- Speaker #0
Bienvenue dans mon univers sonore 360 degrés, le podcast de tous les possibles. Je suis Manon Ravel-Saladini, votre hôtesse, coach, consultante et fondatrice de l'art de vivre. Je vous propose de cultiver ensemble ouverture de cœur, d'esprit et de conscience pour rayonner à 360 degrés. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue dans le podcast 360 degrés. Et aujourd'hui, j'ai l'honneur de rencontrer Mickaël dans un studio de podcast à Paris pour cet enregistrement. Et d'ailleurs, c'est un endroit assez symbolique parce que tous les deux, on n'est pas du tout de Paris. Et on s'est rencontrés à Paris dans le cadre... de la conférence Solvisibility de Laura Boulot, dans laquelle on a été tous les deux intervenants dans le cadre de cet événement. Toi, tu avais parlé notamment de l'Ikigai. Tout à fait,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #0
Donc bonjour et bienvenue. Je vais peut-être te laisser compléter, mais déjà, voilà, quelques mots pour te présenter, pour t'introduire. Donc toi, tu étais kiné.
- Speaker #1
Tout à fait, oui.
- Speaker #0
Et tu as complètement... Transformer ta vie, ça a été un chemin, on va dire, de retour à sa puissance personnelle, à son choix pour vraiment créer la vie qui te correspond et vivre selon tes propres termes. Et donc voilà, j'ai hâte de plonger dans cette interview avec toi. on va dire que ton activité principale, ça s'oriente notamment autour de l'immobilier. Tout à fait, oui. Tu es aussi conférencier, tu as écrit, donc là tu as ton deuxième livre qui va être publié.
- Speaker #1
Troisième livre.
- Speaker #0
Troisième, voilà.
- Speaker #1
Troisième livre, ah oui.
- Speaker #0
J'ai un livre de retard. Voilà, donc je te laisse compléter peut-être avec tes propres mots, mais en tout cas, bienvenue dans ce podcast.
- Speaker #1
Merci beaucoup du coup pour l'invitation. Donc moi c'est Mickaël Groubet. Donc comme tu l'as dit, ancien kiné, j'ai bossé comme kiné entre 2010 et 2020. Et en fait j'ai toujours été intéressé d'une part par l'humain déjà, mais aussi par tous ces aspects de liberté, de bien-être, également quelque part d'être aux commandes de sa vie en fait, on va dire. Et c'est vrai qu'en tant que kiné... En fait, je servais ma vocation quand même de base, qui est quand même d'aider les personnes. Sauf que je faisais, on va dire, au dépend de mon bien-être à moi et aussi de ma liberté. Et très souvent, ça, c'est ce qu'on peut voir. En plus, en gros, chez des thérapeutes ou des médecins ou autres, c'est qu'on est très fort pour aider. Mais parfois, ça peut être au dépend de nous-mêmes, de notre liberté, notre bien-être aussi. Et l'immobilier et l'entrepreneuriat, en fait, ça m'a toujours attiré. Sauf que... Avant de me lancer, je pensais que ce n'était pas forcément pour moi, parce qu'autour de moi, aucun investisseur. Moi, je suis issu d'une famille de la classe moyenne, du coup, et aucun investisseur dans ma famille. Et je pensais que ce n'était pas trop mon monde à moi, on va dire. Jusqu'au moment où en 2016 je tombe sur Père riche, père pauvre. Donc un livre qui m'a vraiment mis un déclic. D'une part j'ai compris que j'étais dans la rat race en fait. C'est à dire que même si en tant qu'inné je gagnais bien ma vie, j'avais une belle Mercedes classe A blanche, l'appartement aussi. Mais en fait au fond j'avais cette impression que je courais en fait après l'argent. Et je me sentais pas libre en fait. En fait, à ce moment-là, j'ai pris une vraie décision à me dire, OK, bon, est-ce que tu continues comme ça, mais du coup, tu n'es pas forcément trop en phase avec ce que tu veux faire ? Ou alors, est-ce que peut-être tu tentes d'autres options ? et finalement ça m'a amené du coup vers l'immobilier, l'indépendance financière et tout ce que je fais maintenant du coup.
- Speaker #0
Alors effectivement oui cette notion, donc toi ça a vraiment été ce livre Perish Perpov qui a été le déclencheur, le détonateur pour toi, pour t'ouvrir les yeux sur autre chose et sur les autres possibles entre guillemets. J'aime beaucoup aussi l'idée, je crois que tu en parles dans ton premier livre, de cette prison dorée, en fait, quelque part, parce que la rat race, effectivement, on pourrait, donc rat race, peut-être pour, voilà, donc ça veut dire la roue de hamster, on pourrait dire ça comme ça, la recourse du rat, mais voilà, on pourrait aussi le traduire comme ça, c'est, voilà, cette sensation que notre vie ne nous appartient pas, qu'en fait, on travaille, c'est un peu, oui, en fait, on travaille pour quelqu'un d'autre, mais finalement, on est un peu, comment dire, prisonniers prisonniers ouais ça fait une sorte d'esclavage moderne dans le sens où en fait notre vie ne nous appartient pas on a la sensation de se lever le matin pour quelqu'un d'autre, pour payer toutes ses factures, pour travailler pour un patron etc et finalement on n'est pas maître de notre destin et donc Donc cette idée de rat race, effectivement, elle se retrouve à tous les niveaux. C'est-à-dire que toi, comme tu dis, tu avais extérieurement, peut-être même que les gens n'ont pas compris ta décision. Ils t'ont peut-être dit, mais c'est quoi ton problème ? Tu as tout pour être heureux.
- Speaker #1
Tu as un bon métier.
- Speaker #0
Tu as un bon métier, ça te plaît, tu aides des gens. Ça correspond à tes valeurs profondes d'aider l'humain, parce que tu as parlé d'humain tout à l'heure. À la fois, tu as des signes de reconnaissance. Et en même temps, même à ce niveau-là, tu as senti qu'il y avait ce désalignement et que ce n'était pas... ta place en fait. Pour reprendre peut-être le concept, je ne sais pas si tu connais, dans l'alchimiste de Paolo Coelho, les gens de personnel, tu vois. De te dire, en fait, je suis bien, mais je ne suis pas là où vraiment, si je n'avais pas ces contraintes de devoir payer mes factures, etc., peut-être que je ne ferais pas ça, je ferais autre chose.
- Speaker #1
Exactement. Et je pense que c'était aussi une des frustrations que j'avais, c'est-à-dire en fait, en tant que kiné, j'avais cette impression que j'aidais quand même, mais pas forcément au niveau que je voulais.
- Speaker #0
Une frustration au niveau de ta contribution.
- Speaker #1
Aussi, oui.
- Speaker #0
Et justement, comment t'as cheminé par rapport à ce concept d'ikigai ? Peut-être que tu peux donner ta... Oui, ton chemin par rapport à ça, en fait, une fois que tu as eu cette prise de conscience, comment ça s'est passé pour toi pour aller trouver des ressources pour cheminer vers, bon, peut-être pour rappel, l'Ikigai. Je te laisse peut-être préciser.
- Speaker #1
Ça marche. L'Ikigai, en fait, c'est ce qu'on pourrait appeler la mission de vie, la raison d'être aussi. En fait, c'est le chemin entre nos talents naturels, nos passions, les causes qu'on veut servir, donc les besoins du monde et ce pour quoi, en fait, on est payé. Et en fait, très clairement, ça a été un cheminement qui a été très long parce que déjà, quand j'étais gamin, quand on me disait à Mickaël, qu'est-ce que tu veux faire adulte ? C'était un peu compliqué parce que j'ai un profil multipotentiel. Donc, en fait, j'étais autant intéressé par le sport que par le côté artistique, que par le côté scientifique, que par la médecine aussi. Mais c'est vrai qu'au final, le centre de tout ça, c'était quand même l'humain. Et naturellement, je me suis quand même... orienté vers tout ce qui était le médical. Parce que d'une part, c'était en phase avec mes valeurs. Mais si vraiment je m'étais écouté à l'époque, le côté business entrepreneur, ça m'attirait aussi. Mais je pensais que ce n'était pas pour moi à l'époque.
- Speaker #0
Oui, par rapport à ce que tu disais, que tu n'avais pas de modèle familial par rapport à ça et que tu ne te sentais pas... Oui, concerné par la question finalement, que c'était pas pour toi, etc. Donc c'est plus des croyances limitantes, entre guillemets, qui t'empêchaient d'atteindre ça. Et donc tu as choisi la voie... Parce que du coup, tu as des médecins ou des personnes dans le soin ?
- Speaker #1
Oui, alors du côté de mon père, oui. Et c'est vrai que naturellement, c'est des choses qui me sont venues. Et en fait, je pense que son Ikigai, pour le trouver... Je pense que c'est un mix entre la connaissance déjà de toi, qu'est-ce que tu aimes faire en fait. Moi je pense qu'il faut que ça parte déjà de ce que tu aimes naturellement, les choses que tu fais où tu ne vois pas le temps passer. Même si c'est des passe-temps où tu as cette impression du coup que ça n'a pas de la valeur, mais en fait si. C'est que s'il y a des choses que tu fais qui te font plaisir, que ça te met en joie, que tu sens que c'est léger, c'est que c'est bon pour toi.
- Speaker #0
Oui et puis il y a une façon aussi de... Tu vois, on pourrait croire qu'il faut trouver une seule chose, mais en fait, ce qui fait vraiment l'unicité, surtout dans l'entrepreneuriat, c'est quand on associe plusieurs passions, plusieurs de ces facettes, et qu'on les combine ensemble pour en faire quelque chose. Tu vois, à un moment donné, par exemple, dans l'entrepreneuriat, je faisais des mariages, et la fois, moi, je chante. Donc du coup, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai associé le chant, je faisais des chansons personnalisées, dans le cadre. des mariages. Enfin, tu vois, j'ai associé deux trucs qui ont, voilà, plusieurs talents, plusieurs ensembles pour en faire quelque chose d'unique. Et c'est vrai que, bah, ça n'existait pas, en fait. Les chansons personnalisées, on n'en a pas trouvé deux, tu vois. Donc, voilà, c'est pour donner un exemple, mais il ne faut vraiment pas forcément dissocier. Et on peut même associer tous ces talents. Donc, tu as raison, c'est important de partir de là. Et après, toi, comment tu as fait, justement, parce que tu as dit que tu étais multipotentiel ? Bah... comment on fait, Quid, de ceux qui ont multiples pléthores de passions, de talents, d'intérêts, et qui vont parfois dans tous les sens, parce que tout comme toi, moi aussi j'ai des intérêts très divergents parfois, comment on fait pour les faire converger, leur donner une cohérence vis-à-vis de l'extérieur, leur donner du sens, et toi, comment t'as fait en fait, une fois que t'as écrit ce livre-là ?
- Speaker #1
Je pense que c'est la question, même pas à 10 millions, à 20 millions d'euros.
- Speaker #0
La question d'une vie,
- Speaker #1
en fait. La question d'une vie, c'est ça. Si je pars de mon expérience, je pense que quand tu es multipotentiel, ton ikigai, ce n'est pas le même que quand tu es monopotentiel. C'est-à-dire qu'en fait, comme tu l'as dit, vu que tu as des passions et des talents qui sont très divers, vu de l'extérieur, les gens peuvent te percevoir comme un bordel un petit peu, en mode c'est le gros bazar.
- Speaker #0
Dispersé, voilà. Dispersé. Mais tu es dispersé.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. En fait, ce que j'ai pu comprendre, et en tout cas, moi, je sais que c'est ce qui m'aide, c'est de... trouver quand même un axe en commun avec tout ce qu'on fait, mais que cet axe-là soit plutôt en lien avec nos valeurs. Si par exemple, je pars de mon exemple avec l'humain, ce que j'ai fait en tant que kiné, c'était l'humain. L'immobilier, même si on peut penser que c'est du business, l'humain est au centre. T'as des locataires, tout ça, machin. Et même quand tu fais un dillimo, il faut que t'aies des liens avec des humains. Agent immobilier, notaire, banquier, etc. Tu vois ? quand tu fais du coaching, que tu écris, que tu transmets, du coup, l'humain est là aussi. Donc en fait, je pense que quand tu prends conscience de tes valeurs... essentiel, qu'est-ce qui est important et qu'est-ce qui fait sens, même si de l'extérieur, t'as des gens qui te comprennent pas et ça, en vrai, c'est comme ça en fait. Je pense que quand t'es multi, il faut faire cette espèce de deuil-là, de se dire mes parents, ils vont me comprendre, ou mes potes, ou rien parce que, vu de l'extérieur, moi je pense que t'as que un multi qui peut comprendre, en fait c'est comme ça,
- Speaker #0
il faut l'accepter Il faut accepter de, déjà, se comprendre soi-même,
- Speaker #1
et que
- Speaker #0
si on s'accepte soi, les autres ne poseront plus la question.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Tu vois, ce qui me vient aussi par rapport à ce que tu dis là, ça me touche beaucoup quand tu dis que dans l'immobilier, il y a de l'humain, parce que moi, c'est ma croyance aussi. Moi, j'adore l'immobilier. Et je crois vraiment que cette fameuse citation, ce n'est pas la profession qui fait l'homme, c'est l'homme qui fait la profession. C'est-à-dire qu'en fait, on peut faire du coaching en se déconnectant de l'humain, comme on peut faire des ressources humaines sans humain, comme on peut faire de l'immobilier ou de la comptabilité avec énormément d'humains. Donc en fait, je pense que c'est l'inverse, tu vois, c'est vraiment nos valeurs, on va les mettre au service de peu importe ce qu'on fait, en fait, le fait d'être soi, on va pouvoir exprimer ses parts de nous avec ses valeurs profondes, et presque, voilà, peu importe ce qu'on fait, même on pourrait servir du café avec une certaine intention, tu vois. Donc moi je crois que c'est même pas tant, tu vois, le... qu'est-ce qu'on va faire, mais comment on le fait et avec quelle intention on le fait, qui fait que ça va transformer l'expérience. Et pour ça, ça demande aussi de se connaître. Donc tu as parlé des valeurs, donc ça je trouve ça hyper intéressant. Donc toi tu as fait ce travail sur tes valeurs, donc tu t'es dit l'humain.
- Speaker #1
La liberté aussi, la transmission, le passage.
- Speaker #0
Ça aussi, tu as une grande valeur de liberté, tu es digital nomad ?
- Speaker #1
Tout à fait, oui. Tu me laisses pas mal, ouais.
- Speaker #0
Et donc comment toi, t'as cheminé aussi là-dessus ? Parce que du coup, il y a plein de termes. Il y a à la fois quoi faire, à la fois comment le faire, mais à la fois où le faire, dans quelles circonstances. Tu vois, comment t'as petit à petit posé les... Oui, les pierres de la pyramide, tu vois, pour que l'édifice prenne forme. Est-ce que tu peux nous parler de cette expérience-là ?
- Speaker #1
Alors en fait, je suis parti vraiment du constat que mon temps est précieux. En fait, quand je bossais comme kiné, je gagnais de l'argent, mais je travaillais 55 heures par semaine, 60 heures par semaine. Donc au final, j'ai changé mon temps contre de l'argent. Et en fait, tous les business que je fais là, même si j'ai cette envie-là qu'il y ait une croissance, je pars du principe qu'il ne faut pas que ça me prenne non plus trop de temps, il ne faut pas que je me recrée une prison.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Donc au final, je pense que, comme tu as dit, quand ton intention est claire, c'est, en tout cas pour moi, comment est-ce que je peux faire en sorte de me créer des business qui ne me prennent pas forcément trop de temps et qui me permettent d'être libre aussi et de les faire à Paris, à Marrakech. Tu vois ? Et au final, je suis vraiment parti de là. Et c'est ce qui a fait que j'ai mis en place vraiment des projets à la fois immobilier, qui me permettent d'avoir cette espèce de rentabilité, mais sans forcément que je vise des gros gros chiffres, mais que ça me permette au final d'avoir du temps. Parce qu'en fait, en immobilier, parfois ce qui peut se passer, et ça c'est ce que je peux voir, il y a des gens qui vont se lancer parce qu'ils veulent faire du cash flow positif, sauf qu'ils vont se recréer en fait un autre boulot. Donc leur intention de base, c'est... je fais de l'IMO pour gagner de l'argent, ils en gagnent, sauf qu'ils y passent du temps. Donc, il se crée un autre taf, en fait.
- Speaker #0
Tout à fait. Et en fait, il y a la notion, comme tu dis, de décorréler le temps de l'argent, mais il y a aussi cette notion peut-être d'un... Enfin, j'imagine, je suppose, mais que dans ta vision, c'était aussi de créer des sources qui soient aussi passives, entre guillemets, comme les livres. Alors, effectivement, les conférences, par exemple, là, ce n'est pas passif, mais les livres, Tu le fais une fois le job, mais après, c'est illimité. C'est-à-dire que tu en vendes un exemplaire ou un million, le job est fait. Donc, c'est aussi un équilibre dans toutes tes activités entrepreneuriales, immobilières. C'est comment tu crées aussi cet équilibre entre... Tu ne peux pas faire tout en passif parce qu'il y a peut-être des activités qui te plaisent, comme les conférences, etc., qui t'animent. Même si c'est... corrélé plus à du temps présentiel, ça te nourrit d'autres. Comment tu fais pour faire comme une sorte de portefeuille équilibré ? Ce serait comme un investissement.
- Speaker #1
Un portefeuille risque,
- Speaker #0
long terme, court terme, avec plein de variables. Donc, comment tu as fait ça ? Et c'est quoi ta vision derrière ça ? Ok.
- Speaker #1
Excellente question. Au final, l'immobilier, moi, de base, c'était vraiment un tremplin pour moi. Ce n'était pas vraiment une fin en soi. Tu vois, moi, je n'ai jamais été excité par ce mythe du rentier qui ne bosse pas. Tu es toute ta vie, je ne sais pas, à Marbella, tu es dans un beach club.
- Speaker #0
J'ai eu ton poste.
- Speaker #1
Tu es Morito, tu vois.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Tu as fait un poste.
- Speaker #1
Voilà. C'est ça.
- Speaker #0
Piscine avec un cocktail.
- Speaker #1
C'est flamant, du coup. C'est ça. Gros cliché. Mais ça, ça peut être marrant. Tu vas peut-être aller un jour. Mais je pense que tu vois, quand on te reprend. T'as cette envie-là aussi quand même de croissance personnelle, c'est que même si tu gagnes de l'argent, si quand tu te lèves le matin, t'as pas de sens et tu te dis, bon, à qui est-ce que je vais être utile et qu'il n'y a rien ?
- Speaker #0
ça crée un vide après tu vois c'est la fondation même de l'ikigai parce que l'ikigai du coup on a pas trop introduit d'où ça vient mais du coup ça vient c'est japonais et donc le principe c'est que on s'est rendu compte que dans l'île où l'espérance de vie est la plus élevée les personnes ont cette ikigai c'est à dire cette raison de vivre qui fait qu'ils se lèvent le matin et on se rend compte que quand on a ça on peut vivre très longtemps parce que ce qui nous fait mourir entre guillemets ce serait visiblement selon cette théorie là le fait de ne plus se sentir utile. Et voilà, du coup, on s'éteint. Donc, comme tu dis, on ne peut pas juste se dire... Disons que ça peut être un premier step de viser l'indépendance financière, mais une fois qu'on en est là, c'est la fameuse pyramide de Maslow. Donc, du coup, on nourrit le besoin de sécurité, qui est après les besoins physiologiques. Mais du coup, si on veut vraiment continuer la pyramide jusqu'à la quête de l'accomplissement, même si ce n'est pas linéaire, des fois, voilà. on peut dégringoler, remonter, etc. Mais en tout cas, tu as raison. L'argent n'est pas une fin en soi. Ça permet juste, selon moi, mon concept, d'avoir plus de possibilités. Par exemple, ce qui me touche aussi par rapport à ça, c'est de me dire que... en étant pauvre, en n'être personne. Tu peux avoir les meilleures intentions du monde si tu n'as pas de ressources financières, qui tu peux aider ? Tu ne peux pas aider autour de toi, tu ne peux pas contribuer à ta famille, mais même à... Voilà, moi je sais que c'est important pour moi de contribuer, donc je me mets des objectifs par rapport à ça. Mais si tu n'as pas de ressources, comment tu veux créer aussi un impact, un effet papillon dans le monde aussi, tu vois ?
- Speaker #1
Très d'accord avec toi. Et en fait... En vrai, si on pouvait vivre dans un monde un petit peu utopique, on peut être dans l'abondance en se faisant des petits câlins, en disant oui, machin, t'es gentil, t'es beau, tout ça, machin mais ça serait cool en fait. Mais sauf qu'en vrai, la société capitaliste, elle ne marche pas comme ça. Donc quand tu parles de ce principe-là que l'argent, c'est quand même un... Un accélérateur de ta liberté, c'est aussi quelque chose qui te permet d'avoir plus de choix, et aussi de sortir du mode survie et de vivre moins d'injustice. Ça c'est un fait aussi, tu vois. C'est-à-dire que quand de l'argent t'en as pas, tu subis en fait, que ça soit avec ta banque, agio, frais ou autre. Et la société capitaliste, elle est faite comme ça. Elle aide beaucoup les personnes qui ont de l'argent. elle écrase quand même les personnes qui en ont moins ou qui sont dans cette classe moyenne qui d'ailleurs souffrent énormément, de plus en plus du coup, tu vois.
- Speaker #0
Oui, parce que là, avec la crise, les écarts se créent. Exactement. Et tu vois, moi ce qui me touche aussi par rapport à ce que tu dis, c'est vraiment cette idée que, pour moi, la première liberté que le manque d'argent crée, enfin justement, la première liberté que ça t'enlève, le fait de ne pas avoir d'argent, c'est la liberté de choisir où tu vis. Parce qu'en fait, ça, c'est très... Voilà, on sait très bien qu'il y a des endroits très chers, des endroits moins chers, pour faire le lien avec l'immobilier. Et en fait, quand tu n'as pas cette préoccupation de te dire, voilà, j'ai pas le choix parce que j'ai un endroit où c'est, voilà, des prix marchés très faibles, bah déjà, rien que ça, c'est déjà une prise de pouvoir aussi de ne pas subir, en fait. Parce que peut-être que, voilà, peut-être que t'es née, je sais pas... à Limoges, dans la Creuse, et que tu as envie de vivre au bord de mer.
- Speaker #1
Tu délicaces à tous les... Les limoges, hashtag cliché.
- Speaker #0
Non mais voilà, je veux dire, en fait, si tu n'es pas du tout au bord de mer et que ton rêve le plus profond depuis ton enfance, c'est de vivre au bord de mer, par exemple, ben voilà, en fait, l'argent t'empêche de créer ça. Et voilà, et moi je trouve ça... C'est pour ça que j'adore l'immobilier, parce que l'immobilier pour moi, c'est tellement... C'est à la fois simple et à la fois très ordinaire et à la fois extraordinaire. J'ai eu fait de l'immobilier aussi, tu vois, pour la petite confidence. Et je trouve que c'est autant que le coaching. C'est-à-dire qu'il y a tellement d'humains dans l'immobilier. Pour moi, c'est des projets de vie. En fait, les gens, pourquoi ils veulent changer de maison, etc. Déjà, c'est très intime. C'est là où tu vis. C'est ton foyer. Et souvent, c'est des beaux projets qu'il y a derrière. C'est un nouveau travail, une naissance, ou une retraite au bord de mer. Il y a vraiment des vrais projets de vie derrière, avec des vies, avec de l'humain. Et je trouve que c'est très beau. Et donc, du coup, ça me donne envie de te poser cette question. Comment, toi, tu abordes, en tant qu'investisseur, comment tu fais ta sélection ? de produits, est-ce que tu as quand même voilà, est-ce que tu regardes que la rentabilité, est-ce qu'il y a aussi d'autres donc tu as parlé de de ne pas être que dans la course au cash flow que tu regardes tes critères sous d'autres prismes Est-ce qu'il y a aussi des critères d'éthique, par exemple ? Est-ce qu'il y a des villes, par exemple, surpeuplées, où il n'y a pas d'accès au logement, où tu te dis, non mais là, en fait, je ne vais pas faire de... Parce que j'imagine que tu dois faire de la location courte durée, peut-être aussi.
- Speaker #1
Ça, je n'en fais pas encore, mais là, c'est dans les projets, là, du coup. C'est dans les projets aussi, ouais. En fait, alors, pour te répondre, au final, par rapport à mes projets, en fait, la rentabilité... En vrai, ça ne fait pas tout pour moi. C'est-à-dire que c'est important, mais je pars du principe que c'est qu'un critère. Déjà, tu as des biens qui peuvent être très rentables, mais des biens où au final, tu peux perdre de l'argent quand tu les vends. Au final, en immobilier, tu as le côté, tu as la rentabilité, mais tu as aussi l'amortissement du capital que tu peux faire. Comment tu le loues ? Où est-ce que c'est ? Et aussi la tranquillité d'esprit. Parce que si tu achètes un bien à 15%, mais que c'est dans un quartier qui est compliqué et que tu n'as que des embêtements... Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. C'est ce qu'il faut provisionner aussi en termes de risque. Donc toi, tu fais plutôt de l'immobilier avec une vision patrimoniale.
- Speaker #1
Je mixe les deux. Il y a un côté vraiment de patrimonial et de cash flow. Et le côté éthique, ça me parle parce que tu as des projets que j'ai faits où je loue à des associations d'État qui s'occupent de personnes en transition. Là, mon tout premier bien, même mes deux premiers biens sur Bordeaux, c'était en 2017.
- Speaker #0
Ok, donc toi c'est plutôt sur Bordeaux ? C'est qu'en France que tu investis ?
- Speaker #1
À l'instant T, oui. Pour l'instant.
- Speaker #0
On parle là, t'as des projets.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Donc là, je fais ça. Et ouais, donc en fait, mes deux premiers biens, c'était acheté en 2017. Tu vois, je les ai loués à une association d'État qui s'occupe en fait de personnes ou des migrants, ou des personnes vraiment en difficulté. Principalement, tu vois, des femmes ou alors des familles. Et ça, je trouve ça cool parce que A la fois, tu as le côté rentabilité, tu as le côté aussi où tu es assuré parce que c'est l'État qui paie. Et en plus de ça, tu as un côté quand même éthique.
- Speaker #0
Mais je ne savais même pas que ça existait en fait, c'est incroyable. Peut-être si tu veux nous donner des liens pour que toutes les personnes qui te m'intéressent pourront mettre ça dans le bio. Parce que je trouve ça génial de pouvoir... à la fois se sécuriser soit dans son investissement mais aussi contribuer par l'intermédiaire de projets immobiliers et se dire qu'en fait ton bien sert à transition à des familles je trouve ça génial vraiment je sais pas et comment t'as trouvé ça d'ailleurs ?
- Speaker #1
En vrai c'est eux en fait qui m'ont contacté donc je pars du principe que dans la vie il n'y a pas de hasard et que Et ça je trouve ça cool parce que après c'est pareil tu vois, je pense qu'il y a quand même encore cette mauvaise image des propriétaires bailleurs, très souvent tu sais quand tu peux voir sur Capital ou autre ils vont montrer genre les darons qui ont la soixantaine, la chemise la brochette, les bagouses et très souvent en fait ils vont montrer des propriétaires qui louent des taudis tout ça, t'en as encore tu vois, mais en gros tu vois ce que je trouve bien c'est que là il y a quand même en fait une nouvelle génération de... propriétaires qui sont quand même plus conscients de l'humain et qui veulent faire ça bien et je pars du principe que tu peux vraiment faire du business, gagner de l'argent éthique, voilà,
- Speaker #0
à fond en tout cas c'est le but c'est vraiment ça je pense qui a résonné quand on s'est rencontré t'as vraiment intégré cette dimension humaine dans tout ce que tu fais, y compris dans des choix très d'investissement, immobilier etc Et tu vois, tu parlais de niveau de conscience, ça me fait la transition avec la question que je voulais te poser aussi. Toi, dans quelle mesure aussi la spiritualité te permet de faire le pont entre les deux ? Enfin, on n'en a jamais parlé, mais je ne sais pas, je pressens ça.
- Speaker #1
Excellente question, oui. En fait, j'ai aussi un côté très intuitif, très énergétique aussi. Au final, tu vois, c'était des parties de moi que je n'assumais pas trop avant. Mais là, plus ça va, plus je m'ouvre et plus je me rends compte qu'au final, c'est des choses... qui me guide. Et tu vois, quand tu parlais de qu'est-ce qui fait que je choisis des biens, si on me présente un deal à 15%, genre avec tous les critères cartésiens parfaits, mais que quand je le visite, je n'ai pas le feeling, ou que je ne me projette pas, ou que je sens que j'ai des tensions dans mon corps, ou un truc qui n'est pas clair, je n'y vais pas en fait.
- Speaker #0
Ce n'est pas le mêlignement, c'est ton corps qui fait la... enfin voilà qui est le signal en fait pour te dire j'y vais,
- Speaker #1
j'y vais pas et ça le feeling tu vois je pense que c'est très important et encore plus alors là je te parle tu vois t'es pour acheter un bien mais c'est pareil tu vois si un locataire, un agent immobilier un banquier tout ça, au final je pense que quand tu te connectes à cette information en fait que ton corps te donne très très vite très souvent c'est genre un petit flash et le piège en fait c'est que quand tu fais pas confiance à ça, après t'as ton mental après qui arrive qui dit ah non mais là c'est quand même un bon deal tout ça machin Et au final, tu peux faire des mauvais choix. Et quand tu vois que ça se passe mal, tu as ta petite voix qui dit, mais je le savais pourtant. Et je ne me suis pas écouté.
- Speaker #0
Ça t'est déjà arrivé justement de ne pas t'écouter ?
- Speaker #1
Ça m'est déjà arrivé, oui. C'est une raison, j'imagine. Oui, mais le truc, c'est qu'en immo, quand tu te plantes, par contre, ça peut faire mal. C'est des vraies leçons parce que tout de suite, tu as quand même un engagement. Donc si ça se passe mal avec un artisan, si ça se passe mal avec un locataire ou autre.
- Speaker #0
tout de suite il y a des dépenses voilà c'est ça et peut-être même pire qu'en entrepreneuriat enfin ça dépend de ce dans quoi on entreprend bien sûr mais en tout cas dans le coaching etc il y a peu d'investissement direct on va dire mais oui l'immobilier c'est quand même des sommes qui peuvent vite s'envoler aussi quand on parle de travaux etc c'est parfois de belles enveloppes et comment tu vois dans le podcast c'est vraiment cette idée On vient cultiver à la fois une ouverture de cœur, de conscience, d'esprit et de conscience. Et comment toi tu arrives à trouver ta voie du milieu entre tout ça ? On a parlé de ce pont que tu crées entre la matière finalement et le spirituel, de cet équilibre aussi que tu as entre tous tes projets qui nourrissent chaque partie de toi dans ta multipotentialité. Voilà, comment... comment tu intègres ça de façon plus globale pour pas te couper en morceaux je sais pas si ma question est claire mais parce qu'on pourrait vite se segmenter en petits morceaux quand on a cette vision un petit peu holistique et toi comment tu rassembles le tout c'est
- Speaker #1
intéressant au final je pense que Alors, je ne pense pas que j'ai une organisation qui soit parfaite. Elle est très perfectible. Tu vois, je peux avoir un côté un peu artiste qui peut être très éparpillé. Mais autant, quand je suis centré dans des projets qui m'animent, je suis hyper carré, en fait, tu vois. Et j'ai aussi un profil où je n'ai pas une énergie, en fait, qui est constante. Moi, je suis plus, en fait, tu vois, par phase, en fait. Ah, ok.
- Speaker #0
Tu connais l'human design ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu fais ?
- Speaker #1
Projecteur. Projecteur émotionnel je crois.
- Speaker #0
Ah oui, je suis formée en Human Design, c'est pour ça que j'ai le réflexe de se reposer la question.
- Speaker #1
Donc là-dessus, je ne suis pas constant et je me rends compte qu'au final, tous ces trucs de productivité, ça me fait chier en vrai parce que ce n'est pas moi. Ça ne marche pas sur moi.
- Speaker #0
Tu t'écoutes ton énergie. Donc ça aussi, ça a été une clé peut-être importante de mieux te connaître dans ton énergie. Tu as parlé d'énergie. Hum... Oui, j'imagine que dans ton cheminement, pour mieux te connaître, ça a dû ouvrir plein de portes qui t'ont permis d'atteindre ce niveau. Comme tu dis, tout est perfectible, mais déjà, il y a quand même une base, une fondation qui est bien là.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Là, je me suis formé en sophrologie, préparation mentale, PNL, coaching aussi. Je m'intéresse. Et c'est vrai que de base, même si tu penses que tu le fais pour les autres, tu le fais quand même pour toi, pour te comprendre. Et c'est vrai que je pense que... Quand tu arrives à te comprendre, tu entres au moins dans la comparaison aussi avec les autres. Parce que ça, ça peut être aussi le piège. Encore plus quand tu es dans ce milieu un peu de l'influence ou en coaching ou autre, où tu as cette impression que les gens font peut-être plus. Mais au final, d'une part, tu ne sais pas trop. Et en plus de ça, si toi, tu ne marches pas avec ton propre fonctionnement, c'est un peu compliqué. Donc en fait, là-dessus, j'ai...
- Speaker #0
En gros je fais en sorte de comprendre un petit peu mes cycles. Moi par exemple tu vois Je suis quand même assez bien pour bosser le matin. Donc là, ce que je fais, c'est le matin, très souvent, je fais mon sport. Après, je bosse pendant peut-être une heure ou deux. Et tout ce qui va me demander un effort intellectuel intense, très souvent, je peux tenir peut-être une heure et demie, deux heures maximum. Et après, j'ai plus un côté où je peux passer des coups de fil, tout ça. Et en fait, je cherche vraiment à identifier quelles sont mes actions les plus efficientes.
- Speaker #1
ça c'est très important et tu sais c'est la métaphore des cailloux que tu peux mettre dans un pot tu mets d'abord les gros cailloux exactement moi ce qui me tient à coeur c'est la fameuse loi de Pareto mais même en entrepreneuriat on parle même de 90-10 plutôt que de 80-20 et toi justement comment tu intègres quelque part moi en tout cas je fais le lien avec cette loi de Pareto avec le minimalisme c'est à dire vraiment focus vraiment sur les actions essentielles et sur ce qui va vraiment produire de la haute valeur ajoutée. plutôt que... C'est vrai que surtout quand on a été... Alors toi, tu n'as pas été salarié. C'est vrai que tu as été à ton compte, mais quand même avec une notion de productivité puisque c'était quand même du temps contre de l'argent. Tu vois, il y a tout un déconditionnement à faire pour sortir de... Là, il faut que je travaille tout le temps. En fait, non, ça ne sert à rien. C'est-à-dire que c'est travailler au bon moment et faire la bonne action inspirée qui va produire le maximum de valeur. Et toi, comment tu chemines ? À travers ça, dans cette idée de minimalisme et de... les bonnes actions au bon moment.
- Speaker #0
C'était vraiment des prises de conscience avec le temps. Et ce que j'ai compris, et ça peut paraître totalement contre-intuitif, encore plus quand tu es conditionné à travailler dur pour que ça marche, c'est de te dire qu'au final, c'est souvent les trucs les plus simples et ce que toi tu penses le plus basique que tu dois faire plus. C'est une sorte de déconditionnement de se dire que tu peux réussir bien mieux et bien plus loin en faisant moins d'efforts. Et ça, quand tu as cette culture-là, peut-être familial et aussi sociétal en fait voilà qui faut que tu travailles dur, travaille plus pour gagner plus et au plus tu travailles dur, au plus tu as un bon métier etc oui très clairement et c'est de se dire qu'au final des fois en en faisant moins mais en mettant en fait aussi des bons systèmes, en fait je pense qu'il y a aussi cet art de déléguer et de capter les potentiels des personnes autour de toi qui peuvent compléter tes manquements. Ça, c'est ce que je fais aussi.
- Speaker #1
Tu as une équipe aujourd'hui dans tes projets ?
- Speaker #0
Ça commence ça du coup. En fait, en immobilier, c'est un truc que j'ai fait vite parce que notamment les parties travaux, tout ça, je ne suis pas très bon. Donc étant un peu handicapé là-dessus, je me suis dit de toute façon, tu n'as pas le choix. Donc en fait, en immobilier, naturellement, je le fais. Dans mes business, je commence un peu à lâcher prise. Ce n'est pas facile en vrai, parce que quand c'est tes business, que c'est un peu tes bébés, tu contrôles un peu.
- Speaker #1
Quand tu dis tes, c'est-à-dire que tu as plusieurs, même dans le coaching, tu as plusieurs entreprises, c'est ça ?
- Speaker #0
Là, j'en ai deux, plus une entreprise de coaching un peu plus en mindset. Et ensuite, ce que je fais principalement à 90%, c'est les formations et les coachings en IMO. Moi je cible le plus les professionnels de santé, les thérapeutes ou autres. Parce que dans ces métiers-là, on aide les gens, mais on ne s'aide pas nous. On s'aide du sauveur. Voilà, c'est ça. Et en plus de ça, on s'oublie, on n'est pas trop formé en financier. Ça peut faire peur. Parce que c'est pareil, quand tu arrives dans ce monde-là de l'immobilier, ce n'est pas forcément que des bisounours, il y a aussi des requins. Et une erreur que tu fais, ça peut te coûter cher. Donc
- Speaker #1
il y a tout ça aussi et oui en fait toi tu viens vraiment faire le pont et réconcilier les deux, réconcilier le monde de l'investissement avec ses belles intentions humaines et de personnes qui sont intéressées par l'humain ouais c'est top ça et ouais ce que je voulais oui donc on parlait du fait de déléguer etc Oui, et puis, tu vois, il y a aussi d'autres façons de faire. C'est vrai qu'on pense souvent, voilà, j'ai ça qui me vient, à l'immobilier. Immobilier égale, pour faire du... Voilà, pour être intéressant de l'immobilier, il faut forcément faire des travaux. Cette croyance est totalement fausse. Il y a tellement de façons d'amener un projet. Voilà, enfin, pour moi, ça, c'est un mythe à déconstruire, tu vois, le fait que l'immobilier rentable égale travaux. On peut très bien... avoir de super projets, mais sans passer par cette case-là. Ça peut être délégué, mais ça peut être aussi complètement bypassé, certains schémas qui ne nous conviennent pas, ou certaines modalités de projet, etc. Et j'imagine que c'est pareil pour tes autres business aussi. Des fois, il faut s'épauler. Je ne sais pas quel talent tu as recruté récemment dans tes équipes business.
- Speaker #0
J'ai une personne qui m'aide, notamment pour l'organisation de mes événements ou autres, qui s'appelle Audrey, et qui me complète parfaitement parce qu'elle a un côté plus détail, process. que moi en fait j'ai pas trop c'est à dire que moi je suis très bon pour lancer moi j'ai une vision en fait qui va hyper vite donc je crée très très vite J'aime bien le début des projets, mais après toute la partie process, arriver au truc, là je suis un petit peu moins bon, et je sais qu'il faut que je m'entoure de personnes qui ont beaucoup plus ce petit sens-là du détail.
- Speaker #1
Et de la persévérance sur le long terme, et au quotidien dans le projet. Une fois que le projet est lancé, quelqu'un va pérenniser la chose.
- Speaker #0
bien s'entourer. Mais après, je pars du principe qu'au-delà des talents, il faut que ça matche aussi en termes de valeur. Plus important. C'est-à-dire qu'en fait, il vaut mieux une personne qui soit peut-être pas forcément la meilleure, mais qui ait vraiment des valeurs, qui ait une vision et qui ait cette envie-là vraiment de bosser avec toi, qu'une personne qui soit au top, mais avec qui tu sens que ça ne matche pas trop. C'est très important, ça.
- Speaker #1
Et comment tu recrutes, toi, justement ?
- Speaker #0
En fait, en vrai, je pense que j'ai un côté pareil très intuitif où assez rapidement, je sens la personne. Après, ça ne ment pas.
- Speaker #1
Oui, c'est des personnes que tu es amené à rencontrer.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Tes cercles.
- Speaker #0
Audrey, c'est une personne que j'ai eue en coaching il y a un an.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
cliente. C'est ça.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
cliente, ça s'est fait comme ça.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Dès que je l'ai coachée, je me suis dit, mais elle, obligée. On bosse ensemble un jour, ça s'est fait comme ça, naturellement.
- Speaker #1
Ouais, chouette. Et tu vois tout à l'heure je voulais revenir juste sur une, alors désolé ça part un peu dans tous les sens en tant que deux multipotentiels tu parlais du fait que je voudrais m'arrêter sur un détail sur le fait qu'on a cette croyance de l'effort obligatoire etc et on a tendance à aller toujours vers plus d'effort alors qu'en fait c'est tout aussi ce que je défends c'est d'aller vers le flow, l'aisance et souvent c'est tellement En fait, ceux qui ont fait le mieux, on ne le voit pas. Donc c'est tout aussi l'enjeu de l'ikigai, c'est aller regarder. Et donc ça, ça passe par la connaissance de soi. Parce que si on ne se connaît pas, on ne peut pas savoir donc on est bon, donc on est moins bon. Et c'est vraiment voir son talent un petit peu unique ou ses talents uniques. dans lequel c'est tellement facile qu'on ne le voit même pas. Donc en fait, ce que je trouve intéressant à faire aussi comme exercice, entre guillemets, c'est de demander autour de soi. Parce que soi-même, on ne voit pas, en fait. Donc il faut demander comme un... Je ne sais pas si tu connais le feedback 360 degrés. Voilà, ça c'est un exercice que j'adore. Tu demandes à tout ton entourage, mais peu importe, il y a plusieurs niveaux. Tu demandes à tes très proches, amis, famille, etc. Mais aussi à des gens beaucoup moins proches. Dans différentes... Voilà, ça peut être dans le... le domaine personnel, le domaine professionnel, même des voisins. des personnes qui te connaissent peu parce que c'est ça qui va être intéressant c'est la richesse des points de vue qui sont différents parce que chaque personne va connaître peut-être une ou plusieurs facettes de toi et en fait de demander un large panel ça permet d'avoir une vision la fameuse vision et voilà je trouve que ça peut être une piste intéressante pour celles et ceux qui veulent cheminer c'est quoi ton vrai talent ou tes talents effortless, sans effort et pour atteindre ce flow c'est des fois de demander autour de soi tout simplement.
- Speaker #0
Et je pense que ça demande aussi de s'autoriser à réussir sans effort en fait. Et de ne pas avoir cette espèce de culpabilité, à se dire au final c'est peut-être un peu trop facile, je ne mérite pas.
- Speaker #1
Et toi comment tu fais ça ? ouais, shifter, entre guillemets, cette croyance ?
- Speaker #0
En vrai, je suis encore en process. Là, je pense que c'est une croyance que j'ai shiftée en au moins 80%. Mais t'as des moments où je me mets encore cette espèce de pression, quoi. T'as à me dire Ah, mais c'est trop facile, presque, tu vois. Alors que non, en fait, c'est comme t'as dit, en fait, quand t'es dans tes talents et que c'est naturel et que ça se passe bien, et que même, c'est des choses que les gens perçoivent chez toi, c'est que c'est ta zone, en fait, de génie.
- Speaker #1
c'est pas forcément le truc le plus sexy mais c'est ce qui marche le mieux en fait très clairement 100% d'accord avec ça et comme tu dis, j'aime bien aussi cette nuance que tu mets là t'as beau déjà avoir atteint certains niveaux t'es indépendant financièrement à niveau de succès tu fais des conférences, tu écris des livres en fait, il n'y a pas besoin d'être parfait là-dessus pour pouvoir déjà s'autoriser l'indépendance. C'est ça qui est aussi intéressant à écouter. C'est de se dire qu'on est toujours en processus et qu'on n'est jamais rendu quelque part. C'est-à-dire que c'est toute sa vie, en fait, le cheminement. Ça fait la correction. Et ça s'affine. Et à chaque fois, c'est toujours le petit détail. Et au plus on avance dans le processus, là tu dis que tu étais à 80%, au plus, le petit pourcentage de plus, il est de plus en plus quelque part dur à acquérir. C'est vraiment du... de la précision chirurgicale au plus tu approches bon même si je reste convaincue qu'il n'y a pas de 100% possible mais voilà tu sais c'est comme une histoire comme ça avec une grenouille qui fait à chaque fois un bond mais le bond suivant est toujours de 50% plus petit que le premier en fait tu ne peux jamais arriver parce qu'il n'y a pas de fin parce qu'à chaque fois tu raccourcis l'intervalle tu ne peux jamais arriver à 100% là c'est pareil en fait c'est à dire qu'au plus tu t'approches au plus c'est...
- Speaker #0
difficile c'est important ça tu vois et ce que tu dis ça me fait penser aussi au syndrome des perfectionnistes qu'au final on se dit qu'il faut être parfait pour agir, qu'il faut être parfait pour faire un podcast, une vidéo un business alors que non et là dessus je pense que l'immobilier m'a beaucoup aidé ça m'a même été vraiment une thérapie ça m'a déjà appris à être beaucoup plus patient parce que de base je suis impatient mais du coup et en plus de ça ça m'a appris aussi à lancer des projets même si je suis pas... pas 100% sûr en fait. Et même si je ne me sens pas 100% prêt.
- Speaker #1
C'est une pépite ce que tu viens de dire, parce que moi, ça résonne très très fort. Moi aussi, je suis une grande impatiente. Mais voilà, vraiment, vraiment. Et l'immobilier, je pense que ça m'a tellement aidée à... Tu vois aussi sur la vision, sur le long terme. Aujourd'hui, notre société, elle est quand même tellement dans la récompense de la gratification immédiate. Et tout est comme ça. Je pense qu'on n'a pas besoin de développer, mais tout est comme ça. Et je trouve que l'immobilier, ça rend humble de ce point de vue-là. C'est tellement du long terme qu'en fait, tu es obligé de plier là-dessus, de se dire que oui, c'est long, c'est immobile. L'immobilier, ce n'est pas pour rien que ça s'appelle comme ça, c'est que c'est immobile. En plus, j'ai fait aussi de l'immobilier dans une grande entreprise française. Je gérais aussi de l'immobilier. Même avec cette casquette-là, je voyais que les projets, c'était des fois à 15 ans, 20 ans. et ça te ouais quand je dis ça rend homme dans le sens où en fait on se sent petit par rapport à la ligne de temps tu vois on se dit mais en fait voilà faut arrêter de se mettre la pression des fois sur des trucs et surtout dans l'entrepreneuriat je trouve qu'il y a beaucoup ce mindset du court termisme dans les tu vois dans les KPI enfin dans les la course au chiffre d'affaires toujours plus etc je suis un peu à contre-courant là-dessus je trouve que l'immobilier m'a apporté ça et je trouve que tu incarnes ça aussi et voilà c'est très bien dit ce que tu viens de dire donc merci pour ça, je pense que ça peut aussi inspirer un autre souffle un autre courant On va s'approcher de la conclusion. Je voulais te demander, on a bien parlé d'où tu venais, de ce que tu incarnes aujourd'hui, où est-ce que tu en es. Et là, j'aimerais te poser la question, quelle est ta vision pour les... Alors, soyons fous, je n'ai pas peur de viser sur le long terme, où tu te vois dans même... Bon, j'allais dire 50 ans, c'est peut-être dans longtemps, mais vraiment à long terme, c'est quoi ta vision ? Ta vision limite à la fin de ta vie.
- Speaker #0
Ok. Alors, en fait, la vision que j'ai... On va dire que ça serait de pouvoir vraiment contribuer un maximum à amener le plus de personnes possible vers tout ce qui est abondance, bien-être, liberté. En fait, la vision que j'ai, notamment de tout ce qui est financier ou autre, c'est que ça doit vraiment servir notre vie, notre mission d'âme aussi, et que ça soit cet accélérateur pour être bien. C'est pour ça que j'aime vraiment bien coupler ce côté-là. financier, bien-être, spiritualité aussi, ikigai, tu vois, parce qu'au final, ça fait vraiment partie, tu vois, de toutes les facettes, en fait, d'un humain. Et je pense que vraiment, tu vois, de réconcilier aussi l'argent avec le bien-être, avec la spiritualité, avec l'éthique aussi, tu vois. Ça, ça me parle. Et au final, sur ce que je fais là, c'est-à-dire vraiment d'aider des soignants, en fait, et des thérapeutes à investir, Je pense qu'au fond, la mission, ça serait de pouvoir aider, je dirais, des personnes qui elles-mêmes sont dans l'aide aux autres, à se créer du coup plus d'abondance pour encore mieux servir après. Donc ça, c'est la vision business. Et après, je pense qu'à plus long terme, ça serait vraiment de contribuer, que ce soit pour... des enfants, tout ça. Moi, je suis métis franco-nigérien. Et de contribuer pour l'Afrique, moi, c'est un truc qui me parle beaucoup. Pourquoi pas aussi aider des entrepreneurs, des business, tu vois ? Tu peux être mon associé, tout ça. À la fois sur le côté entrepreneur,
- Speaker #1
mais aussi, il y a quand même cette idée, quand tu parles de l'Afrique, etc., plus d'humanitaire, peut-être...
- Speaker #0
Carrément, à fond, à fond. Éducation aussi. Parce que je pars du principe que... Je pense que plus on a les connaissances et l'éducation, plus vraiment on peut faire les meilleurs choix. Très souvent, ce qui fait qu'on sort ferme dans une matrice, c'est parce qu'on est ignorant. Et tant que tu n'as pas ta conscience qui s'élève, tu restes dans tes schémas, tu ne comprends pas et tu te plains de ta vie.
- Speaker #1
Et tu vois, il y a quelque chose en t'entendant qui me vient. En ce moment, je suis très fortement connectée à ça aussi. Je crois que tu vois aussi cette vision long terme, elle est très liée aussi à cette notion de foi quelque part. Il faut avoir foi en la vie, il faut avoir foi aussi. C'est assez fort le terme, mais aujourd'hui, je pense que j'ose l'assumer pleinement. De faire le lien avec le business, avec toutes les sphères de vie. Et de se dire qu'en fait, il y a vraiment une vision très long terme avec aussi cette idée d'être dans la foi. que tout est juste aussi et que ce qui arrive c'est pas pour rien non plus et de suivre ses intuitions et voilà, qu'est-ce que t'aimerais dire là-dessus pour conclure ce magnifique échange non mais ça me parle bien du coup ce que tu dis
- Speaker #0
C'est vrai que de base, c'est pareil, c'est des choses que je n'assumais pas trop, mais je pense qu'il y a vraiment des choses qui vont se passer quand tu es dans ton bon chemin. Il y a des choses qui arrivent et qui sont magnifiques. Donc ce côté la foi, ce côté aussi synchronicité, intuition, se faire confiance. Et je pense que quand tu te connais, que tu incarnes tes valeurs et que tu agis aussi en cohérence avec ça, c'est là où, comme par hasard, tu as les bons trucs qui viennent. les bonnes personnes aussi et pour conclure moi je dirais une phrase qui m'a beaucoup aidé c'est cette phrase de l'abbé Pierre qui disait le plus grand des échecs c'est de ne pas avoir le courage d'oser et ça voilà je pense que quand t'es dans ces phases là où tu te dis que t'as envie que ta vie change mais que tu sais pas trop une vie ça passe vite en fait et au final voilà c'est le temps que tu perds mais c'est du temps qui est perdu à tout jamais tu vois
- Speaker #1
Non, et on ne peut pas le rattraper.
- Speaker #0
Donc ça, quand on prend conscience et que tu vois que tu n'es qu'un simple mortel, au final, ça peut t'aider aussi à te dissocier de ce que les gens vont penser de moi, et si on pense que je suis un multi éparpillé, tout ça. Ce n'est pas grave, en fait.
- Speaker #1
Tu n'as pas tant de mission. En face à tout ça. Moi, j'aime bien cette phrase, c'est moi qui me dis ça, c'est un peu mon mantra moi-même, j'aime bien aller au bout de ce qu'il y a dans mon cœur. En fait je me dis que si j'ai un désir, une envie, quelque chose qui m'appelle en fait, peu importe ce que c'est, peu importe le domaine, c'est pas pour rien. C'est-à-dire que ça n'a pas été placé là pour rien et c'est que ça a un sens et que je dois en faire quelque chose. Donc je me dis j'y vais, je vais au bout de la chose et on voit, peut-être ça m'aide nulle part, mais au moins j'aurais tenté et j'aurais pas de regrets. Le dernier jour de ma vie, je me dis, voilà, je pourrais partir sereinement.
- Speaker #0
Magnifique, magnifique. Ça me parle bien ça.
- Speaker #1
Bah écoute, en tout cas, je te remercie vivement pour cet échange, c'était passionnant, j'ai pas vu le temps passer. Merci beaucoup. C'est un flow de... Pareil, pareil. Donc c'est que c'était bon signe.
- Speaker #0
Merci beaucoup, merci, à très vite.
- Speaker #1
Je vous remercie pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous aura plu. N'hésitez pas à partager votre enthousiasme tout autour de vous, partageant cet épisode et le podcast 360 degrés. Vous pouvez aussi noter ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous remercie par avance pour ce joli coup de pouce pour mettre la visibilité du podcast en avant. Et à bientôt pour de nouveaux épisodes.