Speaker #1Et bonsoir à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Authentique. Comme à votre habitude, je serai votre hôte, Lumi. Et ce soir, nous nous retrouvons sur cet épisode « Comment les bonnes manières affectent-elles la spiritualité ? » Et on va voir ça en plusieurs étapes. On va décomposer chacune d'entre elles, afin de les recomposer et de comprendre à quel point il peut être primordial, tout simplement, de renouer à ces valeurs-là, afin de continuer. non seulement de vous aider dans votre réveil, mais réellement d'adopter de nouvelles habitudes et d'adopter quelque chose qui a toujours vibré en vous. Pour la plupart, le chemin des bonnes manières, je ne pense que je ne vais rien vous apprendre, on a dû vous l'éduquer dans votre enfance. C'est des choses que vous avez déjà vues, savoir dire bonjour, savoir dire merci, s'il te plaît, rien d'étonnant jusque-là. On va essayer simplement de comprendre pourquoi est-ce qu'il est important de continuer de partager ce bonjour. Merci, s'il te plaît. Et pour ça, je vais vous inviter, juste pendant quelques secondes, à décomposer chacun de ces mots. Bonjour. La première chose que vous dites à un être humain quand vous le croisez, c'est que vous lui souhaitez de passer une bonne journée. Voici pourquoi le bonjour reste important. En fin de journée, bonsoir. Cette personne, vous n'allez pas la recroiser, mais vous lui souhaitez malgré tout une bonne soirée. Le s'il te plaît. Je pense qu'encore une fois, tout est dans le mot. S'il te plaît. Et ces mots-là, ces habitudes-là, on appelle ça les bonnes manières. Les bonnes manières. Puisqu'effectivement, si vous regardez d'assez près, le fait de se souhaiter ça, même à des inconnus que vous ne connaissez pas dans la rue, eh bien, indirectement, vous serez un créateur de sourire. Vous serez un créateur de bonnes vibes. Vous serez un créateur de bonheur. Je vous prends l'exemple. Vous vous baladez dans la rue. On sait très bien qu'aujourd'hui, beaucoup de personnes ont perdu le bonjour ou que vous allez leur dire et elles ne vont pas vous répondre. Eh bien, maintenant, prenons dans votre cas. Vous croisez quelqu'un qui vous dit bonjour. Vous vous sentez comment ? Ça vous fait plaisir ? Ou vous n'en avez rien à faire ? Si vous êtes de la catégorie des personnes qui n'en ont rien à faire, il s'agirait peut-être de faire un travail dessus. Une personne que vous ne connaissez pas, vous souhaite une bonne journée. Eh bien, la réponse standard et basique, c'est que quand vous recevez un élan d'amour, c'est de le partager en retour. Bonjour, monsieur. Ah, bonjour à vous aussi. C'est tout bête. Ça prend quelques secondes. Et vous avez créé du bonheur et de belles choses. Dans la vie de quelqu'un. Et ça a pris deux secondes. Même chose pour le merci. Même chose à vous. Merci infiniment. Ce sont des choses basiques. La première chose, alors attention, ce qu'on vient de voir, c'est juste les bonnes manières de base. Il n'y a rien de transcendant dans ce que je viens de vous donner comme élément. Maintenant, qu'est-ce qu'on peut ajouter comme bonne manière, on va dire, dans la spiritualité ? La première chose, c'est une méthode qui est toute simple. On va l'appeler la méthode S-O-U-R-I-R-E, la méthode sourire. Alors je sais que quand on a eu une journée difficile, qu'il y a plein de choses qui sont abattues sur nous sans qu'on le veuille, c'est compliqué de sourire. Cependant, on ne vous demande pas d'avoir un sourire faux, mais simplement d'observer la vie qui vous entoure. Les oiseaux dans le ciel, les arbres tout autour de vous, le fait d'avoir un toit. au-dessus de votre tête et d'être simplement dans la gratitude envers ce que vous avez déjà, plutôt que de focus sur les choses que vous n'avez pas. Et vous allez voir que quand vous allez focus sur ce que vous avez déjà, naturellement, un sourire va se dessiner sur vos lèvres. Merci. Merci d'avoir de l'air dans mes poumons. Merci d'avoir un toit au-dessus de ma tête. Merci d'avoir une femme et une fille merveilleuses. Merci d'avoir un travail qui me permet de survenir à mes besoins. Merci d'avoir peut-être même trouvé ma mission de vie. Et dans ce cas-là, eh bien, souriez à la vie. Je prends un exemple. Cette habitude de sourire, si vous la prenez au quotidien, vous allez créer des sourires en sens inverse. D'accord ? Souriez, je ne sais pas, des personnes de votre travail. Même si vous n'avez pas l'habitude et que jusqu'à maintenant, c'est des personnes qui ont été désagréables envers vous. Peu importe. Souriez. Arrivez le matin, tout sourire. Vous leur faites de beaux sourires. Et vous allez voir ce qui va se passer. Ce que vous allez créer. Vous allez créer des sourires en sens inverse. Le sourire est un miroir. Il est communicatif, les amis. Je vais prendre une anecdote, qui n'est même pas d'ailleurs une anecdote, qui est juste une vidéo qui a tourné sur plein de plateformes, Instagram, YouTube, TikTok. C'est un homme qui est dans le métro, je ne sais pas si c'est le métro parisien ou new-yorkais, qui est en train de regarder une vidéo sur son téléphone et qui éclate de rire. Il éclate de rire, il éclate de rire et sans se mettre de fil par rapport aux autres personnes dans la trame avec lui. Et vous savez ce qu'il se passe ? Au début, il y a des personnes qui se retournent. Qu'est-ce qu'il se passe ? Au début, elles se mettent à sourire. puis à rigoler avec lui, et toute la trame de métro se retrouve à rigoler ensemble. Ils sont éclatés de rire, dans tous les sens. Le rire est contagieux, les amis. Et sourire est contagieux, les amis. Si vous arrivez dans votre travail demain matin, vous avez trois personnes qui vous sourient, et un sourire, vous sentez, qui est sincère. Croyez-moi que vous passerez une bonne journée. Même si la veille, vous avez peut-être eu une journée pourrie. La base, c'est sourire. Et la deuxième qu'on va voir, c'est la souplesse. Et là, vous allez me dire, oui, mais je ne peux pas me mentir, je ne vais pas sourire à des gens que je n'aime pas, etc. Eh bien, souriez quand même. Et si cependant, il y a des personnes avec lesquelles vous avez réellement du mal, gardez votre sourire malgré tout. Mais par contre, la souplesse, c'est savoir reconnaître que si cette personne, elle est tout le temps désagréable envers vous, ça ne vous appartient pas. Entendez bien ce que je vous dis là. Son humeur, toutes les choses désagréables qu'elle vous dit, elle se pourrit déjà bien suffisamment la vie toute seule à elle-même. Ces choses que cette personne a décidé d'émaner ne vous appartiennent pas. Et si vous le décidez, ne vous appartiendront jamais. La souplesse, ça va être cette faculté à savoir reconnaître Quand on essaie d'être méchant gratuitement ou insultant envers vous ou humiliant, dédouanez-vous de ça. Ça ne vous appartient pas. Si vous, vous avez choisi d'émaner l'amour, d'émaner l'humour, d'émaner la bonté, continuez sur votre lignée, continuez sur votre lancée. Et ne cessez jamais. L'autre chose qui va être liée à cette même souplesse, ça va être une nouvelle valeur, ça va être l'humilité. C'est justement, ouais, mais j'ai de la souplesse. Mais non, lui, c'est vraiment compliqué. Ok, prends le recul nécessaire, mon ami. Et dis-toi en toute humilité, analyse la matinée, par exemple, de travail que tu viens de passer ou avec ta compagne ou peu importe. Et regarde dans tout ce qui vient de se passer, jusqu'où tu as pu te laisser atteindre ou toucher. Et de voir toute ta matinée qui vient de se passer comme si tu étais spectateur de tout ce qui vient de se passer. D'accord ? C'est ça, prendre le recul pour observer. Qu'est-ce que je peux mettre en place pour qu'elle soit différente, pour qu'elle soit meilleure, pour ne pas me laisser atteindre ? Et est-ce que, dans certaines choses que j'ai mises en place, c'est peut-être aussi pas nécessairement de ma faute, mais est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Vous voyez, c'est ça tout simplement l'humilité. Bien souvent, c'est un grand débat, on essaie de mettre des grands mots dessus. L'humilité, c'est tout simplement la faculté à prendre le recul nécessaire afin de se dire, est-ce que j'aurais pu faire mieux ? Est-ce que j'aurais pu faire autrement ? Est-ce que là, je n'ai pas été trop intrusif ou trop ? C'est ça l'humilité. Ne cherchez pas plus loin les amis, c'est aussi simple que ça. D'accord ? L'autre valeur que vous allez retrouver, vous allez me dire encore, mais c'est strictement la même chose, c'est l'adaptabilité. D'accord ? On est encore sur autre chose. Je vais prendre le cas, on est autour du travail décidément, mais vous avez cette personne qui, justement, avec qui vous avez du mal. Tous vos autres collègues, mettons, sont extrêmement sympathiques avec vous. Ou tiens, on ne va pas prendre le travail, on va prendre un repas de famille. Vous entendez avec la majeure partie des personnes de votre famille. Mais vous avez ce vieil oncle qui insiste, qui est souvent avec un humour niaiseux, et vous n'y arrivez pas. L'adaptabilité, on ne va pas vous demander de vous forcer. Très souvent, quand on entend adaptabilité, vous vous forcez pour les autres. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, les amis. Ça n'a jamais fonctionné comme ça. L'adaptabilité, c'est simplement être capable de reconnaître que, écoute, il est comme ça, il ne changera pas. D'accord ? Cependant, parce que moi, J-Man, et... Ma manière de me placer, d'être aligné, le fait que moi j'ai décidé de vibrer quelque chose de lumineux, d'humoristique, d'aimant, eh bien je peux me calquer sur ce qu'il essaie de m'envoyer sans me laisser atteindre encore une fois, mais lui faire comprendre qu'il y a aussi autre chose. C'est ça l'adaptabilité, c'est pas de devenir comme lui, ce n'est pas d'être renfermé à rester le personnage que vous êtes, c'est de trouver l'entre-deux, entre je communique avec lui... J'essaie d'échanger et d'amener quelque chose de nouveau. C'est ça l'adaptabilité, les amis. C'est ne pas vous laisser submerger par les émotions dont vous ne voulez pas. C'est en construire de nouvelles. C'est vraiment construire quelque chose de nouveau. Et ensuite, la chose que vous allez pouvoir retrouver derrière, qui fait partie de ces bonnes manières qui peuvent affecter votre spiritualité, c'est de construire une nouvelle bonne manière qu'on va appeler les nouvelles habitudes. Là, vous allez me dire, mais les nouvelles habitudes, qu'est-ce que tu veux nous créer de nouveau, Lumi ? T'es gentil, mais... Eh bien, je pense que sur ce chemin d'éveil, à force d'avancer, à force justement de vibrer ces belles choses, ces belles énergies, et une version de vous beaucoup plus authentique, où vous apprenez à vous aimer, où vous apprenez à vibrer naturellement, Vous allez voir qu'il y a certaines émotions dont vous ne voudrez plus. J'irais même au-delà, c'est que ces émotions vont vous fatiguer. Pas vous fatiguer d'un point de vue, vous allez vous coucher beaucoup plus tôt parce que vous n'en pourrez plus, c'est que vous trouverez que c'est une perte de temps de ressentir ces émotions-là. Attention, les émotions dont je vous parle, ça ne veut pas dire que vous ne les aurez plus jamais. Ça veut dire que, par contre, lorsqu'elles viendront vous affecter, vous aurez... automatiquement un besoin de « Vas-y, non, c'est bon » . Et les émotions dont je parle, c'est très souvent des émotions négatives. Ça va être la colère, ça va être la haine, ça va être la jalousie, ça va être la tristesse. D'accord ? Ça va être ce type d'émotions. À force d'avancer dans de belles choses, de vous créer de nouvelles habitudes, justement, votre nouvelle vie, qui, attention, n'est pas un masque différent ou un personnage différent que vous êtes, qui est strictement le même que vous étiez, mais qui vibre plus, tout simplement. D'accord ? Eh bien, vous allez voir qu'au bout d'un moment, les personnes qui ont envie de vous mettre des embrouilles gratuits, vous allez vous en séparer. Vous allez tout simplement mettre du recul. Ok ? Prendre du recul et mettre de la distance. Excusez-moi, c'était pas français ce que j'ai dit. Les personnes qui, tous les jours, sont dans la haine. Ben, bizarrement, du jour au lendemain, vous n'avez plus eu voulu leur parler. Ou alors, vous allez leur parler, mais en leur disant « Écoute, par contre, tant que tu es dans ce genre de sujet, ça ne m'intéresse pas. » Si par contre, t'es dans quelque chose d'un petit peu plus vivant, vibrant, ouais, vas-y, on parle, y'a pas de soucis. La jalousie. Les personnes qui vous jalousent, encore une fois, libre à elles, hein. Mais, spoiler alert, elles changent jamais les choses. Elles ont aucun bouton de contrôle ni de pouvoir pour vous affecter et pour changer votre vie. D'accord ? Donc, à n'importe quel moment... Dans ce qu'elles essaient de mettre en place, spoiler alert, c'est un échec. Et si jamais vous les faites gagner, que vous les laissez vous contrôler, la seule personne qui est responsable de les avoir laissés gagner, c'est vous-même. OK ? La seule personne responsable de leur avoir laissé suffisamment de place pour gagner, c'est vous-même. Donc si vous vous placez dans « je ne me laisse pas atteindre par ta jalousie » , c'est OK. Et encore une fois... On n'est pas obligé d'émaner quelque chose de mauvais. Ce qui résout la majeure partie des choses, c'est la communication. Et dans la communication que vous allez avoir avec les gens, c'est vraiment de comprendre, non pas la partie de l'un, la partie de l'autre. Certes, oui, il va falloir l'exprimer un moment. Moi, je suis comme ça parce que, tu vois, je me sens affecté sur telle chose. Ah ben, tu vois, moi, je me sens comme ça parce que je suis affecté, moi, sur telle chose. Et ce n'est pas de trouver... Comment on fait gagner l'un, comment on fait gagner l'autre ? C'est comment chacun fait un pas en avant pour trouver le juste milieu qui correspond à chacun. Mais à chaque fois que vous communiquez, c'est soit pour avoir la victoire sur ce que vous, vous vouliez, ou que la personne en face ait la victoire sur ce qu'elle, elle voulait. Encore une fois, spoiler alert, vous aurez tort dans les deux cas. La seule soluce qui est viable et sur laquelle vous serez tous les deux comblés, c'est d'écouter vos besoins tous les deux, de les mettre ensemble et de trouver la solution commune. Je prends un exemple bateau. Je me prends la tête avec ma femme, ok ? Parce qu'aujourd'hui, j'ai envie de bouger, j'ai envie d'aller faire les magasins, de prendre l'air, etc. Sauf qu'aujourd'hui, ma femme, elle, eh bien non, elle a envie de se reposer. Elle a envie de faire la sieste dans le canapé, elle n'a pas envie de bouger. Le fait qu'on s'exprime chaque « non, moi je ne veux pas bouger » , « mais moi j'ai besoin de bouger » et paf, une embrouille éclate. Maintenant, reprenons cette même situation et on va juste poser une seule question. Mais cela posé mutuellement, l'un à l'autre. Hop ! Écoute chérie, attends, je ne veux pas qu'on aille dans l'embrouille. Juste une question. C'est quoi ton besoin ? Simple question les amis. C'est quoi ton besoin ? Je sais que je pose cette question à ma femme. Chérie, juste avant, je ne veux pas qu'on s'embrouille. Dis-moi, c'est quoi ton besoin ? Mon besoin aujourd'hui, j'ai envie de me reposer. J'ai envie de prendre un petit moment pour moi. J'en ai marre tout le temps de faire le linge, les machins, les trucs comme ça. Là, j'ai besoin d'un moment pour moi. J'ai besoin de me mettre sur off. OK. Eh bien, moi, avant que tu... Voilà, je t'exprime mon besoin. Moi, au contraire, j'en ai marre d'être tout le temps vissé sur ma chaise, rien faire. J'ai besoin de bouger. Ce que je te propose, tu sais quoi ? On va essayer de trouver ce mi-chemin entre les deux où tu es comblé et moi aussi. Ce que je te propose, là, tu vois, il est midi. Là, tu profites de ton début d'après-midi pour te faire une bonne grosse sieste. Tu sais quoi ? On va manger. Tu te calques, tu fais les trucs que tu veux et tu te fais une sieste jusqu'à 15-16 heures. OK ? Et à partir de 16 heures, écoute. Si ça ne te dérange pas, tu te réveilles. On va se faire les magasins. On va se balader dans un parc et ce soir, je t'invite au resto. Ah ouais, ce n'est pas moi ce que tu me proposes ? Ouais, bah oui, si tu me laisses me faire ma sieste, me faire mon petit temps à moi, vas-y, ok, on fait ça ce soir. Et boum ! Vous avez trouvé la solution pour combler les deux. Vous avez écouté les besoins de votre femme. Vous les avez mis dans le concret. Mais vous vous êtes écouté aussi et vous avez placé votre demande. Il y a des solutions à tout. Et encore une fois, pareil, quand on vous donne un choix. Ah bah tiens, tu vois, là il y a ce bureau. Si tu veux être à ce bureau, c'est cette chaise-là ou c'est cette chaise-là. Donc la chaise A ou la chaise B. D'accord, ok. Et bah ce bureau, écoute, la chaise A et la chaise B, moi, elles ne me conviennent pas. Donc je te propose encore autre chose. J'ai une chaise gaming à la maison. Ça te dérange si je la mène au bureau ? Ah bah non, pas du tout. Si tu as ta chaise, Arnaud, c'est bon. Ok. Voilà, donc vous n'avez fait ni le choix A, ni le choix B, vous avez fait le choix K. Les choix sont multiples, les amis. Toutes les personnes qui vous conditionnent dans un choix, c'est un mensonge. Les possibilités sont infinies. Par contre, tout dépend si vous choisissez le choix dans lequel on vous conditionne ou si vous écoutez votre propre ressenti. D'accord ? Ne laissez personne décider pour vous. Même dans les choix qu'on vous propose. Toujours décider par vous-même. Pour revenir à ces fameuses bonnes manières dans la spiritualité, la chose globale que j'ai envie de vous dire avec toutes ces méthodes qu'on vient de voir, si on récapitule, sourire. Sourire aux autres. Sans chercher nécessairement, même ne serait-ce qu'à avoir un sourire en retour, mais sourire parce que vous avez simplement envie d'émaner cette bonne humeur et cet amour. Aujourd'hui, on ne va pas se mentir. La plupart, vous constatez qu'on est dans un monde qui nous fatigue, où les médias nous montent, où on nous envoie de la haine, de la jalousie, des mauvaises nouvelles dans la tronche tous les jours. Et si on changeait ce monde ? T'en penses quoi, mon ami, toi derrière le micro ? T'es pas fatigué de vivre dans ce monde-là, justement, qui s'envoie de la haine à Thierry Larigot ? Je te propose qu'on commence maintenant. Non, pas maintenant, demain. Là, que t'écoutes ce podcast-là, maintenant. Genre tout de suite. Bah ouais, pourquoi on attendrait ? Ah ouais, mais non, demain. Ouais, on va remettre à demain. Encore une fois, combien de fois tu l'as dit, cette phrase ? Je te parle de maintenant. Là, tout de suite. et tu vois d'un coup même si tu n'entends que ma voix je pense que tu entends que je peux sourire Même à travers un micro. Et tu sais pourquoi ? Parce que je suis heureux de partager ce podcast avec toi. Parce que même si là, tu écoutes ce podcast et que je ne te connais pas, eh bien, tu es quelqu'un qui mérite d'être heureux, d'avoir foi en toi, de croire en toi et d'être une belle personne. Donc même si je ne te connais pas, même si tu as ton lot de souffrance, de galère, eh bien, je te souris, mon ami, parce que tu le mérites. Et que tu peux avoir confiance en toi et foi en toi. Et dans cette souplesse qu'on a vu aussi, cette humilité, cette adaptabilité. Peu importe ce que tu as fait dans ta vie, même peut-être des mauvaises choses, ce n'est pas ces choses-là qui doivent te condamner. Tout le monde a le droit à une deuxième chance. Tout le monde a le droit de reprendre sa vie en main et de décider d'émaner de belles choses. D'accord ? De planter de l'amour dans ce monde. De venir avec un seau d'engrais de graines d'amour et de les balancer partout autour de toi. On peut changer si on veut changer. Mais si dans ton cœur tu n'as pas décidé de changer, pas changer, mettre un nouveau masque, être toujours toi-même, mais par contre décider, faire le choix de te choisir toi. De t'aimer, toi, d'avoir foi en toi. Et une fois que tu auras gagné en foi, une fois que tu auras gagné en amour, et que tu seras capable de ressentir que tu t'aimes avec sincérité, et que tu as foi en toi avec sincérité, crois-moi que tout le reste d'amour que tu vas créer, tu n'auras qu'une envie, le partager avec le monde, avec les autres. Et ainsi créer ces nouvelles habitudes, où ces fameuses émotions ne te gouvernent plus. où elles ne t'atteignent plus, parce que les seules choses que les gens autour de toi auront envie de créer, c'est de l'amour, de la joie, du bonheur, un sourire, un échange, de la communication. Et pareil, si tu crois que, toi là qui m'écoutes, tu ne peux pas changer le monde, n'importe quel acte, que tu crées dans ta vie aujourd'hui, change déjà le monde. Je vous prends un exemple. Ça va être un mauvais exemple, mais pour vous montrer à quel point ce qu'on peut créer peut changer les choses. Et je vais m'appuyer sur un passage d'un film qui s'appelle Écrire pour exister. Ce sont des élèves de différents types d'ethnies, ok ? Blancs, blacks, rebeux, portoricains, chinois. Et ils sont en guerre de gang entre eux, ok ? Les uns les autres, ils ne peuvent pas s'entendre. Puis un jour, il y a une nouvelle prof qui arrive et qui a l'intention de leur parler, tout simplement de leur faire un cours de français basique. Et ce qui se passe, c'est qu'elle voit un mot qui circule dans la classe. Un élève qui, dès que le mot commence à circuler, se retrouve gêné. Et tous les autres rigolent. Ce mot passe et il rigole, il rigole, il rigole. Jusqu'au moment où ça tombe sur lui en dernier. Il se rend compte que le dessin le représente. C'est un dessin de type cartoon qui le représente. Donc un noir à grosses lèvres et avec un gros nez. Et la prof lui demande qu'est-ce qui se passe. Il lui répond rien du tout. Elle prend le mot. Elle regarde. Elle referme son tableau. Et là, il se passe quelque chose. Elle dit, on devrait peut-être parler de son dessin. Après tout, il a un véritable talent pour s'être moqué de lui, pour avoir fait ce dessin. Et là, voici la phrase qu'elle leur dit. À vrai dire, je trouve que ce dessin ressemble à un dessin qui a été présenté dans un musée. À l'époque, pour représenter les Juifs, en fait, ou pareil, on leur avait fait un gros nez, des lèvres très proéminentes. Mais en fait, ce dessin ne représentait pas un Juif, il représentait tous les Juifs. Et c'est ainsi qu'un holocauste fut créé. Et là, vous avez tous les élèves de différentes ethnies qui, justement, se défendent. Vous ne pouvez pas savoir ce qu'on sent parce que vous êtes blanche, parce que ceci, parce qu'etc. Et là, l'un d'entre eux se lève et dit « Madame, vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait, vous n'êtes pas des nôtres. Nous au moins, quand on défend nos valeurs, on défend dans la rue en tant que guerriers, et même si ça n'a pas compté, au moins on meurt en guerrier, et les autres retiendront notre nom parce qu'on sera mort en guerrier. » La professeure leur répond « Quand vous mourirez, vous pourrirez sous terre. » Quand vous mourirez, on voudra oublier jusqu'à votre nom. Parce que la seule chose que vous laisserez dans le monde, ça sera ça. Et là, elle leur montre le papier qu'ils viennent de dessiner en se moquant de leur élève. La seule chose que vous laisserez dans ce monde, ça sera ça. Voilà pourquoi certains oublient d'autres. Quelles sont les traces et les empreintes que tu laisses dans ce monde ? Et ainsi, le film ne s'arrête pas là, je vais juste vous raconter une petite partie, après si vous le souhaitez, vous irez le regarder, donc le nom du film c'est Écrire pour exister. Elle leur pose juste une question, elle leur dit qui c'est ici ce qu'est un holocauste ? Il y a un élève qui lève la main, tous les autres personnes le lèvent la main, et là elle le regarde et elle leur demande à qui est-ce qu'il est arrivé ici de se faire tirer dessus ? Et sur les 25 élèves de la classe, il y en a 24 qui lèvent la main. Et là, il se passe quelque chose dans sa tête. Et pour vous raconter très rapidement, je ne vais pas vous spoiler, mais elle revient le lendemain avec un journal que chacun va tenir, en fait. Un cahier pour chacun, un journal. Elle va leur apprendre ce qu'est un holocauste. Donc les guerres, les guerres mondiales, ce qui s'est passé. Et elle va leur réciter le journal d'Anne Frank. Et elle va les inviter, eux aussi, à créer leur propre journal. liés à leur vie, à ce qu'ils vivent au quotidien, et de tenir un recueil tout comme a pu le faire Anne Frank. Pour le reste de l'histoire, je vous invite à regarder le film, et je pense qu'il peut grandement vous plaire. Je voulais vous parler de ça avant la fin de cet épisode, parce que c'est un film qui, personnellement, m'a beaucoup marqué, et qui vous donne la preuve que si on décide de changer la donne sur la trace qu'on laisse dans ce monde, qu'on décide d'émaner quelque chose de plus vibrant, de plus aimant. et que vous appliquez, pas à la lettre parce que Lumi vous l'a dit dans un podcast, mais que vous écoutez dans ce podcast qui a fait sens pour vous, et que vous avez envie de changer ce monde en émanant de belles choses, des sourires, de l'amour, de la communication, des échanges, sans vous laisser atteindre parce qu'on essaye de mettre de mauvais en vous, alors mon ami, je suis heureux de te dire... que tu es le changement dans le monde. Tu opères avec des forces de lumière qui te guident au quotidien. Tous les jours, chaque heure, chaque seconde, ne doute jamais et continue. Même si on ne te retourne pas ton bonjour, continue de dire bonjour. Tu vois quelqu'un galérer dans un magasin pour attraper la dernière boîte au monde du rayon, va l'aider. Et plus on sera nombreux à faire ça, plus d'autres auront envie de le faire. Et plus ces autres auront envie de le faire, plus ils le partageront autour d'eux. Et on retrouvera un monde basé sur les valeurs d'amour, de paix, de joie, de bonheur, d'entraide, d'échange et de communication. Le changement dans le monde, encore une fois, c'est avec toi, puisque tout commence avec toi. On se retrouve pour un prochain podcast. Je vous envoie plein d'amour, plein de lumière. Merci de me suivre. N'hésitez pas à faire vos retours, à vous abonner sur les différents comptes, Instagram, TikTok, à me faire vos retours par commentaire, même sur YouTube si vous écoutez ce podcast sur YouTube. Je vous envoie tout mon amour et on se retrouve très prochainement. À bientôt.
