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B.D'été#3 : Juste ironique cover
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Parlons Cul-ture de Norah Lounas

B.D'été#3 : Juste ironique

B.D'été#3 : Juste ironique

06min |17/07/2025|

54

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Description

✨ 🎙️ Parlons Cul-ture – Rubrique estivale


Bienvenue dans BD'été, BD comme bande dessinée, été comme la saison. BD'été, le podcast où moi, Norah Lounas, sexologue clinicienne, je vous embarque chaque semaine dans une bande dessinée. Que vous soyez sur la plage, dans le bus, au bureau, ou au bord d'une crise existentielle, vous êtes au bon endroit. Ici, pas de ligne éditoriale rigide, pas de thèse universitaire, juste... une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment. Et puis, cerise sur le Mojito, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage au sort le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir ! Jeudi 17 juillet 2025, dans BD'été, une bande dessinée au titre qui claque. Juste une endométriose. Le mot juste est ici ironique, presque cynique. Comme si on parlait de quelque chose de bénin. Comme si les douleurs étaient normales. Comme si ce n'était qu'une affaire de règles un peu forte. La couverture suffit à faire éclater cette illusion. Deux femmes, en blouse d'hôpital. L'une soulève son tissu pour montrer ses pansements tachés de sang. Elle porte des bas de contention. L'autre tient une perche de perfusion, une bouillotte. Le sang coule sur sa jambe. Elles sont épuisées, abîmées, debout malgré tout. Rien que cette image résume le décalage entre ce que ces femmes vivent et ce que l'on peut entendre, ça n'est que. La bande dessinée est écrite par Fanny Robert et illustrée par May Fait des Gribouillis. À travers plusieurs récits croisés, elle raconte l'endométriose. Le dessin est épuré, presque sans décor. On est dans l'intime, dans le concret. Les toilettes, le lit, le cabinet médical. Les corps sont là, gonflés, contractés, saignants. C'est une BD très organique, sans phare. Et la sexualité dans tout ça ?


Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

L’aventure démarre le 3 juillet 2025 jusqu'au 28 août 2025 (fin du concours).


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans BD'été, BD comme bande dessinée, été comme la saison. BDT, le podcast où moi, Nora Lunas, sexologue clinicienne, je vous embarque chaque semaine dans une bande dessinée. Que vous soyez sur la plage, dans le bus, au bureau, ou au bord d'une crise existentielle, vous êtes au bon endroit. Ici, pas de ligne éditoriale rigide, pas de thèse universitaire,

  • Speaker #1

    juste...

  • Speaker #0

    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment. Et puis, cerise sur le moriquet, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage au sort le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Jeudi 17 juillet 2025, dans BD'été, une bande dessinée au titre qui claque. Juste une ordométriose. Le mot juste est ici ironique, presque cynique. Comme si on parlait de quelque chose de bénin. Comme si les douleurs étaient normales. Comme si ce n'était qu'une affaire de règles un peu forte. La couverture suffit à faire éclater cette illusion. Deux femmes, en blouse d'hôpital. L'une soulève son tissu pour montrer ses pansements tachés de sang. Elle porte des bas de contention. L'autre tient une perche de perfusion, une bouillotte. Le sang coule sur sa jambe. Elles sont épuisées, abîmées, debout malgré tout. Rien que cette image résume le décalage entre ce que ces femmes vivent et ce que l'on peut entendre, ça n'est que. La bande dessinée est écrite par Fanny Robert et illustrée par Méfé des Gribouillis. À travers plusieurs récits croisés, elle raconte l'endométriose. Le dessin est épuré, presque sans décor. On est dans l'intime, dans le concret. Les toilettes, le lit, le cabinet médical. Les corps sont là, gonflés, contractés, saignants. C'est une BD très organique, sans phare. Et la sexualité dans tout ça ? Elle est là aussi, bien présente, dans la douleur, pendant les rapports, dans la peur d'avoir mal. dans le silence aussi du désir, dans le sentiment d'être inadéquate, d'avoir un corps en trop ou pas assez fonctionnel. Ce ne sont pas des chapitres à part, mais des fils qui traversent toute la narration. Juste une endométriose, c'est une bande dessinée qui dit l'absurde, l'injustice, le quotidien, les urgences, les attentes, et qui surtout donne des mots, des images et une forme de reconnaissance. à celles qui vivent avec un corps douloureux. J'ai eu quelques patientes souffrant d'endométriose et qui consultaient pour remettre, ou tout simplement mettre, de la sexualité dans leur couple. Et surtout, il me semble, que c'est un lieu où elles pouvaient, avec compagne ou compagnon, partenaire de jeu, parler et trouver une nouvelle manière de faire l'amour et de l'intimité sexuelle sous une autre forme, une forme créative et sécurisante. Lorsque ces femmes ne souffrent pas de dyspareunie, il faut compter sur une fatigue chronique, une sécheresse vaginale et une baisse du désir. Des battantes, je vous dis. Quand on ouvre cette BD, on ne s'attend pas à du divertissement, même si l'humour prend une belle place. On s'attend à du vrai. Et on l'a. Une jeune femme qui saigne trop, qui saigne mal, qui saigne seule. Et personne ne l'écoute. Pas de diagnostic, juste des pilules, des banalités et beaucoup, beaucoup de silence. Alors elle dessine. Pas de cases, mais des patches ou des vignettes de tentatives de réappropriation du corps. Des corps pris dans des crampes, dans des absences, dans des nuits sans sommeil. Ce n'est pas une BD facile, mais c'est une BD nécessaire. Pour comprendre que l'endométriose n'est pas juste des règles douloureuses, c'est un trouble chronique, invalidant, qui traverse la sexualité. le travail, l'amour, la maternité. Ce que j'ai aimé, c'est le courage, la franchise, l'imagerie sans détour. Et ce que j'ai retrouvé dans mes consultations, la honte, la solitude, le soulagement parfois de pouvoir mettre des mots. Ce que j'ai moins aimé, peut-être cette sensation que la solution n'arrive jamais. Mais c'est peut-être ça la leçon, qu'il faut continuer à crier. à dessiner et à dire non, non, non, non, ce n'est pas dans la tête.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette escale BDT. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou tout simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage, je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez le choix de repartir avec un joli paquet dans votre boîte aux lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment. Et puis, cerise sur le moriquet, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage au sort le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

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    Jeudi 17 juillet 2025, dans BD'été, une bande dessinée au titre qui claque. Juste une ordométriose. Le mot juste est ici ironique, presque cynique. Comme si on parlait de quelque chose de bénin. Comme si les douleurs étaient normales. Comme si ce n'était qu'une affaire de règles un peu forte. La couverture suffit à faire éclater cette illusion. Deux femmes, en blouse d'hôpital. L'une soulève son tissu pour montrer ses pansements tachés de sang. Elle porte des bas de contention. L'autre tient une perche de perfusion, une bouillotte. Le sang coule sur sa jambe. Elles sont épuisées, abîmées, debout malgré tout. Rien que cette image résume le décalage entre ce que ces femmes vivent et ce que l'on peut entendre, ça n'est que. La bande dessinée est écrite par Fanny Robert et illustrée par Méfé des Gribouillis. À travers plusieurs récits croisés, elle raconte l'endométriose. Le dessin est épuré, presque sans décor. On est dans l'intime, dans le concret. Les toilettes, le lit, le cabinet médical. Les corps sont là, gonflés, contractés, saignants. C'est une BD très organique, sans phare. Et la sexualité dans tout ça ? Elle est là aussi, bien présente, dans la douleur, pendant les rapports, dans la peur d'avoir mal. dans le silence aussi du désir, dans le sentiment d'être inadéquate, d'avoir un corps en trop ou pas assez fonctionnel. Ce ne sont pas des chapitres à part, mais des fils qui traversent toute la narration. Juste une endométriose, c'est une bande dessinée qui dit l'absurde, l'injustice, le quotidien, les urgences, les attentes, et qui surtout donne des mots, des images et une forme de reconnaissance. à celles qui vivent avec un corps douloureux. J'ai eu quelques patientes souffrant d'endométriose et qui consultaient pour remettre, ou tout simplement mettre, de la sexualité dans leur couple. Et surtout, il me semble, que c'est un lieu où elles pouvaient, avec compagne ou compagnon, partenaire de jeu, parler et trouver une nouvelle manière de faire l'amour et de l'intimité sexuelle sous une autre forme, une forme créative et sécurisante. Lorsque ces femmes ne souffrent pas de dyspareunie, il faut compter sur une fatigue chronique, une sécheresse vaginale et une baisse du désir. Des battantes, je vous dis. Quand on ouvre cette BD, on ne s'attend pas à du divertissement, même si l'humour prend une belle place. On s'attend à du vrai. Et on l'a. Une jeune femme qui saigne trop, qui saigne mal, qui saigne seule. Et personne ne l'écoute. Pas de diagnostic, juste des pilules, des banalités et beaucoup, beaucoup de silence. Alors elle dessine. Pas de cases, mais des patches ou des vignettes de tentatives de réappropriation du corps. Des corps pris dans des crampes, dans des absences, dans des nuits sans sommeil. Ce n'est pas une BD facile, mais c'est une BD nécessaire. Pour comprendre que l'endométriose n'est pas juste des règles douloureuses, c'est un trouble chronique, invalidant, qui traverse la sexualité. le travail, l'amour, la maternité. Ce que j'ai aimé, c'est le courage, la franchise, l'imagerie sans détour. Et ce que j'ai retrouvé dans mes consultations, la honte, la solitude, le soulagement parfois de pouvoir mettre des mots. Ce que j'ai moins aimé, peut-être cette sensation que la solution n'arrive jamais. Mais c'est peut-être ça la leçon, qu'il faut continuer à crier. à dessiner et à dire non, non, non, non, ce n'est pas dans la tête.

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    Voilà pour cette escale BDT. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou tout simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage, je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez le choix de repartir avec un joli paquet dans votre boîte aux lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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    juste...

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    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment. Et puis, cerise sur le moriquet, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage au sort le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

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    Jeudi 17 juillet 2025, dans BD'été, une bande dessinée au titre qui claque. Juste une ordométriose. Le mot juste est ici ironique, presque cynique. Comme si on parlait de quelque chose de bénin. Comme si les douleurs étaient normales. Comme si ce n'était qu'une affaire de règles un peu forte. La couverture suffit à faire éclater cette illusion. Deux femmes, en blouse d'hôpital. L'une soulève son tissu pour montrer ses pansements tachés de sang. Elle porte des bas de contention. L'autre tient une perche de perfusion, une bouillotte. Le sang coule sur sa jambe. Elles sont épuisées, abîmées, debout malgré tout. Rien que cette image résume le décalage entre ce que ces femmes vivent et ce que l'on peut entendre, ça n'est que. La bande dessinée est écrite par Fanny Robert et illustrée par Méfé des Gribouillis. À travers plusieurs récits croisés, elle raconte l'endométriose. Le dessin est épuré, presque sans décor. On est dans l'intime, dans le concret. Les toilettes, le lit, le cabinet médical. Les corps sont là, gonflés, contractés, saignants. C'est une BD très organique, sans phare. Et la sexualité dans tout ça ? Elle est là aussi, bien présente, dans la douleur, pendant les rapports, dans la peur d'avoir mal. dans le silence aussi du désir, dans le sentiment d'être inadéquate, d'avoir un corps en trop ou pas assez fonctionnel. Ce ne sont pas des chapitres à part, mais des fils qui traversent toute la narration. Juste une endométriose, c'est une bande dessinée qui dit l'absurde, l'injustice, le quotidien, les urgences, les attentes, et qui surtout donne des mots, des images et une forme de reconnaissance. à celles qui vivent avec un corps douloureux. J'ai eu quelques patientes souffrant d'endométriose et qui consultaient pour remettre, ou tout simplement mettre, de la sexualité dans leur couple. Et surtout, il me semble, que c'est un lieu où elles pouvaient, avec compagne ou compagnon, partenaire de jeu, parler et trouver une nouvelle manière de faire l'amour et de l'intimité sexuelle sous une autre forme, une forme créative et sécurisante. Lorsque ces femmes ne souffrent pas de dyspareunie, il faut compter sur une fatigue chronique, une sécheresse vaginale et une baisse du désir. Des battantes, je vous dis. Quand on ouvre cette BD, on ne s'attend pas à du divertissement, même si l'humour prend une belle place. On s'attend à du vrai. Et on l'a. Une jeune femme qui saigne trop, qui saigne mal, qui saigne seule. Et personne ne l'écoute. Pas de diagnostic, juste des pilules, des banalités et beaucoup, beaucoup de silence. Alors elle dessine. Pas de cases, mais des patches ou des vignettes de tentatives de réappropriation du corps. Des corps pris dans des crampes, dans des absences, dans des nuits sans sommeil. Ce n'est pas une BD facile, mais c'est une BD nécessaire. Pour comprendre que l'endométriose n'est pas juste des règles douloureuses, c'est un trouble chronique, invalidant, qui traverse la sexualité. le travail, l'amour, la maternité. Ce que j'ai aimé, c'est le courage, la franchise, l'imagerie sans détour. Et ce que j'ai retrouvé dans mes consultations, la honte, la solitude, le soulagement parfois de pouvoir mettre des mots. Ce que j'ai moins aimé, peut-être cette sensation que la solution n'arrive jamais. Mais c'est peut-être ça la leçon, qu'il faut continuer à crier. à dessiner et à dire non, non, non, non, ce n'est pas dans la tête.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette escale BDT. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou tout simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage, je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez le choix de repartir avec un joli paquet dans votre boîte aux lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment. Et puis, cerise sur le moriquet, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage au sort le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Jeudi 17 juillet 2025, dans BD'été, une bande dessinée au titre qui claque. Juste une ordométriose. Le mot juste est ici ironique, presque cynique. Comme si on parlait de quelque chose de bénin. Comme si les douleurs étaient normales. Comme si ce n'était qu'une affaire de règles un peu forte. La couverture suffit à faire éclater cette illusion. Deux femmes, en blouse d'hôpital. L'une soulève son tissu pour montrer ses pansements tachés de sang. Elle porte des bas de contention. L'autre tient une perche de perfusion, une bouillotte. Le sang coule sur sa jambe. Elles sont épuisées, abîmées, debout malgré tout. Rien que cette image résume le décalage entre ce que ces femmes vivent et ce que l'on peut entendre, ça n'est que. La bande dessinée est écrite par Fanny Robert et illustrée par Méfé des Gribouillis. À travers plusieurs récits croisés, elle raconte l'endométriose. Le dessin est épuré, presque sans décor. On est dans l'intime, dans le concret. Les toilettes, le lit, le cabinet médical. Les corps sont là, gonflés, contractés, saignants. C'est une BD très organique, sans phare. Et la sexualité dans tout ça ? Elle est là aussi, bien présente, dans la douleur, pendant les rapports, dans la peur d'avoir mal. dans le silence aussi du désir, dans le sentiment d'être inadéquate, d'avoir un corps en trop ou pas assez fonctionnel. Ce ne sont pas des chapitres à part, mais des fils qui traversent toute la narration. Juste une endométriose, c'est une bande dessinée qui dit l'absurde, l'injustice, le quotidien, les urgences, les attentes, et qui surtout donne des mots, des images et une forme de reconnaissance. à celles qui vivent avec un corps douloureux. J'ai eu quelques patientes souffrant d'endométriose et qui consultaient pour remettre, ou tout simplement mettre, de la sexualité dans leur couple. Et surtout, il me semble, que c'est un lieu où elles pouvaient, avec compagne ou compagnon, partenaire de jeu, parler et trouver une nouvelle manière de faire l'amour et de l'intimité sexuelle sous une autre forme, une forme créative et sécurisante. Lorsque ces femmes ne souffrent pas de dyspareunie, il faut compter sur une fatigue chronique, une sécheresse vaginale et une baisse du désir. Des battantes, je vous dis. Quand on ouvre cette BD, on ne s'attend pas à du divertissement, même si l'humour prend une belle place. On s'attend à du vrai. Et on l'a. Une jeune femme qui saigne trop, qui saigne mal, qui saigne seule. Et personne ne l'écoute. Pas de diagnostic, juste des pilules, des banalités et beaucoup, beaucoup de silence. Alors elle dessine. Pas de cases, mais des patches ou des vignettes de tentatives de réappropriation du corps. Des corps pris dans des crampes, dans des absences, dans des nuits sans sommeil. Ce n'est pas une BD facile, mais c'est une BD nécessaire. Pour comprendre que l'endométriose n'est pas juste des règles douloureuses, c'est un trouble chronique, invalidant, qui traverse la sexualité. le travail, l'amour, la maternité. Ce que j'ai aimé, c'est le courage, la franchise, l'imagerie sans détour. Et ce que j'ai retrouvé dans mes consultations, la honte, la solitude, le soulagement parfois de pouvoir mettre des mots. Ce que j'ai moins aimé, peut-être cette sensation que la solution n'arrive jamais. Mais c'est peut-être ça la leçon, qu'il faut continuer à crier. à dessiner et à dire non, non, non, non, ce n'est pas dans la tête.

  • Speaker #0

    Voilà pour cette escale BDT. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou tout simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage, je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez le choix de repartir avec un joli paquet dans votre boîte aux lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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