- Speaker #0
Vous écoutez 360 Insight. Je suis Nathalie Royer et je vous propose dans ce podcast des conversations sans fil, avec des personnalités inspirantes qui façonnent le monde d'aujourd'hui. Du monde de la tech à l'industrie du luxe, nos invités partagent avec nous leur parcours, leur succès. Mais ils nous livrent aussi les coulisses de leur business et les réalités concrètes de leur quotidien. J'ai une surprise pour vous. A chaque épisode, j'invite un invité mystère pour nous livrer une anecdote inédite sur notre personnalité du jour.
- Speaker #1
Toutes les semaines, on se fait ce qu'on appelle notre couple review. Donc en fait, toutes les semaines, on fait un normal débrief de ce qui s'est passé dans la semaine. Et on a une session. Et ça, c'est hyper important, la relation associée. Le truc le plus moins sous-coté vraiment dans le succès d'une boîte, c'est est-ce que ta relation associée est dure dans le temps ? Et donc chaque semaine, on se force à se dire, qu'est-ce que t'as fait toi cette semaine que j'ai bien aimé ? Qu'est-ce que t'as fait que j'ai pas aimé ? Et en fait, on a un rendez-vous soupape de décompression, Save Space. où on peut partager des trucs qui sont assez durs. Genre typiquement, je pense qu'en ce moment, tu n'es pas assez performant, tu ne vas pas assez vite. Là, je pense que tu as pris une très mauvaise décision, tu es allé trop vite. Et en fait, quand tu as une mauvaise relation avec ton associé, avec un truc, un problème apparaît, tu as cette première étape de dire, il faut qu'on parle. En fait, il faut créer le moment et ensuite dire ce que tu as à dire dans le moment. et donc tu vois ce truc de il faut qu'on parle il faut le créer et c'est chiant, la plupart des gens vont pas le faire et vont laisser traîner,
- Speaker #2
parce que c'est inconfortable exactement,
- Speaker #1
alors que là nous on a créé ce moment, le il faut qu'on parle, il est tous les jours, la même semaine on sait qu'il y a un moment où il faut qu'on parle donc déjà on le dit, le deuxième intérêt de ça c'est qu'on va pas créer des moments il faut qu'on parle à des mauvais moments justement parce que plein de fois moi je me suis dit pourquoi il fait ça et après on arrive au moment il faut qu'on parle et je me dis mais je m'étais beaucoup trop énervé le lundi là, je suis un genre malade en fait, on voit bien et donc ça te laisse le temps de réfléchir aussi par exemple t'es énervé le mardi tu vas l'écrire, après t'arrives ah tu l'écris en fait ouais je l'écris et après des fois je regarde ce que j'ai écrit je me dis mais t'es malade et lui pareil tu vois et nous on fait ça le samedi matin les réunions comme ça Et là on se dit les choses, parce que tu dis aussi pas assez ce que l'autre fait bien, tu te dis ouais mais j'ai graphifié quand t'as fait ça, la manière dont t'as réappliqué cela, c'est hyper important, tu vois typiquement c'est Robin qui a pris la décision de prendre les coachs, alors que moi je trouvais, je voyais pas l'intérêt. tu vois c'est là que je lui dis c'est hyper bien que t'aies pris les coches là je vois vraiment le bénéfice que ça a ça sert à rien tu vois et après je lui dis il y a ça par contre je trouve que là tu pourrais t'améliorer et tout et du coup tu deviens hyper à l'aise avec les conversations difficiles bah ouais c'est génial et tu peux te balancer ce qui pourrait te considérer comme des missiles par d'autres hyper calmement je trouve vraiment là c'était une mauvaise décision l'autre en face il fait ah oui pourquoi tu penses ça ? je pense ça ça ça et en fait l'ego est dégagé de la conversation merci Et non après ça m'a saoulé en fait l'entrepreneuriat parce que je me disais c'est trop dur, c'est dur, tu bosses beaucoup, il n'y a aucune récompense Je me suis dit non en vrai c'est trop chiant, j'ai pas envie tu vois Ça m'a saoulé Je me suis dit ah non en fait je pensais que je voulais faire ça mais en fait c'est trop dur
- Speaker #2
Pourquoi c'est dur ? C'est parce que tu rames ?
- Speaker #1
En fait, tu travailles et tu n'as pas de récompense, tout simplement. Donc quand tu bosses, tu bosses, tu bosses, tu bosses et ça ne mène à rien, tu te dis pourquoi je bosse en fait. Et du coup, ça m'a un peu saoulé. Après, j'ai pris un job dans une boîte de développement d'intelligence artificielle. C'était project manager. Je travaille avec des devs IA sur des projets de computer vision. Le projet, c'était la détection de plateaux repas par image. Donc en gros, tu as une photo d'un plateau repas lié à analyse. Il va dire steak frites fondant au chocolat coca, ça fera 13 euros. En gros, c'est ça. Pour les cantines d'entreprise. Donc j'ai fait ça un an et demi. Sauf qu'au bout d'un moment, j'étais complètement stressé. En fait, vraiment, la structure, le fait d'avoir un chef qui me... qui me disaient quoi faire et surtout me laissaient pas tenter des trucs je me sentais vraiment au prêté et ça ça a été complètement exacerbé par le Covid parce que là j'étais chez moi,
- Speaker #2
tout seul et on me laissait pas faire ce que je voulais t'as le sentiment que c'est des gamins qui se mettent à hurler parce qu'ils sont coincés dans leur petit corps et qu'ils peuvent pas courir partout dans la classe non mais ça en plus j'ai réalisé que j'étais pas un bon employé en fait je prenais trop de risques je
- Speaker #1
pense que tu vois même moi j'ai un employé comme moi Je crois qu'on parle pas assez de ça, parce que t'as l'entrepreneuriat par recherche, mais t'as aussi plein d'entrepreneurs qui sont entrepreneurs parce qu'ils ont pas le choix, en fait. Parce qu'en fait, tu fites pas avec le truc et tu te dis, mais là, tout ce qu'ils vont me proposer, ça marche pas, en fait. Je suis obligé de créer ma case parce que j'ai aucune case qui me convient.
- Speaker #2
Après, tu peux subir ta case aussi. Je pense qu'il y en a beaucoup qui le font.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #2
T'es pas donné à tout le monde de pouvoir être entrepreneur.
- Speaker #1
Aujourd'hui, c'est de plus en plus simple. Après, c'est toujours la question de, est-ce que tout le monde peut le faire ? Non. tu vois aujourd'hui au début je disais tout le monde peut le faire aujourd'hui je suis un peu entre les deux c'est quand même dur, il faut quand même avoir un certain type d'état d'esprit il faut quand même aimer un peu souffrir la violence
- Speaker #2
1. Comment quelqu'un peut choper mon adresse mail sur LinkedIn ou même parfois mon numéro de téléphone ? Et 2. Comment toi, derrière, tu les aides à vérifier que c'est en plus le bon numéro ?
- Speaker #1
Pourquoi on le trouve et pourquoi c'est RGPD ? Pour le numéro de téléphone, c'est très simple. Il y a plein de fois où tu t'inscris sur des trucs, tu donnes ton numéro de téléphone, ça se retrouve dans des bases de données un peu louches. Il y a plein d'extensions Chrome également que tu peux installer et qui vont siphonner ta boîte mail. C'est-à-dire que tu installes l'extension et quand tu vas ouvrir Gmail, ils vont télécharger toutes tes conversations email. Et qu'est-ce que t'as dans des conversations email ? T'as des signatures. Et dans ces signatures email, t'as des noms, des prénoms, des emails et les numéros de téléphone. Pour l'email, alors il y a la même chose qui fonctionne. Deuxième technique, t'as le scrapping de données publiques. Donc nous, c'est ce qu'on fait. Et ça, c'est complètement légal, vu que c'est de la donnée qui est disponible sur Internet. Disons que c'est légal à partir du moment où quelqu'un de très motivé pourrait en fait se taper 1000 profils indignes dans la journée et les copier-coller. En fait, nous, on ne fait qu'accélérer ce process avec l'extraction de données. Et derrière ça, tu as la technique la plus utilisée qui est ce qu'on appelle le pattern matching. Donc en gros, c'est trouver le modèle d'email de ta boîte. Par exemple, EvaBoot, ça peut être prénom.nomdefamille. Et quand tu es dans une boîte, tout le monde a le même modèle d'email. Tu as environ un peu plus d'une trentaine de patterns comme ça qui existent. Après, tu vas vérifier tout ça. et comment tu vas vérifier tout ça ? En fait, tu vas faire semblant d'envoyer un email à un serveur.
- Speaker #2
Et tu vois si ça marche ou pas.
- Speaker #1
C'est ça. Et après, tu as deux types d'emails, si on rentre vraiment dans le détail. Tu as des serveurs qui sont paramétrés pour dire oui, ça existe, oui, ça n'existe pas. D'accord. Donc, ils vont te donner la réponse. Et après, tu as un deuxième type de serveur qui s'appelle des serveurs email catch-all. Et eux, ils vont te répondre oui dans tous les cas. C'est-à-dire que tu envoies banane.com, il va te dire que ça existe.
- Speaker #2
Donc ce n'est pas la bonne solution.
- Speaker #1
Le plus gros challenge de notre industrie, c'est de vérifier les emails qu'on appelle.