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Episode 23 - Paysage - Aude Herlédan

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10min |22/09/2024
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Tu aimes le silence. Tu aimes le bruit que ça fait. L’espace se créant dans l’écho de sa résonance, la transparence des murs que perce tels des jours l’échappé de quelques mots, sans que l’on sache jamais si l’on se trouve encore dans le secret, ou déjà dans le soupir. Combien de fenêtres faut-il ouvrir pour ne plus avoir la certitude d’être à l’intérieur d’une maison ? Tu l’aimes long, lent et lourd, contenant les choses graves, les paroles blessantes et les phrases irréversibles. Tu l’aimes inconscient de lui-même, se révélant sourd aux détracteurs contre lesquels il devrait se dresser. Tu l’aimes blessé, meurtri, s’agrippant en mordant l’intérieur des joues afin de ne céder la place aux plaintes de l’agonie. Tu l’aimes heureux, si heureux qu’il redoute d’emporter avec lui le bonheur si l’on venait à le briser. Tu l’aimes concentré. Tu l’aimes indifférent. Tu l’aimes rancunier. Tu l’aimes absent. Tu l’aimes comblé, n’ayant besoin de rien. Tu l’aimes bleu, à point, saignant. Mais le silence que tu préfères, c’est celui que font les gens quand ils parlent dans leur tête.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Tu aimes le silence. Tu aimes le bruit que ça fait. L’espace se créant dans l’écho de sa résonance, la transparence des murs que perce tels des jours l’échappé de quelques mots, sans que l’on sache jamais si l’on se trouve encore dans le secret, ou déjà dans le soupir. Combien de fenêtres faut-il ouvrir pour ne plus avoir la certitude d’être à l’intérieur d’une maison ? Tu l’aimes long, lent et lourd, contenant les choses graves, les paroles blessantes et les phrases irréversibles. Tu l’aimes inconscient de lui-même, se révélant sourd aux détracteurs contre lesquels il devrait se dresser. Tu l’aimes blessé, meurtri, s’agrippant en mordant l’intérieur des joues afin de ne céder la place aux plaintes de l’agonie. Tu l’aimes heureux, si heureux qu’il redoute d’emporter avec lui le bonheur si l’on venait à le briser. Tu l’aimes concentré. Tu l’aimes indifférent. Tu l’aimes rancunier. Tu l’aimes absent. Tu l’aimes comblé, n’ayant besoin de rien. Tu l’aimes bleu, à point, saignant. Mais le silence que tu préfères, c’est celui que font les gens quand ils parlent dans leur tête.


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