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Paroles de Meraki

#16 - PEUR : le point de vue de Stef Bluelips, hôte du Podcast "J'ai peur, donc j'y vais"

#16 - PEUR : le point de vue de Stef Bluelips, hôte du Podcast "J'ai peur, donc j'y vais"

36min |16/07/2024
Play
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#16 - PEUR : le point de vue de Stef Bluelips, hôte du Podcast "J'ai peur, donc j'y vais"

36min |16/07/2024
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Description

Dans ce nouvel épisode de “Paroles de Meraki”, nous plongeons avec Stef Bluelips dans les profondeurs de la peur, ce sentiment qui nous touche toutes mais que peu osent vraiment affronter. Coach professionnelle et hôte du podcast "J'ai peur, donc j'y vais", Stef partage des stratégies puissantes pour transformer la peur de l'échec en actions motivées. Si vous êtes prête à changer votre façon de percevoir et de gérer la peur, cet épisode est pour vous.


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📒🎁 LE DICO DES GROS MOTS 📒🎁

Dans le "Dico des GROS Mots" de Paroles de MERAKI, retrouvez chacun des mots abordés dans le podcast.

Vous y retrouverez l’essentiel à retenir 💡, des petits conseils et mises en pratiques ainsi que des citations inspirantes.

Vous pouvez accéder gratuitement au Dico des GROS Mots de Paroles de MERAKI, en 👉 cliquant ici 👈

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🔗 LIENS UTILES


💖 Retrouvez Stef Bluelips :

👩‍💻 Et sinon on se retrouve sur le Web 👇


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que ça fait mal en fait de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Et même si on me juge, et alors ? Moi j'essaie de y penser et puis ça peut être anxiogène aussi pour moi.

  • Speaker #1

    Parole de Meraki. Bienvenue dans Parole de Meraki, le podcast qui décode, décrypte et démystifie les mots intimidants de l'entrepreneuriat. Bonjour, je m'appelle Armel et je suis la cofondatrice de Elles sont Meraki. Et nous avons pour mission avec Eugénie d'aider toutes les femmes à digitaliser leur expertise simplement et avec bienveillance. Dans Parole de Meraki, nous décortiquons chaque semaine avec ou sans inviter un gros mot de l'entrepreneuriat. Alors préparez-vous à être... toucher, inspirer et motiver pour entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie Meraki. Bonjour à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode spécial de notre podcast Parole de Meraki où nous plongeons tête première dans les réalités de l'entrepreneuriat. Aujourd'hui nous allons aborder un gros mot qui affecte chacune d'entre nous mais dont on parle rarement aussi directement puisqu'il s'agit du gros mot peur. Et qui de mieux pour nous accompagner dans cette exploration que notre invité du jour, qui est l'hôte du podcast J'ai peur, donc J'y vais, qui est un trésor de conseils pratiques et d'inspiration sur comment transformer la peur en action. Son parcours allant de ses études à Sciences Po jusqu'à son engagement profond envers le développement personnel à travers divers emplois et voyages montre qu'elle a affronté la peur sous toutes ses formes. Et le choix de ce gros mot n'est pas un hasard puisqu'elle incarne l'idée que la peur n'est pas seulement une barrière, mais peut-être un puissant moteur de changement. Dans cet épisode, elle nous apprend à écouter nos peurs, à les comprendre et à les utiliser pour nous propulser vers l'avant. Alors préparez-vous à être inspiré, à repousser vos limites et peut-être même à changer votre manière de voir vos propres peurs avec Steph Bluelips, notre invitée très spéciale du jour. Alors Steph, bonjour et merci mille fois d'avoir accepté cette invitation. C'est ta invitation à venir nous parler et nous partager ton point de vue par rapport au gros gros gros gros mot qu'est le mot peur. Tu es la sixième invitée et tu es la seule à avoir choisi ce mot. Et puis d'un autre côté, je me dis que c'est un petit peu normal puisque tu es l'hôte, comme j'ai eu l'occasion de le dire, du podcast J'ai peur, donc j'y vais. Alors j'ai l'impression quand même que ce mot, il était juste fait pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tout d'abord, merci pour l'invitation. Je suis ravie d'être ici. et ravie de parler de ce sujet qui effectivement est un sujet dont j'adore parler parce que tout le monde ressent des peurs et donc c'est intéressant justement de pouvoir dépasser ces peurs, c'est tellement gratifiant, donc j'adore parler de ce sujet.

  • Speaker #1

    Alors quand on lit ton parcours, tu as un parcours scolaire qui est quasi sans faute, un joli diplôme Sciences Po qui aurait pu t'ouvrir plein de portes, tu as traversé le monde, tu as essayé plein d'activités, plein de métiers différents, plein de choses différentes et quand on lit tout ça, on se dit wow, Mais la fille, la peur, elle ne fait pas du tout partie de sa vie.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu dises ça, parce que je repensais au moment où j'ai vraiment eu peur. Et je pense que Sciences Po, c'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que c'est un des moments, lorsqu'on passe le concours de Sciences Po, où on peut potentiellement se mettre en échec. Parce que je pense que, en tout cas, effectivement, le lycée c'était plutôt facile, le collège c'était plutôt facile. Et puis là, tout d'un coup, on se met dans une situation où on est face à d'autres personnes, où on n'est pas sûr d'y arriver. En tout cas pour moi, pour la première fois, je n'étais pas sûre d'y arriver. Et c'est là, pour la première fois, où la peur m'a paralysée, où je me suis auto-sabotée. Puisque normalement on peut passer le concours, en tout cas à mon époque, on pouvait passer le concours de Sciences Po à la sortie du lycée. Ce que je n'ai pas fait, parce que j'avais trop peur d'échouer, j'avais trop peur que mon estime de moi, je ne sais pas, en tout cas je ne l'avais pas conscientisé à l'époque, mais j'avais peur de perdre mon estime de moi, j'avais peur du jugement des autres aussi. Moi qui avait toujours été plutôt première de la classe, j'ai plutôt bien réussi mes études secondaires. Là, tout d'un coup, j'avais peur de la difficulté aussi que ça pouvait représenter. Et donc, je n'ai pas passé ce concours qui a été mon rêve depuis tant d'années. Et ce qui s'est passé, c'est qu'il est possible ensuite de le passer en L1. Et je me suis dit, bon, allez Steph, on y va. Et donc, je me suis inscrite au concours et je me suis complètement auto-sabotée. C'est-à-dire que je n'ai pas travaillé. toute l'année, alors j'ai travaillé pour ma licence normalement, mais j'ai pas travaillé pour le concours, et j'y suis quand même allée, et bien sûr je l'ai pas eu, alors j'ai pas eu une note désastreuse, mais je l'ai pas eu, et c'était encore une façon de m'auto-saboter par peur, parce que j'avais tellement peur d'échouer. qu'en ne travaillant pas, je me suis dit, en tout cas en ne mettant pas toutes les chances de mon côté, il y a un peu cette, c'est totalement insensé, mais ce truc de, voilà, j'ai pas réussi, mais j'ai pas travaillé de toute façon. Et c'est quelque chose qu'on peut retrouver en entrepreneuriat aussi, c'est je me lance, mais... J'y vais pas à fond, je contacte pas de personne, je prospecte pas, je me mets pas out there, enfin tu vois, je fais pas forcément la promotion de mes services, j'en parle pas forcément. Donc ça marche pas forcément, mais en même temps je me suis pas vraiment donné les moyens. Et ça me donne une espèce d'excuse qui fait que mon estime de moi est un peu à flot quand même, parce que j'y arrive pas, mais en même temps... C'est normal. Voilà, j'y ai pas tout mis. Et parce que ça fait mal, en fait, de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Là, ça vient vraiment blesser l'estime de soi. Tout ça, bien sûr, j'avais pas conscientisé à l'époque et j'ai eu la chance de pouvoir entrer un peu plus tard à Sciences Po et de quand même réaliser ce rêve-là. Mais c'est la première fois où vraiment, en tout cas, c'est pas la première fois, mais c'est cet exemple pour moi qui a été assez frappant de, waouh, à quel point les peurs inconscientes, parfois, peuvent... complètement nous auto-saboter, en tout cas venir nous freiner dans nos rêves.

  • Speaker #1

    Et après, tout ce que tu as fait quand même, il faut ne pas redouter la peur pour faire ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Je pense que ma plus grande peur, c'est la peur d'avoir des regrets. Et pour moi, il y a plein de peurs qui nous freinent, mais il y a des peurs qui sont motrices. Et pour moi, cette peur d'avoir des regrets... d'avoir des regrets à la fin de ma vie, de me retourner et de ne pas avoir fait des choses qui me tenaient à cœur, c'est une peur qui est forte et qui, du coup, me pousse à dépasser d'autres peurs. Parce que je me dis, si je ne le fais pas, ce sera pire que d'avoir échoué. Ce sera pire que... Enfin, cette peur d'avoir des regrets, elle est suffisamment forte pour me mettre un petit coup de pied aux fesses.

  • Speaker #1

    Ça s'explique, donc. Et le titre de ton podcast, en fait, J'ai peur, donc j'y vais on dirait que... Du coup, le fait d'avoir peur, c'est un signal déclencheur en disant, puisque j'ai peur, c'est plutôt bon signe, donc il faut y aller.

  • Speaker #0

    Alors que quand on y réfléchit,

  • Speaker #1

    on dit, oui, mais la peur, elle est là pour nous préserver ce réflexe préhistorique, le lion tapit dans la savane qui attend que tu passes pour te croquer. Mais donc, tu vois, la peur, elle est là pour nous alerter. Et toi, tu dis que c'est plutôt un signal, go, il faut y aller. Il y a un juste équilibre à avoir entre ce signal-là, se dire oui, c'est normal, en fait, j'ai peur, ça veut dire qu'il ne faut pas que j'y aille, ou j'ai peur, au contraire, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est là où c'est important de faire la différence entre nos peurs et de ne pas prendre la peur qui est une émotion qui peut nous submerger pour argent comptant. Moi, je ne suis pas de la team, t'as peur, donc vas-y, fonce sans y réfléchir. Je suis pour, on prend. On fait un pas de recul et on regarde ce qu'est cette peur. Et en fait, ce qu'on voit bien souvent, c'est que la peur, c'est une émotion en réponse à un danger réel ou perçu. Et ça, c'est important. C'est que parfois, le danger que notre cerveau identifie est juste perçu. Ça veut dire qu'il peut être imaginaire, que ce n'est pas un vrai danger. On va ressentir une angoisse, on va ressentir de l'anxiété parce qu'on imagine quelque chose, comme le fait d'échouer, par exemple. Ou parce que même, je ne sais pas, je regarde un film d'horreur. Et j'ai peur, je ressens de la peur, et pourtant ce n'est pas en train de se passer dans ma vie là maintenant, c'est dans ma télé. Donc on peut ressentir tous les symptômes, entre guillemets, de la peur, comme si elle était réelle alors qu'elle ne l'est pas. Et le cerveau ne sait pas faire la différence entre... la peur qui est due à une menace réelle ou imaginaire. Il peut ressentir une grande peur à l'idée de quelque chose, à l'idée d'un entretien d'embauche, à l'idée d'échouer, à l'idée de se mettre en danger financièrement, alors que ce n'est pas en train de se passer dans la réalité. Parce qu'il se dit, mieux vaut être en sécurité. Pour se protéger, le cerveau préfère réagir au cas où, comme si c'était un vrai danger, pour nous garder en sécurité. C'est pour ça que c'est important de prendre le temps d'analyser si je suis vraiment en danger ou pas. avant de réagir et parfois ce qu'on se rend compte surtout dans la société dans laquelle on vit c'est que il ya peu de danger immédiat tu voyais un peu et peu de chance que justement ce lion ou ce petit gradant de sable soit soit dans le coin de mon appart donc il ya plein de fois où on continue en fait de ressentir ce mécanisme de avec la peur en de peur sans que ce soit adapté on va dire aux situations que l'on vit et donc moi pourquoi ce titre de podcast du coup pour faire le lien est ce que tu disais parce que je me suis rendu compte qu'il ya plein de fois où mes peurs n'était pas ancrée dans la réalité mais ça il fallait prendre le temps de les détricoter un petit peu et que en plus lorsque je jose dépasser mes peurs lorsque j'y vais je me sens hyper fier je fais quelque chose qui me tenait à cœur parce que si j'ai peur c'est peut-être aussi qu'au fond j'ai envie d'y aller et en fait ça me fait gagner en confiance en moi je me suis rendu compte et notamment à travers les voyages que j'ai pu faire parce que tu en parlais un petit peu avant c'est ça qui a été aussi un grand déclencheur pour moi c'est que j'ai dépassé énormément de peur que j'avais moi je dis toujours j'étais une grosse trouillarde j'avais peur et je suis passée de 0 à 100 c'est à dire j'étais jamais sortie d'europe à je voyage solo je pars direct un an toute seule je commence en colombie tu vois donc c'était vraiment et Il n'y avait pas trop d'entre-deux. Et je me suis rendue compte, ça a sauté plein de verrous, et je me suis rendue compte à chaque fois que je me sens hyper bien, hyper fière, et je gagne confiance en moi, et ça me donne de l'énergie pour la suite. Et donc c'est pour ça que ce titre de podcast, s'il est ce qu'il est, c'est parce que j'avais peur de faire un podcast, donc j'y vais. Parce que je sais que si je me lance, peu importe le résultat, si je me lance, je vais apprendre des choses, et je vais gagner confiance en moi, et je vais me sentir fière de moi.

  • Speaker #1

    donc j'ai peur donc j'y vais je me lance et je fais ce podcast donc le titre il était pas si recherché en fait et justement ce podcast donc il va avoir 4 ans en mai quand tu l'as commencé t'étais pas prête donc t'avais pas de jingle toujours pas et tu dis je l'ai lancé j'étais pas prête sans être prête mais pas sans réfléchir quelle est la subtilité Là-dessus, on peut y aller sans être prêt, forcément, mais il faut avoir réfléchi avant. Oui.

  • Speaker #0

    Et puis, il faut se connaître parce que moi, je me connais et je sais qu'ayant un petit peu de tendance perfectionniste, je ne serai jamais prête selon mes standards. Donc, il y a des personnes qui, à un moment donné, effectivement, se sentent prêtes. Elles ont fait... elles sont allées au bout du processus, elles ont suffisamment réfléchi, préparé, elles se sentent prêtes. Il y en a d'autres comme moi où on sait au fond qu'on a tendance à jamais être prête parce qu'il y a toujours plus à apprendre, toujours plus à faire, toujours plus à perfectionner et on ne se lance jamais. Donc je sais que par rapport à ce trait de personnalité que j'ai, il faut pas que j'attende d'être prête, il faut que j'aie suffisamment avancé dans ma réflexion et dans ce que je sais, là où je veux aller et ensuite il faut que je me lance parce que sinon je vais overthink, je vais trop justement être dans la réflexion au point de me paralyser. Donc là j'étais à ce stade où, bon là pour le coup j'étais vraiment pas prête parce que j'avais pas du tout anticipé l'aspect technique, mais c'était bien aussi parce que j'ai tout appris sur le tas, et peut-être que si j'avais réfléchi à tout ça avant je me serais dit ouh là là là, c'est énorme, et ça va être fatiguant, c'était pas en fait si énorme, mais là le fait de me lancer en ayant un minimum d'infos, et aussi pour le plaisir, pour garder cet aspect plaisir, parce que parfois quand on réfléchit beaucoup, ce qui est très bien, parfois on perd un peu le plaisir que l'on a à faire certaines choses. J'ai envie de partager quelque chose sur Instagram. et en fait je commence à me demander quel impact ça va avoir et est-ce que si et ça et en fait je le fais pas donc rester aussi sur pourquoi je fais les choses et parce que peut-être j'y trouve du plaisir et ensuite me lancer et apprendre au fil du chemin ça a été hyper Ça a été un grand apprentissage pour moi par rapport aux peurs. Je peux me faire confiance pour apprendre et pour relever les défis au moment où ils se présentent. Je n'ai pas besoin d'anticiper chaque défi en amont, alors qu'avant j'avais plus cette tendance-là, il faut que tout soit couvert, que j'ai ma map dans ma tête, et je sais déjà tout résoudre. Aujourd'hui je me dis, j'ai quand même une idée globale dans la tête, et je me fais confiance pour résoudre et dépasser les obstacles quand ils se présentent. Et ça c'est important parce que ça permet d'avancer, parce que sinon on peut être vraiment paralysé par l'anxiété qu'on ressent, l'idée déjà de tous les obstacles qu'on a anticipé.

  • Speaker #1

    Et se dire également que quand arrivera le moment, on aura évolué. et on aura ce qu'il faut pour résoudre les problèmes qui vont se présenter à ce moment-là. D'avoir confiance en ça également, c'est important.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est tout à fait vrai.

  • Speaker #1

    Super conseil pour toutes celles qui attendent d'être prêtes avant d'y aller. Suivez l'exemple de Steph. Réfléchissez et puis allez-y et dites-vous bien que vous pourrez toujours régler les problèmes au moment où ils se présenteront. Tout à l'heure, tu as parlé de détricoter tes peurs. Concrètement, c'est quoi détricoter ses peurs ?

  • Speaker #0

    Déjà je pense que c'est d'accepter de ressentir des peurs. Parce que parfois quand on ressent, on a ce sentiment de peur, c'est désagréable. On n'a pas envie de ressentir de la peur. Donc on peut avoir tendance, en tout cas c'est ce que je remarque souvent chez mes clientes, tendance à fuir ce sentiment et fuir l'objet de la peur. Donc c'est déjà d'avoir conscience. accepter en premier lieu d'avoir peur et ne pas tenter de fuir cette émotion-là, ce sentiment-là. Parce que parfois, je ne sais pas, j'ai peur de parler de ce que je fais sur LinkedIn, donc j'évite complètement le sujet, je ne m'y confronte pas. Donc déjà, la première chose, c'est accepter d'avoir peur et regarder nos peurs en face. Et ça, ce n'est pas toujours évident parce que j'ai remarqué que très souvent, lorsque l'on ressent des peurs, on a peur. que si on les regarde en face, on a encore plus peur. Donc si j'ai peur d'échouer, mais si j'y pense, j'ai peur d'avoir encore plus peur d'échouer. Or, c'est l'inverse. C'est lorsque l'on a des peurs un peu diffuses, non identifiées, que ça nous paraît être quelque chose d'un peu énorme et un peu justement diffus, qui peut vite nous submerger. Donc je pense que c'est important de regarder ces peurs en face et de se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur. De nommer. nos peurs parce que et souvent c'est pas évident fait on pense qu'on sait de quoi on a peur en fait quand on creuse un petit peu c'est pas toujours évident donc oui j'ai peur de l'échec Ok, ça je l'ai identifié, c'est la peur que j'ai. Mais qu'est-ce qui me fait vraiment peur ? Concrètement, est-ce que c'est de ne pas réussir à trouver de clients ? Est-ce que c'est de décevoir les personnes autour de moi, d'être ridicule si je me plante ? Est-ce que c'est concrètement de devoir retourner dans le salariat ? Est-ce que c'est de ne pas réussir à me vendre, de ne pas se passer pour un ou une marchande tapis ? Tu vois, qu'est-ce qui me fait peur exactement ? Et déjà ça, c'est une étape qui va permettre ensuite... de trouver des solutions, concrètement. Mais donc, regarder ces peurs en face et détricoter pour se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur, sans laisser nos peurs être vagues, c'est super important, pour ensuite résoudre et trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, je vais continuer sur ton exemple de LinkedIn. Si j'ai peur de m'exposer, parce qu'en fait, j'ai peur d'être ridicule, en me disant, tout le monde est bien meilleur que moi, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Enfin, j'ai l'impression d'être stupide, à faire ce que je vais faire.

  • Speaker #0

    je les nommais j'ai compris en fait qu'elle était ma peur probablement celle du jugement qu'est ce que je peux faire avec ça c'est une bonne question alors quand quand on a peur du jugement moi je trouve que c'est intéressant de se demander du jugement de qui parce que parfois on se rend compte que ces deux personnes concrètement ou quand on nomme les personnes on se rend compte aussi que bon bah c'est pas si grave, oui il a ma famille mais en fait non j'ai pas si peur que ça, en fait en nommant précisément des catégories de personnes on se rend compte on peut se rendre compte, c'est pas toujours le cas et après il faut faire peut-être un travail plus en profondeur si c'est une question de si on a une peur du jugement des autres qui est très forte. En tout cas, souvent, quand on nomme de qui on a peur, en tout cas du jugement de qui on a peur, on peut se rendre compte que finalement, ce n'est pas si grave. En tout cas, c'est ce que je constate souvent avec mes clientes. Et peut-être autre chose qui peut être intéressant ensuite, c'est de se rappeler qu'on n'en sait rien. C'est que là, on est en train de faire de la projection. On imagine ce que les gens pensent ou vont penser, alors qu'en fait, bien souvent, quand on s'interroge, est-ce que ces personnes-là m'ont déjà dit quelque chose ? Est-ce que j'ai déjà été jugée ? certaines personnes, ça s'ancre dans des traumas. Elles ont déjà vécu, elles ont déjà été jugées. Et pour d'autres, en fait, ça s'ancre dans rien. Elles n'ont pas été jugées par ces personnes, ou elles n'ont pas... On n'en sait rien, et c'est se rappeler qu'on ne sait pas, que même si nos peurs parlent fort, on ne sait pas ce que les autres pensent, et on ne sait pas ce qu'ils vont faire. Et puis ça peut être intéressant aussi de se demander... Et même si on me juge, et alors ? Et alors, qu'est-ce qui se passerait vraiment ? Ok, on me juge, mais est-ce que ça va... Alors, souvent, on peut se dire, ça va me... je vais me sentir mal, etc. Mais ça, c'est quelque chose qu'on peut apprendre à gérer en parallèle. C'est important de le dire, on peut apprendre à gérer les critiques, etc. Et puis, c'est aussi peut-être de se rappeler que dans un an... dans dix ans, est-ce que ce sera encore important ? Ce que pensent les gens de mon projet professionnel, ce que pensent les gens de ce post sur LinkedIn ? Et ça peut être intéressant de réfléchir à ce que ça nous coûte. On se rend compte que les conséquences d'être jugées sont pas si... élever en tout cas son passif grave par rapport à ce que ça nous coûte de ne pas oser dans notre développement personnel, dans notre vie professionnelle, dans notre épanouissement. Et donc ça peut permettre de dépasser cette peur-là. Ça ne peut pas dire qu'elle n'est plus là, on peut toujours avoir peur d'être jugé, mais j'accepte d'avoir cette peur, et de peut-être faire face à des jugements parce que mon projet est plus important pour moi. Et parce que aussi, au fond, au final, bah oui les gens jugent, et j'ai aucun contrôle sur ce qu'ils pensent. Mais c'est trop coûteux pour moi de m'intéresser à ça. C'est trop coûteux pour moi de rester peut-être dans le salariat ou dans un job qui ne m'épanouit pas, ou de ne pas développer mon entreprise. C'est trop important pour moi pour laisser cette peur. complètement gagnée. Ça ne veut pas dire qu'elle n'est plus là, encore une fois. Mais je fais le choix d'avancer avec elle, à mes côtés.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on dit souvent que la peur de quelque chose est bien plus forte que d'affronter cette chose. Et donc de s'apercevoir que finalement, oui, on l'a fait et puis que ça ne faisait pas si peur que ça. Alors que d'imaginer ce qui peut arriver, c'est bien pire, en fait.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est important ce que tu dis parce que moi, ce que je suggère souvent aux... personnes, ceux qui m'écoutent, que j'accompagne, c'est aussi de se faire un petit point, un petit auto-feedback après avoir fait quelque chose qui leur faisait peur, après avoir osé. Parce que souvent avant d'oser, avant d'avoir fait quelque chose qui nous fait peur, comme tu l'as dit, c'est assez... La peur, elle prend beaucoup de place, c'est compliqué à gérer, enfin voilà, c'est... Comment dirais-je ? je sais plus comment tu l'as dit mais c'était très bien formulé et puis une fois qu'elles l'ont fait ok bon en fait ouais c'était pas si c'était pas si pire c'était pas si mal mais elle passe rapidement à autre chose moi ce que je suggère c'est de ne pas passer si vite à autre chose et de prendre le temps de se dire ok là tu ressentais tout ça ça paraissait insurmontable et aujourd'hui regarde comment tu te sens et de garder ce cet auto feedback pour la suite parce que quand cette situation va se reproduire tu pourra te rappeler que La dernière fois, tu avais aussi peur, voire plus, et ensuite ça allait et tu en as été capable, et tu as été capable de te dire tout ça après. Donc de garder ces éléments-là parce que c'est ce qui forme notre confiance en nous aussi. Parce que si chaque fois qu'on fait quelque chose, on passe vite à la suite et on l'oublie, comment construire notre confiance en nous ? La confiance en nous, c'est aussi de se rappeler, la dernière fois je l'ai fait, donc je suis capable potentiellement de le refaire. Et pour ça, il faut prendre le temps de célébrer aussi les petits pas qu'on fait.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mesurer la peur sur une échelle de 1 à 10 avant et puis là, mesurer après et s'apercevoir que finalement, il y a une grosse différence. C'est top, top. Donc tu disais que oui, il fallait, la peur disparaît jamais, il faut apprendre à danser avec la peur. Est-ce que toi, tu as des astuces, des phrases ? Il y a Mel Robbins, par exemple, qui a sa technique du 5, 4, 3, 2, 1, on y va. Est-ce que... toi quand tu ressens la peur ? D'abord, est-ce que tu ressens encore aujourd'hui la peur dans ton activité ? Est-ce qu'il y a encore des choses qui te font peur ? Et si oui, comment tu gères ça ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Alors aujourd'hui, et justement j'y ai pensé en réfléchissant un petit peu à notre échange du jour, je ne ressens plus les mêmes peurs, bien sûr. C'est sûr qu'au début de mon activité, j'avais beaucoup peur de ne pas réussir, peur de ne pas avoir de clients, peur... de m'afficher, tu vois, ou d'afficher mes ambitions et d'être ridicule, tout ce qu'on s'est dit, tu vois, peur de se vendre, etc. Aujourd'hui, toutes ces peurs-là, je ne les ai plus. C'est plutôt la peur... Ça va paraître un petit peu étrange mais la peur que ça s'arrête tu vois c'est maintenant mon activité elle marche bien mais maintenant je me dis est ce qu'un jour tout va s'arrêter. C'est un peu la peur de tout perdre que j'ai aujourd'hui donc c'est chouette de pouvoir avoir cette peur là aussi ça veut dire que mon activité elle fonctionne donc j'aurais bien aimé à l'époque juste avoir cette peur là mais je dirais que c'est une des peurs que j'ai principalement aujourd'hui. Et tu le gères comment ? J'accepte qu'elle est là, parce que je pense que beaucoup d'entrepreneurs ressentent ça. En tout cas, quand j'en parle autour de moi, je me rends compte que c'est très commun. On a peur que tout s'arrête, on a peur d'être has-been, peut-être aussi. Donc j'essaye de... C'est une bonne question, qu'est-ce que je fais ? J'accepte qu'elle soit là et je me dis que je suis capable de rebondir. Là, on revient sur la confiance en soi. Je me rappelle tout ce que j'ai réussi à faire jusque-là, à me dire que je serais capable de rebondir, de me renouveler, de m'adapter, de pouvoir analyser mon marché, de pouvoir m'adapter aussi aux demandes qui évoluent. Donc c'est aussi, dans le concret, ça veut dire prendre du temps dans mon business pour l'analyse, pour la réflexion. Tu vas être pas que dans l'opérationnel, parce que parfois on peut vite tomber là-dessus. Donc vraiment, tu vois, quelque chose que je ne faisais pas du tout avant 2023, c'est de m'accorder un CEO Day. Un jour pour toutes ces questions-là. Et j'adore ça, je trouve ça trop intéressant aussi. Et donc, il y a ça, c'est dans le très concret. Donc vraiment être tourné solution aussi. Parce que parfois, la peur prend beaucoup de place, et on oublie que la peur, elle soulève des obstacles potentiels auxquels on peut trouver des réponses. Donc pour moi, je t'avoue que cette technique de Mel Robbins, je la partage souvent, mais pour moi, ça ne marche pas du tout. Je compte, et quand j'arrive à zéro, je ne fais rien. Je recours aux disciplines. Donc moi, ce que j'aime beaucoup et que je suggère, c'est se mettre en mode recherche de solution. Cette peur, elle vient me donner une information sur une potentielle difficulté que je pourrais rencontrer. En fait, c'est vrai, c'est pas tout à fait faux, ça veut pas dire que ça va forcément se produire, mais c'est vrai que potentiellement, le marché pourrait changer. En tout cas, tu vois, par exemple, on parle beaucoup de la formation en ligne et du fait que, ben voilà, ça a marché hyper bien pendant les années Covid et puis un peu avant. Aujourd'hui, l'infoprenariat, ça marche bien, il faut se renouveler, il faut proposer d'autres formats, de l'hybride, etc. etc. Ok. Mais il faut prendre en compte ça. C'est vrai. Donc, plutôt que juste avoir cette peur, j'essaye de me poser avec elle, comme je te disais, la regarder en face, et me demander quelles solutions je pourrais trouver à ça, comment je pourrais anticiper. Et donc pour moi, en fait, c'est d'être proactive avec mes peurs. C'est un peu ça ma solution. Super,

  • Speaker #1

    super, très bonne solution. Il y a une citation, moi j'aime beaucoup, et qui dit qu'avoir peur, c'est mouiller son pantalon, et être courageux, c'est faire ce qu'on a à faire avec son pantalon mouillé. Ce qui sous-entendrait en fait qu'on a tous et toutes peur, et ce qui différencie les gens... qui passe à l'action, c'est le courage. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça on le voit peu parce qu'on a l'impression que les gens qui passent à l'action n'ont pas peur. Or, c'est faux. Alors bien sûr, il faut quand même être... honnête intellectuellement tout le monde ne part pas du même endroit des gens qui ont une plus d'anxiété que d'autres et ça on peut quand on de base on a une personnalité avec plus d'anxiété à une tendance à stresser enfin être plus sujet au stress Ça c'est factuel bien sûr, ces personnes-là vont avoir besoin de plus de courage. Ça c'est factuel. Et je pense aussi parce que je sais qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs ou d'entrepreneuses qui sont anxieuses, qui ont des peurs, etc. Et où ça fait partie aussi de leur nature et qui se comparent à des personnes qui en ressentent moins. Mais il faut aussi s'accepter. Tu as accepté que oui, on ne part pas tous du même endroit là-dessus, et qu'il va falloir plus de courage, mais que c'est possible. Et justement, là-dedans, ne pas se comparer avec des personnes qui soit effectivement ont eu besoin d'un peu moins de courage, parce que naturellement, ce sont des personnes plus sécures, et c'est OK. Et aussi, effectivement, se rappeler qu'il y a plein de personnes qui ont peur, et qui vont quand même, encore une fois, le but... Avec le pantalon mouillé. Avec le pantalon mouillé, mais le but, ce n'est pas de se lancer les yeux fermés. C'est pour ces personnes qui ont peut-être besoin de plus de réassurance, c'est se la donner et se lancer. Effectivement, le meilleur moyen de ne pas se laisser paralyser par les peurs et les doutes, c'est de se mettre en marche, même avec une toute petite action. En réalité, ça peut suffire.

  • Speaker #1

    Alors justement, toi, tu accompagnes au quotidien des entrepreneurs, souvent en reconv... reconversion aussi donc des personnes qui ont beaucoup de doutes et beaucoup de peur parce qu'elles ont beaucoup de choses à perdre aussi quelle méthode tu donnerais ou quel conseil tu donnerais à nos auditrices qui aujourd'hui ont une peur et ont besoin

  • Speaker #0

    de la lever pour avancer est ce que tu peux partager ta méthode ou les conseils que tu donnes à tes clientes ça reprend un petit peu du coup ce que ce que je te dis dès jusque là ça peut faire un petit peu une synthèse premièrement déjà comprendre la peur et comment elle fonctionne avoir conscience que c'est pas parce que j'ai peur qui a un danger parce que parfois on est persuadé que ça va arriver on est persuadé que ce qu'on imagine ça va se produire parce que mon cerveau me le dit donc c'est que ça va se produire c'est pas forcément vrai donc accepter que ma peur peut me dire des choses fausses qu'il faut que je la détricote pour revenir sur ce mot-là, accepter que je ressente de la peur, que ça n'avait pas de moi quelqu'un de moins bien, de moins compétent, parce que parfois on a cette impression de moi j'ai plein de peur, donc je ne vais pas y arriver, donc je suis... il faut être entrepreneur, il faut être plus comme ci ou comme ça Non, c'est ok d'avoir peur. C'est ok si tu as peur, c'est tout à fait normal. En plus, c'est une sacrée sortie de zone de confort. C'est l'inconnu. Et puis c'est bon signe d'avoir peur, c'est que le cerveau, il fait son travail, il fait son job, il est là pour nous empêcher. de souffrir, il est là pour nous protéger et donc il fait son job. Donc accepter.

  • Speaker #1

    On fait ça par écrit ?

  • Speaker #0

    C'est mieux, ah oui toujours.

  • Speaker #1

    De poser ses larmes par écrit, on se le sort de la tête.

  • Speaker #0

    Donc se rappeler que la peur ça veut rien dire sur moi, que tout le monde ressent de la peur. Et ensuite donc détricoter ses peurs, qu'est ce qui me fait vraiment peur ? Quitte à se poser la question plusieurs fois, ok j'ai peur de ne pas être à la hauteur mais concrètement ça veut dire quoi ? Est-ce que j'ai peur, par exemple, de devoir gérer plein de choses administratives toute seule, assumer plein de responsabilités, ça c'est quelque chose que parfois j'entends. J'ai peur de tout ce qui va m'incomber dans le fait de me lancer dans l'entrepreneuriat, sans pouvoir compter sur un patron, des collègues ou une équipe, ou j'ai peur que, je ne sais pas, ce soit compliqué. Donc, essayer de creuser au maximum, et ensuite se mettre en mode recherche de solution. Donc par exemple, si j'ai peur de ne pas y arriver. Ok, donc là en fait ça va être... Bon moi j'ai tout un process que je donne à mes clientes, d'auto-coaching en fait, parce que je pense qu'il y a souvent des choses qui se répètent, donc c'est pour ça que j'ai des process, mais je vais vous en partager un. J'ai peur de ne pas y arriver. Première question, qu'est-ce qui fait que tu n'y arriveras pas ? Que tu n'y arriverais pas ? Parce que peut-être que ça va permettre aux personnes d'identifier déjà des difficultés, déjà des blocages, déjà des freins qu'elles pourraient anticiper. Et ça, ce que je trouve génial là-dedans, c'est que le fait de se poser ces questions va peut-être les aider à réussir. Donc c'est là où, en se questionnant sur notre peur, on peut transformer notre peur en quelque chose qui nous aide à réussir, au lieu de quelque chose qui nous freine. Dire qu'effectivement, peut-être qu'en me demandant, j'ai cette peur de ne pas y arriver parce que peut-être qu'au fond, je ne sais pas comment on gère une auto-entreprise, par exemple, ou une société. Peut-être qu'en réalité, il me manque des connaissances, ou peut-être même des compétences, qui font que ça pourrait me faire échouer. On n'en sait rien, tu vois, mais c'est un exemple que je donne. Mais le fait en tout cas d'aller au... plus profond dans cette peur, peut me faire prendre conscience qu'il manque des choses que je vais pouvoir apprendre. Mais donc là, la question, c'est pas de se dire, parce que ça, ça peut être un comportement qu'on peut avoir, c'est, ok, là, je sais pas comment on gère une autre entreprise, par exemple, donc je vais pas y arriver. Non, c'est, t'as identifié ça, maintenant, comment est-ce que tu peux... développer ses compétences, comment tu peux acquérir ses connaissances. Donc là, il faut vraiment se mettre en mode recherche de solution. Ça, c'est important. En mode action concrète. Passer d'une peur floue à une action concrète, c'est super important. Et puis ensuite, deuxième question, si j'ai peur de ne pas y arriver, c'est OK. Là, j'ai identifié des choses qui pourraient m'empêcher d'y arriver et j'ai trouvé des solutions pour réussir. Mais si malgré tout... J'échoue, qu'est-ce qui se passe ? Donc ça, on n'a pas envie d'y penser. Comme je te disais avant, on a peur d'avoir encore plus peur. Mais moins j'essaie d'y penser, et plus ça peut être anxiogène aussi pour moi. Donc c'est important d'y voir clair sur qu'est-ce qui se passe si j'échoue. Donc explorer un petit peu les scénarios catastrophes qu'on se fait. Se faire un peu peur, mais c'est ce qui va nous permettre, encore une fois, de se rassurer par la suite. Donc ok, si j'échoue, qu'est-ce qui se passe concrètement ? Peut-être rien, parfois c'est rien du tout en réalité. Il va falloir que je ferme mon entreprise et puis... Faites rien, je retournerai dans le salarié. Il y a beaucoup de personnes qui se rendent compte que, bon, elles ont des compétences et elles ont un parcours qui font qu'elles pourront retrouver du travail. Ce n'est pas forcément problématique, elles ont un réseau. Mais ça, il faut se poser la question pour s'en rendre compte et pour s'auto-rassurer. Et ensuite, est-ce que c'est grave ? Bon, pour beaucoup, ça fera un peu mal à l'estime de soi, mais au final, ce n'est pas grave au sens propre. Et puis, autre question à se poser, c'est, ok, si ça arrive, si effectivement j'échoue, si ça se passe mal, qu'est-ce que je ferais ? Donc, encore là... se mettre en mode recherche de solutions. Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre en place comme action ? Est-ce qu'il y a peut-être des choses que je peux anticiper ? Peut-être que je vais pouvoir reprendre un job salarié, il faut peut-être que je prépare des CV. Est-ce que peut-être je pourrais mettre mon crédit en pause parce que je sais que l'aspect financier, c'est souvent quelque chose qui fait peur. Est-ce que peut-être j'ai des économies ? Sinon, est-ce que ça me sécuriserait peut-être d'en avoir avant ? Vraiment, l'idée, c'est identifier tous les problèmes et toutes les solutions que je pourrais trouver. Et souvent... Ensuite, il va falloir les mettre en action et ça, ça demande du travail. Donc oui, dépasser ses peurs, ça peut demander du travail, mais il y a des personnes qui n'ont pas besoin de faire tout ça. Encore une fois, il y a des personnes qui se disent Ok, si j'échoue, ce n'est pas si grave, ok, je passe à l'action. Et pour d'autres, non, elles vont avoir peut-être besoin de mettre en place plus d'actions. Donc là, c'est au feeling, en fonction de... de chaque personne et de ce qu'elle sait d'elle-même. Mais en tout cas, l'idée, c'est de se focus aussi sur ce que je peux contrôler. Parce que derrière mes peurs, et derrière ce qu'elles amènent, il y a des choses que je peux faire pour m'auto-rassurer.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est la peur de l'inconnu.

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    en faisant tout ça, derrière, ce n'est pas inconnu, puisqu'on l'a préparé. Et on sait où on met les pieds, au pire, si ça ne fonctionne pas. Donc du coup, ça lève une énorme peur, celle de l'inconnu, de l'incertitude.

  • Speaker #0

    Et l'étape qui est vraiment importante, c'est de passer à l'action sur les solutions qu'on a trouvées. Parce que parfois, j'ai identifié que je serais rassurée en mettant telle chose en place et je ne le fais pas. Donc non, c'est important de passer à l'action aussi. Et puis, dernière étape que j'aime, avant-dernière plutôt, ça serait aussi de se rappeler son pourquoi. Parce que dans ces moments-là, on oublie parfois pourquoi c'est important pour nous. La peur prend tellement de place que ça nous dévie un petit peu. peu de nos motivations profondes, donc c'est important de se rappeler pourquoi ce projet me tient suffisamment à cœur pour surmonter ces peurs-là et pour mettre en place ces solutions-là qui demandent parfois du temps et de l'énergie aussi, il faut le dire. Et ça, c'est important de se le rappeler. Et puis, dernière étape que j'invite les personnes à faire, c'est de le faire en ayant le pantalon mouillé, tout simplement, c'est-à-dire une toute petite action pour commencer. Parce que parfois, on est aussi, surtout dans l'entrepreneuriat, on peut être submergé par la quantité de choses à faire. Et je pense que ce qui est important, c'est de se mettre en marche avec une toute petite action, faire attention aussi dans ces moments-là au perfectionnisme et aux fausses excuses. Tu vois, j'ai pas encore fait assez ça, ou je peux pas... Je ne sais pas, je ne peux pas lancer mon site internet parce que je n'ai pas encore fait telle ou telle aventure. Je n'ai pas mon logo, j'attends d'avoir mon logo.

  • Speaker #1

    Puis la couleur, elle ne me va pas trop.

  • Speaker #0

    Donc faire attention à ces détails qui finalement sont parfois des excuses et se rappeler ce qui est vraiment important pour atteindre mon objectif. Si mon objectif, c'est d'avoir mes premières clientes, en tout cas le logo, ce n'est pas essentiel. Donc revenir aussi aux actions qui sont essentielles et commencer à faire des petits pas pour ces actions-là.

  • Speaker #1

    super avant d'avoir tout tout défini c'est top merci beaucoup Steph c'est très aidant et je pense que ça va rassurer beaucoup de nos auditrices et leur donner confiance en elles puisque c'est vraiment ce qu'on veut avec ce podcast c'est qu'elles aient confiance en elles et qu'elles passent à l'action donc super pour ces conseils où est-ce qu'on peut te retrouver et quelle est ton actualité ?

  • Speaker #0

    alors bien sûr sur le podcast j'ai peur d'en vivre d'ailleurs il y a un épisode spécifique sur les peurs liées à l'entrepreneuriat Si je ne me trompe pas, c'est l'épisode 66.

  • Speaker #1

    On mettra le lien de toute façon sous le podcast, donc on pourra le trouver facilement.

  • Speaker #0

    Je redétaille vraiment dans cet épisode le process avec vraiment des exemples aussi sur différentes peurs. Donc ça peut être intéressant. On parle de la peur de l'échec, mais on parle aussi de la peur financière, jugement des autres, etc. Donc je détaille un petit peu des questions d'auto-coaching pour ces différentes peurs. Donc ça peut être intéressant pour continuer un petit peu ces réflexions. Et puis, bien sûr, sur Instagram. Instagram c'est Steph Loli. Super.

  • Speaker #1

    Et puis toutes celles qui ont besoin d'être encore plus rassurées, vous aurez tous les autres liens sur l'Instagram de Steph pour la retrouver et vous faire accompagner si vous le souhaitez. Écoute encore, merci beaucoup pour tous tes partages. Et puis,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #1

    On te dit à très bientôt, peut-être pour un nouveau promo.

  • Speaker #0

    Parole de Meraki.

  • Speaker #1

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Description

Dans ce nouvel épisode de “Paroles de Meraki”, nous plongeons avec Stef Bluelips dans les profondeurs de la peur, ce sentiment qui nous touche toutes mais que peu osent vraiment affronter. Coach professionnelle et hôte du podcast "J'ai peur, donc j'y vais", Stef partage des stratégies puissantes pour transformer la peur de l'échec en actions motivées. Si vous êtes prête à changer votre façon de percevoir et de gérer la peur, cet épisode est pour vous.


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📒🎁 LE DICO DES GROS MOTS 📒🎁

Dans le "Dico des GROS Mots" de Paroles de MERAKI, retrouvez chacun des mots abordés dans le podcast.

Vous y retrouverez l’essentiel à retenir 💡, des petits conseils et mises en pratiques ainsi que des citations inspirantes.

Vous pouvez accéder gratuitement au Dico des GROS Mots de Paroles de MERAKI, en 👉 cliquant ici 👈

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🔗 LIENS UTILES


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👩‍💻 Et sinon on se retrouve sur le Web 👇


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que ça fait mal en fait de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Et même si on me juge, et alors ? Moi j'essaie de y penser et puis ça peut être anxiogène aussi pour moi.

  • Speaker #1

    Parole de Meraki. Bienvenue dans Parole de Meraki, le podcast qui décode, décrypte et démystifie les mots intimidants de l'entrepreneuriat. Bonjour, je m'appelle Armel et je suis la cofondatrice de Elles sont Meraki. Et nous avons pour mission avec Eugénie d'aider toutes les femmes à digitaliser leur expertise simplement et avec bienveillance. Dans Parole de Meraki, nous décortiquons chaque semaine avec ou sans inviter un gros mot de l'entrepreneuriat. Alors préparez-vous à être... toucher, inspirer et motiver pour entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie Meraki. Bonjour à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode spécial de notre podcast Parole de Meraki où nous plongeons tête première dans les réalités de l'entrepreneuriat. Aujourd'hui nous allons aborder un gros mot qui affecte chacune d'entre nous mais dont on parle rarement aussi directement puisqu'il s'agit du gros mot peur. Et qui de mieux pour nous accompagner dans cette exploration que notre invité du jour, qui est l'hôte du podcast J'ai peur, donc J'y vais, qui est un trésor de conseils pratiques et d'inspiration sur comment transformer la peur en action. Son parcours allant de ses études à Sciences Po jusqu'à son engagement profond envers le développement personnel à travers divers emplois et voyages montre qu'elle a affronté la peur sous toutes ses formes. Et le choix de ce gros mot n'est pas un hasard puisqu'elle incarne l'idée que la peur n'est pas seulement une barrière, mais peut-être un puissant moteur de changement. Dans cet épisode, elle nous apprend à écouter nos peurs, à les comprendre et à les utiliser pour nous propulser vers l'avant. Alors préparez-vous à être inspiré, à repousser vos limites et peut-être même à changer votre manière de voir vos propres peurs avec Steph Bluelips, notre invitée très spéciale du jour. Alors Steph, bonjour et merci mille fois d'avoir accepté cette invitation. C'est ta invitation à venir nous parler et nous partager ton point de vue par rapport au gros gros gros gros mot qu'est le mot peur. Tu es la sixième invitée et tu es la seule à avoir choisi ce mot. Et puis d'un autre côté, je me dis que c'est un petit peu normal puisque tu es l'hôte, comme j'ai eu l'occasion de le dire, du podcast J'ai peur, donc j'y vais. Alors j'ai l'impression quand même que ce mot, il était juste fait pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tout d'abord, merci pour l'invitation. Je suis ravie d'être ici. et ravie de parler de ce sujet qui effectivement est un sujet dont j'adore parler parce que tout le monde ressent des peurs et donc c'est intéressant justement de pouvoir dépasser ces peurs, c'est tellement gratifiant, donc j'adore parler de ce sujet.

  • Speaker #1

    Alors quand on lit ton parcours, tu as un parcours scolaire qui est quasi sans faute, un joli diplôme Sciences Po qui aurait pu t'ouvrir plein de portes, tu as traversé le monde, tu as essayé plein d'activités, plein de métiers différents, plein de choses différentes et quand on lit tout ça, on se dit wow, Mais la fille, la peur, elle ne fait pas du tout partie de sa vie.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu dises ça, parce que je repensais au moment où j'ai vraiment eu peur. Et je pense que Sciences Po, c'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que c'est un des moments, lorsqu'on passe le concours de Sciences Po, où on peut potentiellement se mettre en échec. Parce que je pense que, en tout cas, effectivement, le lycée c'était plutôt facile, le collège c'était plutôt facile. Et puis là, tout d'un coup, on se met dans une situation où on est face à d'autres personnes, où on n'est pas sûr d'y arriver. En tout cas pour moi, pour la première fois, je n'étais pas sûre d'y arriver. Et c'est là, pour la première fois, où la peur m'a paralysée, où je me suis auto-sabotée. Puisque normalement on peut passer le concours, en tout cas à mon époque, on pouvait passer le concours de Sciences Po à la sortie du lycée. Ce que je n'ai pas fait, parce que j'avais trop peur d'échouer, j'avais trop peur que mon estime de moi, je ne sais pas, en tout cas je ne l'avais pas conscientisé à l'époque, mais j'avais peur de perdre mon estime de moi, j'avais peur du jugement des autres aussi. Moi qui avait toujours été plutôt première de la classe, j'ai plutôt bien réussi mes études secondaires. Là, tout d'un coup, j'avais peur de la difficulté aussi que ça pouvait représenter. Et donc, je n'ai pas passé ce concours qui a été mon rêve depuis tant d'années. Et ce qui s'est passé, c'est qu'il est possible ensuite de le passer en L1. Et je me suis dit, bon, allez Steph, on y va. Et donc, je me suis inscrite au concours et je me suis complètement auto-sabotée. C'est-à-dire que je n'ai pas travaillé. toute l'année, alors j'ai travaillé pour ma licence normalement, mais j'ai pas travaillé pour le concours, et j'y suis quand même allée, et bien sûr je l'ai pas eu, alors j'ai pas eu une note désastreuse, mais je l'ai pas eu, et c'était encore une façon de m'auto-saboter par peur, parce que j'avais tellement peur d'échouer. qu'en ne travaillant pas, je me suis dit, en tout cas en ne mettant pas toutes les chances de mon côté, il y a un peu cette, c'est totalement insensé, mais ce truc de, voilà, j'ai pas réussi, mais j'ai pas travaillé de toute façon. Et c'est quelque chose qu'on peut retrouver en entrepreneuriat aussi, c'est je me lance, mais... J'y vais pas à fond, je contacte pas de personne, je prospecte pas, je me mets pas out there, enfin tu vois, je fais pas forcément la promotion de mes services, j'en parle pas forcément. Donc ça marche pas forcément, mais en même temps je me suis pas vraiment donné les moyens. Et ça me donne une espèce d'excuse qui fait que mon estime de moi est un peu à flot quand même, parce que j'y arrive pas, mais en même temps... C'est normal. Voilà, j'y ai pas tout mis. Et parce que ça fait mal, en fait, de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Là, ça vient vraiment blesser l'estime de soi. Tout ça, bien sûr, j'avais pas conscientisé à l'époque et j'ai eu la chance de pouvoir entrer un peu plus tard à Sciences Po et de quand même réaliser ce rêve-là. Mais c'est la première fois où vraiment, en tout cas, c'est pas la première fois, mais c'est cet exemple pour moi qui a été assez frappant de, waouh, à quel point les peurs inconscientes, parfois, peuvent... complètement nous auto-saboter, en tout cas venir nous freiner dans nos rêves.

  • Speaker #1

    Et après, tout ce que tu as fait quand même, il faut ne pas redouter la peur pour faire ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Je pense que ma plus grande peur, c'est la peur d'avoir des regrets. Et pour moi, il y a plein de peurs qui nous freinent, mais il y a des peurs qui sont motrices. Et pour moi, cette peur d'avoir des regrets... d'avoir des regrets à la fin de ma vie, de me retourner et de ne pas avoir fait des choses qui me tenaient à cœur, c'est une peur qui est forte et qui, du coup, me pousse à dépasser d'autres peurs. Parce que je me dis, si je ne le fais pas, ce sera pire que d'avoir échoué. Ce sera pire que... Enfin, cette peur d'avoir des regrets, elle est suffisamment forte pour me mettre un petit coup de pied aux fesses.

  • Speaker #1

    Ça s'explique, donc. Et le titre de ton podcast, en fait, J'ai peur, donc j'y vais on dirait que... Du coup, le fait d'avoir peur, c'est un signal déclencheur en disant, puisque j'ai peur, c'est plutôt bon signe, donc il faut y aller.

  • Speaker #0

    Alors que quand on y réfléchit,

  • Speaker #1

    on dit, oui, mais la peur, elle est là pour nous préserver ce réflexe préhistorique, le lion tapit dans la savane qui attend que tu passes pour te croquer. Mais donc, tu vois, la peur, elle est là pour nous alerter. Et toi, tu dis que c'est plutôt un signal, go, il faut y aller. Il y a un juste équilibre à avoir entre ce signal-là, se dire oui, c'est normal, en fait, j'ai peur, ça veut dire qu'il ne faut pas que j'y aille, ou j'ai peur, au contraire, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est là où c'est important de faire la différence entre nos peurs et de ne pas prendre la peur qui est une émotion qui peut nous submerger pour argent comptant. Moi, je ne suis pas de la team, t'as peur, donc vas-y, fonce sans y réfléchir. Je suis pour, on prend. On fait un pas de recul et on regarde ce qu'est cette peur. Et en fait, ce qu'on voit bien souvent, c'est que la peur, c'est une émotion en réponse à un danger réel ou perçu. Et ça, c'est important. C'est que parfois, le danger que notre cerveau identifie est juste perçu. Ça veut dire qu'il peut être imaginaire, que ce n'est pas un vrai danger. On va ressentir une angoisse, on va ressentir de l'anxiété parce qu'on imagine quelque chose, comme le fait d'échouer, par exemple. Ou parce que même, je ne sais pas, je regarde un film d'horreur. Et j'ai peur, je ressens de la peur, et pourtant ce n'est pas en train de se passer dans ma vie là maintenant, c'est dans ma télé. Donc on peut ressentir tous les symptômes, entre guillemets, de la peur, comme si elle était réelle alors qu'elle ne l'est pas. Et le cerveau ne sait pas faire la différence entre... la peur qui est due à une menace réelle ou imaginaire. Il peut ressentir une grande peur à l'idée de quelque chose, à l'idée d'un entretien d'embauche, à l'idée d'échouer, à l'idée de se mettre en danger financièrement, alors que ce n'est pas en train de se passer dans la réalité. Parce qu'il se dit, mieux vaut être en sécurité. Pour se protéger, le cerveau préfère réagir au cas où, comme si c'était un vrai danger, pour nous garder en sécurité. C'est pour ça que c'est important de prendre le temps d'analyser si je suis vraiment en danger ou pas. avant de réagir et parfois ce qu'on se rend compte surtout dans la société dans laquelle on vit c'est que il ya peu de danger immédiat tu voyais un peu et peu de chance que justement ce lion ou ce petit gradant de sable soit soit dans le coin de mon appart donc il ya plein de fois où on continue en fait de ressentir ce mécanisme de avec la peur en de peur sans que ce soit adapté on va dire aux situations que l'on vit et donc moi pourquoi ce titre de podcast du coup pour faire le lien est ce que tu disais parce que je me suis rendu compte qu'il ya plein de fois où mes peurs n'était pas ancrée dans la réalité mais ça il fallait prendre le temps de les détricoter un petit peu et que en plus lorsque je jose dépasser mes peurs lorsque j'y vais je me sens hyper fier je fais quelque chose qui me tenait à cœur parce que si j'ai peur c'est peut-être aussi qu'au fond j'ai envie d'y aller et en fait ça me fait gagner en confiance en moi je me suis rendu compte et notamment à travers les voyages que j'ai pu faire parce que tu en parlais un petit peu avant c'est ça qui a été aussi un grand déclencheur pour moi c'est que j'ai dépassé énormément de peur que j'avais moi je dis toujours j'étais une grosse trouillarde j'avais peur et je suis passée de 0 à 100 c'est à dire j'étais jamais sortie d'europe à je voyage solo je pars direct un an toute seule je commence en colombie tu vois donc c'était vraiment et Il n'y avait pas trop d'entre-deux. Et je me suis rendue compte, ça a sauté plein de verrous, et je me suis rendue compte à chaque fois que je me sens hyper bien, hyper fière, et je gagne confiance en moi, et ça me donne de l'énergie pour la suite. Et donc c'est pour ça que ce titre de podcast, s'il est ce qu'il est, c'est parce que j'avais peur de faire un podcast, donc j'y vais. Parce que je sais que si je me lance, peu importe le résultat, si je me lance, je vais apprendre des choses, et je vais gagner confiance en moi, et je vais me sentir fière de moi.

  • Speaker #1

    donc j'ai peur donc j'y vais je me lance et je fais ce podcast donc le titre il était pas si recherché en fait et justement ce podcast donc il va avoir 4 ans en mai quand tu l'as commencé t'étais pas prête donc t'avais pas de jingle toujours pas et tu dis je l'ai lancé j'étais pas prête sans être prête mais pas sans réfléchir quelle est la subtilité Là-dessus, on peut y aller sans être prêt, forcément, mais il faut avoir réfléchi avant. Oui.

  • Speaker #0

    Et puis, il faut se connaître parce que moi, je me connais et je sais qu'ayant un petit peu de tendance perfectionniste, je ne serai jamais prête selon mes standards. Donc, il y a des personnes qui, à un moment donné, effectivement, se sentent prêtes. Elles ont fait... elles sont allées au bout du processus, elles ont suffisamment réfléchi, préparé, elles se sentent prêtes. Il y en a d'autres comme moi où on sait au fond qu'on a tendance à jamais être prête parce qu'il y a toujours plus à apprendre, toujours plus à faire, toujours plus à perfectionner et on ne se lance jamais. Donc je sais que par rapport à ce trait de personnalité que j'ai, il faut pas que j'attende d'être prête, il faut que j'aie suffisamment avancé dans ma réflexion et dans ce que je sais, là où je veux aller et ensuite il faut que je me lance parce que sinon je vais overthink, je vais trop justement être dans la réflexion au point de me paralyser. Donc là j'étais à ce stade où, bon là pour le coup j'étais vraiment pas prête parce que j'avais pas du tout anticipé l'aspect technique, mais c'était bien aussi parce que j'ai tout appris sur le tas, et peut-être que si j'avais réfléchi à tout ça avant je me serais dit ouh là là là, c'est énorme, et ça va être fatiguant, c'était pas en fait si énorme, mais là le fait de me lancer en ayant un minimum d'infos, et aussi pour le plaisir, pour garder cet aspect plaisir, parce que parfois quand on réfléchit beaucoup, ce qui est très bien, parfois on perd un peu le plaisir que l'on a à faire certaines choses. J'ai envie de partager quelque chose sur Instagram. et en fait je commence à me demander quel impact ça va avoir et est-ce que si et ça et en fait je le fais pas donc rester aussi sur pourquoi je fais les choses et parce que peut-être j'y trouve du plaisir et ensuite me lancer et apprendre au fil du chemin ça a été hyper Ça a été un grand apprentissage pour moi par rapport aux peurs. Je peux me faire confiance pour apprendre et pour relever les défis au moment où ils se présentent. Je n'ai pas besoin d'anticiper chaque défi en amont, alors qu'avant j'avais plus cette tendance-là, il faut que tout soit couvert, que j'ai ma map dans ma tête, et je sais déjà tout résoudre. Aujourd'hui je me dis, j'ai quand même une idée globale dans la tête, et je me fais confiance pour résoudre et dépasser les obstacles quand ils se présentent. Et ça c'est important parce que ça permet d'avancer, parce que sinon on peut être vraiment paralysé par l'anxiété qu'on ressent, l'idée déjà de tous les obstacles qu'on a anticipé.

  • Speaker #1

    Et se dire également que quand arrivera le moment, on aura évolué. et on aura ce qu'il faut pour résoudre les problèmes qui vont se présenter à ce moment-là. D'avoir confiance en ça également, c'est important.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est tout à fait vrai.

  • Speaker #1

    Super conseil pour toutes celles qui attendent d'être prêtes avant d'y aller. Suivez l'exemple de Steph. Réfléchissez et puis allez-y et dites-vous bien que vous pourrez toujours régler les problèmes au moment où ils se présenteront. Tout à l'heure, tu as parlé de détricoter tes peurs. Concrètement, c'est quoi détricoter ses peurs ?

  • Speaker #0

    Déjà je pense que c'est d'accepter de ressentir des peurs. Parce que parfois quand on ressent, on a ce sentiment de peur, c'est désagréable. On n'a pas envie de ressentir de la peur. Donc on peut avoir tendance, en tout cas c'est ce que je remarque souvent chez mes clientes, tendance à fuir ce sentiment et fuir l'objet de la peur. Donc c'est déjà d'avoir conscience. accepter en premier lieu d'avoir peur et ne pas tenter de fuir cette émotion-là, ce sentiment-là. Parce que parfois, je ne sais pas, j'ai peur de parler de ce que je fais sur LinkedIn, donc j'évite complètement le sujet, je ne m'y confronte pas. Donc déjà, la première chose, c'est accepter d'avoir peur et regarder nos peurs en face. Et ça, ce n'est pas toujours évident parce que j'ai remarqué que très souvent, lorsque l'on ressent des peurs, on a peur. que si on les regarde en face, on a encore plus peur. Donc si j'ai peur d'échouer, mais si j'y pense, j'ai peur d'avoir encore plus peur d'échouer. Or, c'est l'inverse. C'est lorsque l'on a des peurs un peu diffuses, non identifiées, que ça nous paraît être quelque chose d'un peu énorme et un peu justement diffus, qui peut vite nous submerger. Donc je pense que c'est important de regarder ces peurs en face et de se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur. De nommer. nos peurs parce que et souvent c'est pas évident fait on pense qu'on sait de quoi on a peur en fait quand on creuse un petit peu c'est pas toujours évident donc oui j'ai peur de l'échec Ok, ça je l'ai identifié, c'est la peur que j'ai. Mais qu'est-ce qui me fait vraiment peur ? Concrètement, est-ce que c'est de ne pas réussir à trouver de clients ? Est-ce que c'est de décevoir les personnes autour de moi, d'être ridicule si je me plante ? Est-ce que c'est concrètement de devoir retourner dans le salariat ? Est-ce que c'est de ne pas réussir à me vendre, de ne pas se passer pour un ou une marchande tapis ? Tu vois, qu'est-ce qui me fait peur exactement ? Et déjà ça, c'est une étape qui va permettre ensuite... de trouver des solutions, concrètement. Mais donc, regarder ces peurs en face et détricoter pour se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur, sans laisser nos peurs être vagues, c'est super important, pour ensuite résoudre et trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, je vais continuer sur ton exemple de LinkedIn. Si j'ai peur de m'exposer, parce qu'en fait, j'ai peur d'être ridicule, en me disant, tout le monde est bien meilleur que moi, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Enfin, j'ai l'impression d'être stupide, à faire ce que je vais faire.

  • Speaker #0

    je les nommais j'ai compris en fait qu'elle était ma peur probablement celle du jugement qu'est ce que je peux faire avec ça c'est une bonne question alors quand quand on a peur du jugement moi je trouve que c'est intéressant de se demander du jugement de qui parce que parfois on se rend compte que ces deux personnes concrètement ou quand on nomme les personnes on se rend compte aussi que bon bah c'est pas si grave, oui il a ma famille mais en fait non j'ai pas si peur que ça, en fait en nommant précisément des catégories de personnes on se rend compte on peut se rendre compte, c'est pas toujours le cas et après il faut faire peut-être un travail plus en profondeur si c'est une question de si on a une peur du jugement des autres qui est très forte. En tout cas, souvent, quand on nomme de qui on a peur, en tout cas du jugement de qui on a peur, on peut se rendre compte que finalement, ce n'est pas si grave. En tout cas, c'est ce que je constate souvent avec mes clientes. Et peut-être autre chose qui peut être intéressant ensuite, c'est de se rappeler qu'on n'en sait rien. C'est que là, on est en train de faire de la projection. On imagine ce que les gens pensent ou vont penser, alors qu'en fait, bien souvent, quand on s'interroge, est-ce que ces personnes-là m'ont déjà dit quelque chose ? Est-ce que j'ai déjà été jugée ? certaines personnes, ça s'ancre dans des traumas. Elles ont déjà vécu, elles ont déjà été jugées. Et pour d'autres, en fait, ça s'ancre dans rien. Elles n'ont pas été jugées par ces personnes, ou elles n'ont pas... On n'en sait rien, et c'est se rappeler qu'on ne sait pas, que même si nos peurs parlent fort, on ne sait pas ce que les autres pensent, et on ne sait pas ce qu'ils vont faire. Et puis ça peut être intéressant aussi de se demander... Et même si on me juge, et alors ? Et alors, qu'est-ce qui se passerait vraiment ? Ok, on me juge, mais est-ce que ça va... Alors, souvent, on peut se dire, ça va me... je vais me sentir mal, etc. Mais ça, c'est quelque chose qu'on peut apprendre à gérer en parallèle. C'est important de le dire, on peut apprendre à gérer les critiques, etc. Et puis, c'est aussi peut-être de se rappeler que dans un an... dans dix ans, est-ce que ce sera encore important ? Ce que pensent les gens de mon projet professionnel, ce que pensent les gens de ce post sur LinkedIn ? Et ça peut être intéressant de réfléchir à ce que ça nous coûte. On se rend compte que les conséquences d'être jugées sont pas si... élever en tout cas son passif grave par rapport à ce que ça nous coûte de ne pas oser dans notre développement personnel, dans notre vie professionnelle, dans notre épanouissement. Et donc ça peut permettre de dépasser cette peur-là. Ça ne peut pas dire qu'elle n'est plus là, on peut toujours avoir peur d'être jugé, mais j'accepte d'avoir cette peur, et de peut-être faire face à des jugements parce que mon projet est plus important pour moi. Et parce que aussi, au fond, au final, bah oui les gens jugent, et j'ai aucun contrôle sur ce qu'ils pensent. Mais c'est trop coûteux pour moi de m'intéresser à ça. C'est trop coûteux pour moi de rester peut-être dans le salariat ou dans un job qui ne m'épanouit pas, ou de ne pas développer mon entreprise. C'est trop important pour moi pour laisser cette peur. complètement gagnée. Ça ne veut pas dire qu'elle n'est plus là, encore une fois. Mais je fais le choix d'avancer avec elle, à mes côtés.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on dit souvent que la peur de quelque chose est bien plus forte que d'affronter cette chose. Et donc de s'apercevoir que finalement, oui, on l'a fait et puis que ça ne faisait pas si peur que ça. Alors que d'imaginer ce qui peut arriver, c'est bien pire, en fait.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est important ce que tu dis parce que moi, ce que je suggère souvent aux... personnes, ceux qui m'écoutent, que j'accompagne, c'est aussi de se faire un petit point, un petit auto-feedback après avoir fait quelque chose qui leur faisait peur, après avoir osé. Parce que souvent avant d'oser, avant d'avoir fait quelque chose qui nous fait peur, comme tu l'as dit, c'est assez... La peur, elle prend beaucoup de place, c'est compliqué à gérer, enfin voilà, c'est... Comment dirais-je ? je sais plus comment tu l'as dit mais c'était très bien formulé et puis une fois qu'elles l'ont fait ok bon en fait ouais c'était pas si c'était pas si pire c'était pas si mal mais elle passe rapidement à autre chose moi ce que je suggère c'est de ne pas passer si vite à autre chose et de prendre le temps de se dire ok là tu ressentais tout ça ça paraissait insurmontable et aujourd'hui regarde comment tu te sens et de garder ce cet auto feedback pour la suite parce que quand cette situation va se reproduire tu pourra te rappeler que La dernière fois, tu avais aussi peur, voire plus, et ensuite ça allait et tu en as été capable, et tu as été capable de te dire tout ça après. Donc de garder ces éléments-là parce que c'est ce qui forme notre confiance en nous aussi. Parce que si chaque fois qu'on fait quelque chose, on passe vite à la suite et on l'oublie, comment construire notre confiance en nous ? La confiance en nous, c'est aussi de se rappeler, la dernière fois je l'ai fait, donc je suis capable potentiellement de le refaire. Et pour ça, il faut prendre le temps de célébrer aussi les petits pas qu'on fait.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mesurer la peur sur une échelle de 1 à 10 avant et puis là, mesurer après et s'apercevoir que finalement, il y a une grosse différence. C'est top, top. Donc tu disais que oui, il fallait, la peur disparaît jamais, il faut apprendre à danser avec la peur. Est-ce que toi, tu as des astuces, des phrases ? Il y a Mel Robbins, par exemple, qui a sa technique du 5, 4, 3, 2, 1, on y va. Est-ce que... toi quand tu ressens la peur ? D'abord, est-ce que tu ressens encore aujourd'hui la peur dans ton activité ? Est-ce qu'il y a encore des choses qui te font peur ? Et si oui, comment tu gères ça ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Alors aujourd'hui, et justement j'y ai pensé en réfléchissant un petit peu à notre échange du jour, je ne ressens plus les mêmes peurs, bien sûr. C'est sûr qu'au début de mon activité, j'avais beaucoup peur de ne pas réussir, peur de ne pas avoir de clients, peur... de m'afficher, tu vois, ou d'afficher mes ambitions et d'être ridicule, tout ce qu'on s'est dit, tu vois, peur de se vendre, etc. Aujourd'hui, toutes ces peurs-là, je ne les ai plus. C'est plutôt la peur... Ça va paraître un petit peu étrange mais la peur que ça s'arrête tu vois c'est maintenant mon activité elle marche bien mais maintenant je me dis est ce qu'un jour tout va s'arrêter. C'est un peu la peur de tout perdre que j'ai aujourd'hui donc c'est chouette de pouvoir avoir cette peur là aussi ça veut dire que mon activité elle fonctionne donc j'aurais bien aimé à l'époque juste avoir cette peur là mais je dirais que c'est une des peurs que j'ai principalement aujourd'hui. Et tu le gères comment ? J'accepte qu'elle est là, parce que je pense que beaucoup d'entrepreneurs ressentent ça. En tout cas, quand j'en parle autour de moi, je me rends compte que c'est très commun. On a peur que tout s'arrête, on a peur d'être has-been, peut-être aussi. Donc j'essaye de... C'est une bonne question, qu'est-ce que je fais ? J'accepte qu'elle soit là et je me dis que je suis capable de rebondir. Là, on revient sur la confiance en soi. Je me rappelle tout ce que j'ai réussi à faire jusque-là, à me dire que je serais capable de rebondir, de me renouveler, de m'adapter, de pouvoir analyser mon marché, de pouvoir m'adapter aussi aux demandes qui évoluent. Donc c'est aussi, dans le concret, ça veut dire prendre du temps dans mon business pour l'analyse, pour la réflexion. Tu vas être pas que dans l'opérationnel, parce que parfois on peut vite tomber là-dessus. Donc vraiment, tu vois, quelque chose que je ne faisais pas du tout avant 2023, c'est de m'accorder un CEO Day. Un jour pour toutes ces questions-là. Et j'adore ça, je trouve ça trop intéressant aussi. Et donc, il y a ça, c'est dans le très concret. Donc vraiment être tourné solution aussi. Parce que parfois, la peur prend beaucoup de place, et on oublie que la peur, elle soulève des obstacles potentiels auxquels on peut trouver des réponses. Donc pour moi, je t'avoue que cette technique de Mel Robbins, je la partage souvent, mais pour moi, ça ne marche pas du tout. Je compte, et quand j'arrive à zéro, je ne fais rien. Je recours aux disciplines. Donc moi, ce que j'aime beaucoup et que je suggère, c'est se mettre en mode recherche de solution. Cette peur, elle vient me donner une information sur une potentielle difficulté que je pourrais rencontrer. En fait, c'est vrai, c'est pas tout à fait faux, ça veut pas dire que ça va forcément se produire, mais c'est vrai que potentiellement, le marché pourrait changer. En tout cas, tu vois, par exemple, on parle beaucoup de la formation en ligne et du fait que, ben voilà, ça a marché hyper bien pendant les années Covid et puis un peu avant. Aujourd'hui, l'infoprenariat, ça marche bien, il faut se renouveler, il faut proposer d'autres formats, de l'hybride, etc. etc. Ok. Mais il faut prendre en compte ça. C'est vrai. Donc, plutôt que juste avoir cette peur, j'essaye de me poser avec elle, comme je te disais, la regarder en face, et me demander quelles solutions je pourrais trouver à ça, comment je pourrais anticiper. Et donc pour moi, en fait, c'est d'être proactive avec mes peurs. C'est un peu ça ma solution. Super,

  • Speaker #1

    super, très bonne solution. Il y a une citation, moi j'aime beaucoup, et qui dit qu'avoir peur, c'est mouiller son pantalon, et être courageux, c'est faire ce qu'on a à faire avec son pantalon mouillé. Ce qui sous-entendrait en fait qu'on a tous et toutes peur, et ce qui différencie les gens... qui passe à l'action, c'est le courage. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça on le voit peu parce qu'on a l'impression que les gens qui passent à l'action n'ont pas peur. Or, c'est faux. Alors bien sûr, il faut quand même être... honnête intellectuellement tout le monde ne part pas du même endroit des gens qui ont une plus d'anxiété que d'autres et ça on peut quand on de base on a une personnalité avec plus d'anxiété à une tendance à stresser enfin être plus sujet au stress Ça c'est factuel bien sûr, ces personnes-là vont avoir besoin de plus de courage. Ça c'est factuel. Et je pense aussi parce que je sais qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs ou d'entrepreneuses qui sont anxieuses, qui ont des peurs, etc. Et où ça fait partie aussi de leur nature et qui se comparent à des personnes qui en ressentent moins. Mais il faut aussi s'accepter. Tu as accepté que oui, on ne part pas tous du même endroit là-dessus, et qu'il va falloir plus de courage, mais que c'est possible. Et justement, là-dedans, ne pas se comparer avec des personnes qui soit effectivement ont eu besoin d'un peu moins de courage, parce que naturellement, ce sont des personnes plus sécures, et c'est OK. Et aussi, effectivement, se rappeler qu'il y a plein de personnes qui ont peur, et qui vont quand même, encore une fois, le but... Avec le pantalon mouillé. Avec le pantalon mouillé, mais le but, ce n'est pas de se lancer les yeux fermés. C'est pour ces personnes qui ont peut-être besoin de plus de réassurance, c'est se la donner et se lancer. Effectivement, le meilleur moyen de ne pas se laisser paralyser par les peurs et les doutes, c'est de se mettre en marche, même avec une toute petite action. En réalité, ça peut suffire.

  • Speaker #1

    Alors justement, toi, tu accompagnes au quotidien des entrepreneurs, souvent en reconv... reconversion aussi donc des personnes qui ont beaucoup de doutes et beaucoup de peur parce qu'elles ont beaucoup de choses à perdre aussi quelle méthode tu donnerais ou quel conseil tu donnerais à nos auditrices qui aujourd'hui ont une peur et ont besoin

  • Speaker #0

    de la lever pour avancer est ce que tu peux partager ta méthode ou les conseils que tu donnes à tes clientes ça reprend un petit peu du coup ce que ce que je te dis dès jusque là ça peut faire un petit peu une synthèse premièrement déjà comprendre la peur et comment elle fonctionne avoir conscience que c'est pas parce que j'ai peur qui a un danger parce que parfois on est persuadé que ça va arriver on est persuadé que ce qu'on imagine ça va se produire parce que mon cerveau me le dit donc c'est que ça va se produire c'est pas forcément vrai donc accepter que ma peur peut me dire des choses fausses qu'il faut que je la détricote pour revenir sur ce mot-là, accepter que je ressente de la peur, que ça n'avait pas de moi quelqu'un de moins bien, de moins compétent, parce que parfois on a cette impression de moi j'ai plein de peur, donc je ne vais pas y arriver, donc je suis... il faut être entrepreneur, il faut être plus comme ci ou comme ça Non, c'est ok d'avoir peur. C'est ok si tu as peur, c'est tout à fait normal. En plus, c'est une sacrée sortie de zone de confort. C'est l'inconnu. Et puis c'est bon signe d'avoir peur, c'est que le cerveau, il fait son travail, il fait son job, il est là pour nous empêcher. de souffrir, il est là pour nous protéger et donc il fait son job. Donc accepter.

  • Speaker #1

    On fait ça par écrit ?

  • Speaker #0

    C'est mieux, ah oui toujours.

  • Speaker #1

    De poser ses larmes par écrit, on se le sort de la tête.

  • Speaker #0

    Donc se rappeler que la peur ça veut rien dire sur moi, que tout le monde ressent de la peur. Et ensuite donc détricoter ses peurs, qu'est ce qui me fait vraiment peur ? Quitte à se poser la question plusieurs fois, ok j'ai peur de ne pas être à la hauteur mais concrètement ça veut dire quoi ? Est-ce que j'ai peur, par exemple, de devoir gérer plein de choses administratives toute seule, assumer plein de responsabilités, ça c'est quelque chose que parfois j'entends. J'ai peur de tout ce qui va m'incomber dans le fait de me lancer dans l'entrepreneuriat, sans pouvoir compter sur un patron, des collègues ou une équipe, ou j'ai peur que, je ne sais pas, ce soit compliqué. Donc, essayer de creuser au maximum, et ensuite se mettre en mode recherche de solution. Donc par exemple, si j'ai peur de ne pas y arriver. Ok, donc là en fait ça va être... Bon moi j'ai tout un process que je donne à mes clientes, d'auto-coaching en fait, parce que je pense qu'il y a souvent des choses qui se répètent, donc c'est pour ça que j'ai des process, mais je vais vous en partager un. J'ai peur de ne pas y arriver. Première question, qu'est-ce qui fait que tu n'y arriveras pas ? Que tu n'y arriverais pas ? Parce que peut-être que ça va permettre aux personnes d'identifier déjà des difficultés, déjà des blocages, déjà des freins qu'elles pourraient anticiper. Et ça, ce que je trouve génial là-dedans, c'est que le fait de se poser ces questions va peut-être les aider à réussir. Donc c'est là où, en se questionnant sur notre peur, on peut transformer notre peur en quelque chose qui nous aide à réussir, au lieu de quelque chose qui nous freine. Dire qu'effectivement, peut-être qu'en me demandant, j'ai cette peur de ne pas y arriver parce que peut-être qu'au fond, je ne sais pas comment on gère une auto-entreprise, par exemple, ou une société. Peut-être qu'en réalité, il me manque des connaissances, ou peut-être même des compétences, qui font que ça pourrait me faire échouer. On n'en sait rien, tu vois, mais c'est un exemple que je donne. Mais le fait en tout cas d'aller au... plus profond dans cette peur, peut me faire prendre conscience qu'il manque des choses que je vais pouvoir apprendre. Mais donc là, la question, c'est pas de se dire, parce que ça, ça peut être un comportement qu'on peut avoir, c'est, ok, là, je sais pas comment on gère une autre entreprise, par exemple, donc je vais pas y arriver. Non, c'est, t'as identifié ça, maintenant, comment est-ce que tu peux... développer ses compétences, comment tu peux acquérir ses connaissances. Donc là, il faut vraiment se mettre en mode recherche de solution. Ça, c'est important. En mode action concrète. Passer d'une peur floue à une action concrète, c'est super important. Et puis ensuite, deuxième question, si j'ai peur de ne pas y arriver, c'est OK. Là, j'ai identifié des choses qui pourraient m'empêcher d'y arriver et j'ai trouvé des solutions pour réussir. Mais si malgré tout... J'échoue, qu'est-ce qui se passe ? Donc ça, on n'a pas envie d'y penser. Comme je te disais avant, on a peur d'avoir encore plus peur. Mais moins j'essaie d'y penser, et plus ça peut être anxiogène aussi pour moi. Donc c'est important d'y voir clair sur qu'est-ce qui se passe si j'échoue. Donc explorer un petit peu les scénarios catastrophes qu'on se fait. Se faire un peu peur, mais c'est ce qui va nous permettre, encore une fois, de se rassurer par la suite. Donc ok, si j'échoue, qu'est-ce qui se passe concrètement ? Peut-être rien, parfois c'est rien du tout en réalité. Il va falloir que je ferme mon entreprise et puis... Faites rien, je retournerai dans le salarié. Il y a beaucoup de personnes qui se rendent compte que, bon, elles ont des compétences et elles ont un parcours qui font qu'elles pourront retrouver du travail. Ce n'est pas forcément problématique, elles ont un réseau. Mais ça, il faut se poser la question pour s'en rendre compte et pour s'auto-rassurer. Et ensuite, est-ce que c'est grave ? Bon, pour beaucoup, ça fera un peu mal à l'estime de soi, mais au final, ce n'est pas grave au sens propre. Et puis, autre question à se poser, c'est, ok, si ça arrive, si effectivement j'échoue, si ça se passe mal, qu'est-ce que je ferais ? Donc, encore là... se mettre en mode recherche de solutions. Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre en place comme action ? Est-ce qu'il y a peut-être des choses que je peux anticiper ? Peut-être que je vais pouvoir reprendre un job salarié, il faut peut-être que je prépare des CV. Est-ce que peut-être je pourrais mettre mon crédit en pause parce que je sais que l'aspect financier, c'est souvent quelque chose qui fait peur. Est-ce que peut-être j'ai des économies ? Sinon, est-ce que ça me sécuriserait peut-être d'en avoir avant ? Vraiment, l'idée, c'est identifier tous les problèmes et toutes les solutions que je pourrais trouver. Et souvent... Ensuite, il va falloir les mettre en action et ça, ça demande du travail. Donc oui, dépasser ses peurs, ça peut demander du travail, mais il y a des personnes qui n'ont pas besoin de faire tout ça. Encore une fois, il y a des personnes qui se disent Ok, si j'échoue, ce n'est pas si grave, ok, je passe à l'action. Et pour d'autres, non, elles vont avoir peut-être besoin de mettre en place plus d'actions. Donc là, c'est au feeling, en fonction de... de chaque personne et de ce qu'elle sait d'elle-même. Mais en tout cas, l'idée, c'est de se focus aussi sur ce que je peux contrôler. Parce que derrière mes peurs, et derrière ce qu'elles amènent, il y a des choses que je peux faire pour m'auto-rassurer.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est la peur de l'inconnu.

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    en faisant tout ça, derrière, ce n'est pas inconnu, puisqu'on l'a préparé. Et on sait où on met les pieds, au pire, si ça ne fonctionne pas. Donc du coup, ça lève une énorme peur, celle de l'inconnu, de l'incertitude.

  • Speaker #0

    Et l'étape qui est vraiment importante, c'est de passer à l'action sur les solutions qu'on a trouvées. Parce que parfois, j'ai identifié que je serais rassurée en mettant telle chose en place et je ne le fais pas. Donc non, c'est important de passer à l'action aussi. Et puis, dernière étape que j'aime, avant-dernière plutôt, ça serait aussi de se rappeler son pourquoi. Parce que dans ces moments-là, on oublie parfois pourquoi c'est important pour nous. La peur prend tellement de place que ça nous dévie un petit peu. peu de nos motivations profondes, donc c'est important de se rappeler pourquoi ce projet me tient suffisamment à cœur pour surmonter ces peurs-là et pour mettre en place ces solutions-là qui demandent parfois du temps et de l'énergie aussi, il faut le dire. Et ça, c'est important de se le rappeler. Et puis, dernière étape que j'invite les personnes à faire, c'est de le faire en ayant le pantalon mouillé, tout simplement, c'est-à-dire une toute petite action pour commencer. Parce que parfois, on est aussi, surtout dans l'entrepreneuriat, on peut être submergé par la quantité de choses à faire. Et je pense que ce qui est important, c'est de se mettre en marche avec une toute petite action, faire attention aussi dans ces moments-là au perfectionnisme et aux fausses excuses. Tu vois, j'ai pas encore fait assez ça, ou je peux pas... Je ne sais pas, je ne peux pas lancer mon site internet parce que je n'ai pas encore fait telle ou telle aventure. Je n'ai pas mon logo, j'attends d'avoir mon logo.

  • Speaker #1

    Puis la couleur, elle ne me va pas trop.

  • Speaker #0

    Donc faire attention à ces détails qui finalement sont parfois des excuses et se rappeler ce qui est vraiment important pour atteindre mon objectif. Si mon objectif, c'est d'avoir mes premières clientes, en tout cas le logo, ce n'est pas essentiel. Donc revenir aussi aux actions qui sont essentielles et commencer à faire des petits pas pour ces actions-là.

  • Speaker #1

    super avant d'avoir tout tout défini c'est top merci beaucoup Steph c'est très aidant et je pense que ça va rassurer beaucoup de nos auditrices et leur donner confiance en elles puisque c'est vraiment ce qu'on veut avec ce podcast c'est qu'elles aient confiance en elles et qu'elles passent à l'action donc super pour ces conseils où est-ce qu'on peut te retrouver et quelle est ton actualité ?

  • Speaker #0

    alors bien sûr sur le podcast j'ai peur d'en vivre d'ailleurs il y a un épisode spécifique sur les peurs liées à l'entrepreneuriat Si je ne me trompe pas, c'est l'épisode 66.

  • Speaker #1

    On mettra le lien de toute façon sous le podcast, donc on pourra le trouver facilement.

  • Speaker #0

    Je redétaille vraiment dans cet épisode le process avec vraiment des exemples aussi sur différentes peurs. Donc ça peut être intéressant. On parle de la peur de l'échec, mais on parle aussi de la peur financière, jugement des autres, etc. Donc je détaille un petit peu des questions d'auto-coaching pour ces différentes peurs. Donc ça peut être intéressant pour continuer un petit peu ces réflexions. Et puis, bien sûr, sur Instagram. Instagram c'est Steph Loli. Super.

  • Speaker #1

    Et puis toutes celles qui ont besoin d'être encore plus rassurées, vous aurez tous les autres liens sur l'Instagram de Steph pour la retrouver et vous faire accompagner si vous le souhaitez. Écoute encore, merci beaucoup pour tous tes partages. Et puis,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #1

    On te dit à très bientôt, peut-être pour un nouveau promo.

  • Speaker #0

    Parole de Meraki.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode et que vous voulez nous le faire savoir, pensez à lui mettre 5 étoiles et à vous abonner à notre podcast pour être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et si vous voulez retrouver les ressources liées à cet épisode, n'hésitez pas à vous rendre sur quelssontmeraki.com. podcast, vous trouverez de nombreuses ressources pour vous aider à entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie mère acquis.

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Description

Dans ce nouvel épisode de “Paroles de Meraki”, nous plongeons avec Stef Bluelips dans les profondeurs de la peur, ce sentiment qui nous touche toutes mais que peu osent vraiment affronter. Coach professionnelle et hôte du podcast "J'ai peur, donc j'y vais", Stef partage des stratégies puissantes pour transformer la peur de l'échec en actions motivées. Si vous êtes prête à changer votre façon de percevoir et de gérer la peur, cet épisode est pour vous.


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📒🎁 LE DICO DES GROS MOTS 📒🎁

Dans le "Dico des GROS Mots" de Paroles de MERAKI, retrouvez chacun des mots abordés dans le podcast.

Vous y retrouverez l’essentiel à retenir 💡, des petits conseils et mises en pratiques ainsi que des citations inspirantes.

Vous pouvez accéder gratuitement au Dico des GROS Mots de Paroles de MERAKI, en 👉 cliquant ici 👈

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🔗 LIENS UTILES


💖 Retrouvez Stef Bluelips :

👩‍💻 Et sinon on se retrouve sur le Web 👇


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que ça fait mal en fait de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Et même si on me juge, et alors ? Moi j'essaie de y penser et puis ça peut être anxiogène aussi pour moi.

  • Speaker #1

    Parole de Meraki. Bienvenue dans Parole de Meraki, le podcast qui décode, décrypte et démystifie les mots intimidants de l'entrepreneuriat. Bonjour, je m'appelle Armel et je suis la cofondatrice de Elles sont Meraki. Et nous avons pour mission avec Eugénie d'aider toutes les femmes à digitaliser leur expertise simplement et avec bienveillance. Dans Parole de Meraki, nous décortiquons chaque semaine avec ou sans inviter un gros mot de l'entrepreneuriat. Alors préparez-vous à être... toucher, inspirer et motiver pour entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie Meraki. Bonjour à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode spécial de notre podcast Parole de Meraki où nous plongeons tête première dans les réalités de l'entrepreneuriat. Aujourd'hui nous allons aborder un gros mot qui affecte chacune d'entre nous mais dont on parle rarement aussi directement puisqu'il s'agit du gros mot peur. Et qui de mieux pour nous accompagner dans cette exploration que notre invité du jour, qui est l'hôte du podcast J'ai peur, donc J'y vais, qui est un trésor de conseils pratiques et d'inspiration sur comment transformer la peur en action. Son parcours allant de ses études à Sciences Po jusqu'à son engagement profond envers le développement personnel à travers divers emplois et voyages montre qu'elle a affronté la peur sous toutes ses formes. Et le choix de ce gros mot n'est pas un hasard puisqu'elle incarne l'idée que la peur n'est pas seulement une barrière, mais peut-être un puissant moteur de changement. Dans cet épisode, elle nous apprend à écouter nos peurs, à les comprendre et à les utiliser pour nous propulser vers l'avant. Alors préparez-vous à être inspiré, à repousser vos limites et peut-être même à changer votre manière de voir vos propres peurs avec Steph Bluelips, notre invitée très spéciale du jour. Alors Steph, bonjour et merci mille fois d'avoir accepté cette invitation. C'est ta invitation à venir nous parler et nous partager ton point de vue par rapport au gros gros gros gros mot qu'est le mot peur. Tu es la sixième invitée et tu es la seule à avoir choisi ce mot. Et puis d'un autre côté, je me dis que c'est un petit peu normal puisque tu es l'hôte, comme j'ai eu l'occasion de le dire, du podcast J'ai peur, donc j'y vais. Alors j'ai l'impression quand même que ce mot, il était juste fait pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tout d'abord, merci pour l'invitation. Je suis ravie d'être ici. et ravie de parler de ce sujet qui effectivement est un sujet dont j'adore parler parce que tout le monde ressent des peurs et donc c'est intéressant justement de pouvoir dépasser ces peurs, c'est tellement gratifiant, donc j'adore parler de ce sujet.

  • Speaker #1

    Alors quand on lit ton parcours, tu as un parcours scolaire qui est quasi sans faute, un joli diplôme Sciences Po qui aurait pu t'ouvrir plein de portes, tu as traversé le monde, tu as essayé plein d'activités, plein de métiers différents, plein de choses différentes et quand on lit tout ça, on se dit wow, Mais la fille, la peur, elle ne fait pas du tout partie de sa vie.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu dises ça, parce que je repensais au moment où j'ai vraiment eu peur. Et je pense que Sciences Po, c'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que c'est un des moments, lorsqu'on passe le concours de Sciences Po, où on peut potentiellement se mettre en échec. Parce que je pense que, en tout cas, effectivement, le lycée c'était plutôt facile, le collège c'était plutôt facile. Et puis là, tout d'un coup, on se met dans une situation où on est face à d'autres personnes, où on n'est pas sûr d'y arriver. En tout cas pour moi, pour la première fois, je n'étais pas sûre d'y arriver. Et c'est là, pour la première fois, où la peur m'a paralysée, où je me suis auto-sabotée. Puisque normalement on peut passer le concours, en tout cas à mon époque, on pouvait passer le concours de Sciences Po à la sortie du lycée. Ce que je n'ai pas fait, parce que j'avais trop peur d'échouer, j'avais trop peur que mon estime de moi, je ne sais pas, en tout cas je ne l'avais pas conscientisé à l'époque, mais j'avais peur de perdre mon estime de moi, j'avais peur du jugement des autres aussi. Moi qui avait toujours été plutôt première de la classe, j'ai plutôt bien réussi mes études secondaires. Là, tout d'un coup, j'avais peur de la difficulté aussi que ça pouvait représenter. Et donc, je n'ai pas passé ce concours qui a été mon rêve depuis tant d'années. Et ce qui s'est passé, c'est qu'il est possible ensuite de le passer en L1. Et je me suis dit, bon, allez Steph, on y va. Et donc, je me suis inscrite au concours et je me suis complètement auto-sabotée. C'est-à-dire que je n'ai pas travaillé. toute l'année, alors j'ai travaillé pour ma licence normalement, mais j'ai pas travaillé pour le concours, et j'y suis quand même allée, et bien sûr je l'ai pas eu, alors j'ai pas eu une note désastreuse, mais je l'ai pas eu, et c'était encore une façon de m'auto-saboter par peur, parce que j'avais tellement peur d'échouer. qu'en ne travaillant pas, je me suis dit, en tout cas en ne mettant pas toutes les chances de mon côté, il y a un peu cette, c'est totalement insensé, mais ce truc de, voilà, j'ai pas réussi, mais j'ai pas travaillé de toute façon. Et c'est quelque chose qu'on peut retrouver en entrepreneuriat aussi, c'est je me lance, mais... J'y vais pas à fond, je contacte pas de personne, je prospecte pas, je me mets pas out there, enfin tu vois, je fais pas forcément la promotion de mes services, j'en parle pas forcément. Donc ça marche pas forcément, mais en même temps je me suis pas vraiment donné les moyens. Et ça me donne une espèce d'excuse qui fait que mon estime de moi est un peu à flot quand même, parce que j'y arrive pas, mais en même temps... C'est normal. Voilà, j'y ai pas tout mis. Et parce que ça fait mal, en fait, de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Là, ça vient vraiment blesser l'estime de soi. Tout ça, bien sûr, j'avais pas conscientisé à l'époque et j'ai eu la chance de pouvoir entrer un peu plus tard à Sciences Po et de quand même réaliser ce rêve-là. Mais c'est la première fois où vraiment, en tout cas, c'est pas la première fois, mais c'est cet exemple pour moi qui a été assez frappant de, waouh, à quel point les peurs inconscientes, parfois, peuvent... complètement nous auto-saboter, en tout cas venir nous freiner dans nos rêves.

  • Speaker #1

    Et après, tout ce que tu as fait quand même, il faut ne pas redouter la peur pour faire ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Je pense que ma plus grande peur, c'est la peur d'avoir des regrets. Et pour moi, il y a plein de peurs qui nous freinent, mais il y a des peurs qui sont motrices. Et pour moi, cette peur d'avoir des regrets... d'avoir des regrets à la fin de ma vie, de me retourner et de ne pas avoir fait des choses qui me tenaient à cœur, c'est une peur qui est forte et qui, du coup, me pousse à dépasser d'autres peurs. Parce que je me dis, si je ne le fais pas, ce sera pire que d'avoir échoué. Ce sera pire que... Enfin, cette peur d'avoir des regrets, elle est suffisamment forte pour me mettre un petit coup de pied aux fesses.

  • Speaker #1

    Ça s'explique, donc. Et le titre de ton podcast, en fait, J'ai peur, donc j'y vais on dirait que... Du coup, le fait d'avoir peur, c'est un signal déclencheur en disant, puisque j'ai peur, c'est plutôt bon signe, donc il faut y aller.

  • Speaker #0

    Alors que quand on y réfléchit,

  • Speaker #1

    on dit, oui, mais la peur, elle est là pour nous préserver ce réflexe préhistorique, le lion tapit dans la savane qui attend que tu passes pour te croquer. Mais donc, tu vois, la peur, elle est là pour nous alerter. Et toi, tu dis que c'est plutôt un signal, go, il faut y aller. Il y a un juste équilibre à avoir entre ce signal-là, se dire oui, c'est normal, en fait, j'ai peur, ça veut dire qu'il ne faut pas que j'y aille, ou j'ai peur, au contraire, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est là où c'est important de faire la différence entre nos peurs et de ne pas prendre la peur qui est une émotion qui peut nous submerger pour argent comptant. Moi, je ne suis pas de la team, t'as peur, donc vas-y, fonce sans y réfléchir. Je suis pour, on prend. On fait un pas de recul et on regarde ce qu'est cette peur. Et en fait, ce qu'on voit bien souvent, c'est que la peur, c'est une émotion en réponse à un danger réel ou perçu. Et ça, c'est important. C'est que parfois, le danger que notre cerveau identifie est juste perçu. Ça veut dire qu'il peut être imaginaire, que ce n'est pas un vrai danger. On va ressentir une angoisse, on va ressentir de l'anxiété parce qu'on imagine quelque chose, comme le fait d'échouer, par exemple. Ou parce que même, je ne sais pas, je regarde un film d'horreur. Et j'ai peur, je ressens de la peur, et pourtant ce n'est pas en train de se passer dans ma vie là maintenant, c'est dans ma télé. Donc on peut ressentir tous les symptômes, entre guillemets, de la peur, comme si elle était réelle alors qu'elle ne l'est pas. Et le cerveau ne sait pas faire la différence entre... la peur qui est due à une menace réelle ou imaginaire. Il peut ressentir une grande peur à l'idée de quelque chose, à l'idée d'un entretien d'embauche, à l'idée d'échouer, à l'idée de se mettre en danger financièrement, alors que ce n'est pas en train de se passer dans la réalité. Parce qu'il se dit, mieux vaut être en sécurité. Pour se protéger, le cerveau préfère réagir au cas où, comme si c'était un vrai danger, pour nous garder en sécurité. C'est pour ça que c'est important de prendre le temps d'analyser si je suis vraiment en danger ou pas. avant de réagir et parfois ce qu'on se rend compte surtout dans la société dans laquelle on vit c'est que il ya peu de danger immédiat tu voyais un peu et peu de chance que justement ce lion ou ce petit gradant de sable soit soit dans le coin de mon appart donc il ya plein de fois où on continue en fait de ressentir ce mécanisme de avec la peur en de peur sans que ce soit adapté on va dire aux situations que l'on vit et donc moi pourquoi ce titre de podcast du coup pour faire le lien est ce que tu disais parce que je me suis rendu compte qu'il ya plein de fois où mes peurs n'était pas ancrée dans la réalité mais ça il fallait prendre le temps de les détricoter un petit peu et que en plus lorsque je jose dépasser mes peurs lorsque j'y vais je me sens hyper fier je fais quelque chose qui me tenait à cœur parce que si j'ai peur c'est peut-être aussi qu'au fond j'ai envie d'y aller et en fait ça me fait gagner en confiance en moi je me suis rendu compte et notamment à travers les voyages que j'ai pu faire parce que tu en parlais un petit peu avant c'est ça qui a été aussi un grand déclencheur pour moi c'est que j'ai dépassé énormément de peur que j'avais moi je dis toujours j'étais une grosse trouillarde j'avais peur et je suis passée de 0 à 100 c'est à dire j'étais jamais sortie d'europe à je voyage solo je pars direct un an toute seule je commence en colombie tu vois donc c'était vraiment et Il n'y avait pas trop d'entre-deux. Et je me suis rendue compte, ça a sauté plein de verrous, et je me suis rendue compte à chaque fois que je me sens hyper bien, hyper fière, et je gagne confiance en moi, et ça me donne de l'énergie pour la suite. Et donc c'est pour ça que ce titre de podcast, s'il est ce qu'il est, c'est parce que j'avais peur de faire un podcast, donc j'y vais. Parce que je sais que si je me lance, peu importe le résultat, si je me lance, je vais apprendre des choses, et je vais gagner confiance en moi, et je vais me sentir fière de moi.

  • Speaker #1

    donc j'ai peur donc j'y vais je me lance et je fais ce podcast donc le titre il était pas si recherché en fait et justement ce podcast donc il va avoir 4 ans en mai quand tu l'as commencé t'étais pas prête donc t'avais pas de jingle toujours pas et tu dis je l'ai lancé j'étais pas prête sans être prête mais pas sans réfléchir quelle est la subtilité Là-dessus, on peut y aller sans être prêt, forcément, mais il faut avoir réfléchi avant. Oui.

  • Speaker #0

    Et puis, il faut se connaître parce que moi, je me connais et je sais qu'ayant un petit peu de tendance perfectionniste, je ne serai jamais prête selon mes standards. Donc, il y a des personnes qui, à un moment donné, effectivement, se sentent prêtes. Elles ont fait... elles sont allées au bout du processus, elles ont suffisamment réfléchi, préparé, elles se sentent prêtes. Il y en a d'autres comme moi où on sait au fond qu'on a tendance à jamais être prête parce qu'il y a toujours plus à apprendre, toujours plus à faire, toujours plus à perfectionner et on ne se lance jamais. Donc je sais que par rapport à ce trait de personnalité que j'ai, il faut pas que j'attende d'être prête, il faut que j'aie suffisamment avancé dans ma réflexion et dans ce que je sais, là où je veux aller et ensuite il faut que je me lance parce que sinon je vais overthink, je vais trop justement être dans la réflexion au point de me paralyser. Donc là j'étais à ce stade où, bon là pour le coup j'étais vraiment pas prête parce que j'avais pas du tout anticipé l'aspect technique, mais c'était bien aussi parce que j'ai tout appris sur le tas, et peut-être que si j'avais réfléchi à tout ça avant je me serais dit ouh là là là, c'est énorme, et ça va être fatiguant, c'était pas en fait si énorme, mais là le fait de me lancer en ayant un minimum d'infos, et aussi pour le plaisir, pour garder cet aspect plaisir, parce que parfois quand on réfléchit beaucoup, ce qui est très bien, parfois on perd un peu le plaisir que l'on a à faire certaines choses. J'ai envie de partager quelque chose sur Instagram. et en fait je commence à me demander quel impact ça va avoir et est-ce que si et ça et en fait je le fais pas donc rester aussi sur pourquoi je fais les choses et parce que peut-être j'y trouve du plaisir et ensuite me lancer et apprendre au fil du chemin ça a été hyper Ça a été un grand apprentissage pour moi par rapport aux peurs. Je peux me faire confiance pour apprendre et pour relever les défis au moment où ils se présentent. Je n'ai pas besoin d'anticiper chaque défi en amont, alors qu'avant j'avais plus cette tendance-là, il faut que tout soit couvert, que j'ai ma map dans ma tête, et je sais déjà tout résoudre. Aujourd'hui je me dis, j'ai quand même une idée globale dans la tête, et je me fais confiance pour résoudre et dépasser les obstacles quand ils se présentent. Et ça c'est important parce que ça permet d'avancer, parce que sinon on peut être vraiment paralysé par l'anxiété qu'on ressent, l'idée déjà de tous les obstacles qu'on a anticipé.

  • Speaker #1

    Et se dire également que quand arrivera le moment, on aura évolué. et on aura ce qu'il faut pour résoudre les problèmes qui vont se présenter à ce moment-là. D'avoir confiance en ça également, c'est important.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est tout à fait vrai.

  • Speaker #1

    Super conseil pour toutes celles qui attendent d'être prêtes avant d'y aller. Suivez l'exemple de Steph. Réfléchissez et puis allez-y et dites-vous bien que vous pourrez toujours régler les problèmes au moment où ils se présenteront. Tout à l'heure, tu as parlé de détricoter tes peurs. Concrètement, c'est quoi détricoter ses peurs ?

  • Speaker #0

    Déjà je pense que c'est d'accepter de ressentir des peurs. Parce que parfois quand on ressent, on a ce sentiment de peur, c'est désagréable. On n'a pas envie de ressentir de la peur. Donc on peut avoir tendance, en tout cas c'est ce que je remarque souvent chez mes clientes, tendance à fuir ce sentiment et fuir l'objet de la peur. Donc c'est déjà d'avoir conscience. accepter en premier lieu d'avoir peur et ne pas tenter de fuir cette émotion-là, ce sentiment-là. Parce que parfois, je ne sais pas, j'ai peur de parler de ce que je fais sur LinkedIn, donc j'évite complètement le sujet, je ne m'y confronte pas. Donc déjà, la première chose, c'est accepter d'avoir peur et regarder nos peurs en face. Et ça, ce n'est pas toujours évident parce que j'ai remarqué que très souvent, lorsque l'on ressent des peurs, on a peur. que si on les regarde en face, on a encore plus peur. Donc si j'ai peur d'échouer, mais si j'y pense, j'ai peur d'avoir encore plus peur d'échouer. Or, c'est l'inverse. C'est lorsque l'on a des peurs un peu diffuses, non identifiées, que ça nous paraît être quelque chose d'un peu énorme et un peu justement diffus, qui peut vite nous submerger. Donc je pense que c'est important de regarder ces peurs en face et de se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur. De nommer. nos peurs parce que et souvent c'est pas évident fait on pense qu'on sait de quoi on a peur en fait quand on creuse un petit peu c'est pas toujours évident donc oui j'ai peur de l'échec Ok, ça je l'ai identifié, c'est la peur que j'ai. Mais qu'est-ce qui me fait vraiment peur ? Concrètement, est-ce que c'est de ne pas réussir à trouver de clients ? Est-ce que c'est de décevoir les personnes autour de moi, d'être ridicule si je me plante ? Est-ce que c'est concrètement de devoir retourner dans le salariat ? Est-ce que c'est de ne pas réussir à me vendre, de ne pas se passer pour un ou une marchande tapis ? Tu vois, qu'est-ce qui me fait peur exactement ? Et déjà ça, c'est une étape qui va permettre ensuite... de trouver des solutions, concrètement. Mais donc, regarder ces peurs en face et détricoter pour se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur, sans laisser nos peurs être vagues, c'est super important, pour ensuite résoudre et trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, je vais continuer sur ton exemple de LinkedIn. Si j'ai peur de m'exposer, parce qu'en fait, j'ai peur d'être ridicule, en me disant, tout le monde est bien meilleur que moi, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Enfin, j'ai l'impression d'être stupide, à faire ce que je vais faire.

  • Speaker #0

    je les nommais j'ai compris en fait qu'elle était ma peur probablement celle du jugement qu'est ce que je peux faire avec ça c'est une bonne question alors quand quand on a peur du jugement moi je trouve que c'est intéressant de se demander du jugement de qui parce que parfois on se rend compte que ces deux personnes concrètement ou quand on nomme les personnes on se rend compte aussi que bon bah c'est pas si grave, oui il a ma famille mais en fait non j'ai pas si peur que ça, en fait en nommant précisément des catégories de personnes on se rend compte on peut se rendre compte, c'est pas toujours le cas et après il faut faire peut-être un travail plus en profondeur si c'est une question de si on a une peur du jugement des autres qui est très forte. En tout cas, souvent, quand on nomme de qui on a peur, en tout cas du jugement de qui on a peur, on peut se rendre compte que finalement, ce n'est pas si grave. En tout cas, c'est ce que je constate souvent avec mes clientes. Et peut-être autre chose qui peut être intéressant ensuite, c'est de se rappeler qu'on n'en sait rien. C'est que là, on est en train de faire de la projection. On imagine ce que les gens pensent ou vont penser, alors qu'en fait, bien souvent, quand on s'interroge, est-ce que ces personnes-là m'ont déjà dit quelque chose ? Est-ce que j'ai déjà été jugée ? certaines personnes, ça s'ancre dans des traumas. Elles ont déjà vécu, elles ont déjà été jugées. Et pour d'autres, en fait, ça s'ancre dans rien. Elles n'ont pas été jugées par ces personnes, ou elles n'ont pas... On n'en sait rien, et c'est se rappeler qu'on ne sait pas, que même si nos peurs parlent fort, on ne sait pas ce que les autres pensent, et on ne sait pas ce qu'ils vont faire. Et puis ça peut être intéressant aussi de se demander... Et même si on me juge, et alors ? Et alors, qu'est-ce qui se passerait vraiment ? Ok, on me juge, mais est-ce que ça va... Alors, souvent, on peut se dire, ça va me... je vais me sentir mal, etc. Mais ça, c'est quelque chose qu'on peut apprendre à gérer en parallèle. C'est important de le dire, on peut apprendre à gérer les critiques, etc. Et puis, c'est aussi peut-être de se rappeler que dans un an... dans dix ans, est-ce que ce sera encore important ? Ce que pensent les gens de mon projet professionnel, ce que pensent les gens de ce post sur LinkedIn ? Et ça peut être intéressant de réfléchir à ce que ça nous coûte. On se rend compte que les conséquences d'être jugées sont pas si... élever en tout cas son passif grave par rapport à ce que ça nous coûte de ne pas oser dans notre développement personnel, dans notre vie professionnelle, dans notre épanouissement. Et donc ça peut permettre de dépasser cette peur-là. Ça ne peut pas dire qu'elle n'est plus là, on peut toujours avoir peur d'être jugé, mais j'accepte d'avoir cette peur, et de peut-être faire face à des jugements parce que mon projet est plus important pour moi. Et parce que aussi, au fond, au final, bah oui les gens jugent, et j'ai aucun contrôle sur ce qu'ils pensent. Mais c'est trop coûteux pour moi de m'intéresser à ça. C'est trop coûteux pour moi de rester peut-être dans le salariat ou dans un job qui ne m'épanouit pas, ou de ne pas développer mon entreprise. C'est trop important pour moi pour laisser cette peur. complètement gagnée. Ça ne veut pas dire qu'elle n'est plus là, encore une fois. Mais je fais le choix d'avancer avec elle, à mes côtés.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on dit souvent que la peur de quelque chose est bien plus forte que d'affronter cette chose. Et donc de s'apercevoir que finalement, oui, on l'a fait et puis que ça ne faisait pas si peur que ça. Alors que d'imaginer ce qui peut arriver, c'est bien pire, en fait.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est important ce que tu dis parce que moi, ce que je suggère souvent aux... personnes, ceux qui m'écoutent, que j'accompagne, c'est aussi de se faire un petit point, un petit auto-feedback après avoir fait quelque chose qui leur faisait peur, après avoir osé. Parce que souvent avant d'oser, avant d'avoir fait quelque chose qui nous fait peur, comme tu l'as dit, c'est assez... La peur, elle prend beaucoup de place, c'est compliqué à gérer, enfin voilà, c'est... Comment dirais-je ? je sais plus comment tu l'as dit mais c'était très bien formulé et puis une fois qu'elles l'ont fait ok bon en fait ouais c'était pas si c'était pas si pire c'était pas si mal mais elle passe rapidement à autre chose moi ce que je suggère c'est de ne pas passer si vite à autre chose et de prendre le temps de se dire ok là tu ressentais tout ça ça paraissait insurmontable et aujourd'hui regarde comment tu te sens et de garder ce cet auto feedback pour la suite parce que quand cette situation va se reproduire tu pourra te rappeler que La dernière fois, tu avais aussi peur, voire plus, et ensuite ça allait et tu en as été capable, et tu as été capable de te dire tout ça après. Donc de garder ces éléments-là parce que c'est ce qui forme notre confiance en nous aussi. Parce que si chaque fois qu'on fait quelque chose, on passe vite à la suite et on l'oublie, comment construire notre confiance en nous ? La confiance en nous, c'est aussi de se rappeler, la dernière fois je l'ai fait, donc je suis capable potentiellement de le refaire. Et pour ça, il faut prendre le temps de célébrer aussi les petits pas qu'on fait.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mesurer la peur sur une échelle de 1 à 10 avant et puis là, mesurer après et s'apercevoir que finalement, il y a une grosse différence. C'est top, top. Donc tu disais que oui, il fallait, la peur disparaît jamais, il faut apprendre à danser avec la peur. Est-ce que toi, tu as des astuces, des phrases ? Il y a Mel Robbins, par exemple, qui a sa technique du 5, 4, 3, 2, 1, on y va. Est-ce que... toi quand tu ressens la peur ? D'abord, est-ce que tu ressens encore aujourd'hui la peur dans ton activité ? Est-ce qu'il y a encore des choses qui te font peur ? Et si oui, comment tu gères ça ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Alors aujourd'hui, et justement j'y ai pensé en réfléchissant un petit peu à notre échange du jour, je ne ressens plus les mêmes peurs, bien sûr. C'est sûr qu'au début de mon activité, j'avais beaucoup peur de ne pas réussir, peur de ne pas avoir de clients, peur... de m'afficher, tu vois, ou d'afficher mes ambitions et d'être ridicule, tout ce qu'on s'est dit, tu vois, peur de se vendre, etc. Aujourd'hui, toutes ces peurs-là, je ne les ai plus. C'est plutôt la peur... Ça va paraître un petit peu étrange mais la peur que ça s'arrête tu vois c'est maintenant mon activité elle marche bien mais maintenant je me dis est ce qu'un jour tout va s'arrêter. C'est un peu la peur de tout perdre que j'ai aujourd'hui donc c'est chouette de pouvoir avoir cette peur là aussi ça veut dire que mon activité elle fonctionne donc j'aurais bien aimé à l'époque juste avoir cette peur là mais je dirais que c'est une des peurs que j'ai principalement aujourd'hui. Et tu le gères comment ? J'accepte qu'elle est là, parce que je pense que beaucoup d'entrepreneurs ressentent ça. En tout cas, quand j'en parle autour de moi, je me rends compte que c'est très commun. On a peur que tout s'arrête, on a peur d'être has-been, peut-être aussi. Donc j'essaye de... C'est une bonne question, qu'est-ce que je fais ? J'accepte qu'elle soit là et je me dis que je suis capable de rebondir. Là, on revient sur la confiance en soi. Je me rappelle tout ce que j'ai réussi à faire jusque-là, à me dire que je serais capable de rebondir, de me renouveler, de m'adapter, de pouvoir analyser mon marché, de pouvoir m'adapter aussi aux demandes qui évoluent. Donc c'est aussi, dans le concret, ça veut dire prendre du temps dans mon business pour l'analyse, pour la réflexion. Tu vas être pas que dans l'opérationnel, parce que parfois on peut vite tomber là-dessus. Donc vraiment, tu vois, quelque chose que je ne faisais pas du tout avant 2023, c'est de m'accorder un CEO Day. Un jour pour toutes ces questions-là. Et j'adore ça, je trouve ça trop intéressant aussi. Et donc, il y a ça, c'est dans le très concret. Donc vraiment être tourné solution aussi. Parce que parfois, la peur prend beaucoup de place, et on oublie que la peur, elle soulève des obstacles potentiels auxquels on peut trouver des réponses. Donc pour moi, je t'avoue que cette technique de Mel Robbins, je la partage souvent, mais pour moi, ça ne marche pas du tout. Je compte, et quand j'arrive à zéro, je ne fais rien. Je recours aux disciplines. Donc moi, ce que j'aime beaucoup et que je suggère, c'est se mettre en mode recherche de solution. Cette peur, elle vient me donner une information sur une potentielle difficulté que je pourrais rencontrer. En fait, c'est vrai, c'est pas tout à fait faux, ça veut pas dire que ça va forcément se produire, mais c'est vrai que potentiellement, le marché pourrait changer. En tout cas, tu vois, par exemple, on parle beaucoup de la formation en ligne et du fait que, ben voilà, ça a marché hyper bien pendant les années Covid et puis un peu avant. Aujourd'hui, l'infoprenariat, ça marche bien, il faut se renouveler, il faut proposer d'autres formats, de l'hybride, etc. etc. Ok. Mais il faut prendre en compte ça. C'est vrai. Donc, plutôt que juste avoir cette peur, j'essaye de me poser avec elle, comme je te disais, la regarder en face, et me demander quelles solutions je pourrais trouver à ça, comment je pourrais anticiper. Et donc pour moi, en fait, c'est d'être proactive avec mes peurs. C'est un peu ça ma solution. Super,

  • Speaker #1

    super, très bonne solution. Il y a une citation, moi j'aime beaucoup, et qui dit qu'avoir peur, c'est mouiller son pantalon, et être courageux, c'est faire ce qu'on a à faire avec son pantalon mouillé. Ce qui sous-entendrait en fait qu'on a tous et toutes peur, et ce qui différencie les gens... qui passe à l'action, c'est le courage. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça on le voit peu parce qu'on a l'impression que les gens qui passent à l'action n'ont pas peur. Or, c'est faux. Alors bien sûr, il faut quand même être... honnête intellectuellement tout le monde ne part pas du même endroit des gens qui ont une plus d'anxiété que d'autres et ça on peut quand on de base on a une personnalité avec plus d'anxiété à une tendance à stresser enfin être plus sujet au stress Ça c'est factuel bien sûr, ces personnes-là vont avoir besoin de plus de courage. Ça c'est factuel. Et je pense aussi parce que je sais qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs ou d'entrepreneuses qui sont anxieuses, qui ont des peurs, etc. Et où ça fait partie aussi de leur nature et qui se comparent à des personnes qui en ressentent moins. Mais il faut aussi s'accepter. Tu as accepté que oui, on ne part pas tous du même endroit là-dessus, et qu'il va falloir plus de courage, mais que c'est possible. Et justement, là-dedans, ne pas se comparer avec des personnes qui soit effectivement ont eu besoin d'un peu moins de courage, parce que naturellement, ce sont des personnes plus sécures, et c'est OK. Et aussi, effectivement, se rappeler qu'il y a plein de personnes qui ont peur, et qui vont quand même, encore une fois, le but... Avec le pantalon mouillé. Avec le pantalon mouillé, mais le but, ce n'est pas de se lancer les yeux fermés. C'est pour ces personnes qui ont peut-être besoin de plus de réassurance, c'est se la donner et se lancer. Effectivement, le meilleur moyen de ne pas se laisser paralyser par les peurs et les doutes, c'est de se mettre en marche, même avec une toute petite action. En réalité, ça peut suffire.

  • Speaker #1

    Alors justement, toi, tu accompagnes au quotidien des entrepreneurs, souvent en reconv... reconversion aussi donc des personnes qui ont beaucoup de doutes et beaucoup de peur parce qu'elles ont beaucoup de choses à perdre aussi quelle méthode tu donnerais ou quel conseil tu donnerais à nos auditrices qui aujourd'hui ont une peur et ont besoin

  • Speaker #0

    de la lever pour avancer est ce que tu peux partager ta méthode ou les conseils que tu donnes à tes clientes ça reprend un petit peu du coup ce que ce que je te dis dès jusque là ça peut faire un petit peu une synthèse premièrement déjà comprendre la peur et comment elle fonctionne avoir conscience que c'est pas parce que j'ai peur qui a un danger parce que parfois on est persuadé que ça va arriver on est persuadé que ce qu'on imagine ça va se produire parce que mon cerveau me le dit donc c'est que ça va se produire c'est pas forcément vrai donc accepter que ma peur peut me dire des choses fausses qu'il faut que je la détricote pour revenir sur ce mot-là, accepter que je ressente de la peur, que ça n'avait pas de moi quelqu'un de moins bien, de moins compétent, parce que parfois on a cette impression de moi j'ai plein de peur, donc je ne vais pas y arriver, donc je suis... il faut être entrepreneur, il faut être plus comme ci ou comme ça Non, c'est ok d'avoir peur. C'est ok si tu as peur, c'est tout à fait normal. En plus, c'est une sacrée sortie de zone de confort. C'est l'inconnu. Et puis c'est bon signe d'avoir peur, c'est que le cerveau, il fait son travail, il fait son job, il est là pour nous empêcher. de souffrir, il est là pour nous protéger et donc il fait son job. Donc accepter.

  • Speaker #1

    On fait ça par écrit ?

  • Speaker #0

    C'est mieux, ah oui toujours.

  • Speaker #1

    De poser ses larmes par écrit, on se le sort de la tête.

  • Speaker #0

    Donc se rappeler que la peur ça veut rien dire sur moi, que tout le monde ressent de la peur. Et ensuite donc détricoter ses peurs, qu'est ce qui me fait vraiment peur ? Quitte à se poser la question plusieurs fois, ok j'ai peur de ne pas être à la hauteur mais concrètement ça veut dire quoi ? Est-ce que j'ai peur, par exemple, de devoir gérer plein de choses administratives toute seule, assumer plein de responsabilités, ça c'est quelque chose que parfois j'entends. J'ai peur de tout ce qui va m'incomber dans le fait de me lancer dans l'entrepreneuriat, sans pouvoir compter sur un patron, des collègues ou une équipe, ou j'ai peur que, je ne sais pas, ce soit compliqué. Donc, essayer de creuser au maximum, et ensuite se mettre en mode recherche de solution. Donc par exemple, si j'ai peur de ne pas y arriver. Ok, donc là en fait ça va être... Bon moi j'ai tout un process que je donne à mes clientes, d'auto-coaching en fait, parce que je pense qu'il y a souvent des choses qui se répètent, donc c'est pour ça que j'ai des process, mais je vais vous en partager un. J'ai peur de ne pas y arriver. Première question, qu'est-ce qui fait que tu n'y arriveras pas ? Que tu n'y arriverais pas ? Parce que peut-être que ça va permettre aux personnes d'identifier déjà des difficultés, déjà des blocages, déjà des freins qu'elles pourraient anticiper. Et ça, ce que je trouve génial là-dedans, c'est que le fait de se poser ces questions va peut-être les aider à réussir. Donc c'est là où, en se questionnant sur notre peur, on peut transformer notre peur en quelque chose qui nous aide à réussir, au lieu de quelque chose qui nous freine. Dire qu'effectivement, peut-être qu'en me demandant, j'ai cette peur de ne pas y arriver parce que peut-être qu'au fond, je ne sais pas comment on gère une auto-entreprise, par exemple, ou une société. Peut-être qu'en réalité, il me manque des connaissances, ou peut-être même des compétences, qui font que ça pourrait me faire échouer. On n'en sait rien, tu vois, mais c'est un exemple que je donne. Mais le fait en tout cas d'aller au... plus profond dans cette peur, peut me faire prendre conscience qu'il manque des choses que je vais pouvoir apprendre. Mais donc là, la question, c'est pas de se dire, parce que ça, ça peut être un comportement qu'on peut avoir, c'est, ok, là, je sais pas comment on gère une autre entreprise, par exemple, donc je vais pas y arriver. Non, c'est, t'as identifié ça, maintenant, comment est-ce que tu peux... développer ses compétences, comment tu peux acquérir ses connaissances. Donc là, il faut vraiment se mettre en mode recherche de solution. Ça, c'est important. En mode action concrète. Passer d'une peur floue à une action concrète, c'est super important. Et puis ensuite, deuxième question, si j'ai peur de ne pas y arriver, c'est OK. Là, j'ai identifié des choses qui pourraient m'empêcher d'y arriver et j'ai trouvé des solutions pour réussir. Mais si malgré tout... J'échoue, qu'est-ce qui se passe ? Donc ça, on n'a pas envie d'y penser. Comme je te disais avant, on a peur d'avoir encore plus peur. Mais moins j'essaie d'y penser, et plus ça peut être anxiogène aussi pour moi. Donc c'est important d'y voir clair sur qu'est-ce qui se passe si j'échoue. Donc explorer un petit peu les scénarios catastrophes qu'on se fait. Se faire un peu peur, mais c'est ce qui va nous permettre, encore une fois, de se rassurer par la suite. Donc ok, si j'échoue, qu'est-ce qui se passe concrètement ? Peut-être rien, parfois c'est rien du tout en réalité. Il va falloir que je ferme mon entreprise et puis... Faites rien, je retournerai dans le salarié. Il y a beaucoup de personnes qui se rendent compte que, bon, elles ont des compétences et elles ont un parcours qui font qu'elles pourront retrouver du travail. Ce n'est pas forcément problématique, elles ont un réseau. Mais ça, il faut se poser la question pour s'en rendre compte et pour s'auto-rassurer. Et ensuite, est-ce que c'est grave ? Bon, pour beaucoup, ça fera un peu mal à l'estime de soi, mais au final, ce n'est pas grave au sens propre. Et puis, autre question à se poser, c'est, ok, si ça arrive, si effectivement j'échoue, si ça se passe mal, qu'est-ce que je ferais ? Donc, encore là... se mettre en mode recherche de solutions. Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre en place comme action ? Est-ce qu'il y a peut-être des choses que je peux anticiper ? Peut-être que je vais pouvoir reprendre un job salarié, il faut peut-être que je prépare des CV. Est-ce que peut-être je pourrais mettre mon crédit en pause parce que je sais que l'aspect financier, c'est souvent quelque chose qui fait peur. Est-ce que peut-être j'ai des économies ? Sinon, est-ce que ça me sécuriserait peut-être d'en avoir avant ? Vraiment, l'idée, c'est identifier tous les problèmes et toutes les solutions que je pourrais trouver. Et souvent... Ensuite, il va falloir les mettre en action et ça, ça demande du travail. Donc oui, dépasser ses peurs, ça peut demander du travail, mais il y a des personnes qui n'ont pas besoin de faire tout ça. Encore une fois, il y a des personnes qui se disent Ok, si j'échoue, ce n'est pas si grave, ok, je passe à l'action. Et pour d'autres, non, elles vont avoir peut-être besoin de mettre en place plus d'actions. Donc là, c'est au feeling, en fonction de... de chaque personne et de ce qu'elle sait d'elle-même. Mais en tout cas, l'idée, c'est de se focus aussi sur ce que je peux contrôler. Parce que derrière mes peurs, et derrière ce qu'elles amènent, il y a des choses que je peux faire pour m'auto-rassurer.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est la peur de l'inconnu.

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    en faisant tout ça, derrière, ce n'est pas inconnu, puisqu'on l'a préparé. Et on sait où on met les pieds, au pire, si ça ne fonctionne pas. Donc du coup, ça lève une énorme peur, celle de l'inconnu, de l'incertitude.

  • Speaker #0

    Et l'étape qui est vraiment importante, c'est de passer à l'action sur les solutions qu'on a trouvées. Parce que parfois, j'ai identifié que je serais rassurée en mettant telle chose en place et je ne le fais pas. Donc non, c'est important de passer à l'action aussi. Et puis, dernière étape que j'aime, avant-dernière plutôt, ça serait aussi de se rappeler son pourquoi. Parce que dans ces moments-là, on oublie parfois pourquoi c'est important pour nous. La peur prend tellement de place que ça nous dévie un petit peu. peu de nos motivations profondes, donc c'est important de se rappeler pourquoi ce projet me tient suffisamment à cœur pour surmonter ces peurs-là et pour mettre en place ces solutions-là qui demandent parfois du temps et de l'énergie aussi, il faut le dire. Et ça, c'est important de se le rappeler. Et puis, dernière étape que j'invite les personnes à faire, c'est de le faire en ayant le pantalon mouillé, tout simplement, c'est-à-dire une toute petite action pour commencer. Parce que parfois, on est aussi, surtout dans l'entrepreneuriat, on peut être submergé par la quantité de choses à faire. Et je pense que ce qui est important, c'est de se mettre en marche avec une toute petite action, faire attention aussi dans ces moments-là au perfectionnisme et aux fausses excuses. Tu vois, j'ai pas encore fait assez ça, ou je peux pas... Je ne sais pas, je ne peux pas lancer mon site internet parce que je n'ai pas encore fait telle ou telle aventure. Je n'ai pas mon logo, j'attends d'avoir mon logo.

  • Speaker #1

    Puis la couleur, elle ne me va pas trop.

  • Speaker #0

    Donc faire attention à ces détails qui finalement sont parfois des excuses et se rappeler ce qui est vraiment important pour atteindre mon objectif. Si mon objectif, c'est d'avoir mes premières clientes, en tout cas le logo, ce n'est pas essentiel. Donc revenir aussi aux actions qui sont essentielles et commencer à faire des petits pas pour ces actions-là.

  • Speaker #1

    super avant d'avoir tout tout défini c'est top merci beaucoup Steph c'est très aidant et je pense que ça va rassurer beaucoup de nos auditrices et leur donner confiance en elles puisque c'est vraiment ce qu'on veut avec ce podcast c'est qu'elles aient confiance en elles et qu'elles passent à l'action donc super pour ces conseils où est-ce qu'on peut te retrouver et quelle est ton actualité ?

  • Speaker #0

    alors bien sûr sur le podcast j'ai peur d'en vivre d'ailleurs il y a un épisode spécifique sur les peurs liées à l'entrepreneuriat Si je ne me trompe pas, c'est l'épisode 66.

  • Speaker #1

    On mettra le lien de toute façon sous le podcast, donc on pourra le trouver facilement.

  • Speaker #0

    Je redétaille vraiment dans cet épisode le process avec vraiment des exemples aussi sur différentes peurs. Donc ça peut être intéressant. On parle de la peur de l'échec, mais on parle aussi de la peur financière, jugement des autres, etc. Donc je détaille un petit peu des questions d'auto-coaching pour ces différentes peurs. Donc ça peut être intéressant pour continuer un petit peu ces réflexions. Et puis, bien sûr, sur Instagram. Instagram c'est Steph Loli. Super.

  • Speaker #1

    Et puis toutes celles qui ont besoin d'être encore plus rassurées, vous aurez tous les autres liens sur l'Instagram de Steph pour la retrouver et vous faire accompagner si vous le souhaitez. Écoute encore, merci beaucoup pour tous tes partages. Et puis,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #1

    On te dit à très bientôt, peut-être pour un nouveau promo.

  • Speaker #0

    Parole de Meraki.

  • Speaker #1

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Description

Dans ce nouvel épisode de “Paroles de Meraki”, nous plongeons avec Stef Bluelips dans les profondeurs de la peur, ce sentiment qui nous touche toutes mais que peu osent vraiment affronter. Coach professionnelle et hôte du podcast "J'ai peur, donc j'y vais", Stef partage des stratégies puissantes pour transformer la peur de l'échec en actions motivées. Si vous êtes prête à changer votre façon de percevoir et de gérer la peur, cet épisode est pour vous.


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📒🎁 LE DICO DES GROS MOTS 📒🎁

Dans le "Dico des GROS Mots" de Paroles de MERAKI, retrouvez chacun des mots abordés dans le podcast.

Vous y retrouverez l’essentiel à retenir 💡, des petits conseils et mises en pratiques ainsi que des citations inspirantes.

Vous pouvez accéder gratuitement au Dico des GROS Mots de Paroles de MERAKI, en 👉 cliquant ici 👈

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🔗 LIENS UTILES


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que ça fait mal en fait de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Et même si on me juge, et alors ? Moi j'essaie de y penser et puis ça peut être anxiogène aussi pour moi.

  • Speaker #1

    Parole de Meraki. Bienvenue dans Parole de Meraki, le podcast qui décode, décrypte et démystifie les mots intimidants de l'entrepreneuriat. Bonjour, je m'appelle Armel et je suis la cofondatrice de Elles sont Meraki. Et nous avons pour mission avec Eugénie d'aider toutes les femmes à digitaliser leur expertise simplement et avec bienveillance. Dans Parole de Meraki, nous décortiquons chaque semaine avec ou sans inviter un gros mot de l'entrepreneuriat. Alors préparez-vous à être... toucher, inspirer et motiver pour entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie Meraki. Bonjour à toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode spécial de notre podcast Parole de Meraki où nous plongeons tête première dans les réalités de l'entrepreneuriat. Aujourd'hui nous allons aborder un gros mot qui affecte chacune d'entre nous mais dont on parle rarement aussi directement puisqu'il s'agit du gros mot peur. Et qui de mieux pour nous accompagner dans cette exploration que notre invité du jour, qui est l'hôte du podcast J'ai peur, donc J'y vais, qui est un trésor de conseils pratiques et d'inspiration sur comment transformer la peur en action. Son parcours allant de ses études à Sciences Po jusqu'à son engagement profond envers le développement personnel à travers divers emplois et voyages montre qu'elle a affronté la peur sous toutes ses formes. Et le choix de ce gros mot n'est pas un hasard puisqu'elle incarne l'idée que la peur n'est pas seulement une barrière, mais peut-être un puissant moteur de changement. Dans cet épisode, elle nous apprend à écouter nos peurs, à les comprendre et à les utiliser pour nous propulser vers l'avant. Alors préparez-vous à être inspiré, à repousser vos limites et peut-être même à changer votre manière de voir vos propres peurs avec Steph Bluelips, notre invitée très spéciale du jour. Alors Steph, bonjour et merci mille fois d'avoir accepté cette invitation. C'est ta invitation à venir nous parler et nous partager ton point de vue par rapport au gros gros gros gros mot qu'est le mot peur. Tu es la sixième invitée et tu es la seule à avoir choisi ce mot. Et puis d'un autre côté, je me dis que c'est un petit peu normal puisque tu es l'hôte, comme j'ai eu l'occasion de le dire, du podcast J'ai peur, donc j'y vais. Alors j'ai l'impression quand même que ce mot, il était juste fait pour toi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tout d'abord, merci pour l'invitation. Je suis ravie d'être ici. et ravie de parler de ce sujet qui effectivement est un sujet dont j'adore parler parce que tout le monde ressent des peurs et donc c'est intéressant justement de pouvoir dépasser ces peurs, c'est tellement gratifiant, donc j'adore parler de ce sujet.

  • Speaker #1

    Alors quand on lit ton parcours, tu as un parcours scolaire qui est quasi sans faute, un joli diplôme Sciences Po qui aurait pu t'ouvrir plein de portes, tu as traversé le monde, tu as essayé plein d'activités, plein de métiers différents, plein de choses différentes et quand on lit tout ça, on se dit wow, Mais la fille, la peur, elle ne fait pas du tout partie de sa vie.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu dises ça, parce que je repensais au moment où j'ai vraiment eu peur. Et je pense que Sciences Po, c'est le moment, le premier moment dans ma vie où j'ai vraiment eu peur. Parce que c'est un des moments, lorsqu'on passe le concours de Sciences Po, où on peut potentiellement se mettre en échec. Parce que je pense que, en tout cas, effectivement, le lycée c'était plutôt facile, le collège c'était plutôt facile. Et puis là, tout d'un coup, on se met dans une situation où on est face à d'autres personnes, où on n'est pas sûr d'y arriver. En tout cas pour moi, pour la première fois, je n'étais pas sûre d'y arriver. Et c'est là, pour la première fois, où la peur m'a paralysée, où je me suis auto-sabotée. Puisque normalement on peut passer le concours, en tout cas à mon époque, on pouvait passer le concours de Sciences Po à la sortie du lycée. Ce que je n'ai pas fait, parce que j'avais trop peur d'échouer, j'avais trop peur que mon estime de moi, je ne sais pas, en tout cas je ne l'avais pas conscientisé à l'époque, mais j'avais peur de perdre mon estime de moi, j'avais peur du jugement des autres aussi. Moi qui avait toujours été plutôt première de la classe, j'ai plutôt bien réussi mes études secondaires. Là, tout d'un coup, j'avais peur de la difficulté aussi que ça pouvait représenter. Et donc, je n'ai pas passé ce concours qui a été mon rêve depuis tant d'années. Et ce qui s'est passé, c'est qu'il est possible ensuite de le passer en L1. Et je me suis dit, bon, allez Steph, on y va. Et donc, je me suis inscrite au concours et je me suis complètement auto-sabotée. C'est-à-dire que je n'ai pas travaillé. toute l'année, alors j'ai travaillé pour ma licence normalement, mais j'ai pas travaillé pour le concours, et j'y suis quand même allée, et bien sûr je l'ai pas eu, alors j'ai pas eu une note désastreuse, mais je l'ai pas eu, et c'était encore une façon de m'auto-saboter par peur, parce que j'avais tellement peur d'échouer. qu'en ne travaillant pas, je me suis dit, en tout cas en ne mettant pas toutes les chances de mon côté, il y a un peu cette, c'est totalement insensé, mais ce truc de, voilà, j'ai pas réussi, mais j'ai pas travaillé de toute façon. Et c'est quelque chose qu'on peut retrouver en entrepreneuriat aussi, c'est je me lance, mais... J'y vais pas à fond, je contacte pas de personne, je prospecte pas, je me mets pas out there, enfin tu vois, je fais pas forcément la promotion de mes services, j'en parle pas forcément. Donc ça marche pas forcément, mais en même temps je me suis pas vraiment donné les moyens. Et ça me donne une espèce d'excuse qui fait que mon estime de moi est un peu à flot quand même, parce que j'y arrive pas, mais en même temps... C'est normal. Voilà, j'y ai pas tout mis. Et parce que ça fait mal, en fait, de se dire, j'y suis allée à fond et j'ai pas réussi. Là, ça vient vraiment blesser l'estime de soi. Tout ça, bien sûr, j'avais pas conscientisé à l'époque et j'ai eu la chance de pouvoir entrer un peu plus tard à Sciences Po et de quand même réaliser ce rêve-là. Mais c'est la première fois où vraiment, en tout cas, c'est pas la première fois, mais c'est cet exemple pour moi qui a été assez frappant de, waouh, à quel point les peurs inconscientes, parfois, peuvent... complètement nous auto-saboter, en tout cas venir nous freiner dans nos rêves.

  • Speaker #1

    Et après, tout ce que tu as fait quand même, il faut ne pas redouter la peur pour faire ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Je pense que ma plus grande peur, c'est la peur d'avoir des regrets. Et pour moi, il y a plein de peurs qui nous freinent, mais il y a des peurs qui sont motrices. Et pour moi, cette peur d'avoir des regrets... d'avoir des regrets à la fin de ma vie, de me retourner et de ne pas avoir fait des choses qui me tenaient à cœur, c'est une peur qui est forte et qui, du coup, me pousse à dépasser d'autres peurs. Parce que je me dis, si je ne le fais pas, ce sera pire que d'avoir échoué. Ce sera pire que... Enfin, cette peur d'avoir des regrets, elle est suffisamment forte pour me mettre un petit coup de pied aux fesses.

  • Speaker #1

    Ça s'explique, donc. Et le titre de ton podcast, en fait, J'ai peur, donc j'y vais on dirait que... Du coup, le fait d'avoir peur, c'est un signal déclencheur en disant, puisque j'ai peur, c'est plutôt bon signe, donc il faut y aller.

  • Speaker #0

    Alors que quand on y réfléchit,

  • Speaker #1

    on dit, oui, mais la peur, elle est là pour nous préserver ce réflexe préhistorique, le lion tapit dans la savane qui attend que tu passes pour te croquer. Mais donc, tu vois, la peur, elle est là pour nous alerter. Et toi, tu dis que c'est plutôt un signal, go, il faut y aller. Il y a un juste équilibre à avoir entre ce signal-là, se dire oui, c'est normal, en fait, j'ai peur, ça veut dire qu'il ne faut pas que j'y aille, ou j'ai peur, au contraire, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, c'est là où c'est important de faire la différence entre nos peurs et de ne pas prendre la peur qui est une émotion qui peut nous submerger pour argent comptant. Moi, je ne suis pas de la team, t'as peur, donc vas-y, fonce sans y réfléchir. Je suis pour, on prend. On fait un pas de recul et on regarde ce qu'est cette peur. Et en fait, ce qu'on voit bien souvent, c'est que la peur, c'est une émotion en réponse à un danger réel ou perçu. Et ça, c'est important. C'est que parfois, le danger que notre cerveau identifie est juste perçu. Ça veut dire qu'il peut être imaginaire, que ce n'est pas un vrai danger. On va ressentir une angoisse, on va ressentir de l'anxiété parce qu'on imagine quelque chose, comme le fait d'échouer, par exemple. Ou parce que même, je ne sais pas, je regarde un film d'horreur. Et j'ai peur, je ressens de la peur, et pourtant ce n'est pas en train de se passer dans ma vie là maintenant, c'est dans ma télé. Donc on peut ressentir tous les symptômes, entre guillemets, de la peur, comme si elle était réelle alors qu'elle ne l'est pas. Et le cerveau ne sait pas faire la différence entre... la peur qui est due à une menace réelle ou imaginaire. Il peut ressentir une grande peur à l'idée de quelque chose, à l'idée d'un entretien d'embauche, à l'idée d'échouer, à l'idée de se mettre en danger financièrement, alors que ce n'est pas en train de se passer dans la réalité. Parce qu'il se dit, mieux vaut être en sécurité. Pour se protéger, le cerveau préfère réagir au cas où, comme si c'était un vrai danger, pour nous garder en sécurité. C'est pour ça que c'est important de prendre le temps d'analyser si je suis vraiment en danger ou pas. avant de réagir et parfois ce qu'on se rend compte surtout dans la société dans laquelle on vit c'est que il ya peu de danger immédiat tu voyais un peu et peu de chance que justement ce lion ou ce petit gradant de sable soit soit dans le coin de mon appart donc il ya plein de fois où on continue en fait de ressentir ce mécanisme de avec la peur en de peur sans que ce soit adapté on va dire aux situations que l'on vit et donc moi pourquoi ce titre de podcast du coup pour faire le lien est ce que tu disais parce que je me suis rendu compte qu'il ya plein de fois où mes peurs n'était pas ancrée dans la réalité mais ça il fallait prendre le temps de les détricoter un petit peu et que en plus lorsque je jose dépasser mes peurs lorsque j'y vais je me sens hyper fier je fais quelque chose qui me tenait à cœur parce que si j'ai peur c'est peut-être aussi qu'au fond j'ai envie d'y aller et en fait ça me fait gagner en confiance en moi je me suis rendu compte et notamment à travers les voyages que j'ai pu faire parce que tu en parlais un petit peu avant c'est ça qui a été aussi un grand déclencheur pour moi c'est que j'ai dépassé énormément de peur que j'avais moi je dis toujours j'étais une grosse trouillarde j'avais peur et je suis passée de 0 à 100 c'est à dire j'étais jamais sortie d'europe à je voyage solo je pars direct un an toute seule je commence en colombie tu vois donc c'était vraiment et Il n'y avait pas trop d'entre-deux. Et je me suis rendue compte, ça a sauté plein de verrous, et je me suis rendue compte à chaque fois que je me sens hyper bien, hyper fière, et je gagne confiance en moi, et ça me donne de l'énergie pour la suite. Et donc c'est pour ça que ce titre de podcast, s'il est ce qu'il est, c'est parce que j'avais peur de faire un podcast, donc j'y vais. Parce que je sais que si je me lance, peu importe le résultat, si je me lance, je vais apprendre des choses, et je vais gagner confiance en moi, et je vais me sentir fière de moi.

  • Speaker #1

    donc j'ai peur donc j'y vais je me lance et je fais ce podcast donc le titre il était pas si recherché en fait et justement ce podcast donc il va avoir 4 ans en mai quand tu l'as commencé t'étais pas prête donc t'avais pas de jingle toujours pas et tu dis je l'ai lancé j'étais pas prête sans être prête mais pas sans réfléchir quelle est la subtilité Là-dessus, on peut y aller sans être prêt, forcément, mais il faut avoir réfléchi avant. Oui.

  • Speaker #0

    Et puis, il faut se connaître parce que moi, je me connais et je sais qu'ayant un petit peu de tendance perfectionniste, je ne serai jamais prête selon mes standards. Donc, il y a des personnes qui, à un moment donné, effectivement, se sentent prêtes. Elles ont fait... elles sont allées au bout du processus, elles ont suffisamment réfléchi, préparé, elles se sentent prêtes. Il y en a d'autres comme moi où on sait au fond qu'on a tendance à jamais être prête parce qu'il y a toujours plus à apprendre, toujours plus à faire, toujours plus à perfectionner et on ne se lance jamais. Donc je sais que par rapport à ce trait de personnalité que j'ai, il faut pas que j'attende d'être prête, il faut que j'aie suffisamment avancé dans ma réflexion et dans ce que je sais, là où je veux aller et ensuite il faut que je me lance parce que sinon je vais overthink, je vais trop justement être dans la réflexion au point de me paralyser. Donc là j'étais à ce stade où, bon là pour le coup j'étais vraiment pas prête parce que j'avais pas du tout anticipé l'aspect technique, mais c'était bien aussi parce que j'ai tout appris sur le tas, et peut-être que si j'avais réfléchi à tout ça avant je me serais dit ouh là là là, c'est énorme, et ça va être fatiguant, c'était pas en fait si énorme, mais là le fait de me lancer en ayant un minimum d'infos, et aussi pour le plaisir, pour garder cet aspect plaisir, parce que parfois quand on réfléchit beaucoup, ce qui est très bien, parfois on perd un peu le plaisir que l'on a à faire certaines choses. J'ai envie de partager quelque chose sur Instagram. et en fait je commence à me demander quel impact ça va avoir et est-ce que si et ça et en fait je le fais pas donc rester aussi sur pourquoi je fais les choses et parce que peut-être j'y trouve du plaisir et ensuite me lancer et apprendre au fil du chemin ça a été hyper Ça a été un grand apprentissage pour moi par rapport aux peurs. Je peux me faire confiance pour apprendre et pour relever les défis au moment où ils se présentent. Je n'ai pas besoin d'anticiper chaque défi en amont, alors qu'avant j'avais plus cette tendance-là, il faut que tout soit couvert, que j'ai ma map dans ma tête, et je sais déjà tout résoudre. Aujourd'hui je me dis, j'ai quand même une idée globale dans la tête, et je me fais confiance pour résoudre et dépasser les obstacles quand ils se présentent. Et ça c'est important parce que ça permet d'avancer, parce que sinon on peut être vraiment paralysé par l'anxiété qu'on ressent, l'idée déjà de tous les obstacles qu'on a anticipé.

  • Speaker #1

    Et se dire également que quand arrivera le moment, on aura évolué. et on aura ce qu'il faut pour résoudre les problèmes qui vont se présenter à ce moment-là. D'avoir confiance en ça également, c'est important.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est tout à fait vrai.

  • Speaker #1

    Super conseil pour toutes celles qui attendent d'être prêtes avant d'y aller. Suivez l'exemple de Steph. Réfléchissez et puis allez-y et dites-vous bien que vous pourrez toujours régler les problèmes au moment où ils se présenteront. Tout à l'heure, tu as parlé de détricoter tes peurs. Concrètement, c'est quoi détricoter ses peurs ?

  • Speaker #0

    Déjà je pense que c'est d'accepter de ressentir des peurs. Parce que parfois quand on ressent, on a ce sentiment de peur, c'est désagréable. On n'a pas envie de ressentir de la peur. Donc on peut avoir tendance, en tout cas c'est ce que je remarque souvent chez mes clientes, tendance à fuir ce sentiment et fuir l'objet de la peur. Donc c'est déjà d'avoir conscience. accepter en premier lieu d'avoir peur et ne pas tenter de fuir cette émotion-là, ce sentiment-là. Parce que parfois, je ne sais pas, j'ai peur de parler de ce que je fais sur LinkedIn, donc j'évite complètement le sujet, je ne m'y confronte pas. Donc déjà, la première chose, c'est accepter d'avoir peur et regarder nos peurs en face. Et ça, ce n'est pas toujours évident parce que j'ai remarqué que très souvent, lorsque l'on ressent des peurs, on a peur. que si on les regarde en face, on a encore plus peur. Donc si j'ai peur d'échouer, mais si j'y pense, j'ai peur d'avoir encore plus peur d'échouer. Or, c'est l'inverse. C'est lorsque l'on a des peurs un peu diffuses, non identifiées, que ça nous paraît être quelque chose d'un peu énorme et un peu justement diffus, qui peut vite nous submerger. Donc je pense que c'est important de regarder ces peurs en face et de se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur. De nommer. nos peurs parce que et souvent c'est pas évident fait on pense qu'on sait de quoi on a peur en fait quand on creuse un petit peu c'est pas toujours évident donc oui j'ai peur de l'échec Ok, ça je l'ai identifié, c'est la peur que j'ai. Mais qu'est-ce qui me fait vraiment peur ? Concrètement, est-ce que c'est de ne pas réussir à trouver de clients ? Est-ce que c'est de décevoir les personnes autour de moi, d'être ridicule si je me plante ? Est-ce que c'est concrètement de devoir retourner dans le salariat ? Est-ce que c'est de ne pas réussir à me vendre, de ne pas se passer pour un ou une marchande tapis ? Tu vois, qu'est-ce qui me fait peur exactement ? Et déjà ça, c'est une étape qui va permettre ensuite... de trouver des solutions, concrètement. Mais donc, regarder ces peurs en face et détricoter pour se demander qu'est-ce qui me fait vraiment peur, sans laisser nos peurs être vagues, c'est super important, pour ensuite résoudre et trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, je vais continuer sur ton exemple de LinkedIn. Si j'ai peur de m'exposer, parce qu'en fait, j'ai peur d'être ridicule, en me disant, tout le monde est bien meilleur que moi, qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Enfin, j'ai l'impression d'être stupide, à faire ce que je vais faire.

  • Speaker #0

    je les nommais j'ai compris en fait qu'elle était ma peur probablement celle du jugement qu'est ce que je peux faire avec ça c'est une bonne question alors quand quand on a peur du jugement moi je trouve que c'est intéressant de se demander du jugement de qui parce que parfois on se rend compte que ces deux personnes concrètement ou quand on nomme les personnes on se rend compte aussi que bon bah c'est pas si grave, oui il a ma famille mais en fait non j'ai pas si peur que ça, en fait en nommant précisément des catégories de personnes on se rend compte on peut se rendre compte, c'est pas toujours le cas et après il faut faire peut-être un travail plus en profondeur si c'est une question de si on a une peur du jugement des autres qui est très forte. En tout cas, souvent, quand on nomme de qui on a peur, en tout cas du jugement de qui on a peur, on peut se rendre compte que finalement, ce n'est pas si grave. En tout cas, c'est ce que je constate souvent avec mes clientes. Et peut-être autre chose qui peut être intéressant ensuite, c'est de se rappeler qu'on n'en sait rien. C'est que là, on est en train de faire de la projection. On imagine ce que les gens pensent ou vont penser, alors qu'en fait, bien souvent, quand on s'interroge, est-ce que ces personnes-là m'ont déjà dit quelque chose ? Est-ce que j'ai déjà été jugée ? certaines personnes, ça s'ancre dans des traumas. Elles ont déjà vécu, elles ont déjà été jugées. Et pour d'autres, en fait, ça s'ancre dans rien. Elles n'ont pas été jugées par ces personnes, ou elles n'ont pas... On n'en sait rien, et c'est se rappeler qu'on ne sait pas, que même si nos peurs parlent fort, on ne sait pas ce que les autres pensent, et on ne sait pas ce qu'ils vont faire. Et puis ça peut être intéressant aussi de se demander... Et même si on me juge, et alors ? Et alors, qu'est-ce qui se passerait vraiment ? Ok, on me juge, mais est-ce que ça va... Alors, souvent, on peut se dire, ça va me... je vais me sentir mal, etc. Mais ça, c'est quelque chose qu'on peut apprendre à gérer en parallèle. C'est important de le dire, on peut apprendre à gérer les critiques, etc. Et puis, c'est aussi peut-être de se rappeler que dans un an... dans dix ans, est-ce que ce sera encore important ? Ce que pensent les gens de mon projet professionnel, ce que pensent les gens de ce post sur LinkedIn ? Et ça peut être intéressant de réfléchir à ce que ça nous coûte. On se rend compte que les conséquences d'être jugées sont pas si... élever en tout cas son passif grave par rapport à ce que ça nous coûte de ne pas oser dans notre développement personnel, dans notre vie professionnelle, dans notre épanouissement. Et donc ça peut permettre de dépasser cette peur-là. Ça ne peut pas dire qu'elle n'est plus là, on peut toujours avoir peur d'être jugé, mais j'accepte d'avoir cette peur, et de peut-être faire face à des jugements parce que mon projet est plus important pour moi. Et parce que aussi, au fond, au final, bah oui les gens jugent, et j'ai aucun contrôle sur ce qu'ils pensent. Mais c'est trop coûteux pour moi de m'intéresser à ça. C'est trop coûteux pour moi de rester peut-être dans le salariat ou dans un job qui ne m'épanouit pas, ou de ne pas développer mon entreprise. C'est trop important pour moi pour laisser cette peur. complètement gagnée. Ça ne veut pas dire qu'elle n'est plus là, encore une fois. Mais je fais le choix d'avancer avec elle, à mes côtés.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on dit souvent que la peur de quelque chose est bien plus forte que d'affronter cette chose. Et donc de s'apercevoir que finalement, oui, on l'a fait et puis que ça ne faisait pas si peur que ça. Alors que d'imaginer ce qui peut arriver, c'est bien pire, en fait.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est important ce que tu dis parce que moi, ce que je suggère souvent aux... personnes, ceux qui m'écoutent, que j'accompagne, c'est aussi de se faire un petit point, un petit auto-feedback après avoir fait quelque chose qui leur faisait peur, après avoir osé. Parce que souvent avant d'oser, avant d'avoir fait quelque chose qui nous fait peur, comme tu l'as dit, c'est assez... La peur, elle prend beaucoup de place, c'est compliqué à gérer, enfin voilà, c'est... Comment dirais-je ? je sais plus comment tu l'as dit mais c'était très bien formulé et puis une fois qu'elles l'ont fait ok bon en fait ouais c'était pas si c'était pas si pire c'était pas si mal mais elle passe rapidement à autre chose moi ce que je suggère c'est de ne pas passer si vite à autre chose et de prendre le temps de se dire ok là tu ressentais tout ça ça paraissait insurmontable et aujourd'hui regarde comment tu te sens et de garder ce cet auto feedback pour la suite parce que quand cette situation va se reproduire tu pourra te rappeler que La dernière fois, tu avais aussi peur, voire plus, et ensuite ça allait et tu en as été capable, et tu as été capable de te dire tout ça après. Donc de garder ces éléments-là parce que c'est ce qui forme notre confiance en nous aussi. Parce que si chaque fois qu'on fait quelque chose, on passe vite à la suite et on l'oublie, comment construire notre confiance en nous ? La confiance en nous, c'est aussi de se rappeler, la dernière fois je l'ai fait, donc je suis capable potentiellement de le refaire. Et pour ça, il faut prendre le temps de célébrer aussi les petits pas qu'on fait.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mesurer la peur sur une échelle de 1 à 10 avant et puis là, mesurer après et s'apercevoir que finalement, il y a une grosse différence. C'est top, top. Donc tu disais que oui, il fallait, la peur disparaît jamais, il faut apprendre à danser avec la peur. Est-ce que toi, tu as des astuces, des phrases ? Il y a Mel Robbins, par exemple, qui a sa technique du 5, 4, 3, 2, 1, on y va. Est-ce que... toi quand tu ressens la peur ? D'abord, est-ce que tu ressens encore aujourd'hui la peur dans ton activité ? Est-ce qu'il y a encore des choses qui te font peur ? Et si oui, comment tu gères ça ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Alors aujourd'hui, et justement j'y ai pensé en réfléchissant un petit peu à notre échange du jour, je ne ressens plus les mêmes peurs, bien sûr. C'est sûr qu'au début de mon activité, j'avais beaucoup peur de ne pas réussir, peur de ne pas avoir de clients, peur... de m'afficher, tu vois, ou d'afficher mes ambitions et d'être ridicule, tout ce qu'on s'est dit, tu vois, peur de se vendre, etc. Aujourd'hui, toutes ces peurs-là, je ne les ai plus. C'est plutôt la peur... Ça va paraître un petit peu étrange mais la peur que ça s'arrête tu vois c'est maintenant mon activité elle marche bien mais maintenant je me dis est ce qu'un jour tout va s'arrêter. C'est un peu la peur de tout perdre que j'ai aujourd'hui donc c'est chouette de pouvoir avoir cette peur là aussi ça veut dire que mon activité elle fonctionne donc j'aurais bien aimé à l'époque juste avoir cette peur là mais je dirais que c'est une des peurs que j'ai principalement aujourd'hui. Et tu le gères comment ? J'accepte qu'elle est là, parce que je pense que beaucoup d'entrepreneurs ressentent ça. En tout cas, quand j'en parle autour de moi, je me rends compte que c'est très commun. On a peur que tout s'arrête, on a peur d'être has-been, peut-être aussi. Donc j'essaye de... C'est une bonne question, qu'est-ce que je fais ? J'accepte qu'elle soit là et je me dis que je suis capable de rebondir. Là, on revient sur la confiance en soi. Je me rappelle tout ce que j'ai réussi à faire jusque-là, à me dire que je serais capable de rebondir, de me renouveler, de m'adapter, de pouvoir analyser mon marché, de pouvoir m'adapter aussi aux demandes qui évoluent. Donc c'est aussi, dans le concret, ça veut dire prendre du temps dans mon business pour l'analyse, pour la réflexion. Tu vas être pas que dans l'opérationnel, parce que parfois on peut vite tomber là-dessus. Donc vraiment, tu vois, quelque chose que je ne faisais pas du tout avant 2023, c'est de m'accorder un CEO Day. Un jour pour toutes ces questions-là. Et j'adore ça, je trouve ça trop intéressant aussi. Et donc, il y a ça, c'est dans le très concret. Donc vraiment être tourné solution aussi. Parce que parfois, la peur prend beaucoup de place, et on oublie que la peur, elle soulève des obstacles potentiels auxquels on peut trouver des réponses. Donc pour moi, je t'avoue que cette technique de Mel Robbins, je la partage souvent, mais pour moi, ça ne marche pas du tout. Je compte, et quand j'arrive à zéro, je ne fais rien. Je recours aux disciplines. Donc moi, ce que j'aime beaucoup et que je suggère, c'est se mettre en mode recherche de solution. Cette peur, elle vient me donner une information sur une potentielle difficulté que je pourrais rencontrer. En fait, c'est vrai, c'est pas tout à fait faux, ça veut pas dire que ça va forcément se produire, mais c'est vrai que potentiellement, le marché pourrait changer. En tout cas, tu vois, par exemple, on parle beaucoup de la formation en ligne et du fait que, ben voilà, ça a marché hyper bien pendant les années Covid et puis un peu avant. Aujourd'hui, l'infoprenariat, ça marche bien, il faut se renouveler, il faut proposer d'autres formats, de l'hybride, etc. etc. Ok. Mais il faut prendre en compte ça. C'est vrai. Donc, plutôt que juste avoir cette peur, j'essaye de me poser avec elle, comme je te disais, la regarder en face, et me demander quelles solutions je pourrais trouver à ça, comment je pourrais anticiper. Et donc pour moi, en fait, c'est d'être proactive avec mes peurs. C'est un peu ça ma solution. Super,

  • Speaker #1

    super, très bonne solution. Il y a une citation, moi j'aime beaucoup, et qui dit qu'avoir peur, c'est mouiller son pantalon, et être courageux, c'est faire ce qu'on a à faire avec son pantalon mouillé. Ce qui sous-entendrait en fait qu'on a tous et toutes peur, et ce qui différencie les gens... qui passe à l'action, c'est le courage. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça on le voit peu parce qu'on a l'impression que les gens qui passent à l'action n'ont pas peur. Or, c'est faux. Alors bien sûr, il faut quand même être... honnête intellectuellement tout le monde ne part pas du même endroit des gens qui ont une plus d'anxiété que d'autres et ça on peut quand on de base on a une personnalité avec plus d'anxiété à une tendance à stresser enfin être plus sujet au stress Ça c'est factuel bien sûr, ces personnes-là vont avoir besoin de plus de courage. Ça c'est factuel. Et je pense aussi parce que je sais qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs ou d'entrepreneuses qui sont anxieuses, qui ont des peurs, etc. Et où ça fait partie aussi de leur nature et qui se comparent à des personnes qui en ressentent moins. Mais il faut aussi s'accepter. Tu as accepté que oui, on ne part pas tous du même endroit là-dessus, et qu'il va falloir plus de courage, mais que c'est possible. Et justement, là-dedans, ne pas se comparer avec des personnes qui soit effectivement ont eu besoin d'un peu moins de courage, parce que naturellement, ce sont des personnes plus sécures, et c'est OK. Et aussi, effectivement, se rappeler qu'il y a plein de personnes qui ont peur, et qui vont quand même, encore une fois, le but... Avec le pantalon mouillé. Avec le pantalon mouillé, mais le but, ce n'est pas de se lancer les yeux fermés. C'est pour ces personnes qui ont peut-être besoin de plus de réassurance, c'est se la donner et se lancer. Effectivement, le meilleur moyen de ne pas se laisser paralyser par les peurs et les doutes, c'est de se mettre en marche, même avec une toute petite action. En réalité, ça peut suffire.

  • Speaker #1

    Alors justement, toi, tu accompagnes au quotidien des entrepreneurs, souvent en reconv... reconversion aussi donc des personnes qui ont beaucoup de doutes et beaucoup de peur parce qu'elles ont beaucoup de choses à perdre aussi quelle méthode tu donnerais ou quel conseil tu donnerais à nos auditrices qui aujourd'hui ont une peur et ont besoin

  • Speaker #0

    de la lever pour avancer est ce que tu peux partager ta méthode ou les conseils que tu donnes à tes clientes ça reprend un petit peu du coup ce que ce que je te dis dès jusque là ça peut faire un petit peu une synthèse premièrement déjà comprendre la peur et comment elle fonctionne avoir conscience que c'est pas parce que j'ai peur qui a un danger parce que parfois on est persuadé que ça va arriver on est persuadé que ce qu'on imagine ça va se produire parce que mon cerveau me le dit donc c'est que ça va se produire c'est pas forcément vrai donc accepter que ma peur peut me dire des choses fausses qu'il faut que je la détricote pour revenir sur ce mot-là, accepter que je ressente de la peur, que ça n'avait pas de moi quelqu'un de moins bien, de moins compétent, parce que parfois on a cette impression de moi j'ai plein de peur, donc je ne vais pas y arriver, donc je suis... il faut être entrepreneur, il faut être plus comme ci ou comme ça Non, c'est ok d'avoir peur. C'est ok si tu as peur, c'est tout à fait normal. En plus, c'est une sacrée sortie de zone de confort. C'est l'inconnu. Et puis c'est bon signe d'avoir peur, c'est que le cerveau, il fait son travail, il fait son job, il est là pour nous empêcher. de souffrir, il est là pour nous protéger et donc il fait son job. Donc accepter.

  • Speaker #1

    On fait ça par écrit ?

  • Speaker #0

    C'est mieux, ah oui toujours.

  • Speaker #1

    De poser ses larmes par écrit, on se le sort de la tête.

  • Speaker #0

    Donc se rappeler que la peur ça veut rien dire sur moi, que tout le monde ressent de la peur. Et ensuite donc détricoter ses peurs, qu'est ce qui me fait vraiment peur ? Quitte à se poser la question plusieurs fois, ok j'ai peur de ne pas être à la hauteur mais concrètement ça veut dire quoi ? Est-ce que j'ai peur, par exemple, de devoir gérer plein de choses administratives toute seule, assumer plein de responsabilités, ça c'est quelque chose que parfois j'entends. J'ai peur de tout ce qui va m'incomber dans le fait de me lancer dans l'entrepreneuriat, sans pouvoir compter sur un patron, des collègues ou une équipe, ou j'ai peur que, je ne sais pas, ce soit compliqué. Donc, essayer de creuser au maximum, et ensuite se mettre en mode recherche de solution. Donc par exemple, si j'ai peur de ne pas y arriver. Ok, donc là en fait ça va être... Bon moi j'ai tout un process que je donne à mes clientes, d'auto-coaching en fait, parce que je pense qu'il y a souvent des choses qui se répètent, donc c'est pour ça que j'ai des process, mais je vais vous en partager un. J'ai peur de ne pas y arriver. Première question, qu'est-ce qui fait que tu n'y arriveras pas ? Que tu n'y arriverais pas ? Parce que peut-être que ça va permettre aux personnes d'identifier déjà des difficultés, déjà des blocages, déjà des freins qu'elles pourraient anticiper. Et ça, ce que je trouve génial là-dedans, c'est que le fait de se poser ces questions va peut-être les aider à réussir. Donc c'est là où, en se questionnant sur notre peur, on peut transformer notre peur en quelque chose qui nous aide à réussir, au lieu de quelque chose qui nous freine. Dire qu'effectivement, peut-être qu'en me demandant, j'ai cette peur de ne pas y arriver parce que peut-être qu'au fond, je ne sais pas comment on gère une auto-entreprise, par exemple, ou une société. Peut-être qu'en réalité, il me manque des connaissances, ou peut-être même des compétences, qui font que ça pourrait me faire échouer. On n'en sait rien, tu vois, mais c'est un exemple que je donne. Mais le fait en tout cas d'aller au... plus profond dans cette peur, peut me faire prendre conscience qu'il manque des choses que je vais pouvoir apprendre. Mais donc là, la question, c'est pas de se dire, parce que ça, ça peut être un comportement qu'on peut avoir, c'est, ok, là, je sais pas comment on gère une autre entreprise, par exemple, donc je vais pas y arriver. Non, c'est, t'as identifié ça, maintenant, comment est-ce que tu peux... développer ses compétences, comment tu peux acquérir ses connaissances. Donc là, il faut vraiment se mettre en mode recherche de solution. Ça, c'est important. En mode action concrète. Passer d'une peur floue à une action concrète, c'est super important. Et puis ensuite, deuxième question, si j'ai peur de ne pas y arriver, c'est OK. Là, j'ai identifié des choses qui pourraient m'empêcher d'y arriver et j'ai trouvé des solutions pour réussir. Mais si malgré tout... J'échoue, qu'est-ce qui se passe ? Donc ça, on n'a pas envie d'y penser. Comme je te disais avant, on a peur d'avoir encore plus peur. Mais moins j'essaie d'y penser, et plus ça peut être anxiogène aussi pour moi. Donc c'est important d'y voir clair sur qu'est-ce qui se passe si j'échoue. Donc explorer un petit peu les scénarios catastrophes qu'on se fait. Se faire un peu peur, mais c'est ce qui va nous permettre, encore une fois, de se rassurer par la suite. Donc ok, si j'échoue, qu'est-ce qui se passe concrètement ? Peut-être rien, parfois c'est rien du tout en réalité. Il va falloir que je ferme mon entreprise et puis... Faites rien, je retournerai dans le salarié. Il y a beaucoup de personnes qui se rendent compte que, bon, elles ont des compétences et elles ont un parcours qui font qu'elles pourront retrouver du travail. Ce n'est pas forcément problématique, elles ont un réseau. Mais ça, il faut se poser la question pour s'en rendre compte et pour s'auto-rassurer. Et ensuite, est-ce que c'est grave ? Bon, pour beaucoup, ça fera un peu mal à l'estime de soi, mais au final, ce n'est pas grave au sens propre. Et puis, autre question à se poser, c'est, ok, si ça arrive, si effectivement j'échoue, si ça se passe mal, qu'est-ce que je ferais ? Donc, encore là... se mettre en mode recherche de solutions. Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre en place comme action ? Est-ce qu'il y a peut-être des choses que je peux anticiper ? Peut-être que je vais pouvoir reprendre un job salarié, il faut peut-être que je prépare des CV. Est-ce que peut-être je pourrais mettre mon crédit en pause parce que je sais que l'aspect financier, c'est souvent quelque chose qui fait peur. Est-ce que peut-être j'ai des économies ? Sinon, est-ce que ça me sécuriserait peut-être d'en avoir avant ? Vraiment, l'idée, c'est identifier tous les problèmes et toutes les solutions que je pourrais trouver. Et souvent... Ensuite, il va falloir les mettre en action et ça, ça demande du travail. Donc oui, dépasser ses peurs, ça peut demander du travail, mais il y a des personnes qui n'ont pas besoin de faire tout ça. Encore une fois, il y a des personnes qui se disent Ok, si j'échoue, ce n'est pas si grave, ok, je passe à l'action. Et pour d'autres, non, elles vont avoir peut-être besoin de mettre en place plus d'actions. Donc là, c'est au feeling, en fonction de... de chaque personne et de ce qu'elle sait d'elle-même. Mais en tout cas, l'idée, c'est de se focus aussi sur ce que je peux contrôler. Parce que derrière mes peurs, et derrière ce qu'elles amènent, il y a des choses que je peux faire pour m'auto-rassurer.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est la peur de l'inconnu.

  • Speaker #0

    Du coup,

  • Speaker #1

    en faisant tout ça, derrière, ce n'est pas inconnu, puisqu'on l'a préparé. Et on sait où on met les pieds, au pire, si ça ne fonctionne pas. Donc du coup, ça lève une énorme peur, celle de l'inconnu, de l'incertitude.

  • Speaker #0

    Et l'étape qui est vraiment importante, c'est de passer à l'action sur les solutions qu'on a trouvées. Parce que parfois, j'ai identifié que je serais rassurée en mettant telle chose en place et je ne le fais pas. Donc non, c'est important de passer à l'action aussi. Et puis, dernière étape que j'aime, avant-dernière plutôt, ça serait aussi de se rappeler son pourquoi. Parce que dans ces moments-là, on oublie parfois pourquoi c'est important pour nous. La peur prend tellement de place que ça nous dévie un petit peu. peu de nos motivations profondes, donc c'est important de se rappeler pourquoi ce projet me tient suffisamment à cœur pour surmonter ces peurs-là et pour mettre en place ces solutions-là qui demandent parfois du temps et de l'énergie aussi, il faut le dire. Et ça, c'est important de se le rappeler. Et puis, dernière étape que j'invite les personnes à faire, c'est de le faire en ayant le pantalon mouillé, tout simplement, c'est-à-dire une toute petite action pour commencer. Parce que parfois, on est aussi, surtout dans l'entrepreneuriat, on peut être submergé par la quantité de choses à faire. Et je pense que ce qui est important, c'est de se mettre en marche avec une toute petite action, faire attention aussi dans ces moments-là au perfectionnisme et aux fausses excuses. Tu vois, j'ai pas encore fait assez ça, ou je peux pas... Je ne sais pas, je ne peux pas lancer mon site internet parce que je n'ai pas encore fait telle ou telle aventure. Je n'ai pas mon logo, j'attends d'avoir mon logo.

  • Speaker #1

    Puis la couleur, elle ne me va pas trop.

  • Speaker #0

    Donc faire attention à ces détails qui finalement sont parfois des excuses et se rappeler ce qui est vraiment important pour atteindre mon objectif. Si mon objectif, c'est d'avoir mes premières clientes, en tout cas le logo, ce n'est pas essentiel. Donc revenir aussi aux actions qui sont essentielles et commencer à faire des petits pas pour ces actions-là.

  • Speaker #1

    super avant d'avoir tout tout défini c'est top merci beaucoup Steph c'est très aidant et je pense que ça va rassurer beaucoup de nos auditrices et leur donner confiance en elles puisque c'est vraiment ce qu'on veut avec ce podcast c'est qu'elles aient confiance en elles et qu'elles passent à l'action donc super pour ces conseils où est-ce qu'on peut te retrouver et quelle est ton actualité ?

  • Speaker #0

    alors bien sûr sur le podcast j'ai peur d'en vivre d'ailleurs il y a un épisode spécifique sur les peurs liées à l'entrepreneuriat Si je ne me trompe pas, c'est l'épisode 66.

  • Speaker #1

    On mettra le lien de toute façon sous le podcast, donc on pourra le trouver facilement.

  • Speaker #0

    Je redétaille vraiment dans cet épisode le process avec vraiment des exemples aussi sur différentes peurs. Donc ça peut être intéressant. On parle de la peur de l'échec, mais on parle aussi de la peur financière, jugement des autres, etc. Donc je détaille un petit peu des questions d'auto-coaching pour ces différentes peurs. Donc ça peut être intéressant pour continuer un petit peu ces réflexions. Et puis, bien sûr, sur Instagram. Instagram c'est Steph Loli. Super.

  • Speaker #1

    Et puis toutes celles qui ont besoin d'être encore plus rassurées, vous aurez tous les autres liens sur l'Instagram de Steph pour la retrouver et vous faire accompagner si vous le souhaitez. Écoute encore, merci beaucoup pour tous tes partages. Et puis,

  • Speaker #0

    merci.

  • Speaker #1

    On te dit à très bientôt, peut-être pour un nouveau promo.

  • Speaker #0

    Parole de Meraki.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode et que vous voulez nous le faire savoir, pensez à lui mettre 5 étoiles et à vous abonner à notre podcast pour être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et si vous voulez retrouver les ressources liées à cet épisode, n'hésitez pas à vous rendre sur quelssontmeraki.com. podcast, vous trouverez de nombreuses ressources pour vous aider à entreprendre avec amour, passion et créativité comme une vraie mère acquis.

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