Au 11 Avignon à 13h55, la compagnie Pardès Rimonim présente un travail d’orfèvre à voir absolument. Il est des lieux et des pays où vivre est impossible. La peur, l’angoisse, la faim, la honte, la torture sont le lot quotidien d’hommes de femmes et d’enfants.Le désir de vivre, de survivre les pousse alors sur les routes et/ou les mers au risque paradoxal d’y perdre cette même vie.L’esprit rongé par la douleur de l’exil, la peur de l’inconnu, la crainte de l’accueil qui attend là-bas, la langue nouvelle que l’on ne maîtrise pas et qui sera une autre montagne à gravir.L’absurdité des formalités administratives, l’injonction à raconter encore et encore l’intime d’une vie brisée, cassée et diffractée. C’est avec respect, poésie, sens du faire théâtre à travers une mise en scène et un jeu d’acteur·ice·s sensibles et juste que la compagnie Pardès Rimonim nous invite, sans misérabilisme, à nous saisir avec vitalité de ces questions.Le point de départ de cette proposition date de 2014 et de l’image, terrible, du petit Aylan. Sa première mise au plateau verra le jour en 2019.Après un long travail d’écoute, d’écriture et d’explorations émotionnelles Bertrand Sinapi, Amandine Truffy, Katarina Bilher, Brian Polach, Stéphane Scheib nous offrent un moment de grande qualité.A l’heure des nouveaux conflits ; au regard de l’actualité qui conduit certains, en France, à songer non pas à l’expatriation mais bien à l’exil, ce sujet est brûlant d’aujourd’hui.« Et maintenant, on fait quoi ? » sont les derniers mots qui résonnent. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nous retrouvons onze d’entre eux, ce mardi 2 juillet, au bord du Rhône, face au palais des papes, sur la terrasse de l’auberge de jeunesse.Iels terminent leur cinquième journée de festival fatigué.e.s mais heureu.x.ses.Accompagné.e.s par Daniel et Louise : Alix, Antoine, Chloé, Chloé, Coralie, François, Jade, Loan, Maïwenn, Romane et Solal s’apprêtent à nous donner leurs impressions sur cette expérience peu banale.Ce soir, iels devaient choisir deux spectacles libres pour demain. Exercice difficile face à 1683 propositions, un créneau horaire réduit et des jours pairs/impairs…Désirs, débats, déceptions, concessions, réflexion, choix, partages, argumentations, doutes, limites, ouvertures ; autant d’occasions d’être humain.Dans cette nouvelle interview iels nous parlent de la réalité au regard de leurs attentes et nous donnent leurs premières impressions et premiers coups de cœur. Iels nous disent aussi les découvertes et les apprentissages que cette semaine intense leur a offert.Iels ont agrandi.e.s leurs parcours de spectat.eur.rice.s, leurs regards critiques et leurs ouvertures aux autres et au monde.Qui osera dire, après les avoir écouté.e.s, que la culture et le spectacle vivant sont inutiles !Souhaitons que Daniel, spectacteur passeur à l’origine de cette utopie, puissent encore, dans les années à venir, accompagner d’autres jeunes adolescent.e.s vers ce riche chemin.C’est avec de telles projets que l’éducation nationale renforce le bienfondé du partage, de la force de l’échange, du débat et d’un être ensembles riches de différences.Leur expérience est, en ces moment sombres, autant humaine que politique. Iels sont demain, n’oublions pas de les écouter mais surtout de les entendre… Ou du moins d’essayer…Pour ce qui me concerne je les remercie de ces quelques riches heures, regards et mots échangés/partagés et leur souhaite de beaux demains.Bernard Gaurier Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Une école de spectateurs : à Rennes, 12 adolescent.e.s de 1ére se préparent à vivre leur premier festival d’Avignon. Rencontre.Ils/elles sont en classe de première, ils/elles ont passé une année à découvrir le spectacle vivant en fréquentant scènes rennaises et se préparent à vivre une semaine de festivaliers. Nous les avons rencontré.e.s pour évoquer la construction d’un.e spectateur.ice (http://spectateur.ice) et leurs attentes avant festival.Accompagné.e.s par Daniel et Louise, ils/elles vont vivre une semaine intense ; 23 spectacles prévus, des rencontres plurielles, des tractages et des partages. Ils/elles sont les spectateur.ice (http://spectateur.ice).s d’aujourd’hui et surtout de demain, nous avions le désir de les entendre et de les écouter, ce fut un plaisir.Alix, Chloé, François, Jade, Lina, Lohan, Mahaut, Maïwenn, Romane et Solal ont accepté.es (http://xn--accept-gva.es) de nous donner leurs regards sur cette expérience. Aicha et Antoine étaient absents ce jour-là mais nous les retrouverons en juillet.Ce projet, même à échelle réduite, est fort sociologiquement et politiquement parlant. La charge émotionnelle et humaine qui s’entend dans leurs propos est un véritable espoir pour un demain riche d’être ensemble.Ce moment a éclairé mon aujourd’hui, j’espère qu’à les écouter, il en sera de même pour vous.Ces jeunes spectateur.ice (http://spectateur.ice).s m’ont fait du bien  et ce n’est pas rien en ces jours lourds ; les paroles d’adolescent.e.s, si on les écoutent, ça fait toujours un peu grandir… Comme le spectacle vivant.Ps : Depuis cette interview, Mahaut s’est malheureusement blessée et ne sera pas du voyage. Coralie sera la voix qui portera le projet à sa place en juillet.Propos receuillis par Bernard Gaurier Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

En résidence à la Scala Provence pour l'enregistrement de son nouvel opus Préludes, pièce écrite spécialement par Alex Nante, Vanessa Wagner répond à nos questions à quelques minutes de son entrée en scène. Interview.C'est dans le hall de la Scala Provence que nous avons rencontré Vanessa Wagner, à quelques minutes de son entrée en scène.Pour ce nouvel enregistrement sous le label Scala Provence, avec le soutien de la Sacem, l'une des plus grandes pianistes de notre temps nous fait découvrir le compositeur argentin Alex Nante.C'est suite à une rencontre, où l'un et l'autre se confie sur leur admiration réciproque, qu'Alex Nante compose pour Vanessa. Dédicataire de Préludes, elle réalise son enregistrement aujourd'hui à Avignon.Au service de la musique, la pianiste défriche les univers sonores sur lesquels elle s'aventure avec appétence. Cotoyant aussi bien les compositeurs classiques, que ceux de la musique contemporaine ou de l'éléctro, Vanessa Wagner sublime chacune des compositions jouées.La sortie de résidence, propice à l'enregistrement en public de l'œuvre, a permis à l'auditoire de voir une œuvre se faire en direct. Ce moment singulier a permis de mettre en évidence toute la maîtrise et l'engagement de l'artiste face à Alex Nante, présent pour l'enregistrement. On imagine l'émotion du compositeur d'entendre sa propre composition s'enregistrer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui, l'artiste et performeur Jérôme Grivel nous entraîne dans son exposition Métaphysique des occupations qui est visible jusqu'au 27 avril au SOMA - 55 Cours Julien - à Marseille. Une plongée au cœur même de la création.Dans l'exposition Métaphysique des occupations, les visiteur·euse·s sont invité·e·s à s'allonger et même à converser avec certains objets. Il est également possible, si l'on tend l'oreille, d'entendre l'artiste au travail.À noter dans vos agendas : le 25 avril, allez écouter la conversation (18h30) avec Christian Ruby autour de « L’éclat du cri » et voir la performance de Jérôme Grivel (20h30). Et le 27, à 18h30, rendez-vous pour le finissage de l'exposition Métaphysique des occupations, avec la conversation Autour de l'expo avec Florian Gaité. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le chorégraphe et danseur Samir El Yamni présente son Pop Corn à La Factory - Théâtre de l'Oulle, jeudi 28 et vendredi 29 mars. Une ode à la joie et au retour de l'insouciance. Interview.La joie va s'emparer de La Factory en fin de semaine avec la dernière création du chorégraphe Samir El Yamni. Pop Corn se veut résolument festif et célèbre la recontre humaine dans un monde en proie aux mutations technologiques et au renfermement, et entend faire converser le monde vivant avec le metaverse.Extraits de l'interviewQu'est-ce qui a animé le processus de création de Pop Corn ?La génèse du projet était l'envie de travailler autrement. J'ai voulu aller vers le côté festif, enjoué et coloré d'une pièce. Pop Corn vient du morceau célèbre des années 70, du groupe Hot Butter (à écouter ici (https://youtu.be/Yx0KBLFG8qc?si=UiyCE9lpwlt68Ltr)). Il donne vraiment la couleur de cette pièce. Il y a 3 ans, la compagnie fait une résidence de recherche au CCN de Roubaix et nous entamons un inventaire des tubes kitchs des années 80. Commence alors le travail sur la physicalité en regard de ces tubes.Par rapport au metaverse, est-ce que tu t'es questionné sur l'enseignement et la transmission de la danse ?Vaste question que je me suis posé en cours de projet sur la danse moderne qui a émergé avec le concours de Bagnolet et la création de certains festivals.Je pense que le metaverse est une forme de rupture dans l'histoire de la danse. Elle permet d'ouvrir la danse et d'en faire naître certaines formes de danse.Peux-tu nous présenter La Symphone#i Pop Life que l'on découvrira sur la date du 29 mars ?Nous avons débuté cette aventure en septembre dernier. Celle du 29 mars est unee surprise. J'appelle mon groupe d'ambassadeurs et d'ambassadrices qui vient sur certaines dates. Nous allons créer une intéraction avec le public. Nous souhaitons partager avec les spect'acteurs de Pop Corn.GénériquePop Corn : Conception Samir El yamni / Compositeur Jonathan Soucasse / Distribution Oscar Hermida, Manon Berthommier / SoutiensProduction: BabelDanse / Coproduction et partenaires: Centre Chorégraphique National de Roubaix Ballet du Nord, Friche Belle de Mai Acrorap, Théâtre Benoît XII, ISTS / Remerciements: Centre Chorégraphique National d’Aix en Provence / Soutiens: Ville d’Avignon, Spedidam, Arsud Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Antonino Ceresia et Fabio Dolce - Cie Essevesse - militent pour l'inclusion de toustes dans notre société. Ils présentent trois projets, le samedi 16 mars, à Klap dans le cadre du Festival + de genres. Actifs et militants à Marseille pour la cause LGBTQIA+, Antonino et Fabio construisent leur parcours chorégraphique autour des questions politiques qui animent la société, à savoir celle de l'inclusion de toustes dans les moindres interstices de la société.Avec pas moins de trois projets présentés à Klap Maison pour la Danse, dans le cadre du Festival + de genres (https://www.kelemenis.fr/fr/les-festivals/1401/festival-plus-de-genres-2024/programme), cette soirée est un véritable hymne à l'autre et fait la part belle à la diversité humaine.En guise d'ouverture, le documentaire Les Trans Dansent ! de Mylène Chrisso. Le point de départ de ce travail vient du fait de s'ouvrir à l'autre ou "comment traiter des thématiques qui ne nous concernent pas au premier abord ?" commente Fabio. Ils rentrent en contact avec l'association Transa (https://transat-asso.fr/)t (https://transat-asso.fr/)et proposent des ateliers. En tant qu'art-thérapeutes, les deux chorégraphes-danseurs font surgir les souffrances par le mouvement. "La danse s'est révèlée salvatrice pour toustes les participant·e·s et nous a fait évoluer pour savoir comment inviter l'autre dans notre espace avec bienveillance" soulignent Fabio et Antonino.La soirée se poursuit avec un extrait de la création court : L'un contre l'autre, magnifique duo à l'écriture ciselée. Parfaite illustration de la relation à l'autre, le souffle devient le métronome des mouvements. Construit autour du chant de François d'Assise, Le Cantique des Créatures, "L'un contre l'autre" est une ode à la diversité des êtres dans un monde qui s'effondre. Le duo révèle la beauté de tout ce qui nous entoure. La créature queer rejoint le duo. Elle explore nos mythologies dans ce cantique moderne aux notes poétiques.Dernier moment de cette soirée, le court-métrage dansé réalisé par Antoine Capliez, sur ce duo lié par l'amitié. "Dans notre compagnie, l'un ne peut être sans l'autre. On est celui que l'on est par le regard de l'autre" commente Antonino. Le réalisateur fait la part belle à la danse dans ce duo qui anime de toute ses forces la compagnie Essevesse.La compagnie Essevesse entend contribuer à rapprocher les différentes lettres de la communauté LGBTQIA+ et soulignent en choeur que représentant d'''une minorité, il faut faire des pas les uns vers les autres au sein même de celle-ci". Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ouvert aux publics prend le pari que AYTA de la cie Ayoun sera l'un des spectacles à retenir de cette 46e édition du Festival Les Hivernales. Rencontre avec Youness Aboulakoul et l'ensemble de la distribution.Ouvert aux publics reçoit non pas un mais sept invité·e·s pour parler de la création de Youness Aboulakoul, AYTA, présentée à la salle benoît XII, ce jeudi. Au fil des questions et par ordre d'apparition sonore, vous entendrez Youness, Marie-Laure Caradec, Nefeli Asteriou, Léonore Zurflüh, Anna Vanneau, Cassandre Muñoz, Sophie Lèbre.Nous évoquons avec Youness la création de ce troisième volet de sa trilogie consacrée à la violence éprouvée par les corps, créée il y a deux semaines à Klap Maison pour la Danse - Marseille, et avec les interprètes ce que signifie faire groupe, ce que le mot résistance convoque pour toutes et leur traversée au sein d'AYTA.AYTA de Youness Aboulakoul est à découvrir ce jeudi 29 février au Théâtre Benoît XII, à 20h, dans le cadre du Festival Les Hivernales (https://www.hivernales-avignon.com/spectacle/ayta-dernieres-places?j=29-2-2024&h=20:00)Propos recueillis par Laurent Bourbousson - Crédit photo : ©François Stemmer Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Signé sur le label Drama Queen Music de Sébastien Delage, Jasmin Sauvage se révèle au grand jour avec son premier titre "La part des anges". Single sorti en janvier, il est le premier extrait d'un futur album qui sera composé à terme de 9 titres. Cet album, il le compose avec grande attention.On apprend dans notre interview que le projet Jasmin Sauvage est né d'une envie, celle de chanter sa propre poésie qu'il écrit depuis toujours. Amoureux des lettres et de la musique, Jasmin Sauvage nous invite à vivre intensément la mélancolie du monde et de nos amours. Faites connaissance avec Jasmin Sauvage et découvrez, si ce n'est déjà fait, son titre "La part des anges".Plongez sans plus attendre dans l'univers de Jasmin Sauvage ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ce sera l'un des beaux spectacles à découvrir en ce début d'année à Avignon. La compagnie avignonnaise Deraïdenz s'apprête à dévoiler leur dernière création lors du prochain Fest'Hiver à Avignon. Cela se passera au Théâtre du Chêne Noir, les 30 et 31 janvier 2024. Rencontre avec Léa Guillec et Baptiste Zsilina.Ouvert aux publics reçoit aujourd'hui une compagnie à la créativité sans limite et au style reconnaissable. Depuis 2017, ils sont autant fascinants qu'effrayants. Et ce soir, ils m'ont donné rendez-vous à La Fabrik'Théâtre (Avignon) (ndlr interview réalisée le 6 décembre 2023). Ils sont actuellement à l'œuvre pour leur nouvelle création "Le dernier jour de Pierre", dans laquelle nous avons vu une parabole de l'exil.Léa Guillec et Baptiste Zsilina sont à la dramaturgie, conception et mise en scène de ce dernier opus qui fait la part belle à la marionnette.La compagnie Deraïdenz lève le voile sur leur dernière création. Nous découvrirons Le dernier jour de Pierre lors de sa création d'ici quelques jours. Cependant, il nous a été donné l'occasion d'assister à une avant-première lors de leur résience au Théâtre du Chêne Noir (Avignon) et l'on peut déjà vous dire que ce nouvel opus de la compagnie vous fera voyager au plus profond de vous même.En effet, si Pierre, le personnage central, est singulier, il porte un peu de chacun de nous toutes et tous. Il est l'exil d'un peuple, d'un homme, à la recherche du reste d'humanité."Le dernier jour de Pierre" pourrait très bien être une œuvre cinématographique tant les scènes semblent être des plans séquences. Et on apprend dans l'interview que l'élaboration du spectacle s'est faite à l'aide d'un storyboard.Plongez sans retenue dans l'univers des Deraïdenz !Interview réalisée le 6 décembre 2023. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.