- Speaker #0
Bienvenue dans mon univers sonore le podcast de tous les possibles. Je suis Manon Ravel-Saladini, votre hôtesse, coach, consultante et fondatrice de l'art de vivre. Je vous propose de cultiver ensemble ouverture de cœur, d'esprit et de conscience pour rayonner à 360 degrés. C'est parti pour un nouvel épisode !
- Speaker #1
Bonjour Kandor et bienvenue dans le podcast très heureuse de te retrouver aujourd'hui. On s'est rencontré quelques mois à un séminaire, une masterclass de Laurent Marchand. Je me souviens quand on s'est croisés, on ne s'était pas encore parlé, que c'était une évidence qu'elle allait avoir des résonances et ça a été confirmé après quand on a pu se découvrir, se parler. On fait déjà un live ensemble et là on poursuit notre collaboration. Je suis vraiment très aimée de te recevoir dans le podcast. Sois tuée. coach, tu accompagnes les talents à trouver leur potentiel, leur plein potentiel. Est-ce que tu veux peut-être te présenter un peu plus avec tes mots, avec ton énergie ?
- Speaker #2
Avec grand plaisir. Merci de me recevoir.
- Speaker #1
Je suis très touchée d'être invitée à ce podcast.
- Speaker #2
Donc, j'accompagne chacun à s'aimer. pour co-construire ensemble un monde plus conscient. Et quand je dis chacun s'aimer, je m'accompagne aussi, parce qu'on le sait, on est nos premiers clients. Et en fait, je suis coach, accompagnatrice, formatrice, et j'accompagne autant des équipes, des collectifs, parce que je suis très branchée collectif. Je trouve qu'à plusieurs, on avance encore plus loin. Et j'accompagne aussi des individuels, et j'accompagne des pros, j'accompagne des particuliers. J'ai vraiment différents domaines d'intervention. mais ce qui vraiment me tient à coeur c'est ça, c'est l'amour c'est d'abord l'amour de soi pour aller vers un monde plus en conscience donc la guérison des dés surémotionnels enfin toutes ces choses là les émotions, c'est vraiment mon dada c'est vraiment ça que c'est le coeur de mon accompagnement oui le coeur on y est on y est,
- Speaker #1
ouais c'est ça bah ouais effectivement je pense que c'est vraiment cette énergie, cette vibration en fait que j'ai capté dans l'inconscient quand je t'ai rencontré. Et c'est très beau aussi de pouvoir le faire comme tu le fais dans différents contextes. Pas forcément te nicher sur un espace spécifique, mais de pouvoir aussi accompagner ses collectifs dans différents contextes. Du coup, je voulais te poser la question d'où est-ce que tu viens et où est-ce que tu vas et quels sont peut-être les détours, les croisements, les remises en question entre la femme que tu étais et la femme que tu es aujourd'hui.
- Speaker #2
C'est marrant que tu me poses cette question, parce que pour venir enregistrer ce podcast, je suis passée dans les rues de Paris. J'ai marché une demi-heure et je suis passée rue de Lappe, qui était une rue à laquelle j'allais beaucoup il y a 14 ans, dans un Paris, enfin voilà, j'étais plus jeune, je sortais beaucoup, et ça m'a rappelé la femme que j'étais il y a 14 ans, et tous les virages à 360 degrés que j'ai pu prendre depuis. Et j'ai beaucoup de compassion pour cette femme qui était encore jeune. qui avait encore pas mal de blessures émotionnelles et qui était encore pas mal driveée par la peur, par le besoin de reconnaissance, etc. Voilà, je lui envoie beaucoup d'amour. Et bon, aujourd'hui, je ne dis pas que… Enfin, il n'y a pas d'arrivée. Donc, je ne dis pas qu'aujourd'hui, c'est bon, je suis sortie de tout ça. Non, pas du tout. Mais entre-temps, j'ai pensé certaines blessures, j'ai guéri certaines blessures. Je pense que je ne serai jamais arrivée et tout ne sera jamais complètement guéri. Mais par contre, j'ai plus de conscience de certaines choses et c'est quand même beaucoup plus doux. au quotidien. Il n'y a pas longtemps, j'ai fait un accompagnement qui était très puissant et je me suis rendue compte qu'il y avait encore beaucoup de combat intérieur en fait. Malgré tout, le chemin a déjà parcouru et le chemin a encore à parcourir mais beaucoup, beaucoup d'exigences avec moi-même. Beaucoup de... Ouais, de fight en fait, de besoin d'exister. Et ça, ça a été dur. Parce que c'est vrai que sans ça, j'avais peur d'être fade, de ne pas exister, de ne pas être reconnue. Et c'est de l'amour que je cherchais derrière tout ça. Et donc voilà, déjà d'en prendre conscience, c'est déjà une grande gratitude et c'est très bénéfique. Donc voilà, d'où je viens, d'ici et d'ailleurs, je pense en tout cas, j'ai vécu dans plein d'endroits différents, je sais ce qui nous lie à beaucoup le voyage, j'ai vécu en Afrique, j'ai vécu à New York, j'ai vécu dans plein d'endroits en France, en Bretagne, je suis née en Bretagne, en Alsace, dans le centre de la France, vers Lyon, enfin voilà, à plein d'endroits, donc tu vois, je suis un peu d'ici et d'ailleurs. Et où je vais ? Eh bien, en tout cas, vers le pays de l'amour. J'ai envie d'aller vers une destination dans l'amour et la joie profonde, qui, malgré les expérimentations que la vie peut amener, qui ne sont pas toujours simples, qui ne sont pas toujours drôles, en fait. Ce n'est pas parce que je vais dans la joie et que j'ai envie d'aller dans l'amour que tous les jours, c'est rose, pas du tout. Ce que je sais, c'est que j'y vais la joie profonde au cœur et que malgré tout ce qui peut se passer, et les émotions perturbatrices qu'il peut y avoir, comme la tristesse, la colère qui m'arrivent encore, j'y vais avec plus de conscience et j'y vais avec ce cap que j'ai de connecter avec les autres, avec moi-même avec la vie,
- Speaker #1
c'est vraiment la connexion qui me porte j'aime beaucoup ce que tu dis sur la connexion tu dis la connexion avec moi-même aussi tu ne parles pas que des autres parce qu'effectivement comme tu disais tout à l'heure je pense qu'on ne peut pas remplir la coupe des hommes si on n'est pas soi-même rempli de cet amour de cette... compassion vers soi-même, etc. Et voilà, je pense que c'est très beau aussi, c'est ce que je trouve que tu incarnes à merveille, de commencer par soi, en fait. Ce n'est pas égoïste, ce n'est pas un acte égoïste, c'est un acte civique.
- Speaker #2
Absolument, complètement. Oui, exactement, commencer par soi. Et c'est vrai que dans notre société, on a tendance à nous renvoyer l'image que c'est égoïste. égoïste ou égocentrique, etc. Mais d'ailleurs, avec un peu de lucidité, si vraiment derrière on y met le côté lumineux, l'amour, etc. Parce qu'il n'y a jamais qu'un côté. L'égoïsme, il y a deux côtés, comme partout. Il y a le côté sombre, il y a le côté lumineux. Il y a un côté lumineux, il y a un côté quand même où prendre soin de soi, c'est important pour pouvoir prendre soin des autres, je trouve. Ce qui est important pour moi, c'est de dire qu'il n'y a pas de dualité. Il n'y a ni blanc, ni noir, ni juste, ni bien, ni bon, ni mauvais. En fait, il y a juste... à chaque fois deux faces et comme le yin et le yang c'est jamais tout noir ou tout blanc mais dans le noir il y a un peu de blanc et dans le blanc il y a un peu de noir et il faut être conscient de ça et de savoir que quand t'es égoïste il y a un côté lumineux et un côté sombre c'est toi qui sais pourquoi tu le fais
- Speaker #1
Oui, en fait, c'est très beau ce que tu dis, parce que ça vient vraiment toucher aussi à la justesse, en fait, prendre la responsabilité de, comme tu dis, pourquoi on le fait, en fait. Il y a toujours les deux côtés. Et du coup, j'aimerais te demander, puisque je sais que toi aussi, tu es maman, je trouve que ce n'est pas forcément toujours évident d'assumer ce côté-là, de prendre soin de soi, de aussi se faire de la place, parce qu'on a beaucoup de préjugés de la société par rapport aux mamans qui devraient arrêter de vivre pour tout donner à leurs enfants.
- Speaker #2
et toi comment est-ce que tu incarnes ça au quotidien oh là là c'est vraiment un vaste sujet je pense que c'est mon sujet pour la vie en fait avoir des enfants ça a tout révolutionné je pense qu'avoir un enfant, avoir des enfants ça révolutionne une vie donc je ne suis pas la seule Avoir des enfants, ça a changé complètement mon modèle du monde. Mes enfants sont mes meilleurs maîtres. Mes enfants sont mes meilleurs coachs. Tous les jours, j'apprends sur moi. Tous les jours, j'apprends sur la vie. Et ça vient me challenger tout le temps. Alors déjà, j'ai ressenti une énorme responsabilité. Et avec cette responsabilité, moi, une énorme culpabilité. Tout le temps, en permanence. Si je ne suis pas assez avec eux, je me sens coupable. Si je suis trop avec eux, je me sens coupable. Si je suis trop sympa, je me sens coupable. Si je suis trop dur, je me sens coupable. Mais... bon aujourd'hui ça va mieux j'ai des outils des protocoles et surtout une posture à l'intérieur qui fait que cette culpabilité je la laisse couler, glisser mais pendant longtemps ça a été quelque chose qui était vraiment un combat permanent aussi donc il y a ça, la première chose et effectivement tout ce que tout le monde me renvoie en fait, la société, ma famille mes amis, il y a toujours quelqu'un pour penser quelque chose et dire un truc et comme je suis très sensible à la base au regard des autres et bien ça a été vraiment dur Aujourd'hui, j'apprends tous les jours. Et je trouve qu'il y a des choses qui sont assez simples à mettre en place. En fait, prendre soin de soi et prendre du temps pour soi, ce n'est pas forcément sous la forme à laquelle on pense habituellement. Au début, je me disais que prendre soin de soi, c'est aller s'offrir un massage, aller prendre une heure avec une copine.
- Speaker #1
Mais ce n'est pas que ça.
- Speaker #2
Exactement, ce n'est pas que ça.
- Speaker #1
Et qu'est-ce que justement, toi, tu m'en places ? Parce qu'il ne faut pas se mentir, quand on a des enfants, en plus, je sais que toi aussi, ils sont... très rapprochés comme les miens voilà donc on sait et en fait si on se le met pas dans l'agenda on sait qu'on le fera pas donc en fait comment toi tu prends les devants par rapport à ça
- Speaker #2
Alors, il y a deux choses. Soit, effectivement, je me mets des plages horaires dans mon agenda et je fais attention. En fait, je connais mes dérailleurs. Je sais quand, à un moment donné, ça ne va pas aller. Si, par exemple, j'ai couru toute la journée et que je n'ai pas pris un instant pour me poser, je sais que quand je vais aller les chercher à l'école, je vais être débordée, je ne vais pas y arriver. Donc, je prends systématiquement cinq minutes pour me centrer avant de les chercher à l'école, systématiquement, pour me dire allez, tu respires tu te remets dans la paix, tu te remets en phase avec toi-même. Et hop, j'y vais dans ce cadre-là, dans ce mood-là. Et quoi qu'il arrive, je prends ces cinq minutes. Et même si je dois être en retard, je les prends.
- Speaker #1
Et concrètement, du coup, qu'est-ce que tu fais ? Tu respires, tu médites, tu connectes à ton corps ?
- Speaker #2
Alors, la plupart du temps, je respire. Attention, je vais... Ah non, j'ai cru que j'allais éternuer. Je respire. tu sais la respiration de Laurent Marchand je fais souvent ça il parle de cette respiration c'est son moyen de se remettre dans la paix c'est comme quand tu viens d'une longue semaine ou d'une longue journée et que tu prends une grande inspiration et que tu lâches tout par exemple tu fais tu lâches ce beau soupir de soulagement tu fais 2-3 fois ce soupir de soulagement et là tout d'un coup t'es dans une respiration du bassin dans une respiration dans la paix et là il n'y a plus de challenge extérieur il n'y a plus de trucs qui viennent t'impacter t'es dans ta paix intérieure et tu lâches les tensions exactement donc moi souvent à ce moment là je fais ça et après il y a aussi des moments où j'ai besoin de j'avais pas prévu dans mon agenda mais j'ai besoin parce que je sens que si ça continue comme ça c'est comme la cocotte minute à un moment donné ça va péter donc à ce moment là je leur dis je vais prendre 5 minutes pour moi je vais dans ma chambre je ferme la porte de toute façon il peut rien leur arriver ou alors si on est dehors j'essaye de prendre 5 minutes Et bien là, ça dépend. Soit je fais de ma respiration, soit je fais de la visualisation, soit je prends mon enfant intérieur et je fais un câlin, un gros câlin. Je me prends dans mes bras, en fait. Je m'accueille à ma propre porte et je me regarde avec bienveillance, avec compassion. Ce n'est pas toujours simple. Je le dis, ça a l'air facile comme ça. Ce n'est pas toujours simple de s'accueillir avec compassion. En fait, j'ai eu longtemps cette exigence envers moi-même de me dire tu es trop nulle, tu n'y arrives pas, tu es vraiment… De toute façon, toutes les autres mamans y arrivent très bien, mais pas toi. et au lieu de me dire ça je me dis ce que je dirais à ma meilleure amie ou ce que je dirais tu fais de ton mieux et là gros câlin gros hug et ça ça me fait du bien maintenant ça me fait du bien donc ça peut être ça ça peut être un peu d'EFT tu sais emotional freedom technique la technique de liberté émotionnelle c'est on tapote des points situés sur des méridiens et il y a des points qui sont très simples donc en 5 minutes tu retombes tu vois donc je vous invite à voir vraiment par exemple le conte de Noël Cassant le conte de Anne-Claire Merret oui j'allais la citer aussi voilà qui sont des super contes où on trouve plein de super pratiques de l'EFT on mettra les liens ouais super voilà donc voilà j'ai plein de petits outils mais la première chose c'est d'être bienveillante avec moi-même c'est de respirer et de retrouver un peu de paix intérieure c'est ma première oui
- Speaker #1
et puis tu vois ce que tu dis là je trouve que c'est très libérateur tu vois d'entendre ça parce qu'en fait je pense que on se dit toutes qu'on est la seule à penser ça et que les autres mères sont mieux mais en fait je pense que c'est un discours très maltraitant très culpabilisant mais que c'est un on sous-estime le nombre de personnes qui sont concernées par ce discours et je pense que c'est bien de l'entendre, de se rendre compte qu'on n'est pas seul et que c'est un schéma c'est un schéma global la culpabilité maternelle c'est un sujet c'est un vaste sujet comme tu disais je pense quelle mère n'a pas déjà culpabilisé dans sa vie enfin je pense que j'allais dire presque tous les jours en fait et donc en fait si c'est ça c'est qu'il y a un schéma et que selon moi on a aussi cette mission quelque part de se libérer de ça parce que la culpabilité c'est bienveillant envers personne ni envers soi-même mais même pour les enfants en fait quel enfant aurait envie d'avoir une mère qui se sent coupable à chaque seconde de sa vie t'imagines la pression que ça représente donc voilà je pense qu'il y a une vraie chose une vraie conscience. Tu parles beaucoup de conscience et je pense qu'il y a une vraie conscience à mettre là-dessus, de se dire, OK, quand on ressent, quand on s'entend penser ça, comme tu dis, de revenir à soi, de son enfant intérieur, de se dire, je suis assez, je mérite. C'est très beau ce que tu dis. Et je voulais te demander, tout à l'heure, tu parlais de toutes les influences finalement que tu as eues dans... Voilà, tous ces pays que tu as visités, dans lesquels tu as même vécu tes différents déménagements, qu'est-ce que tu as ramené ? Tu vois, comme un peu un souvenir, pas de vacances, mais tu vois, peut-être dans chaque pays, tu as dû peut-être ramener quelque chose dans ton mindset, dans ta façon d'être, de vivre. Voilà, en quoi ça constitue son art de vivre d'aujourd'hui, justement.
- Speaker #2
J'adore ta question, j'adore l'art de vivre, je sais que c'est ta touch, mais j'adore. De l'Afrique, en fait les Africains sont hyper, enfin les Africains, enfin en tout cas les personnes que j'ai rencontrées et avec qui j'ai vécu sont très solaires, ils ont quelque chose de très altruiste en fait et de profondément bienveillant, joyeux, enfin il y a une joie qui émane. des terres d'Afrique en tout cas. Et ça, j'ai ramené. J'ai apporté ça avec moi. C'est quelque chose que j'ai depuis que je suis petite. J'aime danser, j'aime rire. J'ai cette joie, j'ai ce côté altruiste. C'est quelque chose qui est venu se mettre dans mon cœur et qui n'en est jamais parti. Je ne dis pas que je suis toujours gentille, je suis toujours en bonne humeur, pas du tout. Mais il y a quand même ce truc au fond qui est là. donc ça je suis née en Bretagne donc vraiment le lieu des druides ton côté spirituel vient de là ah bah là c'est clair la chamane exactement parfois on me prend un peu pour une sorcière une magicienne, une chamane mais effectivement j'ai ça en moi aussi, ce côté fée Morgane forêt de brosséliande j'ai ça vraiment en moi, profondément ça se manifeste sous plein de formes mais ça j'ai apporté
- Speaker #1
j'ai eu l'occasion de visiter la forêt de Brosséliande et c'était effectivement magique c'est un territoire emprunt de magie et je pense que c'est pas neutre que d'être née là-bas je pense que tu émanes quelque chose il y a vraiment un truc de la magie bretonne donc
- Speaker #2
j'ai apporté ça j'ai vécu à New York aussi un peu plus jeune et de New York j'ai apporté ce côté diversité. En fait, New York, c'est vraiment la capitale. Moi, je m'y suis sentie chez moi tout de suite et je trouve qu'on est entouré de personnes très différentes tout le temps et ça fait du bien, en fait, de voir des gens différents qui se fondent, qui sont ensemble, qui sont dans une effervescence, une communauté. Dans le métro, je croisais des personnes très différentes. Je ne sais pas comment le dire dans la différence. comment aller plus loin, mais tu vois, des personnes avec des gros handicaps, mais qui étaient fondues dans la masse.
- Speaker #1
Oui, en fait, peu importe la différence, mais elle est tout le temps là. C'est un peu la norme.
- Speaker #2
C'est un peu la norme.
- Speaker #1
La différence est la norme.
- Speaker #2
La différence est la norme à New York. Et moi, j'habitais dans une coloc où il y avait un Allemand, un Américain, un Mexicain. Et en fait, on était de différentes cultures, etc. et tous en face tous unis par un lien fort et j'adore ce truc j'adore ce lien toujours ma collection donc ça j'ai apporté aussi il n'y a pas ce désir d'appartenir à un même groupe de personnes tout
- Speaker #1
le monde se mélange se meldent comme potes c'est hyper agréable il y a moins de jugement il y a vachement moins de jugement les gens peuvent se balader
- Speaker #2
à poil dans la rue, enfin, je veux dire, en costume de Superman, on ne va pas te juger, te battre là, tu appartiens à ce monde, peu importe ton état d'esprit, et ça, j'adore, je trouve qu'on gagnerait quand même vraiment à baisser le jugement, surtout, enfin, non, je ne vais pas dire ça, je ne vais pas dire ça, mais vraiment, on gagnerait à baisser notre jugement de manière globale, générale.
- Speaker #1
Mais, C'est marrant que tu dises ça sur New York, parce que moi, j'ai vécu à Barcelone. Dans le cas de mes études, j'ai fait mon RSMUS là-bas. Et j'ai ressenti exactement ce que tu dis de New York. C'est Alors, peut-être que New York, c'est encore plus grand et peut-être encore plus diversifié. Mais en tout cas, Barcelone, en fait, je sentais que les gens ne te jugent pas. En fait, tu t'habilles comme tu veux, tu fais ce que tu veux, tu dis ce que tu veux. Voilà, je pense qu'effectivement, il y a des endroits où on peut vraiment être davantage qui on est sans se faire juger.
- Speaker #2
et franchement oui moi je pense qu'effectivement en France on a quand même des progrès à faire là dessus oui oui je pense que quand même en France il doit y avoir des endroits aussi où le jugement est un peu suspendu mais c'est vrai que à Paris parfois je sens quand même beaucoup de c'est partout pareil c'est
- Speaker #1
pas que parisien ouais c'est vrai c'est un peu notre sport national ouais c'est vrai on a plein de belles qualités aussi mais on a aussi soyons honnêtes soyons honnêtes tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc c'est peut-être le mauvais côté aussi on est un peu râleur ouais c'est vrai et un peu jugeant ça a parfois ses avantages mais parfois c'est vrai que ça peut aussi l'imiter c'est vrai que le jugement ça aide aussi parfois à rigoler il
- Speaker #2
y a l'autodérision dans le jugement c'est sympa mais oui parfois il faut s'en détacher je pense que c'est important pour pouvoir vivre une vie libre plus libre merci Voilà, donc il y avait ça. Voilà, je pense que j'ai répondu à peu près. Après, dans chaque endroit où je suis allée, j'ai rapporté des trucs. Tu vois, par exemple, j'ai vécu longtemps en Alsace, les légendes d'Alsace, la forêt, les Vosges. Il y a quelque chose de profondément, enfin de très profond en Alsace, quoi, de traditionnel, et les gens sont très chaleureux. Voilà, la forêt est quand même empreinte, pareil, de magie. Moi, la forêt alsacienne, je m'y sens chez moi tout de suite, quoi. donc j'ai rapporté plein de choses de partout les fêtes de Noël sont très marquées là-bas j'y vais dans une semaine oui oui très marquées tradition à fond mais on adore, c'est vraiment un endroit magique en général il neige et puis il y a plein de choses Saint Nicolas c'est une légende qui est hyper forte mais voilà, avec beaucoup de coeur avec beaucoup d'amour et c'est ça aussi que j'aime en Alsace, c'est qu'il y a aussi cet élan du coeur le mot qui me vient c'est intentionnalité peut-être,
- Speaker #1
en tout cas pendant les fêtes de Noël moi j'y suis allée que pendant les fêtes de Noël j'ai ressenti que c'était vraiment l'intention était dirigée dans un sens oui absolument pour sublimer cette période de l'année Et par rapport à ma question sur la femme, on a parlé de l'archétype de la mère, comment justement tu arrives à garder cet équilibre avec la femme aussi qui est en toi, avec l'entrepreneur aussi qui est en toi ? Comment tu gardes cet équilibre et comment tu sublimes chaque facette de toi ?
- Speaker #2
Très bonne question, Manon. Je pense que... Comment dire ? Il y a des phases, en fait. Je pense qu'on peut... En tout cas, pour ma part, j'ai... J'ai du mal à sublimer toutes les parties de moi en même temps. Donc, il y a des phases où je suis très dans l'archétype de la maman, et même ça se ressent dans mon métier, ça se ressent dans mon métier de coach, je suis très dans la maman, dans l'archétype. Il y a des phases où je suis plus dans l'entrepreneuse, et ça se ressent aussi dans ma famille, parce que je suis vraiment en mode entrepreneuse. Donc, comment je nourris cette part de moi ? Eh bien, je trouve que le côté entrepreneur, c'est un côté curieux. C'est un côté ouvert aux synchronicités, ouvert aux opportunités. pour entretenir cette partie de moi, je sors de ma zone de confort. C'est les moments où je vais aller faire un truc que je n'ai jamais fait. Par exemple, l'autre fois, j'ai pris un billet pour partir à l'aventure toute seule. Voilà, ce genre de truc. Je me suis offert un week-end toute seule. Donc voilà, là, ça me sort de ma zone de confort. Je fais des trucs que je ne fais pas d'habitude. J'ai mangé dans des endroits où je ne mange pas d'habitude. Parfois, je me lance des challenges aussi. Je me dis aujourd'hui, je ne dépense rien. je dépense rien mais à la fin de la journée je veux avoir 3 kiffs géniaux tu vois par exemple ça ça me sort de ma zone de confort parce que moi je suis hyper dans le j'aime bien sortir m'acheter des trucs je sais pas pourquoi mais voilà donc ce genre de choses c'est comme ça que je nourris ce côté entrepreneurial c'est en sortant de ma zone de confort en me lançant des challenges régulièrement des fois c'est toi qui te lances des challenges des fois c'est des opportunités qui viennent à toi et du coup tu dis bah allez go comme
- Speaker #1
là le podcast par exemple et la femme justement
- Speaker #2
Alors la femme pour moi, c'est un truc que je fais depuis longtemps, mais la femme pour moi elle est très sensuelle, dans les sens, c'est-à-dire au sens littéral du terme, les cinq sens. Le toucher, le goût, l'ouïe, la vue et l'odorat, c'est vraiment, moi c'est au quotidien, c'est comme ça que je nourris la femme. Je dis vraiment tous les jours. j'ai besoin d'être connectée à mes sens. Sur des petites choses, c'est des choses qui ne sont pas... Un câlin, une odeur, me parfumer, ça peut être toucher un livre, la couverture d'un livre, aller dans la nature, faire un câlin à un arbre, enfin, tous ces trucs-là. Et aussi, le rapport à mon corps. C'est important pour moi, le rapport à mon corps. Et donc, je fais de la Zumba toutes les semaines. Et c'est important pour moi. Mon temps, j'ai trouvé que mon corps était trop aussi, trop ça. longtemps j'ai trouvé que mon corps était trop gros ou trop ou pas assez ferme ou pas assez musclé enfin trop ou pas assez aujourd'hui je l'honore tel qu'il est enfin j'essaye de faire au mieux pour l'honorer tel qu'il est et surtout pour lui apporter ce dont il a besoin je suis beaucoup plus à l'écouté de mon corps donc quand il a besoin de repos je me mets plus en repos quand il a besoin de sport je vais faire du sport même si j'aime pas souffrir derrière le sport mais par contre j'aime bien la sensation que ça me procure après de la zumba c'est parfait et surtout J'aime bien mettre mon corps en valeur, c'est-à-dire que j'ai une thérapie, par exemple, enfin j'ai une thérapie, par exemple je fais des photos de moi-même, toute seule dans ma chambre, mais avec par exemple de l'allergie un peu sexy, des postures un peu sensuelles, tu vois, et en fait ces photos me permettent d'avoir une nouvelle image de moi, une image beaucoup plus… bienveillante, beaucoup plus sublimée. Et quand je vois ces photos, je me dis Waouh ! En fait, mon corps en mouvement, il est beau. Si je regarde mon corps dans la glace comme ça, statique, tout nu, c'est vrai que je vois des bourrelets, je vois des trucs qui ne vont pas. Mais si je le regarde avec une autre vision, une autre image, en ayant mis des accessoires, en étant en mouvement, en prenant des pauses, tu le mets en scène. En fait, j'adore me mettre en scène. J'adore ça. Donc voilà, je le mets en scène. Et donc la danse me permet ça, les photos me permettent ça. Voilà, j'adore me mettre en scène, exactement.
- Speaker #1
Est-ce que tu as déjà fait des shootings professionnels ?
- Speaker #2
Quelques-uns, mais pas beaucoup. C'est vrai que là, récemment, j'ai fait une collaboration avec Monsieur Marguerite, qui est une box de fleurs, et donc j'ai fait leur film de Noël. Donc pareil, j'ai eu l'occasion de me mettre en scène. Pendant quatre ans, j'ai été dans l'équipe d'animation du Field, qui est une scène ouverte à Paris, au Théâtre Trévis. C'était à l'époque, il y a une dizaine d'années, un peu plus peut-être. Et donc là, je me suis mise en scène aussi. J'ai fait quelques shootings pro, oui. Tu vois, plutôt, mais pour l'instant, je pense qu'il y a un chemin là-dessus. Il y a vraiment un chemin, il y a beaucoup d'opportunités, de possibilités. Et je pense qu'il peut y avoir plein de virages à 360 encore sur ce sujet-là, parce que c'est tellement vaste. En revanche, j'ai pris des cours de défeuillage, par exemple. J'ai fait des défeuillages, j'ai eu un personnage pendant longtemps. Voilà, enfin, c'est des trucs qui me parlent beaucoup. Et c'est comme ça que je nourris la femme sensuelle en moi.
- Speaker #1
et justement on a beaucoup parlé aussi de comment s'honorer j'ai l'impression que c'est quelque chose qui est bien revenu dans l'épisode voilà, honorer toutes les parts de soi de l'enfant intérieur,
- Speaker #2
de la femme,
- Speaker #1
de la maman de l'entrepreneur, on a parlé de ce corps aussi qui a besoin de se donner du temps, de l'espace et justement je voulais peut-être clôturer là-dessus sur l'année qui vient, sur 2024 qu'est-ce que tu as envie de mettre en place comme tu disais le chemin et jamais terminé en fait. Donc là, tu peux célébrer tout ce que tu as déjà accompli, mais qu'est-ce que tu aurais envie de mettre à l'honneur et t'engager sur 2024 par rapport à toi, justement l'espace que tu te crées pour toi, pour ton corps et tout ce qu'on a cité juste avant ?
- Speaker #2
Quelle question ? Pour finir, j'adore. Je ne m'y attendais pas à celle-là parce que je vais animer normalement un atelier de vision le 6 janvier. pour commencer l'année et pour mettre des intentions pour 2024 justement c'est pas ton mot 2024 ? expansion ce sera expansion l'année 2023 ça a été une libération j'ai quitté mon CDI pour me remettre à mon compte j'ai fait des super belles rencontres j'ai lâché des trucs j'ai fait un accompagnement qui m'a permis de lâcher pas mal de gros boulets parce que ça c'est important pour moi, c'est de se dire quand même on n'est jamais arrivé. Et que même quand on fait le travail, et que même quand on est sur le chemin, et que même quand on prend conscience, etc., on a encore plein d'expérimentations qui peuvent être hyper inconfortables. Moi, j'ai des trucs ces derniers temps qui viennent me chatouiller vraiment, voire même me déstabiliser beaucoup. J'ai des crises de colère de mon fils qui ne sont quand même pas toujours faciles à gérer. J'ai parfois des problèmes de santé de mes proches, etc. Enfin, tu vois, des trucs qui viennent vraiment me perturber. malgré ça, je garde un cap et c'est ça qui est important. Et donc, pour mon année 2024, expansion. Je veux m'expanser. Je veux aller beaucoup plus loin. Beaucoup plus, voilà, être encore plus dans la joie, encore plus dans tout ce qui peut me faire vibrer. Vraiment. Et donc, derrière tout ça, il y a des trucs un peu précis. J'ai des gros projets qui... Pas tout de suite, parce que je pense que j'aimerais garder le... Ouais, j'ai pas encore fait le... J'ai pas encore postulé, donc... je préfère attendre mais je devrais ouais je pense que tu vois de quoi je parle mais voilà il y a des choses qui vont arriver en rapport avec la danse en rapport avec l'acceptation du corps en rapport avec la connexion en rapport avec le fait de danser sa vie de faire des choix plus éclairés plus conscients tout ça ça va arriver et ça fait partie de ce mot expansion
- Speaker #1
oui et justement comment ton corps peut te soutenir là dedans en fait si tu devais faire une promesse à ton corps aujourd'hui à quoi tu t'engagerais pour pouvoir honorer tous ces grands projets ah oui si je devais faire une promesse à mon corps ça peut être un mot, ça peut être un truc simple l'écoute,
- Speaker #2
l'écoute je vais continuer à l'écouter vraiment et à répondre à ses besoins mais j'ai adoré la phrase que tu as dit tout à l'heure je sais pas si tout le monde va comprendre mais bon les gens iront voir mais tu sais quand on s'est rencontré, on s'est rencontré sur la masterclass de Laurent Marchand masterclass titan avec François Pantakini en coach pour nous aider à développer nous accompagner à développer notre corps et tout à l'heure t'as dit on pourrait être le François de l'autre ah oui c'était avant l'épisode oui oui c'est ça juste avant l'épisode on pourrait être le François Pontaquini de l'autre oui bah j'ai envie d'être mon propre François Pontaquini aussi tu vois ça m'a inspiré à fond ce que t'as dit et bien sûr François je t'adore mais si je peux être mon propre coach tu vois mindset, sportif etc bah c'est ça que je veux pour moi ok et donc tu t'engagerais à faire à consacrer combien de temps à ton corps chaque jour
- Speaker #0
ça c'est une bonne en fait déjà rien que de l'écouter tu vois donc toujours avoir ce côté un peu méta position toute la journée quoi parce que parfois il envoie des signes et juste j'ai tendance à me dire ouais bon ça va je suis un peu fatiguée donc l'écouter si je sens de la fatigue ok je t'ai entendu c'est un peu bizarre de répondre à son corps comme ça mais de lui dire je vais aller me coucher tout à l'heure je vais faire une sieste, 10 minutes de sieste tu vois
- Speaker #1
des fois tu peux pas sur le moment mais de lui dire au moins ok je t'ai entendu c'est comme quand ton enfant te demande quelque chose je peux pas de là tout de suite mais je t'entends et je vais répondre à ton besoin exactement pareil c'est ça je m'engage à ça tous les jours super et le mot de la fin avec quoi tu voudrais repartir ou qu'est-ce que tu voudrais donner avant de partir le mot de la fin c'est vraiment un
- Speaker #0
Mon thérapeute m'a dit il n'y a pas longtemps, il y a les gens qui rêvent, qui rêvent leur vie, et il y a les gens qui vivent leurs rêves. Et voilà, je voudrais, moi, commencer à mettre des jalons pour vivre mon rêve et inviter chacun à vivre le sien, à vivre, tout simplement. Tout ce qui me vient, le mot de la fin, c'est vivre.
- Speaker #1
je pense qu'on pourra pas faire mieux comme mot de la fin merci en tout cas d'avoir accepté cette invitation et tu es la bienvenue quand tu veux on mettra les liens pour te retrouver où est-ce qu'on peut te retrouver du coup sur Instagram ?
- Speaker #0
sur Insta et d'ailleurs dans les projets 2024 il va y avoir un site,
- Speaker #1
un site internet ok donc bientôt le site on le mettra dans la description merci Manon,
- Speaker #0
merci de tout mon coeur j'ai adoré passer ce moment avec toi t'es formidable et ce moment yeux dans les yeux pour ce podcast c'était un cadeau ce sera ma gratitude vraiment d'aujourd'hui merci à toi Kandor pour ce cadeau que tu offres au monde
- Speaker #1
Je suis venue avec ton oracle et tu proposais de tirer une carte de l'oracle de la métamorphose de Angesquière.
- Speaker #0
Absolument. En fait, je me disais, déjà, moi, je n'aime pas les fins. Donc, je fais tout pour ne jamais terminer. Donc, tu vois, je te refais. Il n'est pas impossible qu'on n'arrive pas à partir, que je te dise, attends, j'ai encore un mot de la fin.
- Speaker #1
Parce que je n'aime pas trop la fin. Le mot de la fin, le mot de la fin. Voilà, encore. Le PS. Pas de fin.
- Speaker #0
Et puis, tu m'as demandé un peu le mot de l'année. Donc, je propose qu'on tire une carte pour l'année. Génial. Donc, l'année 2024, voilà, pour tous les auditeurs et auditrices. Donc, on y va. Je mélange mes cartes, qui sont donc les cartes, donc je pense que tout le monde entend, de l'oracle de la métamorphose. Et je vais tirer une carte pour, voilà, une tendance.
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
celle-là est sortie.
- Speaker #1
Elle est sortie toute seule.
- Speaker #0
donc la carte pour la tendance de l'année 2024 c'est la carte de l'âme c'est la 9 et donc la carte de l'âme nous dit la petite musique de la vie me montre le chemin de l'âme waouh
- Speaker #1
quel programme ouais 2024 et puis moi ça crée forcément une résonance puisque hier j'étais aux côtés de Laura B. Agence sur l'événement Sol Visibility donc voilà qui traitaient de la visibilité et marketing de cœur et d'âme. Donc forcément que ça résonne pour moi. Toi, qu'est-ce que ça représente pour toi, cette carte ?
- Speaker #0
Eh bien, je vais reboucler avec quelque chose que j'ai dit au tout début, c'est je m'abandonne à la vie sans abandonner la vie. Waouh ! je m'abandonne à la vie sans abandonner la vie la petite musique de la vie me montre le chemin de l'âme et j'ai envie tu sais de go with the flow et voilà j'invite chaque auditeur et auditrice à lâcher prise et lâcher prise ça veut pas dire tout lâcher ça veut juste dire lâcher la prise qu'on a sur les choses sur ce qu'on peut pas maîtriser en fait et se concentrer que sur là où on a de l'impact c'est ça et donc voilà ce sera le mot de la fin
- Speaker #2
Je vous remercie pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous aura plu. N'hésitez pas à partager votre enthousiasme tout autour de vous en partageant cet épisode et le podcast Vous pouvez aussi noter ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous remercie par avance pour ce joli coup de pouce pour mettre la visibilité du podcast en avant. Et à bientôt pour de nouveaux épisodes.