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ONDES DE CHOC - Podcast Kiné

La kinésithérapie libérale est morte.

La kinésithérapie libérale est morte.

12min |23/07/2025
Play
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La kinésithérapie libérale est morte.

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12min |23/07/2025
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Description

🎯 Pourquoi 90% des kinés libéraux vont devoir changer de modèle en 2025


Le gel des revalorisations par l'Assurance Maladie a créé un électrochoc dans la profession. J'analyse cette fracture historique et révèle pourquoi la kinésithérapie libérale conventionnelle à 100% n'est plus viable.


Découvre les stratégies concrètes pour diversifier tes revenus et reprendre le contrôle de ton activité.


Au programme :


  • Le choc du gel : pourquoi c'est différent cette fois

  • La dépendance fatale à un seul payeur (Sécurité Sociale)

  • Hors nomenclature : par quoi commencer concrètement

  • Se déconventionner : l'option taboue qui cartonne

  • Plan d'action pour la rentrée : 3 pistes rentables


Qui suis-je : Julien Maurin, kinésithérapeute libéral à La Réunion et créateur de Yotéra. 4 ans d'expérience libérale, spécialisé en rééducation main-poignet.


Ressources mentionnées :

- Formation "Boosté" de Gwen Quelven (hors nomenclature)

- Kiné Web : création de sites pour kinés

- Formation Yotéra (organisme certifié)


💬 Tu comptes diversifier ton activité ? Dis-moi ton plan en commentaire !


📩 Reste à jour sur l'actualité kiné : inscris-toi à la liste email "Kiné Boost" pour recevoir directement toutes les informations essentielles : https://www.yotera-kine.fr/kine-boost


🔔 Ne manque aucun épisode : abonne-toi dès maintenant pour rester informé de chaque nouveauté.


👍 Ton retour compte vraiment : n'hésite pas à laisser une note ⭐et à partager ton avis, cela m'aide à améliorer la qualité du contenu.


🙏 Merci pour ton soutien et à très vite,


Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant une quinzaine de jours que l'assurance maladie nous a annoncé qu'on n'aurait pas de revalorisation. Donc au 1er juillet, on voulait réagir et faire un peu le point sur ça et voir vers où on va. Et malgré ce titre accrocheur, la kinésithérapie libérale est morte. Ce que je veux dire par là, c'est que depuis cette annonce, il y a vraiment une fracture et une prise de conscience de la part des kinés libéraux sur vers où on va. finalement, notre profession libérale. En tout cas, pour ma part, mais je pense que beaucoup vont se reponnaître dedans. Ça a été vraiment pour moi un choc d'apprendre ça. Ça m'a fait beaucoup réfléchir sur mon futur en tant qu'acquiné libéral, même si c'est vrai que cette revalorisation était assez minime. On parle d'à peu près 2 euros d'augmentation. Il y avait quand même de bonnes choses. Il y avait quand même la suppression de l'acte rééducation, de la déambulation du sujet âgé, RPE 6. Il y avait quand même des choses pas mal, Même au-delà, c'est pour le principe en fait. Et en fait, ça montre quelle image ont les pouvoirs publics des kinésithérapeutes. On voit qu'en fait, ils n'investissent plus en nous. On voit que pour eux, on est juste un fardeau et qu'il faut faire des économies sur les kinés. Alors qu'on sait très bien que nous, kinésithérapeutes, faisons des économies au système de santé. Et que c'est encore pire que de nous tirer vers le bas pour faire des économies. puisque c'est quand même Le but de ce gel des revalorisations, c'est bien que les dépenses de la sécurité sociale sont en train d'exploser en 2025. Apparemment, ça vaut plus le coup de mettre des milliards pour construire des centrales qui vont alimenter l'IA ou des milliards dans l'armement. Et on voit bien que la santé n'est plus du tout une des priorités de notre gouvernement. Et ce qui est assez dur et ce qui fait beaucoup râler, et ce que je comprends, c'est que ces revalorisations, on les avait négociées et on en a payé un peu le prix dur. c'est-à-dire que Avec l'avenir en 7, on a quand même obligé les futurs diplômés à pouvoir faire du libéral, s'installer en zone surdotée ou faire du salariat, ce qui est quand même lourd. Et en plus, on a aussi permis l'élargissement du zonage, donc il y a de plus en plus de zones surdotées et pour au final qu'on ait ces revalorisations gelées. En sachant que ces revalorisations sont censées venir au 1er janvier 2026, mais on ne peut pas. d'en être certain. Et donc avec la manifestation du 1er juillet, les médias commencent à en parler. Je trouve que ça a vraiment ouvert la parole. Je pense que c'est très à bout en France de parler d'argent et je pense toujours que dire qu'on est payé en moyenne 16,50€ la séance, même si beaucoup d'entre nous en parlaient, je trouve que ce gel et tous ces débats autour de la revalorisation, ça a délié les langues et de plus en plus de kinés et moi-même, je n'ai plus aucun frein pour parler. du fait qu'on est sous-payé. Et donc moi, maintenant, à chaque fois que je vois des proches et que je leur parle un peu de mon activité professionnelle, je n'ai aucune honte à dire que c'est compliqué en ce moment et qu'on est vraiment sous-payé 16,50 euros en moyenne. Et ça fait plaisir parce que tout le monde a été assez choqué finalement du montant de notre rémunération et il y a toujours du soutien de la part des gens. Du coup, ça permet aussi d'expliquer pourquoi on est obligé de prendre autant de patients. Et ça permet d'expliquer aussi pourquoi on a cette image-là de kiné qui est prenant full patient par heure. Donc ça, c'est un point positif quand même. L'énorme prise de conscience que ce gel a eu pour moi, c'est que j'ai réalisé que je ne voyais pas faire ceci, c'est-à-dire prendre 3-4 patients par heure pendant 20 ans. Clairement, moi, je suis en début de ma carrière, ça fait seulement 4 ans que je suis en libéral. J'étais diplômé de 2019. Je ne vois clairement pas continuer sur ce chemin de faire de la quantité. plutôt que de la qualité, de devoir me justifier sur pourquoi je n'ai pas beaucoup de temps pour mes patients. Là, j'en suis dans une période de ma carrière où je me pose vraiment la question de continuer ou pas la kiné libérale. En tout cas, la kiné libérale conventionnée. Il y a une phrase de Félix Faber, Félix Faber c'est le président de Kiné France Prévention, que j'avais pu interviewer dans l'actu kiné de la semaine, qui m'avait vraiment marqué et qui prend encore plus de sens. aujourd'hui. Il avait dit, c'est quand même étonnant, donc il fait référence à la kinésithérapie libérale conventionnée, il disait c'est quand même très très rare dans le monde des entreprises, de l'entrepreneuriat, parce qu'on est quand même des entreprises en tant que kinés libéraux, c'est quand même très rare d'avoir une entreprise qui a un seul payeur. On a beau dire tout ce qu'on veut, c'est les patients qui payent via les impôts etc etc, on a beau dire ça, mine de rien. C'est quand même la sécurité sociale qui est notre plus gros payeur. Et qu'est-ce que ça implique ? Ceci implique que n'importe quelle décision de l'assurance maladie va nous impacter. énormément. On est un peu pris comme ça, pris par l'assurance maladie, bloqué finalement parce qu'on est trop dépendant je pense, et que si on arrivait à se diversifier, à avoir d'autres sources de revenus, finalement peut-être que ça changerait les choses, et peut-être qu'on aurait plus de poids en disant, écoutez de toute façon, on peut très bien se passer de vous. Et c'est donc pour ça qu'il y a de plus en plus de kinés qui s'intéressent à des moyens pour se diversifier, donc C'est ce qu'on appelle, en tant que kiné conventionné, c'est ce qu'on appelle du hors nomenclature, c'est-à-dire des soins qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Il y a plein d'exemples d'hors nomenclature, je pense que j'en parle beaucoup dans mes lives. Il y a la prévention d'entreprise, il y a tout ce qui est bien-être, tout ce qui est activité physique. Voilà, vraiment, le champ des possibles est énorme. Et je pense que maintenant, nous n'avons plus le choix. Avant, je pense qu'on pouvait se dire, j'ai une activité à 5% conventionnée, c'est OK. Maintenant, au vu de l'inflation, au vu du prix de la vie et au vu du fait qu'on voit bien qu'on est délaissé par les pouvoirs publics, je pense qu'on n'a plus du tout le choix que de se diversifier et que d'arrêter de voir la kinesthérapie libérale comme reposant à 100% sur des actes conventionnels remboursés. Maintenant, il faut qu'on arrive à trouver le curseur entre quelle partie de notre activité est dédiée aux actes remboursés. et quelle partie de notre activité est dédiée aux actes non remboursés. Après, je pense que c'est à chacun aussi de trouver le bon curseur. En tout cas, pour ceux qui veulent rester et continuer à avoir une partie de soins remboursés, une partie conventionnée, bien sûr, je pense que le plus simple, c'est de commencer petit, de commencer par un seul acte, une seule offre, on va dire, pour englober tout ça en hors nomenclature. Et ensuite, petit à petit, peut-être de faire augmenter ce pourcentage, ce curseur. d'actes non remboursés, parce qu'on le sait bien, les actes hors nomenclature sont quand même, vu que c'est un prix libre, bien sûr, ils pourront être beaucoup plus importants et à la hauteur de ce qu'on apporte aux patients ou à nos clients. Voilà, ce que je voulais vraiment faire passer comme message, c'est qu'on n'a plus le choix. Il va falloir qu'on soit plus créatif, plus débrouillard, plus imaginatif. Il y a aussi les formations. Vendre des formations, ça marche très bien. Faire du coaching, tout ça. Une autre solution qui est aussi envisageable finalement, c'est peut-être de se déconventionner. Je pense qu'on n'en parle pas beaucoup. Peut-être qu'il y a une certaine réticence, une certaine crainte à sortir de ce système remboursé. Mais je pense que si vous avez envie de rester dans des soins, on va dire classiques, enfin classiques, ce n'est pas du tout péjoratif. La kiné, les soins remboursés, ils sont déjà vraiment diversifiés finalement. et ces restes des soins très intéressants. C'est juste le prix, en fait, qui met dans le bloc. Mais finalement, pourquoi ne pas se déconventionner quand on sait que dans certaines zones, il y a des mois et des mois d'attente pour trouver un libéral ? Peut-être qu'il y a un créneau à prendre à ce niveau-là. Et ce qui est génial, c'est que vous n'êtes pas tout seul. Il y a plein de moyens, plein de personnes ressources pour vous aider à vous lancer dans cette transition, ce changement de paradigme, finalement. Typiquement pour le Hornet Monclature, il y a ma co-animatrice de l'actu kiné de la semaine, c'est Gwen Kelvin qui est vraiment la pro du Hornet Monclature, qui a une formation qui s'appelle Boosté, qui vous aidera à faire cette transition. D'ailleurs moi je vais faire cette formation en octobre. Moi avec KinéWeb, j'aide les kinés à créer un site internet pour être plus visible, être très bien référencé sur Google et pouvoir attirer des patients. se spécialiser dans un domaine, proposer des soins en nomenclature. Là, j'ai lancé KinéWeb il y a quelques mois, j'ai déjà les premiers résultats. Par exemple, là, j'ai un kiné qui voulait avoir son site en numéro 1 sur Google pour acheter plus de patients en épaule. Et c'est ce qu'on a réussi à faire, donc c'est super accident. Mais son site, il est maintenant numéro 1 dans sa région. Et donc là, il a vraiment maintenant le champ libre pour développer cette spécificité. et du coup, par la même occasion, proposer des actes HN dans cette spécificité. Moi, un de mes projets pour la rentrée, c'est bien sûr de continuer Yotera. Donc Yotera maintenant, peut-être que vous ne le savez pas, mais c'est un organisme de formation, j'ai plusieurs formations, et ça commence vraiment à bien marcher, donc j'aimerais bien sûr garder cette activité, faire grandir Yotera, et en parallèle, j'aimerais aussi me lancer dans la prévention en entreprise, donc là, c'est un de mes projets pour eux. Pour la rentrée, j'ai lancé ma page Instagram, le bouclier santé. Et aussi, là, je suis en train de bosser sur un bon site internet pour être mieux référencé avec les entreprises. qui veulent faire de la prévention avec moi, puissent me trouver plus facilement. C'est un des projets que j'aimerais lancer à la rentrée. Vous pourrez continuer à me suivre dans cette aventure-là. Je ferai vraiment un débrief de comment ça se passe. Comme j'ai dit, vous n'êtes pas seul. On va s'entraider et on va trouver des solutions pour vraiment s'en sortir et vivre largement et correctement de notre travail. Voilà ce que je voulais faire passer comme message dans cette vidéo. J'espère que ça va vous parler. Je pense vraiment qu'on est... Alors peut-être que finalement, il y a plein de kinés qui vont me dire mais ça, ça fait longtemps que c'est le cas. Mais là, je trouve que vraiment ce gel des revalorisations, ça a été pour moi vraiment un choc. Et ça m'a vraiment fait prendre conscience que ça n'allait pas aller mieux. Donc je pense qu'il est encore temps de trouver d'autres voies, de se former, bien sûr, de monter en compétence. Et je pense qu'on a toutes les capacités pour le faire, tous les outils pour le faire et pour y arriver. Et je pense que c'est ensemble aussi. avec des retours d'expérience, réussir à finalement s'entraider et le faire. Donc voilà, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ma newsletter, j'ai une newsletter qui s'appelle Kineboost, et c'est là où je partage tous mes likes, toutes mes vidéos, tous mes retours d'expérience, tous mes articles, toutes les promos pour mes formations aussi. Donc n'hésitez pas à vous abonner, je mettrai le lien en description. Et n'hésitez pas aussi à me donner un retour sur ce que vous comptez faire, si vous pensez aussi changer un petit peu de voie, ou vous diversifier, dites-moi un petit peu vos... plans, vos objectifs, vos interrogations, vos peurs aussi peut-être. Et je serais contente de voir tout ça et d'y répondre. Je vous souhaite un bel été et je voulais remercier aussi tous ceux qui me suivent. Même si c'est un peu difficile en ce moment, il faut quand même rester optimiste. Moi, je suis très optimiste de la suite, même si j'ai une gueule de déterré. Aujourd'hui, je suis quand même très optimiste pour ce qui va se passer pour la suite. C'est assez excitant finalement de savoir qu'on a aussi un champ et plein de choses à créer, à inventer et à mettre en place. Donc, que... passez un bon été et je vous dis à bientôt

Description

🎯 Pourquoi 90% des kinés libéraux vont devoir changer de modèle en 2025


Le gel des revalorisations par l'Assurance Maladie a créé un électrochoc dans la profession. J'analyse cette fracture historique et révèle pourquoi la kinésithérapie libérale conventionnelle à 100% n'est plus viable.


Découvre les stratégies concrètes pour diversifier tes revenus et reprendre le contrôle de ton activité.


Au programme :


  • Le choc du gel : pourquoi c'est différent cette fois

  • La dépendance fatale à un seul payeur (Sécurité Sociale)

  • Hors nomenclature : par quoi commencer concrètement

  • Se déconventionner : l'option taboue qui cartonne

  • Plan d'action pour la rentrée : 3 pistes rentables


Qui suis-je : Julien Maurin, kinésithérapeute libéral à La Réunion et créateur de Yotéra. 4 ans d'expérience libérale, spécialisé en rééducation main-poignet.


Ressources mentionnées :

- Formation "Boosté" de Gwen Quelven (hors nomenclature)

- Kiné Web : création de sites pour kinés

- Formation Yotéra (organisme certifié)


💬 Tu comptes diversifier ton activité ? Dis-moi ton plan en commentaire !


📩 Reste à jour sur l'actualité kiné : inscris-toi à la liste email "Kiné Boost" pour recevoir directement toutes les informations essentielles : https://www.yotera-kine.fr/kine-boost


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🙏 Merci pour ton soutien et à très vite,


Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant une quinzaine de jours que l'assurance maladie nous a annoncé qu'on n'aurait pas de revalorisation. Donc au 1er juillet, on voulait réagir et faire un peu le point sur ça et voir vers où on va. Et malgré ce titre accrocheur, la kinésithérapie libérale est morte. Ce que je veux dire par là, c'est que depuis cette annonce, il y a vraiment une fracture et une prise de conscience de la part des kinés libéraux sur vers où on va. finalement, notre profession libérale. En tout cas, pour ma part, mais je pense que beaucoup vont se reponnaître dedans. Ça a été vraiment pour moi un choc d'apprendre ça. Ça m'a fait beaucoup réfléchir sur mon futur en tant qu'acquiné libéral, même si c'est vrai que cette revalorisation était assez minime. On parle d'à peu près 2 euros d'augmentation. Il y avait quand même de bonnes choses. Il y avait quand même la suppression de l'acte rééducation, de la déambulation du sujet âgé, RPE 6. Il y avait quand même des choses pas mal, Même au-delà, c'est pour le principe en fait. Et en fait, ça montre quelle image ont les pouvoirs publics des kinésithérapeutes. On voit qu'en fait, ils n'investissent plus en nous. On voit que pour eux, on est juste un fardeau et qu'il faut faire des économies sur les kinés. Alors qu'on sait très bien que nous, kinésithérapeutes, faisons des économies au système de santé. Et que c'est encore pire que de nous tirer vers le bas pour faire des économies. puisque c'est quand même Le but de ce gel des revalorisations, c'est bien que les dépenses de la sécurité sociale sont en train d'exploser en 2025. Apparemment, ça vaut plus le coup de mettre des milliards pour construire des centrales qui vont alimenter l'IA ou des milliards dans l'armement. Et on voit bien que la santé n'est plus du tout une des priorités de notre gouvernement. Et ce qui est assez dur et ce qui fait beaucoup râler, et ce que je comprends, c'est que ces revalorisations, on les avait négociées et on en a payé un peu le prix dur. c'est-à-dire que Avec l'avenir en 7, on a quand même obligé les futurs diplômés à pouvoir faire du libéral, s'installer en zone surdotée ou faire du salariat, ce qui est quand même lourd. Et en plus, on a aussi permis l'élargissement du zonage, donc il y a de plus en plus de zones surdotées et pour au final qu'on ait ces revalorisations gelées. En sachant que ces revalorisations sont censées venir au 1er janvier 2026, mais on ne peut pas. d'en être certain. Et donc avec la manifestation du 1er juillet, les médias commencent à en parler. Je trouve que ça a vraiment ouvert la parole. Je pense que c'est très à bout en France de parler d'argent et je pense toujours que dire qu'on est payé en moyenne 16,50€ la séance, même si beaucoup d'entre nous en parlaient, je trouve que ce gel et tous ces débats autour de la revalorisation, ça a délié les langues et de plus en plus de kinés et moi-même, je n'ai plus aucun frein pour parler. du fait qu'on est sous-payé. Et donc moi, maintenant, à chaque fois que je vois des proches et que je leur parle un peu de mon activité professionnelle, je n'ai aucune honte à dire que c'est compliqué en ce moment et qu'on est vraiment sous-payé 16,50 euros en moyenne. Et ça fait plaisir parce que tout le monde a été assez choqué finalement du montant de notre rémunération et il y a toujours du soutien de la part des gens. Du coup, ça permet aussi d'expliquer pourquoi on est obligé de prendre autant de patients. Et ça permet d'expliquer aussi pourquoi on a cette image-là de kiné qui est prenant full patient par heure. Donc ça, c'est un point positif quand même. L'énorme prise de conscience que ce gel a eu pour moi, c'est que j'ai réalisé que je ne voyais pas faire ceci, c'est-à-dire prendre 3-4 patients par heure pendant 20 ans. Clairement, moi, je suis en début de ma carrière, ça fait seulement 4 ans que je suis en libéral. J'étais diplômé de 2019. Je ne vois clairement pas continuer sur ce chemin de faire de la quantité. plutôt que de la qualité, de devoir me justifier sur pourquoi je n'ai pas beaucoup de temps pour mes patients. Là, j'en suis dans une période de ma carrière où je me pose vraiment la question de continuer ou pas la kiné libérale. En tout cas, la kiné libérale conventionnée. Il y a une phrase de Félix Faber, Félix Faber c'est le président de Kiné France Prévention, que j'avais pu interviewer dans l'actu kiné de la semaine, qui m'avait vraiment marqué et qui prend encore plus de sens. aujourd'hui. Il avait dit, c'est quand même étonnant, donc il fait référence à la kinésithérapie libérale conventionnée, il disait c'est quand même très très rare dans le monde des entreprises, de l'entrepreneuriat, parce qu'on est quand même des entreprises en tant que kinés libéraux, c'est quand même très rare d'avoir une entreprise qui a un seul payeur. On a beau dire tout ce qu'on veut, c'est les patients qui payent via les impôts etc etc, on a beau dire ça, mine de rien. C'est quand même la sécurité sociale qui est notre plus gros payeur. Et qu'est-ce que ça implique ? Ceci implique que n'importe quelle décision de l'assurance maladie va nous impacter. énormément. On est un peu pris comme ça, pris par l'assurance maladie, bloqué finalement parce qu'on est trop dépendant je pense, et que si on arrivait à se diversifier, à avoir d'autres sources de revenus, finalement peut-être que ça changerait les choses, et peut-être qu'on aurait plus de poids en disant, écoutez de toute façon, on peut très bien se passer de vous. Et c'est donc pour ça qu'il y a de plus en plus de kinés qui s'intéressent à des moyens pour se diversifier, donc C'est ce qu'on appelle, en tant que kiné conventionné, c'est ce qu'on appelle du hors nomenclature, c'est-à-dire des soins qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Il y a plein d'exemples d'hors nomenclature, je pense que j'en parle beaucoup dans mes lives. Il y a la prévention d'entreprise, il y a tout ce qui est bien-être, tout ce qui est activité physique. Voilà, vraiment, le champ des possibles est énorme. Et je pense que maintenant, nous n'avons plus le choix. Avant, je pense qu'on pouvait se dire, j'ai une activité à 5% conventionnée, c'est OK. Maintenant, au vu de l'inflation, au vu du prix de la vie et au vu du fait qu'on voit bien qu'on est délaissé par les pouvoirs publics, je pense qu'on n'a plus du tout le choix que de se diversifier et que d'arrêter de voir la kinesthérapie libérale comme reposant à 100% sur des actes conventionnels remboursés. Maintenant, il faut qu'on arrive à trouver le curseur entre quelle partie de notre activité est dédiée aux actes remboursés. et quelle partie de notre activité est dédiée aux actes non remboursés. Après, je pense que c'est à chacun aussi de trouver le bon curseur. En tout cas, pour ceux qui veulent rester et continuer à avoir une partie de soins remboursés, une partie conventionnée, bien sûr, je pense que le plus simple, c'est de commencer petit, de commencer par un seul acte, une seule offre, on va dire, pour englober tout ça en hors nomenclature. Et ensuite, petit à petit, peut-être de faire augmenter ce pourcentage, ce curseur. d'actes non remboursés, parce qu'on le sait bien, les actes hors nomenclature sont quand même, vu que c'est un prix libre, bien sûr, ils pourront être beaucoup plus importants et à la hauteur de ce qu'on apporte aux patients ou à nos clients. Voilà, ce que je voulais vraiment faire passer comme message, c'est qu'on n'a plus le choix. Il va falloir qu'on soit plus créatif, plus débrouillard, plus imaginatif. Il y a aussi les formations. Vendre des formations, ça marche très bien. Faire du coaching, tout ça. Une autre solution qui est aussi envisageable finalement, c'est peut-être de se déconventionner. Je pense qu'on n'en parle pas beaucoup. Peut-être qu'il y a une certaine réticence, une certaine crainte à sortir de ce système remboursé. Mais je pense que si vous avez envie de rester dans des soins, on va dire classiques, enfin classiques, ce n'est pas du tout péjoratif. La kiné, les soins remboursés, ils sont déjà vraiment diversifiés finalement. et ces restes des soins très intéressants. C'est juste le prix, en fait, qui met dans le bloc. Mais finalement, pourquoi ne pas se déconventionner quand on sait que dans certaines zones, il y a des mois et des mois d'attente pour trouver un libéral ? Peut-être qu'il y a un créneau à prendre à ce niveau-là. Et ce qui est génial, c'est que vous n'êtes pas tout seul. Il y a plein de moyens, plein de personnes ressources pour vous aider à vous lancer dans cette transition, ce changement de paradigme, finalement. Typiquement pour le Hornet Monclature, il y a ma co-animatrice de l'actu kiné de la semaine, c'est Gwen Kelvin qui est vraiment la pro du Hornet Monclature, qui a une formation qui s'appelle Boosté, qui vous aidera à faire cette transition. D'ailleurs moi je vais faire cette formation en octobre. Moi avec KinéWeb, j'aide les kinés à créer un site internet pour être plus visible, être très bien référencé sur Google et pouvoir attirer des patients. se spécialiser dans un domaine, proposer des soins en nomenclature. Là, j'ai lancé KinéWeb il y a quelques mois, j'ai déjà les premiers résultats. Par exemple, là, j'ai un kiné qui voulait avoir son site en numéro 1 sur Google pour acheter plus de patients en épaule. Et c'est ce qu'on a réussi à faire, donc c'est super accident. Mais son site, il est maintenant numéro 1 dans sa région. Et donc là, il a vraiment maintenant le champ libre pour développer cette spécificité. et du coup, par la même occasion, proposer des actes HN dans cette spécificité. Moi, un de mes projets pour la rentrée, c'est bien sûr de continuer Yotera. Donc Yotera maintenant, peut-être que vous ne le savez pas, mais c'est un organisme de formation, j'ai plusieurs formations, et ça commence vraiment à bien marcher, donc j'aimerais bien sûr garder cette activité, faire grandir Yotera, et en parallèle, j'aimerais aussi me lancer dans la prévention en entreprise, donc là, c'est un de mes projets pour eux. Pour la rentrée, j'ai lancé ma page Instagram, le bouclier santé. Et aussi, là, je suis en train de bosser sur un bon site internet pour être mieux référencé avec les entreprises. qui veulent faire de la prévention avec moi, puissent me trouver plus facilement. C'est un des projets que j'aimerais lancer à la rentrée. Vous pourrez continuer à me suivre dans cette aventure-là. Je ferai vraiment un débrief de comment ça se passe. Comme j'ai dit, vous n'êtes pas seul. On va s'entraider et on va trouver des solutions pour vraiment s'en sortir et vivre largement et correctement de notre travail. Voilà ce que je voulais faire passer comme message dans cette vidéo. J'espère que ça va vous parler. Je pense vraiment qu'on est... Alors peut-être que finalement, il y a plein de kinés qui vont me dire mais ça, ça fait longtemps que c'est le cas. Mais là, je trouve que vraiment ce gel des revalorisations, ça a été pour moi vraiment un choc. Et ça m'a vraiment fait prendre conscience que ça n'allait pas aller mieux. Donc je pense qu'il est encore temps de trouver d'autres voies, de se former, bien sûr, de monter en compétence. Et je pense qu'on a toutes les capacités pour le faire, tous les outils pour le faire et pour y arriver. Et je pense que c'est ensemble aussi. avec des retours d'expérience, réussir à finalement s'entraider et le faire. Donc voilà, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ma newsletter, j'ai une newsletter qui s'appelle Kineboost, et c'est là où je partage tous mes likes, toutes mes vidéos, tous mes retours d'expérience, tous mes articles, toutes les promos pour mes formations aussi. Donc n'hésitez pas à vous abonner, je mettrai le lien en description. Et n'hésitez pas aussi à me donner un retour sur ce que vous comptez faire, si vous pensez aussi changer un petit peu de voie, ou vous diversifier, dites-moi un petit peu vos... plans, vos objectifs, vos interrogations, vos peurs aussi peut-être. Et je serais contente de voir tout ça et d'y répondre. Je vous souhaite un bel été et je voulais remercier aussi tous ceux qui me suivent. Même si c'est un peu difficile en ce moment, il faut quand même rester optimiste. Moi, je suis très optimiste de la suite, même si j'ai une gueule de déterré. Aujourd'hui, je suis quand même très optimiste pour ce qui va se passer pour la suite. C'est assez excitant finalement de savoir qu'on a aussi un champ et plein de choses à créer, à inventer et à mettre en place. Donc, que... passez un bon été et je vous dis à bientôt

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🎯 Pourquoi 90% des kinés libéraux vont devoir changer de modèle en 2025


Le gel des revalorisations par l'Assurance Maladie a créé un électrochoc dans la profession. J'analyse cette fracture historique et révèle pourquoi la kinésithérapie libérale conventionnelle à 100% n'est plus viable.


Découvre les stratégies concrètes pour diversifier tes revenus et reprendre le contrôle de ton activité.


Au programme :


  • Le choc du gel : pourquoi c'est différent cette fois

  • La dépendance fatale à un seul payeur (Sécurité Sociale)

  • Hors nomenclature : par quoi commencer concrètement

  • Se déconventionner : l'option taboue qui cartonne

  • Plan d'action pour la rentrée : 3 pistes rentables


Qui suis-je : Julien Maurin, kinésithérapeute libéral à La Réunion et créateur de Yotéra. 4 ans d'expérience libérale, spécialisé en rééducation main-poignet.


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Transcription

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant une quinzaine de jours que l'assurance maladie nous a annoncé qu'on n'aurait pas de revalorisation. Donc au 1er juillet, on voulait réagir et faire un peu le point sur ça et voir vers où on va. Et malgré ce titre accrocheur, la kinésithérapie libérale est morte. Ce que je veux dire par là, c'est que depuis cette annonce, il y a vraiment une fracture et une prise de conscience de la part des kinés libéraux sur vers où on va. finalement, notre profession libérale. En tout cas, pour ma part, mais je pense que beaucoup vont se reponnaître dedans. Ça a été vraiment pour moi un choc d'apprendre ça. Ça m'a fait beaucoup réfléchir sur mon futur en tant qu'acquiné libéral, même si c'est vrai que cette revalorisation était assez minime. On parle d'à peu près 2 euros d'augmentation. Il y avait quand même de bonnes choses. Il y avait quand même la suppression de l'acte rééducation, de la déambulation du sujet âgé, RPE 6. Il y avait quand même des choses pas mal, Même au-delà, c'est pour le principe en fait. Et en fait, ça montre quelle image ont les pouvoirs publics des kinésithérapeutes. On voit qu'en fait, ils n'investissent plus en nous. On voit que pour eux, on est juste un fardeau et qu'il faut faire des économies sur les kinés. Alors qu'on sait très bien que nous, kinésithérapeutes, faisons des économies au système de santé. Et que c'est encore pire que de nous tirer vers le bas pour faire des économies. puisque c'est quand même Le but de ce gel des revalorisations, c'est bien que les dépenses de la sécurité sociale sont en train d'exploser en 2025. Apparemment, ça vaut plus le coup de mettre des milliards pour construire des centrales qui vont alimenter l'IA ou des milliards dans l'armement. Et on voit bien que la santé n'est plus du tout une des priorités de notre gouvernement. Et ce qui est assez dur et ce qui fait beaucoup râler, et ce que je comprends, c'est que ces revalorisations, on les avait négociées et on en a payé un peu le prix dur. c'est-à-dire que Avec l'avenir en 7, on a quand même obligé les futurs diplômés à pouvoir faire du libéral, s'installer en zone surdotée ou faire du salariat, ce qui est quand même lourd. Et en plus, on a aussi permis l'élargissement du zonage, donc il y a de plus en plus de zones surdotées et pour au final qu'on ait ces revalorisations gelées. En sachant que ces revalorisations sont censées venir au 1er janvier 2026, mais on ne peut pas. d'en être certain. Et donc avec la manifestation du 1er juillet, les médias commencent à en parler. Je trouve que ça a vraiment ouvert la parole. Je pense que c'est très à bout en France de parler d'argent et je pense toujours que dire qu'on est payé en moyenne 16,50€ la séance, même si beaucoup d'entre nous en parlaient, je trouve que ce gel et tous ces débats autour de la revalorisation, ça a délié les langues et de plus en plus de kinés et moi-même, je n'ai plus aucun frein pour parler. du fait qu'on est sous-payé. Et donc moi, maintenant, à chaque fois que je vois des proches et que je leur parle un peu de mon activité professionnelle, je n'ai aucune honte à dire que c'est compliqué en ce moment et qu'on est vraiment sous-payé 16,50 euros en moyenne. Et ça fait plaisir parce que tout le monde a été assez choqué finalement du montant de notre rémunération et il y a toujours du soutien de la part des gens. Du coup, ça permet aussi d'expliquer pourquoi on est obligé de prendre autant de patients. Et ça permet d'expliquer aussi pourquoi on a cette image-là de kiné qui est prenant full patient par heure. Donc ça, c'est un point positif quand même. L'énorme prise de conscience que ce gel a eu pour moi, c'est que j'ai réalisé que je ne voyais pas faire ceci, c'est-à-dire prendre 3-4 patients par heure pendant 20 ans. Clairement, moi, je suis en début de ma carrière, ça fait seulement 4 ans que je suis en libéral. J'étais diplômé de 2019. Je ne vois clairement pas continuer sur ce chemin de faire de la quantité. plutôt que de la qualité, de devoir me justifier sur pourquoi je n'ai pas beaucoup de temps pour mes patients. Là, j'en suis dans une période de ma carrière où je me pose vraiment la question de continuer ou pas la kiné libérale. En tout cas, la kiné libérale conventionnée. Il y a une phrase de Félix Faber, Félix Faber c'est le président de Kiné France Prévention, que j'avais pu interviewer dans l'actu kiné de la semaine, qui m'avait vraiment marqué et qui prend encore plus de sens. aujourd'hui. Il avait dit, c'est quand même étonnant, donc il fait référence à la kinésithérapie libérale conventionnée, il disait c'est quand même très très rare dans le monde des entreprises, de l'entrepreneuriat, parce qu'on est quand même des entreprises en tant que kinés libéraux, c'est quand même très rare d'avoir une entreprise qui a un seul payeur. On a beau dire tout ce qu'on veut, c'est les patients qui payent via les impôts etc etc, on a beau dire ça, mine de rien. C'est quand même la sécurité sociale qui est notre plus gros payeur. Et qu'est-ce que ça implique ? Ceci implique que n'importe quelle décision de l'assurance maladie va nous impacter. énormément. On est un peu pris comme ça, pris par l'assurance maladie, bloqué finalement parce qu'on est trop dépendant je pense, et que si on arrivait à se diversifier, à avoir d'autres sources de revenus, finalement peut-être que ça changerait les choses, et peut-être qu'on aurait plus de poids en disant, écoutez de toute façon, on peut très bien se passer de vous. Et c'est donc pour ça qu'il y a de plus en plus de kinés qui s'intéressent à des moyens pour se diversifier, donc C'est ce qu'on appelle, en tant que kiné conventionné, c'est ce qu'on appelle du hors nomenclature, c'est-à-dire des soins qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Il y a plein d'exemples d'hors nomenclature, je pense que j'en parle beaucoup dans mes lives. Il y a la prévention d'entreprise, il y a tout ce qui est bien-être, tout ce qui est activité physique. Voilà, vraiment, le champ des possibles est énorme. Et je pense que maintenant, nous n'avons plus le choix. Avant, je pense qu'on pouvait se dire, j'ai une activité à 5% conventionnée, c'est OK. Maintenant, au vu de l'inflation, au vu du prix de la vie et au vu du fait qu'on voit bien qu'on est délaissé par les pouvoirs publics, je pense qu'on n'a plus du tout le choix que de se diversifier et que d'arrêter de voir la kinesthérapie libérale comme reposant à 100% sur des actes conventionnels remboursés. Maintenant, il faut qu'on arrive à trouver le curseur entre quelle partie de notre activité est dédiée aux actes remboursés. et quelle partie de notre activité est dédiée aux actes non remboursés. Après, je pense que c'est à chacun aussi de trouver le bon curseur. En tout cas, pour ceux qui veulent rester et continuer à avoir une partie de soins remboursés, une partie conventionnée, bien sûr, je pense que le plus simple, c'est de commencer petit, de commencer par un seul acte, une seule offre, on va dire, pour englober tout ça en hors nomenclature. Et ensuite, petit à petit, peut-être de faire augmenter ce pourcentage, ce curseur. d'actes non remboursés, parce qu'on le sait bien, les actes hors nomenclature sont quand même, vu que c'est un prix libre, bien sûr, ils pourront être beaucoup plus importants et à la hauteur de ce qu'on apporte aux patients ou à nos clients. Voilà, ce que je voulais vraiment faire passer comme message, c'est qu'on n'a plus le choix. Il va falloir qu'on soit plus créatif, plus débrouillard, plus imaginatif. Il y a aussi les formations. Vendre des formations, ça marche très bien. Faire du coaching, tout ça. Une autre solution qui est aussi envisageable finalement, c'est peut-être de se déconventionner. Je pense qu'on n'en parle pas beaucoup. Peut-être qu'il y a une certaine réticence, une certaine crainte à sortir de ce système remboursé. Mais je pense que si vous avez envie de rester dans des soins, on va dire classiques, enfin classiques, ce n'est pas du tout péjoratif. La kiné, les soins remboursés, ils sont déjà vraiment diversifiés finalement. et ces restes des soins très intéressants. C'est juste le prix, en fait, qui met dans le bloc. Mais finalement, pourquoi ne pas se déconventionner quand on sait que dans certaines zones, il y a des mois et des mois d'attente pour trouver un libéral ? Peut-être qu'il y a un créneau à prendre à ce niveau-là. Et ce qui est génial, c'est que vous n'êtes pas tout seul. Il y a plein de moyens, plein de personnes ressources pour vous aider à vous lancer dans cette transition, ce changement de paradigme, finalement. Typiquement pour le Hornet Monclature, il y a ma co-animatrice de l'actu kiné de la semaine, c'est Gwen Kelvin qui est vraiment la pro du Hornet Monclature, qui a une formation qui s'appelle Boosté, qui vous aidera à faire cette transition. D'ailleurs moi je vais faire cette formation en octobre. Moi avec KinéWeb, j'aide les kinés à créer un site internet pour être plus visible, être très bien référencé sur Google et pouvoir attirer des patients. se spécialiser dans un domaine, proposer des soins en nomenclature. Là, j'ai lancé KinéWeb il y a quelques mois, j'ai déjà les premiers résultats. Par exemple, là, j'ai un kiné qui voulait avoir son site en numéro 1 sur Google pour acheter plus de patients en épaule. Et c'est ce qu'on a réussi à faire, donc c'est super accident. Mais son site, il est maintenant numéro 1 dans sa région. Et donc là, il a vraiment maintenant le champ libre pour développer cette spécificité. et du coup, par la même occasion, proposer des actes HN dans cette spécificité. Moi, un de mes projets pour la rentrée, c'est bien sûr de continuer Yotera. Donc Yotera maintenant, peut-être que vous ne le savez pas, mais c'est un organisme de formation, j'ai plusieurs formations, et ça commence vraiment à bien marcher, donc j'aimerais bien sûr garder cette activité, faire grandir Yotera, et en parallèle, j'aimerais aussi me lancer dans la prévention en entreprise, donc là, c'est un de mes projets pour eux. Pour la rentrée, j'ai lancé ma page Instagram, le bouclier santé. Et aussi, là, je suis en train de bosser sur un bon site internet pour être mieux référencé avec les entreprises. qui veulent faire de la prévention avec moi, puissent me trouver plus facilement. C'est un des projets que j'aimerais lancer à la rentrée. Vous pourrez continuer à me suivre dans cette aventure-là. Je ferai vraiment un débrief de comment ça se passe. Comme j'ai dit, vous n'êtes pas seul. On va s'entraider et on va trouver des solutions pour vraiment s'en sortir et vivre largement et correctement de notre travail. Voilà ce que je voulais faire passer comme message dans cette vidéo. J'espère que ça va vous parler. Je pense vraiment qu'on est... Alors peut-être que finalement, il y a plein de kinés qui vont me dire mais ça, ça fait longtemps que c'est le cas. Mais là, je trouve que vraiment ce gel des revalorisations, ça a été pour moi vraiment un choc. Et ça m'a vraiment fait prendre conscience que ça n'allait pas aller mieux. Donc je pense qu'il est encore temps de trouver d'autres voies, de se former, bien sûr, de monter en compétence. Et je pense qu'on a toutes les capacités pour le faire, tous les outils pour le faire et pour y arriver. Et je pense que c'est ensemble aussi. avec des retours d'expérience, réussir à finalement s'entraider et le faire. Donc voilà, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ma newsletter, j'ai une newsletter qui s'appelle Kineboost, et c'est là où je partage tous mes likes, toutes mes vidéos, tous mes retours d'expérience, tous mes articles, toutes les promos pour mes formations aussi. Donc n'hésitez pas à vous abonner, je mettrai le lien en description. Et n'hésitez pas aussi à me donner un retour sur ce que vous comptez faire, si vous pensez aussi changer un petit peu de voie, ou vous diversifier, dites-moi un petit peu vos... plans, vos objectifs, vos interrogations, vos peurs aussi peut-être. Et je serais contente de voir tout ça et d'y répondre. Je vous souhaite un bel été et je voulais remercier aussi tous ceux qui me suivent. Même si c'est un peu difficile en ce moment, il faut quand même rester optimiste. Moi, je suis très optimiste de la suite, même si j'ai une gueule de déterré. Aujourd'hui, je suis quand même très optimiste pour ce qui va se passer pour la suite. C'est assez excitant finalement de savoir qu'on a aussi un champ et plein de choses à créer, à inventer et à mettre en place. Donc, que... passez un bon été et je vous dis à bientôt

Description

🎯 Pourquoi 90% des kinés libéraux vont devoir changer de modèle en 2025


Le gel des revalorisations par l'Assurance Maladie a créé un électrochoc dans la profession. J'analyse cette fracture historique et révèle pourquoi la kinésithérapie libérale conventionnelle à 100% n'est plus viable.


Découvre les stratégies concrètes pour diversifier tes revenus et reprendre le contrôle de ton activité.


Au programme :


  • Le choc du gel : pourquoi c'est différent cette fois

  • La dépendance fatale à un seul payeur (Sécurité Sociale)

  • Hors nomenclature : par quoi commencer concrètement

  • Se déconventionner : l'option taboue qui cartonne

  • Plan d'action pour la rentrée : 3 pistes rentables


Qui suis-je : Julien Maurin, kinésithérapeute libéral à La Réunion et créateur de Yotéra. 4 ans d'expérience libérale, spécialisé en rééducation main-poignet.


Ressources mentionnées :

- Formation "Boosté" de Gwen Quelven (hors nomenclature)

- Kiné Web : création de sites pour kinés

- Formation Yotéra (organisme certifié)


💬 Tu comptes diversifier ton activité ? Dis-moi ton plan en commentaire !


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Julien


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Transcription

  • Speaker #0

    Ça fait maintenant une quinzaine de jours que l'assurance maladie nous a annoncé qu'on n'aurait pas de revalorisation. Donc au 1er juillet, on voulait réagir et faire un peu le point sur ça et voir vers où on va. Et malgré ce titre accrocheur, la kinésithérapie libérale est morte. Ce que je veux dire par là, c'est que depuis cette annonce, il y a vraiment une fracture et une prise de conscience de la part des kinés libéraux sur vers où on va. finalement, notre profession libérale. En tout cas, pour ma part, mais je pense que beaucoup vont se reponnaître dedans. Ça a été vraiment pour moi un choc d'apprendre ça. Ça m'a fait beaucoup réfléchir sur mon futur en tant qu'acquiné libéral, même si c'est vrai que cette revalorisation était assez minime. On parle d'à peu près 2 euros d'augmentation. Il y avait quand même de bonnes choses. Il y avait quand même la suppression de l'acte rééducation, de la déambulation du sujet âgé, RPE 6. Il y avait quand même des choses pas mal, Même au-delà, c'est pour le principe en fait. Et en fait, ça montre quelle image ont les pouvoirs publics des kinésithérapeutes. On voit qu'en fait, ils n'investissent plus en nous. On voit que pour eux, on est juste un fardeau et qu'il faut faire des économies sur les kinés. Alors qu'on sait très bien que nous, kinésithérapeutes, faisons des économies au système de santé. Et que c'est encore pire que de nous tirer vers le bas pour faire des économies. puisque c'est quand même Le but de ce gel des revalorisations, c'est bien que les dépenses de la sécurité sociale sont en train d'exploser en 2025. Apparemment, ça vaut plus le coup de mettre des milliards pour construire des centrales qui vont alimenter l'IA ou des milliards dans l'armement. Et on voit bien que la santé n'est plus du tout une des priorités de notre gouvernement. Et ce qui est assez dur et ce qui fait beaucoup râler, et ce que je comprends, c'est que ces revalorisations, on les avait négociées et on en a payé un peu le prix dur. c'est-à-dire que Avec l'avenir en 7, on a quand même obligé les futurs diplômés à pouvoir faire du libéral, s'installer en zone surdotée ou faire du salariat, ce qui est quand même lourd. Et en plus, on a aussi permis l'élargissement du zonage, donc il y a de plus en plus de zones surdotées et pour au final qu'on ait ces revalorisations gelées. En sachant que ces revalorisations sont censées venir au 1er janvier 2026, mais on ne peut pas. d'en être certain. Et donc avec la manifestation du 1er juillet, les médias commencent à en parler. Je trouve que ça a vraiment ouvert la parole. Je pense que c'est très à bout en France de parler d'argent et je pense toujours que dire qu'on est payé en moyenne 16,50€ la séance, même si beaucoup d'entre nous en parlaient, je trouve que ce gel et tous ces débats autour de la revalorisation, ça a délié les langues et de plus en plus de kinés et moi-même, je n'ai plus aucun frein pour parler. du fait qu'on est sous-payé. Et donc moi, maintenant, à chaque fois que je vois des proches et que je leur parle un peu de mon activité professionnelle, je n'ai aucune honte à dire que c'est compliqué en ce moment et qu'on est vraiment sous-payé 16,50 euros en moyenne. Et ça fait plaisir parce que tout le monde a été assez choqué finalement du montant de notre rémunération et il y a toujours du soutien de la part des gens. Du coup, ça permet aussi d'expliquer pourquoi on est obligé de prendre autant de patients. Et ça permet d'expliquer aussi pourquoi on a cette image-là de kiné qui est prenant full patient par heure. Donc ça, c'est un point positif quand même. L'énorme prise de conscience que ce gel a eu pour moi, c'est que j'ai réalisé que je ne voyais pas faire ceci, c'est-à-dire prendre 3-4 patients par heure pendant 20 ans. Clairement, moi, je suis en début de ma carrière, ça fait seulement 4 ans que je suis en libéral. J'étais diplômé de 2019. Je ne vois clairement pas continuer sur ce chemin de faire de la quantité. plutôt que de la qualité, de devoir me justifier sur pourquoi je n'ai pas beaucoup de temps pour mes patients. Là, j'en suis dans une période de ma carrière où je me pose vraiment la question de continuer ou pas la kiné libérale. En tout cas, la kiné libérale conventionnée. Il y a une phrase de Félix Faber, Félix Faber c'est le président de Kiné France Prévention, que j'avais pu interviewer dans l'actu kiné de la semaine, qui m'avait vraiment marqué et qui prend encore plus de sens. aujourd'hui. Il avait dit, c'est quand même étonnant, donc il fait référence à la kinésithérapie libérale conventionnée, il disait c'est quand même très très rare dans le monde des entreprises, de l'entrepreneuriat, parce qu'on est quand même des entreprises en tant que kinés libéraux, c'est quand même très rare d'avoir une entreprise qui a un seul payeur. On a beau dire tout ce qu'on veut, c'est les patients qui payent via les impôts etc etc, on a beau dire ça, mine de rien. C'est quand même la sécurité sociale qui est notre plus gros payeur. Et qu'est-ce que ça implique ? Ceci implique que n'importe quelle décision de l'assurance maladie va nous impacter. énormément. On est un peu pris comme ça, pris par l'assurance maladie, bloqué finalement parce qu'on est trop dépendant je pense, et que si on arrivait à se diversifier, à avoir d'autres sources de revenus, finalement peut-être que ça changerait les choses, et peut-être qu'on aurait plus de poids en disant, écoutez de toute façon, on peut très bien se passer de vous. Et c'est donc pour ça qu'il y a de plus en plus de kinés qui s'intéressent à des moyens pour se diversifier, donc C'est ce qu'on appelle, en tant que kiné conventionné, c'est ce qu'on appelle du hors nomenclature, c'est-à-dire des soins qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Il y a plein d'exemples d'hors nomenclature, je pense que j'en parle beaucoup dans mes lives. Il y a la prévention d'entreprise, il y a tout ce qui est bien-être, tout ce qui est activité physique. Voilà, vraiment, le champ des possibles est énorme. Et je pense que maintenant, nous n'avons plus le choix. Avant, je pense qu'on pouvait se dire, j'ai une activité à 5% conventionnée, c'est OK. Maintenant, au vu de l'inflation, au vu du prix de la vie et au vu du fait qu'on voit bien qu'on est délaissé par les pouvoirs publics, je pense qu'on n'a plus du tout le choix que de se diversifier et que d'arrêter de voir la kinesthérapie libérale comme reposant à 100% sur des actes conventionnels remboursés. Maintenant, il faut qu'on arrive à trouver le curseur entre quelle partie de notre activité est dédiée aux actes remboursés. et quelle partie de notre activité est dédiée aux actes non remboursés. Après, je pense que c'est à chacun aussi de trouver le bon curseur. En tout cas, pour ceux qui veulent rester et continuer à avoir une partie de soins remboursés, une partie conventionnée, bien sûr, je pense que le plus simple, c'est de commencer petit, de commencer par un seul acte, une seule offre, on va dire, pour englober tout ça en hors nomenclature. Et ensuite, petit à petit, peut-être de faire augmenter ce pourcentage, ce curseur. d'actes non remboursés, parce qu'on le sait bien, les actes hors nomenclature sont quand même, vu que c'est un prix libre, bien sûr, ils pourront être beaucoup plus importants et à la hauteur de ce qu'on apporte aux patients ou à nos clients. Voilà, ce que je voulais vraiment faire passer comme message, c'est qu'on n'a plus le choix. Il va falloir qu'on soit plus créatif, plus débrouillard, plus imaginatif. Il y a aussi les formations. Vendre des formations, ça marche très bien. Faire du coaching, tout ça. Une autre solution qui est aussi envisageable finalement, c'est peut-être de se déconventionner. Je pense qu'on n'en parle pas beaucoup. Peut-être qu'il y a une certaine réticence, une certaine crainte à sortir de ce système remboursé. Mais je pense que si vous avez envie de rester dans des soins, on va dire classiques, enfin classiques, ce n'est pas du tout péjoratif. La kiné, les soins remboursés, ils sont déjà vraiment diversifiés finalement. et ces restes des soins très intéressants. C'est juste le prix, en fait, qui met dans le bloc. Mais finalement, pourquoi ne pas se déconventionner quand on sait que dans certaines zones, il y a des mois et des mois d'attente pour trouver un libéral ? Peut-être qu'il y a un créneau à prendre à ce niveau-là. Et ce qui est génial, c'est que vous n'êtes pas tout seul. Il y a plein de moyens, plein de personnes ressources pour vous aider à vous lancer dans cette transition, ce changement de paradigme, finalement. Typiquement pour le Hornet Monclature, il y a ma co-animatrice de l'actu kiné de la semaine, c'est Gwen Kelvin qui est vraiment la pro du Hornet Monclature, qui a une formation qui s'appelle Boosté, qui vous aidera à faire cette transition. D'ailleurs moi je vais faire cette formation en octobre. Moi avec KinéWeb, j'aide les kinés à créer un site internet pour être plus visible, être très bien référencé sur Google et pouvoir attirer des patients. se spécialiser dans un domaine, proposer des soins en nomenclature. Là, j'ai lancé KinéWeb il y a quelques mois, j'ai déjà les premiers résultats. Par exemple, là, j'ai un kiné qui voulait avoir son site en numéro 1 sur Google pour acheter plus de patients en épaule. Et c'est ce qu'on a réussi à faire, donc c'est super accident. Mais son site, il est maintenant numéro 1 dans sa région. Et donc là, il a vraiment maintenant le champ libre pour développer cette spécificité. et du coup, par la même occasion, proposer des actes HN dans cette spécificité. Moi, un de mes projets pour la rentrée, c'est bien sûr de continuer Yotera. Donc Yotera maintenant, peut-être que vous ne le savez pas, mais c'est un organisme de formation, j'ai plusieurs formations, et ça commence vraiment à bien marcher, donc j'aimerais bien sûr garder cette activité, faire grandir Yotera, et en parallèle, j'aimerais aussi me lancer dans la prévention en entreprise, donc là, c'est un de mes projets pour eux. Pour la rentrée, j'ai lancé ma page Instagram, le bouclier santé. Et aussi, là, je suis en train de bosser sur un bon site internet pour être mieux référencé avec les entreprises. qui veulent faire de la prévention avec moi, puissent me trouver plus facilement. C'est un des projets que j'aimerais lancer à la rentrée. Vous pourrez continuer à me suivre dans cette aventure-là. Je ferai vraiment un débrief de comment ça se passe. Comme j'ai dit, vous n'êtes pas seul. On va s'entraider et on va trouver des solutions pour vraiment s'en sortir et vivre largement et correctement de notre travail. Voilà ce que je voulais faire passer comme message dans cette vidéo. J'espère que ça va vous parler. Je pense vraiment qu'on est... Alors peut-être que finalement, il y a plein de kinés qui vont me dire mais ça, ça fait longtemps que c'est le cas. Mais là, je trouve que vraiment ce gel des revalorisations, ça a été pour moi vraiment un choc. Et ça m'a vraiment fait prendre conscience que ça n'allait pas aller mieux. Donc je pense qu'il est encore temps de trouver d'autres voies, de se former, bien sûr, de monter en compétence. Et je pense qu'on a toutes les capacités pour le faire, tous les outils pour le faire et pour y arriver. Et je pense que c'est ensemble aussi. avec des retours d'expérience, réussir à finalement s'entraider et le faire. Donc voilà, pour ceux qui ne sont pas encore abonnés à ma newsletter, j'ai une newsletter qui s'appelle Kineboost, et c'est là où je partage tous mes likes, toutes mes vidéos, tous mes retours d'expérience, tous mes articles, toutes les promos pour mes formations aussi. Donc n'hésitez pas à vous abonner, je mettrai le lien en description. Et n'hésitez pas aussi à me donner un retour sur ce que vous comptez faire, si vous pensez aussi changer un petit peu de voie, ou vous diversifier, dites-moi un petit peu vos... plans, vos objectifs, vos interrogations, vos peurs aussi peut-être. Et je serais contente de voir tout ça et d'y répondre. Je vous souhaite un bel été et je voulais remercier aussi tous ceux qui me suivent. Même si c'est un peu difficile en ce moment, il faut quand même rester optimiste. Moi, je suis très optimiste de la suite, même si j'ai une gueule de déterré. Aujourd'hui, je suis quand même très optimiste pour ce qui va se passer pour la suite. C'est assez excitant finalement de savoir qu'on a aussi un champ et plein de choses à créer, à inventer et à mettre en place. Donc, que... passez un bon été et je vous dis à bientôt

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