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ONDES DE CHOC - Podcast Kiné

LIVE 5/30 : ma 1ère expérience de Prévention en Entreprise

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12min |08/06/2025
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Description

Aujourd’hui, je te raconte ma toute première intervention de sensibilisation en entreprise, dans une sucrerie du sud de l’île 🌴. Objectif : prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS) main et poignet auprès de 180 salariés.


Au programme :


  • Comment j’ai été contacté et préparé cette journée avec une infirmière de prévention

  • Le déroulé des ateliers (anatomie, pathos, gestes compensatoires, prévention active)

  • Ce que j’ai appris sur la santé au travail et les droits des salariés (pré-visite, MDPH, etc.)

  • Mon retour d’expérience après 6 sessions de 40 minutes face à 30 personnes


🔔 Ne manque aucun épisode : abonne-toi dès maintenant pour rester informé de chaque nouveauté.


👍 Ton retour compte vraiment : n’hésite pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐ et à partager ton avis, cela m’aide à améliorer la qualité du contenu.


📩 Reste à jour sur l’actualité kiné : inscris-toi à la liste email “Kiné Boost” pour recevoir directement toutes les informations essentielles : https://www.yotera-kine.fr/kine-boost


🙏 Merci pour ton soutien et à très vite,


Julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et salut à tous, salut les amis, on se retrouve pour ce cinquième live. Donc je vais faire des lives tous les soirs, pendant 30 jours, pour le mois de juin. Et ce soir, je voulais faire un petit récap de ma première journée de prévention en entreprise. Enfin pour être plus précis, c'était une action de sensibilisation en entreprise. J'en ai parlé dans le live précédent. J'ai été contacté par une entreprise pour faire une action de prévention à l'entreprise. Je vais faire le récapitulatif de ce qui s'est passé hier. Levez 5h du matin pour descendre dans le sud de l'île de la Réunion et faire cette action dans une sucrerie. Comme je vous disais, une sucrerie, c'est quoi ? C'est une entreprise qui transforme les cannes à sucre à la Réunion. en sucre, en sucre roux ou en sucre fin. Et donc, on s'était mis d'accord avec l'infirmière de prévention. Donc en fait, c'est une infirmière qui est spécialisée dans la prévention en entreprise, qui ne bosse qu'avec des entreprises. Donc c'est une société privée qui s'appelle Intermetra. Et en gros, qui bosse, il y a une équipe d'infirmières, de médecins, qui bosse avec des entreprises. Donc ils suivent les salariés, ils font, comme vous le savez, les visites. Donc c'est tous les cinq ans obligatoires pour les salariés, si j'ai bien compris. Et donc elle était là et on a fait cette sensibilisation, cet atelier de sensibilisation ensemble. Donc on s'était mis d'accord sur les différentes parties dont on voulait parler. Et ça qui était super agréable, c'est que voilà, vu que c'était une première expérience, c'est quand même cool de ne pas être seul. Et franchement, j'étais bien content qu'elle soit là pour répondre à certaines questions, surtout des questions sur tout ce qui est avril maladie, accent de travail, tout le côté un peu, on va dire, législatif de la santé au travail. Donc c'était trop bien. Donc du coup, on avait six groupes de 30 personnes, ce qui est énorme. Si j'ai bien compris, souvent, c'est des groupes, déjà, normalement, si j'ai bien compris. de ce que me disait Théo, c'est que souvent c'est sur la base du boulot en carrière. A chaque fois c'est des groupes de 30 et on a fait 6 ateliers. Et donc ça fait qu'on a finalement sensibilisé 180 salariés. En une journée c'était intense. Et donc voilà, je vais vous parler un petit peu de ce qu'on a fait, surtout pour ceux qui... veulent peut-être un jour faire de la prévention en entreprise, avoir en tout cas un aperçu de qu'est-ce que c'est un atelier de sensibilisation en entreprise. Donc ce qui s'est passé, c'est qu'on avait 40 minutes pour faire chacun de ces ateliers. Et donc l'infirmière, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle a tout simplement déjà commencé par expliquer ce qu'était une TMS, d'accord ? Parce que ce que j'ai obligé de préciser, c'est que ces ateliers, ils étaient vraiment focalisés sur les TMS main et poignet. Et donc, l'infirmière a présenté tout ça. Elle a beaucoup parlé aussi des facteurs de risque de faire des TMS. Elle a parlé aussi des maladies professionnelles. En tout cas, les TMS, c'était la première cause de reconnaissance de maladies professionnelles. Et après, c'était ma partie où moi, en gros, qu'est-ce que j'ai fait ? Comme c'était... Un atelier sur la main et le poignet, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait du classique, j'ai fait un peu de rappel anatomique, surtout des mouvements du poignet, des doigts, du pouce, tout ça. On a parlé de la position neutre du poignet. Et après, toute une partie un peu éducation sur finalement qu'est-ce qu'un tendon. Moi, j'ai donné ma vision pour qu'ils comprennent mieux comment on en arrive à une tendinite. Et à partir de là... J'ai donné, j'ai expliqué très rapidement les trois pathologies que j'avais finalement pu repérer lors de la journée de prévisite. C'est-à-dire le doigt à ressaut de Kervin et l'infirmière avec moi, elle a parlé du canal carpien. Parce que le canal carpien, c'est une des premières TMS de la main et du poignet. Bon bref, on a fait des petits rappels sur ces pathologies-là. de la main et du poignet, les facteurs favorisants, les facteurs de risque, tout ça. L'infirmière, rapidement, a donné des clés sur quoi jouer pour prévenir et éviter ces TMS. Et ensuite, c'était à mon tour de donner des clés pour que ces salariés soient plus autonomes et plus acteurs de leur santé. Et donc, qu'est-ce que c'était ces clés ? J'ai parlé d'échauffement, j'ai parlé de gestes compensatoires. donc ça c'est une... on va dire une notion un peu particulière et son clé dans la prévention en entreprise. Alors attention, je ne suis pas encore expert, enfin je ne suis d'ailleurs pas du tout expert de la prévention en entreprise, c'était vraiment une première expérience. Et l'entreprise était au courant d'ailleurs que c'était une première expérience et c'était complètement ok. Mais voilà, gestes compensatoires, une notion clé de la prévention en entreprise. J'ai parlé bien sûr des serments, de pause. et j'ai fait un petit focus sur je les ai sensibilisés au fait qu'il faut de temps en temps s'écouter mais aussi se scanner se connaître finalement pour voir comment ça va et pour pouvoir si ça va pas bien ou en tout cas si c'est un début de ça va pas bien en parler donc du coup là que l'infirmière elle a repris le relais sur la présentation elle disait si vous avez ces symptômes dont on a parlé, ces sensations ces gènes n'hésitez pas du coup à venir me voir et c'est là qu'elle a expliqué comment ça se passait moi du coup ce que j'ai appris et ce que je peux vous dire qui pourrait aussi vous servir et qui va me servir du coup au cabinet dans la rééducation en libéral classique, c'est quoi ? c'est que souvent on voit des personnes qui sont en arrêt de travail en arrêt maladie ce qu'il faut bien sûr savoir c'est que quand on est en arrêt maladie, bien sûr bon, c'est des arrêts maladie qui sont longs Je parle d'arrêt maladie de 30 jours, si j'ai bien compris. Et au bout de cette longue arrêt maladie, il y a bien sûr une visite qui permet de reprendre ou pas le travail. Et ce qu'il faut savoir, c'est que pour les salariés, c'est un droit en France, on peut demander aussi une prévisite. C'est quoi une prévisite ? au lieu d'attendre 2-3 jours avant de reprendre. si la personne se dit je ne pense pas que je vais pouvoir reprendre ou alors peut-être qu'il faudrait que je fasse d'autres réglages à l'heure complémentaire il faudrait que je voie avec mon médecin par rapport à ça le salarié est en droit de demander une pré-visite donc ça serait une visite qui vient avant la visite qui détermine si la personne peut reprendre ou pas le travail j'espère que vous m'avez capté mais pourquoi je voulais vous dire ça c'est parce que c'est déjà très peu connu et ensuite c'est parce que c'est optionnel c'est à la demande du salarié et ce n'est pas obligatoire comme l'est la visite pour vraiment reprendre le travail. Donc ça c'est un truc que j'ai appris grâce à elle, donc franchement c'était super d'apprendre ça. Et autre chose aussi qui peut vous servir pour vos patients, c'est quoi ? C'est que bien sûr on sait tous que les TMS, si la médecine du travail décrète que c'est le travail qui a causé cette TMS. Bon, ça, c'est OK, ça peut être reconnu en maladie professionnelle. Ce qu'il faut savoir, c'est que par exemple, si, bon, exemple classique, si la personne, elle déclenche une spondylarthrite rhumatoïde, par exemple, qui n'a du coup rien à voir avec le boulot, qui n'est pas causé par le travail, eh bien, dans tous les cas, c'est conseillé de faire une demande à la MDPH. Donc, vous savez, la maison qui s'occupe du handicap. Je n'ai plus le terme MDPH, mais c'est pour toutes les personnes qui sont handicapées finalement. Et en fait, c'est peu connu, mais ce que l'infirmière me disait, c'est que ça vaut vraiment le coup de le faire. Pourquoi ? Parce qu'avec cette reconnaissance de la MDPH, Ce qui est bien, c'est que... Et même si cette maladie n'est pas reconnue comme maladie professionnelle, grâce à cette reconnaissance de la MDPH, le salarié peut avoir une adaptation de son poste et donc peut potentiellement avoir des avantages qu'il n'aurait pas s'il n'avait pas cette reconnaissance de la MDPH. Donc c'est un truc qu'on entend peu parler, mais quand même je trouve que ça vaut le coup de le reparler aussi. Donc voilà, ce petit récap de ma première action en entreprise. Honnêtement, j'ai adoré. faire ça, c'était super agréable d'éduquer des gens dans leur sphère professionnelle. Bon après c'était assez fatigant parce que finalement j'ai quand même répété exactement la même chose six fois du coup. Parce que voilà, six ateliers de 40 minutes, je commence, du coup au début j'étais un peu stressé, la deuxième fois beaucoup plus à l'aise, la troisième fois aussi. Bon après c'était ok, ça me permettait de savoir aussi finalement ce qui marchait ou ce qui marchait moins pendant de mon diapo quoi finalement. Donc je pense que je vois la prochaine fois ce que je peux améliorer, ce que je peux changer ou ce que je peux faire autrement. Mais en tout cas oui très fâchant de répéter la même chose. Mais bon après chaque intervention en prévention en entreprise est quand même assez différente. Donc je pense pas potentiellement la prochaine fois refaire la même chose. en tout cas je suis vraiment très content j'ai appris plein de choses grâce à cette infirmière j'ai eu de bons retours parce qu'il y a même le directeur du coup et certaines personnes de l'administration de l'entreprise qui sont venues pendant un des ateliers donc là tout de suite la pression elle est montée d'un cran mais j'ai eu vraiment de bons retours sur mon intervention donc ça fait plaisir ça me fait une belle expérience surtout que Cette entreprise, elle est aussi en métropole. Vu que je rentre en métropole cet été, je pense que ce sera l'occasion finalement d'avoir une belle expérience et quelque chose de concret dans mon CV. Et quand je serai en métropole, du coup, je pense que je contacterai cette entreprise qui est aussi en métropole pour voir s'ils ont besoin et s'ils souhaiteraient m'embaucher finalement. donc voilà pour ce petit récap sur la prévention en entreprise. Voilà, je vous souhaite un bon week-end. Il n'y aura pas de live demain. Je reprendrai les lives lundi, je pense. Je vous dis à bientôt.

Description

Aujourd’hui, je te raconte ma toute première intervention de sensibilisation en entreprise, dans une sucrerie du sud de l’île 🌴. Objectif : prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS) main et poignet auprès de 180 salariés.


Au programme :


  • Comment j’ai été contacté et préparé cette journée avec une infirmière de prévention

  • Le déroulé des ateliers (anatomie, pathos, gestes compensatoires, prévention active)

  • Ce que j’ai appris sur la santé au travail et les droits des salariés (pré-visite, MDPH, etc.)

  • Mon retour d’expérience après 6 sessions de 40 minutes face à 30 personnes


🔔 Ne manque aucun épisode : abonne-toi dès maintenant pour rester informé de chaque nouveauté.


👍 Ton retour compte vraiment : n’hésite pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐ et à partager ton avis, cela m’aide à améliorer la qualité du contenu.


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  • Speaker #0

    Et salut à tous, salut les amis, on se retrouve pour ce cinquième live. Donc je vais faire des lives tous les soirs, pendant 30 jours, pour le mois de juin. Et ce soir, je voulais faire un petit récap de ma première journée de prévention en entreprise. Enfin pour être plus précis, c'était une action de sensibilisation en entreprise. J'en ai parlé dans le live précédent. J'ai été contacté par une entreprise pour faire une action de prévention à l'entreprise. Je vais faire le récapitulatif de ce qui s'est passé hier. Levez 5h du matin pour descendre dans le sud de l'île de la Réunion et faire cette action dans une sucrerie. Comme je vous disais, une sucrerie, c'est quoi ? C'est une entreprise qui transforme les cannes à sucre à la Réunion. en sucre, en sucre roux ou en sucre fin. Et donc, on s'était mis d'accord avec l'infirmière de prévention. Donc en fait, c'est une infirmière qui est spécialisée dans la prévention en entreprise, qui ne bosse qu'avec des entreprises. Donc c'est une société privée qui s'appelle Intermetra. Et en gros, qui bosse, il y a une équipe d'infirmières, de médecins, qui bosse avec des entreprises. Donc ils suivent les salariés, ils font, comme vous le savez, les visites. Donc c'est tous les cinq ans obligatoires pour les salariés, si j'ai bien compris. Et donc elle était là et on a fait cette sensibilisation, cet atelier de sensibilisation ensemble. Donc on s'était mis d'accord sur les différentes parties dont on voulait parler. Et ça qui était super agréable, c'est que voilà, vu que c'était une première expérience, c'est quand même cool de ne pas être seul. Et franchement, j'étais bien content qu'elle soit là pour répondre à certaines questions, surtout des questions sur tout ce qui est avril maladie, accent de travail, tout le côté un peu, on va dire, législatif de la santé au travail. Donc c'était trop bien. Donc du coup, on avait six groupes de 30 personnes, ce qui est énorme. Si j'ai bien compris, souvent, c'est des groupes, déjà, normalement, si j'ai bien compris. de ce que me disait Théo, c'est que souvent c'est sur la base du boulot en carrière. A chaque fois c'est des groupes de 30 et on a fait 6 ateliers. Et donc ça fait qu'on a finalement sensibilisé 180 salariés. En une journée c'était intense. Et donc voilà, je vais vous parler un petit peu de ce qu'on a fait, surtout pour ceux qui... veulent peut-être un jour faire de la prévention en entreprise, avoir en tout cas un aperçu de qu'est-ce que c'est un atelier de sensibilisation en entreprise. Donc ce qui s'est passé, c'est qu'on avait 40 minutes pour faire chacun de ces ateliers. Et donc l'infirmière, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle a tout simplement déjà commencé par expliquer ce qu'était une TMS, d'accord ? Parce que ce que j'ai obligé de préciser, c'est que ces ateliers, ils étaient vraiment focalisés sur les TMS main et poignet. Et donc, l'infirmière a présenté tout ça. Elle a beaucoup parlé aussi des facteurs de risque de faire des TMS. Elle a parlé aussi des maladies professionnelles. En tout cas, les TMS, c'était la première cause de reconnaissance de maladies professionnelles. Et après, c'était ma partie où moi, en gros, qu'est-ce que j'ai fait ? Comme c'était... Un atelier sur la main et le poignet, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait du classique, j'ai fait un peu de rappel anatomique, surtout des mouvements du poignet, des doigts, du pouce, tout ça. On a parlé de la position neutre du poignet. Et après, toute une partie un peu éducation sur finalement qu'est-ce qu'un tendon. Moi, j'ai donné ma vision pour qu'ils comprennent mieux comment on en arrive à une tendinite. Et à partir de là... J'ai donné, j'ai expliqué très rapidement les trois pathologies que j'avais finalement pu repérer lors de la journée de prévisite. C'est-à-dire le doigt à ressaut de Kervin et l'infirmière avec moi, elle a parlé du canal carpien. Parce que le canal carpien, c'est une des premières TMS de la main et du poignet. Bon bref, on a fait des petits rappels sur ces pathologies-là. de la main et du poignet, les facteurs favorisants, les facteurs de risque, tout ça. L'infirmière, rapidement, a donné des clés sur quoi jouer pour prévenir et éviter ces TMS. Et ensuite, c'était à mon tour de donner des clés pour que ces salariés soient plus autonomes et plus acteurs de leur santé. Et donc, qu'est-ce que c'était ces clés ? J'ai parlé d'échauffement, j'ai parlé de gestes compensatoires. donc ça c'est une... on va dire une notion un peu particulière et son clé dans la prévention en entreprise. Alors attention, je ne suis pas encore expert, enfin je ne suis d'ailleurs pas du tout expert de la prévention en entreprise, c'était vraiment une première expérience. Et l'entreprise était au courant d'ailleurs que c'était une première expérience et c'était complètement ok. Mais voilà, gestes compensatoires, une notion clé de la prévention en entreprise. J'ai parlé bien sûr des serments, de pause. et j'ai fait un petit focus sur je les ai sensibilisés au fait qu'il faut de temps en temps s'écouter mais aussi se scanner se connaître finalement pour voir comment ça va et pour pouvoir si ça va pas bien ou en tout cas si c'est un début de ça va pas bien en parler donc du coup là que l'infirmière elle a repris le relais sur la présentation elle disait si vous avez ces symptômes dont on a parlé, ces sensations ces gènes n'hésitez pas du coup à venir me voir et c'est là qu'elle a expliqué comment ça se passait moi du coup ce que j'ai appris et ce que je peux vous dire qui pourrait aussi vous servir et qui va me servir du coup au cabinet dans la rééducation en libéral classique, c'est quoi ? c'est que souvent on voit des personnes qui sont en arrêt de travail en arrêt maladie ce qu'il faut bien sûr savoir c'est que quand on est en arrêt maladie, bien sûr bon, c'est des arrêts maladie qui sont longs Je parle d'arrêt maladie de 30 jours, si j'ai bien compris. Et au bout de cette longue arrêt maladie, il y a bien sûr une visite qui permet de reprendre ou pas le travail. Et ce qu'il faut savoir, c'est que pour les salariés, c'est un droit en France, on peut demander aussi une prévisite. C'est quoi une prévisite ? au lieu d'attendre 2-3 jours avant de reprendre. si la personne se dit je ne pense pas que je vais pouvoir reprendre ou alors peut-être qu'il faudrait que je fasse d'autres réglages à l'heure complémentaire il faudrait que je voie avec mon médecin par rapport à ça le salarié est en droit de demander une pré-visite donc ça serait une visite qui vient avant la visite qui détermine si la personne peut reprendre ou pas le travail j'espère que vous m'avez capté mais pourquoi je voulais vous dire ça c'est parce que c'est déjà très peu connu et ensuite c'est parce que c'est optionnel c'est à la demande du salarié et ce n'est pas obligatoire comme l'est la visite pour vraiment reprendre le travail. Donc ça c'est un truc que j'ai appris grâce à elle, donc franchement c'était super d'apprendre ça. Et autre chose aussi qui peut vous servir pour vos patients, c'est quoi ? C'est que bien sûr on sait tous que les TMS, si la médecine du travail décrète que c'est le travail qui a causé cette TMS. Bon, ça, c'est OK, ça peut être reconnu en maladie professionnelle. Ce qu'il faut savoir, c'est que par exemple, si, bon, exemple classique, si la personne, elle déclenche une spondylarthrite rhumatoïde, par exemple, qui n'a du coup rien à voir avec le boulot, qui n'est pas causé par le travail, eh bien, dans tous les cas, c'est conseillé de faire une demande à la MDPH. Donc, vous savez, la maison qui s'occupe du handicap. Je n'ai plus le terme MDPH, mais c'est pour toutes les personnes qui sont handicapées finalement. Et en fait, c'est peu connu, mais ce que l'infirmière me disait, c'est que ça vaut vraiment le coup de le faire. Pourquoi ? Parce qu'avec cette reconnaissance de la MDPH, Ce qui est bien, c'est que... Et même si cette maladie n'est pas reconnue comme maladie professionnelle, grâce à cette reconnaissance de la MDPH, le salarié peut avoir une adaptation de son poste et donc peut potentiellement avoir des avantages qu'il n'aurait pas s'il n'avait pas cette reconnaissance de la MDPH. Donc c'est un truc qu'on entend peu parler, mais quand même je trouve que ça vaut le coup de le reparler aussi. Donc voilà, ce petit récap de ma première action en entreprise. Honnêtement, j'ai adoré. faire ça, c'était super agréable d'éduquer des gens dans leur sphère professionnelle. Bon après c'était assez fatigant parce que finalement j'ai quand même répété exactement la même chose six fois du coup. Parce que voilà, six ateliers de 40 minutes, je commence, du coup au début j'étais un peu stressé, la deuxième fois beaucoup plus à l'aise, la troisième fois aussi. Bon après c'était ok, ça me permettait de savoir aussi finalement ce qui marchait ou ce qui marchait moins pendant de mon diapo quoi finalement. Donc je pense que je vois la prochaine fois ce que je peux améliorer, ce que je peux changer ou ce que je peux faire autrement. Mais en tout cas oui très fâchant de répéter la même chose. Mais bon après chaque intervention en prévention en entreprise est quand même assez différente. Donc je pense pas potentiellement la prochaine fois refaire la même chose. en tout cas je suis vraiment très content j'ai appris plein de choses grâce à cette infirmière j'ai eu de bons retours parce qu'il y a même le directeur du coup et certaines personnes de l'administration de l'entreprise qui sont venues pendant un des ateliers donc là tout de suite la pression elle est montée d'un cran mais j'ai eu vraiment de bons retours sur mon intervention donc ça fait plaisir ça me fait une belle expérience surtout que Cette entreprise, elle est aussi en métropole. Vu que je rentre en métropole cet été, je pense que ce sera l'occasion finalement d'avoir une belle expérience et quelque chose de concret dans mon CV. Et quand je serai en métropole, du coup, je pense que je contacterai cette entreprise qui est aussi en métropole pour voir s'ils ont besoin et s'ils souhaiteraient m'embaucher finalement. donc voilà pour ce petit récap sur la prévention en entreprise. Voilà, je vous souhaite un bon week-end. Il n'y aura pas de live demain. Je reprendrai les lives lundi, je pense. Je vous dis à bientôt.

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Au programme :


  • Comment j’ai été contacté et préparé cette journée avec une infirmière de prévention

  • Le déroulé des ateliers (anatomie, pathos, gestes compensatoires, prévention active)

  • Ce que j’ai appris sur la santé au travail et les droits des salariés (pré-visite, MDPH, etc.)

  • Mon retour d’expérience après 6 sessions de 40 minutes face à 30 personnes


🔔 Ne manque aucun épisode : abonne-toi dès maintenant pour rester informé de chaque nouveauté.


👍 Ton retour compte vraiment : n’hésite pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐ et à partager ton avis, cela m’aide à améliorer la qualité du contenu.


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  • Speaker #0

    Et salut à tous, salut les amis, on se retrouve pour ce cinquième live. Donc je vais faire des lives tous les soirs, pendant 30 jours, pour le mois de juin. Et ce soir, je voulais faire un petit récap de ma première journée de prévention en entreprise. Enfin pour être plus précis, c'était une action de sensibilisation en entreprise. J'en ai parlé dans le live précédent. J'ai été contacté par une entreprise pour faire une action de prévention à l'entreprise. Je vais faire le récapitulatif de ce qui s'est passé hier. Levez 5h du matin pour descendre dans le sud de l'île de la Réunion et faire cette action dans une sucrerie. Comme je vous disais, une sucrerie, c'est quoi ? C'est une entreprise qui transforme les cannes à sucre à la Réunion. en sucre, en sucre roux ou en sucre fin. Et donc, on s'était mis d'accord avec l'infirmière de prévention. Donc en fait, c'est une infirmière qui est spécialisée dans la prévention en entreprise, qui ne bosse qu'avec des entreprises. Donc c'est une société privée qui s'appelle Intermetra. Et en gros, qui bosse, il y a une équipe d'infirmières, de médecins, qui bosse avec des entreprises. Donc ils suivent les salariés, ils font, comme vous le savez, les visites. Donc c'est tous les cinq ans obligatoires pour les salariés, si j'ai bien compris. Et donc elle était là et on a fait cette sensibilisation, cet atelier de sensibilisation ensemble. Donc on s'était mis d'accord sur les différentes parties dont on voulait parler. Et ça qui était super agréable, c'est que voilà, vu que c'était une première expérience, c'est quand même cool de ne pas être seul. Et franchement, j'étais bien content qu'elle soit là pour répondre à certaines questions, surtout des questions sur tout ce qui est avril maladie, accent de travail, tout le côté un peu, on va dire, législatif de la santé au travail. Donc c'était trop bien. Donc du coup, on avait six groupes de 30 personnes, ce qui est énorme. Si j'ai bien compris, souvent, c'est des groupes, déjà, normalement, si j'ai bien compris. de ce que me disait Théo, c'est que souvent c'est sur la base du boulot en carrière. A chaque fois c'est des groupes de 30 et on a fait 6 ateliers. Et donc ça fait qu'on a finalement sensibilisé 180 salariés. En une journée c'était intense. Et donc voilà, je vais vous parler un petit peu de ce qu'on a fait, surtout pour ceux qui... veulent peut-être un jour faire de la prévention en entreprise, avoir en tout cas un aperçu de qu'est-ce que c'est un atelier de sensibilisation en entreprise. Donc ce qui s'est passé, c'est qu'on avait 40 minutes pour faire chacun de ces ateliers. Et donc l'infirmière, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle a tout simplement déjà commencé par expliquer ce qu'était une TMS, d'accord ? Parce que ce que j'ai obligé de préciser, c'est que ces ateliers, ils étaient vraiment focalisés sur les TMS main et poignet. Et donc, l'infirmière a présenté tout ça. Elle a beaucoup parlé aussi des facteurs de risque de faire des TMS. Elle a parlé aussi des maladies professionnelles. En tout cas, les TMS, c'était la première cause de reconnaissance de maladies professionnelles. Et après, c'était ma partie où moi, en gros, qu'est-ce que j'ai fait ? Comme c'était... Un atelier sur la main et le poignet, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait du classique, j'ai fait un peu de rappel anatomique, surtout des mouvements du poignet, des doigts, du pouce, tout ça. On a parlé de la position neutre du poignet. Et après, toute une partie un peu éducation sur finalement qu'est-ce qu'un tendon. Moi, j'ai donné ma vision pour qu'ils comprennent mieux comment on en arrive à une tendinite. Et à partir de là... J'ai donné, j'ai expliqué très rapidement les trois pathologies que j'avais finalement pu repérer lors de la journée de prévisite. C'est-à-dire le doigt à ressaut de Kervin et l'infirmière avec moi, elle a parlé du canal carpien. Parce que le canal carpien, c'est une des premières TMS de la main et du poignet. Bon bref, on a fait des petits rappels sur ces pathologies-là. de la main et du poignet, les facteurs favorisants, les facteurs de risque, tout ça. L'infirmière, rapidement, a donné des clés sur quoi jouer pour prévenir et éviter ces TMS. Et ensuite, c'était à mon tour de donner des clés pour que ces salariés soient plus autonomes et plus acteurs de leur santé. Et donc, qu'est-ce que c'était ces clés ? J'ai parlé d'échauffement, j'ai parlé de gestes compensatoires. donc ça c'est une... on va dire une notion un peu particulière et son clé dans la prévention en entreprise. Alors attention, je ne suis pas encore expert, enfin je ne suis d'ailleurs pas du tout expert de la prévention en entreprise, c'était vraiment une première expérience. Et l'entreprise était au courant d'ailleurs que c'était une première expérience et c'était complètement ok. Mais voilà, gestes compensatoires, une notion clé de la prévention en entreprise. J'ai parlé bien sûr des serments, de pause. et j'ai fait un petit focus sur je les ai sensibilisés au fait qu'il faut de temps en temps s'écouter mais aussi se scanner se connaître finalement pour voir comment ça va et pour pouvoir si ça va pas bien ou en tout cas si c'est un début de ça va pas bien en parler donc du coup là que l'infirmière elle a repris le relais sur la présentation elle disait si vous avez ces symptômes dont on a parlé, ces sensations ces gènes n'hésitez pas du coup à venir me voir et c'est là qu'elle a expliqué comment ça se passait moi du coup ce que j'ai appris et ce que je peux vous dire qui pourrait aussi vous servir et qui va me servir du coup au cabinet dans la rééducation en libéral classique, c'est quoi ? c'est que souvent on voit des personnes qui sont en arrêt de travail en arrêt maladie ce qu'il faut bien sûr savoir c'est que quand on est en arrêt maladie, bien sûr bon, c'est des arrêts maladie qui sont longs Je parle d'arrêt maladie de 30 jours, si j'ai bien compris. Et au bout de cette longue arrêt maladie, il y a bien sûr une visite qui permet de reprendre ou pas le travail. Et ce qu'il faut savoir, c'est que pour les salariés, c'est un droit en France, on peut demander aussi une prévisite. C'est quoi une prévisite ? au lieu d'attendre 2-3 jours avant de reprendre. si la personne se dit je ne pense pas que je vais pouvoir reprendre ou alors peut-être qu'il faudrait que je fasse d'autres réglages à l'heure complémentaire il faudrait que je voie avec mon médecin par rapport à ça le salarié est en droit de demander une pré-visite donc ça serait une visite qui vient avant la visite qui détermine si la personne peut reprendre ou pas le travail j'espère que vous m'avez capté mais pourquoi je voulais vous dire ça c'est parce que c'est déjà très peu connu et ensuite c'est parce que c'est optionnel c'est à la demande du salarié et ce n'est pas obligatoire comme l'est la visite pour vraiment reprendre le travail. Donc ça c'est un truc que j'ai appris grâce à elle, donc franchement c'était super d'apprendre ça. Et autre chose aussi qui peut vous servir pour vos patients, c'est quoi ? C'est que bien sûr on sait tous que les TMS, si la médecine du travail décrète que c'est le travail qui a causé cette TMS. Bon, ça, c'est OK, ça peut être reconnu en maladie professionnelle. Ce qu'il faut savoir, c'est que par exemple, si, bon, exemple classique, si la personne, elle déclenche une spondylarthrite rhumatoïde, par exemple, qui n'a du coup rien à voir avec le boulot, qui n'est pas causé par le travail, eh bien, dans tous les cas, c'est conseillé de faire une demande à la MDPH. Donc, vous savez, la maison qui s'occupe du handicap. Je n'ai plus le terme MDPH, mais c'est pour toutes les personnes qui sont handicapées finalement. Et en fait, c'est peu connu, mais ce que l'infirmière me disait, c'est que ça vaut vraiment le coup de le faire. Pourquoi ? Parce qu'avec cette reconnaissance de la MDPH, Ce qui est bien, c'est que... Et même si cette maladie n'est pas reconnue comme maladie professionnelle, grâce à cette reconnaissance de la MDPH, le salarié peut avoir une adaptation de son poste et donc peut potentiellement avoir des avantages qu'il n'aurait pas s'il n'avait pas cette reconnaissance de la MDPH. Donc c'est un truc qu'on entend peu parler, mais quand même je trouve que ça vaut le coup de le reparler aussi. Donc voilà, ce petit récap de ma première action en entreprise. Honnêtement, j'ai adoré. faire ça, c'était super agréable d'éduquer des gens dans leur sphère professionnelle. Bon après c'était assez fatigant parce que finalement j'ai quand même répété exactement la même chose six fois du coup. Parce que voilà, six ateliers de 40 minutes, je commence, du coup au début j'étais un peu stressé, la deuxième fois beaucoup plus à l'aise, la troisième fois aussi. Bon après c'était ok, ça me permettait de savoir aussi finalement ce qui marchait ou ce qui marchait moins pendant de mon diapo quoi finalement. Donc je pense que je vois la prochaine fois ce que je peux améliorer, ce que je peux changer ou ce que je peux faire autrement. Mais en tout cas oui très fâchant de répéter la même chose. Mais bon après chaque intervention en prévention en entreprise est quand même assez différente. Donc je pense pas potentiellement la prochaine fois refaire la même chose. en tout cas je suis vraiment très content j'ai appris plein de choses grâce à cette infirmière j'ai eu de bons retours parce qu'il y a même le directeur du coup et certaines personnes de l'administration de l'entreprise qui sont venues pendant un des ateliers donc là tout de suite la pression elle est montée d'un cran mais j'ai eu vraiment de bons retours sur mon intervention donc ça fait plaisir ça me fait une belle expérience surtout que Cette entreprise, elle est aussi en métropole. Vu que je rentre en métropole cet été, je pense que ce sera l'occasion finalement d'avoir une belle expérience et quelque chose de concret dans mon CV. Et quand je serai en métropole, du coup, je pense que je contacterai cette entreprise qui est aussi en métropole pour voir s'ils ont besoin et s'ils souhaiteraient m'embaucher finalement. donc voilà pour ce petit récap sur la prévention en entreprise. Voilà, je vous souhaite un bon week-end. Il n'y aura pas de live demain. Je reprendrai les lives lundi, je pense. Je vous dis à bientôt.

Description

Aujourd’hui, je te raconte ma toute première intervention de sensibilisation en entreprise, dans une sucrerie du sud de l’île 🌴. Objectif : prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS) main et poignet auprès de 180 salariés.


Au programme :


  • Comment j’ai été contacté et préparé cette journée avec une infirmière de prévention

  • Le déroulé des ateliers (anatomie, pathos, gestes compensatoires, prévention active)

  • Ce que j’ai appris sur la santé au travail et les droits des salariés (pré-visite, MDPH, etc.)

  • Mon retour d’expérience après 6 sessions de 40 minutes face à 30 personnes


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Julien


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Transcription

  • Speaker #0

    Et salut à tous, salut les amis, on se retrouve pour ce cinquième live. Donc je vais faire des lives tous les soirs, pendant 30 jours, pour le mois de juin. Et ce soir, je voulais faire un petit récap de ma première journée de prévention en entreprise. Enfin pour être plus précis, c'était une action de sensibilisation en entreprise. J'en ai parlé dans le live précédent. J'ai été contacté par une entreprise pour faire une action de prévention à l'entreprise. Je vais faire le récapitulatif de ce qui s'est passé hier. Levez 5h du matin pour descendre dans le sud de l'île de la Réunion et faire cette action dans une sucrerie. Comme je vous disais, une sucrerie, c'est quoi ? C'est une entreprise qui transforme les cannes à sucre à la Réunion. en sucre, en sucre roux ou en sucre fin. Et donc, on s'était mis d'accord avec l'infirmière de prévention. Donc en fait, c'est une infirmière qui est spécialisée dans la prévention en entreprise, qui ne bosse qu'avec des entreprises. Donc c'est une société privée qui s'appelle Intermetra. Et en gros, qui bosse, il y a une équipe d'infirmières, de médecins, qui bosse avec des entreprises. Donc ils suivent les salariés, ils font, comme vous le savez, les visites. Donc c'est tous les cinq ans obligatoires pour les salariés, si j'ai bien compris. Et donc elle était là et on a fait cette sensibilisation, cet atelier de sensibilisation ensemble. Donc on s'était mis d'accord sur les différentes parties dont on voulait parler. Et ça qui était super agréable, c'est que voilà, vu que c'était une première expérience, c'est quand même cool de ne pas être seul. Et franchement, j'étais bien content qu'elle soit là pour répondre à certaines questions, surtout des questions sur tout ce qui est avril maladie, accent de travail, tout le côté un peu, on va dire, législatif de la santé au travail. Donc c'était trop bien. Donc du coup, on avait six groupes de 30 personnes, ce qui est énorme. Si j'ai bien compris, souvent, c'est des groupes, déjà, normalement, si j'ai bien compris. de ce que me disait Théo, c'est que souvent c'est sur la base du boulot en carrière. A chaque fois c'est des groupes de 30 et on a fait 6 ateliers. Et donc ça fait qu'on a finalement sensibilisé 180 salariés. En une journée c'était intense. Et donc voilà, je vais vous parler un petit peu de ce qu'on a fait, surtout pour ceux qui... veulent peut-être un jour faire de la prévention en entreprise, avoir en tout cas un aperçu de qu'est-ce que c'est un atelier de sensibilisation en entreprise. Donc ce qui s'est passé, c'est qu'on avait 40 minutes pour faire chacun de ces ateliers. Et donc l'infirmière, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle a tout simplement déjà commencé par expliquer ce qu'était une TMS, d'accord ? Parce que ce que j'ai obligé de préciser, c'est que ces ateliers, ils étaient vraiment focalisés sur les TMS main et poignet. Et donc, l'infirmière a présenté tout ça. Elle a beaucoup parlé aussi des facteurs de risque de faire des TMS. Elle a parlé aussi des maladies professionnelles. En tout cas, les TMS, c'était la première cause de reconnaissance de maladies professionnelles. Et après, c'était ma partie où moi, en gros, qu'est-ce que j'ai fait ? Comme c'était... Un atelier sur la main et le poignet, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait du classique, j'ai fait un peu de rappel anatomique, surtout des mouvements du poignet, des doigts, du pouce, tout ça. On a parlé de la position neutre du poignet. Et après, toute une partie un peu éducation sur finalement qu'est-ce qu'un tendon. Moi, j'ai donné ma vision pour qu'ils comprennent mieux comment on en arrive à une tendinite. Et à partir de là... J'ai donné, j'ai expliqué très rapidement les trois pathologies que j'avais finalement pu repérer lors de la journée de prévisite. C'est-à-dire le doigt à ressaut de Kervin et l'infirmière avec moi, elle a parlé du canal carpien. Parce que le canal carpien, c'est une des premières TMS de la main et du poignet. Bon bref, on a fait des petits rappels sur ces pathologies-là. de la main et du poignet, les facteurs favorisants, les facteurs de risque, tout ça. L'infirmière, rapidement, a donné des clés sur quoi jouer pour prévenir et éviter ces TMS. Et ensuite, c'était à mon tour de donner des clés pour que ces salariés soient plus autonomes et plus acteurs de leur santé. Et donc, qu'est-ce que c'était ces clés ? J'ai parlé d'échauffement, j'ai parlé de gestes compensatoires. donc ça c'est une... on va dire une notion un peu particulière et son clé dans la prévention en entreprise. Alors attention, je ne suis pas encore expert, enfin je ne suis d'ailleurs pas du tout expert de la prévention en entreprise, c'était vraiment une première expérience. Et l'entreprise était au courant d'ailleurs que c'était une première expérience et c'était complètement ok. Mais voilà, gestes compensatoires, une notion clé de la prévention en entreprise. J'ai parlé bien sûr des serments, de pause. et j'ai fait un petit focus sur je les ai sensibilisés au fait qu'il faut de temps en temps s'écouter mais aussi se scanner se connaître finalement pour voir comment ça va et pour pouvoir si ça va pas bien ou en tout cas si c'est un début de ça va pas bien en parler donc du coup là que l'infirmière elle a repris le relais sur la présentation elle disait si vous avez ces symptômes dont on a parlé, ces sensations ces gènes n'hésitez pas du coup à venir me voir et c'est là qu'elle a expliqué comment ça se passait moi du coup ce que j'ai appris et ce que je peux vous dire qui pourrait aussi vous servir et qui va me servir du coup au cabinet dans la rééducation en libéral classique, c'est quoi ? c'est que souvent on voit des personnes qui sont en arrêt de travail en arrêt maladie ce qu'il faut bien sûr savoir c'est que quand on est en arrêt maladie, bien sûr bon, c'est des arrêts maladie qui sont longs Je parle d'arrêt maladie de 30 jours, si j'ai bien compris. Et au bout de cette longue arrêt maladie, il y a bien sûr une visite qui permet de reprendre ou pas le travail. Et ce qu'il faut savoir, c'est que pour les salariés, c'est un droit en France, on peut demander aussi une prévisite. C'est quoi une prévisite ? au lieu d'attendre 2-3 jours avant de reprendre. si la personne se dit je ne pense pas que je vais pouvoir reprendre ou alors peut-être qu'il faudrait que je fasse d'autres réglages à l'heure complémentaire il faudrait que je voie avec mon médecin par rapport à ça le salarié est en droit de demander une pré-visite donc ça serait une visite qui vient avant la visite qui détermine si la personne peut reprendre ou pas le travail j'espère que vous m'avez capté mais pourquoi je voulais vous dire ça c'est parce que c'est déjà très peu connu et ensuite c'est parce que c'est optionnel c'est à la demande du salarié et ce n'est pas obligatoire comme l'est la visite pour vraiment reprendre le travail. Donc ça c'est un truc que j'ai appris grâce à elle, donc franchement c'était super d'apprendre ça. Et autre chose aussi qui peut vous servir pour vos patients, c'est quoi ? C'est que bien sûr on sait tous que les TMS, si la médecine du travail décrète que c'est le travail qui a causé cette TMS. Bon, ça, c'est OK, ça peut être reconnu en maladie professionnelle. Ce qu'il faut savoir, c'est que par exemple, si, bon, exemple classique, si la personne, elle déclenche une spondylarthrite rhumatoïde, par exemple, qui n'a du coup rien à voir avec le boulot, qui n'est pas causé par le travail, eh bien, dans tous les cas, c'est conseillé de faire une demande à la MDPH. Donc, vous savez, la maison qui s'occupe du handicap. Je n'ai plus le terme MDPH, mais c'est pour toutes les personnes qui sont handicapées finalement. Et en fait, c'est peu connu, mais ce que l'infirmière me disait, c'est que ça vaut vraiment le coup de le faire. Pourquoi ? Parce qu'avec cette reconnaissance de la MDPH, Ce qui est bien, c'est que... Et même si cette maladie n'est pas reconnue comme maladie professionnelle, grâce à cette reconnaissance de la MDPH, le salarié peut avoir une adaptation de son poste et donc peut potentiellement avoir des avantages qu'il n'aurait pas s'il n'avait pas cette reconnaissance de la MDPH. Donc c'est un truc qu'on entend peu parler, mais quand même je trouve que ça vaut le coup de le reparler aussi. Donc voilà, ce petit récap de ma première action en entreprise. Honnêtement, j'ai adoré. faire ça, c'était super agréable d'éduquer des gens dans leur sphère professionnelle. Bon après c'était assez fatigant parce que finalement j'ai quand même répété exactement la même chose six fois du coup. Parce que voilà, six ateliers de 40 minutes, je commence, du coup au début j'étais un peu stressé, la deuxième fois beaucoup plus à l'aise, la troisième fois aussi. Bon après c'était ok, ça me permettait de savoir aussi finalement ce qui marchait ou ce qui marchait moins pendant de mon diapo quoi finalement. Donc je pense que je vois la prochaine fois ce que je peux améliorer, ce que je peux changer ou ce que je peux faire autrement. Mais en tout cas oui très fâchant de répéter la même chose. Mais bon après chaque intervention en prévention en entreprise est quand même assez différente. Donc je pense pas potentiellement la prochaine fois refaire la même chose. en tout cas je suis vraiment très content j'ai appris plein de choses grâce à cette infirmière j'ai eu de bons retours parce qu'il y a même le directeur du coup et certaines personnes de l'administration de l'entreprise qui sont venues pendant un des ateliers donc là tout de suite la pression elle est montée d'un cran mais j'ai eu vraiment de bons retours sur mon intervention donc ça fait plaisir ça me fait une belle expérience surtout que Cette entreprise, elle est aussi en métropole. Vu que je rentre en métropole cet été, je pense que ce sera l'occasion finalement d'avoir une belle expérience et quelque chose de concret dans mon CV. Et quand je serai en métropole, du coup, je pense que je contacterai cette entreprise qui est aussi en métropole pour voir s'ils ont besoin et s'ils souhaiteraient m'embaucher finalement. donc voilà pour ce petit récap sur la prévention en entreprise. Voilà, je vous souhaite un bon week-end. Il n'y aura pas de live demain. Je reprendrai les lives lundi, je pense. Je vous dis à bientôt.

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