'acupuncture par exemple, j'ai étudié la méditation, le FT, le Theta Healing, etc. Puis finalement, c'est dans l'hypnose que j'ai trouvé vraiment ma voie. Et donc du coup, aujourd'hui, je suis hypnothérapeute. Et puis voilà, sur ce que je peux dire.
- Speaker #0
Eh bien, un merci. Du coup, tu es aussi coach, tu fais aussi des formations.
- Speaker #1
Oui, je fais aussi du coaching sur la partie coaching et de la formation en entreprise. Et ça reste... très en lien finalement avec mon autre activité d'hypnose puisque c'est tout ce qui est en lien avec la communication, que ce soit intra-personnelle ou inter-personnelle, donc la relation à l'autre, l'aisance relationnelle, la prise de parole en public et aussi les thématiques autour du management forcément puisque la partie humaine apparemment rentre aussi en considération dans le management.
- Speaker #0
Et du coup on va aussi beaucoup parler d'humains dans ce podcast avec notamment ce roman. Alors du coup peut-être que nos auditeurs connaissent... Codès, déjà ton livre, on peut-être l'a déjà lu, mais du coup est-ce que tu peux nous faire un petit peu le pitch du roman ? Un petit peu nous raconter cette histoire ?
- Speaker #1
Avec grand plaisir, pitchons ce livre ! Pitchons ! C'est un roman initiatique, qu'on pourrait même dire un roman d'éveil. L'idée c'était vraiment de partager une histoire sous forme de roman qui a pour objectif de sensibiliser et de partager des clés d'épanouissement personnel. Il y a une héroïne qui s'appelle Victoire qui a 34 ans, qui est en difficulté affective, relationnelle, qui est un peu perdue dans ses émotions, c'est un peu le raz-de-marée, et qui va se retrouver finalement à aller voir un premier thérapeute, un psychologue parce qu'elle a besoin de réponses, besoin de solutions. Elle arrive avec un côté un peu fermé, elle pensait que le thérapeute allait lui dire quoi faire. Et puis, elle va découvrir un petit peu son histoire de vie, elle va se rencontrer, elle va vivre un confinement pendant quelque temps, ce qui va être assez perturbant pour elle puisqu'elle va se retrouver seule. Et c'était sa pire peur d'être seule justement, elle avait besoin toujours d'être entourée. Elle va se mettre aussi au yoga et à la méditation. Et en fait ce roman il est basé sur le fait qu'il y a deux thérapeutes qui l'accompagnent, le prof de yoga et de méditation qui est lui plutôt arrondi dans sa façon d'accompagner, qui est très ouvert d'esprit, qui va parler d'EFT, de poser des intentions, de lois d'attraction, de méditation, et le psychologue qui lui est beaucoup plus cartésien avec l'analyse transactionnelle. Et en fait elle va naviguer entre ces deux thérapeutes. Et entre le côté pied sur terre, les yeux dans le ciel. Et puis on suit tout son cheminement avec ce qui se passe pour elle, pour les différentes rencontres, ses relations, sa meilleure amie, Jane, etc.
- Speaker #0
Très bien. En tout cas, une belle histoire. Un roman, alors, on en parlait juste avant d'enregistrer, c'est un roman qui est aussi un guide en développement personnel. C'est aussi ça qu'on voit dans ton livre. Et donc, du coup, tu nous as parlé de ton métier. et de ce que tu fais à côté. Mais du coup, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur la genèse de ce livre ? Qu'est-ce qui t'a inspiré pour écrire ce roman ? Comment tu es venu justement avoir cette idée d'écrire ce livre ? Et puis, comment tout a commencé en fait ? C'est ça qui va être intéressant pour nos auditeurs.
- Speaker #1
Merci pour cette question. Et c'est vrai que je pense que beaucoup de personnes ont l'inspiration d'écrire un livre. C'est quelque chose qui... qui est présent chez beaucoup. Et moi j'ai toujours eu l'idée et l'envie d'écrire de par le fait d'avoir fait de la formation et de l'accompagnement. Il y a toujours eu cette notion de partage qui était importante. Alors je me disais, un peu comme tout le monde, un jour j'écrirai, je ne sais pas trop quoi, mais j'aimerais bien écrire. Et le déclencheur ça a été pendant le confinement, j'ai eu une forme de pensée au tout début qui est, tiens ce qu'on est en train de vivre, c'est quand même très particulier puisque c'est très spirituel. Ça veut dire que... Là on est à l'arrêt total, on ne sait pas ce qui va se passer demain, on ne savait même pas à un moment donné combien de temps allait durer le confinement. Ce qui était une source pour chacun de réactions différentes. Pour certains, c'était une grande liberté, beaucoup d'espace pour pouvoir aller explorer, se rendre compte des fois que son quotidien ne convenait pas. Et pour d'autres, c'était une grande source d'anxiété. Et je trouvais ça très intéressant, ce côté très spirituel qu'on était en train de vivre. Et j'ai commencé à écrire un article sur mon site, pour travailler sur le référencement, je pense que tu sais de quoi je parle. Et puis, en reprenant l'article le lendemain... Ça m'a traversé, je me suis dit pourquoi je n'écris pas un roman ? J'ai écrit à mon petit frère, j'ai le temps d'écrire un roman, il m'a dit pourquoi tu n'écris pas ? Je lui ai dit go. Du coup, ça part de là, ça part de ce point de départ qui est la prise de conscience de ce qu'on vivait et puis l'envie de partager à ce moment-là toute une histoire autour du développement personnel.
- Speaker #0
Du coup, le processus d'écriture, c'est tu achètes un cahier, tu prends un stylo, tu te mets devant ton ordi. Du coup, comment aujourd'hui, quel est vraiment le point de départ ? C'est-à-dire, effectivement, comme tu l'expliques, il y a cette espèce de source d'inspiration. Mais après, ce qui est intéressant, c'est, j'imagine qu'on n'a pas forcément une idée très claire de ce qu'on veut faire au départ. On ne sait pas trop comment l'histoire va se développer au fil du temps. Et du coup, c'est quoi le processus d'écriture, le premier pas vers l'écriture ?
- Speaker #1
C'est très particulier parce que moi je ne suis pas du tout du monde littéraire. C'est-à-dire qu'à ce moment-là, je ne lis pas beaucoup, je lis un petit peu, mais j'écris et je n'écris pas du tout. Hormis quelques articles à droite à gauche, mais rien qui tourne vraiment autour de quelque chose de romancé. Donc le premier pas, c'est d'aller dans ma bibliothèque, prendre un roman de Laurent Gounel, et de regarder comment on fait des dialogues, comment on écrit une histoire, parce qu'à ce moment-là, je n'ai aucune clé finalement. Donc je me rappelle, je me mets à côté. je pose mon ordinateur, je me mets une feuille, donc ça commence par une feuille, parce que je me dis, pour aller au bout, il va falloir que je sois hyper structuré, parce que j'ai une tendance à faire les choses et puis pas forcément aller au bout des choses, surtout sur l'écriture d'un roman où on sait qu'il y a quand même un long process qui peut des fois être un peu bloquant. Et donc l'idée, c'était de se dire, ok, je vais m'organiser, donc je vais prendre un roman, je regarde comment ça s'écrit, je vais sur internet, je tape... combien de mots ou combien de pages il faut écrire, combien fait un roman pour avoir le nombre de mots. Je découvre d'ailleurs à ce moment-là que ce n'est pas en pages, mais c'est en mots. J'ai dit ok, il faut que j'écrive 70 000 mots. Je me dis, il me reste combien de temps ? Il me reste à peu près un mois de confinement. Bon, ça serait bien que j'ai terminé avant. Donc, je divise 75 000 par un mois, par 30 jours du coup. Je me dis, il faut que j'écrive 2500 mots par jour. Et puis du coup, je pars sur ça. Je me fais sur ma feuille un rétro-planning, jour 1, jour 2, jour 3. Et puis, je me dis, tous les jours, je viendrai marquer le nombre de mots que j'ai écrits. Donc ça c'est le tout début, c'est la partie structure de l'écriture et puis après l'histoire vient très rapidement. Quand bien même je n'y avais jamais pensé, deux heures après j'ai quasiment une bonne trame qui démarre. Donc je structure sur papier, pareil, je mets à peu près les étapes sur lesquelles je veux aller et puis je commence à écrire dès ce jour-là. J'écris mes 2500 premiers mots et puis 28 jours après je termine finalement l'écriture de ce roman. Ça a été très rapide sur la version 1. que je déconseille à tout le monde de lire effectivement.
- Speaker #0
Alors, du coup, il y a eu plusieurs versions. Alors en 28 jours, c'est quand même très très court pour écrire un livre que j'ai avec moi, mais qui fait un peu plus de 350 pages quand même. Du coup, est-ce que tu t'étais mis en place une espèce de routine d'écriture quotidienne ? Alors tu disais voilà, il faut que j'écrive 2500 mots par jour et du coup, est-ce que tu t'étais fait des... des plages horaires sur lesquelles tu te sentais beaucoup plus inspiré ? Comment tu as structuré ta journée ? Et du coup, pour nos auditeurs, quels conseils tu pourrais donner ? Est-ce que c'est intéressant de mettre en place une espèce de routine d'écriture, d'écrire tous les jours, tous les deux jours, ou d'écrire d'une volée pendant huit heures et plus rien écrire pendant deux jours derrière ? C'est quoi pour toi la bonne... Comment toi tu as fait et quels conseils tu pourrais donner là-dessus ?
- Speaker #1
Alors moi, c'était un petit peu particulier parce que comme on était dans le confinement, j'avais énormément de temps. C'est-à-dire que j'avais que quelques heures à assurer en visio pour le crêpes de Poitiers, mais ça prenait 3 heures semaine ou 4 heures semaine, donc j'avais tout l'espace pour écrire. C'est d'ailleurs une des clés, c'était que finalement j'avais vraiment l'espace pour me connecter à de la créativité, avoir le temps de consacrer de la réflexion et poser des mots finalement sur ce que je voulais. Alors effectivement, je me suis mis vraiment dans une routine qui était... En fait, j'ai calqué ce qui était... Toutes les clés qu'on peut retrouver dans le sport de haut niveau, je les ai calquées au monde de l'écriture. Ça veut dire que je commençais tout le temps à la même heure, je me levais à 8h, je prenais mon petit-déj, j'avais quasiment le même petit-déj tous les matins pendant ce temps-là. Je commençais à chaque fois à 9h, je commençais toujours par relire ce que j'avais fini la veille. J'attaquais et j'écrivais à peu près de 9h à 13h ou 14h. L'idée c'était justement que j'arrive à la fin de ces 2500 mots à ce moment-là. Ensuite à 14h je mangeais, je faisais une pause assez longue. Souvent je regardais un film ensuite, j'allais faire du sport, j'allais courir pendant une heure. Puis la deuxième partie de l'après-midi, je relisais tout ce que j'avais fait, je commençais à corriger quelques fautes et je commençais à préparer ce que j'allais écrire le lendemain. Et je me suis dit que j'en suis là dans l'histoire. Tiens, demain sur quoi je pars ? Je commençais à marquer les grandes lignes. Je relisais une dernière fois le soir, comme ça dans la nuit j'avais le temps de rêver de ça, de penser à ça, et quand je me levais le matin, je savais déjà plus ou moins ce que j'allais écrire et puis du coup ça avançait comme ça. Au bout de 14 jours, je me rappelle quand même, il y a eu un moment donné, j'étais un peu bloqué dans le process parce que du coup ça avançait très rapidement et j'étais très content, il n'y avait aucune aucune panne d'inspiration. Donc c'était très chouette. À la moitié, j'ai quand même eu un temps de réflexion. Donc là, j'ai pris le temps de tout relire depuis le début. J'ai consacré deux jours à tout relire, à recorriger des fautes, à restructurer certaines choses. Et puis je suis reparti sur la deuxième partie du roman. Mais c'est vrai que c'est un peu particulier parce que comme j'avais tout l'espace, effectivement, le conseil que je donnerais par rapport à ça, c'est de créer un espace. Alors, par exemple, j'ai plein d'amis aujourd'hui qui sont écrivains et qui vont consacrer... Un temps dans la semaine pour écrire. Alors il y en a c'est tous les jours le matin 1h, il y en a c'est une demi-heure tous les soirs, il y en a c'est tous les dimanches matin, il y en a c'est tous les vendredis soir. En fait je pense que ça dépend de l'organisation de chacun, mais par contre d'avoir un espace, quand bien même tu n'écris pas, mais au moins pour pouvoir y penser, ça c'est primordial.
- Speaker #0
Et est-ce que du coup on écrit dans l'ordre ? Ou est-ce que par exemple, je ne sais plus quel auteur disait ça, mais en fait lui il écrivait d'abord la fin. de son livre avant de raconter tout le cheminement. Du coup, est-ce que c'est aussi une bonne stratégie ? Ou alors c'est de se dire, vraiment, j'écris l'histoire dans le cheminement et puis on verra ce que ça donne. Ou vraiment se dire, je sais déjà comment ça va finir, comment je veux que ça finisse. Et donc du coup, je détricote en tout cas l'histoire en marche arrière. Du coup, est-ce que toi, ça t'est arrivé aussi ? Est-ce qu'il y avait des parties que tu écrivais plus facilement, mais tu te dis, ce n'est pas la suite de l'histoire que j'ai écrite la veille, par exemple ? Est-ce que tu as eu aussi ce genre de démarche ?
- Speaker #1
C'est très intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, le processus créatif est hyper individuel. Ça veut dire que ce qui marche pour l'un ne marche pas pour l'autre, et ce qui marche pour l'un à un moment donné ne marchera pas sur un deuxième roman ou un troisième roman. Je pense qu'être à l'écoute justement de comment ça vient à soi, c'est hyper intéressant. Moi, par exemple, sur ce roman Je rêvais d'un autre moi il y avait vraiment quelque chose d'assez linéaire. Ça veut dire que j'ai commencé le début. et puis j'avançais vraiment progressivement quand bien même je savais un petit peu la fin mais il y a quand même par exemple la chute finale je la découvre au chapitre 31 en même temps que l'histoire c'est à dire que même moi je savais pas exactement comment la laisser se terminer après il y a d'autres personnes par exemple qui vont effectivement partir de la fin et qui vont construire toute l'histoire en fonction de la fin il y a d'autres personnes qui vont écrire plein de choses et qui vont ensuite assembler tout le puzzle et puis le structurer d'une certaine manière et je pense que c'est la même chose que tous les processus créatifs qu'on retrouve dans la peinture, dans le cinéma, etc. Je pense que c'est à chaque fois totalement différent et une aventure qui se veut être individuelle à chaque fois.
- Speaker #0
Ok. Et alors du coup, dans tout ça, dans cette routine qui est bien structurée, est-ce qu'il y a eu des moments de blocage ou des manques d'inspiration ? Est-ce que tu as vécu un petit peu le syndrome de la page blanche, comme on dit ?
- Speaker #1
Eh bien non, justement, j'ai eu la chance vraiment pendant ce premier roman d'être vraiment très inspiré. et d'avoir toute l'histoire qui venait vraiment jour après jour. Alors, comme je le disais tout à l'heure, sur le milieu, là, au 14... Je crois que c'était 14... Je revois la feuille dans ma tête, là, j'ai l'image du jour 14, jour 15, où du coup, il y a écrit Relecture en gros, relecture en gros Où il y a eu ce moment, effectivement, où je ne savais plus trop où est-ce que j'en étais dans l'histoire, parce que j'avançais tellement vite, finalement, que du coup, j'étais là Attends, attends, je vais prendre un temps pour tout relire, pour restructurer En plus, à ce moment-là, j'écrivais n'importe comment, vraiment. Donc, j'alternais avec du je et avec du elle avec du présent, avec du passé, donc du coup je n'avais pas encore décidé de tout ça, donc là je vais quand même structurer, il faut que je me positionne, donc je reprends tout, je corrige tout ça, et comme ça, ça m'a redonné une dynamique. Les moments où finalement je ne savais pas exactement ce qui allait se passer, ce qui arrivait à certains moments, et bien j'allais marcher. Tu vois, je te disais tout à l'heure que je faisais du sport tous les soirs pendant ce moment d'écriture, donc j'allais courir en fait, courir ou marcher, ou faire du renforcement musculaire en extérieur, mais je sais que c'était aussi à un moment donné où il y avait beaucoup d'informations qui me venaient. Et c'est ce qu'on peut retrouver chez beaucoup de personnes qui écrivent ou qui créent, c'est qu'à un moment donné, il faut un espace, il faut laisser un peu le cerveau vagabonder à sa guise. Tant qu'on est connecté et qu'on a l'espace pour, ça ouvre forcément des choses et Ah, Eureka !
- Speaker #0
Alors, du coup, un bon roman, c'est aussi des bons personnages. Alors, tu en as parlé vraiment dans le pitch du livre. Donc, on suit l'histoire de Victoire, qui est un personnage féminin. Et du coup, comment on arrive à créer des personnages crédibles et engagés ? Et est-ce que du coup, comment... Est-ce que tu t'es inspiré par exemple de personnes réelles ? Est-ce que tu t'es inspiré toi de ta propre histoire ? Et du coup c'est aussi une question que je t'avais posée quand on s'était rencontré la première fois, c'est étonnant d'écrire avec un personnage principal féminin en sachant que l'écrivain est un homme et que du coup sur ce chemin là c'est un joli jeu d'écriture en tout cas qui peut être derrière puisque la démarche dans l'émotion peut être complètement différente à aborder. Et donc là-dessus, est-ce que tu pourrais nous dire comment sont nés ces personnages ?
- Speaker #1
Et encore une fois, excellente question, parce que je n'avais pas conscience au moment où j'ai commencé à écrire que finalement il y avait un vrai enjeu autour des personnages. Et d'ailleurs, j'en profite pour partager avant de te répondre, le fait qu'il existe des livres pour vraiment structurer ces personnages. J'ai des amis qui, avant de commencer leur écriture, vont écrire déjà 4-5 pages sur l'histoire de vie de chaque personnage. personnage.
- Speaker #0
Une espèce de biographie du personnage.
- Speaker #1
Il crée les personnages, il est né où, il a fait quoi dans sa vie, c'est quoi sa passion, c'est quoi son caractère dominant, c'est quoi ses expressions favorites, comme vraiment dessiner les personnages qui ensuite est beaucoup plus simple finalement à mettre en jeu dans le roman. Moi ce n'est pas de cette façon-là que je l'ai fait, mais du coup effectivement le fait d'avoir fait beaucoup d'accompagnement depuis que j'ai 20 ans fait que j'ai quand même... une grande base de données du fonctionnement de chacun, de l'être humain, comment il marche au niveau psychique, au niveau émotionnel, au niveau comportemental. Et assez naturellement les personnages me sont venus. Alors souvent avec des figures de personnes que je connaissais pour les traits physiques, sur la description physique, du coup je pensais à des personnes que je connais effectivement, des amis ou des gens que j'ai rencontrés en accompagnement. Je me disais tiens ce personnage là ça serait super qu'il soit dans le livre, qu'il joue telle chose, qu'il prenne telle place. Il y avait des sources d'inspiration dans mon entourage, il y a effectivement des sources d'inspiration personnelles. On pourrait considérer que chaque personnage, c'est une facette de moi à un endroit qui s'exprime à travers tel personnage. Tu posais la question de l'héroïne. C'est vrai que c'est quelque chose qui est très souvent revenu. Il y a même une personne, il y a quelques temps, qui m'a envoyé un mail très long et qui me disait je viens juste de me rendre compte que tu es un homme. Au début, je pensais écrire à une femme. Et je me suis dit oui, c'est vrai Et effectivement, j'ai une sensibilité féminine assez importante. Et j'ai aussi accompagné beaucoup de femmes dans mes accompagnements. Et donc du coup, le fonctionnement émotionnel, cognitif, féminin, je le connais peut-être plus que le fonctionnement masculin par moment. En tout cas dans ces problématiques, dans ces accompagnements. Et je ne me suis même pas posé la question, c'était assez évident d'écrire.
- Speaker #0
C'est très chouette pour toi de partir sur ce personnage-là, qui est comme une évidence là-dessus.
- Speaker #1
C'était vraiment une évidence, oui.
- Speaker #0
Et alors du coup j'imagine que dans les personnages on y met aussi beaucoup de soi. Du coup est-ce qu'à certains moments le personnage de Victoire c'est Valentin dans certaines situations du livre ?
- Speaker #1
Ça serait un raccourci de dire ça et ça serait en même temps un raccourci de dire l'inverse. Effectivement il y a dans son fonctionnement plein de choses que j'ai vécues, que j'ai expérimentées ou des choses que j'ai ressenties. en fait il ya vraiment quelque chose qui se condense autour de ce que moi j'ai compris de de la psyché de l'univers de du fonctionnement humain à travers tout ça et en même temps des choses qui effectivement un jour m'ont moi même challenger m'ont moi même activé par exemple on pourrait considérer que le premier thérapeute monsieur corleau qui dans le livre s'appelle monsieur ben valli c'est vraiment une source d'inspiration d'un thérapeute que j'ai eu D'accord. Et donc du coup, c'est vrai que ce personnage est assez collé au vrai personnage dans la vraie vie. Par contre, le deuxième thérapeute, Sébastien, on pourrait considérer que c'est plutôt moi la façon dont j'accompagne. D'accord. Donc là, on va dire que c'est moi dans ma posture d'accompagnant. On pourrait dire que Victoire, ça a pu être moi dans une vie émotionnelle, dans une vie affective, à des moments où c'était un peu complexe.
- Speaker #0
Est-ce qu'on essaye d'avoir un espèce de... de faire des personnages aussi qui peuvent être, qui ont une personnalité très marquée, un peu caricaturale si tu veux dans la démarche ? Ou est-ce que vraiment tu essaies de coller, là tu disais que tu t'es inspiré justement de ces personnes-là, du coup est-ce que là-dessus tu essaies de coller ou vraiment de... En fait, la personnalité que tu vas donner à tes personnages va faire que, j'imagine, que les lecteurs vont s'attacher plus ou moins à certains personnages. C'est un peu comme dans les films où tu as les méchants, les gentils, et sur lesquels on crée un vrai lien avec ces personnages-là. Du coup, toi, dans ton livre, ça a été aussi cette démarche-là ?
- Speaker #1
Il y a eu cette démarche, mais je n'avais pas une réflexion de stéréotyper ou de caricaturer. Je ne voulais pas surjouer. Je trouvais que c'était... Enfin, en fait, je ne me suis même pas posé la question. Pour moi, il fallait que les personnages soient vrais, soient vivants, soient eux-mêmes. Et donc du coup quand je pensais à par exemple Jane, la meilleure amie de Victoire dans le roman, du coup assez naturellement j'ai vu quelqu'un de pétillant, qui aide, et puis en fait c'était sa personnalité, j'ai suivi ça, mais à aucun moment je me suis dit tiens il faut que je surjoue ça parce que ça va être plus attachant, plus marquant pour le lecteur. Il y avait plutôt cette idée que je pense que plus ça va être vrai, plus ça va être honnête et mieux ça sera.
- Speaker #0
D'accord, super. En tout cas, je vous invite vraiment à découvrir les différents personnages et les facettes de chaque personnage de ce livre. Et notamment, suivre le parcours de Victoire à travers les pages. Et en tout cas, vous ne serez pas déçus par ce roman. Je ne vais pas spoiler justement l'histoire. Mais en tout cas, c'est un très bel ouvrage. Et justement, alors, issu de cette écriture-là, moi, comme je t'ai dit, je rencontre... beaucoup d'entrepreneurs aujourd'hui qui sont passionnés par leur métier qui disent à un moment donné tiens ça pourrait être intéressant que j'écrive un livre et alors toi maintenant avec le recul pour ceux qui rêvent justement d'écrire leur propre livre quels conseils tu pourrais leur donner voilà est ce que parce que c'est quand même une grosse épreuve là du coup avec le confinement tu t'étais quand même imposé une espèce de routine vraiment très strict Quels sont aujourd'hui les conseils que tu pourrais donner à quelqu'un qui souhaite démarrer ? Peut-être des erreurs que toi tu as pu voir et te dire soyez un petit peu en alerte sur ces points-là
- Speaker #1
Je pense qu'il y a plusieurs phases qui précèdent l'écriture d'un livre, d'un roman mais d'un livre de façon générale. Je pense que la première phase, effectivement, c'est l'envie. du coup, tiens, j'ai envie d'écrire quelque chose. Donc ça, je pense que c'est la première chose, c'est cette espèce d'impulsion, de tendre verre, d'être attiré par. Après, la deuxième phase, ça va être la phase d'écriture. Et la troisième, ça va être qu'est-ce que je fais de mon écrit. Et je pense que du coup, il ne faut pas mélanger ces trois choses-là. Ça veut dire que si on n'a pas envie et qu'on se force, je pense que le processus d'écriture risque d'être complexe. Tout comme tout de suite chercher à se dire, est-ce que je vais me mettre en auto-édition, est-ce que je vais l'éditer, comment ça marche, etc. Je pense qu'en fait... Je pense qu'il faut vraiment aller dans l'écriture, se connecter à ce qui motive dans l'écriture. Moi par exemple, pour donner mon exemple, j'avais une envie vraiment de partager qui était très forte à ce moment-là. Donc je me connectais vraiment à ces valeurs de partage, de transmission, et c'est ça qui me permettait justement d'avoir l'élan et la motivation au quotidien de continuer à me dire Ok, mais là mon projet il a vraiment du sens pour moi Il y a des gens qui le font pour eux, il y a des gens qui le font pour partager, il y a des gens qui le font pour exprimer, pour se libérer de quelque chose. Donc je pense de garder en focus ce qui donne du sens à. Ça c'est quelque chose qui donne beaucoup d'élan en réalité. Et puis ensuite vraiment de se poser les questions au bon moment.
- Speaker #0
Pour toi c'est vraiment hyper important la discipline, la persévérance sur un projet de ce type. L'idée c'est pas d'aller vite. Mais c'est plutôt de faire les choses bien, de prendre le temps aussi de la réflexion. Tu disais qu'une fois que tu avais terminé ton livre, il y a eu plusieurs versions, en tout cas, de l'ouvrage. Parce que j'imagine que quand on relit, on se dit, tiens, je pourrais le dire autrement, ou peut-être que le cheminement, ou peut-être que l'histoire peut même changer sur certains éléments. C'est aussi des sacrés défis, en tout cas, l'écriture. Et du coup, comment... Voilà, quel défi toi tu as eu à faire face, en tout cas dans l'écriture de ton livre ? Même si tu nous l'expliques, c'était assez lisible en tout cas dans ton process, mais est-ce que tu as rencontré des difficultés ? Alors tu parlais peut-être derrière comment faire une fois que le livre est terminé, ça c'est des choses sur lesquelles on reviendra, mais du coup, est-ce que toi tu as eu des problématiques, des choses que tu as rencontrées pendant l'écriture ? Et du coup, quelles solutions tu as trouvées pour justement les corriger ?
- Speaker #1
Je pense effectivement que déjà se connaître, c'est hyper intéressant parce que là par exemple, moi j'avais beaucoup de temps pour le faire donc du coup je l'ai fait très rapidement et je l'ai fait de façon assez linéaire. C'est-à-dire que j'ai fait vraiment dans l'ordre, jour après jour. Ensuite j'avais une première version qui était assez dégueulasse à lire, disons-le, qui s'est améliorée au fur et à mesure parce qu'effectivement après 25 jours d'écriture et 8 heures par jour, j'écrivais quand même vachement mieux au bout de 25 jours que la première semaine. Donc c'est vraiment intéressant. Et j'ai eu une première version, une deuxième version, une troisième version, une quatrième version. Et moi, par exemple, je sais que dans mon fonctionnement, je suis quelqu'un qui suis assez entier et passionné. Ça veut dire que quand je fais quelque chose, je le fais à fond et j'octroie un petit peu ce qu'il y a autour. Je sais que ça fait partie de mon fonctionnement. Donc là, j'ai eu consacré quasiment trois mois, d'avril à juillet, quasiment toute mon énergie était tournée dans ce domaine-là. D'accord. Et du coup, je pensais à ça quasiment tout le temps. J'avais presque une obsession d'écrire. Dès que j'avais du temps libre, il y a eu la partie confinement, puis après il y a eu toutes les relectures, où je me suis fait accompagner par des amis, puis par des professionnels.
- Speaker #0
C'est la question que je voulais te poser justement après, c'est une fois que ton livre est terminé, en tout cas le point final de ton histoire, du coup comment ça se passe ? Est-ce que tu le fais lire à des proches, tu le fais lire à des gens qui sont vraiment dans ce métier et qui peuvent te faire des retours ? positif ou négatif sur certains éléments. Après, j'imagine qu'il y a une réécriture sur certains passages. Du coup, comment ça s'est passé pour toi ?
- Speaker #1
Ouais, effectivement, on a coutume à dire que tu mets le point final et le début de la suite. Parce qu'effectivement, on se dit Ah, ça y est, c'est terminé ! Et en fait, le gros du travail commence après, parce qu'il y a tout à reprendre. Alors moi, je trouvais quand même qu'une fois que l'écriture et l'histoire est terminée, je considérais que c'était... quasiment le plus dur était fait parce que ça permettait vraiment d'avoir toute la trame de l'histoire, les personnages, enfin tout est créé. Ensuite il y a juste à changer, remodeler, transfigurer, rendre un peu plus beau, et des fois c'est même épurer des choses. Et donc du coup, moi par exemple, j'avais quatre versions, et à chaque version je demandais à quatre personnes de mon entourage de lire le livre et de me faire des retours. La difficulté quand on demande aux personnes de son entourage, c'est qu'ils peuvent ne pas être forcément très objectifs. de par le fait qu'ils trouvent déjà Ah c'est incroyable, t'as écrit un livre, c'est trop bien, c'est super ton histoire Donc c'est intéressant d'avoir le retour de ces personnes-là, mais ça va être aussi beaucoup plus intéressant d'avoir des retours très objectifs de personnes qui connaissent le milieu de la littérature, parce que du coup ils auront vraiment des vrais tips, c'est-à-dire Non, là ça ça va pas, ça ça va, tu utilises telle chose et ça va pas du tout Moi j'avais la chance d'avoir deux amis, Marine et Elodie, autour de moi. qui avaient une très bonne connaissance de la littérature et qui m'ont beaucoup accompagné sur le process de réécriture. D'accord. Puis après, j'ai payé une professionnelle pour avoir une dernière correction sur la partie mise en page, plus correction des fautes. Et je sais qu'après, moi je suis passé dans l'auto-édition, je pense qu'on va en parler dans quelques instants.
- Speaker #0
Tu fais bien d'en parler justement, mais voilà, une fois que tu as fait tes corrections, que tu as en gros ta version finale, Du coup après comment ça se passe ? Est-ce que tu as envoyé ton roman à des maisons d'édition ? Est-ce que c'était pour toi très clair dès le départ de se dire ok je vais être en auto-édition ? Et puis du coup comment t'as fait et par quel biais en fait tu es passé pour donner vie du coup au livre que j'ai entre les mains ?
- Speaker #1
C'est un process qui a été assez long parce que le livre est en sortie en mars 2022 et j'avais terminé de l'écrire la version finale en juillet 2020. Il y a eu quasiment deux ans. C'est vrai que moi, déjà, au moment où j'ai fini, je me suis dit que c'est bon, dans six mois, il est dans les librairies. Donc, il y a ce côté un peu fougueux. En réalité, il y a un processus qui est très long derrière. Moi, au tout début, l'autoédition, c'était non envisageable. C'est pour les charlatans, c'est pour ceux qui n'ont pas de maison d'édition. Il n'y a pas de reconnaissance, en fait. Quelque chose qui est assez central dans mon histoire de vie. Du coup, j'étais vraiment sur envoyer aux maisons d'édition. Par contre, j'avais quand même le questionnement de me dire, si je prends une maison d'édition, je veux une maison d'édition qui soit quand même assez ambitieuse, je ne vais pas prendre une toute petite maison d'édition où il y a des maisons d'édition des fois qui sont à compte d'auteur, où finalement on paye pour pas grand-chose, où on paye juste pour avoir un nom de maison d'édition, mais en fait il y a très peu d'accompagnement qui est fait et très peu de visibilité. Et donc du coup, le 7 juillet 2020, j'avais envoyé à... une quinzaine, vingtaine de maisons d'édition que j'avais sélectionnées. Donc la première chose c'est bien sélectionner les maisons d'édition qui correspondent à la ligne éditoriale qu'on a choisie. Typiquement, moi c'était un roman initiatique. de romans de développement personnel. J'ai regardé Modankawa, Laurent Gounel, Raphaël Giordano, où est-ce qu'elles ont été publiées, les auteurs qui ressemblent au style que je proposais. J'ai contacté ces maisons d'édition. C'était des maisons d'édition comme Erols. Après, je l'avais envoyé à des plus grosses maisons d'édition. La problématique, c'est qu'on n'est pas sûr d'être lu en faisant ça, de cette façon-là, parce que les maisons d'édition sont inondées de manuscrits.
- Speaker #0
Il y a pas beaucoup de manuscrits qui en reçoivent,
- Speaker #1
mais... En fait, on ne s'en rend pas compte, mais ils en reçoivent tous les jours des centaines. Et donc, surtout, sortie de confinement, où tous les auteurs avaient écrit. Et beaucoup de personnes comme moi, qui étaient non-auteurs, ont écrit leur premier roman, où ils se sont dit, tiens, super, j'ai un espace pour écrire, je vais écrire. Donc, en fait, ils ont même refusé, à partir de novembre, je crois, qu'il y avait beaucoup de maisons d'édition qui refusaient l'envoi de manuscrits. Donc, en fait, moi, j'ai été confronté au fait de recevoir plein de lettres. qui me disaient des trucs assez bateaux, qui me disaient voilà on a reçu votre livre, on va pas l'accompagner, etc. Donc en fait je l'ai envoyé mi-juillet, souvent ils répondent entre quinze jours et six mois. Donc il y a des maisons d'édition qui répondent au bout de six mois, et des réponses qui tombent au bout de quinze jours. En fait il y a beaucoup d'attentes parce qu'on envoie et puis on attend. Et moi pendant ce temps-là, du coup j'avais été mis en relation avec deux personnes, une personne qui travaillait à au Figaro littéraire et une personne qui était une ancienne responsable de la maison d'édition Erols et j'ai rencontré cette personne sur Paris qui était agent littéraire parce qu'il y a aussi la possibilité de passer par les agents. Moi j'étais toujours à ce moment-là dans le si je ne suis pas édité dans une maison d'édition ça n'existe pas. J'étais vraiment dans cette façon de voir la sortie de mon roman et en en parlant avec cette personne En fait, elle m'a apporté de la reconnaissance, tout simplement, ce jour-là, où elle m'a dit le roman est très bien, c'est juste qu'il ne tombe pas forcément au bon moment parce que ce genre d'histoire a déjà été fait par certaines maisons d'édition, donc je ne suis pas sûr que ces maisons d'édition aient un intérêt à cet endroit-là. Il y a dix ans, ça aurait peut-être vraiment été le livre qui les aurait intéressés, mais ils ont tellement de demandes qu'ils ciblent vraiment avec grande précision ce sur quoi ils vont. Mais le fait qu'elle me dise que le livre était bien et qu'il pouvait plaire et qu'il pouvait trouver très facilement ses lecteurs et ses lectrices… Moi, ça m'a suffi finalement à me donner la reconnaissance de quelqu'un du milieu. Et en fait, c'est elle qui m'a dit mais pourquoi tu ne sors pas en autoédition ? parce que c'est un livre qui peut très bien marcher en autoédition. Et puis, tu as l'air dans ton fonctionnement d'être déjà entrepreneur, d'aimer faire de la communication, d'aimer gérer les choses, d'aller vers de la vente, de la communication, etc. Donc, pourquoi pas ? Et du coup, le fait qu'elle m'apporte de la reconnaissance et qu'elle me dise en gros, vas-y en fait, ça m'a donné l'élan de me dire oui C'est vrai que l'auto-édition pour moi je me l'étais toujours censuré mais en fait quand je m'y suis intéressé je me suis dit c'est vrai que ça correspond finalement peut-être davantage à mon fonctionnement. Et donc du coup a commencé tout le travail et tout le process sur l'auto-édition donc ça c'était peut-être un an après que j'ai décidé de me tourner vers l'auto-édition et là du coup commence le correction finale mise en page donc là par une professionnelle, création de la couverture avec une illustratrice ou un illustrateur, préparation de la quatrième de couverture, donc l'arrière du livre, comment on communique, comment on vend, comment on met en avant, choix du titre, donc en fait tout ce qui est d'habitude accompagné par une maison d'édition qui fait partie du contrat d'édition, c'est souvent eux qui proposent le titre, la quatrième de couvre...
- Speaker #0
Le titre, c'est toi qui l'avais déjà en tête ou c'est vraiment dans cette réflexion-là au moment de...
- Speaker #1
C'était dans cette infection, à ce moment-là, oui. J'ai écouté énormément de podcasts, énormément de choses pour comment trouver un titre, il y a quoi, parce que souvent on met un titre qui veut raconter l'histoire de tout le livre, alors que finalement on n'a que 5-6 mots, voire moins, pour illustrer, donc il faut plutôt quelque chose qui est accrocheur. Dans le process, finalement, c'est les personnes, quand ils arrivent dans une librairie, il y a une couverture qui les attire, ou un titre, l'un ou l'autre, qui fait que les personnes tournent le livre. lise la quatrième de couverture, si ça les accroche encore ils ouvrent au pif soit ils regardent le tout début du livre la première page, soit ils ouvrent au pif et ils lisent quelques lignes et ça c'est à peu près le process pour que les personnes ensuite se disent j'achète ou j'achète pas donc en fait sur la partie communication, ça veut dire qu'il faut avoir un titre qui accroche une couverture qui attire l'oeil une quatrième qui donne envie et qui capte l'attention et ensuite qui plonge le lecteur au pif dans le livre et qui tout de suite se dit ah ouais il y a un truc qui... me plaît à l'intérieur de ce livre.
- Speaker #0
J'imagine que pour toi aussi, une fois que tout est terminé, une fois que tu reçois ton exemplaire final, quand tu reçois le carton chez toi et que tu sors tes premiers livres... C'est quoi l'émotion que tu as ressenti à ce moment-là ?
- Speaker #1
Alors ce n'était pas chez moi parce que c'était quand j'avais pris un imprimeur local sur Bordeaux qui s'appelle CopyMedia. Du coup, je leur avais envoyé le livre, la trame, je les avais eu au téléphone, j'étais parti visiter leur usine, etc. Et puis, elles m'avaient montré les différents papiers, les différents tantgrammes, du transparent, du blanc, du truc. Il y a pas mal de choses à définir sur la taille, etc. Et donc une fois qu'elle avait tout ça, elle envoie le fameux BAT, c'est le premier ouvrage pour validation avant impression. Et donc là effectivement j'y suis allé, donc elle me l'a donné, et l'émotion c'était très bizarre, parce qu'au début j'étais un peu déconnecté, je ne me rendais pas trop compte, et puis assez rapidement en fait j'étais très ému, j'étais très ému, il y avait une émotion qui ressemble à ce que je ressens là maintenant tout de suite d'ailleurs, où j'étais très touché en fait, parce que j'avais l'impression d'avoir en face de moi... une réalisation, presque un bout de mois, presque un horcrux, tu sais, dans Harry Potter. J'avais l'impression presque d'accoucher de quelque chose. Donc, c'était très beau et ça mettait un point final finalement à un très long process de presque deux ans, deux ans et demi. Et ouais, c'était très touchant, ouais.
- Speaker #0
Et alors du coup, une fois que tu as ton livre, après, il y a la partie promotion et communication. Alors forcément... Moi qui suis une agence de communication, forcément on va parler com et ce que tu as pu faire autour de ça. Du coup, une fois qu'on a le livre, comment ça se passe ? Comment on le fait connaître ? Est-ce que tu as participé à des séances de dédicaces ? Est-ce que tu as utilisé de la presse, les réseaux sociaux ? Quelle stratégie de communication derrière ? Tu as mis, enfin si tu acceptes de nous livrer un petit peu cette partie-là. Du coup, et après, quel rôle, par exemple, les réseaux sociaux ont pu aussi jouer dans la promotion de ton livre ? Parce que je crois qu'il y a aussi une communauté maintenant, il y a beaucoup de communautés littéraires, en tout cas sur les réseaux sociaux. On voit beaucoup sur Instagram, sur TikTok, les gens sont assez friands là-dessus. Du coup, qu'est-ce que tu peux nous en dire par rapport à ça ?
- Speaker #1
Et effectivement, je pense qu'on peut écrire un livre qui est excellent, et je pense qu'il y a des livres qui sont excellents et qui ne sont pas forcément découverts par le public qui les attend, parce qu'il y a toujours ce trait d'union entre j'ai un ouvrage et je dois toucher des personnes qui ressemblent à cet ouvrage ou qui ont besoin de cet ouvrage. Ce qui revient à ce que je te disais tout à l'heure, quand je te disais, tiens, déjà trouver une maison d'édition qui correspond à la ligne éditoriale et qui correspond à l'écriture du livre. C'est la même chose finalement dans le choix ensuite de sa communication, c'est comment atteindre les personnes qui vont avoir l'envie de lire ce livre. Et là il y a plein de possibles en fait, tu en as déjà cité plusieurs. Moi pour te partager du coup le process, j'ai déjà fait des pré-ventes avant la sortie du livre. Ça veut dire que j'avais utilisé une plateforme, je crois que j'ai utilisé KissKissBankBank de nom, de mémoire. qui est une plateforme. Donc là l'idée c'était de toucher plutôt les personnes que je connais dans mon entourage proche avant la sortie officielle qui était le 24 mars 2020 ou le 22 mars ou le 20, 24 il me semble. Et donc du coup un mois avant j'avais reçu les ouvrages donc j'ai eu une première salve de ventre qui a été justement plutôt dans les personnes que je connais autour de moi. Donc j'avais communiqué évidemment sur les réseaux sociaux pour toucher ces personnes là, j'avais communiqué à travers les personnes que je rencontre au quotidien. Ensuite, une fois que j'avais passé ce premier passage, c'était comment toucher d'autres personnes qui finalement ne me connaissent pas. Là, c'est beaucoup plus difficile parce qu'en autoédition, ça demande effectivement de mettre du temps et de l'énergie et un investissement sur la partie communication. Moi, je suis parti sur la partie réseaux sociaux parce que c'est vrai que j'avais connaissance qu'il y avait beaucoup de monde dans le monde de la littérature, des vraies communautés avec beaucoup de blogueurs et de blogueuses littéraires. Et du coup, j'ai envoyé mon livre gratuitement à beaucoup de blogueuses. Je dis blogueuses parce que c'était principalement un public féminin sur mon roman. Et donc là, je l'ai contacté sur Insta en disant je suis en auto-édition, est-ce que vous faites déjà ce qu'on appelle des services presse pour des livres auto-édités ? Et si elle répondait oui, j'ai pitché le livre, est-ce que ça t'intéresse que je te l'envoie ? Du coup, après j'allais à la poste et j'envoyais le roman. Il y en a qui le partagent en PDF, il y en a qui l'envoient. Moi, je préférais qu'elles le reçoivent en réel. Et donc, du coup, j'ai fait beaucoup d'envois, ce qui a été, je pense, quelque chose qui aide énormément, qui a beaucoup aidé le livre à se faire connaître, surtout que, comme du coup, il apparaissait sur plusieurs pages Insta. Mais ça n'enlève en rien le fait qu'il faut que le livre y plaise, parce que quand on l'envoie, elles sont très authentiques, très sincères et très honnêtes avec leur communauté. Donc si le livre ne leur plaît pas, elles ne vont pas forcément écrire quelque chose de très accrocheur, elles vont dire bon j'ai lu tel livre ou pas. et voilà ce que j'en ai pensé, etc. Donc j'avais aussi ciblé des personnes où je me disais, je pense que sa sensibilité va rentrer, ou je pense que c'est une personne qui va avoir quelque chose qui peut être touchée par ce roman. Après, il y a aussi la possibilité de faire des pubs. J'avais fait des pubs sponsorisées sur Facebook et Insta pendant la première année, quasiment toute une année, qui permettaient de toucher d'autres personnes. J'avais fait des pubs aussi un petit peu sur Amazon, qui a moins bien marché, mais ça permettait quand même d'avoir... d'avoir aussi quelque chose qui se complétait au reste.
- Speaker #0
Parce que même quand on est auto-édité, on peut aussi vendre sur Amazon. Ah ouais,
- Speaker #1
je dirais même que c'est la plateforme qui est la plus aimée d'accompagner les auto-édités, parce qu'ils s'occupent de tout, ils s'occupent de l'impression, de l'envoi, de l'expédition du coup. Et en fait, c'est très simple la façon et la plateforme de la façon dont elle est proposée. Il y a juste à télécharger, à mettre en forme, et une fois qu'ils ont fait ça, ils envoient le BAT, on le valide, et derrière on ne gère plus rien. On sait qu'on gagne tant par livre, tous les mois ils nous font le virement de ce qu'on a gagné deux mois avant. On a les stats quotidiennes, c'est très pratique. Moi par exemple, mon roman a été vendu principalement sur Amazon, ensuite en direct avec justement l'imprimeur Copimedia, où j'en ai quand même vendu entre 700 et 900 il me semble en direct, et après dans la librairie Mola, là où il est en dépôt depuis sa sortie. J'avais fait d'autres dépôts parce que du coup l'idée c'était de dire en fait je suis présent dans aucune librairie. Donc comment faire pour être présent dans les librairies ? Là en auto-édition c'est un peu plus compliqué. Un peu plus compliqué parce qu'il faudrait aller dans les librairies et le process il est complexe parce qu'ils nous disent Ah super, vous avez écrit un livre. Alors, il y a deux choix. Soit c'est Ah bah super, vous avez écrit un livre, donnez-nous en un, on le regarde. Si ça nous intéresse, on vous en prend trois ou quatre et on le met sur... sur nos étagères, soit ils disent Ah non, vous êtes auto-édité, ça ne nous intéresse pas. Donc il y a déjà ce premier filtre. Donc après, on dépose un livre, s'ils ont dit oui, on revient trois semaines après, Ah mince, on n'a pas eu le temps de le lire, revenez dans trois semaines. Donc là, en fait, on perd énormément de temps pour finalement, des fois, se rendre compte qu'ils vont dire oui, ils vont prendre trois livres, il ne sera pas forcément bien placé, parce qu'évidemment, un auto-édité sur un premier livre de quelqu'un qui n'est pas connu, de quelqu'un qui va... Ils n'ont pas d'intérêt, en fait, les librairies, ça reste... des personnes et des entreprises qui ont besoin des grosses maisons d'édition, les grosses maisons d'édition qui payent pour avoir des emplacements privilégiés, il y a tout un sens économique forcément qui est recherché. Et donc du coup, j'ai assez rapidement enlevé cet objectif d'être présent dans d'autres librairies. J'étais à Mola, ce que je trouvais bien puisque Mola expédie dans toute la France, c'était une autre alternative d'Amazon. Et finalement la plus grosse partie des ventes se sont fait quand même sur Amazon. Et après, dans les choses que j'ai mis en place aussi, j'ai eu deux articles dans Madame Figaro et un article qui a permis vraiment de booster les ventes, ça c'était juste avant Noël. Et puis après sur les réseaux sociaux, effectivement il y a eu Je Concours, de la communication, quelques podcasts. Donc je voyais bien que quand même toute la communication sur les réseaux a été très utile.
- Speaker #0
Alors du coup, ce qui est aussi intéressant, et alors après tu me dis si tu acceptes ou pas d'y répondre, mais du coup c'est... La part de mon petit financeur. Tu as dit, pendant ce podcast, tu as parlé de correcteurs, d'auto-édition, d'imprimeurs, etc. J'imagine qu'un projet de ce type, ça a un coût. Et du coup, est-ce que tu peux nous dire un petit peu plus sur tout ça ? Combien ? Combien tu as vendu d'ouvrages à ce jour ? Combien aujourd'hui tu as gagné grâce à ton livre ? Et puis du coup le mettre peut-être en ratio avec ce que tu as dépensé justement pour faire naître ce projet. Est-ce que tu veux bien nous en dire un peu plus sur ce point-là ?
- Speaker #1
Tu t'attaques à des sujets qui sont tabous en France.
- Speaker #0
Oui, je sais. L'argent. Je note donc la question...
- Speaker #1
L'argent. politique, sexualité, là t'es sur des sujets quand même exactement, je tente la question quand même non non non, t'as raison et c'est avec grand plaisir aussi de partager ça parce que ça peut être des éléments importants le livre par exemple il est en vente à 17,90€ à ce jour je dois être entre 5300 et 5500 ventes ce qui est un très bon chiffre en auto-édition sans avoir été présent dans des librairies aigus Donc on pourrait calculer en disant, ça fait 18 euros fois 5000, il a gagné tant d'euros. La réalité est un peu différente parce qu'effectivement, sur un livre, sur 17,90 par exemple... Je touche entre 3 et 4 euros net une fois que tout est passé, c'est-à-dire qu'il y a souvent déjà les charges d'entreprise. Ensuite, il y a l'impression du livre qui coûte, par exemple sur Amazon, c'était entre 5 et 5,50. Et je crois qu'avec Copymedia, à l'époque, c'était 4,50 et après c'était entre 5 et 5,50. Il y a eu une augmentation des coûts du papier entre-temps. Donc du coup, ça fait qu'on perd 3-4 euros par-ci, 3-4 euros par-là. Les librairies prennent toujours entre 30 et 40 aussi. Amazon prend 40%, donc on enlève encore ce 40% et on arrive sur à peu près un chiffre effectivement de 4-5 euros par livre, ce qui est en auto-édition plutôt bien parce que dans le monde de l'édition, la plupart du temps, un auteur touche entre 1 euro et 2 euros par livre. 2 euros, c'est vraiment le max. Souvent, les contrats d'édition sur des primo-auteurs, par exemple, ça va être 8 à 10%. La plupart du temps, c'est plutôt 8 ou 9. Les auteurs les plus connus après vont peut-être monter à… 12, 13, peut-être un petit peu plus en fonction de la popularité. Mais du coup, ça reste très bas. Ça veut dire que si par exemple, quelqu'un attend de gagner de l'argent en écrivant, c'est vrai que ce n'est peut-être pas le bon levier de motivation. Il y a des personnes qui gagnent beaucoup d'argent grâce à l'écriture, effectivement, mais ça reste quand même pas forcément la majorité des cas.
- Speaker #0
On n'a pas tous la chance d'écrire un Harry Potter tous les jours.
- Speaker #1
Exactement. Et ça serait bien, franchement. Tu me demandais combien j'ai gagné grâce aux livres. Franchement, je suis incapable de répondre à cette question parce que j'ai eu beaucoup d'investissements, que ce soit les pubs sur les réseaux, les envois de livres. On n'a pas parlé tout à l'heure, mais des journées d'édicaces où tu passes une journée à Leclerc, où tu passes une journée dans une ville où il y a un salon du livre, etc. Donc, il y a du temps qui est consacré à chaque fois. Je dirais… Franchement, dans la démarche, il n'y avait aucun intérêt de gagner de l'argent avec cet ouvrage. Je ne sais même pas aujourd'hui combien j'ai gagné. Je pense être plutôt dans le positif, avoir généré de l'argent par rapport à ce que j'ai dépensé.
- Speaker #0
Un retour sur investissement ? Oui,
- Speaker #1
il y a juste à faire. 5 000 ventes x 4 ou x 5, du coup, potentiellement, j'ai gagné 20 000 euros. Et j'ai peut-être dépensé, j'en sais rien, 10 000, 15 000 euros. dans la com, dans la com, ça c'est sans compter mon temps de présence et mon énergie, tu vois, parce qu'il y a trois mois de ma vie où j'ai travaillé sur ça, plus le temps, etc. Mais quand bien même j'ai gagné de l'argent, moi par exemple, en fait, ce qui était surtout central, c'était, bah tiens, ce livre je l'écris parce que je veux partager quelque chose, et je mesure le fait qu'il y a des gens qui m'appellent pour être accompagné ou qui viennent aux retraites, aux stages que je propose, parce qu'ils ont lu mon livre, etc. Donc les retombées, elles sont tellement... différents endroits que c'est compliqué de les calculer.
- Speaker #0
Il y a des retombées financières mais aussi des retombées humaines, des retombées aussi et un impact sur ton activité professionnelle derrière parce que tu peux avoir des lecteurs qui du coup deviennent tes clients. Il peut être intéressant aussi de découvrir ta démarche à travers tes écrits et tu peux en parler d'humains au début de cet épisode. C'est aussi ça, c'est à dire que on crée vraiment un vrai lien. humain entre le lecteur et l'écrivain, entre les personnages et les lecteurs. Et du coup, toi, dans ta démarche et par rapport à ton écrit, il y a aussi beaucoup de toi dedans, dans ce qu'on a compris aussi. Donc, c'est aussi hyper important là-dessus de se dire, effectivement, et c'est bien que tu le dises, si vous espérez vraiment faire des millions en écrivant un livre, ce n'est pas forcément la meilleure solution à trouver. et alors moi du coup il y a quand même pas mal d'informations qui ressortent de cet épisode et je pense qu'à mon avis nos auditeurs maintenant ont une vision un peu plus claire en tout cas s'ils ont ce projet et alors du coup pour essayer de terminer cet épisode je voulais savoir si tu avais un conseil ultime que tu pourrais livrer à nos auditeurs sur l'écriture et sur tout ce projet
- Speaker #1
Je vais reprendre justement ce que tu disais, on parle d'humain au tout début de l'épisode, et je pense que c'est important vraiment de se connaître et de voir qu'est-ce qu'il y a du sens dans le fait d'écrire, et de rester connecté à ça, parce que c'est vrai qu'on aurait tendance des fois à se laisser aller dans d'autres idées ou d'autres projets, je pense par exemple à la partie financière et économique, moi je sais que ma motivation de départ par exemple dans cet écrit, c'était vraiment je veux toucher et accompagner des personnes que je n'ai pas l'occasion d'accompagner au quotidien. à moindre coût, puisqu'un livre ça coûte 17,90. Du coup, j'étais vraiment dans cette notion de partage et d'envie de partager à grande échelle. Du coup, je me suis vraiment connecté pendant tout le process, parce que le process est quand même assez long entre l'écriture et tout l'après, à garder ce focus de pourquoi j'écris et pourquoi ça a du sens pour moi, ce qui était un levier et un but motivationnel hyper important. ce qui est activé du passage à l'action, etc. Donc le dernier conseil que je donne, c'est celui-ci, c'est vraiment connectez-vous à ça, et faites-le avec confiance et osez le faire. On en parlait tout à l'heure en off, mais à aucun moment j'ai douté de mon écriture, ce qui est très étrange, parce que du coup je ne considère pas que j'écrivais bien, je ne considère pas que j'avais une meilleure idée que d'autres, mais par contre j'étais persuadé que par rapport à moi, ce que je voulais... écrire, ce que je voulais donner, ce que j'avais compris, ça avait du sens et ça pouvait donner du sens à d'autres personnes et du coup j'ai jamais, enfin j'ai toujours été très confiant par rapport à ça et ça du coup ça fait que je me suis autorisé à écrire sans savoir faire un dialogue sur le tout début et j'ai eu la chance en plus d'être accompagné par des personnes qui m'ont motivé dès le départ, qui m'ont dit c'est super ce que tu écris, vas-y Alors qu'en vrai, je pense qu'elles ont menti à ce moment-là parce que les premières pages, elles étaient horribles.
- Speaker #0
En tout cas, Valentin, je voulais vraiment te remercier. On arrive à la fin de cet épisode qui a été passionnant avec toi. Un grand merci en tout cas d'avoir partagé avec nous ton parcours, tes réflexions et tes précieux conseils pour l'écriture. Alors vous, auditeurs, si cette conversation vous a touché, si les conseils... de Valentin vous ont plu, je vous encourage en tout cas vivement à découvrir son roman qui s'appelle donc Je rêvais d'un autre moi de Valentin Philippe du coup pour terminer est ce que tu peux est ce que tu as un dernier mot éventuellement à nous confier puis nous dire aussi où est ce qu'on peut éventuellement rentrer en contact avec toi te contacter découvrir ton livre on a bien compris sur les différentes différentes plateformes du coup je te donne le mot de lapin
- Speaker #1
Je voulais te remercier déjà à Mickaël pour m'avoir invité. On a passé un très bon moment ce matin. C'était vraiment très sympa de partager autour de l'écriture. Je suis content d'avoir pu partager mon expérience, quand bien même elle est très personnelle. Mais c'est vrai que ce sont des conseils qui peuvent s'appliquer, qui peuvent donner du sens à toutes les personnes qui ont envie d'écrire ou envie d'en savoir plus. Et pour me retrouver, vous me retrouverez sur les réseaux, sur Valentin Philippe, sur Instagram. Mon site internet c'est valentin-du6philippe.fr et puis après vous me retrouvez en hypnose sur Mérignac, donc à côté de Bordeaux. Et puis après j'organise des stages, des retraites, des conférences autour de l'hypnose, autour de l'accompagnement. Voilà, mais toutes ces infos sont sur mes plateformes.
- Speaker #0
Ouais, et puis moi du coup je rajouterai en plus toutes ces informations-là dans la descriptive de l'épisode, comme ça... Vous pourrez, vous, chers auditeurs, retrouver Valentin et pouvoir lui faire un petit commentaire. Et puis, si bien sûr, vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire sur les différentes plateformes d'écoute comme Apple Podcasts et vous abonner sur Spotify ou Deezer pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes. Je vous donne en tout cas rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode. Merci encore, Valentin, pour cette matinée. Et d'ici là, prenez soin de vous et à très bientôt sur On The Road. Ciao.