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Podcast Football Club

"La Roja: Sur le trône, le retour du Roi" - Euro 2024

"La Roja: Sur le trône, le retour du Roi" - Euro 2024

33min |15/07/2024
Play
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"La Roja: Sur le trône, le retour du Roi" - Euro 2024

33min |15/07/2024
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Description

Ce Dimanche soir a marqué la fin de cet Euro 2024 Allemand.


On ne va pas se mentir ça n'aura pas été la plus passionnante des compétitions estivales auxquelles on a pu assister mais elle aura elle aussi eut le mérite de délivrer son vainqueur.


L'Espagne est donc de retour sur le toit de l'Europe avec sa victoire face aux Anglais.

Nous avons analysé sans filtre cette finale dans ce nouvel épisode du Podcast Football Club.


Des Anglais maudits sans trophée depuis 58 ans maintenant et avec leur chat noir Harry Kane qui ratent leur seconde finale de suite après celle perdu contre l'Italie en 2021.

La malédiction pour les croyants mais dans les faits cette victoire espagnole est on ne peut plus méritée après un euro maitrisé de bout en bout. Des anglais trop désorganisés avec trop peu d'idées à l'image de leur sélectionneur Gareth Southgate, du meilleur joueur de Premier League Phil Foden, du meilleur buteur Kane en passant par le meilleur joueur de Liga Jude Bellingham. Ils ont tout de même eu le mérite de se hisser encore en finale avec une génération dorée mais nous ont offert un bien piètre spectacle tout au long de la compétition.


La Roja elle était sortie du groupe de la mort avec la Croatie, l'Italie et l'Albanie avec 3 victoires plus que convaincante.

Avant de défaire consécutivement jusque-là Finale la surprenante Géorgie, l'Allemagne, la France et enfin les Three Lions Anglais. Un sept sur sept donc sur le groupe de la mort et la partie de tableau à éliminations directes la plus relevé, rien à redire.


Une victoire qui s'est construite grâce à une équipe et non pas une somme d'individualités comme la majeure parti des grandes nations du foot européen. La victoire du football donc, mais surtout d'un football, celui de l'Espagne un football attrayant de possession porté vers l'avant, technique et qui a su se renouveler en apportant avec l'ajout de certains joueurs (Lamine Yamal, Nico Williams ...) un côté plus direct et percutant qui leur faisait défaut depuis 2014.


Bravo aux Espagnols donc et merci pour les émotions que vous avez partagées avec les fans de football à travers le monde durant cet Euro.


L'Equipe nationale c'est déjà terminé, rendez-vous très vite pour le retour du foot de club. Les infos, le mercato, les premiers matchs... On a hâte !


J'espère que vous prendrez plaisir à écouter ce dernier podcast de l'euro, rejoignez-nous sur toutes nos plateformes et partagez votre avis avec l'équipe du PFC.


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#Football #Euro2024 #AnalyseEuro2024 #Finale #PodcastFootball #ActualitésFootball #RécapitulatifEuro2024


Ciao.


Le Podcast Football club


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, nouvel épisode du podcast Football Club, c'est le dixième épisode et ça tombe pour la finale de l'Euro. On est avec Coco et Mouss. Salut tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    On va débriefer rapidement cette finale de l'Euro 2024 en Allemagne, entre l'Espagne et l'Angleterre. Deuxième finale d'affilée pour les Anglais, deuxième défaite. Est-ce qu'il y a une malédiction ou non ? On ne sait pas, on va voir ça rapidement. On va lancer directement le sujet sur qu'est-ce qui vous a marqué sur cette finale. Coco, je te laisse démarrer. Nous, ça a démarré la dernière fois.

  • Speaker #2

    Ce que j'ai bien aimé, c'est de la pointe, en fait. De la pointe qui prend les U19 il y a quelques années, qui leur donne un titre. Ensuite, il fait... Il fait médaille d'argent au JO, il gagne la Ligue des Nations, là il gagne l'Euro. Je pense que c'est le grand artisan de la résurrection espagnole. Il faut avoir les balles hautes pour aller mettre un mec de 16 ans et un mec de 19 ans sur les côtés. Ça a payé, tant mieux pour lui. Ça fait plaisir aux yeux parce qu'on a retrouvé du foot. Et au final, c'est le football qu'on veut. Et au final, c'est le football qui a gagné. On espérait tous que le football gagne pour que Southgate sorte de cette sélection. C'est ce qui va se passer, je pense, d'ici quelques jours. Et après, les Anglais fidèlent eux-mêmes, finalement. Inexistants, qui proposent rien et qui attendent. Est-ce que c'était la bonne solution contre les Espagnols ? Je ne pense pas. Et au final, c'est le football qui a gagné. Donc, je suis content, même si... La vérité espagnole,

  • Speaker #0

    mais c'est le football qui a gagné. Le football a gagné. Désolé pour les cris. Il a failli y avoir un meurtre derrière moi. Donc, on est bien contents. Au final, le football a gagné. Coco, tu l'avais annoncé, de toute façon, les périodes juste avant. Je pense qu'on voulait tous, à la fois que ce soit l'Espagne qui gagne.

  • Speaker #1

    Non, pas moi, non.

  • Speaker #0

    vu le football développé même si moi je suis d'accord avec toi Mouss, j'étais pas pour que les Espagnols à Yobu, ça me faisait un peu mal au coeur mais maintenant en plus c'est les plus titrés en Europe sur cette compétition ils dépassent la France aussi au nombre de titres au niveau mondial donc voilà après comme tu l'as dit Coco s'est mérité sur ce qu'ils ont produit sur la compète mais du coup Mouss Toi, c'est quoi ton avis sur la finale ? Parce que toi, tu n'étais pas pour les Espagnols non plus.

  • Speaker #1

    Non, je n'étais pas pour eux, même si moi, je dis aussi les choses. Je suis reconnu comme le sportif du sentiment. C'est plus le sentiment qui parle. C'est une équipe que je n'approuve pas forcément par rapport à certaines choses. C'est plus le personnel. Mais au-delà de ça, c'est une équipe, sur le sportif, qui mérite totalement sa victoire. Sur ça, il n'y a rien à dire. C'est l'équipe qui a produit le plus beau jeu, c'est l'équipe qui avait le meilleur fond de jeu. C'est une équipe de A à Z, c'était carré. Du gardien à l'attaquant, tout était bien fait. Donc sur ça, c'est mérité à 100%.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce n'est pas la seule, en tout cas dans les favoris, la seule équipe justement ? Parce que moi je remarque dans beaucoup de sélections, c'est une somme d'individualité. mais qu'il n'y a pas de collectif. Là, est-ce que ce n'est pas la seule sélection nationale qui s'est comportée comme un bloc équipe ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'en fait, Delafonte a fait sa sélection en partie sur les formes du moment et en partie sur des cadres. Mais sur le 11 titulaire, c'est la forme du moment. Unai Simon, après il n'avait que lui. Sur toute la base arrière, Robin Lenormand fait une énorme saison avec la Sociedad. Laporte fait une belle saison. Corruchella, à Chelsea, qui est dépassé par les événements. Mais à gauche, malheureusement en Espagne, tu n'es pas très fourni. Carvaral, je n'en parle même pas. Et après le milieu de terrain, Rodri, Fabian Ruiz, Daniel Mo qui est venu sur cette finale. D'ailleurs, quel joueur de football ! Et devant, Nico Williams fait une très bonne saison avec Bilbao. Je pense qu'il se révèle encore plus là avec l'Euro. L'ami de Niamal, je trouve qu'il a passé un step avec le rôle par rapport à ce que moi j'ai vu durant la saison. Et en fait, je vois Morata qui est un joueur extrêmement sous-coté, mais qui fait un travail de sape monumental. Et tu vois, par exemple, on me parle de Harry Kane toute l'année. Harry Kane qui marque 40 buts, attaquant de classe mondiale. Franchement, quand je compare Morata et Kane sur ce match-là, je me demande qui est l'attaquant qui a 40 buts cette saison.

  • Speaker #0

    Ouais, Harry Kane, il est méconnaissable sur cette compétition.

  • Speaker #1

    Rincé, c'est ce que je disais la dernière fois. Certains joueurs sont rincés. Je disais par rapport à l'équipe de France, quand on a fait la dernière fois notre podcast, on a parlé de l'équipe de France, on disait qu'ils étaient rincés. Et Harry Kane fait partie des mecs rincés. À mon avis, physiquement, il est mort. Le mec, il ne finit pas le match. Je ne sais même pas si je me rappelle qu'il a mis une frappe ou un truc comme ça. C'était le néant, tu vois. Très fatigué. Moi, j'ai l'impression qu'il est crevé, physiquement.

  • Speaker #2

    En vrai, le truc, c'est que sa saison n'est pas super longue sur le fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu fais trop de matchs.

  • Speaker #2

    Il perd le championnat, je ne vais pas dire assez rapidement, mais assez tôt dans la saison. Il perd en coupe. Il perd dans la Ligue des champions. Je trouve que les matchs se sont réduits très vite, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il est crevé et il n'est pas bien servi non plus.

  • Speaker #0

    Il n'a pas de ballon de la compète.

  • Speaker #2

    Il n'a rien.

  • Speaker #1

    Quand tu prends l'Espagne, c'est une équipe qui est synchro. Tout est bien travaillé à chaque poste. Le coach sait qu'il met le truc, tout est synchro. Alors que les Anglais, c'est une équipe… D'ailleurs, on va revenir, j'espère, après sur Bellingham. C'est la même chose. Moi, on me dit, ouais,

  • Speaker #2

    c'est… Il est cramé.

  • Speaker #1

    Alors lui, il faudrait me dire vraiment c'est quoi son poste. Parce que moi, il a le numéro 10 sur le dos. Le numéro 10 qui tacle sur le terrain. Moi, j'ai mal au cœur une fois de plus. Je ne suis pas d'accord que le 10, il tacle, tu vois.

  • Speaker #2

    Le 10, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il faut qu'il reste propre. Tu enlèves le numéro 10, mais tu ne tacles pas. Il tacle partout. On ne sait pas s'il est 10, le mec. Non, lui, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #0

    On en a parlé au début de l'Euro, il n'y a plus de numéro 10. On a parlé de la fin du numéro 10. Oui,

  • Speaker #1

    mais par exemple, tu prends un Olmo qui a fait sa place après. Tu vois, il fait plus le poste de 10. J'aime bien, tu vois comment il va. Oui,

  • Speaker #0

    mais Olmo, c'est plus un… Oui, ce n'est pas pareil. Mais tu regardes sur les compétitions, tu regardes dans toutes les sélections nationales, qui a le numéro 10 chez nous ? Qui a le numéro 10 ?

  • Speaker #2

    Le bon vieux Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    Pas un numéro 10 ? Oui,

  • Speaker #2

    mais… Le playmaker.

  • Speaker #1

    Il essaie de jouer. Jude Bellingham essaie de jouer comme un numéro 10.

  • Speaker #0

    Jude Bellingham, c'est un 8, c'est un box to box avec un gros volume et une grosse qualité technique. C'est un peu un Pogba avec moins de qualité technique que…

  • Speaker #1

    Moi, je lui laisse le temps ce joueur, tu vois, parce qu'il est quand même jeune. Il a quel âge ? Je lui dis ça lui fait quel âge ? 22 ?

  • Speaker #0

    Ouais, il est très jeune.

  • Speaker #1

    Ouais, très jeune. Mais moi, je pense que ce joueur-là, il ne va pas devenir. Parce que pour moi, il manque de gaz. Il manque de gaz. Et les joueurs qui manquent de gaz, pour faire des diffs sur certains trucs, je trouve que ce n'est pas assez rapide. L'exécution et tout. C'est mon avis.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il manque de gaz. Mais je pense qu'on en a déjà parlé. Je pense que surtout, il se perd dans ce collectif qui n'en est pas un à vouloir combler les brèches un peu partout. Déjà, il joue milieu gauche, ce match-là. Donc, tu as un... comportement bizarre et se retrouve à droite devant soutien d'harry kane en 6 pour aider des clans de reis il est partout en fait mais après les généreux mais à un moment on te demande pas de généreux on demande de bien jouer à ton poste en fait je vais faire ce que tu dois faire à ton point est ce que tu payes est ce que tu payes pas la méconnaissance tactique de ton de ton sélectionneurs aussi c'est pas parce que tu as des superstars sur le papier que tu dois toutes les mettre sur le terrain ah

  • Speaker #2

    oui pour être à zéro équilibre d'avoir des superstars c'est à des superstars que tu ne fais pas jouer à leur poste donc forcément les mecs ils sont tout de suite moins performants t'as un Cole Palmer qui à chaque fois qu'il rentre nous sort des prestations plus que correctes là le but qu'il met faut être très à l'aise techniquement pour le mettre donc déjà t'as ça Oli Watkins qui vient faire 25 minutes

  • Speaker #1

    4 à 15 il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur mais au final

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'avais pu le mettre, tu le fais rentrer.

  • Speaker #2

    Ouais, il fait ça, après, il fait rentrer ton nez à la

  • Speaker #0

    89e minute.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu veux que le mec, il te le donne en 4 minutes ? Il ne veut rien te donner le mec. La seule satisfaction que moi j'ai au niveau des Anglais, c'est Decan Rice qui est dans la continuité de sa saison et John Stones qui fait une compétition… Non,

  • Speaker #1

    attention, Walker. Non,

  • Speaker #2

    Walker, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il comble toutes les brèches, le pauvre Walker. Il ne le passe pas. Williams, pas Inaki, pardon, son frère, comment il s'appelle ? Nico. Nico Williams. En un contre un, il n'y va pas. Il sait que l'autre, il a des idées.

  • Speaker #2

    Ah non, mais c'est dur. Mais après, pour le reste, Foden, je l'ai trouvé très mauvais.

  • Speaker #1

    Foden, c'est pareil.

  • Speaker #2

    En tant que fan de ce joueur, j'aime beaucoup le joueur, c'est du football. Saka, je ne comprends pas. Bellingham, je l'ai trouvé cramé. Mais cramé. Mais de fait, cramé. À la 60e, il suffoquait déjà.

  • Speaker #1

    Mais il ne court pas.

  • Speaker #2

    Il court partout. En fait, il court partout, mais pas...

  • Speaker #0

    Il y a un grand philosophe qui dit quand t'es partout, t'es nulle part.

  • Speaker #2

    T'es nulle part. C'est ça. Et en fait, je pense que c'est ça le problème. La solution d'attendre les Espagnols, ça a peut-être été la pire solution que Southgate a voulu mettre en place. T'attends des mecs qui peuvent garder le ballon pendant 90 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que toi, t'as rien à donner. C'est exactement pareil que Deschamps. T'es là à contrer les autres.

  • Speaker #2

    Contre-attaque, qu'est-ce que tu veux faire ? Rien.

  • Speaker #0

    Les Espagnols, on n'en a pas parlé beaucoup, mais là, la défense qu'ils ont mis hier soir, comment ils ont défendu ?

  • Speaker #2

    Il fallait se lever pour marquer un but. Il fallait se lever.

  • Speaker #0

    Le combat, je ne sais pas si vous avez vu, Saka-Kukurela, les deux, c'était de la bagarre, c'était Chelsea-Arsenal.

  • Speaker #1

    C'est très fort.

  • Speaker #0

    Ça s'est bagarré.

  • Speaker #1

    Kukurela, je ne connais pas trop. Chaque contrôle,

  • Speaker #2

    c'était tout droit. Il faisait que ça. À chaque contrôle, c'était ça.

  • Speaker #0

    La seule erreur qu'il fait, Kukurela d'ailleurs, c'est quand il se projette pour aller essayer de taper le milieu. Il perd le ballon et derrière, tu as le but. Parce que le ballon, il arrive sur Saka et il arrive à faire la différence. Mais tu as eu un gros combat des Espagnols, autant dans les deux fois. les deux français dans l'axe que les deux latéraux qui ont hyper bien défendu encore un gros match de Fabien Norris aussi, Rodri qui sont à la mi-temps, le monde a eu peur à la mi-temps mais l'entrée de Mendy incroyable il est rentré en trois minutes il a changé complètement la donne et après comme disait Mouss aussi je pense qu'il y a eu 45 minutes de gros contrôle des anglais où il y a eu vraiment un abattage physique au milieu de terrain où ils ont essayé de saper un peu le travail espagnol. Mais au final, à la reprise, après la mi-temps, il n'y avait plus de caisse.

  • Speaker #1

    Parce que les espagnols, tu ne les vois pas en première mi-temps. Parce que déjà, ils font beaucoup d'erreurs techniques. Parce que les mecs sont à côté. Les anglais étaient très agressifs. Ils ont le ballon, mais les anglais, ils étaient agressifs. Ils ne sont pas du tout dangereux, les espagnols. Et même, ils faisaient beaucoup de... Techniquement, ils faisaient beaucoup de pertes de balles bêtes parce que les Anglais étaient là. Mais après, la deuxième mi-temps, c'était autre chose. C'était un autre match. Tu vois que quand tu baisses physiquement, que t'es moins bien, les autres, ils ont mis leurs mains, ils les ont mis au pied, les Espagnols. Et là, tu peux y aller. Là, c'est du hand. En vrai,

  • Speaker #0

    sur la première mi-temps,

  • Speaker #2

    ils ont le ballon. 64% de possession, mais il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Comme a dit Mouss, en fait, ils sont toujours proches, les Anglais. Il y a au milieu de travail, un gros abattage physique de Bellygam, Rice. Et au final, direct, tu rentres en deuxième mi-temps, tu prends un pion. Juste derrière, tu es quasiment à deux doigts d'en prendre un deuxième. Quand Olmo ira de sa frappe. Et tu regardes les constructions des deux buts espagnols. La qualité technique, c'est super clean.

  • Speaker #1

    À la fin du match. En deuxième mi-temps, tu es arrivé beaucoup à trouver des mecs… Des mecs, des appels remis dans l'art simple. C'est très simple.

  • Speaker #0

    Entre les lignes.

  • Speaker #2

    Nico Williams qui dézone, qui vient à côté de Morata, qui lui donne une solution supplémentaire. Les Anglais, c'était perdu.

  • Speaker #1

    Il y a un truc que les Espagnols ne faisaient pas beaucoup. La profondeur. À un moment, même le jeu long maintenant, le coach leur demande de s'en servir. Tu vois, souvent, Nico Williams, il le lance en profondeur. Sur du jeu long, tu remarqueras. Ils ne le font pas régulièrement. Mais ils l'ont fait un peu, tu vois. Et ça, c'est des choses qu'ils ne faisaient pas à une période. Ils étaient un peu stéréotypés, tu vois. Il n'y avait pas de profondeur. Et là, lui, ce coach-là, il a ajouté un peu de profondeur. Du coup, ils sont beaucoup plus dangereux.

  • Speaker #0

    Pourquoi Mouss ? Il a ajouté ça. Parce qu'à la Coupe du Monde au Qatar, t'avais Nico Williams et Lamin Yamal en équipe ? Non,

  • Speaker #1

    mais les trois, c'est lui qui les a faits. Ils n'ont pu ne pas les prendre.

  • Speaker #0

    En 2022, Lamin Yamal, il avait 14 ans. Non,

  • Speaker #1

    mais t'avais d'autres joueurs. Je pense que t'as toujours moyen de mettre d'autres joueurs. Je ne connais pas tous les joueurs espagnols, mais je pense que t'as d'autres joueurs qui ont des qualités athlétiques sur de la vitesse.

  • Speaker #0

    On en a parlé aussi. Ils ont de la chance d'avoir… Enfin, de la chance. ils sortent de chez eux mais ces jours là il existe pas normalement dans le contingent espagnol en fait et ces joueurs très percutant c'est plus des joueurs que tu vas retrouver justement en angleterre en france voire en allemagne ouais mais c'est des pays qui ont beaucoup tu vois de contingents africains chez eux et les français tu peux avoir des turcs ou quelques africains aussi en allemagne mais en espagne Tu en as de plus en plus.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup en France. Ils ont fait quoi ?

  • Speaker #0

    Mais rien, tu n'as rien développé aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça n'a rien à voir. Le foot, ce n'est pas que de la vitesse. Non, le foot,

  • Speaker #0

    c'est la synchronisation. En France, le problème, c'est que tu n'as que ça et tu as toujours basé ton football sur le physique. En Espagne, ce n'est pas ça. En Espagne, c'est d'abord une qualité technique et après, tu as... Tu as de la chance d'avoir deux athlètes sur tes côtés qui ont en plus des qualités physiques.

  • Speaker #1

    Ils ont des qualités physiques mais ils ont des pieds.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de te dire.

  • Speaker #1

    Oui mais l'occasion qu'il a, c'est de la finesse technique. Oui c'est ce que je viens de te dire. Il a pratiquement les deux pieds. Donc moi je suis d'accord, l'athlétique, tu cours vite en profondeur. Mais il court vite, comment il s'appelle ? Colomoni. Il a un pied Colomoni ? Il nous tire je ne sais pas où les balles. Oui mais il faut un pied, les Espagnols donc moins. Ce que je suis en train de te dire, c'est que les Espagnols, tous les joueurs ont un pied en fait. Tous. Il n'y en a pas un qui n'a pas un pied. Ils ont une main au pied. Ils ont tous une main au pied.

  • Speaker #0

    Mais si en plus on vient de leur ajouter quelques gars qui peuvent être percutants.

  • Speaker #1

    Voilà, avec de la vitesse. Olmo, c'est percutant aussi, ça va vite. Ça va vite au niveau vitesse et c'est très bon, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, au milieu de l'équipe,

  • Speaker #2

    il m'a choqué. Moi,

  • Speaker #1

    par exemple, sur le poste, je préfère un Olmo qu'un Pedri, tu vois. Moi, je préfère. Ce ne sont pas les mêmes joueurs. Oui, mais Olmo a joué parce que Pedri est sorti. Pedri s'est blessé.

  • Speaker #2

    Parce que dans le profil, je pense que après, Olmo est titulaire parce qu'il fait un énorme match contre la France.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Olmo,

  • Speaker #0

    il fait des matchs finales.

  • Speaker #2

    Mais en vrai, si tu veux remplacer Pedri par un pur milieu de terrain, le premier choix qui te vient à l'esprit, ce n'est pas de faire entrer Daniel Olmo. Le premier choix qui te vient à la tête, c'est de faire rentrer... Miquel Merino ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, ça peut-être, mais le coach ne fait pas du pose-pour-pose parce que tactiquement, il se dit qu'ils ont envie de jouer comme ça avec Pedri.

  • Speaker #2

    Mais tactiquement, il fait ça contre la France, il voit que ça marche, donc il remet.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le pouvoir est très bon.

  • Speaker #0

    Olmo rentre en huitième, il marque, en quart, il marque, en demi, il marque. Et là, la finale, il fait un mouvement avide sur le premier but. Il a même les deux défenseurs avec lui et du coup, William est marqué. Et le deuxième but, c'est lui au milieu de terrain qui fait une feinte de corps, petit externe pour Oyarzabal qui vient décrocher, qui met Kukurela, il y a une-deux avec le centre sur une touche. Donc Olmo, il fait un match et puis il rate une frappe, il met des passes dans les espaces interlignes pour Morata qui rate 2-3 ballons. Il y a eu des actions. où il fait des différences incroyables sur la qualité. Et bizarrement, on en avait parlé, on disait qu'il était sous-côté depuis 2-3 ans à Leipzig. Il vient aussi du centre de formation du Barça à la base. Il était parti, je crois, après à Zagreb, Holmo, avant de partir à Leipzig. Il va sûrement signer à Manchester City. Ils vont faire péter sa clause, normalement. Donc, il y a des... Voilà. Il y a des fortes chances, peut-être, par contre, qu'au bout d'un moment, il y a des gens qui partent de City. De Bruyne, il va peut-être laisser sa place.

  • Speaker #2

    Le bon vieux Julien Alvarez.

  • Speaker #0

    Oui, donc il va y avoir des gens à répliquer.

  • Speaker #2

    Mais c'est pareil, sur cette finale-là, si à la fin, il y a 3 ou 4-1, je ne suis pas choqué. Parce que la Miniamal, les deux faces à face qu'il a,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #2

    il a 16 ans.

  • Speaker #1

    Là, il se loupe, il tire sur le gardien.

  • Speaker #2

    Il a 16 ans, on ne lui dit rien. Oui. Il nous fait ça dans 5 ans, il se fait assassiner dans... Ouais, il tire sur le jardin. C'est de la précipitation. Là, ils ont de la chance qu'ils gagnent. Parce que ça, s'ils perdent... Prends le pauvre.

  • Speaker #0

    Non, mais après, c'est là où tu vois qu'il a 17 ans.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    Là, le ballon, il arrive. Il voulait ouvrir le gardien, sauf que tu ne fais pas le bon choix de placer, alors qu'il y a des moments où, dans sa saison, quand tu regardes, il a un peu plus la tête froide. Là, tu te dis que tu peux mettre le KO, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est au-delà du talent. Au-delà du talent, pour en revenir sur cette équipe espagnole, moi, c'est une impression que j'ai d'avoir… d'avoir été joueur, je me dis quand t'es jeune et tout, à cet âge-là, comme les Amin Laman, Nico Williams et tout, t'en veux encore. Tu vois, ils ont un âge où, je sais pas, je te dis, ils ont des choses à prouver. Mais ils ont faim, tu vois, ils en veulent. Et je pense que dans l'état d'esprit, si tu compares à la France et tout, la France, quand elle gagne la Coupe du Monde en 2018, après là tu fais le final, t'as des jeunes joueurs qui sont pas encore confirmés. En fait, je pense qu'à un moment, quand t'es confirmé, dans ta tête, dans ton esprit, t'es différent, tu vois. Tu n'as pas faim, mais tu vois ces mecs-là, moi je pense que ces mecs-là, comme l'ami de Namal, s'ils partent dans un état d'esprit plus tard dans le foot, dans les clubs dans lesquels ils vont aller, en se disant ça y est, maintenant je suis installé et tout tu verras pareil, ils vont faire comme tout le monde. En fait, c'est ton état d'esprit, je te dis, si tu es dans la continuité de travailler, alors que tu as du talent, tu vas faire quelque chose. Si tu ne fais rien, en fait tu pourras, je ne dis pas comme Mbappé, parce qu'il a quand même encore 25 ans, que 25 ans Mbappé, parce qu'il va encore, je pense, évoluer.

  • Speaker #2

    Mais je pense que tu vas faire comme d'autres joueurs, tu vas rien faire en fait,

  • Speaker #1

    parce qu'ils travaillent plus. Moi je pensais qu'il avait 35 ans Mbappé, comment il joue ?

  • Speaker #0

    Il joue comme un sénateur.

  • Speaker #1

    Oui, exactement comme un sénateur,

  • Speaker #2

    c'est le mot. En fait c'est mentalement. En vrai tous les jeunes joueurs, le plus important, c'est pas forcément leur éthique de travail. Parce qu'en soi, ces mecs là ils sont passionnés de football. Donc en soi, les mecs vont toujours aller à l'entraînement, ils vont toujours vouloir s'amuser. Il faut se rappeler, le foot, c'est un jeu. À la base, ce n'est pas un métier, c'est un jeu. Ce qui va jouer, c'est l'entourage. Et on l'a bien vu avec Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    L'entourage,

  • Speaker #2

    c'est eux-mêmes. Si tu t'entoures bien, tu vas aller loin. C'est tout. La mine normale, il n'a que son daron. ça va tout droit. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui, son daron, on connaît, c'est pas que son daron ou l'entourage, les sorties, comment tu es déjà dansé dans les réseaux, les femmes, elles arrivent, tu connais, les femmes, les soirées, c'est ça que je veux te dire. Après, t'as plus l'esprit dans le cou.

  • Speaker #2

    T'en as rêvé de cette vie,

  • Speaker #1

    Moussa ? Non. Après, elles te tuent, après, ils sont là, ils m'appellent, elles ont tué, en fait. Comment ça, le tuer ?

  • Speaker #2

    Moussa aurait été le diawar, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, moi je sais pas si c'est l'état d'esprit là. Non, t'as des mecs, non justement, je suis en train de te dire, les mecs qui ont l'état d'esprit du foot et l'état d'esprit d'être une star.

  • Speaker #0

    Voilà. Non mais en fait, Mouss, t'en parlais la dernière fois, tu disais aussi, j'ai oublié ce que je voulais dire, tu parlais d'être assasié, il y a aussi, on parlait tout à l'heure de la composition de l'équipe d'Espagne aussi, c'est que t'as... tu as des gros blocs équipes qui sont pas des joueurs qui viennent pas de forcément tous les gros clubs donc ils ont pas ce côté d'être rassasié par un tas de titres non plus tu vois tu as cinq joueurs je crois de la réelle Sociedad tu as deux trois joueurs de la critique Bilbao tu as des joueurs d'un peu partout en fait donc déjà tu as ce truc aussi comme nous vient de dire d'avoir faim d'avoir envie d'aller chercher des titres après tu as aussi ce truc de c'est ça que je voulais dire au départ c'est de se sentir arrivé nous il disait ça l'épisode d'avant il disait Si tu crois que tu es arrivé et que tu arrêtes de travailler un moment, tu vas te casser la gueule. C'est exactement ce qui arrive à certaines personnes dans le foot en ce moment. Et en espérant pour Yamal et les autres que ça ne leur arrive pas, parce que c'est quand même des gars qui ont l'avenir devant eux.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que ça peut leur arriver, parce qu'en fait, le foot,

  • Speaker #0

    c'est plus facile que ça ne leur arrive pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'ils se côtoient tous. En fait, ces mecs-là, tu crois que c'est tout. C'était pratiquement les joueurs espagnols avec les joueurs français. Ils jouent tous dans les mêmes clubs. Ils vont faire la fête ensemble. En fait, à un moment, il n'y a plus le travail. Ce n'est pas sûr. Mais moi, je pense que s'ils restent dans cet état d'esprit-là actuel, ils peuvent plus progresser et être très bons, être des top joueurs. Mais si tu commences à…

  • Speaker #0

    C'est ça le plus dur. Exactement. Le plus dur, ce n'est pas de se lever et d'aller à l'entraînement. Le plus dur, c'est de rester chez soi le soir, de bien manger et de prendre des ballons que sur le terrain d'entraînement parce qu'il y en a qui prennent des ballons.

  • Speaker #1

    Des ballons interdits.

  • Speaker #0

    Les ballons interdits. Donc, si tu vois ce que je veux dire. En un an, ils ont pris 9 kilos. On croit que c'est à la salle. Mais non, non. Bien manger, bien dormir.

  • Speaker #2

    Après, c'est la mentalité espagnole aussi. tu sais en France t'as un peu une mentalité différente par rapport à la sélection oui c'est une fierté mais tu sais c'est pas pareil qu'en Espagne en Espagne tu vois pour eux c'est le Graal limite mais

  • Speaker #0

    pourtant pour les Espagnols ils sont pas trop justement moi j'ai 35 ans donc l'Espagne jusqu'à mes 20 ans ils avaient rien gagné et d'habitude En Espagne, c'était tout le temps la guerre, Real, Barça, et la sélection, ça passait un peu au-dessus de la tête de tout le monde. En plus, pendant longtemps, ils n'avaient pas de résultat. Donc là, par contre, tu commences à avoir une certaine ferveur. Après, pour les joueurs, c'est différent. D'accéder à ton équipe nationale, représenter ton pays, c'est autre chose.

  • Speaker #2

    Oui, et même en club. Tu vois que la mentalité dans les clubs espagnols est très différente. Même pendant les matchs, c'est très différent. Tu vois, moi, je vois des... Je vois des mentalités et des comportements liguins dans les équipes de liguin où tu ne verras jamais ça en Espagne.

  • Speaker #0

    Tu le vois aussi quand nos joueurs français s'exportent à l'étranger. Non,

  • Speaker #1

    mais pourquoi ?

  • Speaker #0

    C'est une histoire professionnelle.

  • Speaker #1

    Sur ça, je ne suis pas forcément d'accord avec vous. Vous savez pourquoi ? Parce que moi, je pense que c'est vraiment une histoire de génération. Parce que moi, les coachs, par exemple, moi, en étant jeune, j'ai fait les 18 ans en national. C'est-à-dire qu'à l'époque, quand je jouais, je jouais des joueurs. J'ai joué Chamak, Jérémy Mathieu, J'ai joué Emmerth Fahey, en jeune, en 18 ans. Et j'avais un coach, par exemple, à ces époques-là. À cette époque-là, le coach nous inculquait la fierté de se battre, d'avoir un état d'esprit, le respect des coachs, le respect des choses. Et quand je me compare à mes neveux, qui arrivent au même âge, qui ont 18 ans, quand je parle avec eux, cette génération… Je te dis, l'état d'esprit et tout, il est bousillé en fait.

  • Speaker #2

    Ils s'en foutent de perdre maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ils ont un état d'esprit de… Ils s'en foutent de tout. Ils pensent que c'est les meilleurs. Tu vois, il n'y a pas de respect. Dans leur tête, ils sont presque super héros coach. Le club, ils n'en ont rien à foutre. Il y a trop de choses en fait. C'est une génération, je pense.

  • Speaker #0

    Après, c'est ce que la société de nos jours… Exactement.

  • Speaker #2

    C'est ce qu'ils voient à la télé. C'est ce qu'ils voient à la télé.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus de cadre nulle part.

  • Speaker #2

    Ils voient quoi ? Ils voient des… Ils voient des mecs du top niveau mettre des stars foot en conférence de presse à leur club.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais te dire, ce n'était pas totalement les clubs français. Je pense que c'est vraiment le foot qui a évolué comme ça. La starification, ce que je parlais de la dernière fois, ça devient des stars en même temps en étant des joueurs de foot. Les mecs, ils sont à la Fashion Week. Je ne sais pas ce qu'ils font en fait. Nous, on te demande de jouer au foot. On ne te demande pas d'aller à la Fashion Week.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a ça, il y a les réseaux sociaux. Il y a le côté monétaire qui est maintenant hyper important pour les clubs parce qu'un gamin de 16, 17, 18 ans, tu peux le vendre pour plusieurs millions. Tu vas aller dire à ton éducateur, tu vas aller lui dire quoi ? Écoute, ne me le froisse pas trop parce que sinon, on a son agent. Là, il est là, il nous dit qu'il négocie avec d'autres clubs, donc il va nous partir pour zéro. On va perdre peut-être une vente à 2, 3, 4, 5 millions. Et du coup, au final, il n'y a plus de cadre. les gars se retrouvent maîtres du monde alors qu'ils n'ont rien fait, ils n'ont rien prouvé. Et malheureusement, c'est comme ça dans le foot, mais c'est comme ça un peu partout. Parce que tu n'as plus de cadre, tu ne peux plus rien dire à tout le monde. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, peu importe les résultats.

  • Speaker #1

    C'est pour cela que je te dis que ce n'est pas réellement que français. Tu regardes les Anglais, tu regardes les Allemands, tu regardes un mec comme Leroy Sané. C'est pareil, ce genre de joueurs. Ce sont des joueurs qui sont arrivés tôt, ils ont éclaté tôt dans le foot et tout. Ils ont qu'à l'installer, ils doivent avoir 26-27 ans, pas plus. Oui, 27 ans plus. Oui, c'est quand même jeune. Ils ont du gaz encore les mecs, ils peuvent faire plein de choses. Ils sont dans la tarification, dans leur tête, ils sont ailleurs en fait. Ils ont eu du talent pour être dans le foot, ils ont travaillé un moment. Et dès que ça a été acquis, c'est bon, on lâche l'affaire. Et c'est ce que je veux te dire un peu sur l'ami Niamal, sur Williams. C'est la même chose. Si ils font pas ce qu'il faut... Je te dis, ils vont couler, comme tout le monde, tu coules. Neymar, il a coulé. Ronaldinho, je l'ai vu couler à 28 ans.

  • Speaker #0

    Après, tu as aussi ce côté où, justement, comme on disait, il n'y a pas de cadre. Quand il n'y a pas de cadre, comment tu peux apprendre à t'en fixer ? C'est un toi-même aussi. Tu as de l'exigence envers toi-même, il n'y en a plus non plus. Parce que tu n'as pas été habitué à ça, autant dans ton cercle parental ou dans ton cercle avec tes éducateurs ou au travail ou à côté. Parce que ça n'existe plus, il n'y a plus d'exigence, on ne t'en demande plus.

  • Speaker #1

    C'est aucun problème français, c'est ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est générationnel et c'est la société. Bref, on va recadrer rapidement. Terminé. de finale est ce que pour vous victoire logique de l'espagne ou pas de débat non mais moi oui victoire très logique ils ont tout dominé autant tactiquement que techniquement dans tous les actes et du jeu j'en

  • Speaker #1

    ai dominé donc victoire méritée dans leur parcours c'est la seule équipe comme en 2010 je crois qu'il a fait un parcours aussi c'était l'espagne aussi où ils ont mis tout le monde d'accord autant dans le jeu que dans l'efficacité là c'est la même chose

  • Speaker #2

    Allemagne, France, Angleterre. Ils ont gagné B3, tu mérites de prendre la coupe. Et aller célébrer, pas de problème.

  • Speaker #0

    Géorgie aussi.

  • Speaker #3

    Géorgie, très important d'ailleurs. Il n'y a pas de débat, il n'y a pas de si, mais l'arbitre… D'habitude on essaie de trouver des trucs. Ouais, mais l'arbitre il n'a pas skiffé, c'est clair. Là il y a eu Horsneux, non, non, non, ils ont mis tout, d'accord. Ils ont nettoyé les angles, c'est fait.

  • Speaker #0

    Ils ont mis, je crois, si je ne dis pas de bêtises, ils ont mis 15 buts. Ils ont démené d'ailleurs contre la Géorgie. Ils ont gagné leurs 7 matchs sur 7 matchs. Comme on disait à la preview, pour moi, un champion, c'est quelqu'un qui n'a pas de débat. Il n'y a pas de tu gagnes le Rhin-16 en finissant 3e de ton groupe en ayant fait 3 matchs nuls comme le Portugal. Ça, ça ne devrait pas exister.

  • Speaker #2

    Là, tu finis premier, tu as froissé tout le monde.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de débat. Et en plus, à tous les matchs, tu n'as quasiment pas été mis en doute, sauf peut-être contre les Allemands à un moment où tu t'es fait peur parce que tu avais fait des choix pour le Rhin. précipité.

  • Speaker #3

    Contre la France, un peu aussi,

  • Speaker #1

    allez,

  • Speaker #3

    mais contre une France nulle,

  • Speaker #1

    mais contre la France aussi,

  • Speaker #3

    t'as un peu galéré.

  • Speaker #2

    Contre la France, t'as frissonné 21 minutes.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et 21 minutes, on est gentil, je pense. Je pense, t'as frissonné quand ils marquent le but et entre le temps où la France marque et eux, ils marquent parce qu'après, il n'y a plus de débat. Non, il n'y a plus de débat.

  • Speaker #2

    Mais non, logique, rien à dire.

  • Speaker #0

    Et la malédiction d'Harry Kane, on pense quoi ? Il arrive au Bayern.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il arrête le football et comme ça, peut-être qu'ils gagnent les titres.

  • Speaker #0

    Il arrive au Bayern, ils n'osaient pas perdre pendant 12 ans. La 2 finale d'affilée. C'est un château. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que je n'y crois pas à ça, à la malédiction, mais je me dis plus.

  • Speaker #3

    Il n'est pas tout seul. Encore s'il avait été tout seul. Le seul truc de bien dans le foot, c'est que tu n'es jamais tout seul. Tu peux toujours accuser quelqu'un. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute. Non, mais c'est ça, tu vois ce que je veux dire. Tu peux toujours trouver une excuse, c'est pas de ta faute.

  • Speaker #0

    En Angleterre, tu as plusieurs personnes sur qui tirer. Voilà. Ils se renvoyaient la balle.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dont un qui s'appelle Porte Sud.

  • Speaker #0

    Ok, les gars, on va finir là-dessus. On va reprendre les clubs. Il y avait le retour au stade pour plusieurs clubs pros. Aujourd'hui, il y a déjà les nationaux aussi qui sont revenus il y a quelques jours. Donc, on va repartir sur notre football de club. N'hésitez pas à commenter, liker, partager, regarder les vidéos, les podcasts. On continue, on a fini avec 7 euros. Merci à tous pour ce qu'on soutenut. Bravo à l'Espagne et on se retrouve pour le foot de club à la rentrée pour les premiers matchs.

  • Speaker #2

    Salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

  • Speaker #3

    Ciao, ciao. Salut. Salut.

Description

Ce Dimanche soir a marqué la fin de cet Euro 2024 Allemand.


On ne va pas se mentir ça n'aura pas été la plus passionnante des compétitions estivales auxquelles on a pu assister mais elle aura elle aussi eut le mérite de délivrer son vainqueur.


L'Espagne est donc de retour sur le toit de l'Europe avec sa victoire face aux Anglais.

Nous avons analysé sans filtre cette finale dans ce nouvel épisode du Podcast Football Club.


Des Anglais maudits sans trophée depuis 58 ans maintenant et avec leur chat noir Harry Kane qui ratent leur seconde finale de suite après celle perdu contre l'Italie en 2021.

La malédiction pour les croyants mais dans les faits cette victoire espagnole est on ne peut plus méritée après un euro maitrisé de bout en bout. Des anglais trop désorganisés avec trop peu d'idées à l'image de leur sélectionneur Gareth Southgate, du meilleur joueur de Premier League Phil Foden, du meilleur buteur Kane en passant par le meilleur joueur de Liga Jude Bellingham. Ils ont tout de même eu le mérite de se hisser encore en finale avec une génération dorée mais nous ont offert un bien piètre spectacle tout au long de la compétition.


La Roja elle était sortie du groupe de la mort avec la Croatie, l'Italie et l'Albanie avec 3 victoires plus que convaincante.

Avant de défaire consécutivement jusque-là Finale la surprenante Géorgie, l'Allemagne, la France et enfin les Three Lions Anglais. Un sept sur sept donc sur le groupe de la mort et la partie de tableau à éliminations directes la plus relevé, rien à redire.


Une victoire qui s'est construite grâce à une équipe et non pas une somme d'individualités comme la majeure parti des grandes nations du foot européen. La victoire du football donc, mais surtout d'un football, celui de l'Espagne un football attrayant de possession porté vers l'avant, technique et qui a su se renouveler en apportant avec l'ajout de certains joueurs (Lamine Yamal, Nico Williams ...) un côté plus direct et percutant qui leur faisait défaut depuis 2014.


Bravo aux Espagnols donc et merci pour les émotions que vous avez partagées avec les fans de football à travers le monde durant cet Euro.


L'Equipe nationale c'est déjà terminé, rendez-vous très vite pour le retour du foot de club. Les infos, le mercato, les premiers matchs... On a hâte !


J'espère que vous prendrez plaisir à écouter ce dernier podcast de l'euro, rejoignez-nous sur toutes nos plateformes et partagez votre avis avec l'équipe du PFC.


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Ciao.


Le Podcast Football club


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, nouvel épisode du podcast Football Club, c'est le dixième épisode et ça tombe pour la finale de l'Euro. On est avec Coco et Mouss. Salut tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    On va débriefer rapidement cette finale de l'Euro 2024 en Allemagne, entre l'Espagne et l'Angleterre. Deuxième finale d'affilée pour les Anglais, deuxième défaite. Est-ce qu'il y a une malédiction ou non ? On ne sait pas, on va voir ça rapidement. On va lancer directement le sujet sur qu'est-ce qui vous a marqué sur cette finale. Coco, je te laisse démarrer. Nous, ça a démarré la dernière fois.

  • Speaker #2

    Ce que j'ai bien aimé, c'est de la pointe, en fait. De la pointe qui prend les U19 il y a quelques années, qui leur donne un titre. Ensuite, il fait... Il fait médaille d'argent au JO, il gagne la Ligue des Nations, là il gagne l'Euro. Je pense que c'est le grand artisan de la résurrection espagnole. Il faut avoir les balles hautes pour aller mettre un mec de 16 ans et un mec de 19 ans sur les côtés. Ça a payé, tant mieux pour lui. Ça fait plaisir aux yeux parce qu'on a retrouvé du foot. Et au final, c'est le football qu'on veut. Et au final, c'est le football qui a gagné. On espérait tous que le football gagne pour que Southgate sorte de cette sélection. C'est ce qui va se passer, je pense, d'ici quelques jours. Et après, les Anglais fidèlent eux-mêmes, finalement. Inexistants, qui proposent rien et qui attendent. Est-ce que c'était la bonne solution contre les Espagnols ? Je ne pense pas. Et au final, c'est le football qui a gagné. Donc, je suis content, même si... La vérité espagnole,

  • Speaker #0

    mais c'est le football qui a gagné. Le football a gagné. Désolé pour les cris. Il a failli y avoir un meurtre derrière moi. Donc, on est bien contents. Au final, le football a gagné. Coco, tu l'avais annoncé, de toute façon, les périodes juste avant. Je pense qu'on voulait tous, à la fois que ce soit l'Espagne qui gagne.

  • Speaker #1

    Non, pas moi, non.

  • Speaker #0

    vu le football développé même si moi je suis d'accord avec toi Mouss, j'étais pas pour que les Espagnols à Yobu, ça me faisait un peu mal au coeur mais maintenant en plus c'est les plus titrés en Europe sur cette compétition ils dépassent la France aussi au nombre de titres au niveau mondial donc voilà après comme tu l'as dit Coco s'est mérité sur ce qu'ils ont produit sur la compète mais du coup Mouss Toi, c'est quoi ton avis sur la finale ? Parce que toi, tu n'étais pas pour les Espagnols non plus.

  • Speaker #1

    Non, je n'étais pas pour eux, même si moi, je dis aussi les choses. Je suis reconnu comme le sportif du sentiment. C'est plus le sentiment qui parle. C'est une équipe que je n'approuve pas forcément par rapport à certaines choses. C'est plus le personnel. Mais au-delà de ça, c'est une équipe, sur le sportif, qui mérite totalement sa victoire. Sur ça, il n'y a rien à dire. C'est l'équipe qui a produit le plus beau jeu, c'est l'équipe qui avait le meilleur fond de jeu. C'est une équipe de A à Z, c'était carré. Du gardien à l'attaquant, tout était bien fait. Donc sur ça, c'est mérité à 100%.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce n'est pas la seule, en tout cas dans les favoris, la seule équipe justement ? Parce que moi je remarque dans beaucoup de sélections, c'est une somme d'individualité. mais qu'il n'y a pas de collectif. Là, est-ce que ce n'est pas la seule sélection nationale qui s'est comportée comme un bloc équipe ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'en fait, Delafonte a fait sa sélection en partie sur les formes du moment et en partie sur des cadres. Mais sur le 11 titulaire, c'est la forme du moment. Unai Simon, après il n'avait que lui. Sur toute la base arrière, Robin Lenormand fait une énorme saison avec la Sociedad. Laporte fait une belle saison. Corruchella, à Chelsea, qui est dépassé par les événements. Mais à gauche, malheureusement en Espagne, tu n'es pas très fourni. Carvaral, je n'en parle même pas. Et après le milieu de terrain, Rodri, Fabian Ruiz, Daniel Mo qui est venu sur cette finale. D'ailleurs, quel joueur de football ! Et devant, Nico Williams fait une très bonne saison avec Bilbao. Je pense qu'il se révèle encore plus là avec l'Euro. L'ami de Niamal, je trouve qu'il a passé un step avec le rôle par rapport à ce que moi j'ai vu durant la saison. Et en fait, je vois Morata qui est un joueur extrêmement sous-coté, mais qui fait un travail de sape monumental. Et tu vois, par exemple, on me parle de Harry Kane toute l'année. Harry Kane qui marque 40 buts, attaquant de classe mondiale. Franchement, quand je compare Morata et Kane sur ce match-là, je me demande qui est l'attaquant qui a 40 buts cette saison.

  • Speaker #0

    Ouais, Harry Kane, il est méconnaissable sur cette compétition.

  • Speaker #1

    Rincé, c'est ce que je disais la dernière fois. Certains joueurs sont rincés. Je disais par rapport à l'équipe de France, quand on a fait la dernière fois notre podcast, on a parlé de l'équipe de France, on disait qu'ils étaient rincés. Et Harry Kane fait partie des mecs rincés. À mon avis, physiquement, il est mort. Le mec, il ne finit pas le match. Je ne sais même pas si je me rappelle qu'il a mis une frappe ou un truc comme ça. C'était le néant, tu vois. Très fatigué. Moi, j'ai l'impression qu'il est crevé, physiquement.

  • Speaker #2

    En vrai, le truc, c'est que sa saison n'est pas super longue sur le fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu fais trop de matchs.

  • Speaker #2

    Il perd le championnat, je ne vais pas dire assez rapidement, mais assez tôt dans la saison. Il perd en coupe. Il perd dans la Ligue des champions. Je trouve que les matchs se sont réduits très vite, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il est crevé et il n'est pas bien servi non plus.

  • Speaker #0

    Il n'a pas de ballon de la compète.

  • Speaker #2

    Il n'a rien.

  • Speaker #1

    Quand tu prends l'Espagne, c'est une équipe qui est synchro. Tout est bien travaillé à chaque poste. Le coach sait qu'il met le truc, tout est synchro. Alors que les Anglais, c'est une équipe… D'ailleurs, on va revenir, j'espère, après sur Bellingham. C'est la même chose. Moi, on me dit, ouais,

  • Speaker #2

    c'est… Il est cramé.

  • Speaker #1

    Alors lui, il faudrait me dire vraiment c'est quoi son poste. Parce que moi, il a le numéro 10 sur le dos. Le numéro 10 qui tacle sur le terrain. Moi, j'ai mal au cœur une fois de plus. Je ne suis pas d'accord que le 10, il tacle, tu vois.

  • Speaker #2

    Le 10, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il faut qu'il reste propre. Tu enlèves le numéro 10, mais tu ne tacles pas. Il tacle partout. On ne sait pas s'il est 10, le mec. Non, lui, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #0

    On en a parlé au début de l'Euro, il n'y a plus de numéro 10. On a parlé de la fin du numéro 10. Oui,

  • Speaker #1

    mais par exemple, tu prends un Olmo qui a fait sa place après. Tu vois, il fait plus le poste de 10. J'aime bien, tu vois comment il va. Oui,

  • Speaker #0

    mais Olmo, c'est plus un… Oui, ce n'est pas pareil. Mais tu regardes sur les compétitions, tu regardes dans toutes les sélections nationales, qui a le numéro 10 chez nous ? Qui a le numéro 10 ?

  • Speaker #2

    Le bon vieux Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    Pas un numéro 10 ? Oui,

  • Speaker #2

    mais… Le playmaker.

  • Speaker #1

    Il essaie de jouer. Jude Bellingham essaie de jouer comme un numéro 10.

  • Speaker #0

    Jude Bellingham, c'est un 8, c'est un box to box avec un gros volume et une grosse qualité technique. C'est un peu un Pogba avec moins de qualité technique que…

  • Speaker #1

    Moi, je lui laisse le temps ce joueur, tu vois, parce qu'il est quand même jeune. Il a quel âge ? Je lui dis ça lui fait quel âge ? 22 ?

  • Speaker #0

    Ouais, il est très jeune.

  • Speaker #1

    Ouais, très jeune. Mais moi, je pense que ce joueur-là, il ne va pas devenir. Parce que pour moi, il manque de gaz. Il manque de gaz. Et les joueurs qui manquent de gaz, pour faire des diffs sur certains trucs, je trouve que ce n'est pas assez rapide. L'exécution et tout. C'est mon avis.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il manque de gaz. Mais je pense qu'on en a déjà parlé. Je pense que surtout, il se perd dans ce collectif qui n'en est pas un à vouloir combler les brèches un peu partout. Déjà, il joue milieu gauche, ce match-là. Donc, tu as un... comportement bizarre et se retrouve à droite devant soutien d'harry kane en 6 pour aider des clans de reis il est partout en fait mais après les généreux mais à un moment on te demande pas de généreux on demande de bien jouer à ton poste en fait je vais faire ce que tu dois faire à ton point est ce que tu payes est ce que tu payes pas la méconnaissance tactique de ton de ton sélectionneurs aussi c'est pas parce que tu as des superstars sur le papier que tu dois toutes les mettre sur le terrain ah

  • Speaker #2

    oui pour être à zéro équilibre d'avoir des superstars c'est à des superstars que tu ne fais pas jouer à leur poste donc forcément les mecs ils sont tout de suite moins performants t'as un Cole Palmer qui à chaque fois qu'il rentre nous sort des prestations plus que correctes là le but qu'il met faut être très à l'aise techniquement pour le mettre donc déjà t'as ça Oli Watkins qui vient faire 25 minutes

  • Speaker #1

    4 à 15 il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur mais au final

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'avais pu le mettre, tu le fais rentrer.

  • Speaker #2

    Ouais, il fait ça, après, il fait rentrer ton nez à la

  • Speaker #0

    89e minute.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu veux que le mec, il te le donne en 4 minutes ? Il ne veut rien te donner le mec. La seule satisfaction que moi j'ai au niveau des Anglais, c'est Decan Rice qui est dans la continuité de sa saison et John Stones qui fait une compétition… Non,

  • Speaker #1

    attention, Walker. Non,

  • Speaker #2

    Walker, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il comble toutes les brèches, le pauvre Walker. Il ne le passe pas. Williams, pas Inaki, pardon, son frère, comment il s'appelle ? Nico. Nico Williams. En un contre un, il n'y va pas. Il sait que l'autre, il a des idées.

  • Speaker #2

    Ah non, mais c'est dur. Mais après, pour le reste, Foden, je l'ai trouvé très mauvais.

  • Speaker #1

    Foden, c'est pareil.

  • Speaker #2

    En tant que fan de ce joueur, j'aime beaucoup le joueur, c'est du football. Saka, je ne comprends pas. Bellingham, je l'ai trouvé cramé. Mais cramé. Mais de fait, cramé. À la 60e, il suffoquait déjà.

  • Speaker #1

    Mais il ne court pas.

  • Speaker #2

    Il court partout. En fait, il court partout, mais pas...

  • Speaker #0

    Il y a un grand philosophe qui dit quand t'es partout, t'es nulle part.

  • Speaker #2

    T'es nulle part. C'est ça. Et en fait, je pense que c'est ça le problème. La solution d'attendre les Espagnols, ça a peut-être été la pire solution que Southgate a voulu mettre en place. T'attends des mecs qui peuvent garder le ballon pendant 90 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que toi, t'as rien à donner. C'est exactement pareil que Deschamps. T'es là à contrer les autres.

  • Speaker #2

    Contre-attaque, qu'est-ce que tu veux faire ? Rien.

  • Speaker #0

    Les Espagnols, on n'en a pas parlé beaucoup, mais là, la défense qu'ils ont mis hier soir, comment ils ont défendu ?

  • Speaker #2

    Il fallait se lever pour marquer un but. Il fallait se lever.

  • Speaker #0

    Le combat, je ne sais pas si vous avez vu, Saka-Kukurela, les deux, c'était de la bagarre, c'était Chelsea-Arsenal.

  • Speaker #1

    C'est très fort.

  • Speaker #0

    Ça s'est bagarré.

  • Speaker #1

    Kukurela, je ne connais pas trop. Chaque contrôle,

  • Speaker #2

    c'était tout droit. Il faisait que ça. À chaque contrôle, c'était ça.

  • Speaker #0

    La seule erreur qu'il fait, Kukurela d'ailleurs, c'est quand il se projette pour aller essayer de taper le milieu. Il perd le ballon et derrière, tu as le but. Parce que le ballon, il arrive sur Saka et il arrive à faire la différence. Mais tu as eu un gros combat des Espagnols, autant dans les deux fois. les deux français dans l'axe que les deux latéraux qui ont hyper bien défendu encore un gros match de Fabien Norris aussi, Rodri qui sont à la mi-temps, le monde a eu peur à la mi-temps mais l'entrée de Mendy incroyable il est rentré en trois minutes il a changé complètement la donne et après comme disait Mouss aussi je pense qu'il y a eu 45 minutes de gros contrôle des anglais où il y a eu vraiment un abattage physique au milieu de terrain où ils ont essayé de saper un peu le travail espagnol. Mais au final, à la reprise, après la mi-temps, il n'y avait plus de caisse.

  • Speaker #1

    Parce que les espagnols, tu ne les vois pas en première mi-temps. Parce que déjà, ils font beaucoup d'erreurs techniques. Parce que les mecs sont à côté. Les anglais étaient très agressifs. Ils ont le ballon, mais les anglais, ils étaient agressifs. Ils ne sont pas du tout dangereux, les espagnols. Et même, ils faisaient beaucoup de... Techniquement, ils faisaient beaucoup de pertes de balles bêtes parce que les Anglais étaient là. Mais après, la deuxième mi-temps, c'était autre chose. C'était un autre match. Tu vois que quand tu baisses physiquement, que t'es moins bien, les autres, ils ont mis leurs mains, ils les ont mis au pied, les Espagnols. Et là, tu peux y aller. Là, c'est du hand. En vrai,

  • Speaker #0

    sur la première mi-temps,

  • Speaker #2

    ils ont le ballon. 64% de possession, mais il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Comme a dit Mouss, en fait, ils sont toujours proches, les Anglais. Il y a au milieu de travail, un gros abattage physique de Bellygam, Rice. Et au final, direct, tu rentres en deuxième mi-temps, tu prends un pion. Juste derrière, tu es quasiment à deux doigts d'en prendre un deuxième. Quand Olmo ira de sa frappe. Et tu regardes les constructions des deux buts espagnols. La qualité technique, c'est super clean.

  • Speaker #1

    À la fin du match. En deuxième mi-temps, tu es arrivé beaucoup à trouver des mecs… Des mecs, des appels remis dans l'art simple. C'est très simple.

  • Speaker #0

    Entre les lignes.

  • Speaker #2

    Nico Williams qui dézone, qui vient à côté de Morata, qui lui donne une solution supplémentaire. Les Anglais, c'était perdu.

  • Speaker #1

    Il y a un truc que les Espagnols ne faisaient pas beaucoup. La profondeur. À un moment, même le jeu long maintenant, le coach leur demande de s'en servir. Tu vois, souvent, Nico Williams, il le lance en profondeur. Sur du jeu long, tu remarqueras. Ils ne le font pas régulièrement. Mais ils l'ont fait un peu, tu vois. Et ça, c'est des choses qu'ils ne faisaient pas à une période. Ils étaient un peu stéréotypés, tu vois. Il n'y avait pas de profondeur. Et là, lui, ce coach-là, il a ajouté un peu de profondeur. Du coup, ils sont beaucoup plus dangereux.

  • Speaker #0

    Pourquoi Mouss ? Il a ajouté ça. Parce qu'à la Coupe du Monde au Qatar, t'avais Nico Williams et Lamin Yamal en équipe ? Non,

  • Speaker #1

    mais les trois, c'est lui qui les a faits. Ils n'ont pu ne pas les prendre.

  • Speaker #0

    En 2022, Lamin Yamal, il avait 14 ans. Non,

  • Speaker #1

    mais t'avais d'autres joueurs. Je pense que t'as toujours moyen de mettre d'autres joueurs. Je ne connais pas tous les joueurs espagnols, mais je pense que t'as d'autres joueurs qui ont des qualités athlétiques sur de la vitesse.

  • Speaker #0

    On en a parlé aussi. Ils ont de la chance d'avoir… Enfin, de la chance. ils sortent de chez eux mais ces jours là il existe pas normalement dans le contingent espagnol en fait et ces joueurs très percutant c'est plus des joueurs que tu vas retrouver justement en angleterre en france voire en allemagne ouais mais c'est des pays qui ont beaucoup tu vois de contingents africains chez eux et les français tu peux avoir des turcs ou quelques africains aussi en allemagne mais en espagne Tu en as de plus en plus.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup en France. Ils ont fait quoi ?

  • Speaker #0

    Mais rien, tu n'as rien développé aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça n'a rien à voir. Le foot, ce n'est pas que de la vitesse. Non, le foot,

  • Speaker #0

    c'est la synchronisation. En France, le problème, c'est que tu n'as que ça et tu as toujours basé ton football sur le physique. En Espagne, ce n'est pas ça. En Espagne, c'est d'abord une qualité technique et après, tu as... Tu as de la chance d'avoir deux athlètes sur tes côtés qui ont en plus des qualités physiques.

  • Speaker #1

    Ils ont des qualités physiques mais ils ont des pieds.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de te dire.

  • Speaker #1

    Oui mais l'occasion qu'il a, c'est de la finesse technique. Oui c'est ce que je viens de te dire. Il a pratiquement les deux pieds. Donc moi je suis d'accord, l'athlétique, tu cours vite en profondeur. Mais il court vite, comment il s'appelle ? Colomoni. Il a un pied Colomoni ? Il nous tire je ne sais pas où les balles. Oui mais il faut un pied, les Espagnols donc moins. Ce que je suis en train de te dire, c'est que les Espagnols, tous les joueurs ont un pied en fait. Tous. Il n'y en a pas un qui n'a pas un pied. Ils ont une main au pied. Ils ont tous une main au pied.

  • Speaker #0

    Mais si en plus on vient de leur ajouter quelques gars qui peuvent être percutants.

  • Speaker #1

    Voilà, avec de la vitesse. Olmo, c'est percutant aussi, ça va vite. Ça va vite au niveau vitesse et c'est très bon, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, au milieu de l'équipe,

  • Speaker #2

    il m'a choqué. Moi,

  • Speaker #1

    par exemple, sur le poste, je préfère un Olmo qu'un Pedri, tu vois. Moi, je préfère. Ce ne sont pas les mêmes joueurs. Oui, mais Olmo a joué parce que Pedri est sorti. Pedri s'est blessé.

  • Speaker #2

    Parce que dans le profil, je pense que après, Olmo est titulaire parce qu'il fait un énorme match contre la France.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Olmo,

  • Speaker #0

    il fait des matchs finales.

  • Speaker #2

    Mais en vrai, si tu veux remplacer Pedri par un pur milieu de terrain, le premier choix qui te vient à l'esprit, ce n'est pas de faire entrer Daniel Olmo. Le premier choix qui te vient à la tête, c'est de faire rentrer... Miquel Merino ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, ça peut-être, mais le coach ne fait pas du pose-pour-pose parce que tactiquement, il se dit qu'ils ont envie de jouer comme ça avec Pedri.

  • Speaker #2

    Mais tactiquement, il fait ça contre la France, il voit que ça marche, donc il remet.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le pouvoir est très bon.

  • Speaker #0

    Olmo rentre en huitième, il marque, en quart, il marque, en demi, il marque. Et là, la finale, il fait un mouvement avide sur le premier but. Il a même les deux défenseurs avec lui et du coup, William est marqué. Et le deuxième but, c'est lui au milieu de terrain qui fait une feinte de corps, petit externe pour Oyarzabal qui vient décrocher, qui met Kukurela, il y a une-deux avec le centre sur une touche. Donc Olmo, il fait un match et puis il rate une frappe, il met des passes dans les espaces interlignes pour Morata qui rate 2-3 ballons. Il y a eu des actions. où il fait des différences incroyables sur la qualité. Et bizarrement, on en avait parlé, on disait qu'il était sous-côté depuis 2-3 ans à Leipzig. Il vient aussi du centre de formation du Barça à la base. Il était parti, je crois, après à Zagreb, Holmo, avant de partir à Leipzig. Il va sûrement signer à Manchester City. Ils vont faire péter sa clause, normalement. Donc, il y a des... Voilà. Il y a des fortes chances, peut-être, par contre, qu'au bout d'un moment, il y a des gens qui partent de City. De Bruyne, il va peut-être laisser sa place.

  • Speaker #2

    Le bon vieux Julien Alvarez.

  • Speaker #0

    Oui, donc il va y avoir des gens à répliquer.

  • Speaker #2

    Mais c'est pareil, sur cette finale-là, si à la fin, il y a 3 ou 4-1, je ne suis pas choqué. Parce que la Miniamal, les deux faces à face qu'il a,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #2

    il a 16 ans.

  • Speaker #1

    Là, il se loupe, il tire sur le gardien.

  • Speaker #2

    Il a 16 ans, on ne lui dit rien. Oui. Il nous fait ça dans 5 ans, il se fait assassiner dans... Ouais, il tire sur le jardin. C'est de la précipitation. Là, ils ont de la chance qu'ils gagnent. Parce que ça, s'ils perdent... Prends le pauvre.

  • Speaker #0

    Non, mais après, c'est là où tu vois qu'il a 17 ans.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    Là, le ballon, il arrive. Il voulait ouvrir le gardien, sauf que tu ne fais pas le bon choix de placer, alors qu'il y a des moments où, dans sa saison, quand tu regardes, il a un peu plus la tête froide. Là, tu te dis que tu peux mettre le KO, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est au-delà du talent. Au-delà du talent, pour en revenir sur cette équipe espagnole, moi, c'est une impression que j'ai d'avoir… d'avoir été joueur, je me dis quand t'es jeune et tout, à cet âge-là, comme les Amin Laman, Nico Williams et tout, t'en veux encore. Tu vois, ils ont un âge où, je sais pas, je te dis, ils ont des choses à prouver. Mais ils ont faim, tu vois, ils en veulent. Et je pense que dans l'état d'esprit, si tu compares à la France et tout, la France, quand elle gagne la Coupe du Monde en 2018, après là tu fais le final, t'as des jeunes joueurs qui sont pas encore confirmés. En fait, je pense qu'à un moment, quand t'es confirmé, dans ta tête, dans ton esprit, t'es différent, tu vois. Tu n'as pas faim, mais tu vois ces mecs-là, moi je pense que ces mecs-là, comme l'ami de Namal, s'ils partent dans un état d'esprit plus tard dans le foot, dans les clubs dans lesquels ils vont aller, en se disant ça y est, maintenant je suis installé et tout tu verras pareil, ils vont faire comme tout le monde. En fait, c'est ton état d'esprit, je te dis, si tu es dans la continuité de travailler, alors que tu as du talent, tu vas faire quelque chose. Si tu ne fais rien, en fait tu pourras, je ne dis pas comme Mbappé, parce qu'il a quand même encore 25 ans, que 25 ans Mbappé, parce qu'il va encore, je pense, évoluer.

  • Speaker #2

    Mais je pense que tu vas faire comme d'autres joueurs, tu vas rien faire en fait,

  • Speaker #1

    parce qu'ils travaillent plus. Moi je pensais qu'il avait 35 ans Mbappé, comment il joue ?

  • Speaker #0

    Il joue comme un sénateur.

  • Speaker #1

    Oui, exactement comme un sénateur,

  • Speaker #2

    c'est le mot. En fait c'est mentalement. En vrai tous les jeunes joueurs, le plus important, c'est pas forcément leur éthique de travail. Parce qu'en soi, ces mecs là ils sont passionnés de football. Donc en soi, les mecs vont toujours aller à l'entraînement, ils vont toujours vouloir s'amuser. Il faut se rappeler, le foot, c'est un jeu. À la base, ce n'est pas un métier, c'est un jeu. Ce qui va jouer, c'est l'entourage. Et on l'a bien vu avec Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    L'entourage,

  • Speaker #2

    c'est eux-mêmes. Si tu t'entoures bien, tu vas aller loin. C'est tout. La mine normale, il n'a que son daron. ça va tout droit. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui, son daron, on connaît, c'est pas que son daron ou l'entourage, les sorties, comment tu es déjà dansé dans les réseaux, les femmes, elles arrivent, tu connais, les femmes, les soirées, c'est ça que je veux te dire. Après, t'as plus l'esprit dans le cou.

  • Speaker #2

    T'en as rêvé de cette vie,

  • Speaker #1

    Moussa ? Non. Après, elles te tuent, après, ils sont là, ils m'appellent, elles ont tué, en fait. Comment ça, le tuer ?

  • Speaker #2

    Moussa aurait été le diawar, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, moi je sais pas si c'est l'état d'esprit là. Non, t'as des mecs, non justement, je suis en train de te dire, les mecs qui ont l'état d'esprit du foot et l'état d'esprit d'être une star.

  • Speaker #0

    Voilà. Non mais en fait, Mouss, t'en parlais la dernière fois, tu disais aussi, j'ai oublié ce que je voulais dire, tu parlais d'être assasié, il y a aussi, on parlait tout à l'heure de la composition de l'équipe d'Espagne aussi, c'est que t'as... tu as des gros blocs équipes qui sont pas des joueurs qui viennent pas de forcément tous les gros clubs donc ils ont pas ce côté d'être rassasié par un tas de titres non plus tu vois tu as cinq joueurs je crois de la réelle Sociedad tu as deux trois joueurs de la critique Bilbao tu as des joueurs d'un peu partout en fait donc déjà tu as ce truc aussi comme nous vient de dire d'avoir faim d'avoir envie d'aller chercher des titres après tu as aussi ce truc de c'est ça que je voulais dire au départ c'est de se sentir arrivé nous il disait ça l'épisode d'avant il disait Si tu crois que tu es arrivé et que tu arrêtes de travailler un moment, tu vas te casser la gueule. C'est exactement ce qui arrive à certaines personnes dans le foot en ce moment. Et en espérant pour Yamal et les autres que ça ne leur arrive pas, parce que c'est quand même des gars qui ont l'avenir devant eux.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que ça peut leur arriver, parce qu'en fait, le foot,

  • Speaker #0

    c'est plus facile que ça ne leur arrive pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'ils se côtoient tous. En fait, ces mecs-là, tu crois que c'est tout. C'était pratiquement les joueurs espagnols avec les joueurs français. Ils jouent tous dans les mêmes clubs. Ils vont faire la fête ensemble. En fait, à un moment, il n'y a plus le travail. Ce n'est pas sûr. Mais moi, je pense que s'ils restent dans cet état d'esprit-là actuel, ils peuvent plus progresser et être très bons, être des top joueurs. Mais si tu commences à…

  • Speaker #0

    C'est ça le plus dur. Exactement. Le plus dur, ce n'est pas de se lever et d'aller à l'entraînement. Le plus dur, c'est de rester chez soi le soir, de bien manger et de prendre des ballons que sur le terrain d'entraînement parce qu'il y en a qui prennent des ballons.

  • Speaker #1

    Des ballons interdits.

  • Speaker #0

    Les ballons interdits. Donc, si tu vois ce que je veux dire. En un an, ils ont pris 9 kilos. On croit que c'est à la salle. Mais non, non. Bien manger, bien dormir.

  • Speaker #2

    Après, c'est la mentalité espagnole aussi. tu sais en France t'as un peu une mentalité différente par rapport à la sélection oui c'est une fierté mais tu sais c'est pas pareil qu'en Espagne en Espagne tu vois pour eux c'est le Graal limite mais

  • Speaker #0

    pourtant pour les Espagnols ils sont pas trop justement moi j'ai 35 ans donc l'Espagne jusqu'à mes 20 ans ils avaient rien gagné et d'habitude En Espagne, c'était tout le temps la guerre, Real, Barça, et la sélection, ça passait un peu au-dessus de la tête de tout le monde. En plus, pendant longtemps, ils n'avaient pas de résultat. Donc là, par contre, tu commences à avoir une certaine ferveur. Après, pour les joueurs, c'est différent. D'accéder à ton équipe nationale, représenter ton pays, c'est autre chose.

  • Speaker #2

    Oui, et même en club. Tu vois que la mentalité dans les clubs espagnols est très différente. Même pendant les matchs, c'est très différent. Tu vois, moi, je vois des... Je vois des mentalités et des comportements liguins dans les équipes de liguin où tu ne verras jamais ça en Espagne.

  • Speaker #0

    Tu le vois aussi quand nos joueurs français s'exportent à l'étranger. Non,

  • Speaker #1

    mais pourquoi ?

  • Speaker #0

    C'est une histoire professionnelle.

  • Speaker #1

    Sur ça, je ne suis pas forcément d'accord avec vous. Vous savez pourquoi ? Parce que moi, je pense que c'est vraiment une histoire de génération. Parce que moi, les coachs, par exemple, moi, en étant jeune, j'ai fait les 18 ans en national. C'est-à-dire qu'à l'époque, quand je jouais, je jouais des joueurs. J'ai joué Chamak, Jérémy Mathieu, J'ai joué Emmerth Fahey, en jeune, en 18 ans. Et j'avais un coach, par exemple, à ces époques-là. À cette époque-là, le coach nous inculquait la fierté de se battre, d'avoir un état d'esprit, le respect des coachs, le respect des choses. Et quand je me compare à mes neveux, qui arrivent au même âge, qui ont 18 ans, quand je parle avec eux, cette génération… Je te dis, l'état d'esprit et tout, il est bousillé en fait.

  • Speaker #2

    Ils s'en foutent de perdre maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ils ont un état d'esprit de… Ils s'en foutent de tout. Ils pensent que c'est les meilleurs. Tu vois, il n'y a pas de respect. Dans leur tête, ils sont presque super héros coach. Le club, ils n'en ont rien à foutre. Il y a trop de choses en fait. C'est une génération, je pense.

  • Speaker #0

    Après, c'est ce que la société de nos jours… Exactement.

  • Speaker #2

    C'est ce qu'ils voient à la télé. C'est ce qu'ils voient à la télé.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus de cadre nulle part.

  • Speaker #2

    Ils voient quoi ? Ils voient des… Ils voient des mecs du top niveau mettre des stars foot en conférence de presse à leur club.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais te dire, ce n'était pas totalement les clubs français. Je pense que c'est vraiment le foot qui a évolué comme ça. La starification, ce que je parlais de la dernière fois, ça devient des stars en même temps en étant des joueurs de foot. Les mecs, ils sont à la Fashion Week. Je ne sais pas ce qu'ils font en fait. Nous, on te demande de jouer au foot. On ne te demande pas d'aller à la Fashion Week.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a ça, il y a les réseaux sociaux. Il y a le côté monétaire qui est maintenant hyper important pour les clubs parce qu'un gamin de 16, 17, 18 ans, tu peux le vendre pour plusieurs millions. Tu vas aller dire à ton éducateur, tu vas aller lui dire quoi ? Écoute, ne me le froisse pas trop parce que sinon, on a son agent. Là, il est là, il nous dit qu'il négocie avec d'autres clubs, donc il va nous partir pour zéro. On va perdre peut-être une vente à 2, 3, 4, 5 millions. Et du coup, au final, il n'y a plus de cadre. les gars se retrouvent maîtres du monde alors qu'ils n'ont rien fait, ils n'ont rien prouvé. Et malheureusement, c'est comme ça dans le foot, mais c'est comme ça un peu partout. Parce que tu n'as plus de cadre, tu ne peux plus rien dire à tout le monde. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, peu importe les résultats.

  • Speaker #1

    C'est pour cela que je te dis que ce n'est pas réellement que français. Tu regardes les Anglais, tu regardes les Allemands, tu regardes un mec comme Leroy Sané. C'est pareil, ce genre de joueurs. Ce sont des joueurs qui sont arrivés tôt, ils ont éclaté tôt dans le foot et tout. Ils ont qu'à l'installer, ils doivent avoir 26-27 ans, pas plus. Oui, 27 ans plus. Oui, c'est quand même jeune. Ils ont du gaz encore les mecs, ils peuvent faire plein de choses. Ils sont dans la tarification, dans leur tête, ils sont ailleurs en fait. Ils ont eu du talent pour être dans le foot, ils ont travaillé un moment. Et dès que ça a été acquis, c'est bon, on lâche l'affaire. Et c'est ce que je veux te dire un peu sur l'ami Niamal, sur Williams. C'est la même chose. Si ils font pas ce qu'il faut... Je te dis, ils vont couler, comme tout le monde, tu coules. Neymar, il a coulé. Ronaldinho, je l'ai vu couler à 28 ans.

  • Speaker #0

    Après, tu as aussi ce côté où, justement, comme on disait, il n'y a pas de cadre. Quand il n'y a pas de cadre, comment tu peux apprendre à t'en fixer ? C'est un toi-même aussi. Tu as de l'exigence envers toi-même, il n'y en a plus non plus. Parce que tu n'as pas été habitué à ça, autant dans ton cercle parental ou dans ton cercle avec tes éducateurs ou au travail ou à côté. Parce que ça n'existe plus, il n'y a plus d'exigence, on ne t'en demande plus.

  • Speaker #1

    C'est aucun problème français, c'est ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est générationnel et c'est la société. Bref, on va recadrer rapidement. Terminé. de finale est ce que pour vous victoire logique de l'espagne ou pas de débat non mais moi oui victoire très logique ils ont tout dominé autant tactiquement que techniquement dans tous les actes et du jeu j'en

  • Speaker #1

    ai dominé donc victoire méritée dans leur parcours c'est la seule équipe comme en 2010 je crois qu'il a fait un parcours aussi c'était l'espagne aussi où ils ont mis tout le monde d'accord autant dans le jeu que dans l'efficacité là c'est la même chose

  • Speaker #2

    Allemagne, France, Angleterre. Ils ont gagné B3, tu mérites de prendre la coupe. Et aller célébrer, pas de problème.

  • Speaker #0

    Géorgie aussi.

  • Speaker #3

    Géorgie, très important d'ailleurs. Il n'y a pas de débat, il n'y a pas de si, mais l'arbitre… D'habitude on essaie de trouver des trucs. Ouais, mais l'arbitre il n'a pas skiffé, c'est clair. Là il y a eu Horsneux, non, non, non, ils ont mis tout, d'accord. Ils ont nettoyé les angles, c'est fait.

  • Speaker #0

    Ils ont mis, je crois, si je ne dis pas de bêtises, ils ont mis 15 buts. Ils ont démené d'ailleurs contre la Géorgie. Ils ont gagné leurs 7 matchs sur 7 matchs. Comme on disait à la preview, pour moi, un champion, c'est quelqu'un qui n'a pas de débat. Il n'y a pas de tu gagnes le Rhin-16 en finissant 3e de ton groupe en ayant fait 3 matchs nuls comme le Portugal. Ça, ça ne devrait pas exister.

  • Speaker #2

    Là, tu finis premier, tu as froissé tout le monde.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de débat. Et en plus, à tous les matchs, tu n'as quasiment pas été mis en doute, sauf peut-être contre les Allemands à un moment où tu t'es fait peur parce que tu avais fait des choix pour le Rhin. précipité.

  • Speaker #3

    Contre la France, un peu aussi,

  • Speaker #1

    allez,

  • Speaker #3

    mais contre une France nulle,

  • Speaker #1

    mais contre la France aussi,

  • Speaker #3

    t'as un peu galéré.

  • Speaker #2

    Contre la France, t'as frissonné 21 minutes.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et 21 minutes, on est gentil, je pense. Je pense, t'as frissonné quand ils marquent le but et entre le temps où la France marque et eux, ils marquent parce qu'après, il n'y a plus de débat. Non, il n'y a plus de débat.

  • Speaker #2

    Mais non, logique, rien à dire.

  • Speaker #0

    Et la malédiction d'Harry Kane, on pense quoi ? Il arrive au Bayern.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il arrête le football et comme ça, peut-être qu'ils gagnent les titres.

  • Speaker #0

    Il arrive au Bayern, ils n'osaient pas perdre pendant 12 ans. La 2 finale d'affilée. C'est un château. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que je n'y crois pas à ça, à la malédiction, mais je me dis plus.

  • Speaker #3

    Il n'est pas tout seul. Encore s'il avait été tout seul. Le seul truc de bien dans le foot, c'est que tu n'es jamais tout seul. Tu peux toujours accuser quelqu'un. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute. Non, mais c'est ça, tu vois ce que je veux dire. Tu peux toujours trouver une excuse, c'est pas de ta faute.

  • Speaker #0

    En Angleterre, tu as plusieurs personnes sur qui tirer. Voilà. Ils se renvoyaient la balle.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dont un qui s'appelle Porte Sud.

  • Speaker #0

    Ok, les gars, on va finir là-dessus. On va reprendre les clubs. Il y avait le retour au stade pour plusieurs clubs pros. Aujourd'hui, il y a déjà les nationaux aussi qui sont revenus il y a quelques jours. Donc, on va repartir sur notre football de club. N'hésitez pas à commenter, liker, partager, regarder les vidéos, les podcasts. On continue, on a fini avec 7 euros. Merci à tous pour ce qu'on soutenut. Bravo à l'Espagne et on se retrouve pour le foot de club à la rentrée pour les premiers matchs.

  • Speaker #2

    Salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

  • Speaker #3

    Ciao, ciao. Salut. Salut.

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Ce Dimanche soir a marqué la fin de cet Euro 2024 Allemand.


On ne va pas se mentir ça n'aura pas été la plus passionnante des compétitions estivales auxquelles on a pu assister mais elle aura elle aussi eut le mérite de délivrer son vainqueur.


L'Espagne est donc de retour sur le toit de l'Europe avec sa victoire face aux Anglais.

Nous avons analysé sans filtre cette finale dans ce nouvel épisode du Podcast Football Club.


Des Anglais maudits sans trophée depuis 58 ans maintenant et avec leur chat noir Harry Kane qui ratent leur seconde finale de suite après celle perdu contre l'Italie en 2021.

La malédiction pour les croyants mais dans les faits cette victoire espagnole est on ne peut plus méritée après un euro maitrisé de bout en bout. Des anglais trop désorganisés avec trop peu d'idées à l'image de leur sélectionneur Gareth Southgate, du meilleur joueur de Premier League Phil Foden, du meilleur buteur Kane en passant par le meilleur joueur de Liga Jude Bellingham. Ils ont tout de même eu le mérite de se hisser encore en finale avec une génération dorée mais nous ont offert un bien piètre spectacle tout au long de la compétition.


La Roja elle était sortie du groupe de la mort avec la Croatie, l'Italie et l'Albanie avec 3 victoires plus que convaincante.

Avant de défaire consécutivement jusque-là Finale la surprenante Géorgie, l'Allemagne, la France et enfin les Three Lions Anglais. Un sept sur sept donc sur le groupe de la mort et la partie de tableau à éliminations directes la plus relevé, rien à redire.


Une victoire qui s'est construite grâce à une équipe et non pas une somme d'individualités comme la majeure parti des grandes nations du foot européen. La victoire du football donc, mais surtout d'un football, celui de l'Espagne un football attrayant de possession porté vers l'avant, technique et qui a su se renouveler en apportant avec l'ajout de certains joueurs (Lamine Yamal, Nico Williams ...) un côté plus direct et percutant qui leur faisait défaut depuis 2014.


Bravo aux Espagnols donc et merci pour les émotions que vous avez partagées avec les fans de football à travers le monde durant cet Euro.


L'Equipe nationale c'est déjà terminé, rendez-vous très vite pour le retour du foot de club. Les infos, le mercato, les premiers matchs... On a hâte !


J'espère que vous prendrez plaisir à écouter ce dernier podcast de l'euro, rejoignez-nous sur toutes nos plateformes et partagez votre avis avec l'équipe du PFC.


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Ciao.


Le Podcast Football club


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, nouvel épisode du podcast Football Club, c'est le dixième épisode et ça tombe pour la finale de l'Euro. On est avec Coco et Mouss. Salut tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    On va débriefer rapidement cette finale de l'Euro 2024 en Allemagne, entre l'Espagne et l'Angleterre. Deuxième finale d'affilée pour les Anglais, deuxième défaite. Est-ce qu'il y a une malédiction ou non ? On ne sait pas, on va voir ça rapidement. On va lancer directement le sujet sur qu'est-ce qui vous a marqué sur cette finale. Coco, je te laisse démarrer. Nous, ça a démarré la dernière fois.

  • Speaker #2

    Ce que j'ai bien aimé, c'est de la pointe, en fait. De la pointe qui prend les U19 il y a quelques années, qui leur donne un titre. Ensuite, il fait... Il fait médaille d'argent au JO, il gagne la Ligue des Nations, là il gagne l'Euro. Je pense que c'est le grand artisan de la résurrection espagnole. Il faut avoir les balles hautes pour aller mettre un mec de 16 ans et un mec de 19 ans sur les côtés. Ça a payé, tant mieux pour lui. Ça fait plaisir aux yeux parce qu'on a retrouvé du foot. Et au final, c'est le football qu'on veut. Et au final, c'est le football qui a gagné. On espérait tous que le football gagne pour que Southgate sorte de cette sélection. C'est ce qui va se passer, je pense, d'ici quelques jours. Et après, les Anglais fidèlent eux-mêmes, finalement. Inexistants, qui proposent rien et qui attendent. Est-ce que c'était la bonne solution contre les Espagnols ? Je ne pense pas. Et au final, c'est le football qui a gagné. Donc, je suis content, même si... La vérité espagnole,

  • Speaker #0

    mais c'est le football qui a gagné. Le football a gagné. Désolé pour les cris. Il a failli y avoir un meurtre derrière moi. Donc, on est bien contents. Au final, le football a gagné. Coco, tu l'avais annoncé, de toute façon, les périodes juste avant. Je pense qu'on voulait tous, à la fois que ce soit l'Espagne qui gagne.

  • Speaker #1

    Non, pas moi, non.

  • Speaker #0

    vu le football développé même si moi je suis d'accord avec toi Mouss, j'étais pas pour que les Espagnols à Yobu, ça me faisait un peu mal au coeur mais maintenant en plus c'est les plus titrés en Europe sur cette compétition ils dépassent la France aussi au nombre de titres au niveau mondial donc voilà après comme tu l'as dit Coco s'est mérité sur ce qu'ils ont produit sur la compète mais du coup Mouss Toi, c'est quoi ton avis sur la finale ? Parce que toi, tu n'étais pas pour les Espagnols non plus.

  • Speaker #1

    Non, je n'étais pas pour eux, même si moi, je dis aussi les choses. Je suis reconnu comme le sportif du sentiment. C'est plus le sentiment qui parle. C'est une équipe que je n'approuve pas forcément par rapport à certaines choses. C'est plus le personnel. Mais au-delà de ça, c'est une équipe, sur le sportif, qui mérite totalement sa victoire. Sur ça, il n'y a rien à dire. C'est l'équipe qui a produit le plus beau jeu, c'est l'équipe qui avait le meilleur fond de jeu. C'est une équipe de A à Z, c'était carré. Du gardien à l'attaquant, tout était bien fait. Donc sur ça, c'est mérité à 100%.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce n'est pas la seule, en tout cas dans les favoris, la seule équipe justement ? Parce que moi je remarque dans beaucoup de sélections, c'est une somme d'individualité. mais qu'il n'y a pas de collectif. Là, est-ce que ce n'est pas la seule sélection nationale qui s'est comportée comme un bloc équipe ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'en fait, Delafonte a fait sa sélection en partie sur les formes du moment et en partie sur des cadres. Mais sur le 11 titulaire, c'est la forme du moment. Unai Simon, après il n'avait que lui. Sur toute la base arrière, Robin Lenormand fait une énorme saison avec la Sociedad. Laporte fait une belle saison. Corruchella, à Chelsea, qui est dépassé par les événements. Mais à gauche, malheureusement en Espagne, tu n'es pas très fourni. Carvaral, je n'en parle même pas. Et après le milieu de terrain, Rodri, Fabian Ruiz, Daniel Mo qui est venu sur cette finale. D'ailleurs, quel joueur de football ! Et devant, Nico Williams fait une très bonne saison avec Bilbao. Je pense qu'il se révèle encore plus là avec l'Euro. L'ami de Niamal, je trouve qu'il a passé un step avec le rôle par rapport à ce que moi j'ai vu durant la saison. Et en fait, je vois Morata qui est un joueur extrêmement sous-coté, mais qui fait un travail de sape monumental. Et tu vois, par exemple, on me parle de Harry Kane toute l'année. Harry Kane qui marque 40 buts, attaquant de classe mondiale. Franchement, quand je compare Morata et Kane sur ce match-là, je me demande qui est l'attaquant qui a 40 buts cette saison.

  • Speaker #0

    Ouais, Harry Kane, il est méconnaissable sur cette compétition.

  • Speaker #1

    Rincé, c'est ce que je disais la dernière fois. Certains joueurs sont rincés. Je disais par rapport à l'équipe de France, quand on a fait la dernière fois notre podcast, on a parlé de l'équipe de France, on disait qu'ils étaient rincés. Et Harry Kane fait partie des mecs rincés. À mon avis, physiquement, il est mort. Le mec, il ne finit pas le match. Je ne sais même pas si je me rappelle qu'il a mis une frappe ou un truc comme ça. C'était le néant, tu vois. Très fatigué. Moi, j'ai l'impression qu'il est crevé, physiquement.

  • Speaker #2

    En vrai, le truc, c'est que sa saison n'est pas super longue sur le fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu fais trop de matchs.

  • Speaker #2

    Il perd le championnat, je ne vais pas dire assez rapidement, mais assez tôt dans la saison. Il perd en coupe. Il perd dans la Ligue des champions. Je trouve que les matchs se sont réduits très vite, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il est crevé et il n'est pas bien servi non plus.

  • Speaker #0

    Il n'a pas de ballon de la compète.

  • Speaker #2

    Il n'a rien.

  • Speaker #1

    Quand tu prends l'Espagne, c'est une équipe qui est synchro. Tout est bien travaillé à chaque poste. Le coach sait qu'il met le truc, tout est synchro. Alors que les Anglais, c'est une équipe… D'ailleurs, on va revenir, j'espère, après sur Bellingham. C'est la même chose. Moi, on me dit, ouais,

  • Speaker #2

    c'est… Il est cramé.

  • Speaker #1

    Alors lui, il faudrait me dire vraiment c'est quoi son poste. Parce que moi, il a le numéro 10 sur le dos. Le numéro 10 qui tacle sur le terrain. Moi, j'ai mal au cœur une fois de plus. Je ne suis pas d'accord que le 10, il tacle, tu vois.

  • Speaker #2

    Le 10, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il faut qu'il reste propre. Tu enlèves le numéro 10, mais tu ne tacles pas. Il tacle partout. On ne sait pas s'il est 10, le mec. Non, lui, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #0

    On en a parlé au début de l'Euro, il n'y a plus de numéro 10. On a parlé de la fin du numéro 10. Oui,

  • Speaker #1

    mais par exemple, tu prends un Olmo qui a fait sa place après. Tu vois, il fait plus le poste de 10. J'aime bien, tu vois comment il va. Oui,

  • Speaker #0

    mais Olmo, c'est plus un… Oui, ce n'est pas pareil. Mais tu regardes sur les compétitions, tu regardes dans toutes les sélections nationales, qui a le numéro 10 chez nous ? Qui a le numéro 10 ?

  • Speaker #2

    Le bon vieux Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    Pas un numéro 10 ? Oui,

  • Speaker #2

    mais… Le playmaker.

  • Speaker #1

    Il essaie de jouer. Jude Bellingham essaie de jouer comme un numéro 10.

  • Speaker #0

    Jude Bellingham, c'est un 8, c'est un box to box avec un gros volume et une grosse qualité technique. C'est un peu un Pogba avec moins de qualité technique que…

  • Speaker #1

    Moi, je lui laisse le temps ce joueur, tu vois, parce qu'il est quand même jeune. Il a quel âge ? Je lui dis ça lui fait quel âge ? 22 ?

  • Speaker #0

    Ouais, il est très jeune.

  • Speaker #1

    Ouais, très jeune. Mais moi, je pense que ce joueur-là, il ne va pas devenir. Parce que pour moi, il manque de gaz. Il manque de gaz. Et les joueurs qui manquent de gaz, pour faire des diffs sur certains trucs, je trouve que ce n'est pas assez rapide. L'exécution et tout. C'est mon avis.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il manque de gaz. Mais je pense qu'on en a déjà parlé. Je pense que surtout, il se perd dans ce collectif qui n'en est pas un à vouloir combler les brèches un peu partout. Déjà, il joue milieu gauche, ce match-là. Donc, tu as un... comportement bizarre et se retrouve à droite devant soutien d'harry kane en 6 pour aider des clans de reis il est partout en fait mais après les généreux mais à un moment on te demande pas de généreux on demande de bien jouer à ton poste en fait je vais faire ce que tu dois faire à ton point est ce que tu payes est ce que tu payes pas la méconnaissance tactique de ton de ton sélectionneurs aussi c'est pas parce que tu as des superstars sur le papier que tu dois toutes les mettre sur le terrain ah

  • Speaker #2

    oui pour être à zéro équilibre d'avoir des superstars c'est à des superstars que tu ne fais pas jouer à leur poste donc forcément les mecs ils sont tout de suite moins performants t'as un Cole Palmer qui à chaque fois qu'il rentre nous sort des prestations plus que correctes là le but qu'il met faut être très à l'aise techniquement pour le mettre donc déjà t'as ça Oli Watkins qui vient faire 25 minutes

  • Speaker #1

    4 à 15 il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur mais au final

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'avais pu le mettre, tu le fais rentrer.

  • Speaker #2

    Ouais, il fait ça, après, il fait rentrer ton nez à la

  • Speaker #0

    89e minute.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu veux que le mec, il te le donne en 4 minutes ? Il ne veut rien te donner le mec. La seule satisfaction que moi j'ai au niveau des Anglais, c'est Decan Rice qui est dans la continuité de sa saison et John Stones qui fait une compétition… Non,

  • Speaker #1

    attention, Walker. Non,

  • Speaker #2

    Walker, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il comble toutes les brèches, le pauvre Walker. Il ne le passe pas. Williams, pas Inaki, pardon, son frère, comment il s'appelle ? Nico. Nico Williams. En un contre un, il n'y va pas. Il sait que l'autre, il a des idées.

  • Speaker #2

    Ah non, mais c'est dur. Mais après, pour le reste, Foden, je l'ai trouvé très mauvais.

  • Speaker #1

    Foden, c'est pareil.

  • Speaker #2

    En tant que fan de ce joueur, j'aime beaucoup le joueur, c'est du football. Saka, je ne comprends pas. Bellingham, je l'ai trouvé cramé. Mais cramé. Mais de fait, cramé. À la 60e, il suffoquait déjà.

  • Speaker #1

    Mais il ne court pas.

  • Speaker #2

    Il court partout. En fait, il court partout, mais pas...

  • Speaker #0

    Il y a un grand philosophe qui dit quand t'es partout, t'es nulle part.

  • Speaker #2

    T'es nulle part. C'est ça. Et en fait, je pense que c'est ça le problème. La solution d'attendre les Espagnols, ça a peut-être été la pire solution que Southgate a voulu mettre en place. T'attends des mecs qui peuvent garder le ballon pendant 90 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que toi, t'as rien à donner. C'est exactement pareil que Deschamps. T'es là à contrer les autres.

  • Speaker #2

    Contre-attaque, qu'est-ce que tu veux faire ? Rien.

  • Speaker #0

    Les Espagnols, on n'en a pas parlé beaucoup, mais là, la défense qu'ils ont mis hier soir, comment ils ont défendu ?

  • Speaker #2

    Il fallait se lever pour marquer un but. Il fallait se lever.

  • Speaker #0

    Le combat, je ne sais pas si vous avez vu, Saka-Kukurela, les deux, c'était de la bagarre, c'était Chelsea-Arsenal.

  • Speaker #1

    C'est très fort.

  • Speaker #0

    Ça s'est bagarré.

  • Speaker #1

    Kukurela, je ne connais pas trop. Chaque contrôle,

  • Speaker #2

    c'était tout droit. Il faisait que ça. À chaque contrôle, c'était ça.

  • Speaker #0

    La seule erreur qu'il fait, Kukurela d'ailleurs, c'est quand il se projette pour aller essayer de taper le milieu. Il perd le ballon et derrière, tu as le but. Parce que le ballon, il arrive sur Saka et il arrive à faire la différence. Mais tu as eu un gros combat des Espagnols, autant dans les deux fois. les deux français dans l'axe que les deux latéraux qui ont hyper bien défendu encore un gros match de Fabien Norris aussi, Rodri qui sont à la mi-temps, le monde a eu peur à la mi-temps mais l'entrée de Mendy incroyable il est rentré en trois minutes il a changé complètement la donne et après comme disait Mouss aussi je pense qu'il y a eu 45 minutes de gros contrôle des anglais où il y a eu vraiment un abattage physique au milieu de terrain où ils ont essayé de saper un peu le travail espagnol. Mais au final, à la reprise, après la mi-temps, il n'y avait plus de caisse.

  • Speaker #1

    Parce que les espagnols, tu ne les vois pas en première mi-temps. Parce que déjà, ils font beaucoup d'erreurs techniques. Parce que les mecs sont à côté. Les anglais étaient très agressifs. Ils ont le ballon, mais les anglais, ils étaient agressifs. Ils ne sont pas du tout dangereux, les espagnols. Et même, ils faisaient beaucoup de... Techniquement, ils faisaient beaucoup de pertes de balles bêtes parce que les Anglais étaient là. Mais après, la deuxième mi-temps, c'était autre chose. C'était un autre match. Tu vois que quand tu baisses physiquement, que t'es moins bien, les autres, ils ont mis leurs mains, ils les ont mis au pied, les Espagnols. Et là, tu peux y aller. Là, c'est du hand. En vrai,

  • Speaker #0

    sur la première mi-temps,

  • Speaker #2

    ils ont le ballon. 64% de possession, mais il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Comme a dit Mouss, en fait, ils sont toujours proches, les Anglais. Il y a au milieu de travail, un gros abattage physique de Bellygam, Rice. Et au final, direct, tu rentres en deuxième mi-temps, tu prends un pion. Juste derrière, tu es quasiment à deux doigts d'en prendre un deuxième. Quand Olmo ira de sa frappe. Et tu regardes les constructions des deux buts espagnols. La qualité technique, c'est super clean.

  • Speaker #1

    À la fin du match. En deuxième mi-temps, tu es arrivé beaucoup à trouver des mecs… Des mecs, des appels remis dans l'art simple. C'est très simple.

  • Speaker #0

    Entre les lignes.

  • Speaker #2

    Nico Williams qui dézone, qui vient à côté de Morata, qui lui donne une solution supplémentaire. Les Anglais, c'était perdu.

  • Speaker #1

    Il y a un truc que les Espagnols ne faisaient pas beaucoup. La profondeur. À un moment, même le jeu long maintenant, le coach leur demande de s'en servir. Tu vois, souvent, Nico Williams, il le lance en profondeur. Sur du jeu long, tu remarqueras. Ils ne le font pas régulièrement. Mais ils l'ont fait un peu, tu vois. Et ça, c'est des choses qu'ils ne faisaient pas à une période. Ils étaient un peu stéréotypés, tu vois. Il n'y avait pas de profondeur. Et là, lui, ce coach-là, il a ajouté un peu de profondeur. Du coup, ils sont beaucoup plus dangereux.

  • Speaker #0

    Pourquoi Mouss ? Il a ajouté ça. Parce qu'à la Coupe du Monde au Qatar, t'avais Nico Williams et Lamin Yamal en équipe ? Non,

  • Speaker #1

    mais les trois, c'est lui qui les a faits. Ils n'ont pu ne pas les prendre.

  • Speaker #0

    En 2022, Lamin Yamal, il avait 14 ans. Non,

  • Speaker #1

    mais t'avais d'autres joueurs. Je pense que t'as toujours moyen de mettre d'autres joueurs. Je ne connais pas tous les joueurs espagnols, mais je pense que t'as d'autres joueurs qui ont des qualités athlétiques sur de la vitesse.

  • Speaker #0

    On en a parlé aussi. Ils ont de la chance d'avoir… Enfin, de la chance. ils sortent de chez eux mais ces jours là il existe pas normalement dans le contingent espagnol en fait et ces joueurs très percutant c'est plus des joueurs que tu vas retrouver justement en angleterre en france voire en allemagne ouais mais c'est des pays qui ont beaucoup tu vois de contingents africains chez eux et les français tu peux avoir des turcs ou quelques africains aussi en allemagne mais en espagne Tu en as de plus en plus.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup en France. Ils ont fait quoi ?

  • Speaker #0

    Mais rien, tu n'as rien développé aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça n'a rien à voir. Le foot, ce n'est pas que de la vitesse. Non, le foot,

  • Speaker #0

    c'est la synchronisation. En France, le problème, c'est que tu n'as que ça et tu as toujours basé ton football sur le physique. En Espagne, ce n'est pas ça. En Espagne, c'est d'abord une qualité technique et après, tu as... Tu as de la chance d'avoir deux athlètes sur tes côtés qui ont en plus des qualités physiques.

  • Speaker #1

    Ils ont des qualités physiques mais ils ont des pieds.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de te dire.

  • Speaker #1

    Oui mais l'occasion qu'il a, c'est de la finesse technique. Oui c'est ce que je viens de te dire. Il a pratiquement les deux pieds. Donc moi je suis d'accord, l'athlétique, tu cours vite en profondeur. Mais il court vite, comment il s'appelle ? Colomoni. Il a un pied Colomoni ? Il nous tire je ne sais pas où les balles. Oui mais il faut un pied, les Espagnols donc moins. Ce que je suis en train de te dire, c'est que les Espagnols, tous les joueurs ont un pied en fait. Tous. Il n'y en a pas un qui n'a pas un pied. Ils ont une main au pied. Ils ont tous une main au pied.

  • Speaker #0

    Mais si en plus on vient de leur ajouter quelques gars qui peuvent être percutants.

  • Speaker #1

    Voilà, avec de la vitesse. Olmo, c'est percutant aussi, ça va vite. Ça va vite au niveau vitesse et c'est très bon, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, au milieu de l'équipe,

  • Speaker #2

    il m'a choqué. Moi,

  • Speaker #1

    par exemple, sur le poste, je préfère un Olmo qu'un Pedri, tu vois. Moi, je préfère. Ce ne sont pas les mêmes joueurs. Oui, mais Olmo a joué parce que Pedri est sorti. Pedri s'est blessé.

  • Speaker #2

    Parce que dans le profil, je pense que après, Olmo est titulaire parce qu'il fait un énorme match contre la France.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Olmo,

  • Speaker #0

    il fait des matchs finales.

  • Speaker #2

    Mais en vrai, si tu veux remplacer Pedri par un pur milieu de terrain, le premier choix qui te vient à l'esprit, ce n'est pas de faire entrer Daniel Olmo. Le premier choix qui te vient à la tête, c'est de faire rentrer... Miquel Merino ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, ça peut-être, mais le coach ne fait pas du pose-pour-pose parce que tactiquement, il se dit qu'ils ont envie de jouer comme ça avec Pedri.

  • Speaker #2

    Mais tactiquement, il fait ça contre la France, il voit que ça marche, donc il remet.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le pouvoir est très bon.

  • Speaker #0

    Olmo rentre en huitième, il marque, en quart, il marque, en demi, il marque. Et là, la finale, il fait un mouvement avide sur le premier but. Il a même les deux défenseurs avec lui et du coup, William est marqué. Et le deuxième but, c'est lui au milieu de terrain qui fait une feinte de corps, petit externe pour Oyarzabal qui vient décrocher, qui met Kukurela, il y a une-deux avec le centre sur une touche. Donc Olmo, il fait un match et puis il rate une frappe, il met des passes dans les espaces interlignes pour Morata qui rate 2-3 ballons. Il y a eu des actions. où il fait des différences incroyables sur la qualité. Et bizarrement, on en avait parlé, on disait qu'il était sous-côté depuis 2-3 ans à Leipzig. Il vient aussi du centre de formation du Barça à la base. Il était parti, je crois, après à Zagreb, Holmo, avant de partir à Leipzig. Il va sûrement signer à Manchester City. Ils vont faire péter sa clause, normalement. Donc, il y a des... Voilà. Il y a des fortes chances, peut-être, par contre, qu'au bout d'un moment, il y a des gens qui partent de City. De Bruyne, il va peut-être laisser sa place.

  • Speaker #2

    Le bon vieux Julien Alvarez.

  • Speaker #0

    Oui, donc il va y avoir des gens à répliquer.

  • Speaker #2

    Mais c'est pareil, sur cette finale-là, si à la fin, il y a 3 ou 4-1, je ne suis pas choqué. Parce que la Miniamal, les deux faces à face qu'il a,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #2

    il a 16 ans.

  • Speaker #1

    Là, il se loupe, il tire sur le gardien.

  • Speaker #2

    Il a 16 ans, on ne lui dit rien. Oui. Il nous fait ça dans 5 ans, il se fait assassiner dans... Ouais, il tire sur le jardin. C'est de la précipitation. Là, ils ont de la chance qu'ils gagnent. Parce que ça, s'ils perdent... Prends le pauvre.

  • Speaker #0

    Non, mais après, c'est là où tu vois qu'il a 17 ans.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    Là, le ballon, il arrive. Il voulait ouvrir le gardien, sauf que tu ne fais pas le bon choix de placer, alors qu'il y a des moments où, dans sa saison, quand tu regardes, il a un peu plus la tête froide. Là, tu te dis que tu peux mettre le KO, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est au-delà du talent. Au-delà du talent, pour en revenir sur cette équipe espagnole, moi, c'est une impression que j'ai d'avoir… d'avoir été joueur, je me dis quand t'es jeune et tout, à cet âge-là, comme les Amin Laman, Nico Williams et tout, t'en veux encore. Tu vois, ils ont un âge où, je sais pas, je te dis, ils ont des choses à prouver. Mais ils ont faim, tu vois, ils en veulent. Et je pense que dans l'état d'esprit, si tu compares à la France et tout, la France, quand elle gagne la Coupe du Monde en 2018, après là tu fais le final, t'as des jeunes joueurs qui sont pas encore confirmés. En fait, je pense qu'à un moment, quand t'es confirmé, dans ta tête, dans ton esprit, t'es différent, tu vois. Tu n'as pas faim, mais tu vois ces mecs-là, moi je pense que ces mecs-là, comme l'ami de Namal, s'ils partent dans un état d'esprit plus tard dans le foot, dans les clubs dans lesquels ils vont aller, en se disant ça y est, maintenant je suis installé et tout tu verras pareil, ils vont faire comme tout le monde. En fait, c'est ton état d'esprit, je te dis, si tu es dans la continuité de travailler, alors que tu as du talent, tu vas faire quelque chose. Si tu ne fais rien, en fait tu pourras, je ne dis pas comme Mbappé, parce qu'il a quand même encore 25 ans, que 25 ans Mbappé, parce qu'il va encore, je pense, évoluer.

  • Speaker #2

    Mais je pense que tu vas faire comme d'autres joueurs, tu vas rien faire en fait,

  • Speaker #1

    parce qu'ils travaillent plus. Moi je pensais qu'il avait 35 ans Mbappé, comment il joue ?

  • Speaker #0

    Il joue comme un sénateur.

  • Speaker #1

    Oui, exactement comme un sénateur,

  • Speaker #2

    c'est le mot. En fait c'est mentalement. En vrai tous les jeunes joueurs, le plus important, c'est pas forcément leur éthique de travail. Parce qu'en soi, ces mecs là ils sont passionnés de football. Donc en soi, les mecs vont toujours aller à l'entraînement, ils vont toujours vouloir s'amuser. Il faut se rappeler, le foot, c'est un jeu. À la base, ce n'est pas un métier, c'est un jeu. Ce qui va jouer, c'est l'entourage. Et on l'a bien vu avec Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    L'entourage,

  • Speaker #2

    c'est eux-mêmes. Si tu t'entoures bien, tu vas aller loin. C'est tout. La mine normale, il n'a que son daron. ça va tout droit. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui, son daron, on connaît, c'est pas que son daron ou l'entourage, les sorties, comment tu es déjà dansé dans les réseaux, les femmes, elles arrivent, tu connais, les femmes, les soirées, c'est ça que je veux te dire. Après, t'as plus l'esprit dans le cou.

  • Speaker #2

    T'en as rêvé de cette vie,

  • Speaker #1

    Moussa ? Non. Après, elles te tuent, après, ils sont là, ils m'appellent, elles ont tué, en fait. Comment ça, le tuer ?

  • Speaker #2

    Moussa aurait été le diawar, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, moi je sais pas si c'est l'état d'esprit là. Non, t'as des mecs, non justement, je suis en train de te dire, les mecs qui ont l'état d'esprit du foot et l'état d'esprit d'être une star.

  • Speaker #0

    Voilà. Non mais en fait, Mouss, t'en parlais la dernière fois, tu disais aussi, j'ai oublié ce que je voulais dire, tu parlais d'être assasié, il y a aussi, on parlait tout à l'heure de la composition de l'équipe d'Espagne aussi, c'est que t'as... tu as des gros blocs équipes qui sont pas des joueurs qui viennent pas de forcément tous les gros clubs donc ils ont pas ce côté d'être rassasié par un tas de titres non plus tu vois tu as cinq joueurs je crois de la réelle Sociedad tu as deux trois joueurs de la critique Bilbao tu as des joueurs d'un peu partout en fait donc déjà tu as ce truc aussi comme nous vient de dire d'avoir faim d'avoir envie d'aller chercher des titres après tu as aussi ce truc de c'est ça que je voulais dire au départ c'est de se sentir arrivé nous il disait ça l'épisode d'avant il disait Si tu crois que tu es arrivé et que tu arrêtes de travailler un moment, tu vas te casser la gueule. C'est exactement ce qui arrive à certaines personnes dans le foot en ce moment. Et en espérant pour Yamal et les autres que ça ne leur arrive pas, parce que c'est quand même des gars qui ont l'avenir devant eux.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que ça peut leur arriver, parce qu'en fait, le foot,

  • Speaker #0

    c'est plus facile que ça ne leur arrive pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'ils se côtoient tous. En fait, ces mecs-là, tu crois que c'est tout. C'était pratiquement les joueurs espagnols avec les joueurs français. Ils jouent tous dans les mêmes clubs. Ils vont faire la fête ensemble. En fait, à un moment, il n'y a plus le travail. Ce n'est pas sûr. Mais moi, je pense que s'ils restent dans cet état d'esprit-là actuel, ils peuvent plus progresser et être très bons, être des top joueurs. Mais si tu commences à…

  • Speaker #0

    C'est ça le plus dur. Exactement. Le plus dur, ce n'est pas de se lever et d'aller à l'entraînement. Le plus dur, c'est de rester chez soi le soir, de bien manger et de prendre des ballons que sur le terrain d'entraînement parce qu'il y en a qui prennent des ballons.

  • Speaker #1

    Des ballons interdits.

  • Speaker #0

    Les ballons interdits. Donc, si tu vois ce que je veux dire. En un an, ils ont pris 9 kilos. On croit que c'est à la salle. Mais non, non. Bien manger, bien dormir.

  • Speaker #2

    Après, c'est la mentalité espagnole aussi. tu sais en France t'as un peu une mentalité différente par rapport à la sélection oui c'est une fierté mais tu sais c'est pas pareil qu'en Espagne en Espagne tu vois pour eux c'est le Graal limite mais

  • Speaker #0

    pourtant pour les Espagnols ils sont pas trop justement moi j'ai 35 ans donc l'Espagne jusqu'à mes 20 ans ils avaient rien gagné et d'habitude En Espagne, c'était tout le temps la guerre, Real, Barça, et la sélection, ça passait un peu au-dessus de la tête de tout le monde. En plus, pendant longtemps, ils n'avaient pas de résultat. Donc là, par contre, tu commences à avoir une certaine ferveur. Après, pour les joueurs, c'est différent. D'accéder à ton équipe nationale, représenter ton pays, c'est autre chose.

  • Speaker #2

    Oui, et même en club. Tu vois que la mentalité dans les clubs espagnols est très différente. Même pendant les matchs, c'est très différent. Tu vois, moi, je vois des... Je vois des mentalités et des comportements liguins dans les équipes de liguin où tu ne verras jamais ça en Espagne.

  • Speaker #0

    Tu le vois aussi quand nos joueurs français s'exportent à l'étranger. Non,

  • Speaker #1

    mais pourquoi ?

  • Speaker #0

    C'est une histoire professionnelle.

  • Speaker #1

    Sur ça, je ne suis pas forcément d'accord avec vous. Vous savez pourquoi ? Parce que moi, je pense que c'est vraiment une histoire de génération. Parce que moi, les coachs, par exemple, moi, en étant jeune, j'ai fait les 18 ans en national. C'est-à-dire qu'à l'époque, quand je jouais, je jouais des joueurs. J'ai joué Chamak, Jérémy Mathieu, J'ai joué Emmerth Fahey, en jeune, en 18 ans. Et j'avais un coach, par exemple, à ces époques-là. À cette époque-là, le coach nous inculquait la fierté de se battre, d'avoir un état d'esprit, le respect des coachs, le respect des choses. Et quand je me compare à mes neveux, qui arrivent au même âge, qui ont 18 ans, quand je parle avec eux, cette génération… Je te dis, l'état d'esprit et tout, il est bousillé en fait.

  • Speaker #2

    Ils s'en foutent de perdre maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ils ont un état d'esprit de… Ils s'en foutent de tout. Ils pensent que c'est les meilleurs. Tu vois, il n'y a pas de respect. Dans leur tête, ils sont presque super héros coach. Le club, ils n'en ont rien à foutre. Il y a trop de choses en fait. C'est une génération, je pense.

  • Speaker #0

    Après, c'est ce que la société de nos jours… Exactement.

  • Speaker #2

    C'est ce qu'ils voient à la télé. C'est ce qu'ils voient à la télé.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus de cadre nulle part.

  • Speaker #2

    Ils voient quoi ? Ils voient des… Ils voient des mecs du top niveau mettre des stars foot en conférence de presse à leur club.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais te dire, ce n'était pas totalement les clubs français. Je pense que c'est vraiment le foot qui a évolué comme ça. La starification, ce que je parlais de la dernière fois, ça devient des stars en même temps en étant des joueurs de foot. Les mecs, ils sont à la Fashion Week. Je ne sais pas ce qu'ils font en fait. Nous, on te demande de jouer au foot. On ne te demande pas d'aller à la Fashion Week.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a ça, il y a les réseaux sociaux. Il y a le côté monétaire qui est maintenant hyper important pour les clubs parce qu'un gamin de 16, 17, 18 ans, tu peux le vendre pour plusieurs millions. Tu vas aller dire à ton éducateur, tu vas aller lui dire quoi ? Écoute, ne me le froisse pas trop parce que sinon, on a son agent. Là, il est là, il nous dit qu'il négocie avec d'autres clubs, donc il va nous partir pour zéro. On va perdre peut-être une vente à 2, 3, 4, 5 millions. Et du coup, au final, il n'y a plus de cadre. les gars se retrouvent maîtres du monde alors qu'ils n'ont rien fait, ils n'ont rien prouvé. Et malheureusement, c'est comme ça dans le foot, mais c'est comme ça un peu partout. Parce que tu n'as plus de cadre, tu ne peux plus rien dire à tout le monde. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, peu importe les résultats.

  • Speaker #1

    C'est pour cela que je te dis que ce n'est pas réellement que français. Tu regardes les Anglais, tu regardes les Allemands, tu regardes un mec comme Leroy Sané. C'est pareil, ce genre de joueurs. Ce sont des joueurs qui sont arrivés tôt, ils ont éclaté tôt dans le foot et tout. Ils ont qu'à l'installer, ils doivent avoir 26-27 ans, pas plus. Oui, 27 ans plus. Oui, c'est quand même jeune. Ils ont du gaz encore les mecs, ils peuvent faire plein de choses. Ils sont dans la tarification, dans leur tête, ils sont ailleurs en fait. Ils ont eu du talent pour être dans le foot, ils ont travaillé un moment. Et dès que ça a été acquis, c'est bon, on lâche l'affaire. Et c'est ce que je veux te dire un peu sur l'ami Niamal, sur Williams. C'est la même chose. Si ils font pas ce qu'il faut... Je te dis, ils vont couler, comme tout le monde, tu coules. Neymar, il a coulé. Ronaldinho, je l'ai vu couler à 28 ans.

  • Speaker #0

    Après, tu as aussi ce côté où, justement, comme on disait, il n'y a pas de cadre. Quand il n'y a pas de cadre, comment tu peux apprendre à t'en fixer ? C'est un toi-même aussi. Tu as de l'exigence envers toi-même, il n'y en a plus non plus. Parce que tu n'as pas été habitué à ça, autant dans ton cercle parental ou dans ton cercle avec tes éducateurs ou au travail ou à côté. Parce que ça n'existe plus, il n'y a plus d'exigence, on ne t'en demande plus.

  • Speaker #1

    C'est aucun problème français, c'est ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est générationnel et c'est la société. Bref, on va recadrer rapidement. Terminé. de finale est ce que pour vous victoire logique de l'espagne ou pas de débat non mais moi oui victoire très logique ils ont tout dominé autant tactiquement que techniquement dans tous les actes et du jeu j'en

  • Speaker #1

    ai dominé donc victoire méritée dans leur parcours c'est la seule équipe comme en 2010 je crois qu'il a fait un parcours aussi c'était l'espagne aussi où ils ont mis tout le monde d'accord autant dans le jeu que dans l'efficacité là c'est la même chose

  • Speaker #2

    Allemagne, France, Angleterre. Ils ont gagné B3, tu mérites de prendre la coupe. Et aller célébrer, pas de problème.

  • Speaker #0

    Géorgie aussi.

  • Speaker #3

    Géorgie, très important d'ailleurs. Il n'y a pas de débat, il n'y a pas de si, mais l'arbitre… D'habitude on essaie de trouver des trucs. Ouais, mais l'arbitre il n'a pas skiffé, c'est clair. Là il y a eu Horsneux, non, non, non, ils ont mis tout, d'accord. Ils ont nettoyé les angles, c'est fait.

  • Speaker #0

    Ils ont mis, je crois, si je ne dis pas de bêtises, ils ont mis 15 buts. Ils ont démené d'ailleurs contre la Géorgie. Ils ont gagné leurs 7 matchs sur 7 matchs. Comme on disait à la preview, pour moi, un champion, c'est quelqu'un qui n'a pas de débat. Il n'y a pas de tu gagnes le Rhin-16 en finissant 3e de ton groupe en ayant fait 3 matchs nuls comme le Portugal. Ça, ça ne devrait pas exister.

  • Speaker #2

    Là, tu finis premier, tu as froissé tout le monde.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de débat. Et en plus, à tous les matchs, tu n'as quasiment pas été mis en doute, sauf peut-être contre les Allemands à un moment où tu t'es fait peur parce que tu avais fait des choix pour le Rhin. précipité.

  • Speaker #3

    Contre la France, un peu aussi,

  • Speaker #1

    allez,

  • Speaker #3

    mais contre une France nulle,

  • Speaker #1

    mais contre la France aussi,

  • Speaker #3

    t'as un peu galéré.

  • Speaker #2

    Contre la France, t'as frissonné 21 minutes.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et 21 minutes, on est gentil, je pense. Je pense, t'as frissonné quand ils marquent le but et entre le temps où la France marque et eux, ils marquent parce qu'après, il n'y a plus de débat. Non, il n'y a plus de débat.

  • Speaker #2

    Mais non, logique, rien à dire.

  • Speaker #0

    Et la malédiction d'Harry Kane, on pense quoi ? Il arrive au Bayern.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il arrête le football et comme ça, peut-être qu'ils gagnent les titres.

  • Speaker #0

    Il arrive au Bayern, ils n'osaient pas perdre pendant 12 ans. La 2 finale d'affilée. C'est un château. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que je n'y crois pas à ça, à la malédiction, mais je me dis plus.

  • Speaker #3

    Il n'est pas tout seul. Encore s'il avait été tout seul. Le seul truc de bien dans le foot, c'est que tu n'es jamais tout seul. Tu peux toujours accuser quelqu'un. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute. Non, mais c'est ça, tu vois ce que je veux dire. Tu peux toujours trouver une excuse, c'est pas de ta faute.

  • Speaker #0

    En Angleterre, tu as plusieurs personnes sur qui tirer. Voilà. Ils se renvoyaient la balle.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dont un qui s'appelle Porte Sud.

  • Speaker #0

    Ok, les gars, on va finir là-dessus. On va reprendre les clubs. Il y avait le retour au stade pour plusieurs clubs pros. Aujourd'hui, il y a déjà les nationaux aussi qui sont revenus il y a quelques jours. Donc, on va repartir sur notre football de club. N'hésitez pas à commenter, liker, partager, regarder les vidéos, les podcasts. On continue, on a fini avec 7 euros. Merci à tous pour ce qu'on soutenut. Bravo à l'Espagne et on se retrouve pour le foot de club à la rentrée pour les premiers matchs.

  • Speaker #2

    Salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

  • Speaker #3

    Ciao, ciao. Salut. Salut.

Description

Ce Dimanche soir a marqué la fin de cet Euro 2024 Allemand.


On ne va pas se mentir ça n'aura pas été la plus passionnante des compétitions estivales auxquelles on a pu assister mais elle aura elle aussi eut le mérite de délivrer son vainqueur.


L'Espagne est donc de retour sur le toit de l'Europe avec sa victoire face aux Anglais.

Nous avons analysé sans filtre cette finale dans ce nouvel épisode du Podcast Football Club.


Des Anglais maudits sans trophée depuis 58 ans maintenant et avec leur chat noir Harry Kane qui ratent leur seconde finale de suite après celle perdu contre l'Italie en 2021.

La malédiction pour les croyants mais dans les faits cette victoire espagnole est on ne peut plus méritée après un euro maitrisé de bout en bout. Des anglais trop désorganisés avec trop peu d'idées à l'image de leur sélectionneur Gareth Southgate, du meilleur joueur de Premier League Phil Foden, du meilleur buteur Kane en passant par le meilleur joueur de Liga Jude Bellingham. Ils ont tout de même eu le mérite de se hisser encore en finale avec une génération dorée mais nous ont offert un bien piètre spectacle tout au long de la compétition.


La Roja elle était sortie du groupe de la mort avec la Croatie, l'Italie et l'Albanie avec 3 victoires plus que convaincante.

Avant de défaire consécutivement jusque-là Finale la surprenante Géorgie, l'Allemagne, la France et enfin les Three Lions Anglais. Un sept sur sept donc sur le groupe de la mort et la partie de tableau à éliminations directes la plus relevé, rien à redire.


Une victoire qui s'est construite grâce à une équipe et non pas une somme d'individualités comme la majeure parti des grandes nations du foot européen. La victoire du football donc, mais surtout d'un football, celui de l'Espagne un football attrayant de possession porté vers l'avant, technique et qui a su se renouveler en apportant avec l'ajout de certains joueurs (Lamine Yamal, Nico Williams ...) un côté plus direct et percutant qui leur faisait défaut depuis 2014.


Bravo aux Espagnols donc et merci pour les émotions que vous avez partagées avec les fans de football à travers le monde durant cet Euro.


L'Equipe nationale c'est déjà terminé, rendez-vous très vite pour le retour du foot de club. Les infos, le mercato, les premiers matchs... On a hâte !


J'espère que vous prendrez plaisir à écouter ce dernier podcast de l'euro, rejoignez-nous sur toutes nos plateformes et partagez votre avis avec l'équipe du PFC.


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Ciao.


Le Podcast Football club


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, nouvel épisode du podcast Football Club, c'est le dixième épisode et ça tombe pour la finale de l'Euro. On est avec Coco et Mouss. Salut tout le monde !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    On va débriefer rapidement cette finale de l'Euro 2024 en Allemagne, entre l'Espagne et l'Angleterre. Deuxième finale d'affilée pour les Anglais, deuxième défaite. Est-ce qu'il y a une malédiction ou non ? On ne sait pas, on va voir ça rapidement. On va lancer directement le sujet sur qu'est-ce qui vous a marqué sur cette finale. Coco, je te laisse démarrer. Nous, ça a démarré la dernière fois.

  • Speaker #2

    Ce que j'ai bien aimé, c'est de la pointe, en fait. De la pointe qui prend les U19 il y a quelques années, qui leur donne un titre. Ensuite, il fait... Il fait médaille d'argent au JO, il gagne la Ligue des Nations, là il gagne l'Euro. Je pense que c'est le grand artisan de la résurrection espagnole. Il faut avoir les balles hautes pour aller mettre un mec de 16 ans et un mec de 19 ans sur les côtés. Ça a payé, tant mieux pour lui. Ça fait plaisir aux yeux parce qu'on a retrouvé du foot. Et au final, c'est le football qu'on veut. Et au final, c'est le football qui a gagné. On espérait tous que le football gagne pour que Southgate sorte de cette sélection. C'est ce qui va se passer, je pense, d'ici quelques jours. Et après, les Anglais fidèlent eux-mêmes, finalement. Inexistants, qui proposent rien et qui attendent. Est-ce que c'était la bonne solution contre les Espagnols ? Je ne pense pas. Et au final, c'est le football qui a gagné. Donc, je suis content, même si... La vérité espagnole,

  • Speaker #0

    mais c'est le football qui a gagné. Le football a gagné. Désolé pour les cris. Il a failli y avoir un meurtre derrière moi. Donc, on est bien contents. Au final, le football a gagné. Coco, tu l'avais annoncé, de toute façon, les périodes juste avant. Je pense qu'on voulait tous, à la fois que ce soit l'Espagne qui gagne.

  • Speaker #1

    Non, pas moi, non.

  • Speaker #0

    vu le football développé même si moi je suis d'accord avec toi Mouss, j'étais pas pour que les Espagnols à Yobu, ça me faisait un peu mal au coeur mais maintenant en plus c'est les plus titrés en Europe sur cette compétition ils dépassent la France aussi au nombre de titres au niveau mondial donc voilà après comme tu l'as dit Coco s'est mérité sur ce qu'ils ont produit sur la compète mais du coup Mouss Toi, c'est quoi ton avis sur la finale ? Parce que toi, tu n'étais pas pour les Espagnols non plus.

  • Speaker #1

    Non, je n'étais pas pour eux, même si moi, je dis aussi les choses. Je suis reconnu comme le sportif du sentiment. C'est plus le sentiment qui parle. C'est une équipe que je n'approuve pas forcément par rapport à certaines choses. C'est plus le personnel. Mais au-delà de ça, c'est une équipe, sur le sportif, qui mérite totalement sa victoire. Sur ça, il n'y a rien à dire. C'est l'équipe qui a produit le plus beau jeu, c'est l'équipe qui avait le meilleur fond de jeu. C'est une équipe de A à Z, c'était carré. Du gardien à l'attaquant, tout était bien fait. Donc sur ça, c'est mérité à 100%.

  • Speaker #0

    Est-ce que ce n'est pas la seule, en tout cas dans les favoris, la seule équipe justement ? Parce que moi je remarque dans beaucoup de sélections, c'est une somme d'individualité. mais qu'il n'y a pas de collectif. Là, est-ce que ce n'est pas la seule sélection nationale qui s'est comportée comme un bloc équipe ?

  • Speaker #2

    Oui, parce qu'en fait, Delafonte a fait sa sélection en partie sur les formes du moment et en partie sur des cadres. Mais sur le 11 titulaire, c'est la forme du moment. Unai Simon, après il n'avait que lui. Sur toute la base arrière, Robin Lenormand fait une énorme saison avec la Sociedad. Laporte fait une belle saison. Corruchella, à Chelsea, qui est dépassé par les événements. Mais à gauche, malheureusement en Espagne, tu n'es pas très fourni. Carvaral, je n'en parle même pas. Et après le milieu de terrain, Rodri, Fabian Ruiz, Daniel Mo qui est venu sur cette finale. D'ailleurs, quel joueur de football ! Et devant, Nico Williams fait une très bonne saison avec Bilbao. Je pense qu'il se révèle encore plus là avec l'Euro. L'ami de Niamal, je trouve qu'il a passé un step avec le rôle par rapport à ce que moi j'ai vu durant la saison. Et en fait, je vois Morata qui est un joueur extrêmement sous-coté, mais qui fait un travail de sape monumental. Et tu vois, par exemple, on me parle de Harry Kane toute l'année. Harry Kane qui marque 40 buts, attaquant de classe mondiale. Franchement, quand je compare Morata et Kane sur ce match-là, je me demande qui est l'attaquant qui a 40 buts cette saison.

  • Speaker #0

    Ouais, Harry Kane, il est méconnaissable sur cette compétition.

  • Speaker #1

    Rincé, c'est ce que je disais la dernière fois. Certains joueurs sont rincés. Je disais par rapport à l'équipe de France, quand on a fait la dernière fois notre podcast, on a parlé de l'équipe de France, on disait qu'ils étaient rincés. Et Harry Kane fait partie des mecs rincés. À mon avis, physiquement, il est mort. Le mec, il ne finit pas le match. Je ne sais même pas si je me rappelle qu'il a mis une frappe ou un truc comme ça. C'était le néant, tu vois. Très fatigué. Moi, j'ai l'impression qu'il est crevé, physiquement.

  • Speaker #2

    En vrai, le truc, c'est que sa saison n'est pas super longue sur le fait.

  • Speaker #1

    Ouais, mais tu fais trop de matchs.

  • Speaker #2

    Il perd le championnat, je ne vais pas dire assez rapidement, mais assez tôt dans la saison. Il perd en coupe. Il perd dans la Ligue des champions. Je trouve que les matchs se sont réduits très vite, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il est crevé et il n'est pas bien servi non plus.

  • Speaker #0

    Il n'a pas de ballon de la compète.

  • Speaker #2

    Il n'a rien.

  • Speaker #1

    Quand tu prends l'Espagne, c'est une équipe qui est synchro. Tout est bien travaillé à chaque poste. Le coach sait qu'il met le truc, tout est synchro. Alors que les Anglais, c'est une équipe… D'ailleurs, on va revenir, j'espère, après sur Bellingham. C'est la même chose. Moi, on me dit, ouais,

  • Speaker #2

    c'est… Il est cramé.

  • Speaker #1

    Alors lui, il faudrait me dire vraiment c'est quoi son poste. Parce que moi, il a le numéro 10 sur le dos. Le numéro 10 qui tacle sur le terrain. Moi, j'ai mal au cœur une fois de plus. Je ne suis pas d'accord que le 10, il tacle, tu vois.

  • Speaker #2

    Le 10, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #1

    Ah ouais, il faut qu'il reste propre. Tu enlèves le numéro 10, mais tu ne tacles pas. Il tacle partout. On ne sait pas s'il est 10, le mec. Non, lui, il faut qu'il reste propre.

  • Speaker #0

    On en a parlé au début de l'Euro, il n'y a plus de numéro 10. On a parlé de la fin du numéro 10. Oui,

  • Speaker #1

    mais par exemple, tu prends un Olmo qui a fait sa place après. Tu vois, il fait plus le poste de 10. J'aime bien, tu vois comment il va. Oui,

  • Speaker #0

    mais Olmo, c'est plus un… Oui, ce n'est pas pareil. Mais tu regardes sur les compétitions, tu regardes dans toutes les sélections nationales, qui a le numéro 10 chez nous ? Qui a le numéro 10 ?

  • Speaker #2

    Le bon vieux Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    Pas un numéro 10 ? Oui,

  • Speaker #2

    mais… Le playmaker.

  • Speaker #1

    Il essaie de jouer. Jude Bellingham essaie de jouer comme un numéro 10.

  • Speaker #0

    Jude Bellingham, c'est un 8, c'est un box to box avec un gros volume et une grosse qualité technique. C'est un peu un Pogba avec moins de qualité technique que…

  • Speaker #1

    Moi, je lui laisse le temps ce joueur, tu vois, parce qu'il est quand même jeune. Il a quel âge ? Je lui dis ça lui fait quel âge ? 22 ?

  • Speaker #0

    Ouais, il est très jeune.

  • Speaker #1

    Ouais, très jeune. Mais moi, je pense que ce joueur-là, il ne va pas devenir. Parce que pour moi, il manque de gaz. Il manque de gaz. Et les joueurs qui manquent de gaz, pour faire des diffs sur certains trucs, je trouve que ce n'est pas assez rapide. L'exécution et tout. C'est mon avis.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il manque de gaz. Mais je pense qu'on en a déjà parlé. Je pense que surtout, il se perd dans ce collectif qui n'en est pas un à vouloir combler les brèches un peu partout. Déjà, il joue milieu gauche, ce match-là. Donc, tu as un... comportement bizarre et se retrouve à droite devant soutien d'harry kane en 6 pour aider des clans de reis il est partout en fait mais après les généreux mais à un moment on te demande pas de généreux on demande de bien jouer à ton poste en fait je vais faire ce que tu dois faire à ton point est ce que tu payes est ce que tu payes pas la méconnaissance tactique de ton de ton sélectionneurs aussi c'est pas parce que tu as des superstars sur le papier que tu dois toutes les mettre sur le terrain ah

  • Speaker #2

    oui pour être à zéro équilibre d'avoir des superstars c'est à des superstars que tu ne fais pas jouer à leur poste donc forcément les mecs ils sont tout de suite moins performants t'as un Cole Palmer qui à chaque fois qu'il rentre nous sort des prestations plus que correctes là le but qu'il met faut être très à l'aise techniquement pour le mettre donc déjà t'as ça Oli Watkins qui vient faire 25 minutes

  • Speaker #1

    4 à 15 il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur il t'apporte de la profondeur mais au final

  • Speaker #0

    Ouais, mais t'avais pu le mettre, tu le fais rentrer.

  • Speaker #2

    Ouais, il fait ça, après, il fait rentrer ton nez à la

  • Speaker #0

    89e minute.

  • Speaker #2

    Mais qu'est-ce que tu veux que le mec, il te le donne en 4 minutes ? Il ne veut rien te donner le mec. La seule satisfaction que moi j'ai au niveau des Anglais, c'est Decan Rice qui est dans la continuité de sa saison et John Stones qui fait une compétition… Non,

  • Speaker #1

    attention, Walker. Non,

  • Speaker #2

    Walker, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il comble toutes les brèches, le pauvre Walker. Il ne le passe pas. Williams, pas Inaki, pardon, son frère, comment il s'appelle ? Nico. Nico Williams. En un contre un, il n'y va pas. Il sait que l'autre, il a des idées.

  • Speaker #2

    Ah non, mais c'est dur. Mais après, pour le reste, Foden, je l'ai trouvé très mauvais.

  • Speaker #1

    Foden, c'est pareil.

  • Speaker #2

    En tant que fan de ce joueur, j'aime beaucoup le joueur, c'est du football. Saka, je ne comprends pas. Bellingham, je l'ai trouvé cramé. Mais cramé. Mais de fait, cramé. À la 60e, il suffoquait déjà.

  • Speaker #1

    Mais il ne court pas.

  • Speaker #2

    Il court partout. En fait, il court partout, mais pas...

  • Speaker #0

    Il y a un grand philosophe qui dit quand t'es partout, t'es nulle part.

  • Speaker #2

    T'es nulle part. C'est ça. Et en fait, je pense que c'est ça le problème. La solution d'attendre les Espagnols, ça a peut-être été la pire solution que Southgate a voulu mettre en place. T'attends des mecs qui peuvent garder le ballon pendant 90 minutes.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que toi, t'as rien à donner. C'est exactement pareil que Deschamps. T'es là à contrer les autres.

  • Speaker #2

    Contre-attaque, qu'est-ce que tu veux faire ? Rien.

  • Speaker #0

    Les Espagnols, on n'en a pas parlé beaucoup, mais là, la défense qu'ils ont mis hier soir, comment ils ont défendu ?

  • Speaker #2

    Il fallait se lever pour marquer un but. Il fallait se lever.

  • Speaker #0

    Le combat, je ne sais pas si vous avez vu, Saka-Kukurela, les deux, c'était de la bagarre, c'était Chelsea-Arsenal.

  • Speaker #1

    C'est très fort.

  • Speaker #0

    Ça s'est bagarré.

  • Speaker #1

    Kukurela, je ne connais pas trop. Chaque contrôle,

  • Speaker #2

    c'était tout droit. Il faisait que ça. À chaque contrôle, c'était ça.

  • Speaker #0

    La seule erreur qu'il fait, Kukurela d'ailleurs, c'est quand il se projette pour aller essayer de taper le milieu. Il perd le ballon et derrière, tu as le but. Parce que le ballon, il arrive sur Saka et il arrive à faire la différence. Mais tu as eu un gros combat des Espagnols, autant dans les deux fois. les deux français dans l'axe que les deux latéraux qui ont hyper bien défendu encore un gros match de Fabien Norris aussi, Rodri qui sont à la mi-temps, le monde a eu peur à la mi-temps mais l'entrée de Mendy incroyable il est rentré en trois minutes il a changé complètement la donne et après comme disait Mouss aussi je pense qu'il y a eu 45 minutes de gros contrôle des anglais où il y a eu vraiment un abattage physique au milieu de terrain où ils ont essayé de saper un peu le travail espagnol. Mais au final, à la reprise, après la mi-temps, il n'y avait plus de caisse.

  • Speaker #1

    Parce que les espagnols, tu ne les vois pas en première mi-temps. Parce que déjà, ils font beaucoup d'erreurs techniques. Parce que les mecs sont à côté. Les anglais étaient très agressifs. Ils ont le ballon, mais les anglais, ils étaient agressifs. Ils ne sont pas du tout dangereux, les espagnols. Et même, ils faisaient beaucoup de... Techniquement, ils faisaient beaucoup de pertes de balles bêtes parce que les Anglais étaient là. Mais après, la deuxième mi-temps, c'était autre chose. C'était un autre match. Tu vois que quand tu baisses physiquement, que t'es moins bien, les autres, ils ont mis leurs mains, ils les ont mis au pied, les Espagnols. Et là, tu peux y aller. Là, c'est du hand. En vrai,

  • Speaker #0

    sur la première mi-temps,

  • Speaker #2

    ils ont le ballon. 64% de possession, mais il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Comme a dit Mouss, en fait, ils sont toujours proches, les Anglais. Il y a au milieu de travail, un gros abattage physique de Bellygam, Rice. Et au final, direct, tu rentres en deuxième mi-temps, tu prends un pion. Juste derrière, tu es quasiment à deux doigts d'en prendre un deuxième. Quand Olmo ira de sa frappe. Et tu regardes les constructions des deux buts espagnols. La qualité technique, c'est super clean.

  • Speaker #1

    À la fin du match. En deuxième mi-temps, tu es arrivé beaucoup à trouver des mecs… Des mecs, des appels remis dans l'art simple. C'est très simple.

  • Speaker #0

    Entre les lignes.

  • Speaker #2

    Nico Williams qui dézone, qui vient à côté de Morata, qui lui donne une solution supplémentaire. Les Anglais, c'était perdu.

  • Speaker #1

    Il y a un truc que les Espagnols ne faisaient pas beaucoup. La profondeur. À un moment, même le jeu long maintenant, le coach leur demande de s'en servir. Tu vois, souvent, Nico Williams, il le lance en profondeur. Sur du jeu long, tu remarqueras. Ils ne le font pas régulièrement. Mais ils l'ont fait un peu, tu vois. Et ça, c'est des choses qu'ils ne faisaient pas à une période. Ils étaient un peu stéréotypés, tu vois. Il n'y avait pas de profondeur. Et là, lui, ce coach-là, il a ajouté un peu de profondeur. Du coup, ils sont beaucoup plus dangereux.

  • Speaker #0

    Pourquoi Mouss ? Il a ajouté ça. Parce qu'à la Coupe du Monde au Qatar, t'avais Nico Williams et Lamin Yamal en équipe ? Non,

  • Speaker #1

    mais les trois, c'est lui qui les a faits. Ils n'ont pu ne pas les prendre.

  • Speaker #0

    En 2022, Lamin Yamal, il avait 14 ans. Non,

  • Speaker #1

    mais t'avais d'autres joueurs. Je pense que t'as toujours moyen de mettre d'autres joueurs. Je ne connais pas tous les joueurs espagnols, mais je pense que t'as d'autres joueurs qui ont des qualités athlétiques sur de la vitesse.

  • Speaker #0

    On en a parlé aussi. Ils ont de la chance d'avoir… Enfin, de la chance. ils sortent de chez eux mais ces jours là il existe pas normalement dans le contingent espagnol en fait et ces joueurs très percutant c'est plus des joueurs que tu vas retrouver justement en angleterre en france voire en allemagne ouais mais c'est des pays qui ont beaucoup tu vois de contingents africains chez eux et les français tu peux avoir des turcs ou quelques africains aussi en allemagne mais en espagne Tu en as de plus en plus.

  • Speaker #1

    Tu en as beaucoup en France. Ils ont fait quoi ?

  • Speaker #0

    Mais rien, tu n'as rien développé aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça n'a rien à voir. Le foot, ce n'est pas que de la vitesse. Non, le foot,

  • Speaker #0

    c'est la synchronisation. En France, le problème, c'est que tu n'as que ça et tu as toujours basé ton football sur le physique. En Espagne, ce n'est pas ça. En Espagne, c'est d'abord une qualité technique et après, tu as... Tu as de la chance d'avoir deux athlètes sur tes côtés qui ont en plus des qualités physiques.

  • Speaker #1

    Ils ont des qualités physiques mais ils ont des pieds.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de te dire.

  • Speaker #1

    Oui mais l'occasion qu'il a, c'est de la finesse technique. Oui c'est ce que je viens de te dire. Il a pratiquement les deux pieds. Donc moi je suis d'accord, l'athlétique, tu cours vite en profondeur. Mais il court vite, comment il s'appelle ? Colomoni. Il a un pied Colomoni ? Il nous tire je ne sais pas où les balles. Oui mais il faut un pied, les Espagnols donc moins. Ce que je suis en train de te dire, c'est que les Espagnols, tous les joueurs ont un pied en fait. Tous. Il n'y en a pas un qui n'a pas un pied. Ils ont une main au pied. Ils ont tous une main au pied.

  • Speaker #0

    Mais si en plus on vient de leur ajouter quelques gars qui peuvent être percutants.

  • Speaker #1

    Voilà, avec de la vitesse. Olmo, c'est percutant aussi, ça va vite. Ça va vite au niveau vitesse et c'est très bon, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, au milieu de l'équipe,

  • Speaker #2

    il m'a choqué. Moi,

  • Speaker #1

    par exemple, sur le poste, je préfère un Olmo qu'un Pedri, tu vois. Moi, je préfère. Ce ne sont pas les mêmes joueurs. Oui, mais Olmo a joué parce que Pedri est sorti. Pedri s'est blessé.

  • Speaker #2

    Parce que dans le profil, je pense que après, Olmo est titulaire parce qu'il fait un énorme match contre la France.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Olmo,

  • Speaker #0

    il fait des matchs finales.

  • Speaker #2

    Mais en vrai, si tu veux remplacer Pedri par un pur milieu de terrain, le premier choix qui te vient à l'esprit, ce n'est pas de faire entrer Daniel Olmo. Le premier choix qui te vient à la tête, c'est de faire rentrer... Miquel Merino ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, ça peut-être, mais le coach ne fait pas du pose-pour-pose parce que tactiquement, il se dit qu'ils ont envie de jouer comme ça avec Pedri.

  • Speaker #2

    Mais tactiquement, il fait ça contre la France, il voit que ça marche, donc il remet.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le pouvoir est très bon.

  • Speaker #0

    Olmo rentre en huitième, il marque, en quart, il marque, en demi, il marque. Et là, la finale, il fait un mouvement avide sur le premier but. Il a même les deux défenseurs avec lui et du coup, William est marqué. Et le deuxième but, c'est lui au milieu de terrain qui fait une feinte de corps, petit externe pour Oyarzabal qui vient décrocher, qui met Kukurela, il y a une-deux avec le centre sur une touche. Donc Olmo, il fait un match et puis il rate une frappe, il met des passes dans les espaces interlignes pour Morata qui rate 2-3 ballons. Il y a eu des actions. où il fait des différences incroyables sur la qualité. Et bizarrement, on en avait parlé, on disait qu'il était sous-côté depuis 2-3 ans à Leipzig. Il vient aussi du centre de formation du Barça à la base. Il était parti, je crois, après à Zagreb, Holmo, avant de partir à Leipzig. Il va sûrement signer à Manchester City. Ils vont faire péter sa clause, normalement. Donc, il y a des... Voilà. Il y a des fortes chances, peut-être, par contre, qu'au bout d'un moment, il y a des gens qui partent de City. De Bruyne, il va peut-être laisser sa place.

  • Speaker #2

    Le bon vieux Julien Alvarez.

  • Speaker #0

    Oui, donc il va y avoir des gens à répliquer.

  • Speaker #2

    Mais c'est pareil, sur cette finale-là, si à la fin, il y a 3 ou 4-1, je ne suis pas choqué. Parce que la Miniamal, les deux faces à face qu'il a,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #2

    il a 16 ans.

  • Speaker #1

    Là, il se loupe, il tire sur le gardien.

  • Speaker #2

    Il a 16 ans, on ne lui dit rien. Oui. Il nous fait ça dans 5 ans, il se fait assassiner dans... Ouais, il tire sur le jardin. C'est de la précipitation. Là, ils ont de la chance qu'ils gagnent. Parce que ça, s'ils perdent... Prends le pauvre.

  • Speaker #0

    Non, mais après, c'est là où tu vois qu'il a 17 ans.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    Là, le ballon, il arrive. Il voulait ouvrir le gardien, sauf que tu ne fais pas le bon choix de placer, alors qu'il y a des moments où, dans sa saison, quand tu regardes, il a un peu plus la tête froide. Là, tu te dis que tu peux mettre le KO, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est au-delà du talent. Au-delà du talent, pour en revenir sur cette équipe espagnole, moi, c'est une impression que j'ai d'avoir… d'avoir été joueur, je me dis quand t'es jeune et tout, à cet âge-là, comme les Amin Laman, Nico Williams et tout, t'en veux encore. Tu vois, ils ont un âge où, je sais pas, je te dis, ils ont des choses à prouver. Mais ils ont faim, tu vois, ils en veulent. Et je pense que dans l'état d'esprit, si tu compares à la France et tout, la France, quand elle gagne la Coupe du Monde en 2018, après là tu fais le final, t'as des jeunes joueurs qui sont pas encore confirmés. En fait, je pense qu'à un moment, quand t'es confirmé, dans ta tête, dans ton esprit, t'es différent, tu vois. Tu n'as pas faim, mais tu vois ces mecs-là, moi je pense que ces mecs-là, comme l'ami de Namal, s'ils partent dans un état d'esprit plus tard dans le foot, dans les clubs dans lesquels ils vont aller, en se disant ça y est, maintenant je suis installé et tout tu verras pareil, ils vont faire comme tout le monde. En fait, c'est ton état d'esprit, je te dis, si tu es dans la continuité de travailler, alors que tu as du talent, tu vas faire quelque chose. Si tu ne fais rien, en fait tu pourras, je ne dis pas comme Mbappé, parce qu'il a quand même encore 25 ans, que 25 ans Mbappé, parce qu'il va encore, je pense, évoluer.

  • Speaker #2

    Mais je pense que tu vas faire comme d'autres joueurs, tu vas rien faire en fait,

  • Speaker #1

    parce qu'ils travaillent plus. Moi je pensais qu'il avait 35 ans Mbappé, comment il joue ?

  • Speaker #0

    Il joue comme un sénateur.

  • Speaker #1

    Oui, exactement comme un sénateur,

  • Speaker #2

    c'est le mot. En fait c'est mentalement. En vrai tous les jeunes joueurs, le plus important, c'est pas forcément leur éthique de travail. Parce qu'en soi, ces mecs là ils sont passionnés de football. Donc en soi, les mecs vont toujours aller à l'entraînement, ils vont toujours vouloir s'amuser. Il faut se rappeler, le foot, c'est un jeu. À la base, ce n'est pas un métier, c'est un jeu. Ce qui va jouer, c'est l'entourage. Et on l'a bien vu avec Kylian Mbappé.

  • Speaker #1

    L'entourage,

  • Speaker #2

    c'est eux-mêmes. Si tu t'entoures bien, tu vas aller loin. C'est tout. La mine normale, il n'a que son daron. ça va tout droit. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui, son daron, on connaît, c'est pas que son daron ou l'entourage, les sorties, comment tu es déjà dansé dans les réseaux, les femmes, elles arrivent, tu connais, les femmes, les soirées, c'est ça que je veux te dire. Après, t'as plus l'esprit dans le cou.

  • Speaker #2

    T'en as rêvé de cette vie,

  • Speaker #1

    Moussa ? Non. Après, elles te tuent, après, ils sont là, ils m'appellent, elles ont tué, en fait. Comment ça, le tuer ?

  • Speaker #2

    Moussa aurait été le diawar, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non, moi je sais pas si c'est l'état d'esprit là. Non, t'as des mecs, non justement, je suis en train de te dire, les mecs qui ont l'état d'esprit du foot et l'état d'esprit d'être une star.

  • Speaker #0

    Voilà. Non mais en fait, Mouss, t'en parlais la dernière fois, tu disais aussi, j'ai oublié ce que je voulais dire, tu parlais d'être assasié, il y a aussi, on parlait tout à l'heure de la composition de l'équipe d'Espagne aussi, c'est que t'as... tu as des gros blocs équipes qui sont pas des joueurs qui viennent pas de forcément tous les gros clubs donc ils ont pas ce côté d'être rassasié par un tas de titres non plus tu vois tu as cinq joueurs je crois de la réelle Sociedad tu as deux trois joueurs de la critique Bilbao tu as des joueurs d'un peu partout en fait donc déjà tu as ce truc aussi comme nous vient de dire d'avoir faim d'avoir envie d'aller chercher des titres après tu as aussi ce truc de c'est ça que je voulais dire au départ c'est de se sentir arrivé nous il disait ça l'épisode d'avant il disait Si tu crois que tu es arrivé et que tu arrêtes de travailler un moment, tu vas te casser la gueule. C'est exactement ce qui arrive à certaines personnes dans le foot en ce moment. Et en espérant pour Yamal et les autres que ça ne leur arrive pas, parce que c'est quand même des gars qui ont l'avenir devant eux.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que ça peut leur arriver, parce qu'en fait, le foot,

  • Speaker #0

    c'est plus facile que ça ne leur arrive pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'ils se côtoient tous. En fait, ces mecs-là, tu crois que c'est tout. C'était pratiquement les joueurs espagnols avec les joueurs français. Ils jouent tous dans les mêmes clubs. Ils vont faire la fête ensemble. En fait, à un moment, il n'y a plus le travail. Ce n'est pas sûr. Mais moi, je pense que s'ils restent dans cet état d'esprit-là actuel, ils peuvent plus progresser et être très bons, être des top joueurs. Mais si tu commences à…

  • Speaker #0

    C'est ça le plus dur. Exactement. Le plus dur, ce n'est pas de se lever et d'aller à l'entraînement. Le plus dur, c'est de rester chez soi le soir, de bien manger et de prendre des ballons que sur le terrain d'entraînement parce qu'il y en a qui prennent des ballons.

  • Speaker #1

    Des ballons interdits.

  • Speaker #0

    Les ballons interdits. Donc, si tu vois ce que je veux dire. En un an, ils ont pris 9 kilos. On croit que c'est à la salle. Mais non, non. Bien manger, bien dormir.

  • Speaker #2

    Après, c'est la mentalité espagnole aussi. tu sais en France t'as un peu une mentalité différente par rapport à la sélection oui c'est une fierté mais tu sais c'est pas pareil qu'en Espagne en Espagne tu vois pour eux c'est le Graal limite mais

  • Speaker #0

    pourtant pour les Espagnols ils sont pas trop justement moi j'ai 35 ans donc l'Espagne jusqu'à mes 20 ans ils avaient rien gagné et d'habitude En Espagne, c'était tout le temps la guerre, Real, Barça, et la sélection, ça passait un peu au-dessus de la tête de tout le monde. En plus, pendant longtemps, ils n'avaient pas de résultat. Donc là, par contre, tu commences à avoir une certaine ferveur. Après, pour les joueurs, c'est différent. D'accéder à ton équipe nationale, représenter ton pays, c'est autre chose.

  • Speaker #2

    Oui, et même en club. Tu vois que la mentalité dans les clubs espagnols est très différente. Même pendant les matchs, c'est très différent. Tu vois, moi, je vois des... Je vois des mentalités et des comportements liguins dans les équipes de liguin où tu ne verras jamais ça en Espagne.

  • Speaker #0

    Tu le vois aussi quand nos joueurs français s'exportent à l'étranger. Non,

  • Speaker #1

    mais pourquoi ?

  • Speaker #0

    C'est une histoire professionnelle.

  • Speaker #1

    Sur ça, je ne suis pas forcément d'accord avec vous. Vous savez pourquoi ? Parce que moi, je pense que c'est vraiment une histoire de génération. Parce que moi, les coachs, par exemple, moi, en étant jeune, j'ai fait les 18 ans en national. C'est-à-dire qu'à l'époque, quand je jouais, je jouais des joueurs. J'ai joué Chamak, Jérémy Mathieu, J'ai joué Emmerth Fahey, en jeune, en 18 ans. Et j'avais un coach, par exemple, à ces époques-là. À cette époque-là, le coach nous inculquait la fierté de se battre, d'avoir un état d'esprit, le respect des coachs, le respect des choses. Et quand je me compare à mes neveux, qui arrivent au même âge, qui ont 18 ans, quand je parle avec eux, cette génération… Je te dis, l'état d'esprit et tout, il est bousillé en fait.

  • Speaker #2

    Ils s'en foutent de perdre maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ils ont un état d'esprit de… Ils s'en foutent de tout. Ils pensent que c'est les meilleurs. Tu vois, il n'y a pas de respect. Dans leur tête, ils sont presque super héros coach. Le club, ils n'en ont rien à foutre. Il y a trop de choses en fait. C'est une génération, je pense.

  • Speaker #0

    Après, c'est ce que la société de nos jours… Exactement.

  • Speaker #2

    C'est ce qu'ils voient à la télé. C'est ce qu'ils voient à la télé.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus de cadre nulle part.

  • Speaker #2

    Ils voient quoi ? Ils voient des… Ils voient des mecs du top niveau mettre des stars foot en conférence de presse à leur club.

  • Speaker #1

    Ce que je voulais te dire, ce n'était pas totalement les clubs français. Je pense que c'est vraiment le foot qui a évolué comme ça. La starification, ce que je parlais de la dernière fois, ça devient des stars en même temps en étant des joueurs de foot. Les mecs, ils sont à la Fashion Week. Je ne sais pas ce qu'ils font en fait. Nous, on te demande de jouer au foot. On ne te demande pas d'aller à la Fashion Week.

  • Speaker #0

    Et puis, il y a ça, il y a les réseaux sociaux. Il y a le côté monétaire qui est maintenant hyper important pour les clubs parce qu'un gamin de 16, 17, 18 ans, tu peux le vendre pour plusieurs millions. Tu vas aller dire à ton éducateur, tu vas aller lui dire quoi ? Écoute, ne me le froisse pas trop parce que sinon, on a son agent. Là, il est là, il nous dit qu'il négocie avec d'autres clubs, donc il va nous partir pour zéro. On va perdre peut-être une vente à 2, 3, 4, 5 millions. Et du coup, au final, il n'y a plus de cadre. les gars se retrouvent maîtres du monde alors qu'ils n'ont rien fait, ils n'ont rien prouvé. Et malheureusement, c'est comme ça dans le foot, mais c'est comme ça un peu partout. Parce que tu n'as plus de cadre, tu ne peux plus rien dire à tout le monde. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, peu importe les résultats.

  • Speaker #1

    C'est pour cela que je te dis que ce n'est pas réellement que français. Tu regardes les Anglais, tu regardes les Allemands, tu regardes un mec comme Leroy Sané. C'est pareil, ce genre de joueurs. Ce sont des joueurs qui sont arrivés tôt, ils ont éclaté tôt dans le foot et tout. Ils ont qu'à l'installer, ils doivent avoir 26-27 ans, pas plus. Oui, 27 ans plus. Oui, c'est quand même jeune. Ils ont du gaz encore les mecs, ils peuvent faire plein de choses. Ils sont dans la tarification, dans leur tête, ils sont ailleurs en fait. Ils ont eu du talent pour être dans le foot, ils ont travaillé un moment. Et dès que ça a été acquis, c'est bon, on lâche l'affaire. Et c'est ce que je veux te dire un peu sur l'ami Niamal, sur Williams. C'est la même chose. Si ils font pas ce qu'il faut... Je te dis, ils vont couler, comme tout le monde, tu coules. Neymar, il a coulé. Ronaldinho, je l'ai vu couler à 28 ans.

  • Speaker #0

    Après, tu as aussi ce côté où, justement, comme on disait, il n'y a pas de cadre. Quand il n'y a pas de cadre, comment tu peux apprendre à t'en fixer ? C'est un toi-même aussi. Tu as de l'exigence envers toi-même, il n'y en a plus non plus. Parce que tu n'as pas été habitué à ça, autant dans ton cercle parental ou dans ton cercle avec tes éducateurs ou au travail ou à côté. Parce que ça n'existe plus, il n'y a plus d'exigence, on ne t'en demande plus.

  • Speaker #1

    C'est aucun problème français, c'est ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est générationnel et c'est la société. Bref, on va recadrer rapidement. Terminé. de finale est ce que pour vous victoire logique de l'espagne ou pas de débat non mais moi oui victoire très logique ils ont tout dominé autant tactiquement que techniquement dans tous les actes et du jeu j'en

  • Speaker #1

    ai dominé donc victoire méritée dans leur parcours c'est la seule équipe comme en 2010 je crois qu'il a fait un parcours aussi c'était l'espagne aussi où ils ont mis tout le monde d'accord autant dans le jeu que dans l'efficacité là c'est la même chose

  • Speaker #2

    Allemagne, France, Angleterre. Ils ont gagné B3, tu mérites de prendre la coupe. Et aller célébrer, pas de problème.

  • Speaker #0

    Géorgie aussi.

  • Speaker #3

    Géorgie, très important d'ailleurs. Il n'y a pas de débat, il n'y a pas de si, mais l'arbitre… D'habitude on essaie de trouver des trucs. Ouais, mais l'arbitre il n'a pas skiffé, c'est clair. Là il y a eu Horsneux, non, non, non, ils ont mis tout, d'accord. Ils ont nettoyé les angles, c'est fait.

  • Speaker #0

    Ils ont mis, je crois, si je ne dis pas de bêtises, ils ont mis 15 buts. Ils ont démené d'ailleurs contre la Géorgie. Ils ont gagné leurs 7 matchs sur 7 matchs. Comme on disait à la preview, pour moi, un champion, c'est quelqu'un qui n'a pas de débat. Il n'y a pas de tu gagnes le Rhin-16 en finissant 3e de ton groupe en ayant fait 3 matchs nuls comme le Portugal. Ça, ça ne devrait pas exister.

  • Speaker #2

    Là, tu finis premier, tu as froissé tout le monde.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de débat. Et en plus, à tous les matchs, tu n'as quasiment pas été mis en doute, sauf peut-être contre les Allemands à un moment où tu t'es fait peur parce que tu avais fait des choix pour le Rhin. précipité.

  • Speaker #3

    Contre la France, un peu aussi,

  • Speaker #1

    allez,

  • Speaker #3

    mais contre une France nulle,

  • Speaker #1

    mais contre la France aussi,

  • Speaker #3

    t'as un peu galéré.

  • Speaker #2

    Contre la France, t'as frissonné 21 minutes.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et 21 minutes, on est gentil, je pense. Je pense, t'as frissonné quand ils marquent le but et entre le temps où la France marque et eux, ils marquent parce qu'après, il n'y a plus de débat. Non, il n'y a plus de débat.

  • Speaker #2

    Mais non, logique, rien à dire.

  • Speaker #0

    Et la malédiction d'Harry Kane, on pense quoi ? Il arrive au Bayern.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il arrête le football et comme ça, peut-être qu'ils gagnent les titres.

  • Speaker #0

    Il arrive au Bayern, ils n'osaient pas perdre pendant 12 ans. La 2 finale d'affilée. C'est un château. Moi,

  • Speaker #1

    je pense que je n'y crois pas à ça, à la malédiction, mais je me dis plus.

  • Speaker #3

    Il n'est pas tout seul. Encore s'il avait été tout seul. Le seul truc de bien dans le foot, c'est que tu n'es jamais tout seul. Tu peux toujours accuser quelqu'un. Ce n'est pas de ma faute, c'est la faute. Non, mais c'est ça, tu vois ce que je veux dire. Tu peux toujours trouver une excuse, c'est pas de ta faute.

  • Speaker #0

    En Angleterre, tu as plusieurs personnes sur qui tirer. Voilà. Ils se renvoyaient la balle.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà.

  • Speaker #2

    Dont un qui s'appelle Porte Sud.

  • Speaker #0

    Ok, les gars, on va finir là-dessus. On va reprendre les clubs. Il y avait le retour au stade pour plusieurs clubs pros. Aujourd'hui, il y a déjà les nationaux aussi qui sont revenus il y a quelques jours. Donc, on va repartir sur notre football de club. N'hésitez pas à commenter, liker, partager, regarder les vidéos, les podcasts. On continue, on a fini avec 7 euros. Merci à tous pour ce qu'on soutenut. Bravo à l'Espagne et on se retrouve pour le foot de club à la rentrée pour les premiers matchs.

  • Speaker #2

    Salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Ciao à tous.

  • Speaker #3

    Ciao, ciao. Salut. Salut.

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