- Speaker #0
Je suis bon.
- Speaker #1
Non mais t'inquiète. Ok. C'est crash test, vous regardez. C'est la première fois.
- Speaker #2
En fait, ça va être sympa.
- Speaker #3
Il faut se dire que c'est une discussion entre nous classique. Comme hier soir. Avec le mouvement d'alcool qui est sorti.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Bonjour,
- Speaker #0
je suis Maud Crins,
- Speaker #3
l'édition qui aborde la musique à travers des concours artistiques. Je m'appelle Léna et mon acolyte
- Speaker #0
Aurélien.
- Speaker #3
On vous accueille donc aujourd'hui Simon et Julie et vous faites partie du groupe Diavanose. Et Aurélien, je crois que tu en fais aussi partie.
- Speaker #1
Oui, c'est deux amis à moi que j'ai rencontrés il y a un an, un an et demi. deux ans un peu plus avec Julie et on va pouvoir parler de tout ça aujourd'hui Je te laisse présenter les invités Donc du coup aujourd'hui on reçoit Simon il a 29 ans et il nous joue du violon et depuis tout petit il joue du piano C'est ça Donc ça fait combien de temps que tu joues du piano ?
- Speaker #2
Je joue du piano depuis 24 ans à peu près et ensuite j'ai continué par le violon depuis 12 ans et après vu que j'avais pas assez encore je me suis mis à la bombarde et ça fait 5 ans que je fais de la bombarde Le violon ça fait 15 ans que t'en f***
- Speaker #1
Voilà ouais en gros c'est ça Et la bombarde c'est en quelle année que t'as commencé ?
- Speaker #2
En 2019 Juste avant le confinement Pour s'occuper pendant le confinement c'était sympa
- Speaker #1
Donc musique à fond quoi C'est ça Et on accueille aussi Julie Qui nous vient aussi des Côtes d'Armor Et qui joue de la bombarde quand même depuis longtemps Ça fait combien de temps que tu joues la moi ?
- Speaker #0
J'ai J'ai 23 ans et j'ai commencé à 10-11 ans. On va dire que j'ai vraiment commencé quand je suis arrivée au Bagate de Gargan, j'en avais 16.
- Speaker #1
T'en avais 16 ?
- Speaker #0
Donc ça fait en 2016.
- Speaker #1
Et qu'est-ce qui vous a donné envie de commencer quand même la bomba ?
- Speaker #0
En fait, au départ, mes parents m'ont inscrit à l'éveil musical sur Calac, ma petite commune d'origine. Et il y avait une personne de ma commune, Gérard Guénégou, qui sonnait avec... C'était Guénégou qui sonnait sur la Chapelle-Neuve et autour à l'époque, dans les années 80-90, qui avait lancé avec d'autres personnes des cours de musique bretonne sur la commune de Bulat-Pestivien. Donc il y avait aussi Thomas Lotou, deux petits hommes par exemple, dedans, qui participaient dans l'organisation. Et donc il y avait des cours de flûte irlandaise, de bombarde pour les plus grands, etc. Et moi je me suis retrouvée à faire du pipo, comme ils m'appelaient ça à l'époque, enfin de la flûte irlandaise au départ. Et puis ensuite, vu que j'ai grandi, on m'a proposé de faire de la bombarde. Et puis j'ai commencé à sonner avec lui.
- Speaker #1
Directement aux baguettes de guingamp ou du coup à l'éveil musical avant ?
- Speaker #0
Ben non. Du coup, j'ai pu jouer à Bulat pendant plusieurs années, alors je ne me souviens plus exactement.
- Speaker #1
C'est une école de musique ?
- Speaker #0
C'est ça, c'était un peu un truc associatif qu'ils avaient monté. Ça n'existe plus aujourd'hui, ça avait duré 3-4 ans, quelque chose comme ça. Et ensuite, je devais avoir 10-11 ans, et Gérard m'a proposé de continuer à côté, parce qu'il n'y avait plus assez d'élèves à venir prendre des cours à Bulat. Et il m'a proposé de continuer à me donner des cours à côté. Et puis voilà, j'ai intégré le bagade en 2016. Du coup,
- Speaker #1
toi Simon, qu'est-ce qui t'a donné envie de commencer le piano ?
- Speaker #2
Alors, en fait, il y avait un piano à la maison, qui appartenait à mon père puisqu'il avait fait du piano étant jeune, sauf qu'il ne servait pas beaucoup. Et donc, j'ai un grand frère qui avait commencé le piano et j'ai voulu faire comme lui. Et il se trouve que je me débrouillais plutôt bien, et c'est comme ça que j'ai continué après. Et en fait, on a découvert très jeune que j'avais l'oreille absolue aussi. Pour ceux qui ne savent pas, c'est un don qui fait que je vais entendre une musique et je vais être capable de reproduire instantanément, de dire toutes les notes qui sont jouées. C'est assez pratique pour jouer sans partition par exemple. Et oui du coup le piano c'était... après vu que j'ai beaucoup évolué, j'ai commencé tout seul avec un prof de piano et après petit à petit je jouais dans une école de musique à Guingamp et j'ai commencé à accompagner aussi une chorale d'enfants, puis une chorale d'ados et puis j'ai intégré un orchestre un peu plus grand donc voilà c'est comme ça que ça a évolué le piano.
- Speaker #3
Hyper complet au final ton parcours.
- Speaker #2
Oui oui oui et après c'est pour ça que j'en avais un petit peu marre du piano je voulais... Je voulais être un peu plus devant, avoir un autre instrument et plus facile à transporter aussi. Et du coup je me suis mis au violon. Ce n'était pas le choix le plus évident. Beaucoup de personnes ne me l'ont pas recommandé. Ils m'ont dit, fais plutôt de l'accordéon ou de la flûte. Un instrument qui est plus simple, entre guillemets. Après je ne sais pas jouer de ces instruments donc je ne saurais pas dire. Mais du coup je me suis mis au violon quand même. Je n'ai pas écouté ces gens là. J'ai commencé plus en musique classique, on va dire. Après, au fil des années, j'ai intégré un orchestre philharmonique il y a deux ans à l'Annester, l'orchestre philharmonique de Bretagne Sud. Et après, avec les amis de Diavanose, ça m'a fait sortir de ma zone de confort parce que je n'avais jamais joué de musique traditionnelle en violon. Donc c'est un nouveau répertoire pour moi, mais très enrichissant et je suis très content de le faire.
- Speaker #1
C'est super intéressant parce que là tu me dis que tu accompagnais une chorale, mais du coup comment ça se fait qu'ils ont dit bah tiens on va venir te chercher ?
- Speaker #2
Bah en fait c'était un petit peu ça, en fait on était beaucoup d'élèves en piano et en fait ils essayaient de faire participer les élèves à d'autres ateliers en fait. Et vu que je me débrouillais bien, ils m'ont fait accompagner du coup une chorale d'enfants au départ. C'est assez compliqué parce que les enfants n'ont pas forcément toujours la notion du rythme et donc c'est très enrichissant parce qu'on apprend à s'adapter aux autres. Donc c'était très intéressant. Et c'est après, vu que je me débrouillais bien, les profs ont voulu me donner un petit peu plus de trucs à faire. Et donc c'est comme ça que, du moins à l'école de musique de Guingamp, c'est comme ça qu'après j'ai intégré le World Wind Orchestra. C'était un orchestre mené par Yvon Nélien il y a quelques années. Et j'y suis resté dix ans, donc c'était très intéressant.
- Speaker #1
Et tu avais quel âge la première fois que tu as joué à la chorale d'enfant ?
- Speaker #2
Ah la chorale d'enfant, je devais avoir, je pense que j'avais 11 ou 12 ans, quelque chose comme ça. Et ouais c'est ça, parce que avant c'était moi qui chantais dans la chorale, donc dès que je l'ai quitté j'ai commencé à accompagner.
- Speaker #1
Du coup tu as continué le piano à côté ?
- Speaker #2
Oui c'est ça, en fait j'ai continué le piano parce que je voulais quand même continuer de progresser. Mais je voulais faire un autre instrument en plus parce que je commençais à me lasser du piano. Et c'est surtout que, c'était assez marrant, mais quand je jouais à un concert de fin d'année à l'école de musique, on était toujours dans le fond de la scène, personne ne nous voyait. Et moi ça me frustrait de me dire que je joue et en fait personne ne me voit. Et du coup je me suis dit, avec un instrument individuel, au moins je me comprends. Avec mon violon, je me suis dit, là je serai devant la scène et on me verra. C'était plus par fierté, entre guillemets, de vouloir me montrer devant les gens. Mais aussi, il y a beaucoup de gens qui me disaient, c'est dommage, on ne te voit pas. Pourtant, on ne te voit pas. C'est ça, voilà.
- Speaker #3
Tu peux facilement te déplacer.
- Speaker #2
C'est ça. Et le violon, c'est un instrument qui exprime des choses qu'on ne peut pas exprimer au piano. Donc c'est, ouais.
- Speaker #3
Ok.
- Speaker #1
Toi, Julie, du coup, quand tu es arrivée au Bagate de Guingamp, tu as commencé par l'école de musique ? T'es allée passer par l'école de musique ou t'es allée directement au bagade ? Jouer avec le bagade ?
- Speaker #0
En fait ça existait pas vraiment à ce moment là Maintenant le bagade a vraiment plusieurs échelons Donc on a vraiment le scolage, le bagadique et le bagade Confirmé Le bagadique qui s'est représenté en plus
- Speaker #1
à
- Speaker #0
Bourguignac pour le concours Balafen qu'ils organisent et ouais donc quand je suis arrivée le bagade était un peu sur une période de reconstruction aussi parce que le bagade de Guingamp qui a joué en première catégorie C'est ça, première puis seconde et ensuite ils sont descendus en troisième et puis il y a eu des mouvements d'effectifs et puis vu qu'il y a eu pas mal de jeunes aussi en formation, ils ont décidé de reprendre à zéro pour qu'on puisse remonter tout le monde et puis intégrer plus de monde au sein du bague à ne même. Ce qui fait que comme moi je suis tombée pile poil à ce moment là, je suis arrivée de l'extérieur, je ne connaissais pas un pet de Solvay, mais j'arrivais à peu près à me dépatouiller et donc je suis rentrée au Bagadig directement.
- Speaker #3
Parce que Bagadig, pour expliquer à nos auditeurs du coup, qu'est-ce que c'est exactement ?
- Speaker #0
En fait si on reprend les échelons du bas, on a le scolage, c'est pour les débutants débutants, c'est-à-dire qu'on commence vraiment à apprendre scolage, école. C'est un peu transparent comme mot. Et ensuite, lorsqu'on arrive à se débrouiller un peu plus et à jouer avec d'autres, parce que c'est aussi ça, c'est pas seulement le fait de se... de savoir jouer avec d'autres, on arrive au bagadig, où donc c'est un groupe plus complet, qui reste débutant, entre guillemets. et où on a donc les bombardes, les cornemuses, la percussion et les caisses claires. Et après, selon ce que les niveaux de partition évoluent un petit peu, on peut rentrer au bagade.
- Speaker #1
Le but dans le BGDIC c'est vraiment de pouvoir confronter les jeunes. On a un concours où le fait de jouer ensemble, qu'ils puissent déjà jouer ensemble devant du public, pouvoir accompagner.
- Speaker #0
Puis de pouvoir faire des prestations, au-delà même de faire les concours qui font certes partie des objectifs de l'année, ça fait aussi... Les sorties de l'été, maintenant on essaye vraiment d'intégrer le bagadigue aussi aux sorties du bagade, donc ça c'est chouette. Ça permet aux jeunes de jouer avec les plus grands. Alors je dis jeunes, ils ne sont pas nécessairement... C'est moins une histoire d'âge, c'est une histoire plus de maîtrise instrumentale. Mais voilà, ça permet à tout le monde de jouer ensemble et puis de progresser. Et puis surtout, même si on est plus expérimenté en théorie, c'est toujours intéressant de jouer avec des plus jeunes aussi, parce que ça nous force à être plus pédagogues.
- Speaker #3
et à mieux expliquer ce qu'on fait et puis ça améliore la cohésion de groupe enfin je trouve en tout cas et du coup je rebondis là dessus parce qu'on parle du baguette de Gagande depuis tout à l'heure mais c'est comme ça que vous vous êtes connus aussi alors ou alors à bon coup c'est pas ouais vas-y Simon en fait pour la petite histoire c'est que quand je me suis mis à la bombarde la
- Speaker #2
personne qui m'a enseigné à la bombarde c'était Julie d'accord j'ai fait j'ai fait
- Speaker #0
Bah ouais, c'est ça, à ce moment-là, c'était en 2019.
- Speaker #2
C'est ça, ouais.
- Speaker #0
Moi, j'étais encore à faire mes études sur Saint-Brieuc, et donc j'étais dispo pour revenir au Bagade tous les week-ends, vendredi, samedi et ou dimanche. Ouais. Et voilà, on a Simon qui est arrivé dans mes cours de Bagadig. Et
- Speaker #1
Simon, c'est très pratique parce qu'il comprend tout tout de suite.
- Speaker #0
Et puis il y a eu un petit degré justement de passer du classique habituel au traditionnel breton et un peu assouplir les doigts aussi parce qu'entre le... Personnellement, je ne joue pas les autres instruments, donc je ne vais pas parler pour lui. Mais que ce soit entre le piano avec une certaine position, le violon une autre. Là, on se retrouve sur une bombarde. On flûte au départ, mais il est vite passé à la bombarde. ça changeait la position des doigts, la fluidité qu'il fallait avoir n'était pas la même, donc c'était plus ça au départ, peut-être un peu trop de rigidité, mais bon, il n'a pas mis longtemps à arriver au bagade, et voilà.
- Speaker #2
Et puis la bombarde aussi, c'est un instrument très différent du piano, du violon, donc déjà le fait de souffler dans une hanche, c'était... C'est une épreuve déjà au départ, mais après je sais qu'avec Julie ça se passait bien aussi. Elle expliquait bien, était très patiente, donc j'ai appris assez rapidement.
- Speaker #3
Du coup tu as fait partie du Bagadik avant de passer au Bac ?
- Speaker #2
Alors oui on peut dire que j'ai fait partie du Bagadik, mais il y a eu le confinement qui a fait que je n'ai pas participé. Mais on va dire qu'une fois que le confinement était passé, là j'ai plutôt intégré le groupe Bagad progressivement. C'est ça parce que je sais plus trop si à l'époque on avait vraiment le bagadig en tant que formation extérieure je crois Je crois que si il me semble qu'il y avait eu un concours l'année d'avant du coup je n'y étais pas mais en tout cas après la pandémie on va dire là j'ai intégré le groupe bagad
- Speaker #1
Là du coup l'apprentissage de la bombarde Là au début c'était un peu compliqué, parce que là même au niveau du souffle...
- Speaker #2
Oui c'est ça, c'est de savoir entre souffler dans une flûte et souffler dans une bombarde, c'est deux techniques quand même relativement différentes.
- Speaker #3
Et tu as une famille d'instruments qui est complètement différente,
- Speaker #2
c'est ça qui est fou. Et pareil, comme disait Julie, c'est un répertoire totalement différent aussi. Je n'avais jamais dansé de danse bretonne, donc je n'avais pas la logique de marquer les temps forts. En fait de comprendre à quoi ça servait ce que je joue, on va dire quoi, parce que quand je jouais du violon en musique classique, ce n'était pas forcément des danses, c'était quelque chose qu'on prend plaisir à écouter, alors que la musique traditionnelle c'est quand même plus pour danser, voilà, le but même n'est plus la fin. Oui c'est sûr,
- Speaker #3
pas le même divertissement derrière.
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #1
T'es quand ton premier coup court du coup ? Du coup c'est en 4ème catégorie avec Guingamp ? Non,
- Speaker #0
c'était en 5ème à ce moment-là.
- Speaker #1
En 5ème catégorie.
- Speaker #0
Parce que quand je suis arrivée, ah là c'est loin dans ma tête, 2016, on avait fait le concours départemental de 5ème qui était à Saint-Brieuc, et ensuite on avait fait le concours national de 5ème qui était à ce moment-là encore organisé à Carré, je crois que c'était à Pont-l'Abbaye cette année.
- Speaker #1
Ah oui, là c'était à Pont-l'Abbaye, mais je pense que l'époque c'était encore... Mais pour la B, je crois que c'était juste après Covid que ça a été déplacé, je crois. Après, ça n'a pas été possible. J'ai un doute, mais du coup, avant, tout était à carré.
- Speaker #0
C'est ça. Et donc, on avait fait ça.
- Speaker #1
Il y avait des places de poules en plus. Il y avait une phase de poule le matin ?
- Speaker #0
Parce qu'il y avait énormément de groupes, et je me souviens de ça, il faisait extrêmement chaud.
- Speaker #1
C'était un 14 juillet en général ?
- Speaker #2
Oui, c'est souvent vers là.
- Speaker #3
Est-ce que vous pouvez me réexpliquer, moi qui ne suis pas trop du côté des bagades, justement cette hiérarchie, cette catégorisation en concours pour monter ? Parce que j'imagine que l'idée c'est de lire le meilleur bagade du monde, mais qui se situe principalement en Bretagne aussi.
- Speaker #1
Oui, il y en a dans toute la France.
- Speaker #3
la gagne et new york oui c'est vrai mais donc en fait quand vous parlez de 5e catégorie c'est parce que voilà il ya plusieurs catégories jusqu'à la première c'est ça c'est ça donc
- Speaker #0
5e 4e 3e seconde première et il ya toute une histoire de sélection de montée descente entre les différentes catégories selon le classement le classement final de l'année en temps normal il peut il ya deux concours par an un concours d'hiver et un concours d'été en cinq 5e, c'est un peu différent parce que des fois, la partie départementale ne compte pas vraiment. Et donc, c'est le concours de carré, maintenant de pont lavé, qui compte pour la montée en 4e. Et nous, par exemple, en 4e, pour l'institut, oui, ce sera pareil. Normalement, il y a le concours de pontivy en hiver et ensuite le concours à Saint-… Alors justement, c'est là que ça se complexifie. En 4e, il y a deux sous-divisions ensuite. Le premier concours, parce qu'il y a pas mal de groupes. Et donc il y a la poule A qui va faire son concours à Saint-Malo. qui peut donc prétendre à la qualification pour monter à la catégorie supérieure et la poule B, enfin c'est pas poule B mais disons ça, c'est le groupe de dessous qui se produit à Lorient mais qui du coup n'a pas de possibilité de monter parce qu'ils étaient dans la seconde partie du classement.
- Speaker #1
Oui je le maintiens quoi.
- Speaker #3
Les baguettes sont évaluées tout au long de l'année sur plusieurs concours pour peut-être définir à la fin de l'année mais qui n'est pas en fait en année civile qui est en milieu d'été quoi.
- Speaker #0
Ouais ça correspond un peu à une année scolaire en gros puisqu'on commence en septembre et puis on a les sorties l'été voilà et les sorties parce que disons que le concours de l'orient final pour les premières par exemple ça correspond aussi au festival donc c'est pendant l'été donc au final tout est adapté sur saison hiver été parce que voilà c'est aussi toute une histoire de tourisme et de... d'attractivité donc au final en été c'est là que ça se termine pour l'année
- Speaker #1
Il y a deux ans, un an, il y a quand même un truc qui est arrivé en plus au niveau musical qui prend beaucoup de temps dans votre vie en ce moment
- Speaker #2
Oui bah avec du coup Julie, toi, donc on revient, avec Christelle, Thomas et Swan aussi qui sont souvent avec nous aussi. On a créé Diavanose, un groupe de musique plutôt de Midi-Bretonne, qu'on a créé à la base pour l'histoire d'un soir, en quelque sorte. C'était pour un Fesnos. où Julie avait l'habitude de sonner avant si tu es en couple je crois que tu sonnais et cette année en fait il cherchait, du coup l'année dernière plutôt il cherchait quelqu'un pour animer aussi la soirée et Julie a eu l'idée de contacter ses amis qui faisaient de la musique et différents instruments c'est venu comment
- Speaker #1
Julie ? C'était du courant parce qu'il doit y avoir une anecdote.
- Speaker #0
En fait, justement, je sonnais là-bas tous les ans avec Gérard Guenegou, dont je parlais au départ, mon premier prof de musique, pour animer pour le Fesnos de l'école parce que mes cousins étaient à cette école-là. Et puis c'était un peu le Fesnos du coin, sur le tour de Carnouette, la Chapelle Neuve, Bulat, etc. C'est un peu souvent les mêmes personnes qu'on recroise. Et à ce moment-là, pour le Fesnos de l'école, j'y ai été pendant plusieurs années. Et puis, Covid, donc ils ne l'ont pas refait. Et l'amicale laïque a décidé de le relancer. Et donc, on m'appelle. On me dit, est-ce que tu serais d'accord pour revenir ? Ben ouais, carrément. Mais je n'ai plus personne à me donner son aide. Enfin, ce n'est pas que je n'ai plus personne, mais je ne jouais plus vraiment avec Gérard depuis un petit moment. Et puis, je me suis dit, bon, on va peut-être trouver une solution. J'ai des copains qui se débrouillent pas trop mal. Et puis, après tout, j'ai toujours adoré écouter... J'ai écouté les groupes de musique bretonne, que ce soit Space Nose ou autre, mais je me suis dit bon c'est peut-être l'occasion de tenter un petit truc. Et puis j'ai demandé aux copains du Bagade surtout que je voyais toutes les semaines. Christelle parce que je savais qu'elle faisait de la guitare. Simon, de toute façon il fait tout donc... Simon il faisait du violon, il faisait du piano. On s'est dit ouais si on a besoin de quelqu'un il fait Simon. En plus pro du solfège c'est Simon, mais c'est pas moi. Thomas du coup qui était arrivé à Guingamp aussi. Au tout départ on avait Gabin aussi, donc du Bagade aussi, qui joue à Pomerit maintenant. Obinyu, voilà, pour la soirée. Après, c'est une histoire d'emploi du temps aussi, d'engagement, etc. Donc on était tous un peu... comment dire...
- Speaker #2
En fait, il n'avait pas trop de temps.
- Speaker #0
C'était pas forcément aussi simple de se croiser, mais bon, après, à l'occasion, si on m'en donnait, on rajoutait un Obinyu sur un morceau, ce serait pas mal. Et puis voilà, on est arrivés là. Swan, voilà, qui était avec un gant avant, qui est à Pomerit maintenant. et puis on avait gardé de très bons contacts et il jouait une batterie alors qui c'est que j'appelle pour faire de la batterie ? Swan sauf que justement pour carnaouet au Fesnos Swan n'était pas dispo parce que lui il avait son concours de seconde catégorie le lendemain il nous a dit non je vais pas enchaîner les deux normal et puis là je me dis oh la la comment on va faire je me dis mais si il y a Aurélien il était pas déconné
- Speaker #1
d'armor de l'autre bout de la bretagne mais bon on s'est croisé au concours de première à saint brieux je disais tu voudrais pas venir faire partie d'un groupe je sais pas si c'est loin que c'est un code d'armor qu'est ce qu'ils aiment avoir une heure quarante deux routes je
- Speaker #0
te dirais bien oui mais bon je sais pas la semaine d'après il me rappelle en soirée peut-être que finalement non je viens
- Speaker #1
L'anecdote sur ça, c'est que j'étais avec mon collègue Bastien, et puis on est allé boire un coup au Kelly avec un père. Et puis en sortant du Kelly avec un père, on a dit musique, on passait toute la soirée, et puis on écoutait. On était dans la voiture comme ça, on était en train d'écouter des playlists, des playlists comme ça, et je me suis dit, c'est quand même génial. Il faut qu'on se lance.
- Speaker #3
Il y a quelque chose à faire.
- Speaker #1
Il y a quelque chose à faire. Il y a quelque chose à faire.
- Speaker #3
T'étais tenté en fait. T'avais le truc, mais tu savais pas comment l'appeler.
- Speaker #1
Ça faisait longtemps qu'on se disait que ça serait trop bien de faire partie d'un groupe.
- Speaker #3
Et Julie a appelé.
- Speaker #1
Elle dit donc au début. Après je fais bah ouais en fait. Allez, on y va, go.
- Speaker #3
Et du coup, votre première représentation avec le groupe, c'était le 25 mars 2023, si je me trompe pas. Mais il n'y avait pas de nom encore à l'époque.
- Speaker #2
Il y avait un nom, mais qui a changé. Ouais. Parce qu'à la base on ne s'appelait pas Diavanos mais Dianav et en fait on a découvert que le nom était déjà pris par un autre groupe donc on a dit qu'on allait pas piquer un nom qui existait déjà.
- Speaker #0
C'est trop. Sur le moment on voulait quelque chose qui avait une signification sauf que bon là il fallait qu'on trouve une solution et puis on jouait au babyfoot après le Fesnos et on se dit Dianav, Fesnos, oh Diavanos ça sonne bien, ça veut pas dire grand chose.
- Speaker #1
Ça veut rien dire.
- Speaker #0
Mais esthétiquement c'est joli. Bah ouais, l'écrire pour le logo ce sera pas mal et tout, tout le monde a validé, bon bah voilà.
- Speaker #2
Et juste pour la petite histoire, Diana ça veut dire les inconnus en breton, on avait choisi ce nom parce que bah voilà on était pas connus du tout, et parce qu'au début on se pensait qu'on allait juste jouer un soir et donc on allait vraiment être des inconnus pendant une soirée, voilà.
- Speaker #3
Et au final ?
- Speaker #2
Au final, bah un an et demi après on est toujours là et on respire. Ouais.
- Speaker #1
Il y a un groupe de... Quand on a créé notre groupe WhatsApp, ils sont sortis de là. C'est trop bien ! Les gens, ils ont joué, les gens, ils dansent.
- Speaker #0
T'es vraiment pas satisfait de nous ? On a fait tout l'heure,
- Speaker #1
t'es préparé un mois à l'avance, l'arrache, entre guillemets, et puis tout compte fait.
- Speaker #2
Tout compte fait, le résultat était quand même bien. Les gens dansaient, donc c'est que les gens ont passé un bon moment, c'était ça le principal. Et c'est vrai que quand on regarde maintenant ce qu'on joue et ce qu'on jouait il y a un an et demi, il y a quand même une... On paie l'évolution de tout le monde surtout.
- Speaker #3
Vous vous retrouvez combien de fois ? Quelle est votre fréquence pour vous retrouver et répéter ensemble ?
- Speaker #2
Idéalement, on essaie de se voir une journée par mois. Une journée, une demi-journée. Après, il y a des moments où on n'arrive pas trop parce qu'on habite tous à des coins très différents de Bretagne.
- Speaker #1
On a tous une vie à côté aussi.
- Speaker #2
Voilà, c'est ça. C'est vrai que c'est notre particularité. On est six dans le groupe. Il n'y en a aucun qui travaille dans la musique, on est plus vraiment des mecs qui n'ont rien à voir avec la musique, donc c'est vraiment quelque chose en plus. Et donc pour se libérer, c'est déjà pas toujours facile, mais tout le monde y met du sien, donc tout le monde est motivé et c'est ça qui fait qu'on arrive à se retrouver quand même.
- Speaker #1
Quand il y a des répés à 6, on est heureux.
- Speaker #0
C'est ça, c'est très simple, Swan a un emploi du temps encore plus chargé que le nôtre, donc quand Swan a une disponibilité, on dit ok, on est là. Et puis on se débrouille et au final j'ai l'impression qu'on avait un peu de mal à se voir pendant un moment mais là on est tellement content de jouer ensemble qu'on s'arrange pour être disponible.
- Speaker #2
Même si c'est qu'une demi-journée au lieu d'une journée, c'est au moins histoire de se voir et de continuer de travailler.
- Speaker #3
Et au niveau de l'ajout de musique à votre répertoire, ça se passe comment du coup ?
- Speaker #0
Disons qu'au départ, vu qu'on avait dû préparer des morceaux un peu dans l'urgence, moi je les ai appelés en janvier pour faire un truc pour le mois de mars. On n'avait clairement pas le temps de faire quoi que ce soit, d'inventer des morceaux. On n'avait jamais composé non plus. Aurélien aussi, parce qu'il bidouille un petit peu plus. depuis depuis très longtemps simon est totalement à le faire aussi mais c'est vrai que là on avait délai assez court on avait repris pas mal de morceaux pas mal de suite du bas du bagade en fait qu'on connaissait tous les morceaux puisque vu qu'on était beaucoup du bagade de guingamp on a repris ça parce que c'était plus simple plutôt que de faire nos recherches etc pour un délai super court et puis on n'avait jamais fait ce qu'on est capable de créer un morceau pour un mois après mais et on l'a fait parce que créer le morceau non mais reprendre les thèmes oui c'est ça mais et puis on en avait un landro il nous avait vraiment plu la tonalité un peu le style et tout on s'était bien senti dessus pour les coupures les relances en jouant simon il avait plein d'idées pour faire les intros et tout et du coup on est parti un peu sur le même genre et puis on s'est dit bon alors il faut qu'on les refasse petit à petit On va refaire la suite pline, après on va refaire la suite gavotte. J'avais un peu cherché les thèmes pour le pline avec Thomas. Thomas a fait la suite gavotte, voilà, à chaque fois on se répartit un petit peu.
- Speaker #3
Vous apportez tous votre pâte à chaque conclut ?
- Speaker #1
Il y a vraiment un noyau dur qui se crée. Franchement c'est ça, c'est un noyau dur, en général c'est quelqu'un qui envoie les thèmes, et puis après on arrange ça, et un noyau dur, on commence les répés, et puis après ça enchaîne directement, et puis le morceau il évolue tout au long. Tout le monde dit ça. le plus vieux morceau qu'on a c'est l'endro c'est le seul qui a pas bougé après on a un costarrette aussi qui a pas bougé mais sinon tous les autres morceaux ils bougent souvent pour les améliorer quoi à chaque fois comme tu dis on trouve des pistes d'amélioration il
- Speaker #2
y a toujours un passage où on se dit tiens on a peut-être pas démarré comme on voulait et on trouve toujours des solutions pour continuer de l'améliorer donc c'est ça qui est bien riche aussi c'est que la mesure de la musique est très riche et chez nous elle n'est pas... et puis dans d'autres groupes j'imagine aussi mais elle est toujours évolutive c'était pas fixiste et en fonction des demandes aussi j'imagine peut-être du public d'autres groupes de danse, vous aimeriez danser en fesnoz c'est vrai que c'est arrivé que des gens dans le public nous disent ah mais vous jouez pas, vous pouvez pas jouer, c'est pas un cercle circassien et on dit bah on en a pas et du coup la prochaine fois il y en aura un ça nous oblige à dire bon bah ok vu qu'on a eu la demande on va faire dans la prochaine fois.
- Speaker #1
Sarsurkassian c'est un... il est tout nouveau on l'a fait avec Simon il y a deux mois et c'est quelque chose qu'on ne voulait pas se lancer là dedans on savait que ça allait être un gros morceau pour aller le proposer ce qui dure quand même 5 minutes, 50 minutes je crois et on voulait faire les choses carrées et en fait parce que tout le monde nous demandait donc on était obligé d'en faire et là au moment où on a pris la décision ...décision comme ça, il fallait des morceaux aussi pour que...
- Speaker #0
Pour que Julie et Thomas puissent se reposer, parce que tenir tout un Fesnos pendant une heure à la bombarde, il y en a qui le font, mais c'est assez compliqué.
- Speaker #1
On ne joue pas assez régulièrement pour pouvoir tenir une heure. On ne joue pas tous les jours ou tous les week-ends. On a toutes nos activités à côté et c'est vrai qu'une heure complète, c'est fou.
- Speaker #0
Du coup, ça s'est prêté bien. On a pu créer ça en une journée ?
- Speaker #2
Oui, c'est ça. On a commencé, même l'après-midi, je pense. On a commencé vers midi, on a terminé à 17h-18h.
- Speaker #0
Et on repoussait. Simon, il devait partir et puis on continuait.
- Speaker #2
Oui, parce que c'est vrai que j'avais dit, 4h, il faut que je sois parti.
- Speaker #3
Il a perfectionné.
- Speaker #2
Mais au moins, c'était terminé. Ce qui est marrant, c'est qu'on a écrit le morceau un peu... à l'envers, on va dire, c'était par morceaux, donc on a écrit la fin après, parce que j'avais... En fait on avait pas de thème en tête non plus, c'est vrai que pour les autres danses, souvent on s'inspire de thèmes, des thèmes traditionnels, donc il fallait qu'on réarrange un peu à notre manière après. Mais c'est vrai qu'on avait... Ah là c'était... Feuilles blanches quoi. Voilà c'est ça, feuilles blanches exactement. Et du coup à un moment j'ai joué un truc, je me suis dit tiens ouais là ça serait sympa à la fin, Aurélien parfois il proposait des choses.
- Speaker #0
Et moi on a laissé ce thème à l'encre. Parce que du coup, on a des enregistrements de moi qui fait des top line de cerf-sarcassien en chantant, c'est exceptionnel. Et alors Simon, malgré mon doute un peu, c'est là qu'on voit qu'il est balèze quand même, c'est qu'il arrive à reproduire ce qui était à peu près fait.
- Speaker #2
Le réabsolu. Le réabsolu.
- Speaker #0
Du coup, il y a eu quelques répés. Et puis après, là, on... Là on commence à jouer ensemble, c'est plutôt pas normal.
- Speaker #3
Est-ce que vous avez une anecdote d'ailleurs de concert ou de Fesnos avec le groupe ? Un truc qui vous a marqué peut-être ou alors ça peut être dans les premières représentations ?
- Speaker #2
Je sais qu'il y a un Fesnos qu'on avait joué à Tregg d'Amuse. Pour la petite histoire c'est que j'étais en vacances au Vietnam encore la veille.
- Speaker #3
Ok.
- Speaker #2
Et j'avais fait... entre les transports là-bas, l'avion et tout ça, j'ai dû passer je pense... plus d'une journée dans les transports donc je suis revenu le vendredi à 20h un truc comme ça chez moi et on a joué au fest nose le lendemain mais je sais qu'à un moment sur scène je n'ai pas mais un super souvenirs j'ai pas beaucoup de souvenirs de la fête mais
- Speaker #0
beaucoup sur simon plus à ce qu'ils apportaient beaucoup la donne tout la musique n'est pas de signe
- Speaker #3
Je regardais un peu ma petite liste de questions et je me demandais du coup est-ce que vous avez à petit perso peut-être d'autres projets musicaux, autres que le Bagade ou autres que Diavanos, ou alors c'est vos projets justement pour l'été à venir ?
- Speaker #2
Moi pour ma part c'est continuer d'évoluer avec Diavanos, et puis en parallèle je joue au conservatoire de Pontivy pour améliorer mes compétences aussi au violon. Et du coup je prends des cours. pour passer des examens et on va dire valider des niveaux en conservatoire.
- Speaker #0
Il a validé un niveau là récemment.
- Speaker #2
Voilà c'est ça, j'ai validé mon troisième cycle, non pas le troisième, j'ai validé le deuxième cycle, donc je suis passé en troisième cycle, donc pour faire simple c'est un peu le cycle final en quelque sorte d'un conservatoire, avant de passer des diplômes pour... Pour le DEM, c'est le diplôme d'études musicales, ce qui fait qu'on devient officiellement professionnel. J'ai encore un peu de chemin, mais de prendre des cours, ça me sert aussi pour Diavanoz, même si ce n'est pas traditionnel, mais ça m'aide beaucoup. Donc voilà pour mes projets musicaux.
- Speaker #3
Parce que là c'est en classique, c'est plus musique classique.
- Speaker #2
Oui, c'est plus musique classique.
- Speaker #1
Je reste principalement centrée Diavanos parce que j'ai clairement pas le temps de tout faire. Je commence à arriver petit à petit dans la vie professionnelle officiellement et quand ce sera le cas j'aurai peut-être un peu plus de temps mais là entre naviguer entre mon boulot Diavanos, quelques cours qui me restent encore en parallèle, plus le bagade, plus une vie perso autour, j'ai un peu de mal à faire un peu plus. Mais sinon dans Diavanos même j'aimerais bien... J'ai récupéré une petite feuille de traversière, j'aimerais bien passer là-dessus. Mais voilà, il faut que je m'y mette sérieusement. Si j'arrive à trouver des cours, ce serait bien. Mais là, je n'ai pas la place sur mon emploi du temps pour trouver des cours. Donc on verra après. Mais là pour l'instant, c'est Diabanos, déjà c'est pas mal. Si j'arrive à bien capter tous mes thèmes et à tout enregistrer, ce sera pas mal pour l'instant.
- Speaker #0
Là, il y a dans une semaine, aujourd'hui on est le 23. Et dans une semaine, le 29 juin, il y a un truc assez gros qui arrive, un truc où on est prévu depuis presque un an.
- Speaker #2
Oui, on va jouer à la PLB, c'est un fest-nose. PLB c'est pour Pierre Le Bigot, c'est une association qui avait été montée pour, si je ne dis pas de bêtises, je crois que c'est pour la récolter des fonds pour la recherche contre la mucoviscidose. Et donc avant il y avait une course cycliste aussi, donc je crois qu'il y a été... arrêté maintenant mais ils ont gardé quand même le fesnos pour continuer de récolter des fonds et donc je crois que c'est thomas qui connaissait quelqu'un dans l'organisation qui nous avait proposé de jouer mais voilà ça c'était l'année dernière et ils ont tenu parole puisqu'on va jouer la semaine prochaine pour pour cette association donc ouais et je pense ça a été un grand fesnos pour le coup avec pas mal de gens donc un petit peu on va se mettre un peu la pression pour mais bon on va jouer comme d'habitude et ça se passera bien oui et
- Speaker #0
J'ai une petite question, c'est quoi ta référence en termes de musique ?
- Speaker #2
En termes de musique, Tratt ou ?
- Speaker #0
Tout ce que tu écoutes, c'est quoi vraiment ce qui te plaît ?
- Speaker #2
J'écoute, c'est assez marrant parce que si on regarde ma playlist sur mon téléphone, je peux passer du Vivaldi à du... jams à un moment aussi ou sinon non j'écoute plutôt de la boîte plutôt de pop rock on va dire et sinon en musique trad j'écoute beaucoup en poil par exemple avec c'est un groupe que j'aime beaucoup et bah ouais tous les groupes un peu d'aujourd'hui on va dire les jeunes entre guillemets qui sortent qui sortent aujourd'hui j'écoute beaucoup pour justement essayer de comprendre pas essayer d'améliorer ma technique au violon aussi puisque ça c'est mon cheval de guerre là dessus Et c'est surtout ça en fait, continuer de regarder des vidéos sur internet, de voir comment les violonistes jouent pour améliorer.
- Speaker #0
Et toi Julie ? Julie a un groupe qu'elle adore. Un accordéoniste et un sonneur de bombarde ? Ah ouais,
- Speaker #1
depuis que je suis toute petite, comme je disais, autour de Cala, Carnouette, tout ça, on voit souvent les mêmes têtes. Et depuis que je suis toute petite, je vois les frères Lecref en fesnoz, parce que j'avais commencé à jouer de la bombarde, donc au fesnoz à Carnouette. Et puis j'étais arrivée, moi comme ça, petit Julie de 12 ans, 13 ans. Et là, il y avait deux messieurs qui jouaient et j'ai trouvé ça génial parce que c'était... J'avais rarement entendu des gens qui se produisaient à ce moment-là sans être vraiment traditionnels, que ce soit couple Bras ou couple Cause. Et là, on arrive sur un truc vraiment calculé pour danser et je n'avais jamais vraiment entendu ça à l'époque avant. Et voilà, ça m'a vraiment marquée psychologiquement. Mais autrement, maintenant en ce moment, qu'est-ce que j'écoute surtout en trad ?
- Speaker #0
Poker ?
- Speaker #1
Ouais, mais en trad je suis vraiment, je sais pas, en ce moment les Frères Lecreb toujours, mais ils ont pas d'album sur Spotify, donc voilà.
- Speaker #0
Introuvable.
- Speaker #1
Introuvable. Mais sinon, en ce moment, oui, en poil aussi, Force Penos, j'aime beaucoup. C'est un peu mon petit truc du moment, parce que quand j'écoute quelque chose, je l'écoute en boucle, donc pour le moment c'est ça. Et sinon j'aime beaucoup Rémi Geoffroy aussi, c'est de l'accordéon, c'est pas du tout le genre de chose qu'on joue vraiment mais je trouve ça... J'aime beaucoup tout ce qui est un peu mélancolique, très instrumental avec plein de vagues et hors musique bretonne c'est un peu ça aussi, j'écoute de tout mais j'aime beaucoup les trucs un peu tristes.
- Speaker #3
Mystique !
- Speaker #1
L'Onépsie par exemple, j'aime beaucoup, c'est pas hyper connu mais c'est une espèce de rap urbain super doux avec des textes super réfléchis, je trouve ça absolument génial.
- Speaker #0
C'est génial.
- Speaker #3
Est-ce que tu as des recos toi ?
- Speaker #0
Moi là j'ai découvert, ne serait-ce que cette semaine, un groupe par hasard, ça s'appelle Mouk. Ils ont joué à la Carène à Brest la semaine dernière je crois. Et en fait c'est un guitariste, une batteuse et puis une chanteuse. Et en fait la chanteuse elle chante en breton. Et en fait ils ont un... ils font de la musique trad mais c'est pas forcément... ils font pas que de la danse, en tout cas de ce que j'ai écouté, c'est pas que de la danse et j'ai trouvé ça super en concert, c'est s'écoute... Super bien, c'est une bonne découverte que j'ai fait cette semaine. J'ai pu voir quelques vidéos la passer sur Facebook, c'est franchement pas mal.
- Speaker #1
Et sinon Aurélien il écoute beaucoup de Modes Cosmiques aussi.
- Speaker #0
Un peu trop aussi, depuis que je les ai vus à Yamonk cette année.
- Speaker #3
waouh ils sont balais peut-être un jour sur le podcast ouais à bon entendeur on arrive vers la fin de cet épisode du coup il y a un petit jeu au final on va essayer de mettre ça en place à chaque fin de podcast, ça va être un petit quiz alors On va voir, ce sont des questions, j'ai les réponses. Non, on va voir. De toute façon, c'est pas grave, j'ai les réponses et ça vous fera de la culture générale en plus. Vous allez sûrement réussir. En fait, c'est des questions orientées à la musique bretonne, voire même baguette pour le coup. La première, c'est en quelle année, d'après vous, a été créé le baguette de Gagant ?
- Speaker #2
1961.
- Speaker #0
Il y a un petit...
- Speaker #2
Parce qu'il a été créé officiellement en 1973, mais c'était un peu plus compliqué parce qu'ils jouaient déjà un petit peu avant en 1972.
- Speaker #1
C'est tout un enjeu quand il y a les anniversaires du bagage.
- Speaker #2
On ne sait jamais.
- Speaker #1
La date, on prend l'année qui finit en 3 ou l'année qui finit en 2.
- Speaker #2
Du coup les 40 ans c'était en 2012 et les 50 ans en 2023.
- Speaker #3
Ok ! C'est bien, c'est ce que j'avais trouvé de toute façon.
- Speaker #0
On a pu y jouer !
- Speaker #3
C'est bien parce qu'on a l'anecdote aussi.
- Speaker #0
Avec Yavannos, c'est le premier, le plus gros FestNose qu'on ait fait. C'est marrant parce que du coup il y avait énormément de monde. Et non, c'était... on a vu pas mal de monde danser, c'était franchement...
- Speaker #2
Ouais, et c'était la première fois qu'on jouait tous les nouveaux morceaux en fait. Bon, il y a eu des nouveaux encore entre temps, mais à cette époque-là, c'était le premier FestNose qu'on faisait devant... Il y avait eu quand même 400 répléantes je crois donc ça faisait quand même pas mal de monde, c'était bien.
- Speaker #1
Et puis ça faisait beaucoup de groupes renommés et professionnels aussi et c'était vraiment la première fois qu'on jouait les morceaux qui ont vraiment le style qu'on a envie de jouer. Finalement c'était pas les reprises de thèmes du baccalauréat qui m'avaient tout fait nos morceaux et puis on a bien senti la différence.
- Speaker #0
Il y a eu un énorme boulot pendant l'été. Il y en a eu des répés aussi pour pouvoir préparer tout ça.
- Speaker #1
C'était cool, on était vraiment contents en sortant de scène. C'était la première fois qu'on jouait avec une sonore vraiment professionnelle. On n'avait jamais fait ça. Et voilà, c'était chouette.
- Speaker #3
J'ai une deuxième question. Savez-vous en quelle année est écrit le premier bagade ? On part plus de l'histoire.
- Speaker #1
Le premier bagade ?
- Speaker #3
Oui, officiellement, par rapport à la formation que l'on connaît actuellement d'un bagade.
- Speaker #2
Si c'était pas le bagade de Carré, je crois, mais... T'es plus...
- Speaker #0
À la base, c'était les...
- Speaker #1
De cheminots.
- Speaker #2
Ah oui.
- Speaker #1
Et puis, il y a la réponse juste en face de moi. Ouais,
- Speaker #3
on a hors champ, on a des connaissances.
- Speaker #1
Je sais plus. Dans ma tête, j'ai 29, mais je sais absolument pas si c'est ça.
- Speaker #3
Bon alors...
- Speaker #0
Avant, c'était déjà... Je trouve qu'avant, c'était pas des cornemus, c'était que des bignous.
- Speaker #3
Oui, c'est ça. C'était plus des paillements, en fait,
- Speaker #0
à l'époque. C'était plus des paillements, oui.
- Speaker #3
Le vrai... En fait, le tout premier bagade... Comme on le connaît maintenant, ça n'était plus sur les années 46.
- Speaker #2
Ah oui d'accord.
- Speaker #3
C'était après guerre au final. C'était à 29.
- Speaker #0
Je ne sais pas si c'était du coup avec des bignous, à cause, ou alors si c'était avec des cornes de muses.
- Speaker #1
Je pense que ça dépendait. Les gens jouaient avec ce qu'ils avaient, mais ça devait être peut-être des causes.
- Speaker #0
Ça devait être...
- Speaker #3
Ouais. On a un sujet à creuser là-dessus. Genre que l'on allait voir ça.
- Speaker #1
On avait un petit problème de période historique, mais... On avait le bon nom.
- Speaker #3
Alors, on parlait du coup des concours de bagades tout à l'heure. Et quel est le dernier gagnant en titre pour l'année 2023 pour le coup ? Parce que vous savez qui est gagnant.
- Speaker #1
Le coup d'avant c'était Kaper ou le coup d'encore avant ?
- Speaker #0
Non, non,
- Speaker #2
je crois que c'était... Oh je sais, je sais.
- Speaker #1
Elle termine.
- Speaker #0
Non, parce que l'année dernière c'était Capcaval du coup en 2023. Et en 2022 on est sur une année un peu transition.
- Speaker #2
Oui, il y avait eu un...
- Speaker #0
Ouais, parce qu'on n'a pas joué à Evrest.
- Speaker #2
Il y a eu un confinement encore. L'année avait été perturbée. Je crois qu'il y avait eu le concours de printemps qui ne s'était pas fait. Je crois que c'était quelque chose comme ça. Et du coup, il n'y avait eu qu'un concours d'été, mais on va dire qu'il n'était pas représentatif de l'année. Ouais, c'était peut-être ça, ouais.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, le Baguette Quimper qui nous sort une belle suite hommage à ce concours-là en 2022. C'est une très, très, très belle suite.
- Speaker #2
C'est vrai.
- Speaker #3
On part plus du côté des Fesnoz maintenant. Est-ce que vous savez d'où vient justement ces rassemblements de danse, ce qu'on appelle Fesnoz, plus au niveau géographique ? Alors c'est breton, je vous le dis finalement. Mais dans quelle zone de Bretagne d'après vous ?
- Speaker #2
Plus dans les terres, on va dire, plus dans le centre. Mais je ne saurais pas dire comme ça, non.
- Speaker #3
Oui, c'est ça, c'est plus les terres. En fait, ça vient du centre Basse-Bretagne, qu'on appelle ça Haute-Cornouaille.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #3
Voilà. Et par la suite, et là ça va venir sur ma dernière question, il y a eu une renaissance du Fesnos qui s'essoufflait un peu, qui était vu comme vieillot. Et pour sortir de ce centre-Bretagne et amener un peu partout le Fesnos comme on le connaît maintenant, est-ce que vous savez quel est l'artiste qui a ramené tout ça au centre ? c'est un grand bon j'ai alan c'est lui en fait car l'on sait ça dans les années 50 en fait car démocratiser un peu la musique bretagne et qui en fait pionnier de toute
- Speaker #1
cette évolution comme on la connaît maintenant et ouais c'est ça parce qu'il ya eu tout un changement où il ya eu des produits même des grosses prestations grosses productions en ile-de-france c'est ça complètement dépoussiérer les choses c'est ça qui a créé aussi tous les nouveaux groupes qui sont apparus dans les années 90, Mario Rank, etc.
- Speaker #0
Diawula Menez !
- Speaker #1
Et on est un peu les héritiers de tout ça.
- Speaker #3
C'est ça carrément ! Oui c'est ça, parce que je crois qu'Anne Stiebel n'est pas breton d'origine, je crois qu'il vient justement de la région parisienne, mais passionné par la musique bretonne avec ses parents, et ils sont venus habiter en Bretagne, et en fait c'est de là que c'est parti, il s'est dit il faut que je le fasse connaître à tout le monde. C'est pour ça qu'il y a même une section qui a... jusqu'en Île-de-France je crois.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #3
Ça va loin de cette histoire. Même jusqu'à New York de toute façon.
- Speaker #0
Kendler, c'est pour la danse. Oui, oui,
- Speaker #3
oui.
- Speaker #2
Même Zonerion pour les bagades. Et même il y a des bagadous à Paris aussi. Je crois que c'est en deuxième catégorie qu'il y a... Troisième, il y a un bagade...
- Speaker #0
Je sais pas si il y en a encore.
- Speaker #2
C'est Keryl's ou... Ah oui. En tout cas, il y en a... Cheikh, il y en avait...
- Speaker #0
Il y en a eu.
- Speaker #2
Il y en a eu deux ou trois donc... Cheikh...
- Speaker #1
Je suis allée acheter ma bombarde justement à un musicien d'un baguette de région parisienne.
- Speaker #3
Ça m'a rendu le sens.
- Speaker #1
Il l'avait prise en Bretagne et je suis allée la récupérer là-bas. Ah ouais ? Ouais, parce qu'ici ça part tellement vite la bombarde d'occasion.
- Speaker #0
Ah t'es allée à Paris la récupérer ?
- Speaker #1
Suite Paris, ouais.
- Speaker #0
T'es allée faire la route ? Ouais. Tu vas voir la toute nouvelle Cotone ?
- Speaker #1
Ouais. Bah non, parce que je voulais une bombarde d'occasion. Parce que... Parce que le prix... C'est parce que le prix est pour beaucoup de trucs. Et puis il y a un an d'attente. pour avoir une bombe à neige et justement ici ça part tellement vite parce que vraiment tout le monde est en recherche surtout quand c'est des bombardes un peu personnalisées et je me suis dit qu'est ce que je fais il y en a une là bas du coup je sais qu'elle part pas vite mais en même temps est ce que je fais le déplacement si en plus ça sonne pas bien machin oh bah oui allez c'est parti et du coup il m'a expliqué un peu les mêmes problématiques que chez nous au niveau des musiciens des jeunes qui bougent beaucoup j'en reste plus forcément là bas non plus ils reviennent beaucoup plus en bretagne Depuis le Covid, il m'a dit que c'était compliqué. Enfin bref, voilà. Histoire de ta vombarde.
- Speaker #3
Bon, je crois qu'on arrive vers la fin de notre premier épisode.
- Speaker #0
Ça vous a plu ?
- Speaker #2
Ça va ? Pas trop long,
- Speaker #0
pas trop court ?
- Speaker #1
Pas trop. On était pas trop perdues. On a aimé tout le monde, donc ça va.
- Speaker #3
Déjà, on remercie nos invités, Julie et Sion, d'avoir accepté et d'être notre tout premier test sur ce podcast. Et surtout, vous allez pouvoir retrouver toute l'actualité du groupe Diavanose, peut-être pour cet été, à voir s'il y a des dates qui arrivent aussi pour vous, via vos réseaux sociaux. Je pense que c'est là-dessus que vous communiquez peut-être plus ?
- Speaker #1
Oui, on a une page Facebook qui est un peu remplie, mais Instagram, c'est en cours, et on attendait un peu la fin des visuels et tout.
- Speaker #3
Et puis avec le Baguette de Gabon, aussi. On peut vous suivre. Et Baguette de Bezec pour Aurélien.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
merci à vous.
- Speaker #1
Merci à vous.
- Speaker #3
Bambit pour Swan c'est ça qui fait partie du groupe aussi et donc là du coup on clôture ce premier épisode de Podcraze merci de nous avoir écouté on se retrouve du coup pour une prochaine émission voilà avec de nouveaux artistes des nouveaux invités et nous vous pouvez nous suivre tout simplement sur nos réseaux sociaux aussi arrobase podcraze tout simplement on a tiktok instagram facebook et sur toutes les plateformes d'écoute spotify deezer apple podcast Et voilà, à bientôt pour un second épisode. C'était Léna.
- Speaker #0
Et Aurélien. Ciao !
- Speaker #3
J'adore !
- Speaker #0
Merci !