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Episode 37 - Jésus Christ et ses deux larrons - Wahib Chehata cover
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Episode 37 - Jésus Christ et ses deux larrons - Wahib Chehata

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09min |20/04/2025
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Description

Je suis une tulipe blanche, baignant dans un vase soliflore au centre d’une table de bistrot. Je suis cette à peine éclosion de lèvres s’entrouvrant dans l’attente d’un baiser. Je suis le croquant d’une tige s’étirant comme un cou, et le charnu de feuilles dansant tels des bras. Je suis une chandelle à la pétales-flamme. Je suis la distraction de regards se fuyant au cours d’un dîner. La table est de forme carrée, surmontée d’un plateau de plastique imitant la malachite dans un cadre de fer doré terni par l’étreinte des mains et l’ouvrage du chiffon. Collée contre une paroi faite d’un empilement de boîtes en papier brun, elle fut dressée d’un alignement de verres à vin et d’eau, ainsi que de serviettes de tissu blanc sur lesquelles dorment, blottis l’un dans l’autre, une fourchette et un couteau. Le mur est une muraille de dossiers d’archives, libellés d’étiquettes blanches au latin manuscrit, et munis de poignées rondes métalliques telles qu’en usaient les anciennes pharmacies. De chaque côté de la table, deux fauteuils de bois courbé munis de dossiers et d’assises en velours vert olive sur lesquels se lit en négatif, la présence de milliers de corps, apaisent de leurs volumes la géométrie de cette pièce à la grise clarté. L’air est poussiéreux et l’ombre souveraine, dans ces endroits où la superposition de murmures crée une forme de silence...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Je suis une tulipe blanche, baignant dans un vase soliflore au centre d’une table de bistrot. Je suis cette à peine éclosion de lèvres s’entrouvrant dans l’attente d’un baiser. Je suis le croquant d’une tige s’étirant comme un cou, et le charnu de feuilles dansant tels des bras. Je suis une chandelle à la pétales-flamme. Je suis la distraction de regards se fuyant au cours d’un dîner. La table est de forme carrée, surmontée d’un plateau de plastique imitant la malachite dans un cadre de fer doré terni par l’étreinte des mains et l’ouvrage du chiffon. Collée contre une paroi faite d’un empilement de boîtes en papier brun, elle fut dressée d’un alignement de verres à vin et d’eau, ainsi que de serviettes de tissu blanc sur lesquelles dorment, blottis l’un dans l’autre, une fourchette et un couteau. Le mur est une muraille de dossiers d’archives, libellés d’étiquettes blanches au latin manuscrit, et munis de poignées rondes métalliques telles qu’en usaient les anciennes pharmacies. De chaque côté de la table, deux fauteuils de bois courbé munis de dossiers et d’assises en velours vert olive sur lesquels se lit en négatif, la présence de milliers de corps, apaisent de leurs volumes la géométrie de cette pièce à la grise clarté. L’air est poussiéreux et l’ombre souveraine, dans ces endroits où la superposition de murmures crée une forme de silence...


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