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Découvrez les parcours inspirants de Renée Konaté, Oumou Diarra et Ramziat Aketayo. cover
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Découvrez les parcours inspirants de Renée Konaté, Oumou Diarra et Ramziat Aketayo.

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14min |28/03/2025|

14

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Description

Retour au pays, entre diplômes et entrepreneuriat, certaines femmes ont choisi de briser les codes ! En ce mois dédié aux droits des femmes, nous avons donné la parole à celles qui prouvent qu’elles ont toute leur place dans le game. Jeunes, ambitieuses et déterminées, elles ont su s’imposer dans leur domaine avec force et audace. Découvrez en exclusivité les parcours inspirants de Renée Mariame Konaté, Oumou Diarra et Ramsyat Aketayo dans ce premier numéro d’ONKOZ.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis toujours dit tu vas avoir tel diplôme, tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc mon salaire ne me suffisait pas.

  • Speaker #1

    C'est à faire des diplômes, on va déposer d'abord. On va se concentrer sur le commerce pour voir et puis c'est comme ça que c'est parti.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés mais elles peuvent se casser en fait. Je ne veux pas débattre dans la vie pour laisser parce que la vie est déjà dure. Il n'y a pas de limite de force. Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    J'aime faire les choses moi-même parce que je trouve que je les fais mieux moi-même. C'est que quand je colle 600 francs, plus 600 francs, plus 600 francs, à la fin de la journée, c'est quand même un tout dans mon chiffre d'affaires.

  • Speaker #2

    Assis-lui.

  • Speaker #1

    On est sur le temps de 10 millions. En tout cas, mes questions doivent être tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là, c'est ton âge.

  • Speaker #3

    Yo famille, on dit quoi ? Ici on partage l'actualité 100% vraie et 100% zéro. Dans ce podcast, on décrypte, on casse les papouilles et surtout on cause de vrai, vrai, vrai. Actualité, culture, politique, événements, on est partout, partout. Chaque quinzaine, on reçoit des invités de qualité à qui on donne la parole, que ce soit des interviews inspirantes, des débats enflammés ou des témoignages qui font réfléchir. Tout le monde a son mot à dire, attachez vos ceintures, c'est parti !

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Renée Mariam Konaté, je suis la promotrice de la marque Tradition et de l'atelier by Tradition.

  • Speaker #2

    Alors je me présente, je suis Dhiara Oumou, je suis prothésiste ongulaire et là vous êtes dans mon institut intemporel.

  • Speaker #1

    À l'état civil, moi c'est Akita Yoramziat, je suis maquilleuse, maquilleuse professionnelle et vendeuse de produits de maquillage.

  • Speaker #0

    En termes d'entrepreneuriat, je pense que la première expérience que j'ai eue, ce n'était pas tellement une entreprise, mais je fonctionnais comme une entreprise. C'était une junior association qui s'appelait We Have a Dream, que j'avais créée quand j'avais 14 ans. On organisait des événements et puis on récoltait des fonds pour mener des actions caritatives.

  • Speaker #2

    Mon premier business, c'était lorsque j'étais au primaire. Je vendais ce qu'on appelle communément au Côte d'Ivoire, toffee. Je vendais ça à mes amis en classe. Ensuite, je sais que j'ai vendu après, quand j'étais un peu plus grande, j'ai vendu des mèches quand j'étais au lycée et j'ai continué avec la même activité lorsque j'étais à l'université.

  • Speaker #1

    Mon premier business, c'était à l'école. On allait vendre des tofflis, des bonbons, un canet, tout ça.

  • Speaker #0

    Je pense que le déclic, franchement, c'était financier. Je ne vais pas vous dire que j'étais trop fanatique d'entrepreneuriat, ce n'est pas vrai. À la base, j'ai toujours été quelqu'un d'entrepreneur de nature, mais j'étais aussi très carriériste. Je me suis toujours dit, tu vas avoir tel diplôme, ensuite tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc, mon salaire ne me suffisait pas. C'est comme ça que j'ai commencé à faire un petit peu... Je me suis dit, la tradition qui est là, maman a déjà du stock. Comment je fais pour gagner un peu d'argent sur son dos ? Et puis, j'ai commencé à prendre son stock, à vendre un petit peu à travers des concept stores, à travers les réseaux sociaux. Et puis, j'ai vu que ça me rapportait un peu d'argent. Et le déclic a été quand j'ai compris que je pouvais gagner plus d'argent en faisant ça qu'en travaillant chez quelqu'un tous les jours de 8h à 17h.

  • Speaker #2

    me mets à l'entrepreneur. Mais je t'ai dit que j'allais te dire que ton fils est galanté sur l'entrepreneur. Alors, tout d'abord, j'ai fait des études d'expertise comptable près de 4 ans, 4 ans et demi de cours et je me sens vraiment pas à ma place. Tout ce qui touche à la main, j'étais un peu douée pour ça depuis que je suis petite et comme je suis très, très, très tout ce qui est beauté, je me suis axée plus sur la manucure parce que je voyais que je me dévouais pas mal dans ça et j'en ai parlé à mes parents. Ils étaient d'accord pour que j'arrête les cours. Après quatre lundis de cours. Et puis voilà, ça nous a amené à ça. Bon,

  • Speaker #1

    c'est après la licence en réseau informatique. On achète ça jusqu'à un jour. Il y a une compagnie de téléphonique qui m'a proposé de vendre. C'est-à-dire, ils vendent un nombre de puces. Et puis, on me remunère comme ça, tout et tout, juste pour avoir le stade. Au lieu de me promener au soleil, pour vendre puces de quelqu'un. Moi, je viens de faire le commerce. Donc, je vais pas venir. Je commençais par vendre quelque chose, ou moi-même, ils devaient me donner, c'était 3 000 par jour. Moi, je n'avais pas fait un commerce où je préférais gagner 5 000 par jour pour ça, parce qu'il y avait Mathieu,

  • Speaker #2

    le cinquième père,

  • Speaker #1

    qui avait au moins 6 mois.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    c'était un peu compliqué. Je me suis dit, bon, en te donnant 3 000 là-bas, tu dois avoir une union, tu dois payer le transport, tout le temps. Pourquoi ne pas créer une activité qui ne va pas me prendre du temps et qui va me permettre aussi de m'occuper de mon bébé, de ne pas prendre de l'économie et puis de gagner plus. Donc c'est comme ça que nous sommes par la bande de l'eau et de ce que il a demandé de voir la course. Voilà, le vendeur est devant la poule. Et j'arrivais à gagner 5000 par jour.

  • Speaker #0

    Quel a été mon moment de galère ou quels sont mes moments de galère ? Je pense que ça arrive tous les jours. Si je dois prendre un exemple récent, actuellement, on est en pleine période de Ramadan. Donc, j'ai fait des box pour Tradition. Ma capacité de production ne me permet pas de répondre à tous mes clients. Est-ce qu'on va agrandir l'équipe juste pour le Ramadan ? Là, actuellement, on est en situation de crise. Il faut savoir comment est-ce qu'on met les choses à jour. sinon il y a le côté humain travailler avec les gens c'est pas tous les jours aisé moi j'ai beaucoup de chance parce que franchement j'ai une équipe maintenant qui est stable nous on est dans le textile donc on te vole des tissus on te vole du fil de l'aiguille enfin voilà les galèves c'est tous les jours quand t'es entrepreneur moi si je dis à quelqu'un on m'a volé du fil la personne va se dire mais attends rachète du fil mais en fait c'est pas juste rachète du fil c'est que quand je colle 600 francs en plus 600 francs en plus 600 francs à la fin de la journée c'est quand même un trou dans mon chiffre d'affaires

  • Speaker #2

    pas au moment des galères ou les antifatigues. En vrai, je ne focalise pas sur tout ce qui est difficulté en fait. Parce qu'il faut un peu ce qui arrive. Je me dis que je suis déjà lancée. Donc, il n'y a pas moyen que je recule en fait. C'est comme si tu es déjà tombée tout bas que t'es. Il reste juste à te relever en fait. Tu ne peux pas tomber plus bas en fait. Tu te relèves et puis voilà, tu continues parce que c'est les inconvénients de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est... tous les jours pour des clients qui t'écrivent. À l'instant, elle t'écrit. Et puis, elle te dit, comme vous ne voulez pas reprendre la journée, va ailleurs. Puis elle te dit, laisse tomber, j'ai eu ça ailleurs. C'est pas facile. Mais il faut avoir vraiment l'audit, le courage, l'amour de la chose. En tout cas, mettez ça dans votre tête. Tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là pour chercher ton argent. Donc, si elle te parle malgré que tu veux forcément garder la cliente, Je ne réponds pas, je laisse tomber. Après, tu vas revenir, va s'excuser. Oh, désolé, pour la dernière fois, il y a eu un Ausha, mais est-ce que c'est à toi qu'elle est disponible ? C'est la cliente qui est revenue comme ça.

  • Speaker #2

    Je pense que la pire phrase qu'on m'a dit durant mon parcours entrepreneurial, c'était, la fois, c'était ça. C'était typiquement ça. Peu importe ce que tu feras, dans ce que tu es en train de faire, dans le métier que tu entreprends, tu n'auras jamais le respect que quelqu'un qui travaille dans un bureau. Typiquement, c'est la France comme un domaine.

  • Speaker #0

    Oh, tu vends des vêtements comme tout le monde. Mais tu as fait un master en conseil stratégique, c'est pour venir te vendre beaucoup.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur, en tout cas, il faut toujours calculer. Tu calcules, est-ce qu'en faisant ça, est-ce que je gagne du profit ? Est-ce que je gagne quelque chose ? Il ne faut pas travailler parce qu'il faut travailler. Il ne faut pas faire parce que tout le monde est en train de faire. Toi aussi, tu veux faire. Non, non, pas du tout. Il faut faire parce qu'à la fin, quand tu fais tes calculs, tu arrives à gagner parce que si tu as laissé le bureau pour venir travailler pour toi-même, c'est pour que tu gagnes, que tu sois à l'aise aussi. Ce n'est pas pour ça.

  • Speaker #2

    Nous, on réfléchit beaucoup. On réfléchit beaucoup avant de faire quelque chose. En vrai, ce n'est pas qu'on calcule tout, mais on réfléchit. Quand on a une idée, on réfléchit beaucoup dessus.

  • Speaker #0

    Mon entreprise, je pense qu'elle est un petit peu schizophrène. Elle a plein de personnalités. On est authentique. Vous voyez, on est authentique. On fait les choses en fonction. de notre ressenti, tu vois. C'est une marque qui est très humaine, qui est très humaine, qui a apporté des gens qui sont faciles, qui sont accessibles.

  • Speaker #2

    Moi, souvent, quand c'est moi qui avais le téléphone, quand c'est moi qui gardais le téléphone, peu importe l'heure, même si du moment que je suis éveillée, si le téléphone sonne, il répond. Mais après, il faut discipliner aussi la clientèle. Toi, il y en a qui vont t'écrire à 2h du matin, à 3h du matin, si elles ont cette habitude-là, c'est pas très cool, quelquefois.

  • Speaker #1

    Nous, on s'aime à 20h. 30. Avant-hier, c'était avant-hier, non ? La première vidéo, on fait ma carrière, on dit 24-30. Elle s'en mêle à 24-30. C'est à 34-30. Et les gérants étaient fâchés. Ma soeur qui était là, elle aussi, elle était fâchée. Elle a pensé que c'était un truc rapide. On la fit assise, tranquillement. Elle prend son temps. On lui dit, ah, tu veux quoi ? Elle dit, on a parlé sur le WhatsApp. Elle dit, ok, ton colis est prêt. Elle dit, non, il y a d'autres choses à prendre encore. Elle a tourné avec nous jusqu'à... 22 heures. Moi, j'arrive à la maison à 23 heures. Et puis, toujours cette misère. Mais moi, j'ai dit que la base, c'est l'argent. Donc, la cliente dit que ça change à 1 heure du matin. Elle doit donner l'argent. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Quand à 19 heures, il y a une cliente qui veut absolument quelque chose tout de suite et a besoin d'une réponse maintenant, je ne vais pas réveiller ma vendeuse pour qu'elle vienne répondre. Donc non, le travail ne termine jamais à 18 heures ou à 19 heures ou même à 22 heures. S'il y a une situation à gérer, je fais de mon mieux. Avant que ce ne soit pas urgent, urgent, je gère. Non, à moi sans employé. Parce que moi, franchement, en fait, tradition là, 90% des ventes, c'est Internet. Donc, s'il n'y a pas Internet là, même si j'ai les employés, ça ne me sert à rien. Donc, en vrai... Je pourrais venir ouvrir la boutique et puis vendre. Peut-être que ça aurait un impact sur mes autres activités. Mais si on ne parle que de tradition, ah oui, je peux, oui, il faut que je… Bye bye les filles, au revoir.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés, mais elles peuvent se casser en fait. Si elles sont toutes là, qu'on n'a pas Internet, là, ça sera, je pense que ça sera compliqué. On ne pourra pas faire la promotion pour que les gens viennent, vous voyez. Alors que même si elles ne sont pas là que de se seul, qu'on a Internet, on va toujours avoir des clients.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas possible. C'est impensable. Parce que, sincèrement, pour moi, les réseaux sociaux contribuent à faire de la couronne pour 100% de notre activité. Donc, c'est vraiment impensable. On est assis comme ça, c'est vrai, vous ne voyez pas de pire, mais on est en train de faire des livraisons.

  • Speaker #0

    Si j'ai 10 millions, c'est sûr qu'au moins 6 millions vont dans la matière première. Maintenant, le reste, j'ai fait la rénovation de la boutique il n'y a pas très longtemps. Non, en vrai, j'ai acheté ma matière première.

  • Speaker #2

    Assini on est sur le droit de 10 millions je vais m'assiner assini si j'ai 10 millions je pense que je vais augmenter mon stock déjà ça je vais augmenter mon stock et après avoir augmenté mon stock je pense que je vais garder le reste de l'argent pour les saisons creuses comme celle dans laquelle nous sommes en ce moment 10 millions tout à l'heure la première chose qui me vient en tête je vais rapidement en Chine pour pour

  • Speaker #0

    me détendre moi vraiment et J'ai un style musical particulier. J'écoute du rap. Donc, ce que j'écoute pour me booster, ça va être 44 de Niska. Ça, ça me booste. Ou sinon, Don Ché Camara de Booba et SDM. Maintenant, quand je veux un truc calme, calme, calme, je vais écouter du Zouk. Peut-être du Marvin.

  • Speaker #2

    J'ai été une fois.

  • Speaker #1

    Ah, moi, je dirais que...

  • Speaker #0

    Alors, la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, c'est vraiment une journée lors de laquelle on a tendance à célébrer la femme. C'est bien, je ne dis pas que c'est mauvais, parce que ça peut mettre la lumière sur les femmes, peu importe la manière, c'est toujours bien. Mais j'aimerais vraiment qu'on prenne le temps de se rappeler qu'il s'agit de nos droits. J'invite vraiment toutes les femmes à se respecter, à respecter nos droits mutuels, parce que ça commence déjà par nous, de s'aider à s'élever dans un cadre professionnel. Et à partir de là, vous verrez que les hommes n'auront pas d'autre choix que de suivre le mouvement. Et surtout, le système n'aura pas d'autre choix que de suivre le mouvement.

  • Speaker #2

    Ces dernières années, on va dire, on remarque vraiment, mais vraiment que les jeunes entreprennent beaucoup, surtout les femmes. Et c'est très important parce que ça te permet d'avoir ton autonomie, d'avoir un peu d'argent quand même sur le côté. Quand tu sois salarié et en même temps entrepreneur, ça nous donne un peu plus de respect pour la société. Parce que l'année est déjà dure. Donc, il n'est pas venu te forcer à entreprendre. Si tu ne veux pas, il faut le laisser. Parce que ici, c'est bien. Où on est, c'est dur. Donc, c'est tout ça qui est finalement... que je n'avais le cardio pour le laisser. Selon moi, il faut que les femmes prennent mieux soin d'elles. C'est agile. Quand je dis prendre soin d'elles, essayez de vous pousser de vous d'abord.

  • Speaker #1

    Allez au sport,

  • Speaker #2

    mangez, elle finit. Faites des check-up. On remarque en ce moment qu'il y a pas mal de personnes qui ont le cancer. Les femmes surtout. Le cancer du sein, moi j'ai eu un proche. Ça c'est très, très, très difficile à supporter. Surtout pour l'entourage de la personne. Allez-y, faites vos check-up. Prenez soin de vous. Faites du sport. Mangez correctement.

  • Speaker #1

    Partez-vous. Je pense que les femmes évoluent très bien. Ce n'est pas comme avant où on demandait à une femme « Vous faites quoi dans la vie ? Je suis ménager. » Maintenant, quand tu vas demander à 100 femmes « Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? » Avant, tu vas voir la ménager. Peut-être que c'est la dernière. Mais si souvent, quand vous êtes sur le net, on dit « Oh, elle a commencé. » Effectivement, moi, j'ai commencé avec zéro. Moi, même, parce que quand on dit zéro pour moi, c'est une arrière. Moi, je suis venue avec crédit. J'ai dit au gars qui est tout clos là « Est-ce que tu peux me donner au moins deux paquets d'eau ? » Le soir, quand je finis de vendre, je te donne. Je me dis, elle ne m'a pas prévenu de vendre la gouache. Pardon, gouache 500. Le soir, je te donne. Et c'est comme ça que j'ai commencé. Quand j'ai fini de vendre le soir, effectivement, j'ai restitué l'argent de tout le monde. Et puis, j'ai eu mon petit bénéfice. Un peu, un peu. Il faut avoir la patience et l'amour. Voilà. Si tu as les deux, la plus, la fois. En tout cas, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Et je suis très contente de participer à ce genre d'interview. Parce que ça permet de non seulement mettre en lumière mon travail. le travail de mes équipes, le travail de ma maman qui a travaillé longtemps pour que cette marque existe et pour qu'elle perdure. Donc, j'espère pouvoir continuer le travail qu'elle a commencé. Merci beaucoup à On Dit Quoi de m'avoir reçu aujourd'hui. J'espère que vous suivez la page et que vous regardez tous les contenus de On Dit Quoi.

  • Speaker #2

    Bisous. Merci.

  • Speaker #3

    Merci famille On Dit Quoi d'avoir suivi cet épisode en cause. Si il vous a plu, causez avec nous en commentaire en donnant vos avis. Si vous souhaitez rejoindre la discussion, faites-nous signe via l'immeuble dans la bio. on est chaud et surtout rendez-vous tous les jours sur nos différents réseaux sociaux pour plus de contenu à très vite

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  • Speaker #0

    Je me suis toujours dit tu vas avoir tel diplôme, tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc mon salaire ne me suffisait pas.

  • Speaker #1

    C'est à faire des diplômes, on va déposer d'abord. On va se concentrer sur le commerce pour voir et puis c'est comme ça que c'est parti.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés mais elles peuvent se casser en fait. Je ne veux pas débattre dans la vie pour laisser parce que la vie est déjà dure. Il n'y a pas de limite de force. Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    J'aime faire les choses moi-même parce que je trouve que je les fais mieux moi-même. C'est que quand je colle 600 francs, plus 600 francs, plus 600 francs, à la fin de la journée, c'est quand même un tout dans mon chiffre d'affaires.

  • Speaker #2

    Assis-lui.

  • Speaker #1

    On est sur le temps de 10 millions. En tout cas, mes questions doivent être tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là, c'est ton âge.

  • Speaker #3

    Yo famille, on dit quoi ? Ici on partage l'actualité 100% vraie et 100% zéro. Dans ce podcast, on décrypte, on casse les papouilles et surtout on cause de vrai, vrai, vrai. Actualité, culture, politique, événements, on est partout, partout. Chaque quinzaine, on reçoit des invités de qualité à qui on donne la parole, que ce soit des interviews inspirantes, des débats enflammés ou des témoignages qui font réfléchir. Tout le monde a son mot à dire, attachez vos ceintures, c'est parti !

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Renée Mariam Konaté, je suis la promotrice de la marque Tradition et de l'atelier by Tradition.

  • Speaker #2

    Alors je me présente, je suis Dhiara Oumou, je suis prothésiste ongulaire et là vous êtes dans mon institut intemporel.

  • Speaker #1

    À l'état civil, moi c'est Akita Yoramziat, je suis maquilleuse, maquilleuse professionnelle et vendeuse de produits de maquillage.

  • Speaker #0

    En termes d'entrepreneuriat, je pense que la première expérience que j'ai eue, ce n'était pas tellement une entreprise, mais je fonctionnais comme une entreprise. C'était une junior association qui s'appelait We Have a Dream, que j'avais créée quand j'avais 14 ans. On organisait des événements et puis on récoltait des fonds pour mener des actions caritatives.

  • Speaker #2

    Mon premier business, c'était lorsque j'étais au primaire. Je vendais ce qu'on appelle communément au Côte d'Ivoire, toffee. Je vendais ça à mes amis en classe. Ensuite, je sais que j'ai vendu après, quand j'étais un peu plus grande, j'ai vendu des mèches quand j'étais au lycée et j'ai continué avec la même activité lorsque j'étais à l'université.

  • Speaker #1

    Mon premier business, c'était à l'école. On allait vendre des tofflis, des bonbons, un canet, tout ça.

  • Speaker #0

    Je pense que le déclic, franchement, c'était financier. Je ne vais pas vous dire que j'étais trop fanatique d'entrepreneuriat, ce n'est pas vrai. À la base, j'ai toujours été quelqu'un d'entrepreneur de nature, mais j'étais aussi très carriériste. Je me suis toujours dit, tu vas avoir tel diplôme, ensuite tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc, mon salaire ne me suffisait pas. C'est comme ça que j'ai commencé à faire un petit peu... Je me suis dit, la tradition qui est là, maman a déjà du stock. Comment je fais pour gagner un peu d'argent sur son dos ? Et puis, j'ai commencé à prendre son stock, à vendre un petit peu à travers des concept stores, à travers les réseaux sociaux. Et puis, j'ai vu que ça me rapportait un peu d'argent. Et le déclic a été quand j'ai compris que je pouvais gagner plus d'argent en faisant ça qu'en travaillant chez quelqu'un tous les jours de 8h à 17h.

  • Speaker #2

    me mets à l'entrepreneur. Mais je t'ai dit que j'allais te dire que ton fils est galanté sur l'entrepreneur. Alors, tout d'abord, j'ai fait des études d'expertise comptable près de 4 ans, 4 ans et demi de cours et je me sens vraiment pas à ma place. Tout ce qui touche à la main, j'étais un peu douée pour ça depuis que je suis petite et comme je suis très, très, très tout ce qui est beauté, je me suis axée plus sur la manucure parce que je voyais que je me dévouais pas mal dans ça et j'en ai parlé à mes parents. Ils étaient d'accord pour que j'arrête les cours. Après quatre lundis de cours. Et puis voilà, ça nous a amené à ça. Bon,

  • Speaker #1

    c'est après la licence en réseau informatique. On achète ça jusqu'à un jour. Il y a une compagnie de téléphonique qui m'a proposé de vendre. C'est-à-dire, ils vendent un nombre de puces. Et puis, on me remunère comme ça, tout et tout, juste pour avoir le stade. Au lieu de me promener au soleil, pour vendre puces de quelqu'un. Moi, je viens de faire le commerce. Donc, je vais pas venir. Je commençais par vendre quelque chose, ou moi-même, ils devaient me donner, c'était 3 000 par jour. Moi, je n'avais pas fait un commerce où je préférais gagner 5 000 par jour pour ça, parce qu'il y avait Mathieu,

  • Speaker #2

    le cinquième père,

  • Speaker #1

    qui avait au moins 6 mois.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    c'était un peu compliqué. Je me suis dit, bon, en te donnant 3 000 là-bas, tu dois avoir une union, tu dois payer le transport, tout le temps. Pourquoi ne pas créer une activité qui ne va pas me prendre du temps et qui va me permettre aussi de m'occuper de mon bébé, de ne pas prendre de l'économie et puis de gagner plus. Donc c'est comme ça que nous sommes par la bande de l'eau et de ce que il a demandé de voir la course. Voilà, le vendeur est devant la poule. Et j'arrivais à gagner 5000 par jour.

  • Speaker #0

    Quel a été mon moment de galère ou quels sont mes moments de galère ? Je pense que ça arrive tous les jours. Si je dois prendre un exemple récent, actuellement, on est en pleine période de Ramadan. Donc, j'ai fait des box pour Tradition. Ma capacité de production ne me permet pas de répondre à tous mes clients. Est-ce qu'on va agrandir l'équipe juste pour le Ramadan ? Là, actuellement, on est en situation de crise. Il faut savoir comment est-ce qu'on met les choses à jour. sinon il y a le côté humain travailler avec les gens c'est pas tous les jours aisé moi j'ai beaucoup de chance parce que franchement j'ai une équipe maintenant qui est stable nous on est dans le textile donc on te vole des tissus on te vole du fil de l'aiguille enfin voilà les galèves c'est tous les jours quand t'es entrepreneur moi si je dis à quelqu'un on m'a volé du fil la personne va se dire mais attends rachète du fil mais en fait c'est pas juste rachète du fil c'est que quand je colle 600 francs en plus 600 francs en plus 600 francs à la fin de la journée c'est quand même un trou dans mon chiffre d'affaires

  • Speaker #2

    pas au moment des galères ou les antifatigues. En vrai, je ne focalise pas sur tout ce qui est difficulté en fait. Parce qu'il faut un peu ce qui arrive. Je me dis que je suis déjà lancée. Donc, il n'y a pas moyen que je recule en fait. C'est comme si tu es déjà tombée tout bas que t'es. Il reste juste à te relever en fait. Tu ne peux pas tomber plus bas en fait. Tu te relèves et puis voilà, tu continues parce que c'est les inconvénients de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est... tous les jours pour des clients qui t'écrivent. À l'instant, elle t'écrit. Et puis, elle te dit, comme vous ne voulez pas reprendre la journée, va ailleurs. Puis elle te dit, laisse tomber, j'ai eu ça ailleurs. C'est pas facile. Mais il faut avoir vraiment l'audit, le courage, l'amour de la chose. En tout cas, mettez ça dans votre tête. Tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là pour chercher ton argent. Donc, si elle te parle malgré que tu veux forcément garder la cliente, Je ne réponds pas, je laisse tomber. Après, tu vas revenir, va s'excuser. Oh, désolé, pour la dernière fois, il y a eu un Ausha, mais est-ce que c'est à toi qu'elle est disponible ? C'est la cliente qui est revenue comme ça.

  • Speaker #2

    Je pense que la pire phrase qu'on m'a dit durant mon parcours entrepreneurial, c'était, la fois, c'était ça. C'était typiquement ça. Peu importe ce que tu feras, dans ce que tu es en train de faire, dans le métier que tu entreprends, tu n'auras jamais le respect que quelqu'un qui travaille dans un bureau. Typiquement, c'est la France comme un domaine.

  • Speaker #0

    Oh, tu vends des vêtements comme tout le monde. Mais tu as fait un master en conseil stratégique, c'est pour venir te vendre beaucoup.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur, en tout cas, il faut toujours calculer. Tu calcules, est-ce qu'en faisant ça, est-ce que je gagne du profit ? Est-ce que je gagne quelque chose ? Il ne faut pas travailler parce qu'il faut travailler. Il ne faut pas faire parce que tout le monde est en train de faire. Toi aussi, tu veux faire. Non, non, pas du tout. Il faut faire parce qu'à la fin, quand tu fais tes calculs, tu arrives à gagner parce que si tu as laissé le bureau pour venir travailler pour toi-même, c'est pour que tu gagnes, que tu sois à l'aise aussi. Ce n'est pas pour ça.

  • Speaker #2

    Nous, on réfléchit beaucoup. On réfléchit beaucoup avant de faire quelque chose. En vrai, ce n'est pas qu'on calcule tout, mais on réfléchit. Quand on a une idée, on réfléchit beaucoup dessus.

  • Speaker #0

    Mon entreprise, je pense qu'elle est un petit peu schizophrène. Elle a plein de personnalités. On est authentique. Vous voyez, on est authentique. On fait les choses en fonction. de notre ressenti, tu vois. C'est une marque qui est très humaine, qui est très humaine, qui a apporté des gens qui sont faciles, qui sont accessibles.

  • Speaker #2

    Moi, souvent, quand c'est moi qui avais le téléphone, quand c'est moi qui gardais le téléphone, peu importe l'heure, même si du moment que je suis éveillée, si le téléphone sonne, il répond. Mais après, il faut discipliner aussi la clientèle. Toi, il y en a qui vont t'écrire à 2h du matin, à 3h du matin, si elles ont cette habitude-là, c'est pas très cool, quelquefois.

  • Speaker #1

    Nous, on s'aime à 20h. 30. Avant-hier, c'était avant-hier, non ? La première vidéo, on fait ma carrière, on dit 24-30. Elle s'en mêle à 24-30. C'est à 34-30. Et les gérants étaient fâchés. Ma soeur qui était là, elle aussi, elle était fâchée. Elle a pensé que c'était un truc rapide. On la fit assise, tranquillement. Elle prend son temps. On lui dit, ah, tu veux quoi ? Elle dit, on a parlé sur le WhatsApp. Elle dit, ok, ton colis est prêt. Elle dit, non, il y a d'autres choses à prendre encore. Elle a tourné avec nous jusqu'à... 22 heures. Moi, j'arrive à la maison à 23 heures. Et puis, toujours cette misère. Mais moi, j'ai dit que la base, c'est l'argent. Donc, la cliente dit que ça change à 1 heure du matin. Elle doit donner l'argent. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Quand à 19 heures, il y a une cliente qui veut absolument quelque chose tout de suite et a besoin d'une réponse maintenant, je ne vais pas réveiller ma vendeuse pour qu'elle vienne répondre. Donc non, le travail ne termine jamais à 18 heures ou à 19 heures ou même à 22 heures. S'il y a une situation à gérer, je fais de mon mieux. Avant que ce ne soit pas urgent, urgent, je gère. Non, à moi sans employé. Parce que moi, franchement, en fait, tradition là, 90% des ventes, c'est Internet. Donc, s'il n'y a pas Internet là, même si j'ai les employés, ça ne me sert à rien. Donc, en vrai... Je pourrais venir ouvrir la boutique et puis vendre. Peut-être que ça aurait un impact sur mes autres activités. Mais si on ne parle que de tradition, ah oui, je peux, oui, il faut que je… Bye bye les filles, au revoir.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés, mais elles peuvent se casser en fait. Si elles sont toutes là, qu'on n'a pas Internet, là, ça sera, je pense que ça sera compliqué. On ne pourra pas faire la promotion pour que les gens viennent, vous voyez. Alors que même si elles ne sont pas là que de se seul, qu'on a Internet, on va toujours avoir des clients.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas possible. C'est impensable. Parce que, sincèrement, pour moi, les réseaux sociaux contribuent à faire de la couronne pour 100% de notre activité. Donc, c'est vraiment impensable. On est assis comme ça, c'est vrai, vous ne voyez pas de pire, mais on est en train de faire des livraisons.

  • Speaker #0

    Si j'ai 10 millions, c'est sûr qu'au moins 6 millions vont dans la matière première. Maintenant, le reste, j'ai fait la rénovation de la boutique il n'y a pas très longtemps. Non, en vrai, j'ai acheté ma matière première.

  • Speaker #2

    Assini on est sur le droit de 10 millions je vais m'assiner assini si j'ai 10 millions je pense que je vais augmenter mon stock déjà ça je vais augmenter mon stock et après avoir augmenté mon stock je pense que je vais garder le reste de l'argent pour les saisons creuses comme celle dans laquelle nous sommes en ce moment 10 millions tout à l'heure la première chose qui me vient en tête je vais rapidement en Chine pour pour

  • Speaker #0

    me détendre moi vraiment et J'ai un style musical particulier. J'écoute du rap. Donc, ce que j'écoute pour me booster, ça va être 44 de Niska. Ça, ça me booste. Ou sinon, Don Ché Camara de Booba et SDM. Maintenant, quand je veux un truc calme, calme, calme, je vais écouter du Zouk. Peut-être du Marvin.

  • Speaker #2

    J'ai été une fois.

  • Speaker #1

    Ah, moi, je dirais que...

  • Speaker #0

    Alors, la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, c'est vraiment une journée lors de laquelle on a tendance à célébrer la femme. C'est bien, je ne dis pas que c'est mauvais, parce que ça peut mettre la lumière sur les femmes, peu importe la manière, c'est toujours bien. Mais j'aimerais vraiment qu'on prenne le temps de se rappeler qu'il s'agit de nos droits. J'invite vraiment toutes les femmes à se respecter, à respecter nos droits mutuels, parce que ça commence déjà par nous, de s'aider à s'élever dans un cadre professionnel. Et à partir de là, vous verrez que les hommes n'auront pas d'autre choix que de suivre le mouvement. Et surtout, le système n'aura pas d'autre choix que de suivre le mouvement.

  • Speaker #2

    Ces dernières années, on va dire, on remarque vraiment, mais vraiment que les jeunes entreprennent beaucoup, surtout les femmes. Et c'est très important parce que ça te permet d'avoir ton autonomie, d'avoir un peu d'argent quand même sur le côté. Quand tu sois salarié et en même temps entrepreneur, ça nous donne un peu plus de respect pour la société. Parce que l'année est déjà dure. Donc, il n'est pas venu te forcer à entreprendre. Si tu ne veux pas, il faut le laisser. Parce que ici, c'est bien. Où on est, c'est dur. Donc, c'est tout ça qui est finalement... que je n'avais le cardio pour le laisser. Selon moi, il faut que les femmes prennent mieux soin d'elles. C'est agile. Quand je dis prendre soin d'elles, essayez de vous pousser de vous d'abord.

  • Speaker #1

    Allez au sport,

  • Speaker #2

    mangez, elle finit. Faites des check-up. On remarque en ce moment qu'il y a pas mal de personnes qui ont le cancer. Les femmes surtout. Le cancer du sein, moi j'ai eu un proche. Ça c'est très, très, très difficile à supporter. Surtout pour l'entourage de la personne. Allez-y, faites vos check-up. Prenez soin de vous. Faites du sport. Mangez correctement.

  • Speaker #1

    Partez-vous. Je pense que les femmes évoluent très bien. Ce n'est pas comme avant où on demandait à une femme « Vous faites quoi dans la vie ? Je suis ménager. » Maintenant, quand tu vas demander à 100 femmes « Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? » Avant, tu vas voir la ménager. Peut-être que c'est la dernière. Mais si souvent, quand vous êtes sur le net, on dit « Oh, elle a commencé. » Effectivement, moi, j'ai commencé avec zéro. Moi, même, parce que quand on dit zéro pour moi, c'est une arrière. Moi, je suis venue avec crédit. J'ai dit au gars qui est tout clos là « Est-ce que tu peux me donner au moins deux paquets d'eau ? » Le soir, quand je finis de vendre, je te donne. Je me dis, elle ne m'a pas prévenu de vendre la gouache. Pardon, gouache 500. Le soir, je te donne. Et c'est comme ça que j'ai commencé. Quand j'ai fini de vendre le soir, effectivement, j'ai restitué l'argent de tout le monde. Et puis, j'ai eu mon petit bénéfice. Un peu, un peu. Il faut avoir la patience et l'amour. Voilà. Si tu as les deux, la plus, la fois. En tout cas, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Et je suis très contente de participer à ce genre d'interview. Parce que ça permet de non seulement mettre en lumière mon travail. le travail de mes équipes, le travail de ma maman qui a travaillé longtemps pour que cette marque existe et pour qu'elle perdure. Donc, j'espère pouvoir continuer le travail qu'elle a commencé. Merci beaucoup à On Dit Quoi de m'avoir reçu aujourd'hui. J'espère que vous suivez la page et que vous regardez tous les contenus de On Dit Quoi.

  • Speaker #2

    Bisous. Merci.

  • Speaker #3

    Merci famille On Dit Quoi d'avoir suivi cet épisode en cause. Si il vous a plu, causez avec nous en commentaire en donnant vos avis. Si vous souhaitez rejoindre la discussion, faites-nous signe via l'immeuble dans la bio. on est chaud et surtout rendez-vous tous les jours sur nos différents réseaux sociaux pour plus de contenu à très vite

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Description

Retour au pays, entre diplômes et entrepreneuriat, certaines femmes ont choisi de briser les codes ! En ce mois dédié aux droits des femmes, nous avons donné la parole à celles qui prouvent qu’elles ont toute leur place dans le game. Jeunes, ambitieuses et déterminées, elles ont su s’imposer dans leur domaine avec force et audace. Découvrez en exclusivité les parcours inspirants de Renée Mariame Konaté, Oumou Diarra et Ramsyat Aketayo dans ce premier numéro d’ONKOZ.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis toujours dit tu vas avoir tel diplôme, tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc mon salaire ne me suffisait pas.

  • Speaker #1

    C'est à faire des diplômes, on va déposer d'abord. On va se concentrer sur le commerce pour voir et puis c'est comme ça que c'est parti.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés mais elles peuvent se casser en fait. Je ne veux pas débattre dans la vie pour laisser parce que la vie est déjà dure. Il n'y a pas de limite de force. Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    J'aime faire les choses moi-même parce que je trouve que je les fais mieux moi-même. C'est que quand je colle 600 francs, plus 600 francs, plus 600 francs, à la fin de la journée, c'est quand même un tout dans mon chiffre d'affaires.

  • Speaker #2

    Assis-lui.

  • Speaker #1

    On est sur le temps de 10 millions. En tout cas, mes questions doivent être tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là, c'est ton âge.

  • Speaker #3

    Yo famille, on dit quoi ? Ici on partage l'actualité 100% vraie et 100% zéro. Dans ce podcast, on décrypte, on casse les papouilles et surtout on cause de vrai, vrai, vrai. Actualité, culture, politique, événements, on est partout, partout. Chaque quinzaine, on reçoit des invités de qualité à qui on donne la parole, que ce soit des interviews inspirantes, des débats enflammés ou des témoignages qui font réfléchir. Tout le monde a son mot à dire, attachez vos ceintures, c'est parti !

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Renée Mariam Konaté, je suis la promotrice de la marque Tradition et de l'atelier by Tradition.

  • Speaker #2

    Alors je me présente, je suis Dhiara Oumou, je suis prothésiste ongulaire et là vous êtes dans mon institut intemporel.

  • Speaker #1

    À l'état civil, moi c'est Akita Yoramziat, je suis maquilleuse, maquilleuse professionnelle et vendeuse de produits de maquillage.

  • Speaker #0

    En termes d'entrepreneuriat, je pense que la première expérience que j'ai eue, ce n'était pas tellement une entreprise, mais je fonctionnais comme une entreprise. C'était une junior association qui s'appelait We Have a Dream, que j'avais créée quand j'avais 14 ans. On organisait des événements et puis on récoltait des fonds pour mener des actions caritatives.

  • Speaker #2

    Mon premier business, c'était lorsque j'étais au primaire. Je vendais ce qu'on appelle communément au Côte d'Ivoire, toffee. Je vendais ça à mes amis en classe. Ensuite, je sais que j'ai vendu après, quand j'étais un peu plus grande, j'ai vendu des mèches quand j'étais au lycée et j'ai continué avec la même activité lorsque j'étais à l'université.

  • Speaker #1

    Mon premier business, c'était à l'école. On allait vendre des tofflis, des bonbons, un canet, tout ça.

  • Speaker #0

    Je pense que le déclic, franchement, c'était financier. Je ne vais pas vous dire que j'étais trop fanatique d'entrepreneuriat, ce n'est pas vrai. À la base, j'ai toujours été quelqu'un d'entrepreneur de nature, mais j'étais aussi très carriériste. Je me suis toujours dit, tu vas avoir tel diplôme, ensuite tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc, mon salaire ne me suffisait pas. C'est comme ça que j'ai commencé à faire un petit peu... Je me suis dit, la tradition qui est là, maman a déjà du stock. Comment je fais pour gagner un peu d'argent sur son dos ? Et puis, j'ai commencé à prendre son stock, à vendre un petit peu à travers des concept stores, à travers les réseaux sociaux. Et puis, j'ai vu que ça me rapportait un peu d'argent. Et le déclic a été quand j'ai compris que je pouvais gagner plus d'argent en faisant ça qu'en travaillant chez quelqu'un tous les jours de 8h à 17h.

  • Speaker #2

    me mets à l'entrepreneur. Mais je t'ai dit que j'allais te dire que ton fils est galanté sur l'entrepreneur. Alors, tout d'abord, j'ai fait des études d'expertise comptable près de 4 ans, 4 ans et demi de cours et je me sens vraiment pas à ma place. Tout ce qui touche à la main, j'étais un peu douée pour ça depuis que je suis petite et comme je suis très, très, très tout ce qui est beauté, je me suis axée plus sur la manucure parce que je voyais que je me dévouais pas mal dans ça et j'en ai parlé à mes parents. Ils étaient d'accord pour que j'arrête les cours. Après quatre lundis de cours. Et puis voilà, ça nous a amené à ça. Bon,

  • Speaker #1

    c'est après la licence en réseau informatique. On achète ça jusqu'à un jour. Il y a une compagnie de téléphonique qui m'a proposé de vendre. C'est-à-dire, ils vendent un nombre de puces. Et puis, on me remunère comme ça, tout et tout, juste pour avoir le stade. Au lieu de me promener au soleil, pour vendre puces de quelqu'un. Moi, je viens de faire le commerce. Donc, je vais pas venir. Je commençais par vendre quelque chose, ou moi-même, ils devaient me donner, c'était 3 000 par jour. Moi, je n'avais pas fait un commerce où je préférais gagner 5 000 par jour pour ça, parce qu'il y avait Mathieu,

  • Speaker #2

    le cinquième père,

  • Speaker #1

    qui avait au moins 6 mois.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    c'était un peu compliqué. Je me suis dit, bon, en te donnant 3 000 là-bas, tu dois avoir une union, tu dois payer le transport, tout le temps. Pourquoi ne pas créer une activité qui ne va pas me prendre du temps et qui va me permettre aussi de m'occuper de mon bébé, de ne pas prendre de l'économie et puis de gagner plus. Donc c'est comme ça que nous sommes par la bande de l'eau et de ce que il a demandé de voir la course. Voilà, le vendeur est devant la poule. Et j'arrivais à gagner 5000 par jour.

  • Speaker #0

    Quel a été mon moment de galère ou quels sont mes moments de galère ? Je pense que ça arrive tous les jours. Si je dois prendre un exemple récent, actuellement, on est en pleine période de Ramadan. Donc, j'ai fait des box pour Tradition. Ma capacité de production ne me permet pas de répondre à tous mes clients. Est-ce qu'on va agrandir l'équipe juste pour le Ramadan ? Là, actuellement, on est en situation de crise. Il faut savoir comment est-ce qu'on met les choses à jour. sinon il y a le côté humain travailler avec les gens c'est pas tous les jours aisé moi j'ai beaucoup de chance parce que franchement j'ai une équipe maintenant qui est stable nous on est dans le textile donc on te vole des tissus on te vole du fil de l'aiguille enfin voilà les galèves c'est tous les jours quand t'es entrepreneur moi si je dis à quelqu'un on m'a volé du fil la personne va se dire mais attends rachète du fil mais en fait c'est pas juste rachète du fil c'est que quand je colle 600 francs en plus 600 francs en plus 600 francs à la fin de la journée c'est quand même un trou dans mon chiffre d'affaires

  • Speaker #2

    pas au moment des galères ou les antifatigues. En vrai, je ne focalise pas sur tout ce qui est difficulté en fait. Parce qu'il faut un peu ce qui arrive. Je me dis que je suis déjà lancée. Donc, il n'y a pas moyen que je recule en fait. C'est comme si tu es déjà tombée tout bas que t'es. Il reste juste à te relever en fait. Tu ne peux pas tomber plus bas en fait. Tu te relèves et puis voilà, tu continues parce que c'est les inconvénients de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est... tous les jours pour des clients qui t'écrivent. À l'instant, elle t'écrit. Et puis, elle te dit, comme vous ne voulez pas reprendre la journée, va ailleurs. Puis elle te dit, laisse tomber, j'ai eu ça ailleurs. C'est pas facile. Mais il faut avoir vraiment l'audit, le courage, l'amour de la chose. En tout cas, mettez ça dans votre tête. Tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là pour chercher ton argent. Donc, si elle te parle malgré que tu veux forcément garder la cliente, Je ne réponds pas, je laisse tomber. Après, tu vas revenir, va s'excuser. Oh, désolé, pour la dernière fois, il y a eu un Ausha, mais est-ce que c'est à toi qu'elle est disponible ? C'est la cliente qui est revenue comme ça.

  • Speaker #2

    Je pense que la pire phrase qu'on m'a dit durant mon parcours entrepreneurial, c'était, la fois, c'était ça. C'était typiquement ça. Peu importe ce que tu feras, dans ce que tu es en train de faire, dans le métier que tu entreprends, tu n'auras jamais le respect que quelqu'un qui travaille dans un bureau. Typiquement, c'est la France comme un domaine.

  • Speaker #0

    Oh, tu vends des vêtements comme tout le monde. Mais tu as fait un master en conseil stratégique, c'est pour venir te vendre beaucoup.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur, en tout cas, il faut toujours calculer. Tu calcules, est-ce qu'en faisant ça, est-ce que je gagne du profit ? Est-ce que je gagne quelque chose ? Il ne faut pas travailler parce qu'il faut travailler. Il ne faut pas faire parce que tout le monde est en train de faire. Toi aussi, tu veux faire. Non, non, pas du tout. Il faut faire parce qu'à la fin, quand tu fais tes calculs, tu arrives à gagner parce que si tu as laissé le bureau pour venir travailler pour toi-même, c'est pour que tu gagnes, que tu sois à l'aise aussi. Ce n'est pas pour ça.

  • Speaker #2

    Nous, on réfléchit beaucoup. On réfléchit beaucoup avant de faire quelque chose. En vrai, ce n'est pas qu'on calcule tout, mais on réfléchit. Quand on a une idée, on réfléchit beaucoup dessus.

  • Speaker #0

    Mon entreprise, je pense qu'elle est un petit peu schizophrène. Elle a plein de personnalités. On est authentique. Vous voyez, on est authentique. On fait les choses en fonction. de notre ressenti, tu vois. C'est une marque qui est très humaine, qui est très humaine, qui a apporté des gens qui sont faciles, qui sont accessibles.

  • Speaker #2

    Moi, souvent, quand c'est moi qui avais le téléphone, quand c'est moi qui gardais le téléphone, peu importe l'heure, même si du moment que je suis éveillée, si le téléphone sonne, il répond. Mais après, il faut discipliner aussi la clientèle. Toi, il y en a qui vont t'écrire à 2h du matin, à 3h du matin, si elles ont cette habitude-là, c'est pas très cool, quelquefois.

  • Speaker #1

    Nous, on s'aime à 20h. 30. Avant-hier, c'était avant-hier, non ? La première vidéo, on fait ma carrière, on dit 24-30. Elle s'en mêle à 24-30. C'est à 34-30. Et les gérants étaient fâchés. Ma soeur qui était là, elle aussi, elle était fâchée. Elle a pensé que c'était un truc rapide. On la fit assise, tranquillement. Elle prend son temps. On lui dit, ah, tu veux quoi ? Elle dit, on a parlé sur le WhatsApp. Elle dit, ok, ton colis est prêt. Elle dit, non, il y a d'autres choses à prendre encore. Elle a tourné avec nous jusqu'à... 22 heures. Moi, j'arrive à la maison à 23 heures. Et puis, toujours cette misère. Mais moi, j'ai dit que la base, c'est l'argent. Donc, la cliente dit que ça change à 1 heure du matin. Elle doit donner l'argent. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Quand à 19 heures, il y a une cliente qui veut absolument quelque chose tout de suite et a besoin d'une réponse maintenant, je ne vais pas réveiller ma vendeuse pour qu'elle vienne répondre. Donc non, le travail ne termine jamais à 18 heures ou à 19 heures ou même à 22 heures. S'il y a une situation à gérer, je fais de mon mieux. Avant que ce ne soit pas urgent, urgent, je gère. Non, à moi sans employé. Parce que moi, franchement, en fait, tradition là, 90% des ventes, c'est Internet. Donc, s'il n'y a pas Internet là, même si j'ai les employés, ça ne me sert à rien. Donc, en vrai... Je pourrais venir ouvrir la boutique et puis vendre. Peut-être que ça aurait un impact sur mes autres activités. Mais si on ne parle que de tradition, ah oui, je peux, oui, il faut que je… Bye bye les filles, au revoir.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés, mais elles peuvent se casser en fait. Si elles sont toutes là, qu'on n'a pas Internet, là, ça sera, je pense que ça sera compliqué. On ne pourra pas faire la promotion pour que les gens viennent, vous voyez. Alors que même si elles ne sont pas là que de se seul, qu'on a Internet, on va toujours avoir des clients.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas possible. C'est impensable. Parce que, sincèrement, pour moi, les réseaux sociaux contribuent à faire de la couronne pour 100% de notre activité. Donc, c'est vraiment impensable. On est assis comme ça, c'est vrai, vous ne voyez pas de pire, mais on est en train de faire des livraisons.

  • Speaker #0

    Si j'ai 10 millions, c'est sûr qu'au moins 6 millions vont dans la matière première. Maintenant, le reste, j'ai fait la rénovation de la boutique il n'y a pas très longtemps. Non, en vrai, j'ai acheté ma matière première.

  • Speaker #2

    Assini on est sur le droit de 10 millions je vais m'assiner assini si j'ai 10 millions je pense que je vais augmenter mon stock déjà ça je vais augmenter mon stock et après avoir augmenté mon stock je pense que je vais garder le reste de l'argent pour les saisons creuses comme celle dans laquelle nous sommes en ce moment 10 millions tout à l'heure la première chose qui me vient en tête je vais rapidement en Chine pour pour

  • Speaker #0

    me détendre moi vraiment et J'ai un style musical particulier. J'écoute du rap. Donc, ce que j'écoute pour me booster, ça va être 44 de Niska. Ça, ça me booste. Ou sinon, Don Ché Camara de Booba et SDM. Maintenant, quand je veux un truc calme, calme, calme, je vais écouter du Zouk. Peut-être du Marvin.

  • Speaker #2

    J'ai été une fois.

  • Speaker #1

    Ah, moi, je dirais que...

  • Speaker #0

    Alors, la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, c'est vraiment une journée lors de laquelle on a tendance à célébrer la femme. C'est bien, je ne dis pas que c'est mauvais, parce que ça peut mettre la lumière sur les femmes, peu importe la manière, c'est toujours bien. Mais j'aimerais vraiment qu'on prenne le temps de se rappeler qu'il s'agit de nos droits. J'invite vraiment toutes les femmes à se respecter, à respecter nos droits mutuels, parce que ça commence déjà par nous, de s'aider à s'élever dans un cadre professionnel. Et à partir de là, vous verrez que les hommes n'auront pas d'autre choix que de suivre le mouvement. Et surtout, le système n'aura pas d'autre choix que de suivre le mouvement.

  • Speaker #2

    Ces dernières années, on va dire, on remarque vraiment, mais vraiment que les jeunes entreprennent beaucoup, surtout les femmes. Et c'est très important parce que ça te permet d'avoir ton autonomie, d'avoir un peu d'argent quand même sur le côté. Quand tu sois salarié et en même temps entrepreneur, ça nous donne un peu plus de respect pour la société. Parce que l'année est déjà dure. Donc, il n'est pas venu te forcer à entreprendre. Si tu ne veux pas, il faut le laisser. Parce que ici, c'est bien. Où on est, c'est dur. Donc, c'est tout ça qui est finalement... que je n'avais le cardio pour le laisser. Selon moi, il faut que les femmes prennent mieux soin d'elles. C'est agile. Quand je dis prendre soin d'elles, essayez de vous pousser de vous d'abord.

  • Speaker #1

    Allez au sport,

  • Speaker #2

    mangez, elle finit. Faites des check-up. On remarque en ce moment qu'il y a pas mal de personnes qui ont le cancer. Les femmes surtout. Le cancer du sein, moi j'ai eu un proche. Ça c'est très, très, très difficile à supporter. Surtout pour l'entourage de la personne. Allez-y, faites vos check-up. Prenez soin de vous. Faites du sport. Mangez correctement.

  • Speaker #1

    Partez-vous. Je pense que les femmes évoluent très bien. Ce n'est pas comme avant où on demandait à une femme « Vous faites quoi dans la vie ? Je suis ménager. » Maintenant, quand tu vas demander à 100 femmes « Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? » Avant, tu vas voir la ménager. Peut-être que c'est la dernière. Mais si souvent, quand vous êtes sur le net, on dit « Oh, elle a commencé. » Effectivement, moi, j'ai commencé avec zéro. Moi, même, parce que quand on dit zéro pour moi, c'est une arrière. Moi, je suis venue avec crédit. J'ai dit au gars qui est tout clos là « Est-ce que tu peux me donner au moins deux paquets d'eau ? » Le soir, quand je finis de vendre, je te donne. Je me dis, elle ne m'a pas prévenu de vendre la gouache. Pardon, gouache 500. Le soir, je te donne. Et c'est comme ça que j'ai commencé. Quand j'ai fini de vendre le soir, effectivement, j'ai restitué l'argent de tout le monde. Et puis, j'ai eu mon petit bénéfice. Un peu, un peu. Il faut avoir la patience et l'amour. Voilà. Si tu as les deux, la plus, la fois. En tout cas, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Et je suis très contente de participer à ce genre d'interview. Parce que ça permet de non seulement mettre en lumière mon travail. le travail de mes équipes, le travail de ma maman qui a travaillé longtemps pour que cette marque existe et pour qu'elle perdure. Donc, j'espère pouvoir continuer le travail qu'elle a commencé. Merci beaucoup à On Dit Quoi de m'avoir reçu aujourd'hui. J'espère que vous suivez la page et que vous regardez tous les contenus de On Dit Quoi.

  • Speaker #2

    Bisous. Merci.

  • Speaker #3

    Merci famille On Dit Quoi d'avoir suivi cet épisode en cause. Si il vous a plu, causez avec nous en commentaire en donnant vos avis. Si vous souhaitez rejoindre la discussion, faites-nous signe via l'immeuble dans la bio. on est chaud et surtout rendez-vous tous les jours sur nos différents réseaux sociaux pour plus de contenu à très vite

Description

Retour au pays, entre diplômes et entrepreneuriat, certaines femmes ont choisi de briser les codes ! En ce mois dédié aux droits des femmes, nous avons donné la parole à celles qui prouvent qu’elles ont toute leur place dans le game. Jeunes, ambitieuses et déterminées, elles ont su s’imposer dans leur domaine avec force et audace. Découvrez en exclusivité les parcours inspirants de Renée Mariame Konaté, Oumou Diarra et Ramsyat Aketayo dans ce premier numéro d’ONKOZ.


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Transcription

  • Speaker #0

    Je me suis toujours dit tu vas avoir tel diplôme, tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc mon salaire ne me suffisait pas.

  • Speaker #1

    C'est à faire des diplômes, on va déposer d'abord. On va se concentrer sur le commerce pour voir et puis c'est comme ça que c'est parti.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés mais elles peuvent se casser en fait. Je ne veux pas débattre dans la vie pour laisser parce que la vie est déjà dure. Il n'y a pas de limite de force. Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    J'aime faire les choses moi-même parce que je trouve que je les fais mieux moi-même. C'est que quand je colle 600 francs, plus 600 francs, plus 600 francs, à la fin de la journée, c'est quand même un tout dans mon chiffre d'affaires.

  • Speaker #2

    Assis-lui.

  • Speaker #1

    On est sur le temps de 10 millions. En tout cas, mes questions doivent être tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là, c'est ton âge.

  • Speaker #3

    Yo famille, on dit quoi ? Ici on partage l'actualité 100% vraie et 100% zéro. Dans ce podcast, on décrypte, on casse les papouilles et surtout on cause de vrai, vrai, vrai. Actualité, culture, politique, événements, on est partout, partout. Chaque quinzaine, on reçoit des invités de qualité à qui on donne la parole, que ce soit des interviews inspirantes, des débats enflammés ou des témoignages qui font réfléchir. Tout le monde a son mot à dire, attachez vos ceintures, c'est parti !

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Renée Mariam Konaté, je suis la promotrice de la marque Tradition et de l'atelier by Tradition.

  • Speaker #2

    Alors je me présente, je suis Dhiara Oumou, je suis prothésiste ongulaire et là vous êtes dans mon institut intemporel.

  • Speaker #1

    À l'état civil, moi c'est Akita Yoramziat, je suis maquilleuse, maquilleuse professionnelle et vendeuse de produits de maquillage.

  • Speaker #0

    En termes d'entrepreneuriat, je pense que la première expérience que j'ai eue, ce n'était pas tellement une entreprise, mais je fonctionnais comme une entreprise. C'était une junior association qui s'appelait We Have a Dream, que j'avais créée quand j'avais 14 ans. On organisait des événements et puis on récoltait des fonds pour mener des actions caritatives.

  • Speaker #2

    Mon premier business, c'était lorsque j'étais au primaire. Je vendais ce qu'on appelle communément au Côte d'Ivoire, toffee. Je vendais ça à mes amis en classe. Ensuite, je sais que j'ai vendu après, quand j'étais un peu plus grande, j'ai vendu des mèches quand j'étais au lycée et j'ai continué avec la même activité lorsque j'étais à l'université.

  • Speaker #1

    Mon premier business, c'était à l'école. On allait vendre des tofflis, des bonbons, un canet, tout ça.

  • Speaker #0

    Je pense que le déclic, franchement, c'était financier. Je ne vais pas vous dire que j'étais trop fanatique d'entrepreneuriat, ce n'est pas vrai. À la base, j'ai toujours été quelqu'un d'entrepreneur de nature, mais j'étais aussi très carriériste. Je me suis toujours dit, tu vas avoir tel diplôme, ensuite tu vas avoir tel poste dans telle entreprise. Sauf que quand j'ai fait mon retour ici à Abidjan, je me suis retrouvée confrontée à la réalité du marché du travail. Et donc, mon salaire ne me suffisait pas. C'est comme ça que j'ai commencé à faire un petit peu... Je me suis dit, la tradition qui est là, maman a déjà du stock. Comment je fais pour gagner un peu d'argent sur son dos ? Et puis, j'ai commencé à prendre son stock, à vendre un petit peu à travers des concept stores, à travers les réseaux sociaux. Et puis, j'ai vu que ça me rapportait un peu d'argent. Et le déclic a été quand j'ai compris que je pouvais gagner plus d'argent en faisant ça qu'en travaillant chez quelqu'un tous les jours de 8h à 17h.

  • Speaker #2

    me mets à l'entrepreneur. Mais je t'ai dit que j'allais te dire que ton fils est galanté sur l'entrepreneur. Alors, tout d'abord, j'ai fait des études d'expertise comptable près de 4 ans, 4 ans et demi de cours et je me sens vraiment pas à ma place. Tout ce qui touche à la main, j'étais un peu douée pour ça depuis que je suis petite et comme je suis très, très, très tout ce qui est beauté, je me suis axée plus sur la manucure parce que je voyais que je me dévouais pas mal dans ça et j'en ai parlé à mes parents. Ils étaient d'accord pour que j'arrête les cours. Après quatre lundis de cours. Et puis voilà, ça nous a amené à ça. Bon,

  • Speaker #1

    c'est après la licence en réseau informatique. On achète ça jusqu'à un jour. Il y a une compagnie de téléphonique qui m'a proposé de vendre. C'est-à-dire, ils vendent un nombre de puces. Et puis, on me remunère comme ça, tout et tout, juste pour avoir le stade. Au lieu de me promener au soleil, pour vendre puces de quelqu'un. Moi, je viens de faire le commerce. Donc, je vais pas venir. Je commençais par vendre quelque chose, ou moi-même, ils devaient me donner, c'était 3 000 par jour. Moi, je n'avais pas fait un commerce où je préférais gagner 5 000 par jour pour ça, parce qu'il y avait Mathieu,

  • Speaker #2

    le cinquième père,

  • Speaker #1

    qui avait au moins 6 mois.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    c'était un peu compliqué. Je me suis dit, bon, en te donnant 3 000 là-bas, tu dois avoir une union, tu dois payer le transport, tout le temps. Pourquoi ne pas créer une activité qui ne va pas me prendre du temps et qui va me permettre aussi de m'occuper de mon bébé, de ne pas prendre de l'économie et puis de gagner plus. Donc c'est comme ça que nous sommes par la bande de l'eau et de ce que il a demandé de voir la course. Voilà, le vendeur est devant la poule. Et j'arrivais à gagner 5000 par jour.

  • Speaker #0

    Quel a été mon moment de galère ou quels sont mes moments de galère ? Je pense que ça arrive tous les jours. Si je dois prendre un exemple récent, actuellement, on est en pleine période de Ramadan. Donc, j'ai fait des box pour Tradition. Ma capacité de production ne me permet pas de répondre à tous mes clients. Est-ce qu'on va agrandir l'équipe juste pour le Ramadan ? Là, actuellement, on est en situation de crise. Il faut savoir comment est-ce qu'on met les choses à jour. sinon il y a le côté humain travailler avec les gens c'est pas tous les jours aisé moi j'ai beaucoup de chance parce que franchement j'ai une équipe maintenant qui est stable nous on est dans le textile donc on te vole des tissus on te vole du fil de l'aiguille enfin voilà les galèves c'est tous les jours quand t'es entrepreneur moi si je dis à quelqu'un on m'a volé du fil la personne va se dire mais attends rachète du fil mais en fait c'est pas juste rachète du fil c'est que quand je colle 600 francs en plus 600 francs en plus 600 francs à la fin de la journée c'est quand même un trou dans mon chiffre d'affaires

  • Speaker #2

    pas au moment des galères ou les antifatigues. En vrai, je ne focalise pas sur tout ce qui est difficulté en fait. Parce qu'il faut un peu ce qui arrive. Je me dis que je suis déjà lancée. Donc, il n'y a pas moyen que je recule en fait. C'est comme si tu es déjà tombée tout bas que t'es. Il reste juste à te relever en fait. Tu ne peux pas tomber plus bas en fait. Tu te relèves et puis voilà, tu continues parce que c'est les inconvénients de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    Mais ça, c'est... tous les jours pour des clients qui t'écrivent. À l'instant, elle t'écrit. Et puis, elle te dit, comme vous ne voulez pas reprendre la journée, va ailleurs. Puis elle te dit, laisse tomber, j'ai eu ça ailleurs. C'est pas facile. Mais il faut avoir vraiment l'audit, le courage, l'amour de la chose. En tout cas, mettez ça dans votre tête. Tu n'es pas là pour faire l'éducation de quelqu'un. Tu es là pour chercher ton argent. Donc, si elle te parle malgré que tu veux forcément garder la cliente, Je ne réponds pas, je laisse tomber. Après, tu vas revenir, va s'excuser. Oh, désolé, pour la dernière fois, il y a eu un Ausha, mais est-ce que c'est à toi qu'elle est disponible ? C'est la cliente qui est revenue comme ça.

  • Speaker #2

    Je pense que la pire phrase qu'on m'a dit durant mon parcours entrepreneurial, c'était, la fois, c'était ça. C'était typiquement ça. Peu importe ce que tu feras, dans ce que tu es en train de faire, dans le métier que tu entreprends, tu n'auras jamais le respect que quelqu'un qui travaille dans un bureau. Typiquement, c'est la France comme un domaine.

  • Speaker #0

    Oh, tu vends des vêtements comme tout le monde. Mais tu as fait un master en conseil stratégique, c'est pour venir te vendre beaucoup.

  • Speaker #1

    En tant qu'entrepreneur, en tout cas, il faut toujours calculer. Tu calcules, est-ce qu'en faisant ça, est-ce que je gagne du profit ? Est-ce que je gagne quelque chose ? Il ne faut pas travailler parce qu'il faut travailler. Il ne faut pas faire parce que tout le monde est en train de faire. Toi aussi, tu veux faire. Non, non, pas du tout. Il faut faire parce qu'à la fin, quand tu fais tes calculs, tu arrives à gagner parce que si tu as laissé le bureau pour venir travailler pour toi-même, c'est pour que tu gagnes, que tu sois à l'aise aussi. Ce n'est pas pour ça.

  • Speaker #2

    Nous, on réfléchit beaucoup. On réfléchit beaucoup avant de faire quelque chose. En vrai, ce n'est pas qu'on calcule tout, mais on réfléchit. Quand on a une idée, on réfléchit beaucoup dessus.

  • Speaker #0

    Mon entreprise, je pense qu'elle est un petit peu schizophrène. Elle a plein de personnalités. On est authentique. Vous voyez, on est authentique. On fait les choses en fonction. de notre ressenti, tu vois. C'est une marque qui est très humaine, qui est très humaine, qui a apporté des gens qui sont faciles, qui sont accessibles.

  • Speaker #2

    Moi, souvent, quand c'est moi qui avais le téléphone, quand c'est moi qui gardais le téléphone, peu importe l'heure, même si du moment que je suis éveillée, si le téléphone sonne, il répond. Mais après, il faut discipliner aussi la clientèle. Toi, il y en a qui vont t'écrire à 2h du matin, à 3h du matin, si elles ont cette habitude-là, c'est pas très cool, quelquefois.

  • Speaker #1

    Nous, on s'aime à 20h. 30. Avant-hier, c'était avant-hier, non ? La première vidéo, on fait ma carrière, on dit 24-30. Elle s'en mêle à 24-30. C'est à 34-30. Et les gérants étaient fâchés. Ma soeur qui était là, elle aussi, elle était fâchée. Elle a pensé que c'était un truc rapide. On la fit assise, tranquillement. Elle prend son temps. On lui dit, ah, tu veux quoi ? Elle dit, on a parlé sur le WhatsApp. Elle dit, ok, ton colis est prêt. Elle dit, non, il y a d'autres choses à prendre encore. Elle a tourné avec nous jusqu'à... 22 heures. Moi, j'arrive à la maison à 23 heures. Et puis, toujours cette misère. Mais moi, j'ai dit que la base, c'est l'argent. Donc, la cliente dit que ça change à 1 heure du matin. Elle doit donner l'argent. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Quand à 19 heures, il y a une cliente qui veut absolument quelque chose tout de suite et a besoin d'une réponse maintenant, je ne vais pas réveiller ma vendeuse pour qu'elle vienne répondre. Donc non, le travail ne termine jamais à 18 heures ou à 19 heures ou même à 22 heures. S'il y a une situation à gérer, je fais de mon mieux. Avant que ce ne soit pas urgent, urgent, je gère. Non, à moi sans employé. Parce que moi, franchement, en fait, tradition là, 90% des ventes, c'est Internet. Donc, s'il n'y a pas Internet là, même si j'ai les employés, ça ne me sert à rien. Donc, en vrai... Je pourrais venir ouvrir la boutique et puis vendre. Peut-être que ça aurait un impact sur mes autres activités. Mais si on ne parle que de tradition, ah oui, je peux, oui, il faut que je… Bye bye les filles, au revoir.

  • Speaker #2

    Je suis désolée pour mes bébés, mais elles peuvent se casser en fait. Si elles sont toutes là, qu'on n'a pas Internet, là, ça sera, je pense que ça sera compliqué. On ne pourra pas faire la promotion pour que les gens viennent, vous voyez. Alors que même si elles ne sont pas là que de se seul, qu'on a Internet, on va toujours avoir des clients.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas possible. C'est impensable. Parce que, sincèrement, pour moi, les réseaux sociaux contribuent à faire de la couronne pour 100% de notre activité. Donc, c'est vraiment impensable. On est assis comme ça, c'est vrai, vous ne voyez pas de pire, mais on est en train de faire des livraisons.

  • Speaker #0

    Si j'ai 10 millions, c'est sûr qu'au moins 6 millions vont dans la matière première. Maintenant, le reste, j'ai fait la rénovation de la boutique il n'y a pas très longtemps. Non, en vrai, j'ai acheté ma matière première.

  • Speaker #2

    Assini on est sur le droit de 10 millions je vais m'assiner assini si j'ai 10 millions je pense que je vais augmenter mon stock déjà ça je vais augmenter mon stock et après avoir augmenté mon stock je pense que je vais garder le reste de l'argent pour les saisons creuses comme celle dans laquelle nous sommes en ce moment 10 millions tout à l'heure la première chose qui me vient en tête je vais rapidement en Chine pour pour

  • Speaker #0

    me détendre moi vraiment et J'ai un style musical particulier. J'écoute du rap. Donc, ce que j'écoute pour me booster, ça va être 44 de Niska. Ça, ça me booste. Ou sinon, Don Ché Camara de Booba et SDM. Maintenant, quand je veux un truc calme, calme, calme, je vais écouter du Zouk. Peut-être du Marvin.

  • Speaker #2

    J'ai été une fois.

  • Speaker #1

    Ah, moi, je dirais que...

  • Speaker #0

    Alors, la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, c'est vraiment une journée lors de laquelle on a tendance à célébrer la femme. C'est bien, je ne dis pas que c'est mauvais, parce que ça peut mettre la lumière sur les femmes, peu importe la manière, c'est toujours bien. Mais j'aimerais vraiment qu'on prenne le temps de se rappeler qu'il s'agit de nos droits. J'invite vraiment toutes les femmes à se respecter, à respecter nos droits mutuels, parce que ça commence déjà par nous, de s'aider à s'élever dans un cadre professionnel. Et à partir de là, vous verrez que les hommes n'auront pas d'autre choix que de suivre le mouvement. Et surtout, le système n'aura pas d'autre choix que de suivre le mouvement.

  • Speaker #2

    Ces dernières années, on va dire, on remarque vraiment, mais vraiment que les jeunes entreprennent beaucoup, surtout les femmes. Et c'est très important parce que ça te permet d'avoir ton autonomie, d'avoir un peu d'argent quand même sur le côté. Quand tu sois salarié et en même temps entrepreneur, ça nous donne un peu plus de respect pour la société. Parce que l'année est déjà dure. Donc, il n'est pas venu te forcer à entreprendre. Si tu ne veux pas, il faut le laisser. Parce que ici, c'est bien. Où on est, c'est dur. Donc, c'est tout ça qui est finalement... que je n'avais le cardio pour le laisser. Selon moi, il faut que les femmes prennent mieux soin d'elles. C'est agile. Quand je dis prendre soin d'elles, essayez de vous pousser de vous d'abord.

  • Speaker #1

    Allez au sport,

  • Speaker #2

    mangez, elle finit. Faites des check-up. On remarque en ce moment qu'il y a pas mal de personnes qui ont le cancer. Les femmes surtout. Le cancer du sein, moi j'ai eu un proche. Ça c'est très, très, très difficile à supporter. Surtout pour l'entourage de la personne. Allez-y, faites vos check-up. Prenez soin de vous. Faites du sport. Mangez correctement.

  • Speaker #1

    Partez-vous. Je pense que les femmes évoluent très bien. Ce n'est pas comme avant où on demandait à une femme « Vous faites quoi dans la vie ? Je suis ménager. » Maintenant, quand tu vas demander à 100 femmes « Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? » Avant, tu vas voir la ménager. Peut-être que c'est la dernière. Mais si souvent, quand vous êtes sur le net, on dit « Oh, elle a commencé. » Effectivement, moi, j'ai commencé avec zéro. Moi, même, parce que quand on dit zéro pour moi, c'est une arrière. Moi, je suis venue avec crédit. J'ai dit au gars qui est tout clos là « Est-ce que tu peux me donner au moins deux paquets d'eau ? » Le soir, quand je finis de vendre, je te donne. Je me dis, elle ne m'a pas prévenu de vendre la gouache. Pardon, gouache 500. Le soir, je te donne. Et c'est comme ça que j'ai commencé. Quand j'ai fini de vendre le soir, effectivement, j'ai restitué l'argent de tout le monde. Et puis, j'ai eu mon petit bénéfice. Un peu, un peu. Il faut avoir la patience et l'amour. Voilà. Si tu as les deux, la plus, la fois. En tout cas, il n'y a pas de problème.

  • Speaker #0

    Et je suis très contente de participer à ce genre d'interview. Parce que ça permet de non seulement mettre en lumière mon travail. le travail de mes équipes, le travail de ma maman qui a travaillé longtemps pour que cette marque existe et pour qu'elle perdure. Donc, j'espère pouvoir continuer le travail qu'elle a commencé. Merci beaucoup à On Dit Quoi de m'avoir reçu aujourd'hui. J'espère que vous suivez la page et que vous regardez tous les contenus de On Dit Quoi.

  • Speaker #2

    Bisous. Merci.

  • Speaker #3

    Merci famille On Dit Quoi d'avoir suivi cet épisode en cause. Si il vous a plu, causez avec nous en commentaire en donnant vos avis. Si vous souhaitez rejoindre la discussion, faites-nous signe via l'immeuble dans la bio. on est chaud et surtout rendez-vous tous les jours sur nos différents réseaux sociaux pour plus de contenu à très vite

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