- Speaker #0
Bonjour les Sacres et Nanas, on va parler d'âme aujourd'hui avec mon invité du jour pour ce 44e épisode, Sarah Diviné. Quelles sont les étapes et les défis de notre chemin d'incarnation ? Sarah nous partage sa vision de l'âme comme une essence en perpétuelle évolution qui tire parti de chaque expérience pour grandir et avancer sur sa trajectoire et puis surtout, elle nous propose des clés pratiques, des clés pour renouer avec notre essence la plus authentique. Nous dégoûtons... couvriront comment l'âme, loin d'être une idée abstraite dans la façon dont Sarah nous en parle, comment cette âme influence directement Ausha, nos relations et notre manière d'appréhender la vie. Elle nous invite �� explorer la dimension profonde de son âme et répond en toute authenticité. Et à mes questions, on retrouve Sarah Divinet. Sacré Nanal est un podcast hebdomadaire qui s'adresse aux femmes qui veulent incarner leurs multiples facettes sur tous les plans de leur vie. Ces femmes... qui veulent s'assumer avec authenticité et ouverture du cœur. Ils s'adressent aussi aux sacrés mecs qui ont un désir authentique de comprendre et de soutenir les femmes dans leur parcours singulier. Tu découvriras des clés pour vivre pleinement ta puissance féminine par le biais d'entrevues avec des experts, des témoignages, ainsi que des épisodes solos relatant les nombreux conseils pour mieux incarner chaque passette du diamant que tu es. Cela en vue de développer ta foi en la vie. de ton potentiel féminin et de te réaliser sur de nombreux plans personnels et professionnels avec légèreté et joie. Et si tu es concerné par la haute sensibilité et le haut potentiel, tu trouveras également des ressources dans ce podcast. Sacré Nana est animé par Nathalie Alstain, senior coach, thérapeute, auteur du livre Émotifs talentueux, être soi autrement et fondatrice de l'approche du développement du potentiel humaniste. Bienvenue parmi nous, Sacré Nana, le podcast qui te permet de rayonner de mille facettes. Je vais poser une question mentale, mais je pense que chacun d'entre nous s'est posé un moment ou un autre, c'est comment on peut définir l'âme ? Est-ce que c'est un concept abstrait, une réalité concrète de notre existence ? Je ne sais pas comment on peut parler de l'âme concrètement.
- Speaker #1
Pour moi, l'âme, c'est vraiment qui on est. C'est un peu notre source divine, c'est notre énergie qui vient sur Terre pour faire cette expérience de qui elle est. Moi, je l'imagine vraiment comme une... une lumière divine, intelligente, connectée au grand tout. C'est vraiment une source, une partie de la source. Et ensuite, on vient sur Terre avec un esprit pensant et aussi avec un corps qui est plus facile à définir et à identifier. Et pour moi, l'âme, elle a ce côté immortel. Donc, elle vient sur Terre et à chaque vie, en fait, elle apprend et elle évolue. C'est vraiment ce côté immortel qui fait est-ce qu'on croit à l'âme ou pas. Donc des fois, je posais la question à des personnes, mais qu'est-ce que tu crois en fait après la mort ? Si tu crois que ça continue, qu'il y a quelque chose d'autre, c'est que tu crois en l'âme, mais c'est vraiment des croyances qui sont personnelles. Donc l'idée, ce n'est pas d'imposer sa croyance, mais au moins de la partager.
- Speaker #0
Alors, on peut relier ça aussi au côté incarnation, parce que tu parles du corps. Moi, j'entends des personnes qui parlent de l'âme et quelque part, je les sens partir. ailleurs, mais après concrètement parce que moi je dis ok j'ai une âme mais je suis aussi sur terre donc comment tu aurais envie de parler de l'incarnation ?
- Speaker #1
Moi j'étais quelqu'un qui une personne spirituelle mais qui était comme on dit un peu perché dans le sens où je pensais qu'il fallait que je me connecte à une autre énergie ailleurs tu vois à des aides de lumière quand j'étais ado je voulais faire des sorties de corps j'étais un peu dans ce côté là et ça a mis du temps à dire ah non en fait... Mon âme, cette énergie divine, elle est à l'intérieur de mon corps et elle est là maintenant en fait. Et c'est comment je peux avoir du plaisir à vivre sur Terre, comment je peux trouver ma place sur Terre, comment je peux trouver aussi qu'une épreuve, un challenge, un défi, ça peut être chouette, ça peut être léger et je vais apprendre à travers ça. Donc ça m'a mis pas mal de temps. Et puis aussi il y a un autre aspect de moi qui est un peu challengeant, c'est le fait que comme je suis... on va dire hypersensible, même si le mot est un peu galvaudé, mais j'ai mes perceptions qui sont très ouvertes. Donc je vais vite sentir si une personne va mal, si une personne va bien, avoir des flashs, avoir des visions, entendre des choses. Et donc c'est vrai que c'est un vrai défi aussi d'arriver avec toutes ces perceptions ouvertes et puis de se dire non, non, en fait, je peux trouver un chemin qui est léger, qui est joyeux, même si je ressens de temps en temps, on va dire, la douleur ou ce que vivent les autres personnes. donc ça
- Speaker #0
Merci de revenir avec ça, parce que je me souviens qu'on avait échangé alentour de ça et à un moment donné, tu avais mis en avant qu'il y a eu une époque, si je me souviens bien, tu ne savais plus très bien ce qui était à toi ou à l'autre en termes émotionnels et ressentis.
- Speaker #1
Oui, c'est toujours un peu le cas quand je suis fatiguée ou décentrée, mais c'est au moins jusqu'à mes 30 ans où c'était quand même difficile. C'est-à-dire que... Il y a des moments où je pouvais être d'une grande tristesse, ou me faire du souci, ou me sentir seule. Et puis j'étais là, mais c'est quoi ça ? Ce n'est pas moi, c'est moi. Et donc j'étais obligée de passer par la tête pour me dire, est-ce que tout va bien aujourd'hui dans ma vie ? Oui. Est-ce qu'il y a quelqu'un qui va mal dans mon entourage ? Soit qui est vraiment proche de mon cœur, même s'il est loin physiquement, soit que je vais voir même dans la journée. Et en fonction de ça, je me dis, je chope quelque chose qui ne m'appartient pas. Et c'est cette personne-là, donc comment je peux honorer son destin et puis prendre soin de moi à travers ça. Ça arrive encore un peu, vu que mes nuits des fois sont courtes, et donc quand je suis fatiguée ou décentrée, je vois que ça revient, mais ça n'a rien à voir avec avant et c'est beaucoup, beaucoup plus léger.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu aurais envie de donner comme conseil aux personnes qui nous écoutent justement par rapport à ça ?
- Speaker #1
Alors déjà, c'est d'avoir de la bienveillance pour soi et de s'accepter. J'ai changé avec mon père il n'y a pas longtemps. Et puis, je lui partageais comme quoi, voilà, ça n'allait pas, mais je sentais que ce n'était pas moi. Alors, je testais, est-ce que ça vient d'elle, d'elle, etc. Puis, elle rigole et me dit, là, là, mais c'est affreux, en fait, ce que tu vis. Et j'étais là, oui, en effet, de temps en temps, ce n'est pas génial. Mais l'idée, c'est déjà de s'accepter, dire, OK, il y a cette hypersensibilité qui fait que, de temps en temps, ça devient un peu fardeau et difficile à vivre parce que je chope ce que les autres vivent. Mais de l'autre côté, il y a un côté waouh parce que tout est plus magique. Je me sens très vivante. Dès qu'il y a un arc-en-ciel, un coucher de soleil, j'ai l'impression que c'est le plus beau moment de ma vie. J'arrive à revenir facilement dans le présent. J'ai, on va dire, une super intuition où je me connecte à une personne, je reçois les messages de son âme, je peux communiquer avec les animaux, avec l'univers. Donc, il y a vraiment, en tout cas, d'accepter que vous êtes comme ça et que ça va avec les deux côtés, avec le côté ombre et lumière et que ça peut être... magnifique en fait d'être hypersensible sans être bien sûr victime l'idée c'est vraiment je suis moins responsable de prendre ce qui m'appartient pas aussi et puis l'autre chose c'est d'honorer le destin des autres ça ça m'a énormément aidé c'est à dire que dès que je me fais du souci pour une personne j'imagine comme une femme bienveillante devant cette personne là qui représente son destin ou sa mort et puis je baisse la tête et je dis ok j'honore ton destin et c'est comme si j'accepte qu'il ya quelque chose qui est plus grand que nous Et que cette personne a son propre chemin, sa propre destinée. Et que moi, je suis petite, je suis la petite Sarah par rapport à ce qu'elle vit. Et ensuite, c'est cultiver la légèreté. C'est d'être vraiment orientée. Qu'est-ce qui me fait plaisir aujourd'hui de vivre ? Qu'est-ce que je peux faire pour être plus légère ? Qu'est-ce que je peux faire pour prendre soin de moi ? D'être encore plus attentif à cette responsabilité et cette joie que je peux avoir à vivre sur Terre.
- Speaker #0
Merci, merci pour ça. Alors justement, j'en profite pour montrer ton dernier bourrage, Mon âme parle moins pour mieux comprendre les raisons de mon incarnation sur terre aux éditions Exergue. Il y a en fait un dialogue avec ton âme, c'est beau, c'est léger, c'est fluide à lire, en tout cas moi je prends beaucoup de plaisir. Et à un moment dans ton livre, tu abordes justement… Alors attends, je regarde parce que j'ai noté évidemment plein de questions. Oui, il y a un moment où dans ce dialogue, tu parles de ce monde en perte de repère. Alors peut-être pas comme ça que tu le dis exactement, c'est comme ça que je l'ai entendu, tu vois, et par rapport à ce chaos qui peut être angoissant. Et ce que tu viens de dire, c'est qu'on n'est pas là pour sauver le monde. Je fais le lien d'ailleurs avec la graine d'humanité pour les personnes qui nous écoutent, dans mon modèle des cinq graines, la dernière c'est vraiment… c'est co-contribuer. Qu'est-ce que tu aurais envie de nous dire à ce sujet-là, Sarah ?
- Speaker #1
C'est vrai que longtemps, je me suis dit Ok, j'ai envie de vivre dans un monde idéal. Et c'est un peu ce côté innocent à l'intérieur de moi. Et j'étais en lutte parce que c'est comme si je n'acceptais pas que le monde soit différent de ce que je souhaitais. Et donc, je mettais une pression, je pense, sur moi et sur le monde qui m'entourait. Alors que l'objectif, c'est de dire Non, ok, on est tous en train d'apprendre. prendre. En plus, je pense qu'on est très courageux de venir sur Terre parce qu'il y a ce chaos, cette dualité, le fait qu'à chaque instant, on peut changer de direction, qu'il y a des événements qui nous arrivent et on a l'impression qu'on n'y est pour rien, alors que peut-être que notre âme a choisi un peu tout ça. Et donc l'idée, c'est plus, OK, comment moi, je peux avoir de la bienveillance pour moi et avoir du plaisir dans ce monde-là ? Et puis, comme tu dis, par rapport à l'humanité, c'est à quoi j'aurais envie de contribuer à ma juste mesure ? C'est-à-dire que si, moi je sais que les personnes, les SDF, c'est quelque chose qui me touche énormément. Alors maintenant que je suis maman, les enfants, ça me touche aussi énormément. Et donc à chaque fois, je me dis, ok, est-ce que je peux offrir du temps ? Est-ce que je peux offrir de l'argent ? Comment je peux contribuer en fait à ça ? Et pour moi, c'est important de dire, ok, comment je peux être bien même si les autres vont mal, ou que je vis dans un monde qui n'est pas idéal selon moi, et en même temps, comment je peux... contribuer à ma juste manière d'aller vers ce monde idéal à l'intérieur de moi.
- Speaker #0
Mais est-ce qu'il faut nécessairement contribuer à tout ?
- Speaker #1
Alors, moi, j'adore contribuer. Ça me nourrit, en fait. Donc, je le fais toujours dans un espace de joie. Par exemple, j'ai travaillé déjà pour des associations et il y a beaucoup d'associations, même les SDF, j'aurais envie de contribuer, mais je n'ai pas encore trouvé, à part quand j'étais à La Réunion, tu vois, une association où je me dis, tiens, j'ai de la joie à travailler dans cette association. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui je vais plus donner de l'argent que du temps, et puis on verra si à un moment il y a quelque chose qui s'ouvre par rapport à ça. Mais c'est sûr que pour moi c'est important de donner d'un espace où ça m'apporte de la joie pour que ça soit cohérent.
- Speaker #0
C'est tellement important. J'ai presque l'impression que dans nos décisions et dans Ausha, cette joie dont tu parles, tu as parlé de la légèreté, moi je parle aussi de fluidité. En tout cas chez moi ce sont des indicateurs. Là, je ne sens pas la fluidité, je ne sens pas la joie, donc je n'y vais pas. Parfois, la vie nous y emmène malgré nous, mais en tout cas, dans les choix conscients, je trouve que c'est important.
- Speaker #1
Et puis, c'est vraiment connecté à l'intuition, c'est-à-dire que l'âme, elle nous parle sous forme de vibration ou sous forme de perception. Et donc, cette joie, cet enthousiasme-là, ce pétillement, ça montre qu'on est aligné sur notre âme. C'est vraiment... Et des fois, c'est léger, en fait. Ce n'est pas forcément de courir dans tous les sens et de faire des roues de la joie, même si des fois, quand je suis très contente, je suis une roue de la joie. Mais c'est vraiment de dire, OK, par rapport à aujourd'hui, maintenant, parmi toutes les possibilités que j'ai, qu'est-ce qui m'apporterait le plus d'enthousiasme, le plus de joie ? Et c'est des mini, mini actions. Et quand on enchaîne ces mini actions, c'est comme si là, en fait, tu m'écoutes. Donc, on va continuer là-dessus et je vais t'ouvrir des nouvelles portes. Donc, c'est vraiment petit à petit. Et même dans les périodes de deuil, c'est se dire ok, qu'est-ce qui là me ferait du bien ? Ce n'est pas forcément incroyable, mais ok, qu'est-ce qui là me ferait du bien ? Est-ce que c'est de sortir, d'aller en nature ? Est-ce que c'est de m'allonger ? Est-ce que c'est d'écouter une musique ? Il y a toujours une petite action qui peut nous faire du bien.
- Speaker #0
Et c'est important, tu remets en lumière, et je le reprécise, je le reformule ici pour que ce soit entendu, ce n'est pas forcément des grandes choses, et même dans des périodes qui ne sont pas forcément des périodes de deuil. On s'imagine la joie comme étant quelque chose d'énorme, explosif, etc. Et ce n'est pas forcément ça, en fait. Ça peut être des toutes petites choses.
- Speaker #1
Oui, et puis de rester positif. Moi, j'ai appris à dire, OK, je choisis de rester positif, même dans des moments où il y avait beaucoup de doutes et de choses inconnues. J'ai fait deux fausses couches et je suis retombée enceinte. Et là, j'ai eu, pendant la première semaine, j'avais vraiment l'impression que j'allais refaire une fausse couche. Des douleurs, des voilà. et tous les jours je sais non je choisis de rester positif je choisis de rester positif et moi j'adore avoir des mantras des phrases qui me permettent de rester sur ce chemin là et d'avoir encore la foi et la confiance et de me dire ok peu importe ce qui arrive je choisis de rester positif et de que c'est un choix en fait que même à travers des événements de transition de vie de deuil peu importe ce que c'est non non je choisis de rester positif et pour moi c'est ça qui inclut de dire ok je fais confiance à mon âme je sais qu'elle a quelque chose et que j'ai quelque chose à apprendre de ça et si je reste positive je sais qu'il va y avoir un cadeau derrière et je vais le voir sinon je vais rester que dans des trucs négatifs quoi est ce que tu peux nous préciser rester positif est ce que pour moi ça reste quand même un concept mental de dire je reste positive qu'est ce que tu mets là derrière c'est des fois on va faire une expérience qu'on n'aime pas et il ya une leçon d'apprentissage derrière Des fois ça va être juste, alors en fait dans ma vie par exemple je vais être dans une relation, je vais dire ok j'arrête les relations toxiques ou les relations, j'ai envie d'être avec quelqu'un qui aime la vie. Et puis, je tombe sur quelqu'un, moi, ça m'est arrivé, qui avait la mucoviscidose, qui était très malade. Et en plus, il fumait. Et j'étais là, mais c'est quoi ? Pourquoi je suis dans cette relation-là ? Et je dis, non, OK, je dois vivre un peu cette expérience et voir ce que j'apprends grâce à ça. Donc, des fois, on est obligé de vivre, mais on sait qu'il y a un cadeau qui est derrière. Et après, au bout d'un mois, je pense, je dis, OK, je n'ai plus envie. J'ai envie d'abord de célébrer la vie. Et je préfère rester seule que d'être avec quelqu'un qui va vraiment mal. Et je dis, OK, ça, c'est le cadeau. C'est-à-dire que je vais toujours... prendre soin de moi, que je sois dans une relation ou pas. Donc, le rester positif, c'est de dire je vais apprendre quelque chose ou il va y avoir quelque chose d'encore plus beau qui va arriver derrière. Donc, c'est un peu cette foi et cette confiance en notre âme et des fois, c'est juste comprendre, dire ok, en fait, ça, ce n'est pas ce que je veux vivre, donc maintenant, je vais vivre vraiment ce que je veux et puis des fois, il y a un magnifique cadeau quand même derrière. Oui,
- Speaker #0
et en fait, ça revient à quelque chose que je dis très souvent au sacré nana et que je pourrais dire au sacré mec aussi c'est se choisir est-ce que je suis en train de me choisir non pas d'un point de vue égoïste mais que si je ne me choisis pas je ne peux pas être bien dans la relation et à un moment il y a un déséquilibre de toute façon oui
- Speaker #1
c'est ça et puis c'est toujours moi j'adore Marshall Rosenberg et donc la communication bienveillante où on parle des besoins... Il y a des moments, comme tu dis, j'ai un besoin de contribuer au bien-être d'autrui, et puis il y a d'autres besoins, j'ai besoin de prendre soin de moi, d'être en paix, et donc moi j'adore contribuer au bien-être d'autrui, mais uniquement quand déjà moi je vais bien, et puis que ça part d'un élément de joie ou de donner du sens. Mais c'est vrai que c'est d'abord, on prend soin de soi, et après on peut encore plus prendre soin des autres, et puis on le fait d'un espace où il n'y a pas ce côté où tu me dois quelque chose, tu vois, ça j'aime pas. Je préfère que la personne me dise non plutôt que derrière, en fait, je dois faire un truc en échange alors que c'était OK qu'elle me dise non. Bien sûr,
- Speaker #0
bien sûr. Tellement important. Alors, je reprends dans ton livre et je fais le lien, un moment, tu dis l'expérience a plus de poids que le savoir et c'est d'autant plus touchant parce que je ne pense pas que tu connais déjà bien le modèle des cinq graines qui va faire l'objet de mon prochain livre, mais la graine de connaissance, c'est la première graine. Elle a besoin de l'expérience de la graine de sagesse. La deuxième, pour ouvrir la conscience. Donc, je trouvais ça amusant de lire ça. En fait, on est… Enfin, on ne réinvente rien, je pense que. C'est juste des manières différentes de dire, ou complémentaires de dire les choses. Alors, tu nous en as déjà parlé, mais est-ce qu'il y a… Ma question, c'est quelles sont les expériences qui t'ont permis de te connecter à ton âme ou de trouver le juste chemin ? Est-ce qu'il y en a une, là, maintenant, que tu as envie de partager ?
- Speaker #1
Moi c'était vraiment dans les grandes épreuves que je me suis rendu compte que je crois en quelque chose d'autre. Ma grand-mère maternelle est décédée il y a 20 ans. Et pour moi ça a été une révélation de me dire, alors déjà c'était la première fois que je sentais ces anges gardiens. J'étais en train de déjeuner avec elle et mon père. Et mon père il dit Ah, tu vois les anges gardiens à côté d'elle ? C'était la première fois aussi qu'il en voyait. Et mon père s'ouvrait vraiment à ce moment-là, il n'était pas du tout spirituel. Et puis je commence à avoir des énormes fraissons et je vois des lumières à côté d'elle. Et les personnes, les médecins ou même la famille n'osaient pas dire que c'était la fin pour elle. Et je me suis dit, mais c'est tellement important de parler de la mort, de dire, est-ce que tu sais que tu vas bientôt mourir ? Est-ce que tu as peur de la mort ? Qu'est-ce que tu crois après ? Etc. Et donc pour moi, tu vois, j'avais 21 ans. Et j'étais super à l'aise, en fait, avec ce dialogue de ce qu'est-ce qui allait se passer. Et c'est là où je me suis rendue compte que ma spiritualité est une force et que je sais intérieurement qu'il y a quelque chose d'autre derrière, qu'on a une partie immortelle. Et juste le fait d'avoir ce temps-là, tu vois, pour être avec ma grand-mère et pour lui parler de ça, pour voir ses anges gardiens, ça m'a fait vraiment du bien et c'est un peu le premier réveil, tu vois, que j'ai eu, la prise de conscience que... que je crois en l'âme, que je n'ai pas peur de la mort et qu'il y a quelque chose d'autre qui est merveilleux derrière. Et merveilleux sur Terre aussi, attention. Oui,
- Speaker #0
mais c'est ça, on parle d'incarnation, c'est ça aussi. Ce n'est pas que ailleurs, mais c'est touchant. Merci d'avoir partagé ça. À un moment, tu parles aussi de silence dans ton livre pour connecter à l'âme. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Qu'est-ce que tu entends par le silence ?
- Speaker #1
Oui, c'est pas du tout quelque chose qu'on apprécie, qu'on apprend.
- Speaker #0
Ah mais moi j'adore !
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu vois, j'adore le silence, mais voilà.
- Speaker #1
Pour moi, c'est une vraie clé. Moi, Happy Turtle, c'est le nom de ma marque, c'est une tortue joyeuse. Et elle a cette lenteur-là et ce silence-là à l'intérieur d'elle. L'âme, en fait, on reçoit les messages de l'âme à travers les perceptions. Donc l'âme, elle envoie des messages au corps, et le corps l'envoie à l'esprit pensant au mental. Et le mental, il est tellement rempli de pensées. Il y avait une étude qui montrait qu'on avait plus de 60 000 pensées par jour et qu'on est rempli en permanence de questions, de doutes, de j'ai oublié de faire ça, il y a ça à faire, etc. C'est impossible d'être à l'écoute de ce qui se passe en soi si on ne diminue pas ses pensées, si on ne ralentit pas son rythme, si on ne s'autorise pas des pauses. Et donc le silence, ça aide à recevoir les messages de son âme et surtout à l'écouter. Et c'est une clé qui est difficile parce qu'elle demande beaucoup, beaucoup de travail, de persévérance, parce qu'on a toujours plein de pensées dans sa tête en permanence.
- Speaker #0
Donc tu parles du silence parce qu'on peut l'entendre de deux façons, et les deux, à mon sens, peuvent se cumuler. C'est à la fois le silence intérieur, en fait, Réjean Seine, avec qui j'ai suivi l'école de la posture juste, parle beaucoup de ce silence intérieur, mais ça peut être ce silence intérieur, même au milieu du bruit. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Ça ne veut pas nécessairement dire qu'on a... Alors, moi, je crois que si. En tout cas, moi, je sais que j'ai besoin de ce silence et d'être entourée de silence aussi. Mais l'un ne va pas nécessairement avec l'autre. Ça peut être deux choses séparées.
- Speaker #1
C'est ça. Alors, c'est plus simple de se connecter à son silence intérieur, des fois, quand il y a du silence extérieur. Mais des fois, par exemple, dès qu'on commence à méditer, on a plein de pensées. Et on est là, oh là là, attends, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ? Donc, le silence, en tout cas, intérieur, pour moi a plus de poids que le silence extérieur moi je fais pas mal de messages d'âme que j'appelle horoscope de l'âme et c'est vrai que peu importe où on est, dans un restaurant bruyant, au milieu d'entrepreneurs j'arrive à créer ce silence à l'intérieur de moi, à me connecter et à recevoir un message de l'âme pour moi c'est plus le silence intérieur mais et en même temps des fois c'est plus simple quand il y a du silence à l'extérieur de recréer en soi le silence, comme la nature tu vois, dès qu'on est dans la nature Il y a ce silence, mais il y a cette grandeur aussi, cette contemplation, cette connexion à quelque chose qui est plus grand que nous. Et poum, ça nous aide à revenir dans ce calme intérieur.
- Speaker #0
Est-ce que tu as des pratiques à conseiller pour pouvoir connecter plus facilement à ce silence intérieur ?
- Speaker #1
Alors pour moi, ce que j'adore, c'est écrire les pensées. Donc le matin, j'écris mes pensées. Ok, qu'est-ce qui se passe pour moi maintenant ? et puis j'écris j'écris j'écris ça permet de vider un peu toutes ces pensées ensuite je fais une pause et je demande à mon âme donc j'imagine voilà comme si dans une bulle de lumière et je dis mon âme c'est quoi ton message pour moi maintenant je fais ce silence là à l'intérieur et puis je laisse venir peut-être un mot une mélodie une sensation et puis je note un peu qu'est ce qui se passe derrière la nature ça m'aide énormément moi dès que je vois que J'ai trop de pensées, j'ai plein de trucs à faire, je me fais du souci pour les autres. Hop, je vais dans la nature et j'y marche un quart d'heure, une demi-heure. J'ai la chance d'habiter en Suisse, donc je vois toujours les montagnes. Et j'avoue, ça me rassure, c'est comme si ça me permet de me dire Ah ouais, en fait, moi je suis toute petite et il y a quelque chose qui est beaucoup plus grand que moi. Et ensuite, c'est faire des pauses. C'est accepter que tout n'est pas parfait, que je ne finirai pas tout dans la journée. Mais dès que je reviens dans cet instant présent, je sens que ça me calme et que ça me permet d'ouvrir d'autres mondes.
- Speaker #0
Alors, il y a tellement de choses à demander. Si, moi, j'aimerais revenir à ton livre, parce que c'est l'objet aussi de notre échange. Comment il a émergé, ce livre, parce qu'il est assez différent de ce que tu as pu écrire avant ?
- Speaker #1
Oui, c'est la première fois que j'ai un dialogue. et que je suis vraiment un livre canalisé. C'était il y a quasiment un an, un an et demi, où là j'étais dans une période un peu chamboulée, je venais de faire ma deuxième fausse couche, et j'avais envie vraiment de me rapprocher de mon âme, et puis je me suis dit tiens je vais commencer un dialogue avec mon âme et écrire. Et en trois semaines, j'avais toujours cet appel d'écrire, d'écrire, d'écrire, de poser des questions. Et donc, en fait, j'ai écrit ce livre en trois semaines. Et je me suis dit, OK, mais qu'est-ce que j'en fais ? Quoi, ce dialogue ? Est-ce que c'est intéressant ou pas ? Pareil, j'envoie un message à mon père qui le lit. Je dis, mais c'est intéressant ou pas ? Parce que je ne sais pas. Et donc, il m'a dit, si, si, ça peut plaire. Tu poses des questions personnelles, mais aussi des grandes questions sur qu'est-ce que l'âme vient faire sur toi ? terre c'est quoi la réincarnation quelle est la relation avec l'argent pourquoi l'âme décide de d'avoir une certaine épreuve par rapport au deuil par rapport et c'est vrai que pour moi ça émerge est plus comme quelque chose de un appel intérieur à écrire et puis voir après qu'est ce que qu'est ce que j'en fais derrière quoi
- Speaker #0
Et donc effectivement on est vraiment dans ce dialogue parfois c'est Sarah qui pose des questions à son âme et puis ton âme te pose aussi des questions, il y avait l'air d'être surprenant au début mais c'est vrai que j'étais là mais pourquoi tu me poses des questions,
- Speaker #1
tu sais tout normalement
- Speaker #0
Alors dans ton livre tu parles aussi du fait que en évoluant dans ta vie tu aides aussi les autres Oui Est-ce que tu peux nous expliquer ça ? Moi, ça fait écho, ça.
- Speaker #1
Oui, j'ai le souvenir, tu vois, à un moment, j'étais dans le métro avec ma grand-mère paternelle et pour moi, j'étais très joyeuse. Je n'arrêtais pas de rigoler, de sourire. Et puis, je vois une personne en face de moi et puis, je voyais qu'elle était vraiment mal, tu vois, elle pleurait. Et puis, je dis à ma grand-mère, mais pourquoi cette personne, elle pleure ? Et donc, ma grand-mère, elle dit, écoute, je ne sais pas. Et puis, je lui dis, mais on peut faire quelque chose pour elle ? Elle me dit, non, je ne pense pas. Et là, c'est comme si intérieurement, tout s'était effondré parce que je me suis dit, mais alors ça sert quoi d'être joyeuse, tu vois, si on ne peut pas aider les autres ? Pourquoi moi, je resterais joyeuse si les autres vont mal ? Et c'est là où je sens que j'ai changé et je me suis dit, ok, je vais me fondre un peu dans le décor. Je vais, tu vois, être bien, être joyeuse, mais pas non plus comme avant, quoi. Et donc, j'ai mis du temps à réapprendre, à me dire, non, non, en fait, c'est une vibration, la joie. connecte à ma joie malgré que d'autres personnes aillent mal, malgré que le monde aille mal. C'est une vibration qui ouvre d'autres personnes, comme si moi je monte le chemin et les autres autour peuvent dire, ah en fait, on peut être heureux, on peut être autorisé à être heureux, à être dans la joie, même si on traverse une épreuve, même si le monde va mal, même si nos parents vont mal, etc. Donc ça, j'ai mis du temps à le comprendre en fait. Donc c'est plus une vibration. On monte le chemin en fait à d'autres.
- Speaker #0
Oui, et vibration, et puis il y a ce rayonnement. Moi, je dis que ce rayonnement, je reviens à mes cinq graines, tu sais, tu sèmes des petites graines et tu cultives, et puis tu ne sais pas ce que ça va donner. Mais en même temps, quand il y a du soleil, à un moment ou à un autre, ça fait pousser les plantes dont les graines ont été semées à un endroit ou à un autre. Et c'est ça que je trouve beau. Mais on ne sait pas. C'est aussi, je fais écho dans mon prochain livre, à l'effet papillon. On ne sait pas comment parfois une toute petite chose va changer les choses de manière importante. Et donc, je trouve que c'est important de revenir à ça. En tout cas, moi, ça m'aide. Je ne sais pas si tu as payé quoi chez toi.
- Speaker #1
Oui, et pour moi, c'est vraiment source. Une fois, j'avais rencontré Neil Donald Walsh qui avait écrit Conversations avec Dieu Et puis, je reviens, c'était vraiment un tout petit comité. J'avais eu la chance, on était une dizaine. Je rentre chez moi et puis là, j'entends… je dis mais moi aussi je peux communiquer avec Dieu ou pas, tu vois, avec cette source. Et puis j'entends en fait sa réponse qui me dit bah oui, chacun peut communiquer, tu vois. Et là je me dis ah ok, donc en fait cette personne-là, Neil, il avait ouvert cette porte de connexion avec Dieu, et le fait d'être à côté de lui, ah mais ça avait ouvert à l'intérieur de moi. Et ça a fait le cas à plein de moments différents, que ce soit aussi avec une amie qui communique avec les aides de lumière, le soir j'avais un aide de lumière, tu vois, chez moi, qui voulait communiquer avec moi. Pour moi c'est vraiment... comme si on ouvre une porte à l'intérieur de soi et donc on propose aux autres de l'ouvrir. Par contre, bien sûr, c'est leur choix, leur destin, s'ils décident ou pas, mais on crée des espaces d'autorisation en quelque sorte, des rappels de qui on est.
- Speaker #0
Tu sais, un jour, je partage ça parce que ça m'avait profondément émue, ça date d'un moment quand je faisais encore des consultations thérapeutiques, et un monsieur, alors c'était en présentiel à l'époque, et un monsieur, moi... Dans ma tête, j'avais l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose. Puis à un moment donné, il souhaite mettre fin à l'accompagnement, et puis moi j'observe bien ma posture en me disant oui, on n'a pas… Et en fait, il me dit… J'ai l'impression que je repars avec... C'est un Italien, donc j'entends encore son Italien, tu vois, son petit accent. Et en fait, il me dit, j'ai l'impression d'une partie de votre joie, de votre énergie avec laquelle je repars, et ça m'a transformée. Ça m'a même scotché, tu vois. Parce que moi, j'avais l'impression de ne rien avoir fait. Alors, probablement que je n'avais rien fait. Et c'est ça, la dernière graine, qui est la graine aussi, le pilier de l'inspiration dans mon modèle, c'est j'inspire à travers qui je suis. Et quand tu parles de rayonnement, que tu parles de joie, c'est ça. Ça vient vraiment de l'âme. C'est pas la tête qui décide ça, c'est beau je trouve. Moi en tout cas, ça me fait du bien de connecter à ça.
- Speaker #1
Et puis on a tous une coloration. Donc comme tu dis, c'est comment on peut être qui on est, découvrir qui on est.
- Speaker #0
Et pas forcément prendre des croyances d'autres personnes qu'on va caler sur nous. Parce que là, c'est-à-dire qu'on n'est pas juste et on n'est pas aligné. Donc, on a vraiment chacun et chacune une propre coloration, une propre signature. Et que le monde nous dit, soit comme ça. Même si au début, ça demande du courage. Moi, je me rends compte que c'est beaucoup plus simple après d'être qui on est. Mais au début, ça demande du courage de suivre un autre chemin que nos proches.
- Speaker #1
Oui. de sortir de cette fameuse norme, ou en tout cas de ce qu'on croit qui est la norme. Je vais faire le lien avec ce dont tu parles également dans le livre, la connaissance de soi et l'alignement intérieur. En quoi ils sont liés à notre chemin d'incarnation, justement ?
- Speaker #0
Pour moi, tout est expérience. Donc, en fait, on choisit à chaque instant qui on a envie d'être, même si, par exemple, on traverse une épreuve et qu'elle ne nous correspond pas. On a toujours le choix de dire, OK, est-ce que j'ai envie d'être en paix et qu'est-ce que j'apprends grâce à ça ? Est-ce que je demande de l'aide ? Est-ce que je change de chemin ? Est-ce que j'apprends à être plus en paix ? Etc. Et pour moi, c'est à chaque petite décision, c'est comme si on décide, ok, est-ce que je suis alignée avec qui je suis ou pas du tout ? Et des fois, je dis, ça demande du courage parce que ma mère n'est pas du tout spirituelle. J'adore ma mère, on a une super connexion, mais elle ne l'est pas du tout. Et donc, je stressais toujours quand je me suis lancée en spiritualité. tombe, tu vois, sur un de mes articles, une de mes vidéos et tout. Et à un moment, je fais une vidéo, j'étais à Miami avec un ami, Cédric, et il y avait un arbre, et on s'est dit tiens, on va faire une vidéo sur comment se connecter à un arbre, tu vois. On fait la vidéo, et puis là, je me dis, j'espère vraiment que ma mère elle tombe jamais sur cette vidéo, tu vois. Et là, qu'est-ce que j'ai fait ? Ben, je lui ai envoyé la vidéo, sans faire exprès. Et j'étais là, voilà. Et après, je me dis, ben, c'est ok, tu vois, lâche, quoi. Et puis en fait, elle m'a envoyé un petit message, elle m'a dit mais c'est quoi cette vidéo ? Et aujourd'hui, c'est ok. Aujourd'hui, elle sait que je fais des trucs un peu perchés. Mon prochain livre, c'est un dialogue avec mon fils qui était dans mon ventre jusqu'à ses trois mois. Et puis je lui dis tu sais maman, là je vais lancer un livre un peu perché, un dialogue avec Mathéo. Puis elle me dit ah, ça me ferait plaisir de le lire. Je dis ah bon, t'es sûre ? Donc c'est comme si plus on s'accepte. plus les autres en fait aussi alors peut-être pas tous mais c'est comme si plus on s'en fout un peu de ce que les autres pensent plus on est bien en fait avec soi et les autres aussi accueillent ça c'est une évidence pour moi,
- Speaker #1
merci pour ça le mot de la fin, qu'est-ce que tu aurais envie de nous dire pour clôturer cette interview ?
- Speaker #0
moi je dis faites-vous plaisir même dans des tout petites actions vraiment des qu'est-ce qui vous ferait plaisir de porter comme vêtement qu'est-ce qui vous ferait plaisir de de vivre dans la journée, est-ce qu'il y a des mots qui vous feraient plaisir d'entendre, de vous dire, de la musique, une activité, c'est vraiment, on peut avoir du plaisir à vivre sur Terre, et c'est comme si c'était une responsabilité, un choix qui vient de nous, pas de l'extérieur, mais qui passe déjà par nous et par cette source intérieure.
- Speaker #1
Si tu as apprécié cette interview avec Sarah Deviney, rejoins-nous pour la suite de nos échanges sur le Cercle des Sacres et Nana. Tu y trouveras l'intégralité de l'interview avec les questions et les réponses, mais également une superbe pratique de reconnexion à l'âme, un moment pour se recentrer, pour ressentir cette connexion profonde et intime avec notre être intérieur et recevoir un message de ton âme. Pour nous rejoindre, www.émotif-talentueux.com