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Oublieuse Postérité

EP 22 : RENE-JEAN CLOT - Les ténèbres hallucinées (Le Noir de la Vigne, 1948)

EP 22 : RENE-JEAN CLOT - Les ténèbres hallucinées (Le Noir de la Vigne, 1948)

32min |13/03/2024
Play
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32min |13/03/2024
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Description

René-Jean Clot (1913-1997) fut autant romancier que peintre. Il fut autant poète que dramaturge. Autant primé qu’indécis. Autant algérois que parisien. René-Jean Clot fut beaucoup à la fois et n’est plus rien aujourd’hui. Encore une victime oubliée de la postérité.

 

Peintre acharné et romancier tout autant acharné, il débute en littérature par le poème et obtient le plus grand prix de poésie (Mesures) en 1936, décerné par Jean Paulhan avec dans le jury Michaux ou encore Supervielle. L’année suivante il obtient le prix Paul Guillaume. Sa carrière littéraire semble toute tracée. Mais le prix Paul Guillaume, s’il est considéré comme un Goncourt dans son domaine, est un prix de peinture…

 

Clot peint et écrit, déchire et publie. Vient la guerre et le retour en Algérie. Vient ensuite son premier roman en 1948, Le Noir de la Vigne, salué peu ou prou par toute la critique d’alors et surtout par Maurice Nadeau qui offre trois colonnes dans le journal Combat à ce débutant halluciné. Clot confirme d’année en année, écrivant presque un roman par saison.

 

Ses personnages sont ceux d’une démesure, de l’excès. Mais ils ne sont pas insupportables pour autant comme ceux de Radiguet ou de Huguenin car leur auteur n’a aucun orgueil ; il en viendra même à arrêter l’écriture en 1964, se trouvant trop mauvais en peinture mais ne souhaitant pas se résigner à cet état de fait. Il perfectionnera donc sa technique pendant vingt ans puis reviendra à la littérature en 1984 avec un nouveau roman et en 1987 avec son plus connu, L’enfant Halluciné, qui obtiendra le prix Renaudot. Critique unanime et dithyrambique à nouveau.

 

Mais pourquoi ne s’imposa-t-il pas malgré un style à nul autre pareil (excepté Jacques Audiberti) ? Cet épisode tente d’y répondre.

 

Et bien sûr, un remerciement posthume à Dominique Daguet pour toutes les informations que j’ai utilisé dans ce podcast.

 

N'hésitez pas à vous abonner et à partager si le contenu vous semble intéressant !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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René-Jean Clot (1913-1997) fut autant romancier que peintre. Il fut autant poète que dramaturge. Autant primé qu’indécis. Autant algérois que parisien. René-Jean Clot fut beaucoup à la fois et n’est plus rien aujourd’hui. Encore une victime oubliée de la postérité.

 

Peintre acharné et romancier tout autant acharné, il débute en littérature par le poème et obtient le plus grand prix de poésie (Mesures) en 1936, décerné par Jean Paulhan avec dans le jury Michaux ou encore Supervielle. L’année suivante il obtient le prix Paul Guillaume. Sa carrière littéraire semble toute tracée. Mais le prix Paul Guillaume, s’il est considéré comme un Goncourt dans son domaine, est un prix de peinture…

 

Clot peint et écrit, déchire et publie. Vient la guerre et le retour en Algérie. Vient ensuite son premier roman en 1948, Le Noir de la Vigne, salué peu ou prou par toute la critique d’alors et surtout par Maurice Nadeau qui offre trois colonnes dans le journal Combat à ce débutant halluciné. Clot confirme d’année en année, écrivant presque un roman par saison.

 

Ses personnages sont ceux d’une démesure, de l’excès. Mais ils ne sont pas insupportables pour autant comme ceux de Radiguet ou de Huguenin car leur auteur n’a aucun orgueil ; il en viendra même à arrêter l’écriture en 1964, se trouvant trop mauvais en peinture mais ne souhaitant pas se résigner à cet état de fait. Il perfectionnera donc sa technique pendant vingt ans puis reviendra à la littérature en 1984 avec un nouveau roman et en 1987 avec son plus connu, L’enfant Halluciné, qui obtiendra le prix Renaudot. Critique unanime et dithyrambique à nouveau.

 

Mais pourquoi ne s’imposa-t-il pas malgré un style à nul autre pareil (excepté Jacques Audiberti) ? Cet épisode tente d’y répondre.

 

Et bien sûr, un remerciement posthume à Dominique Daguet pour toutes les informations que j’ai utilisé dans ce podcast.

 

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René-Jean Clot (1913-1997) fut autant romancier que peintre. Il fut autant poète que dramaturge. Autant primé qu’indécis. Autant algérois que parisien. René-Jean Clot fut beaucoup à la fois et n’est plus rien aujourd’hui. Encore une victime oubliée de la postérité.

 

Peintre acharné et romancier tout autant acharné, il débute en littérature par le poème et obtient le plus grand prix de poésie (Mesures) en 1936, décerné par Jean Paulhan avec dans le jury Michaux ou encore Supervielle. L’année suivante il obtient le prix Paul Guillaume. Sa carrière littéraire semble toute tracée. Mais le prix Paul Guillaume, s’il est considéré comme un Goncourt dans son domaine, est un prix de peinture…

 

Clot peint et écrit, déchire et publie. Vient la guerre et le retour en Algérie. Vient ensuite son premier roman en 1948, Le Noir de la Vigne, salué peu ou prou par toute la critique d’alors et surtout par Maurice Nadeau qui offre trois colonnes dans le journal Combat à ce débutant halluciné. Clot confirme d’année en année, écrivant presque un roman par saison.

 

Ses personnages sont ceux d’une démesure, de l’excès. Mais ils ne sont pas insupportables pour autant comme ceux de Radiguet ou de Huguenin car leur auteur n’a aucun orgueil ; il en viendra même à arrêter l’écriture en 1964, se trouvant trop mauvais en peinture mais ne souhaitant pas se résigner à cet état de fait. Il perfectionnera donc sa technique pendant vingt ans puis reviendra à la littérature en 1984 avec un nouveau roman et en 1987 avec son plus connu, L’enfant Halluciné, qui obtiendra le prix Renaudot. Critique unanime et dithyrambique à nouveau.

 

Mais pourquoi ne s’imposa-t-il pas malgré un style à nul autre pareil (excepté Jacques Audiberti) ? Cet épisode tente d’y répondre.

 

Et bien sûr, un remerciement posthume à Dominique Daguet pour toutes les informations que j’ai utilisé dans ce podcast.

 

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Peintre acharné et romancier tout autant acharné, il débute en littérature par le poème et obtient le plus grand prix de poésie (Mesures) en 1936, décerné par Jean Paulhan avec dans le jury Michaux ou encore Supervielle. L’année suivante il obtient le prix Paul Guillaume. Sa carrière littéraire semble toute tracée. Mais le prix Paul Guillaume, s’il est considéré comme un Goncourt dans son domaine, est un prix de peinture…

 

Clot peint et écrit, déchire et publie. Vient la guerre et le retour en Algérie. Vient ensuite son premier roman en 1948, Le Noir de la Vigne, salué peu ou prou par toute la critique d’alors et surtout par Maurice Nadeau qui offre trois colonnes dans le journal Combat à ce débutant halluciné. Clot confirme d’année en année, écrivant presque un roman par saison.

 

Ses personnages sont ceux d’une démesure, de l’excès. Mais ils ne sont pas insupportables pour autant comme ceux de Radiguet ou de Huguenin car leur auteur n’a aucun orgueil ; il en viendra même à arrêter l’écriture en 1964, se trouvant trop mauvais en peinture mais ne souhaitant pas se résigner à cet état de fait. Il perfectionnera donc sa technique pendant vingt ans puis reviendra à la littérature en 1984 avec un nouveau roman et en 1987 avec son plus connu, L’enfant Halluciné, qui obtiendra le prix Renaudot. Critique unanime et dithyrambique à nouveau.

 

Mais pourquoi ne s’imposa-t-il pas malgré un style à nul autre pareil (excepté Jacques Audiberti) ? Cet épisode tente d’y répondre.

 

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