undefined cover
undefined cover
#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt  (FFMKR) cover
#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt  (FFMKR) cover
Ondes de choc - Le Podcast des Kinés

#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt (FFMKR)

#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt (FFMKR)

29min |26/07/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt  (FFMKR) cover
#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt  (FFMKR) cover
Ondes de choc - Le Podcast des Kinés

#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt (FFMKR)

#2 Questions & Réponses Kiné avec Thomas Pratt (FFMKR)

29min |26/07/2024
Play

Description

Dans cet épisode, j'accueille Thomas Pratt de la FFMKR pour répondre à vos questions brûlantes sur l'actualité de la kinésithérapie. 🔥

1. Harmonisation des frais des IFMK 🏫

2. Statistiques et Revalorisations avec la nouvelle NGAP 📊

3. Nouvelle Convention avec l'HAD 🏥

4. Changement sur les numéros ADELI 🔄

5. Refonte du Métier de Kiné 🚀

6. Gestion des Ordonnances 📝

7. Remplacement en Zone Sur-dotée 🔄

8. Valorisation de la Profession 💪

9. Bilan Kiné et Conformité avec la CPAM ✅


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, trop content. Trop content de faire ce live numéro 2. Merci d'encore vouloir répondre aux questions. Franchement, c'est top. J'apprends plein de trucs à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment avec plaisir parce que répondre aux questions, aux interrogations des kinés, c'est quand même l'essence de quoi on fait. Moi, je m'engage comme ça. C'est vraiment avec plaisir. Je suis ce que tu fais un petit peu et c'est tellement intéressant ce que tu fais que...

  • Speaker #0

    avec plaisir que je réponds à tes questions et en plus on a déjà 9 questions qui sont franchement bien intéressantes et du coup ceux qui sont là n'hésitez pas à poser des questions en commentaire du live et on y répondra d'ailleurs on va se partir on a pas fait 9 déjà comme j'ai dit donc si t'es chaud, si t'es ok on peut commencer allez,

  • Speaker #1

    moi je suis parti j'ai fini ma journée ok trop chiant

  • Speaker #0

    Parfait. Donc du coup, une question de Madeleine sur Telegram, sur mon canal Telegram. Elle se demandait si les travaux d'harmonisation des frais d'IFMK, ils avançaient, comme c'était une des contreparties de l'avancette.

  • Speaker #1

    Alors, ils n'ont pas avancé récemment. On a eu une réunion en décembre dernier, donc ça fait quand même un petit moment. Le souci, c'est qu'il y a eu le recours au Conseil d'État avec notamment ce groupe de travail qui a été attaqué. par la FNEC et par le Conseil national de l'ordre. Donc quand c'est comme ça, souvent les travaux ralentissent, on attend de la décision. Donc la décision a été rendue la semaine dernière, le recours a été rejeté en totalité, du coup les travaux vont pouvoir reprendre. Il n'y a pas de souci là-dessus, et le contexte politique fait que c'est un peu l'incertitude. Mais bon, nous de toute façon, on ne peut pas échouer sur le travail. Donc on va... On va tout faire pour que ça avance rapidement. On a déjà travaillé dessus, bien sûr, en attendant que les groupes de travail se réunissent. Et puis on a ceinturé Botev, c'est-à-dire qu'on a à la fois ce groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé pour aboutir. Et si jamais ça n'aboutit pas ou pas comme on le souhaite, il y a l'assurance maladie qui s'est engagée à financer ou à participer. à la prise en charge des études. Donc, on a toujours cette solution-là. Et pour le coup, à la CNAM, c'est plutôt stable puisque le directeur n'a pas changé. Il est encore en place pour au minimum deux ou trois ans de cours. Donc voilà, on n'a pas trop d'inquiétudes, mais on a ce sujet en tête. Il faut le dire.

  • Speaker #0

    Dans ces travaux-là ?

  • Speaker #1

    Comment ?

  • Speaker #0

    Il y a qui dans ces groupes ? Qui c'est qui ?

  • Speaker #1

    Alors, dans ces groupes, il y a les syndicats représentatifs, donc la SNMK, le SNMK réalisé. Il y a la FNEC, Fédération Nationale des Étudiants au Kiné. Après, il y a le ministère. Il y a les régions qui vont venir, puisque c'est les régions qui financent les IFMK. Et il y a aussi le syndicat des IFMK qui va participer à la prochaine réunion.

  • Speaker #0

    OK. Il n'y a pas l'ARS ? Non, rien à voir.

  • Speaker #1

    Non, après, l'ARS, c'est régional. Donc, il faudrait inviter toutes les ARS. Donc, c'est vite compliqué. Et d'ailleurs, les régions, c'est aussi un petit peu le frein, en fait. Il y a encore un représentant des régions. Mais il n'y aura pas chaque région qui sera prête.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Question sur la nouvelle nomenclature. Est-ce qu'elle donne déjà des stats à la Sécu ? Et est-ce qu'il y a un impact ? Ces stats, elles pourraient avoir un impact sur une revalorisation ?

  • Speaker #1

    Alors, elles vont donner des stats. Le problème, c'est qu'il y a toujours un décalage entre le moment où on effectue les soins avec la nouvelle nomenclature et le moment où on les facture après dans le système de santé. Les systèmes informatiques, on ne les a pas tout de suite. Il y a au moins à peu près six mois de décalage. Donc, on va avoir ces stats dans un début de ces stats, dans la prochaine semaine, je pense, en octobre ou novembre. Mais là, aujourd'hui, on n'a pas encore de statistiques. Par contre, ce qu'on sait, c'est qu'il y a à peu près 90% des cliniques qui ont déjà utilisé au moins partiellement la nouvelle nomenclature. Et ça, c'est des chiffres qu'il y a un mois.

  • Speaker #0

    Ok. Alors la prochaine question c'est une de mes questions. Par rapport à la nouvelle convention entre les HAD, donc Hospice à Domicile et la Sécu, comment on fait vu que ça ne concorde pas vraiment avec la nouvelle nomenclature ?

  • Speaker #1

    Alors ce qu'il faut savoir c'est que quand on travaille en HAD, ce n'est pas de l'activité conventionnée, telle qu'on la connaît vraiment. C'est-à-dire que ce n'est pas la science maladie qui nous paye, c'est la HAD qui nous paye. Mais par contre, quand on fait des activités hors convention, normalement, vous savez que l'assurance maladie prend en charge une partie de nos cotisations, l'URSSAF, à condition qu'on fasse un exercice conventionné. L'HAD, ce n'est pas un exercice conventionné tel quel, mais pour qu'on ait cette participation de la caisse. à nos cotisations du RSAF, il faut le faire au tarif NGAP. Donc là, c'est ce qui a été signé en fait. Les tarifs qui sont proposés, donc AMK 15,5, AMK 20, ça reprend des cotations qui existent. Évidemment, la lettre clé, c'est AMK, mais en fait, c'est par souci de simplicité qu'à l'époque, c'était encore l'ancienne nomenclature. Mais du coup, le tarif qui en découle, c'est un tarif qui existe dans la NGAP. Donc oui, la cotation ne correspond pas à la nouvelle NGAP, mais le tarif correspond. Du coup, avec ce tarif qui correspond à la NGAP, on a la prise en charge des cotisations sociales par l'assurance maladie. C'est une condition, ce n'est pas nomme. Sinon, si vous facturez un tarif, vous êtes libre de vos tarifs quand ce n'est pas conventionnel avec l'assurance maladie. Si vous faites un tarif qui n'est pas dans la NGAP, vous devez payer un peu plus durement.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc,

  • Speaker #1

    en fait, ça n'a pas l'incidence d'être un MK plutôt qu'un ARL, etc. Vraiment, pour avoir le tarif NGAP.

  • Speaker #0

    Donc c'est KineRespi AMK 10, Bilan AMK 28 et sinon AMK 5.

  • Speaker #1

    C'est ça, je reprends aussi, on ne le connaît pas par cœur. Mais grosso modo, c'est une séance simple. C'est AMK 15,5, une séance un petit peu plus complexe. On parle de la Mk20, on a la KineRespi AMK 10. Voilà, donc c'est des tarifs vraiment qui sont intéressants. Pour ceux qui l'appliquent, qui l'utilisent, ceci est quand même des tarifs très avantageux. C'est vrai. Le but quand même de la HAD, c'est qu'ils payent pour voir. Actuellement, ils avaient du mal à recruter les clients, sauf que la HAD va devenir aussi, il va y avoir un volet HAD et rééducation. Et donc, ils ont besoin de Kinsterpeut. Ils ont vraiment besoin de Kinsterpeut. Et s'ils n'ont pas de Kinsterpeut, ils ne peuvent pas passer en HAD et rééducation. Donc là, en fait, ils payent. pour attirer les kinés, pour voir s'ils peuvent les attirer et du coup développer leur activité. Et d'ailleurs, on a eu la présidente de la FNAHAD, Elisabeth Hubert, par rapport à cette convention et au déploiement. Si dans vos HAD, ils ne déploient pas ces tarifs, contactez-nous, parce que la Fédération Nationale va pousser pour que tout le monde l'applique. Vraiment, l'objectif,

  • Speaker #0

    c'est que ça ne s'applique pas. Moi, j'adore travailler avec l'HAD qui est dans ma ville parce que bonne communication, la coordinatrice est super, on est au courant de tout. Il y a une tablette informatisée. Franchement, c'est super agréable de travailler avec eux.

  • Speaker #1

    Je pense qu'ils se sont développés. Avant, il y avait des freins, il ne fallait pas noter son passage au papier, les facturations, ça prenait des plombes. Moi, je sais aussi que dans mon département, ils ont développé un outil informatique, c'est-à-dire… On y va une fois et puis on est payé directement dans maximum 30 jours. Donc, ça se passe assez bien. C'est moins pratique que les séances conventionnées que la Cité des Capitals, mais ça reste mieux que ça l'était avant.

  • Speaker #0

    Ça va continuer. Carrément. Prochaine question, question de Manon sur Instagram. Elle demande s'il y a eu des changements vis-à-vis de la cession des numéros à Daily, notamment quand on est assistant.

  • Speaker #1

    Alors, je ne sais pas s'il y a eu vraiment des changements, mais il y a eu des clarifications, ça c'est sûr. C'est vrai que normalement quand on est assistant, on n'a pas d'activité propre parce qu'on travaille sur la patientèle de santé publique. Donc depuis toujours, quand un assistant quitte un cabinet, et même avant la blanc-selle, c'était le cabinet qui désignait le successeur. Donc là maintenant, on a une charte qui a été éditée. une charte qui définit toutes les règles qui ne sont pas forcément écrites dans la voie 7, mais qui sont partout pareilles. Et en effet, le numéro d'addit, l'activité est liée au cabinet. C'est-à-dire que quelqu'un qui quitte un cabinet, ce sera le cabinet qui devra désigner le successeur. Tout ça, ça se faisait déjà avant, clairement. Là, c'est plus clair, c'est plus écrit.

  • Speaker #0

    Donc, il faut l'autorisation du titulaire maintenant.

  • Speaker #1

    En général, les étudiants, c'était déjà adapté, donc ils avaient déjà mis dans leur contrat que c'était le titulaire qui délignait, etc. Mais en fait, c'est le titulaire qui déligne le successeur en accord avec l'assistant qui s'en va. Après, la question, c'était vraiment par rapport au collaborateur libéral, puisque le collaborateur libéral développe sa patientèle. Donc, ce n'est pas tout à fait le même statut que l'assistant. Lui travaille sur la patientèle du titulaire, mais c'est le même principe.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    C'est pareil. C'est toujours lié au cabinet. Après, ça dépend. Tout est adaptable dans le contrat. Il faut bien arriver dans un cabinet en haut de son nom cloritaire. Donc, il y a des biens de contrat, comment on arrive, comment on part surtout. Donc, souvent, il y a des zones de non-concurrence qui sont des galops basse-navis. Et puis, il y a comment on déligne le succès. Mais s'il n'y a rien écrit, en fait, le succès, c'est le Kévinou qui…

  • Speaker #0

    Mais dans l'avenant 7, il précise que pour les assistants, pas pour les collègues.

  • Speaker #1

    Non, il précise les deux. En tout cas, dans la carte, ça a été précisé pour les deux.

  • Speaker #0

    On n'a pas besoin de faire un… Enfin, on peut l'écrire sur le contrat, mais si l'avenant 7 dit ça, on peut prendre le contrat.

  • Speaker #1

    oui bien sûr après en fait c'est juste pour prévenir les litiges quand c'est écrit d'emblée c'est toujours mieux ok ok donc prochaine question de Pilou sur Vitamika donc c'est mon groupe sur Facebook alors

  • Speaker #0

    un peu longue comme question en gros la question c'est si une refonte du métier elle peut être intéressante dans le sens où il y a un avis partagé entre les kinés sur l'accès direct qui donne plus de responsabilités etc etc ok Et la question c'est est-ce que notre métier pouvait évoluer en ayant des kinés un peu prescripteurs, un peu médecins et des seulement exécutants ? Voilà, c'est la question. Alors en fait,

  • Speaker #1

    ce sujet, nous on l'a déjà abordé, on a fait des assises à Arles en 2022 je crois, qui étaient sur le thème des spécificités d'exercice. Et à un moment s'est posé la question de savoir finalement, est-ce qu'on ne peut pas aboutir à deux niveaux de kinés ? un kiné spécialisé, un kiné avec des spécificités d'exercice et un kiné généraliste. Et ce qui est ressorti du débat, des tables rondes, des échanges avec tous les participants, c'était ouvert à tout le monde les assis, donc il y avait des gens des sociétés savantes, il y avait des coups d'adhérents, de cadres syndicaux évidemment aussi. Ce qui est ressorti c'est que nous on était attachés à l'unité de la profession. Donc nous à la SSM Care on défend le CET. que la kinéthérapie et les massacres thérapeutes doivent rester dans une seule et unique profession. Et qu'on ne peut pas, en tout cas aujourd'hui, on ne peut pas s'engager dans des kinés plus et des kinés moins. Si on doit embarquer vers des kinés plus, c'est toute la profession vers des kinés plus. Mais on souhaite garder cette unité ensemble dans la profession. Donc nous, ce n'est pas quelque chose que l'on porte. Ce n'est pas quelque chose que l'on porte. ce que l'on souhaite. Après, c'est vrai que sur le terrain, on a cette différence avec des kinés qui ne font pas de la rééducation, qui font les bilans et qui après dirigent vers des kinés un peu plus exécutants qui eux sont contents de juste exécuter les soins et que ça leur convient comme ça. Mais nous, vraiment, on a cette optique de garder l'unité de la profession.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux APA, du coup, dans ce même sens ? Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Nous, par contre, ce qu'on milite pour, c'est que le cliniste soit le prescripteur d'APA. Parce qu'on a remarqué, tout le monde est au courant, on manque de clinistes thérapeutes partout sur le territoire. Et on pense que si on prescrit l'activité physique adaptée, déjà pour la santé de la population, c'est une très bonne chose. Puisqu'aujourd'hui, l'APA n'est pas déployé parce que les prescripteurs qui sont médecins ne le prescrivent pas. Et nous, on pense que ça peut permettre de... des patients qui sont en train de rééducation, qui ne relèvent plus vraiment de la rééducation mais plus de la remise en forme, de la réalisation, etc. Nous, on prescrit de la part, on pourra dégager un peu de place dans nos cabinets pour prendre des nouveaux patients, au moins les bilanter, les réorienter. Donc nous, c'est quelque chose qu'on pousse fort pour vraiment être prescripteur de la part et dégager un peu nos cabinets, libérer la place et prendre de nouveaux patients.

  • Speaker #0

    Ok, super. Très bien. Alors, autre question de moi-même. Je pense que tu as déjà dû avoir cette question, mais pour les ordres quantitatives, est-ce qu'on doit respecter le nombre de séances ?

  • Speaker #1

    Oui, on doit. C'est une obligation stricte. Vraiment, normalement, le texte dit, la NGAP, pour le coup, c'est le préambule du titre 14. La NGAP nous dit... que les ordonnances n'ont plus à être ni qualitatives ni quantitatives et que c'est le clinique qui les cible. Mais il écrit aussi que si le médecin précise sa prescription, elle s'impose au clinicité rapide. Typiquement, c'est vraiment le nombre de séances. Si le médecin écrit un nombre de séances, 8, 10, 15, 30, peu importe, vous devez strictement le respecter. Vous ne pouvez pas aller au-delà. Si vous allez au-delà, en fait, pour le coup, on peut vous réclamer des induits et il n'y a pas de moyen de recours. Alors la porte de sortie aujourd'hui, depuis... depuis au moins un an, et vous pouvez renouveler les ordonnances de moins d'un an. Dans ce cas-là, c'est une ordonnance quantitative et vous devez aller au-delà, vous pouvez la renouveler et vous pouvez du coup changer le nombre de séances. Une ordonnance de 10 séances, vous la renouvelez et vous pouvez la renouveler. 10 séances si vous voulez, mais vous pouvez la renouveler les 15 séances de l'instant.

  • Speaker #0

    C'est justement la deuxième question, mais tu viens de j'y répondre. Mais typiquement, qu'est-ce que tu écris ? Plutôt pour des patients qu'on voit régulièrement à domicile, j'ai des patients que je vois 3 fois par semaine à domicile, quand je veux renouveler une ordre quantitatif de par exemple 30 séances, qu'est-ce que j'écris ? J'écris 3 fois par semaine pendant un an ? Merci.

  • Speaker #1

    Alors c'est possible, mais après on peut ne pas écrire... Quand c'est une ordonnance quantitative, il vaut mieux écrire un nom, quand on renouvelle. Donc il faut renouveler avec... Ou il faut calculer. Il faut calculer 500 séances. En fait, le sujet, c'est que si c'est médicalement justifié, il n'y aura pas de problème. Mais oui, il n'y a pas de souci sur le nom. À partir du moment où il est justifié, on peut mettre 100 séances. J'ai l'impression qu'il y a une sérose en plaques, il y aurait toujours une sérose en plaques. Donc, il y a des graines à terre dans son lit, des risques qui sont en bas dans son lit à un petit moment.

  • Speaker #0

    C'est bon ça. Ok. Et par rapport à leur type de séance, on le fait de bateau ?

  • Speaker #1

    Alors non, non, non, non. Oui et non. J'ai vu dans ta question, est-ce qu'on peut passer d'une épaule à une cheville ? Alors non, pas du tout. Il faut que ça reste dans le même cadre à peu près. Typiquement, c'est si vous avez, on vous passe une rééducation d'épaule en vous mettant d'une épaule. Donc ça, ça a une cotation que je ne connais pas encore par cœur, bientôt. Mais après, vous faites 10-15 séances et vous vous rendez compte que la pathologie évolue vers quelque chose de plus neurologique périphérique, par exemple. C'est dans ce cas-là qu'on peut changer le type de séance. C'est-à-dire, ce ne sera plus de la rhumatopure, ce sera de la neurologie périphérique. Du coup, la cotation change aussi. Et là, ça s'entend. C'est plus quand, au déco des séances, la pathologie évolue un petit peu, mais reste dans le cadre général de la prescription initiale. Il y a un trop gros changement par rapport à la prescription initiale. Déjà, il faut en prévenir le prestateur. Et voilà, ça reste quand même globalement dans la prescription initiale.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une logique quand même dans l'évolution.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, si... S'il y a un énorme changement, ça veut dire que le médecin est passé à côté de quelque chose, donc il faut l'avertir. Peut-être que le patient consulte. Ça marche.

  • Speaker #0

    Nickel, super. Prochaine question, de Terre de Pilates sur Instagram. La question, c'est cette kiné, elle diminue son activité. Elle demande si elle peut prendre une remplaçante sur le long terme, en sachant qu'elle est en zone surdotée.

  • Speaker #1

    Alors, depuis peu, oui c'est possible. En fait, il fut un temps, il n'y a pas très longtemps, où le Conseil national de l'ordre avait décrété qu'un remplacement c'était 6 mois maximum. Et peu importe les risques. Donc, un remplacement c'est 6 mois maximum, donc au-delà de 6 mois, ce n'était plus possible. Il y a le syndicat des Landes qui a fait un recours par rapport à ça et qui a gagné. Et donc, il n'est plus possible de limiter notre temps à un remplacement. Après il faut bien avoir confiance que quand on se fait remplacer il faut laisser son activité le temps où on est remplacé. Donc c'est à dire que si on est son activité de psychothérapeute on peut pas faire une autre activité de psychothérapeute finalement hors nomenclature pendant ce temps là en étant remplacé au cabinet.

  • Speaker #0

    Là je trouve que mon projet c'était de diminuer c'est à dire de passer de 70 séances à 20 par semaine par exemple.

  • Speaker #1

    Mais ça y'a pas de souci en fait. Si on travaille 5 jours par semaine et qu'on décide de travailler plus que 4 jours par semaine et qu'on trouve un remplaçant qui ne veut bien faire qu'une seule journée, c'est possible. Après il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas de la gérance. La gérance c'est à dire que vous n'êtes plus au cabinet mais vous avez des gens qui travaillent à votre cabinet. Ce n'est pas légal pour les assistants, pas que pour les remplaçants. Et oui c'est possible de diminuer son activité et de prendre un remplaçant pour une longue durée.

  • Speaker #0

    Mais il faut que vous le fassiez avant de le faire. en fait c'est par exemple le modèle infirmier le fait énormément ok ok prochaine question de poésie bonne sur instagram la question c'est quand est ce qu'on sera valorisé vraiment sujet

  • Speaker #1

    et ben nous on travaille pour ça c'est sûr le problème c'est que l'argent quoi très valorisé et voilà donc quand la france sera très riche et qui aura une volonté forte politique de revaloriser les libéraux, pas que les clés, mais tous les libéraux, je pense. Alors on sera revalorisés vraiment, ça c'est super certain. Donc c'est un sujet... un sujet vaste là avec l'incertitude politique qui arrive et là moi je suis bien content d'avoir signé l'amendance 7 parce que si on n'avait pas signé ça veut dire qu'on retournerait en égo à peu près maintenant et je peux vous dire que négocier là actuellement avec le contexte politique ça aurait été quand même plus que compliqué donc voilà on va avoir des revalorisations qui vont arriver à partir de l'an prochain mais là ils sont plus dans l'optique de chercher des économies d'ailleurs il y a eu le rapport chargé produits qui est paru qui paraît chaque année... et l'assurance maladie qui fait un rapport sur quelles évolutions sont possibles au niveau de l'assurance maladie. Et donc, c'est pour orienter le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui arrive à l'automne. Et dans sa barre chargée pour produits, il y a quand même écrit plusieurs fois que les dépenses de quittérapie ont augmenté de 8%. Voilà, il y a des économies un peu partout. Donc, j'ai peur que sans volonté politique forte… On ne va pas revaloriser dans le court terme, dans les deux ans ça va être compliqué.

  • Speaker #0

    Ok. Malheureusement. Donc vous voulez dire que les prochaines négociations, c'est dans longtemps, dans 5 ans ?

  • Speaker #1

    Les prochaines négociations ce sera sûrement 2027 ou 2028. Donc voilà, après il y a en ce moment l'UNPS, l'Union Nationale des Professionnels de Santé et de sa regroupe. Tous les syndicats médicaux et paramédicaux, donc toutes les professions, il y a 27 syndicats au sein de cette structure, qui est financée par l'assurance maladie, puisque ça leur permet d'avoir un intérêt de l'opération. L'UNPS travaille avec l'assurance maladie pour revoir un peu le système conventionnel, et notamment les négociations conventionnelles, pour justement avoir un cycle, au lieu d'avoir des négociations tous les 5 ans, qui est clairement pas adapté, mais ça on le sait, mais il travaille pour que les négociations soient plus régulières, tous les 2 ans. Et alors forcément, ça veut dire, comme ça, à faire des négociations plus rapidement, on n'a pas cet effet de tous les 5 ans, il y a un gap à couvrir sur 5 ans d'inflation. Il y a eu une période où l'inflation était faible, donc sur 5 ans, on ne voyait pas trop, ça allait à peu près, mais là, ce n'est pas possible. Donc là, on travaille dessus, ça avance bien, donc l'UNPS travaille dessus pour projeter ça, donc c'est en cours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est pas mal, c'est une bonne nouvelle. Petite question, c'est combien pour vous être bien revalorisé par mois ? C'est tellement variable entre les équipes.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Le souci, c'est qu'on est libéraux. Si je dis qu'il faut être revalorisé de 1 000 euros par mois, mais que je ne fais que 5 heures de travail par semaine, c'est génial. Et si je travaille 100 heures par semaine ? Donc en fait, il est assez difficile de répondre à ça. Mais il faut que nos actes correspondent à nos compétences. Aujourd'hui, on est Bac U5, on a un OR, on a un CMK qui chapeaute tout ça, on a monté en compétences, il faut valoriser ses compétences. Donc aujourd'hui, il faut qu'on soit valorisé par rapport à la compétence et ce n'est pas possible qu'il y ait un acte complexe. Notamment, je pense à tout ce qui est neuro, vasculaire et compagnie, qui est une des actes du temps. et on a une valeur ajoutée, c'est pas possible qu'il reste 18 à 20 euros en fait. Donc il faut les augmenter de bien 20 à 25% après. On a le défi économique de qui finance et comment, parce que qui finance en gros c'est nos impôts. L'argent on sait, il faut aller chercher là où il est. Mais c'est de la politique ça.

  • Speaker #0

    Dernière question phare pour moi c'est de Florian sur Kineboost donc ma newsletter est-ce que tu peux nous donner les éléments indispensables d'un client kiné pour être dans les clous vis-à-vis de la CPAM de la sûreté

  • Speaker #1

    Oui pas de soucis justement avec l'AVLAN 5 il était prévu la dématérialisation du BDK de la fiche de synthèse en tout cas et on avait travaillé dessus je vais le retrouver d'ailleurs Merci et enfin les éléments de sable du bilan on les connaît tous alors on retrouve ça mais ce qui pose c'est le bilan c'est un élément de coordination il faut qu'il soit lu par le médecin donc ce qui est important c'est le diagnostic kinesthérapeute le diagnostic kinesthérapeute doit apparaître et doit être mis en évidence Les médecins lisent les bilans de bas en haut, ils lisent la conclusion en premier, et à la fin ils lisent le... Donc il faut le diagnostic thérapeutique, le diagnostic thérapeutique c'est... Donc tu fais ton bilan avec ton bilan structurel, ton bilan fonctionnel et ton bilan situationnel. On voit ces trois éléments. Ensuite, il faut le projet du patient. Et avec ces éléments, ça te donne le diagnostic inthérapique. Et avec ce diagnostic inthérapique, ça te permet de donner tes objectifs de rééducation que tu as constatés avec le patient. Pour moi, c'est vraiment les éléments, en plus des éléments administratifs qui sont obligatoires. c'est les éléments qui sont indispensables sur un bilan, c'est-à-dire son bilan structurel, fonctionnel, situationnel, le projet du patient, le diagnostic qui est thérapique, qui doit être mis en évidence, c'est-à-dire il doit être en gras, il doit ressentir un peu plus, et de ce diagnostic qui est thérapique, les objectifs de rééducation. Là, normalement, tu as un bilan qui peut être facilement lu par les médecins et qui est suffisamment clair et qui peut être rédigé rapidement. Et ça, c'est plus... une fille de synthèse du bilan ton bilan complet c'est vous les faites tous à bélion de l'eurobio la peau etc bilan articulaire musculaire ça votre bilan il est pour vous n'est pas tellement en diffusion c'est bien parfait j'ai tout noté aussi est ce qu'on a d'autres alors dans les il y avait une question n'est pas répondu Au tout début, tu m'as demandé si la nouvelle NGMP pouvait avoir un impact sur nos prochaines revalorisations. Ce n'est pas répondu, mais oui, en effet. C'est-à-dire que la caisse a des objectifs précis de santé publique, sur des pathologies spécifiques ou quoi. Les revalorisations pourraient être plus ciblées sur certaines pathologies. Notamment, moi, je pense évidemment aux spécifiques d'exercice. Ici on doit mieux les valoriser parce qu'il y a une nécessité technique, ça pourrait être ciblé. Ce n'était pas le cas avant. Donc ça pourra.

  • Speaker #0

    On y croit.

  • Speaker #1

    On espère. Je pense que l'efficacité de l'exercice intéresse énormément la caisse. C'est-à-dire qu'il y a une expertise déclinée, c'est là où on sait qu'ils sont formés et efficaces et qu'ils peuvent traiter des cas complexes. Le sujet de la caisse, ce n'est pas tellement les cas simples. Les cas simples, ils n'ont pas de souci. Les cas complexes, les cas qui sont un peu en errance thérapeutique, qui vont d'un professionnel à l'autre, etc. Et si on a des professionnels qui ont des spécificités, qui sont reconnus pour ça et pour lesquels on peut envoyer des patients, on sait un peu difficile. La caisse est très intéressée par ça. J'ai eu une discussion avec une société savante de rééducation de la main. et il m'a expliqué qu'en Nouvelle-Zélande, ils avaient un modèle par rapport à la rééducation de la main qui fait que si le patient a un problème de main, il a interdit de faire des radios, il a interdit de voir son médecin généraliste, il est obligé d'aller voir le kiné spécialisé de la main. Donc vous voyez les évolutions possibles en fait. Donc ça veut dire une économie d'une consultation, une économie de radio, et ça peut être percuté sur le tarif. Il n'y a rien, en fait.

  • Speaker #0

    Et là-bas, je crois qu'ils sont, c'est comme aux Etats-Unis, ils sont un peu plus, presque médecins.

  • Speaker #1

    Après, je ne connais pas du tout le modèle de l'Union Zélandaise, mais je trouvais ça déjà intéressant.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, la première économie avec des spécialisés, normalement, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais vous discutez avec ces personnes-là, et ils nous disaient qu'ils voyaient les gens comme c'est... 30 séances de rééducation chez la kiné et qui n'avait pas fait la rééducation adaptée parce que voilà il était pas formé il récupère les gens parfois tard et c'est finalement de l'argent perdu parce que le patient peut être plus tôt et du coup être remis sur main surtout que sur pied, pas mal, plus rapidement Donc voilà c'est des évolutions possibles moi je pense que la caisse y a intérêt, nous y a intérêt aussi donc donc on va y aller

  • Speaker #0

    dans les spécificités carrément on a la fin on a eu 10 questions tout rond et on a fait une demi-heure tout rond donc c'est parfait écoute merci merci à

  • Speaker #1

    toi avec plaisir quand tu veux, moi je suis ravi de répondre aux questions avec plaisir n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête, même les gélantes j'y répondrai avec plaisir on va aller merci

  • Speaker #0

    Carrément, avec plaisir pour la prochaine. Merci à toi. Ça marche.

  • Speaker #1

    Allez, bonne journée tout le monde. Au revoir.

Description

Dans cet épisode, j'accueille Thomas Pratt de la FFMKR pour répondre à vos questions brûlantes sur l'actualité de la kinésithérapie. 🔥

1. Harmonisation des frais des IFMK 🏫

2. Statistiques et Revalorisations avec la nouvelle NGAP 📊

3. Nouvelle Convention avec l'HAD 🏥

4. Changement sur les numéros ADELI 🔄

5. Refonte du Métier de Kiné 🚀

6. Gestion des Ordonnances 📝

7. Remplacement en Zone Sur-dotée 🔄

8. Valorisation de la Profession 💪

9. Bilan Kiné et Conformité avec la CPAM ✅


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, trop content. Trop content de faire ce live numéro 2. Merci d'encore vouloir répondre aux questions. Franchement, c'est top. J'apprends plein de trucs à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment avec plaisir parce que répondre aux questions, aux interrogations des kinés, c'est quand même l'essence de quoi on fait. Moi, je m'engage comme ça. C'est vraiment avec plaisir. Je suis ce que tu fais un petit peu et c'est tellement intéressant ce que tu fais que...

  • Speaker #0

    avec plaisir que je réponds à tes questions et en plus on a déjà 9 questions qui sont franchement bien intéressantes et du coup ceux qui sont là n'hésitez pas à poser des questions en commentaire du live et on y répondra d'ailleurs on va se partir on a pas fait 9 déjà comme j'ai dit donc si t'es chaud, si t'es ok on peut commencer allez,

  • Speaker #1

    moi je suis parti j'ai fini ma journée ok trop chiant

  • Speaker #0

    Parfait. Donc du coup, une question de Madeleine sur Telegram, sur mon canal Telegram. Elle se demandait si les travaux d'harmonisation des frais d'IFMK, ils avançaient, comme c'était une des contreparties de l'avancette.

  • Speaker #1

    Alors, ils n'ont pas avancé récemment. On a eu une réunion en décembre dernier, donc ça fait quand même un petit moment. Le souci, c'est qu'il y a eu le recours au Conseil d'État avec notamment ce groupe de travail qui a été attaqué. par la FNEC et par le Conseil national de l'ordre. Donc quand c'est comme ça, souvent les travaux ralentissent, on attend de la décision. Donc la décision a été rendue la semaine dernière, le recours a été rejeté en totalité, du coup les travaux vont pouvoir reprendre. Il n'y a pas de souci là-dessus, et le contexte politique fait que c'est un peu l'incertitude. Mais bon, nous de toute façon, on ne peut pas échouer sur le travail. Donc on va... On va tout faire pour que ça avance rapidement. On a déjà travaillé dessus, bien sûr, en attendant que les groupes de travail se réunissent. Et puis on a ceinturé Botev, c'est-à-dire qu'on a à la fois ce groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé pour aboutir. Et si jamais ça n'aboutit pas ou pas comme on le souhaite, il y a l'assurance maladie qui s'est engagée à financer ou à participer. à la prise en charge des études. Donc, on a toujours cette solution-là. Et pour le coup, à la CNAM, c'est plutôt stable puisque le directeur n'a pas changé. Il est encore en place pour au minimum deux ou trois ans de cours. Donc voilà, on n'a pas trop d'inquiétudes, mais on a ce sujet en tête. Il faut le dire.

  • Speaker #0

    Dans ces travaux-là ?

  • Speaker #1

    Comment ?

  • Speaker #0

    Il y a qui dans ces groupes ? Qui c'est qui ?

  • Speaker #1

    Alors, dans ces groupes, il y a les syndicats représentatifs, donc la SNMK, le SNMK réalisé. Il y a la FNEC, Fédération Nationale des Étudiants au Kiné. Après, il y a le ministère. Il y a les régions qui vont venir, puisque c'est les régions qui financent les IFMK. Et il y a aussi le syndicat des IFMK qui va participer à la prochaine réunion.

  • Speaker #0

    OK. Il n'y a pas l'ARS ? Non, rien à voir.

  • Speaker #1

    Non, après, l'ARS, c'est régional. Donc, il faudrait inviter toutes les ARS. Donc, c'est vite compliqué. Et d'ailleurs, les régions, c'est aussi un petit peu le frein, en fait. Il y a encore un représentant des régions. Mais il n'y aura pas chaque région qui sera prête.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Question sur la nouvelle nomenclature. Est-ce qu'elle donne déjà des stats à la Sécu ? Et est-ce qu'il y a un impact ? Ces stats, elles pourraient avoir un impact sur une revalorisation ?

  • Speaker #1

    Alors, elles vont donner des stats. Le problème, c'est qu'il y a toujours un décalage entre le moment où on effectue les soins avec la nouvelle nomenclature et le moment où on les facture après dans le système de santé. Les systèmes informatiques, on ne les a pas tout de suite. Il y a au moins à peu près six mois de décalage. Donc, on va avoir ces stats dans un début de ces stats, dans la prochaine semaine, je pense, en octobre ou novembre. Mais là, aujourd'hui, on n'a pas encore de statistiques. Par contre, ce qu'on sait, c'est qu'il y a à peu près 90% des cliniques qui ont déjà utilisé au moins partiellement la nouvelle nomenclature. Et ça, c'est des chiffres qu'il y a un mois.

  • Speaker #0

    Ok. Alors la prochaine question c'est une de mes questions. Par rapport à la nouvelle convention entre les HAD, donc Hospice à Domicile et la Sécu, comment on fait vu que ça ne concorde pas vraiment avec la nouvelle nomenclature ?

  • Speaker #1

    Alors ce qu'il faut savoir c'est que quand on travaille en HAD, ce n'est pas de l'activité conventionnée, telle qu'on la connaît vraiment. C'est-à-dire que ce n'est pas la science maladie qui nous paye, c'est la HAD qui nous paye. Mais par contre, quand on fait des activités hors convention, normalement, vous savez que l'assurance maladie prend en charge une partie de nos cotisations, l'URSSAF, à condition qu'on fasse un exercice conventionné. L'HAD, ce n'est pas un exercice conventionné tel quel, mais pour qu'on ait cette participation de la caisse. à nos cotisations du RSAF, il faut le faire au tarif NGAP. Donc là, c'est ce qui a été signé en fait. Les tarifs qui sont proposés, donc AMK 15,5, AMK 20, ça reprend des cotations qui existent. Évidemment, la lettre clé, c'est AMK, mais en fait, c'est par souci de simplicité qu'à l'époque, c'était encore l'ancienne nomenclature. Mais du coup, le tarif qui en découle, c'est un tarif qui existe dans la NGAP. Donc oui, la cotation ne correspond pas à la nouvelle NGAP, mais le tarif correspond. Du coup, avec ce tarif qui correspond à la NGAP, on a la prise en charge des cotisations sociales par l'assurance maladie. C'est une condition, ce n'est pas nomme. Sinon, si vous facturez un tarif, vous êtes libre de vos tarifs quand ce n'est pas conventionnel avec l'assurance maladie. Si vous faites un tarif qui n'est pas dans la NGAP, vous devez payer un peu plus durement.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc,

  • Speaker #1

    en fait, ça n'a pas l'incidence d'être un MK plutôt qu'un ARL, etc. Vraiment, pour avoir le tarif NGAP.

  • Speaker #0

    Donc c'est KineRespi AMK 10, Bilan AMK 28 et sinon AMK 5.

  • Speaker #1

    C'est ça, je reprends aussi, on ne le connaît pas par cœur. Mais grosso modo, c'est une séance simple. C'est AMK 15,5, une séance un petit peu plus complexe. On parle de la Mk20, on a la KineRespi AMK 10. Voilà, donc c'est des tarifs vraiment qui sont intéressants. Pour ceux qui l'appliquent, qui l'utilisent, ceci est quand même des tarifs très avantageux. C'est vrai. Le but quand même de la HAD, c'est qu'ils payent pour voir. Actuellement, ils avaient du mal à recruter les clients, sauf que la HAD va devenir aussi, il va y avoir un volet HAD et rééducation. Et donc, ils ont besoin de Kinsterpeut. Ils ont vraiment besoin de Kinsterpeut. Et s'ils n'ont pas de Kinsterpeut, ils ne peuvent pas passer en HAD et rééducation. Donc là, en fait, ils payent. pour attirer les kinés, pour voir s'ils peuvent les attirer et du coup développer leur activité. Et d'ailleurs, on a eu la présidente de la FNAHAD, Elisabeth Hubert, par rapport à cette convention et au déploiement. Si dans vos HAD, ils ne déploient pas ces tarifs, contactez-nous, parce que la Fédération Nationale va pousser pour que tout le monde l'applique. Vraiment, l'objectif,

  • Speaker #0

    c'est que ça ne s'applique pas. Moi, j'adore travailler avec l'HAD qui est dans ma ville parce que bonne communication, la coordinatrice est super, on est au courant de tout. Il y a une tablette informatisée. Franchement, c'est super agréable de travailler avec eux.

  • Speaker #1

    Je pense qu'ils se sont développés. Avant, il y avait des freins, il ne fallait pas noter son passage au papier, les facturations, ça prenait des plombes. Moi, je sais aussi que dans mon département, ils ont développé un outil informatique, c'est-à-dire… On y va une fois et puis on est payé directement dans maximum 30 jours. Donc, ça se passe assez bien. C'est moins pratique que les séances conventionnées que la Cité des Capitals, mais ça reste mieux que ça l'était avant.

  • Speaker #0

    Ça va continuer. Carrément. Prochaine question, question de Manon sur Instagram. Elle demande s'il y a eu des changements vis-à-vis de la cession des numéros à Daily, notamment quand on est assistant.

  • Speaker #1

    Alors, je ne sais pas s'il y a eu vraiment des changements, mais il y a eu des clarifications, ça c'est sûr. C'est vrai que normalement quand on est assistant, on n'a pas d'activité propre parce qu'on travaille sur la patientèle de santé publique. Donc depuis toujours, quand un assistant quitte un cabinet, et même avant la blanc-selle, c'était le cabinet qui désignait le successeur. Donc là maintenant, on a une charte qui a été éditée. une charte qui définit toutes les règles qui ne sont pas forcément écrites dans la voie 7, mais qui sont partout pareilles. Et en effet, le numéro d'addit, l'activité est liée au cabinet. C'est-à-dire que quelqu'un qui quitte un cabinet, ce sera le cabinet qui devra désigner le successeur. Tout ça, ça se faisait déjà avant, clairement. Là, c'est plus clair, c'est plus écrit.

  • Speaker #0

    Donc, il faut l'autorisation du titulaire maintenant.

  • Speaker #1

    En général, les étudiants, c'était déjà adapté, donc ils avaient déjà mis dans leur contrat que c'était le titulaire qui délignait, etc. Mais en fait, c'est le titulaire qui déligne le successeur en accord avec l'assistant qui s'en va. Après, la question, c'était vraiment par rapport au collaborateur libéral, puisque le collaborateur libéral développe sa patientèle. Donc, ce n'est pas tout à fait le même statut que l'assistant. Lui travaille sur la patientèle du titulaire, mais c'est le même principe.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    C'est pareil. C'est toujours lié au cabinet. Après, ça dépend. Tout est adaptable dans le contrat. Il faut bien arriver dans un cabinet en haut de son nom cloritaire. Donc, il y a des biens de contrat, comment on arrive, comment on part surtout. Donc, souvent, il y a des zones de non-concurrence qui sont des galops basse-navis. Et puis, il y a comment on déligne le succès. Mais s'il n'y a rien écrit, en fait, le succès, c'est le Kévinou qui…

  • Speaker #0

    Mais dans l'avenant 7, il précise que pour les assistants, pas pour les collègues.

  • Speaker #1

    Non, il précise les deux. En tout cas, dans la carte, ça a été précisé pour les deux.

  • Speaker #0

    On n'a pas besoin de faire un… Enfin, on peut l'écrire sur le contrat, mais si l'avenant 7 dit ça, on peut prendre le contrat.

  • Speaker #1

    oui bien sûr après en fait c'est juste pour prévenir les litiges quand c'est écrit d'emblée c'est toujours mieux ok ok donc prochaine question de Pilou sur Vitamika donc c'est mon groupe sur Facebook alors

  • Speaker #0

    un peu longue comme question en gros la question c'est si une refonte du métier elle peut être intéressante dans le sens où il y a un avis partagé entre les kinés sur l'accès direct qui donne plus de responsabilités etc etc ok Et la question c'est est-ce que notre métier pouvait évoluer en ayant des kinés un peu prescripteurs, un peu médecins et des seulement exécutants ? Voilà, c'est la question. Alors en fait,

  • Speaker #1

    ce sujet, nous on l'a déjà abordé, on a fait des assises à Arles en 2022 je crois, qui étaient sur le thème des spécificités d'exercice. Et à un moment s'est posé la question de savoir finalement, est-ce qu'on ne peut pas aboutir à deux niveaux de kinés ? un kiné spécialisé, un kiné avec des spécificités d'exercice et un kiné généraliste. Et ce qui est ressorti du débat, des tables rondes, des échanges avec tous les participants, c'était ouvert à tout le monde les assis, donc il y avait des gens des sociétés savantes, il y avait des coups d'adhérents, de cadres syndicaux évidemment aussi. Ce qui est ressorti c'est que nous on était attachés à l'unité de la profession. Donc nous à la SSM Care on défend le CET. que la kinéthérapie et les massacres thérapeutes doivent rester dans une seule et unique profession. Et qu'on ne peut pas, en tout cas aujourd'hui, on ne peut pas s'engager dans des kinés plus et des kinés moins. Si on doit embarquer vers des kinés plus, c'est toute la profession vers des kinés plus. Mais on souhaite garder cette unité ensemble dans la profession. Donc nous, ce n'est pas quelque chose que l'on porte. Ce n'est pas quelque chose que l'on porte. ce que l'on souhaite. Après, c'est vrai que sur le terrain, on a cette différence avec des kinés qui ne font pas de la rééducation, qui font les bilans et qui après dirigent vers des kinés un peu plus exécutants qui eux sont contents de juste exécuter les soins et que ça leur convient comme ça. Mais nous, vraiment, on a cette optique de garder l'unité de la profession.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux APA, du coup, dans ce même sens ? Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Nous, par contre, ce qu'on milite pour, c'est que le cliniste soit le prescripteur d'APA. Parce qu'on a remarqué, tout le monde est au courant, on manque de clinistes thérapeutes partout sur le territoire. Et on pense que si on prescrit l'activité physique adaptée, déjà pour la santé de la population, c'est une très bonne chose. Puisqu'aujourd'hui, l'APA n'est pas déployé parce que les prescripteurs qui sont médecins ne le prescrivent pas. Et nous, on pense que ça peut permettre de... des patients qui sont en train de rééducation, qui ne relèvent plus vraiment de la rééducation mais plus de la remise en forme, de la réalisation, etc. Nous, on prescrit de la part, on pourra dégager un peu de place dans nos cabinets pour prendre des nouveaux patients, au moins les bilanter, les réorienter. Donc nous, c'est quelque chose qu'on pousse fort pour vraiment être prescripteur de la part et dégager un peu nos cabinets, libérer la place et prendre de nouveaux patients.

  • Speaker #0

    Ok, super. Très bien. Alors, autre question de moi-même. Je pense que tu as déjà dû avoir cette question, mais pour les ordres quantitatives, est-ce qu'on doit respecter le nombre de séances ?

  • Speaker #1

    Oui, on doit. C'est une obligation stricte. Vraiment, normalement, le texte dit, la NGAP, pour le coup, c'est le préambule du titre 14. La NGAP nous dit... que les ordonnances n'ont plus à être ni qualitatives ni quantitatives et que c'est le clinique qui les cible. Mais il écrit aussi que si le médecin précise sa prescription, elle s'impose au clinicité rapide. Typiquement, c'est vraiment le nombre de séances. Si le médecin écrit un nombre de séances, 8, 10, 15, 30, peu importe, vous devez strictement le respecter. Vous ne pouvez pas aller au-delà. Si vous allez au-delà, en fait, pour le coup, on peut vous réclamer des induits et il n'y a pas de moyen de recours. Alors la porte de sortie aujourd'hui, depuis... depuis au moins un an, et vous pouvez renouveler les ordonnances de moins d'un an. Dans ce cas-là, c'est une ordonnance quantitative et vous devez aller au-delà, vous pouvez la renouveler et vous pouvez du coup changer le nombre de séances. Une ordonnance de 10 séances, vous la renouvelez et vous pouvez la renouveler. 10 séances si vous voulez, mais vous pouvez la renouveler les 15 séances de l'instant.

  • Speaker #0

    C'est justement la deuxième question, mais tu viens de j'y répondre. Mais typiquement, qu'est-ce que tu écris ? Plutôt pour des patients qu'on voit régulièrement à domicile, j'ai des patients que je vois 3 fois par semaine à domicile, quand je veux renouveler une ordre quantitatif de par exemple 30 séances, qu'est-ce que j'écris ? J'écris 3 fois par semaine pendant un an ? Merci.

  • Speaker #1

    Alors c'est possible, mais après on peut ne pas écrire... Quand c'est une ordonnance quantitative, il vaut mieux écrire un nom, quand on renouvelle. Donc il faut renouveler avec... Ou il faut calculer. Il faut calculer 500 séances. En fait, le sujet, c'est que si c'est médicalement justifié, il n'y aura pas de problème. Mais oui, il n'y a pas de souci sur le nom. À partir du moment où il est justifié, on peut mettre 100 séances. J'ai l'impression qu'il y a une sérose en plaques, il y aurait toujours une sérose en plaques. Donc, il y a des graines à terre dans son lit, des risques qui sont en bas dans son lit à un petit moment.

  • Speaker #0

    C'est bon ça. Ok. Et par rapport à leur type de séance, on le fait de bateau ?

  • Speaker #1

    Alors non, non, non, non. Oui et non. J'ai vu dans ta question, est-ce qu'on peut passer d'une épaule à une cheville ? Alors non, pas du tout. Il faut que ça reste dans le même cadre à peu près. Typiquement, c'est si vous avez, on vous passe une rééducation d'épaule en vous mettant d'une épaule. Donc ça, ça a une cotation que je ne connais pas encore par cœur, bientôt. Mais après, vous faites 10-15 séances et vous vous rendez compte que la pathologie évolue vers quelque chose de plus neurologique périphérique, par exemple. C'est dans ce cas-là qu'on peut changer le type de séance. C'est-à-dire, ce ne sera plus de la rhumatopure, ce sera de la neurologie périphérique. Du coup, la cotation change aussi. Et là, ça s'entend. C'est plus quand, au déco des séances, la pathologie évolue un petit peu, mais reste dans le cadre général de la prescription initiale. Il y a un trop gros changement par rapport à la prescription initiale. Déjà, il faut en prévenir le prestateur. Et voilà, ça reste quand même globalement dans la prescription initiale.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une logique quand même dans l'évolution.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, si... S'il y a un énorme changement, ça veut dire que le médecin est passé à côté de quelque chose, donc il faut l'avertir. Peut-être que le patient consulte. Ça marche.

  • Speaker #0

    Nickel, super. Prochaine question, de Terre de Pilates sur Instagram. La question, c'est cette kiné, elle diminue son activité. Elle demande si elle peut prendre une remplaçante sur le long terme, en sachant qu'elle est en zone surdotée.

  • Speaker #1

    Alors, depuis peu, oui c'est possible. En fait, il fut un temps, il n'y a pas très longtemps, où le Conseil national de l'ordre avait décrété qu'un remplacement c'était 6 mois maximum. Et peu importe les risques. Donc, un remplacement c'est 6 mois maximum, donc au-delà de 6 mois, ce n'était plus possible. Il y a le syndicat des Landes qui a fait un recours par rapport à ça et qui a gagné. Et donc, il n'est plus possible de limiter notre temps à un remplacement. Après il faut bien avoir confiance que quand on se fait remplacer il faut laisser son activité le temps où on est remplacé. Donc c'est à dire que si on est son activité de psychothérapeute on peut pas faire une autre activité de psychothérapeute finalement hors nomenclature pendant ce temps là en étant remplacé au cabinet.

  • Speaker #0

    Là je trouve que mon projet c'était de diminuer c'est à dire de passer de 70 séances à 20 par semaine par exemple.

  • Speaker #1

    Mais ça y'a pas de souci en fait. Si on travaille 5 jours par semaine et qu'on décide de travailler plus que 4 jours par semaine et qu'on trouve un remplaçant qui ne veut bien faire qu'une seule journée, c'est possible. Après il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas de la gérance. La gérance c'est à dire que vous n'êtes plus au cabinet mais vous avez des gens qui travaillent à votre cabinet. Ce n'est pas légal pour les assistants, pas que pour les remplaçants. Et oui c'est possible de diminuer son activité et de prendre un remplaçant pour une longue durée.

  • Speaker #0

    Mais il faut que vous le fassiez avant de le faire. en fait c'est par exemple le modèle infirmier le fait énormément ok ok prochaine question de poésie bonne sur instagram la question c'est quand est ce qu'on sera valorisé vraiment sujet

  • Speaker #1

    et ben nous on travaille pour ça c'est sûr le problème c'est que l'argent quoi très valorisé et voilà donc quand la france sera très riche et qui aura une volonté forte politique de revaloriser les libéraux, pas que les clés, mais tous les libéraux, je pense. Alors on sera revalorisés vraiment, ça c'est super certain. Donc c'est un sujet... un sujet vaste là avec l'incertitude politique qui arrive et là moi je suis bien content d'avoir signé l'amendance 7 parce que si on n'avait pas signé ça veut dire qu'on retournerait en égo à peu près maintenant et je peux vous dire que négocier là actuellement avec le contexte politique ça aurait été quand même plus que compliqué donc voilà on va avoir des revalorisations qui vont arriver à partir de l'an prochain mais là ils sont plus dans l'optique de chercher des économies d'ailleurs il y a eu le rapport chargé produits qui est paru qui paraît chaque année... et l'assurance maladie qui fait un rapport sur quelles évolutions sont possibles au niveau de l'assurance maladie. Et donc, c'est pour orienter le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui arrive à l'automne. Et dans sa barre chargée pour produits, il y a quand même écrit plusieurs fois que les dépenses de quittérapie ont augmenté de 8%. Voilà, il y a des économies un peu partout. Donc, j'ai peur que sans volonté politique forte… On ne va pas revaloriser dans le court terme, dans les deux ans ça va être compliqué.

  • Speaker #0

    Ok. Malheureusement. Donc vous voulez dire que les prochaines négociations, c'est dans longtemps, dans 5 ans ?

  • Speaker #1

    Les prochaines négociations ce sera sûrement 2027 ou 2028. Donc voilà, après il y a en ce moment l'UNPS, l'Union Nationale des Professionnels de Santé et de sa regroupe. Tous les syndicats médicaux et paramédicaux, donc toutes les professions, il y a 27 syndicats au sein de cette structure, qui est financée par l'assurance maladie, puisque ça leur permet d'avoir un intérêt de l'opération. L'UNPS travaille avec l'assurance maladie pour revoir un peu le système conventionnel, et notamment les négociations conventionnelles, pour justement avoir un cycle, au lieu d'avoir des négociations tous les 5 ans, qui est clairement pas adapté, mais ça on le sait, mais il travaille pour que les négociations soient plus régulières, tous les 2 ans. Et alors forcément, ça veut dire, comme ça, à faire des négociations plus rapidement, on n'a pas cet effet de tous les 5 ans, il y a un gap à couvrir sur 5 ans d'inflation. Il y a eu une période où l'inflation était faible, donc sur 5 ans, on ne voyait pas trop, ça allait à peu près, mais là, ce n'est pas possible. Donc là, on travaille dessus, ça avance bien, donc l'UNPS travaille dessus pour projeter ça, donc c'est en cours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est pas mal, c'est une bonne nouvelle. Petite question, c'est combien pour vous être bien revalorisé par mois ? C'est tellement variable entre les équipes.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Le souci, c'est qu'on est libéraux. Si je dis qu'il faut être revalorisé de 1 000 euros par mois, mais que je ne fais que 5 heures de travail par semaine, c'est génial. Et si je travaille 100 heures par semaine ? Donc en fait, il est assez difficile de répondre à ça. Mais il faut que nos actes correspondent à nos compétences. Aujourd'hui, on est Bac U5, on a un OR, on a un CMK qui chapeaute tout ça, on a monté en compétences, il faut valoriser ses compétences. Donc aujourd'hui, il faut qu'on soit valorisé par rapport à la compétence et ce n'est pas possible qu'il y ait un acte complexe. Notamment, je pense à tout ce qui est neuro, vasculaire et compagnie, qui est une des actes du temps. et on a une valeur ajoutée, c'est pas possible qu'il reste 18 à 20 euros en fait. Donc il faut les augmenter de bien 20 à 25% après. On a le défi économique de qui finance et comment, parce que qui finance en gros c'est nos impôts. L'argent on sait, il faut aller chercher là où il est. Mais c'est de la politique ça.

  • Speaker #0

    Dernière question phare pour moi c'est de Florian sur Kineboost donc ma newsletter est-ce que tu peux nous donner les éléments indispensables d'un client kiné pour être dans les clous vis-à-vis de la CPAM de la sûreté

  • Speaker #1

    Oui pas de soucis justement avec l'AVLAN 5 il était prévu la dématérialisation du BDK de la fiche de synthèse en tout cas et on avait travaillé dessus je vais le retrouver d'ailleurs Merci et enfin les éléments de sable du bilan on les connaît tous alors on retrouve ça mais ce qui pose c'est le bilan c'est un élément de coordination il faut qu'il soit lu par le médecin donc ce qui est important c'est le diagnostic kinesthérapeute le diagnostic kinesthérapeute doit apparaître et doit être mis en évidence Les médecins lisent les bilans de bas en haut, ils lisent la conclusion en premier, et à la fin ils lisent le... Donc il faut le diagnostic thérapeutique, le diagnostic thérapeutique c'est... Donc tu fais ton bilan avec ton bilan structurel, ton bilan fonctionnel et ton bilan situationnel. On voit ces trois éléments. Ensuite, il faut le projet du patient. Et avec ces éléments, ça te donne le diagnostic inthérapique. Et avec ce diagnostic inthérapique, ça te permet de donner tes objectifs de rééducation que tu as constatés avec le patient. Pour moi, c'est vraiment les éléments, en plus des éléments administratifs qui sont obligatoires. c'est les éléments qui sont indispensables sur un bilan, c'est-à-dire son bilan structurel, fonctionnel, situationnel, le projet du patient, le diagnostic qui est thérapique, qui doit être mis en évidence, c'est-à-dire il doit être en gras, il doit ressentir un peu plus, et de ce diagnostic qui est thérapique, les objectifs de rééducation. Là, normalement, tu as un bilan qui peut être facilement lu par les médecins et qui est suffisamment clair et qui peut être rédigé rapidement. Et ça, c'est plus... une fille de synthèse du bilan ton bilan complet c'est vous les faites tous à bélion de l'eurobio la peau etc bilan articulaire musculaire ça votre bilan il est pour vous n'est pas tellement en diffusion c'est bien parfait j'ai tout noté aussi est ce qu'on a d'autres alors dans les il y avait une question n'est pas répondu Au tout début, tu m'as demandé si la nouvelle NGMP pouvait avoir un impact sur nos prochaines revalorisations. Ce n'est pas répondu, mais oui, en effet. C'est-à-dire que la caisse a des objectifs précis de santé publique, sur des pathologies spécifiques ou quoi. Les revalorisations pourraient être plus ciblées sur certaines pathologies. Notamment, moi, je pense évidemment aux spécifiques d'exercice. Ici on doit mieux les valoriser parce qu'il y a une nécessité technique, ça pourrait être ciblé. Ce n'était pas le cas avant. Donc ça pourra.

  • Speaker #0

    On y croit.

  • Speaker #1

    On espère. Je pense que l'efficacité de l'exercice intéresse énormément la caisse. C'est-à-dire qu'il y a une expertise déclinée, c'est là où on sait qu'ils sont formés et efficaces et qu'ils peuvent traiter des cas complexes. Le sujet de la caisse, ce n'est pas tellement les cas simples. Les cas simples, ils n'ont pas de souci. Les cas complexes, les cas qui sont un peu en errance thérapeutique, qui vont d'un professionnel à l'autre, etc. Et si on a des professionnels qui ont des spécificités, qui sont reconnus pour ça et pour lesquels on peut envoyer des patients, on sait un peu difficile. La caisse est très intéressée par ça. J'ai eu une discussion avec une société savante de rééducation de la main. et il m'a expliqué qu'en Nouvelle-Zélande, ils avaient un modèle par rapport à la rééducation de la main qui fait que si le patient a un problème de main, il a interdit de faire des radios, il a interdit de voir son médecin généraliste, il est obligé d'aller voir le kiné spécialisé de la main. Donc vous voyez les évolutions possibles en fait. Donc ça veut dire une économie d'une consultation, une économie de radio, et ça peut être percuté sur le tarif. Il n'y a rien, en fait.

  • Speaker #0

    Et là-bas, je crois qu'ils sont, c'est comme aux Etats-Unis, ils sont un peu plus, presque médecins.

  • Speaker #1

    Après, je ne connais pas du tout le modèle de l'Union Zélandaise, mais je trouvais ça déjà intéressant.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, la première économie avec des spécialisés, normalement, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais vous discutez avec ces personnes-là, et ils nous disaient qu'ils voyaient les gens comme c'est... 30 séances de rééducation chez la kiné et qui n'avait pas fait la rééducation adaptée parce que voilà il était pas formé il récupère les gens parfois tard et c'est finalement de l'argent perdu parce que le patient peut être plus tôt et du coup être remis sur main surtout que sur pied, pas mal, plus rapidement Donc voilà c'est des évolutions possibles moi je pense que la caisse y a intérêt, nous y a intérêt aussi donc donc on va y aller

  • Speaker #0

    dans les spécificités carrément on a la fin on a eu 10 questions tout rond et on a fait une demi-heure tout rond donc c'est parfait écoute merci merci à

  • Speaker #1

    toi avec plaisir quand tu veux, moi je suis ravi de répondre aux questions avec plaisir n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête, même les gélantes j'y répondrai avec plaisir on va aller merci

  • Speaker #0

    Carrément, avec plaisir pour la prochaine. Merci à toi. Ça marche.

  • Speaker #1

    Allez, bonne journée tout le monde. Au revoir.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, j'accueille Thomas Pratt de la FFMKR pour répondre à vos questions brûlantes sur l'actualité de la kinésithérapie. 🔥

1. Harmonisation des frais des IFMK 🏫

2. Statistiques et Revalorisations avec la nouvelle NGAP 📊

3. Nouvelle Convention avec l'HAD 🏥

4. Changement sur les numéros ADELI 🔄

5. Refonte du Métier de Kiné 🚀

6. Gestion des Ordonnances 📝

7. Remplacement en Zone Sur-dotée 🔄

8. Valorisation de la Profession 💪

9. Bilan Kiné et Conformité avec la CPAM ✅


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, trop content. Trop content de faire ce live numéro 2. Merci d'encore vouloir répondre aux questions. Franchement, c'est top. J'apprends plein de trucs à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment avec plaisir parce que répondre aux questions, aux interrogations des kinés, c'est quand même l'essence de quoi on fait. Moi, je m'engage comme ça. C'est vraiment avec plaisir. Je suis ce que tu fais un petit peu et c'est tellement intéressant ce que tu fais que...

  • Speaker #0

    avec plaisir que je réponds à tes questions et en plus on a déjà 9 questions qui sont franchement bien intéressantes et du coup ceux qui sont là n'hésitez pas à poser des questions en commentaire du live et on y répondra d'ailleurs on va se partir on a pas fait 9 déjà comme j'ai dit donc si t'es chaud, si t'es ok on peut commencer allez,

  • Speaker #1

    moi je suis parti j'ai fini ma journée ok trop chiant

  • Speaker #0

    Parfait. Donc du coup, une question de Madeleine sur Telegram, sur mon canal Telegram. Elle se demandait si les travaux d'harmonisation des frais d'IFMK, ils avançaient, comme c'était une des contreparties de l'avancette.

  • Speaker #1

    Alors, ils n'ont pas avancé récemment. On a eu une réunion en décembre dernier, donc ça fait quand même un petit moment. Le souci, c'est qu'il y a eu le recours au Conseil d'État avec notamment ce groupe de travail qui a été attaqué. par la FNEC et par le Conseil national de l'ordre. Donc quand c'est comme ça, souvent les travaux ralentissent, on attend de la décision. Donc la décision a été rendue la semaine dernière, le recours a été rejeté en totalité, du coup les travaux vont pouvoir reprendre. Il n'y a pas de souci là-dessus, et le contexte politique fait que c'est un peu l'incertitude. Mais bon, nous de toute façon, on ne peut pas échouer sur le travail. Donc on va... On va tout faire pour que ça avance rapidement. On a déjà travaillé dessus, bien sûr, en attendant que les groupes de travail se réunissent. Et puis on a ceinturé Botev, c'est-à-dire qu'on a à la fois ce groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé pour aboutir. Et si jamais ça n'aboutit pas ou pas comme on le souhaite, il y a l'assurance maladie qui s'est engagée à financer ou à participer. à la prise en charge des études. Donc, on a toujours cette solution-là. Et pour le coup, à la CNAM, c'est plutôt stable puisque le directeur n'a pas changé. Il est encore en place pour au minimum deux ou trois ans de cours. Donc voilà, on n'a pas trop d'inquiétudes, mais on a ce sujet en tête. Il faut le dire.

  • Speaker #0

    Dans ces travaux-là ?

  • Speaker #1

    Comment ?

  • Speaker #0

    Il y a qui dans ces groupes ? Qui c'est qui ?

  • Speaker #1

    Alors, dans ces groupes, il y a les syndicats représentatifs, donc la SNMK, le SNMK réalisé. Il y a la FNEC, Fédération Nationale des Étudiants au Kiné. Après, il y a le ministère. Il y a les régions qui vont venir, puisque c'est les régions qui financent les IFMK. Et il y a aussi le syndicat des IFMK qui va participer à la prochaine réunion.

  • Speaker #0

    OK. Il n'y a pas l'ARS ? Non, rien à voir.

  • Speaker #1

    Non, après, l'ARS, c'est régional. Donc, il faudrait inviter toutes les ARS. Donc, c'est vite compliqué. Et d'ailleurs, les régions, c'est aussi un petit peu le frein, en fait. Il y a encore un représentant des régions. Mais il n'y aura pas chaque région qui sera prête.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Question sur la nouvelle nomenclature. Est-ce qu'elle donne déjà des stats à la Sécu ? Et est-ce qu'il y a un impact ? Ces stats, elles pourraient avoir un impact sur une revalorisation ?

  • Speaker #1

    Alors, elles vont donner des stats. Le problème, c'est qu'il y a toujours un décalage entre le moment où on effectue les soins avec la nouvelle nomenclature et le moment où on les facture après dans le système de santé. Les systèmes informatiques, on ne les a pas tout de suite. Il y a au moins à peu près six mois de décalage. Donc, on va avoir ces stats dans un début de ces stats, dans la prochaine semaine, je pense, en octobre ou novembre. Mais là, aujourd'hui, on n'a pas encore de statistiques. Par contre, ce qu'on sait, c'est qu'il y a à peu près 90% des cliniques qui ont déjà utilisé au moins partiellement la nouvelle nomenclature. Et ça, c'est des chiffres qu'il y a un mois.

  • Speaker #0

    Ok. Alors la prochaine question c'est une de mes questions. Par rapport à la nouvelle convention entre les HAD, donc Hospice à Domicile et la Sécu, comment on fait vu que ça ne concorde pas vraiment avec la nouvelle nomenclature ?

  • Speaker #1

    Alors ce qu'il faut savoir c'est que quand on travaille en HAD, ce n'est pas de l'activité conventionnée, telle qu'on la connaît vraiment. C'est-à-dire que ce n'est pas la science maladie qui nous paye, c'est la HAD qui nous paye. Mais par contre, quand on fait des activités hors convention, normalement, vous savez que l'assurance maladie prend en charge une partie de nos cotisations, l'URSSAF, à condition qu'on fasse un exercice conventionné. L'HAD, ce n'est pas un exercice conventionné tel quel, mais pour qu'on ait cette participation de la caisse. à nos cotisations du RSAF, il faut le faire au tarif NGAP. Donc là, c'est ce qui a été signé en fait. Les tarifs qui sont proposés, donc AMK 15,5, AMK 20, ça reprend des cotations qui existent. Évidemment, la lettre clé, c'est AMK, mais en fait, c'est par souci de simplicité qu'à l'époque, c'était encore l'ancienne nomenclature. Mais du coup, le tarif qui en découle, c'est un tarif qui existe dans la NGAP. Donc oui, la cotation ne correspond pas à la nouvelle NGAP, mais le tarif correspond. Du coup, avec ce tarif qui correspond à la NGAP, on a la prise en charge des cotisations sociales par l'assurance maladie. C'est une condition, ce n'est pas nomme. Sinon, si vous facturez un tarif, vous êtes libre de vos tarifs quand ce n'est pas conventionnel avec l'assurance maladie. Si vous faites un tarif qui n'est pas dans la NGAP, vous devez payer un peu plus durement.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc,

  • Speaker #1

    en fait, ça n'a pas l'incidence d'être un MK plutôt qu'un ARL, etc. Vraiment, pour avoir le tarif NGAP.

  • Speaker #0

    Donc c'est KineRespi AMK 10, Bilan AMK 28 et sinon AMK 5.

  • Speaker #1

    C'est ça, je reprends aussi, on ne le connaît pas par cœur. Mais grosso modo, c'est une séance simple. C'est AMK 15,5, une séance un petit peu plus complexe. On parle de la Mk20, on a la KineRespi AMK 10. Voilà, donc c'est des tarifs vraiment qui sont intéressants. Pour ceux qui l'appliquent, qui l'utilisent, ceci est quand même des tarifs très avantageux. C'est vrai. Le but quand même de la HAD, c'est qu'ils payent pour voir. Actuellement, ils avaient du mal à recruter les clients, sauf que la HAD va devenir aussi, il va y avoir un volet HAD et rééducation. Et donc, ils ont besoin de Kinsterpeut. Ils ont vraiment besoin de Kinsterpeut. Et s'ils n'ont pas de Kinsterpeut, ils ne peuvent pas passer en HAD et rééducation. Donc là, en fait, ils payent. pour attirer les kinés, pour voir s'ils peuvent les attirer et du coup développer leur activité. Et d'ailleurs, on a eu la présidente de la FNAHAD, Elisabeth Hubert, par rapport à cette convention et au déploiement. Si dans vos HAD, ils ne déploient pas ces tarifs, contactez-nous, parce que la Fédération Nationale va pousser pour que tout le monde l'applique. Vraiment, l'objectif,

  • Speaker #0

    c'est que ça ne s'applique pas. Moi, j'adore travailler avec l'HAD qui est dans ma ville parce que bonne communication, la coordinatrice est super, on est au courant de tout. Il y a une tablette informatisée. Franchement, c'est super agréable de travailler avec eux.

  • Speaker #1

    Je pense qu'ils se sont développés. Avant, il y avait des freins, il ne fallait pas noter son passage au papier, les facturations, ça prenait des plombes. Moi, je sais aussi que dans mon département, ils ont développé un outil informatique, c'est-à-dire… On y va une fois et puis on est payé directement dans maximum 30 jours. Donc, ça se passe assez bien. C'est moins pratique que les séances conventionnées que la Cité des Capitals, mais ça reste mieux que ça l'était avant.

  • Speaker #0

    Ça va continuer. Carrément. Prochaine question, question de Manon sur Instagram. Elle demande s'il y a eu des changements vis-à-vis de la cession des numéros à Daily, notamment quand on est assistant.

  • Speaker #1

    Alors, je ne sais pas s'il y a eu vraiment des changements, mais il y a eu des clarifications, ça c'est sûr. C'est vrai que normalement quand on est assistant, on n'a pas d'activité propre parce qu'on travaille sur la patientèle de santé publique. Donc depuis toujours, quand un assistant quitte un cabinet, et même avant la blanc-selle, c'était le cabinet qui désignait le successeur. Donc là maintenant, on a une charte qui a été éditée. une charte qui définit toutes les règles qui ne sont pas forcément écrites dans la voie 7, mais qui sont partout pareilles. Et en effet, le numéro d'addit, l'activité est liée au cabinet. C'est-à-dire que quelqu'un qui quitte un cabinet, ce sera le cabinet qui devra désigner le successeur. Tout ça, ça se faisait déjà avant, clairement. Là, c'est plus clair, c'est plus écrit.

  • Speaker #0

    Donc, il faut l'autorisation du titulaire maintenant.

  • Speaker #1

    En général, les étudiants, c'était déjà adapté, donc ils avaient déjà mis dans leur contrat que c'était le titulaire qui délignait, etc. Mais en fait, c'est le titulaire qui déligne le successeur en accord avec l'assistant qui s'en va. Après, la question, c'était vraiment par rapport au collaborateur libéral, puisque le collaborateur libéral développe sa patientèle. Donc, ce n'est pas tout à fait le même statut que l'assistant. Lui travaille sur la patientèle du titulaire, mais c'est le même principe.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    C'est pareil. C'est toujours lié au cabinet. Après, ça dépend. Tout est adaptable dans le contrat. Il faut bien arriver dans un cabinet en haut de son nom cloritaire. Donc, il y a des biens de contrat, comment on arrive, comment on part surtout. Donc, souvent, il y a des zones de non-concurrence qui sont des galops basse-navis. Et puis, il y a comment on déligne le succès. Mais s'il n'y a rien écrit, en fait, le succès, c'est le Kévinou qui…

  • Speaker #0

    Mais dans l'avenant 7, il précise que pour les assistants, pas pour les collègues.

  • Speaker #1

    Non, il précise les deux. En tout cas, dans la carte, ça a été précisé pour les deux.

  • Speaker #0

    On n'a pas besoin de faire un… Enfin, on peut l'écrire sur le contrat, mais si l'avenant 7 dit ça, on peut prendre le contrat.

  • Speaker #1

    oui bien sûr après en fait c'est juste pour prévenir les litiges quand c'est écrit d'emblée c'est toujours mieux ok ok donc prochaine question de Pilou sur Vitamika donc c'est mon groupe sur Facebook alors

  • Speaker #0

    un peu longue comme question en gros la question c'est si une refonte du métier elle peut être intéressante dans le sens où il y a un avis partagé entre les kinés sur l'accès direct qui donne plus de responsabilités etc etc ok Et la question c'est est-ce que notre métier pouvait évoluer en ayant des kinés un peu prescripteurs, un peu médecins et des seulement exécutants ? Voilà, c'est la question. Alors en fait,

  • Speaker #1

    ce sujet, nous on l'a déjà abordé, on a fait des assises à Arles en 2022 je crois, qui étaient sur le thème des spécificités d'exercice. Et à un moment s'est posé la question de savoir finalement, est-ce qu'on ne peut pas aboutir à deux niveaux de kinés ? un kiné spécialisé, un kiné avec des spécificités d'exercice et un kiné généraliste. Et ce qui est ressorti du débat, des tables rondes, des échanges avec tous les participants, c'était ouvert à tout le monde les assis, donc il y avait des gens des sociétés savantes, il y avait des coups d'adhérents, de cadres syndicaux évidemment aussi. Ce qui est ressorti c'est que nous on était attachés à l'unité de la profession. Donc nous à la SSM Care on défend le CET. que la kinéthérapie et les massacres thérapeutes doivent rester dans une seule et unique profession. Et qu'on ne peut pas, en tout cas aujourd'hui, on ne peut pas s'engager dans des kinés plus et des kinés moins. Si on doit embarquer vers des kinés plus, c'est toute la profession vers des kinés plus. Mais on souhaite garder cette unité ensemble dans la profession. Donc nous, ce n'est pas quelque chose que l'on porte. Ce n'est pas quelque chose que l'on porte. ce que l'on souhaite. Après, c'est vrai que sur le terrain, on a cette différence avec des kinés qui ne font pas de la rééducation, qui font les bilans et qui après dirigent vers des kinés un peu plus exécutants qui eux sont contents de juste exécuter les soins et que ça leur convient comme ça. Mais nous, vraiment, on a cette optique de garder l'unité de la profession.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux APA, du coup, dans ce même sens ? Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Nous, par contre, ce qu'on milite pour, c'est que le cliniste soit le prescripteur d'APA. Parce qu'on a remarqué, tout le monde est au courant, on manque de clinistes thérapeutes partout sur le territoire. Et on pense que si on prescrit l'activité physique adaptée, déjà pour la santé de la population, c'est une très bonne chose. Puisqu'aujourd'hui, l'APA n'est pas déployé parce que les prescripteurs qui sont médecins ne le prescrivent pas. Et nous, on pense que ça peut permettre de... des patients qui sont en train de rééducation, qui ne relèvent plus vraiment de la rééducation mais plus de la remise en forme, de la réalisation, etc. Nous, on prescrit de la part, on pourra dégager un peu de place dans nos cabinets pour prendre des nouveaux patients, au moins les bilanter, les réorienter. Donc nous, c'est quelque chose qu'on pousse fort pour vraiment être prescripteur de la part et dégager un peu nos cabinets, libérer la place et prendre de nouveaux patients.

  • Speaker #0

    Ok, super. Très bien. Alors, autre question de moi-même. Je pense que tu as déjà dû avoir cette question, mais pour les ordres quantitatives, est-ce qu'on doit respecter le nombre de séances ?

  • Speaker #1

    Oui, on doit. C'est une obligation stricte. Vraiment, normalement, le texte dit, la NGAP, pour le coup, c'est le préambule du titre 14. La NGAP nous dit... que les ordonnances n'ont plus à être ni qualitatives ni quantitatives et que c'est le clinique qui les cible. Mais il écrit aussi que si le médecin précise sa prescription, elle s'impose au clinicité rapide. Typiquement, c'est vraiment le nombre de séances. Si le médecin écrit un nombre de séances, 8, 10, 15, 30, peu importe, vous devez strictement le respecter. Vous ne pouvez pas aller au-delà. Si vous allez au-delà, en fait, pour le coup, on peut vous réclamer des induits et il n'y a pas de moyen de recours. Alors la porte de sortie aujourd'hui, depuis... depuis au moins un an, et vous pouvez renouveler les ordonnances de moins d'un an. Dans ce cas-là, c'est une ordonnance quantitative et vous devez aller au-delà, vous pouvez la renouveler et vous pouvez du coup changer le nombre de séances. Une ordonnance de 10 séances, vous la renouvelez et vous pouvez la renouveler. 10 séances si vous voulez, mais vous pouvez la renouveler les 15 séances de l'instant.

  • Speaker #0

    C'est justement la deuxième question, mais tu viens de j'y répondre. Mais typiquement, qu'est-ce que tu écris ? Plutôt pour des patients qu'on voit régulièrement à domicile, j'ai des patients que je vois 3 fois par semaine à domicile, quand je veux renouveler une ordre quantitatif de par exemple 30 séances, qu'est-ce que j'écris ? J'écris 3 fois par semaine pendant un an ? Merci.

  • Speaker #1

    Alors c'est possible, mais après on peut ne pas écrire... Quand c'est une ordonnance quantitative, il vaut mieux écrire un nom, quand on renouvelle. Donc il faut renouveler avec... Ou il faut calculer. Il faut calculer 500 séances. En fait, le sujet, c'est que si c'est médicalement justifié, il n'y aura pas de problème. Mais oui, il n'y a pas de souci sur le nom. À partir du moment où il est justifié, on peut mettre 100 séances. J'ai l'impression qu'il y a une sérose en plaques, il y aurait toujours une sérose en plaques. Donc, il y a des graines à terre dans son lit, des risques qui sont en bas dans son lit à un petit moment.

  • Speaker #0

    C'est bon ça. Ok. Et par rapport à leur type de séance, on le fait de bateau ?

  • Speaker #1

    Alors non, non, non, non. Oui et non. J'ai vu dans ta question, est-ce qu'on peut passer d'une épaule à une cheville ? Alors non, pas du tout. Il faut que ça reste dans le même cadre à peu près. Typiquement, c'est si vous avez, on vous passe une rééducation d'épaule en vous mettant d'une épaule. Donc ça, ça a une cotation que je ne connais pas encore par cœur, bientôt. Mais après, vous faites 10-15 séances et vous vous rendez compte que la pathologie évolue vers quelque chose de plus neurologique périphérique, par exemple. C'est dans ce cas-là qu'on peut changer le type de séance. C'est-à-dire, ce ne sera plus de la rhumatopure, ce sera de la neurologie périphérique. Du coup, la cotation change aussi. Et là, ça s'entend. C'est plus quand, au déco des séances, la pathologie évolue un petit peu, mais reste dans le cadre général de la prescription initiale. Il y a un trop gros changement par rapport à la prescription initiale. Déjà, il faut en prévenir le prestateur. Et voilà, ça reste quand même globalement dans la prescription initiale.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une logique quand même dans l'évolution.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, si... S'il y a un énorme changement, ça veut dire que le médecin est passé à côté de quelque chose, donc il faut l'avertir. Peut-être que le patient consulte. Ça marche.

  • Speaker #0

    Nickel, super. Prochaine question, de Terre de Pilates sur Instagram. La question, c'est cette kiné, elle diminue son activité. Elle demande si elle peut prendre une remplaçante sur le long terme, en sachant qu'elle est en zone surdotée.

  • Speaker #1

    Alors, depuis peu, oui c'est possible. En fait, il fut un temps, il n'y a pas très longtemps, où le Conseil national de l'ordre avait décrété qu'un remplacement c'était 6 mois maximum. Et peu importe les risques. Donc, un remplacement c'est 6 mois maximum, donc au-delà de 6 mois, ce n'était plus possible. Il y a le syndicat des Landes qui a fait un recours par rapport à ça et qui a gagné. Et donc, il n'est plus possible de limiter notre temps à un remplacement. Après il faut bien avoir confiance que quand on se fait remplacer il faut laisser son activité le temps où on est remplacé. Donc c'est à dire que si on est son activité de psychothérapeute on peut pas faire une autre activité de psychothérapeute finalement hors nomenclature pendant ce temps là en étant remplacé au cabinet.

  • Speaker #0

    Là je trouve que mon projet c'était de diminuer c'est à dire de passer de 70 séances à 20 par semaine par exemple.

  • Speaker #1

    Mais ça y'a pas de souci en fait. Si on travaille 5 jours par semaine et qu'on décide de travailler plus que 4 jours par semaine et qu'on trouve un remplaçant qui ne veut bien faire qu'une seule journée, c'est possible. Après il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas de la gérance. La gérance c'est à dire que vous n'êtes plus au cabinet mais vous avez des gens qui travaillent à votre cabinet. Ce n'est pas légal pour les assistants, pas que pour les remplaçants. Et oui c'est possible de diminuer son activité et de prendre un remplaçant pour une longue durée.

  • Speaker #0

    Mais il faut que vous le fassiez avant de le faire. en fait c'est par exemple le modèle infirmier le fait énormément ok ok prochaine question de poésie bonne sur instagram la question c'est quand est ce qu'on sera valorisé vraiment sujet

  • Speaker #1

    et ben nous on travaille pour ça c'est sûr le problème c'est que l'argent quoi très valorisé et voilà donc quand la france sera très riche et qui aura une volonté forte politique de revaloriser les libéraux, pas que les clés, mais tous les libéraux, je pense. Alors on sera revalorisés vraiment, ça c'est super certain. Donc c'est un sujet... un sujet vaste là avec l'incertitude politique qui arrive et là moi je suis bien content d'avoir signé l'amendance 7 parce que si on n'avait pas signé ça veut dire qu'on retournerait en égo à peu près maintenant et je peux vous dire que négocier là actuellement avec le contexte politique ça aurait été quand même plus que compliqué donc voilà on va avoir des revalorisations qui vont arriver à partir de l'an prochain mais là ils sont plus dans l'optique de chercher des économies d'ailleurs il y a eu le rapport chargé produits qui est paru qui paraît chaque année... et l'assurance maladie qui fait un rapport sur quelles évolutions sont possibles au niveau de l'assurance maladie. Et donc, c'est pour orienter le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui arrive à l'automne. Et dans sa barre chargée pour produits, il y a quand même écrit plusieurs fois que les dépenses de quittérapie ont augmenté de 8%. Voilà, il y a des économies un peu partout. Donc, j'ai peur que sans volonté politique forte… On ne va pas revaloriser dans le court terme, dans les deux ans ça va être compliqué.

  • Speaker #0

    Ok. Malheureusement. Donc vous voulez dire que les prochaines négociations, c'est dans longtemps, dans 5 ans ?

  • Speaker #1

    Les prochaines négociations ce sera sûrement 2027 ou 2028. Donc voilà, après il y a en ce moment l'UNPS, l'Union Nationale des Professionnels de Santé et de sa regroupe. Tous les syndicats médicaux et paramédicaux, donc toutes les professions, il y a 27 syndicats au sein de cette structure, qui est financée par l'assurance maladie, puisque ça leur permet d'avoir un intérêt de l'opération. L'UNPS travaille avec l'assurance maladie pour revoir un peu le système conventionnel, et notamment les négociations conventionnelles, pour justement avoir un cycle, au lieu d'avoir des négociations tous les 5 ans, qui est clairement pas adapté, mais ça on le sait, mais il travaille pour que les négociations soient plus régulières, tous les 2 ans. Et alors forcément, ça veut dire, comme ça, à faire des négociations plus rapidement, on n'a pas cet effet de tous les 5 ans, il y a un gap à couvrir sur 5 ans d'inflation. Il y a eu une période où l'inflation était faible, donc sur 5 ans, on ne voyait pas trop, ça allait à peu près, mais là, ce n'est pas possible. Donc là, on travaille dessus, ça avance bien, donc l'UNPS travaille dessus pour projeter ça, donc c'est en cours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est pas mal, c'est une bonne nouvelle. Petite question, c'est combien pour vous être bien revalorisé par mois ? C'est tellement variable entre les équipes.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Le souci, c'est qu'on est libéraux. Si je dis qu'il faut être revalorisé de 1 000 euros par mois, mais que je ne fais que 5 heures de travail par semaine, c'est génial. Et si je travaille 100 heures par semaine ? Donc en fait, il est assez difficile de répondre à ça. Mais il faut que nos actes correspondent à nos compétences. Aujourd'hui, on est Bac U5, on a un OR, on a un CMK qui chapeaute tout ça, on a monté en compétences, il faut valoriser ses compétences. Donc aujourd'hui, il faut qu'on soit valorisé par rapport à la compétence et ce n'est pas possible qu'il y ait un acte complexe. Notamment, je pense à tout ce qui est neuro, vasculaire et compagnie, qui est une des actes du temps. et on a une valeur ajoutée, c'est pas possible qu'il reste 18 à 20 euros en fait. Donc il faut les augmenter de bien 20 à 25% après. On a le défi économique de qui finance et comment, parce que qui finance en gros c'est nos impôts. L'argent on sait, il faut aller chercher là où il est. Mais c'est de la politique ça.

  • Speaker #0

    Dernière question phare pour moi c'est de Florian sur Kineboost donc ma newsletter est-ce que tu peux nous donner les éléments indispensables d'un client kiné pour être dans les clous vis-à-vis de la CPAM de la sûreté

  • Speaker #1

    Oui pas de soucis justement avec l'AVLAN 5 il était prévu la dématérialisation du BDK de la fiche de synthèse en tout cas et on avait travaillé dessus je vais le retrouver d'ailleurs Merci et enfin les éléments de sable du bilan on les connaît tous alors on retrouve ça mais ce qui pose c'est le bilan c'est un élément de coordination il faut qu'il soit lu par le médecin donc ce qui est important c'est le diagnostic kinesthérapeute le diagnostic kinesthérapeute doit apparaître et doit être mis en évidence Les médecins lisent les bilans de bas en haut, ils lisent la conclusion en premier, et à la fin ils lisent le... Donc il faut le diagnostic thérapeutique, le diagnostic thérapeutique c'est... Donc tu fais ton bilan avec ton bilan structurel, ton bilan fonctionnel et ton bilan situationnel. On voit ces trois éléments. Ensuite, il faut le projet du patient. Et avec ces éléments, ça te donne le diagnostic inthérapique. Et avec ce diagnostic inthérapique, ça te permet de donner tes objectifs de rééducation que tu as constatés avec le patient. Pour moi, c'est vraiment les éléments, en plus des éléments administratifs qui sont obligatoires. c'est les éléments qui sont indispensables sur un bilan, c'est-à-dire son bilan structurel, fonctionnel, situationnel, le projet du patient, le diagnostic qui est thérapique, qui doit être mis en évidence, c'est-à-dire il doit être en gras, il doit ressentir un peu plus, et de ce diagnostic qui est thérapique, les objectifs de rééducation. Là, normalement, tu as un bilan qui peut être facilement lu par les médecins et qui est suffisamment clair et qui peut être rédigé rapidement. Et ça, c'est plus... une fille de synthèse du bilan ton bilan complet c'est vous les faites tous à bélion de l'eurobio la peau etc bilan articulaire musculaire ça votre bilan il est pour vous n'est pas tellement en diffusion c'est bien parfait j'ai tout noté aussi est ce qu'on a d'autres alors dans les il y avait une question n'est pas répondu Au tout début, tu m'as demandé si la nouvelle NGMP pouvait avoir un impact sur nos prochaines revalorisations. Ce n'est pas répondu, mais oui, en effet. C'est-à-dire que la caisse a des objectifs précis de santé publique, sur des pathologies spécifiques ou quoi. Les revalorisations pourraient être plus ciblées sur certaines pathologies. Notamment, moi, je pense évidemment aux spécifiques d'exercice. Ici on doit mieux les valoriser parce qu'il y a une nécessité technique, ça pourrait être ciblé. Ce n'était pas le cas avant. Donc ça pourra.

  • Speaker #0

    On y croit.

  • Speaker #1

    On espère. Je pense que l'efficacité de l'exercice intéresse énormément la caisse. C'est-à-dire qu'il y a une expertise déclinée, c'est là où on sait qu'ils sont formés et efficaces et qu'ils peuvent traiter des cas complexes. Le sujet de la caisse, ce n'est pas tellement les cas simples. Les cas simples, ils n'ont pas de souci. Les cas complexes, les cas qui sont un peu en errance thérapeutique, qui vont d'un professionnel à l'autre, etc. Et si on a des professionnels qui ont des spécificités, qui sont reconnus pour ça et pour lesquels on peut envoyer des patients, on sait un peu difficile. La caisse est très intéressée par ça. J'ai eu une discussion avec une société savante de rééducation de la main. et il m'a expliqué qu'en Nouvelle-Zélande, ils avaient un modèle par rapport à la rééducation de la main qui fait que si le patient a un problème de main, il a interdit de faire des radios, il a interdit de voir son médecin généraliste, il est obligé d'aller voir le kiné spécialisé de la main. Donc vous voyez les évolutions possibles en fait. Donc ça veut dire une économie d'une consultation, une économie de radio, et ça peut être percuté sur le tarif. Il n'y a rien, en fait.

  • Speaker #0

    Et là-bas, je crois qu'ils sont, c'est comme aux Etats-Unis, ils sont un peu plus, presque médecins.

  • Speaker #1

    Après, je ne connais pas du tout le modèle de l'Union Zélandaise, mais je trouvais ça déjà intéressant.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, la première économie avec des spécialisés, normalement, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais vous discutez avec ces personnes-là, et ils nous disaient qu'ils voyaient les gens comme c'est... 30 séances de rééducation chez la kiné et qui n'avait pas fait la rééducation adaptée parce que voilà il était pas formé il récupère les gens parfois tard et c'est finalement de l'argent perdu parce que le patient peut être plus tôt et du coup être remis sur main surtout que sur pied, pas mal, plus rapidement Donc voilà c'est des évolutions possibles moi je pense que la caisse y a intérêt, nous y a intérêt aussi donc donc on va y aller

  • Speaker #0

    dans les spécificités carrément on a la fin on a eu 10 questions tout rond et on a fait une demi-heure tout rond donc c'est parfait écoute merci merci à

  • Speaker #1

    toi avec plaisir quand tu veux, moi je suis ravi de répondre aux questions avec plaisir n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête, même les gélantes j'y répondrai avec plaisir on va aller merci

  • Speaker #0

    Carrément, avec plaisir pour la prochaine. Merci à toi. Ça marche.

  • Speaker #1

    Allez, bonne journée tout le monde. Au revoir.

Description

Dans cet épisode, j'accueille Thomas Pratt de la FFMKR pour répondre à vos questions brûlantes sur l'actualité de la kinésithérapie. 🔥

1. Harmonisation des frais des IFMK 🏫

2. Statistiques et Revalorisations avec la nouvelle NGAP 📊

3. Nouvelle Convention avec l'HAD 🏥

4. Changement sur les numéros ADELI 🔄

5. Refonte du Métier de Kiné 🚀

6. Gestion des Ordonnances 📝

7. Remplacement en Zone Sur-dotée 🔄

8. Valorisation de la Profession 💪

9. Bilan Kiné et Conformité avec la CPAM ✅


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, trop content. Trop content de faire ce live numéro 2. Merci d'encore vouloir répondre aux questions. Franchement, c'est top. J'apprends plein de trucs à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment avec plaisir parce que répondre aux questions, aux interrogations des kinés, c'est quand même l'essence de quoi on fait. Moi, je m'engage comme ça. C'est vraiment avec plaisir. Je suis ce que tu fais un petit peu et c'est tellement intéressant ce que tu fais que...

  • Speaker #0

    avec plaisir que je réponds à tes questions et en plus on a déjà 9 questions qui sont franchement bien intéressantes et du coup ceux qui sont là n'hésitez pas à poser des questions en commentaire du live et on y répondra d'ailleurs on va se partir on a pas fait 9 déjà comme j'ai dit donc si t'es chaud, si t'es ok on peut commencer allez,

  • Speaker #1

    moi je suis parti j'ai fini ma journée ok trop chiant

  • Speaker #0

    Parfait. Donc du coup, une question de Madeleine sur Telegram, sur mon canal Telegram. Elle se demandait si les travaux d'harmonisation des frais d'IFMK, ils avançaient, comme c'était une des contreparties de l'avancette.

  • Speaker #1

    Alors, ils n'ont pas avancé récemment. On a eu une réunion en décembre dernier, donc ça fait quand même un petit moment. Le souci, c'est qu'il y a eu le recours au Conseil d'État avec notamment ce groupe de travail qui a été attaqué. par la FNEC et par le Conseil national de l'ordre. Donc quand c'est comme ça, souvent les travaux ralentissent, on attend de la décision. Donc la décision a été rendue la semaine dernière, le recours a été rejeté en totalité, du coup les travaux vont pouvoir reprendre. Il n'y a pas de souci là-dessus, et le contexte politique fait que c'est un peu l'incertitude. Mais bon, nous de toute façon, on ne peut pas échouer sur le travail. Donc on va... On va tout faire pour que ça avance rapidement. On a déjà travaillé dessus, bien sûr, en attendant que les groupes de travail se réunissent. Et puis on a ceinturé Botev, c'est-à-dire qu'on a à la fois ce groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé pour aboutir. Et si jamais ça n'aboutit pas ou pas comme on le souhaite, il y a l'assurance maladie qui s'est engagée à financer ou à participer. à la prise en charge des études. Donc, on a toujours cette solution-là. Et pour le coup, à la CNAM, c'est plutôt stable puisque le directeur n'a pas changé. Il est encore en place pour au minimum deux ou trois ans de cours. Donc voilà, on n'a pas trop d'inquiétudes, mais on a ce sujet en tête. Il faut le dire.

  • Speaker #0

    Dans ces travaux-là ?

  • Speaker #1

    Comment ?

  • Speaker #0

    Il y a qui dans ces groupes ? Qui c'est qui ?

  • Speaker #1

    Alors, dans ces groupes, il y a les syndicats représentatifs, donc la SNMK, le SNMK réalisé. Il y a la FNEC, Fédération Nationale des Étudiants au Kiné. Après, il y a le ministère. Il y a les régions qui vont venir, puisque c'est les régions qui financent les IFMK. Et il y a aussi le syndicat des IFMK qui va participer à la prochaine réunion.

  • Speaker #0

    OK. Il n'y a pas l'ARS ? Non, rien à voir.

  • Speaker #1

    Non, après, l'ARS, c'est régional. Donc, il faudrait inviter toutes les ARS. Donc, c'est vite compliqué. Et d'ailleurs, les régions, c'est aussi un petit peu le frein, en fait. Il y a encore un représentant des régions. Mais il n'y aura pas chaque région qui sera prête.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Question sur la nouvelle nomenclature. Est-ce qu'elle donne déjà des stats à la Sécu ? Et est-ce qu'il y a un impact ? Ces stats, elles pourraient avoir un impact sur une revalorisation ?

  • Speaker #1

    Alors, elles vont donner des stats. Le problème, c'est qu'il y a toujours un décalage entre le moment où on effectue les soins avec la nouvelle nomenclature et le moment où on les facture après dans le système de santé. Les systèmes informatiques, on ne les a pas tout de suite. Il y a au moins à peu près six mois de décalage. Donc, on va avoir ces stats dans un début de ces stats, dans la prochaine semaine, je pense, en octobre ou novembre. Mais là, aujourd'hui, on n'a pas encore de statistiques. Par contre, ce qu'on sait, c'est qu'il y a à peu près 90% des cliniques qui ont déjà utilisé au moins partiellement la nouvelle nomenclature. Et ça, c'est des chiffres qu'il y a un mois.

  • Speaker #0

    Ok. Alors la prochaine question c'est une de mes questions. Par rapport à la nouvelle convention entre les HAD, donc Hospice à Domicile et la Sécu, comment on fait vu que ça ne concorde pas vraiment avec la nouvelle nomenclature ?

  • Speaker #1

    Alors ce qu'il faut savoir c'est que quand on travaille en HAD, ce n'est pas de l'activité conventionnée, telle qu'on la connaît vraiment. C'est-à-dire que ce n'est pas la science maladie qui nous paye, c'est la HAD qui nous paye. Mais par contre, quand on fait des activités hors convention, normalement, vous savez que l'assurance maladie prend en charge une partie de nos cotisations, l'URSSAF, à condition qu'on fasse un exercice conventionné. L'HAD, ce n'est pas un exercice conventionné tel quel, mais pour qu'on ait cette participation de la caisse. à nos cotisations du RSAF, il faut le faire au tarif NGAP. Donc là, c'est ce qui a été signé en fait. Les tarifs qui sont proposés, donc AMK 15,5, AMK 20, ça reprend des cotations qui existent. Évidemment, la lettre clé, c'est AMK, mais en fait, c'est par souci de simplicité qu'à l'époque, c'était encore l'ancienne nomenclature. Mais du coup, le tarif qui en découle, c'est un tarif qui existe dans la NGAP. Donc oui, la cotation ne correspond pas à la nouvelle NGAP, mais le tarif correspond. Du coup, avec ce tarif qui correspond à la NGAP, on a la prise en charge des cotisations sociales par l'assurance maladie. C'est une condition, ce n'est pas nomme. Sinon, si vous facturez un tarif, vous êtes libre de vos tarifs quand ce n'est pas conventionnel avec l'assurance maladie. Si vous faites un tarif qui n'est pas dans la NGAP, vous devez payer un peu plus durement.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Donc,

  • Speaker #1

    en fait, ça n'a pas l'incidence d'être un MK plutôt qu'un ARL, etc. Vraiment, pour avoir le tarif NGAP.

  • Speaker #0

    Donc c'est KineRespi AMK 10, Bilan AMK 28 et sinon AMK 5.

  • Speaker #1

    C'est ça, je reprends aussi, on ne le connaît pas par cœur. Mais grosso modo, c'est une séance simple. C'est AMK 15,5, une séance un petit peu plus complexe. On parle de la Mk20, on a la KineRespi AMK 10. Voilà, donc c'est des tarifs vraiment qui sont intéressants. Pour ceux qui l'appliquent, qui l'utilisent, ceci est quand même des tarifs très avantageux. C'est vrai. Le but quand même de la HAD, c'est qu'ils payent pour voir. Actuellement, ils avaient du mal à recruter les clients, sauf que la HAD va devenir aussi, il va y avoir un volet HAD et rééducation. Et donc, ils ont besoin de Kinsterpeut. Ils ont vraiment besoin de Kinsterpeut. Et s'ils n'ont pas de Kinsterpeut, ils ne peuvent pas passer en HAD et rééducation. Donc là, en fait, ils payent. pour attirer les kinés, pour voir s'ils peuvent les attirer et du coup développer leur activité. Et d'ailleurs, on a eu la présidente de la FNAHAD, Elisabeth Hubert, par rapport à cette convention et au déploiement. Si dans vos HAD, ils ne déploient pas ces tarifs, contactez-nous, parce que la Fédération Nationale va pousser pour que tout le monde l'applique. Vraiment, l'objectif,

  • Speaker #0

    c'est que ça ne s'applique pas. Moi, j'adore travailler avec l'HAD qui est dans ma ville parce que bonne communication, la coordinatrice est super, on est au courant de tout. Il y a une tablette informatisée. Franchement, c'est super agréable de travailler avec eux.

  • Speaker #1

    Je pense qu'ils se sont développés. Avant, il y avait des freins, il ne fallait pas noter son passage au papier, les facturations, ça prenait des plombes. Moi, je sais aussi que dans mon département, ils ont développé un outil informatique, c'est-à-dire… On y va une fois et puis on est payé directement dans maximum 30 jours. Donc, ça se passe assez bien. C'est moins pratique que les séances conventionnées que la Cité des Capitals, mais ça reste mieux que ça l'était avant.

  • Speaker #0

    Ça va continuer. Carrément. Prochaine question, question de Manon sur Instagram. Elle demande s'il y a eu des changements vis-à-vis de la cession des numéros à Daily, notamment quand on est assistant.

  • Speaker #1

    Alors, je ne sais pas s'il y a eu vraiment des changements, mais il y a eu des clarifications, ça c'est sûr. C'est vrai que normalement quand on est assistant, on n'a pas d'activité propre parce qu'on travaille sur la patientèle de santé publique. Donc depuis toujours, quand un assistant quitte un cabinet, et même avant la blanc-selle, c'était le cabinet qui désignait le successeur. Donc là maintenant, on a une charte qui a été éditée. une charte qui définit toutes les règles qui ne sont pas forcément écrites dans la voie 7, mais qui sont partout pareilles. Et en effet, le numéro d'addit, l'activité est liée au cabinet. C'est-à-dire que quelqu'un qui quitte un cabinet, ce sera le cabinet qui devra désigner le successeur. Tout ça, ça se faisait déjà avant, clairement. Là, c'est plus clair, c'est plus écrit.

  • Speaker #0

    Donc, il faut l'autorisation du titulaire maintenant.

  • Speaker #1

    En général, les étudiants, c'était déjà adapté, donc ils avaient déjà mis dans leur contrat que c'était le titulaire qui délignait, etc. Mais en fait, c'est le titulaire qui déligne le successeur en accord avec l'assistant qui s'en va. Après, la question, c'était vraiment par rapport au collaborateur libéral, puisque le collaborateur libéral développe sa patientèle. Donc, ce n'est pas tout à fait le même statut que l'assistant. Lui travaille sur la patientèle du titulaire, mais c'est le même principe.

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    C'est pareil. C'est toujours lié au cabinet. Après, ça dépend. Tout est adaptable dans le contrat. Il faut bien arriver dans un cabinet en haut de son nom cloritaire. Donc, il y a des biens de contrat, comment on arrive, comment on part surtout. Donc, souvent, il y a des zones de non-concurrence qui sont des galops basse-navis. Et puis, il y a comment on déligne le succès. Mais s'il n'y a rien écrit, en fait, le succès, c'est le Kévinou qui…

  • Speaker #0

    Mais dans l'avenant 7, il précise que pour les assistants, pas pour les collègues.

  • Speaker #1

    Non, il précise les deux. En tout cas, dans la carte, ça a été précisé pour les deux.

  • Speaker #0

    On n'a pas besoin de faire un… Enfin, on peut l'écrire sur le contrat, mais si l'avenant 7 dit ça, on peut prendre le contrat.

  • Speaker #1

    oui bien sûr après en fait c'est juste pour prévenir les litiges quand c'est écrit d'emblée c'est toujours mieux ok ok donc prochaine question de Pilou sur Vitamika donc c'est mon groupe sur Facebook alors

  • Speaker #0

    un peu longue comme question en gros la question c'est si une refonte du métier elle peut être intéressante dans le sens où il y a un avis partagé entre les kinés sur l'accès direct qui donne plus de responsabilités etc etc ok Et la question c'est est-ce que notre métier pouvait évoluer en ayant des kinés un peu prescripteurs, un peu médecins et des seulement exécutants ? Voilà, c'est la question. Alors en fait,

  • Speaker #1

    ce sujet, nous on l'a déjà abordé, on a fait des assises à Arles en 2022 je crois, qui étaient sur le thème des spécificités d'exercice. Et à un moment s'est posé la question de savoir finalement, est-ce qu'on ne peut pas aboutir à deux niveaux de kinés ? un kiné spécialisé, un kiné avec des spécificités d'exercice et un kiné généraliste. Et ce qui est ressorti du débat, des tables rondes, des échanges avec tous les participants, c'était ouvert à tout le monde les assis, donc il y avait des gens des sociétés savantes, il y avait des coups d'adhérents, de cadres syndicaux évidemment aussi. Ce qui est ressorti c'est que nous on était attachés à l'unité de la profession. Donc nous à la SSM Care on défend le CET. que la kinéthérapie et les massacres thérapeutes doivent rester dans une seule et unique profession. Et qu'on ne peut pas, en tout cas aujourd'hui, on ne peut pas s'engager dans des kinés plus et des kinés moins. Si on doit embarquer vers des kinés plus, c'est toute la profession vers des kinés plus. Mais on souhaite garder cette unité ensemble dans la profession. Donc nous, ce n'est pas quelque chose que l'on porte. Ce n'est pas quelque chose que l'on porte. ce que l'on souhaite. Après, c'est vrai que sur le terrain, on a cette différence avec des kinés qui ne font pas de la rééducation, qui font les bilans et qui après dirigent vers des kinés un peu plus exécutants qui eux sont contents de juste exécuter les soins et que ça leur convient comme ça. Mais nous, vraiment, on a cette optique de garder l'unité de la profession.

  • Speaker #0

    Et par rapport aux APA, du coup, dans ce même sens ? Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Nous, par contre, ce qu'on milite pour, c'est que le cliniste soit le prescripteur d'APA. Parce qu'on a remarqué, tout le monde est au courant, on manque de clinistes thérapeutes partout sur le territoire. Et on pense que si on prescrit l'activité physique adaptée, déjà pour la santé de la population, c'est une très bonne chose. Puisqu'aujourd'hui, l'APA n'est pas déployé parce que les prescripteurs qui sont médecins ne le prescrivent pas. Et nous, on pense que ça peut permettre de... des patients qui sont en train de rééducation, qui ne relèvent plus vraiment de la rééducation mais plus de la remise en forme, de la réalisation, etc. Nous, on prescrit de la part, on pourra dégager un peu de place dans nos cabinets pour prendre des nouveaux patients, au moins les bilanter, les réorienter. Donc nous, c'est quelque chose qu'on pousse fort pour vraiment être prescripteur de la part et dégager un peu nos cabinets, libérer la place et prendre de nouveaux patients.

  • Speaker #0

    Ok, super. Très bien. Alors, autre question de moi-même. Je pense que tu as déjà dû avoir cette question, mais pour les ordres quantitatives, est-ce qu'on doit respecter le nombre de séances ?

  • Speaker #1

    Oui, on doit. C'est une obligation stricte. Vraiment, normalement, le texte dit, la NGAP, pour le coup, c'est le préambule du titre 14. La NGAP nous dit... que les ordonnances n'ont plus à être ni qualitatives ni quantitatives et que c'est le clinique qui les cible. Mais il écrit aussi que si le médecin précise sa prescription, elle s'impose au clinicité rapide. Typiquement, c'est vraiment le nombre de séances. Si le médecin écrit un nombre de séances, 8, 10, 15, 30, peu importe, vous devez strictement le respecter. Vous ne pouvez pas aller au-delà. Si vous allez au-delà, en fait, pour le coup, on peut vous réclamer des induits et il n'y a pas de moyen de recours. Alors la porte de sortie aujourd'hui, depuis... depuis au moins un an, et vous pouvez renouveler les ordonnances de moins d'un an. Dans ce cas-là, c'est une ordonnance quantitative et vous devez aller au-delà, vous pouvez la renouveler et vous pouvez du coup changer le nombre de séances. Une ordonnance de 10 séances, vous la renouvelez et vous pouvez la renouveler. 10 séances si vous voulez, mais vous pouvez la renouveler les 15 séances de l'instant.

  • Speaker #0

    C'est justement la deuxième question, mais tu viens de j'y répondre. Mais typiquement, qu'est-ce que tu écris ? Plutôt pour des patients qu'on voit régulièrement à domicile, j'ai des patients que je vois 3 fois par semaine à domicile, quand je veux renouveler une ordre quantitatif de par exemple 30 séances, qu'est-ce que j'écris ? J'écris 3 fois par semaine pendant un an ? Merci.

  • Speaker #1

    Alors c'est possible, mais après on peut ne pas écrire... Quand c'est une ordonnance quantitative, il vaut mieux écrire un nom, quand on renouvelle. Donc il faut renouveler avec... Ou il faut calculer. Il faut calculer 500 séances. En fait, le sujet, c'est que si c'est médicalement justifié, il n'y aura pas de problème. Mais oui, il n'y a pas de souci sur le nom. À partir du moment où il est justifié, on peut mettre 100 séances. J'ai l'impression qu'il y a une sérose en plaques, il y aurait toujours une sérose en plaques. Donc, il y a des graines à terre dans son lit, des risques qui sont en bas dans son lit à un petit moment.

  • Speaker #0

    C'est bon ça. Ok. Et par rapport à leur type de séance, on le fait de bateau ?

  • Speaker #1

    Alors non, non, non, non. Oui et non. J'ai vu dans ta question, est-ce qu'on peut passer d'une épaule à une cheville ? Alors non, pas du tout. Il faut que ça reste dans le même cadre à peu près. Typiquement, c'est si vous avez, on vous passe une rééducation d'épaule en vous mettant d'une épaule. Donc ça, ça a une cotation que je ne connais pas encore par cœur, bientôt. Mais après, vous faites 10-15 séances et vous vous rendez compte que la pathologie évolue vers quelque chose de plus neurologique périphérique, par exemple. C'est dans ce cas-là qu'on peut changer le type de séance. C'est-à-dire, ce ne sera plus de la rhumatopure, ce sera de la neurologie périphérique. Du coup, la cotation change aussi. Et là, ça s'entend. C'est plus quand, au déco des séances, la pathologie évolue un petit peu, mais reste dans le cadre général de la prescription initiale. Il y a un trop gros changement par rapport à la prescription initiale. Déjà, il faut en prévenir le prestateur. Et voilà, ça reste quand même globalement dans la prescription initiale.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il y ait une logique quand même dans l'évolution.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, si... S'il y a un énorme changement, ça veut dire que le médecin est passé à côté de quelque chose, donc il faut l'avertir. Peut-être que le patient consulte. Ça marche.

  • Speaker #0

    Nickel, super. Prochaine question, de Terre de Pilates sur Instagram. La question, c'est cette kiné, elle diminue son activité. Elle demande si elle peut prendre une remplaçante sur le long terme, en sachant qu'elle est en zone surdotée.

  • Speaker #1

    Alors, depuis peu, oui c'est possible. En fait, il fut un temps, il n'y a pas très longtemps, où le Conseil national de l'ordre avait décrété qu'un remplacement c'était 6 mois maximum. Et peu importe les risques. Donc, un remplacement c'est 6 mois maximum, donc au-delà de 6 mois, ce n'était plus possible. Il y a le syndicat des Landes qui a fait un recours par rapport à ça et qui a gagné. Et donc, il n'est plus possible de limiter notre temps à un remplacement. Après il faut bien avoir confiance que quand on se fait remplacer il faut laisser son activité le temps où on est remplacé. Donc c'est à dire que si on est son activité de psychothérapeute on peut pas faire une autre activité de psychothérapeute finalement hors nomenclature pendant ce temps là en étant remplacé au cabinet.

  • Speaker #0

    Là je trouve que mon projet c'était de diminuer c'est à dire de passer de 70 séances à 20 par semaine par exemple.

  • Speaker #1

    Mais ça y'a pas de souci en fait. Si on travaille 5 jours par semaine et qu'on décide de travailler plus que 4 jours par semaine et qu'on trouve un remplaçant qui ne veut bien faire qu'une seule journée, c'est possible. Après il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas de la gérance. La gérance c'est à dire que vous n'êtes plus au cabinet mais vous avez des gens qui travaillent à votre cabinet. Ce n'est pas légal pour les assistants, pas que pour les remplaçants. Et oui c'est possible de diminuer son activité et de prendre un remplaçant pour une longue durée.

  • Speaker #0

    Mais il faut que vous le fassiez avant de le faire. en fait c'est par exemple le modèle infirmier le fait énormément ok ok prochaine question de poésie bonne sur instagram la question c'est quand est ce qu'on sera valorisé vraiment sujet

  • Speaker #1

    et ben nous on travaille pour ça c'est sûr le problème c'est que l'argent quoi très valorisé et voilà donc quand la france sera très riche et qui aura une volonté forte politique de revaloriser les libéraux, pas que les clés, mais tous les libéraux, je pense. Alors on sera revalorisés vraiment, ça c'est super certain. Donc c'est un sujet... un sujet vaste là avec l'incertitude politique qui arrive et là moi je suis bien content d'avoir signé l'amendance 7 parce que si on n'avait pas signé ça veut dire qu'on retournerait en égo à peu près maintenant et je peux vous dire que négocier là actuellement avec le contexte politique ça aurait été quand même plus que compliqué donc voilà on va avoir des revalorisations qui vont arriver à partir de l'an prochain mais là ils sont plus dans l'optique de chercher des économies d'ailleurs il y a eu le rapport chargé produits qui est paru qui paraît chaque année... et l'assurance maladie qui fait un rapport sur quelles évolutions sont possibles au niveau de l'assurance maladie. Et donc, c'est pour orienter le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui arrive à l'automne. Et dans sa barre chargée pour produits, il y a quand même écrit plusieurs fois que les dépenses de quittérapie ont augmenté de 8%. Voilà, il y a des économies un peu partout. Donc, j'ai peur que sans volonté politique forte… On ne va pas revaloriser dans le court terme, dans les deux ans ça va être compliqué.

  • Speaker #0

    Ok. Malheureusement. Donc vous voulez dire que les prochaines négociations, c'est dans longtemps, dans 5 ans ?

  • Speaker #1

    Les prochaines négociations ce sera sûrement 2027 ou 2028. Donc voilà, après il y a en ce moment l'UNPS, l'Union Nationale des Professionnels de Santé et de sa regroupe. Tous les syndicats médicaux et paramédicaux, donc toutes les professions, il y a 27 syndicats au sein de cette structure, qui est financée par l'assurance maladie, puisque ça leur permet d'avoir un intérêt de l'opération. L'UNPS travaille avec l'assurance maladie pour revoir un peu le système conventionnel, et notamment les négociations conventionnelles, pour justement avoir un cycle, au lieu d'avoir des négociations tous les 5 ans, qui est clairement pas adapté, mais ça on le sait, mais il travaille pour que les négociations soient plus régulières, tous les 2 ans. Et alors forcément, ça veut dire, comme ça, à faire des négociations plus rapidement, on n'a pas cet effet de tous les 5 ans, il y a un gap à couvrir sur 5 ans d'inflation. Il y a eu une période où l'inflation était faible, donc sur 5 ans, on ne voyait pas trop, ça allait à peu près, mais là, ce n'est pas possible. Donc là, on travaille dessus, ça avance bien, donc l'UNPS travaille dessus pour projeter ça, donc c'est en cours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est pas mal, c'est une bonne nouvelle. Petite question, c'est combien pour vous être bien revalorisé par mois ? C'est tellement variable entre les équipes.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Le souci, c'est qu'on est libéraux. Si je dis qu'il faut être revalorisé de 1 000 euros par mois, mais que je ne fais que 5 heures de travail par semaine, c'est génial. Et si je travaille 100 heures par semaine ? Donc en fait, il est assez difficile de répondre à ça. Mais il faut que nos actes correspondent à nos compétences. Aujourd'hui, on est Bac U5, on a un OR, on a un CMK qui chapeaute tout ça, on a monté en compétences, il faut valoriser ses compétences. Donc aujourd'hui, il faut qu'on soit valorisé par rapport à la compétence et ce n'est pas possible qu'il y ait un acte complexe. Notamment, je pense à tout ce qui est neuro, vasculaire et compagnie, qui est une des actes du temps. et on a une valeur ajoutée, c'est pas possible qu'il reste 18 à 20 euros en fait. Donc il faut les augmenter de bien 20 à 25% après. On a le défi économique de qui finance et comment, parce que qui finance en gros c'est nos impôts. L'argent on sait, il faut aller chercher là où il est. Mais c'est de la politique ça.

  • Speaker #0

    Dernière question phare pour moi c'est de Florian sur Kineboost donc ma newsletter est-ce que tu peux nous donner les éléments indispensables d'un client kiné pour être dans les clous vis-à-vis de la CPAM de la sûreté

  • Speaker #1

    Oui pas de soucis justement avec l'AVLAN 5 il était prévu la dématérialisation du BDK de la fiche de synthèse en tout cas et on avait travaillé dessus je vais le retrouver d'ailleurs Merci et enfin les éléments de sable du bilan on les connaît tous alors on retrouve ça mais ce qui pose c'est le bilan c'est un élément de coordination il faut qu'il soit lu par le médecin donc ce qui est important c'est le diagnostic kinesthérapeute le diagnostic kinesthérapeute doit apparaître et doit être mis en évidence Les médecins lisent les bilans de bas en haut, ils lisent la conclusion en premier, et à la fin ils lisent le... Donc il faut le diagnostic thérapeutique, le diagnostic thérapeutique c'est... Donc tu fais ton bilan avec ton bilan structurel, ton bilan fonctionnel et ton bilan situationnel. On voit ces trois éléments. Ensuite, il faut le projet du patient. Et avec ces éléments, ça te donne le diagnostic inthérapique. Et avec ce diagnostic inthérapique, ça te permet de donner tes objectifs de rééducation que tu as constatés avec le patient. Pour moi, c'est vraiment les éléments, en plus des éléments administratifs qui sont obligatoires. c'est les éléments qui sont indispensables sur un bilan, c'est-à-dire son bilan structurel, fonctionnel, situationnel, le projet du patient, le diagnostic qui est thérapique, qui doit être mis en évidence, c'est-à-dire il doit être en gras, il doit ressentir un peu plus, et de ce diagnostic qui est thérapique, les objectifs de rééducation. Là, normalement, tu as un bilan qui peut être facilement lu par les médecins et qui est suffisamment clair et qui peut être rédigé rapidement. Et ça, c'est plus... une fille de synthèse du bilan ton bilan complet c'est vous les faites tous à bélion de l'eurobio la peau etc bilan articulaire musculaire ça votre bilan il est pour vous n'est pas tellement en diffusion c'est bien parfait j'ai tout noté aussi est ce qu'on a d'autres alors dans les il y avait une question n'est pas répondu Au tout début, tu m'as demandé si la nouvelle NGMP pouvait avoir un impact sur nos prochaines revalorisations. Ce n'est pas répondu, mais oui, en effet. C'est-à-dire que la caisse a des objectifs précis de santé publique, sur des pathologies spécifiques ou quoi. Les revalorisations pourraient être plus ciblées sur certaines pathologies. Notamment, moi, je pense évidemment aux spécifiques d'exercice. Ici on doit mieux les valoriser parce qu'il y a une nécessité technique, ça pourrait être ciblé. Ce n'était pas le cas avant. Donc ça pourra.

  • Speaker #0

    On y croit.

  • Speaker #1

    On espère. Je pense que l'efficacité de l'exercice intéresse énormément la caisse. C'est-à-dire qu'il y a une expertise déclinée, c'est là où on sait qu'ils sont formés et efficaces et qu'ils peuvent traiter des cas complexes. Le sujet de la caisse, ce n'est pas tellement les cas simples. Les cas simples, ils n'ont pas de souci. Les cas complexes, les cas qui sont un peu en errance thérapeutique, qui vont d'un professionnel à l'autre, etc. Et si on a des professionnels qui ont des spécificités, qui sont reconnus pour ça et pour lesquels on peut envoyer des patients, on sait un peu difficile. La caisse est très intéressée par ça. J'ai eu une discussion avec une société savante de rééducation de la main. et il m'a expliqué qu'en Nouvelle-Zélande, ils avaient un modèle par rapport à la rééducation de la main qui fait que si le patient a un problème de main, il a interdit de faire des radios, il a interdit de voir son médecin généraliste, il est obligé d'aller voir le kiné spécialisé de la main. Donc vous voyez les évolutions possibles en fait. Donc ça veut dire une économie d'une consultation, une économie de radio, et ça peut être percuté sur le tarif. Il n'y a rien, en fait.

  • Speaker #0

    Et là-bas, je crois qu'ils sont, c'est comme aux Etats-Unis, ils sont un peu plus, presque médecins.

  • Speaker #1

    Après, je ne connais pas du tout le modèle de l'Union Zélandaise, mais je trouvais ça déjà intéressant.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, la première économie avec des spécialisés, normalement, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais vous discutez avec ces personnes-là, et ils nous disaient qu'ils voyaient les gens comme c'est... 30 séances de rééducation chez la kiné et qui n'avait pas fait la rééducation adaptée parce que voilà il était pas formé il récupère les gens parfois tard et c'est finalement de l'argent perdu parce que le patient peut être plus tôt et du coup être remis sur main surtout que sur pied, pas mal, plus rapidement Donc voilà c'est des évolutions possibles moi je pense que la caisse y a intérêt, nous y a intérêt aussi donc donc on va y aller

  • Speaker #0

    dans les spécificités carrément on a la fin on a eu 10 questions tout rond et on a fait une demi-heure tout rond donc c'est parfait écoute merci merci à

  • Speaker #1

    toi avec plaisir quand tu veux, moi je suis ravi de répondre aux questions avec plaisir n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête, même les gélantes j'y répondrai avec plaisir on va aller merci

  • Speaker #0

    Carrément, avec plaisir pour la prochaine. Merci à toi. Ça marche.

  • Speaker #1

    Allez, bonne journée tout le monde. Au revoir.

Share

Embed

You may also like