Speaker #0Salut, c'est Pascal SĂ©dĂšne. Si tu veux suivre mes conneries, abonne-toi. Oui ? AllĂŽ ? Bonjour, monsieur. AllĂŽ, bonjour, monsieur. AllĂŽ ? AllĂŽ ? Oui, allĂŽ ? AllĂŽ, monsieur ? Y a quelqu'un ? Oui, monsieur ? Oui, bonjour, monsieur. Bonjour, monsieur. Je vous appelle pour avoir des renseignements. Oui ? Sur les retraites. Oui, monsieur, je vous Ă©coute. Je vous Ă©coute. Oui ? Je vous Ă©coute. D'accord. Qu'est-ce que vous voulez savoir sur les retraites ? Ah, allĂŽ ? Oui, monsieur. Oui, je voudrais savoir Ă quel moment il faut que je me mette Ă la retraite. Vous avez quel Ăąge ? 72. Vous connaissez votre caisse, cadre ? Votre caisse ? Si je joue de la grosse caisse ? Non, la caisse, c'est laquelle ? Oui. Comment elle s'appelle ? Monsieur Barnelo. Le nom de l'entreprise ? Si j'ai une prise ? Attendez, mais ne quittez pas, monsieur. Oui, d'accord. C'est trĂšs Ă©tonnant parce que je ne trouve pas au fond central les entreprises adhĂ©rentes du rĂ©gime. Barnello, c'est inconnu. C'est un ? Non, je dis que c'est inquiĂ©tant. Nous, on a un dossier. Si vous voulez, on n'a pas de dossier, mais on peut savoir... Comment ça, je vous fais chier ? Ah, le fichier, lĂ , j'avais compris, vous me faites chier. Vous n'avez pas de traces d'une caisse oĂč vous auriez versĂ© des cotisations ? Oui, c'est vrai que des fois, je lĂąche des caisses et ça fait des traces. Je l'appellerais plutĂŽt l'arceau, alors. Qui ? L'arco. Alors, monsieur Arco ? Non, pas monsieur, l'arco, c'est un organisme. Alors, vous m'Ă©plez ? A, deux R, C, O. Alors, A ? Deux R. Deux L. Deux R, R, comme Robert. Robert. Donc, A, deux R, C, O. Alors, Robert Arco ? Mais non, pas Robert Arco, l'arco, A. A. R. R. R, C. D. C. C. Oui, comme Charles. Oh ! Oh ! Alors Charles Arco. Non, c'est Arco. C'est un organisme, ça. C'est un organisme. Alors, le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone est le 44... 40... 44 ! 44. Oui, 67. 76. 67-12-00. Alors, 44-17... Non, 67. 77. 67. 67. 12, oui. 0, 0. VoilĂ . OK. Au revoir, monsieur. Le ? Au revoir, monsieur. Je n'ai pas compris. Je vous dis au revoir. Vous me dites ? Au revoir. Alors, vous Ă©crivez ? Au ? Mais non, je ne dis pas, je vous dis au revoir. Ah, d'accord. Au revoir. Au revoir. Je n'ai rien compris. Bonjour. AllĂŽ ? Oui. L'autocolle ? Oui. Oui, bonjour, madame. Bonjour. VoilĂ , je vous appelle, c'est parce que je voudrais repasser mon permis, s'il vous plait. Oui. Parce que, voilĂ , je l'avais, hein, puis, bah, j'ai perdu tous mes points. Oui. Et d'un seul coup, en plus, hein. Puis, bĂȘtement, hein, parce que tout ça... Parce que j'ai grillĂ© un feu rouge. Non, mais j'Ă©tais... Bon, ça aurait pu passer, mais s'il n'y avait pas eu une vieille qui a traversĂ©. Et si j'Ă©tais sur ma voiture ? Et puis, euh... Puis, bah, j'ai pris trois points pour le feu. Trois points pour la dame, alors que ça ne les valait mĂȘme pas. Bah, c'est... Il Ă©tait orange et puis elle n'allait pas vite et puis j'Ă©tais bourrĂ©. Et puis tout ça, ça m'a un peu Ă©nervĂ©. La vieille, elle n'arrĂȘtait pas de saigner. Donc moi, je ne peux pas voir le sang, ça me porte au cĆur. Et puis elle me hurlait dans les oreilles. Alors le flic, il a commencĂ© Ă venir, Ă gueuler et tout. Bon, ça m'a Ă©nervĂ©. Moi, mon sang n'a fait qu'un tour et je lui ai mis un coup de boule. Et hop, il m'a enlevĂ© encore trois points. Et les trois derniers points, c'est parce que j'ai crachĂ© Ă la gueule du juge. Avouez que c'est les tentants. Alors donc voilĂ , je voulais savoir si je pouvais le passer chez vous. Oui, pas de problĂšme, si vous vous calmez. Et il faudra passer une limite de 4, je suppose. Je ne sais pas, je n'ai pas eu de cas. Alors voilĂ , justement, la visite mĂ©dicale, j'y tenais pas beaucoup, parce que j'ai 2 sur 10 Ă chaque oeil. Si 2 sur 10 Ă chaque oeil, vous ne pouvez pas. C'est pas possible qu'on s'en remarque pas. Bah ouais, enfin lĂ , quand j'ai passĂ© mon permis la premiĂšre fois, ça s'est pas vu parce que j'Ă©tais avec mon chien. Parce que j'ai un chien qui m'aide. Pour tourner Ă droite, il aboie une fois. Pour tourner Ă gauche, il aboie deux fois. Et puis voilĂ , quoi. Comment je peux faire alors ? Ouais, franchement, je vais vous dire la vĂ©ritĂ©, quoi. Je vais vous faire un dossier, puis vous emmenez directement illico sur la rĂ©sidence mĂ©dicale. Il vous faut les papiers du chien aussi. C'est possible. Ah oui. Ok, je peux venir vous revoir quand alors ? DĂšs que je sors de l'hĂŽpital alors. Ok, je vous remercie madame. Au revoir. Oui, qu'est-ce qu'il y a d'horreur ? Bonjour, j'appelle... Pour l'annonce ? Oui, vous ĂȘtes commis de cuisine monsieur ? Oui, oui, si on veut. C'est payĂ© combien ? Moi je ne sais pas le salaire et ce n'est pas si on veut. Moi je le sais, c'est un commis de cuisine monsieur. C'est-Ă -dire ? C'est quelqu'un qui sait faire les hors-d'oeuvre, qui sait faire les pĂ©rines. Les hors-d'oeuvre, c'est tomates, salade de tomates, salade de pommes de terre ? Pas du tout. C'est quoi alors ? Ăa fait que ça a grillĂ© les viandes, les poissons ? Ouais, bah ouais, je les mets dans la poĂȘle ou dans le grill, puis c'est bon. Bon, Ă©coutez, je pense pas que c'est la personne que je reçois. VoilĂ . Ah, pourquoi ? Au revoir, monsieur. AllĂŽ ? Ouais, bonjour, j'appelle pour l'annonce. C'est le commerçant, comitĂ© d'entreprise et particulier. Avec ton Ă©quipe, base de contact avec la personne. C'est payĂ© combien ? Et ça commence Ă quelle heure ? Ouais, mais ça commence Ă quelle heure ? Parce que moi, je n'aime pas me lever le matin. Oh putain, trois plombes pour rĂ©pondre. AllĂŽ ? Ouais, j'appelle pour l'annonce lĂ . Oui, j'ai pas entendu ce que vous avez dit avant monsieur. J'ai dit trois plombes pour rĂ©pondre. Non mais avant. Avant quoi ? Oui, j'avais pu entendre un mot lĂ©gĂšrement grossier. Ouais, c'est pas grave. C'est payĂ© combien lĂ votre boulot ? Ăa vous ennuie de rappeler tout Ă l'heure, la secrĂ©taire n'est pas lĂ . Je ne suis pas que ça Ă foutre moi Moi non plus AllĂŽ ? AllĂŽ ? Vous ne quittez pas, s'il vous plaĂźt ? Ouais, bah vite. Pardon ? Vite. Pardon ? Vite, je dis. Bah, vous patientez, alors. Ouais, bah d'accord. D'accord. Alors, boulet. Oui ? Ouais, j'appelle pour l'annonce. Une minute ? Oh lĂ lĂ , deux plombes, ça fait une heure que je patiente, lĂ . Une heure que vous patientez ? Vous venez d'appeler, monsieur ? Ouais, d'accord, mais faut pas me prendre pour un con non plus, c'est pas parce que j'ai pas de boulot. Non, hĂ©, j'appelle. Vous appelez que je suis en ligne, vous patientez une minute ou vous laissez tomber, c'est tout. Pas la peine de le prendre sur ce qu'on a, ça veut dire quoi ça ? Bon, dĂ©pĂȘche-toi. Au revoir. Quoi, au revoir ? Quoi, mais Ă qui vous adressez lĂ ? Vous rigolez ou quoi ? Je sais pas moi, vous ĂȘtes quoi lĂ dans cette tĂŽle ? Au revoir monsieur, c'est bien ce que je vous dis. Je crois pas, les gens sont vraiment odieux. AllĂŽ ? Oui, bonjour monsieur. L'inspection du travail ? Quel est votre problĂšme monsieur ? Ben voilĂ , donc je suis ouvrier, je travaille dans les coussins. Oui. Et moi, je suis au bourrage. Et puis, je travaille qu'avec des femmes. Je suis harcelĂ© sexuellement. Quand je rentre chez moi, ce que j'ai dĂ©jĂ eu au rapport, je ne peux plus, quoi. Je suis au bout du rouleau. Je ne risque pas de perdre mon boulot, quand mĂȘme. Je ne risque pas de... Je vais vous poser une petite question, quand mĂȘme, parce que ce n'est pas un titre, mais sur le harcĂšlement sexuel. Qu'est-ce qu'on vous a dit ? C'est votre employeur ou pas ? Au dĂ©but, c'Ă©tait avec les collĂšgues, donc c'Ă©tait amical, on en jouait un peu. Mais quand c'est le chef d'Ă©quipe, le chef du personnel, ou mĂȘme la directrice qui me fait Ă chaque fois le coup, tiens, viens lĂ Pascal, on va voir si tu bourres autre chose que les coussins, moi je commence Ă en avoir un peu marre. Moi, je ne veux pas perdre mon boulot non plus. C'est pour ça que je prĂ©fĂšre, monsieur, comme je ne connais pas ce domaine particuliĂšrement, Pour moi, je considĂšre que le harcĂšlement sexuel peut ĂȘtre trĂšs bien pour les hommes. Vous trouvez ça bien ? Non, non. Je veux dire qu'effectivement, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, dans la mesure oĂč on parle de harcĂšlement sexuel, on parle aux femmes. Ah oui, d'accord. C'est ce que je veux dire. Sans parler des maladies qu'on peut attraper et tout. Moi, excusez-moi de l'expression, mais ce n'est plus une zigounette que j'ai. C'est une scotch-brite. Je suis complĂštement irritĂ©. Vraiment, j'en peux plus. Je suis au bout de mes rouleaux. Et lĂ , maintenant, que je frĂ©quente, c'est quand mĂȘme dur. Il faut vraiment que... Ma derniĂšre augmentation, il y a longtemps, je l'avais gagnĂ©e Ă la sueur de ma verge. On peut le dire. LĂ , tu m'as... C'est vrai que tu es dĂ©jĂ dans un premier temps. Madame... Non, je ne prĂ©fĂšre pas que ce soit une femme. C'est une dame dans votre cas, malheureusement. Parce qu'apparemment, vu ce que vous m'avez dit, ce n'est pas l'idĂ©al pour vous, d'aprĂšs ce que vous m'avez dit. Vous devez lui faire confiance, monsieur. Qu'est-ce qu'il me dit qu'elle ne va pas me sauter dessus ? Je suis un peu parano, mais bon... Ce n'est pas lĂ -dessus, je trouve. Vous avez tort. Je comprends votre apprĂ©hension, monsieur. J'ai un peu peur, quand mĂȘme. Non, mais vous n'avez pas de crainte Ă avoir, monsieur. VoilĂ . Au revoir, monsieur. Merci. Au revoir. Bonjour madame, je voudrais quelques renseignements sur vos chiens s'il vous plaĂźt. VoilĂ , je vous dis que c'est pour le nouvel an chinois que je vais vous faire des cadeaux Ă mes amis. Et lĂ vous avez quoi en stock ? Je vais vous dire tout de suite, j'ai un canisne et un Ă©panouel breton, donc ça ne sera pas prĂȘt pour le nouvel an. Non, parce qu'il faut quand mĂȘme le temps de la marinade. Et ça pĂšse combien le canisne ? 4. 4 ? Pilo ? Bon, c'est bon pour trois personnes, ça. Dans ces conditions-lĂ . Qu'est-ce que vous en avez Ă foutre ? Vous avez quoi comme chien ? J'ai tout ce que vous voulez. Vous achetez quoi, monsieur ? Je cherche des gros chiens, des moyens. Il y a des dogues allemands, il y a des Saint-Bernard, il y a des montagnes des PyrĂ©nĂ©es. Il y a tout ce que vous voulez. Des montagnes des PyrĂ©nĂ©es ? Oui. Elles sont bien frais ? Comment ? Bonjour monsieur, je voudrais quelques renseignements sur vos chiens. Oui. Vous avez quoi comme chien ? J'ai des yachts de chien, des shih tzu. Ah bon, vous n'avez pas plus gros ? Non. Et les petits chiens, c'est les shih tzu ? Oui, j'ai shih tzu lĂ -bas. C'est bon ça. Ils sont bien frais ? Ils sont bien. Ils sont en bonne santĂ© ? Ah oui. Parce que c'est pour faire des cadeaux Ă mes amis. Oui. En l'honneur du nouvel an chinois. Et mes amis, ils aiment bien les chiens. bon d'accord et ça pĂšse combien ? ça pĂšse 4 kilos adulte 4 kilos c'est pour 3 personnes pourquoi pour 3 personnes ? pour 3 personnes qu'est ce que vous voulez en faire ? ça m'intrigue et il pĂšse combien les chiens ? bĂ©bĂ© lĂ il pĂšse 800 grammes, 900 grammes ça c'est pour 2 personnes Ha ha ha ha ha ha ha ! Je ne veux pas qu'on me mouffe, mais tiens ! Ha ha ha ha ! Bon, je vous remercie, Mathieu. Allez, au revoir. Au revoir. Oui, bonjour, madame. VoilĂ , ce serait pour rĂ©soudre un petit problĂšme d'insalubritĂ© de voisinage. Moi, je vous explique. Bon, je n'aime pas balancer, mais dans mon immeuble, Il y s'en passe des vertes et des pas mĂ»res, si vous voyez ce que je veux dire. Il y a un certain... trafique et et je voulais savoir si ça pouvait vous intĂ©resser comment ça se passe bah Ă©coutez ça se passe en face de chez moi la plupart du temps ça sent un peu les herbes vous voyez ce que je veux dire tatouille quoi et puis il y a un va et vient constant bon ça me regarde pas ce qui trafique mais bon comment ça se passe il y a une rĂ©compense pour la dĂ©lation ou ah non monsieur non on en est pas lĂ Adieu d'ailleurs. D'accord, j'ai essayĂ©, c'Ă©tait bien essayĂ©. VoilĂ , bon, enfin, moi je suis un honnĂȘte citoyen, et si je peux aider la police, j'aide la police. VoilĂ , je n'aime pas balancer, mais bon, si vous pouviez venir leur tirer un peu les oreilles, je vais vous donner l'adresse, bien sĂ»r, mais ce que je vais vous demander, c'est d'ĂȘtre le plus discret possible. Je ne voudrais pas. Bon d'accord, d'accord, d'accord. Donc c'est au 7 de la rue Blanche. VĂ©lique ? Oui ? C'est quoi ces gens-lĂ ? Deux types europĂ©ens ? Paradoxalement, oui. C'est quand mĂȘme bizarre. Essayez leur mot de passe, parce qu'ils en ont plusieurs. Alors ils sonnent quatre fois. Et puis il y a des mots de passe du style, je suis le plombier, je viens pour le joint, ou alors la bataille du rail n'aura pas lieu, des mots de passe comme ça. Pas discret en plus. Bon, je n'aime pas balancer, mais bon, si on peut aider la police, bien sĂ»r. Les groupes de chez nous, au moins, vont entreprendre une surveillance et puis pour essayer d'Ă©tablir un flagrant dĂ©lit, parce qu'il faut prendre les gens sur le fait. VoilĂ , Ou Ă la rigueur, il pourrait peut-ĂȘtre venir les Ă©pier de par chez moi. Ah oui, ça serait possible. Quelqu'un se mettra en contact avec vous. Bon, d'accord. Il vous dira que c'est au sujet du tĂ©lĂ©phone. D'accord, ok. Pour ma petite enveloppe, il y a... Non, pas avec eux, le cas est clair. AllĂŽ ? AllĂŽ, bonjour monsieur. Je vous appelle au sujet de vos coffres, s'il vous plaĂźt. Oui bonjour monsieur. Bonjour monsieur. VoilĂ j'ai une certaine somme d'argent que j'aimerais placer, enfin pas placer, mettre dans un coffre. Oui. Et c'est quoi comme type de... Oui. 6 mĂštres de long et en rĂšgle gĂ©nĂ©rale 25 sur 15 ou 20 cm de hauteur si vous voulez. Donc ils sont assez profonds. Il y a beaucoup de sĂ©curitĂ© chez vous ? Vous savez... Il y a des camĂ©ras ? Ah oui, voilĂ oui. Oui. C'est des coffres Ă combinaison ? Non, on ne conseille pas de mettre les combinaisons sur les coffres, parce que ce sont des trĂšs vieux coffres qui ont plus de 100 ans. C'est quelle marque ? C'est comme partout, c'est l'unique marque. Ah bon d'accord. Ce sont des vieux coffres qui ont plus de 100 ans et qui ont des portes encore, vous savez, des grosses portes. Avec des gonds ? VoilĂ . L'Ă©paisseur Ă peu prĂšs fait combien ? Les gonfles, on doit faire environ 20 cm. 20 cm, il faut une mĂšche de 8. Ils sont... Oui, 15 et 20 cm. 15 et 20 cm. La porte de coppe, on doit faire Ă peu prĂšs 1,5 cm. Ils sont incrustĂ©s ? Ah oui, bien sĂ»r. Donc il faudra que je prĂ©voie une perceuse. Les murs, ils sont en quoi chez vous ? En bĂ©ton, je suppose. En bĂ©ton. Et vous avez des Ă©gouts pas loin de... Ah bah bien. Bon. Oui, donc c'est pour les fuites, donc... Oui, il peut y avoir des fuites d'eau, des choses comme ça. Non, c'est pour ma fuite. Elle ferme Ă quelle heure, votre banque ? On ferme Ă 16h45. Et vous ouvrez ? 14h. 14h. J'appelle de Fleury, lĂ , donc moi je sors demain, je passerai... AllĂŽ ? AllĂŽ ? Oui, bonjour. Oui, bonjour, monsieur. Vous avez des systĂšmes de guidage par satellite ? Des GPS ? Ouais. Lequel ? Oh, je m'en fous de n'importe lequel parce que je suis paumĂ©, j'en ai marre, j'en ai plein le cul. Comment on fait pour revenir chez vous, lĂ ? Il y a la place Clifin ? Pas du tout, non, je vois rien, lĂ . Il y a un arbre. LĂ , il y a une boulangerie. LĂ , juste lĂ , Ă gauche, sur la droite. Je vais oĂč, lĂ ? Eh bien, nous, on se trouve Ă l'avenue de Clifin. L'avenue de Clifin. Alors, je fais quoi, lĂ ? Il y a un tunnel. Je prends AgniĂšre. Porte d'AniĂšres, c'est bon ? Je fais demi-tour ? Bah, essaye de faire demi-tour Ă la porte d'AniĂšres. Ouais, je peux pas, lĂ . Il y a une ligne blanche. Non. Ouais, il y a les pompiers, lĂ . Je les laisse passer ? Oui. Mais attendez, vous avez passĂ© la porte d'AniĂšres, lĂ . Ouais, ça y est, lĂ . LĂ , il y a le tunnel, lĂ . Je le prends ? Prenez-le, oui. Saint-Cloud. Saint-Cloud, il me dit. Le tunnel de Saint-Cloud ? Oui. Ah lĂ lĂ , vous avez... Non, non, attendez. Porte de Versailles. Non pas du tout monsieur. C'est pas ça. C'est pas bon lĂ . Oh merde. C'est pas bon du tout lĂ . Il est nul votre systĂšme de guidage Ă vous lĂ . C'est pas possible. Si si ça y est, porte de Versailles, boĂźte Boulogne. Oui, vous avez le tĂ©lĂ©phĂ©rique. Le tĂ©lĂ©phĂ©rique ? Oui, le tĂ©lĂ©phĂ©rique nord. Oh il y a des putes ! Le tĂ©lĂ©phĂ©rique nord. Attendez je vais m'arrĂȘter quand mĂȘme. Non non je dirai aprĂšs, je dirai aprĂšs. LĂ je prends un souterrain. Non vous ĂȘtes sur le tĂ©lĂ©phĂ©rique, vous avez... Ouais. Oh, j'entends pas... J'entends rien. Est-ce que... Oui ou non ? AllĂŽ ? Est-ce que je... Clichy ? AllĂŽ oui ? Ouais, on a Ă©tĂ© coupĂ©. Oui, par qui ? Par quoi ? Vous vous demandez Ă qui, Ă parler Ă qui ? Oh, il y a un systĂšme de guidage lĂ , le monsieur que j'ai eu tout Ă l'heure. Vous ĂȘtes oĂč lĂ ? Dans ma voiture. Oui, mais vous ĂȘtes Ă quelle porte, lĂ ? Ă la porte de gauche, puisque je suis conducteur. Non, vous ĂȘtes Ă quelle hauteur sur le pĂ©riphĂ©rique, vous ĂȘtes ? LĂ , je suis Ă 80 km heure. Vous manquez de moi, monsieur ? Ă quelle... AllĂŽ ? On est la plus difficile, on ferme Ă 7 heures, monsieur, apprĂ©ciez-vous. C'est pour quoi faire, vous voulez... C'est pour avoir un systĂšme de guidage par satellite, parce que je suis paumĂ©, lĂ . Euh, monsieur, on n'a pas ça, monsieur. Ah, bah, c'est maintenant que vous me le dites. Ăa fait une heure. Excusez-moi, monsieur, au revoir, monsieur. AllĂŽ, lĂ ... AllĂŽ ? Oui bonjour, je voudrais passer une annonce dans votre canard s'il vous plaĂźt. C'est une vente, voilĂ , je m'appelle Yvon Milsos, et donc je voulais passer une annonce. Ah bon ? Ah ok d'accord, bonjour. Ok d'accord, prenez sur cette page. Oui bonjour, voilĂ , je tĂ©lĂ©phone pour passer une annonce s'il vous plaĂźt. Quelle sorte d'annonce voulez-vous passer ? Donc j'ai Ă vendre des produits du terroir. produits du terroir. De trĂšs bonne qualitĂ©. J'ai du chichon libanais, de l'afghan, et de l'herbe jamaĂŻcaine. Vous voulez un encart, je suppose ? On va vous mettre en premiĂšre page aussi. Non, quand mĂȘme pas. Si on peut passer l'annonce... Pas vraiment, non. Et si on met Ă vendre herbes de Provence, l'oreiller, 25 francs le gramme, 30 francs le gramme, l'oreiller jamaĂŻque ? Et c'est pas ça qu'on pourrait peut-ĂȘtre se rencontrer ? Ah bah ouais, j'ai des super bons produits. Heureusement, on va pouvoir trouver un autre moyen pour les vendre. Et tu fumes, toi ? Non, je ne fume pas. Et j'ai du chichon libanais Ă 25 francs le gramme. Et tu vas ĂȘtre morte de rire. Eh, je te dis, je la fais moi-mĂȘme. Bon, je vais vous laisser. Bon alors, on passe l'annonce ou pas ? Non, c'est pas... C'est pas la peine d'insister. Oh, t'es pas cool. HĂ©, toi, dans ton bureau, t'as pas des gens qui fument ? Y'a pas de fumette, voilĂ , non ? J'ai malheur un peu de filoncetĂ©, quand mĂȘme. Oh non, jamais pendant le service, tu vois. LĂ , je dis pas qu'aprĂšs, je vais me faire un tarpĂ©, tu vois, mais lĂ , non. Eh ! Oh t'es mĂ©ga cool toi ! Sister ! T'es mĂ©ga cool comme nana je vais te dire ! Ok bon je t'envoie un petit Ă©chantillon Sister ! Oh bah y'a pas de problĂšme ! Allez ciao t'es cool ! Reprends de la tarte aux fleurs c'est pour moi ! Allo ? Oui bonjour madame, les tĂ©lĂ©coms Ă l'appareil, c'est le service d'Ă©tudes expĂ©rimentales du programme Visiophone. Oui. Vous avez un combinĂ© avec une touche Ă©toile, madame ? Oui, oui, oui. Vous pouvez appuyer sur la touche Ă©toile, s'il vous plaĂźt, madame. Ok. Vous me voyez, madame ? Comment ? Est-ce que vous me voyez ? Non. Vous me voyez comment ? Par le visiophone, par le patcher du rĂ©gulateur du switch. Je n'ai rien de tout ça. J'ai un appareil tĂ©lĂ©phonique, un point, c'est tout. D'accord. Et sinon, est-ce que vous sentez, parce que nous faisons aussi l'odorophone, vous sentez quelque chose ? Senti oĂč ? Non. Rien du tout ? Non. LĂ , par exemple, j'ai mangĂ© un bonbon Ă la menthe, vous ne sentez pas la menthe ? Non. Est-ce que votre tĂ©lĂ©phone va jusqu'Ă la cuisine, madame ? Vous pouvez aller chercher quelque chose qui serait susceptible de sentir fort, par exemple du fromage ou... C'est pour les tests, madame. Oui, je vais aller vous chercher mon fromage. D'accord, merci madame. Oui. Oui, voilĂ . Je vous le mets tout prĂšs de mon appareil. Oui. Il ne sent pas bon et il n'est pas bon d'ailleurs. Attendez, alors, je sens. Ah bon ? C'est un chat-ours ? Oui. Ah, voilĂ . C'est un triple crĂšme. Oui, c'est ça, oui. Ah ouais, ça sent bien. Oui. Oui, ça fait 4 jours que vous l'avez, c'est ça ? Oui, Ă peu prĂšs. Oui, ben voilĂ . Moi, ça marche. De mon cĂŽtĂ©, ça marche. Vous avez autre chose que je pourrais sentir, madame ? Une espĂšce de parfum qu'on m'a offert et qui est en mauvaise. VoilĂ . D'accord. AllĂŽ ? Oui. Oui, je vous le mets, mais... C'est un pulvĂ©risateur ? Oui, alors je ne peux pas le mettre. Un tout petit peu. Vous mettez une toute petite giclĂ©e sur le combinĂ©. Oui, j'en ai un petit peu pris dans l'oeil lĂ . AĂŻe. Ah, Ă ce point lĂ ? Oui. Ah, ça pique. Ah, par exemple ? Ouais. Oh lĂ lĂ . Oh. Oh, puis ça pue, qui c'est qui vous a offert ça ? Oh, ben, c'est pas une personne qui s'est sĂ»rement dĂ©barrassĂ©e de ce parfum. Oh lĂ lĂ lĂ lĂ lĂ lĂ . Comment ça s'appelle, Suis-moi dans le parc ? Comment ça s'appelle, Gala Mais vraiment, ça vous a fait mal ? Oui, j'en ai pris plein dans l'Ćil. Oh, par exemple, ça c'est trop fort. Je ne m'explique vraiment pas votre expĂ©rience. Oh lĂ lĂ lĂ lĂ lĂ . Et puis alors, ça pue, hein ? Oui, oui, ça c'est vraiment pas agrĂ©able. Oh lĂ lĂ . C'est pour vous dire que le flacon est entier. Bon, ben... Ăa c'est une mauvaise expĂ©rience. Ah ouais, lĂ , puis alors, mĂ©langĂ© avec le chat-ours, je ne dis pas... C'est un rĂŽle de mĂ©lange. Oh la vache. Bon, Ă©coutez, ça a l'air concluant de mon cĂŽtĂ©. Oui, mais pas du mien. Vous ne sentez rien ? Non, non. Attendez, lĂ , je vais me frotter les aisselles sur le combinĂ©. Vous me dites si vous sentez. Moi, je vais te dire que lĂ , ça a Ă©tĂ© parfumĂ© par... Ah oui ? ParfumĂ©. Ăa va ĂȘtre un sacrĂ© bordel dans pas longtemps. Attendez, je frotte mes aisselles sur le combinĂ©, madame. Vous sentez ? Non. Sentez fort ? Merci. Non, je ne le sens pas. Vous ne sentez rien. Bon, Ă©coutez, madame, je vous remercie beaucoup. Je ne sais pas de quoi. J'espĂšre que votre oeil ne va pas se sentir pour longtemps de mon parfum. Non, Ă©coutez, je vais essayer de le mettre... Ăa va, ça picote un petit peu. Et puis, vous savez, avec l'odeur du Ausha en mĂȘme temps... Au revoir, madame. Oui, bonjour, monsieur. VoilĂ , j'aurais voulu faire de la pub sur votre radio. Je voulais savoir comment ça se passe. C'est... Art Club. Art Club ? Oui. C'est quoi exactement ? C'est une sociĂ©tĂ© de sex-shop. Oui. Et... Quel genre de sociĂ©tĂ© voudriez-vous faire ? Ben, des petits spots, puis si possible, faire aussi des Ă©changes marchandises. Des Ă©changes marchandises ? Oui. Oui. C'est un peu particulier comme produit, quand mĂȘme. Je vois mal la radio faire gagner un vibro ou mĂȘme une... Oui. Je crois que ça pourrait ĂȘtre rigolo. Dites-moi aussi le texte. Moi, j'aimerais que ce soit Brigitte Lahaye qui fasse le texte. Est-ce que ça pourrait ĂȘtre possible ? Oui, il va falloir qu'il soit rĂ©tompe. Ah oui, d'accord. Non, non, non. Nous, on a la boutique de l'amour. Venez donc y faire un tour. Ăa, ça peut aller. Par contre, on a d'autres trucs. Si vous voulez avoir la trique, passez donc Ă notre boutique. Ăa, c'est peut-ĂȘtre un peu... Et vous, madame, pour votre chat, pensez aux boules de gaillis-chat. Ouais. Pour en fait faire un petit tri, quand mĂȘme. Ah oui ? Ouais. C'est un peu... Pour ĂȘtre surproposĂ© Ă l'antenne. Ouais. C'est tout rĂ©serve. Ăcoutez, on prend en compte, on y rĂ©flĂ©chit. D'accord. Bien. D'accord. TrĂšs bien. Vous voulez que je vous envoie quelques produits en attendant ? Non, non, non. Bon, d'accord. Bon. Je vous donne mon nom quand mĂȘme. Oui. Vincent Lequeu. Oui, bah... Ah, bah oui. Ah. C'est un nom prĂ©destinĂ©. Bah Ă©coutez, hein, je pouvais pas mieux tomber. Non, Ă la rĂ©gie, non, je pense pas. Bon, trĂšs bien, je crois qu'on va faire en faire ensemble. Merci, monsieur. Au revoir. Au revoir. AllĂŽ ? Oui. Euh, cabinet vĂ©tĂ©rinaire ? Oui. Oui, bonjour, madame. Je vous appelle parce que j'ai des problĂšmes avec ma chatte. Enfin, ce n'est pas la mienne, c'est celle de ma mĂšre. Bon, elle est toute renfermĂ©e, lĂ , et puis... Elle n'est pas bien, elle ne mange pas, elle est... Je ne sais pas, elle est toute dĂ©rĂ©glĂ©e. DĂ©rĂ©glĂ©e, c'est-Ă -dire ? Elle n'est pas en forme, quoi. Quand on la caresse, en plus, elle perd ses poils. Peut-ĂȘtre qu'elle est un petit peu perturbĂ©e, mais bon, ça ne devrait quand mĂȘme pas... Bon, elle est vieille, c'est une vieille chatte. Je ne peux pas vous dire si vous devez consulter ou pas, Ă©tant donnĂ© que je ne l'ai pas sous les yeux. Mais Ă©videmment, si vous ĂȘtes inquiet, il faut l'amener en consultation. Oui, parce qu'avant, elle Ă©tait toute ouverte et puis lĂ , elle est un peu renfermĂ©e. Elle aimait bien qu'on la caresse, puis lĂ , on ne peut plus l'approcher. MĂȘme mon pĂšre qui habituellement s'en sert, ça fait 15 jours qu'il n'a pas touchĂ© la chatte de ma mĂšre. Ăa doit ĂȘtre depuis cet accident de chasse. Elle s'est fait tirer par des chasseurs. Elle a Ă©tĂ© plombĂ©e, vous voyez. Et puis, elle doit certainement avoir des problĂšmes de glandes aussi, parce qu'elle sent un peu la chatte de ma mĂšre. Quand est-ce que vous voulez l'amener ? Je peux peut-ĂȘtre vous envoyer ma mĂšre avec sa chatte ? C'est Ă vous de l'utiliser la gravitĂ©. Si vous trouvez que la chatte est trĂšs mal, Ă©videmment, il ne faut pas attendre 3-4 jours. Parce que lĂ , elle ne va mĂȘme plus lĂ oĂč elle habite. Et essayer de la garder Ă l'intĂ©rieur. Si vous ĂȘtes inquiet, vous n'attendez pas, vous me l'amenez, disons aujourd'hui ou demain. Si vous pensez pouvoir attendre, il n'y a que vous qui pouvez l'utiliser. Moi, je ne la vois pas, cette salle. Mais Ă©videmment, c'est Ă vous de l'utiliser de la gravitĂ© de la situation maintenant. Ăa peut ĂȘtre la mĂ©nopause ou pas, non ? Il n'y a pas de mĂ©nopause. Il n'y a pas de mĂ©nopause, d'accord. Ok. Ăcoutez, je vous rappelle Ă l'occasion alors. Au revoir. Bien, Major, merci. Au revoir. AllĂŽ ? Oui, bonjour. Des enquĂȘtes fiscales ? Oui. Oui, bonjour madame, ce serait pour une dĂ©lation s'il vous plaĂźt. Comment ça se passe ? Ce que vous avez Ă dire, je vous promets un service enquĂȘteur. D'accord. Qui essaiera de corroborer... Il y a une rĂ©compense ? Euh, ça dĂ©pend. Non. D'accord, ça monte Ă combien Ă peu prĂšs ? C'est au pourcentage ? Ah, trĂšs bien. Et c'est par personne. Parce que lĂ , j'en ai plusieurs, je peux en balancer plein, moi. Je vais vous donner les noms, ça ira plus vite. VoilĂ , donc j'ai un ami, qui n'est plus mon ami, d'ailleurs, qui travaille au noir. VoilĂ . Enfin, vous voyez, il touche des espĂšces, puis il se les met dans la fouille, vous voyez. Il faisait des coulouches. Il vendait aussi des herbes et des sachets en sucre Ă des jeunes. Enfin, je crois que c'Ă©tait plutĂŽt de la drogue. Et puis bon, je crois qu'il n'avait aucune comptabilitĂ© pour ça. Ăa c'est des trucs, comment on dit, sous la table. Sa femme aussi Ă©tait souvent sous la table. Sinon j'ai d'autres personnes, j'ai mon frĂšre aussi, lui a un bar tabac et il fait beaucoup de noir le matin. C'est facile, c'est la facilitĂ© quand on peut. Quand on paye en espĂšces, la facilitĂ©, c'est de mettre tout dans la porte. Et puis de ne pas dĂ©clarer tout ça au fisc. VoilĂ , voilĂ , voilĂ . Comprenez que ça, ça me touche quand mĂȘme. Je vois mon voisin, il Ă©tait dans le plĂątre. C'Ă©tait une fausse fracture. Et ça, ça interdit les fausses fractures ? Pas tout Ă fait. En gĂ©nĂ©ral, c'est pas des fausses fractures, je crois. Des fractures ? Ah, oui, enfin, peut-ĂȘtre, mais bon. Enfin, c'est pareil, c'est quand mĂȘme faux, quoi. Ne vous inquiĂ©tez pas, vous avez mon super-hĂ©rosyste qui est arrivĂ©. D'accord, d'accord, d'accord, oui, oui, oui, on va faire comme ça, lĂ . Tout ? AllĂŽ ? Vous allez me donner vos coordonnĂ©es et puis moi je vais contacter le chef de service qui s'occupe plus particuliĂšrement de cet secteur d'activitĂ© et puis il vous rappellera. D'accord, d'accord, d'accord. Alors je vous donne mon nom, monsieur Lamesh. Monsieur Lamesh ? Oui, Yvan, rue du MarĂ©chal PĂ©tain, Ă Lyon. Pascal SĂ©dĂšne, si tu veux suivre mes conneries, abonne-toi et surtout n'oublie pas de liker et partager.