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6.2 L’Actu Kiné de la semaine (Chèque CESU, DAP, Dérogation zone surdotée, Frais IFMK, Acte BPCO) cover
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Ondes de choc - Le Podcast des Kinés

6.2 L’Actu Kiné de la semaine (Chèque CESU, DAP, Dérogation zone surdotée, Frais IFMK, Acte BPCO)

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1h01 |11/12/2024
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6.2 L’Actu Kiné de la semaine (Chèque CESU, DAP, Dérogation zone surdotée, Frais IFMK, Acte BPCO)

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Description


Es-tu prêt à plonger dans les profondeurs de la kinésithérapie ? 🎙️ Dans cet épisode d'Actu Kiné de la Semaine, Julien Maurin, Gwen Quelven et Thomas Prat te livrent des discussions passionnantes qui touchent au cœur de notre métier.

Voici un aperçu des sujets abordés :

  • Chèques CESU pour les kinés

  • Défis de l'harmonisation des frais d'IFMK

  • Vente de numéro ADELI et dérogations dans les zones sur dotées

  • Lancement d'un podcast par la FFMKR

  • PLFSS et ses enjeux pour les kinés

Gwen partage son enthousiasme pour une formation sur le rôle du soignant dans la périnatalité. C'est l'occasion de se rappeler que notre travail va bien au-delà des gestes techniques. Julien, avec son anecdote touchante, nous rappelle à quel point les relations personnelles avec nos patients peuvent transformer notre pratique. 💖

Thomas, quant à lui, aborde des questions cruciales de réglementation et d'éthique. La vente de numéro ADELI, ça te parle ? On en discute ! Et n'oublions pas les dérogations dans les zones surdotées. Un vrai casse-tête pour nous tous ! 🤔

On parle aussi des nouvelles initiatives, comme le lancement d'un podcast dédié à informer les kinés par la FFMKR. Parce qu'être kiné, c'est aussi se tenir au courant des évolutions législatives qui impactent notre quotidien. 📜

En somme, cet épisode d'Ondes de choc - Le Podcast des Kinés est une véritable mine d'informations, d'astuces pratiques et de partage d'expériences. Ne rate pas cette occasion de te tenir informé et de booster ta pratique ! 🔥

Écoute, partage et rejoins la conversation !


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🙏 Merci pour ton soutien et à très vite,

Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien (Yotéra)

    Il est 9h, enfin midi à La Réunion, et je crois qu'on a une invitée surprise.

  • Gwen Quelven

    Oui, super surprise l'invité. Bonjour à tous et à toutes. J'étais en train de vous regarder avec Mathilde sur Instagram. Super intervention, très intéressant.

  • Julien (Yotéra)

    Super, franchement trop content. Trop content de tout ce qu'on a appris. Et toi Gwen, je vois que tu as sorti le col roulé.

  • Gwen Quelven

    Oui, je pense que ce n'est pas vraiment la même température chez moi et chez toi. Quelle température il fait chez toi ?

  • Julien (Yotéra)

    Franchement, je pense 32.

  • Gwen Quelven

    Oui, c'est ça. On représente chacun, toi les dom-toms et moi la métropole.

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Et quelle température fait-il chez vous ?

  • Gwen Quelven

    Je ne sais pas,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mais très très froid.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Comment tu vas sinon ?

  • Gwen Quelven

    Très bien, je sors de mon brume, mais là je suis en forme. Je vais aller en formation pendant trois jours, j'ai trop hâte.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, c'est quoi comme formation ?

  • Gwen Quelven

    mis le premier jour de l'enfant, le rôle du soignant. Et donc, ça va être... C'est une formation donnée, dispensée par l'IFMK de Brest et qui est donnée autour de... C'est tout un réseau de périnatalité et tout ça, ça va être pluripro. J'ai trop hâte. Et j'y vais avec ma collègue. Donc, vu que ça fait quasi... Enfin, depuis mars que j'ai arrêté de travailler, c'est trop chou de retourner parce que j'étais en congé, même. Voilà.

  • Julien (Yotéra)

    De toute façon, c'est toujours trop bien, les formations.

  • Gwen Quelven

    Oui, ça va être trop bien.

  • Julien (Yotéra)

    de manière générale. Ok. Eh bien, écoute, on continue dans ce sixième live. Déjà, hein ? Sixième, hein ? Oui !

  • Gwen Quelven

    Eh oui ! Alisa !

  • Julien (Yotéra)

    Est-ce que tu as une petite anecdote à nous partager ou pas cette semaine ? Est-ce que tu as réfléchi ?

  • Gwen Quelven

    C'était mon anecdote, mon rhume et ma formation. Je viens.

  • Julien (Yotéra)

    Et toi ? Moi, j'ai une patente. J'en ai un petit peu parlé sur certains réseaux, mais j'ai une patente Trop mignonne qui m'a fait avoir un petit aperçu du temps d'avant. Elle appelle son mari le suppositoire.

  • Gwen Quelven

    Je n'ai pas compris.

  • Julien (Yotéra)

    Tu n'as pas compris, ok. En fait, c'est une patiente qui arrive en retard, qui était un petit peu énervée et qui avait besoin, j'ai senti très vite, de parler de son mari. Et donc, elle m'a fait une chronologie de son histoire avec son mari. Et ce qui est fou, c'est qu'ils se sont rencontrés à 19 ans, donc très jeunes. Et je ne sais pas, à l'époque, en tout cas à la Réunion, il existait des salles où tu allais voir la télé.

  • Gwen Quelven

    D'accord.

  • Julien (Yotéra)

    Comme un bar, tu vois, où en fait les gens venaient, tu payais et tu venais en fait regarder la télé. C'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Donc déjà j'étais là, waouh, je ne savais même pas que ça existait ce type d'endroit, donc c'était encore plus mignon. Elle me racontait à l'époque que tu te mariais très vite. Ce qui était aussi intéressant, c'était de se rendre compte qu'elle, à 19 ans, elle pensait qu'elle pouvait tomber enceinte en Ambrast. et tu te doutes qu'elle est tombée enceinte du coup très rapidement parce que je pense qu'à l'époque on parlait pas de sexe, de protection, tout ça donc c'est trop mignon d'entendre d'entendre ça bon après depuis l'heure 19 ans il s'est passé beaucoup de choses maintenant je pense qu'ils s'entendent un peu moins bien qu'avant et elle appelle le suppositoire donc tu peux t'imaginer pourquoi mais

  • Gwen Quelven

    c'est terrible oh la la la la quand même

  • Julien (Yotéra)

    C'est comme ça. Donc voilà, c'était le petit moment mignon.

  • Gwen Quelven

    C'est pas mignon du tout.

  • Julien (Yotéra)

    C'est pas mignon. C'est pas mignon. Non, écoutez. Moi, je trouvais ça mignon. Écoute, on repart sur plus de sérieux maintenant. Bien sûr. On part sur la minute préférée. Notre minute préférée de Gwen.

  • Gwen Quelven

    Oui, l'astuce de Gwen. Comment gagner de l'argent du temps en tant que kiné en libéral. Et c'est un sacré... Tu sais, comment... speech, ce que je viens de dire. Alors, cette fois-ci, après vous avoir parlé de des chèques vacances, de la supervision et de la subvention pour ergonomique, je voulais vous parler des chèques CESU. Donc, est-ce que ça dit quelque chose, des chèques CESU ?

  • Julien (Yotéra)

    Pas vraiment.

  • Gwen Quelven

    Pas vraiment ? Ok. Donc, les chèques CESU, c'est des chèques qu'on peut utiliser si on emploie quelqu'un qui fait du travail à notre domicile. Donc déjà, ce ne sera pas pour des heures de ménage au cabinet. C'est en tant que kiné, on va acheter des chèques CESU qu'on va pouvoir utiliser en tant que particulier. D'accord ? Et donc, tout ce qui est fiscal, donc il y a une exonération, il y a une possibilité de crédit d'impôt et tout ça, je vous laisse vous référer à votre comptable, expert comptable, et on va vous mettre en lien. Wiki Indie, je ne sais pas si tu as vu, ça s'appelle comme ça la page. C'est que le site Indie donne plein d'informations hyper intéressantes sur notre comptabilité. Et donc voilà, moi vraiment c'est hors de mes compétences pour vous parler d'exonération, de crédit d'impôt. Mais par contre, je vais vous dire concrètement comment moi je les utilise dans ma vie de kiné. De ma main, c'est quand même plus utile. Donc, on achète des chèques Césu. Alors, moi, pour l'instant, j'ai fait que les chèques papier, mais il y a aussi des e-chèques, e-Césu. Donc, on peut les acheter, soit vraiment faire un compte et mettre de l'argent sur ce compte e-Césu, soit avoir des chèques papier. Mais tu sais, les chèques papier, par exemple, je crois que c'est 20, 50 euros, 100 euros. Donc, si tu as un montant un peu en dessous et tout ça, soit il faut compléter, voilà, ce n'est pas simple. Alors que les I-CESU, c'est au centime près. Et donc, ça permet d'avoir des déductions d'impôts, des exonérations, etc. Et nous, ça nous permet de gagner du temps dans notre vie de kiné, puisqu'il y a des personnes qui nous aident à la maison. C'est pour ça, en fait, que les chèques CESU, on a le droit d'en acheter en tant que kiné. Le but, c'est qu'on puisse être plus disponible pour notre... temps de travail et avoir l'esprit plus tranquille et avoir de l'aide à la maison. Mais par contre, on ne peut pas les utiliser pour les heures de ménage au cabinet. Et donc, on les achète sur le site d'Omicerve et sur le site d'Omicerve, c'est très bien fait. Il y a deux guides PDF, soit comment j'utilise les chèques papier, soit comment j'utilise les ICSU. Et c'est vraiment tout bien expliqué. Et ensuite, donc, si vous avez, après, pour savoir... ou intégrer dans votre 2035, 2042, les montants et tout ça, vous envoyez un mail à votre comptable. Si votre comptable ne le connaît pas, vous n'hésitez pas à renvoyer à d'autres personnes parce que c'est vraiment, je pense que comme disait Mathilde, on connaît peu nos droits en tant que kiné et c'est trop dommage de ne pas faire valoir ce droit-là. Donc, on dit les astuces, mais en fait, moi, c'est pour redire, c'est que c'est des informations d'optimisation que tout le monde n'a pas et je trouve ça dommage. Voilà. Toi,

  • Julien (Yotéra)

    tu l'utilises comment dans ton quotidien ?

  • Gwen Quelven

    Moi, je l'utilise de trois façons. Pour des heures de ménage à la maison, pour l'assistante maternelle de mes enfants. Donc, il faut que la personne soit OK de prendre des chèques Césu, parce que ça fait un petit peu plus de démarches administratives. Mais il s'agit de gros montants quand même. C'est quand même intéressant en tant que kiné. Donc, il faut essayer de voir si c'est possible que la personne en fasse. Et une fois, micro-crèche. La micro-crèche de mes filles, prenez les chèques Césu. Mais vous allez voir, en fait, il y a plein de choses. Il y a aussi les chèques CESU, vous pouvez les utiliser. En fait, quand vous allez déduire le montant de chèques CESU, les impôts ne vont pas vérifier ce que vous avez fait avec. Et avec les chèques CESU, on peut faire plein de choses. Donc, du coup, par exemple, aussi tailler les haies. Je ne sais pas. Tous les services, c'est les aides à la personne. Donc, les chèques CESU, de toute façon, ils ne sont employables que pour certaines choses. Vous n'osez pas les utiliser pour autre chose.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, d'accord.

  • Gwen Quelven

    C'est clair ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui, c'est clair. De toute façon, on remettra les liens vers le ICSU. Ça a l'air quand même le plus pratique, finalement.

  • Gwen Quelven

    Oui, le site de domicile, là, il y a vraiment tout.

  • Julien (Yotéra)

    On remettra tout dessus. Et après, sur les montants, peut-être l'optimisation fiscale et tout, comme tu as dit, voire avec l'expert comptable. Oui,

  • Gwen Quelven

    c'est ça.

  • Julien (Yotéra)

    Mais franchement, trop bien parce que moi, je n'en avais jamais entendu parler. Donc, trop intéressant, encore une fois.

  • Gwen Quelven

    Je vais essayer d'en trouver d'autres. Je ne sais pas si c'est infini, les astuces de Gwen.

  • Julien (Yotéra)

    Je suis sûre que oui. Je suis sûre que ça va finir.

  • Gwen Quelven

    Ici, il y en a d'autres.

  • Julien (Yotéra)

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. On va passer à la suite. Et il y a, pour le coup, encore un invité qui est là. Et on va l'accueillir parce qu'il vient de se connecter. Hello, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Salut, bonjour tout le monde.

  • Gwen Quelven

    Bonjour, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Tu vas bien ? Moi, très bien. Et vous ?

  • Julien (Yotéra)

    Ouais, super. Je crois que tu ne connais pas Gwen, tu ne l'as jamais rencontrée. Donc, qui n'est spécialisée en perinatalité, qui est en Bretagne.

  • Gwen Quelven

    En Bretagne, tout à fait.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    c'est varié les horizons, la Réunion, la Bretagne.

  • Gwen Quelven

    Exactement.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    L'Aisne.

  • Gwen Quelven

    T'es où Thomas, du coup ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Moi, je suis dans l'Aisne, donc je suis dans les Hauts-de-France, Picardie.

  • Gwen Quelven

    Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Zone surdotée, non ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, elle est très surdotée. En infirmier, mais pas en kiné.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, écoute, peut-être que tu peux te présenter, même si tu es déjà venu plein de fois sur mes lives.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Donc, ravi de m'inviter à nouveau, Julien. Merci beaucoup. Moi, je suis kiné à Lens, dans l'Aisne, et je suis à la FFMKR. Je suis vice-président en charge de la vie conventionnelle et des relations avec l'assurance maladie depuis 2019, novembre 2019. Je gère tout ce qui est conventionnel et j'adore répondre aux kinés sur toute la problématique conventionnelle et leur apporter des solutions.

  • Julien (Yotéra)

    Yes. Du coup, je t'ai préparé, comme d'habitude, une petite liste de questions. Et si tu veux, on commence direct. La première question qui fait beaucoup parler, surtout chez les étudiants, c'est concernant l'harmonisation des frais d'IFMK. Les frais d'IFMK sont très différents selon les régions. Ça reste des frais des fois très élevés. Et depuis l'avenant 7, moi, si j'ai bien compris la situation, c'est que... Dans l'avenant 7, il y a eu cette obligation pour les nouveaux diplômés d'aller travailler, je ne vais pas revenir dans les détails, mais soit en zone sous-dotée, soit faire du salariat. Et en contrepartie, la Sécu, tout ça, s'était engagé à harmoniser les frais du FMK en début d'année 2025.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors en fait, c'est ça. En fait, il y a un groupe de travail qui devait se réunir une fois la signature de l'avenant 7 pour harmoniser les frais en IFMK, un groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé et qui devait rendre ses conclusions au 1er janvier 2025. Et c'est d'où la mobilisation des étudiants et de la FNEC en ce moment, puisque le 1er janvier 2025, c'est dans 26 jours. Et ce groupe de travail est un peu... Ce n'est pas qu'il est à l'arrêt, c'est qu'il ne s'est pas réuni dernièrement. Alors, il y a eu des... Il y a eu plein d'événements, on le vit en ce moment, on le vit en fin de journée, par rapport à l'instabilité gouvernementale, etc., qui font que ce groupe de travail n'a pas pu se réunir comme il voulait. Donc on a eu une première réunion au tout début 2024, pour évoquer les pistes, on avait un peu un rétro-calendrier qui consistait à trouver les solutions jusqu'en juin 2024, pour ensuite les mettre dans la loi, trouver les véhicules législatifs, etc., pour les mettre en place au 1er janvier 2025. Mais il y a plusieurs événements qui ont un peu chamboulé tout ça. Alors le premier, ça a été, il y a eu un recours contre cette annonce-là, fait par les étudiants et le Conseil national de l'ordre. Et souvent, quand il y a un recours au Conseil d'État, les gens se mettent sur pause. Donc du coup, le groupe de travail s'est un peu mis sur pause, s'est un peu mis en retrait. Et même si les conclusions ont été rendues en mai, il n'y a pas eu de reprise immédiate. Et en plus de ça, après, il y a eu la dissolution de l'Assemblée nationale. contexte économique, etc. Voilà. Donc, les étudiants, ils ont vu cette date qui s'est approchée le 1er janvier 2025 et donc, ça les inquiète énormément et c'est logique, c'est normal. Mais par contre, ce qu'ils n'avaient peut-être pas cette notion, c'est qu'ils pensaient qu'au 1er janvier 2025, c'était la date butoir. Donc, c'est échéance, mais ce n'est pas la date butoir. C'est-à-dire que le groupe de travail, il va se réunir là prochainement. La DGOS, derrière, elle a continué de travailler quand même à trouver des solutions. Donc, ça peut aller très vite. derrière. Nous on a relancé les travaux. Après dans cet avenant 7, il y avait ceinture et bretelles, c'est à dire que à la fois on avait prévu ces travaux avec le ministère et si ces travaux n'aboutissaient pas, il y a une enveloppe qui a été mise de côté pour que ce soit l'assurance maladie qui prenne le relais et qui trouve une solution par rapport aux frais en IFMK. Donc en fait à partir du 1er janvier 2025, nous on va relancer l'assurance maladie, sauf que l'assurance maladie ne veut pas payer, on pensait que le ministère allait y faire, donc en mettant la pression sur l'assurance maladie, on sait que l'assurance maladie va mettre la pression sur le ministère, et voilà, donc tout ça va se débloquer prochainement, on comprend l'inquiétude, mais il y a des solutions qui peuvent être mises en place plus ou moins rapidement, donc voilà, après nous on a une obligation de résultat, puisque c'était quand même une... promesse une contrepartie logique aux obligations, donc on va tout faire pour que ça aboutisse, c'est sûr.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc, la prochaine réunion, c'est quand ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    La prochaine réunion, ça dépend de cette fin d'après-midi. En théorie, il y a une date qui devait être proposée en décembre, mais vu le contexte, ça sera plutôt début janvier. Nous, on a un rendez-vous, je crois que c'est demain, avec la DGOS. Et ça va être un des sujets aussi pour relancer ce groupe de travail, évidemment. En tout cas, qu'ils se réunissent. On espère décembre, mais à mon avis, vu les congés, le contexte, ce sera probablement janvier. Mais janvier, et après, ça peut aller très vite. En fait, il y a des solutions qui peuvent être... Soit il y a des solutions qui nécessitent de réécrire des textes de loi, etc. Et ça, ça peut prendre du temps, mais il peut y avoir d'autres solutions, notamment que la FNEC a proposé. On s'est vu la semaine dernière avec la FNEC, Alizé et nous, la FNCR, où ils proposaient par exemple une bourse d'État. Une bourse d'État, ça peut être mis en place très rapidement. Donc, il y aura des solutions pour les étudiants. En tout cas, ils ne sont pas abandonnés.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que moi,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    je comprends la question.

  • Julien (Yotéra)

    En tout ça, c'est que j'avais cru comprendre que les IFMK étaient maintenant rattachés à la fac. C'est bien ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tous. Pas tous. En fait, il y a plusieurs types. Donc, il y a les IFMK publics, les IFMK privés et les IFMK privés à but lucratif. Et chaque IFMK doit passer une convention avec l'université. pour pouvoir accueillir des étudiants. Mais ils ne sont pas forcément universitaires pour autant. Je crois qu'il n'y a que l'IFMK d'Orléans qui, lui, est vraiment universitaire, donc géré par l'université directement. Mais sinon, ils passent des conventions avec l'université, mais ils ne sont pas à frais universitaires. D'accord. Donc, il y a vraiment les IFMK publics qui doivent être à frais universitaires. C'est la loi qui les définit. Donc, il y a à peu près 50% des étudiants qui sont déjà à frais universitaires. Et après, il y a les IFMK privés, à but non lucratif, qui ont des frais assez variables. Il y a des IFMK bas. privé à but lucratif où là, ça peut vite monter.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Juste, est-ce que ton stylo, tu peux le décaler ? Pardon ? Parce que tu as fait des petits clics. Désolé, j'ai du mal. Ok, d'accord. Bon, écoute, affaire à suivre pour ça. Je voulais revenir sur le zonage. On en a parlé dans des posts. D'ailleurs, il y a... Je vais revenir sur certains éléments de ce poste où j'ai fait des erreurs. En tout cas, j'ai eu des retours terrain qui montraient des changements par rapport à tout ça, surtout pour la domiciliation. Mais quand je préparais notre entretien d'aujourd'hui, j'ai vu ton nom apparaître sur ce petit journal. Oui, parfait, ça tombe très bien. Je vais lire ce dont tu parlais. Et donc, dans cet article, tu parles d'une... fameuse charte, donc d'une charte qui avait pour but, comme j'en ai parlé tout à l'heure avec Mathilde de la Bulle, d'harmoniser la gestion des demandes de dérogation en zone surdotée. Attention, c'est une phrase un peu compliquée. Et donc, moi, je n'en avais absolument jamais entendu parler de cette charte d'harmonisation.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, en fait, on avait observé un souci. C'était selon les CPM, selon les départements, la gestion des dérogations et la gestion des places non prioritaires n'était pas la même d'un département à un autre, ce qui pose un problème d'égalité entre tous les kinés. Donc lorsqu'on a signé l'avenance 7, on a signé l'élargissement des zones non prioritaires, donc l'élargissement de la régulation, mais il fallait faire quelque chose pour que chaque CPAM fasse la même chose d'un département à l'autre. Alors, des fois, ce n'était pas de la mauvaise volonté. C'est juste qu'il y a les règles et les CPM, elles appliquent, elles essaient de comprendre, etc. Il y a des dérogations qui n'étaient pas forcément très claires. Et le but de cette charte, c'était vraiment de clarifier toutes les règles. Toutes les situations qui posaient problème, les définir et mettre une solution en face. Quel comportement avoir, quelle solution apporter. Et c'est vraiment le but de cette charte. Et donc, grâce à cette charte, elle a été faite. Donc, en poste, on s'est réunis. On l'a validée en commission par l'international et maintenant elle a été diffusée au CPAM. Alors je ne sais pas si elle est en ligne, je pense qu'il y a la circulaire d'application L'Avenant 7 qui est en ligne et dedans il y a la charte, donc il y a un lien pour télécharger la charte. Elle est trouvable, peut-être pas facilement, mais nous on va la mettre sur le site prochainement. Mais dans cette charte, on définit les règles du 1 pour 1 classique. quels problèmes on peut rencontrer parfois. Par exemple, il y a un seuil à respecter, il faut faire 1200 actes minimum. Si on ne respecte pas ce seuil, qu'est-ce qui permet de l'accepter quand même parce qu'il y a une situation personnelle, etc. Ça clarifie les dérogations avec quels documents on demande, etc. Pour vraiment que ce soit partout pareil. On sait qu'il y a des CPM qui sont facilitantes, on sait qu'il y a des CPM qui, au contraire, freinent des cas de fer. Et ce n'est pas tellement normal, en fait. Il faut que ce soit partout pareil pour avoir une égalité. On est attaché à ça.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, et moi, du coup, ce que j'ai appris avec cette charte, moi qui ai décrypté l'avenant 7, qui ai vraiment pris du temps à lire, à décrypter cet avenant 7, dans ton article, tu dis, dis-moi si je me trompe, peut-être que j'ai mal interprété, mais que du coup, dans les zones surdoutées, toujours pareil, les kinés qui sont salariés, parce qu'on peut salarier des kinés dans des cabinets libéraux, tu dis en fait que ces kinés salariés sont considérés comme des kinés. conventionnés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Exactement. En fait, c'est une demande qui avait été faite par la Sécu dans l'avenant 7. C'est-à-dire qu'avant l'avenant 7, en effet, pour contourner le zonage, on pouvait salarier des kinés et ils ne rentraient pas dans le décompte. Donc, du coup, il y avait des cabinets pour s'agrandir, salariés des kinés. Depuis l'avenant 7, les kinés salariés sont décomptés. les kinés salariés des autres kinés libéraux ou des sociétés d'exercice libérales. Donc pas les kinés salariés des structures, évidemment. Donc là, maintenant, ils sont décomptés et ce n'est plus un moyen pour contourner le zonage, comme ça pouvait l'être encore juste avant l'application de cet avenant. Donc oui, en effet, si avant c'était possible, aujourd'hui, ça ne l'est plus.

  • Julien (Yotéra)

    Waouh, ok. Donc je vais m'empresser d'aller corriger mon date. D'accord, c'est bon à savoir.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ça a été modifié, c'était vraiment une demande, parce que le souci, c'est qu'il y a cette régulation démographique, elle a ses raisons, et le problème, c'est que tous les moyens pour le contourner, qui ne sont pas forcément hyper réglo, etc., ils sont corrigés au fur et à mesure. Oui, c'est ça. Le seuil des 1200 actes nécessaires pour céder un conventionnement, il est pour corriger le fait qu'il y avait des kinés qui payaient un cabinet secondaire, il n'y avait aucune activité, et puis après ils revendaient l'activité de ce cabinet secondaire, sauf qu'en fait il n'y avait pas d'activité. Donc voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Et si on veut parler du sujet du moment, c'est-à-dire, attention, la revente des numéros à délit. Quand je dis revente, je dis bien le fait de céder. On ne peut pas revendre tel quel un numéro Adélie parce qu'il est pour chacun. Mais du coup, le fait de céder son numéro Adélie en promettant, en signant, en tout cas en payant, en faisant payer quelqu'un d'autre, mais sans patientèle, sans cabinet. Vous, qu'est-ce que vous observez ? Je veux dire, dans votre syndicat, quelle position vous avez sur ça ? Ma question première, pour être précise, c'est est-ce que vraiment c'est illégal déjà ? C'est...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ce qui est inégal, c'est de revendre un conventionnement, de revendre un numéro à délit. Mais ça, ça ne se fait pas. Ce qui se fait, c'est qu'on revend une présentation à la patientelle. C'est comme ça que ça s'appelle. Donc, on revend sa patientelle en quelque sorte. Ou alors après, on revend des murs, on revend du matériel, etc. Donc, sous couvert de revendre de matériel, on vend une place, entre guillemets, mais c'est vrai qu'on ne revend pas. son activité en tant que telle. C'est vraiment, on revend la présentation à la patientelle et après les patients sont libres de choisir un autre kiné. On ne peut pas obliger les gens de reprendre les patients. Donc c'est comme ça que c'est présenté. Quand quelqu'un vous dit revend numéro Adélie, ce n'est pas légal en fait. On n'a pas le droit d'exercer la kinesthérapie comme un commerce. Donc on ne peut pas revendre son activité en tant que telle. Donc ça c'est illégal. Après revendre la présentation à la patientelle, ça se fait depuis. très longtemps en fait. Il y a eu une époque ancienne, quand vous discutez avec les très anciens, on rachetait la patientèle, il y avait des rétrocessions à 40%, c'était un monde différent, il fallait chercher ses patients, etc. Donc, ça s'est toujours fait, ça a toujours existé, donc voilà, après il y a des règles à respecter, et ça, il faut les respecter, nous on est un syndicat légaliste, c'est-à-dire qu'on est là pour respecter respecter la loi. On ne va pas inciter les kinés à ne pas la respecter. Et en fait, on ne peut pas lutter contre ça. Forcément, à partir du moment où vous avez des zones à restriction d'installation, il y a forcément un marché qui s'installe. Mais nous, c'est vrai que quand on nous pose des questions là, on leur dit, vous ne pouvez pas céder vos conventionnements. Ce que vous pouvez céder, c'est la présentation à la patientelle ou autre. activité, entre guillemets. Mais voilà, il y a tout un cadre à respecter. Après, il faut mettre ça en écriture dans des contrats.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que typiquement, ça j'entends bien la patientèle, tout ça, typiquement un assistant qui part d'un cabinet, un assistant, dans le contrat, la patientèle ne lui appartient pas. Pour autant, il y a des assistants quand ils partent des cabinets, qui revendent leur numéro. Ça, typiquement, c'est... Au niveau de la loi, c'est flou. Même le contrat d'estana, apparemment, c'est flou au niveau de la loi.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Complètement. C'est l'entre-deux, c'est sûr. Un assistant n'a pas d'activité propre, il travaille sur la patientèle du titulaire. Après, clairement, ce contrat d'assistant ne devrait plus exister aujourd'hui. On devrait tous être collaborateurs libéraux. On développe tous sa patientèle au fur et à mesure des temps. C'est tout un souci de négocier le contrat quand on arrive dans un endroit, c'est-à-dire négocier un contrat de collaborateur plutôt qu'assistant, voir les modalités de session après, comment on s'arrange les uns les autres. Quand on arrive dans une zone en tant qu'assistant sans avoir payé son activité, il n'y a pas de raison de partir en la revendant. Mais c'est des sujets de contention entre kinés qui sont très nombreux.

  • Julien (Yotéra)

    Et ça, par exemple, pour moi, il y a des garde-fous sur ça, parce que moi, vraiment, la peur que j'ai, et d'autres personnes me l'ont avec moi, c'est que ça continue de monter et monter. Les prochains avenants, s'ils augmentent encore les zones surdotées, ça va encore monter. Au bout d'un moment, quand est-ce que ça va s'arrêter ? Je pense qu'il y a un jour, on va acheter notre place, le prix d'un appart.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est une question d'offre et de demande. Tu peux venir à l'an et tu n'achèteras pas ta place. Il n'y a pas de souci. Moi, alors, en fait, c'est vraiment une histoire d'offre et de demande. Il y a une sorte de régulation de marché. En fait, c'est un moment quand... Moi, je ne comprends pas qu'on achète un conventionnement ou une place ou une activité à 40 000 euros. Je trouve ça délirant, surtout que ce sera dans des zones où j'entends qu'il y a de l'activité partagée. et qu'on travaille tous sans souci, mais c'est quand même des zones où des fois, on a moins de travail. J'en discute avec des gens. L'exemple typique, c'est... Donc moi, je travaille dans l'Aisne, et l'Aisne, j'ai remarqué il n'y a pas longtemps que c'était un département médian où on avait 525 000 habitants. Donc on est pile au milieu de la liste des départements. Donc on a plus d'habitants que les Pyrénées-Orientales. Et donc dans les Pyrénées-Orientales, il y a plus de 1 500 kinés, quand dans l'Aisne, on est moins de 300. Dans les Pérines-Orientales, quand j'en discute un peu avec quelques collègues, il y a des fois, il y a des kinés qui n'ont pas de travail. Ils ont du mal à remplir leur agenda. Et pour autant, ils continuent de s'installer, ils continuent à payer, justement, à racheter des patientelles.

  • Gwen Quelven

    Moi, ça me rassure, Thomas, parce que j'ai vraiment la même vision que toi. Et je voyais Julien qui... panique un petit peu sur cette histoire et c'est vrai qu'autour de moi en bretagne n'y a pas de rachat alors de patientèle on va dire ok de présentation à la patientèle et c'est ça je comprends pas en fait sauf si on suit un conjoint ou là on n'a pas le choix et donc thomas est ce que tu nous confirme ça julien nous a dit si c'est suivi de conjoint c'est possible d'obtenir un numéro à l'église dans les conventionnements dérogatoires il ya sa mutation du conjoint alors par contre la

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mutation faut qu'elle soit plutôt subi. Si c'est une évolution de carrière, ce n'est pas la même chose. Donc, il faut...

  • Gwen Quelven

    Oui, d'accord. Donc, si c'est une mutation, par exemple, d'un professeur des écoles, ça, c'est OK. Mais si c'est, par exemple, un mari ingénieur qui a un poste plus haut, ça, ça ne marche pas. C'est ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça. C'est ce qu'on considère que quand il a choisi de postuler à ce poste, il savait que son épouse aurait des difficultés. pour s'installer. Après, en fait, chaque dérogation est étudiée en CPD. Donc, chaque dérogation se défend, en fait. Donc, il faut faire valoir ses arguments et la caisse, la charte donne un cadre général pour éviter trop de divergences. Mais tout peut s'entendre parce qu'évidemment, une évolution de carrière, c'est peut-être nécessaire. On est obligé de passer par des étapes aussi, sinon on va toujours au même endroit. Donc, tout est défendable en CPD et tout. Donc, ça peut s'entendre. Mais pas toujours. Le terme d'adaptation en lui-même veut dire subi.

  • Julien (Yotéra)

    Si je me suis alarmé sur les réseaux, c'est aussi que j'ai eu pas mal de retours. Et en fait, il faut aussi comprendre qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix de venir s'installer en zone surdoutée. J'ai eu des mères de famille qui suivaient leur mari. Mais tu vois, des fois, les maris peuvent être auto-entrepreneurs et décider d'aller s'installer peut-être à un endroit, ou leurs enfants et tout. Et en fait, il faut comprendre que moi, je ne suis pas du tout d'accord pour dire vous n'avez pas qu'à acheter cette place si chère c'est que en fait je trouve pas que c'est en comptant sur les actes de chacun qu'on va faire avancer les choses c'est comme, bon c'est un vaste débat après on va arrêter, on va passer à autre chose c'est comme en écologie, c'est trop facile de dire c'est technique,

  • Gwen Quelven

    en fait il faut des règles il faut encadrer c'est pas une responsabilité individuelle non mais moi je me dis pas les personnes qui font ça c'est mal ou ceux qui achètent c'est mal je me dis il y a un problème dans le système évidemment exactement

  • Thomas Prat (FFMKR)

    après c'est sûr que quelqu'un qui a vraiment envie de s'installer il va avoir envie d'acheter une place entre guillemets mais

  • Julien (Yotéra)

    Après, il y a des solutions d'attente. Soit il attend le temps de trouver une place à un prix qui lui conviendra le mieux. Pendant ce temps-là, il peut faire des remplacements parce que ça, ça lui est toujours permis. Pendant ce temps-là, il peut faire du salariat dans les structures qui sont à côté parce que ça, ça lui est toujours permis quand même. Donc, il y a des alternatives. Après, pareil, souvent, ça dépend vraiment où, mais on peut trouver des zones où on peut s'installer qui ne sont pas forcément tellement loin. non prioritaires, alors évidemment c'est du transport en plus et c'est un peu des contraintes supplémentaires mais ça reste toujours possible dans l'attente de trouver soit une activité qui est cédée moins chère ou alors de pouvoir répondre à des critères de dérogation, il y a un critère de dérogation qui est plus facile qui est les spécificités d'exercice et ça c'est une possibilité qui est offerte et qui est en tout cas une porte ouverte pour les gens qui sont vraiment motivés à s'installer, ils regardent dans la zone.

  • Gwen Quelven

    En tout cas, en fait, on vient d'en parler. On vient d'en parler avec Mathilde juste avant. Julien nous en a parlé et dans les faits, c'est moins simple qu'il n'y paraît. Mathilde, tu sais que... Oui.

  • Julien (Yotéra)

    Alors, ça a changé parce qu'en fait, avant, avec l'avenant 5, à chaque fois qu'il y avait une dérogation, donc il y avait un nouveau kiné qui s'installait sans être remplacé, sans remplacer un départ, ce qui fait que ça bloquait une place. le suivant qui voulait s'installer il fallait attendre qu'il y ait quelqu'un qui parte qui ne pouvait pas être remplacé il n'y avait pas de conventionnement supplémentaire ça a été modifié en commission par l'état national et validé par l'avenant 7 ce qui fait que c'est vraiment une place supplémentaire ça ne bloque pas un pour un derrière donc ça s'applique beaucoup plus que ça s'appliquait avant donc depuis on va dire un an et demi deux ans ça s'applique beaucoup plus et c'est pareil en fait il y a des CPM qui vont le faire beaucoup plus facilement et d'autres un peu moins... Donc oui. Mais je pense que c'est quand même une possibilité qui est pas trop mal.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    En fait, ce qu'elle a expliqué, Mathilde, c'est qu'effectivement, c'est ce que tu dis dans ton article, ce qui est trop bien avec la nouvelle NGAP, c'est qu'on va pouvoir prouver qu'on a une activité spécifique. Donc ça, très simple. On se dit, super ! Sauf qu'en fait, Mathilde nous a expliqué qu'il faut aussi prouver qu'il y a un besoin dans cette spécificité. Et donc ça, Mathilde a fait ce que tu as décrit dans ton article, c'est-à-dire... avoir des courriers de médecins d'hôpitaux en disant qu'on est en galère de kiné. Et les CPAM lui ont dit que c'était du compérage. C'était du copinage. C'était du copinage, voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, mais après, il faut produire par tous moyens, montrant qu'il y a un déficit de soins par les médecins, mais aussi par les confrères qui disent qu'ils ne peuvent pas répondre à la demande, etc.

  • Gwen Quelven

    Saint Thomas, ce qu'elle a dit, Mathilde, c'est que la CPM a dit qu'on a été sur Doctolib. Il y a 19 kinés qui proposent de la kiné respiratoire. Elle est où, Mathilde ? Nice ? C'est ça ? Nice. Donc,

  • Julien (Yotéra)

    c'est bon. C'est marrant parce que pendant les négociations conventionnelles, il y avait deux kinés qui étaient de Nice pendant les négociations conventionnelles. on expliquait que même dans les zones non prioritaires, il y avait besoin de soins, il y avait un manque de kinés, et qu'il y avait des difficultés à trouver les rendez-vous. Et le directeur de l'assurance maladie, Thomas Fatome, il a sorti son téléphone, il a pris le docteur Livre, et il dit, regardez, j'ai rendez-vous cet après-midi, pour une intense de cheville, demain matin, machin, et tout. Donc en fait, nous, c'est difficile d'argumenter derrière. Non, c'était,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    attendez, comme elle disait Matt Shields, Sur Doctolib, c'est très simple de marquer que tu fais de la kiné-respi. D'ailleurs, tu peux très bien le marquer. Moi, je fais de la kiné-respi de temps en temps, pas tout le temps. Ce n'est pas pour autant que je suis spécialisé dans ce domaine. Et en fait, c'est… Mais là, il ne prend pas juste l'accès aux soins.

  • Gwen Quelven

    Il prend pas juste l'accès aux soins, il s'en fiche de la spécificité.

  • Julien (Yotéra)

    Mais c'est vrai que pour les spécificités d'exercice, il manque un échelon sur la reconnaissance vraiment du type de la kiné qui fait une spécificité d'exercice. C'est sûr qu'aujourd'hui, en fait, ce n'est pas vraiment reconnu. En tout cas par la sécu, il n'y a pas de reconnaissance spécifique. Et c'est vrai que ce serait mieux s'il y avait des kinés vraiment identifiés, spécificité kiné respiratoire, plutôt que juste je prends parfois de temps en temps un peu de kiné respiratoire. Je suis kiné généraliste, je prends tout. Mais c'est vrai que je ne suis pas spécialisé dans une prise en charge en particulier. Il manque cet échelon-là pour que ce soit vraiment parfait, c'est sûr. Travailler en cours. On va...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    continuer moi je voulais parler de quoi je voulais parler il va y avoir un dap numérique apparemment si j'ai bien suivi

  • Julien (Yotéra)

    Oui, en plus il y a des infos toutes fraîches sur le sujet, peut-être pas des bonnes infos. Nous, c'est une demande depuis longtemps. Déjà depuis l'avenant 5, vu qu'il est prévu que la nomenclature soit plus traçante, notamment sur les pathologies sur référentiel, déjà dans l'avenant 5, il y avait écrit que des travaux devaient s'engager pour dématérialiser la DAP. Et ces travaux n'ont jamais finalement commencé. Nous, on en a parlé en CPN en avril. On a eu une réunion avec les éditeurs. En avril, on nous a dit que c'était compliqué. Il y a d'autres priorités au niveau du numérique. Ça s'ajoute à toute une liste de choses à faire. Oui, on le note, mais c'est compliqué. On a eu une réunion avec les éditeurs en mai ou en juin, juste après, où on leur dit que ce serait bien de faire une DAP numérique. Pour eux, c'est compliqué. Et là, les éditeurs nous disent Non, c'est hyper simple. Nous, on a déjà le fichier, il suffit de le mettre dans Score. Et puis voilà. Ah, super nouvelle. Donc, on le redit à la CNAM en disant, écoutez, la DAP numérique, a priori, c'est quand même hyper facile pour les éditeurs. Donc, ce serait bien d'y aller. Donc, voilà. Et donc, la semaine dernière, il y a eu ce qu'on appelle un co-type, un comité technique en numérique au niveau de l'UNPS. Il faut savoir que la DAP, ce n'est pas que Kiné. C'est très, enfin, c'est inter...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un décapit de ce que c'est la DAP pour ceux qui ne connaissent pas ? En fait, j'ai trop mal introduit le sujet. Je suis désolée. Je vais vraiment m'améliorer sur ça. Parce qu'il y a aussi...

  • Julien (Yotéra)

    Et puis moi, je me lance.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Il y a des étudiants qui nous écoutent et d'autres qui ne connaissent pas tous les sigles, genre CPAP, enfin CNAM, etc.

  • Julien (Yotéra)

    La DAP, ça demande d'accords préalables. En fait, il y a 14 pathologies sous-référentielles et pour lesquelles il y a un seuil qui est déterminé. Quand le kiné veut dépasser ce seuil, il doit faire une demande d'accord préalable à la caisse pour justifier médicalement le fait qu'il aille au-delà de ce seuil. Par exemple, une entance de cheville, c'est 10 séances. Si le kiné veut faire plus de 10 séances, il envoie une demande d'accord préalable avec le justificatif médical, il peut joindre son bilan s'il veut. La caisse a 15 jours pour répondre et si elle ne répond pas, ça veut dire que le kiné peut continuer les soins. Voilà le principe. Et donc, la DAP numérique, ce n'est pas que pour les kinés. Il y a aussi les sages-femmes, les médecins, il y a d'autres professionnels qui sont concernés. Et donc, la semaine dernière, en réunion numérique, l'UNPS, c'est la structure qui réunit tous les syndicats de kinés et qui siège dans cette commission numérique, la CPM a évoqué plusieurs pistes. La première, ce serait de faire un téléservice qui soit disponible directement sur le site internet ameliepro.fr où on remplit la DAP et puis c'est envoyé. alors c'est compliqué pour eux parce que chaque profession a une DAP différente donc ça nécessiterait de faire plusieurs formulaires donc a priori c'est très compliqué pour eux ensuite il a été évoqué le sujet via les éditeurs il faut faire un cahier des charges il faut que ça passe en CCAM et je ne sais pas ce que ça veut dire CCAM mais il faut que ça passe en CCAM que ce soit validé etc ce qui fait un circuit puis jusqu'à 18 mois a priori avant que ça aboutisse. OK. Et le dernier point qui a été évoqué et qui sera peut-être la solution qui sera apportée, c'est que chaque CPAM crée une adresse mail dédiée où on enverrait par mail sécurisé forcément CDAP. Donc ça, c'est la solution qui serait le plus facile à mettre en place. Ce que ça implique par contre, c'est que derrière, il y a quelqu'un qui lise les mails. Donc, en tout cas, le sujet est sur la table et les solutions sont en cours de déploiement, mais sont en train d'être trouvées.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un petit peu des chiffres sur ces DAP ? Parce que personnellement, j'avoue, je n'en ai absolument jamais fait. Je ne sais pas Gwen, toi, si tu en fais, mais est-ce que vraiment c'est quelque chose qui est utilisé ?

  • Julien (Yotéra)

    Je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

  • Gwen Quelven

    Je fais une petite pause, Thomas, mais normalement, oui, c'est un peu obligatoire. Moi, maintenant, je suis en Périnat, donc il n'y a pas de DAP. Moi, pourtant, je suis une Mackenzist, donc ça va vite, normalement, mes prises en charge au niveau du rachis, mais tu n'as pas eu de DAP à faire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, en fait, soit je renouvelle.

  • Gwen Quelven

    Thomas, ce n'est pas qu'une histoire de rester sur la même ordonnance, même si c'est une nouvelle ordonnance, il y a une DAP à faire.

  • Julien (Yotéra)

    Tout à fait, oui. La nouvelle ordonnance ne justifie pas le fait de continuer les soins.

  • Gwen Quelven

    Ça dépend des caisses régionales, non ? Parce qu'il y en a qui ne peuvent pas demander les DAP.

  • Julien (Yotéra)

    Le souci, c'est toujours pareil. Jusqu'à présent, ça n'était pas tracé. Les caisses ne savaient pas quelle pathologie était sous référentiel ou pas. Du coup, si elles voulaient vraiment savoir, il fallait faire un contrôle, un contrôle spécifique sur la pièce, etc. Ce qui est arrivé, c'est que de temps en temps, il y a des contrôles aléatoires sur les kinés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tant que ça.

  • Julien (Yotéra)

    Voilà. Et quand ils font un contrôle comme ça, ils fouillent. Et donc là, ils vont chercher les pathologies sur les référentiels. Et puis ils disent, ah ben celle-là, il fallait faire une DAP, vous ne l'avez pas fait, on vous réclame les 5 séances qui étaient au-delà. Donc ça, par contre, quand il y avait des contrôles, DAP non effectuées, ça arrivait régulièrement. Donc là, le fait que ce soit traçant, ça permet un peu de sécuriser l'exercice dans le sens où on saura quand on dépasse les référentiels. Donc on saura que Si on va plus loin et sans faire de DAP, on sait en connaissance de cause qu'éventuellement, en cas de contrôle, on pourrait en réclamer des sous. Alors, soit je joue avec le feu ou soit je décide de faire ma DAP. C'est aussi simple que ça. Sauf qu'avant, en fait, on ne savait pas trop. Ce n'était pas traçant. On ne faisait pas attention. Du coup, on dépassait. Et en cas de contrôle, eh bien, oui, là, on n'avait pas de solution, en fait.

  • Gwen Quelven

    Thomas, on est en train de parler des DAP de façon un peu négative, mais est-ce qu'on peut rappeler que c'est aussi pour éviter la chronicisation ? que ça devient trop chronique, qu'il y a un meilleur accès aux soins et que ça n'est pas trop chronique ?

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. D'ailleurs, on a quelques chiffres sur les pathologies qui sont sous référentiel. Quand on fait une CPN, une commission parité internationale, il y a une sorte d'observatoire conventionnel où on a plein de chiffres, qui est super intéressant pour ceux qui aiment les chiffres. Donc moi, j'aime bien. Et ils nous ont montré des chiffres sur les référentiels. Et globalement, les pathologies sur référentiel, le nombre est respecté par l'équinistérapeute. Donc, a priori, il n'y a pas tant que ça de DAP à faire par l'équinistérapeute. Et après, souvent, quand elles sont à faire, c'est que soit il faut le… parce que c'est médicalement justifié ou… Après, c'est vrai que… Je suis d'accord avec toi, ça permet aussi de se remettre en question et de réévaluer nos pratiques. Parce que l'équinémie…

  • Gwen Quelven

    C'est beaucoup les épaules. Que les épaules, il y a beaucoup de dapes à faire. Je ne sais pas si les épaules, il y a une dapes.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, oui, les épaules, il y a une dapes. Mais après, c'est pareil. Épaules, je crois que ça monte jusqu'à... Non opérées, c'est 25 séances. C'est ça.

  • Gwen Quelven

    Oui, mais si on a trois séances semaine, ça va vite quand même.

  • Julien (Yotéra)

    Moi, dans mon département, je ne fais jamais trois séances semaine.

  • Gwen Quelven

    D'accord. Ah oui, parce que c'est non opérées. C'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui. Non, mais après, c'est vrai que là, on se rend compte, ça permet de se rendre compte de ces pratiques aussi. C'est vrai que si on fait trois séances par semaine et qu'on dépasse quasiment tout systématiquement le référentiel, on peut se dire, est-ce que si je passe à deux et que j'autonomise un peu plus le patient, est-ce que ce sera pas au moins aussi efficace et j'aurai peut-être un suivi qui sera peut-être plus long, mais tout aussi efficace et puis en restant dans le référentiel ? Oui,

  • Gwen Quelven

    alors j'ai pas rebondi, moi non plus, c'est pas trois séances par semaine. Moi, mes patientes, c'est une séance par semaine et avec beaucoup d'autonomie à ce point. autonomisation, bien sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et juste pour revenir sur ça, vous confirmez si on a deux ordonnances, il y a quand même un DAP qui prend en compte la première ordonnance.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, il faut prendre en compte l'épisode de soins, c'est-à-dire ton patient il vient pour une lombalgie commune, donc c'est 15 séances. Julien,

  • Gwen Quelven

    il y a 100 séances qu'il vient de faire pour la lombalgie commune depuis 3 ans.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, parce que moi, 3 séances, c'est réglé en fait.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est pas ordonnance dépendante, c'est le nombre de séances.

  • Julien (Yotéra)

    Après, le fait que tu aies une nouvelle ordonnance va peut-être faciliter ta DAP. Si tu joins la nouvelle ordonnance pour ta demande d'accord, la caisse va avoir du mal à contredire le médecin.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    D'accord.

  • Gwen Quelven

    Oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Bon, très bien.

  • Julien (Yotéra)

    Après, c'est pareil, il y a la demande d'accord préalable. En théorie, c'est le patient qui l'envoie. Ce n'est pas tellement à nous de le faire. D'ailleurs, c'est le patient qui reçoit la réponse. Nous, on est en copie de la réponse. Mais moi, alors... Quand j'étais bête et disciplinée, j'ai commencé en 2011. Donc, en 2012, j'ai fait plein de DAP pour mes patients, notamment ceux qui étaient en EHPAD. Parce qu'à l'époque, dès qu'on dépassait 30 séances, il fallait faire une DAP. Oui, c'est comme ça. Donc, j'ai fait plein de DAP d'un coup. Il m'a pris une journée où j'ai fait plein de DAP. Et c'est les patients qui les ont reçus. Et en fait, ça les a flippés énormément. Ils disent Oh, j'ai reçu un courrier de la Sécu. Ils me disent que je peux continuer les soins. Je ne comprends pas. Donc, bon.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est ça. Moi aussi, j'étais diplômée en 2011 et on faisait beaucoup de dates. Je pense que c'est un truc de vieux kiné, Julien.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, apparemment. Ok. Eh bien, écoute, on a une question sur le live. Peut-être qu'on peut y répondre. Ça pourrait être pas mal. Alors, c'est Clem qui nous demande que… Alors, ça fait sept ans qu'elle est assistante dans le même cabinet. Est-ce qu'elle peut négocier le statut de collaborateur et quels sont les avantages à le faire ?

  • Julien (Yotéra)

    Tout est négociable. En fait, normalement, d'ailleurs, le code de déontologie a changé. Normalement, on doit renégocier son contrat tous les quatre ans au maximum. Renégocier, ça ne veut pas dire qu'on va tout changer et que ça va être accepté, mais il doit y avoir une discussion qui se met en place. C'est sûr qu'être assistant pendant huit ans, ce n'est pas logique. En théorie, on développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. La différence entre assistant et collaborateur libéral, c'est que l'assistant travaille sur la patientèle du titulaire, il n'a pas son activité propre, il travaille sur l'activité du titulaire. Ce n'est pas ses patients. C'est logique au début, quand on arrive dans une zone. La différence avec le... collaborateur libéral, c'est que le collaborateur libéral développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. Normalement, chaque année, on doit faire le compte des patients qui sont venus le voir, lui, plutôt que le cabinet. J'ai jamais vu personne faire ça, mais normalement, on doit faire ça. On doit décompter. Grosso modo, ce qu'on retrouve souvent, c'est qu'on dit qu'on gagne entre 20 et 25% de sa propre patientèle par an. Donc normalement, au bout de 4 à 5 ans, on ne doit plus être assistant en fait, puisqu'on a développé sa propre patientèle. On s'est fait connaître, au bout de cinq ans, les gens viennent te voir toi et plus le cabinet. Théorie. Mais sauf qu'en fait, en pratique, on peut rester assistant à vie. Donc oui, l'idéal, c'est de renégocier avec le titulaire, à voir à quel point vous vous entendez bien, s'il est d'accord pour passer en tant que collaborateur libéral. Souvent, ce qui se passe, c'est que quand un assistant reste longtemps, le titulaire veut qu'il devienne associé. Ce qui arrive, c'est qu'il dit moi je veux bien renégocier, on devient associé. Et si tu ne veux pas devenir associé par contre, on reste assistant. En fait, tout est négociable, c'est une discussion. C'est à vous de voir à quel point vous vous entendez bien et à quel point vous êtes d'accord, etc.

  • Gwen Quelven

    Est-ce que justement les syndicats peuvent accompagner ce genre de discussion ?

  • Julien (Yotéra)

    Alors nous, oui bien sûr, on peut conseiller évidemment. Tout ce qui est contrat, c'est plutôt du ressort de l'ordre parce qu'ils check bien, etc. Mais nous, on connaît un peu les clauses, etc. C'est toujours mieux de demander conseil. Nous, on accompagne parce que des fois, il y a des clauses qui sont insérées, c'est n'importe quoi. Et en fait, la négociation va dans les deux sens. Le titulaire n'est pas forcément en rapport de force absolue par rapport à l'assistant, puisque lui aussi, le titulaire, il a besoin de quelqu'un pour l'aider dans les charges. Bien sûr.

  • Gwen Quelven

    Moi, je ne me sens pas du tout en situation de force. Je suis heureuse que Marie travaille avec moi.

  • Julien (Yotéra)

    Après, ça dépend énormément des zones. Mais oui, tout est négociable. Et le souci, c'est que c'est mieux de se faire accompagner que quelqu'un check le contrat avant. Parce qu'une fois qu'on insère... Imaginons, j'insère une clause de non-concurrence de 50 kilomètres pendant 8 ans. C'est une clause qui est démesurée. Mais quelqu'un le signe. Mon assistant, il le signe et puis je lui dis ouais, je l'ai piégé Seul un tribunal pourra décider que cette clause est abusive. C'est-à-dire qu'on ne peut pas décider ah ben, elle est abusive, je ne tiens pas compte de cette clause en fait C'est-à-dire que si je veux ne pas tenir compte de cette clause, il faudra que je fasse un contentieux, que j'aille au tribunal et que le tribunal reconnaisse cette clause abusive. Donc c'est vrai que c'est mieux de ne pas la signer avant ou demander à la modifier avant qu'elle soit signée. Parce qu'une fois qu'elle est signée, en fait, le contrat fait loi. C'est vrai que c'est mieux d'être accompagné.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, ok, trop bien. Alors, qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui, voilà, c'est hyper intéressant, du coup, on a parlé, ça va permettre de faire le lien, on a parlé avec Mathilde de ce fameux acte BPCO, je crois que vous en avez parlé dans votre commission paritaire nationale. Donc du coup, ce qui a été dit, pour ne pas refaire de redites, c'est que le problème, c'est que les qui n'ont pas accès à l'ALD, que les médecins ne sont pas censés m'aider, la pathologie, donc l'ALD-BBCO. Et donc, apparemment, les dernières news, c'est que on pourrait potentiellement avoir accès à ce statut d'ALD dans le futur.

  • Gwen Quelven

    Alors, on n'a pas accès à pourquoi l'ALD est là, c'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Actuellement, non. Actuellement,

  • Gwen Quelven

    on ne sait pas. C'est en ALD.

  • Julien (Yotéra)

    Ce qu'on sait, c'est que déjà, l'ordonnance, elle est en bison. Après, quand on facture, on a la DRI, l'acquisition des droits et régimes par Internet, qui nous valide le fait que le patient est bien en ALD, mais on ne sait pas pourquoi il est en ALD. Et c'est vrai que l'acte BPCO, dans ses conditions de remboursement, il est bien écrit que le patient doit être en ALD pour BPCO. Ce qui fait que parfois, le médecin qui fait sa prescription, le patient est en ALD pour autre chose. Et le médecin, vu que le patient est déjà en ALD pour autre chose, il n'a pas à re-checker le fait qu'il est... aussi en ALD de BPCO, il ne l'a pas validé. Et du coup, nous, on facture ce qui est logique. Là, il y a eu des contrôles dernièrement en disant Écoutez, le patient n'était pas en BPCO, vous avez facturé, alors que vous n'aviez pas le droit. Donc là, bientôt, très bientôt, très très très bientôt, sur le site ameliepro.fr, on pourra consulter le motif des ALD des patients. Donc, on pourra aller checker, vérifier que le patient est bien en ALD. Donc, en ALD14 pour la BPCO. Donc, ça, c'est en cours de déploiement, c'est sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Dans le dossier médical partagé ou pas ?

  • Julien (Yotéra)

    Non, ce sera sur le site Amelie Pro. On se connecte via la CPS.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et pourquoi il faut faire encore un autre dispositif alors qu'ils veulent... Donc, quand ils mettent en avant ce DMP, ce serait tellement l'endroit parfait pour mettre ce genre d'informations.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, alors après, le DMP est consultable peut-être par des personnes qui n'auraient pas... Je ne sais pas pourquoi il ne passe pas par le DMP. Mais oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Notre truc à aller voir, au lieu de se connecter par d'autres, on aurait tout centralisé.

  • Julien (Yotéra)

    Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'aller dans le DMP. Aujourd'hui, ce n'est même pas hyper costaud.

  • Gwen Quelven

    Tu ne peux pas en parler comme un outil révolutionnaire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Je vais vous expliquer pourquoi j'en parle. C'est parce que Doctolib a annoncé vraiment dans les deux jours précédents qu'ils allaient lancer la fonctionnalité de dossier médical partagé, exactement le pendant de ce qui existe dans le gouvernement. Et donc, ça fait scandale parce que le ministère, par exemple, de la santé, dit, ça fait doublon, hors de question que ça fasse doublon, blablabla, c'est un outil super qui va être voilà, machin, développé, etc. Et donc, c'est pour ça, c'est quelque chose qui est au goût du jour et ils en parlent, tu vois, dans l'actualité. Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Non, mais là, enfin... Je pense que tu as raison, mais je pense que l'usage du DMP est aujourd'hui encore trop marginal. Donc là, pour l'instant, ce ne sera pas via le DMP.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Par contre, c'est déjà pas mal qu'on puisse avoir accès à ça. On peut tout de suite prendre la respi.

  • Julien (Yotéra)

    En commission paritaire nationale, c'est vraiment des réunions qui ont lieu deux fois par an entre syndicats et caisses nationales d'assurance maladie. Il y a le même au niveau région, le même au niveau département. On amène ces sujets qui sont des problématiques nationales pour trouver des solutions. En avril, on nous a montré que les actes en BPCO, MK20, MK28, avaient une forte augmentation et qu'il y en avait beaucoup qui n'étaient pas adaptés parce que la plupart des patients n'étaient pas en ALD14. Donc il y a des contrôles qui ont commencé à être menés et nous on a fait remonter le fait que cet acte était assez imprécis et que ça posait des problèmes dans les contrôles et qu'il fallait clarifier les règles. Donc il a fallu clarifier le fait que sur cette ALD, donc sur le fait que nous on ne pouvait pas consulter le motif de l'ALD, donc ce n'était pas de notre faute si le patient arrive en ALD avec son ordonnance et qu'on facture en ALD et que c'est validé. Enfin nous on n'y peut rien en fait, c'est la faute du médecin finalement. Et on a validé aussi, il y a une notion de séquence pour l'acte de BPCO, c'est-à-dire que dans l'acte il est décrit que cet acte doit être fait par une séquence de 20 séances. qui peut être, je ne sais plus comment c'est formulé exactement, mais grosso modo, ils disent que ça peut être renouvelé en fonction de l'état clinique du patient. Et donc, certaines caisses disaient que c'était non renouvelable. Une fois qu'on avait fait 20 séances, paf, on passait en respi classique ARL 8,5. Et d'autres caisses disaient qu'on peut renouveler une fois. D'autres caisses pensaient qu'on peut renouveler. Si c'est un médecin qui renouvelle, il n'y a pas de souci. Il fallait clarifier la règle pour que ce soit partout pareil et aussi pour qu'on donne l'information aux kinés qui font ces rééducations parce qu'eux, ils visent en incertitude. Ils font les actes et puis deux ans après, on va leur réclamer les indues. Ce n'est pas possible. Donc là, en CPN, on a clarifié ça, notamment la notion de séquence puisqu'il y a un message qui a été envoyé à tous les médecins pour dire que les actes BPCO, ils pouvaient faire une séquence de 20 séances et que s'ils reconsultaient, qu'ils refaisaient un examen clinique sur la base du bilan qui avait été fourni par le kiné aussi, il pouvait renouveler pour une nouvelle séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, attends, d'accord. Parce que là, j'ai sorti la NGAP. Sur la NGAP, il y a écrit que les séances d'une durée de l'ordre de 1h30 à raison d'une séquence de 20 séances en fonction de l'évolution de l'état clinique du patient. Donc, nous, ce que tu nous dis, c'est qu'on tient compte juste des 20 séances et que c'est au médecin de renouveler. Point.

  • Julien (Yotéra)

    C'est ça. En fonction de l'évolution clinique, ça montre bien qu'en fait, il doit être revu par un médecin. pour que lui valide le fait, sur la base du bilan qui n'est que de la philosophie de sa thèse, que vous aurez transmis au médecin, il valide le fait qu'on peut faire une deuxième séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Voilà. Donc, en fait, ils nous ont mis ça pour nous embrouiller. Vous ne vous concernez pas du tout la séquence de 20 ans.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, ils se réfèrent toujours aux recommandations HHS. Et je crois que les recommandations HHS parlent même d'une séquence de 12 séances dans les recours. Je ne sais pas pourquoi ils sont passés à 20 d'ailleurs, c'est peut-être un sujet de négociation, ils ont bien négocié. En fait, c'est un acte avec une forte valeur ajoutée, donc la caisse a toujours peur de trop dépenser. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu'il y a un nouvel acte dans la NGAP, aujourd'hui, c'est les derniers actes qui ont été ajoutés, ils font 30 lignes. En fait, il y a plein de conditions, l'acte BPCO, le TER16. Voilà, il encadre fortement tous les actes.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est bien qu'il s'en soit précisé un petit peu quand même. Ce n'est pas plus mal.

  • Julien (Yotéra)

    Le but, c'est vraiment de bien clarifier la règle pour que les kinés qui font ça, qui se sont spécialisés dans cette rééducation-là, ils ne vont pas réclamer des adultes deux ans après sur des règles qui n'étaient pas claires. Ce n'est pas possible.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Écoute, on peut... Il est quelle heure ? Ah oui, OK. On peut... finir sur une note un peu plus légère et une note un peu plus numérique. Apparemment, vous allez lancer un podcast. Vous avez bien compris. Oui,

  • Julien (Yotéra)

    tout à fait. En fait, à la FFMK, on a un petit groupe de travail communication avec toutes les personnes motivées dans les départements pour faire un peu la communication. On avait cette idée depuis un petit moment d'un podcast. podcast, en fait, il nous manque pour communiquer un format long, pour expliquer certaines choses, et puis pour faire des interviews de nous, les membres de l'AFMK, mais aussi des gens qui essaient de faire bouger le monde de la psychothérapie, donc il nous manque ce format long, et on a trouvé la personne qui va animer ce podcast qui s'appelle Céline Derham, qui est dans le nord, près de Lille. On a commencé un peu à tourner ces podcasts et on va lancer un podcast pour les kinés pour justement expliquer les choses un peu plus en profondeur. Là, on va lancer probablement la semaine prochaine. On est en train d'ajuster parce que c'est un peu compliqué les épisodes. Mais la semaine prochaine, on va lancer le premier épisode de présentation et après, ça enchaînera sûrement sur c'est quoi le PLFSS. C'est des sujets qui sont complexes et en deux infographies, ce n'est pas possible de les traiter. Il faut mieux avoir un échange, etc. Donc, on est super content de lancer ça. J'espère que ça plaira au kiné. J'espère que les sujets intéresseront et on espère avoir des retours.

  • Gwen Quelven

    Pour attirer votre avatar client, moi, je ne vais pas forcément l'écouter. C'est quoi le PF, le FSS ? Tu pourras me dire en quoi ça va changer ma vie de kiné pour que je puisse écouter le podcast.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. En fait...

  • Gwen Quelven

    oui mais on va travailler ça évidemment on est on est amateur alors forcément non mais parce que vous êtes toute la journée dedans pour vous au contraire c'est que vous êtes très spécialisé il va falloir vulgariser pour nous pauvres petits c'est ça mais en fait là c'est

  • Julien (Yotéra)

    tout le sujet du podcast en fait donc le PLFF c'est le projet de loi de finance de la sécurité sociale c'est ça qui est terminé toute la journée quand même on en a passé d'hier en fait donc En fait, ça a un impact immédiat sur les kinés, parce que tout le financement des soins et les actes sont liés à ce fameux PLFSS. Et donc, justement, ce sera Vincent, notre délégué général, qui n'est pas kiné, mais qui est juriste, et qui va nous expliquer ça. Ce sera sûrement le deuxième épisode. Et qui explique ça, justement, c'est tout l'intérêt de ce format long, c'est-à-dire... On prend le temps des choses, c'est quoi, à quoi ça sert et comment on peut influencer dessus. Et voilà. J'espère que ce podcast trouvera son public et surtout j'espère qu'il y aura des retours et nous on est prêts à traiter tous les sujets. On a fait un mini studio à la fin. Avec ma perceuse j'ai fait quelques trous, mes tasseaux. On dirait des nouvelles du décor si ça vous plaît ou pas.

  • Gwen Quelven

    Bah oui !

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça que vous inviterez des invités un peu sympas ?

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Exactement. J'ai déjà demandé à Julien, si vous voulez bien, de participer à notre podcast, d'interviewer, parce que je trouve que ce que tu fais avec Ausha, c'est quand même hyper intéressant. Tu as une dynamique, une volonté de faire passer des messages, d'informer les kinés. Je trouve ça tellement bien que ce serait super que tu puisses participer à tout ça. podcast pour expliquer d'où vient cette envie de... Ben oui, j'ai dit que je devrais m'en prendre du temps.

  • Gwen Quelven

    Pourquoi ils t'ennuient ? Ils se chambrent au fond de ces disponibilités.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. Et nous, pareil, cet actuel est retransmis sur mon podcast qui s'appelle Homme de Choc. Donc, c'est bien, on aura plein de choix pour se renseigner sur la question.

  • Gwen Quelven

    Complémentaire, Julien. Parce que je pense que la FFNKR ne pourra pas se permettre une légèreté et un ton comme nous, quand même. Nous ne pourrons pas parler des patients de suppositoires et autres, je pense.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pourquoi pas en fait ? Ce qui est marrant, moi je suis à la fêlée depuis 5 ans et ce qui est étonnant c'est que jusqu'à présent en tout cas, j'ai jamais eu de frein. Des fois je propose des idées complètement folles et on fait des... Pourquoi pas ? C'est toujours pourquoi pas. Donc pourquoi pas, parler avec légèreté de sujet, franchement ça se fait super bien. Et Gwen, forcément, il y a un moment où on t'invitera peut-être pour le podcast.

  • Gwen Quelven

    Ah bah oui, avec grand plaisir !

  • Julien (Yotéra)

    trop bien bah écoute Thomas merci beaucoup d'être venu encore une fois c'est super intéressant merci à vous moi j'adore c'était très intéressant super sympa et bien on va bientôt pour la prochaine série de questions et bien avec plaisir et puis n'hésitez pas bah

  • Gwen Quelven

    merci en tout cas je voulais dire que moi au fait j'ai déjà parlé avec Thomas par mail et qu'il est hyper dispo hyper réactif et très disponible très sympa il envoie plein de documents et tout donc Thomas Merci infiniment. Tu m'as beaucoup aidé il y a deux ans. Merci.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Avec plaisir. Moi, c'est l'essence de mon moteur. Aider les gens et répondre à leurs questions, il n'y a rien de plus plaisant à faire.

  • Gwen Quelven

    Bravo. C'est très bien en tout cas. C'est parfait. Merci. Allez, merci.

  • Julien (Yotéra)

    À la prochaine,

  • Gwen Quelven

    tout le monde.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Merci à vous. Salut. Ciao.

Description


Es-tu prêt à plonger dans les profondeurs de la kinésithérapie ? 🎙️ Dans cet épisode d'Actu Kiné de la Semaine, Julien Maurin, Gwen Quelven et Thomas Prat te livrent des discussions passionnantes qui touchent au cœur de notre métier.

Voici un aperçu des sujets abordés :

  • Chèques CESU pour les kinés

  • Défis de l'harmonisation des frais d'IFMK

  • Vente de numéro ADELI et dérogations dans les zones sur dotées

  • Lancement d'un podcast par la FFMKR

  • PLFSS et ses enjeux pour les kinés

Gwen partage son enthousiasme pour une formation sur le rôle du soignant dans la périnatalité. C'est l'occasion de se rappeler que notre travail va bien au-delà des gestes techniques. Julien, avec son anecdote touchante, nous rappelle à quel point les relations personnelles avec nos patients peuvent transformer notre pratique. 💖

Thomas, quant à lui, aborde des questions cruciales de réglementation et d'éthique. La vente de numéro ADELI, ça te parle ? On en discute ! Et n'oublions pas les dérogations dans les zones surdotées. Un vrai casse-tête pour nous tous ! 🤔

On parle aussi des nouvelles initiatives, comme le lancement d'un podcast dédié à informer les kinés par la FFMKR. Parce qu'être kiné, c'est aussi se tenir au courant des évolutions législatives qui impactent notre quotidien. 📜

En somme, cet épisode d'Ondes de choc - Le Podcast des Kinés est une véritable mine d'informations, d'astuces pratiques et de partage d'expériences. Ne rate pas cette occasion de te tenir informé et de booster ta pratique ! 🔥

Écoute, partage et rejoins la conversation !


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Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien (Yotéra)

    Il est 9h, enfin midi à La Réunion, et je crois qu'on a une invitée surprise.

  • Gwen Quelven

    Oui, super surprise l'invité. Bonjour à tous et à toutes. J'étais en train de vous regarder avec Mathilde sur Instagram. Super intervention, très intéressant.

  • Julien (Yotéra)

    Super, franchement trop content. Trop content de tout ce qu'on a appris. Et toi Gwen, je vois que tu as sorti le col roulé.

  • Gwen Quelven

    Oui, je pense que ce n'est pas vraiment la même température chez moi et chez toi. Quelle température il fait chez toi ?

  • Julien (Yotéra)

    Franchement, je pense 32.

  • Gwen Quelven

    Oui, c'est ça. On représente chacun, toi les dom-toms et moi la métropole.

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Et quelle température fait-il chez vous ?

  • Gwen Quelven

    Je ne sais pas,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mais très très froid.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Comment tu vas sinon ?

  • Gwen Quelven

    Très bien, je sors de mon brume, mais là je suis en forme. Je vais aller en formation pendant trois jours, j'ai trop hâte.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, c'est quoi comme formation ?

  • Gwen Quelven

    mis le premier jour de l'enfant, le rôle du soignant. Et donc, ça va être... C'est une formation donnée, dispensée par l'IFMK de Brest et qui est donnée autour de... C'est tout un réseau de périnatalité et tout ça, ça va être pluripro. J'ai trop hâte. Et j'y vais avec ma collègue. Donc, vu que ça fait quasi... Enfin, depuis mars que j'ai arrêté de travailler, c'est trop chou de retourner parce que j'étais en congé, même. Voilà.

  • Julien (Yotéra)

    De toute façon, c'est toujours trop bien, les formations.

  • Gwen Quelven

    Oui, ça va être trop bien.

  • Julien (Yotéra)

    de manière générale. Ok. Eh bien, écoute, on continue dans ce sixième live. Déjà, hein ? Sixième, hein ? Oui !

  • Gwen Quelven

    Eh oui ! Alisa !

  • Julien (Yotéra)

    Est-ce que tu as une petite anecdote à nous partager ou pas cette semaine ? Est-ce que tu as réfléchi ?

  • Gwen Quelven

    C'était mon anecdote, mon rhume et ma formation. Je viens.

  • Julien (Yotéra)

    Et toi ? Moi, j'ai une patente. J'en ai un petit peu parlé sur certains réseaux, mais j'ai une patente Trop mignonne qui m'a fait avoir un petit aperçu du temps d'avant. Elle appelle son mari le suppositoire.

  • Gwen Quelven

    Je n'ai pas compris.

  • Julien (Yotéra)

    Tu n'as pas compris, ok. En fait, c'est une patiente qui arrive en retard, qui était un petit peu énervée et qui avait besoin, j'ai senti très vite, de parler de son mari. Et donc, elle m'a fait une chronologie de son histoire avec son mari. Et ce qui est fou, c'est qu'ils se sont rencontrés à 19 ans, donc très jeunes. Et je ne sais pas, à l'époque, en tout cas à la Réunion, il existait des salles où tu allais voir la télé.

  • Gwen Quelven

    D'accord.

  • Julien (Yotéra)

    Comme un bar, tu vois, où en fait les gens venaient, tu payais et tu venais en fait regarder la télé. C'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Donc déjà j'étais là, waouh, je ne savais même pas que ça existait ce type d'endroit, donc c'était encore plus mignon. Elle me racontait à l'époque que tu te mariais très vite. Ce qui était aussi intéressant, c'était de se rendre compte qu'elle, à 19 ans, elle pensait qu'elle pouvait tomber enceinte en Ambrast. et tu te doutes qu'elle est tombée enceinte du coup très rapidement parce que je pense qu'à l'époque on parlait pas de sexe, de protection, tout ça donc c'est trop mignon d'entendre d'entendre ça bon après depuis l'heure 19 ans il s'est passé beaucoup de choses maintenant je pense qu'ils s'entendent un peu moins bien qu'avant et elle appelle le suppositoire donc tu peux t'imaginer pourquoi mais

  • Gwen Quelven

    c'est terrible oh la la la la quand même

  • Julien (Yotéra)

    C'est comme ça. Donc voilà, c'était le petit moment mignon.

  • Gwen Quelven

    C'est pas mignon du tout.

  • Julien (Yotéra)

    C'est pas mignon. C'est pas mignon. Non, écoutez. Moi, je trouvais ça mignon. Écoute, on repart sur plus de sérieux maintenant. Bien sûr. On part sur la minute préférée. Notre minute préférée de Gwen.

  • Gwen Quelven

    Oui, l'astuce de Gwen. Comment gagner de l'argent du temps en tant que kiné en libéral. Et c'est un sacré... Tu sais, comment... speech, ce que je viens de dire. Alors, cette fois-ci, après vous avoir parlé de des chèques vacances, de la supervision et de la subvention pour ergonomique, je voulais vous parler des chèques CESU. Donc, est-ce que ça dit quelque chose, des chèques CESU ?

  • Julien (Yotéra)

    Pas vraiment.

  • Gwen Quelven

    Pas vraiment ? Ok. Donc, les chèques CESU, c'est des chèques qu'on peut utiliser si on emploie quelqu'un qui fait du travail à notre domicile. Donc déjà, ce ne sera pas pour des heures de ménage au cabinet. C'est en tant que kiné, on va acheter des chèques CESU qu'on va pouvoir utiliser en tant que particulier. D'accord ? Et donc, tout ce qui est fiscal, donc il y a une exonération, il y a une possibilité de crédit d'impôt et tout ça, je vous laisse vous référer à votre comptable, expert comptable, et on va vous mettre en lien. Wiki Indie, je ne sais pas si tu as vu, ça s'appelle comme ça la page. C'est que le site Indie donne plein d'informations hyper intéressantes sur notre comptabilité. Et donc voilà, moi vraiment c'est hors de mes compétences pour vous parler d'exonération, de crédit d'impôt. Mais par contre, je vais vous dire concrètement comment moi je les utilise dans ma vie de kiné. De ma main, c'est quand même plus utile. Donc, on achète des chèques Césu. Alors, moi, pour l'instant, j'ai fait que les chèques papier, mais il y a aussi des e-chèques, e-Césu. Donc, on peut les acheter, soit vraiment faire un compte et mettre de l'argent sur ce compte e-Césu, soit avoir des chèques papier. Mais tu sais, les chèques papier, par exemple, je crois que c'est 20, 50 euros, 100 euros. Donc, si tu as un montant un peu en dessous et tout ça, soit il faut compléter, voilà, ce n'est pas simple. Alors que les I-CESU, c'est au centime près. Et donc, ça permet d'avoir des déductions d'impôts, des exonérations, etc. Et nous, ça nous permet de gagner du temps dans notre vie de kiné, puisqu'il y a des personnes qui nous aident à la maison. C'est pour ça, en fait, que les chèques CESU, on a le droit d'en acheter en tant que kiné. Le but, c'est qu'on puisse être plus disponible pour notre... temps de travail et avoir l'esprit plus tranquille et avoir de l'aide à la maison. Mais par contre, on ne peut pas les utiliser pour les heures de ménage au cabinet. Et donc, on les achète sur le site d'Omicerve et sur le site d'Omicerve, c'est très bien fait. Il y a deux guides PDF, soit comment j'utilise les chèques papier, soit comment j'utilise les ICSU. Et c'est vraiment tout bien expliqué. Et ensuite, donc, si vous avez, après, pour savoir... ou intégrer dans votre 2035, 2042, les montants et tout ça, vous envoyez un mail à votre comptable. Si votre comptable ne le connaît pas, vous n'hésitez pas à renvoyer à d'autres personnes parce que c'est vraiment, je pense que comme disait Mathilde, on connaît peu nos droits en tant que kiné et c'est trop dommage de ne pas faire valoir ce droit-là. Donc, on dit les astuces, mais en fait, moi, c'est pour redire, c'est que c'est des informations d'optimisation que tout le monde n'a pas et je trouve ça dommage. Voilà. Toi,

  • Julien (Yotéra)

    tu l'utilises comment dans ton quotidien ?

  • Gwen Quelven

    Moi, je l'utilise de trois façons. Pour des heures de ménage à la maison, pour l'assistante maternelle de mes enfants. Donc, il faut que la personne soit OK de prendre des chèques Césu, parce que ça fait un petit peu plus de démarches administratives. Mais il s'agit de gros montants quand même. C'est quand même intéressant en tant que kiné. Donc, il faut essayer de voir si c'est possible que la personne en fasse. Et une fois, micro-crèche. La micro-crèche de mes filles, prenez les chèques Césu. Mais vous allez voir, en fait, il y a plein de choses. Il y a aussi les chèques CESU, vous pouvez les utiliser. En fait, quand vous allez déduire le montant de chèques CESU, les impôts ne vont pas vérifier ce que vous avez fait avec. Et avec les chèques CESU, on peut faire plein de choses. Donc, du coup, par exemple, aussi tailler les haies. Je ne sais pas. Tous les services, c'est les aides à la personne. Donc, les chèques CESU, de toute façon, ils ne sont employables que pour certaines choses. Vous n'osez pas les utiliser pour autre chose.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, d'accord.

  • Gwen Quelven

    C'est clair ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui, c'est clair. De toute façon, on remettra les liens vers le ICSU. Ça a l'air quand même le plus pratique, finalement.

  • Gwen Quelven

    Oui, le site de domicile, là, il y a vraiment tout.

  • Julien (Yotéra)

    On remettra tout dessus. Et après, sur les montants, peut-être l'optimisation fiscale et tout, comme tu as dit, voire avec l'expert comptable. Oui,

  • Gwen Quelven

    c'est ça.

  • Julien (Yotéra)

    Mais franchement, trop bien parce que moi, je n'en avais jamais entendu parler. Donc, trop intéressant, encore une fois.

  • Gwen Quelven

    Je vais essayer d'en trouver d'autres. Je ne sais pas si c'est infini, les astuces de Gwen.

  • Julien (Yotéra)

    Je suis sûre que oui. Je suis sûre que ça va finir.

  • Gwen Quelven

    Ici, il y en a d'autres.

  • Julien (Yotéra)

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. On va passer à la suite. Et il y a, pour le coup, encore un invité qui est là. Et on va l'accueillir parce qu'il vient de se connecter. Hello, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Salut, bonjour tout le monde.

  • Gwen Quelven

    Bonjour, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Tu vas bien ? Moi, très bien. Et vous ?

  • Julien (Yotéra)

    Ouais, super. Je crois que tu ne connais pas Gwen, tu ne l'as jamais rencontrée. Donc, qui n'est spécialisée en perinatalité, qui est en Bretagne.

  • Gwen Quelven

    En Bretagne, tout à fait.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    c'est varié les horizons, la Réunion, la Bretagne.

  • Gwen Quelven

    Exactement.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    L'Aisne.

  • Gwen Quelven

    T'es où Thomas, du coup ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Moi, je suis dans l'Aisne, donc je suis dans les Hauts-de-France, Picardie.

  • Gwen Quelven

    Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Zone surdotée, non ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, elle est très surdotée. En infirmier, mais pas en kiné.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, écoute, peut-être que tu peux te présenter, même si tu es déjà venu plein de fois sur mes lives.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Donc, ravi de m'inviter à nouveau, Julien. Merci beaucoup. Moi, je suis kiné à Lens, dans l'Aisne, et je suis à la FFMKR. Je suis vice-président en charge de la vie conventionnelle et des relations avec l'assurance maladie depuis 2019, novembre 2019. Je gère tout ce qui est conventionnel et j'adore répondre aux kinés sur toute la problématique conventionnelle et leur apporter des solutions.

  • Julien (Yotéra)

    Yes. Du coup, je t'ai préparé, comme d'habitude, une petite liste de questions. Et si tu veux, on commence direct. La première question qui fait beaucoup parler, surtout chez les étudiants, c'est concernant l'harmonisation des frais d'IFMK. Les frais d'IFMK sont très différents selon les régions. Ça reste des frais des fois très élevés. Et depuis l'avenant 7, moi, si j'ai bien compris la situation, c'est que... Dans l'avenant 7, il y a eu cette obligation pour les nouveaux diplômés d'aller travailler, je ne vais pas revenir dans les détails, mais soit en zone sous-dotée, soit faire du salariat. Et en contrepartie, la Sécu, tout ça, s'était engagé à harmoniser les frais du FMK en début d'année 2025.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors en fait, c'est ça. En fait, il y a un groupe de travail qui devait se réunir une fois la signature de l'avenant 7 pour harmoniser les frais en IFMK, un groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé et qui devait rendre ses conclusions au 1er janvier 2025. Et c'est d'où la mobilisation des étudiants et de la FNEC en ce moment, puisque le 1er janvier 2025, c'est dans 26 jours. Et ce groupe de travail est un peu... Ce n'est pas qu'il est à l'arrêt, c'est qu'il ne s'est pas réuni dernièrement. Alors, il y a eu des... Il y a eu plein d'événements, on le vit en ce moment, on le vit en fin de journée, par rapport à l'instabilité gouvernementale, etc., qui font que ce groupe de travail n'a pas pu se réunir comme il voulait. Donc on a eu une première réunion au tout début 2024, pour évoquer les pistes, on avait un peu un rétro-calendrier qui consistait à trouver les solutions jusqu'en juin 2024, pour ensuite les mettre dans la loi, trouver les véhicules législatifs, etc., pour les mettre en place au 1er janvier 2025. Mais il y a plusieurs événements qui ont un peu chamboulé tout ça. Alors le premier, ça a été, il y a eu un recours contre cette annonce-là, fait par les étudiants et le Conseil national de l'ordre. Et souvent, quand il y a un recours au Conseil d'État, les gens se mettent sur pause. Donc du coup, le groupe de travail s'est un peu mis sur pause, s'est un peu mis en retrait. Et même si les conclusions ont été rendues en mai, il n'y a pas eu de reprise immédiate. Et en plus de ça, après, il y a eu la dissolution de l'Assemblée nationale. contexte économique, etc. Voilà. Donc, les étudiants, ils ont vu cette date qui s'est approchée le 1er janvier 2025 et donc, ça les inquiète énormément et c'est logique, c'est normal. Mais par contre, ce qu'ils n'avaient peut-être pas cette notion, c'est qu'ils pensaient qu'au 1er janvier 2025, c'était la date butoir. Donc, c'est échéance, mais ce n'est pas la date butoir. C'est-à-dire que le groupe de travail, il va se réunir là prochainement. La DGOS, derrière, elle a continué de travailler quand même à trouver des solutions. Donc, ça peut aller très vite. derrière. Nous on a relancé les travaux. Après dans cet avenant 7, il y avait ceinture et bretelles, c'est à dire que à la fois on avait prévu ces travaux avec le ministère et si ces travaux n'aboutissaient pas, il y a une enveloppe qui a été mise de côté pour que ce soit l'assurance maladie qui prenne le relais et qui trouve une solution par rapport aux frais en IFMK. Donc en fait à partir du 1er janvier 2025, nous on va relancer l'assurance maladie, sauf que l'assurance maladie ne veut pas payer, on pensait que le ministère allait y faire, donc en mettant la pression sur l'assurance maladie, on sait que l'assurance maladie va mettre la pression sur le ministère, et voilà, donc tout ça va se débloquer prochainement, on comprend l'inquiétude, mais il y a des solutions qui peuvent être mises en place plus ou moins rapidement, donc voilà, après nous on a une obligation de résultat, puisque c'était quand même une... promesse une contrepartie logique aux obligations, donc on va tout faire pour que ça aboutisse, c'est sûr.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc, la prochaine réunion, c'est quand ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    La prochaine réunion, ça dépend de cette fin d'après-midi. En théorie, il y a une date qui devait être proposée en décembre, mais vu le contexte, ça sera plutôt début janvier. Nous, on a un rendez-vous, je crois que c'est demain, avec la DGOS. Et ça va être un des sujets aussi pour relancer ce groupe de travail, évidemment. En tout cas, qu'ils se réunissent. On espère décembre, mais à mon avis, vu les congés, le contexte, ce sera probablement janvier. Mais janvier, et après, ça peut aller très vite. En fait, il y a des solutions qui peuvent être... Soit il y a des solutions qui nécessitent de réécrire des textes de loi, etc. Et ça, ça peut prendre du temps, mais il peut y avoir d'autres solutions, notamment que la FNEC a proposé. On s'est vu la semaine dernière avec la FNEC, Alizé et nous, la FNCR, où ils proposaient par exemple une bourse d'État. Une bourse d'État, ça peut être mis en place très rapidement. Donc, il y aura des solutions pour les étudiants. En tout cas, ils ne sont pas abandonnés.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que moi,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    je comprends la question.

  • Julien (Yotéra)

    En tout ça, c'est que j'avais cru comprendre que les IFMK étaient maintenant rattachés à la fac. C'est bien ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tous. Pas tous. En fait, il y a plusieurs types. Donc, il y a les IFMK publics, les IFMK privés et les IFMK privés à but lucratif. Et chaque IFMK doit passer une convention avec l'université. pour pouvoir accueillir des étudiants. Mais ils ne sont pas forcément universitaires pour autant. Je crois qu'il n'y a que l'IFMK d'Orléans qui, lui, est vraiment universitaire, donc géré par l'université directement. Mais sinon, ils passent des conventions avec l'université, mais ils ne sont pas à frais universitaires. D'accord. Donc, il y a vraiment les IFMK publics qui doivent être à frais universitaires. C'est la loi qui les définit. Donc, il y a à peu près 50% des étudiants qui sont déjà à frais universitaires. Et après, il y a les IFMK privés, à but non lucratif, qui ont des frais assez variables. Il y a des IFMK bas. privé à but lucratif où là, ça peut vite monter.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Juste, est-ce que ton stylo, tu peux le décaler ? Pardon ? Parce que tu as fait des petits clics. Désolé, j'ai du mal. Ok, d'accord. Bon, écoute, affaire à suivre pour ça. Je voulais revenir sur le zonage. On en a parlé dans des posts. D'ailleurs, il y a... Je vais revenir sur certains éléments de ce poste où j'ai fait des erreurs. En tout cas, j'ai eu des retours terrain qui montraient des changements par rapport à tout ça, surtout pour la domiciliation. Mais quand je préparais notre entretien d'aujourd'hui, j'ai vu ton nom apparaître sur ce petit journal. Oui, parfait, ça tombe très bien. Je vais lire ce dont tu parlais. Et donc, dans cet article, tu parles d'une... fameuse charte, donc d'une charte qui avait pour but, comme j'en ai parlé tout à l'heure avec Mathilde de la Bulle, d'harmoniser la gestion des demandes de dérogation en zone surdotée. Attention, c'est une phrase un peu compliquée. Et donc, moi, je n'en avais absolument jamais entendu parler de cette charte d'harmonisation.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, en fait, on avait observé un souci. C'était selon les CPM, selon les départements, la gestion des dérogations et la gestion des places non prioritaires n'était pas la même d'un département à un autre, ce qui pose un problème d'égalité entre tous les kinés. Donc lorsqu'on a signé l'avenance 7, on a signé l'élargissement des zones non prioritaires, donc l'élargissement de la régulation, mais il fallait faire quelque chose pour que chaque CPAM fasse la même chose d'un département à l'autre. Alors, des fois, ce n'était pas de la mauvaise volonté. C'est juste qu'il y a les règles et les CPM, elles appliquent, elles essaient de comprendre, etc. Il y a des dérogations qui n'étaient pas forcément très claires. Et le but de cette charte, c'était vraiment de clarifier toutes les règles. Toutes les situations qui posaient problème, les définir et mettre une solution en face. Quel comportement avoir, quelle solution apporter. Et c'est vraiment le but de cette charte. Et donc, grâce à cette charte, elle a été faite. Donc, en poste, on s'est réunis. On l'a validée en commission par l'international et maintenant elle a été diffusée au CPAM. Alors je ne sais pas si elle est en ligne, je pense qu'il y a la circulaire d'application L'Avenant 7 qui est en ligne et dedans il y a la charte, donc il y a un lien pour télécharger la charte. Elle est trouvable, peut-être pas facilement, mais nous on va la mettre sur le site prochainement. Mais dans cette charte, on définit les règles du 1 pour 1 classique. quels problèmes on peut rencontrer parfois. Par exemple, il y a un seuil à respecter, il faut faire 1200 actes minimum. Si on ne respecte pas ce seuil, qu'est-ce qui permet de l'accepter quand même parce qu'il y a une situation personnelle, etc. Ça clarifie les dérogations avec quels documents on demande, etc. Pour vraiment que ce soit partout pareil. On sait qu'il y a des CPM qui sont facilitantes, on sait qu'il y a des CPM qui, au contraire, freinent des cas de fer. Et ce n'est pas tellement normal, en fait. Il faut que ce soit partout pareil pour avoir une égalité. On est attaché à ça.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, et moi, du coup, ce que j'ai appris avec cette charte, moi qui ai décrypté l'avenant 7, qui ai vraiment pris du temps à lire, à décrypter cet avenant 7, dans ton article, tu dis, dis-moi si je me trompe, peut-être que j'ai mal interprété, mais que du coup, dans les zones surdoutées, toujours pareil, les kinés qui sont salariés, parce qu'on peut salarier des kinés dans des cabinets libéraux, tu dis en fait que ces kinés salariés sont considérés comme des kinés. conventionnés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Exactement. En fait, c'est une demande qui avait été faite par la Sécu dans l'avenant 7. C'est-à-dire qu'avant l'avenant 7, en effet, pour contourner le zonage, on pouvait salarier des kinés et ils ne rentraient pas dans le décompte. Donc, du coup, il y avait des cabinets pour s'agrandir, salariés des kinés. Depuis l'avenant 7, les kinés salariés sont décomptés. les kinés salariés des autres kinés libéraux ou des sociétés d'exercice libérales. Donc pas les kinés salariés des structures, évidemment. Donc là, maintenant, ils sont décomptés et ce n'est plus un moyen pour contourner le zonage, comme ça pouvait l'être encore juste avant l'application de cet avenant. Donc oui, en effet, si avant c'était possible, aujourd'hui, ça ne l'est plus.

  • Julien (Yotéra)

    Waouh, ok. Donc je vais m'empresser d'aller corriger mon date. D'accord, c'est bon à savoir.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ça a été modifié, c'était vraiment une demande, parce que le souci, c'est qu'il y a cette régulation démographique, elle a ses raisons, et le problème, c'est que tous les moyens pour le contourner, qui ne sont pas forcément hyper réglo, etc., ils sont corrigés au fur et à mesure. Oui, c'est ça. Le seuil des 1200 actes nécessaires pour céder un conventionnement, il est pour corriger le fait qu'il y avait des kinés qui payaient un cabinet secondaire, il n'y avait aucune activité, et puis après ils revendaient l'activité de ce cabinet secondaire, sauf qu'en fait il n'y avait pas d'activité. Donc voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Et si on veut parler du sujet du moment, c'est-à-dire, attention, la revente des numéros à délit. Quand je dis revente, je dis bien le fait de céder. On ne peut pas revendre tel quel un numéro Adélie parce qu'il est pour chacun. Mais du coup, le fait de céder son numéro Adélie en promettant, en signant, en tout cas en payant, en faisant payer quelqu'un d'autre, mais sans patientèle, sans cabinet. Vous, qu'est-ce que vous observez ? Je veux dire, dans votre syndicat, quelle position vous avez sur ça ? Ma question première, pour être précise, c'est est-ce que vraiment c'est illégal déjà ? C'est...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ce qui est inégal, c'est de revendre un conventionnement, de revendre un numéro à délit. Mais ça, ça ne se fait pas. Ce qui se fait, c'est qu'on revend une présentation à la patientelle. C'est comme ça que ça s'appelle. Donc, on revend sa patientelle en quelque sorte. Ou alors après, on revend des murs, on revend du matériel, etc. Donc, sous couvert de revendre de matériel, on vend une place, entre guillemets, mais c'est vrai qu'on ne revend pas. son activité en tant que telle. C'est vraiment, on revend la présentation à la patientelle et après les patients sont libres de choisir un autre kiné. On ne peut pas obliger les gens de reprendre les patients. Donc c'est comme ça que c'est présenté. Quand quelqu'un vous dit revend numéro Adélie, ce n'est pas légal en fait. On n'a pas le droit d'exercer la kinesthérapie comme un commerce. Donc on ne peut pas revendre son activité en tant que telle. Donc ça c'est illégal. Après revendre la présentation à la patientelle, ça se fait depuis. très longtemps en fait. Il y a eu une époque ancienne, quand vous discutez avec les très anciens, on rachetait la patientèle, il y avait des rétrocessions à 40%, c'était un monde différent, il fallait chercher ses patients, etc. Donc, ça s'est toujours fait, ça a toujours existé, donc voilà, après il y a des règles à respecter, et ça, il faut les respecter, nous on est un syndicat légaliste, c'est-à-dire qu'on est là pour respecter respecter la loi. On ne va pas inciter les kinés à ne pas la respecter. Et en fait, on ne peut pas lutter contre ça. Forcément, à partir du moment où vous avez des zones à restriction d'installation, il y a forcément un marché qui s'installe. Mais nous, c'est vrai que quand on nous pose des questions là, on leur dit, vous ne pouvez pas céder vos conventionnements. Ce que vous pouvez céder, c'est la présentation à la patientelle ou autre. activité, entre guillemets. Mais voilà, il y a tout un cadre à respecter. Après, il faut mettre ça en écriture dans des contrats.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que typiquement, ça j'entends bien la patientèle, tout ça, typiquement un assistant qui part d'un cabinet, un assistant, dans le contrat, la patientèle ne lui appartient pas. Pour autant, il y a des assistants quand ils partent des cabinets, qui revendent leur numéro. Ça, typiquement, c'est... Au niveau de la loi, c'est flou. Même le contrat d'estana, apparemment, c'est flou au niveau de la loi.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Complètement. C'est l'entre-deux, c'est sûr. Un assistant n'a pas d'activité propre, il travaille sur la patientèle du titulaire. Après, clairement, ce contrat d'assistant ne devrait plus exister aujourd'hui. On devrait tous être collaborateurs libéraux. On développe tous sa patientèle au fur et à mesure des temps. C'est tout un souci de négocier le contrat quand on arrive dans un endroit, c'est-à-dire négocier un contrat de collaborateur plutôt qu'assistant, voir les modalités de session après, comment on s'arrange les uns les autres. Quand on arrive dans une zone en tant qu'assistant sans avoir payé son activité, il n'y a pas de raison de partir en la revendant. Mais c'est des sujets de contention entre kinés qui sont très nombreux.

  • Julien (Yotéra)

    Et ça, par exemple, pour moi, il y a des garde-fous sur ça, parce que moi, vraiment, la peur que j'ai, et d'autres personnes me l'ont avec moi, c'est que ça continue de monter et monter. Les prochains avenants, s'ils augmentent encore les zones surdotées, ça va encore monter. Au bout d'un moment, quand est-ce que ça va s'arrêter ? Je pense qu'il y a un jour, on va acheter notre place, le prix d'un appart.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est une question d'offre et de demande. Tu peux venir à l'an et tu n'achèteras pas ta place. Il n'y a pas de souci. Moi, alors, en fait, c'est vraiment une histoire d'offre et de demande. Il y a une sorte de régulation de marché. En fait, c'est un moment quand... Moi, je ne comprends pas qu'on achète un conventionnement ou une place ou une activité à 40 000 euros. Je trouve ça délirant, surtout que ce sera dans des zones où j'entends qu'il y a de l'activité partagée. et qu'on travaille tous sans souci, mais c'est quand même des zones où des fois, on a moins de travail. J'en discute avec des gens. L'exemple typique, c'est... Donc moi, je travaille dans l'Aisne, et l'Aisne, j'ai remarqué il n'y a pas longtemps que c'était un département médian où on avait 525 000 habitants. Donc on est pile au milieu de la liste des départements. Donc on a plus d'habitants que les Pyrénées-Orientales. Et donc dans les Pyrénées-Orientales, il y a plus de 1 500 kinés, quand dans l'Aisne, on est moins de 300. Dans les Pérines-Orientales, quand j'en discute un peu avec quelques collègues, il y a des fois, il y a des kinés qui n'ont pas de travail. Ils ont du mal à remplir leur agenda. Et pour autant, ils continuent de s'installer, ils continuent à payer, justement, à racheter des patientelles.

  • Gwen Quelven

    Moi, ça me rassure, Thomas, parce que j'ai vraiment la même vision que toi. Et je voyais Julien qui... panique un petit peu sur cette histoire et c'est vrai qu'autour de moi en bretagne n'y a pas de rachat alors de patientèle on va dire ok de présentation à la patientèle et c'est ça je comprends pas en fait sauf si on suit un conjoint ou là on n'a pas le choix et donc thomas est ce que tu nous confirme ça julien nous a dit si c'est suivi de conjoint c'est possible d'obtenir un numéro à l'église dans les conventionnements dérogatoires il ya sa mutation du conjoint alors par contre la

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mutation faut qu'elle soit plutôt subi. Si c'est une évolution de carrière, ce n'est pas la même chose. Donc, il faut...

  • Gwen Quelven

    Oui, d'accord. Donc, si c'est une mutation, par exemple, d'un professeur des écoles, ça, c'est OK. Mais si c'est, par exemple, un mari ingénieur qui a un poste plus haut, ça, ça ne marche pas. C'est ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça. C'est ce qu'on considère que quand il a choisi de postuler à ce poste, il savait que son épouse aurait des difficultés. pour s'installer. Après, en fait, chaque dérogation est étudiée en CPD. Donc, chaque dérogation se défend, en fait. Donc, il faut faire valoir ses arguments et la caisse, la charte donne un cadre général pour éviter trop de divergences. Mais tout peut s'entendre parce qu'évidemment, une évolution de carrière, c'est peut-être nécessaire. On est obligé de passer par des étapes aussi, sinon on va toujours au même endroit. Donc, tout est défendable en CPD et tout. Donc, ça peut s'entendre. Mais pas toujours. Le terme d'adaptation en lui-même veut dire subi.

  • Julien (Yotéra)

    Si je me suis alarmé sur les réseaux, c'est aussi que j'ai eu pas mal de retours. Et en fait, il faut aussi comprendre qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix de venir s'installer en zone surdoutée. J'ai eu des mères de famille qui suivaient leur mari. Mais tu vois, des fois, les maris peuvent être auto-entrepreneurs et décider d'aller s'installer peut-être à un endroit, ou leurs enfants et tout. Et en fait, il faut comprendre que moi, je ne suis pas du tout d'accord pour dire vous n'avez pas qu'à acheter cette place si chère c'est que en fait je trouve pas que c'est en comptant sur les actes de chacun qu'on va faire avancer les choses c'est comme, bon c'est un vaste débat après on va arrêter, on va passer à autre chose c'est comme en écologie, c'est trop facile de dire c'est technique,

  • Gwen Quelven

    en fait il faut des règles il faut encadrer c'est pas une responsabilité individuelle non mais moi je me dis pas les personnes qui font ça c'est mal ou ceux qui achètent c'est mal je me dis il y a un problème dans le système évidemment exactement

  • Thomas Prat (FFMKR)

    après c'est sûr que quelqu'un qui a vraiment envie de s'installer il va avoir envie d'acheter une place entre guillemets mais

  • Julien (Yotéra)

    Après, il y a des solutions d'attente. Soit il attend le temps de trouver une place à un prix qui lui conviendra le mieux. Pendant ce temps-là, il peut faire des remplacements parce que ça, ça lui est toujours permis. Pendant ce temps-là, il peut faire du salariat dans les structures qui sont à côté parce que ça, ça lui est toujours permis quand même. Donc, il y a des alternatives. Après, pareil, souvent, ça dépend vraiment où, mais on peut trouver des zones où on peut s'installer qui ne sont pas forcément tellement loin. non prioritaires, alors évidemment c'est du transport en plus et c'est un peu des contraintes supplémentaires mais ça reste toujours possible dans l'attente de trouver soit une activité qui est cédée moins chère ou alors de pouvoir répondre à des critères de dérogation, il y a un critère de dérogation qui est plus facile qui est les spécificités d'exercice et ça c'est une possibilité qui est offerte et qui est en tout cas une porte ouverte pour les gens qui sont vraiment motivés à s'installer, ils regardent dans la zone.

  • Gwen Quelven

    En tout cas, en fait, on vient d'en parler. On vient d'en parler avec Mathilde juste avant. Julien nous en a parlé et dans les faits, c'est moins simple qu'il n'y paraît. Mathilde, tu sais que... Oui.

  • Julien (Yotéra)

    Alors, ça a changé parce qu'en fait, avant, avec l'avenant 5, à chaque fois qu'il y avait une dérogation, donc il y avait un nouveau kiné qui s'installait sans être remplacé, sans remplacer un départ, ce qui fait que ça bloquait une place. le suivant qui voulait s'installer il fallait attendre qu'il y ait quelqu'un qui parte qui ne pouvait pas être remplacé il n'y avait pas de conventionnement supplémentaire ça a été modifié en commission par l'état national et validé par l'avenant 7 ce qui fait que c'est vraiment une place supplémentaire ça ne bloque pas un pour un derrière donc ça s'applique beaucoup plus que ça s'appliquait avant donc depuis on va dire un an et demi deux ans ça s'applique beaucoup plus et c'est pareil en fait il y a des CPM qui vont le faire beaucoup plus facilement et d'autres un peu moins... Donc oui. Mais je pense que c'est quand même une possibilité qui est pas trop mal.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    En fait, ce qu'elle a expliqué, Mathilde, c'est qu'effectivement, c'est ce que tu dis dans ton article, ce qui est trop bien avec la nouvelle NGAP, c'est qu'on va pouvoir prouver qu'on a une activité spécifique. Donc ça, très simple. On se dit, super ! Sauf qu'en fait, Mathilde nous a expliqué qu'il faut aussi prouver qu'il y a un besoin dans cette spécificité. Et donc ça, Mathilde a fait ce que tu as décrit dans ton article, c'est-à-dire... avoir des courriers de médecins d'hôpitaux en disant qu'on est en galère de kiné. Et les CPAM lui ont dit que c'était du compérage. C'était du copinage. C'était du copinage, voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, mais après, il faut produire par tous moyens, montrant qu'il y a un déficit de soins par les médecins, mais aussi par les confrères qui disent qu'ils ne peuvent pas répondre à la demande, etc.

  • Gwen Quelven

    Saint Thomas, ce qu'elle a dit, Mathilde, c'est que la CPM a dit qu'on a été sur Doctolib. Il y a 19 kinés qui proposent de la kiné respiratoire. Elle est où, Mathilde ? Nice ? C'est ça ? Nice. Donc,

  • Julien (Yotéra)

    c'est bon. C'est marrant parce que pendant les négociations conventionnelles, il y avait deux kinés qui étaient de Nice pendant les négociations conventionnelles. on expliquait que même dans les zones non prioritaires, il y avait besoin de soins, il y avait un manque de kinés, et qu'il y avait des difficultés à trouver les rendez-vous. Et le directeur de l'assurance maladie, Thomas Fatome, il a sorti son téléphone, il a pris le docteur Livre, et il dit, regardez, j'ai rendez-vous cet après-midi, pour une intense de cheville, demain matin, machin, et tout. Donc en fait, nous, c'est difficile d'argumenter derrière. Non, c'était,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    attendez, comme elle disait Matt Shields, Sur Doctolib, c'est très simple de marquer que tu fais de la kiné-respi. D'ailleurs, tu peux très bien le marquer. Moi, je fais de la kiné-respi de temps en temps, pas tout le temps. Ce n'est pas pour autant que je suis spécialisé dans ce domaine. Et en fait, c'est… Mais là, il ne prend pas juste l'accès aux soins.

  • Gwen Quelven

    Il prend pas juste l'accès aux soins, il s'en fiche de la spécificité.

  • Julien (Yotéra)

    Mais c'est vrai que pour les spécificités d'exercice, il manque un échelon sur la reconnaissance vraiment du type de la kiné qui fait une spécificité d'exercice. C'est sûr qu'aujourd'hui, en fait, ce n'est pas vraiment reconnu. En tout cas par la sécu, il n'y a pas de reconnaissance spécifique. Et c'est vrai que ce serait mieux s'il y avait des kinés vraiment identifiés, spécificité kiné respiratoire, plutôt que juste je prends parfois de temps en temps un peu de kiné respiratoire. Je suis kiné généraliste, je prends tout. Mais c'est vrai que je ne suis pas spécialisé dans une prise en charge en particulier. Il manque cet échelon-là pour que ce soit vraiment parfait, c'est sûr. Travailler en cours. On va...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    continuer moi je voulais parler de quoi je voulais parler il va y avoir un dap numérique apparemment si j'ai bien suivi

  • Julien (Yotéra)

    Oui, en plus il y a des infos toutes fraîches sur le sujet, peut-être pas des bonnes infos. Nous, c'est une demande depuis longtemps. Déjà depuis l'avenant 5, vu qu'il est prévu que la nomenclature soit plus traçante, notamment sur les pathologies sur référentiel, déjà dans l'avenant 5, il y avait écrit que des travaux devaient s'engager pour dématérialiser la DAP. Et ces travaux n'ont jamais finalement commencé. Nous, on en a parlé en CPN en avril. On a eu une réunion avec les éditeurs. En avril, on nous a dit que c'était compliqué. Il y a d'autres priorités au niveau du numérique. Ça s'ajoute à toute une liste de choses à faire. Oui, on le note, mais c'est compliqué. On a eu une réunion avec les éditeurs en mai ou en juin, juste après, où on leur dit que ce serait bien de faire une DAP numérique. Pour eux, c'est compliqué. Et là, les éditeurs nous disent Non, c'est hyper simple. Nous, on a déjà le fichier, il suffit de le mettre dans Score. Et puis voilà. Ah, super nouvelle. Donc, on le redit à la CNAM en disant, écoutez, la DAP numérique, a priori, c'est quand même hyper facile pour les éditeurs. Donc, ce serait bien d'y aller. Donc, voilà. Et donc, la semaine dernière, il y a eu ce qu'on appelle un co-type, un comité technique en numérique au niveau de l'UNPS. Il faut savoir que la DAP, ce n'est pas que Kiné. C'est très, enfin, c'est inter...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un décapit de ce que c'est la DAP pour ceux qui ne connaissent pas ? En fait, j'ai trop mal introduit le sujet. Je suis désolée. Je vais vraiment m'améliorer sur ça. Parce qu'il y a aussi...

  • Julien (Yotéra)

    Et puis moi, je me lance.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Il y a des étudiants qui nous écoutent et d'autres qui ne connaissent pas tous les sigles, genre CPAP, enfin CNAM, etc.

  • Julien (Yotéra)

    La DAP, ça demande d'accords préalables. En fait, il y a 14 pathologies sous-référentielles et pour lesquelles il y a un seuil qui est déterminé. Quand le kiné veut dépasser ce seuil, il doit faire une demande d'accord préalable à la caisse pour justifier médicalement le fait qu'il aille au-delà de ce seuil. Par exemple, une entance de cheville, c'est 10 séances. Si le kiné veut faire plus de 10 séances, il envoie une demande d'accord préalable avec le justificatif médical, il peut joindre son bilan s'il veut. La caisse a 15 jours pour répondre et si elle ne répond pas, ça veut dire que le kiné peut continuer les soins. Voilà le principe. Et donc, la DAP numérique, ce n'est pas que pour les kinés. Il y a aussi les sages-femmes, les médecins, il y a d'autres professionnels qui sont concernés. Et donc, la semaine dernière, en réunion numérique, l'UNPS, c'est la structure qui réunit tous les syndicats de kinés et qui siège dans cette commission numérique, la CPM a évoqué plusieurs pistes. La première, ce serait de faire un téléservice qui soit disponible directement sur le site internet ameliepro.fr où on remplit la DAP et puis c'est envoyé. alors c'est compliqué pour eux parce que chaque profession a une DAP différente donc ça nécessiterait de faire plusieurs formulaires donc a priori c'est très compliqué pour eux ensuite il a été évoqué le sujet via les éditeurs il faut faire un cahier des charges il faut que ça passe en CCAM et je ne sais pas ce que ça veut dire CCAM mais il faut que ça passe en CCAM que ce soit validé etc ce qui fait un circuit puis jusqu'à 18 mois a priori avant que ça aboutisse. OK. Et le dernier point qui a été évoqué et qui sera peut-être la solution qui sera apportée, c'est que chaque CPAM crée une adresse mail dédiée où on enverrait par mail sécurisé forcément CDAP. Donc ça, c'est la solution qui serait le plus facile à mettre en place. Ce que ça implique par contre, c'est que derrière, il y a quelqu'un qui lise les mails. Donc, en tout cas, le sujet est sur la table et les solutions sont en cours de déploiement, mais sont en train d'être trouvées.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un petit peu des chiffres sur ces DAP ? Parce que personnellement, j'avoue, je n'en ai absolument jamais fait. Je ne sais pas Gwen, toi, si tu en fais, mais est-ce que vraiment c'est quelque chose qui est utilisé ?

  • Julien (Yotéra)

    Je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

  • Gwen Quelven

    Je fais une petite pause, Thomas, mais normalement, oui, c'est un peu obligatoire. Moi, maintenant, je suis en Périnat, donc il n'y a pas de DAP. Moi, pourtant, je suis une Mackenzist, donc ça va vite, normalement, mes prises en charge au niveau du rachis, mais tu n'as pas eu de DAP à faire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, en fait, soit je renouvelle.

  • Gwen Quelven

    Thomas, ce n'est pas qu'une histoire de rester sur la même ordonnance, même si c'est une nouvelle ordonnance, il y a une DAP à faire.

  • Julien (Yotéra)

    Tout à fait, oui. La nouvelle ordonnance ne justifie pas le fait de continuer les soins.

  • Gwen Quelven

    Ça dépend des caisses régionales, non ? Parce qu'il y en a qui ne peuvent pas demander les DAP.

  • Julien (Yotéra)

    Le souci, c'est toujours pareil. Jusqu'à présent, ça n'était pas tracé. Les caisses ne savaient pas quelle pathologie était sous référentiel ou pas. Du coup, si elles voulaient vraiment savoir, il fallait faire un contrôle, un contrôle spécifique sur la pièce, etc. Ce qui est arrivé, c'est que de temps en temps, il y a des contrôles aléatoires sur les kinés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tant que ça.

  • Julien (Yotéra)

    Voilà. Et quand ils font un contrôle comme ça, ils fouillent. Et donc là, ils vont chercher les pathologies sur les référentiels. Et puis ils disent, ah ben celle-là, il fallait faire une DAP, vous ne l'avez pas fait, on vous réclame les 5 séances qui étaient au-delà. Donc ça, par contre, quand il y avait des contrôles, DAP non effectuées, ça arrivait régulièrement. Donc là, le fait que ce soit traçant, ça permet un peu de sécuriser l'exercice dans le sens où on saura quand on dépasse les référentiels. Donc on saura que Si on va plus loin et sans faire de DAP, on sait en connaissance de cause qu'éventuellement, en cas de contrôle, on pourrait en réclamer des sous. Alors, soit je joue avec le feu ou soit je décide de faire ma DAP. C'est aussi simple que ça. Sauf qu'avant, en fait, on ne savait pas trop. Ce n'était pas traçant. On ne faisait pas attention. Du coup, on dépassait. Et en cas de contrôle, eh bien, oui, là, on n'avait pas de solution, en fait.

  • Gwen Quelven

    Thomas, on est en train de parler des DAP de façon un peu négative, mais est-ce qu'on peut rappeler que c'est aussi pour éviter la chronicisation ? que ça devient trop chronique, qu'il y a un meilleur accès aux soins et que ça n'est pas trop chronique ?

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. D'ailleurs, on a quelques chiffres sur les pathologies qui sont sous référentiel. Quand on fait une CPN, une commission parité internationale, il y a une sorte d'observatoire conventionnel où on a plein de chiffres, qui est super intéressant pour ceux qui aiment les chiffres. Donc moi, j'aime bien. Et ils nous ont montré des chiffres sur les référentiels. Et globalement, les pathologies sur référentiel, le nombre est respecté par l'équinistérapeute. Donc, a priori, il n'y a pas tant que ça de DAP à faire par l'équinistérapeute. Et après, souvent, quand elles sont à faire, c'est que soit il faut le… parce que c'est médicalement justifié ou… Après, c'est vrai que… Je suis d'accord avec toi, ça permet aussi de se remettre en question et de réévaluer nos pratiques. Parce que l'équinémie…

  • Gwen Quelven

    C'est beaucoup les épaules. Que les épaules, il y a beaucoup de dapes à faire. Je ne sais pas si les épaules, il y a une dapes.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, oui, les épaules, il y a une dapes. Mais après, c'est pareil. Épaules, je crois que ça monte jusqu'à... Non opérées, c'est 25 séances. C'est ça.

  • Gwen Quelven

    Oui, mais si on a trois séances semaine, ça va vite quand même.

  • Julien (Yotéra)

    Moi, dans mon département, je ne fais jamais trois séances semaine.

  • Gwen Quelven

    D'accord. Ah oui, parce que c'est non opérées. C'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui. Non, mais après, c'est vrai que là, on se rend compte, ça permet de se rendre compte de ces pratiques aussi. C'est vrai que si on fait trois séances par semaine et qu'on dépasse quasiment tout systématiquement le référentiel, on peut se dire, est-ce que si je passe à deux et que j'autonomise un peu plus le patient, est-ce que ce sera pas au moins aussi efficace et j'aurai peut-être un suivi qui sera peut-être plus long, mais tout aussi efficace et puis en restant dans le référentiel ? Oui,

  • Gwen Quelven

    alors j'ai pas rebondi, moi non plus, c'est pas trois séances par semaine. Moi, mes patientes, c'est une séance par semaine et avec beaucoup d'autonomie à ce point. autonomisation, bien sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et juste pour revenir sur ça, vous confirmez si on a deux ordonnances, il y a quand même un DAP qui prend en compte la première ordonnance.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, il faut prendre en compte l'épisode de soins, c'est-à-dire ton patient il vient pour une lombalgie commune, donc c'est 15 séances. Julien,

  • Gwen Quelven

    il y a 100 séances qu'il vient de faire pour la lombalgie commune depuis 3 ans.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, parce que moi, 3 séances, c'est réglé en fait.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est pas ordonnance dépendante, c'est le nombre de séances.

  • Julien (Yotéra)

    Après, le fait que tu aies une nouvelle ordonnance va peut-être faciliter ta DAP. Si tu joins la nouvelle ordonnance pour ta demande d'accord, la caisse va avoir du mal à contredire le médecin.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    D'accord.

  • Gwen Quelven

    Oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Bon, très bien.

  • Julien (Yotéra)

    Après, c'est pareil, il y a la demande d'accord préalable. En théorie, c'est le patient qui l'envoie. Ce n'est pas tellement à nous de le faire. D'ailleurs, c'est le patient qui reçoit la réponse. Nous, on est en copie de la réponse. Mais moi, alors... Quand j'étais bête et disciplinée, j'ai commencé en 2011. Donc, en 2012, j'ai fait plein de DAP pour mes patients, notamment ceux qui étaient en EHPAD. Parce qu'à l'époque, dès qu'on dépassait 30 séances, il fallait faire une DAP. Oui, c'est comme ça. Donc, j'ai fait plein de DAP d'un coup. Il m'a pris une journée où j'ai fait plein de DAP. Et c'est les patients qui les ont reçus. Et en fait, ça les a flippés énormément. Ils disent Oh, j'ai reçu un courrier de la Sécu. Ils me disent que je peux continuer les soins. Je ne comprends pas. Donc, bon.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est ça. Moi aussi, j'étais diplômée en 2011 et on faisait beaucoup de dates. Je pense que c'est un truc de vieux kiné, Julien.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, apparemment. Ok. Eh bien, écoute, on a une question sur le live. Peut-être qu'on peut y répondre. Ça pourrait être pas mal. Alors, c'est Clem qui nous demande que… Alors, ça fait sept ans qu'elle est assistante dans le même cabinet. Est-ce qu'elle peut négocier le statut de collaborateur et quels sont les avantages à le faire ?

  • Julien (Yotéra)

    Tout est négociable. En fait, normalement, d'ailleurs, le code de déontologie a changé. Normalement, on doit renégocier son contrat tous les quatre ans au maximum. Renégocier, ça ne veut pas dire qu'on va tout changer et que ça va être accepté, mais il doit y avoir une discussion qui se met en place. C'est sûr qu'être assistant pendant huit ans, ce n'est pas logique. En théorie, on développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. La différence entre assistant et collaborateur libéral, c'est que l'assistant travaille sur la patientèle du titulaire, il n'a pas son activité propre, il travaille sur l'activité du titulaire. Ce n'est pas ses patients. C'est logique au début, quand on arrive dans une zone. La différence avec le... collaborateur libéral, c'est que le collaborateur libéral développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. Normalement, chaque année, on doit faire le compte des patients qui sont venus le voir, lui, plutôt que le cabinet. J'ai jamais vu personne faire ça, mais normalement, on doit faire ça. On doit décompter. Grosso modo, ce qu'on retrouve souvent, c'est qu'on dit qu'on gagne entre 20 et 25% de sa propre patientèle par an. Donc normalement, au bout de 4 à 5 ans, on ne doit plus être assistant en fait, puisqu'on a développé sa propre patientèle. On s'est fait connaître, au bout de cinq ans, les gens viennent te voir toi et plus le cabinet. Théorie. Mais sauf qu'en fait, en pratique, on peut rester assistant à vie. Donc oui, l'idéal, c'est de renégocier avec le titulaire, à voir à quel point vous vous entendez bien, s'il est d'accord pour passer en tant que collaborateur libéral. Souvent, ce qui se passe, c'est que quand un assistant reste longtemps, le titulaire veut qu'il devienne associé. Ce qui arrive, c'est qu'il dit moi je veux bien renégocier, on devient associé. Et si tu ne veux pas devenir associé par contre, on reste assistant. En fait, tout est négociable, c'est une discussion. C'est à vous de voir à quel point vous vous entendez bien et à quel point vous êtes d'accord, etc.

  • Gwen Quelven

    Est-ce que justement les syndicats peuvent accompagner ce genre de discussion ?

  • Julien (Yotéra)

    Alors nous, oui bien sûr, on peut conseiller évidemment. Tout ce qui est contrat, c'est plutôt du ressort de l'ordre parce qu'ils check bien, etc. Mais nous, on connaît un peu les clauses, etc. C'est toujours mieux de demander conseil. Nous, on accompagne parce que des fois, il y a des clauses qui sont insérées, c'est n'importe quoi. Et en fait, la négociation va dans les deux sens. Le titulaire n'est pas forcément en rapport de force absolue par rapport à l'assistant, puisque lui aussi, le titulaire, il a besoin de quelqu'un pour l'aider dans les charges. Bien sûr.

  • Gwen Quelven

    Moi, je ne me sens pas du tout en situation de force. Je suis heureuse que Marie travaille avec moi.

  • Julien (Yotéra)

    Après, ça dépend énormément des zones. Mais oui, tout est négociable. Et le souci, c'est que c'est mieux de se faire accompagner que quelqu'un check le contrat avant. Parce qu'une fois qu'on insère... Imaginons, j'insère une clause de non-concurrence de 50 kilomètres pendant 8 ans. C'est une clause qui est démesurée. Mais quelqu'un le signe. Mon assistant, il le signe et puis je lui dis ouais, je l'ai piégé Seul un tribunal pourra décider que cette clause est abusive. C'est-à-dire qu'on ne peut pas décider ah ben, elle est abusive, je ne tiens pas compte de cette clause en fait C'est-à-dire que si je veux ne pas tenir compte de cette clause, il faudra que je fasse un contentieux, que j'aille au tribunal et que le tribunal reconnaisse cette clause abusive. Donc c'est vrai que c'est mieux de ne pas la signer avant ou demander à la modifier avant qu'elle soit signée. Parce qu'une fois qu'elle est signée, en fait, le contrat fait loi. C'est vrai que c'est mieux d'être accompagné.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, ok, trop bien. Alors, qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui, voilà, c'est hyper intéressant, du coup, on a parlé, ça va permettre de faire le lien, on a parlé avec Mathilde de ce fameux acte BPCO, je crois que vous en avez parlé dans votre commission paritaire nationale. Donc du coup, ce qui a été dit, pour ne pas refaire de redites, c'est que le problème, c'est que les qui n'ont pas accès à l'ALD, que les médecins ne sont pas censés m'aider, la pathologie, donc l'ALD-BBCO. Et donc, apparemment, les dernières news, c'est que on pourrait potentiellement avoir accès à ce statut d'ALD dans le futur.

  • Gwen Quelven

    Alors, on n'a pas accès à pourquoi l'ALD est là, c'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Actuellement, non. Actuellement,

  • Gwen Quelven

    on ne sait pas. C'est en ALD.

  • Julien (Yotéra)

    Ce qu'on sait, c'est que déjà, l'ordonnance, elle est en bison. Après, quand on facture, on a la DRI, l'acquisition des droits et régimes par Internet, qui nous valide le fait que le patient est bien en ALD, mais on ne sait pas pourquoi il est en ALD. Et c'est vrai que l'acte BPCO, dans ses conditions de remboursement, il est bien écrit que le patient doit être en ALD pour BPCO. Ce qui fait que parfois, le médecin qui fait sa prescription, le patient est en ALD pour autre chose. Et le médecin, vu que le patient est déjà en ALD pour autre chose, il n'a pas à re-checker le fait qu'il est... aussi en ALD de BPCO, il ne l'a pas validé. Et du coup, nous, on facture ce qui est logique. Là, il y a eu des contrôles dernièrement en disant Écoutez, le patient n'était pas en BPCO, vous avez facturé, alors que vous n'aviez pas le droit. Donc là, bientôt, très bientôt, très très très bientôt, sur le site ameliepro.fr, on pourra consulter le motif des ALD des patients. Donc, on pourra aller checker, vérifier que le patient est bien en ALD. Donc, en ALD14 pour la BPCO. Donc, ça, c'est en cours de déploiement, c'est sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Dans le dossier médical partagé ou pas ?

  • Julien (Yotéra)

    Non, ce sera sur le site Amelie Pro. On se connecte via la CPS.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et pourquoi il faut faire encore un autre dispositif alors qu'ils veulent... Donc, quand ils mettent en avant ce DMP, ce serait tellement l'endroit parfait pour mettre ce genre d'informations.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, alors après, le DMP est consultable peut-être par des personnes qui n'auraient pas... Je ne sais pas pourquoi il ne passe pas par le DMP. Mais oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Notre truc à aller voir, au lieu de se connecter par d'autres, on aurait tout centralisé.

  • Julien (Yotéra)

    Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'aller dans le DMP. Aujourd'hui, ce n'est même pas hyper costaud.

  • Gwen Quelven

    Tu ne peux pas en parler comme un outil révolutionnaire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Je vais vous expliquer pourquoi j'en parle. C'est parce que Doctolib a annoncé vraiment dans les deux jours précédents qu'ils allaient lancer la fonctionnalité de dossier médical partagé, exactement le pendant de ce qui existe dans le gouvernement. Et donc, ça fait scandale parce que le ministère, par exemple, de la santé, dit, ça fait doublon, hors de question que ça fasse doublon, blablabla, c'est un outil super qui va être voilà, machin, développé, etc. Et donc, c'est pour ça, c'est quelque chose qui est au goût du jour et ils en parlent, tu vois, dans l'actualité. Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Non, mais là, enfin... Je pense que tu as raison, mais je pense que l'usage du DMP est aujourd'hui encore trop marginal. Donc là, pour l'instant, ce ne sera pas via le DMP.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Par contre, c'est déjà pas mal qu'on puisse avoir accès à ça. On peut tout de suite prendre la respi.

  • Julien (Yotéra)

    En commission paritaire nationale, c'est vraiment des réunions qui ont lieu deux fois par an entre syndicats et caisses nationales d'assurance maladie. Il y a le même au niveau région, le même au niveau département. On amène ces sujets qui sont des problématiques nationales pour trouver des solutions. En avril, on nous a montré que les actes en BPCO, MK20, MK28, avaient une forte augmentation et qu'il y en avait beaucoup qui n'étaient pas adaptés parce que la plupart des patients n'étaient pas en ALD14. Donc il y a des contrôles qui ont commencé à être menés et nous on a fait remonter le fait que cet acte était assez imprécis et que ça posait des problèmes dans les contrôles et qu'il fallait clarifier les règles. Donc il a fallu clarifier le fait que sur cette ALD, donc sur le fait que nous on ne pouvait pas consulter le motif de l'ALD, donc ce n'était pas de notre faute si le patient arrive en ALD avec son ordonnance et qu'on facture en ALD et que c'est validé. Enfin nous on n'y peut rien en fait, c'est la faute du médecin finalement. Et on a validé aussi, il y a une notion de séquence pour l'acte de BPCO, c'est-à-dire que dans l'acte il est décrit que cet acte doit être fait par une séquence de 20 séances. qui peut être, je ne sais plus comment c'est formulé exactement, mais grosso modo, ils disent que ça peut être renouvelé en fonction de l'état clinique du patient. Et donc, certaines caisses disaient que c'était non renouvelable. Une fois qu'on avait fait 20 séances, paf, on passait en respi classique ARL 8,5. Et d'autres caisses disaient qu'on peut renouveler une fois. D'autres caisses pensaient qu'on peut renouveler. Si c'est un médecin qui renouvelle, il n'y a pas de souci. Il fallait clarifier la règle pour que ce soit partout pareil et aussi pour qu'on donne l'information aux kinés qui font ces rééducations parce qu'eux, ils visent en incertitude. Ils font les actes et puis deux ans après, on va leur réclamer les indues. Ce n'est pas possible. Donc là, en CPN, on a clarifié ça, notamment la notion de séquence puisqu'il y a un message qui a été envoyé à tous les médecins pour dire que les actes BPCO, ils pouvaient faire une séquence de 20 séances et que s'ils reconsultaient, qu'ils refaisaient un examen clinique sur la base du bilan qui avait été fourni par le kiné aussi, il pouvait renouveler pour une nouvelle séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, attends, d'accord. Parce que là, j'ai sorti la NGAP. Sur la NGAP, il y a écrit que les séances d'une durée de l'ordre de 1h30 à raison d'une séquence de 20 séances en fonction de l'évolution de l'état clinique du patient. Donc, nous, ce que tu nous dis, c'est qu'on tient compte juste des 20 séances et que c'est au médecin de renouveler. Point.

  • Julien (Yotéra)

    C'est ça. En fonction de l'évolution clinique, ça montre bien qu'en fait, il doit être revu par un médecin. pour que lui valide le fait, sur la base du bilan qui n'est que de la philosophie de sa thèse, que vous aurez transmis au médecin, il valide le fait qu'on peut faire une deuxième séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Voilà. Donc, en fait, ils nous ont mis ça pour nous embrouiller. Vous ne vous concernez pas du tout la séquence de 20 ans.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, ils se réfèrent toujours aux recommandations HHS. Et je crois que les recommandations HHS parlent même d'une séquence de 12 séances dans les recours. Je ne sais pas pourquoi ils sont passés à 20 d'ailleurs, c'est peut-être un sujet de négociation, ils ont bien négocié. En fait, c'est un acte avec une forte valeur ajoutée, donc la caisse a toujours peur de trop dépenser. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu'il y a un nouvel acte dans la NGAP, aujourd'hui, c'est les derniers actes qui ont été ajoutés, ils font 30 lignes. En fait, il y a plein de conditions, l'acte BPCO, le TER16. Voilà, il encadre fortement tous les actes.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est bien qu'il s'en soit précisé un petit peu quand même. Ce n'est pas plus mal.

  • Julien (Yotéra)

    Le but, c'est vraiment de bien clarifier la règle pour que les kinés qui font ça, qui se sont spécialisés dans cette rééducation-là, ils ne vont pas réclamer des adultes deux ans après sur des règles qui n'étaient pas claires. Ce n'est pas possible.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Écoute, on peut... Il est quelle heure ? Ah oui, OK. On peut... finir sur une note un peu plus légère et une note un peu plus numérique. Apparemment, vous allez lancer un podcast. Vous avez bien compris. Oui,

  • Julien (Yotéra)

    tout à fait. En fait, à la FFMK, on a un petit groupe de travail communication avec toutes les personnes motivées dans les départements pour faire un peu la communication. On avait cette idée depuis un petit moment d'un podcast. podcast, en fait, il nous manque pour communiquer un format long, pour expliquer certaines choses, et puis pour faire des interviews de nous, les membres de l'AFMK, mais aussi des gens qui essaient de faire bouger le monde de la psychothérapie, donc il nous manque ce format long, et on a trouvé la personne qui va animer ce podcast qui s'appelle Céline Derham, qui est dans le nord, près de Lille. On a commencé un peu à tourner ces podcasts et on va lancer un podcast pour les kinés pour justement expliquer les choses un peu plus en profondeur. Là, on va lancer probablement la semaine prochaine. On est en train d'ajuster parce que c'est un peu compliqué les épisodes. Mais la semaine prochaine, on va lancer le premier épisode de présentation et après, ça enchaînera sûrement sur c'est quoi le PLFSS. C'est des sujets qui sont complexes et en deux infographies, ce n'est pas possible de les traiter. Il faut mieux avoir un échange, etc. Donc, on est super content de lancer ça. J'espère que ça plaira au kiné. J'espère que les sujets intéresseront et on espère avoir des retours.

  • Gwen Quelven

    Pour attirer votre avatar client, moi, je ne vais pas forcément l'écouter. C'est quoi le PF, le FSS ? Tu pourras me dire en quoi ça va changer ma vie de kiné pour que je puisse écouter le podcast.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. En fait...

  • Gwen Quelven

    oui mais on va travailler ça évidemment on est on est amateur alors forcément non mais parce que vous êtes toute la journée dedans pour vous au contraire c'est que vous êtes très spécialisé il va falloir vulgariser pour nous pauvres petits c'est ça mais en fait là c'est

  • Julien (Yotéra)

    tout le sujet du podcast en fait donc le PLFF c'est le projet de loi de finance de la sécurité sociale c'est ça qui est terminé toute la journée quand même on en a passé d'hier en fait donc En fait, ça a un impact immédiat sur les kinés, parce que tout le financement des soins et les actes sont liés à ce fameux PLFSS. Et donc, justement, ce sera Vincent, notre délégué général, qui n'est pas kiné, mais qui est juriste, et qui va nous expliquer ça. Ce sera sûrement le deuxième épisode. Et qui explique ça, justement, c'est tout l'intérêt de ce format long, c'est-à-dire... On prend le temps des choses, c'est quoi, à quoi ça sert et comment on peut influencer dessus. Et voilà. J'espère que ce podcast trouvera son public et surtout j'espère qu'il y aura des retours et nous on est prêts à traiter tous les sujets. On a fait un mini studio à la fin. Avec ma perceuse j'ai fait quelques trous, mes tasseaux. On dirait des nouvelles du décor si ça vous plaît ou pas.

  • Gwen Quelven

    Bah oui !

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça que vous inviterez des invités un peu sympas ?

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Exactement. J'ai déjà demandé à Julien, si vous voulez bien, de participer à notre podcast, d'interviewer, parce que je trouve que ce que tu fais avec Ausha, c'est quand même hyper intéressant. Tu as une dynamique, une volonté de faire passer des messages, d'informer les kinés. Je trouve ça tellement bien que ce serait super que tu puisses participer à tout ça. podcast pour expliquer d'où vient cette envie de... Ben oui, j'ai dit que je devrais m'en prendre du temps.

  • Gwen Quelven

    Pourquoi ils t'ennuient ? Ils se chambrent au fond de ces disponibilités.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. Et nous, pareil, cet actuel est retransmis sur mon podcast qui s'appelle Homme de Choc. Donc, c'est bien, on aura plein de choix pour se renseigner sur la question.

  • Gwen Quelven

    Complémentaire, Julien. Parce que je pense que la FFNKR ne pourra pas se permettre une légèreté et un ton comme nous, quand même. Nous ne pourrons pas parler des patients de suppositoires et autres, je pense.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pourquoi pas en fait ? Ce qui est marrant, moi je suis à la fêlée depuis 5 ans et ce qui est étonnant c'est que jusqu'à présent en tout cas, j'ai jamais eu de frein. Des fois je propose des idées complètement folles et on fait des... Pourquoi pas ? C'est toujours pourquoi pas. Donc pourquoi pas, parler avec légèreté de sujet, franchement ça se fait super bien. Et Gwen, forcément, il y a un moment où on t'invitera peut-être pour le podcast.

  • Gwen Quelven

    Ah bah oui, avec grand plaisir !

  • Julien (Yotéra)

    trop bien bah écoute Thomas merci beaucoup d'être venu encore une fois c'est super intéressant merci à vous moi j'adore c'était très intéressant super sympa et bien on va bientôt pour la prochaine série de questions et bien avec plaisir et puis n'hésitez pas bah

  • Gwen Quelven

    merci en tout cas je voulais dire que moi au fait j'ai déjà parlé avec Thomas par mail et qu'il est hyper dispo hyper réactif et très disponible très sympa il envoie plein de documents et tout donc Thomas Merci infiniment. Tu m'as beaucoup aidé il y a deux ans. Merci.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Avec plaisir. Moi, c'est l'essence de mon moteur. Aider les gens et répondre à leurs questions, il n'y a rien de plus plaisant à faire.

  • Gwen Quelven

    Bravo. C'est très bien en tout cas. C'est parfait. Merci. Allez, merci.

  • Julien (Yotéra)

    À la prochaine,

  • Gwen Quelven

    tout le monde.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Merci à vous. Salut. Ciao.

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Es-tu prêt à plonger dans les profondeurs de la kinésithérapie ? 🎙️ Dans cet épisode d'Actu Kiné de la Semaine, Julien Maurin, Gwen Quelven et Thomas Prat te livrent des discussions passionnantes qui touchent au cœur de notre métier.

Voici un aperçu des sujets abordés :

  • Chèques CESU pour les kinés

  • Défis de l'harmonisation des frais d'IFMK

  • Vente de numéro ADELI et dérogations dans les zones sur dotées

  • Lancement d'un podcast par la FFMKR

  • PLFSS et ses enjeux pour les kinés

Gwen partage son enthousiasme pour une formation sur le rôle du soignant dans la périnatalité. C'est l'occasion de se rappeler que notre travail va bien au-delà des gestes techniques. Julien, avec son anecdote touchante, nous rappelle à quel point les relations personnelles avec nos patients peuvent transformer notre pratique. 💖

Thomas, quant à lui, aborde des questions cruciales de réglementation et d'éthique. La vente de numéro ADELI, ça te parle ? On en discute ! Et n'oublions pas les dérogations dans les zones surdotées. Un vrai casse-tête pour nous tous ! 🤔

On parle aussi des nouvelles initiatives, comme le lancement d'un podcast dédié à informer les kinés par la FFMKR. Parce qu'être kiné, c'est aussi se tenir au courant des évolutions législatives qui impactent notre quotidien. 📜

En somme, cet épisode d'Ondes de choc - Le Podcast des Kinés est une véritable mine d'informations, d'astuces pratiques et de partage d'expériences. Ne rate pas cette occasion de te tenir informé et de booster ta pratique ! 🔥

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Julien


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Transcription

  • Julien (Yotéra)

    Il est 9h, enfin midi à La Réunion, et je crois qu'on a une invitée surprise.

  • Gwen Quelven

    Oui, super surprise l'invité. Bonjour à tous et à toutes. J'étais en train de vous regarder avec Mathilde sur Instagram. Super intervention, très intéressant.

  • Julien (Yotéra)

    Super, franchement trop content. Trop content de tout ce qu'on a appris. Et toi Gwen, je vois que tu as sorti le col roulé.

  • Gwen Quelven

    Oui, je pense que ce n'est pas vraiment la même température chez moi et chez toi. Quelle température il fait chez toi ?

  • Julien (Yotéra)

    Franchement, je pense 32.

  • Gwen Quelven

    Oui, c'est ça. On représente chacun, toi les dom-toms et moi la métropole.

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Et quelle température fait-il chez vous ?

  • Gwen Quelven

    Je ne sais pas,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mais très très froid.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Comment tu vas sinon ?

  • Gwen Quelven

    Très bien, je sors de mon brume, mais là je suis en forme. Je vais aller en formation pendant trois jours, j'ai trop hâte.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, c'est quoi comme formation ?

  • Gwen Quelven

    mis le premier jour de l'enfant, le rôle du soignant. Et donc, ça va être... C'est une formation donnée, dispensée par l'IFMK de Brest et qui est donnée autour de... C'est tout un réseau de périnatalité et tout ça, ça va être pluripro. J'ai trop hâte. Et j'y vais avec ma collègue. Donc, vu que ça fait quasi... Enfin, depuis mars que j'ai arrêté de travailler, c'est trop chou de retourner parce que j'étais en congé, même. Voilà.

  • Julien (Yotéra)

    De toute façon, c'est toujours trop bien, les formations.

  • Gwen Quelven

    Oui, ça va être trop bien.

  • Julien (Yotéra)

    de manière générale. Ok. Eh bien, écoute, on continue dans ce sixième live. Déjà, hein ? Sixième, hein ? Oui !

  • Gwen Quelven

    Eh oui ! Alisa !

  • Julien (Yotéra)

    Est-ce que tu as une petite anecdote à nous partager ou pas cette semaine ? Est-ce que tu as réfléchi ?

  • Gwen Quelven

    C'était mon anecdote, mon rhume et ma formation. Je viens.

  • Julien (Yotéra)

    Et toi ? Moi, j'ai une patente. J'en ai un petit peu parlé sur certains réseaux, mais j'ai une patente Trop mignonne qui m'a fait avoir un petit aperçu du temps d'avant. Elle appelle son mari le suppositoire.

  • Gwen Quelven

    Je n'ai pas compris.

  • Julien (Yotéra)

    Tu n'as pas compris, ok. En fait, c'est une patiente qui arrive en retard, qui était un petit peu énervée et qui avait besoin, j'ai senti très vite, de parler de son mari. Et donc, elle m'a fait une chronologie de son histoire avec son mari. Et ce qui est fou, c'est qu'ils se sont rencontrés à 19 ans, donc très jeunes. Et je ne sais pas, à l'époque, en tout cas à la Réunion, il existait des salles où tu allais voir la télé.

  • Gwen Quelven

    D'accord.

  • Julien (Yotéra)

    Comme un bar, tu vois, où en fait les gens venaient, tu payais et tu venais en fait regarder la télé. C'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Donc déjà j'étais là, waouh, je ne savais même pas que ça existait ce type d'endroit, donc c'était encore plus mignon. Elle me racontait à l'époque que tu te mariais très vite. Ce qui était aussi intéressant, c'était de se rendre compte qu'elle, à 19 ans, elle pensait qu'elle pouvait tomber enceinte en Ambrast. et tu te doutes qu'elle est tombée enceinte du coup très rapidement parce que je pense qu'à l'époque on parlait pas de sexe, de protection, tout ça donc c'est trop mignon d'entendre d'entendre ça bon après depuis l'heure 19 ans il s'est passé beaucoup de choses maintenant je pense qu'ils s'entendent un peu moins bien qu'avant et elle appelle le suppositoire donc tu peux t'imaginer pourquoi mais

  • Gwen Quelven

    c'est terrible oh la la la la quand même

  • Julien (Yotéra)

    C'est comme ça. Donc voilà, c'était le petit moment mignon.

  • Gwen Quelven

    C'est pas mignon du tout.

  • Julien (Yotéra)

    C'est pas mignon. C'est pas mignon. Non, écoutez. Moi, je trouvais ça mignon. Écoute, on repart sur plus de sérieux maintenant. Bien sûr. On part sur la minute préférée. Notre minute préférée de Gwen.

  • Gwen Quelven

    Oui, l'astuce de Gwen. Comment gagner de l'argent du temps en tant que kiné en libéral. Et c'est un sacré... Tu sais, comment... speech, ce que je viens de dire. Alors, cette fois-ci, après vous avoir parlé de des chèques vacances, de la supervision et de la subvention pour ergonomique, je voulais vous parler des chèques CESU. Donc, est-ce que ça dit quelque chose, des chèques CESU ?

  • Julien (Yotéra)

    Pas vraiment.

  • Gwen Quelven

    Pas vraiment ? Ok. Donc, les chèques CESU, c'est des chèques qu'on peut utiliser si on emploie quelqu'un qui fait du travail à notre domicile. Donc déjà, ce ne sera pas pour des heures de ménage au cabinet. C'est en tant que kiné, on va acheter des chèques CESU qu'on va pouvoir utiliser en tant que particulier. D'accord ? Et donc, tout ce qui est fiscal, donc il y a une exonération, il y a une possibilité de crédit d'impôt et tout ça, je vous laisse vous référer à votre comptable, expert comptable, et on va vous mettre en lien. Wiki Indie, je ne sais pas si tu as vu, ça s'appelle comme ça la page. C'est que le site Indie donne plein d'informations hyper intéressantes sur notre comptabilité. Et donc voilà, moi vraiment c'est hors de mes compétences pour vous parler d'exonération, de crédit d'impôt. Mais par contre, je vais vous dire concrètement comment moi je les utilise dans ma vie de kiné. De ma main, c'est quand même plus utile. Donc, on achète des chèques Césu. Alors, moi, pour l'instant, j'ai fait que les chèques papier, mais il y a aussi des e-chèques, e-Césu. Donc, on peut les acheter, soit vraiment faire un compte et mettre de l'argent sur ce compte e-Césu, soit avoir des chèques papier. Mais tu sais, les chèques papier, par exemple, je crois que c'est 20, 50 euros, 100 euros. Donc, si tu as un montant un peu en dessous et tout ça, soit il faut compléter, voilà, ce n'est pas simple. Alors que les I-CESU, c'est au centime près. Et donc, ça permet d'avoir des déductions d'impôts, des exonérations, etc. Et nous, ça nous permet de gagner du temps dans notre vie de kiné, puisqu'il y a des personnes qui nous aident à la maison. C'est pour ça, en fait, que les chèques CESU, on a le droit d'en acheter en tant que kiné. Le but, c'est qu'on puisse être plus disponible pour notre... temps de travail et avoir l'esprit plus tranquille et avoir de l'aide à la maison. Mais par contre, on ne peut pas les utiliser pour les heures de ménage au cabinet. Et donc, on les achète sur le site d'Omicerve et sur le site d'Omicerve, c'est très bien fait. Il y a deux guides PDF, soit comment j'utilise les chèques papier, soit comment j'utilise les ICSU. Et c'est vraiment tout bien expliqué. Et ensuite, donc, si vous avez, après, pour savoir... ou intégrer dans votre 2035, 2042, les montants et tout ça, vous envoyez un mail à votre comptable. Si votre comptable ne le connaît pas, vous n'hésitez pas à renvoyer à d'autres personnes parce que c'est vraiment, je pense que comme disait Mathilde, on connaît peu nos droits en tant que kiné et c'est trop dommage de ne pas faire valoir ce droit-là. Donc, on dit les astuces, mais en fait, moi, c'est pour redire, c'est que c'est des informations d'optimisation que tout le monde n'a pas et je trouve ça dommage. Voilà. Toi,

  • Julien (Yotéra)

    tu l'utilises comment dans ton quotidien ?

  • Gwen Quelven

    Moi, je l'utilise de trois façons. Pour des heures de ménage à la maison, pour l'assistante maternelle de mes enfants. Donc, il faut que la personne soit OK de prendre des chèques Césu, parce que ça fait un petit peu plus de démarches administratives. Mais il s'agit de gros montants quand même. C'est quand même intéressant en tant que kiné. Donc, il faut essayer de voir si c'est possible que la personne en fasse. Et une fois, micro-crèche. La micro-crèche de mes filles, prenez les chèques Césu. Mais vous allez voir, en fait, il y a plein de choses. Il y a aussi les chèques CESU, vous pouvez les utiliser. En fait, quand vous allez déduire le montant de chèques CESU, les impôts ne vont pas vérifier ce que vous avez fait avec. Et avec les chèques CESU, on peut faire plein de choses. Donc, du coup, par exemple, aussi tailler les haies. Je ne sais pas. Tous les services, c'est les aides à la personne. Donc, les chèques CESU, de toute façon, ils ne sont employables que pour certaines choses. Vous n'osez pas les utiliser pour autre chose.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, d'accord.

  • Gwen Quelven

    C'est clair ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui, c'est clair. De toute façon, on remettra les liens vers le ICSU. Ça a l'air quand même le plus pratique, finalement.

  • Gwen Quelven

    Oui, le site de domicile, là, il y a vraiment tout.

  • Julien (Yotéra)

    On remettra tout dessus. Et après, sur les montants, peut-être l'optimisation fiscale et tout, comme tu as dit, voire avec l'expert comptable. Oui,

  • Gwen Quelven

    c'est ça.

  • Julien (Yotéra)

    Mais franchement, trop bien parce que moi, je n'en avais jamais entendu parler. Donc, trop intéressant, encore une fois.

  • Gwen Quelven

    Je vais essayer d'en trouver d'autres. Je ne sais pas si c'est infini, les astuces de Gwen.

  • Julien (Yotéra)

    Je suis sûre que oui. Je suis sûre que ça va finir.

  • Gwen Quelven

    Ici, il y en a d'autres.

  • Julien (Yotéra)

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. On va passer à la suite. Et il y a, pour le coup, encore un invité qui est là. Et on va l'accueillir parce qu'il vient de se connecter. Hello, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Salut, bonjour tout le monde.

  • Gwen Quelven

    Bonjour, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Tu vas bien ? Moi, très bien. Et vous ?

  • Julien (Yotéra)

    Ouais, super. Je crois que tu ne connais pas Gwen, tu ne l'as jamais rencontrée. Donc, qui n'est spécialisée en perinatalité, qui est en Bretagne.

  • Gwen Quelven

    En Bretagne, tout à fait.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    c'est varié les horizons, la Réunion, la Bretagne.

  • Gwen Quelven

    Exactement.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    L'Aisne.

  • Gwen Quelven

    T'es où Thomas, du coup ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Moi, je suis dans l'Aisne, donc je suis dans les Hauts-de-France, Picardie.

  • Gwen Quelven

    Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Zone surdotée, non ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, elle est très surdotée. En infirmier, mais pas en kiné.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, écoute, peut-être que tu peux te présenter, même si tu es déjà venu plein de fois sur mes lives.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Donc, ravi de m'inviter à nouveau, Julien. Merci beaucoup. Moi, je suis kiné à Lens, dans l'Aisne, et je suis à la FFMKR. Je suis vice-président en charge de la vie conventionnelle et des relations avec l'assurance maladie depuis 2019, novembre 2019. Je gère tout ce qui est conventionnel et j'adore répondre aux kinés sur toute la problématique conventionnelle et leur apporter des solutions.

  • Julien (Yotéra)

    Yes. Du coup, je t'ai préparé, comme d'habitude, une petite liste de questions. Et si tu veux, on commence direct. La première question qui fait beaucoup parler, surtout chez les étudiants, c'est concernant l'harmonisation des frais d'IFMK. Les frais d'IFMK sont très différents selon les régions. Ça reste des frais des fois très élevés. Et depuis l'avenant 7, moi, si j'ai bien compris la situation, c'est que... Dans l'avenant 7, il y a eu cette obligation pour les nouveaux diplômés d'aller travailler, je ne vais pas revenir dans les détails, mais soit en zone sous-dotée, soit faire du salariat. Et en contrepartie, la Sécu, tout ça, s'était engagé à harmoniser les frais du FMK en début d'année 2025.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors en fait, c'est ça. En fait, il y a un groupe de travail qui devait se réunir une fois la signature de l'avenant 7 pour harmoniser les frais en IFMK, un groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé et qui devait rendre ses conclusions au 1er janvier 2025. Et c'est d'où la mobilisation des étudiants et de la FNEC en ce moment, puisque le 1er janvier 2025, c'est dans 26 jours. Et ce groupe de travail est un peu... Ce n'est pas qu'il est à l'arrêt, c'est qu'il ne s'est pas réuni dernièrement. Alors, il y a eu des... Il y a eu plein d'événements, on le vit en ce moment, on le vit en fin de journée, par rapport à l'instabilité gouvernementale, etc., qui font que ce groupe de travail n'a pas pu se réunir comme il voulait. Donc on a eu une première réunion au tout début 2024, pour évoquer les pistes, on avait un peu un rétro-calendrier qui consistait à trouver les solutions jusqu'en juin 2024, pour ensuite les mettre dans la loi, trouver les véhicules législatifs, etc., pour les mettre en place au 1er janvier 2025. Mais il y a plusieurs événements qui ont un peu chamboulé tout ça. Alors le premier, ça a été, il y a eu un recours contre cette annonce-là, fait par les étudiants et le Conseil national de l'ordre. Et souvent, quand il y a un recours au Conseil d'État, les gens se mettent sur pause. Donc du coup, le groupe de travail s'est un peu mis sur pause, s'est un peu mis en retrait. Et même si les conclusions ont été rendues en mai, il n'y a pas eu de reprise immédiate. Et en plus de ça, après, il y a eu la dissolution de l'Assemblée nationale. contexte économique, etc. Voilà. Donc, les étudiants, ils ont vu cette date qui s'est approchée le 1er janvier 2025 et donc, ça les inquiète énormément et c'est logique, c'est normal. Mais par contre, ce qu'ils n'avaient peut-être pas cette notion, c'est qu'ils pensaient qu'au 1er janvier 2025, c'était la date butoir. Donc, c'est échéance, mais ce n'est pas la date butoir. C'est-à-dire que le groupe de travail, il va se réunir là prochainement. La DGOS, derrière, elle a continué de travailler quand même à trouver des solutions. Donc, ça peut aller très vite. derrière. Nous on a relancé les travaux. Après dans cet avenant 7, il y avait ceinture et bretelles, c'est à dire que à la fois on avait prévu ces travaux avec le ministère et si ces travaux n'aboutissaient pas, il y a une enveloppe qui a été mise de côté pour que ce soit l'assurance maladie qui prenne le relais et qui trouve une solution par rapport aux frais en IFMK. Donc en fait à partir du 1er janvier 2025, nous on va relancer l'assurance maladie, sauf que l'assurance maladie ne veut pas payer, on pensait que le ministère allait y faire, donc en mettant la pression sur l'assurance maladie, on sait que l'assurance maladie va mettre la pression sur le ministère, et voilà, donc tout ça va se débloquer prochainement, on comprend l'inquiétude, mais il y a des solutions qui peuvent être mises en place plus ou moins rapidement, donc voilà, après nous on a une obligation de résultat, puisque c'était quand même une... promesse une contrepartie logique aux obligations, donc on va tout faire pour que ça aboutisse, c'est sûr.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc, la prochaine réunion, c'est quand ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    La prochaine réunion, ça dépend de cette fin d'après-midi. En théorie, il y a une date qui devait être proposée en décembre, mais vu le contexte, ça sera plutôt début janvier. Nous, on a un rendez-vous, je crois que c'est demain, avec la DGOS. Et ça va être un des sujets aussi pour relancer ce groupe de travail, évidemment. En tout cas, qu'ils se réunissent. On espère décembre, mais à mon avis, vu les congés, le contexte, ce sera probablement janvier. Mais janvier, et après, ça peut aller très vite. En fait, il y a des solutions qui peuvent être... Soit il y a des solutions qui nécessitent de réécrire des textes de loi, etc. Et ça, ça peut prendre du temps, mais il peut y avoir d'autres solutions, notamment que la FNEC a proposé. On s'est vu la semaine dernière avec la FNEC, Alizé et nous, la FNCR, où ils proposaient par exemple une bourse d'État. Une bourse d'État, ça peut être mis en place très rapidement. Donc, il y aura des solutions pour les étudiants. En tout cas, ils ne sont pas abandonnés.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que moi,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    je comprends la question.

  • Julien (Yotéra)

    En tout ça, c'est que j'avais cru comprendre que les IFMK étaient maintenant rattachés à la fac. C'est bien ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tous. Pas tous. En fait, il y a plusieurs types. Donc, il y a les IFMK publics, les IFMK privés et les IFMK privés à but lucratif. Et chaque IFMK doit passer une convention avec l'université. pour pouvoir accueillir des étudiants. Mais ils ne sont pas forcément universitaires pour autant. Je crois qu'il n'y a que l'IFMK d'Orléans qui, lui, est vraiment universitaire, donc géré par l'université directement. Mais sinon, ils passent des conventions avec l'université, mais ils ne sont pas à frais universitaires. D'accord. Donc, il y a vraiment les IFMK publics qui doivent être à frais universitaires. C'est la loi qui les définit. Donc, il y a à peu près 50% des étudiants qui sont déjà à frais universitaires. Et après, il y a les IFMK privés, à but non lucratif, qui ont des frais assez variables. Il y a des IFMK bas. privé à but lucratif où là, ça peut vite monter.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Juste, est-ce que ton stylo, tu peux le décaler ? Pardon ? Parce que tu as fait des petits clics. Désolé, j'ai du mal. Ok, d'accord. Bon, écoute, affaire à suivre pour ça. Je voulais revenir sur le zonage. On en a parlé dans des posts. D'ailleurs, il y a... Je vais revenir sur certains éléments de ce poste où j'ai fait des erreurs. En tout cas, j'ai eu des retours terrain qui montraient des changements par rapport à tout ça, surtout pour la domiciliation. Mais quand je préparais notre entretien d'aujourd'hui, j'ai vu ton nom apparaître sur ce petit journal. Oui, parfait, ça tombe très bien. Je vais lire ce dont tu parlais. Et donc, dans cet article, tu parles d'une... fameuse charte, donc d'une charte qui avait pour but, comme j'en ai parlé tout à l'heure avec Mathilde de la Bulle, d'harmoniser la gestion des demandes de dérogation en zone surdotée. Attention, c'est une phrase un peu compliquée. Et donc, moi, je n'en avais absolument jamais entendu parler de cette charte d'harmonisation.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, en fait, on avait observé un souci. C'était selon les CPM, selon les départements, la gestion des dérogations et la gestion des places non prioritaires n'était pas la même d'un département à un autre, ce qui pose un problème d'égalité entre tous les kinés. Donc lorsqu'on a signé l'avenance 7, on a signé l'élargissement des zones non prioritaires, donc l'élargissement de la régulation, mais il fallait faire quelque chose pour que chaque CPAM fasse la même chose d'un département à l'autre. Alors, des fois, ce n'était pas de la mauvaise volonté. C'est juste qu'il y a les règles et les CPM, elles appliquent, elles essaient de comprendre, etc. Il y a des dérogations qui n'étaient pas forcément très claires. Et le but de cette charte, c'était vraiment de clarifier toutes les règles. Toutes les situations qui posaient problème, les définir et mettre une solution en face. Quel comportement avoir, quelle solution apporter. Et c'est vraiment le but de cette charte. Et donc, grâce à cette charte, elle a été faite. Donc, en poste, on s'est réunis. On l'a validée en commission par l'international et maintenant elle a été diffusée au CPAM. Alors je ne sais pas si elle est en ligne, je pense qu'il y a la circulaire d'application L'Avenant 7 qui est en ligne et dedans il y a la charte, donc il y a un lien pour télécharger la charte. Elle est trouvable, peut-être pas facilement, mais nous on va la mettre sur le site prochainement. Mais dans cette charte, on définit les règles du 1 pour 1 classique. quels problèmes on peut rencontrer parfois. Par exemple, il y a un seuil à respecter, il faut faire 1200 actes minimum. Si on ne respecte pas ce seuil, qu'est-ce qui permet de l'accepter quand même parce qu'il y a une situation personnelle, etc. Ça clarifie les dérogations avec quels documents on demande, etc. Pour vraiment que ce soit partout pareil. On sait qu'il y a des CPM qui sont facilitantes, on sait qu'il y a des CPM qui, au contraire, freinent des cas de fer. Et ce n'est pas tellement normal, en fait. Il faut que ce soit partout pareil pour avoir une égalité. On est attaché à ça.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, et moi, du coup, ce que j'ai appris avec cette charte, moi qui ai décrypté l'avenant 7, qui ai vraiment pris du temps à lire, à décrypter cet avenant 7, dans ton article, tu dis, dis-moi si je me trompe, peut-être que j'ai mal interprété, mais que du coup, dans les zones surdoutées, toujours pareil, les kinés qui sont salariés, parce qu'on peut salarier des kinés dans des cabinets libéraux, tu dis en fait que ces kinés salariés sont considérés comme des kinés. conventionnés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Exactement. En fait, c'est une demande qui avait été faite par la Sécu dans l'avenant 7. C'est-à-dire qu'avant l'avenant 7, en effet, pour contourner le zonage, on pouvait salarier des kinés et ils ne rentraient pas dans le décompte. Donc, du coup, il y avait des cabinets pour s'agrandir, salariés des kinés. Depuis l'avenant 7, les kinés salariés sont décomptés. les kinés salariés des autres kinés libéraux ou des sociétés d'exercice libérales. Donc pas les kinés salariés des structures, évidemment. Donc là, maintenant, ils sont décomptés et ce n'est plus un moyen pour contourner le zonage, comme ça pouvait l'être encore juste avant l'application de cet avenant. Donc oui, en effet, si avant c'était possible, aujourd'hui, ça ne l'est plus.

  • Julien (Yotéra)

    Waouh, ok. Donc je vais m'empresser d'aller corriger mon date. D'accord, c'est bon à savoir.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ça a été modifié, c'était vraiment une demande, parce que le souci, c'est qu'il y a cette régulation démographique, elle a ses raisons, et le problème, c'est que tous les moyens pour le contourner, qui ne sont pas forcément hyper réglo, etc., ils sont corrigés au fur et à mesure. Oui, c'est ça. Le seuil des 1200 actes nécessaires pour céder un conventionnement, il est pour corriger le fait qu'il y avait des kinés qui payaient un cabinet secondaire, il n'y avait aucune activité, et puis après ils revendaient l'activité de ce cabinet secondaire, sauf qu'en fait il n'y avait pas d'activité. Donc voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Et si on veut parler du sujet du moment, c'est-à-dire, attention, la revente des numéros à délit. Quand je dis revente, je dis bien le fait de céder. On ne peut pas revendre tel quel un numéro Adélie parce qu'il est pour chacun. Mais du coup, le fait de céder son numéro Adélie en promettant, en signant, en tout cas en payant, en faisant payer quelqu'un d'autre, mais sans patientèle, sans cabinet. Vous, qu'est-ce que vous observez ? Je veux dire, dans votre syndicat, quelle position vous avez sur ça ? Ma question première, pour être précise, c'est est-ce que vraiment c'est illégal déjà ? C'est...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ce qui est inégal, c'est de revendre un conventionnement, de revendre un numéro à délit. Mais ça, ça ne se fait pas. Ce qui se fait, c'est qu'on revend une présentation à la patientelle. C'est comme ça que ça s'appelle. Donc, on revend sa patientelle en quelque sorte. Ou alors après, on revend des murs, on revend du matériel, etc. Donc, sous couvert de revendre de matériel, on vend une place, entre guillemets, mais c'est vrai qu'on ne revend pas. son activité en tant que telle. C'est vraiment, on revend la présentation à la patientelle et après les patients sont libres de choisir un autre kiné. On ne peut pas obliger les gens de reprendre les patients. Donc c'est comme ça que c'est présenté. Quand quelqu'un vous dit revend numéro Adélie, ce n'est pas légal en fait. On n'a pas le droit d'exercer la kinesthérapie comme un commerce. Donc on ne peut pas revendre son activité en tant que telle. Donc ça c'est illégal. Après revendre la présentation à la patientelle, ça se fait depuis. très longtemps en fait. Il y a eu une époque ancienne, quand vous discutez avec les très anciens, on rachetait la patientèle, il y avait des rétrocessions à 40%, c'était un monde différent, il fallait chercher ses patients, etc. Donc, ça s'est toujours fait, ça a toujours existé, donc voilà, après il y a des règles à respecter, et ça, il faut les respecter, nous on est un syndicat légaliste, c'est-à-dire qu'on est là pour respecter respecter la loi. On ne va pas inciter les kinés à ne pas la respecter. Et en fait, on ne peut pas lutter contre ça. Forcément, à partir du moment où vous avez des zones à restriction d'installation, il y a forcément un marché qui s'installe. Mais nous, c'est vrai que quand on nous pose des questions là, on leur dit, vous ne pouvez pas céder vos conventionnements. Ce que vous pouvez céder, c'est la présentation à la patientelle ou autre. activité, entre guillemets. Mais voilà, il y a tout un cadre à respecter. Après, il faut mettre ça en écriture dans des contrats.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que typiquement, ça j'entends bien la patientèle, tout ça, typiquement un assistant qui part d'un cabinet, un assistant, dans le contrat, la patientèle ne lui appartient pas. Pour autant, il y a des assistants quand ils partent des cabinets, qui revendent leur numéro. Ça, typiquement, c'est... Au niveau de la loi, c'est flou. Même le contrat d'estana, apparemment, c'est flou au niveau de la loi.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Complètement. C'est l'entre-deux, c'est sûr. Un assistant n'a pas d'activité propre, il travaille sur la patientèle du titulaire. Après, clairement, ce contrat d'assistant ne devrait plus exister aujourd'hui. On devrait tous être collaborateurs libéraux. On développe tous sa patientèle au fur et à mesure des temps. C'est tout un souci de négocier le contrat quand on arrive dans un endroit, c'est-à-dire négocier un contrat de collaborateur plutôt qu'assistant, voir les modalités de session après, comment on s'arrange les uns les autres. Quand on arrive dans une zone en tant qu'assistant sans avoir payé son activité, il n'y a pas de raison de partir en la revendant. Mais c'est des sujets de contention entre kinés qui sont très nombreux.

  • Julien (Yotéra)

    Et ça, par exemple, pour moi, il y a des garde-fous sur ça, parce que moi, vraiment, la peur que j'ai, et d'autres personnes me l'ont avec moi, c'est que ça continue de monter et monter. Les prochains avenants, s'ils augmentent encore les zones surdotées, ça va encore monter. Au bout d'un moment, quand est-ce que ça va s'arrêter ? Je pense qu'il y a un jour, on va acheter notre place, le prix d'un appart.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est une question d'offre et de demande. Tu peux venir à l'an et tu n'achèteras pas ta place. Il n'y a pas de souci. Moi, alors, en fait, c'est vraiment une histoire d'offre et de demande. Il y a une sorte de régulation de marché. En fait, c'est un moment quand... Moi, je ne comprends pas qu'on achète un conventionnement ou une place ou une activité à 40 000 euros. Je trouve ça délirant, surtout que ce sera dans des zones où j'entends qu'il y a de l'activité partagée. et qu'on travaille tous sans souci, mais c'est quand même des zones où des fois, on a moins de travail. J'en discute avec des gens. L'exemple typique, c'est... Donc moi, je travaille dans l'Aisne, et l'Aisne, j'ai remarqué il n'y a pas longtemps que c'était un département médian où on avait 525 000 habitants. Donc on est pile au milieu de la liste des départements. Donc on a plus d'habitants que les Pyrénées-Orientales. Et donc dans les Pyrénées-Orientales, il y a plus de 1 500 kinés, quand dans l'Aisne, on est moins de 300. Dans les Pérines-Orientales, quand j'en discute un peu avec quelques collègues, il y a des fois, il y a des kinés qui n'ont pas de travail. Ils ont du mal à remplir leur agenda. Et pour autant, ils continuent de s'installer, ils continuent à payer, justement, à racheter des patientelles.

  • Gwen Quelven

    Moi, ça me rassure, Thomas, parce que j'ai vraiment la même vision que toi. Et je voyais Julien qui... panique un petit peu sur cette histoire et c'est vrai qu'autour de moi en bretagne n'y a pas de rachat alors de patientèle on va dire ok de présentation à la patientèle et c'est ça je comprends pas en fait sauf si on suit un conjoint ou là on n'a pas le choix et donc thomas est ce que tu nous confirme ça julien nous a dit si c'est suivi de conjoint c'est possible d'obtenir un numéro à l'église dans les conventionnements dérogatoires il ya sa mutation du conjoint alors par contre la

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mutation faut qu'elle soit plutôt subi. Si c'est une évolution de carrière, ce n'est pas la même chose. Donc, il faut...

  • Gwen Quelven

    Oui, d'accord. Donc, si c'est une mutation, par exemple, d'un professeur des écoles, ça, c'est OK. Mais si c'est, par exemple, un mari ingénieur qui a un poste plus haut, ça, ça ne marche pas. C'est ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça. C'est ce qu'on considère que quand il a choisi de postuler à ce poste, il savait que son épouse aurait des difficultés. pour s'installer. Après, en fait, chaque dérogation est étudiée en CPD. Donc, chaque dérogation se défend, en fait. Donc, il faut faire valoir ses arguments et la caisse, la charte donne un cadre général pour éviter trop de divergences. Mais tout peut s'entendre parce qu'évidemment, une évolution de carrière, c'est peut-être nécessaire. On est obligé de passer par des étapes aussi, sinon on va toujours au même endroit. Donc, tout est défendable en CPD et tout. Donc, ça peut s'entendre. Mais pas toujours. Le terme d'adaptation en lui-même veut dire subi.

  • Julien (Yotéra)

    Si je me suis alarmé sur les réseaux, c'est aussi que j'ai eu pas mal de retours. Et en fait, il faut aussi comprendre qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix de venir s'installer en zone surdoutée. J'ai eu des mères de famille qui suivaient leur mari. Mais tu vois, des fois, les maris peuvent être auto-entrepreneurs et décider d'aller s'installer peut-être à un endroit, ou leurs enfants et tout. Et en fait, il faut comprendre que moi, je ne suis pas du tout d'accord pour dire vous n'avez pas qu'à acheter cette place si chère c'est que en fait je trouve pas que c'est en comptant sur les actes de chacun qu'on va faire avancer les choses c'est comme, bon c'est un vaste débat après on va arrêter, on va passer à autre chose c'est comme en écologie, c'est trop facile de dire c'est technique,

  • Gwen Quelven

    en fait il faut des règles il faut encadrer c'est pas une responsabilité individuelle non mais moi je me dis pas les personnes qui font ça c'est mal ou ceux qui achètent c'est mal je me dis il y a un problème dans le système évidemment exactement

  • Thomas Prat (FFMKR)

    après c'est sûr que quelqu'un qui a vraiment envie de s'installer il va avoir envie d'acheter une place entre guillemets mais

  • Julien (Yotéra)

    Après, il y a des solutions d'attente. Soit il attend le temps de trouver une place à un prix qui lui conviendra le mieux. Pendant ce temps-là, il peut faire des remplacements parce que ça, ça lui est toujours permis. Pendant ce temps-là, il peut faire du salariat dans les structures qui sont à côté parce que ça, ça lui est toujours permis quand même. Donc, il y a des alternatives. Après, pareil, souvent, ça dépend vraiment où, mais on peut trouver des zones où on peut s'installer qui ne sont pas forcément tellement loin. non prioritaires, alors évidemment c'est du transport en plus et c'est un peu des contraintes supplémentaires mais ça reste toujours possible dans l'attente de trouver soit une activité qui est cédée moins chère ou alors de pouvoir répondre à des critères de dérogation, il y a un critère de dérogation qui est plus facile qui est les spécificités d'exercice et ça c'est une possibilité qui est offerte et qui est en tout cas une porte ouverte pour les gens qui sont vraiment motivés à s'installer, ils regardent dans la zone.

  • Gwen Quelven

    En tout cas, en fait, on vient d'en parler. On vient d'en parler avec Mathilde juste avant. Julien nous en a parlé et dans les faits, c'est moins simple qu'il n'y paraît. Mathilde, tu sais que... Oui.

  • Julien (Yotéra)

    Alors, ça a changé parce qu'en fait, avant, avec l'avenant 5, à chaque fois qu'il y avait une dérogation, donc il y avait un nouveau kiné qui s'installait sans être remplacé, sans remplacer un départ, ce qui fait que ça bloquait une place. le suivant qui voulait s'installer il fallait attendre qu'il y ait quelqu'un qui parte qui ne pouvait pas être remplacé il n'y avait pas de conventionnement supplémentaire ça a été modifié en commission par l'état national et validé par l'avenant 7 ce qui fait que c'est vraiment une place supplémentaire ça ne bloque pas un pour un derrière donc ça s'applique beaucoup plus que ça s'appliquait avant donc depuis on va dire un an et demi deux ans ça s'applique beaucoup plus et c'est pareil en fait il y a des CPM qui vont le faire beaucoup plus facilement et d'autres un peu moins... Donc oui. Mais je pense que c'est quand même une possibilité qui est pas trop mal.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    En fait, ce qu'elle a expliqué, Mathilde, c'est qu'effectivement, c'est ce que tu dis dans ton article, ce qui est trop bien avec la nouvelle NGAP, c'est qu'on va pouvoir prouver qu'on a une activité spécifique. Donc ça, très simple. On se dit, super ! Sauf qu'en fait, Mathilde nous a expliqué qu'il faut aussi prouver qu'il y a un besoin dans cette spécificité. Et donc ça, Mathilde a fait ce que tu as décrit dans ton article, c'est-à-dire... avoir des courriers de médecins d'hôpitaux en disant qu'on est en galère de kiné. Et les CPAM lui ont dit que c'était du compérage. C'était du copinage. C'était du copinage, voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, mais après, il faut produire par tous moyens, montrant qu'il y a un déficit de soins par les médecins, mais aussi par les confrères qui disent qu'ils ne peuvent pas répondre à la demande, etc.

  • Gwen Quelven

    Saint Thomas, ce qu'elle a dit, Mathilde, c'est que la CPM a dit qu'on a été sur Doctolib. Il y a 19 kinés qui proposent de la kiné respiratoire. Elle est où, Mathilde ? Nice ? C'est ça ? Nice. Donc,

  • Julien (Yotéra)

    c'est bon. C'est marrant parce que pendant les négociations conventionnelles, il y avait deux kinés qui étaient de Nice pendant les négociations conventionnelles. on expliquait que même dans les zones non prioritaires, il y avait besoin de soins, il y avait un manque de kinés, et qu'il y avait des difficultés à trouver les rendez-vous. Et le directeur de l'assurance maladie, Thomas Fatome, il a sorti son téléphone, il a pris le docteur Livre, et il dit, regardez, j'ai rendez-vous cet après-midi, pour une intense de cheville, demain matin, machin, et tout. Donc en fait, nous, c'est difficile d'argumenter derrière. Non, c'était,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    attendez, comme elle disait Matt Shields, Sur Doctolib, c'est très simple de marquer que tu fais de la kiné-respi. D'ailleurs, tu peux très bien le marquer. Moi, je fais de la kiné-respi de temps en temps, pas tout le temps. Ce n'est pas pour autant que je suis spécialisé dans ce domaine. Et en fait, c'est… Mais là, il ne prend pas juste l'accès aux soins.

  • Gwen Quelven

    Il prend pas juste l'accès aux soins, il s'en fiche de la spécificité.

  • Julien (Yotéra)

    Mais c'est vrai que pour les spécificités d'exercice, il manque un échelon sur la reconnaissance vraiment du type de la kiné qui fait une spécificité d'exercice. C'est sûr qu'aujourd'hui, en fait, ce n'est pas vraiment reconnu. En tout cas par la sécu, il n'y a pas de reconnaissance spécifique. Et c'est vrai que ce serait mieux s'il y avait des kinés vraiment identifiés, spécificité kiné respiratoire, plutôt que juste je prends parfois de temps en temps un peu de kiné respiratoire. Je suis kiné généraliste, je prends tout. Mais c'est vrai que je ne suis pas spécialisé dans une prise en charge en particulier. Il manque cet échelon-là pour que ce soit vraiment parfait, c'est sûr. Travailler en cours. On va...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    continuer moi je voulais parler de quoi je voulais parler il va y avoir un dap numérique apparemment si j'ai bien suivi

  • Julien (Yotéra)

    Oui, en plus il y a des infos toutes fraîches sur le sujet, peut-être pas des bonnes infos. Nous, c'est une demande depuis longtemps. Déjà depuis l'avenant 5, vu qu'il est prévu que la nomenclature soit plus traçante, notamment sur les pathologies sur référentiel, déjà dans l'avenant 5, il y avait écrit que des travaux devaient s'engager pour dématérialiser la DAP. Et ces travaux n'ont jamais finalement commencé. Nous, on en a parlé en CPN en avril. On a eu une réunion avec les éditeurs. En avril, on nous a dit que c'était compliqué. Il y a d'autres priorités au niveau du numérique. Ça s'ajoute à toute une liste de choses à faire. Oui, on le note, mais c'est compliqué. On a eu une réunion avec les éditeurs en mai ou en juin, juste après, où on leur dit que ce serait bien de faire une DAP numérique. Pour eux, c'est compliqué. Et là, les éditeurs nous disent Non, c'est hyper simple. Nous, on a déjà le fichier, il suffit de le mettre dans Score. Et puis voilà. Ah, super nouvelle. Donc, on le redit à la CNAM en disant, écoutez, la DAP numérique, a priori, c'est quand même hyper facile pour les éditeurs. Donc, ce serait bien d'y aller. Donc, voilà. Et donc, la semaine dernière, il y a eu ce qu'on appelle un co-type, un comité technique en numérique au niveau de l'UNPS. Il faut savoir que la DAP, ce n'est pas que Kiné. C'est très, enfin, c'est inter...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un décapit de ce que c'est la DAP pour ceux qui ne connaissent pas ? En fait, j'ai trop mal introduit le sujet. Je suis désolée. Je vais vraiment m'améliorer sur ça. Parce qu'il y a aussi...

  • Julien (Yotéra)

    Et puis moi, je me lance.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Il y a des étudiants qui nous écoutent et d'autres qui ne connaissent pas tous les sigles, genre CPAP, enfin CNAM, etc.

  • Julien (Yotéra)

    La DAP, ça demande d'accords préalables. En fait, il y a 14 pathologies sous-référentielles et pour lesquelles il y a un seuil qui est déterminé. Quand le kiné veut dépasser ce seuil, il doit faire une demande d'accord préalable à la caisse pour justifier médicalement le fait qu'il aille au-delà de ce seuil. Par exemple, une entance de cheville, c'est 10 séances. Si le kiné veut faire plus de 10 séances, il envoie une demande d'accord préalable avec le justificatif médical, il peut joindre son bilan s'il veut. La caisse a 15 jours pour répondre et si elle ne répond pas, ça veut dire que le kiné peut continuer les soins. Voilà le principe. Et donc, la DAP numérique, ce n'est pas que pour les kinés. Il y a aussi les sages-femmes, les médecins, il y a d'autres professionnels qui sont concernés. Et donc, la semaine dernière, en réunion numérique, l'UNPS, c'est la structure qui réunit tous les syndicats de kinés et qui siège dans cette commission numérique, la CPM a évoqué plusieurs pistes. La première, ce serait de faire un téléservice qui soit disponible directement sur le site internet ameliepro.fr où on remplit la DAP et puis c'est envoyé. alors c'est compliqué pour eux parce que chaque profession a une DAP différente donc ça nécessiterait de faire plusieurs formulaires donc a priori c'est très compliqué pour eux ensuite il a été évoqué le sujet via les éditeurs il faut faire un cahier des charges il faut que ça passe en CCAM et je ne sais pas ce que ça veut dire CCAM mais il faut que ça passe en CCAM que ce soit validé etc ce qui fait un circuit puis jusqu'à 18 mois a priori avant que ça aboutisse. OK. Et le dernier point qui a été évoqué et qui sera peut-être la solution qui sera apportée, c'est que chaque CPAM crée une adresse mail dédiée où on enverrait par mail sécurisé forcément CDAP. Donc ça, c'est la solution qui serait le plus facile à mettre en place. Ce que ça implique par contre, c'est que derrière, il y a quelqu'un qui lise les mails. Donc, en tout cas, le sujet est sur la table et les solutions sont en cours de déploiement, mais sont en train d'être trouvées.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un petit peu des chiffres sur ces DAP ? Parce que personnellement, j'avoue, je n'en ai absolument jamais fait. Je ne sais pas Gwen, toi, si tu en fais, mais est-ce que vraiment c'est quelque chose qui est utilisé ?

  • Julien (Yotéra)

    Je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

  • Gwen Quelven

    Je fais une petite pause, Thomas, mais normalement, oui, c'est un peu obligatoire. Moi, maintenant, je suis en Périnat, donc il n'y a pas de DAP. Moi, pourtant, je suis une Mackenzist, donc ça va vite, normalement, mes prises en charge au niveau du rachis, mais tu n'as pas eu de DAP à faire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, en fait, soit je renouvelle.

  • Gwen Quelven

    Thomas, ce n'est pas qu'une histoire de rester sur la même ordonnance, même si c'est une nouvelle ordonnance, il y a une DAP à faire.

  • Julien (Yotéra)

    Tout à fait, oui. La nouvelle ordonnance ne justifie pas le fait de continuer les soins.

  • Gwen Quelven

    Ça dépend des caisses régionales, non ? Parce qu'il y en a qui ne peuvent pas demander les DAP.

  • Julien (Yotéra)

    Le souci, c'est toujours pareil. Jusqu'à présent, ça n'était pas tracé. Les caisses ne savaient pas quelle pathologie était sous référentiel ou pas. Du coup, si elles voulaient vraiment savoir, il fallait faire un contrôle, un contrôle spécifique sur la pièce, etc. Ce qui est arrivé, c'est que de temps en temps, il y a des contrôles aléatoires sur les kinés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tant que ça.

  • Julien (Yotéra)

    Voilà. Et quand ils font un contrôle comme ça, ils fouillent. Et donc là, ils vont chercher les pathologies sur les référentiels. Et puis ils disent, ah ben celle-là, il fallait faire une DAP, vous ne l'avez pas fait, on vous réclame les 5 séances qui étaient au-delà. Donc ça, par contre, quand il y avait des contrôles, DAP non effectuées, ça arrivait régulièrement. Donc là, le fait que ce soit traçant, ça permet un peu de sécuriser l'exercice dans le sens où on saura quand on dépasse les référentiels. Donc on saura que Si on va plus loin et sans faire de DAP, on sait en connaissance de cause qu'éventuellement, en cas de contrôle, on pourrait en réclamer des sous. Alors, soit je joue avec le feu ou soit je décide de faire ma DAP. C'est aussi simple que ça. Sauf qu'avant, en fait, on ne savait pas trop. Ce n'était pas traçant. On ne faisait pas attention. Du coup, on dépassait. Et en cas de contrôle, eh bien, oui, là, on n'avait pas de solution, en fait.

  • Gwen Quelven

    Thomas, on est en train de parler des DAP de façon un peu négative, mais est-ce qu'on peut rappeler que c'est aussi pour éviter la chronicisation ? que ça devient trop chronique, qu'il y a un meilleur accès aux soins et que ça n'est pas trop chronique ?

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. D'ailleurs, on a quelques chiffres sur les pathologies qui sont sous référentiel. Quand on fait une CPN, une commission parité internationale, il y a une sorte d'observatoire conventionnel où on a plein de chiffres, qui est super intéressant pour ceux qui aiment les chiffres. Donc moi, j'aime bien. Et ils nous ont montré des chiffres sur les référentiels. Et globalement, les pathologies sur référentiel, le nombre est respecté par l'équinistérapeute. Donc, a priori, il n'y a pas tant que ça de DAP à faire par l'équinistérapeute. Et après, souvent, quand elles sont à faire, c'est que soit il faut le… parce que c'est médicalement justifié ou… Après, c'est vrai que… Je suis d'accord avec toi, ça permet aussi de se remettre en question et de réévaluer nos pratiques. Parce que l'équinémie…

  • Gwen Quelven

    C'est beaucoup les épaules. Que les épaules, il y a beaucoup de dapes à faire. Je ne sais pas si les épaules, il y a une dapes.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, oui, les épaules, il y a une dapes. Mais après, c'est pareil. Épaules, je crois que ça monte jusqu'à... Non opérées, c'est 25 séances. C'est ça.

  • Gwen Quelven

    Oui, mais si on a trois séances semaine, ça va vite quand même.

  • Julien (Yotéra)

    Moi, dans mon département, je ne fais jamais trois séances semaine.

  • Gwen Quelven

    D'accord. Ah oui, parce que c'est non opérées. C'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui. Non, mais après, c'est vrai que là, on se rend compte, ça permet de se rendre compte de ces pratiques aussi. C'est vrai que si on fait trois séances par semaine et qu'on dépasse quasiment tout systématiquement le référentiel, on peut se dire, est-ce que si je passe à deux et que j'autonomise un peu plus le patient, est-ce que ce sera pas au moins aussi efficace et j'aurai peut-être un suivi qui sera peut-être plus long, mais tout aussi efficace et puis en restant dans le référentiel ? Oui,

  • Gwen Quelven

    alors j'ai pas rebondi, moi non plus, c'est pas trois séances par semaine. Moi, mes patientes, c'est une séance par semaine et avec beaucoup d'autonomie à ce point. autonomisation, bien sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et juste pour revenir sur ça, vous confirmez si on a deux ordonnances, il y a quand même un DAP qui prend en compte la première ordonnance.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, il faut prendre en compte l'épisode de soins, c'est-à-dire ton patient il vient pour une lombalgie commune, donc c'est 15 séances. Julien,

  • Gwen Quelven

    il y a 100 séances qu'il vient de faire pour la lombalgie commune depuis 3 ans.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, parce que moi, 3 séances, c'est réglé en fait.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est pas ordonnance dépendante, c'est le nombre de séances.

  • Julien (Yotéra)

    Après, le fait que tu aies une nouvelle ordonnance va peut-être faciliter ta DAP. Si tu joins la nouvelle ordonnance pour ta demande d'accord, la caisse va avoir du mal à contredire le médecin.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    D'accord.

  • Gwen Quelven

    Oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Bon, très bien.

  • Julien (Yotéra)

    Après, c'est pareil, il y a la demande d'accord préalable. En théorie, c'est le patient qui l'envoie. Ce n'est pas tellement à nous de le faire. D'ailleurs, c'est le patient qui reçoit la réponse. Nous, on est en copie de la réponse. Mais moi, alors... Quand j'étais bête et disciplinée, j'ai commencé en 2011. Donc, en 2012, j'ai fait plein de DAP pour mes patients, notamment ceux qui étaient en EHPAD. Parce qu'à l'époque, dès qu'on dépassait 30 séances, il fallait faire une DAP. Oui, c'est comme ça. Donc, j'ai fait plein de DAP d'un coup. Il m'a pris une journée où j'ai fait plein de DAP. Et c'est les patients qui les ont reçus. Et en fait, ça les a flippés énormément. Ils disent Oh, j'ai reçu un courrier de la Sécu. Ils me disent que je peux continuer les soins. Je ne comprends pas. Donc, bon.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est ça. Moi aussi, j'étais diplômée en 2011 et on faisait beaucoup de dates. Je pense que c'est un truc de vieux kiné, Julien.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, apparemment. Ok. Eh bien, écoute, on a une question sur le live. Peut-être qu'on peut y répondre. Ça pourrait être pas mal. Alors, c'est Clem qui nous demande que… Alors, ça fait sept ans qu'elle est assistante dans le même cabinet. Est-ce qu'elle peut négocier le statut de collaborateur et quels sont les avantages à le faire ?

  • Julien (Yotéra)

    Tout est négociable. En fait, normalement, d'ailleurs, le code de déontologie a changé. Normalement, on doit renégocier son contrat tous les quatre ans au maximum. Renégocier, ça ne veut pas dire qu'on va tout changer et que ça va être accepté, mais il doit y avoir une discussion qui se met en place. C'est sûr qu'être assistant pendant huit ans, ce n'est pas logique. En théorie, on développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. La différence entre assistant et collaborateur libéral, c'est que l'assistant travaille sur la patientèle du titulaire, il n'a pas son activité propre, il travaille sur l'activité du titulaire. Ce n'est pas ses patients. C'est logique au début, quand on arrive dans une zone. La différence avec le... collaborateur libéral, c'est que le collaborateur libéral développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. Normalement, chaque année, on doit faire le compte des patients qui sont venus le voir, lui, plutôt que le cabinet. J'ai jamais vu personne faire ça, mais normalement, on doit faire ça. On doit décompter. Grosso modo, ce qu'on retrouve souvent, c'est qu'on dit qu'on gagne entre 20 et 25% de sa propre patientèle par an. Donc normalement, au bout de 4 à 5 ans, on ne doit plus être assistant en fait, puisqu'on a développé sa propre patientèle. On s'est fait connaître, au bout de cinq ans, les gens viennent te voir toi et plus le cabinet. Théorie. Mais sauf qu'en fait, en pratique, on peut rester assistant à vie. Donc oui, l'idéal, c'est de renégocier avec le titulaire, à voir à quel point vous vous entendez bien, s'il est d'accord pour passer en tant que collaborateur libéral. Souvent, ce qui se passe, c'est que quand un assistant reste longtemps, le titulaire veut qu'il devienne associé. Ce qui arrive, c'est qu'il dit moi je veux bien renégocier, on devient associé. Et si tu ne veux pas devenir associé par contre, on reste assistant. En fait, tout est négociable, c'est une discussion. C'est à vous de voir à quel point vous vous entendez bien et à quel point vous êtes d'accord, etc.

  • Gwen Quelven

    Est-ce que justement les syndicats peuvent accompagner ce genre de discussion ?

  • Julien (Yotéra)

    Alors nous, oui bien sûr, on peut conseiller évidemment. Tout ce qui est contrat, c'est plutôt du ressort de l'ordre parce qu'ils check bien, etc. Mais nous, on connaît un peu les clauses, etc. C'est toujours mieux de demander conseil. Nous, on accompagne parce que des fois, il y a des clauses qui sont insérées, c'est n'importe quoi. Et en fait, la négociation va dans les deux sens. Le titulaire n'est pas forcément en rapport de force absolue par rapport à l'assistant, puisque lui aussi, le titulaire, il a besoin de quelqu'un pour l'aider dans les charges. Bien sûr.

  • Gwen Quelven

    Moi, je ne me sens pas du tout en situation de force. Je suis heureuse que Marie travaille avec moi.

  • Julien (Yotéra)

    Après, ça dépend énormément des zones. Mais oui, tout est négociable. Et le souci, c'est que c'est mieux de se faire accompagner que quelqu'un check le contrat avant. Parce qu'une fois qu'on insère... Imaginons, j'insère une clause de non-concurrence de 50 kilomètres pendant 8 ans. C'est une clause qui est démesurée. Mais quelqu'un le signe. Mon assistant, il le signe et puis je lui dis ouais, je l'ai piégé Seul un tribunal pourra décider que cette clause est abusive. C'est-à-dire qu'on ne peut pas décider ah ben, elle est abusive, je ne tiens pas compte de cette clause en fait C'est-à-dire que si je veux ne pas tenir compte de cette clause, il faudra que je fasse un contentieux, que j'aille au tribunal et que le tribunal reconnaisse cette clause abusive. Donc c'est vrai que c'est mieux de ne pas la signer avant ou demander à la modifier avant qu'elle soit signée. Parce qu'une fois qu'elle est signée, en fait, le contrat fait loi. C'est vrai que c'est mieux d'être accompagné.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, ok, trop bien. Alors, qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui, voilà, c'est hyper intéressant, du coup, on a parlé, ça va permettre de faire le lien, on a parlé avec Mathilde de ce fameux acte BPCO, je crois que vous en avez parlé dans votre commission paritaire nationale. Donc du coup, ce qui a été dit, pour ne pas refaire de redites, c'est que le problème, c'est que les qui n'ont pas accès à l'ALD, que les médecins ne sont pas censés m'aider, la pathologie, donc l'ALD-BBCO. Et donc, apparemment, les dernières news, c'est que on pourrait potentiellement avoir accès à ce statut d'ALD dans le futur.

  • Gwen Quelven

    Alors, on n'a pas accès à pourquoi l'ALD est là, c'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Actuellement, non. Actuellement,

  • Gwen Quelven

    on ne sait pas. C'est en ALD.

  • Julien (Yotéra)

    Ce qu'on sait, c'est que déjà, l'ordonnance, elle est en bison. Après, quand on facture, on a la DRI, l'acquisition des droits et régimes par Internet, qui nous valide le fait que le patient est bien en ALD, mais on ne sait pas pourquoi il est en ALD. Et c'est vrai que l'acte BPCO, dans ses conditions de remboursement, il est bien écrit que le patient doit être en ALD pour BPCO. Ce qui fait que parfois, le médecin qui fait sa prescription, le patient est en ALD pour autre chose. Et le médecin, vu que le patient est déjà en ALD pour autre chose, il n'a pas à re-checker le fait qu'il est... aussi en ALD de BPCO, il ne l'a pas validé. Et du coup, nous, on facture ce qui est logique. Là, il y a eu des contrôles dernièrement en disant Écoutez, le patient n'était pas en BPCO, vous avez facturé, alors que vous n'aviez pas le droit. Donc là, bientôt, très bientôt, très très très bientôt, sur le site ameliepro.fr, on pourra consulter le motif des ALD des patients. Donc, on pourra aller checker, vérifier que le patient est bien en ALD. Donc, en ALD14 pour la BPCO. Donc, ça, c'est en cours de déploiement, c'est sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Dans le dossier médical partagé ou pas ?

  • Julien (Yotéra)

    Non, ce sera sur le site Amelie Pro. On se connecte via la CPS.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et pourquoi il faut faire encore un autre dispositif alors qu'ils veulent... Donc, quand ils mettent en avant ce DMP, ce serait tellement l'endroit parfait pour mettre ce genre d'informations.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, alors après, le DMP est consultable peut-être par des personnes qui n'auraient pas... Je ne sais pas pourquoi il ne passe pas par le DMP. Mais oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Notre truc à aller voir, au lieu de se connecter par d'autres, on aurait tout centralisé.

  • Julien (Yotéra)

    Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'aller dans le DMP. Aujourd'hui, ce n'est même pas hyper costaud.

  • Gwen Quelven

    Tu ne peux pas en parler comme un outil révolutionnaire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Je vais vous expliquer pourquoi j'en parle. C'est parce que Doctolib a annoncé vraiment dans les deux jours précédents qu'ils allaient lancer la fonctionnalité de dossier médical partagé, exactement le pendant de ce qui existe dans le gouvernement. Et donc, ça fait scandale parce que le ministère, par exemple, de la santé, dit, ça fait doublon, hors de question que ça fasse doublon, blablabla, c'est un outil super qui va être voilà, machin, développé, etc. Et donc, c'est pour ça, c'est quelque chose qui est au goût du jour et ils en parlent, tu vois, dans l'actualité. Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Non, mais là, enfin... Je pense que tu as raison, mais je pense que l'usage du DMP est aujourd'hui encore trop marginal. Donc là, pour l'instant, ce ne sera pas via le DMP.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Par contre, c'est déjà pas mal qu'on puisse avoir accès à ça. On peut tout de suite prendre la respi.

  • Julien (Yotéra)

    En commission paritaire nationale, c'est vraiment des réunions qui ont lieu deux fois par an entre syndicats et caisses nationales d'assurance maladie. Il y a le même au niveau région, le même au niveau département. On amène ces sujets qui sont des problématiques nationales pour trouver des solutions. En avril, on nous a montré que les actes en BPCO, MK20, MK28, avaient une forte augmentation et qu'il y en avait beaucoup qui n'étaient pas adaptés parce que la plupart des patients n'étaient pas en ALD14. Donc il y a des contrôles qui ont commencé à être menés et nous on a fait remonter le fait que cet acte était assez imprécis et que ça posait des problèmes dans les contrôles et qu'il fallait clarifier les règles. Donc il a fallu clarifier le fait que sur cette ALD, donc sur le fait que nous on ne pouvait pas consulter le motif de l'ALD, donc ce n'était pas de notre faute si le patient arrive en ALD avec son ordonnance et qu'on facture en ALD et que c'est validé. Enfin nous on n'y peut rien en fait, c'est la faute du médecin finalement. Et on a validé aussi, il y a une notion de séquence pour l'acte de BPCO, c'est-à-dire que dans l'acte il est décrit que cet acte doit être fait par une séquence de 20 séances. qui peut être, je ne sais plus comment c'est formulé exactement, mais grosso modo, ils disent que ça peut être renouvelé en fonction de l'état clinique du patient. Et donc, certaines caisses disaient que c'était non renouvelable. Une fois qu'on avait fait 20 séances, paf, on passait en respi classique ARL 8,5. Et d'autres caisses disaient qu'on peut renouveler une fois. D'autres caisses pensaient qu'on peut renouveler. Si c'est un médecin qui renouvelle, il n'y a pas de souci. Il fallait clarifier la règle pour que ce soit partout pareil et aussi pour qu'on donne l'information aux kinés qui font ces rééducations parce qu'eux, ils visent en incertitude. Ils font les actes et puis deux ans après, on va leur réclamer les indues. Ce n'est pas possible. Donc là, en CPN, on a clarifié ça, notamment la notion de séquence puisqu'il y a un message qui a été envoyé à tous les médecins pour dire que les actes BPCO, ils pouvaient faire une séquence de 20 séances et que s'ils reconsultaient, qu'ils refaisaient un examen clinique sur la base du bilan qui avait été fourni par le kiné aussi, il pouvait renouveler pour une nouvelle séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, attends, d'accord. Parce que là, j'ai sorti la NGAP. Sur la NGAP, il y a écrit que les séances d'une durée de l'ordre de 1h30 à raison d'une séquence de 20 séances en fonction de l'évolution de l'état clinique du patient. Donc, nous, ce que tu nous dis, c'est qu'on tient compte juste des 20 séances et que c'est au médecin de renouveler. Point.

  • Julien (Yotéra)

    C'est ça. En fonction de l'évolution clinique, ça montre bien qu'en fait, il doit être revu par un médecin. pour que lui valide le fait, sur la base du bilan qui n'est que de la philosophie de sa thèse, que vous aurez transmis au médecin, il valide le fait qu'on peut faire une deuxième séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Voilà. Donc, en fait, ils nous ont mis ça pour nous embrouiller. Vous ne vous concernez pas du tout la séquence de 20 ans.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, ils se réfèrent toujours aux recommandations HHS. Et je crois que les recommandations HHS parlent même d'une séquence de 12 séances dans les recours. Je ne sais pas pourquoi ils sont passés à 20 d'ailleurs, c'est peut-être un sujet de négociation, ils ont bien négocié. En fait, c'est un acte avec une forte valeur ajoutée, donc la caisse a toujours peur de trop dépenser. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu'il y a un nouvel acte dans la NGAP, aujourd'hui, c'est les derniers actes qui ont été ajoutés, ils font 30 lignes. En fait, il y a plein de conditions, l'acte BPCO, le TER16. Voilà, il encadre fortement tous les actes.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est bien qu'il s'en soit précisé un petit peu quand même. Ce n'est pas plus mal.

  • Julien (Yotéra)

    Le but, c'est vraiment de bien clarifier la règle pour que les kinés qui font ça, qui se sont spécialisés dans cette rééducation-là, ils ne vont pas réclamer des adultes deux ans après sur des règles qui n'étaient pas claires. Ce n'est pas possible.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Écoute, on peut... Il est quelle heure ? Ah oui, OK. On peut... finir sur une note un peu plus légère et une note un peu plus numérique. Apparemment, vous allez lancer un podcast. Vous avez bien compris. Oui,

  • Julien (Yotéra)

    tout à fait. En fait, à la FFMK, on a un petit groupe de travail communication avec toutes les personnes motivées dans les départements pour faire un peu la communication. On avait cette idée depuis un petit moment d'un podcast. podcast, en fait, il nous manque pour communiquer un format long, pour expliquer certaines choses, et puis pour faire des interviews de nous, les membres de l'AFMK, mais aussi des gens qui essaient de faire bouger le monde de la psychothérapie, donc il nous manque ce format long, et on a trouvé la personne qui va animer ce podcast qui s'appelle Céline Derham, qui est dans le nord, près de Lille. On a commencé un peu à tourner ces podcasts et on va lancer un podcast pour les kinés pour justement expliquer les choses un peu plus en profondeur. Là, on va lancer probablement la semaine prochaine. On est en train d'ajuster parce que c'est un peu compliqué les épisodes. Mais la semaine prochaine, on va lancer le premier épisode de présentation et après, ça enchaînera sûrement sur c'est quoi le PLFSS. C'est des sujets qui sont complexes et en deux infographies, ce n'est pas possible de les traiter. Il faut mieux avoir un échange, etc. Donc, on est super content de lancer ça. J'espère que ça plaira au kiné. J'espère que les sujets intéresseront et on espère avoir des retours.

  • Gwen Quelven

    Pour attirer votre avatar client, moi, je ne vais pas forcément l'écouter. C'est quoi le PF, le FSS ? Tu pourras me dire en quoi ça va changer ma vie de kiné pour que je puisse écouter le podcast.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. En fait...

  • Gwen Quelven

    oui mais on va travailler ça évidemment on est on est amateur alors forcément non mais parce que vous êtes toute la journée dedans pour vous au contraire c'est que vous êtes très spécialisé il va falloir vulgariser pour nous pauvres petits c'est ça mais en fait là c'est

  • Julien (Yotéra)

    tout le sujet du podcast en fait donc le PLFF c'est le projet de loi de finance de la sécurité sociale c'est ça qui est terminé toute la journée quand même on en a passé d'hier en fait donc En fait, ça a un impact immédiat sur les kinés, parce que tout le financement des soins et les actes sont liés à ce fameux PLFSS. Et donc, justement, ce sera Vincent, notre délégué général, qui n'est pas kiné, mais qui est juriste, et qui va nous expliquer ça. Ce sera sûrement le deuxième épisode. Et qui explique ça, justement, c'est tout l'intérêt de ce format long, c'est-à-dire... On prend le temps des choses, c'est quoi, à quoi ça sert et comment on peut influencer dessus. Et voilà. J'espère que ce podcast trouvera son public et surtout j'espère qu'il y aura des retours et nous on est prêts à traiter tous les sujets. On a fait un mini studio à la fin. Avec ma perceuse j'ai fait quelques trous, mes tasseaux. On dirait des nouvelles du décor si ça vous plaît ou pas.

  • Gwen Quelven

    Bah oui !

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça que vous inviterez des invités un peu sympas ?

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Exactement. J'ai déjà demandé à Julien, si vous voulez bien, de participer à notre podcast, d'interviewer, parce que je trouve que ce que tu fais avec Ausha, c'est quand même hyper intéressant. Tu as une dynamique, une volonté de faire passer des messages, d'informer les kinés. Je trouve ça tellement bien que ce serait super que tu puisses participer à tout ça. podcast pour expliquer d'où vient cette envie de... Ben oui, j'ai dit que je devrais m'en prendre du temps.

  • Gwen Quelven

    Pourquoi ils t'ennuient ? Ils se chambrent au fond de ces disponibilités.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. Et nous, pareil, cet actuel est retransmis sur mon podcast qui s'appelle Homme de Choc. Donc, c'est bien, on aura plein de choix pour se renseigner sur la question.

  • Gwen Quelven

    Complémentaire, Julien. Parce que je pense que la FFNKR ne pourra pas se permettre une légèreté et un ton comme nous, quand même. Nous ne pourrons pas parler des patients de suppositoires et autres, je pense.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pourquoi pas en fait ? Ce qui est marrant, moi je suis à la fêlée depuis 5 ans et ce qui est étonnant c'est que jusqu'à présent en tout cas, j'ai jamais eu de frein. Des fois je propose des idées complètement folles et on fait des... Pourquoi pas ? C'est toujours pourquoi pas. Donc pourquoi pas, parler avec légèreté de sujet, franchement ça se fait super bien. Et Gwen, forcément, il y a un moment où on t'invitera peut-être pour le podcast.

  • Gwen Quelven

    Ah bah oui, avec grand plaisir !

  • Julien (Yotéra)

    trop bien bah écoute Thomas merci beaucoup d'être venu encore une fois c'est super intéressant merci à vous moi j'adore c'était très intéressant super sympa et bien on va bientôt pour la prochaine série de questions et bien avec plaisir et puis n'hésitez pas bah

  • Gwen Quelven

    merci en tout cas je voulais dire que moi au fait j'ai déjà parlé avec Thomas par mail et qu'il est hyper dispo hyper réactif et très disponible très sympa il envoie plein de documents et tout donc Thomas Merci infiniment. Tu m'as beaucoup aidé il y a deux ans. Merci.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Avec plaisir. Moi, c'est l'essence de mon moteur. Aider les gens et répondre à leurs questions, il n'y a rien de plus plaisant à faire.

  • Gwen Quelven

    Bravo. C'est très bien en tout cas. C'est parfait. Merci. Allez, merci.

  • Julien (Yotéra)

    À la prochaine,

  • Gwen Quelven

    tout le monde.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Merci à vous. Salut. Ciao.

Description


Es-tu prêt à plonger dans les profondeurs de la kinésithérapie ? 🎙️ Dans cet épisode d'Actu Kiné de la Semaine, Julien Maurin, Gwen Quelven et Thomas Prat te livrent des discussions passionnantes qui touchent au cœur de notre métier.

Voici un aperçu des sujets abordés :

  • Chèques CESU pour les kinés

  • Défis de l'harmonisation des frais d'IFMK

  • Vente de numéro ADELI et dérogations dans les zones sur dotées

  • Lancement d'un podcast par la FFMKR

  • PLFSS et ses enjeux pour les kinés

Gwen partage son enthousiasme pour une formation sur le rôle du soignant dans la périnatalité. C'est l'occasion de se rappeler que notre travail va bien au-delà des gestes techniques. Julien, avec son anecdote touchante, nous rappelle à quel point les relations personnelles avec nos patients peuvent transformer notre pratique. 💖

Thomas, quant à lui, aborde des questions cruciales de réglementation et d'éthique. La vente de numéro ADELI, ça te parle ? On en discute ! Et n'oublions pas les dérogations dans les zones surdotées. Un vrai casse-tête pour nous tous ! 🤔

On parle aussi des nouvelles initiatives, comme le lancement d'un podcast dédié à informer les kinés par la FFMKR. Parce qu'être kiné, c'est aussi se tenir au courant des évolutions législatives qui impactent notre quotidien. 📜

En somme, cet épisode d'Ondes de choc - Le Podcast des Kinés est une véritable mine d'informations, d'astuces pratiques et de partage d'expériences. Ne rate pas cette occasion de te tenir informé et de booster ta pratique ! 🔥

Écoute, partage et rejoins la conversation !


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Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien (Yotéra)

    Il est 9h, enfin midi à La Réunion, et je crois qu'on a une invitée surprise.

  • Gwen Quelven

    Oui, super surprise l'invité. Bonjour à tous et à toutes. J'étais en train de vous regarder avec Mathilde sur Instagram. Super intervention, très intéressant.

  • Julien (Yotéra)

    Super, franchement trop content. Trop content de tout ce qu'on a appris. Et toi Gwen, je vois que tu as sorti le col roulé.

  • Gwen Quelven

    Oui, je pense que ce n'est pas vraiment la même température chez moi et chez toi. Quelle température il fait chez toi ?

  • Julien (Yotéra)

    Franchement, je pense 32.

  • Gwen Quelven

    Oui, c'est ça. On représente chacun, toi les dom-toms et moi la métropole.

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Et quelle température fait-il chez vous ?

  • Gwen Quelven

    Je ne sais pas,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mais très très froid.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Comment tu vas sinon ?

  • Gwen Quelven

    Très bien, je sors de mon brume, mais là je suis en forme. Je vais aller en formation pendant trois jours, j'ai trop hâte.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, c'est quoi comme formation ?

  • Gwen Quelven

    mis le premier jour de l'enfant, le rôle du soignant. Et donc, ça va être... C'est une formation donnée, dispensée par l'IFMK de Brest et qui est donnée autour de... C'est tout un réseau de périnatalité et tout ça, ça va être pluripro. J'ai trop hâte. Et j'y vais avec ma collègue. Donc, vu que ça fait quasi... Enfin, depuis mars que j'ai arrêté de travailler, c'est trop chou de retourner parce que j'étais en congé, même. Voilà.

  • Julien (Yotéra)

    De toute façon, c'est toujours trop bien, les formations.

  • Gwen Quelven

    Oui, ça va être trop bien.

  • Julien (Yotéra)

    de manière générale. Ok. Eh bien, écoute, on continue dans ce sixième live. Déjà, hein ? Sixième, hein ? Oui !

  • Gwen Quelven

    Eh oui ! Alisa !

  • Julien (Yotéra)

    Est-ce que tu as une petite anecdote à nous partager ou pas cette semaine ? Est-ce que tu as réfléchi ?

  • Gwen Quelven

    C'était mon anecdote, mon rhume et ma formation. Je viens.

  • Julien (Yotéra)

    Et toi ? Moi, j'ai une patente. J'en ai un petit peu parlé sur certains réseaux, mais j'ai une patente Trop mignonne qui m'a fait avoir un petit aperçu du temps d'avant. Elle appelle son mari le suppositoire.

  • Gwen Quelven

    Je n'ai pas compris.

  • Julien (Yotéra)

    Tu n'as pas compris, ok. En fait, c'est une patiente qui arrive en retard, qui était un petit peu énervée et qui avait besoin, j'ai senti très vite, de parler de son mari. Et donc, elle m'a fait une chronologie de son histoire avec son mari. Et ce qui est fou, c'est qu'ils se sont rencontrés à 19 ans, donc très jeunes. Et je ne sais pas, à l'époque, en tout cas à la Réunion, il existait des salles où tu allais voir la télé.

  • Gwen Quelven

    D'accord.

  • Julien (Yotéra)

    Comme un bar, tu vois, où en fait les gens venaient, tu payais et tu venais en fait regarder la télé. C'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Donc déjà j'étais là, waouh, je ne savais même pas que ça existait ce type d'endroit, donc c'était encore plus mignon. Elle me racontait à l'époque que tu te mariais très vite. Ce qui était aussi intéressant, c'était de se rendre compte qu'elle, à 19 ans, elle pensait qu'elle pouvait tomber enceinte en Ambrast. et tu te doutes qu'elle est tombée enceinte du coup très rapidement parce que je pense qu'à l'époque on parlait pas de sexe, de protection, tout ça donc c'est trop mignon d'entendre d'entendre ça bon après depuis l'heure 19 ans il s'est passé beaucoup de choses maintenant je pense qu'ils s'entendent un peu moins bien qu'avant et elle appelle le suppositoire donc tu peux t'imaginer pourquoi mais

  • Gwen Quelven

    c'est terrible oh la la la la quand même

  • Julien (Yotéra)

    C'est comme ça. Donc voilà, c'était le petit moment mignon.

  • Gwen Quelven

    C'est pas mignon du tout.

  • Julien (Yotéra)

    C'est pas mignon. C'est pas mignon. Non, écoutez. Moi, je trouvais ça mignon. Écoute, on repart sur plus de sérieux maintenant. Bien sûr. On part sur la minute préférée. Notre minute préférée de Gwen.

  • Gwen Quelven

    Oui, l'astuce de Gwen. Comment gagner de l'argent du temps en tant que kiné en libéral. Et c'est un sacré... Tu sais, comment... speech, ce que je viens de dire. Alors, cette fois-ci, après vous avoir parlé de des chèques vacances, de la supervision et de la subvention pour ergonomique, je voulais vous parler des chèques CESU. Donc, est-ce que ça dit quelque chose, des chèques CESU ?

  • Julien (Yotéra)

    Pas vraiment.

  • Gwen Quelven

    Pas vraiment ? Ok. Donc, les chèques CESU, c'est des chèques qu'on peut utiliser si on emploie quelqu'un qui fait du travail à notre domicile. Donc déjà, ce ne sera pas pour des heures de ménage au cabinet. C'est en tant que kiné, on va acheter des chèques CESU qu'on va pouvoir utiliser en tant que particulier. D'accord ? Et donc, tout ce qui est fiscal, donc il y a une exonération, il y a une possibilité de crédit d'impôt et tout ça, je vous laisse vous référer à votre comptable, expert comptable, et on va vous mettre en lien. Wiki Indie, je ne sais pas si tu as vu, ça s'appelle comme ça la page. C'est que le site Indie donne plein d'informations hyper intéressantes sur notre comptabilité. Et donc voilà, moi vraiment c'est hors de mes compétences pour vous parler d'exonération, de crédit d'impôt. Mais par contre, je vais vous dire concrètement comment moi je les utilise dans ma vie de kiné. De ma main, c'est quand même plus utile. Donc, on achète des chèques Césu. Alors, moi, pour l'instant, j'ai fait que les chèques papier, mais il y a aussi des e-chèques, e-Césu. Donc, on peut les acheter, soit vraiment faire un compte et mettre de l'argent sur ce compte e-Césu, soit avoir des chèques papier. Mais tu sais, les chèques papier, par exemple, je crois que c'est 20, 50 euros, 100 euros. Donc, si tu as un montant un peu en dessous et tout ça, soit il faut compléter, voilà, ce n'est pas simple. Alors que les I-CESU, c'est au centime près. Et donc, ça permet d'avoir des déductions d'impôts, des exonérations, etc. Et nous, ça nous permet de gagner du temps dans notre vie de kiné, puisqu'il y a des personnes qui nous aident à la maison. C'est pour ça, en fait, que les chèques CESU, on a le droit d'en acheter en tant que kiné. Le but, c'est qu'on puisse être plus disponible pour notre... temps de travail et avoir l'esprit plus tranquille et avoir de l'aide à la maison. Mais par contre, on ne peut pas les utiliser pour les heures de ménage au cabinet. Et donc, on les achète sur le site d'Omicerve et sur le site d'Omicerve, c'est très bien fait. Il y a deux guides PDF, soit comment j'utilise les chèques papier, soit comment j'utilise les ICSU. Et c'est vraiment tout bien expliqué. Et ensuite, donc, si vous avez, après, pour savoir... ou intégrer dans votre 2035, 2042, les montants et tout ça, vous envoyez un mail à votre comptable. Si votre comptable ne le connaît pas, vous n'hésitez pas à renvoyer à d'autres personnes parce que c'est vraiment, je pense que comme disait Mathilde, on connaît peu nos droits en tant que kiné et c'est trop dommage de ne pas faire valoir ce droit-là. Donc, on dit les astuces, mais en fait, moi, c'est pour redire, c'est que c'est des informations d'optimisation que tout le monde n'a pas et je trouve ça dommage. Voilà. Toi,

  • Julien (Yotéra)

    tu l'utilises comment dans ton quotidien ?

  • Gwen Quelven

    Moi, je l'utilise de trois façons. Pour des heures de ménage à la maison, pour l'assistante maternelle de mes enfants. Donc, il faut que la personne soit OK de prendre des chèques Césu, parce que ça fait un petit peu plus de démarches administratives. Mais il s'agit de gros montants quand même. C'est quand même intéressant en tant que kiné. Donc, il faut essayer de voir si c'est possible que la personne en fasse. Et une fois, micro-crèche. La micro-crèche de mes filles, prenez les chèques Césu. Mais vous allez voir, en fait, il y a plein de choses. Il y a aussi les chèques CESU, vous pouvez les utiliser. En fait, quand vous allez déduire le montant de chèques CESU, les impôts ne vont pas vérifier ce que vous avez fait avec. Et avec les chèques CESU, on peut faire plein de choses. Donc, du coup, par exemple, aussi tailler les haies. Je ne sais pas. Tous les services, c'est les aides à la personne. Donc, les chèques CESU, de toute façon, ils ne sont employables que pour certaines choses. Vous n'osez pas les utiliser pour autre chose.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, d'accord.

  • Gwen Quelven

    C'est clair ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui, c'est clair. De toute façon, on remettra les liens vers le ICSU. Ça a l'air quand même le plus pratique, finalement.

  • Gwen Quelven

    Oui, le site de domicile, là, il y a vraiment tout.

  • Julien (Yotéra)

    On remettra tout dessus. Et après, sur les montants, peut-être l'optimisation fiscale et tout, comme tu as dit, voire avec l'expert comptable. Oui,

  • Gwen Quelven

    c'est ça.

  • Julien (Yotéra)

    Mais franchement, trop bien parce que moi, je n'en avais jamais entendu parler. Donc, trop intéressant, encore une fois.

  • Gwen Quelven

    Je vais essayer d'en trouver d'autres. Je ne sais pas si c'est infini, les astuces de Gwen.

  • Julien (Yotéra)

    Je suis sûre que oui. Je suis sûre que ça va finir.

  • Gwen Quelven

    Ici, il y en a d'autres.

  • Julien (Yotéra)

    Trop bien. Écoute, merci beaucoup. On va passer à la suite. Et il y a, pour le coup, encore un invité qui est là. Et on va l'accueillir parce qu'il vient de se connecter. Hello, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Salut, bonjour tout le monde.

  • Gwen Quelven

    Bonjour, Thomas.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Tu vas bien ? Moi, très bien. Et vous ?

  • Julien (Yotéra)

    Ouais, super. Je crois que tu ne connais pas Gwen, tu ne l'as jamais rencontrée. Donc, qui n'est spécialisée en perinatalité, qui est en Bretagne.

  • Gwen Quelven

    En Bretagne, tout à fait.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    c'est varié les horizons, la Réunion, la Bretagne.

  • Gwen Quelven

    Exactement.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    L'Aisne.

  • Gwen Quelven

    T'es où Thomas, du coup ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Moi, je suis dans l'Aisne, donc je suis dans les Hauts-de-France, Picardie.

  • Gwen Quelven

    Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Zone surdotée, non ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, elle est très surdotée. En infirmier, mais pas en kiné.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, écoute, peut-être que tu peux te présenter, même si tu es déjà venu plein de fois sur mes lives.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Donc, ravi de m'inviter à nouveau, Julien. Merci beaucoup. Moi, je suis kiné à Lens, dans l'Aisne, et je suis à la FFMKR. Je suis vice-président en charge de la vie conventionnelle et des relations avec l'assurance maladie depuis 2019, novembre 2019. Je gère tout ce qui est conventionnel et j'adore répondre aux kinés sur toute la problématique conventionnelle et leur apporter des solutions.

  • Julien (Yotéra)

    Yes. Du coup, je t'ai préparé, comme d'habitude, une petite liste de questions. Et si tu veux, on commence direct. La première question qui fait beaucoup parler, surtout chez les étudiants, c'est concernant l'harmonisation des frais d'IFMK. Les frais d'IFMK sont très différents selon les régions. Ça reste des frais des fois très élevés. Et depuis l'avenant 7, moi, si j'ai bien compris la situation, c'est que... Dans l'avenant 7, il y a eu cette obligation pour les nouveaux diplômés d'aller travailler, je ne vais pas revenir dans les détails, mais soit en zone sous-dotée, soit faire du salariat. Et en contrepartie, la Sécu, tout ça, s'était engagé à harmoniser les frais du FMK en début d'année 2025.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors en fait, c'est ça. En fait, il y a un groupe de travail qui devait se réunir une fois la signature de l'avenant 7 pour harmoniser les frais en IFMK, un groupe de travail sous l'égide du ministère de la Santé et qui devait rendre ses conclusions au 1er janvier 2025. Et c'est d'où la mobilisation des étudiants et de la FNEC en ce moment, puisque le 1er janvier 2025, c'est dans 26 jours. Et ce groupe de travail est un peu... Ce n'est pas qu'il est à l'arrêt, c'est qu'il ne s'est pas réuni dernièrement. Alors, il y a eu des... Il y a eu plein d'événements, on le vit en ce moment, on le vit en fin de journée, par rapport à l'instabilité gouvernementale, etc., qui font que ce groupe de travail n'a pas pu se réunir comme il voulait. Donc on a eu une première réunion au tout début 2024, pour évoquer les pistes, on avait un peu un rétro-calendrier qui consistait à trouver les solutions jusqu'en juin 2024, pour ensuite les mettre dans la loi, trouver les véhicules législatifs, etc., pour les mettre en place au 1er janvier 2025. Mais il y a plusieurs événements qui ont un peu chamboulé tout ça. Alors le premier, ça a été, il y a eu un recours contre cette annonce-là, fait par les étudiants et le Conseil national de l'ordre. Et souvent, quand il y a un recours au Conseil d'État, les gens se mettent sur pause. Donc du coup, le groupe de travail s'est un peu mis sur pause, s'est un peu mis en retrait. Et même si les conclusions ont été rendues en mai, il n'y a pas eu de reprise immédiate. Et en plus de ça, après, il y a eu la dissolution de l'Assemblée nationale. contexte économique, etc. Voilà. Donc, les étudiants, ils ont vu cette date qui s'est approchée le 1er janvier 2025 et donc, ça les inquiète énormément et c'est logique, c'est normal. Mais par contre, ce qu'ils n'avaient peut-être pas cette notion, c'est qu'ils pensaient qu'au 1er janvier 2025, c'était la date butoir. Donc, c'est échéance, mais ce n'est pas la date butoir. C'est-à-dire que le groupe de travail, il va se réunir là prochainement. La DGOS, derrière, elle a continué de travailler quand même à trouver des solutions. Donc, ça peut aller très vite. derrière. Nous on a relancé les travaux. Après dans cet avenant 7, il y avait ceinture et bretelles, c'est à dire que à la fois on avait prévu ces travaux avec le ministère et si ces travaux n'aboutissaient pas, il y a une enveloppe qui a été mise de côté pour que ce soit l'assurance maladie qui prenne le relais et qui trouve une solution par rapport aux frais en IFMK. Donc en fait à partir du 1er janvier 2025, nous on va relancer l'assurance maladie, sauf que l'assurance maladie ne veut pas payer, on pensait que le ministère allait y faire, donc en mettant la pression sur l'assurance maladie, on sait que l'assurance maladie va mettre la pression sur le ministère, et voilà, donc tout ça va se débloquer prochainement, on comprend l'inquiétude, mais il y a des solutions qui peuvent être mises en place plus ou moins rapidement, donc voilà, après nous on a une obligation de résultat, puisque c'était quand même une... promesse une contrepartie logique aux obligations, donc on va tout faire pour que ça aboutisse, c'est sûr.

  • Julien (Yotéra)

    Et donc, la prochaine réunion, c'est quand ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    La prochaine réunion, ça dépend de cette fin d'après-midi. En théorie, il y a une date qui devait être proposée en décembre, mais vu le contexte, ça sera plutôt début janvier. Nous, on a un rendez-vous, je crois que c'est demain, avec la DGOS. Et ça va être un des sujets aussi pour relancer ce groupe de travail, évidemment. En tout cas, qu'ils se réunissent. On espère décembre, mais à mon avis, vu les congés, le contexte, ce sera probablement janvier. Mais janvier, et après, ça peut aller très vite. En fait, il y a des solutions qui peuvent être... Soit il y a des solutions qui nécessitent de réécrire des textes de loi, etc. Et ça, ça peut prendre du temps, mais il peut y avoir d'autres solutions, notamment que la FNEC a proposé. On s'est vu la semaine dernière avec la FNEC, Alizé et nous, la FNCR, où ils proposaient par exemple une bourse d'État. Une bourse d'État, ça peut être mis en place très rapidement. Donc, il y aura des solutions pour les étudiants. En tout cas, ils ne sont pas abandonnés.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que moi,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    je comprends la question.

  • Julien (Yotéra)

    En tout ça, c'est que j'avais cru comprendre que les IFMK étaient maintenant rattachés à la fac. C'est bien ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tous. Pas tous. En fait, il y a plusieurs types. Donc, il y a les IFMK publics, les IFMK privés et les IFMK privés à but lucratif. Et chaque IFMK doit passer une convention avec l'université. pour pouvoir accueillir des étudiants. Mais ils ne sont pas forcément universitaires pour autant. Je crois qu'il n'y a que l'IFMK d'Orléans qui, lui, est vraiment universitaire, donc géré par l'université directement. Mais sinon, ils passent des conventions avec l'université, mais ils ne sont pas à frais universitaires. D'accord. Donc, il y a vraiment les IFMK publics qui doivent être à frais universitaires. C'est la loi qui les définit. Donc, il y a à peu près 50% des étudiants qui sont déjà à frais universitaires. Et après, il y a les IFMK privés, à but non lucratif, qui ont des frais assez variables. Il y a des IFMK bas. privé à but lucratif où là, ça peut vite monter.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Juste, est-ce que ton stylo, tu peux le décaler ? Pardon ? Parce que tu as fait des petits clics. Désolé, j'ai du mal. Ok, d'accord. Bon, écoute, affaire à suivre pour ça. Je voulais revenir sur le zonage. On en a parlé dans des posts. D'ailleurs, il y a... Je vais revenir sur certains éléments de ce poste où j'ai fait des erreurs. En tout cas, j'ai eu des retours terrain qui montraient des changements par rapport à tout ça, surtout pour la domiciliation. Mais quand je préparais notre entretien d'aujourd'hui, j'ai vu ton nom apparaître sur ce petit journal. Oui, parfait, ça tombe très bien. Je vais lire ce dont tu parlais. Et donc, dans cet article, tu parles d'une... fameuse charte, donc d'une charte qui avait pour but, comme j'en ai parlé tout à l'heure avec Mathilde de la Bulle, d'harmoniser la gestion des demandes de dérogation en zone surdotée. Attention, c'est une phrase un peu compliquée. Et donc, moi, je n'en avais absolument jamais entendu parler de cette charte d'harmonisation.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, en fait, on avait observé un souci. C'était selon les CPM, selon les départements, la gestion des dérogations et la gestion des places non prioritaires n'était pas la même d'un département à un autre, ce qui pose un problème d'égalité entre tous les kinés. Donc lorsqu'on a signé l'avenance 7, on a signé l'élargissement des zones non prioritaires, donc l'élargissement de la régulation, mais il fallait faire quelque chose pour que chaque CPAM fasse la même chose d'un département à l'autre. Alors, des fois, ce n'était pas de la mauvaise volonté. C'est juste qu'il y a les règles et les CPM, elles appliquent, elles essaient de comprendre, etc. Il y a des dérogations qui n'étaient pas forcément très claires. Et le but de cette charte, c'était vraiment de clarifier toutes les règles. Toutes les situations qui posaient problème, les définir et mettre une solution en face. Quel comportement avoir, quelle solution apporter. Et c'est vraiment le but de cette charte. Et donc, grâce à cette charte, elle a été faite. Donc, en poste, on s'est réunis. On l'a validée en commission par l'international et maintenant elle a été diffusée au CPAM. Alors je ne sais pas si elle est en ligne, je pense qu'il y a la circulaire d'application L'Avenant 7 qui est en ligne et dedans il y a la charte, donc il y a un lien pour télécharger la charte. Elle est trouvable, peut-être pas facilement, mais nous on va la mettre sur le site prochainement. Mais dans cette charte, on définit les règles du 1 pour 1 classique. quels problèmes on peut rencontrer parfois. Par exemple, il y a un seuil à respecter, il faut faire 1200 actes minimum. Si on ne respecte pas ce seuil, qu'est-ce qui permet de l'accepter quand même parce qu'il y a une situation personnelle, etc. Ça clarifie les dérogations avec quels documents on demande, etc. Pour vraiment que ce soit partout pareil. On sait qu'il y a des CPM qui sont facilitantes, on sait qu'il y a des CPM qui, au contraire, freinent des cas de fer. Et ce n'est pas tellement normal, en fait. Il faut que ce soit partout pareil pour avoir une égalité. On est attaché à ça.

  • Julien (Yotéra)

    Ok, et moi, du coup, ce que j'ai appris avec cette charte, moi qui ai décrypté l'avenant 7, qui ai vraiment pris du temps à lire, à décrypter cet avenant 7, dans ton article, tu dis, dis-moi si je me trompe, peut-être que j'ai mal interprété, mais que du coup, dans les zones surdoutées, toujours pareil, les kinés qui sont salariés, parce qu'on peut salarier des kinés dans des cabinets libéraux, tu dis en fait que ces kinés salariés sont considérés comme des kinés. conventionnés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Exactement. En fait, c'est une demande qui avait été faite par la Sécu dans l'avenant 7. C'est-à-dire qu'avant l'avenant 7, en effet, pour contourner le zonage, on pouvait salarier des kinés et ils ne rentraient pas dans le décompte. Donc, du coup, il y avait des cabinets pour s'agrandir, salariés des kinés. Depuis l'avenant 7, les kinés salariés sont décomptés. les kinés salariés des autres kinés libéraux ou des sociétés d'exercice libérales. Donc pas les kinés salariés des structures, évidemment. Donc là, maintenant, ils sont décomptés et ce n'est plus un moyen pour contourner le zonage, comme ça pouvait l'être encore juste avant l'application de cet avenant. Donc oui, en effet, si avant c'était possible, aujourd'hui, ça ne l'est plus.

  • Julien (Yotéra)

    Waouh, ok. Donc je vais m'empresser d'aller corriger mon date. D'accord, c'est bon à savoir.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ça a été modifié, c'était vraiment une demande, parce que le souci, c'est qu'il y a cette régulation démographique, elle a ses raisons, et le problème, c'est que tous les moyens pour le contourner, qui ne sont pas forcément hyper réglo, etc., ils sont corrigés au fur et à mesure. Oui, c'est ça. Le seuil des 1200 actes nécessaires pour céder un conventionnement, il est pour corriger le fait qu'il y avait des kinés qui payaient un cabinet secondaire, il n'y avait aucune activité, et puis après ils revendaient l'activité de ce cabinet secondaire, sauf qu'en fait il n'y avait pas d'activité. Donc voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Ok. Et si on veut parler du sujet du moment, c'est-à-dire, attention, la revente des numéros à délit. Quand je dis revente, je dis bien le fait de céder. On ne peut pas revendre tel quel un numéro Adélie parce qu'il est pour chacun. Mais du coup, le fait de céder son numéro Adélie en promettant, en signant, en tout cas en payant, en faisant payer quelqu'un d'autre, mais sans patientèle, sans cabinet. Vous, qu'est-ce que vous observez ? Je veux dire, dans votre syndicat, quelle position vous avez sur ça ? Ma question première, pour être précise, c'est est-ce que vraiment c'est illégal déjà ? C'est...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ce qui est inégal, c'est de revendre un conventionnement, de revendre un numéro à délit. Mais ça, ça ne se fait pas. Ce qui se fait, c'est qu'on revend une présentation à la patientelle. C'est comme ça que ça s'appelle. Donc, on revend sa patientelle en quelque sorte. Ou alors après, on revend des murs, on revend du matériel, etc. Donc, sous couvert de revendre de matériel, on vend une place, entre guillemets, mais c'est vrai qu'on ne revend pas. son activité en tant que telle. C'est vraiment, on revend la présentation à la patientelle et après les patients sont libres de choisir un autre kiné. On ne peut pas obliger les gens de reprendre les patients. Donc c'est comme ça que c'est présenté. Quand quelqu'un vous dit revend numéro Adélie, ce n'est pas légal en fait. On n'a pas le droit d'exercer la kinesthérapie comme un commerce. Donc on ne peut pas revendre son activité en tant que telle. Donc ça c'est illégal. Après revendre la présentation à la patientelle, ça se fait depuis. très longtemps en fait. Il y a eu une époque ancienne, quand vous discutez avec les très anciens, on rachetait la patientèle, il y avait des rétrocessions à 40%, c'était un monde différent, il fallait chercher ses patients, etc. Donc, ça s'est toujours fait, ça a toujours existé, donc voilà, après il y a des règles à respecter, et ça, il faut les respecter, nous on est un syndicat légaliste, c'est-à-dire qu'on est là pour respecter respecter la loi. On ne va pas inciter les kinés à ne pas la respecter. Et en fait, on ne peut pas lutter contre ça. Forcément, à partir du moment où vous avez des zones à restriction d'installation, il y a forcément un marché qui s'installe. Mais nous, c'est vrai que quand on nous pose des questions là, on leur dit, vous ne pouvez pas céder vos conventionnements. Ce que vous pouvez céder, c'est la présentation à la patientelle ou autre. activité, entre guillemets. Mais voilà, il y a tout un cadre à respecter. Après, il faut mettre ça en écriture dans des contrats.

  • Julien (Yotéra)

    Parce que typiquement, ça j'entends bien la patientèle, tout ça, typiquement un assistant qui part d'un cabinet, un assistant, dans le contrat, la patientèle ne lui appartient pas. Pour autant, il y a des assistants quand ils partent des cabinets, qui revendent leur numéro. Ça, typiquement, c'est... Au niveau de la loi, c'est flou. Même le contrat d'estana, apparemment, c'est flou au niveau de la loi.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Complètement. C'est l'entre-deux, c'est sûr. Un assistant n'a pas d'activité propre, il travaille sur la patientèle du titulaire. Après, clairement, ce contrat d'assistant ne devrait plus exister aujourd'hui. On devrait tous être collaborateurs libéraux. On développe tous sa patientèle au fur et à mesure des temps. C'est tout un souci de négocier le contrat quand on arrive dans un endroit, c'est-à-dire négocier un contrat de collaborateur plutôt qu'assistant, voir les modalités de session après, comment on s'arrange les uns les autres. Quand on arrive dans une zone en tant qu'assistant sans avoir payé son activité, il n'y a pas de raison de partir en la revendant. Mais c'est des sujets de contention entre kinés qui sont très nombreux.

  • Julien (Yotéra)

    Et ça, par exemple, pour moi, il y a des garde-fous sur ça, parce que moi, vraiment, la peur que j'ai, et d'autres personnes me l'ont avec moi, c'est que ça continue de monter et monter. Les prochains avenants, s'ils augmentent encore les zones surdotées, ça va encore monter. Au bout d'un moment, quand est-ce que ça va s'arrêter ? Je pense qu'il y a un jour, on va acheter notre place, le prix d'un appart.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est une question d'offre et de demande. Tu peux venir à l'an et tu n'achèteras pas ta place. Il n'y a pas de souci. Moi, alors, en fait, c'est vraiment une histoire d'offre et de demande. Il y a une sorte de régulation de marché. En fait, c'est un moment quand... Moi, je ne comprends pas qu'on achète un conventionnement ou une place ou une activité à 40 000 euros. Je trouve ça délirant, surtout que ce sera dans des zones où j'entends qu'il y a de l'activité partagée. et qu'on travaille tous sans souci, mais c'est quand même des zones où des fois, on a moins de travail. J'en discute avec des gens. L'exemple typique, c'est... Donc moi, je travaille dans l'Aisne, et l'Aisne, j'ai remarqué il n'y a pas longtemps que c'était un département médian où on avait 525 000 habitants. Donc on est pile au milieu de la liste des départements. Donc on a plus d'habitants que les Pyrénées-Orientales. Et donc dans les Pyrénées-Orientales, il y a plus de 1 500 kinés, quand dans l'Aisne, on est moins de 300. Dans les Pérines-Orientales, quand j'en discute un peu avec quelques collègues, il y a des fois, il y a des kinés qui n'ont pas de travail. Ils ont du mal à remplir leur agenda. Et pour autant, ils continuent de s'installer, ils continuent à payer, justement, à racheter des patientelles.

  • Gwen Quelven

    Moi, ça me rassure, Thomas, parce que j'ai vraiment la même vision que toi. Et je voyais Julien qui... panique un petit peu sur cette histoire et c'est vrai qu'autour de moi en bretagne n'y a pas de rachat alors de patientèle on va dire ok de présentation à la patientèle et c'est ça je comprends pas en fait sauf si on suit un conjoint ou là on n'a pas le choix et donc thomas est ce que tu nous confirme ça julien nous a dit si c'est suivi de conjoint c'est possible d'obtenir un numéro à l'église dans les conventionnements dérogatoires il ya sa mutation du conjoint alors par contre la

  • Thomas Prat (FFMKR)

    mutation faut qu'elle soit plutôt subi. Si c'est une évolution de carrière, ce n'est pas la même chose. Donc, il faut...

  • Gwen Quelven

    Oui, d'accord. Donc, si c'est une mutation, par exemple, d'un professeur des écoles, ça, c'est OK. Mais si c'est, par exemple, un mari ingénieur qui a un poste plus haut, ça, ça ne marche pas. C'est ça ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça. C'est ce qu'on considère que quand il a choisi de postuler à ce poste, il savait que son épouse aurait des difficultés. pour s'installer. Après, en fait, chaque dérogation est étudiée en CPD. Donc, chaque dérogation se défend, en fait. Donc, il faut faire valoir ses arguments et la caisse, la charte donne un cadre général pour éviter trop de divergences. Mais tout peut s'entendre parce qu'évidemment, une évolution de carrière, c'est peut-être nécessaire. On est obligé de passer par des étapes aussi, sinon on va toujours au même endroit. Donc, tout est défendable en CPD et tout. Donc, ça peut s'entendre. Mais pas toujours. Le terme d'adaptation en lui-même veut dire subi.

  • Julien (Yotéra)

    Si je me suis alarmé sur les réseaux, c'est aussi que j'ai eu pas mal de retours. Et en fait, il faut aussi comprendre qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix de venir s'installer en zone surdoutée. J'ai eu des mères de famille qui suivaient leur mari. Mais tu vois, des fois, les maris peuvent être auto-entrepreneurs et décider d'aller s'installer peut-être à un endroit, ou leurs enfants et tout. Et en fait, il faut comprendre que moi, je ne suis pas du tout d'accord pour dire vous n'avez pas qu'à acheter cette place si chère c'est que en fait je trouve pas que c'est en comptant sur les actes de chacun qu'on va faire avancer les choses c'est comme, bon c'est un vaste débat après on va arrêter, on va passer à autre chose c'est comme en écologie, c'est trop facile de dire c'est technique,

  • Gwen Quelven

    en fait il faut des règles il faut encadrer c'est pas une responsabilité individuelle non mais moi je me dis pas les personnes qui font ça c'est mal ou ceux qui achètent c'est mal je me dis il y a un problème dans le système évidemment exactement

  • Thomas Prat (FFMKR)

    après c'est sûr que quelqu'un qui a vraiment envie de s'installer il va avoir envie d'acheter une place entre guillemets mais

  • Julien (Yotéra)

    Après, il y a des solutions d'attente. Soit il attend le temps de trouver une place à un prix qui lui conviendra le mieux. Pendant ce temps-là, il peut faire des remplacements parce que ça, ça lui est toujours permis. Pendant ce temps-là, il peut faire du salariat dans les structures qui sont à côté parce que ça, ça lui est toujours permis quand même. Donc, il y a des alternatives. Après, pareil, souvent, ça dépend vraiment où, mais on peut trouver des zones où on peut s'installer qui ne sont pas forcément tellement loin. non prioritaires, alors évidemment c'est du transport en plus et c'est un peu des contraintes supplémentaires mais ça reste toujours possible dans l'attente de trouver soit une activité qui est cédée moins chère ou alors de pouvoir répondre à des critères de dérogation, il y a un critère de dérogation qui est plus facile qui est les spécificités d'exercice et ça c'est une possibilité qui est offerte et qui est en tout cas une porte ouverte pour les gens qui sont vraiment motivés à s'installer, ils regardent dans la zone.

  • Gwen Quelven

    En tout cas, en fait, on vient d'en parler. On vient d'en parler avec Mathilde juste avant. Julien nous en a parlé et dans les faits, c'est moins simple qu'il n'y paraît. Mathilde, tu sais que... Oui.

  • Julien (Yotéra)

    Alors, ça a changé parce qu'en fait, avant, avec l'avenant 5, à chaque fois qu'il y avait une dérogation, donc il y avait un nouveau kiné qui s'installait sans être remplacé, sans remplacer un départ, ce qui fait que ça bloquait une place. le suivant qui voulait s'installer il fallait attendre qu'il y ait quelqu'un qui parte qui ne pouvait pas être remplacé il n'y avait pas de conventionnement supplémentaire ça a été modifié en commission par l'état national et validé par l'avenant 7 ce qui fait que c'est vraiment une place supplémentaire ça ne bloque pas un pour un derrière donc ça s'applique beaucoup plus que ça s'appliquait avant donc depuis on va dire un an et demi deux ans ça s'applique beaucoup plus et c'est pareil en fait il y a des CPM qui vont le faire beaucoup plus facilement et d'autres un peu moins... Donc oui. Mais je pense que c'est quand même une possibilité qui est pas trop mal.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    En fait, ce qu'elle a expliqué, Mathilde, c'est qu'effectivement, c'est ce que tu dis dans ton article, ce qui est trop bien avec la nouvelle NGAP, c'est qu'on va pouvoir prouver qu'on a une activité spécifique. Donc ça, très simple. On se dit, super ! Sauf qu'en fait, Mathilde nous a expliqué qu'il faut aussi prouver qu'il y a un besoin dans cette spécificité. Et donc ça, Mathilde a fait ce que tu as décrit dans ton article, c'est-à-dire... avoir des courriers de médecins d'hôpitaux en disant qu'on est en galère de kiné. Et les CPAM lui ont dit que c'était du compérage. C'était du copinage. C'était du copinage, voilà.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, mais après, il faut produire par tous moyens, montrant qu'il y a un déficit de soins par les médecins, mais aussi par les confrères qui disent qu'ils ne peuvent pas répondre à la demande, etc.

  • Gwen Quelven

    Saint Thomas, ce qu'elle a dit, Mathilde, c'est que la CPM a dit qu'on a été sur Doctolib. Il y a 19 kinés qui proposent de la kiné respiratoire. Elle est où, Mathilde ? Nice ? C'est ça ? Nice. Donc,

  • Julien (Yotéra)

    c'est bon. C'est marrant parce que pendant les négociations conventionnelles, il y avait deux kinés qui étaient de Nice pendant les négociations conventionnelles. on expliquait que même dans les zones non prioritaires, il y avait besoin de soins, il y avait un manque de kinés, et qu'il y avait des difficultés à trouver les rendez-vous. Et le directeur de l'assurance maladie, Thomas Fatome, il a sorti son téléphone, il a pris le docteur Livre, et il dit, regardez, j'ai rendez-vous cet après-midi, pour une intense de cheville, demain matin, machin, et tout. Donc en fait, nous, c'est difficile d'argumenter derrière. Non, c'était,

  • Thomas Prat (FFMKR)

    attendez, comme elle disait Matt Shields, Sur Doctolib, c'est très simple de marquer que tu fais de la kiné-respi. D'ailleurs, tu peux très bien le marquer. Moi, je fais de la kiné-respi de temps en temps, pas tout le temps. Ce n'est pas pour autant que je suis spécialisé dans ce domaine. Et en fait, c'est… Mais là, il ne prend pas juste l'accès aux soins.

  • Gwen Quelven

    Il prend pas juste l'accès aux soins, il s'en fiche de la spécificité.

  • Julien (Yotéra)

    Mais c'est vrai que pour les spécificités d'exercice, il manque un échelon sur la reconnaissance vraiment du type de la kiné qui fait une spécificité d'exercice. C'est sûr qu'aujourd'hui, en fait, ce n'est pas vraiment reconnu. En tout cas par la sécu, il n'y a pas de reconnaissance spécifique. Et c'est vrai que ce serait mieux s'il y avait des kinés vraiment identifiés, spécificité kiné respiratoire, plutôt que juste je prends parfois de temps en temps un peu de kiné respiratoire. Je suis kiné généraliste, je prends tout. Mais c'est vrai que je ne suis pas spécialisé dans une prise en charge en particulier. Il manque cet échelon-là pour que ce soit vraiment parfait, c'est sûr. Travailler en cours. On va...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    continuer moi je voulais parler de quoi je voulais parler il va y avoir un dap numérique apparemment si j'ai bien suivi

  • Julien (Yotéra)

    Oui, en plus il y a des infos toutes fraîches sur le sujet, peut-être pas des bonnes infos. Nous, c'est une demande depuis longtemps. Déjà depuis l'avenant 5, vu qu'il est prévu que la nomenclature soit plus traçante, notamment sur les pathologies sur référentiel, déjà dans l'avenant 5, il y avait écrit que des travaux devaient s'engager pour dématérialiser la DAP. Et ces travaux n'ont jamais finalement commencé. Nous, on en a parlé en CPN en avril. On a eu une réunion avec les éditeurs. En avril, on nous a dit que c'était compliqué. Il y a d'autres priorités au niveau du numérique. Ça s'ajoute à toute une liste de choses à faire. Oui, on le note, mais c'est compliqué. On a eu une réunion avec les éditeurs en mai ou en juin, juste après, où on leur dit que ce serait bien de faire une DAP numérique. Pour eux, c'est compliqué. Et là, les éditeurs nous disent Non, c'est hyper simple. Nous, on a déjà le fichier, il suffit de le mettre dans Score. Et puis voilà. Ah, super nouvelle. Donc, on le redit à la CNAM en disant, écoutez, la DAP numérique, a priori, c'est quand même hyper facile pour les éditeurs. Donc, ce serait bien d'y aller. Donc, voilà. Et donc, la semaine dernière, il y a eu ce qu'on appelle un co-type, un comité technique en numérique au niveau de l'UNPS. Il faut savoir que la DAP, ce n'est pas que Kiné. C'est très, enfin, c'est inter...

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un décapit de ce que c'est la DAP pour ceux qui ne connaissent pas ? En fait, j'ai trop mal introduit le sujet. Je suis désolée. Je vais vraiment m'améliorer sur ça. Parce qu'il y a aussi...

  • Julien (Yotéra)

    Et puis moi, je me lance.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Il y a des étudiants qui nous écoutent et d'autres qui ne connaissent pas tous les sigles, genre CPAP, enfin CNAM, etc.

  • Julien (Yotéra)

    La DAP, ça demande d'accords préalables. En fait, il y a 14 pathologies sous-référentielles et pour lesquelles il y a un seuil qui est déterminé. Quand le kiné veut dépasser ce seuil, il doit faire une demande d'accord préalable à la caisse pour justifier médicalement le fait qu'il aille au-delà de ce seuil. Par exemple, une entance de cheville, c'est 10 séances. Si le kiné veut faire plus de 10 séances, il envoie une demande d'accord préalable avec le justificatif médical, il peut joindre son bilan s'il veut. La caisse a 15 jours pour répondre et si elle ne répond pas, ça veut dire que le kiné peut continuer les soins. Voilà le principe. Et donc, la DAP numérique, ce n'est pas que pour les kinés. Il y a aussi les sages-femmes, les médecins, il y a d'autres professionnels qui sont concernés. Et donc, la semaine dernière, en réunion numérique, l'UNPS, c'est la structure qui réunit tous les syndicats de kinés et qui siège dans cette commission numérique, la CPM a évoqué plusieurs pistes. La première, ce serait de faire un téléservice qui soit disponible directement sur le site internet ameliepro.fr où on remplit la DAP et puis c'est envoyé. alors c'est compliqué pour eux parce que chaque profession a une DAP différente donc ça nécessiterait de faire plusieurs formulaires donc a priori c'est très compliqué pour eux ensuite il a été évoqué le sujet via les éditeurs il faut faire un cahier des charges il faut que ça passe en CCAM et je ne sais pas ce que ça veut dire CCAM mais il faut que ça passe en CCAM que ce soit validé etc ce qui fait un circuit puis jusqu'à 18 mois a priori avant que ça aboutisse. OK. Et le dernier point qui a été évoqué et qui sera peut-être la solution qui sera apportée, c'est que chaque CPAM crée une adresse mail dédiée où on enverrait par mail sécurisé forcément CDAP. Donc ça, c'est la solution qui serait le plus facile à mettre en place. Ce que ça implique par contre, c'est que derrière, il y a quelqu'un qui lise les mails. Donc, en tout cas, le sujet est sur la table et les solutions sont en cours de déploiement, mais sont en train d'être trouvées.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Est-ce que vous avez un petit peu des chiffres sur ces DAP ? Parce que personnellement, j'avoue, je n'en ai absolument jamais fait. Je ne sais pas Gwen, toi, si tu en fais, mais est-ce que vraiment c'est quelque chose qui est utilisé ?

  • Julien (Yotéra)

    Je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

  • Gwen Quelven

    Je fais une petite pause, Thomas, mais normalement, oui, c'est un peu obligatoire. Moi, maintenant, je suis en Périnat, donc il n'y a pas de DAP. Moi, pourtant, je suis une Mackenzist, donc ça va vite, normalement, mes prises en charge au niveau du rachis, mais tu n'as pas eu de DAP à faire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, en fait, soit je renouvelle.

  • Gwen Quelven

    Thomas, ce n'est pas qu'une histoire de rester sur la même ordonnance, même si c'est une nouvelle ordonnance, il y a une DAP à faire.

  • Julien (Yotéra)

    Tout à fait, oui. La nouvelle ordonnance ne justifie pas le fait de continuer les soins.

  • Gwen Quelven

    Ça dépend des caisses régionales, non ? Parce qu'il y en a qui ne peuvent pas demander les DAP.

  • Julien (Yotéra)

    Le souci, c'est toujours pareil. Jusqu'à présent, ça n'était pas tracé. Les caisses ne savaient pas quelle pathologie était sous référentiel ou pas. Du coup, si elles voulaient vraiment savoir, il fallait faire un contrôle, un contrôle spécifique sur la pièce, etc. Ce qui est arrivé, c'est que de temps en temps, il y a des contrôles aléatoires sur les kinés.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pas tant que ça.

  • Julien (Yotéra)

    Voilà. Et quand ils font un contrôle comme ça, ils fouillent. Et donc là, ils vont chercher les pathologies sur les référentiels. Et puis ils disent, ah ben celle-là, il fallait faire une DAP, vous ne l'avez pas fait, on vous réclame les 5 séances qui étaient au-delà. Donc ça, par contre, quand il y avait des contrôles, DAP non effectuées, ça arrivait régulièrement. Donc là, le fait que ce soit traçant, ça permet un peu de sécuriser l'exercice dans le sens où on saura quand on dépasse les référentiels. Donc on saura que Si on va plus loin et sans faire de DAP, on sait en connaissance de cause qu'éventuellement, en cas de contrôle, on pourrait en réclamer des sous. Alors, soit je joue avec le feu ou soit je décide de faire ma DAP. C'est aussi simple que ça. Sauf qu'avant, en fait, on ne savait pas trop. Ce n'était pas traçant. On ne faisait pas attention. Du coup, on dépassait. Et en cas de contrôle, eh bien, oui, là, on n'avait pas de solution, en fait.

  • Gwen Quelven

    Thomas, on est en train de parler des DAP de façon un peu négative, mais est-ce qu'on peut rappeler que c'est aussi pour éviter la chronicisation ? que ça devient trop chronique, qu'il y a un meilleur accès aux soins et que ça n'est pas trop chronique ?

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. D'ailleurs, on a quelques chiffres sur les pathologies qui sont sous référentiel. Quand on fait une CPN, une commission parité internationale, il y a une sorte d'observatoire conventionnel où on a plein de chiffres, qui est super intéressant pour ceux qui aiment les chiffres. Donc moi, j'aime bien. Et ils nous ont montré des chiffres sur les référentiels. Et globalement, les pathologies sur référentiel, le nombre est respecté par l'équinistérapeute. Donc, a priori, il n'y a pas tant que ça de DAP à faire par l'équinistérapeute. Et après, souvent, quand elles sont à faire, c'est que soit il faut le… parce que c'est médicalement justifié ou… Après, c'est vrai que… Je suis d'accord avec toi, ça permet aussi de se remettre en question et de réévaluer nos pratiques. Parce que l'équinémie…

  • Gwen Quelven

    C'est beaucoup les épaules. Que les épaules, il y a beaucoup de dapes à faire. Je ne sais pas si les épaules, il y a une dapes.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, oui, les épaules, il y a une dapes. Mais après, c'est pareil. Épaules, je crois que ça monte jusqu'à... Non opérées, c'est 25 séances. C'est ça.

  • Gwen Quelven

    Oui, mais si on a trois séances semaine, ça va vite quand même.

  • Julien (Yotéra)

    Moi, dans mon département, je ne fais jamais trois séances semaine.

  • Gwen Quelven

    D'accord. Ah oui, parce que c'est non opérées. C'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Oui. Non, mais après, c'est vrai que là, on se rend compte, ça permet de se rendre compte de ces pratiques aussi. C'est vrai que si on fait trois séances par semaine et qu'on dépasse quasiment tout systématiquement le référentiel, on peut se dire, est-ce que si je passe à deux et que j'autonomise un peu plus le patient, est-ce que ce sera pas au moins aussi efficace et j'aurai peut-être un suivi qui sera peut-être plus long, mais tout aussi efficace et puis en restant dans le référentiel ? Oui,

  • Gwen Quelven

    alors j'ai pas rebondi, moi non plus, c'est pas trois séances par semaine. Moi, mes patientes, c'est une séance par semaine et avec beaucoup d'autonomie à ce point. autonomisation, bien sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et juste pour revenir sur ça, vous confirmez si on a deux ordonnances, il y a quand même un DAP qui prend en compte la première ordonnance.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, il faut prendre en compte l'épisode de soins, c'est-à-dire ton patient il vient pour une lombalgie commune, donc c'est 15 séances. Julien,

  • Gwen Quelven

    il y a 100 séances qu'il vient de faire pour la lombalgie commune depuis 3 ans.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Non, parce que moi, 3 séances, c'est réglé en fait.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est pas ordonnance dépendante, c'est le nombre de séances.

  • Julien (Yotéra)

    Après, le fait que tu aies une nouvelle ordonnance va peut-être faciliter ta DAP. Si tu joins la nouvelle ordonnance pour ta demande d'accord, la caisse va avoir du mal à contredire le médecin.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    D'accord.

  • Gwen Quelven

    Oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Bon, très bien.

  • Julien (Yotéra)

    Après, c'est pareil, il y a la demande d'accord préalable. En théorie, c'est le patient qui l'envoie. Ce n'est pas tellement à nous de le faire. D'ailleurs, c'est le patient qui reçoit la réponse. Nous, on est en copie de la réponse. Mais moi, alors... Quand j'étais bête et disciplinée, j'ai commencé en 2011. Donc, en 2012, j'ai fait plein de DAP pour mes patients, notamment ceux qui étaient en EHPAD. Parce qu'à l'époque, dès qu'on dépassait 30 séances, il fallait faire une DAP. Oui, c'est comme ça. Donc, j'ai fait plein de DAP d'un coup. Il m'a pris une journée où j'ai fait plein de DAP. Et c'est les patients qui les ont reçus. Et en fait, ça les a flippés énormément. Ils disent Oh, j'ai reçu un courrier de la Sécu. Ils me disent que je peux continuer les soins. Je ne comprends pas. Donc, bon.

  • Gwen Quelven

    Non, mais c'est ça. Moi aussi, j'étais diplômée en 2011 et on faisait beaucoup de dates. Je pense que c'est un truc de vieux kiné, Julien.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, apparemment. Ok. Eh bien, écoute, on a une question sur le live. Peut-être qu'on peut y répondre. Ça pourrait être pas mal. Alors, c'est Clem qui nous demande que… Alors, ça fait sept ans qu'elle est assistante dans le même cabinet. Est-ce qu'elle peut négocier le statut de collaborateur et quels sont les avantages à le faire ?

  • Julien (Yotéra)

    Tout est négociable. En fait, normalement, d'ailleurs, le code de déontologie a changé. Normalement, on doit renégocier son contrat tous les quatre ans au maximum. Renégocier, ça ne veut pas dire qu'on va tout changer et que ça va être accepté, mais il doit y avoir une discussion qui se met en place. C'est sûr qu'être assistant pendant huit ans, ce n'est pas logique. En théorie, on développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. La différence entre assistant et collaborateur libéral, c'est que l'assistant travaille sur la patientèle du titulaire, il n'a pas son activité propre, il travaille sur l'activité du titulaire. Ce n'est pas ses patients. C'est logique au début, quand on arrive dans une zone. La différence avec le... collaborateur libéral, c'est que le collaborateur libéral développe sa patientèle au fur et à mesure du temps. Normalement, chaque année, on doit faire le compte des patients qui sont venus le voir, lui, plutôt que le cabinet. J'ai jamais vu personne faire ça, mais normalement, on doit faire ça. On doit décompter. Grosso modo, ce qu'on retrouve souvent, c'est qu'on dit qu'on gagne entre 20 et 25% de sa propre patientèle par an. Donc normalement, au bout de 4 à 5 ans, on ne doit plus être assistant en fait, puisqu'on a développé sa propre patientèle. On s'est fait connaître, au bout de cinq ans, les gens viennent te voir toi et plus le cabinet. Théorie. Mais sauf qu'en fait, en pratique, on peut rester assistant à vie. Donc oui, l'idéal, c'est de renégocier avec le titulaire, à voir à quel point vous vous entendez bien, s'il est d'accord pour passer en tant que collaborateur libéral. Souvent, ce qui se passe, c'est que quand un assistant reste longtemps, le titulaire veut qu'il devienne associé. Ce qui arrive, c'est qu'il dit moi je veux bien renégocier, on devient associé. Et si tu ne veux pas devenir associé par contre, on reste assistant. En fait, tout est négociable, c'est une discussion. C'est à vous de voir à quel point vous vous entendez bien et à quel point vous êtes d'accord, etc.

  • Gwen Quelven

    Est-ce que justement les syndicats peuvent accompagner ce genre de discussion ?

  • Julien (Yotéra)

    Alors nous, oui bien sûr, on peut conseiller évidemment. Tout ce qui est contrat, c'est plutôt du ressort de l'ordre parce qu'ils check bien, etc. Mais nous, on connaît un peu les clauses, etc. C'est toujours mieux de demander conseil. Nous, on accompagne parce que des fois, il y a des clauses qui sont insérées, c'est n'importe quoi. Et en fait, la négociation va dans les deux sens. Le titulaire n'est pas forcément en rapport de force absolue par rapport à l'assistant, puisque lui aussi, le titulaire, il a besoin de quelqu'un pour l'aider dans les charges. Bien sûr.

  • Gwen Quelven

    Moi, je ne me sens pas du tout en situation de force. Je suis heureuse que Marie travaille avec moi.

  • Julien (Yotéra)

    Après, ça dépend énormément des zones. Mais oui, tout est négociable. Et le souci, c'est que c'est mieux de se faire accompagner que quelqu'un check le contrat avant. Parce qu'une fois qu'on insère... Imaginons, j'insère une clause de non-concurrence de 50 kilomètres pendant 8 ans. C'est une clause qui est démesurée. Mais quelqu'un le signe. Mon assistant, il le signe et puis je lui dis ouais, je l'ai piégé Seul un tribunal pourra décider que cette clause est abusive. C'est-à-dire qu'on ne peut pas décider ah ben, elle est abusive, je ne tiens pas compte de cette clause en fait C'est-à-dire que si je veux ne pas tenir compte de cette clause, il faudra que je fasse un contentieux, que j'aille au tribunal et que le tribunal reconnaisse cette clause abusive. Donc c'est vrai que c'est mieux de ne pas la signer avant ou demander à la modifier avant qu'elle soit signée. Parce qu'une fois qu'elle est signée, en fait, le contrat fait loi. C'est vrai que c'est mieux d'être accompagné.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Ouais, ok, trop bien. Alors, qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui, voilà, c'est hyper intéressant, du coup, on a parlé, ça va permettre de faire le lien, on a parlé avec Mathilde de ce fameux acte BPCO, je crois que vous en avez parlé dans votre commission paritaire nationale. Donc du coup, ce qui a été dit, pour ne pas refaire de redites, c'est que le problème, c'est que les qui n'ont pas accès à l'ALD, que les médecins ne sont pas censés m'aider, la pathologie, donc l'ALD-BBCO. Et donc, apparemment, les dernières news, c'est que on pourrait potentiellement avoir accès à ce statut d'ALD dans le futur.

  • Gwen Quelven

    Alors, on n'a pas accès à pourquoi l'ALD est là, c'est ça ?

  • Julien (Yotéra)

    Actuellement, non. Actuellement,

  • Gwen Quelven

    on ne sait pas. C'est en ALD.

  • Julien (Yotéra)

    Ce qu'on sait, c'est que déjà, l'ordonnance, elle est en bison. Après, quand on facture, on a la DRI, l'acquisition des droits et régimes par Internet, qui nous valide le fait que le patient est bien en ALD, mais on ne sait pas pourquoi il est en ALD. Et c'est vrai que l'acte BPCO, dans ses conditions de remboursement, il est bien écrit que le patient doit être en ALD pour BPCO. Ce qui fait que parfois, le médecin qui fait sa prescription, le patient est en ALD pour autre chose. Et le médecin, vu que le patient est déjà en ALD pour autre chose, il n'a pas à re-checker le fait qu'il est... aussi en ALD de BPCO, il ne l'a pas validé. Et du coup, nous, on facture ce qui est logique. Là, il y a eu des contrôles dernièrement en disant Écoutez, le patient n'était pas en BPCO, vous avez facturé, alors que vous n'aviez pas le droit. Donc là, bientôt, très bientôt, très très très bientôt, sur le site ameliepro.fr, on pourra consulter le motif des ALD des patients. Donc, on pourra aller checker, vérifier que le patient est bien en ALD. Donc, en ALD14 pour la BPCO. Donc, ça, c'est en cours de déploiement, c'est sûr.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Dans le dossier médical partagé ou pas ?

  • Julien (Yotéra)

    Non, ce sera sur le site Amelie Pro. On se connecte via la CPS.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Et pourquoi il faut faire encore un autre dispositif alors qu'ils veulent... Donc, quand ils mettent en avant ce DMP, ce serait tellement l'endroit parfait pour mettre ce genre d'informations.

  • Julien (Yotéra)

    Oui, alors après, le DMP est consultable peut-être par des personnes qui n'auraient pas... Je ne sais pas pourquoi il ne passe pas par le DMP. Mais oui.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Notre truc à aller voir, au lieu de se connecter par d'autres, on aurait tout centralisé.

  • Julien (Yotéra)

    Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d'aller dans le DMP. Aujourd'hui, ce n'est même pas hyper costaud.

  • Gwen Quelven

    Tu ne peux pas en parler comme un outil révolutionnaire ?

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Je vais vous expliquer pourquoi j'en parle. C'est parce que Doctolib a annoncé vraiment dans les deux jours précédents qu'ils allaient lancer la fonctionnalité de dossier médical partagé, exactement le pendant de ce qui existe dans le gouvernement. Et donc, ça fait scandale parce que le ministère, par exemple, de la santé, dit, ça fait doublon, hors de question que ça fasse doublon, blablabla, c'est un outil super qui va être voilà, machin, développé, etc. Et donc, c'est pour ça, c'est quelque chose qui est au goût du jour et ils en parlent, tu vois, dans l'actualité. Ok.

  • Julien (Yotéra)

    Non, mais là, enfin... Je pense que tu as raison, mais je pense que l'usage du DMP est aujourd'hui encore trop marginal. Donc là, pour l'instant, ce ne sera pas via le DMP.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Par contre, c'est déjà pas mal qu'on puisse avoir accès à ça. On peut tout de suite prendre la respi.

  • Julien (Yotéra)

    En commission paritaire nationale, c'est vraiment des réunions qui ont lieu deux fois par an entre syndicats et caisses nationales d'assurance maladie. Il y a le même au niveau région, le même au niveau département. On amène ces sujets qui sont des problématiques nationales pour trouver des solutions. En avril, on nous a montré que les actes en BPCO, MK20, MK28, avaient une forte augmentation et qu'il y en avait beaucoup qui n'étaient pas adaptés parce que la plupart des patients n'étaient pas en ALD14. Donc il y a des contrôles qui ont commencé à être menés et nous on a fait remonter le fait que cet acte était assez imprécis et que ça posait des problèmes dans les contrôles et qu'il fallait clarifier les règles. Donc il a fallu clarifier le fait que sur cette ALD, donc sur le fait que nous on ne pouvait pas consulter le motif de l'ALD, donc ce n'était pas de notre faute si le patient arrive en ALD avec son ordonnance et qu'on facture en ALD et que c'est validé. Enfin nous on n'y peut rien en fait, c'est la faute du médecin finalement. Et on a validé aussi, il y a une notion de séquence pour l'acte de BPCO, c'est-à-dire que dans l'acte il est décrit que cet acte doit être fait par une séquence de 20 séances. qui peut être, je ne sais plus comment c'est formulé exactement, mais grosso modo, ils disent que ça peut être renouvelé en fonction de l'état clinique du patient. Et donc, certaines caisses disaient que c'était non renouvelable. Une fois qu'on avait fait 20 séances, paf, on passait en respi classique ARL 8,5. Et d'autres caisses disaient qu'on peut renouveler une fois. D'autres caisses pensaient qu'on peut renouveler. Si c'est un médecin qui renouvelle, il n'y a pas de souci. Il fallait clarifier la règle pour que ce soit partout pareil et aussi pour qu'on donne l'information aux kinés qui font ces rééducations parce qu'eux, ils visent en incertitude. Ils font les actes et puis deux ans après, on va leur réclamer les indues. Ce n'est pas possible. Donc là, en CPN, on a clarifié ça, notamment la notion de séquence puisqu'il y a un message qui a été envoyé à tous les médecins pour dire que les actes BPCO, ils pouvaient faire une séquence de 20 séances et que s'ils reconsultaient, qu'ils refaisaient un examen clinique sur la base du bilan qui avait été fourni par le kiné aussi, il pouvait renouveler pour une nouvelle séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Alors, attends, d'accord. Parce que là, j'ai sorti la NGAP. Sur la NGAP, il y a écrit que les séances d'une durée de l'ordre de 1h30 à raison d'une séquence de 20 séances en fonction de l'évolution de l'état clinique du patient. Donc, nous, ce que tu nous dis, c'est qu'on tient compte juste des 20 séances et que c'est au médecin de renouveler. Point.

  • Julien (Yotéra)

    C'est ça. En fonction de l'évolution clinique, ça montre bien qu'en fait, il doit être revu par un médecin. pour que lui valide le fait, sur la base du bilan qui n'est que de la philosophie de sa thèse, que vous aurez transmis au médecin, il valide le fait qu'on peut faire une deuxième séquence.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Voilà. Donc, en fait, ils nous ont mis ça pour nous embrouiller. Vous ne vous concernez pas du tout la séquence de 20 ans.

  • Julien (Yotéra)

    En fait, ils se réfèrent toujours aux recommandations HHS. Et je crois que les recommandations HHS parlent même d'une séquence de 12 séances dans les recours. Je ne sais pas pourquoi ils sont passés à 20 d'ailleurs, c'est peut-être un sujet de négociation, ils ont bien négocié. En fait, c'est un acte avec une forte valeur ajoutée, donc la caisse a toujours peur de trop dépenser. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu'il y a un nouvel acte dans la NGAP, aujourd'hui, c'est les derniers actes qui ont été ajoutés, ils font 30 lignes. En fait, il y a plein de conditions, l'acte BPCO, le TER16. Voilà, il encadre fortement tous les actes.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Après, c'est bien qu'il s'en soit précisé un petit peu quand même. Ce n'est pas plus mal.

  • Julien (Yotéra)

    Le but, c'est vraiment de bien clarifier la règle pour que les kinés qui font ça, qui se sont spécialisés dans cette rééducation-là, ils ne vont pas réclamer des adultes deux ans après sur des règles qui n'étaient pas claires. Ce n'est pas possible.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Écoute, on peut... Il est quelle heure ? Ah oui, OK. On peut... finir sur une note un peu plus légère et une note un peu plus numérique. Apparemment, vous allez lancer un podcast. Vous avez bien compris. Oui,

  • Julien (Yotéra)

    tout à fait. En fait, à la FFMK, on a un petit groupe de travail communication avec toutes les personnes motivées dans les départements pour faire un peu la communication. On avait cette idée depuis un petit moment d'un podcast. podcast, en fait, il nous manque pour communiquer un format long, pour expliquer certaines choses, et puis pour faire des interviews de nous, les membres de l'AFMK, mais aussi des gens qui essaient de faire bouger le monde de la psychothérapie, donc il nous manque ce format long, et on a trouvé la personne qui va animer ce podcast qui s'appelle Céline Derham, qui est dans le nord, près de Lille. On a commencé un peu à tourner ces podcasts et on va lancer un podcast pour les kinés pour justement expliquer les choses un peu plus en profondeur. Là, on va lancer probablement la semaine prochaine. On est en train d'ajuster parce que c'est un peu compliqué les épisodes. Mais la semaine prochaine, on va lancer le premier épisode de présentation et après, ça enchaînera sûrement sur c'est quoi le PLFSS. C'est des sujets qui sont complexes et en deux infographies, ce n'est pas possible de les traiter. Il faut mieux avoir un échange, etc. Donc, on est super content de lancer ça. J'espère que ça plaira au kiné. J'espère que les sujets intéresseront et on espère avoir des retours.

  • Gwen Quelven

    Pour attirer votre avatar client, moi, je ne vais pas forcément l'écouter. C'est quoi le PF, le FSS ? Tu pourras me dire en quoi ça va changer ma vie de kiné pour que je puisse écouter le podcast.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. En fait...

  • Gwen Quelven

    oui mais on va travailler ça évidemment on est on est amateur alors forcément non mais parce que vous êtes toute la journée dedans pour vous au contraire c'est que vous êtes très spécialisé il va falloir vulgariser pour nous pauvres petits c'est ça mais en fait là c'est

  • Julien (Yotéra)

    tout le sujet du podcast en fait donc le PLFF c'est le projet de loi de finance de la sécurité sociale c'est ça qui est terminé toute la journée quand même on en a passé d'hier en fait donc En fait, ça a un impact immédiat sur les kinés, parce que tout le financement des soins et les actes sont liés à ce fameux PLFSS. Et donc, justement, ce sera Vincent, notre délégué général, qui n'est pas kiné, mais qui est juriste, et qui va nous expliquer ça. Ce sera sûrement le deuxième épisode. Et qui explique ça, justement, c'est tout l'intérêt de ce format long, c'est-à-dire... On prend le temps des choses, c'est quoi, à quoi ça sert et comment on peut influencer dessus. Et voilà. J'espère que ce podcast trouvera son public et surtout j'espère qu'il y aura des retours et nous on est prêts à traiter tous les sujets. On a fait un mini studio à la fin. Avec ma perceuse j'ai fait quelques trous, mes tasseaux. On dirait des nouvelles du décor si ça vous plaît ou pas.

  • Gwen Quelven

    Bah oui !

  • Thomas Prat (FFMKR)

    C'est ça que vous inviterez des invités un peu sympas ?

  • Julien (Yotéra)

    Exactement. Exactement. J'ai déjà demandé à Julien, si vous voulez bien, de participer à notre podcast, d'interviewer, parce que je trouve que ce que tu fais avec Ausha, c'est quand même hyper intéressant. Tu as une dynamique, une volonté de faire passer des messages, d'informer les kinés. Je trouve ça tellement bien que ce serait super que tu puisses participer à tout ça. podcast pour expliquer d'où vient cette envie de... Ben oui, j'ai dit que je devrais m'en prendre du temps.

  • Gwen Quelven

    Pourquoi ils t'ennuient ? Ils se chambrent au fond de ces disponibilités.

  • Julien (Yotéra)

    Bien sûr. Et nous, pareil, cet actuel est retransmis sur mon podcast qui s'appelle Homme de Choc. Donc, c'est bien, on aura plein de choix pour se renseigner sur la question.

  • Gwen Quelven

    Complémentaire, Julien. Parce que je pense que la FFNKR ne pourra pas se permettre une légèreté et un ton comme nous, quand même. Nous ne pourrons pas parler des patients de suppositoires et autres, je pense.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Pourquoi pas en fait ? Ce qui est marrant, moi je suis à la fêlée depuis 5 ans et ce qui est étonnant c'est que jusqu'à présent en tout cas, j'ai jamais eu de frein. Des fois je propose des idées complètement folles et on fait des... Pourquoi pas ? C'est toujours pourquoi pas. Donc pourquoi pas, parler avec légèreté de sujet, franchement ça se fait super bien. Et Gwen, forcément, il y a un moment où on t'invitera peut-être pour le podcast.

  • Gwen Quelven

    Ah bah oui, avec grand plaisir !

  • Julien (Yotéra)

    trop bien bah écoute Thomas merci beaucoup d'être venu encore une fois c'est super intéressant merci à vous moi j'adore c'était très intéressant super sympa et bien on va bientôt pour la prochaine série de questions et bien avec plaisir et puis n'hésitez pas bah

  • Gwen Quelven

    merci en tout cas je voulais dire que moi au fait j'ai déjà parlé avec Thomas par mail et qu'il est hyper dispo hyper réactif et très disponible très sympa il envoie plein de documents et tout donc Thomas Merci infiniment. Tu m'as beaucoup aidé il y a deux ans. Merci.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Avec plaisir. Moi, c'est l'essence de mon moteur. Aider les gens et répondre à leurs questions, il n'y a rien de plus plaisant à faire.

  • Gwen Quelven

    Bravo. C'est très bien en tout cas. C'est parfait. Merci. Allez, merci.

  • Julien (Yotéra)

    À la prochaine,

  • Gwen Quelven

    tout le monde.

  • Thomas Prat (FFMKR)

    Merci à vous. Salut. Ciao.

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