Les 8 et 9 juin prochains, sera donnée à la Phiharmonie de Paris par l'orchestre de Paris placé sous la direction d'Alain Altinoglu, une création de Sasha J.Blondeau, compositeur, Hélène Giannecchni, écrivaine, et François Chaigneau, chorégraphe, danseur, chanteur. Hélène Giannecchini et Sasha J.Blondeau évoquent le travail de cette création, toutes les forces qu'elle réunira...et son compagnonage avec deux oeuvres d'Edgard Varèse.

A l'occasion du festival Gustav Mahler, qui vient de se dérouler à Leipzig, nous avons pu nous entretenir avec deux des membres de l'orchestre Philharmonique de Munich, Guido Rückel  timbalier, et Ulrich Haider, cor solo de cet orchestre. Celui-ci a donné la quatrième symphonie de Mahler et le Chant de la Terre, sous la direction de Tugan Sokhiev. Ces deux oeuvres revêtaient une portée symbolique importante, puisqu'elles ont été créées par cet orchestre, la quatrième symphonie sous la direction du composieur, en 1901, et le chant de la terre, sous la diection de Bruno Walter, le 20 novembre 1911, quelques mois après la mort de Mahler. Les deux interprètes évoquent la tradition Mahlérienne de l'orchestre, et la figure de plusieurs de ses grands directeurs musicaux, au premier rang desquels Sergiu Celibidache.

En avril 2017, Menahem Pressler était de passage à Paris. J'ai eu le bonheur de l'interviewer.

Mathieu Romano, chef de choeur, chef d'orchestre, aime les grands écarts musicaux. Après un meveilleux disque consacré à Fauré, Poulenc et Debussy, à la tête dun choeur Aedes, il vient de faire paraitre une version inédite de Noces de Stravinsky, et une étonnante et splendide transcription du Boléro de Ravel (Label Aparte). Mathieu Romano dirigera l'orchestre de chambre de Paris, et le choeur Aedes, les 28, 30 et 31 mai prochains, à l'Opéra Comique, dans la création en France de l'opéra Breaking the Waves, inspiré du film de Lars Von Trier. Une musique de Missy Mazzoli, sur un livret de Royce Vavrek, et une mise en scène de Tom Morris. Un spectacle qui a déjà fait beaucoup parler de lui lors de sa création à l'opéra de Philadlelphie, en 2016.

Nous aurons plusieurs occasions d'écouter le pianiste François Moschetta, dans des univers très variés, puisqu'il donnera un concert le 15 juin dans le cadre du festival Les pianissimes, à Lyon (Bach, Mozart, Chopin, Debussy), et proposera en compagnie du comédien Michel Vuillermoz  un spectacle intitulé 'Mozart et Salieri, l'empoisonnement?", d'après Alexandre Pouchkine à Toulouse le 11 juillet et à Paris le 12 novembre prochains. François Moschetta parle de ce spectacle en préparation, des liens entre musique et théâtre et de transmission.  Il évoque également ses choix de répertoire, et son cheminement vers la musique de Mozart.

Christine Rodriguez, maître de conférence à l'Université de Toulouse-Jean Jaurès, spécialiste des liens entre la littérature et les adaptations à l'opéra, revient sur les représentations de Carmen de Bizet, données en ce moment même à l'Opéra-Comique. Christine Rodriguez, qui a co-écrit avec Hervé Lacombe un ouvrage de référence sur la Habanera célebrissime de Carmen ("La Habanera de Carmen, naissance d'un tube", éditions Fayard) parle de la trop peu lue nouvelle de Mérimée, de l'extraordinaire travail d'addaptation de  Meilhac et Halevy et Bizet, et du rôle essentiel de la créatrice de l'oeuvre en 1875, Célestine Galli-Marré.  Christine Rodriguez nous livre des clés pour tenter de comprendre la popularité hors norme de l'opéra Carmen, et de sa Habanera.

Depuis vingt-huit ans, Emily Beynon est flutiste solo de l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. Dans le cadre du festival Mahler, qui se tiendra du 11 au 29 mai prochain à Leipzig, l'orchesre donnera la cinquième symphonie du compositeur sous la direction de Myung WHun Chung. Emily évoque la longue tradition Mahlérienne de "son" orchestre, laquelle a commencé avec le compositeur lui-même, pouir continuer avec  Wilhelm Mengelberg. Leur ont succédé de grands chefs Mahlériens tels que Bernard Haittink ou Mariss Jansons  Emiy Beynon trace un portrait particulièrement émouvant de ces deux chefs, quelle a bien connus. Elle parle également du travail de la flutiste solo, qui est à la fois "dans" l'ochestre, et parfois "au dessus". Enfin, revenant à Mahler, elle avoue sa tendresse particulière pour la troisième de ses symphonies.

Le 3 mai prochain, sera créé à Cherbourg un monodrame composé par Bernard Foccroulle à partir de fragments du Journal d'Hélène Berr. Cette oeuvre sera reprise en plusieurs lieux, dont le Théâtre des Bouffes du Nord, le 12 juin prochain dans le cadre de la Belle Saison. La mezzo-soprano Adèle Charvet, son interprète (aux côtés de la pianiste Jeanne Bleuse et du quatuor Bela) et Bernard Foccroulle, parlent de cette création, de la résonnance du Journal d'Hélène Berr, des choix musicaux induits par sa lecture, et de la relation du compositeur à l'interprète.

Depuis treize ans, le violoncelliste Jéröme Fruchart est membre de l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. Dans le cadre du festival Mahler, qui se tiendra du 11 au 29 mai prochain à Leipzig, l'orchesre donnera la cinquième symphonie du compositeur sous la direction de Myung WHun Chung. Jéröme Fruchart évoque la longue tradition Mahlérienne de "son" orchestre, laquelle a commencé avec le compositeur lui-même, pouir continuer avec  Wilhelm Mengelberg. Leur ont succédé de grands chefs Mahlériens tels que Bernard Haittink ou Mariss Jansons  Jérôme Fruchart parle également du son si particulier de l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam.

Le guitariste Gabriel Bianco vient de faire paraitre un album aux côtés de la mezzo-soprano Marina Viotti, intitulé "Porque existe otro querer" (label Apparte),  un voyage franco-espagnol, qui revisiste un répertoire dont l'éclectisme n'exclut pas une grande cohérence. Des oeuvres de Fauré, Massenet, Falla, côtoient avec bonheur Léo Ferré et Jacques Brel. Gabriel Bianco évoque son travail aux côtés de Marina Viotti, mais aussi aux côtés d'autres musiciennes solaires telles que la flutiste Mathilde Caldérini ou la bassoniste Lola Descours. Sans oublier de parler transcription.