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Pchit

Colloque "Sois heureux et tais-toi" - Jeudi 14 novembre 2024

Colloque "Sois heureux et tais-toi" - Jeudi 14 novembre 2024

5h28 |

28/11/2024

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Description

Colloque organisé par le Collège
des psychologues de l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Médite, pense positif, fais du sport, mange cinq fruits et légumes par jour, cultive ta gratitude, sois dans la bienveillance...
Depuis quelques années, de nombreux discours proposent à l’individu de tendre
vers un idéal normatif. Être à la recherche de son bien être semble actuellement
incontournable et universel. Nous sommes ainsi devenus individuellement
responsables de nos vies réussies... ou ratées.

Fleurissent ainsi de nombreux protocoles, outils et méthodes censés nous définir,
nous optimiser, nous épanouir. Ces idéologies séduisantes nous promettent
la plénitude en évacuant la question du manque. L’immédiateté prend-t-elle le pas
sur la pensée ? On nous prône l’harmonie mais où situer le doute, l’équivoque
et toute la complexité de l’existence y compris dans le lien à l’autre ?
Pouvons-nous encore nous autoriser à aller mal ?

De plus en plus d’« usagers » témoignent d’une souffrance psychique qu’il s’agirait
d’objectiver pour mieux la taire. La mode est aux questionnaires, aux cases,
aux dossiers à cocher, à remplir, à saisir, à coter... Mais où se trouve la place
pour la rencontre ? Sommes-nous encore en mesure d’accueillir la souffrance
et l’angoisse sans tenter de simplifier ce qu’elles recèlent ?

Dans nos unités de soins, comment continuer d’entendre les échappées
de nos patients qui ne cessent de se dire par les ratés, les actes, les détours
empruntés ? Pouvons-nous recevoir ces décalages comme des actes de résistance dans un système normé ?

Les sujets que nous rencontrons parviennent-ils à bricoler et déployer une inventivité,
un imaginaire autour de leur symptôme ?
La créativité n’est-elle pas un levier nécessaire à tout travail psychique ?

Quelles ressources peuvent être déployées du côté du patient mais aussi
du professionnel, pour se décaler des positions établies, des « bonnes pratiques »,
afin de laisser place à la découverte, à la surprise et à l’autre ?

Comment résister dans nos institutions ? Pouvons-nous encore inventer ?

8 episodes

Description

Colloque organisé par le Collège
des psychologues de l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Médite, pense positif, fais du sport, mange cinq fruits et légumes par jour, cultive ta gratitude, sois dans la bienveillance...
Depuis quelques années, de nombreux discours proposent à l’individu de tendre
vers un idéal normatif. Être à la recherche de son bien être semble actuellement
incontournable et universel. Nous sommes ainsi devenus individuellement
responsables de nos vies réussies... ou ratées.

Fleurissent ainsi de nombreux protocoles, outils et méthodes censés nous définir,
nous optimiser, nous épanouir. Ces idéologies séduisantes nous promettent
la plénitude en évacuant la question du manque. L’immédiateté prend-t-elle le pas
sur la pensée ? On nous prône l’harmonie mais où situer le doute, l’équivoque
et toute la complexité de l’existence y compris dans le lien à l’autre ?
Pouvons-nous encore nous autoriser à aller mal ?

De plus en plus d’« usagers » témoignent d’une souffrance psychique qu’il s’agirait
d’objectiver pour mieux la taire. La mode est aux questionnaires, aux cases,
aux dossiers à cocher, à remplir, à saisir, à coter... Mais où se trouve la place
pour la rencontre ? Sommes-nous encore en mesure d’accueillir la souffrance
et l’angoisse sans tenter de simplifier ce qu’elles recèlent ?

Dans nos unités de soins, comment continuer d’entendre les échappées
de nos patients qui ne cessent de se dire par les ratés, les actes, les détours
empruntés ? Pouvons-nous recevoir ces décalages comme des actes de résistance dans un système normé ?

Les sujets que nous rencontrons parviennent-ils à bricoler et déployer une inventivité,
un imaginaire autour de leur symptôme ?
La créativité n’est-elle pas un levier nécessaire à tout travail psychique ?

Quelles ressources peuvent être déployées du côté du patient mais aussi
du professionnel, pour se décaler des positions établies, des « bonnes pratiques »,
afin de laisser place à la découverte, à la surprise et à l’autre ?

Comment résister dans nos institutions ? Pouvons-nous encore inventer ?

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Colloque organisé par le Collège
des psychologues de l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Médite, pense positif, fais du sport, mange cinq fruits et légumes par jour, cultive ta gratitude, sois dans la bienveillance...
Depuis quelques années, de nombreux discours proposent à l’individu de tendre
vers un idéal normatif. Être à la recherche de son bien être semble actuellement
incontournable et universel. Nous sommes ainsi devenus individuellement
responsables de nos vies réussies... ou ratées.

Fleurissent ainsi de nombreux protocoles, outils et méthodes censés nous définir,
nous optimiser, nous épanouir. Ces idéologies séduisantes nous promettent
la plénitude en évacuant la question du manque. L’immédiateté prend-t-elle le pas
sur la pensée ? On nous prône l’harmonie mais où situer le doute, l’équivoque
et toute la complexité de l’existence y compris dans le lien à l’autre ?
Pouvons-nous encore nous autoriser à aller mal ?

De plus en plus d’« usagers » témoignent d’une souffrance psychique qu’il s’agirait
d’objectiver pour mieux la taire. La mode est aux questionnaires, aux cases,
aux dossiers à cocher, à remplir, à saisir, à coter... Mais où se trouve la place
pour la rencontre ? Sommes-nous encore en mesure d’accueillir la souffrance
et l’angoisse sans tenter de simplifier ce qu’elles recèlent ?

Dans nos unités de soins, comment continuer d’entendre les échappées
de nos patients qui ne cessent de se dire par les ratés, les actes, les détours
empruntés ? Pouvons-nous recevoir ces décalages comme des actes de résistance dans un système normé ?

Les sujets que nous rencontrons parviennent-ils à bricoler et déployer une inventivité,
un imaginaire autour de leur symptôme ?
La créativité n’est-elle pas un levier nécessaire à tout travail psychique ?

Quelles ressources peuvent être déployées du côté du patient mais aussi
du professionnel, pour se décaler des positions établies, des « bonnes pratiques »,
afin de laisser place à la découverte, à la surprise et à l’autre ?

Comment résister dans nos institutions ? Pouvons-nous encore inventer ?

8 episodes

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Colloque organisé par le Collège
des psychologues de l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Médite, pense positif, fais du sport, mange cinq fruits et légumes par jour, cultive ta gratitude, sois dans la bienveillance...
Depuis quelques années, de nombreux discours proposent à l’individu de tendre
vers un idéal normatif. Être à la recherche de son bien être semble actuellement
incontournable et universel. Nous sommes ainsi devenus individuellement
responsables de nos vies réussies... ou ratées.

Fleurissent ainsi de nombreux protocoles, outils et méthodes censés nous définir,
nous optimiser, nous épanouir. Ces idéologies séduisantes nous promettent
la plénitude en évacuant la question du manque. L’immédiateté prend-t-elle le pas
sur la pensée ? On nous prône l’harmonie mais où situer le doute, l’équivoque
et toute la complexité de l’existence y compris dans le lien à l’autre ?
Pouvons-nous encore nous autoriser à aller mal ?

De plus en plus d’« usagers » témoignent d’une souffrance psychique qu’il s’agirait
d’objectiver pour mieux la taire. La mode est aux questionnaires, aux cases,
aux dossiers à cocher, à remplir, à saisir, à coter... Mais où se trouve la place
pour la rencontre ? Sommes-nous encore en mesure d’accueillir la souffrance
et l’angoisse sans tenter de simplifier ce qu’elles recèlent ?

Dans nos unités de soins, comment continuer d’entendre les échappées
de nos patients qui ne cessent de se dire par les ratés, les actes, les détours
empruntés ? Pouvons-nous recevoir ces décalages comme des actes de résistance dans un système normé ?

Les sujets que nous rencontrons parviennent-ils à bricoler et déployer une inventivité,
un imaginaire autour de leur symptôme ?
La créativité n’est-elle pas un levier nécessaire à tout travail psychique ?

Quelles ressources peuvent être déployées du côté du patient mais aussi
du professionnel, pour se décaler des positions établies, des « bonnes pratiques »,
afin de laisser place à la découverte, à la surprise et à l’autre ?

Comment résister dans nos institutions ? Pouvons-nous encore inventer ?

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