- Speaker #0
C'est en sortie, là, je vais à un bar, et puis je commence à me présenter, et puis il y a un mec qui me dit « Ah oui, c'est la médecine qui marche pas » . Ça fait mal au cœur. Genre le mec, à peine, à peine, je dis mon nom, et à peine j'ai dit « Je suis naturopathe » , paf, « Ah oui, c'est la médecine qui marche pas » . Donc ce genre de personne, si tu veux, je veux pas commencer à déblatérer mon truc, la communication, elle est déjà impossible. Par contre, ce que les gens oublient, c'est qu'en fait, la médecine conventionnelle et la médecine douce, je dirais juste la naturopathie, en fait, elles sont complémentaires.
- Speaker #1
Bonjour, c'est Romaric. Je suis heureux de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast Auto-Entrepreneur. La naturopathie, moi, personnellement, je n'y connais pas grand-chose. C'est pour cela que je suis allé à la rencontre d'Amélie, une Toulousaine à l'accent québécois, afin d'en savoir un peu plus sur cette médecine alternative. Elle va revenir sur ses débuts en micro-entreprise. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça a été compliqué. Avec peu d'activités, peu de chiffres d'affaires. Quelques erreurs évitables, beaucoup de personnes auraient baissé les bras. Amélie, elle, a décidé de reprendre son projet entre ses mains. Elle a notamment suivi des formations, réévalué son offre, et mis en place quelques leviers pour remettre son activité sur de mon rail. Sans plus attendre, je vous invite à suivre ses conseils dans cette interview. Bonne écoute ! On se retrouve pour un nouvel épisode du podcast Auto-Entrepreneur avec Micro-Entrepreneuse. Je m'appelle Amélie. Salut Amélie, comment vas-tu ?
- Speaker #0
Salut Romaric, ça va plutôt bien. Et toi ?
- Speaker #1
Très bien, je suis content de t'accueillir. Aujourd'hui avec toi, on va parler de plusieurs thèmes, notamment de ton activité. Tu es naturopathe. Mais pour commencer, peux-tu te présenter, nous dire qui tu es, d'où viens-tu ?
- Speaker #0
Du coup, je m'appelle Amélie. Je suis à Toulouse en ce moment. Ça fait 4 ans que je suis à Toulouse, avant ça j'étais à Montréal pendant 8 ans, et j'ai, on va dire, enfin petite anecdote, j'ai attendu avec impatience l'ouverture des frontières pour enfin commencer ma formation de naturopathe, que j'ai commencé du coup direct au déconfinement en 2021, et du coup c'était aussi la seule formation qui se donnait en présentiel à ce moment-là, donc vraiment ni une ni deux, j'ai pris l'avion et paf, 3 semaines plus tard j'ai donné ma formation du coup.
- Speaker #1
D'accord, parce que tu étais bloqué au Canada ?
- Speaker #0
C'est exact, ouais. J'étais bloqué, comme beaucoup de pays, j'étais bloqué. J'étais coincé là-bas et j'attendais le premier vol.
- Speaker #1
T'es resté bloqué combien de temps ? Tu voulais rentrer ou c'était un outil ? Ouais,
- Speaker #0
je voulais rentrer et en fait, il y avait toujours ce problème du test PCR, des 72 heures, etc. En gros, c'était un peu un petit micmac pour s'organiser, pour être sûr de prendre le premier avion et pour être sûr de... En fait, juste de s'assurer que cette fenêtre d'opportunité... parce que ça se trouve, deux semaines après, ça allait se refermer. Et du coup, oui, ce n'était pas évident.
- Speaker #1
Et tu es rentrée de Montréal spécialement pour une formation ?
- Speaker #0
Alors en fait, ça, ça a été le moment. Oui, ça, c'est un peu marrant, ça, en vrai. J'ai été... Alors déjà, de base, j'ai commencé à vouloir être naturopathe. Alors, ça a toujours été une idée un peu en arrière-plan parce que bon... Ma mère m'a fait voir du naturopathe quand j'étais petite. Ce n'est pas un métier qui m'est complètement étranger. Et en fait, c'est marrant. D'ailleurs, j'en parle aussi dans mon podcast à moi, Vie en déconstruit sur Spotify. En fait, je parle de la première fois où je rencontre cette nana. Je suis à Bruxelles pendant une tentative de master en criminologie. Donc, rien à voir. Wow. Oui, rien à voir. Oui, voilà. C'était juste avant le Covid. C'était en septembre 2019, la rentrée de septembre 2019 pour Bruxelles. Je rencontre une nana. Je ne sais pas, je m'intéresse à elle. Je lui demande ce qu'elle fait. Et elle me dit, je suis en naturopathie. Je suis sur la troisième année, sur huit ans. Genre, troisième année sur huit. Et genre, elle me dit ça d'un point de vue...
- Speaker #1
Tu as eu un temps d'études en naturopathie ?
- Speaker #0
À Bruxelles, oui.
- Speaker #1
Mais c'est un doctorat ?
- Speaker #0
C'est presque deux années de médecine, très clairement. Alors en France c'est un peu différent quand même Après c'est 8 ans mais tu sais c'est aussi des formations professionnelles Donc ça se donne pas tous les jours Enfin tu vois c'est pas quelque chose à temps plein forcément Mais en tout cas elle voilà Elle me dit ça d'un ton genre J'ai encore 5 ans devant moi la flemme tu vois Mais moi j'entends pas ça Moi je suis en mode mais ça a l'air trop bien Et bon après Y'a eu la vie J'ai pris pas mal de décisions j'étais pas bien à Bruxelles Je décide de rentrer au Canada et je me dis Je commence la formation là-bas dans une école de natureau ... québécoise. Il faut savoir qu'au Québec, la naturopathie, par héritage français, n'est pas reconnue, n'est pas réglementée, mais est quand même remboursée.
- Speaker #1
Oui, parce qu'en France, je le rappelle, je me suis un peu renseigné sur la naturopathie avant notre interview, mais même moi, j'y connaissais strictement rien, je n'ai jamais été voir un naturopathe de ma vie. Mais ce n'est pas remboursé en France, c'est bien ça. Non.
- Speaker #0
On fait partie des médecines non conventionnelles qui... On a un peu le statut de l'ostéopathe il y a 20 ans, en fait. pas de reconnaissance, pas de réglementation et du coup pour d'autres raisons si tu veux on en reparlera plus tard pendant l'épisode à quel point il y a des problèmes liés à ça quand même aussi mais bon là en tout cas je suis au Québec et surtout je me dis ok je suis retournée pile poil pour le Covid parce que j'avais ma vie là-bas, je prends le dernier vol qui traverse l'océan Atlantique pour arriver 30 minutes après la fermeture des frontières au Canada c'était un sprint genre j'ai
- Speaker #1
Du coup, tu voulais vraiment retourner au Canada. Et puis, quelques mois ou quelques mois plus tard, là, tu voulais vraiment revenir en France.
- Speaker #0
Alors, il y a quand même un an. La fermeture des frontières, c'est en mars 2020. Et à ce moment-là, je me rappelle très bien, c'est le 13 mars, vendredi 13 mars. Les bars ferment à minuit, ça y est. C'est la fin, on ne peut plus boire de bière. Et la France ferme ses frontières, en tout cas, le déclare dimanche 15 mars. Sauf que du coup, moi, je me dis, si la France ferme, le Canada va fermer aussi. Du coup, ni une ni deux, je prends le dernier billet en business class, qui n'était pas trop cher encore. Et du coup, cinq heures plus tard, j'étais dans l'avion avec les valises. Et à ce moment-là, je me dis, quitte à être bloquée, je suis bloquée là-bas. Et surtout, si je peux commencer ma formation là-bas, ce sera encore mieux. Sauf que ça ne s'est pas du tout passé comme ça, parce que je ne pouvais pas étudier sur un permis de travail. Et ça, je me suis dit, aïe aïe aïe, si je veux avoir ma citoyenneté un jour, je n'ai pas intérêt à me faire blacklister. Parce que... J'ai osé étudier sur un permis de travail, ça ne se fait pas. Bref, grande réflexion qui a duré un an et demi, parce que mine de rien, c'est du coup, toute l'année 2020, je l'ai passée au Canada à essayer des trucs, à ne pas réussir. Et ensuite, je décide, courant 2021, je me barre pour faire cette formation à Euronature à Toulouse.
- Speaker #1
D'accord. Et c'est une formation qui t'a pris combien de temps ?
- Speaker #0
Du coup, c'est une formation de trois ans que je l'ai fait en un, parce qu'ils proposaient de la faire en accéléré. Du coup, je me suis dit, let's go.
- Speaker #1
Pour être naturopathe, est-ce que justement c'est obligé de suivre cette formation où monsieur tout le monde peut se lancer, ouvrir son cabinet naturopathie sans même avoir suivi une formation ? C'est possible j'imagine.
- Speaker #0
Ouais, et c'est ça le grand problème. C'est ça le plus gros problème. Alors en fait, on a quand même des organismes qui attestent autant d'une formation de qualité que d'une pratique de qualité avec un vrai code de déontologie. Cette association-là, c'est la FENA, maintenant c'est la FNAT. du coup moi je me suis dit je fais pas n'importe quoi surtout si jamais un jour la France décide de le reconnaître je veux m'assurer de faire partie de ces écoles là donc du coup non ce n'est pas très accessible vu le prix de ces écoles qui sont elles sont très chères t'as payé combien à peu près exactement bah vas-y on en voit j'ai payé à peu près 11 300 euros tu les regrettes aujourd'hui ou pas ? pas du tout à la fois je vois les formations qui sont disponibles en ligne qui sont bah Je ne peux pas dire toutes. Il y en a quand même qui sont très bonnes, qui sont beaucoup moins chères, évidemment. Mais le présentiel, c'est la base aussi dans mon métier, qui est celui de la thérapie. C'est quand même important pour moi, en tout cas, pour commencer et pour se mettre en jambe avec des formateurs qui sont là et qui nous encadrent. En gros, je suis fière de la formation que j'ai reçue, des gens qui font des formations groupons à deux heures et qui se prétendent naturopathes. Et après... On se retrouve avec des faits divers médiatiques, un naturopathe a voulu faire des jeûnes à des gens atteints du cancer, enfin tu vois, des trucs, enfin bref. Justement,
- Speaker #1
pour refléter un peu mieux ton exemple, j'imagine que d'autres personnes sont comme moi et n'ont jamais fait appel à un naturopathe. Tu peux un peu expliquer sur quel terrain tu vas intervenir, quel est ton rôle ? Parce que tu vois, moi je me dis, bon, il n'y a que moi qui ne connaît pas, et ce matin j'en parlais avec mon équipe au bureau, et en fait je pense que... quasiment toute l'équipe avec qui j'en ai discuté, aucun ne savait exactement ce qu'était un naturopathe, ou en tout cas, aucun n'avait déjà fait appel à un naturopathe. Donc toi, tu interviens sur quel type de personnes, sur quel type de problèmes ?
- Speaker #0
Alors, moi, j'ai quand même reçu une formation généraliste. La plupart des formations sont généralistes, et après, c'est en fonction de ces spécialités. Alors moi, je suis en train de me spécialiser sur les troubles digestifs et leur relation au stress et à l'anxiété. L'intérêt, c'est le microbiote. Et le microbiote, c'est un peu une interface entre notre digestion, finalement, ce qui rentre, qui vient de l'extérieur, l'alimentation, tout ça, ce qui rentre, puis du coup, son interaction avec l'humeur, avec la façon dont la personne peut résister au stress par rapport à l'anxiété, etc. Donc, en fait, il y a un très gros lien entre les deux. Et c'est ça qui m'a tout de suite plu dans tous les cas quand je suis rentrée en naturopathie, c'était ce lien-là. Après, il faut savoir que ça fait déjà une vingtaine d'années que la naturopathie, dans tous les milieux anglophones, notamment, genre... Voilà, genre tout le Commonwealth, c'est la base en fait. Il n'y a pas de doute là-dessus. Les recherches, elles ont 20 ans d'avance et nous, on est là en France. Bref, j'avoue, j'ai un peu de...
- Speaker #1
Ça a l'air de chiffonner justement, tu vois. Comment t'expliques ce décalage ? Justement, je te disais que moi, j'y suis jamais allé. J'ai du mal à savoir pourquoi je devrais aller voir un naturopathe. Tu dis qu'il y a un décalage, par exemple, avec le Royaume-Uni. Comment tu l'expliques ?
- Speaker #0
Je pense que c'est pas uniquement... Alors, je n'ai pas toute la connaissance de tout, clairement. Et surtout, je pense que c'est un thème multifactoriel. En gros, culturellement, Je pense qu'il y a une dimension politique à ce débat. Culturellement, en France, l'État est omniprésent, c'est l'État interventionniste, ce n'est pas forcément libéral. Tu vois ce que je veux dire ? En France, on a quand même une culture importante de l'État qui intervient dans beaucoup de Ausha, de nos décisions, de nos programmes d'éducation. Il intervient beaucoup et ça, c'est quand même rassurant, ça permet de garantir un niveau de qualité évident. c'est la culture de l'état, de la communauté qui décide pour le grand bien de tous ce qui est important évidemment sans ça on n'aurait pas la sécu, sans ça on n'aurait pas toutes nos institutions. Par contre le problème de tout ça c'est que ça n'empêche que ça limite aussi la pluralité des façons de faire en général là où je suis les anglophones étant donné que c'est une culture beaucoup plus libérale avec un terrain beaucoup plus ouvert à l'opportunité à l'innovation il faut savoir quand même que les Etats-Unis sont C'est plutôt les États-Unis qui sont ouverts à la démarche holistique, à la démarche préventive. Tous les grands labos...
- Speaker #1
Ils n'ont pas le même système de remboursement que nous non plus.
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #1
c'est ça. Ça incite aussi à n'importe quel type de soins de pouvoir s'installer. Tu te vis comment ? Parce que j'imagine qu'il y a certainement des fois des personnes qui doivent dire « la naturopathie, j'y crois pas, j'ai préféré voir un vrai médecin » . Toi, tu répondrais quoi à une personne qui n'est pas convaincue, ou en tout cas qui ne connaît pas la naturopathie ?
- Speaker #0
Justement, je ne suis pas là pour convaincre, ou pour persuader, si tu veux. La personne qui, d'ailleurs je me rappelle, j'étais en sortie, là, à un bar, et puis... Et puis je commence à me présenter et puis un mec il me dit ah oui c'est la médecine qui marche pas. Ça fait mal au cœur. Genre le mec à peine je dis mon nom et à peine j'ai dit je suis naturopathe, paf, ah oui c'est la médecine qui marche pas. Donc ce genre de personne, si tu veux, je vais pas commencer à déblatérer mon truc, la communication elle est déjà impossible. Non par contre, ce que les gens oublient c'est qu'en fait la médecine conventionnelle et la médecine douce, je dirais juste la naturopathie quoi. Ouais. Rien à voir, en fait. Elles sont complémentaires. Moi, je n'interviens pas dans les chirurgies, je ne suis pas là pour l'urgence. La naturopathie, elle n'a pas d'utilité quand, finalement, le mal est déjà là. La douleur, si elle est aiguë et en phase de crise, souvent, la naturopathie n'a pas son utilité, elle n'a pas sa place là-dedans. Par contre, là où il y a un vrai intérêt, c'est quand toutes ces personnes-là qui sont en errance médicale, qui souffrent de douleurs chroniques au dos, aux intestins, qui n'arrivent pas à dormir le soir, qui sont insomniaques. Tout ça, mine de rien, c'est quand même des gros problèmes et il n'y a absolument rien.
- Speaker #1
Les services, justement, tu ne prescris pas spécialement quelqu'un qui va consommer. J'ai regardé un petit peu tes offres, ça sort bien plus de « on vient de voir » et « on ressort avec une liste de choses à acheter » . Je crois que tu fais des consultations, mais des consultations où il y a un suivi derrière, c'est ça ?
- Speaker #0
En fait, moi ce que je propose, c'est vraiment de rééquilibrer avec de l'hygiène, avec des conseils en hygiène vitale, rééquilibrer par l'alimentation. Donc quand il y a effectivement un trouble digestif avec des ballonnements, des gaz, etc., on va aller comprendre où est-ce que ça a pété un peu sur la chaîne. Tu vois, en imaginant, c'est une chaîne de transformation. Et on va essayer de remonter le long de la chaîne. Alors effectivement, il y a une dimension alimentaire, on va aller regarder. dimension physiologique, on va voir effectivement sur quels sont les organes qui seraient un peu en souffrance par rapport à d'autres pour venir soutenir ceux qui fonctionnent bien, on va dire. Par exemple, les organes d'élimination. Donc du coup, pour ça, il y a des plantes potentielles qui peuvent exister. Il y a la gémothérapie, c'est des bourgeons potentiellement qui peuvent exister aussi. Tout ça, genre, dans l'idée, c'est que finalement, à la fin, la personne, elle a non seulement des recommandations en nutrition, en alimentation, et aussi dans les conditions de l'alimentation. Pendant notre investigation, pendant la consultation, il va y avoir aussi la dimension psycho-émotionnelle qui est très importante. C'est là où ça devient holistique. La personne, elle vient avec un trouble. C'est là où, du coup, on comprend ensemble. Moi, je fais juste mettre devant elle ce qu'elle me raconte. Je ne le suis pas fait. Mais juste qu'elle comprenne son... Comment dire ? sa narrative aussi. Tu vois que les choses ensemble, moi je fais un, à côté, je fais un arbre de vie, une anamnèse, où du coup je note toutes les dates de tout, de à quel moment, avec qui elle était, etc. Et comme ça on comprend en fait c'est quoi le contexte de ce trouble, c'est quoi le contexte de comment, quoi, qu'est-ce qui s'est passé dans la vie de cette personne-là. Et c'est là où finalement à la fin on arrive à une, quand moi je finis d'analyser, on arrive à si tu veux, un programme hyper détaillé, mais surtout sur mesure, parce que certes, les symptômes, pour beaucoup, sont les mêmes, sauf que derrière, il y a une alimentation, il y a une hygiène de vie, il y a un rythme. Mais moi, mon travail, ce n'est pas de filer des visites de compléments.
- Speaker #1
Mais du coup, dans ton client, client type, les personnes qui vont venir te voir, ils viennent pour quels besoins ? Tu me donnais des exemples, des personnes qui ont du mal à trouver le sommeil, mais quand ils viennent te voir, ça commence par quoi ? Par quelles problématiques ?
- Speaker #0
Par le motif de consultation. La personne, elle vient me voir tout de suite. Déjà, de base, elle m'envoie. J'ai un petit questionnaire que je lui fais remplir juste pour que moi, je puisse préparer aussi ma consulte. Et généralement, elle vient. Voilà, moi, j'ai de l'insomnie. Genre, ça fait combien de temps ? Et du coup, moi, c'est... Finalement, toutes mes consultations, elles commencent... C'était quand ? À partir de quand ? Comment ça s'est fait ? Enfin, comment... Depuis quand ? Comment ça s'est mis en place ? où est-ce que tu es, est-ce que tu manges, en ce moment qu'est-ce que tu manges ?
- Speaker #1
Moi j'ai jamais été voir un naturopathe, mais en fait c'est que j'ai aucune idée de pourquoi je pourrais venir te voir, ou n'importe lequel. Là tu nous expliques quelqu'un qui a des troubles du sommeil par exemple, ça pourrait, voilà, ils peuvent trouver des solutions grâce à toi. T'as quoi d'autre comme type de solution ?
- Speaker #0
Bah du coup comme moi je suis axée, bah voilà, troubles nerveux et troubles digestifs, ça peut être du coup, comme donc, problème d'insomnie, problème de réveil nocturne, grande fatigue aussi, évidemment ça va ensemble. Et puis après, il y a aussi toute la gestion autour des crises d'angoisse, les crises d'angoisse, les crises de panique, etc. Celle-là, la naturopathie, elle est quand même hyper intéressante pour ce qui est de la gestion de ces crises-là, en tout cas, donc de venir proposer des conseils pour là, tout de suite, maintenant, qu'est-ce qu'on peut mettre en place, et ensuite venir travailler, on va dire, la cause de la cause après, dans un suivi. Par contre, il faut savoir que moi, souvent, j'arrive à la fin de la démarche, c'est-à-dire que la personne, quand elle vient me voir au départ, moi, je préfère d'abord l'envoyer vers... un médecin, puis un spécialiste gastro-entérologue pour qu'il y ait un diagnostic posé. Moi, je ne pose pas de diagnostic, ni je ne prescris aucun médoc. Je suis là vraiment dans une démarche complémentaire et à long terme. Donc, c'est vraiment...
- Speaker #1
T'as l'habitude de nous expliquer, changer l'alimentation. Justement, ça reprend... Est-ce que tu n'as pas une formation de nutritionniste, un peu ? J'ai l'impression qu'il y a des choses qui ressemblent à des clés que tu donnes, qui sont quand même liées à la nutrition, à la diététique. On parlait aussi psychologie un peu, il y a un mélange de tout ça ?
- Speaker #0
Alors oui, tout ce qui est la dimension nutrition, c'était pendant ma formation en natureau, donc c'était vraiment genre littéralement une nutritionniste, j'ai eu des cours de physio, d'anatomie, biochimie, tout ça, donc des trucs très terre-à-terre, des petites notions de médecine chinoise, des petites notions d'énergie, mais ça c'est pas... On va dire que dans ma pratique de naturopathie, c'est pas mon focus.
- Speaker #1
Dans tes services, t'as la consultation, t'as aussi un... Quelque chose, comme tu dis, tu vas jusqu'au bout. Est-ce que, en proposant un suivi, je crois que pour le moment, tu as deux offres. C'est bien ça ?
- Speaker #0
La consultation, l'unique consultation d'une heure avec un suivi WhatsApp d'un mois. Donc moi, je tiens vraiment fort au suivi. Pour moi, le suivi, c'est trop bien. C'est trop bien parce que... Déjà parce que je suis là pour que la personne allait toujours se soutenir. Parce que c'est très dur, en fait, de bouger des habitudes. C'est hyper dur de se les approprier, surtout quand c'est tout neuf, et puis surtout quand c'est dans le sens de la santé au départ. Souvent, les gens viennent, ils sont engagés, et c'est avec le temps qu'il faut maintenir l'engagement envers eux-mêmes. C'est vraiment dans leur démarche personnelle. Et le suivi, non seulement me permet, moi, d'ajuster, parce que moi, je propose un programme, ensuite, tout de suite, les personnes vont avoir l'impression qu'ils font tout mettre en place d'un coup. Idéalement, mais en fait, ça ne se passe jamais comme ça. Donc moi, c'est pour ça le suivi de un mois, il me permet vraiment de suivre la trace et d'être vraiment là, présente, tu vois, quand il s'agit d'appliquer et puis pour un peu tenir, pour qu'elle tienne le coup. Je trouve que c'est important le suivi de trois mois, donc c'est ma deuxième offre. Là, c'est vraiment trois mois, trois consultes et surtout un vrai long suivi WhatsApp, tout du long.
- Speaker #1
Super Amélie, là tu viens de bien nous expliquer ce que tu... proposé, ce qui était la naturopathie. Et puis, je suis sûr que plein de personnes vont découvrir cette profession, ce métier. Il y a de plus en plus de naturopathes. En tout cas, c'est l'impression que ça me donne, que vous êtes de plus en plus nombreux. Toi, tu as commencé il n'y a pas si longtemps non plus. C'était en 2022.
- Speaker #0
Ouais, j'ai commencé, enfin j'ai terminé ma formation en 2022 et j'ai pris un petit temps quand même. Je n'ai pas tout de suite embarqué. J'ai quand même ouvert mon compte la même année.
- Speaker #1
C'est ça, donc en fait, tu as quitté ta formation, tu as fini ta formation, tu as créé ta micro-entreprise dans la foulée.
- Speaker #0
En juin 2022 et ensuite, j'ai ouvert du coup parce que je me suis dit bon, il faut bien commencer quelque part. Genre, il faut bien faire quelque chose quelque part, je n'avais aucune idée. Et j'ai ouvert le 10 octobre. 2022.
- Speaker #1
Au début, tu ne t'es pas mise directement dedans. Tu as vraiment commencé à avoir de l'activité à partir de quand ? À partir de quand tu as eu ton premier client, par exemple ?
- Speaker #0
En vrai, j'en ai eu déjà à partir de... Alors attends, j'ai commencé à avoir des clients à partir de février 2023. Je n'ai pas eu beaucoup parce que je ne me sentais pas bien dans mon positionnement. J'avais du mal à... Enfin, vraiment, on était sur un truc un peu route, quoi. Je faisais des consultes comme ça, j'avais pas du tout fixé mes prix comme il fallait. Au début, évidemment, c'était plus des gens que je connaissais, tu vois, des amis, des connaissances et tout. Au début, ça commence toujours comme ça.
- Speaker #1
T'as réussi à faire carré ? Souvent, c'est un rapport qui est un peu compliqué avec les gens qu'on connaît, à dire, « Allez, ben non, mais là, c'est pro, faut que tu payes. » Est-ce que, justement, tes amis, quand tu les... T'as fait des consultes ? T'as fait la facture ou c'était... T'inquiète, on boira. Tu me paieras un resto.
- Speaker #0
J'ai quand même fait payer. Au départ, j'étais un peu dans une truc de... Écoute, quand même, mais à hauteur de temps, mais pas beaucoup. En gros, grosse marge, un peu comme une donation. Entre temps et temps, ce serait apprécié. Et puis après... ils m'ont toujours du coup payé la fourchette haute quoi donc j'ai des bons potes quand même ils sont sympas moi je trouve ça logique aussi après il y a un truc j'ai jamais fait de consulte avec ma famille parce que je croyais que c'était pas
- Speaker #1
toujours évident mais sinon avec les amis c'était ok voilà c'était en février et février premier client et ça fait quand même quelques mois après la création en gros trimestre Un gros trimestre. En 2023, ça s'est passé comment ? Est-ce que justement, si tu dis que tu as mis du temps à te lancer, enfin du temps, c'est direct, direct. Après, tu es un peu, comme tu l'expliquais, avec tes amis ou un peu ce que vous voulez. Tu as mis combien de temps, on va dire, à ce que ça se professionnalise ?
- Speaker #0
Je pense qu'en vrai, ça a commencé... Wow ! En vrai, si je devais être en mode... Le gros boom, là, le gros boom professionnalisant, honnêtement, c'était là, en juin. Genre, à partir de juin de cette année, en 2024.
- Speaker #1
D'accord, là, on est en 2024. Pour nos auditeurs qui nous écoutent plus tard, là, on est fin 2024. Donc voilà, c'est pratiquement un an et demi, pas longtemps après. Comment t'as fait ? T'arrivais à sortir quand même un peu le chiffre d'affaires ? Est-ce que tu travaillais à côté ?
- Speaker #0
Non, mais non, non, alors c'est ça aussi, c'est que du coup, j'ai quand même un parcours un peu soupé, c'est que je me suis dit, je donne tout, en tout cas, surtout, je veux tout donner, ma thune, mon énergie, mon temps, à me développer aussi, ce mindset, vraiment, très important, parce que mine de rien, j'ai eu mes premiers clients en février 2023, en mars un peu aussi, j'ai même eu, parce que j'avais, moi, j'avais toute ma commu qui était à ma commu. En tout cas, mon groupe d'amis qui est à Montréal, du coup, j'ai commencé aussi à faire des consultations comme ça en ligne avec des amis de Montréal. Mais surtout, je me suis dit, OK, je donne tout dans cette formation. Je commence la formation de l'entrepreneuse autour de mars 2023. Et ça prend du temps. Et à ce moment-là, je me dis, OK, mais le seul angle pour moi, l'entrée, la porte d'entrée dans l'entrepreneuriat, c'est par la com, par Instagram, par le marketing. Du coup, je me suis dit, OK, il faut vraiment que je m'engouffre là-dedans. Et honnêtement, ça a été très dur parce que, en fait, quand tu n'as aucune notion de marketing, de tout ça, tu apprends tout sur le tas. Et même si j'avais fait une formation, c'est une très bonne formation. C'est d'ailleurs dans le cadre de cette formation que j'ai rencontré.
- Speaker #1
C'est la formation avec l'entrepreneuse, c'est ça ?
- Speaker #0
Voilà, c'est ça.
- Speaker #1
Je ne connais pas, je ne sais pas ce qu'elle propose. Je sais juste qu'elle a un super podcast qui fonctionne bien. Et du coup, même si tu as suivi cette formation, Tu t'es sentie quand même encore un peu isolée, un peu surmenée peut-être par cette tâche de marketing ?
- Speaker #0
J'avais tout de suite cette... Par contre, c'était très clair dans ma tête. C'est, je peux proposer n'importe quoi. Si personne ne le sait, il ne se passera rien. Donc, du coup, je me suis dit, OK, je vais embarquer dans Instagram. Et puis, n'empêche que j'avais quand même quelques idées. C'est que je voulais absolument être sûre de travailler en ligne. parce que pour mon bien-être personnel et pour ma santé mentale j'ai besoin de mobilité de déplacement et j'avoue que d'avoir un loyer à payer comme ça là d'entrée du jeu un peu comme ce que font beaucoup de naturopathes à la manière tradie genre tiens je prends un je prends un cabinet je loue le
- Speaker #1
cabinet et j'attends que les gens rentrent bah clairement enfin je savais que ça aussi c'était pas du tout la démarche ouais et puis en micro entreprise c'est vrai que c'est peut-être un c'est encore plus compliqué puisque les les cotisations sont sur le chiffre d'affaires c'est à dire que tu peux pas déduire ton loyer donc j'ai l'impression tu m'arrêtes si je me trompe mais j'ai l'impression que la naturopathie de toute façon c'est soit t'es à ton compte soit tu peux il y a personne qui est salarié quasiment tout le monde est à son compte donc nous Portail Auto Entrepreneur c'est vrai qu'on accompagne un bon nombre de naturopathes dans leur création d'auto-entreprise mais un des premiers piège c'est de le faire un peu comme tu disais je vais pas dire à l'ancienne non mais vraiment d'avoir son cabinet, et là avec un loyer si t'as pas de clients, t'es vite sous l'eau. Toi tu disais, expliquez que t'as peut-être pas eu énormément de chiffre d'affaires la première année, comment tu t'es débrouillée en fait ?
- Speaker #0
C'est que j'ai eu un héritage, c'est un parent à moi qui est décédé quand j'avais 23 ans, et du coup pour moi ça me semblait être, on va dire le... l'unique endroit d'investissement, enfin en gros s'il y avait un investissement à faire c'était là qu'il fallait le mettre quoi. Étant donné que je revenais en France, finalement j'ai pas beaucoup vécu ma vie en France non plus donc j'avais pas d'investissement immobilier, enfin voilà pour moi genre c'était genre investir en moi, investir donc cet héritage dans mon cabinet donc finalement dans le métier que je suis en train de travailler pour qu'il soit durable et qui me tienne jusqu'à ce que mort s'en suive on va dire ça. Parce qu'il n'y a pas de retraite prévue pour nous.
- Speaker #1
Il va falloir s'organiser. Je pense que c'est là-dessus. C'est un bon sujet que tu lances. Je pense que ça peut être un très bon sujet de podcast. C'est que les auto-entrepreneurs, il va falloir s'organiser et prendre des retraites complémentaires pour voir l'avenir dans quelques années.
- Speaker #0
C'est ça. En tout cas, jusqu'à ce qu'on ait trouvé la solution. Moi, je me suis dit, dans tous les cas, j'ai beaucoup de difficultés. Je n'ai jamais tenu un job très longtemps. J'essaye, ça ne marche pas. Et du coup, je me suis dit, en fait, il y a quelque chose qui est sûr, c'est que le job, il faut que ce soit moi qui le crée, en fait. Et donc, c'est pour ça que, bon, oui, auto-entreprise directe avec des petites démarches administratives pour avoir l'arche. L'arc, l'arche, voilà. C'est ça, hein ? Oui, je ne sais plus. L'arc, ouais. Voilà, j'en ai fait tant, hein, mon Dieu.
- Speaker #1
ça ne servait à rien d'ailleurs j'aurais dû la demander là là comme ça mais bon c'est une aide que tu lacres c'est uniquement à la création donc c'est soit tu demandes dès que tu crées donc pour toi dès octobre même si tu n'avais pas de client mais tu ne pouvais pas la demander en disant bon attendez bientôt je vais avoir des clients je la demande maintenant et ouais du coup c'est vrai que c'est il faut bien choisir sa date de création pour les auditeurs c'est important c'est vrai qu'au début ben On peut très vite se dire, il faut que j'aille vite, il faut que j'ai mon numéro sirète, j'ai mon idée, je vais me lancer. C'est vrai, mais comme tu disais, tu peux vendre tout ce que tu veux, mais si tu n'as pas de marketing derrière, tu ne le vendras pas. Donc, ça vaut peut-être le coup pour certaines personnes de d'abord travailler le projet, d'être prêt à vendre, et après de créer l'auto-entreprise à la bonne date pour notamment bien bénéficier des aides et puis être prêt à vendre. Est-ce qu'il y a une autre question ? Il y a des choses que tu aurais aimé savoir avant, que tu as appris avec le temps ?
- Speaker #0
Le seul truc que j'aurais aimé savoir avant, c'est peut-être si j'avais fait HEC. Enfin, tu vois, comment créer une entreprise. Ça, honnêtement, j'avoue, je savais que ça allait être une deuxième formation. Je venais de terminer ma formation de Naturo, je savais que ça allait être une deuxième formation. Mais en vrai, alors, c'est ça aussi. C'est pour ça que c'est pas... Je ne sais pas quelle est la situation normale d'un entrepreneur qui commence. Je sais que moi, je pense qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui commencent avec un héritage aussi. Donc, je pense que je ne suis pas la seule. Mais en tout cas, ce que je veux dire, c'est que j'aurais aimé faire... J'aurais aimé peut-être avoir la théorie, mais en fin de compte, j'ai... beaucoup appris par la pratique, en me foirant.
- Speaker #1
C'est la meilleure des écoles, de toute façon. On apprend de ses échecs. Tu disais, tu avais un héritage. Est-ce que tu étais inscrite à l'époque Pôle emploi, aujourd'hui France Travail ? Je n'avais rien.
- Speaker #0
Je n'ai rien d'ailleurs. Je n'ai le droit à rien vu que j'avais un patrimoine. D'accord. Donc, pas de RSA, rien du tout.
- Speaker #1
2023, j'imagine que c'était compliqué.
- Speaker #0
J'ai pris un travail du coup à temps partiel en janvier 2024 là, donc ce janvier, parce que là j'étais en mode ok c'est pas possible vraiment. En fait il y a aussi un moment où j'avais trop le nez dedans, j'étais incapable d'avoir du recul sur ce que je faisais, du coup je prenais pas des très bonnes décisions, j'étais plutôt dans un espèce de stress permanent. Ça marche pas, ça marche pas, ça marche pas, et surtout ma stratégie, bah y'en a pas, et donc en gros je nage dans un océan d'incertitudes. tout en liquidant mon fric. Donc là, on était en mode, ce n'est pas du tout ça l'investissement que je voulais avoir en moi. Donc du coup, je commençais à avoir un petit job. Pas un temps partiel, c'était un temps plein. En janvier,
- Speaker #1
voilà. Pendant ce temps plein, tu as mis la naturopathie de côté totalement ou tu continues à faire des consultes ? Non, tu as complètement mis de côté.
- Speaker #0
Impossible. J'ai essayé, mais c'était impossible.
- Speaker #1
Oui. Ça a duré combien de temps ? Tu es restée employée combien de temps ?
- Speaker #0
Du coup, c'était un CDD de cinq mois.
- Speaker #1
et donc en fait j'ai réussi à mettre un peu de côté pour justement me payer l'accompagnement de Fanny qui est passée sur aussi pour ceux qui écoutent un peu le podcast vous reconnaîtrez peut-être, on parle de Fanny de Cosmic Gestion et qui en a fait un épisode sur comment fixer ses tarifs donc Fanny a la particularité d'accompagner les entrepreneurs principalement des micro-entrepreneurs et donc dans le tout Tu fais partie de ces personnes-là, Amélie. Exact. Et donc, comment ça t'est venu déjà l'idée d'aller chercher de l'aide, d'avoir une petite aide dans ton business ?
- Speaker #0
En fait, il y a un côté un peu... Je pense que 2023, c'est là où l'ego m'a dirigée et orientée. C'est cette espèce de « je veux tout faire moi-même » , l'autodidacte et tout. j'ai compris les limites de l'autodidacte autour de décembre 2023, et à ce moment-là, je me suis dit, c'est bon, je me fais une pause, je vais dans un truc cadré, avec un cadre, avec des horaires, et pendant cette période-là, c'était vraiment pas agréable, qui m'a du coup donné un très bon coup de pied aux fesses pour que du coup, j'embarque avec Fanny, parce qu'à ce moment-là, je me suis dit, ok, là, j'ai plus de temps à perdre, j'ai besoin d'un cadre, mais pas celui que je viens d'avoir dans mon CDD, un vrai cadre, voilà. c'est quoi les fondations c'est quoi que je veux poser les bases autant sur le plan financier avec des objectifs donc avec un pragmatisme terrible enfin c'est terrible franchement ça fait mal au coeur ouais ouais et puis famille à la scott et à ce que tu es là je te voyais bien lors de l'interview précédente elle
- Speaker #1
s'est aidée pour pour que l'entrepreneur prennent sa part et c'est re puis se payer quoi je travaille pas pour rien et du coup pour le moins ce qu'il ya des actions que ont été mises en place ah bah oui la vache il y en a eu énormément
- Speaker #0
Mais encore merci Fanny si elle m'entend et si elle m'écoute. Je pense qu'elle va l'écouter ce podcast vu que c'est moi qui suis dessus. Mais aussi. Mais oui, oui, oui. Alors déjà, d'entrée de jeu, j'ai mis en place plusieurs choses. Déjà, c'est grâce à elle qu'on a étudié mes offres, qu'on a étudié l'écosystème d'offres, que du coup, je vais lancer cette troisième offre-là. Bon, elle n'est pas prête, mais voilà. C'est lesquelles que j'ai lancé ma newsletter, que j'ai lancé mon podcast aussi. voilà elle m'a vraiment enfin en gros d'être avec elle ça m'a permis en tout cas de mettre le doigt sur plein de choses différentes et je me suis dit ok c'est maintenant que j'avais faut que je les lance et de passer un peu outre cette espèce de frein un peu psycho-émotionnel de et si et si et si et si ça marche pas et si enfin voilà ça prend du temps.
- Speaker #1
Ton site internet tu l'avais avant ça par contre.
- Speaker #0
Oui alors il a changé il a changé 14 fois depuis mais ouais ouais moi je l'avais avant ouais
- Speaker #1
je ne sais pas trop à quoi il sert honnêtement mais bon éventuellement c'est important d'avoir ton site tu vois justement c'est là où j'ai découvert tes offres par exemple je vois bien un business qui n'a pas de site internet il attire moins la confiance aujourd'hui il attire moins de clients aussi t'as juste une présentation de tes offres par exemple ça suffit largement pour attirer la confiance des prospects tu l'avais depuis le début de la création genre En octobre 2022 ou justement ?
- Speaker #0
En janvier 2023, je me suis dit, bon allez, je crée mon site, il faut bien faire quelque chose. Du coup, je vais créer mon site. J'étais sûre, oui, je vais passer beaucoup trop de temps à faire des trucs inutiles. Oui, toute seule, bah oui, évidemment, je veux tout apprendre toute seule, du coup, je me dis, tu sais quoi, je vais tout faire.
- Speaker #1
Il y en a une qui doit avoir les oreilles qui saignent, c'est Marine, qui est aussi une des invitées du podcast, qui est justement créatrice de site internet pour les entrepreneurs. Et puis, tu auras peut-être l'occasion d'écouter cet épisode aussi où on explique pourquoi c'est important d'avoir un site. Après, voilà, c'est vrai que tout le monde n'a pas forcément les moyens, on ne va pas prioriser. un site internet dans ses premières dépenses, et ça, ça peut se comprendre, mais elle explique toute l'utilité, et puis aussi toute l'utilité de le faire faire par quelqu'un, un pro, quoi, un pro, et... Et là, tu nous montres exactement, voilà, dans l'autre sens, que oui, ça peut prendre du temps, ça prend de l'énergie, et puis cette énergie, t'aurais pu peut-être la passer vraiment sur ton activité, sur ton cœur de métier.
- Speaker #0
Ah ouais. Après, j'ai adoré. genre j'ai adoré faire ma formation de naturopathe c'est mon corps de métier et par contre toute la dimension entrepreneuriale j'ai adoré c'est un énorme kiff de tenter tout un tas de trucs bon ça veut pas dire que tu réussis partout mais tu vois de te dire bah moi c'est bon j'ai des petites notions faut créer un site avoir le niveau A1 dans plein de petites compétences moi perso j'ai adoré c'est bon J'avais le temps aussi.
- Speaker #1
C'est aussi la beauté d'être en micro-entreprise. On est obligé de se développer sur d'autres domaines. Même s'il y a des professionnels qui proposent tout un tas de services, on ne peut pas tout acheter. On est obligé d'apprendre. Il y a une partie que tu n'as pas encore trop évoquée, tu disais l'administratif, justement tout ce qui est les déclarations. Quand tu as créé ton auto-entreprise, tu l'as fait toute seule ? Ou tu as fait appel à un service ?
- Speaker #0
Non, j'ai fait toute seule. Aïe, aïe, aïe, ça c'est vraiment un truc, tu vois, genre, ça c'est pas encore très net. Mais oui, j'ai fait mes déclarations toute seule. Après, j'avais pas grand chose à déclarer non plus, en vrai. Donc là-dessus...
- Speaker #1
Tu peux nous donner un ordre d'idée sur ta première année en micro-entreprise ?
- Speaker #0
Non mais c'est ridicule, tu vas te foutre de moi je pense.
- Speaker #1
On n'est pas là pour ça, on n'est pas là pour ça Amélie. Dans l'autre sens, ce qui est intéressant à montrer avec ton exemple, c'est qu'il y a des personnes qui vont y arriver, mais il y en a plein qui n'y arrivent pas au début. Le lancement, c'est assez compliqué. C'est plus facile d'ouvrir une entreprise que de la garder. Et après la première année, il y en a plein qui vont fermer. Il y en a plein qui vont fermer parce que ça ne marche pas. Et toi, là, tu étais l'exemple vivant. Oui, ça a mis du temps, mais aujourd'hui, tu as activé des leviers pour que ça fonctionne. Et c'est aussi ce message qui est important à passer. aux micro-entrepreneurs qui sont aujourd'hui, à ceux qui vont le devenir, c'est que ouais, il peut y avoir des difficultés, forcément. Il y en aura, mais que ce n'est pas une fatalité, et que voilà, regarde, tu es repassé un peu par le salariat. Et c'est après ce passage au salariat où justement, tu as commencé à mettre en place des nouveaux leviers pour faire décoller ton entreprise. Donc voilà, si tu ne veux pas donner tout le temps...
- Speaker #0
À l'heure de l'idée, je pense qu'on est autour de... une petite centaine d'euros, 300.
- Speaker #1
Ah oui, d'accord.
- Speaker #0
Ah oui, non, mais parce qu'en fait, il y a une grande partie de 2023 que je vais passer à faire des formations, à faire ma formation. Et après aussi, parce que j'ai traversé des choses très, très dures personnellement, qui fait que du coup, je n'ai pas pu non plus faire tant que ça. Ah non, non, on est vraiment sur un... On est sur du... Tiens, je vais me faire un peu de thunes, mais bonus, quoi. On n'est même pas sur quelque chose de très... Non, non, vraiment. Moi, ça n'a pas marché, mais je l'ai gardé. C'est ça. Mais après, là, c'est maintenant que ça se passe. Moi, je ne trouve pas que 2023 est représentatif de tout ce que tu traverses quand tu commences, quand tu ouvres quelque chose, de tout ce que tu traverses sur le plan psychologique, sur le plan de mindset, vraiment, de « Ouh là là, mais dans quoi je m'embarque ? » et surtout, qu'est-ce qu'il faut pour continuer ?
- Speaker #1
pour continuer à y croire aussi et là donc avec notamment les conseils et les formations que tu as suivies comment tu te sens pour aborder
- Speaker #0
2025 ? plutôt bien, je vais me fixer mes petits objectifs ça y est c'est la fin de l'année j'ai fait mon petit bilan et oui oui j'avoue que depuis que j'ai arrêté d'être autodidacte et d'être autonome je m'en sors beaucoup mieux donc d'être vraiment accompagnée avec des vrais humains merci et pas faire son truc dans son coin. C'est grâce à ça que j'ai vraiment pu mettre en place tous les leviers dont j'ai parlé. Et donc non, je le perçois bien, parce que du coup, j'ai cette troisième offre qui... qui va arriver courant février, voire fin février plutôt. Et surtout, si tu veux, là, j'ai un objectif de volume qui est un peu ambitieux, mais c'est pour ça que là, du coup, je vais réembarquer dans un autre petit accompagnement et là, honnêtement, orienté uniquement à la stratégie marketing.
- Speaker #1
D'accord. Et niveau marketing, quels sont tes prochains leviers pour justement aller chercher ces fameux clients ?
- Speaker #0
Aïe, aïe, aïe. Déjà, je trouve que le podcast, c'est pas mal. Moi, j'aime bien. Je trouve que de venir faire des collaborations, j'avoue le terme levier est assez récent pour moi, il est encore un peu nébuleux dans sa définition. Mais disons que j'aimerais faire plus de live, j'ai fait un atelier il n'y a pas longtemps qui a très bien fonctionné en présentiel, on me l'a demandé pour le faire en live. Donc j'aimerais le faire en live, j'aimerais organiser un live au moins tous les mois. voilà c'est plus de contact, plus d'interaction mais du coup en ligne puisque c'est quand même ça mon objectif c'est d'être en ligne et de développer en ligne de faire du coup de proposer aussi parce que Viens on déconstruit c'est mon podcast mais c'est là où on va parler de plus largement c'est pas vraiment santé naturelle enfin si évidemment mais c'est le croisement entre santé mentale, entrepreneuriat et naturopathie et du coup là je trouve que c'est là que j'ai d'ailleurs enregistré un épisode avec un avec Laura, qui est community consultant. Elle accompagne aussi les entrepreneurs dans leur communication. Et du coup, on ne parlait pas de la com en soi, mais mine de rien, de ce qu'il y a derrière, de tous les blocages, les croyances limitantes, tout ce qui empêche les personnes de se lancer, de se donner des objectifs réalistes, etc. Donc finalement, toute cette dimension santé mentale, parce qu'il y en a. Le podcast,
- Speaker #1
c'est « Viens, on déconstruit » . Vous pourrez le retrouver pour les auditeurs, pour ceux qui sont intéressés, notamment par les conseils d'Amélie et la naturopathie en général. Je le mettrai dans la description de cet épisode et vous pourrez le réécouter quand vous le souhaitez. Et donc là, on a compris pour 2025, plein de nouveaux projets. Dernière question à te poser, cette question, je la pose à tous nos invités. Quels seraient les conseils que tu donnerais à une personne qui qui est en train d'hésiter à se lancer dans l'entrepreneuriat ?
- Speaker #0
Qu'il faut qu'elle le fasse. Mais déjà. Mais conseil que je pourrais lui donner, n'attends pas à avoir des résultats trop vite. Chaque étape a son lot de patience, a son lot d'efforts. Et parfois, surtout, ne pas se comparer aussi, parce que c'est quand même un truc qui bousille vachement notre santé mentale et surtout notre effort d'initiative. Quand on est dans l'entreprise en permanence, on veut se comparer en permanence pour savoir si c'est normal de prendre tant de temps à faire telle chose ou à s'embarquer dans telle initiative. Franchement, il n'y a pas une seule route. Il y a autant de routes qu'il existe d'humains qui se lancent. Donc voilà, moi, je pense que ne pas se sentir mal si jamais ça ne se passe pas comme chez le voisin parce que finalement, chez le voisin, on ne sait jamais ce qui se passe. Donc autant se concentrer sur ses affaires et à son rythme. Voilà, je pense que c'est le seul. Le goût vrai qu'on sait,
- Speaker #1
c'est celui-là. Merci beaucoup. On va rester en contact. Je pense que tu me demandes comment... se déroule 2025, si tes nouvelles décisions, tes nouveaux objectifs se passent comme tu veux. Donc, on se tient au courant très rapidement. A bientôt.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Marie. Ciao, bye.
- Speaker #1
Voilà, j'espère que désormais, vous en savez un peu plus sur la naturopathie grâce à Amélie. Notamment, si vous avez des problèmes de sommeil ou de digestion, je vous invite à aller sur ses réseaux sociaux. Nature Autonomie. Et à consulter son podcast, Viens, on déconstruit. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec Amélie. Ce qui est très intéressant dans cet épisode, c'est de voir que, oui, des fois, ce n'est pas facile, les débuts en micro-entreprise, mais qu'il y a des personnes qui ont vraiment la volonté que leur projet fonctionne. Ça a été le cas d'Amélie. On voit qu'elle a suivi des formations, qu'elle a revu ses offres. qu'elle a aussi fait des efforts sur son marketing auto-entreprise. Ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Et tout ce qu'on peut souhaiter, c'est que tous ces leviers qu'elle a mis en place, ça lui apporte le succès et puis qu'elle soit heureuse dans son activité. Quant à nous, on va se retrouver très bientôt pour un nouvel épisode du podcast Auto-Entrepreneur. Vous pouvez laisser un avis sur les réseaux sociaux ou nous recontacter notamment sur live. au milieu des auto-entrepreneurs sur Facebook. D'ici là, prenez soin de vous et de votre entreprise.
- Speaker #0
Sous-titrage