Speaker #0J'ai dû mettre ces légumes dans leur lunch ? Oh my god, faut pas j'oublier les inscriptions parascolaires. Mental note, sortir le poulet du congé pour souper. Est-ce que tu sens dépassé par toutes les décisions à prendre dans une journée ? Je te comprends, je suis moi-même maman de deux jeunes cocos de 3 et 4 ans. Salut, je m'appelle Ève. Je suis coach certifié en santé holistique et diatrique. C'est après un diagnostic de maladie de l'humain à l'âge de 30 ans que je me suis juré que j'allais tout faire pour pas que mes futurs enfants soient trop dans la même situation. Avec mon service de coaching, j'aide les mamans à se sentir outillées et confiantes de prendre des décisions éclairées pour la santé de leurs enfants. Je les accompagne dans la mise en place d'habitudes saines et durables pour supporter leur famille de façon naturelle. Dans le podcast Seul ou accompagné d'un invité j'aborde des sujets variés dans le but de t'informer, de te donner des trucs ou de vulgariser des informations pas toujours simples à comprendre. Mon but, c'est que chaque épisode te fasse réfléchir pour que tu puisses faire des petits pas sans passer des heures sur le sujet. Parce que tu sais, tes mamans n'ont pas besoin de t'en rajouter. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer un épisode. que tu es en train de bien brasser de la vache, faire la vaisselle ou en chemin pour aller chercher les enfants à la garderie, je te souhaite une bonne écoute. Avertissement. Ah oui ! Prends note aussi que mon podcast est conçu à des fins éducatives seulement et qu'il ne remplace en aucun cas les soins d'un professionnel de la santé. Il peut être basé sur des opinions, des lectures ou les conseils des invités, par exemple. Si tu as des inquiétudes par rapport à ta santé ou à celles de ton enfant, consulte ton médecin ou un professionnel de la santé qualifié. Salut à toi ! Bienvenue dans l'épisode 1 du podcast Petit Pas Santé. Je suis vraiment excitée, je ne sais pas si ça s'entend dans ma voix. Ça fait tellement longtemps que je rêve de ce moment-là. Ce projet-là me trotte dans la tête, je dirais, depuis 6 ou 7 ans. Je voulais faire un épisode pour me présenter, pour que tu saches un peu qui je suis. Moi, quand je commence à écouter un nouveau podcast, je fais toujours ça, je vais toujours écouter l'épisode 0, l'épisode 1. C'est souvent un épisode de présentation. Puis, ça me permet d'apprendre à connaître la personne. Donc, je voulais faire ça avec toi aujourd'hui. Je vais te parler de moi, de qui je suis, mon histoire, mon cheminement. Pourquoi je fais un podcast ? Le coaching santé. Je vais... Je ne vais pas éditer mon podcast vraiment. Je ne vais pas enlever toutes les e a Je ne vais pas passer des heures à faire ça. Moi, ce qui est important, c'est comme... ce que je te livre comme contenu. Là, aujourd'hui, c'est sûr, c'est mon premier épisode. Fait qu'il va peut-être avoir plus de balbutiements puis de bafouillages puis de cafouillages. Mais bon, ça fait partie de la gang. Il y a aussi un truc que je peux pas gérer dans ma maison, puis c'est mon chien. Fait que si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu le connais déjà, Oscar, mon pauvre frère qui avait mort. Bien là, ça se peut qu'il jappe, qu'il gratte, qu'il se flappe les oreilles juste à partir de ce tentant et des bruits bizarres. Alors, je m'appelle Ève. Je suis une vieille maman de deux jeunes enfants de 3 et 4 ans. Je dis vieille parce que j'ai eu à 39 et 40 ans. C'est considéré comme assez vieux pour avoir des enfants. En fait, ils appellent ça une grossesse gériatrique. Maintenant, ça me fait bien rire. C'est sûr que je comprends d'où est-ce que ça vient, parce qu'on n'est probablement pas biologiquement optimal quand on fait des enfants à cet âge-là. On est plus proche de la ménopause que... du début de notre vie fertile, je dirais. Mais bon, ça arrive quand on peut, avec quand on trouve le partenariat. Puis pour moi, ça a été un petit peu plus long. Puis aussi, j'ai beaucoup travaillé avant. J'ai eu mes enfants sur le top. Après, je dirais, une première carrière, j'ai travaillé longtemps. Je pense un peu plus que 15 ans dans l'industrie du vêtement. À la fin, j'étais à Vancouver. J'étais directrice des opérations dans une compagnie de vêtements qui s'appelle Rip Curl Canada. J'ai toujours travaillé dans le skate surf industry, comme on dit. J'adorais mon travail. Puis, j'ai vraiment, vraiment aimé cette industrie-là. Par contre, bien là, je suis tombée malade. À l'âge de 30 ans, j'ai été diagnostiquée avec une maladie auto-immune qui s'appelle la sarcoïdose. Si jamais tu es intéressé, je peux faire un épisode là-dessus, développer c'était quoi, du quand, du comment. Pour moi, ça s'est transféré. La sarcoïdose attaque principalement souvent les poumons. Dans mon cas, ça a été des douleurs articulaires. C'était comme une arthrite sévère. Ça a pris un an, à partir du début des symptômes, presque un an, à découvrir ce que j'avais. J'étais vraiment suivie super bien avec ma docteure, ma médecin de famille là-bas. Par contre, c'est devenu assez ingérable à un certain moment donné. J'étais très enflée, j'avais beaucoup d'inflammations. Puis aussi, ben, Joe Sucker, puis... Ce qui a commencé à vraiment me déranger, c'est que je joue au soccer. Là-bas, à Vancouver, on joue dix mois par année. Puis on pratiquait deux fois par semaine, puis on avait des parties la fin de semaine. Fait que, tu sais, j'étais capable de courir, là. Mais là, tout d'un coup, je n'étais pas capable de courir un lap, de courir un tour de terrain. Je cherchais mon souffle. Je me demandais qu'est-ce qu'il y avait. Puis en plus, j'avais super mal partout aux articulations. Puis, j'avais une référence pour en rheumatologie avec ma médecin de famille, mais c'était genre dans six mois. Puis finalement, je suis allée en voyage d'affaires à Hong Kong. Je voulais pas revenir. Je voulais pas revenir parce que, en fait, là-bas, je filais vraiment pas bien. J'étais tellement enflée, j'avais de la difficulté à mettre mes jeans. Puis là, fait que je fallait que je prenne un vol à 12 heures, Hong Kong-Vancouver. Je me disais, comment je vais survivre à ça ? Tu sais, j'avais aucune idée comment j'allais faire. Puis quand je suis arrivée à Vancouver, bien, j'ai vu ma médecin de famille, puis ils ont été capables d'accélérer le processus pour que je voie un rhumatologue vraiment plus rapidement en urgence. Bon, à partir de là, ils m'ont mis sur la prednésone, qui était vraiment nécessaire. La médication est vraiment nécessaire à certains égards, vraiment, quand on commence ou quand on a un diagnostic. Souvent, c'est la façon d'éteindre le feu, je dirais, pour après ça essayer de reprendre le contrôle. C'est un peu comme ça que j'ai vu ça, je vais en parler un peu plus tard tantôt. À partir du diagnostic, moi, puis jusqu'à la rémission, il y a eu vraiment un gros cheminement, puis beaucoup, beaucoup de prise de conscience. Disons que j'ai eu comme un méga gros wake-up call. C'est le moment où ça m'a ouvert à tout autre... Tout autre monde, je dirais que j'en connaissais quand même assez sur la santé, dans le sens que je lisais déjà là-dessus, je m'intéressais à ça. Si tu me suis déjà sur les réseaux sociaux, tu sais que je parle beaucoup de toxines environnementales, je dirais que c'est mon dada. Puis, j'avais déjà commencé à faire beaucoup de changements de ce côté-là. Bien, tu sais, les maladies aujourd'hui, c'est beaucoup des maladies du lifestyle. C'est des maladies du mode de vie. On les crée nous-mêmes, dans un sens, en ayant des hygiènes de vie qui sont so-so, tu sais. Puis, bien, d'après mes connaissances, moi, je m'étais vraiment moi-même mise dans le pétrin à ce moment-là. Tu sais, ça allait super bien dans mon travail. J'étais super successful. C'était une grosse job. J'adorais ça. J'en mangeais. Je passais des heures au boulot, puis ça ne me dérangeait pas. J'avais un bel appart, je vivais bien, je me sentais en contrôle de ma vie. Mais j'avais perdu le contrôle de ma santé, finalement. J'ai vraiment perdu mon équilibre de vie. Puis je me suis... En fait, quand mes symptômes ont commencé, je suis passée à travers une séparation. avec quelqu'un avec qui j'ai passé quelques années. Puis ça a été comme un déclencheur, tu sais, de tous les symptômes, puis tout. Fait que... Je me suis vraiment, à partir de là, mes symptômes augmentaient, mais je me lançais de plus en plus dans le travail. Puis, bien là, à un moment donné, il a fallu que je m'arrête. Quand j'ai eu le diagnostic, là, évidemment, il y a eu comme un gros stop à tout ça. Puis il y a eu une espèce de... prise de conscience. Fait qu'en faisant une grosse rétrospection, j'ai réalisé que c'était tout un build-up. Puis que, dans le fond, ça s'était commencé dans mon enfance, cette histoire-là. Puis, tu sais, qu'est-ce que je mangeais dans le temps, ça l'a affecté. Puis j'ai eu beaucoup de conditions, de trucs chroniques. Quand j'étais enfant, je faisais des migraines à répétition. J'ai fait aussi une synovite à la hanche droite. J'avais 10 ans. Je me suis retrouvée à l'hôpital en traction parce que j'avais une synovite. Après ça, j'avais des douleurs menstruelles débilitantes. Je faisais des infections urinaires, ad candidat à répétition. J'avais des ballonnements et j'avais des problèmes de digestion. Dans le fond, tout ça avait tout rapport aussi avec comment je m'étais rendue là. Puis, c'est ça, ça m'a rentrée dedans. Fait que finalement, je me suis commencée à lire. J'ai lu, j'ai lu, j'ai lu, j'ai lu sur la santé, sur le bien-être, puis je me suis entourée. En fait, j'avais déjà commencé à m'entourer avant. Je voyais déjà une docteure en médecine chinoise, une docteure en naturopathie. Puis un ostéopathe, puis je me faisais masser régulièrement, j'allais en massothérapie. Donc je suis retournée voir tous ces spécialistes-là qui me suivaient déjà, mais je me suis comme entourée. Tu sais, c'est rendu que ma naturopathe parlait à ma docteure en médecine chinoise, ils se parlaient entre eux autres, parce que j'avais comme créé ce lien-là, puis j'avais besoin qu'on sache un peu où est-ce que j'en étais rendue avec tout ça. Puis... Moi, à partir du moment que j'ai eu le diagnostic, que j'ai réalisé que je m'étais faite faire moi-même, mon but, c'était... de m'en débarrasser. Je disais, je ne vais pas vivre avec ça. C'est sûr que je ne vis pas avec ça le reste de mes jours. Je vais faire de quoi pour que ça fonctionne. Fait que ma docteure en médecine chinoise, elle me prescrivait des grosses concoctions d'herbes chinoises que j'allais chercher dans le quartier chinois puis je faisais bouillir le matin dans une grosse bouilloire spéciale. Ça goûtait dégueulasse, mais ça me faisait du bien. puis mes traitements d'acupuncture aussi, puis avec ma docteure naturopathie, on a évalué mon alimentation, tous les aliments à lesquels j'étais intolérante, que je faisais vraiment des grosses réactions. On a parlé de toutes sortes de trucs pour me supporter. On a mis en place plein de stratégies qui ont fait que finalement, j'étais capable de naviguer à travers tout ça. Ça a été long. Ça a pris neuf mois. Je me faisais suivre beaucoup en pneumologie parce que mes capacités pulmonaires étaient vraiment basses. J'avais des nodules de sarcoïdose partout dans les poumons puis dans le foie à la base, au départ. Puis je faisais beaucoup de, comme je disais, c'était vraiment comme de l'arthrite sévère. Donc, mon spécialiste au dossier, c'était un rhumatologue. Puis, on ne s'entendait pas trop parce que moi, j'expliquais ce que je faisais dans mes changements d'habitude de vie, la gestion de mon stress, les dîners sur mes heures de travail, changements en alimentation. Puis lui, il disait, il n'y a rien qui a rapport là-dedans. Ça ne change rien. Tu vas avoir ça le reste de ta vie. Ce n'est pas grave. Même que le prénaison, ça fait un petit peu longtemps que tu prends ça. Il faudrait switcher au méthotrexate. Puis... Sérieux, comme je disais tantôt, la médication, c'est super important, mais là, les effets secondaires étaient dévastateurs. J'avais à peu près tous les effets secondaires que tu peux avoir sur le prénezone. Je ne me sentais vraiment pas bien. Puis moi, je voulais vraiment me débarrasser de ça de façon naturelle. Mon but, c'était premièrement de me débarrasser de la médication, puis deuxièmement, de mettre mon corps en rémission. qu'il n'y en ait plus, le sarcoïdose, que je vive avec peut-être dans mon corps, mais que ça soit en rémission, parce que les maladies auto-immunes... C'est possible de les mettre en rémission, c'est pas toujours possible, en fait, vraiment de s'en débarrasser. C'est toujours là, dans le petit background, qui te dit Hey, je suis encore là, si tu fais des folies ! Vous pouvez me croire, parce que j'ai toujours des problèmes d'inflammation, je travaille encore toujours là-dessus, il faut que je fasse super attention à plein de choses. Puis c'est difficile, des fois, parce que des choses qu'on apprécie qu'on ne veut pas laisser aller. Des petits écarts de conduite, le petit verre de vin, les petites choses autour, mais... Quand tu as une maladie auto-immune ou une maladie inflammatoire, des fois, ça n'aide pas. Donc, tout ça pour dire que mon corps m'a donné un méchant signal d'alarme. Je l'ai écouté. J'ai fait tout ça. Je n'ai pas écouté mon rheumatologue. Je ne l'ai pas cru la fois qu'il m'a dit ça, qu'il ne croyait pas à ce que je faisais. C'est la dernière fois que je l'ai vu. Après ça, j'ai continué à voir mon pneumologue. Mes rendez-vous se sont espacés. Mes poumons prenaient de la force, reprenaient leur capacité normale. Puis, mes douleurs articulaires sont disparues. puis je me sentais vraiment mieux. Donc, moi, tout ce que j'attendais de mon pneumologue, c'était qu'il me dise que mes poumons étaient corrects pour aller en altitude. Parce qu'à travers tout ça... J'ai fait plein de prises de conscience, puis je me suis dit, je veux changer ma vie. J'ai fait le tour dans l'industrie où est-ce que j'étais. On dirait qu'à ce moment-là, ce n'était plus ça que je voulais, même si j'adorais mon travail. Mais je me suis dit, je vais aller faire quelque chose qui me nourrit encore plus. Puis moi, une chose qui me nourrit énormément, c'est le voyage. Alors, j'ai planifié un voyage en Amérique du Sud. J'ai regardé où est-ce que je voulais un peu aller et je suis partie sur un nowhere. J'ai mis toutes mes affaires en storage chez des amis sans savoir si j'allais revenir à Vancouver ou si j'allais retourner au Québec. En revenant, je ne savais même pas quand j'allais revenir. Puis je me disais, je reviendrai quand je suis prête. Puis mon but là-dedans aussi, c'était... de réfléchir, d'apprendre à vivre le moment présent, puis de penser à comment je voulais aborder le reste de ma vie, à qu'est-ce que je voulais faire après. Bon, j'étais ouverte à je veux d'autres choses Je m'étais entendu que j'allais avoir une deuxième carrière, je ne sais pas pourquoi. Puis, bien, j'étais ouverte à d'autres choses, puis je n'avais pas peur de m'en aller, puis de me dire bon, je sacre tout ça là, puis on verra Je suis partie, j'avais presque 35 ans, Puis, pendant mon voyage, pendant le processus, j'ai réalisé que j'avais vraiment une bonne écoute. J'étais bonne pour écouter les autres, pour supporter les autres autour de moi. On rencontre beaucoup de gens en voyage. J'ai réalisé que je voulais servir, puis mon expérience à laquelle je venais de passer, parce que je suis partie en 2013, j'ai eu mon diagnostic en 2016, ça a pris trois ans avant que... du moment de mon diagnostic jusqu'à mon départ. Puis, ça a été du gros travail. Si quelqu'un veut que je fasse un épisode sur la sarcoïdose puis tout ce parcours-là spécifiquement, je ferai un épisode. Vous avez juste à m'envoyer un message, je verrai. C'est ça. Dans le processus, j'ai réalisé aussi que... Ce que j'avais passé à travers, j'aurais aimé ça avoir quelqu'un qui m'accompagne. Là, moi, j'étais loin de ma famille. Ma famille était au Québec. J'avais des amis avec qui je parlais. C'est sûr, je parlais à ma famille, mais j'étais quand même toute seule à l'autre bout du pays. J'étais à 5000 kilomètres. Je rencontre des spécialistes. J'ai été très, très, très malade. je ne souhaite pas ça à personne. Puis je me suis jurée que, tu sais, avec mon parcours, je me suis jurée que c'est ça. Mes enfants, ils n'allaient pas... Si j'avais des enfants, ils n'allaient pas vivre ça. Puis j'allais tout faire pour pas qu'ils se rendent là. Surtout que moi, j'ai commencé, tu sais, quand ils pensaient d'avoir des symptômes puis avoir des petits trucs de santé ici et là qui se sont accumulés avec le temps. Puis je me suis dit... que je pouvais probablement aider les autres dans leur processus. Moi, ça a été long, puis ça a été beaucoup de changements, beaucoup de réajustements. Puis si j'avais été accompagnée avec un health coach, un coach de santé, je pense que ma vie, ça serait passé différemment. Ma façon d'aborder avec les médecins, ma façon comment je m'entourais, les changements, les essais-erreurs, peut-être que ça aurait été un peu plus vite dans mon processus, j'aurais eu des outils plus. À travers ça, à travers mon voyage, je me suis dit que je peux aider les gens à passer à travers des épreuves comme ça ou à aussi informer sur l'impact de certaines choses sur la santé. Donc, en revenant, je me suis installée à Fernie, en Colombie-Britannique encore, avec mon conjoint actuel, le père de mes enfants. J'étais partie pendant sept mois. en tout et partout. Puis, je me suis installée là, dans les montagnes. Puis, j'ai fait ma première formation de health coaching, coaching santé. Et j'ai adoré ça. J'en mangeais, c'était une grosse, grosse formation. J'ai fait ça à l'Institute for Integrative Nutrition en ligne. C'est une école à New York. mais je l'ai faite en ligne. Il y avait du stock là-dedans, cette formation-là, puis ça m'a ouvert les yeux sur bien des affaires. J'ai eu des aha moments, beaucoup, puis je me suis dit qu'au début, que je pouvais peut-être aider les gens qui avaient des maladies auto-immunes, justement des diagnostics, blablabla. Mais là, finalement... Je suis tombée enceinte. Puis, je peux-tu te dire que je suis devenue vraiment une mama bear, là, quand je suis tombée enceinte. La première affaire que j'ai faite, c'est me commander une couverte anti-change électromagnétique pour protéger ma bédaine quand je travaillais devant l'ordinateur ou quand je touchais à mon téléphone, parce que... On n'a pas encore tous les morceaux du puzzle sur les effets de tout ça. Puis je voulais être sûre qu'il n'y allait pas avoir... que mes enfants allaient être affectés le moins possible. En tout cas, mon premier enfant, parce que j'étais enceinte du premier, évidemment. Puis, bien, je voulais le protéger. Puis évidemment, je faisais attention à tous les produits que j'utilisais. J'ai lu, j'ai lu, j'ai lu. J'ai eu des grossesses avec le suivi sage-femme. accouchement avec suivi sage-femme, un en Colombie-Britannique, un ici au Québec. Deux suivis très différents. Puis, j'en reparlerai dans un futur. Puis là, à travers tout ça, j'ai eu comme un déclic. Après Lily, après ma deuxième enfant, qui va avoir trois ans dans moins d'une semaine au moment où j'enregistre. J'ai eu le déclic que je voulais finalement vraiment travailler avec les enfants et les mamans. Parce qu'à travers tout ça, j'ai lu beaucoup sur les statistiques de maladies chroniques chez les enfants. Pas juste les maladies chroniques, il y a plein de choses qui sont en augmentation. Puis, on ne veut pas qu'aucun enfant vive ça. Moi, je parle de mes enfants, mais tes enfants, tu ne veux pas qu'ils soient malades. Tu veux qu'ils soient en santé, puis le plus en santé possible. Fait que, en tout cas, je pense, là, qu'on est... Toutes les mamans pensent ça. Donc là, j'ai fait une deuxième formation qui s'appelle une formation de health coaching avec Epidemic Answers, qui est faite avec un organisme aux États-Unis qui s'appelle Documenting Hope. Puis, je me suis lancée en même temps. J'ai lancé mon entreprise de coaching santé. Bon, là, le health coaching, ici au Québec, ce n'est pas vraiment connu. Je ne sais pas en France, c'est comment. Dans le reste du monde francophone, ce que je sais, c'est que c'est vraiment en effervescence aux États-Unis, puis je dirais que c'est présent, puis vraiment en effervescence depuis à peu près 10 ans. Puis, au début, même moi, au début, je ne savais pas exactement c'était quoi et à quoi ça servait. Puis, bien, tu sais, tout le monde engage des coachs maintenant. On a des coachs de développement personnel, des coachs d'écriture, des coachs de business, des coachs de tricotage, je ne sais pas, moi, name it, des coachs d'activité physique, évidemment. Puis, on est comme rendu là. On apprend à s'entourer et à aller chercher du sport. Puis, bien, aux États-Unis, comment ça fonctionne, puis aussi, il y en a de plus en plus dans l'Ouest canadien. J'ai trouvé seulement une clinique, mon Québec, qui a un coach de santé qui est sur place pour supporter les patients. Dans leur cheminement, le coach de santé vient comme un peu patcher dans le sens qu'aux États-Unis, comment ça fonctionne dans les cliniques où il y a des health coachs, parce qu'il y en a qui ont des cliniques en health coach ou il y en a qui ont des pratiques privées, un peu comme moi. Bien là, le médecin rencontre son patient avec un coach de santé, que ce soit en prévention parce qu'il voit dans les bilans sanguins qu'il y a quelque chose qui ne marche pas, que ce soit parce que c'est un nouveau diagnostic qui vient d'être posé. ou quoi que ce soit, le médecin va parler au patient, va poser le diagnostic, va lui dire, bien là, mettons, tu es sur le bord d'être pré-diabétique, il faut que tu fasses certains changements d'habitude de vie, blablabla. Bien là, après ça, le coach de santé va prendre en charge, va aider. le patient à avoir du succès dans son cheminement. Dans le sens que le médecin, lui, il te voit, on le sait, la moyenne d'une rencontre avec un médecin, je pense que c'est à peu près 7 minutes. En tout cas, aux États-Unis, c'est ça. Je pense qu'aussi, ça ne doit pas être bien, bien différent. Moi, quand je vais à l'urgence, souvent, c'est ça, 5 minutes, puis c'est fini. Bien... Un médecin, il n'a pas le temps de demander qu'est-ce que tu manges, est-ce que tu fais de l'activité physique, comment est ton sommeil, c'est quoi ton niveau de stress, fais-tu de l'anxiété, whatever, name it. Le médecin, il ne prend pas cette partie-là en charge, puis ce n'est pas lui qui va te tenir par la main dans ton cheminement après. Il va te dire, bien là, il faut que tu fasses tel, tel, tel changement d'habitude de vie, puis il va te retourner chez vous. Fait qu'elle fait quoi la personne après ? C'est là que le coach de santé rentre en ligne de compte. Finalement, moi, j'accompagne les mamans, soit qui veulent travailler en prévention, qui se rendent compte qu'à l'intérieur, dans leur maison, dans leur mode de vie, il y a des choses à changer pour optimiser la santé de leurs enfants. Ils veulent faire des changements sains et durables dans les habitudes de vie. Ça peut être aussi des mamans qui veulent savoir ce qu'affecte le foetus en développement, quelles toxines l'affectent. Ça peut être ça aussi. Il y en a d'autres que ça peut être aussi si, mettons, tu viens d'avoir un diagnostic quelconque, un diagnostic de maladie chronique, puis tu as envie de voir comment tu peux supporter ton enfant de façon naturelle à travers les habitudes à la maison, les choses que tu utilises, l'alimentation. ou ça peut être, je ne sais pas, ton enfant vient de se faire diagnostiquer avec une allergie, une intolérance, tu ne sais pas comment aborder ça. Bien, c'est super bio-individuel. Chaque enfant est différent, chaque famille est différente, chaque maman a des différents objectifs. Puis moi, ce que je fais, c'est que... J'accompagne la maman pour clarifier ses objectifs, mettre en place un plan ensemble qui va fitter avec son mode de vie, son budget, ce qu'elle veut vraiment, jusqu'où elle veut aller. Puis je l'accompagne dans le processus. Puis aussi, on parle de plein, plein, plein d'affaires. Puis moi, je travaille toujours avec quatre piliers. Donc il y a l'alimentation, la nutrition. Qu'est-ce qui nourrit vraiment, tout ce qui est additifs alimentaires, les aliments transformés, etc. J'aborde évidemment mon... Bon sujet chouchou, les toxines environnementales, parce que ça aussi, c'est un gros morceau du casse-tête qui nous manque maintenant, avec la centaine d'années de produits chimiques qui s'est rajoutée dans la vie de nos enfants, en fait, c'est surtout dans les dernières années. Même quand on parle d'aliments transformés, le Pop-Tart qu'on mangeait dans les années 80, ce n'est pas le même Pop-Tart qu'ils vendent maintenant à l'épicerie, on s'entend. Donc, tout ça. Puis après ça, je travaille sur, bon, les habitudes de vie, plus par rapport au stress, le sommeil et tout. Puis après ça, bien, l'environnement de vie. Donc, tout l'environnement émotionnel, l'environnement à l'école, un peu ce qui peut affecter la santé de ton enfant. Parce que la santé, on va se le dire, c'est pas juste l'alimentation puis l'activité physique. C'est... Oui, si tu bouges, puis tu manges santé, mais que tu es stressé dans le tapis, bien, il y a bien des chances qu'il y a des problèmes à un certain niveau. Donc... c'est ça que ça fait un coach de santé. Puis comme je disais, moi, j'en avais eu un dans le temps, là. Je pense que mon processus puis mon cheminement aura été très différent, puis je me serais sentie supportée. Tu sais, c'est ça aussi, c'est à ça que ça sert. Dans le coaching santé, il y a beaucoup d'écoute, beaucoup d'empathie, c'est fait avec bienveillance. C'est une zone sans jugement. C'est vraiment... pour supporter la maman dans son cheminement, peu importe l'objectif qui en ressort. qu'elle recherche à travers tout ça. Puis on va se le dire en ce moment, notre système de santé est un peu brisé. Les maladies chroniques, puis les maladies du mode de vie, c'est pas mal un peu ça, les gens sont malades, puis ça remplit les hôpitaux. Fait que c'est sûr que le système de santé, on est chanceux au Québec. Dans l'Ouest canadien aussi, c'était top-notch. Je veux pas bâcher sur le système du Québec, mais je te dirais qu'ils sont peut-être une... coche au-dessus par là-bas. Mais c'est sûr que notre système de santé universel, c'est super. On a tout accès. On peut se faire traiter toutes les conditions qui sont importantes, d'urgence, whatever. Sauf que quand une condition peut être prévenue par les habitudes de vie saines, ou qu'une condition peut être renversée, tel que par exemple le diabète type 2, il faut y aller en prévention. Tu sais, j'ai entendu le gouvernement du Québec dire, le ministre de la Santé disait ça avant le déconfinement ou juste après le déconfinement, qu'il disait Ah, bien là, on vient de se rendre compte que là, il faut vraiment travailler en prévention. Là, je ne comprends pas trop comment ça qu'ils viennent d'avoir une idée de génie comme ça. Parce qu'on s'entend que ça ne prend peut-être pas la tête à papineau pour se dire qu'on devrait peut-être faire ça, y aller en prévention. Anyway. Oui. Fait que... Je pense qu'il faut changer le paradigme. Il faut vraiment penser à essayer de prévenir à la place d'éteindre le feu. On a beaucoup de médecine réactive. Il y a telle affaire, on fait telle chose, on y va one size fits all. On veut un peu changer ça. Je pense que le coaching santé peut aider à ce niveau-là, à éduquer, à supporter, à encadrer. un changement d'habitude d'avis, vraiment à la base, pour que ça soit durable. Bon, là, on l'entend, mon chien, il vient de se lever. Oh, il vient de se shaker. Puis là, je ne sais pas trop ce qu'il va faire. Vous allez peut-être l'entendre gratter dans la porte. Bon. Alors, pourquoi j'ai appelé ça Petit Pas Santé ? Parce que pour moi, sérieusement, j'y crois du plus profond de mon être. Et c'est pourquoi, c'est écrit dans toutes mes... Si tu me suis déjà sur les réseaux sociaux, chaque petit pas compte. Chaque petit pas s'accumule à un autre petit pas qui m'accumule à un autre petit pas, puis il compte. Même si tu fais deux pas en avant, puis un en arrière, ça compte. Donc, pour moi, ça, c'est super important parce qu'aussi en coaching, on y va étape par étape. On n'y va pas cold turkey pour toutes. C'est un processus de changement. Ce n'est pas une course du tout. Donc, pour ça aussi que j'ai appelé ça un petit pas santé. Puis, je travaille avec les enfants. Donc, ça me parlait, les petits pas. C'est pour ça que j'ai appelé ça petit pas santé. Et pourquoi un podcast ? Bien, j'ai décidé de faire un podcast parce que, bien, premièrement, moi, j'en consomme beaucoup. C'est un médium que j'adore. Puis je trouve que c'est super facile à consommer, surtout pour une maman qui est très occupée. Quand on fait des jobs plates, comme plier du linge ou faire de la vaisselle, bien, c'est facile de se mettre un podcast dans les oreilles puis de s'entertainer, d'écouter quelque chose qu'on aime ou un sujet qu'on aime. Donc, je trouvais ça cool. Ça fait vraiment longtemps que j'écoute du podcast. Puis dans le monde francophone, il y en a moins. Puis j'écoute énormément de podcasts en anglais, beaucoup sur la santé des enfants, mais je n'en ai pas trouvé encore en français qui me parlent. En fait, je n'en ai pas trouvé de cours. C'est sûr qu'il y a des podcasts sur la nutrition, tout ça par rapport aux enfants, la pédiatrie, mais pas sous l'angle que je veux aborder sur mon podcast. Puis pour ce qui est de l'écrit, parce qu'en fait... j'aurais pu faire un blog ou quelque chose du genre, mais moi, à l'écrit, je... Pas que je ne suis pas bonne, mais je trouve le processus beaucoup trop long pour moi. J'ai de la misère à synthétiser mes idées, puis je trouve que je ne peux pas développer mon sujet comme je veux, mettons, sur un post Instagram ou quelque chose du genre. Puis en plus, bien, j'ai toujours un petit extra-effort à faire, étant donné que j'ai vécu en anglais longtemps, puis que je vis encore en anglais, j'ai un autre travail que je fais quelques heures par semaine, qui est aussi en anglais. Donc, l'écriture en français est moins fluide, disons. Je cherche beaucoup mes mots, mes tournures de phrases ne sont pas toujours correctes, parce que même avant mes années à Vancouver, je travaillais déjà en anglais. Donc, ça, ça me limite, je trouve, à l'écrit. En fait, ça se peut aussi que j'utilise beaucoup d'anglicisme. J'en ai peut-être déjà utilisé dans cet épisode-ci. Ça vient tout seul. C'est ça, ça fait partie de ma vie, ça fait partie de moi. C'est ça. Bref, le podcast, je trouve ça vraiment génial pour livrer le message et que ça te soit utile de façon facile à consommer. Je vais avoir des invités. J'ai toujours aimé apprendre et je veux te faire apprendre des choses. Puis je ne prétends pas du tout connaître tout. J'ai plein de choses encore à apprendre. Puis à travers les invités, je trouve que c'est une bonne façon d'apprendre de quelqu'un qui est plus spécialiste dans son domaine. Donc, il va voir ça prochainement. Puis mon podcast, je veux que ça vienne comme... un petit peu comme une petite bibliothèque d'informations à laquelle tu peux te référer. Je veux que chaque épisode te fasse ressortir des petites pépites, des petites prises de conscience qui peuvent t'aider dans ta vie de maman par rapport à la santé de ton enfant. Si je peux aider une maman, un enfant, à travers mon podcast, ma mission va être accomplie. Mais avec le podcast, c'est sûr que je veux aider le plus de mamans possible. C'est ça mon but. Fait que je vais aborder vraiment des sujets super variés, toujours en lien avec la santé de ton enfant. Je vais aborder certainement mon dada, les toxines environnementales. Je vais t'en parler. Mais je vais parler plein, plein, plein d'autres choses qui touchent de près ou de loin la santé de ton enfant, sérieusement. Et puis... Je veux que tu comprennes à travers ça ou que tu réalises à travers le podcast, à travers l'information, qu'il ne faut pas être le spectateur de la santé de notre enfant. C'est nous qui connaissons le mieux notre enfant. Il faut que tu te fasses confiance là-dedans. Si il y a des questions que tu te poses ou que tu as l'impression qu'il y a des choses qui sont un peu tout croches, ou qu'il y a un filet weird, un gut feeling un anglicisme. Bien, il faut l'écouter. C'est toi la spécialiste puis la CEO de la santé de ton enfant. Sérieusement. Donc, j'espère que tout ça, ça te parle. Merci d'avoir écouté l'épisode. Sérieusement. Ça me fait vraiment plaisir. Ça me fait vraiment plaisir d'être ici puis de te livrer le contenu qui s'en vient. C'est mon premier podcast. J'apprends pas sur le tas, je veux pas me relèver, donc je vais faire un épisode aux deux semaines pour l'instant. Puis une fois que je vais être rendue un petit peu plus habituée, puis à l'aise avec mes trucs, bien j'augmenterai probablement à un épisode. C'est ça mon but. Si tu as des sujets que tu aimerais que j'aborde, que j'approfondisse, fais-moi signe. Je suis toujours ouverte aux suggestions. Le podcast, je le fais d'abord pour toi, pour t'aider dans ton cheminement vers la santé optimale de ta famille. Alors, n'hésite pas à me donner tes commentaires aussi. Je me tiens surtout sur Instagram. J'ai aussi un compte Facebook à Petit Pas Santé. Je te souhaite une bonne journée. Merci d'avoir écouté l'épisode.