Description
Une simple rumeur a suffi. Signalé vendredi 18 avril à Goma, sans prise de parole publique ni même une photo, Joseph Kabila a déclenché, à distance, une tempête politique. En quelques heures : suspension des activités du PPRD, son parti et injonction de poursuites judiciaires. Mais ce qui est en jeu ici dépasse sa personne. C’est l’espace public congolais lui-même qui se rétrécit. Un espace où l’on ne peut plus critiquer sans être soupçonné, ni douter sans être suspecté. Un espace enfermé entre deux camps supposés : pro-régime donc « patriote »… ou pro-M23-Rwanda, donc traître à la nation. Y-a-t-il encore de place à une position nuancée ?
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