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Pas de messes basses !

ÉPISODE 29 - Bruno Coulais : Pourquoi votre don au Denier de l’Église est essentiel ?

ÉPISODE 29 - Bruno Coulais : Pourquoi votre don au Denier de l’Église est essentiel ?

09min |17/03/2025
Play
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09min |17/03/2025
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Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode où nous recevons Bruno Coulais, économe diocésain du diocèse de Troyes, dans le cadre du lancement de la campagne du Denier 2025.
Avec lui, nous abordons les différentes ressources dont dispose le diocèse pour assurer toutes ses missions. Il nous parle notamment du denier de l’Église et de son rôle essentiel.

À quoi servent les dons ? Comment faire face au déficit ? Découvrez les enjeux financiers du diocèse et les défis des collectes en 2025.

Un épisode qui présente la réalité économique de l’Église et l'importance de la solidarité des fidèles.

Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir Bruno Coulet. Bonjour Bruno Coulet. Bonjour. Alors vous êtes l'économe diocésain du diocèse de Troyes, donc en charge des finances, un poste majeur au sein d'un diocèse. Nous allons parler donc avec vous de finances et plus spécifiquement du denier, denier de l'Église qu'on appelait avant le denier du culte. Alors tout d'abord un petit rappel, pourquoi l'Église sollicite-t-elle les catholiques ? Sollicitation en l'espèce financière, autrement dit à quoi sert l'argent collecté dans le cadre du denier de l'Église ?

  • Speaker #1

    Alors le denier de l'Église, il faut rappeler avant tout que... L'Église ne vit que des dons des fidèles, qu'elle ne reçoit aucune aide ni de l'État ni du Vatican. Donc l'Église est totalement dépendante de ses donateurs, totalement dépendante des fidèles. Et le denier sert à la rémunération des prêtres. et la rémunération des salariés, salariés en pastoral ou salariés au sein de la curie diocésaine.

  • Speaker #0

    Peut-être une précision, dans le diocèse actuellement, combien de prêtres et combien de laïcs salariés ?

  • Speaker #1

    Alors en laïcs salariés, il y a 18 équivalents temps plein, 23 salariés, certains sont à temps partiel, les prêtres c'est 47. D'accord. Certains ayant dépassé l'âge de 75 ans, certains sont en EHPAD, mais l'Église vient toujours à leur aide. Donc,

  • Speaker #0

    ce qui représente une charge salariale importante.

  • Speaker #1

    La charge salariale, salaire plus charge, représente 1 168 000 euros en 2024.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'Église rencontre des difficultés à équilibrer ce type de compte ?

  • Speaker #1

    Alors, le denier devrait équilibrer, c'est 1 168 000 euros. Sur 2024, on a collecté 806 000. Alors, à peu près équivalent en 2023, on est sur une collecte qui reste stable, malgré le fait qu'il y ait moins de donateurs, mais les gens ont donné un petit peu plus. Mais on se rend compte effectivement qu'il manque 362 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc l'église est déficitaire.

  • Speaker #1

    Alors le denier qui sert à la rémunération des prêtres et des salariés est déficitaire. Il manque 362 000 euros pour cette partie-là qu'on est obligé d'aller chercher ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors ailleurs en deux mots ?

  • Speaker #1

    Ailleurs en deux mots, vous savez, il y a toutes les autres, il y a les quêtes, le casuel. les dons d'hiver, certaines campagnes pour les travaux, etc. Et donc l'église, le diocèse agglomère tout ça et va chercher dans ces autres recettes ce qui manque pour le donnier.

  • Speaker #0

    Il y a une spécificité, je crois, c'est que les donateurs donnent beaucoup plus en fin d'année. C'est-à-dire qu'à l'automne, on a un peu peur d'un gros déficit et finalement en fin d'année, on y arrive à peu près, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les donateurs donnent en début d'année. février, mars, avril, puis après il y a une pause, il y a les vacances, etc. Et comme il y a une défiscalisation de ce qu'on donne, les gens se réveillent en général au mois de décembre, et même jusqu'au 31 décembre pour donner. Donc effectivement, le mois où on donne le plus, c'est le mois de décembre.

  • Speaker #0

    Alors un mot peut-être plus marqué sur la notion de défiscalisation, parce que ça c'est important, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ceux qui donnent et qui paient des impôts. impôts peuvent défiscaliser 66% de leurs dons à concurrence de 20% de leurs impôts.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est vraiment une formule intéressante. Absolument. Donc sur 2024, ça s'est arrangé un peu en fin d'année, est-ce que vous avez réussi à équilibrer finalement ?

  • Speaker #1

    Alors ça s'est arrangé un peu en fin d'année dans la mesure où on ne perd pas d'argent dans la collecte en 2024 par rapport à 2023, mais... Toujours est-il que pour cette collecte, il nous manque 360 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc, heureusement qu'il y a les autres possibilités pour colmater, j'allais dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Avec des années peut-être irrégulières en ce qui concerne notamment les lègues. Ce n'est pas tout à fait le sujet aujourd'hui, mais on peut en reparler.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut parler des lègues. C'est les gens qui donnent à l'Église une maison, un compte bancaire, etc. L'Église est couchée sur le testament. Oui, là, c'est plus ou moins, ça dépend des années. 2024... Les legs ont dû représenter environ 150 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui est quand même intéressant. Alors nous sommes au début du mois de mars 2025, c'est le lancement de la campagne denier pour cette nouvelle année. Comment ça va se passer concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors on fait trois jours de préparation au lancement du denier. C'est trois jours qui sont la semaine prochaine, trois jours dans trois endroits différents. On invite les prêtres, les curés des paroisses. Les bénévoles, certains, sont en charge de la collecte du denier, les trésoriers et les comptables pour leur donner les chiffres de 2024, paroisse par paroisse, et puis agglomérer au niveau du diocèse, et leur donner les axes de progression ou les axes sur lesquels ils peuvent travailler, quelles stratégies chaque paroisse peut adopter pour collecter. pour collecter le denier, sachant qu'au niveau de la curie, nous, on fait des envois de mails et de courriers pour solliciter ceux qui ont déjà donné. Les paroisses doivent trouver des moyens pour aller chercher des nouveaux donateurs. Alors,

  • Speaker #0

    justement, les nouveaux donateurs, je veux dire, quelles seraient les cibles ?

  • Speaker #1

    Alors, les cibles, ce sont les jeunes. Ce sont les jeunes et les paroissiens eux-mêmes Il ne faut pas oublier que les donateurs sont des catholiques pratiquants, mais qui ne représentent qu'un tiers des paroissiens. C'est-à-dire qu'il y a deux tiers des paroissiens réguliers. qui ne donne pas au denier. Et donc notre vivier, notre cible, elle est là, solliciter l'ensemble des paroissiens, les deux tiers qui ne donnent pas, pour qu'ils donnent au denier.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a déjà étudié cette raison ? Pourquoi ils ne donnent pas ? Est-ce qu'ils se détachent de la structure église ? Ou ils ont des doutes sur l'utilisation des fonds ?

  • Speaker #1

    Alors il y a peut-être un peu tout ça. Les jeunes... Quand on parle aux jeunes, savez-vous ce qu'est le denier ? Ils ne savent pas. Donc de la part des paroisses, il y a une certaine pédagogie à avoir et expliquer à quoi sert le denier. Ceux qui fréquentent les églises plus ou moins régulièrement ont toujours, à un moment donné de leur vie, besoin du prêtre pour le baptême de leur enfant, pour des funérailles, pour le mariage, etc. Mais il faut bien qu'ils comprennent que... Sans prêtre, il n'y a plus de sacrement. Et le denier est fait pour rémunérer les prêtres qui ont donné leur vie à l'Église et qui ont accepté de ne pas avoir un travail salarié, justement pour se mettre au service de la communauté. Oui,

  • Speaker #0

    sachant que tous les salaires des prêtres, on n'est pas dans les grands salaires, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui, je peux vous dire, le salaire d'un prêtre, c'est 540 euros par mois, plus 360 euros qui correspondent aux messes qu'ils disent. D'accord. Donc on est à un petit peu moins de 1000 euros, sachant que le prêtre est logé, etc.

  • Speaker #0

    Il y a un temps où on disait toujours que l'église était riche, riche avec un patrimoine immobilier notamment, ou immobilier. Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que l'église est encore un peu riche ou est-ce qu'elle est plutôt pauvre ?

  • Speaker #1

    Alors l'église a pioché dans ses réserves, il y a un certain nombre de bâtiments qui ont été vendus, d'autres qui restent à vendre. Non, on ne peut pas dire que l'église soit riche, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoutez, merci pour ce message Bruno Coulet. On vous souhaite évidemment bon courage pour cette nouvelle campagne du denier. Et puis on appelle évidemment tous les catholiques à donner pour le denier. Voilà. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Panmès Basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur notre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet. www.k2o3.fr C-A-T-H-O-T-R-O-Y-E-S A bientôt !

Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode où nous recevons Bruno Coulais, économe diocésain du diocèse de Troyes, dans le cadre du lancement de la campagne du Denier 2025.
Avec lui, nous abordons les différentes ressources dont dispose le diocèse pour assurer toutes ses missions. Il nous parle notamment du denier de l’Église et de son rôle essentiel.

À quoi servent les dons ? Comment faire face au déficit ? Découvrez les enjeux financiers du diocèse et les défis des collectes en 2025.

Un épisode qui présente la réalité économique de l’Église et l'importance de la solidarité des fidèles.

Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir Bruno Coulet. Bonjour Bruno Coulet. Bonjour. Alors vous êtes l'économe diocésain du diocèse de Troyes, donc en charge des finances, un poste majeur au sein d'un diocèse. Nous allons parler donc avec vous de finances et plus spécifiquement du denier, denier de l'Église qu'on appelait avant le denier du culte. Alors tout d'abord un petit rappel, pourquoi l'Église sollicite-t-elle les catholiques ? Sollicitation en l'espèce financière, autrement dit à quoi sert l'argent collecté dans le cadre du denier de l'Église ?

  • Speaker #1

    Alors le denier de l'Église, il faut rappeler avant tout que... L'Église ne vit que des dons des fidèles, qu'elle ne reçoit aucune aide ni de l'État ni du Vatican. Donc l'Église est totalement dépendante de ses donateurs, totalement dépendante des fidèles. Et le denier sert à la rémunération des prêtres. et la rémunération des salariés, salariés en pastoral ou salariés au sein de la curie diocésaine.

  • Speaker #0

    Peut-être une précision, dans le diocèse actuellement, combien de prêtres et combien de laïcs salariés ?

  • Speaker #1

    Alors en laïcs salariés, il y a 18 équivalents temps plein, 23 salariés, certains sont à temps partiel, les prêtres c'est 47. D'accord. Certains ayant dépassé l'âge de 75 ans, certains sont en EHPAD, mais l'Église vient toujours à leur aide. Donc,

  • Speaker #0

    ce qui représente une charge salariale importante.

  • Speaker #1

    La charge salariale, salaire plus charge, représente 1 168 000 euros en 2024.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'Église rencontre des difficultés à équilibrer ce type de compte ?

  • Speaker #1

    Alors, le denier devrait équilibrer, c'est 1 168 000 euros. Sur 2024, on a collecté 806 000. Alors, à peu près équivalent en 2023, on est sur une collecte qui reste stable, malgré le fait qu'il y ait moins de donateurs, mais les gens ont donné un petit peu plus. Mais on se rend compte effectivement qu'il manque 362 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc l'église est déficitaire.

  • Speaker #1

    Alors le denier qui sert à la rémunération des prêtres et des salariés est déficitaire. Il manque 362 000 euros pour cette partie-là qu'on est obligé d'aller chercher ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors ailleurs en deux mots ?

  • Speaker #1

    Ailleurs en deux mots, vous savez, il y a toutes les autres, il y a les quêtes, le casuel. les dons d'hiver, certaines campagnes pour les travaux, etc. Et donc l'église, le diocèse agglomère tout ça et va chercher dans ces autres recettes ce qui manque pour le donnier.

  • Speaker #0

    Il y a une spécificité, je crois, c'est que les donateurs donnent beaucoup plus en fin d'année. C'est-à-dire qu'à l'automne, on a un peu peur d'un gros déficit et finalement en fin d'année, on y arrive à peu près, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les donateurs donnent en début d'année. février, mars, avril, puis après il y a une pause, il y a les vacances, etc. Et comme il y a une défiscalisation de ce qu'on donne, les gens se réveillent en général au mois de décembre, et même jusqu'au 31 décembre pour donner. Donc effectivement, le mois où on donne le plus, c'est le mois de décembre.

  • Speaker #0

    Alors un mot peut-être plus marqué sur la notion de défiscalisation, parce que ça c'est important, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ceux qui donnent et qui paient des impôts. impôts peuvent défiscaliser 66% de leurs dons à concurrence de 20% de leurs impôts.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est vraiment une formule intéressante. Absolument. Donc sur 2024, ça s'est arrangé un peu en fin d'année, est-ce que vous avez réussi à équilibrer finalement ?

  • Speaker #1

    Alors ça s'est arrangé un peu en fin d'année dans la mesure où on ne perd pas d'argent dans la collecte en 2024 par rapport à 2023, mais... Toujours est-il que pour cette collecte, il nous manque 360 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc, heureusement qu'il y a les autres possibilités pour colmater, j'allais dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Avec des années peut-être irrégulières en ce qui concerne notamment les lègues. Ce n'est pas tout à fait le sujet aujourd'hui, mais on peut en reparler.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut parler des lègues. C'est les gens qui donnent à l'Église une maison, un compte bancaire, etc. L'Église est couchée sur le testament. Oui, là, c'est plus ou moins, ça dépend des années. 2024... Les legs ont dû représenter environ 150 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui est quand même intéressant. Alors nous sommes au début du mois de mars 2025, c'est le lancement de la campagne denier pour cette nouvelle année. Comment ça va se passer concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors on fait trois jours de préparation au lancement du denier. C'est trois jours qui sont la semaine prochaine, trois jours dans trois endroits différents. On invite les prêtres, les curés des paroisses. Les bénévoles, certains, sont en charge de la collecte du denier, les trésoriers et les comptables pour leur donner les chiffres de 2024, paroisse par paroisse, et puis agglomérer au niveau du diocèse, et leur donner les axes de progression ou les axes sur lesquels ils peuvent travailler, quelles stratégies chaque paroisse peut adopter pour collecter. pour collecter le denier, sachant qu'au niveau de la curie, nous, on fait des envois de mails et de courriers pour solliciter ceux qui ont déjà donné. Les paroisses doivent trouver des moyens pour aller chercher des nouveaux donateurs. Alors,

  • Speaker #0

    justement, les nouveaux donateurs, je veux dire, quelles seraient les cibles ?

  • Speaker #1

    Alors, les cibles, ce sont les jeunes. Ce sont les jeunes et les paroissiens eux-mêmes Il ne faut pas oublier que les donateurs sont des catholiques pratiquants, mais qui ne représentent qu'un tiers des paroissiens. C'est-à-dire qu'il y a deux tiers des paroissiens réguliers. qui ne donne pas au denier. Et donc notre vivier, notre cible, elle est là, solliciter l'ensemble des paroissiens, les deux tiers qui ne donnent pas, pour qu'ils donnent au denier.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a déjà étudié cette raison ? Pourquoi ils ne donnent pas ? Est-ce qu'ils se détachent de la structure église ? Ou ils ont des doutes sur l'utilisation des fonds ?

  • Speaker #1

    Alors il y a peut-être un peu tout ça. Les jeunes... Quand on parle aux jeunes, savez-vous ce qu'est le denier ? Ils ne savent pas. Donc de la part des paroisses, il y a une certaine pédagogie à avoir et expliquer à quoi sert le denier. Ceux qui fréquentent les églises plus ou moins régulièrement ont toujours, à un moment donné de leur vie, besoin du prêtre pour le baptême de leur enfant, pour des funérailles, pour le mariage, etc. Mais il faut bien qu'ils comprennent que... Sans prêtre, il n'y a plus de sacrement. Et le denier est fait pour rémunérer les prêtres qui ont donné leur vie à l'Église et qui ont accepté de ne pas avoir un travail salarié, justement pour se mettre au service de la communauté. Oui,

  • Speaker #0

    sachant que tous les salaires des prêtres, on n'est pas dans les grands salaires, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui, je peux vous dire, le salaire d'un prêtre, c'est 540 euros par mois, plus 360 euros qui correspondent aux messes qu'ils disent. D'accord. Donc on est à un petit peu moins de 1000 euros, sachant que le prêtre est logé, etc.

  • Speaker #0

    Il y a un temps où on disait toujours que l'église était riche, riche avec un patrimoine immobilier notamment, ou immobilier. Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que l'église est encore un peu riche ou est-ce qu'elle est plutôt pauvre ?

  • Speaker #1

    Alors l'église a pioché dans ses réserves, il y a un certain nombre de bâtiments qui ont été vendus, d'autres qui restent à vendre. Non, on ne peut pas dire que l'église soit riche, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoutez, merci pour ce message Bruno Coulet. On vous souhaite évidemment bon courage pour cette nouvelle campagne du denier. Et puis on appelle évidemment tous les catholiques à donner pour le denier. Voilà. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Panmès Basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur notre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet. www.k2o3.fr C-A-T-H-O-T-R-O-Y-E-S A bientôt !

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Bienvenue dans ce nouvel épisode où nous recevons Bruno Coulais, économe diocésain du diocèse de Troyes, dans le cadre du lancement de la campagne du Denier 2025.
Avec lui, nous abordons les différentes ressources dont dispose le diocèse pour assurer toutes ses missions. Il nous parle notamment du denier de l’Église et de son rôle essentiel.

À quoi servent les dons ? Comment faire face au déficit ? Découvrez les enjeux financiers du diocèse et les défis des collectes en 2025.

Un épisode qui présente la réalité économique de l’Église et l'importance de la solidarité des fidèles.

Bonne écoute ! 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir Bruno Coulet. Bonjour Bruno Coulet. Bonjour. Alors vous êtes l'économe diocésain du diocèse de Troyes, donc en charge des finances, un poste majeur au sein d'un diocèse. Nous allons parler donc avec vous de finances et plus spécifiquement du denier, denier de l'Église qu'on appelait avant le denier du culte. Alors tout d'abord un petit rappel, pourquoi l'Église sollicite-t-elle les catholiques ? Sollicitation en l'espèce financière, autrement dit à quoi sert l'argent collecté dans le cadre du denier de l'Église ?

  • Speaker #1

    Alors le denier de l'Église, il faut rappeler avant tout que... L'Église ne vit que des dons des fidèles, qu'elle ne reçoit aucune aide ni de l'État ni du Vatican. Donc l'Église est totalement dépendante de ses donateurs, totalement dépendante des fidèles. Et le denier sert à la rémunération des prêtres. et la rémunération des salariés, salariés en pastoral ou salariés au sein de la curie diocésaine.

  • Speaker #0

    Peut-être une précision, dans le diocèse actuellement, combien de prêtres et combien de laïcs salariés ?

  • Speaker #1

    Alors en laïcs salariés, il y a 18 équivalents temps plein, 23 salariés, certains sont à temps partiel, les prêtres c'est 47. D'accord. Certains ayant dépassé l'âge de 75 ans, certains sont en EHPAD, mais l'Église vient toujours à leur aide. Donc,

  • Speaker #0

    ce qui représente une charge salariale importante.

  • Speaker #1

    La charge salariale, salaire plus charge, représente 1 168 000 euros en 2024.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'Église rencontre des difficultés à équilibrer ce type de compte ?

  • Speaker #1

    Alors, le denier devrait équilibrer, c'est 1 168 000 euros. Sur 2024, on a collecté 806 000. Alors, à peu près équivalent en 2023, on est sur une collecte qui reste stable, malgré le fait qu'il y ait moins de donateurs, mais les gens ont donné un petit peu plus. Mais on se rend compte effectivement qu'il manque 362 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc l'église est déficitaire.

  • Speaker #1

    Alors le denier qui sert à la rémunération des prêtres et des salariés est déficitaire. Il manque 362 000 euros pour cette partie-là qu'on est obligé d'aller chercher ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors ailleurs en deux mots ?

  • Speaker #1

    Ailleurs en deux mots, vous savez, il y a toutes les autres, il y a les quêtes, le casuel. les dons d'hiver, certaines campagnes pour les travaux, etc. Et donc l'église, le diocèse agglomère tout ça et va chercher dans ces autres recettes ce qui manque pour le donnier.

  • Speaker #0

    Il y a une spécificité, je crois, c'est que les donateurs donnent beaucoup plus en fin d'année. C'est-à-dire qu'à l'automne, on a un peu peur d'un gros déficit et finalement en fin d'année, on y arrive à peu près, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les donateurs donnent en début d'année. février, mars, avril, puis après il y a une pause, il y a les vacances, etc. Et comme il y a une défiscalisation de ce qu'on donne, les gens se réveillent en général au mois de décembre, et même jusqu'au 31 décembre pour donner. Donc effectivement, le mois où on donne le plus, c'est le mois de décembre.

  • Speaker #0

    Alors un mot peut-être plus marqué sur la notion de défiscalisation, parce que ça c'est important, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ceux qui donnent et qui paient des impôts. impôts peuvent défiscaliser 66% de leurs dons à concurrence de 20% de leurs impôts.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est vraiment une formule intéressante. Absolument. Donc sur 2024, ça s'est arrangé un peu en fin d'année, est-ce que vous avez réussi à équilibrer finalement ?

  • Speaker #1

    Alors ça s'est arrangé un peu en fin d'année dans la mesure où on ne perd pas d'argent dans la collecte en 2024 par rapport à 2023, mais... Toujours est-il que pour cette collecte, il nous manque 360 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc, heureusement qu'il y a les autres possibilités pour colmater, j'allais dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Avec des années peut-être irrégulières en ce qui concerne notamment les lègues. Ce n'est pas tout à fait le sujet aujourd'hui, mais on peut en reparler.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut parler des lègues. C'est les gens qui donnent à l'Église une maison, un compte bancaire, etc. L'Église est couchée sur le testament. Oui, là, c'est plus ou moins, ça dépend des années. 2024... Les legs ont dû représenter environ 150 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui est quand même intéressant. Alors nous sommes au début du mois de mars 2025, c'est le lancement de la campagne denier pour cette nouvelle année. Comment ça va se passer concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors on fait trois jours de préparation au lancement du denier. C'est trois jours qui sont la semaine prochaine, trois jours dans trois endroits différents. On invite les prêtres, les curés des paroisses. Les bénévoles, certains, sont en charge de la collecte du denier, les trésoriers et les comptables pour leur donner les chiffres de 2024, paroisse par paroisse, et puis agglomérer au niveau du diocèse, et leur donner les axes de progression ou les axes sur lesquels ils peuvent travailler, quelles stratégies chaque paroisse peut adopter pour collecter. pour collecter le denier, sachant qu'au niveau de la curie, nous, on fait des envois de mails et de courriers pour solliciter ceux qui ont déjà donné. Les paroisses doivent trouver des moyens pour aller chercher des nouveaux donateurs. Alors,

  • Speaker #0

    justement, les nouveaux donateurs, je veux dire, quelles seraient les cibles ?

  • Speaker #1

    Alors, les cibles, ce sont les jeunes. Ce sont les jeunes et les paroissiens eux-mêmes Il ne faut pas oublier que les donateurs sont des catholiques pratiquants, mais qui ne représentent qu'un tiers des paroissiens. C'est-à-dire qu'il y a deux tiers des paroissiens réguliers. qui ne donne pas au denier. Et donc notre vivier, notre cible, elle est là, solliciter l'ensemble des paroissiens, les deux tiers qui ne donnent pas, pour qu'ils donnent au denier.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a déjà étudié cette raison ? Pourquoi ils ne donnent pas ? Est-ce qu'ils se détachent de la structure église ? Ou ils ont des doutes sur l'utilisation des fonds ?

  • Speaker #1

    Alors il y a peut-être un peu tout ça. Les jeunes... Quand on parle aux jeunes, savez-vous ce qu'est le denier ? Ils ne savent pas. Donc de la part des paroisses, il y a une certaine pédagogie à avoir et expliquer à quoi sert le denier. Ceux qui fréquentent les églises plus ou moins régulièrement ont toujours, à un moment donné de leur vie, besoin du prêtre pour le baptême de leur enfant, pour des funérailles, pour le mariage, etc. Mais il faut bien qu'ils comprennent que... Sans prêtre, il n'y a plus de sacrement. Et le denier est fait pour rémunérer les prêtres qui ont donné leur vie à l'Église et qui ont accepté de ne pas avoir un travail salarié, justement pour se mettre au service de la communauté. Oui,

  • Speaker #0

    sachant que tous les salaires des prêtres, on n'est pas dans les grands salaires, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui, je peux vous dire, le salaire d'un prêtre, c'est 540 euros par mois, plus 360 euros qui correspondent aux messes qu'ils disent. D'accord. Donc on est à un petit peu moins de 1000 euros, sachant que le prêtre est logé, etc.

  • Speaker #0

    Il y a un temps où on disait toujours que l'église était riche, riche avec un patrimoine immobilier notamment, ou immobilier. Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que l'église est encore un peu riche ou est-ce qu'elle est plutôt pauvre ?

  • Speaker #1

    Alors l'église a pioché dans ses réserves, il y a un certain nombre de bâtiments qui ont été vendus, d'autres qui restent à vendre. Non, on ne peut pas dire que l'église soit riche, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoutez, merci pour ce message Bruno Coulet. On vous souhaite évidemment bon courage pour cette nouvelle campagne du denier. Et puis on appelle évidemment tous les catholiques à donner pour le denier. Voilà. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Panmès Basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur notre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet. www.k2o3.fr C-A-T-H-O-T-R-O-Y-E-S A bientôt !

Description

Bienvenue dans ce nouvel épisode où nous recevons Bruno Coulais, économe diocésain du diocèse de Troyes, dans le cadre du lancement de la campagne du Denier 2025.
Avec lui, nous abordons les différentes ressources dont dispose le diocèse pour assurer toutes ses missions. Il nous parle notamment du denier de l’Église et de son rôle essentiel.

À quoi servent les dons ? Comment faire face au déficit ? Découvrez les enjeux financiers du diocèse et les défis des collectes en 2025.

Un épisode qui présente la réalité économique de l’Église et l'importance de la solidarité des fidèles.

Bonne écoute ! 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Nous avons le plaisir aujourd'hui d'accueillir Bruno Coulet. Bonjour Bruno Coulet. Bonjour. Alors vous êtes l'économe diocésain du diocèse de Troyes, donc en charge des finances, un poste majeur au sein d'un diocèse. Nous allons parler donc avec vous de finances et plus spécifiquement du denier, denier de l'Église qu'on appelait avant le denier du culte. Alors tout d'abord un petit rappel, pourquoi l'Église sollicite-t-elle les catholiques ? Sollicitation en l'espèce financière, autrement dit à quoi sert l'argent collecté dans le cadre du denier de l'Église ?

  • Speaker #1

    Alors le denier de l'Église, il faut rappeler avant tout que... L'Église ne vit que des dons des fidèles, qu'elle ne reçoit aucune aide ni de l'État ni du Vatican. Donc l'Église est totalement dépendante de ses donateurs, totalement dépendante des fidèles. Et le denier sert à la rémunération des prêtres. et la rémunération des salariés, salariés en pastoral ou salariés au sein de la curie diocésaine.

  • Speaker #0

    Peut-être une précision, dans le diocèse actuellement, combien de prêtres et combien de laïcs salariés ?

  • Speaker #1

    Alors en laïcs salariés, il y a 18 équivalents temps plein, 23 salariés, certains sont à temps partiel, les prêtres c'est 47. D'accord. Certains ayant dépassé l'âge de 75 ans, certains sont en EHPAD, mais l'Église vient toujours à leur aide. Donc,

  • Speaker #0

    ce qui représente une charge salariale importante.

  • Speaker #1

    La charge salariale, salaire plus charge, représente 1 168 000 euros en 2024.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'Église rencontre des difficultés à équilibrer ce type de compte ?

  • Speaker #1

    Alors, le denier devrait équilibrer, c'est 1 168 000 euros. Sur 2024, on a collecté 806 000. Alors, à peu près équivalent en 2023, on est sur une collecte qui reste stable, malgré le fait qu'il y ait moins de donateurs, mais les gens ont donné un petit peu plus. Mais on se rend compte effectivement qu'il manque 362 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc l'église est déficitaire.

  • Speaker #1

    Alors le denier qui sert à la rémunération des prêtres et des salariés est déficitaire. Il manque 362 000 euros pour cette partie-là qu'on est obligé d'aller chercher ailleurs.

  • Speaker #0

    Alors ailleurs en deux mots ?

  • Speaker #1

    Ailleurs en deux mots, vous savez, il y a toutes les autres, il y a les quêtes, le casuel. les dons d'hiver, certaines campagnes pour les travaux, etc. Et donc l'église, le diocèse agglomère tout ça et va chercher dans ces autres recettes ce qui manque pour le donnier.

  • Speaker #0

    Il y a une spécificité, je crois, c'est que les donateurs donnent beaucoup plus en fin d'année. C'est-à-dire qu'à l'automne, on a un peu peur d'un gros déficit et finalement en fin d'année, on y arrive à peu près, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors, les donateurs donnent en début d'année. février, mars, avril, puis après il y a une pause, il y a les vacances, etc. Et comme il y a une défiscalisation de ce qu'on donne, les gens se réveillent en général au mois de décembre, et même jusqu'au 31 décembre pour donner. Donc effectivement, le mois où on donne le plus, c'est le mois de décembre.

  • Speaker #0

    Alors un mot peut-être plus marqué sur la notion de défiscalisation, parce que ça c'est important, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Ceux qui donnent et qui paient des impôts. impôts peuvent défiscaliser 66% de leurs dons à concurrence de 20% de leurs impôts.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est vraiment une formule intéressante. Absolument. Donc sur 2024, ça s'est arrangé un peu en fin d'année, est-ce que vous avez réussi à équilibrer finalement ?

  • Speaker #1

    Alors ça s'est arrangé un peu en fin d'année dans la mesure où on ne perd pas d'argent dans la collecte en 2024 par rapport à 2023, mais... Toujours est-il que pour cette collecte, il nous manque 360 000 euros.

  • Speaker #0

    Donc, heureusement qu'il y a les autres possibilités pour colmater, j'allais dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Avec des années peut-être irrégulières en ce qui concerne notamment les lègues. Ce n'est pas tout à fait le sujet aujourd'hui, mais on peut en reparler.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut parler des lègues. C'est les gens qui donnent à l'Église une maison, un compte bancaire, etc. L'Église est couchée sur le testament. Oui, là, c'est plus ou moins, ça dépend des années. 2024... Les legs ont dû représenter environ 150 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord, ce qui est quand même intéressant. Alors nous sommes au début du mois de mars 2025, c'est le lancement de la campagne denier pour cette nouvelle année. Comment ça va se passer concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors on fait trois jours de préparation au lancement du denier. C'est trois jours qui sont la semaine prochaine, trois jours dans trois endroits différents. On invite les prêtres, les curés des paroisses. Les bénévoles, certains, sont en charge de la collecte du denier, les trésoriers et les comptables pour leur donner les chiffres de 2024, paroisse par paroisse, et puis agglomérer au niveau du diocèse, et leur donner les axes de progression ou les axes sur lesquels ils peuvent travailler, quelles stratégies chaque paroisse peut adopter pour collecter. pour collecter le denier, sachant qu'au niveau de la curie, nous, on fait des envois de mails et de courriers pour solliciter ceux qui ont déjà donné. Les paroisses doivent trouver des moyens pour aller chercher des nouveaux donateurs. Alors,

  • Speaker #0

    justement, les nouveaux donateurs, je veux dire, quelles seraient les cibles ?

  • Speaker #1

    Alors, les cibles, ce sont les jeunes. Ce sont les jeunes et les paroissiens eux-mêmes Il ne faut pas oublier que les donateurs sont des catholiques pratiquants, mais qui ne représentent qu'un tiers des paroissiens. C'est-à-dire qu'il y a deux tiers des paroissiens réguliers. qui ne donne pas au denier. Et donc notre vivier, notre cible, elle est là, solliciter l'ensemble des paroissiens, les deux tiers qui ne donnent pas, pour qu'ils donnent au denier.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on a déjà étudié cette raison ? Pourquoi ils ne donnent pas ? Est-ce qu'ils se détachent de la structure église ? Ou ils ont des doutes sur l'utilisation des fonds ?

  • Speaker #1

    Alors il y a peut-être un peu tout ça. Les jeunes... Quand on parle aux jeunes, savez-vous ce qu'est le denier ? Ils ne savent pas. Donc de la part des paroisses, il y a une certaine pédagogie à avoir et expliquer à quoi sert le denier. Ceux qui fréquentent les églises plus ou moins régulièrement ont toujours, à un moment donné de leur vie, besoin du prêtre pour le baptême de leur enfant, pour des funérailles, pour le mariage, etc. Mais il faut bien qu'ils comprennent que... Sans prêtre, il n'y a plus de sacrement. Et le denier est fait pour rémunérer les prêtres qui ont donné leur vie à l'Église et qui ont accepté de ne pas avoir un travail salarié, justement pour se mettre au service de la communauté. Oui,

  • Speaker #0

    sachant que tous les salaires des prêtres, on n'est pas dans les grands salaires, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui, je peux vous dire, le salaire d'un prêtre, c'est 540 euros par mois, plus 360 euros qui correspondent aux messes qu'ils disent. D'accord. Donc on est à un petit peu moins de 1000 euros, sachant que le prêtre est logé, etc.

  • Speaker #0

    Il y a un temps où on disait toujours que l'église était riche, riche avec un patrimoine immobilier notamment, ou immobilier. Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que l'église est encore un peu riche ou est-ce qu'elle est plutôt pauvre ?

  • Speaker #1

    Alors l'église a pioché dans ses réserves, il y a un certain nombre de bâtiments qui ont été vendus, d'autres qui restent à vendre. Non, on ne peut pas dire que l'église soit riche, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoutez, merci pour ce message Bruno Coulet. On vous souhaite évidemment bon courage pour cette nouvelle campagne du denier. Et puis on appelle évidemment tous les catholiques à donner pour le denier. Voilà. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Panmès Basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur notre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet. www.k2o3.fr C-A-T-H-O-T-R-O-Y-E-S A bientôt !

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