- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans le podcast Oser se révéler, le podcast de celles et ceux qui veulent se construire une vie professionnelle au service de leur bonheur. Je suis Christelle, ex-cadre dans le marketing et à présent coach professionnel. Mon objectif est de t'accompagner dans la définition et l'atteinte d'une vie qui te fait vibrer. Tu trouveras dans les épisodes du podcast des conseils, outils de coaching et témoignages inspirants de personnes qui ont su oser passer à l'action pour se construire leur vie de rêve. Dans cet épisode, je partage le micro avec Nishal, ex-cadre dans la finance, et après une belle carrière et une vie confortable, Nishal décide de remettre plus de sens dans sa vie professionnelle. Il se lance dans une reconversion bien loin de l'univers de la finance, puisqu'il est aujourd'hui coach professionnel en cabinet RH et à son compte. J'ai adoré cet épisode avec Nishal, dans lequel on aborde la peur de quitter une situation confortable pour l'inconnu, le regard des autres, la place du travail dans nos vies et le sens qu'on y met. J'espère que tu prendras autant de plaisir à écouter cet épisode que j'en ai eu à l'enregistrer. Bonne écoute ! Salut Nichal !
- Speaker #1
Salut Christelle !
- Speaker #0
Comment tu vas aujourd'hui ?
- Speaker #1
Ben écoute, content de t'avoir pour de vrai et qu'on fasse cette interview ensemble, ça me fait plaisir de se retrouver après un petit moment ensemble.
- Speaker #0
Ouais, effectivement. Effectivement, moi je suis super contente de t'avoir en tant qu'invité sur le podcast. Pour la petite histoire, Nichal, toi tu m'as accompagnée au lancement, même un petit peu avant le lancement de mon activité, en tant que coach. Donc c'est comme ça qu'on s'est rencontré, puisque tu m'as coaché au démarrage de mon activité, dans ma transition effectivement entre ma démission et mon lancement dans l'entreprise. Donc je suis ravie aujourd'hui de t'avoir en invité pour que tu puisses nous raconter un petit peu ton parcours, puisque toi aussi tu es passé par une transition professionnelle. Est-ce que tu ne faisais pas ça avant ?
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Ce que je te propose, Nichal, pour commencer, c'est peut-être nous dire un petit peu qui es-tu, nous parler un petit peu de toi, ce que tu as envie de nous partager, ce que tu aimes dans la vie, ce que tu fais.
- Speaker #1
Ok. Je ne parle pas forcément que du boulot, mais de manière générale, on va dire. Oui,
- Speaker #0
bien sûr. Tu nous dis vraiment ce que tu as envie de nous partager pour qu'on puisse apprendre à te connaître.
- Speaker #1
Ok, bah écoutez, je m'appelle Nichal. Qu'est-ce que je peux vous dire ? J'habite dans la région parisienne. Je suis quelqu'un qui adore voyager, qui adore rencontrer, échanger avec les personnes. j'aime bien aussi la nourriture mais bon ça se voit pas non ça se voit pas moi je te vois en tout cas j'ai pas l'impression j'adore aussi le sport être toujours en action je suis un peu une pile électrique et qu'est-ce que je peux vous dire d'autre écoutez je vis maintenant je vis pleinement ma vie professionnelle dans le coaching et dans l'accompagnement j'ai une spécialité c'est la ou en tout cas la transition professionnelle de manière générale et qu'est-ce que je peux vous dire d'autre je suis très bienveillant j'aime beaucoup être proche de ma famille, de mes amis de ma copine et j'essaye au mieux que chaque jour compte pour moi c'est une super phrase pour finaliser ta présentation,
- Speaker #0
j'adore c'est trop bien Donc tu nous as dit effectivement aujourd'hui tu vis pleinement du coaching, en tout cas c'est ton activité principale, mais ce n'était pas le cas il y a quelques temps. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu justement de ton parcours en fait ? Qui était le Nichal avant de devenir coach ?
- Speaker #1
Le Nichal avant, il a été très bon élève, il a suivi un peu ses camarades de classe. Il n'y avait pas véritablement de choix. En fait, globalement, quand j'étais à l'école et quand j'étais au collège-lycée, je ne savais pas véritablement ce que je voulais faire. Donc du coup, j'ai suivi un parcours scientifique. On m'a plutôt indiqué d'aller vers ce domaine-là. Moi, j'avais déjà un intérêt pour échanger avec les gens et pour voyager. et tous mes camarades choisissaient la valeur je pose la question même en coaching c'est quoi ta définition de la réussite effectivement il y avait beaucoup qui parlaient d'argent je ne suis pas en train de diaboliser l'argent c'est important l'argent mais ce n'était pas la priorité dans ma vie en numéro 1 tout de suite je voulais trouver un sens mais je me suis mis ça de côté je me suis dit je vais suivre mes camarades puisqu'ils choisissent la voie de... scientifique, et puis après la finance, la comptabilité, je me suis dit, je vais aller là-dedans. et pourquoi j'ai choisi ça j'ai choisi ça par défaut parce que je me suis dit ça va me permettre de voyager, ça va me permettre de parler plusieurs langues et ça collait aussi sur peut-être une carrière longue avec pas mal d'évolutions, je me suis dit ok ça ça remplit les critères par défaut Donc j'ai fait le bon élève, j'ai passé les diplômes, j'ai eu l'occasion de voyager à l'étranger à plusieurs reprises et ça m'a conforté sur le fait que ce qui comptait pour moi, c'est l'échange humain et les voyages. Et ce côté-là, en fait, qui était plus important que la mission en elle-même. Même si j'étais bon, c'est-à-dire que ce n'est pas incompatible de développer des compétences, d'être bon dans son travail, mais ne pas s'y plaire. Et donc du coup, j'ai monté les échelons comme ça. J'ai terminé mes études, j'ai terminé avec un Master 2 en finance, on va dire internationale, autant finance de marché ou finance d'entreprise. Je me suis spécialisé dans le métier de la bourse. J'ai eu pas mal de missions dans ce côté-là, à peu près 10-11 ans là-dedans. Et je ne sais pas si tu veux que je continue là-dessus, le déclic, etc. pour le changement de poste, mais voilà, ça me trottait depuis longtemps. C'est-à-dire qu'en fait, même avant la fin de mes études, je me disais, mais... Ce qui me collerait le plus, ce serait les ressources humaines ou en tout cas l'accompagnement humain. Mais en fait, tes professeurs te disent mais tu es très bon, mais va là-dedans. Tu vas avoir de l'argent, tu vas avoir plus de possibilités. Ressources humaines, c'est difficile, le recrutement, etc. Je ne te vois pas là-dedans. Regarde tes notes, va là-dessus. J'ai écouté, j'ai un peu comme un mouton. Et tu vois, j'ai travaillé à la Défense pendant des années. Je ne suis pas en train de... de dire c'est pas bien, ça m'a beaucoup appris, mais quand je me posais pour prendre un café, je voyais tous les gens courir un peu dans tous les sens, comme des fourmis, je me disais voilà, j'étais ça. Et c'est pas négatif, c'est que ça m'a appris beaucoup de choses, j'ai été très... Comment dire ? Très compétent sur plein de domaines, pouvoir travailler, être multitâche. Est-ce que c'est bien ? C'est pas bien. Maintenant, je veux prendre le temps des choses. Mais j'ai appris énormément. Et voilà, j'ai su, avec ce parcours aussi, savoir ce que je veux garder dans ma vie professionnelle et ce que je ne veux plus, non plus. et voilà pour résumer, c'était une longue réponse par rapport à ta question trop bien,
- Speaker #0
j'adore cette réponse il y a déjà trop de choses intéressantes à l'intérieur, c'est trop bien c'est trop trop bien, il y a plein de choses que tu dis qui me parlent, qui font écho aussi à ce que j'ai pu vivre et je pense qu'ils feront écho aussi à pas mal de personnes qui nous écoutent, j'aimerais bien revenir sur un point qui m'a interpellée, c'est que tu me dis déjà quand tu faisais tes études tu t'es dit tu te posais déjà des questions en fait, tu étais dans ce domaine de la finance et tu te posais déjà des questions sur le sens et en disant, j'y vais, mais je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ça.
- Speaker #1
Oui, je pourrais même te dire là, avec toute transparence, que j'étais dans la souffrance un peu parce que tu te dis, tu fais ça. t'es bon là-dedans. Donc, je suis amuse. En fait, ce qui me raccrochait, c'est que j'ai gagné très bien ma vie. Donc, en fait, je gardais les relations sociales qui m'intéressaient. Je passais du temps là-dessus. Et puis, derrière, c'était les activités extra-professionnelles que je complétais, dans le sens où je voyageais énormément. Je faisais énormément d'activités dans la région parisienne ou en extérieur. J'essayais de compléter mon bonheur comme ça. Mais en fait, quand je travaillais, je ne prenais pas du plaisir. Je le faisais, ça ne se voyait pas, je portais un masque. Donc ça ne se voyait pas du tout. Mais en fait, je n'étais pas heureux professionnellement. Je ne me comblais pas et je ne trouvais pas le sens de... Je vais me couper avec ma carrière antérieure, mais je me disais, je suis en train d'en rendre des gens plus riches, mais ça ne me faisait pas me réveiller le matin avec la patate et le bonheur. Là, pour le coup, maintenant, oui, je suis très très heureux dans ce que je fais.
- Speaker #0
C'est trop bien, très très bien. Donc en fait, ce qui te driveait à l'époque, si je comprends bien, c'était plutôt les à-côtés. En fait, tu disais, ce travail-là, il me permet d'être heureux dans ma vie personnelle, de voyager, de faire plein de choses. En fait, tu travaillais pour financer, entre guillemets, ta vie personnelle, c'est ça ?
- Speaker #1
Ça me donnait les moyens de faire ce que je souhaitais en dehors du boulot. Mais finalement, on passe 70%, je donne toujours cet exemple, avant d'être coach, je disais, on passe 70% du temps avec nos collègues et avec eux. notre activité professionnelle, on voit même pas notre conjoint, on voit moins notre conjoint, ou notre famille, ou nos amis, ou... Voilà. Et finalement, c'est se prioriser à un moment donné, c'est se dire, ok... Pourquoi je fais ça ? Il faut se poser des questions. En fait, comme je disais, mouton, c'est-à-dire qu'on fait le travail, on gagne de l'argent, c'est très bien, mais on ne sait pas pourquoi on le fait et on avance comme ça jour après jour. On se dit par défaut que ça va être notre vie. Non, en fait, on a le choix de ce qu'on veut faire et pourquoi on veut le faire et se poser les bonnes questions et se mettre au centre du projet professionnel, au projet de vie, je dirais même.
- Speaker #0
Je comprends tout à fait ça me parle beaucoup mais du coup là après cette dizaine d'années passée dans la finance cette situation on va dire aux yeux quand même du monde extérieur t'as quand même le top, c'est quand même une situation où certaines personnes pouvaient t'envier en disant waouh il a fait de belles études il a une situation confortable, il a réussi c'est souvent ce qu'on entend dans la société je pense même autour de ta famille je pense toi tu étais peut-être en décalage justement en dissonance en se disant oui au fond c'est peut-être pas ce que moi je ressens même si sur le papier c'est le cas et qu'est-ce qui a provoqué chez toi le déclic même si au fond de toi ça faisait déjà quelques années que tu posais ces questions comment est-ce qu'un jour tu t'es dit peut-être que ça s'est fait justement difficilement et progressivement mais comment est-ce que tu es arrivé à te dire ça y est je passe à autre chose,
- Speaker #1
je me lance effectivement je vais changer de vie professionnelle ça s'est fait en deux temps je pense que j'ai déjà eu euh... J'ai déjà eu un ras-le-bol entre guillemets en me disant mais qu'est-ce que je suis en train de faire tous les jours ? et c'était avant la période du Covid, je pense, c'était deux, trois ans avant, j'ai été accompagné, comme toi, j'ai été accompagné par une coach. Je me suis dit, je vais me lancer, je vais payer une coach, elle va me suivre. Et j'ai fait trois mois de suivi avec une coach qui m'a beaucoup aidé sur ce chemin-là. Mais à ce moment-là, j'étais sur... C'est une excuse, parce que j'aurais pu passer à l'action derrière. Mais j'étais sur l'achat d'un appartement, mon premier appartement pour habiter là-dedans. et je me suis dit bon ok là j'ai encore besoin de mon CDI j'ai besoin de cette situation actuelle avantageuse pour faire le prix immobilier donc j'ai temporisé sur ma demande mais ça m'a déjà ouvert un peu les portes et les yeux sur le fait que je ne veux pas rester dans la finance après déclic Covid, moi je l'ai super bien vécu moi ça a été deux années fabuleuses où j'ai vraiment fait le point sur ma vie personnelle et professionnelle parce que là aussi, personnellement, c'était un peu mouvementé, on va dire ça comme ça. Et je me suis dit, là, je vais faire le point. Je m'étais lancé un challenge par jour. Mais surtout, et une période d'introspection complète en me disant, qu'est-ce que je veux maintenant dans ma vie ? Là, on est obligé de faire une pause. On ne peut plus sortir. ce que je faisais là aussi je me confie à vous à la place de me confronter à cette problématique je suis pas heureux au boulot et peut-être dans ma vie personnelle qu'est-ce que je faisais ? je voyageais, je voyais mes amis je bougeais tout le temps et en fait je me posais pas avec moi-même ça peut être compliqué de se confronter à soi-même. Et là, je me suis dit, on n'a pas le choix. On est à la maison. C'est le bon moment. Je n'ai pas d'excuses. Et j'ai pris le temps, en fait, de faire cette introspection, de me dire, mais qu'est-ce que je veux dans ma vie personnelle, dans ma vie professionnelle ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? Et je me suis dit, là, c'est sûr, je vais terminer. J'ai fait une rupture conventionnelle. En fait, à la fin de cette introspection, je me suis dit, je ne veux plus continuer là-dedans. Ce qui me plaît, c'est l'humain. c'est l'accompagnement humain, etc. J'ai eu l'occasion de faire, entre guillemets, un stage d'immersion pour voir comment ça se passe dans ma ville. J'ai essayé d'aider dans ma ville. Et après, derrière, je me suis dit OK, je vais essayer de m'enseigner sur les études possibles et je vais aller... Le format coaching m'allait bien parce que c'est quelque chose d'assez complet. mais on ne rentre pas forcément dans des cases, il y a le comportement non-verbal par exemple qui est évoqué, il y a d'autres choses comme la PNL qui est évoquée, et d'autres choses encore, mais voilà, donc c'était quelque chose d'assez complet qui me plaisait bien, j'avais bien aimé mon expérience de coaching. et voilà globalement c'est ce qui s'est passé ça s'est fait en deux étapes j'ai goûté au coaching et en second temps j'ai eu deux ans où j'ai pris le temps de prendre soin de moi de faire le point sur ma situation de savoir quel format pourrait m'intéresser de m'intéresser véritablement de lire, d'écouter, podcast d'échanger avec des professionnels j'ai pas arrêté, j'ai utilisé mon LinkedIn et j'ai échangé avec des professionnels non-stop et puis voilà j'ai construit mon projet au fur et à mesure j'ai eu une phase de test et après tu le sais parce qu'on partage quelque chose par rapport à l'école mais voilà j'ai eu le temps de tester pendant deux ans de faire du coaching de manière bénévole de voir, d'ajuster et puis voilà toutes ces petites étapes ont confirmé mon projet
- Speaker #0
Trop bien, trop bien. On a l'impression que tu as été super proactif pendant cette période. Je pense que tu étais hyper déterminée, en tout cas, de dire, il faut que j'en fasse quelque chose de cette situation. Tu as testé plein de choses. Déjà, waouh, c'est super de t'être mise en action comme ça. Mais j'ai l'impression que pour toi, après je me trompe peut-être, que le coaching, en tout cas, c'était assez évident. ou peut-être que tu as eu d'autres idées, mais là, tu n'en parles pas forcément. Parce que tu m'as dit, j'avais envie de me tourner vers l'accompagnement, et comme j'avais découvert le coaching, je me suis dit que ça pouvait être intéressant.
- Speaker #1
C'est vrai que le format coaching me pesait plus. C'est-à-dire qu'en fait, après, on va parler aussi peut-être de ma carrière actuelle, alors que je fais de l'hybride, mais globalement, c'est avoir cette liberté et avoir ce temps. J'ai pas l'impression, après peut-être que j'ai pas trouvé, c'est peut-être existant, mais lorsqu'on va rentrer dans quelque chose de plus spécifique ou plus cadré... de mon expérience jusqu'à présent, et j'ai encore des choses à apprendre, clairement, mais je me dis, on peut s'enfermer, et donc du coup, il y a des choses qui ne seront pas évoquées, par exemple, avec le coacher, où on va être limité sur le temps, où je vais utiliser une méthodologie d'une entreprise, par exemple, où il y a la politique de l'entreprise derrière, et donc du coup, il y a des choses que... ce sera cadré, et donc du coup, je n'aurai pas cette liberté, et pourtant, peut-être que la personne aura un besoin spécifique ou des choses à évoquer, et là, on va se dire, bon, je vais devoir recadrer, ok, j'ai des consignes, entre guillemets, que j'ai en tant que salarié auparavant, donc tu te dis, voilà, le coaching, ça permet vraiment de mettre, pour moi, par rapport à moi, de mettre l'humain au centre et de construire ensemble, et je ne vais pas avoir d'autres contrats que celle-ci. et donc du coup la liberté pour moi elle est plus grande mais ça se trouve il y a d'autres choses qui existent et tes auditeurs vont répondre vont interagir et se dire ouais non mais Nisha elle l'a oublié il y a ça mais moi jusqu'à
- Speaker #0
présent c'est ce qui me correspond mieux ok en tout cas dans les métiers de l'accompagnement c'est celui vraiment dans lequel tu t'es plus retrouvé donc t'es vraiment t'as axé ton focus en tout cas dans ton introspection, dans ta recherche dans ta... tes tests de coaching, de mise en action sur ce métier-là. Et au final, tu t'es dit, ça me plaît vraiment, je me sens bien.
- Speaker #1
Oui. Il y a eu pas mal de personnes connues aux États-Unis et en Angleterre. Ils étaient beaucoup plus développés sur le coaching ici. On pourra parler du terme coaching qui n'est pas forcément positif ici en France. Mais en fait, en France, je veux dire... qui est moins développé, et après, il y a eu des pseudo-coaches. Nous, on a pris le temps, je pense, d'étudier. On a un sens de la responsabilité d'accompagner les personnes derrière. Et c'est vrai qu'aux États-Unis, en Angleterre, et d'autres pays anglophones, c'est extrêmement développé, c'est hyper connu. Je me suis beaucoup documenté. J'ai fait des masterclass, j'ai été accompagné, j'ai étudié le sujet. Et oui, c'est ce qui me correspond. ce qui me correspond et je vois et j'ai vu je pense que c'est la même chose pour toi on a vu des transformations on a vu qu'en fait c'est pas c'est pas une méthodologie bidon c'est quelque chose applicable bienveillant dans l'écoute ça répond aussi à ce qu'on est et voilà
- Speaker #0
je ne vais pas trouver d'autre format je te rejoins tout à fait et moi aussi chez moi je vois que ta valeur liberté elle est quand même super forte et chez moi c'est pareil donc je me reconnais tellement dans ce que tu dis et j'aime bien aussi le fait que tu aies dit que c'est une méthodologie parce qu'effectivement le coaching c'est pas on n'y va pas comme ça et puis on raconte ce qu'on veut enfin voilà je tiens quand même à le préciser pour les auditeurs qui ne connaîtraient pas le coaching. Il y a quand même des méthodes bien précises à appliquer une déontologie. Donc, clairement, on a de la liberté, effectivement, dans la façon de le faire. Après, il y a quand même des méthodologies à respecter.
- Speaker #1
Très bien. Exactement. C'est super structuré au final, mais ça laisse le temps au coaché ou à la coachée de parler, d'échanger, de la challenger, de lui proposer des exercices, enfin, plein de choses. On a le temps. Et c'est le format coaching qui me permet ce temps-là. Et, comme tu l'as dit, cette liberté aussi.
- Speaker #0
sur le format je te rejoins totalement j'aimerais bien avant qu'on évoque ton métier actuel qu'on parle un peu de cette transition et notamment ce que tu as pu ressentir peut-être que ça a été assez simple pour toi mais tu sais tu venais vraiment d'un milieu assez prestigieux reconnue et lorsque tu as décidé de te lancer en tant que coach est-ce que tu as eu des craintes déjà, est-ce que tu t'es dit est-ce que je suis prêt à abandonner ma vie confortable pour me lancer dans l'inconnu dans l'entrepreneuriat je crois quand même au début et aussi est-ce que tu as eu peut-être des peurs vis-à-vis de ton entourage je te pose ces questions là parce que moi ça a été mon cas et aussi pas mal de personnes que j'ai pu accompagner, je sais que quand on vient de ces métiers là, des postes cadres enfin on a fait des écoles de commerce, finance, ce genre de choses, on peut se retrouver parfois bloqué et on peut ressentir une certaine peur de quitter ce confort, mais aussi d'être confronté au regard des autres. Tu vois, ces collègues, tu me parlais de LinkedIn, qui peuvent se dire mais qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Surtout que le coaching, en plus quand on se lance dans le métier de coaching, c'est peu connu encore en France, même s'il y en a de plus en plus. Chacun a son idée. Donc on se dit, mais il a complètement pété les plombs, il chale. C'est quoi son histoire ? Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de cette partie-là ? Si en tout cas, ça a été le cas pour toi.
- Speaker #1
Écoute, ça a été le cas absolument. J'étais en grosse difficulté au départ et j'ai eu du mal à l'annoncer à mes proches, j'ai eu du mal à l'annoncer à mes amis, etc. C'était un petit secret pour moi personnel. Et effectivement, j'ai eu la peur économique parce que... Comme tu le dis, on est sortis d'un grand confort. On ne sait pas ce que ce projet nous réserve. L'entrepreneuriat, c'est une nouvelle aventure. Je n'ai pas d'expérience là-dedans à la base. et donc du coup c'est se dire on va recommencer une vie professionnelle alors que là j'ai tout je suis arrivé au sommet de la pyramide pourquoi je me prends la tête j'ai tout tout fonctionne pourquoi tu veux changer de vie là et donc du coup ça a été très compliqué parce que comme tu le dis ton entourage, tout le monde te félicite. Mais tout le temps. En te rappelant ta fonction. Pas toi, Nichal, mais ta fonction. Quand tu rencontres des personnes, tu rencontres tes amis, on est dans le cadre de prendre un verre, d'aller manger au resto ou je ne sais pas quoi. On va te parler du boulot et de ta carrière. Ça se passe bien et tout. Tu imagines le discours un peu à l'ancienne des parents aussi. Ah, mon fils est banquier, donc il y a une marge. et donc du coup ça a été très compliqué j'ai pris du temps déjà à l'annonce à mes parents je pense un an après et mes amis etc ça a été au compte goutte ça a été vraiment la sensibilité je sais que la personne va je sais que cette personne va plus ou moins mieux recevoir la formation quand même j'étais avec un milieu très très financier donc du coup pour pas comprendre sur le coup je me disais ça et après à un moment donné je pourrais pas te dire c'est quoi le déclic, c'est qu'en fait, je voyais, ouais bah si, je sais, j'ai exercé, j'ai pratiqué, j'ai vu la transformation, j'ai vu que c'était vraiment où je me sens bien, et tu te rends compte, quand tu commences la coaching avec la personne, il y a différents formats, mais à la fin du coaching, tu vois que la personne est complètement transformée. Tu vois qu'en fait, ça fait sens avec toi, ça fait sens avec la personne. Et tu te dis, OK, elle a atteint son but, entre guillemets. Ça a pris un résultat différent ou ça a pris le résultat qu'elle attendait. Mais en tout cas, voilà, c'est exactement ce que je veux faire. Et je vois mon impact sur la personne, mais sur le monde aussi. Je voulais avoir un impact plus grand pour l'humanité. C'était quelque chose qui était important pour moi. Et je me dis, OK, là, maintenant... Maintenant, il faut se lancer. Je suis quand même quelqu'un qui agit avec le culot, etc. Je ne te dis pas que... Je ne vais pas le cacher parce que c'est quelque chose que des personnes qui t'écoutent vont avoir. On va avoir cette peur. Cette peur, elle n'est pas mauvaise. Ça doit nous pousser. Il faut se confronter à cette peur-là. se dire pourquoi on va dans cette voie-là, se rappeler pourquoi on va dans cette voie-là, quels sont nos objectifs derrière, c'est finalement se prioriser, penser à ça, c'est se prioriser, et se dire que notre vie professionnelle, c'est nous qui la vivons, ce n'est pas les autres, et qu'à un moment donné, il faut s'assumer. C'est bête à dire, ça se fait par plusieurs exercices, ça se fait par plusieurs étapes, mais il faut s'assumer, il faut se dire, ok, maintenant, je vais vivre ma vie pleinement, je ne vais plus porter un masque, en fait, finalement, je portais un masque tout le temps, j'étais souriant, j'étais tout ce que tu veux, et j'étais très bon dans ce que je faisais, mais je portais un masque, et là, je n'ai plus besoin de porter un masque, je suis moi. et il n'y a pas mieux en fait dans la vie c'est que on va te parler du projet peut-être que tu vas te dire cette personne là elle valide mon projet mais à un moment donné non j'utilise beaucoup une phrase dans mon quotidien hum même avec certains de mes amis qui me disent ouais mais est-ce que lui ou elle je lui plais ça sert à rien de vouloir plaire à tout le monde plaire à tout le monde ça veut dire plaire à n'importe qui moi je préfère m'assumer je répondais à un ami la dernière fois en me disant j'ai un problème de confiance en moi en fait ce que je me suis rendu compte c'est que quand je me suis assumé pleinement ça développe une confiance en soi finalement tu t'assumes totalement, tu le projettes en face des gens et les gens se rendent compte que lui ou elle sait où il veut aller, où elle veut aller. Et donc, du coup, tu vas attirer des clients qui te correspondent, tout bêtement. Tu vas avoir des coachés qui te correspondent, tu vas avoir des amis qui te correspondent, tu vas avoir un copain, une copine qui te correspond, etc. Donc, tout est aligné au final. La problématique, au final, si tu l'affrontes, tu vas avoir un très beau résultat qui te correspond. Voilà. trop bien c'est mon avis mais au delà de mon avis c'est véritablement ça la vie si tu vas vers ce que ce que tu tends et ce qui te correspond finalement tu vas attirer ce qui te va aussi
- Speaker #0
Trop bien, j'aime trop cette réponse et ça fait tellement sens et écho à ce que j'ai pu vivre aussi et notamment notre accompagnement parce que quand je t'ai contacté moi j'avais déjà mon projet mais ma vraie problématique c'était ça, tu te rappelles, c'était vraiment assumer pleinement mon projet autour de moi, autour de près de mes proches, de mon environnement professionnel j'avais vraiment comme tu dis ce masque et j'arrivais pas à l'enlever en fait et comme tu l'as dit, on a vraiment travaillé sur le fait de me recentrer sur ce qui était important pour moi et sur ce fameux regard des autres et tu as tout résumé j'aime trop ta réponse mais je pense qu'il y a pas mal de monde pour accompagner des personnes qui venaient de ce type de milieu on est nombreux dans ce cas là donc je tenais aussi à ce qu'on revienne là dessus pour rassurer, pour dire que c'est normal et qu'on peut passer à l'action, qu'on peut s'en sortir et comme tu l'as dit, derrière il n'y a que du positif on se sent tellement mieux, tellement plus aligné soulagé et derrière normalement comme tu l'as évoqué aussi on attire vraiment ce qui nous ressemble et ça c'est très fort ce que tu as dit je partage carrément, merci en tout cas pour ce partage en toute transparence c'est trop chouette j'ai envie de te dire un autre truc,
- Speaker #1
il y a des personnes qui réfléchissent à l'envers, il y a des coachs qui proposent des exercices qu'est-ce que tu perds si tu te lances au final tu peux te dire je vais perdre mon poste mais tu peux le retrouver ton poste en fait tu perds rien Si tu te lances, ça peut t'apporter que du plus et te dire, ok, peut-être que ce projet-là, tu as posé la question tout à l'heure par rapport au coaching. Je teste le coaching. Si le coaching ne me correspond pas, ça se trouve, je vais trouver un métier annexe qui va me correspondre. mais en tout cas je vais évoluer par rapport à moi alors que si je me lance pas je reste dans ma situation et je suis pas heureux c'est se dire qu'est-ce que je perds si je me lance pas qu'est-ce que je perds je perds un travail mais je peux le retrouver le travail j'ai tant d'années d'expérience dans ce domaine là je peux retrouver un travail tout de suite c'est pas un problème véritablement qu'est-ce que je perds en fait, je perds d'être moi-même, d'être heureux. Enfin, voilà, c'est plus important que tout.
- Speaker #0
Oui, au final, il y a beaucoup plus à perdre que de rester dans une situation qui ne nous convient déjà plus. Parce qu'au pire, on perd son travail, mais si on se pose déjà ces questions, c'est qu'on a déjà enclenché, en tout cas, le départ et que la situation ne nous va pas. Donc, clairement, si c'est retrouver une situation confortable, voilà, si on avait un poste, on est capable d'en retrouver un similaire, en tout cas, qui nous permettra d'avoir ces mêmes conditions. C'est vraiment vrai ce que tu dis, trop bien. Ok, Michel, je te propose qu'on passe à ton quotidien actuel, que tu nous expliques un petit peu ce que tu fais aujourd'hui.
- Speaker #1
Ok, écoutez, j'ai décidé de faire de l'hybride, c'est-à-dire qu'en fait, j'ai une activité salariale, en même temps, j'ai une activité de coach professionnel dans la transition professionnelle. Et je travaille pour un cabinet, je ne vais pas le citer, qui est très connu en France. Et effectivement, ils proposent une prestation qui est la création, entre guillemets, élaborée ou conformée à un projet professionnel. Donc du coup, vraiment liée à la transition professionnelle. Et ce que je disais, c'est deux exercices complètement différents. C'est que j'utilise la méthodologie, la déontologie de coach, effectivement. Mais la méthodologie est complètement différente. C'est un coaching, effectivement, tous les deux sur une même durée qui dure à peu près trois mois. mais la manière d'aborder les choses, les outils utilisés, combien de fois tu vois la personne sur les trois mois, ce n'est pas du tout pareil. Ce que j'apprends là-dessus, c'est des nouveaux outils dans mon activité salariale.
- Speaker #0
je continue à prendre de l'expérience. Je te l'avais annoncé en très peu de temps, en moins de trois mois. Est-ce que c'est bien ? Est-ce que ce n'est pas bien ? Tes auditeurs le diront. Mais j'ai accompagné plus de 100 personnes. J'ai vu plus de 100 personnes. Ça veut dire que l'accompagnement n'est pas terminé pour certains, mais j'ai vu au moins 100 personnes. Donc effectivement, j'ai vu je ne sais pas combien de personnes et c'est très enrichissant. J'apprends. J'utilise des nouvelles technologies, l'intelligence artificielle. et d'autres outils que je n'avais pas connus et que je découvre. Donc du coup, ça me permet d'apprendre plein de choses. À côté de ça, je prospecte, je continue à prospecter. Je fonctionne beaucoup aux bouches à oreilles pour l'instant. Je n'ai pas encore utilisé beaucoup les réseaux sociaux, mais j'utilise beaucoup le bouche à oreille. C'est-à-dire que le fait d'avoir accompagné deux, trois ans des personnes, en fait, ça parle, ça échange. J'ai des contacts directs et après, je fais du coaching. Donc du coup, j'ai des heures de bureau assez light, mais quand même costaud. C'est-à-dire que j'enchaîne beaucoup, beaucoup de coaching. Mais après, derrière, je fais mes propres coachings qui sont… qui sont liés à l'école qu'on a fait tous les deux. Et après, je mets ça un peu à ma sauce. Je suis en train de... Mon coaching évolue chaque année, clairement. Mais voilà, c'est ça. Donc, je vis totalement de coaching. Mais c'est de l'hybride, c'est-à-dire que je fais du salarial et je fais de l'entreprenariat à côté.
- Speaker #1
C'est super intéressant. Voilà. Ouais, je te dis, il n'y a pas de soucis, je te dis, c'est super intéressant aussi, ça permet de nous montrer qu'il n'y a pas qu'une seule typologie de, je ne vais pas dire de carrière, mais de format en fait, pour exercer une activité. Et là, le fait que tu dises, je suis aussi bien salarié d'un côté et aussi j'ai mon activité entrepreneuriale, ça montre qu'on peut effectivement aller sur des formats, comme tu dis, hybrides, différents. Ce qui peut aussi assurer une certaine sécurité à certaines personnes qui nous écoutent et qui doutent en disant, moi, je ne me sens pas de me lancer. Dans l'entrepreneuriat à 100%, on peut très bien accumuler des activités, aussi par souhait, ce n'est pas toujours non plus une obligation parce qu'on n'a pas le choix. C'est aussi par moyen, comme tu l'as dit, de découvrir d'autres pratiques, d'accumuler aussi une autre expérience, de ne pas trop s'épuiser non plus, parce qu'on sait que l'entrepreneuriat, au début, c'est super épuisant d'aller chercher des clients, comme tu l'as dit. de faire cette démarche de prospection. Donc, ça peut être vraiment un bon compromis pour certaines personnes, effectivement, qui se posent la question de est-ce que je me lance à 100% dans l'entrepreneuriat ? Est-ce que je reste dans le salariat ? Ou j'essaie d'aller sur un format hybride tel que le tien. Mais je trouve ça très intéressant d'avoir cet exemple.
- Speaker #0
T'as répondu, c'est exactement ça. Il y a plusieurs raisons. La personne peut se dire... Je... Je vais avoir une phase de test, je vais avoir des difficultés peut-être à trouver des clients au départ, donc du coup je vais me lancer. Moi, tu vois, c'est le côté aussi apprentissage, découvrir d'autres choses complémentaires à ce que je fais actuellement. et prendre du galon aussi dans ce domaine-là. Peut-être que je vais leur proposer mon propre coaching par la suite. En fait, il y a des opportunités qui s'ouvrent. Mais c'était échanger avec différents acteurs, voir un peu comment ça fonctionne. Et je trouve ça très complémentaire dans ma situation actuelle. Après, ça va être évolutif. En fait, je me laisse cette liberté. Tu l'as bien compris, ma valeur de liberté est super importante. Donc voilà, j'apprends avec eux. Je leur donne aussi ce que moi, j'ai comme compétences et expériences. Et puis après, on verra. Mais ce format-là me plaît bien. en plus vu que je suis salarié je dois faire attention à ce que je dis là mais la partie administrative me saoule moi personnellement pour moi c'est le contact humain c'est découvrir la personne prendre le temps de l'écouter échanger avec elle et comme tu disais avant je proposais beaucoup avant quand souvent les amis venaient me voir j'étais de bons conseils et je donnais mes conseils et là c'est autre chose ce qu'on apprend avec le coaching c'est qu'on co-construit c'est à dire que les solutions qu'on va appliquer c'est les solutions de la personne on va la guider vers ses solutions à elle et ce que j'adore en fait c'est le contact humain et pouvoir construire avec elle son chemin de vie professionnel mais en fait c'est un chemin de vie complet et voilà c'est ça qui me permet de me réveiller le matin de me dire ok je vais apporter un peu ma pierre à l'édifice et faire quelque chose de bien pour l'humanité, pour les personnes que je vais rencontrer je vais avoir de beaux échanges on peut tomber sur des personnes grincheuses, tout ce que tu veux mais en fait au final hum... moi je suis très positif et je me dis ok là je vais faire quelque chose de bien et ça me motive et même les chefs humains en fait ils me nourrissent, moi je viens le matin je leur propose peut-être un petit café je leur dis on va échanger on va aller en toute bienveillance, je propose un cadre assez détente assez pour que la personne se mette à l'aise aussi que je sois à l'aise aussi et après derrière ça lance une discussion qui sera cadrée au final après
- Speaker #1
mais voilà je sais pas quoi te dire d'autre que l'humain me fait me lever le matin chaque matin te sentir utile en fait pour les autres ouais l'échange humain c'est trop bien de ça donc là le sens que tu cherchais là quand t'étais le jeune Michel étudiant t'as l'impression de l'avoir trouvé aujourd'hui exactement je
- Speaker #0
suis vraiment à ma place là je j'en suis sûr
- Speaker #1
c'est l'humain qui doit être central dans ma vie trop bien aujourd'hui c'est peut-être une question difficile mais est-ce que t'arrives à te est-ce que t'as des projets pour la suite tu te projettes justement sur la suite ou t'es plutôt je vis au jour le jour je verrais ce que l'avenir me réserve
- Speaker #0
écoute je reconstruis une vie je suis quand même ambitieux j'ai quand même des pistes clairement j'ai pas le même salaire que quand j'étais financier financier j'étais un pape entre guillemets j'ai un bon salaire j'ai un bon format mais effectivement et je joue aussi avec la valeur et liberté je me dis qu'à un moment donné je veux développer mon activité de coaching peut-être avoir une équipe peut-être travailler en équipe là j'ai Je fais des ateliers aussi dans mon activité salariale que je ne faisais pas. Je ne faisais pas de coaching de groupe, tu vois. Là, je développe des compétences, etc. Donc, je me dis, à un moment donné, peut-être faire du partenariat, travailler sur différentes thématiques précises, etc. Donc, je ne me vois pas sur ce format toute ma vie. Je pense que là, j'apprends, je développe des compétences. je vois énormément de personnes et différents formats et je prends un peu des notes. Même dans mon activité salariée, au final, je prends énormément des notes et des choses qui reviennent assez régulièrement, des choses que les personnes demandent. Peut-être que le format même de coaching salarié, il n'est pas parfait, même le format. je me dis, ok, là aussi, je demande beaucoup de feedback sur mon coaching. Par exemple, il y a des choses, il y avait des, on me demandait du visuel, je n'avais pas trop de visuel moi dans mon coaching. Ben voilà, je travaille là-dessus. je suis en train de développer mon coaching et effectivement, l'idéal pour que je me sens encore plus heureux, c'est de proposer mon coaching à moi à un moment donné, travailler, avoir un format individuel, un format de groupe. C'est ça que je tends, mais je ne pourrais pas te dire de manière, de manière... très développé ce que ça va donner. Je pense que je vais... La vie, c'est aussi des tests, tu vois. Donc voilà, ça va être une période de tests qui va produire un résultat, un modèle qui va fonctionner au fur et à mesure, qui va se développer. Donc voilà, je pense que ça va fonctionner comme ça. Pour l'instant, je suis sur de l'hybride, mais j'ai autant envers du coaching où je vais être totalement entrepreneur. et possiblement des partenariats à venir. Possiblement que mon ancienne entreprise, je vais leur proposer un coaching, un format, un programme, par exemple, donné et je vais travailler avec eux, mais ce ne sera pas du tout la même chose. Et je vais aussi imposer mes règles, entre guillemets, mon cadre. Tu vois ?
- Speaker #1
Je comprends.
- Speaker #0
Voilà, voilà.
- Speaker #1
Trop bien. En tout cas, tu es en train de construire, on va dire, ton avenir. Tu as plein d'idées, tu es assez positif quand même, tu es assez optimiste. C'est trop chouette. et je pense effectivement quand on se sent à la bonne place on a toutes ces idées qui fourmillent on a plein de... on a une vision je pense que c'est ça, une vision effectivement pour l'avenir sans qu'elle soit forcément très précise forcément, puisque comme tu l'as dit moi aussi je suis plutôt dans cette optique aujourd'hui de me dire j'y suis allée, je me mets en action par contre je laisse aussi l'opportunité à l'avenir aux rencontres, de moduler en fait cette vision et le chemin que je vais prendre et c'est ça qui est superbe aussi c'est que on jongle avec l'imprévu on jongle avec les rencontres et puis on s'enrichit aussi de ces rencontres et des personnes qu'on va pouvoir rencontrer ce qui peut nous arriver effectivement positif mais aussi en négatif dans la vie c'est ça aussi la vie d'entrepreneur c'est de savoir rebondir être agile et saisir les opportunités qui vont se présenter à nous je me reconnais aussi tout à fait le côté souple il est important parce que si tu te dis,
- Speaker #0
il prend la situation inverse tu te dis je veux ça l'année prochaine. Et ça n'arrive pas. Par exemple, même le métier de coaching évolue. Le marché évolue. Là, tu es foutu. Tu n'es pas souple avec toi-même et avec ce qui peut se passer autour de toi qui ne sont pas du tout liés à toi. Tu n'as pas du tout d'action là-dessus. Comment tu fais ? Donc effectivement, je pense que la souplesse et se permettre aussi cette liberté...
- Speaker #1
c'est important je pense trop bien trop bien merci Nichal est-ce que tu as peut-être quelque chose que tu aimerais partager avec nos auditeurs un sujet qu'on n'aurait pas forcément évoqué ou un conseil ou une inspiration pour les personnes peut-être comme toi, comme moi aussi, il y a quelques années, qui se retrouvent dans une situation professionnelle où ils se disent je me sens un petit peu perdue dans ma vie ou je sens que je suis appelée à faire autre chose, je n'arrive pas forcément à passer à l'action et pourtant j'aimerais bien me lancer Je ne sais pas si tu as de tout ton parcours ou de ton expérience, tu as quelque chose que tu souhaiterais nous partager aujourd'hui sur ce sujet ?
- Speaker #0
Je vais rebondir sur mon conseil que j'ai donné précédemment et je vais vous parler d'une anecdote récente. Je suis allé à la visite médicale, puisque j'ai intégré ce groupe RH il n'y a pas très longtemps. Et donc du coup, j'ai eu le retour inverse. C'est-à-dire qu'en fait, les personnes que j'accompagne, ce sont des personnes qui sont déjà passées à l'action. Donc j'ai déjà la visibilité sur ça. Mais j'ai eu la visibilité du coup avec le médecin. de ceux qui ne se sont pas passés à l'action. Ils ont développé des pathologies, ils ont été dans le burn-out, il y a plein de situations pas très cool, pas super. Et se dire maintenant, au final, moi le conseil que j'aimerais donner à tes auditeurs, c'est, est-ce que je suis heureux dans ma vie actuellement ? Est-ce que je me sens bien dans mon travail ? Peut-être que j'ai des doutes sur me lancer vers l'inconnu, sur quelque chose qui pourrait me plaire. Mais au final, qu'est-ce que je pourrais perdre ? Est-ce que c'est important ma santé ? Est-ce que c'est important mon bonheur ? C'est se poser ce genre de questions, prendre un peu le temps sur soi-même et se dire, moi j'ai envie de vous dire un truc, c'est que vous n'avez rien à perdre. Ça va être que du plus. Au final, vous allez apprendre sur vous et vous allez évoluer. Donc, imaginons le projet ne marche pas, ça sera quelque chose d'autre, mais c'est se dire, je me lance, mais je me lance pour moi. Et pas rester sur les mots, pas rester devant son ordinateur ou... chez soi, à cogiter, ça, à un moment donné, passe à l'action. Se dire, OK, je vais faire des rencontres, je vais échanger avec des professionnels, mais en tout cas, avoir... Moi, je parle beaucoup de ça à cette phase de test. et cette phase de test elle peut être vous pouvez si vous êtes à l'aise avec ce mot là gardez ce mot là mais en fait vous allez peut-être prendre un travail vous allez peut-être devenir entrepreneur mais la vie c'est un test en fait vous allez évoluer vous allez changer et c'est normal mais ne pas se prendre en compte dans cette vie on n'a qu'une seule vie les amis donc si on ne pourra pas la refaire après donc si on n'est pas heureux avec sa vie c'est un peu bête c'est un peu dommage j'ai envie de dire bête, c'est mon jugement à moi, c'est pas bien, mais c'est se dire, ok, je vais être acteur de ma vie, je vais la vivre pleinement, et je vais être heureux autant dans ma vie personnelle que professionnelle. Donc, lancez-vous, les amis, lancez-vous. Vous n'avez rien à perdre. Au pire, votre travail précédent, il vous attend.
- Speaker #1
trop bien trop trop bien en plus on est lundi matin vous ne le savez pas mais en tout cas il est lundi matin et qu'est-ce que ça fait plaisir de démarrer avec cette interview ce podcast même pour moi comme quoi même quand on est un coach c'est toujours positif d'échanger avec d'autres coachs c'est une belle conclusion je trouve hyper motivant hyper inspirant je le prends aussi pour moi en rappel effectivement et qu'est-ce que je partage ces mots ce que tu viens de nous partager pendant ces minutes ensemble Nichal, je suis tellement heureuse de t'avoir reçu sur ce podcast et je pense que ça va parler aussi à beaucoup d'auditeurs je te remercie beaucoup en tout cas pour cet échange en toute transparence Qui te ressemblent, effectivement.
- Speaker #0
Ben oui.
- Speaker #1
Je suis ravie d'avoir pu te rencontrer, d'avoir pu être accompagnée par toi. Nichal, si on veut te contacter ou te rencontrer, je me permettrais peut-être de mettre tes coordonnées, effectivement, dans la description du podcast. N'hésitez pas. En tout cas, moi, j'étais ravie de partager ce moment avec toi.
- Speaker #0
Et moi, je vous conseille d'être accompagnée par Christelle. C'est une très belle personne. On partage beaucoup de choses en commun, mais effectivement... si vous avez déjà écouté un peu son podcast et regardé ses contenus c'est une personne extrêmement bienveillante qui a décidé aussi de faire une reconversion professionnelle et qui s'est lancée et qui va pouvoir beaucoup vous apporter
- Speaker #1
je vous l'annonce d'avance valeur sur allez-y foncez merci Nichal je te dis à très vite Nichal et merci encore pour le temps que tu m'as accordé ce matin je t'en prie Christelle très belle seconde à toi aux auditeurs et puis à très bientôt à bientôt Nichal bye Merci d'avoir écouté cet épisode. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, le noter et le partager autour de toi. Et si tu souhaites retrouver plus de contenu pour t'aider à te créer une vie qui te fait vibrer ou te faire accompagner pour enfin passer à l'action, alors rejoins-moi sur Instagram ou mon site internet. À très vite !