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#13 Bohin : beau, robuste et durable depuis 1833 ! cover
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Parole Créative

#13 Bohin : beau, robuste et durable depuis 1833 !

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34min |21/03/2025|

249

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Description

Aujourd’hui, c'est une conversation avec Audrey, la directrice de Bohin, que nous vous proposons. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bohin fabrique un petit outil indispensable qu'on a tous chez soi : l'aiguille à coudre ! Audrey a un parcours exceptionnel dans l'entreprise, car elle a repris Bohin avec son mari il y a 7 ans et depuis elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelet épingle, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayon craie, ciseaux… la gamme est très large, donc on comprend d'autant mieux le challenge. Nous parlons avec Audrey également de tourisme industriel, car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie accueille chaque année 10 000 visiteurs. Perso, nous avons été bluffés par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur Parole Créative, le podcast du faire-soi-même imaginé par le salon Création et Savoir-Faire. Je m'appelle Mélanie Sena et je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau rendez-vous. Peut-être me connaissez-vous déjà via mon podcast Fais-Main, dans lequel je converse avec des créatrices et des créateurs qui ont fait de leur passion pour le fait-main leur métier. Si vous voulez découvrir leurs histoires, je vous invite à m'écouter en cherchant Fais-Main dans votre appli podcast préférée. Avec Parole Créative, nous avons envie de vous faire découvrir toutes les facettes du faire-soi-même. Que ce soit en vous emmenant dans les coulisses du salon, ou en vous faisant découvrir, redécouvrir ces marques que nous aimons tant, mais dont on ne connaît généralement que les produits. L'humain est clé dans le faire soi-même, et ce sont les histoires de ces femmes et de ces hommes passionnés que nous partageons avec vous une fois par mois. Aujourd'hui, c'est ma conversation avec Audrey, la directrice de Bo1, que je vous propose. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bo1 fabrique un petit outil, mais complètement indispensable à notre vie, et qu'on a tous chez soi, l'aiguille à coudre. Audrey a un parcours assez atypique et exceptionnel dans l'entreprise car elle a repris beau un avec son mari il y a 7 ans après avoir été salariée. Et depuis, elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelets, épingles, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayons, craies, ciseaux, etc. La gamme est très très large et donc on comprend d'autant plus le challenge. On parle avec Audrey également de tourisme industriel car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie, accueille chaque année 10 000 visiteurs. Ça, c'est aussi assez atypique. Perso, j'ai été bluffée par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais. Bonne écoute ! Bonjour Audrey, je suis ravie de t'accueillir sur le podcast Paroles Créatives. Bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci Mélanie !

  • Speaker #0

    Audrey, tu es la dirigeante de Bo1. Donc on va parler de Bo1, de votre histoire, et puis de votre histoire avec le CSF, parce que vous y venez régulièrement. Est-ce que tu peux te présenter et présenter la marque Boin ? Évidemment, on connaît tous Boin, mais je suis sûre qu'il y a plein de choses qu'on ne connaît pas encore.

  • Speaker #1

    Alors attention, il faudra me canaliser puisque je suis très bavarde. Donc, je suis Audrey. J'ai la grande chance d'être la dirigeante de l'entreprise Boin depuis un peu plus de sept ans en co-direction avec mon mari Fabien. J'ai commencé en fait dans l'entreprise en tant que salariée. J'ai ouvert tout le parcours de visite, on y reviendra un petit peu après. mais j'ai commencé par la partie salariée et puis passionnée par l'entreprise et surtout passionnée par les enjeux et les défis à venir, j'ai décidé de racheter à la suite du départ en retraite de mon prédécesseur, j'ai racheté l'entreprise avec Fabien, donc mon époux. On a racheté en janvier 2018. L'entreprise Boin, on va dire que c'est trois secteurs d'activité, le premier le plus ancestral. c'est la fabrication d'aiguilles, d'épingles, la tête de verre, de brasse-épelotte, tout ce qui est très iconique et absolument nécessaire. Exactement, il y a absolument de l'épaisseur dans la boîte à couture et sur nos ateliers. Donc ça, c'est le premier métier. Le deuxième métier, c'est le négoce international. Donc on a un catalogue très, très large pour tout l'univers des outils de confection, donc les colles, les règles, les ciseaux, les boutons, boutons pression, etc. Et ça, c'est la... grosse activité de l'entreprise avec le plus de salariés à l'intérieur, donc toute la partie négoce. Aujourd'hui, on est fabricant et on est aussi un label de qualité. On a ces deux aspects-là. Et puis, la troisième casquette qui a seulement 10 ans, c'est le tourisme industriel. On est ouvert au grand public. On accueille plus de 10 000 visiteurs par an qui viennent découvrir les ateliers de production. ou juste devant vous, on vous montre comment fabriquer une aiguille, une épingle, etc. Voilà pour les trois métiers de l'entreprise. On a été fondé en 1833, donc on s'approche des 200 ans. Donc c'est belle gare de s'en donner une grande fête. Voilà.

  • Speaker #0

    Je peux sans doute aussi reprendre une marque comme ça. Une marque qui a 200 ans, ça met un peu la pression quand tu la reprends.

  • Speaker #1

    Non, ça donne plutôt un objectif. C'est-à-dire qu'on se dit qu'avant 200 ans, il ne peut absolument rien nous arriver, c'est interdit. On ne peut pas louper ce coche. Donc, on fait tout pour y arriver et puis pour faire un bel événement pour les 200 ans. Après, l'entreprise, elle est implantée depuis toujours, en fait, là où on est, puisque ça, je ne l'ai pas encore dit. On est à Saint-Sulpice-sur-Ile. C'est juste collé à l'Aigle. C'est le sud de Lorne, en Normandie. Voilà, et on est depuis toujours dans ce bassin, sur ce territoire. On a toujours fait travailler beaucoup de familles sur le territoire. Et... Et on compte bien continuer comme ça. Donc, il n'y a pas de pression. Mais en tout cas, il y a un bel enjeu.

  • Speaker #0

    Oui. Ça représente combien d'employés aujourd'hui, Boa ?

  • Speaker #1

    Une petite quarantaine.

  • Speaker #0

    Ah ben, je tombe de ma chaise. Je m'attendais à ce que tu me dises beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Ah d'accord, alors c'est très drôle parce que souvent c'est plutôt l'inverse. On a l'impression que c'est tout petit avec les aiguilles, comme on pense petits produits, on pense petite équipe et en fait non, on est 40. Alors il faut venir visiter, évidemment Mélanie, il faudra venir. Vous vous rendrez compte qu'en fait avec une bobine de fil, on travaille énormément d'aiguilles. On est sur une bobine de fil, c'est à peu près 20 kilos, ça fait 400 000 aiguilles, ça représente une boîte à chaussures. Donc on travaille beaucoup, beaucoup de quantité sur très peu de matière, mais pour un grand nombre. Donc en fait, finalement, avec une bonne organisation et beaucoup de savoir-faire, on arrive à travailler sur la différence. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Très bien. Oui, parce qu'effectivement, tu sais, ça fait partie des marques comme ça, iconiques, qu'on connaît tous. Alors, même au-delà de la couture, parce que je pense que... bohins à traverser finalement donc les âges on l'a dit et puis encore une fois même si on ne coupe pas il ya forcément un moment donné dans chaque foyer une petite boîte à couture avec des aiguilles un peu de fils etc pour repriser et donc généralement on a des aiguilles bohins qui traînent à un moment donné quoi donc forcément tout le monde connaît bohins et oui et j'ai vraiment je m'attendais à ce que tu me dises voilà quelques centaines de salariés donc

  • Speaker #1

    Non, on est une PME ornaise et on arrive à très bien travailler avec 40 salariés. Et ça nous occupe beaucoup déjà. Absolument. Et pour rebondir sur ce que tu disais, c'est vrai que je dis souvent avec une pointe d'ironie ou quoi que ce soit, mais je dis aux gens, vous vous rendez compte qu'on est certainement une des marques les plus implantées dans tous les foyers français, sans que les personnes le sachent forcément. Parce que souvent, on a des personnes qui nous découvrent à travers des émissions, la télé, des podcasts comme le tien, et qui après se disent « tiens, je vais les regarder à la maison, c'est dans la boîte à couture, j'ai vraiment du bon » . Alors ça, bien sûr, je ne parle pas des affiches la dosse de la couture, et qui m'écrivent après ou qui m'appellent en disant « mais oui, j'ai du bon, partout dans ma boîte à couture » . Alors il y a deux perçus, il y a la boîte à couture et puis il y a aussi le bureau avec les trombones, puisque dans les années 90, Bonin était très très très très connu pour ses trombones. Donc, on a ceux aussi qui ouvrent les tiroirs du bureau et qui nous disent « mais oui, évidemment, je vous ai à la maison » . Donc, je pense qu'avec quelques très rares marques en France, on est dans celles les plus présentes dans tous les foyers.

  • Speaker #0

    Oui, c'est impressionnant. C'est pour ça que je disais qu'il y avait une petite pression de reprendre une marque aussi importante. Mais c'est super chouette. Moi, je me souviens d'une vidéo… J'ai l'impression qu'elle a fait le tour d'Instagram et le tour du web, qui est très impressionnante. Tu vois celle dont je veux parler, où il y a cette... Je ne sais pas comment le décrire, comme une espèce de grand... Comment le décrire ? Comme un grand tiroir en bois,

  • Speaker #1

    avec toutes les aiguilles,

  • Speaker #0

    et qui, simplement, avec un jeu de vibrations, et évidemment le doigté de la personne qui gère cet outil-là. et qui fait tomber toutes les aiguilles, qui les range en fait. Et c'est assez hypnotisant.

  • Speaker #1

    En fait, il s'agit de Victor, qui est dans l'entreprise depuis plus de 36 ans, et qui travaille en fait sur le rangement des aiguilles avec un plateau en bois avec des rainures. Et en moins de 10 secondes, il arrive à ranger de façon parallèle et superposée, en bas de son plateau, plus de 40 000 aiguilles. Donc c'est très passionnant, c'est très graphique, c'est très rapide. Et ça par exemple, c'est ce genre de savoir-faire. On a essayé de moderniser en achetant des nouvelles machines. Et finalement, on faisait moins vite, moins bien. On abîmait beaucoup plus les produits. Donc on est reparti sur l'ancienne méthode. On a refait les plateaux au propre. Et puis en fait, on continue de ranger les aiguilles comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est impressionnant. Et je pense que ça va dans cette logique aussi de valorisation du savoir-faire. donc en l'occurrence un français, et artisanal. C'est ça aussi, c'est ce genre de choses que vous voulez montrer dans ce que tu as appelé le tourisme industriel, dans les visites que vous organisez dans vos ateliers ?

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, déjà quand on parle d'aiguilles à coudre, on imagine que ça rentre et que ça sort dans une seule, les mêmes machines. Alors que pas du tout, une aiguille à coudre, c'est 27 étapes et deux mois de production. C'est très très long de fabriquer une aiguille à coudre. voilà, deux fois attention Mélanie, troisième fois c'est terminé, ça s'écroule deux mois de fabrication pour fabriquer une aiguille et 27 étapes donc c'est extrêmement long, il faut savoir qu'une aiguille à coudre est un outil à la différence d'une épingle qui est inconsommable et donc fabriquer un outil nécessite un vrai savoir-faire et une vraie technicité que l'on maîtrise en fait chez Boin chez Boin Pareil pour la petite anecdote, et puis après je reviens sur ce que tu disais, mais au monde, on n'est que cinq fabricants et consortiums à savoir fabriquer de l'aiguille à coudre. Donc on est très très peu au monde à avoir ce savoir-faire et on a tous besoin d'aiguilles pour être habillés. Donc c'est pour ça que je dis souvent sans aiguilles nous serions tous tout nus, parce que s'il n'y a pas d'aiguilles, il n'y a pas de vêtements et s'il n'y a pas de vêtements, il n'y a pas de vêtements. Donc c'est très très important de garder ce savoir-faire, c'est très important de le conserver. Ma concurrence à moi elle est commerciale mais elle n'est absolument pas au niveau de la production. Je connais tous mes confrères qui fabriquent de l'aiguille à coudre, on se respecte tous. personne qui a un intérêt qu'il y en ait un qui tombe. Parce que le gâteau mondial est assez gros pour qu'on puisse se le partager tous ensemble. Alors je reviens sur ce que tu disais, donc le savoir-faire en fait est très important à mettre en avant. D'une, pour... alors c'est même pas démystifié parce qu'en fait personne ne se pose la question de comment fabriquer une aiguille à coudre. Et pour autant voilà c'est un des outils les plus nécessaires en fait à notre quotidien qu'on l'ait en tête ou pas. Ce que je te disais, ne serait-ce que pour les vêtements, mais aussi pour les matelas, pour les sièges de voiture, pour tout en fait. L'aiguille à coude est dans notre quotidien à tous. Donc voilà, c'était pour expliquer ce qu'était un savoir-faire sur un outil du quotidien comme celui-ci. Ça permettait aussi de valoriser le travail de nos ouvriers, puisqu'en fait, ce sont les derniers ouvriers aiguillés et pinguliers de France. Donc un savoir-faire très, très particulier. Et puis, ça permettait aussi de mettre en valeur tout un territoire et un bassin métallurgique. qui a fait la richesse de notre région à une époque. Donc il y avait aussi tout un aspect patrimonial qui était très important dans ce projet. Donc au final, on a entre 10 000 et 13 000 visiteurs par an. Et ça permet de communiquer, de faire comprendre comment on fabrique cet outil du quotidien. Et ça permet aussi, ça c'était la cerise sous le gâteau, ça permet aussi de créer des ambassadeurs bohéens. Puisqu'en fait, quand on vient visiter, je vous assure qu'on ne voit plus l'aiguille du même œil. Et on comprend l'amour de la qualité, l'amour des produits qu'on met dans notre équipe et dans notre entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'évidemment, ça fait tellement partie du quotidien que c'est une évidence maintenant que tu le dis, que si on n'avait pas d'aiguilles, on n'aurait pas de vêtements, etc. On aime les... Voilà, pour la voiture et tout. Mais comme c'est un outil du quotidien, on n'y fait plus attention.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est comme la fourchette, c'est comme le verre. C'est passionnant quand on découvre la fabrication. Mais comme toute fabrication, l'univers industriel est passionnant. Il suffit juste de s'y intéresser un petit peu. Mais si tu aimes les anecdotes, je pourrais t'en raconter plein. Après, je sais que le temps est assez imparti. Il faut se dire que, par exemple, c'est grâce à quelques inventions que l'homme préhistorique a pu évoluer. Et dans ces trois, quatre inventions absolument primordiales, il y a l'aiguille à coudre, parce que c'est le jour où il a pu assembler des peaux ensemble, qu'il a pu mieux se protéger du froid et des agressions extérieures des animaux. Et c'est comme ça qu'il a pu conquérir de plus en plus de terres au nord, se protéger des agressions extérieures et avoir une espérance de vie supérieure. Donc l'aiguille à coudre, ne serait-ce que pour notre humanité, a été absolument primordiale dans notre développement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Je sens que je suis plein de choses. C'est clair. Donc,

  • Speaker #0

    c'est super. Autant j'adore coudre et autant jamais je m'étais posé la question de la manière dont les aiguilles étaient faites. Parce que, comme on disait, on a toujours eu des aiguilles entre nos mains. Enfin, encore une fois, même sans coudre. Donc, non, non, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Et alors,

  • Speaker #0

    par contre, vous ne faites pas que des aiguilles. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Oui, on fait aussi des épingles à tête de verre. sachant que nous on travaille que le verre de Murano puisque c'est le verre avec les meilleures propriétés donc ça aussi c'est très très impressionnant à voir la fabrication c'est ridicule quoi les verres de Murano

  • Speaker #0

    Venise tout ça, on voit les verris pour souffler le verre, ça n'a évidemment rien à voir avec la taille non là on ne souffle pas,

  • Speaker #1

    on fait rentrer en cuisine des baguettes de verre et avant que la goutte de perles ne tombe, l'épingle en rotation vient lécher l'extrémité de la baguette de verre et ça forme une boule En plus, le verre a la propriété de refroidir très vite. Donc, le temps que la rotation se finisse, le verre est déjà froid au bout de l'épingle. C'est très beau, c'est très coloré, c'est une production, en fait, somme toute assez simple, mais qui mérite vraiment d'être découverte aussi. Donc, c'est vraiment très beau. On fabrique aussi différentes sortes d'épingles. Un épingle de sûreté à boules, des épingles à tête régulière, un peu d'agrafe, un peu de bride. Et puis, on fabrique aussi tous les bracelets pelotes. Donc, les fameux bracelets qu'on retrouve aux poignées des tailleurs, des couturières, etc. Et d'ailleurs, petite information, mais depuis juste trois jours, je crois, nous avons sorti la personnalisation des bracelets Pelote. Donc, maintenant, on peut graver à votre nom les bracelets Pelote qu'on fabrique ici avec votre prénom, un surnom, le nom de votre société, ce que vous voulez. Donc, en fait, on essaie toujours de conserver notre fabrication ici et de répondre aux codes. de la société. Donc, la personnalisation, les gens adorent ça. Donc, voilà, on vient d'investir pour continuer la production et continuer à coller au code de tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors ça, ça veut dire qu'on les achète uniquement sur votre site, par contre. Oui. Je ne peux pas personnaliser si j'achète mes fournitures créatives habituellement pour la couture, par exemple, chez Mondial Tissus. Je ne vais pas trouver Mélanie sur Brasserie Polante chez Mondial Tissus.

  • Speaker #1

    Ça, on pourra le faire à la mode coca quand on en vendra 700 000 par an. Pour l'instant, ça se trouve sur notre B2C, mais c'est aussi sur commande auprès des professionnels. C'est-à-dire qu'on peut les faire passer aussi dans le réseau professionnel, il n'y a aucun problème. De toute façon, comme je te l'ai dit au tout début, on est une PME, donc on est très, très flexible et on trouve toujours des solutions pour que tout le monde soit content. C'est l'avantage des petites PME.

  • Speaker #0

    c'est que voilà on trouve toujours des solutions et on est très très réactifs ça c'est sûr donc voilà bon bah génial et puis oui voilà et c'est tout l'univers finalement de la couture mais aussi des arts du fil au sens large parce que il y a je pense les petits needle minder les petits porte-aiguilles aimantés moi j'aime bien ça en plus ils sont beaux les vôtres les étiquettes à coudre enfin il y a plein de choses pour la partie tricot moi je ne tricote pas donc je ne sais pas si vous avez des choses particulières pour le tricot c'est quand même ouais

  • Speaker #1

    Alors en fait, on vient de sortir, parce que là je reviens d'Allemagne où j'étais en démonstration sur un salon. On sort là juste cette semaine toute une gamme d'aiguilles tricot et de crochets extrêmement légers en bois de manguier avec la moitié en fait des aiguilles et des crochets qui sont de couleur métallisée et couleur assortie entre les numéros d'aiguilles et les numéros de crochets. Donc on avait des gammes plutôt classiques en fait avant. Et comme je pense que tu l'as remarqué, on se distingue par nos designs, nos couleurs, la créativité, l'innovation. On a continué dans cette voie avec le tricot et le crochet. Pour l'instant, je te dis, on était plutôt assez classique. Et là, on sort une gamme qui franchement est top en termes de praticité. Et en plus, très, très belle, très colorée, très dynamique. Voilà tout ce qu'on essaye de faire. Il faut que ça soit beau, robuste et durable.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que j'ai trouvé très sympa aussi, effectivement, du coup, je comprends encore plus sur ce que tu disais, la réactivité, la proximité de ce côté PME. C'est les collaborations aussi avec soit des créatrices de contenu ou des marques. Je pense à Charlotte Jobert, je pense à Gaëlle Ensue. Il y en avait une autre, mais je ne connaissais pas la créatrice encore. Donc ça, c'est aussi super sympa. Ça veut dire que c'est une... Du coup, on se sent proche de la marque parce que vous travaillez avec des créatrices qu'on aime.

  • Speaker #1

    C'est bien de le savoir que ça vous suscite ça. Déjà, je ne sais pas s'il fait bien de travailler ou pas comme ça, mais en tout cas, on ne travaille qu'avec des personnes qu'on apprécie. On ne travaille qu'avec des personnes dont on aime beaucoup aussi le travail. On travaille parfois aussi avec des illustratrices qui ne sont pas du tout de notre univers, mais on se dit que ça peut donner un petit coup de pouce. de les faire évoluer dans un autre univers qui n'est pas forcément le leur de base, comme une des dernières collaborations qu'on a faites. On travaille vraiment de façon très diverse sur des collaborations, sur du contenu, sur des designs, sur plein de choses. Mais on le fait avec cœur, on le fait vraiment parce que ça nous anime, parce que c'est ce qu'on aime, parce qu'on trouve que c'est super sympa. Et on ne réfléchit pas tant derrière à l'impact, mais on le fait vraiment pour être dans une co-construction. et pour avoir un partenariat gagnant-gagnant dans l'univers de la mercerie. C'est très bien d'avoir un fonds de catalogue et de proposer des choses propres, mais je trouve que doter un coup de pouce quand on est une marque reconnue et qu'on a aussi la qualité des produits, c'est toujours bien de pouvoir en faire bénéficier différemment des jeunes créatrices ou des jeunes créateurs. Et à côté de ça, je trouve que c'est eux aussi qui nous font énormément progresser par rapport à leurs demandes, par rapport à leur communauté, par rapport à tout ce qu'ils amènent sur le dynamisme du secteur. ça se passe toujours très très bien et c'est pour ça que ça continue parce qu'on le fait comme on le fait avec notre équipe juste parce qu'on a envie de le faire et je pense que ça se ressent en fait oui oui oui oui je te confirme et alors votre histoire avec le salon création et savoir-faire j'imagine

  • Speaker #0

    que c'est des rendez-vous aussi importants parce que c'est c'est un moment où Comme les produits bohéens, généralement, on va les acheter dans les merceries, etc. On n'a pas de contact direct. Enfin, vous n'avez pas de contact direct avec nous, les clientes. Donc là, c'est un point de rencontre hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, notre histoire avec le CSF, il y a encore quelques années, on s'interdisait de le faire parce qu'on laissait la possibilité à nos clients de le faire. Sauf qu'on a donc sur les cours, un beaucoup de vendeurs. Exactement. Et quand on allait sur le salon, on voyait qu'on avait des tout petits référencements assez dilués, qu'il n'y avait pas forcément de promotion de marque, en tout cas comme nous on l'imaginait pour vraiment vendre la marque. Et puis on a surtout vu aussi qu'il y avait vraiment une diminution au fur et à mesure de l'offre en mercerie sur le CSF notamment. Donc on a reçu beaucoup de demandes de particuliers, mais aussi de clients professionnels qui nous ont demandé d'avoir une... grande offre mercerie à proposer sur le CSF. Il faut savoir que nous, c'est déjà quelque chose qu'on propose aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, c'est très culturel. Tous nos clients professionnels nous demandent de faire de la représentation de marque sur des salons en disant, vous, vous vendez un salon, nous, on vend toute l'année. Il n'y a pas de problème aux Etats-Unis. Ce qui était quand même très différent en France la première fois qu'on a fait un CSF. Après, on a dû l'expliquer quand même que c'était de la promotion de marque, que finalement, entre les coûts d'un salon ... les coûts de déplacement de toute l'équipe, les coûts marketing derrière, il n'y a pas de rentabilité derrière pour une marque comme la nôtre. On le fait vraiment pour diffuser la marque, diffuser les produits. Donc, ça répond à une vraie demande de la part du grand public qui a besoin de trouver de la mercerie sur ces salons. Ça leur permet aussi de nous rencontrer en direct pour nous faire leur retour puisqu'on a vraiment la chance d'avoir une communauté très proche de la marque et qui aime beaucoup nos produits. Donc, en fait, ils nous rencontrent, on discute. Il y a ce côté un petit peu, enfin je n'aime pas trop ce mot, mais je ne sais pas comment le dire différemment, mais un peu fan de personnes qui viennent nous remercier pour ce qu'on fait au quotidien. Et donc, pour nous, c'est super. Et ça nous permet aussi d'entendre beaucoup les remontées des clients. Ça nous permet d'imaginer de nouveaux produits. Ça nous permet de rencontrer des créatrices ou des créateurs de contenu, des influenceurs. Ça nous permet de rencontrer des créateurs, des designers. En fait, c'est un laboratoire pendant cinq jours. où on va être en enquête de satisfaction, en développement de produits, en outils marketing, et puis la petite cerise sous le gâteau, et ça j'aime bien, c'est que ça fait déplacer un grand nombre d'équipes Boin, et en fait finalement ça fait un peu aussi office de team building à l'intérieur de l'entreprise, parce qu'on se retrouve, on vit un moment complètement différent, c'est hyper excitant, hyper exaltant, le soir on est tellement crevé que quand on va au restaurant, on lâche les chevaux. parce que voilà on se dit bah tiens aujourd'hui t'as entendu ça t'as entendu ça, ça nous fait rire bref c'est un moment pour nous qui est éreintant évidemment comme tout salon surtout quand on enchaîne le montage, les 5 jours le démontage comme je fais avec Fabien mais en fait ça procure tellement en retour de la part du grand public, de la part des utilisatrices il n'y a que des choses positives quand on fait ce salon là donc on y est attaché et on fait en sorte de toujours fournir un stand à la hauteur des attentes effectivement alors très en longueur aussi et

  • Speaker #0

    sur lequel on se rend il n'y a pas de table devant nous etc on peut vraiment aller j'ai l'air touchée mais au delà de toucher aller acheter aussi mais ce que tu dis aussi c'est que euh C'est pour faire découvrir les collections, l'étendue de la gamme, etc. Mais on achète évidemment sur place, mais l'objectif est au-delà de ça. Ce n'est pas juste de l'acheter à un instant T.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'en fait, si la personne veut l'acheter, elle l'achète maintenant. Mais il y a beaucoup de personnes qui découvrent aussi la gamme. Et l'idée, c'est qu'ils puissent découvrir toute l'étendue de tout ce qu'on propose. de se dire « Tiens, demain, j'en ai besoin, j'ai confiance en la marque, j'ai confiance dans la qualité des produits. Je n'en ai pas besoin à l'instant T en novembre ou en décembre, en fonction des dates du salon. Mais ça veut dire que cette année, je vais pouvoir trouver le produit dans mes magasins préférés, je vais pouvoir le demander à ma mercière, je vais pouvoir le demander à mon magasin. » Et en fait, on veut aussi travailler la préférence de marque parce qu'aujourd'hui, par exemple, il faut savoir que l'entreprise a presque 200 ans, on n'a toujours pas de service après-vente. C'est-à-dire que nos produits sont fiables. Et donc, on n'a toujours pas besoin de monter un service après-vente. Et ça, c'est un des objectifs de l'entreprise, c'est de n'avoir jamais besoin d'en monter un. C'est-à-dire que comme on vend des bons produits, on n'a pas de retour dessus. Donc, il n'y a pas besoin d'en monter un. Et ça, c'est super parce que ça permet aux personnes, quand elles achètent nos produits, de savoir qu'elles n'auront pas de problème, qu'elles achètent sur le salon ou dans n'importe quel réseau, du moment qu'il y a la marque Boin dessus. Elles savent que c'est fiable et qu'elles n'auront pas de souci.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu fais rêver tout un tas de... Il y a quand même un service client, il y a quand même quelqu'un qui répond aux emails, etc. De l'ADV, de l'administration de vente.

  • Speaker #1

    Il y a un service client d'ailleurs qui est très apprécié parce qu'on a des vraies personnes derrière le téléphone, avec des vrais prénoms qui vont... Voilà, exactement. Elles sont juste à côté de moi, là, vous voyez, dans le bureau, juste à côté. Non, non, il y a un service client, mais il n'y a pas de service après-vente, parce qu'en fait, c'est le service client qui gère, parce qu'il y en a tellement peu. que quand il y a un souci, souvent c'est un problème sur un lot, mais ça arrive extrêmement, de toute façon c'est très rare, et on gère à chaque fois le problème à la méthode agile d'une PME. Il n'y a pas besoin de... Il y a une liberté d'esprit quand on achète les produits Bo1, et c'est ça aussi qui fait qu'on continue, c'est aussi ça qui fait qu'on décide de faire une sélection assez drastique dans notre catalogue, et de ne pas avoir un catalogue avec 10 000 références, mais un catalogue avec des produits sur lesquels on est. sur et sur lesquels on s'engage. D'accord.

  • Speaker #0

    Et vous travaillez aussi en marque blanche pour d'autres marques de distributeurs,

  • Speaker #1

    par exemple ? Non, je réfléchis. On l'a fait à une époque. On l'a fait à une époque et en fait, la renommée de l'entreprise a tellement progressé que les MDD ont voulu repasser en bois pour bénéficier de la réputation de la marque. Mais nous, on ne travaille pas en MDD. On a eu des demandes et en fait, nous, on préfère travailler en collaboration avec ces marques-là. Donc, il y a toujours Boin qui est spécifié.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Après, il y a des marques, des merceries qui achètent un peu de choses en vrac. Mais quand on dit que c'est de l'aiguille française à l'intérieur, on sait très bien que c'est de l'aiguille brun, forcément. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Oui. En termes de nouveautés, qu'est-ce que vous nous réservez sur 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, ça, c'est une bonne question. Alors, j'étais déjà parlé de nos aiguilles tricot et crochet, toute la grosse nouveauté. On a sorti aussi… Donc, on essaie de sortir… un design, voire deux maximum par an, donc nouveaux designs sur les centimètres en rouleur, sur les pochettes d'aiguilles, sur des crayons créés. Parfois, on fait aussi un peu des detailminder sur des collections. Et là, cette année, on a sorti la collection Blossom pour valoriser ce côté très fleuri qu'on voit un petit peu partout. Donc, on vient de la dévoiler. On a sorti notamment des sacs tricots aussi, avec deux tissus Blossom qui sont absolument incroyables. Donc ça, ça vient de sortir en même temps que les aiguilles tricot. Et là, je peux vous le dire un petit peu en amont, on est en train de retravailler aussi cette année tout le catalogue, enfin tout ce qu'on appelle le fond de catalogue, donc sur toutes les pièces nylon. Donc là, on vient de sortir plein de pièces nylon autocollantes, mais on va sortir dans les prochains mois plein de pièces de réparation, de customisation, ou d'amélioration de style. Alors pas forcément des patches, un petit peu de patches à remocollants design. mais surtout vraiment de l'utilitaire pour redonner son compte de vie, pour réparer plutôt que de jeter. Donc là, on fait un gros travail dessus. Je ne peux pas trop tout dévoiler, mais en tout cas, il y aura un beau lancement aussi sur toute la gamme réparation et seconde vie qui est absolument nécessaire, surtout dans des crises économiques dans lesquelles nous sommes.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça qui est génial aussi, c'est qu'en fait, avec nos mains, on peut revaloriser des choses et simplement parce qu'on sait coudre, alors un petit peu ou plus, Mais repriser une chaussette, c'est toujours une chaussette qu'on n'aura pas dans la poubelle. Et donc, on a besoin des aiguilles bois. Et voilà, effectivement, moi, le nombre de... Alors, mes filles sont plus grandes, mais tu sais, les leggings, à un moment donné, tu sais, quand les enfants sont plus petits... Moi, j'ai deux filles, donc elles ont mis beaucoup de leggings. Et alors, les leggings... J'en ai beaucoup reprisé, j'ai mis des petits écussons thermocollants. Donc oui, on a ce pouvoir entre les mains pour réparer plutôt que jeter. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois les leggings, on va vous sortir très prochainement une solution qui permet de ne pas forcément mettre un écusson qui est assez peu mobile, qui n'a pas de stretch. Donc là, on va bientôt vous sortir une solution pour les leggings avec justement des pièces de réparation stretch.

  • Speaker #0

    Ah bah super parce qu'effectivement en plus bon des fois c'est pas du tout... Je te le répare mais tu le mettrais à la maison parce que bon c'est un peu spécial quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais là justement, alors moi je suis maman de trois garçons, les trous je connais très très bien.

  • Speaker #0

    Les genoux sont toujours bien placés.

  • Speaker #1

    Voilà exactement, surtout aux genoux et donc forcément je m'arrache aussi parfois les cheveux sur des réparations qui sont pas très jolies ou alors... ou des patchs, ils sont très jolis, mais si on les double pas, triple pas de points, ça ne tient pas parce qu'ils rrapent derrière les genoux. Donc, l'avantage aussi d'être maman, ça nous permet de penser à des gammes qui sont vraiment très efficaces sur nos problématiques du quotidien. Donc, ça arrive bientôt.

  • Speaker #0

    Dans les équipes, vous avez plein de couturières et de couturiers. C'est aussi quelque chose du coup où vous... Il y a ce côté passion pour la couture aussi dans les équipes où finalement, vous travaillez pour Bévin, mais vous avez peut-être d'autres passions qui ne sont pas liées à la couture.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'adore la couture. Vraiment, couture, c'est vraiment… J'adore ça. Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en faire autant que je voudrais. Donc, je…

  • Speaker #0

    C'est surtout pareil.

  • Speaker #1

    Voilà. Je laisse un peu ça de côté. Après, dans l'équipe, on a beaucoup de personnes qui font forcément. On vient de recruter quelqu'un qui fait du crochet, ce qu'on n'avait pas forcément avant. On avait une personne qui faisait un peu de crochet, mais là, il y a une personne dont ça a été le métier, qui vient d'être recrutée. On a beaucoup de personnes qui font de la couture, de la broderie. Le patch, ça commence à s'y mettre, parce qu'on a développé toute une gamme patch l'année dernière avec de très beaux ustensiles. De patchwork. De patchwork, des super cutters, des super lames, des très beaux tapis aussi. et donc en fait ça fait sa nécessité de deux ans de recherche et développement donc on a dû forcément nous tous s'y mettre pour pouvoir tester pour pouvoir améliorer les produits avant de les lancer sur le marché donc voilà le patchwork commence à arriver un peu plus dans l'équipe mais après c'est pas un critère obligatoire c'est sûr que c'est mieux c'est mieux mais voilà c'est pas un critère obligatoire à plein de niveaux dans l'entreprise on a des compétences très diverses Je ne vais pas demander à quelqu'un qui est excellente en expédition internationale de savoir maîtriser absolument tous les produits. Non, voilà. Le comptable aussi,

  • Speaker #0

    il n'a pas besoin de savoir coudre pour faire des potes à Bruxelles.

  • Speaker #1

    Notre comptable, elle tricote super bien et elle crochet aussi super bien. Voilà. Donc, c'est elle notamment qui a validé la nouvelle gamme qu'on vient de sortir, avec d'autres personnes. Mais on lui a aussi montré. Donc, elle m'a dit, ça va changer ma pratique du crochet. Donc, on s'est dit, c'est bon, alors on y va. Validé.

  • Speaker #0

    Quelle bombe géniale ! Écoute, c'était hyper chouette d'en apprendre plus sur Bo1. Voilà, encore une fois, on se fait toujours une image des marques comme ça, emblématiques, qu'on a toujours côtoyées. Et c'est toujours très intéressant d'en savoir un petit peu plus sur les coulisses. Donc, si on habite en Normandie, ou évidemment qu'on va passer des vacances en Normandie, on vient vous voir.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est à côté de quelle grande ville ?

  • Speaker #1

    C'est l'aigle, c'est notre ville. En fait, on est à 50 minutes d'Evreux, une heure d'Alençon. On est un peu au milieu de tout et de rien. Et donc, la ville Pôle, c'est l'aigle. Mais on y vit extrêmement bien. Il y a beaucoup de choses à voir, beaucoup de choses à faire. Et on y mange aussi super bien, ce qui est très important, on va se le dire. Donc, il faut venir. Mais c'est vrai qu'on n'a pas de grande ville connue à côté. C'est nous la ville la plus connue aux alentours.

  • Speaker #0

    D'accord, OK. Bon, effectivement, l'Aigle, je ne connaissais pas, mais Évreux et Alençon, je les ai. C'est bon.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre les deux.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Eh bien, écoute, c'est parfait. Merci beaucoup pour cette petite incursion dans les coulisses. Évidemment, on vient sur le stand de Bois en 2025.

  • Speaker #1

    Ah, bien évidemment.

  • Speaker #0

    En décembre 2025. On a rendez-vous ensemble, c'est parfait. Et puis d'ici là, dans nos merceries et puis sur Instagram aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Suivez-nous sur les réseaux sociaux. On essaie de vous faire rire et puis de vous apporter du fun et de la joie au quotidien. Donc voilà, c'est toujours ça de pris.

  • Speaker #0

    C'est clair. Parfait. Merci beaucoup, Audrey. À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci, Mélanie.

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Je vous invite donc à aller suivre le compte Instagram de Bo1 et de visiter les ateliers Bo1, évidemment. J'ai vu quelques vidéos et ça a l'air très intéressant. Et en attendant la prochaine édition du Salon Création et Savoir-Faire, je vous recommande d'aller écouter les autres épisodes. J'ai reçu par exemple Clotilde Puy, Médine Estelle, Papa Pique et Maman Cou. Promod, Saint-Ger, etc. Vous avez l'embarras du choix. Si vous avez aimé cette conversation, abonnez-vous dès maintenant sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez, c'est évidemment gratuit, et partagez-le à votre communauté créative en nous mentionnant. Que ce soit sur Instagram, Facebook, TikTok, Pinterest ou Youtube, vous retrouverez le compte de création et savoir-faire avec le nom Salon, puriel, D-I-Y. Et rappelez-vous, chaque création a une histoire, et la vôtre commence ici. A très vite sur Parole Créative.

Description

Aujourd’hui, c'est une conversation avec Audrey, la directrice de Bohin, que nous vous proposons. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bohin fabrique un petit outil indispensable qu'on a tous chez soi : l'aiguille à coudre ! Audrey a un parcours exceptionnel dans l'entreprise, car elle a repris Bohin avec son mari il y a 7 ans et depuis elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelet épingle, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayon craie, ciseaux… la gamme est très large, donc on comprend d'autant mieux le challenge. Nous parlons avec Audrey également de tourisme industriel, car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie accueille chaque année 10 000 visiteurs. Perso, nous avons été bluffés par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur Parole Créative, le podcast du faire-soi-même imaginé par le salon Création et Savoir-Faire. Je m'appelle Mélanie Sena et je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau rendez-vous. Peut-être me connaissez-vous déjà via mon podcast Fais-Main, dans lequel je converse avec des créatrices et des créateurs qui ont fait de leur passion pour le fait-main leur métier. Si vous voulez découvrir leurs histoires, je vous invite à m'écouter en cherchant Fais-Main dans votre appli podcast préférée. Avec Parole Créative, nous avons envie de vous faire découvrir toutes les facettes du faire-soi-même. Que ce soit en vous emmenant dans les coulisses du salon, ou en vous faisant découvrir, redécouvrir ces marques que nous aimons tant, mais dont on ne connaît généralement que les produits. L'humain est clé dans le faire soi-même, et ce sont les histoires de ces femmes et de ces hommes passionnés que nous partageons avec vous une fois par mois. Aujourd'hui, c'est ma conversation avec Audrey, la directrice de Bo1, que je vous propose. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bo1 fabrique un petit outil, mais complètement indispensable à notre vie, et qu'on a tous chez soi, l'aiguille à coudre. Audrey a un parcours assez atypique et exceptionnel dans l'entreprise car elle a repris beau un avec son mari il y a 7 ans après avoir été salariée. Et depuis, elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelets, épingles, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayons, craies, ciseaux, etc. La gamme est très très large et donc on comprend d'autant plus le challenge. On parle avec Audrey également de tourisme industriel car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie, accueille chaque année 10 000 visiteurs. Ça, c'est aussi assez atypique. Perso, j'ai été bluffée par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais. Bonne écoute ! Bonjour Audrey, je suis ravie de t'accueillir sur le podcast Paroles Créatives. Bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci Mélanie !

  • Speaker #0

    Audrey, tu es la dirigeante de Bo1. Donc on va parler de Bo1, de votre histoire, et puis de votre histoire avec le CSF, parce que vous y venez régulièrement. Est-ce que tu peux te présenter et présenter la marque Boin ? Évidemment, on connaît tous Boin, mais je suis sûre qu'il y a plein de choses qu'on ne connaît pas encore.

  • Speaker #1

    Alors attention, il faudra me canaliser puisque je suis très bavarde. Donc, je suis Audrey. J'ai la grande chance d'être la dirigeante de l'entreprise Boin depuis un peu plus de sept ans en co-direction avec mon mari Fabien. J'ai commencé en fait dans l'entreprise en tant que salariée. J'ai ouvert tout le parcours de visite, on y reviendra un petit peu après. mais j'ai commencé par la partie salariée et puis passionnée par l'entreprise et surtout passionnée par les enjeux et les défis à venir, j'ai décidé de racheter à la suite du départ en retraite de mon prédécesseur, j'ai racheté l'entreprise avec Fabien, donc mon époux. On a racheté en janvier 2018. L'entreprise Boin, on va dire que c'est trois secteurs d'activité, le premier le plus ancestral. c'est la fabrication d'aiguilles, d'épingles, la tête de verre, de brasse-épelotte, tout ce qui est très iconique et absolument nécessaire. Exactement, il y a absolument de l'épaisseur dans la boîte à couture et sur nos ateliers. Donc ça, c'est le premier métier. Le deuxième métier, c'est le négoce international. Donc on a un catalogue très, très large pour tout l'univers des outils de confection, donc les colles, les règles, les ciseaux, les boutons, boutons pression, etc. Et ça, c'est la... grosse activité de l'entreprise avec le plus de salariés à l'intérieur, donc toute la partie négoce. Aujourd'hui, on est fabricant et on est aussi un label de qualité. On a ces deux aspects-là. Et puis, la troisième casquette qui a seulement 10 ans, c'est le tourisme industriel. On est ouvert au grand public. On accueille plus de 10 000 visiteurs par an qui viennent découvrir les ateliers de production. ou juste devant vous, on vous montre comment fabriquer une aiguille, une épingle, etc. Voilà pour les trois métiers de l'entreprise. On a été fondé en 1833, donc on s'approche des 200 ans. Donc c'est belle gare de s'en donner une grande fête. Voilà.

  • Speaker #0

    Je peux sans doute aussi reprendre une marque comme ça. Une marque qui a 200 ans, ça met un peu la pression quand tu la reprends.

  • Speaker #1

    Non, ça donne plutôt un objectif. C'est-à-dire qu'on se dit qu'avant 200 ans, il ne peut absolument rien nous arriver, c'est interdit. On ne peut pas louper ce coche. Donc, on fait tout pour y arriver et puis pour faire un bel événement pour les 200 ans. Après, l'entreprise, elle est implantée depuis toujours, en fait, là où on est, puisque ça, je ne l'ai pas encore dit. On est à Saint-Sulpice-sur-Ile. C'est juste collé à l'Aigle. C'est le sud de Lorne, en Normandie. Voilà, et on est depuis toujours dans ce bassin, sur ce territoire. On a toujours fait travailler beaucoup de familles sur le territoire. Et... Et on compte bien continuer comme ça. Donc, il n'y a pas de pression. Mais en tout cas, il y a un bel enjeu.

  • Speaker #0

    Oui. Ça représente combien d'employés aujourd'hui, Boa ?

  • Speaker #1

    Une petite quarantaine.

  • Speaker #0

    Ah ben, je tombe de ma chaise. Je m'attendais à ce que tu me dises beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Ah d'accord, alors c'est très drôle parce que souvent c'est plutôt l'inverse. On a l'impression que c'est tout petit avec les aiguilles, comme on pense petits produits, on pense petite équipe et en fait non, on est 40. Alors il faut venir visiter, évidemment Mélanie, il faudra venir. Vous vous rendrez compte qu'en fait avec une bobine de fil, on travaille énormément d'aiguilles. On est sur une bobine de fil, c'est à peu près 20 kilos, ça fait 400 000 aiguilles, ça représente une boîte à chaussures. Donc on travaille beaucoup, beaucoup de quantité sur très peu de matière, mais pour un grand nombre. Donc en fait, finalement, avec une bonne organisation et beaucoup de savoir-faire, on arrive à travailler sur la différence. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Très bien. Oui, parce qu'effectivement, tu sais, ça fait partie des marques comme ça, iconiques, qu'on connaît tous. Alors, même au-delà de la couture, parce que je pense que... bohins à traverser finalement donc les âges on l'a dit et puis encore une fois même si on ne coupe pas il ya forcément un moment donné dans chaque foyer une petite boîte à couture avec des aiguilles un peu de fils etc pour repriser et donc généralement on a des aiguilles bohins qui traînent à un moment donné quoi donc forcément tout le monde connaît bohins et oui et j'ai vraiment je m'attendais à ce que tu me dises voilà quelques centaines de salariés donc

  • Speaker #1

    Non, on est une PME ornaise et on arrive à très bien travailler avec 40 salariés. Et ça nous occupe beaucoup déjà. Absolument. Et pour rebondir sur ce que tu disais, c'est vrai que je dis souvent avec une pointe d'ironie ou quoi que ce soit, mais je dis aux gens, vous vous rendez compte qu'on est certainement une des marques les plus implantées dans tous les foyers français, sans que les personnes le sachent forcément. Parce que souvent, on a des personnes qui nous découvrent à travers des émissions, la télé, des podcasts comme le tien, et qui après se disent « tiens, je vais les regarder à la maison, c'est dans la boîte à couture, j'ai vraiment du bon » . Alors ça, bien sûr, je ne parle pas des affiches la dosse de la couture, et qui m'écrivent après ou qui m'appellent en disant « mais oui, j'ai du bon, partout dans ma boîte à couture » . Alors il y a deux perçus, il y a la boîte à couture et puis il y a aussi le bureau avec les trombones, puisque dans les années 90, Bonin était très très très très connu pour ses trombones. Donc, on a ceux aussi qui ouvrent les tiroirs du bureau et qui nous disent « mais oui, évidemment, je vous ai à la maison » . Donc, je pense qu'avec quelques très rares marques en France, on est dans celles les plus présentes dans tous les foyers.

  • Speaker #0

    Oui, c'est impressionnant. C'est pour ça que je disais qu'il y avait une petite pression de reprendre une marque aussi importante. Mais c'est super chouette. Moi, je me souviens d'une vidéo… J'ai l'impression qu'elle a fait le tour d'Instagram et le tour du web, qui est très impressionnante. Tu vois celle dont je veux parler, où il y a cette... Je ne sais pas comment le décrire, comme une espèce de grand... Comment le décrire ? Comme un grand tiroir en bois,

  • Speaker #1

    avec toutes les aiguilles,

  • Speaker #0

    et qui, simplement, avec un jeu de vibrations, et évidemment le doigté de la personne qui gère cet outil-là. et qui fait tomber toutes les aiguilles, qui les range en fait. Et c'est assez hypnotisant.

  • Speaker #1

    En fait, il s'agit de Victor, qui est dans l'entreprise depuis plus de 36 ans, et qui travaille en fait sur le rangement des aiguilles avec un plateau en bois avec des rainures. Et en moins de 10 secondes, il arrive à ranger de façon parallèle et superposée, en bas de son plateau, plus de 40 000 aiguilles. Donc c'est très passionnant, c'est très graphique, c'est très rapide. Et ça par exemple, c'est ce genre de savoir-faire. On a essayé de moderniser en achetant des nouvelles machines. Et finalement, on faisait moins vite, moins bien. On abîmait beaucoup plus les produits. Donc on est reparti sur l'ancienne méthode. On a refait les plateaux au propre. Et puis en fait, on continue de ranger les aiguilles comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est impressionnant. Et je pense que ça va dans cette logique aussi de valorisation du savoir-faire. donc en l'occurrence un français, et artisanal. C'est ça aussi, c'est ce genre de choses que vous voulez montrer dans ce que tu as appelé le tourisme industriel, dans les visites que vous organisez dans vos ateliers ?

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, déjà quand on parle d'aiguilles à coudre, on imagine que ça rentre et que ça sort dans une seule, les mêmes machines. Alors que pas du tout, une aiguille à coudre, c'est 27 étapes et deux mois de production. C'est très très long de fabriquer une aiguille à coudre. voilà, deux fois attention Mélanie, troisième fois c'est terminé, ça s'écroule deux mois de fabrication pour fabriquer une aiguille et 27 étapes donc c'est extrêmement long, il faut savoir qu'une aiguille à coudre est un outil à la différence d'une épingle qui est inconsommable et donc fabriquer un outil nécessite un vrai savoir-faire et une vraie technicité que l'on maîtrise en fait chez Boin chez Boin Pareil pour la petite anecdote, et puis après je reviens sur ce que tu disais, mais au monde, on n'est que cinq fabricants et consortiums à savoir fabriquer de l'aiguille à coudre. Donc on est très très peu au monde à avoir ce savoir-faire et on a tous besoin d'aiguilles pour être habillés. Donc c'est pour ça que je dis souvent sans aiguilles nous serions tous tout nus, parce que s'il n'y a pas d'aiguilles, il n'y a pas de vêtements et s'il n'y a pas de vêtements, il n'y a pas de vêtements. Donc c'est très très important de garder ce savoir-faire, c'est très important de le conserver. Ma concurrence à moi elle est commerciale mais elle n'est absolument pas au niveau de la production. Je connais tous mes confrères qui fabriquent de l'aiguille à coudre, on se respecte tous. personne qui a un intérêt qu'il y en ait un qui tombe. Parce que le gâteau mondial est assez gros pour qu'on puisse se le partager tous ensemble. Alors je reviens sur ce que tu disais, donc le savoir-faire en fait est très important à mettre en avant. D'une, pour... alors c'est même pas démystifié parce qu'en fait personne ne se pose la question de comment fabriquer une aiguille à coudre. Et pour autant voilà c'est un des outils les plus nécessaires en fait à notre quotidien qu'on l'ait en tête ou pas. Ce que je te disais, ne serait-ce que pour les vêtements, mais aussi pour les matelas, pour les sièges de voiture, pour tout en fait. L'aiguille à coude est dans notre quotidien à tous. Donc voilà, c'était pour expliquer ce qu'était un savoir-faire sur un outil du quotidien comme celui-ci. Ça permettait aussi de valoriser le travail de nos ouvriers, puisqu'en fait, ce sont les derniers ouvriers aiguillés et pinguliers de France. Donc un savoir-faire très, très particulier. Et puis, ça permettait aussi de mettre en valeur tout un territoire et un bassin métallurgique. qui a fait la richesse de notre région à une époque. Donc il y avait aussi tout un aspect patrimonial qui était très important dans ce projet. Donc au final, on a entre 10 000 et 13 000 visiteurs par an. Et ça permet de communiquer, de faire comprendre comment on fabrique cet outil du quotidien. Et ça permet aussi, ça c'était la cerise sous le gâteau, ça permet aussi de créer des ambassadeurs bohéens. Puisqu'en fait, quand on vient visiter, je vous assure qu'on ne voit plus l'aiguille du même œil. Et on comprend l'amour de la qualité, l'amour des produits qu'on met dans notre équipe et dans notre entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'évidemment, ça fait tellement partie du quotidien que c'est une évidence maintenant que tu le dis, que si on n'avait pas d'aiguilles, on n'aurait pas de vêtements, etc. On aime les... Voilà, pour la voiture et tout. Mais comme c'est un outil du quotidien, on n'y fait plus attention.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est comme la fourchette, c'est comme le verre. C'est passionnant quand on découvre la fabrication. Mais comme toute fabrication, l'univers industriel est passionnant. Il suffit juste de s'y intéresser un petit peu. Mais si tu aimes les anecdotes, je pourrais t'en raconter plein. Après, je sais que le temps est assez imparti. Il faut se dire que, par exemple, c'est grâce à quelques inventions que l'homme préhistorique a pu évoluer. Et dans ces trois, quatre inventions absolument primordiales, il y a l'aiguille à coudre, parce que c'est le jour où il a pu assembler des peaux ensemble, qu'il a pu mieux se protéger du froid et des agressions extérieures des animaux. Et c'est comme ça qu'il a pu conquérir de plus en plus de terres au nord, se protéger des agressions extérieures et avoir une espérance de vie supérieure. Donc l'aiguille à coudre, ne serait-ce que pour notre humanité, a été absolument primordiale dans notre développement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Je sens que je suis plein de choses. C'est clair. Donc,

  • Speaker #0

    c'est super. Autant j'adore coudre et autant jamais je m'étais posé la question de la manière dont les aiguilles étaient faites. Parce que, comme on disait, on a toujours eu des aiguilles entre nos mains. Enfin, encore une fois, même sans coudre. Donc, non, non, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Et alors,

  • Speaker #0

    par contre, vous ne faites pas que des aiguilles. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Oui, on fait aussi des épingles à tête de verre. sachant que nous on travaille que le verre de Murano puisque c'est le verre avec les meilleures propriétés donc ça aussi c'est très très impressionnant à voir la fabrication c'est ridicule quoi les verres de Murano

  • Speaker #0

    Venise tout ça, on voit les verris pour souffler le verre, ça n'a évidemment rien à voir avec la taille non là on ne souffle pas,

  • Speaker #1

    on fait rentrer en cuisine des baguettes de verre et avant que la goutte de perles ne tombe, l'épingle en rotation vient lécher l'extrémité de la baguette de verre et ça forme une boule En plus, le verre a la propriété de refroidir très vite. Donc, le temps que la rotation se finisse, le verre est déjà froid au bout de l'épingle. C'est très beau, c'est très coloré, c'est une production, en fait, somme toute assez simple, mais qui mérite vraiment d'être découverte aussi. Donc, c'est vraiment très beau. On fabrique aussi différentes sortes d'épingles. Un épingle de sûreté à boules, des épingles à tête régulière, un peu d'agrafe, un peu de bride. Et puis, on fabrique aussi tous les bracelets pelotes. Donc, les fameux bracelets qu'on retrouve aux poignées des tailleurs, des couturières, etc. Et d'ailleurs, petite information, mais depuis juste trois jours, je crois, nous avons sorti la personnalisation des bracelets Pelote. Donc, maintenant, on peut graver à votre nom les bracelets Pelote qu'on fabrique ici avec votre prénom, un surnom, le nom de votre société, ce que vous voulez. Donc, en fait, on essaie toujours de conserver notre fabrication ici et de répondre aux codes. de la société. Donc, la personnalisation, les gens adorent ça. Donc, voilà, on vient d'investir pour continuer la production et continuer à coller au code de tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors ça, ça veut dire qu'on les achète uniquement sur votre site, par contre. Oui. Je ne peux pas personnaliser si j'achète mes fournitures créatives habituellement pour la couture, par exemple, chez Mondial Tissus. Je ne vais pas trouver Mélanie sur Brasserie Polante chez Mondial Tissus.

  • Speaker #1

    Ça, on pourra le faire à la mode coca quand on en vendra 700 000 par an. Pour l'instant, ça se trouve sur notre B2C, mais c'est aussi sur commande auprès des professionnels. C'est-à-dire qu'on peut les faire passer aussi dans le réseau professionnel, il n'y a aucun problème. De toute façon, comme je te l'ai dit au tout début, on est une PME, donc on est très, très flexible et on trouve toujours des solutions pour que tout le monde soit content. C'est l'avantage des petites PME.

  • Speaker #0

    c'est que voilà on trouve toujours des solutions et on est très très réactifs ça c'est sûr donc voilà bon bah génial et puis oui voilà et c'est tout l'univers finalement de la couture mais aussi des arts du fil au sens large parce que il y a je pense les petits needle minder les petits porte-aiguilles aimantés moi j'aime bien ça en plus ils sont beaux les vôtres les étiquettes à coudre enfin il y a plein de choses pour la partie tricot moi je ne tricote pas donc je ne sais pas si vous avez des choses particulières pour le tricot c'est quand même ouais

  • Speaker #1

    Alors en fait, on vient de sortir, parce que là je reviens d'Allemagne où j'étais en démonstration sur un salon. On sort là juste cette semaine toute une gamme d'aiguilles tricot et de crochets extrêmement légers en bois de manguier avec la moitié en fait des aiguilles et des crochets qui sont de couleur métallisée et couleur assortie entre les numéros d'aiguilles et les numéros de crochets. Donc on avait des gammes plutôt classiques en fait avant. Et comme je pense que tu l'as remarqué, on se distingue par nos designs, nos couleurs, la créativité, l'innovation. On a continué dans cette voie avec le tricot et le crochet. Pour l'instant, je te dis, on était plutôt assez classique. Et là, on sort une gamme qui franchement est top en termes de praticité. Et en plus, très, très belle, très colorée, très dynamique. Voilà tout ce qu'on essaye de faire. Il faut que ça soit beau, robuste et durable.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que j'ai trouvé très sympa aussi, effectivement, du coup, je comprends encore plus sur ce que tu disais, la réactivité, la proximité de ce côté PME. C'est les collaborations aussi avec soit des créatrices de contenu ou des marques. Je pense à Charlotte Jobert, je pense à Gaëlle Ensue. Il y en avait une autre, mais je ne connaissais pas la créatrice encore. Donc ça, c'est aussi super sympa. Ça veut dire que c'est une... Du coup, on se sent proche de la marque parce que vous travaillez avec des créatrices qu'on aime.

  • Speaker #1

    C'est bien de le savoir que ça vous suscite ça. Déjà, je ne sais pas s'il fait bien de travailler ou pas comme ça, mais en tout cas, on ne travaille qu'avec des personnes qu'on apprécie. On ne travaille qu'avec des personnes dont on aime beaucoup aussi le travail. On travaille parfois aussi avec des illustratrices qui ne sont pas du tout de notre univers, mais on se dit que ça peut donner un petit coup de pouce. de les faire évoluer dans un autre univers qui n'est pas forcément le leur de base, comme une des dernières collaborations qu'on a faites. On travaille vraiment de façon très diverse sur des collaborations, sur du contenu, sur des designs, sur plein de choses. Mais on le fait avec cœur, on le fait vraiment parce que ça nous anime, parce que c'est ce qu'on aime, parce qu'on trouve que c'est super sympa. Et on ne réfléchit pas tant derrière à l'impact, mais on le fait vraiment pour être dans une co-construction. et pour avoir un partenariat gagnant-gagnant dans l'univers de la mercerie. C'est très bien d'avoir un fonds de catalogue et de proposer des choses propres, mais je trouve que doter un coup de pouce quand on est une marque reconnue et qu'on a aussi la qualité des produits, c'est toujours bien de pouvoir en faire bénéficier différemment des jeunes créatrices ou des jeunes créateurs. Et à côté de ça, je trouve que c'est eux aussi qui nous font énormément progresser par rapport à leurs demandes, par rapport à leur communauté, par rapport à tout ce qu'ils amènent sur le dynamisme du secteur. ça se passe toujours très très bien et c'est pour ça que ça continue parce qu'on le fait comme on le fait avec notre équipe juste parce qu'on a envie de le faire et je pense que ça se ressent en fait oui oui oui oui je te confirme et alors votre histoire avec le salon création et savoir-faire j'imagine

  • Speaker #0

    que c'est des rendez-vous aussi importants parce que c'est c'est un moment où Comme les produits bohéens, généralement, on va les acheter dans les merceries, etc. On n'a pas de contact direct. Enfin, vous n'avez pas de contact direct avec nous, les clientes. Donc là, c'est un point de rencontre hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, notre histoire avec le CSF, il y a encore quelques années, on s'interdisait de le faire parce qu'on laissait la possibilité à nos clients de le faire. Sauf qu'on a donc sur les cours, un beaucoup de vendeurs. Exactement. Et quand on allait sur le salon, on voyait qu'on avait des tout petits référencements assez dilués, qu'il n'y avait pas forcément de promotion de marque, en tout cas comme nous on l'imaginait pour vraiment vendre la marque. Et puis on a surtout vu aussi qu'il y avait vraiment une diminution au fur et à mesure de l'offre en mercerie sur le CSF notamment. Donc on a reçu beaucoup de demandes de particuliers, mais aussi de clients professionnels qui nous ont demandé d'avoir une... grande offre mercerie à proposer sur le CSF. Il faut savoir que nous, c'est déjà quelque chose qu'on propose aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, c'est très culturel. Tous nos clients professionnels nous demandent de faire de la représentation de marque sur des salons en disant, vous, vous vendez un salon, nous, on vend toute l'année. Il n'y a pas de problème aux Etats-Unis. Ce qui était quand même très différent en France la première fois qu'on a fait un CSF. Après, on a dû l'expliquer quand même que c'était de la promotion de marque, que finalement, entre les coûts d'un salon ... les coûts de déplacement de toute l'équipe, les coûts marketing derrière, il n'y a pas de rentabilité derrière pour une marque comme la nôtre. On le fait vraiment pour diffuser la marque, diffuser les produits. Donc, ça répond à une vraie demande de la part du grand public qui a besoin de trouver de la mercerie sur ces salons. Ça leur permet aussi de nous rencontrer en direct pour nous faire leur retour puisqu'on a vraiment la chance d'avoir une communauté très proche de la marque et qui aime beaucoup nos produits. Donc, en fait, ils nous rencontrent, on discute. Il y a ce côté un petit peu, enfin je n'aime pas trop ce mot, mais je ne sais pas comment le dire différemment, mais un peu fan de personnes qui viennent nous remercier pour ce qu'on fait au quotidien. Et donc, pour nous, c'est super. Et ça nous permet aussi d'entendre beaucoup les remontées des clients. Ça nous permet d'imaginer de nouveaux produits. Ça nous permet de rencontrer des créatrices ou des créateurs de contenu, des influenceurs. Ça nous permet de rencontrer des créateurs, des designers. En fait, c'est un laboratoire pendant cinq jours. où on va être en enquête de satisfaction, en développement de produits, en outils marketing, et puis la petite cerise sous le gâteau, et ça j'aime bien, c'est que ça fait déplacer un grand nombre d'équipes Boin, et en fait finalement ça fait un peu aussi office de team building à l'intérieur de l'entreprise, parce qu'on se retrouve, on vit un moment complètement différent, c'est hyper excitant, hyper exaltant, le soir on est tellement crevé que quand on va au restaurant, on lâche les chevaux. parce que voilà on se dit bah tiens aujourd'hui t'as entendu ça t'as entendu ça, ça nous fait rire bref c'est un moment pour nous qui est éreintant évidemment comme tout salon surtout quand on enchaîne le montage, les 5 jours le démontage comme je fais avec Fabien mais en fait ça procure tellement en retour de la part du grand public, de la part des utilisatrices il n'y a que des choses positives quand on fait ce salon là donc on y est attaché et on fait en sorte de toujours fournir un stand à la hauteur des attentes effectivement alors très en longueur aussi et

  • Speaker #0

    sur lequel on se rend il n'y a pas de table devant nous etc on peut vraiment aller j'ai l'air touchée mais au delà de toucher aller acheter aussi mais ce que tu dis aussi c'est que euh C'est pour faire découvrir les collections, l'étendue de la gamme, etc. Mais on achète évidemment sur place, mais l'objectif est au-delà de ça. Ce n'est pas juste de l'acheter à un instant T.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'en fait, si la personne veut l'acheter, elle l'achète maintenant. Mais il y a beaucoup de personnes qui découvrent aussi la gamme. Et l'idée, c'est qu'ils puissent découvrir toute l'étendue de tout ce qu'on propose. de se dire « Tiens, demain, j'en ai besoin, j'ai confiance en la marque, j'ai confiance dans la qualité des produits. Je n'en ai pas besoin à l'instant T en novembre ou en décembre, en fonction des dates du salon. Mais ça veut dire que cette année, je vais pouvoir trouver le produit dans mes magasins préférés, je vais pouvoir le demander à ma mercière, je vais pouvoir le demander à mon magasin. » Et en fait, on veut aussi travailler la préférence de marque parce qu'aujourd'hui, par exemple, il faut savoir que l'entreprise a presque 200 ans, on n'a toujours pas de service après-vente. C'est-à-dire que nos produits sont fiables. Et donc, on n'a toujours pas besoin de monter un service après-vente. Et ça, c'est un des objectifs de l'entreprise, c'est de n'avoir jamais besoin d'en monter un. C'est-à-dire que comme on vend des bons produits, on n'a pas de retour dessus. Donc, il n'y a pas besoin d'en monter un. Et ça, c'est super parce que ça permet aux personnes, quand elles achètent nos produits, de savoir qu'elles n'auront pas de problème, qu'elles achètent sur le salon ou dans n'importe quel réseau, du moment qu'il y a la marque Boin dessus. Elles savent que c'est fiable et qu'elles n'auront pas de souci.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu fais rêver tout un tas de... Il y a quand même un service client, il y a quand même quelqu'un qui répond aux emails, etc. De l'ADV, de l'administration de vente.

  • Speaker #1

    Il y a un service client d'ailleurs qui est très apprécié parce qu'on a des vraies personnes derrière le téléphone, avec des vrais prénoms qui vont... Voilà, exactement. Elles sont juste à côté de moi, là, vous voyez, dans le bureau, juste à côté. Non, non, il y a un service client, mais il n'y a pas de service après-vente, parce qu'en fait, c'est le service client qui gère, parce qu'il y en a tellement peu. que quand il y a un souci, souvent c'est un problème sur un lot, mais ça arrive extrêmement, de toute façon c'est très rare, et on gère à chaque fois le problème à la méthode agile d'une PME. Il n'y a pas besoin de... Il y a une liberté d'esprit quand on achète les produits Bo1, et c'est ça aussi qui fait qu'on continue, c'est aussi ça qui fait qu'on décide de faire une sélection assez drastique dans notre catalogue, et de ne pas avoir un catalogue avec 10 000 références, mais un catalogue avec des produits sur lesquels on est. sur et sur lesquels on s'engage. D'accord.

  • Speaker #0

    Et vous travaillez aussi en marque blanche pour d'autres marques de distributeurs,

  • Speaker #1

    par exemple ? Non, je réfléchis. On l'a fait à une époque. On l'a fait à une époque et en fait, la renommée de l'entreprise a tellement progressé que les MDD ont voulu repasser en bois pour bénéficier de la réputation de la marque. Mais nous, on ne travaille pas en MDD. On a eu des demandes et en fait, nous, on préfère travailler en collaboration avec ces marques-là. Donc, il y a toujours Boin qui est spécifié.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Après, il y a des marques, des merceries qui achètent un peu de choses en vrac. Mais quand on dit que c'est de l'aiguille française à l'intérieur, on sait très bien que c'est de l'aiguille brun, forcément. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Oui. En termes de nouveautés, qu'est-ce que vous nous réservez sur 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, ça, c'est une bonne question. Alors, j'étais déjà parlé de nos aiguilles tricot et crochet, toute la grosse nouveauté. On a sorti aussi… Donc, on essaie de sortir… un design, voire deux maximum par an, donc nouveaux designs sur les centimètres en rouleur, sur les pochettes d'aiguilles, sur des crayons créés. Parfois, on fait aussi un peu des detailminder sur des collections. Et là, cette année, on a sorti la collection Blossom pour valoriser ce côté très fleuri qu'on voit un petit peu partout. Donc, on vient de la dévoiler. On a sorti notamment des sacs tricots aussi, avec deux tissus Blossom qui sont absolument incroyables. Donc ça, ça vient de sortir en même temps que les aiguilles tricot. Et là, je peux vous le dire un petit peu en amont, on est en train de retravailler aussi cette année tout le catalogue, enfin tout ce qu'on appelle le fond de catalogue, donc sur toutes les pièces nylon. Donc là, on vient de sortir plein de pièces nylon autocollantes, mais on va sortir dans les prochains mois plein de pièces de réparation, de customisation, ou d'amélioration de style. Alors pas forcément des patches, un petit peu de patches à remocollants design. mais surtout vraiment de l'utilitaire pour redonner son compte de vie, pour réparer plutôt que de jeter. Donc là, on fait un gros travail dessus. Je ne peux pas trop tout dévoiler, mais en tout cas, il y aura un beau lancement aussi sur toute la gamme réparation et seconde vie qui est absolument nécessaire, surtout dans des crises économiques dans lesquelles nous sommes.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça qui est génial aussi, c'est qu'en fait, avec nos mains, on peut revaloriser des choses et simplement parce qu'on sait coudre, alors un petit peu ou plus, Mais repriser une chaussette, c'est toujours une chaussette qu'on n'aura pas dans la poubelle. Et donc, on a besoin des aiguilles bois. Et voilà, effectivement, moi, le nombre de... Alors, mes filles sont plus grandes, mais tu sais, les leggings, à un moment donné, tu sais, quand les enfants sont plus petits... Moi, j'ai deux filles, donc elles ont mis beaucoup de leggings. Et alors, les leggings... J'en ai beaucoup reprisé, j'ai mis des petits écussons thermocollants. Donc oui, on a ce pouvoir entre les mains pour réparer plutôt que jeter. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois les leggings, on va vous sortir très prochainement une solution qui permet de ne pas forcément mettre un écusson qui est assez peu mobile, qui n'a pas de stretch. Donc là, on va bientôt vous sortir une solution pour les leggings avec justement des pièces de réparation stretch.

  • Speaker #0

    Ah bah super parce qu'effectivement en plus bon des fois c'est pas du tout... Je te le répare mais tu le mettrais à la maison parce que bon c'est un peu spécial quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais là justement, alors moi je suis maman de trois garçons, les trous je connais très très bien.

  • Speaker #0

    Les genoux sont toujours bien placés.

  • Speaker #1

    Voilà exactement, surtout aux genoux et donc forcément je m'arrache aussi parfois les cheveux sur des réparations qui sont pas très jolies ou alors... ou des patchs, ils sont très jolis, mais si on les double pas, triple pas de points, ça ne tient pas parce qu'ils rrapent derrière les genoux. Donc, l'avantage aussi d'être maman, ça nous permet de penser à des gammes qui sont vraiment très efficaces sur nos problématiques du quotidien. Donc, ça arrive bientôt.

  • Speaker #0

    Dans les équipes, vous avez plein de couturières et de couturiers. C'est aussi quelque chose du coup où vous... Il y a ce côté passion pour la couture aussi dans les équipes où finalement, vous travaillez pour Bévin, mais vous avez peut-être d'autres passions qui ne sont pas liées à la couture.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'adore la couture. Vraiment, couture, c'est vraiment… J'adore ça. Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en faire autant que je voudrais. Donc, je…

  • Speaker #0

    C'est surtout pareil.

  • Speaker #1

    Voilà. Je laisse un peu ça de côté. Après, dans l'équipe, on a beaucoup de personnes qui font forcément. On vient de recruter quelqu'un qui fait du crochet, ce qu'on n'avait pas forcément avant. On avait une personne qui faisait un peu de crochet, mais là, il y a une personne dont ça a été le métier, qui vient d'être recrutée. On a beaucoup de personnes qui font de la couture, de la broderie. Le patch, ça commence à s'y mettre, parce qu'on a développé toute une gamme patch l'année dernière avec de très beaux ustensiles. De patchwork. De patchwork, des super cutters, des super lames, des très beaux tapis aussi. et donc en fait ça fait sa nécessité de deux ans de recherche et développement donc on a dû forcément nous tous s'y mettre pour pouvoir tester pour pouvoir améliorer les produits avant de les lancer sur le marché donc voilà le patchwork commence à arriver un peu plus dans l'équipe mais après c'est pas un critère obligatoire c'est sûr que c'est mieux c'est mieux mais voilà c'est pas un critère obligatoire à plein de niveaux dans l'entreprise on a des compétences très diverses Je ne vais pas demander à quelqu'un qui est excellente en expédition internationale de savoir maîtriser absolument tous les produits. Non, voilà. Le comptable aussi,

  • Speaker #0

    il n'a pas besoin de savoir coudre pour faire des potes à Bruxelles.

  • Speaker #1

    Notre comptable, elle tricote super bien et elle crochet aussi super bien. Voilà. Donc, c'est elle notamment qui a validé la nouvelle gamme qu'on vient de sortir, avec d'autres personnes. Mais on lui a aussi montré. Donc, elle m'a dit, ça va changer ma pratique du crochet. Donc, on s'est dit, c'est bon, alors on y va. Validé.

  • Speaker #0

    Quelle bombe géniale ! Écoute, c'était hyper chouette d'en apprendre plus sur Bo1. Voilà, encore une fois, on se fait toujours une image des marques comme ça, emblématiques, qu'on a toujours côtoyées. Et c'est toujours très intéressant d'en savoir un petit peu plus sur les coulisses. Donc, si on habite en Normandie, ou évidemment qu'on va passer des vacances en Normandie, on vient vous voir.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est à côté de quelle grande ville ?

  • Speaker #1

    C'est l'aigle, c'est notre ville. En fait, on est à 50 minutes d'Evreux, une heure d'Alençon. On est un peu au milieu de tout et de rien. Et donc, la ville Pôle, c'est l'aigle. Mais on y vit extrêmement bien. Il y a beaucoup de choses à voir, beaucoup de choses à faire. Et on y mange aussi super bien, ce qui est très important, on va se le dire. Donc, il faut venir. Mais c'est vrai qu'on n'a pas de grande ville connue à côté. C'est nous la ville la plus connue aux alentours.

  • Speaker #0

    D'accord, OK. Bon, effectivement, l'Aigle, je ne connaissais pas, mais Évreux et Alençon, je les ai. C'est bon.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre les deux.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Eh bien, écoute, c'est parfait. Merci beaucoup pour cette petite incursion dans les coulisses. Évidemment, on vient sur le stand de Bois en 2025.

  • Speaker #1

    Ah, bien évidemment.

  • Speaker #0

    En décembre 2025. On a rendez-vous ensemble, c'est parfait. Et puis d'ici là, dans nos merceries et puis sur Instagram aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Suivez-nous sur les réseaux sociaux. On essaie de vous faire rire et puis de vous apporter du fun et de la joie au quotidien. Donc voilà, c'est toujours ça de pris.

  • Speaker #0

    C'est clair. Parfait. Merci beaucoup, Audrey. À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci, Mélanie.

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Je vous invite donc à aller suivre le compte Instagram de Bo1 et de visiter les ateliers Bo1, évidemment. J'ai vu quelques vidéos et ça a l'air très intéressant. Et en attendant la prochaine édition du Salon Création et Savoir-Faire, je vous recommande d'aller écouter les autres épisodes. J'ai reçu par exemple Clotilde Puy, Médine Estelle, Papa Pique et Maman Cou. Promod, Saint-Ger, etc. Vous avez l'embarras du choix. Si vous avez aimé cette conversation, abonnez-vous dès maintenant sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez, c'est évidemment gratuit, et partagez-le à votre communauté créative en nous mentionnant. Que ce soit sur Instagram, Facebook, TikTok, Pinterest ou Youtube, vous retrouverez le compte de création et savoir-faire avec le nom Salon, puriel, D-I-Y. Et rappelez-vous, chaque création a une histoire, et la vôtre commence ici. A très vite sur Parole Créative.

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Aujourd’hui, c'est une conversation avec Audrey, la directrice de Bohin, que nous vous proposons. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bohin fabrique un petit outil indispensable qu'on a tous chez soi : l'aiguille à coudre ! Audrey a un parcours exceptionnel dans l'entreprise, car elle a repris Bohin avec son mari il y a 7 ans et depuis elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelet épingle, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayon craie, ciseaux… la gamme est très large, donc on comprend d'autant mieux le challenge. Nous parlons avec Audrey également de tourisme industriel, car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie accueille chaque année 10 000 visiteurs. Perso, nous avons été bluffés par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur Parole Créative, le podcast du faire-soi-même imaginé par le salon Création et Savoir-Faire. Je m'appelle Mélanie Sena et je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau rendez-vous. Peut-être me connaissez-vous déjà via mon podcast Fais-Main, dans lequel je converse avec des créatrices et des créateurs qui ont fait de leur passion pour le fait-main leur métier. Si vous voulez découvrir leurs histoires, je vous invite à m'écouter en cherchant Fais-Main dans votre appli podcast préférée. Avec Parole Créative, nous avons envie de vous faire découvrir toutes les facettes du faire-soi-même. Que ce soit en vous emmenant dans les coulisses du salon, ou en vous faisant découvrir, redécouvrir ces marques que nous aimons tant, mais dont on ne connaît généralement que les produits. L'humain est clé dans le faire soi-même, et ce sont les histoires de ces femmes et de ces hommes passionnés que nous partageons avec vous une fois par mois. Aujourd'hui, c'est ma conversation avec Audrey, la directrice de Bo1, que je vous propose. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bo1 fabrique un petit outil, mais complètement indispensable à notre vie, et qu'on a tous chez soi, l'aiguille à coudre. Audrey a un parcours assez atypique et exceptionnel dans l'entreprise car elle a repris beau un avec son mari il y a 7 ans après avoir été salariée. Et depuis, elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelets, épingles, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayons, craies, ciseaux, etc. La gamme est très très large et donc on comprend d'autant plus le challenge. On parle avec Audrey également de tourisme industriel car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie, accueille chaque année 10 000 visiteurs. Ça, c'est aussi assez atypique. Perso, j'ai été bluffée par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais. Bonne écoute ! Bonjour Audrey, je suis ravie de t'accueillir sur le podcast Paroles Créatives. Bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci Mélanie !

  • Speaker #0

    Audrey, tu es la dirigeante de Bo1. Donc on va parler de Bo1, de votre histoire, et puis de votre histoire avec le CSF, parce que vous y venez régulièrement. Est-ce que tu peux te présenter et présenter la marque Boin ? Évidemment, on connaît tous Boin, mais je suis sûre qu'il y a plein de choses qu'on ne connaît pas encore.

  • Speaker #1

    Alors attention, il faudra me canaliser puisque je suis très bavarde. Donc, je suis Audrey. J'ai la grande chance d'être la dirigeante de l'entreprise Boin depuis un peu plus de sept ans en co-direction avec mon mari Fabien. J'ai commencé en fait dans l'entreprise en tant que salariée. J'ai ouvert tout le parcours de visite, on y reviendra un petit peu après. mais j'ai commencé par la partie salariée et puis passionnée par l'entreprise et surtout passionnée par les enjeux et les défis à venir, j'ai décidé de racheter à la suite du départ en retraite de mon prédécesseur, j'ai racheté l'entreprise avec Fabien, donc mon époux. On a racheté en janvier 2018. L'entreprise Boin, on va dire que c'est trois secteurs d'activité, le premier le plus ancestral. c'est la fabrication d'aiguilles, d'épingles, la tête de verre, de brasse-épelotte, tout ce qui est très iconique et absolument nécessaire. Exactement, il y a absolument de l'épaisseur dans la boîte à couture et sur nos ateliers. Donc ça, c'est le premier métier. Le deuxième métier, c'est le négoce international. Donc on a un catalogue très, très large pour tout l'univers des outils de confection, donc les colles, les règles, les ciseaux, les boutons, boutons pression, etc. Et ça, c'est la... grosse activité de l'entreprise avec le plus de salariés à l'intérieur, donc toute la partie négoce. Aujourd'hui, on est fabricant et on est aussi un label de qualité. On a ces deux aspects-là. Et puis, la troisième casquette qui a seulement 10 ans, c'est le tourisme industriel. On est ouvert au grand public. On accueille plus de 10 000 visiteurs par an qui viennent découvrir les ateliers de production. ou juste devant vous, on vous montre comment fabriquer une aiguille, une épingle, etc. Voilà pour les trois métiers de l'entreprise. On a été fondé en 1833, donc on s'approche des 200 ans. Donc c'est belle gare de s'en donner une grande fête. Voilà.

  • Speaker #0

    Je peux sans doute aussi reprendre une marque comme ça. Une marque qui a 200 ans, ça met un peu la pression quand tu la reprends.

  • Speaker #1

    Non, ça donne plutôt un objectif. C'est-à-dire qu'on se dit qu'avant 200 ans, il ne peut absolument rien nous arriver, c'est interdit. On ne peut pas louper ce coche. Donc, on fait tout pour y arriver et puis pour faire un bel événement pour les 200 ans. Après, l'entreprise, elle est implantée depuis toujours, en fait, là où on est, puisque ça, je ne l'ai pas encore dit. On est à Saint-Sulpice-sur-Ile. C'est juste collé à l'Aigle. C'est le sud de Lorne, en Normandie. Voilà, et on est depuis toujours dans ce bassin, sur ce territoire. On a toujours fait travailler beaucoup de familles sur le territoire. Et... Et on compte bien continuer comme ça. Donc, il n'y a pas de pression. Mais en tout cas, il y a un bel enjeu.

  • Speaker #0

    Oui. Ça représente combien d'employés aujourd'hui, Boa ?

  • Speaker #1

    Une petite quarantaine.

  • Speaker #0

    Ah ben, je tombe de ma chaise. Je m'attendais à ce que tu me dises beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Ah d'accord, alors c'est très drôle parce que souvent c'est plutôt l'inverse. On a l'impression que c'est tout petit avec les aiguilles, comme on pense petits produits, on pense petite équipe et en fait non, on est 40. Alors il faut venir visiter, évidemment Mélanie, il faudra venir. Vous vous rendrez compte qu'en fait avec une bobine de fil, on travaille énormément d'aiguilles. On est sur une bobine de fil, c'est à peu près 20 kilos, ça fait 400 000 aiguilles, ça représente une boîte à chaussures. Donc on travaille beaucoup, beaucoup de quantité sur très peu de matière, mais pour un grand nombre. Donc en fait, finalement, avec une bonne organisation et beaucoup de savoir-faire, on arrive à travailler sur la différence. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Très bien. Oui, parce qu'effectivement, tu sais, ça fait partie des marques comme ça, iconiques, qu'on connaît tous. Alors, même au-delà de la couture, parce que je pense que... bohins à traverser finalement donc les âges on l'a dit et puis encore une fois même si on ne coupe pas il ya forcément un moment donné dans chaque foyer une petite boîte à couture avec des aiguilles un peu de fils etc pour repriser et donc généralement on a des aiguilles bohins qui traînent à un moment donné quoi donc forcément tout le monde connaît bohins et oui et j'ai vraiment je m'attendais à ce que tu me dises voilà quelques centaines de salariés donc

  • Speaker #1

    Non, on est une PME ornaise et on arrive à très bien travailler avec 40 salariés. Et ça nous occupe beaucoup déjà. Absolument. Et pour rebondir sur ce que tu disais, c'est vrai que je dis souvent avec une pointe d'ironie ou quoi que ce soit, mais je dis aux gens, vous vous rendez compte qu'on est certainement une des marques les plus implantées dans tous les foyers français, sans que les personnes le sachent forcément. Parce que souvent, on a des personnes qui nous découvrent à travers des émissions, la télé, des podcasts comme le tien, et qui après se disent « tiens, je vais les regarder à la maison, c'est dans la boîte à couture, j'ai vraiment du bon » . Alors ça, bien sûr, je ne parle pas des affiches la dosse de la couture, et qui m'écrivent après ou qui m'appellent en disant « mais oui, j'ai du bon, partout dans ma boîte à couture » . Alors il y a deux perçus, il y a la boîte à couture et puis il y a aussi le bureau avec les trombones, puisque dans les années 90, Bonin était très très très très connu pour ses trombones. Donc, on a ceux aussi qui ouvrent les tiroirs du bureau et qui nous disent « mais oui, évidemment, je vous ai à la maison » . Donc, je pense qu'avec quelques très rares marques en France, on est dans celles les plus présentes dans tous les foyers.

  • Speaker #0

    Oui, c'est impressionnant. C'est pour ça que je disais qu'il y avait une petite pression de reprendre une marque aussi importante. Mais c'est super chouette. Moi, je me souviens d'une vidéo… J'ai l'impression qu'elle a fait le tour d'Instagram et le tour du web, qui est très impressionnante. Tu vois celle dont je veux parler, où il y a cette... Je ne sais pas comment le décrire, comme une espèce de grand... Comment le décrire ? Comme un grand tiroir en bois,

  • Speaker #1

    avec toutes les aiguilles,

  • Speaker #0

    et qui, simplement, avec un jeu de vibrations, et évidemment le doigté de la personne qui gère cet outil-là. et qui fait tomber toutes les aiguilles, qui les range en fait. Et c'est assez hypnotisant.

  • Speaker #1

    En fait, il s'agit de Victor, qui est dans l'entreprise depuis plus de 36 ans, et qui travaille en fait sur le rangement des aiguilles avec un plateau en bois avec des rainures. Et en moins de 10 secondes, il arrive à ranger de façon parallèle et superposée, en bas de son plateau, plus de 40 000 aiguilles. Donc c'est très passionnant, c'est très graphique, c'est très rapide. Et ça par exemple, c'est ce genre de savoir-faire. On a essayé de moderniser en achetant des nouvelles machines. Et finalement, on faisait moins vite, moins bien. On abîmait beaucoup plus les produits. Donc on est reparti sur l'ancienne méthode. On a refait les plateaux au propre. Et puis en fait, on continue de ranger les aiguilles comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est impressionnant. Et je pense que ça va dans cette logique aussi de valorisation du savoir-faire. donc en l'occurrence un français, et artisanal. C'est ça aussi, c'est ce genre de choses que vous voulez montrer dans ce que tu as appelé le tourisme industriel, dans les visites que vous organisez dans vos ateliers ?

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, déjà quand on parle d'aiguilles à coudre, on imagine que ça rentre et que ça sort dans une seule, les mêmes machines. Alors que pas du tout, une aiguille à coudre, c'est 27 étapes et deux mois de production. C'est très très long de fabriquer une aiguille à coudre. voilà, deux fois attention Mélanie, troisième fois c'est terminé, ça s'écroule deux mois de fabrication pour fabriquer une aiguille et 27 étapes donc c'est extrêmement long, il faut savoir qu'une aiguille à coudre est un outil à la différence d'une épingle qui est inconsommable et donc fabriquer un outil nécessite un vrai savoir-faire et une vraie technicité que l'on maîtrise en fait chez Boin chez Boin Pareil pour la petite anecdote, et puis après je reviens sur ce que tu disais, mais au monde, on n'est que cinq fabricants et consortiums à savoir fabriquer de l'aiguille à coudre. Donc on est très très peu au monde à avoir ce savoir-faire et on a tous besoin d'aiguilles pour être habillés. Donc c'est pour ça que je dis souvent sans aiguilles nous serions tous tout nus, parce que s'il n'y a pas d'aiguilles, il n'y a pas de vêtements et s'il n'y a pas de vêtements, il n'y a pas de vêtements. Donc c'est très très important de garder ce savoir-faire, c'est très important de le conserver. Ma concurrence à moi elle est commerciale mais elle n'est absolument pas au niveau de la production. Je connais tous mes confrères qui fabriquent de l'aiguille à coudre, on se respecte tous. personne qui a un intérêt qu'il y en ait un qui tombe. Parce que le gâteau mondial est assez gros pour qu'on puisse se le partager tous ensemble. Alors je reviens sur ce que tu disais, donc le savoir-faire en fait est très important à mettre en avant. D'une, pour... alors c'est même pas démystifié parce qu'en fait personne ne se pose la question de comment fabriquer une aiguille à coudre. Et pour autant voilà c'est un des outils les plus nécessaires en fait à notre quotidien qu'on l'ait en tête ou pas. Ce que je te disais, ne serait-ce que pour les vêtements, mais aussi pour les matelas, pour les sièges de voiture, pour tout en fait. L'aiguille à coude est dans notre quotidien à tous. Donc voilà, c'était pour expliquer ce qu'était un savoir-faire sur un outil du quotidien comme celui-ci. Ça permettait aussi de valoriser le travail de nos ouvriers, puisqu'en fait, ce sont les derniers ouvriers aiguillés et pinguliers de France. Donc un savoir-faire très, très particulier. Et puis, ça permettait aussi de mettre en valeur tout un territoire et un bassin métallurgique. qui a fait la richesse de notre région à une époque. Donc il y avait aussi tout un aspect patrimonial qui était très important dans ce projet. Donc au final, on a entre 10 000 et 13 000 visiteurs par an. Et ça permet de communiquer, de faire comprendre comment on fabrique cet outil du quotidien. Et ça permet aussi, ça c'était la cerise sous le gâteau, ça permet aussi de créer des ambassadeurs bohéens. Puisqu'en fait, quand on vient visiter, je vous assure qu'on ne voit plus l'aiguille du même œil. Et on comprend l'amour de la qualité, l'amour des produits qu'on met dans notre équipe et dans notre entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'évidemment, ça fait tellement partie du quotidien que c'est une évidence maintenant que tu le dis, que si on n'avait pas d'aiguilles, on n'aurait pas de vêtements, etc. On aime les... Voilà, pour la voiture et tout. Mais comme c'est un outil du quotidien, on n'y fait plus attention.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est comme la fourchette, c'est comme le verre. C'est passionnant quand on découvre la fabrication. Mais comme toute fabrication, l'univers industriel est passionnant. Il suffit juste de s'y intéresser un petit peu. Mais si tu aimes les anecdotes, je pourrais t'en raconter plein. Après, je sais que le temps est assez imparti. Il faut se dire que, par exemple, c'est grâce à quelques inventions que l'homme préhistorique a pu évoluer. Et dans ces trois, quatre inventions absolument primordiales, il y a l'aiguille à coudre, parce que c'est le jour où il a pu assembler des peaux ensemble, qu'il a pu mieux se protéger du froid et des agressions extérieures des animaux. Et c'est comme ça qu'il a pu conquérir de plus en plus de terres au nord, se protéger des agressions extérieures et avoir une espérance de vie supérieure. Donc l'aiguille à coudre, ne serait-ce que pour notre humanité, a été absolument primordiale dans notre développement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Je sens que je suis plein de choses. C'est clair. Donc,

  • Speaker #0

    c'est super. Autant j'adore coudre et autant jamais je m'étais posé la question de la manière dont les aiguilles étaient faites. Parce que, comme on disait, on a toujours eu des aiguilles entre nos mains. Enfin, encore une fois, même sans coudre. Donc, non, non, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Et alors,

  • Speaker #0

    par contre, vous ne faites pas que des aiguilles. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Oui, on fait aussi des épingles à tête de verre. sachant que nous on travaille que le verre de Murano puisque c'est le verre avec les meilleures propriétés donc ça aussi c'est très très impressionnant à voir la fabrication c'est ridicule quoi les verres de Murano

  • Speaker #0

    Venise tout ça, on voit les verris pour souffler le verre, ça n'a évidemment rien à voir avec la taille non là on ne souffle pas,

  • Speaker #1

    on fait rentrer en cuisine des baguettes de verre et avant que la goutte de perles ne tombe, l'épingle en rotation vient lécher l'extrémité de la baguette de verre et ça forme une boule En plus, le verre a la propriété de refroidir très vite. Donc, le temps que la rotation se finisse, le verre est déjà froid au bout de l'épingle. C'est très beau, c'est très coloré, c'est une production, en fait, somme toute assez simple, mais qui mérite vraiment d'être découverte aussi. Donc, c'est vraiment très beau. On fabrique aussi différentes sortes d'épingles. Un épingle de sûreté à boules, des épingles à tête régulière, un peu d'agrafe, un peu de bride. Et puis, on fabrique aussi tous les bracelets pelotes. Donc, les fameux bracelets qu'on retrouve aux poignées des tailleurs, des couturières, etc. Et d'ailleurs, petite information, mais depuis juste trois jours, je crois, nous avons sorti la personnalisation des bracelets Pelote. Donc, maintenant, on peut graver à votre nom les bracelets Pelote qu'on fabrique ici avec votre prénom, un surnom, le nom de votre société, ce que vous voulez. Donc, en fait, on essaie toujours de conserver notre fabrication ici et de répondre aux codes. de la société. Donc, la personnalisation, les gens adorent ça. Donc, voilà, on vient d'investir pour continuer la production et continuer à coller au code de tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors ça, ça veut dire qu'on les achète uniquement sur votre site, par contre. Oui. Je ne peux pas personnaliser si j'achète mes fournitures créatives habituellement pour la couture, par exemple, chez Mondial Tissus. Je ne vais pas trouver Mélanie sur Brasserie Polante chez Mondial Tissus.

  • Speaker #1

    Ça, on pourra le faire à la mode coca quand on en vendra 700 000 par an. Pour l'instant, ça se trouve sur notre B2C, mais c'est aussi sur commande auprès des professionnels. C'est-à-dire qu'on peut les faire passer aussi dans le réseau professionnel, il n'y a aucun problème. De toute façon, comme je te l'ai dit au tout début, on est une PME, donc on est très, très flexible et on trouve toujours des solutions pour que tout le monde soit content. C'est l'avantage des petites PME.

  • Speaker #0

    c'est que voilà on trouve toujours des solutions et on est très très réactifs ça c'est sûr donc voilà bon bah génial et puis oui voilà et c'est tout l'univers finalement de la couture mais aussi des arts du fil au sens large parce que il y a je pense les petits needle minder les petits porte-aiguilles aimantés moi j'aime bien ça en plus ils sont beaux les vôtres les étiquettes à coudre enfin il y a plein de choses pour la partie tricot moi je ne tricote pas donc je ne sais pas si vous avez des choses particulières pour le tricot c'est quand même ouais

  • Speaker #1

    Alors en fait, on vient de sortir, parce que là je reviens d'Allemagne où j'étais en démonstration sur un salon. On sort là juste cette semaine toute une gamme d'aiguilles tricot et de crochets extrêmement légers en bois de manguier avec la moitié en fait des aiguilles et des crochets qui sont de couleur métallisée et couleur assortie entre les numéros d'aiguilles et les numéros de crochets. Donc on avait des gammes plutôt classiques en fait avant. Et comme je pense que tu l'as remarqué, on se distingue par nos designs, nos couleurs, la créativité, l'innovation. On a continué dans cette voie avec le tricot et le crochet. Pour l'instant, je te dis, on était plutôt assez classique. Et là, on sort une gamme qui franchement est top en termes de praticité. Et en plus, très, très belle, très colorée, très dynamique. Voilà tout ce qu'on essaye de faire. Il faut que ça soit beau, robuste et durable.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que j'ai trouvé très sympa aussi, effectivement, du coup, je comprends encore plus sur ce que tu disais, la réactivité, la proximité de ce côté PME. C'est les collaborations aussi avec soit des créatrices de contenu ou des marques. Je pense à Charlotte Jobert, je pense à Gaëlle Ensue. Il y en avait une autre, mais je ne connaissais pas la créatrice encore. Donc ça, c'est aussi super sympa. Ça veut dire que c'est une... Du coup, on se sent proche de la marque parce que vous travaillez avec des créatrices qu'on aime.

  • Speaker #1

    C'est bien de le savoir que ça vous suscite ça. Déjà, je ne sais pas s'il fait bien de travailler ou pas comme ça, mais en tout cas, on ne travaille qu'avec des personnes qu'on apprécie. On ne travaille qu'avec des personnes dont on aime beaucoup aussi le travail. On travaille parfois aussi avec des illustratrices qui ne sont pas du tout de notre univers, mais on se dit que ça peut donner un petit coup de pouce. de les faire évoluer dans un autre univers qui n'est pas forcément le leur de base, comme une des dernières collaborations qu'on a faites. On travaille vraiment de façon très diverse sur des collaborations, sur du contenu, sur des designs, sur plein de choses. Mais on le fait avec cœur, on le fait vraiment parce que ça nous anime, parce que c'est ce qu'on aime, parce qu'on trouve que c'est super sympa. Et on ne réfléchit pas tant derrière à l'impact, mais on le fait vraiment pour être dans une co-construction. et pour avoir un partenariat gagnant-gagnant dans l'univers de la mercerie. C'est très bien d'avoir un fonds de catalogue et de proposer des choses propres, mais je trouve que doter un coup de pouce quand on est une marque reconnue et qu'on a aussi la qualité des produits, c'est toujours bien de pouvoir en faire bénéficier différemment des jeunes créatrices ou des jeunes créateurs. Et à côté de ça, je trouve que c'est eux aussi qui nous font énormément progresser par rapport à leurs demandes, par rapport à leur communauté, par rapport à tout ce qu'ils amènent sur le dynamisme du secteur. ça se passe toujours très très bien et c'est pour ça que ça continue parce qu'on le fait comme on le fait avec notre équipe juste parce qu'on a envie de le faire et je pense que ça se ressent en fait oui oui oui oui je te confirme et alors votre histoire avec le salon création et savoir-faire j'imagine

  • Speaker #0

    que c'est des rendez-vous aussi importants parce que c'est c'est un moment où Comme les produits bohéens, généralement, on va les acheter dans les merceries, etc. On n'a pas de contact direct. Enfin, vous n'avez pas de contact direct avec nous, les clientes. Donc là, c'est un point de rencontre hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, notre histoire avec le CSF, il y a encore quelques années, on s'interdisait de le faire parce qu'on laissait la possibilité à nos clients de le faire. Sauf qu'on a donc sur les cours, un beaucoup de vendeurs. Exactement. Et quand on allait sur le salon, on voyait qu'on avait des tout petits référencements assez dilués, qu'il n'y avait pas forcément de promotion de marque, en tout cas comme nous on l'imaginait pour vraiment vendre la marque. Et puis on a surtout vu aussi qu'il y avait vraiment une diminution au fur et à mesure de l'offre en mercerie sur le CSF notamment. Donc on a reçu beaucoup de demandes de particuliers, mais aussi de clients professionnels qui nous ont demandé d'avoir une... grande offre mercerie à proposer sur le CSF. Il faut savoir que nous, c'est déjà quelque chose qu'on propose aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, c'est très culturel. Tous nos clients professionnels nous demandent de faire de la représentation de marque sur des salons en disant, vous, vous vendez un salon, nous, on vend toute l'année. Il n'y a pas de problème aux Etats-Unis. Ce qui était quand même très différent en France la première fois qu'on a fait un CSF. Après, on a dû l'expliquer quand même que c'était de la promotion de marque, que finalement, entre les coûts d'un salon ... les coûts de déplacement de toute l'équipe, les coûts marketing derrière, il n'y a pas de rentabilité derrière pour une marque comme la nôtre. On le fait vraiment pour diffuser la marque, diffuser les produits. Donc, ça répond à une vraie demande de la part du grand public qui a besoin de trouver de la mercerie sur ces salons. Ça leur permet aussi de nous rencontrer en direct pour nous faire leur retour puisqu'on a vraiment la chance d'avoir une communauté très proche de la marque et qui aime beaucoup nos produits. Donc, en fait, ils nous rencontrent, on discute. Il y a ce côté un petit peu, enfin je n'aime pas trop ce mot, mais je ne sais pas comment le dire différemment, mais un peu fan de personnes qui viennent nous remercier pour ce qu'on fait au quotidien. Et donc, pour nous, c'est super. Et ça nous permet aussi d'entendre beaucoup les remontées des clients. Ça nous permet d'imaginer de nouveaux produits. Ça nous permet de rencontrer des créatrices ou des créateurs de contenu, des influenceurs. Ça nous permet de rencontrer des créateurs, des designers. En fait, c'est un laboratoire pendant cinq jours. où on va être en enquête de satisfaction, en développement de produits, en outils marketing, et puis la petite cerise sous le gâteau, et ça j'aime bien, c'est que ça fait déplacer un grand nombre d'équipes Boin, et en fait finalement ça fait un peu aussi office de team building à l'intérieur de l'entreprise, parce qu'on se retrouve, on vit un moment complètement différent, c'est hyper excitant, hyper exaltant, le soir on est tellement crevé que quand on va au restaurant, on lâche les chevaux. parce que voilà on se dit bah tiens aujourd'hui t'as entendu ça t'as entendu ça, ça nous fait rire bref c'est un moment pour nous qui est éreintant évidemment comme tout salon surtout quand on enchaîne le montage, les 5 jours le démontage comme je fais avec Fabien mais en fait ça procure tellement en retour de la part du grand public, de la part des utilisatrices il n'y a que des choses positives quand on fait ce salon là donc on y est attaché et on fait en sorte de toujours fournir un stand à la hauteur des attentes effectivement alors très en longueur aussi et

  • Speaker #0

    sur lequel on se rend il n'y a pas de table devant nous etc on peut vraiment aller j'ai l'air touchée mais au delà de toucher aller acheter aussi mais ce que tu dis aussi c'est que euh C'est pour faire découvrir les collections, l'étendue de la gamme, etc. Mais on achète évidemment sur place, mais l'objectif est au-delà de ça. Ce n'est pas juste de l'acheter à un instant T.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'en fait, si la personne veut l'acheter, elle l'achète maintenant. Mais il y a beaucoup de personnes qui découvrent aussi la gamme. Et l'idée, c'est qu'ils puissent découvrir toute l'étendue de tout ce qu'on propose. de se dire « Tiens, demain, j'en ai besoin, j'ai confiance en la marque, j'ai confiance dans la qualité des produits. Je n'en ai pas besoin à l'instant T en novembre ou en décembre, en fonction des dates du salon. Mais ça veut dire que cette année, je vais pouvoir trouver le produit dans mes magasins préférés, je vais pouvoir le demander à ma mercière, je vais pouvoir le demander à mon magasin. » Et en fait, on veut aussi travailler la préférence de marque parce qu'aujourd'hui, par exemple, il faut savoir que l'entreprise a presque 200 ans, on n'a toujours pas de service après-vente. C'est-à-dire que nos produits sont fiables. Et donc, on n'a toujours pas besoin de monter un service après-vente. Et ça, c'est un des objectifs de l'entreprise, c'est de n'avoir jamais besoin d'en monter un. C'est-à-dire que comme on vend des bons produits, on n'a pas de retour dessus. Donc, il n'y a pas besoin d'en monter un. Et ça, c'est super parce que ça permet aux personnes, quand elles achètent nos produits, de savoir qu'elles n'auront pas de problème, qu'elles achètent sur le salon ou dans n'importe quel réseau, du moment qu'il y a la marque Boin dessus. Elles savent que c'est fiable et qu'elles n'auront pas de souci.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu fais rêver tout un tas de... Il y a quand même un service client, il y a quand même quelqu'un qui répond aux emails, etc. De l'ADV, de l'administration de vente.

  • Speaker #1

    Il y a un service client d'ailleurs qui est très apprécié parce qu'on a des vraies personnes derrière le téléphone, avec des vrais prénoms qui vont... Voilà, exactement. Elles sont juste à côté de moi, là, vous voyez, dans le bureau, juste à côté. Non, non, il y a un service client, mais il n'y a pas de service après-vente, parce qu'en fait, c'est le service client qui gère, parce qu'il y en a tellement peu. que quand il y a un souci, souvent c'est un problème sur un lot, mais ça arrive extrêmement, de toute façon c'est très rare, et on gère à chaque fois le problème à la méthode agile d'une PME. Il n'y a pas besoin de... Il y a une liberté d'esprit quand on achète les produits Bo1, et c'est ça aussi qui fait qu'on continue, c'est aussi ça qui fait qu'on décide de faire une sélection assez drastique dans notre catalogue, et de ne pas avoir un catalogue avec 10 000 références, mais un catalogue avec des produits sur lesquels on est. sur et sur lesquels on s'engage. D'accord.

  • Speaker #0

    Et vous travaillez aussi en marque blanche pour d'autres marques de distributeurs,

  • Speaker #1

    par exemple ? Non, je réfléchis. On l'a fait à une époque. On l'a fait à une époque et en fait, la renommée de l'entreprise a tellement progressé que les MDD ont voulu repasser en bois pour bénéficier de la réputation de la marque. Mais nous, on ne travaille pas en MDD. On a eu des demandes et en fait, nous, on préfère travailler en collaboration avec ces marques-là. Donc, il y a toujours Boin qui est spécifié.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Après, il y a des marques, des merceries qui achètent un peu de choses en vrac. Mais quand on dit que c'est de l'aiguille française à l'intérieur, on sait très bien que c'est de l'aiguille brun, forcément. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Oui. En termes de nouveautés, qu'est-ce que vous nous réservez sur 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, ça, c'est une bonne question. Alors, j'étais déjà parlé de nos aiguilles tricot et crochet, toute la grosse nouveauté. On a sorti aussi… Donc, on essaie de sortir… un design, voire deux maximum par an, donc nouveaux designs sur les centimètres en rouleur, sur les pochettes d'aiguilles, sur des crayons créés. Parfois, on fait aussi un peu des detailminder sur des collections. Et là, cette année, on a sorti la collection Blossom pour valoriser ce côté très fleuri qu'on voit un petit peu partout. Donc, on vient de la dévoiler. On a sorti notamment des sacs tricots aussi, avec deux tissus Blossom qui sont absolument incroyables. Donc ça, ça vient de sortir en même temps que les aiguilles tricot. Et là, je peux vous le dire un petit peu en amont, on est en train de retravailler aussi cette année tout le catalogue, enfin tout ce qu'on appelle le fond de catalogue, donc sur toutes les pièces nylon. Donc là, on vient de sortir plein de pièces nylon autocollantes, mais on va sortir dans les prochains mois plein de pièces de réparation, de customisation, ou d'amélioration de style. Alors pas forcément des patches, un petit peu de patches à remocollants design. mais surtout vraiment de l'utilitaire pour redonner son compte de vie, pour réparer plutôt que de jeter. Donc là, on fait un gros travail dessus. Je ne peux pas trop tout dévoiler, mais en tout cas, il y aura un beau lancement aussi sur toute la gamme réparation et seconde vie qui est absolument nécessaire, surtout dans des crises économiques dans lesquelles nous sommes.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça qui est génial aussi, c'est qu'en fait, avec nos mains, on peut revaloriser des choses et simplement parce qu'on sait coudre, alors un petit peu ou plus, Mais repriser une chaussette, c'est toujours une chaussette qu'on n'aura pas dans la poubelle. Et donc, on a besoin des aiguilles bois. Et voilà, effectivement, moi, le nombre de... Alors, mes filles sont plus grandes, mais tu sais, les leggings, à un moment donné, tu sais, quand les enfants sont plus petits... Moi, j'ai deux filles, donc elles ont mis beaucoup de leggings. Et alors, les leggings... J'en ai beaucoup reprisé, j'ai mis des petits écussons thermocollants. Donc oui, on a ce pouvoir entre les mains pour réparer plutôt que jeter. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois les leggings, on va vous sortir très prochainement une solution qui permet de ne pas forcément mettre un écusson qui est assez peu mobile, qui n'a pas de stretch. Donc là, on va bientôt vous sortir une solution pour les leggings avec justement des pièces de réparation stretch.

  • Speaker #0

    Ah bah super parce qu'effectivement en plus bon des fois c'est pas du tout... Je te le répare mais tu le mettrais à la maison parce que bon c'est un peu spécial quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais là justement, alors moi je suis maman de trois garçons, les trous je connais très très bien.

  • Speaker #0

    Les genoux sont toujours bien placés.

  • Speaker #1

    Voilà exactement, surtout aux genoux et donc forcément je m'arrache aussi parfois les cheveux sur des réparations qui sont pas très jolies ou alors... ou des patchs, ils sont très jolis, mais si on les double pas, triple pas de points, ça ne tient pas parce qu'ils rrapent derrière les genoux. Donc, l'avantage aussi d'être maman, ça nous permet de penser à des gammes qui sont vraiment très efficaces sur nos problématiques du quotidien. Donc, ça arrive bientôt.

  • Speaker #0

    Dans les équipes, vous avez plein de couturières et de couturiers. C'est aussi quelque chose du coup où vous... Il y a ce côté passion pour la couture aussi dans les équipes où finalement, vous travaillez pour Bévin, mais vous avez peut-être d'autres passions qui ne sont pas liées à la couture.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'adore la couture. Vraiment, couture, c'est vraiment… J'adore ça. Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en faire autant que je voudrais. Donc, je…

  • Speaker #0

    C'est surtout pareil.

  • Speaker #1

    Voilà. Je laisse un peu ça de côté. Après, dans l'équipe, on a beaucoup de personnes qui font forcément. On vient de recruter quelqu'un qui fait du crochet, ce qu'on n'avait pas forcément avant. On avait une personne qui faisait un peu de crochet, mais là, il y a une personne dont ça a été le métier, qui vient d'être recrutée. On a beaucoup de personnes qui font de la couture, de la broderie. Le patch, ça commence à s'y mettre, parce qu'on a développé toute une gamme patch l'année dernière avec de très beaux ustensiles. De patchwork. De patchwork, des super cutters, des super lames, des très beaux tapis aussi. et donc en fait ça fait sa nécessité de deux ans de recherche et développement donc on a dû forcément nous tous s'y mettre pour pouvoir tester pour pouvoir améliorer les produits avant de les lancer sur le marché donc voilà le patchwork commence à arriver un peu plus dans l'équipe mais après c'est pas un critère obligatoire c'est sûr que c'est mieux c'est mieux mais voilà c'est pas un critère obligatoire à plein de niveaux dans l'entreprise on a des compétences très diverses Je ne vais pas demander à quelqu'un qui est excellente en expédition internationale de savoir maîtriser absolument tous les produits. Non, voilà. Le comptable aussi,

  • Speaker #0

    il n'a pas besoin de savoir coudre pour faire des potes à Bruxelles.

  • Speaker #1

    Notre comptable, elle tricote super bien et elle crochet aussi super bien. Voilà. Donc, c'est elle notamment qui a validé la nouvelle gamme qu'on vient de sortir, avec d'autres personnes. Mais on lui a aussi montré. Donc, elle m'a dit, ça va changer ma pratique du crochet. Donc, on s'est dit, c'est bon, alors on y va. Validé.

  • Speaker #0

    Quelle bombe géniale ! Écoute, c'était hyper chouette d'en apprendre plus sur Bo1. Voilà, encore une fois, on se fait toujours une image des marques comme ça, emblématiques, qu'on a toujours côtoyées. Et c'est toujours très intéressant d'en savoir un petit peu plus sur les coulisses. Donc, si on habite en Normandie, ou évidemment qu'on va passer des vacances en Normandie, on vient vous voir.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est à côté de quelle grande ville ?

  • Speaker #1

    C'est l'aigle, c'est notre ville. En fait, on est à 50 minutes d'Evreux, une heure d'Alençon. On est un peu au milieu de tout et de rien. Et donc, la ville Pôle, c'est l'aigle. Mais on y vit extrêmement bien. Il y a beaucoup de choses à voir, beaucoup de choses à faire. Et on y mange aussi super bien, ce qui est très important, on va se le dire. Donc, il faut venir. Mais c'est vrai qu'on n'a pas de grande ville connue à côté. C'est nous la ville la plus connue aux alentours.

  • Speaker #0

    D'accord, OK. Bon, effectivement, l'Aigle, je ne connaissais pas, mais Évreux et Alençon, je les ai. C'est bon.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre les deux.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Eh bien, écoute, c'est parfait. Merci beaucoup pour cette petite incursion dans les coulisses. Évidemment, on vient sur le stand de Bois en 2025.

  • Speaker #1

    Ah, bien évidemment.

  • Speaker #0

    En décembre 2025. On a rendez-vous ensemble, c'est parfait. Et puis d'ici là, dans nos merceries et puis sur Instagram aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Suivez-nous sur les réseaux sociaux. On essaie de vous faire rire et puis de vous apporter du fun et de la joie au quotidien. Donc voilà, c'est toujours ça de pris.

  • Speaker #0

    C'est clair. Parfait. Merci beaucoup, Audrey. À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci, Mélanie.

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Je vous invite donc à aller suivre le compte Instagram de Bo1 et de visiter les ateliers Bo1, évidemment. J'ai vu quelques vidéos et ça a l'air très intéressant. Et en attendant la prochaine édition du Salon Création et Savoir-Faire, je vous recommande d'aller écouter les autres épisodes. J'ai reçu par exemple Clotilde Puy, Médine Estelle, Papa Pique et Maman Cou. Promod, Saint-Ger, etc. Vous avez l'embarras du choix. Si vous avez aimé cette conversation, abonnez-vous dès maintenant sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez, c'est évidemment gratuit, et partagez-le à votre communauté créative en nous mentionnant. Que ce soit sur Instagram, Facebook, TikTok, Pinterest ou Youtube, vous retrouverez le compte de création et savoir-faire avec le nom Salon, puriel, D-I-Y. Et rappelez-vous, chaque création a une histoire, et la vôtre commence ici. A très vite sur Parole Créative.

Description

Aujourd’hui, c'est une conversation avec Audrey, la directrice de Bohin, que nous vous proposons. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bohin fabrique un petit outil indispensable qu'on a tous chez soi : l'aiguille à coudre ! Audrey a un parcours exceptionnel dans l'entreprise, car elle a repris Bohin avec son mari il y a 7 ans et depuis elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelet épingle, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayon craie, ciseaux… la gamme est très large, donc on comprend d'autant mieux le challenge. Nous parlons avec Audrey également de tourisme industriel, car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie accueille chaque année 10 000 visiteurs. Perso, nous avons été bluffés par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur Parole Créative, le podcast du faire-soi-même imaginé par le salon Création et Savoir-Faire. Je m'appelle Mélanie Sena et je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau rendez-vous. Peut-être me connaissez-vous déjà via mon podcast Fais-Main, dans lequel je converse avec des créatrices et des créateurs qui ont fait de leur passion pour le fait-main leur métier. Si vous voulez découvrir leurs histoires, je vous invite à m'écouter en cherchant Fais-Main dans votre appli podcast préférée. Avec Parole Créative, nous avons envie de vous faire découvrir toutes les facettes du faire-soi-même. Que ce soit en vous emmenant dans les coulisses du salon, ou en vous faisant découvrir, redécouvrir ces marques que nous aimons tant, mais dont on ne connaît généralement que les produits. L'humain est clé dans le faire soi-même, et ce sont les histoires de ces femmes et de ces hommes passionnés que nous partageons avec vous une fois par mois. Aujourd'hui, c'est ma conversation avec Audrey, la directrice de Bo1, que je vous propose. Vous connaissez déjà sans doute la marque, car Bo1 fabrique un petit outil, mais complètement indispensable à notre vie, et qu'on a tous chez soi, l'aiguille à coudre. Audrey a un parcours assez atypique et exceptionnel dans l'entreprise car elle a repris beau un avec son mari il y a 7 ans après avoir été salariée. Et depuis, elle ne cesse de se battre aux côtés de ses équipes pour faire perdurer la marque qui fêtera ses 200 ans dans quelques années. Bracelets, épingles, aiguilles pour le tricot et le crochet, crayons, craies, ciseaux, etc. La gamme est très très large et donc on comprend d'autant plus le challenge. On parle avec Audrey également de tourisme industriel car leurs ateliers de fabrication dans l'Orne, en Normandie, accueille chaque année 10 000 visiteurs. Ça, c'est aussi assez atypique. Perso, j'ai été bluffée par l'histoire de la marque, bien différente de ce que j'imaginais. Bonne écoute ! Bonjour Audrey, je suis ravie de t'accueillir sur le podcast Paroles Créatives. Bienvenue !

  • Speaker #1

    Merci Mélanie !

  • Speaker #0

    Audrey, tu es la dirigeante de Bo1. Donc on va parler de Bo1, de votre histoire, et puis de votre histoire avec le CSF, parce que vous y venez régulièrement. Est-ce que tu peux te présenter et présenter la marque Boin ? Évidemment, on connaît tous Boin, mais je suis sûre qu'il y a plein de choses qu'on ne connaît pas encore.

  • Speaker #1

    Alors attention, il faudra me canaliser puisque je suis très bavarde. Donc, je suis Audrey. J'ai la grande chance d'être la dirigeante de l'entreprise Boin depuis un peu plus de sept ans en co-direction avec mon mari Fabien. J'ai commencé en fait dans l'entreprise en tant que salariée. J'ai ouvert tout le parcours de visite, on y reviendra un petit peu après. mais j'ai commencé par la partie salariée et puis passionnée par l'entreprise et surtout passionnée par les enjeux et les défis à venir, j'ai décidé de racheter à la suite du départ en retraite de mon prédécesseur, j'ai racheté l'entreprise avec Fabien, donc mon époux. On a racheté en janvier 2018. L'entreprise Boin, on va dire que c'est trois secteurs d'activité, le premier le plus ancestral. c'est la fabrication d'aiguilles, d'épingles, la tête de verre, de brasse-épelotte, tout ce qui est très iconique et absolument nécessaire. Exactement, il y a absolument de l'épaisseur dans la boîte à couture et sur nos ateliers. Donc ça, c'est le premier métier. Le deuxième métier, c'est le négoce international. Donc on a un catalogue très, très large pour tout l'univers des outils de confection, donc les colles, les règles, les ciseaux, les boutons, boutons pression, etc. Et ça, c'est la... grosse activité de l'entreprise avec le plus de salariés à l'intérieur, donc toute la partie négoce. Aujourd'hui, on est fabricant et on est aussi un label de qualité. On a ces deux aspects-là. Et puis, la troisième casquette qui a seulement 10 ans, c'est le tourisme industriel. On est ouvert au grand public. On accueille plus de 10 000 visiteurs par an qui viennent découvrir les ateliers de production. ou juste devant vous, on vous montre comment fabriquer une aiguille, une épingle, etc. Voilà pour les trois métiers de l'entreprise. On a été fondé en 1833, donc on s'approche des 200 ans. Donc c'est belle gare de s'en donner une grande fête. Voilà.

  • Speaker #0

    Je peux sans doute aussi reprendre une marque comme ça. Une marque qui a 200 ans, ça met un peu la pression quand tu la reprends.

  • Speaker #1

    Non, ça donne plutôt un objectif. C'est-à-dire qu'on se dit qu'avant 200 ans, il ne peut absolument rien nous arriver, c'est interdit. On ne peut pas louper ce coche. Donc, on fait tout pour y arriver et puis pour faire un bel événement pour les 200 ans. Après, l'entreprise, elle est implantée depuis toujours, en fait, là où on est, puisque ça, je ne l'ai pas encore dit. On est à Saint-Sulpice-sur-Ile. C'est juste collé à l'Aigle. C'est le sud de Lorne, en Normandie. Voilà, et on est depuis toujours dans ce bassin, sur ce territoire. On a toujours fait travailler beaucoup de familles sur le territoire. Et... Et on compte bien continuer comme ça. Donc, il n'y a pas de pression. Mais en tout cas, il y a un bel enjeu.

  • Speaker #0

    Oui. Ça représente combien d'employés aujourd'hui, Boa ?

  • Speaker #1

    Une petite quarantaine.

  • Speaker #0

    Ah ben, je tombe de ma chaise. Je m'attendais à ce que tu me dises beaucoup plus.

  • Speaker #1

    Ah d'accord, alors c'est très drôle parce que souvent c'est plutôt l'inverse. On a l'impression que c'est tout petit avec les aiguilles, comme on pense petits produits, on pense petite équipe et en fait non, on est 40. Alors il faut venir visiter, évidemment Mélanie, il faudra venir. Vous vous rendrez compte qu'en fait avec une bobine de fil, on travaille énormément d'aiguilles. On est sur une bobine de fil, c'est à peu près 20 kilos, ça fait 400 000 aiguilles, ça représente une boîte à chaussures. Donc on travaille beaucoup, beaucoup de quantité sur très peu de matière, mais pour un grand nombre. Donc en fait, finalement, avec une bonne organisation et beaucoup de savoir-faire, on arrive à travailler sur la différence. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Très bien. Oui, parce qu'effectivement, tu sais, ça fait partie des marques comme ça, iconiques, qu'on connaît tous. Alors, même au-delà de la couture, parce que je pense que... bohins à traverser finalement donc les âges on l'a dit et puis encore une fois même si on ne coupe pas il ya forcément un moment donné dans chaque foyer une petite boîte à couture avec des aiguilles un peu de fils etc pour repriser et donc généralement on a des aiguilles bohins qui traînent à un moment donné quoi donc forcément tout le monde connaît bohins et oui et j'ai vraiment je m'attendais à ce que tu me dises voilà quelques centaines de salariés donc

  • Speaker #1

    Non, on est une PME ornaise et on arrive à très bien travailler avec 40 salariés. Et ça nous occupe beaucoup déjà. Absolument. Et pour rebondir sur ce que tu disais, c'est vrai que je dis souvent avec une pointe d'ironie ou quoi que ce soit, mais je dis aux gens, vous vous rendez compte qu'on est certainement une des marques les plus implantées dans tous les foyers français, sans que les personnes le sachent forcément. Parce que souvent, on a des personnes qui nous découvrent à travers des émissions, la télé, des podcasts comme le tien, et qui après se disent « tiens, je vais les regarder à la maison, c'est dans la boîte à couture, j'ai vraiment du bon » . Alors ça, bien sûr, je ne parle pas des affiches la dosse de la couture, et qui m'écrivent après ou qui m'appellent en disant « mais oui, j'ai du bon, partout dans ma boîte à couture » . Alors il y a deux perçus, il y a la boîte à couture et puis il y a aussi le bureau avec les trombones, puisque dans les années 90, Bonin était très très très très connu pour ses trombones. Donc, on a ceux aussi qui ouvrent les tiroirs du bureau et qui nous disent « mais oui, évidemment, je vous ai à la maison » . Donc, je pense qu'avec quelques très rares marques en France, on est dans celles les plus présentes dans tous les foyers.

  • Speaker #0

    Oui, c'est impressionnant. C'est pour ça que je disais qu'il y avait une petite pression de reprendre une marque aussi importante. Mais c'est super chouette. Moi, je me souviens d'une vidéo… J'ai l'impression qu'elle a fait le tour d'Instagram et le tour du web, qui est très impressionnante. Tu vois celle dont je veux parler, où il y a cette... Je ne sais pas comment le décrire, comme une espèce de grand... Comment le décrire ? Comme un grand tiroir en bois,

  • Speaker #1

    avec toutes les aiguilles,

  • Speaker #0

    et qui, simplement, avec un jeu de vibrations, et évidemment le doigté de la personne qui gère cet outil-là. et qui fait tomber toutes les aiguilles, qui les range en fait. Et c'est assez hypnotisant.

  • Speaker #1

    En fait, il s'agit de Victor, qui est dans l'entreprise depuis plus de 36 ans, et qui travaille en fait sur le rangement des aiguilles avec un plateau en bois avec des rainures. Et en moins de 10 secondes, il arrive à ranger de façon parallèle et superposée, en bas de son plateau, plus de 40 000 aiguilles. Donc c'est très passionnant, c'est très graphique, c'est très rapide. Et ça par exemple, c'est ce genre de savoir-faire. On a essayé de moderniser en achetant des nouvelles machines. Et finalement, on faisait moins vite, moins bien. On abîmait beaucoup plus les produits. Donc on est reparti sur l'ancienne méthode. On a refait les plateaux au propre. Et puis en fait, on continue de ranger les aiguilles comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est impressionnant. Et je pense que ça va dans cette logique aussi de valorisation du savoir-faire. donc en l'occurrence un français, et artisanal. C'est ça aussi, c'est ce genre de choses que vous voulez montrer dans ce que tu as appelé le tourisme industriel, dans les visites que vous organisez dans vos ateliers ?

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, déjà quand on parle d'aiguilles à coudre, on imagine que ça rentre et que ça sort dans une seule, les mêmes machines. Alors que pas du tout, une aiguille à coudre, c'est 27 étapes et deux mois de production. C'est très très long de fabriquer une aiguille à coudre. voilà, deux fois attention Mélanie, troisième fois c'est terminé, ça s'écroule deux mois de fabrication pour fabriquer une aiguille et 27 étapes donc c'est extrêmement long, il faut savoir qu'une aiguille à coudre est un outil à la différence d'une épingle qui est inconsommable et donc fabriquer un outil nécessite un vrai savoir-faire et une vraie technicité que l'on maîtrise en fait chez Boin chez Boin Pareil pour la petite anecdote, et puis après je reviens sur ce que tu disais, mais au monde, on n'est que cinq fabricants et consortiums à savoir fabriquer de l'aiguille à coudre. Donc on est très très peu au monde à avoir ce savoir-faire et on a tous besoin d'aiguilles pour être habillés. Donc c'est pour ça que je dis souvent sans aiguilles nous serions tous tout nus, parce que s'il n'y a pas d'aiguilles, il n'y a pas de vêtements et s'il n'y a pas de vêtements, il n'y a pas de vêtements. Donc c'est très très important de garder ce savoir-faire, c'est très important de le conserver. Ma concurrence à moi elle est commerciale mais elle n'est absolument pas au niveau de la production. Je connais tous mes confrères qui fabriquent de l'aiguille à coudre, on se respecte tous. personne qui a un intérêt qu'il y en ait un qui tombe. Parce que le gâteau mondial est assez gros pour qu'on puisse se le partager tous ensemble. Alors je reviens sur ce que tu disais, donc le savoir-faire en fait est très important à mettre en avant. D'une, pour... alors c'est même pas démystifié parce qu'en fait personne ne se pose la question de comment fabriquer une aiguille à coudre. Et pour autant voilà c'est un des outils les plus nécessaires en fait à notre quotidien qu'on l'ait en tête ou pas. Ce que je te disais, ne serait-ce que pour les vêtements, mais aussi pour les matelas, pour les sièges de voiture, pour tout en fait. L'aiguille à coude est dans notre quotidien à tous. Donc voilà, c'était pour expliquer ce qu'était un savoir-faire sur un outil du quotidien comme celui-ci. Ça permettait aussi de valoriser le travail de nos ouvriers, puisqu'en fait, ce sont les derniers ouvriers aiguillés et pinguliers de France. Donc un savoir-faire très, très particulier. Et puis, ça permettait aussi de mettre en valeur tout un territoire et un bassin métallurgique. qui a fait la richesse de notre région à une époque. Donc il y avait aussi tout un aspect patrimonial qui était très important dans ce projet. Donc au final, on a entre 10 000 et 13 000 visiteurs par an. Et ça permet de communiquer, de faire comprendre comment on fabrique cet outil du quotidien. Et ça permet aussi, ça c'était la cerise sous le gâteau, ça permet aussi de créer des ambassadeurs bohéens. Puisqu'en fait, quand on vient visiter, je vous assure qu'on ne voit plus l'aiguille du même œil. Et on comprend l'amour de la qualité, l'amour des produits qu'on met dans notre équipe et dans notre entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'évidemment, ça fait tellement partie du quotidien que c'est une évidence maintenant que tu le dis, que si on n'avait pas d'aiguilles, on n'aurait pas de vêtements, etc. On aime les... Voilà, pour la voiture et tout. Mais comme c'est un outil du quotidien, on n'y fait plus attention.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est marrant.

  • Speaker #1

    C'est comme la fourchette, c'est comme le verre. C'est passionnant quand on découvre la fabrication. Mais comme toute fabrication, l'univers industriel est passionnant. Il suffit juste de s'y intéresser un petit peu. Mais si tu aimes les anecdotes, je pourrais t'en raconter plein. Après, je sais que le temps est assez imparti. Il faut se dire que, par exemple, c'est grâce à quelques inventions que l'homme préhistorique a pu évoluer. Et dans ces trois, quatre inventions absolument primordiales, il y a l'aiguille à coudre, parce que c'est le jour où il a pu assembler des peaux ensemble, qu'il a pu mieux se protéger du froid et des agressions extérieures des animaux. Et c'est comme ça qu'il a pu conquérir de plus en plus de terres au nord, se protéger des agressions extérieures et avoir une espérance de vie supérieure. Donc l'aiguille à coudre, ne serait-ce que pour notre humanité, a été absolument primordiale dans notre développement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Je sens que je suis plein de choses. C'est clair. Donc,

  • Speaker #0

    c'est super. Autant j'adore coudre et autant jamais je m'étais posé la question de la manière dont les aiguilles étaient faites. Parce que, comme on disait, on a toujours eu des aiguilles entre nos mains. Enfin, encore une fois, même sans coudre. Donc, non, non, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Et alors,

  • Speaker #0

    par contre, vous ne faites pas que des aiguilles. Il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Oui, on fait aussi des épingles à tête de verre. sachant que nous on travaille que le verre de Murano puisque c'est le verre avec les meilleures propriétés donc ça aussi c'est très très impressionnant à voir la fabrication c'est ridicule quoi les verres de Murano

  • Speaker #0

    Venise tout ça, on voit les verris pour souffler le verre, ça n'a évidemment rien à voir avec la taille non là on ne souffle pas,

  • Speaker #1

    on fait rentrer en cuisine des baguettes de verre et avant que la goutte de perles ne tombe, l'épingle en rotation vient lécher l'extrémité de la baguette de verre et ça forme une boule En plus, le verre a la propriété de refroidir très vite. Donc, le temps que la rotation se finisse, le verre est déjà froid au bout de l'épingle. C'est très beau, c'est très coloré, c'est une production, en fait, somme toute assez simple, mais qui mérite vraiment d'être découverte aussi. Donc, c'est vraiment très beau. On fabrique aussi différentes sortes d'épingles. Un épingle de sûreté à boules, des épingles à tête régulière, un peu d'agrafe, un peu de bride. Et puis, on fabrique aussi tous les bracelets pelotes. Donc, les fameux bracelets qu'on retrouve aux poignées des tailleurs, des couturières, etc. Et d'ailleurs, petite information, mais depuis juste trois jours, je crois, nous avons sorti la personnalisation des bracelets Pelote. Donc, maintenant, on peut graver à votre nom les bracelets Pelote qu'on fabrique ici avec votre prénom, un surnom, le nom de votre société, ce que vous voulez. Donc, en fait, on essaie toujours de conserver notre fabrication ici et de répondre aux codes. de la société. Donc, la personnalisation, les gens adorent ça. Donc, voilà, on vient d'investir pour continuer la production et continuer à coller au code de tout le monde.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors ça, ça veut dire qu'on les achète uniquement sur votre site, par contre. Oui. Je ne peux pas personnaliser si j'achète mes fournitures créatives habituellement pour la couture, par exemple, chez Mondial Tissus. Je ne vais pas trouver Mélanie sur Brasserie Polante chez Mondial Tissus.

  • Speaker #1

    Ça, on pourra le faire à la mode coca quand on en vendra 700 000 par an. Pour l'instant, ça se trouve sur notre B2C, mais c'est aussi sur commande auprès des professionnels. C'est-à-dire qu'on peut les faire passer aussi dans le réseau professionnel, il n'y a aucun problème. De toute façon, comme je te l'ai dit au tout début, on est une PME, donc on est très, très flexible et on trouve toujours des solutions pour que tout le monde soit content. C'est l'avantage des petites PME.

  • Speaker #0

    c'est que voilà on trouve toujours des solutions et on est très très réactifs ça c'est sûr donc voilà bon bah génial et puis oui voilà et c'est tout l'univers finalement de la couture mais aussi des arts du fil au sens large parce que il y a je pense les petits needle minder les petits porte-aiguilles aimantés moi j'aime bien ça en plus ils sont beaux les vôtres les étiquettes à coudre enfin il y a plein de choses pour la partie tricot moi je ne tricote pas donc je ne sais pas si vous avez des choses particulières pour le tricot c'est quand même ouais

  • Speaker #1

    Alors en fait, on vient de sortir, parce que là je reviens d'Allemagne où j'étais en démonstration sur un salon. On sort là juste cette semaine toute une gamme d'aiguilles tricot et de crochets extrêmement légers en bois de manguier avec la moitié en fait des aiguilles et des crochets qui sont de couleur métallisée et couleur assortie entre les numéros d'aiguilles et les numéros de crochets. Donc on avait des gammes plutôt classiques en fait avant. Et comme je pense que tu l'as remarqué, on se distingue par nos designs, nos couleurs, la créativité, l'innovation. On a continué dans cette voie avec le tricot et le crochet. Pour l'instant, je te dis, on était plutôt assez classique. Et là, on sort une gamme qui franchement est top en termes de praticité. Et en plus, très, très belle, très colorée, très dynamique. Voilà tout ce qu'on essaye de faire. Il faut que ça soit beau, robuste et durable.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que j'ai trouvé très sympa aussi, effectivement, du coup, je comprends encore plus sur ce que tu disais, la réactivité, la proximité de ce côté PME. C'est les collaborations aussi avec soit des créatrices de contenu ou des marques. Je pense à Charlotte Jobert, je pense à Gaëlle Ensue. Il y en avait une autre, mais je ne connaissais pas la créatrice encore. Donc ça, c'est aussi super sympa. Ça veut dire que c'est une... Du coup, on se sent proche de la marque parce que vous travaillez avec des créatrices qu'on aime.

  • Speaker #1

    C'est bien de le savoir que ça vous suscite ça. Déjà, je ne sais pas s'il fait bien de travailler ou pas comme ça, mais en tout cas, on ne travaille qu'avec des personnes qu'on apprécie. On ne travaille qu'avec des personnes dont on aime beaucoup aussi le travail. On travaille parfois aussi avec des illustratrices qui ne sont pas du tout de notre univers, mais on se dit que ça peut donner un petit coup de pouce. de les faire évoluer dans un autre univers qui n'est pas forcément le leur de base, comme une des dernières collaborations qu'on a faites. On travaille vraiment de façon très diverse sur des collaborations, sur du contenu, sur des designs, sur plein de choses. Mais on le fait avec cœur, on le fait vraiment parce que ça nous anime, parce que c'est ce qu'on aime, parce qu'on trouve que c'est super sympa. Et on ne réfléchit pas tant derrière à l'impact, mais on le fait vraiment pour être dans une co-construction. et pour avoir un partenariat gagnant-gagnant dans l'univers de la mercerie. C'est très bien d'avoir un fonds de catalogue et de proposer des choses propres, mais je trouve que doter un coup de pouce quand on est une marque reconnue et qu'on a aussi la qualité des produits, c'est toujours bien de pouvoir en faire bénéficier différemment des jeunes créatrices ou des jeunes créateurs. Et à côté de ça, je trouve que c'est eux aussi qui nous font énormément progresser par rapport à leurs demandes, par rapport à leur communauté, par rapport à tout ce qu'ils amènent sur le dynamisme du secteur. ça se passe toujours très très bien et c'est pour ça que ça continue parce qu'on le fait comme on le fait avec notre équipe juste parce qu'on a envie de le faire et je pense que ça se ressent en fait oui oui oui oui je te confirme et alors votre histoire avec le salon création et savoir-faire j'imagine

  • Speaker #0

    que c'est des rendez-vous aussi importants parce que c'est c'est un moment où Comme les produits bohéens, généralement, on va les acheter dans les merceries, etc. On n'a pas de contact direct. Enfin, vous n'avez pas de contact direct avec nous, les clientes. Donc là, c'est un point de rencontre hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, notre histoire avec le CSF, il y a encore quelques années, on s'interdisait de le faire parce qu'on laissait la possibilité à nos clients de le faire. Sauf qu'on a donc sur les cours, un beaucoup de vendeurs. Exactement. Et quand on allait sur le salon, on voyait qu'on avait des tout petits référencements assez dilués, qu'il n'y avait pas forcément de promotion de marque, en tout cas comme nous on l'imaginait pour vraiment vendre la marque. Et puis on a surtout vu aussi qu'il y avait vraiment une diminution au fur et à mesure de l'offre en mercerie sur le CSF notamment. Donc on a reçu beaucoup de demandes de particuliers, mais aussi de clients professionnels qui nous ont demandé d'avoir une... grande offre mercerie à proposer sur le CSF. Il faut savoir que nous, c'est déjà quelque chose qu'on propose aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, c'est très culturel. Tous nos clients professionnels nous demandent de faire de la représentation de marque sur des salons en disant, vous, vous vendez un salon, nous, on vend toute l'année. Il n'y a pas de problème aux Etats-Unis. Ce qui était quand même très différent en France la première fois qu'on a fait un CSF. Après, on a dû l'expliquer quand même que c'était de la promotion de marque, que finalement, entre les coûts d'un salon ... les coûts de déplacement de toute l'équipe, les coûts marketing derrière, il n'y a pas de rentabilité derrière pour une marque comme la nôtre. On le fait vraiment pour diffuser la marque, diffuser les produits. Donc, ça répond à une vraie demande de la part du grand public qui a besoin de trouver de la mercerie sur ces salons. Ça leur permet aussi de nous rencontrer en direct pour nous faire leur retour puisqu'on a vraiment la chance d'avoir une communauté très proche de la marque et qui aime beaucoup nos produits. Donc, en fait, ils nous rencontrent, on discute. Il y a ce côté un petit peu, enfin je n'aime pas trop ce mot, mais je ne sais pas comment le dire différemment, mais un peu fan de personnes qui viennent nous remercier pour ce qu'on fait au quotidien. Et donc, pour nous, c'est super. Et ça nous permet aussi d'entendre beaucoup les remontées des clients. Ça nous permet d'imaginer de nouveaux produits. Ça nous permet de rencontrer des créatrices ou des créateurs de contenu, des influenceurs. Ça nous permet de rencontrer des créateurs, des designers. En fait, c'est un laboratoire pendant cinq jours. où on va être en enquête de satisfaction, en développement de produits, en outils marketing, et puis la petite cerise sous le gâteau, et ça j'aime bien, c'est que ça fait déplacer un grand nombre d'équipes Boin, et en fait finalement ça fait un peu aussi office de team building à l'intérieur de l'entreprise, parce qu'on se retrouve, on vit un moment complètement différent, c'est hyper excitant, hyper exaltant, le soir on est tellement crevé que quand on va au restaurant, on lâche les chevaux. parce que voilà on se dit bah tiens aujourd'hui t'as entendu ça t'as entendu ça, ça nous fait rire bref c'est un moment pour nous qui est éreintant évidemment comme tout salon surtout quand on enchaîne le montage, les 5 jours le démontage comme je fais avec Fabien mais en fait ça procure tellement en retour de la part du grand public, de la part des utilisatrices il n'y a que des choses positives quand on fait ce salon là donc on y est attaché et on fait en sorte de toujours fournir un stand à la hauteur des attentes effectivement alors très en longueur aussi et

  • Speaker #0

    sur lequel on se rend il n'y a pas de table devant nous etc on peut vraiment aller j'ai l'air touchée mais au delà de toucher aller acheter aussi mais ce que tu dis aussi c'est que euh C'est pour faire découvrir les collections, l'étendue de la gamme, etc. Mais on achète évidemment sur place, mais l'objectif est au-delà de ça. Ce n'est pas juste de l'acheter à un instant T.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'en fait, si la personne veut l'acheter, elle l'achète maintenant. Mais il y a beaucoup de personnes qui découvrent aussi la gamme. Et l'idée, c'est qu'ils puissent découvrir toute l'étendue de tout ce qu'on propose. de se dire « Tiens, demain, j'en ai besoin, j'ai confiance en la marque, j'ai confiance dans la qualité des produits. Je n'en ai pas besoin à l'instant T en novembre ou en décembre, en fonction des dates du salon. Mais ça veut dire que cette année, je vais pouvoir trouver le produit dans mes magasins préférés, je vais pouvoir le demander à ma mercière, je vais pouvoir le demander à mon magasin. » Et en fait, on veut aussi travailler la préférence de marque parce qu'aujourd'hui, par exemple, il faut savoir que l'entreprise a presque 200 ans, on n'a toujours pas de service après-vente. C'est-à-dire que nos produits sont fiables. Et donc, on n'a toujours pas besoin de monter un service après-vente. Et ça, c'est un des objectifs de l'entreprise, c'est de n'avoir jamais besoin d'en monter un. C'est-à-dire que comme on vend des bons produits, on n'a pas de retour dessus. Donc, il n'y a pas besoin d'en monter un. Et ça, c'est super parce que ça permet aux personnes, quand elles achètent nos produits, de savoir qu'elles n'auront pas de problème, qu'elles achètent sur le salon ou dans n'importe quel réseau, du moment qu'il y a la marque Boin dessus. Elles savent que c'est fiable et qu'elles n'auront pas de souci.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu fais rêver tout un tas de... Il y a quand même un service client, il y a quand même quelqu'un qui répond aux emails, etc. De l'ADV, de l'administration de vente.

  • Speaker #1

    Il y a un service client d'ailleurs qui est très apprécié parce qu'on a des vraies personnes derrière le téléphone, avec des vrais prénoms qui vont... Voilà, exactement. Elles sont juste à côté de moi, là, vous voyez, dans le bureau, juste à côté. Non, non, il y a un service client, mais il n'y a pas de service après-vente, parce qu'en fait, c'est le service client qui gère, parce qu'il y en a tellement peu. que quand il y a un souci, souvent c'est un problème sur un lot, mais ça arrive extrêmement, de toute façon c'est très rare, et on gère à chaque fois le problème à la méthode agile d'une PME. Il n'y a pas besoin de... Il y a une liberté d'esprit quand on achète les produits Bo1, et c'est ça aussi qui fait qu'on continue, c'est aussi ça qui fait qu'on décide de faire une sélection assez drastique dans notre catalogue, et de ne pas avoir un catalogue avec 10 000 références, mais un catalogue avec des produits sur lesquels on est. sur et sur lesquels on s'engage. D'accord.

  • Speaker #0

    Et vous travaillez aussi en marque blanche pour d'autres marques de distributeurs,

  • Speaker #1

    par exemple ? Non, je réfléchis. On l'a fait à une époque. On l'a fait à une époque et en fait, la renommée de l'entreprise a tellement progressé que les MDD ont voulu repasser en bois pour bénéficier de la réputation de la marque. Mais nous, on ne travaille pas en MDD. On a eu des demandes et en fait, nous, on préfère travailler en collaboration avec ces marques-là. Donc, il y a toujours Boin qui est spécifié.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    d'accord. Après, il y a des marques, des merceries qui achètent un peu de choses en vrac. Mais quand on dit que c'est de l'aiguille française à l'intérieur, on sait très bien que c'est de l'aiguille brun, forcément. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Oui. En termes de nouveautés, qu'est-ce que vous nous réservez sur 2025 ?

  • Speaker #1

    Alors, ça, c'est une bonne question. Alors, j'étais déjà parlé de nos aiguilles tricot et crochet, toute la grosse nouveauté. On a sorti aussi… Donc, on essaie de sortir… un design, voire deux maximum par an, donc nouveaux designs sur les centimètres en rouleur, sur les pochettes d'aiguilles, sur des crayons créés. Parfois, on fait aussi un peu des detailminder sur des collections. Et là, cette année, on a sorti la collection Blossom pour valoriser ce côté très fleuri qu'on voit un petit peu partout. Donc, on vient de la dévoiler. On a sorti notamment des sacs tricots aussi, avec deux tissus Blossom qui sont absolument incroyables. Donc ça, ça vient de sortir en même temps que les aiguilles tricot. Et là, je peux vous le dire un petit peu en amont, on est en train de retravailler aussi cette année tout le catalogue, enfin tout ce qu'on appelle le fond de catalogue, donc sur toutes les pièces nylon. Donc là, on vient de sortir plein de pièces nylon autocollantes, mais on va sortir dans les prochains mois plein de pièces de réparation, de customisation, ou d'amélioration de style. Alors pas forcément des patches, un petit peu de patches à remocollants design. mais surtout vraiment de l'utilitaire pour redonner son compte de vie, pour réparer plutôt que de jeter. Donc là, on fait un gros travail dessus. Je ne peux pas trop tout dévoiler, mais en tout cas, il y aura un beau lancement aussi sur toute la gamme réparation et seconde vie qui est absolument nécessaire, surtout dans des crises économiques dans lesquelles nous sommes.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ça qui est génial aussi, c'est qu'en fait, avec nos mains, on peut revaloriser des choses et simplement parce qu'on sait coudre, alors un petit peu ou plus, Mais repriser une chaussette, c'est toujours une chaussette qu'on n'aura pas dans la poubelle. Et donc, on a besoin des aiguilles bois. Et voilà, effectivement, moi, le nombre de... Alors, mes filles sont plus grandes, mais tu sais, les leggings, à un moment donné, tu sais, quand les enfants sont plus petits... Moi, j'ai deux filles, donc elles ont mis beaucoup de leggings. Et alors, les leggings... J'en ai beaucoup reprisé, j'ai mis des petits écussons thermocollants. Donc oui, on a ce pouvoir entre les mains pour réparer plutôt que jeter. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Justement, tu vois les leggings, on va vous sortir très prochainement une solution qui permet de ne pas forcément mettre un écusson qui est assez peu mobile, qui n'a pas de stretch. Donc là, on va bientôt vous sortir une solution pour les leggings avec justement des pièces de réparation stretch.

  • Speaker #0

    Ah bah super parce qu'effectivement en plus bon des fois c'est pas du tout... Je te le répare mais tu le mettrais à la maison parce que bon c'est un peu spécial quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, mais là justement, alors moi je suis maman de trois garçons, les trous je connais très très bien.

  • Speaker #0

    Les genoux sont toujours bien placés.

  • Speaker #1

    Voilà exactement, surtout aux genoux et donc forcément je m'arrache aussi parfois les cheveux sur des réparations qui sont pas très jolies ou alors... ou des patchs, ils sont très jolis, mais si on les double pas, triple pas de points, ça ne tient pas parce qu'ils rrapent derrière les genoux. Donc, l'avantage aussi d'être maman, ça nous permet de penser à des gammes qui sont vraiment très efficaces sur nos problématiques du quotidien. Donc, ça arrive bientôt.

  • Speaker #0

    Dans les équipes, vous avez plein de couturières et de couturiers. C'est aussi quelque chose du coup où vous... Il y a ce côté passion pour la couture aussi dans les équipes où finalement, vous travaillez pour Bévin, mais vous avez peut-être d'autres passions qui ne sont pas liées à la couture.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'adore la couture. Vraiment, couture, c'est vraiment… J'adore ça. Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en faire autant que je voudrais. Donc, je…

  • Speaker #0

    C'est surtout pareil.

  • Speaker #1

    Voilà. Je laisse un peu ça de côté. Après, dans l'équipe, on a beaucoup de personnes qui font forcément. On vient de recruter quelqu'un qui fait du crochet, ce qu'on n'avait pas forcément avant. On avait une personne qui faisait un peu de crochet, mais là, il y a une personne dont ça a été le métier, qui vient d'être recrutée. On a beaucoup de personnes qui font de la couture, de la broderie. Le patch, ça commence à s'y mettre, parce qu'on a développé toute une gamme patch l'année dernière avec de très beaux ustensiles. De patchwork. De patchwork, des super cutters, des super lames, des très beaux tapis aussi. et donc en fait ça fait sa nécessité de deux ans de recherche et développement donc on a dû forcément nous tous s'y mettre pour pouvoir tester pour pouvoir améliorer les produits avant de les lancer sur le marché donc voilà le patchwork commence à arriver un peu plus dans l'équipe mais après c'est pas un critère obligatoire c'est sûr que c'est mieux c'est mieux mais voilà c'est pas un critère obligatoire à plein de niveaux dans l'entreprise on a des compétences très diverses Je ne vais pas demander à quelqu'un qui est excellente en expédition internationale de savoir maîtriser absolument tous les produits. Non, voilà. Le comptable aussi,

  • Speaker #0

    il n'a pas besoin de savoir coudre pour faire des potes à Bruxelles.

  • Speaker #1

    Notre comptable, elle tricote super bien et elle crochet aussi super bien. Voilà. Donc, c'est elle notamment qui a validé la nouvelle gamme qu'on vient de sortir, avec d'autres personnes. Mais on lui a aussi montré. Donc, elle m'a dit, ça va changer ma pratique du crochet. Donc, on s'est dit, c'est bon, alors on y va. Validé.

  • Speaker #0

    Quelle bombe géniale ! Écoute, c'était hyper chouette d'en apprendre plus sur Bo1. Voilà, encore une fois, on se fait toujours une image des marques comme ça, emblématiques, qu'on a toujours côtoyées. Et c'est toujours très intéressant d'en savoir un petit peu plus sur les coulisses. Donc, si on habite en Normandie, ou évidemment qu'on va passer des vacances en Normandie, on vient vous voir.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est à côté de quelle grande ville ?

  • Speaker #1

    C'est l'aigle, c'est notre ville. En fait, on est à 50 minutes d'Evreux, une heure d'Alençon. On est un peu au milieu de tout et de rien. Et donc, la ville Pôle, c'est l'aigle. Mais on y vit extrêmement bien. Il y a beaucoup de choses à voir, beaucoup de choses à faire. Et on y mange aussi super bien, ce qui est très important, on va se le dire. Donc, il faut venir. Mais c'est vrai qu'on n'a pas de grande ville connue à côté. C'est nous la ville la plus connue aux alentours.

  • Speaker #0

    D'accord, OK. Bon, effectivement, l'Aigle, je ne connaissais pas, mais Évreux et Alençon, je les ai. C'est bon.

  • Speaker #1

    Voilà, on est entre les deux.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Eh bien, écoute, c'est parfait. Merci beaucoup pour cette petite incursion dans les coulisses. Évidemment, on vient sur le stand de Bois en 2025.

  • Speaker #1

    Ah, bien évidemment.

  • Speaker #0

    En décembre 2025. On a rendez-vous ensemble, c'est parfait. Et puis d'ici là, dans nos merceries et puis sur Instagram aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Suivez-nous sur les réseaux sociaux. On essaie de vous faire rire et puis de vous apporter du fun et de la joie au quotidien. Donc voilà, c'est toujours ça de pris.

  • Speaker #0

    C'est clair. Parfait. Merci beaucoup, Audrey. À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci, Mélanie.

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Je vous invite donc à aller suivre le compte Instagram de Bo1 et de visiter les ateliers Bo1, évidemment. J'ai vu quelques vidéos et ça a l'air très intéressant. Et en attendant la prochaine édition du Salon Création et Savoir-Faire, je vous recommande d'aller écouter les autres épisodes. J'ai reçu par exemple Clotilde Puy, Médine Estelle, Papa Pique et Maman Cou. Promod, Saint-Ger, etc. Vous avez l'embarras du choix. Si vous avez aimé cette conversation, abonnez-vous dès maintenant sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez, c'est évidemment gratuit, et partagez-le à votre communauté créative en nous mentionnant. Que ce soit sur Instagram, Facebook, TikTok, Pinterest ou Youtube, vous retrouverez le compte de création et savoir-faire avec le nom Salon, puriel, D-I-Y. Et rappelez-vous, chaque création a une histoire, et la vôtre commence ici. A très vite sur Parole Créative.

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