- Speaker #0
Bonjour Ă toutes et Ă tous, bienvenue pour un nouveau numĂ©ro du podcast Le Pape. Aujourd'hui, un numĂ©ro exceptionnel avec un invitĂ© exceptionnel, un Ă©norme, superbe champion, Alexis Anquincan. Sextuple champion du monde de paratriathlon, champion paralympique en 2021 Ă Tokyo, on s'en souvient. Alexis est avec nous, il arrive juste, tout juste de Yokohama au Japon. oĂč tout s'est trĂšs bien passĂ© pour toi. Salut Alexis.
- Speaker #1
Bonjour à tous, comment ça va ?
- Speaker #0
TrÚs trÚs bien. Et toi justement, tu es à peine revenu du Japon, avec encore une belle victoire à Yokohama. Raconte-nous déjà la premiÚre impression aprÚs cette étape qui était importante à quelques mois des Jeux, à quelques semaines des Jeux Paralympiques.
- Speaker #1
Oui, ça s'est super bien passĂ©. Je suis trĂšs content. Le Japon, c'est vraiment un pays et une destination que j'affectionne partout. Tout particuliĂšrement, c'est vraiment un endroit oĂč je me sens vraiment trĂšs bien. Il y avait une grosse attente sur cette course-lĂ , puisque j'avais pas couru depuis les Mondes l'annĂ©e derniĂšre Ă Pontevedra. Donc ça commençait Ă faire un petit peu long, ça faisait 7 mois que j'avais pas couru. Et donc il Ă©tait temps de remettre la trifonction et de se retirer un peu sur l'organisme pour voir un petit peu oĂč je pouvais me situer en 2024. et voilĂ c'est une belle victoire je suis content, il y a 2-3 petits amĂ©nagements Ă faire sur la course mais globalement la course est trĂšs bonne et ça fait du bien de reprendre la compĂ©tition
- Speaker #0
Alors pour ceux qui ne te connaissent pas ça peut arriver on rappelle que tu es amputĂ© d'une partie de la jambe droite jusqu'au genou et que donc tu Ă©volues dans la catĂ©gorie PTS4 VoilĂ , depuis de nombreuses annĂ©es, on l'a dit, avec un trĂšs trĂšs beau palmarĂšs, mĂȘme superbe, un sextuple champion du monde, champion paralympique. Tu l'as dit, Yokohama, c'Ă©tait un rendez-vous important pour un peu faire le point Ă quelques semaines des Jeux paralympiques. Tout s'est bien passĂ©, la course en elle-mĂȘme s'est dĂ©roulĂ©e pour toi personnellement, comme tu l'attendais, oĂč il y a vraiment des petits trucs encore Ă amĂ©liorer. C'est tenter que tu puisses encore amĂ©liorer des choses avant les Jeux de Paris.
- Speaker #1
Non, j'avais une grosse attente sur Yokohama puisque, si je ne dis pas de bĂȘtises, logiquement, je pense qu'il y avait une trĂšs grosse start list Ă la base de cette course. Donc Ă quelque chose prĂšs, il y aura les mĂȘmes athlĂštes au dĂ©part de la course de Paris, des Jeux Paralympiques de Paris. Donc voilĂ , c'Ă©tait vraiment pour moi une course importante pour voir la concurrence, oĂč est-ce qu'elle se situait en ce dĂ©but d'annĂ©e. et puis voilĂ oui bien sĂ»r que tout n'a pas Ă©tĂ© parfait puisque quand ça fait sept mois que tu as pas fait de compĂ©tition ben voilĂ il ya deux trois petits deux trois petites secondes par ci par lĂ qu'on Ă©tait un petit peu perdu mais mais globalement voilĂ je suis trĂšs satisfait de mes chronos je suis en pleine forme voilĂ je pense que je valide un bon un bon un bel hiver et voilĂ du coup je suis je suis trĂšs trĂšs content de commencer l'annĂ©e comme ça et bien sĂ»r que maintenant j'ai hĂąte de me projeter vers les prochaines courses les prochaines semaines pour arriver trĂšs vite sur et en confiance sur les jeux paralympiques quoi alors justement ce sera quoi les prochaines Ă©tapes en attendant les jeux paralympiques Ă©coute il ya pas mal de petites courses qui vont se rajouter d'ici les jeux voilĂ il me restera deux courses internationales donc Il y aura l'occasion de me rejauger deux fois avec mes concurrents. Il y aura une course Ă Besançon mi-juin. Et la derniĂšre course, derniĂšre World Series de l'annĂ©e, c'est Ă MontrĂ©al le dernier week-end de juin. Donc voilĂ , c'est les deux derniĂšres courses qui me permettront de voir un petit peu si finalement Yokohama Ă©tait vraiment une trĂšs belle course et si finalement le niveau de mes adversaires reste Ă peu prĂšs le mĂȘme. Et moi, si je suis capable d'essayer de re-augmenter un petit peu le curseur. de voyager un peu moins loin et de peaufiner tout ça. Donc voilĂ , forcĂ©ment, on est dans la derniĂšre ligne droite. Quand on est mi-mai, le gros gros du foncier a Ă©tĂ© fait. Et donc voilĂ , maintenant, on est sur l'excitation plus que sur les gros, gros entraĂźnements. On a hĂąte d'y ĂȘtre.
- Speaker #0
Et oui, on a hĂąte d'y ĂȘtre et on a hĂąte de vous voir, de te voir, cette Ă©quipe de France de paratriathlon et puis Ă©galement l'Ă©quipe de France de triathlon qui a brillĂ© Ă©galement Ă Yokohama, selon certains sorts un peu diffĂ©rents, C'est l'hiver pour les Français françaises ce week-end. Te concernant Alexis, au niveau de ta prĂ©paration, tu dis que Yokohama valide de belle façon la grosse prĂ©pa hivernale. Est-ce que tu as changĂ© des choses cet hiver en vue de cette Ă©chĂ©ance paralympique qui t'attend ?
- Speaker #1
Non, on n'a pas changĂ©. Globalement, le fonctionnement reste toujours le mĂȘme. Aujourd'hui, je suis un athlĂšte qui commence Ă bien se connaĂźtre avec mon coach Nicolas Poulot. Ăa fait quand mĂȘme quelques annĂ©es qu'on commence Ă bien se connaĂźtre. Finalement, on sait ce qui marche bien et forcĂ©ment, on est sur le mĂȘme fonctionnement. On n'a pas encore tout Ă fait mis tous les curseurs sur la derniĂšre prĂ©paration des Jeux de Paris cet Ă©tĂ©. Donc, il nous reste Ă aller chercher des petites choses. Mais globalement... on a fait un trĂšs trĂšs bel hiver comme je l'ai dit et voilĂ je pense que on va monter en puissance encore un petit peu d'ici le 1er septembre et voilĂ c'est de bonne augure parce qu'on a un dernier stage estival aussi avec la fĂ©dĂ©ration Ă Vichy, au Creps Ă Vichy donc on connait les installations on sait qu'on aura des superbes conditions dans cette derniĂšre ligne droite du mois d'aoĂ»t pour ĂȘtre Ă la fois au vert Ă Vichy sans trop de sollicitations de part et d'autre et en mĂȘme temps pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'infrastructures de trĂšs trĂšs bonne qualitĂ© pour arriver Ă Paris en pleine forme en pleine force en compĂ©tition ça fait combien de temps que tu es un vaincu ?
- Speaker #0
pour que les gens se rendent compte un petit peu.
- Speaker #1
Je ne me rends pas trop compte. Je ne sais pas trop le genre de choses qui m'importent, mais je crois que ça doit ĂȘtre ma derniĂšre dĂ©faite. Je crois que c'est sur le test event Ă Tokyo en aoĂ»t 2019, je crois.
- Speaker #0
Oui, donc ça remonte à 5 ans.
- Speaker #1
J'en ai fait deuxiĂšme.
- Speaker #0
Oui, deuxiĂšme en plus, excusez du peu. Justement lĂ , la concurrence vis-Ă -vis de tes performances, vis-Ă -vis de ta suprĂ©matie, on peut parler de ça vraiment, puisque tu l'as dit, vaincu depuis 5 ans. Quel regard il porte sur tes performances ? Je ne sais pas si vous avez l'occasion d'en parler vraiment. Comment tu es vu comme l'archi-favori, mais peut-ĂȘtre pas que ?
- Speaker #1
C'est difficile. Moi, c'est sĂ»r que je suis un gros bosseur. Et finalement, je ne regarde pas trop ce que les autres Ă cĂŽtĂ© font. Je ne suis pas forcĂ©ment... Je ne sais pas rĂ©ellement ce qu'il pense de moi. C'est sĂ»r qu'aujourd'hui, je suis trĂšs content d'ĂȘtre dans cette position de favori. C'est un rĂŽle et une position que j'ai façonnĂ©, que j'ai tout fait pour obtenir. Donc voilĂ , moi, c'est hyper excitant. Je sais qu'Ă chaque course, je suis l'homme Ă battre. Pour l'instant, je recule l'Ă©chĂ©ance un maximum. Mais voilĂ , c'est... les adversaires sont trĂšs trĂšs motivĂ©s j'ai des beaux athlĂštes en face de moi donc je ne me prends pas trop la tĂȘte la course reste une course et finalement moi je les aborde toujours de la meilleure façon c'est Ă dire que je ne prends jamais le dĂ©part d'une course en banalisant cette course j'ai beaucoup de respect pour les organisateurs pour les bĂ©nĂ©voles et aussi pour mes adversaires donc voilĂ si un jour je dois ĂȘtre battu il faudra que ça soit mĂ©ritĂ© entre guillemets donc Je ne peux pas me permettre de prendre le dĂ©part d'une course si je ne suis pas Ă 100% avec une envie de la gagner. Ce n'est pas dans mon tempĂ©rament de... de ne pas avoir cette idĂ©e de gagner.
- Speaker #0
C'est évidemment cet esprit de compétiteur qu'on te connaßt depuis maintenant de nombreuses années et qui te réussit parfaitement. Et à l'image également de ton investissement quotidien à l'entraßnement, comment ça se passe concrÚtement les grosses semaines de préparation ? Comment tu arrives à équilibrer l'entraßnement entre les trois sports que l'on connaßt, natation, cyclisme et course à pied ?
- Speaker #1
J'ai la chance d'avoir forcĂ©ment un employeur qui me laisse du temps pour me consacrer Ă 100% Ă ma discipline, Ă mon sport. Je suis un athlĂšte qui a un train de vie un peu plus compliquĂ© que certains, puisque j'ai aussi une vie de famille. Je suis mariĂ©, j'ai deux enfants, donc il faut concilier Ă la fois la prĂ©paration et la vie de famille. Je suis un athlĂšte qui aujourd'hui a un fonctionnement... Grosso modo, j'enchaĂźne Ă©normĂ©ment mes journĂ©es d'entraĂźnement. De 8h30 Ă 17h30, je vais avoir casĂ© mes trois sĂ©ances de natation, vĂ©lo-course Ă pied dans la journĂ©e, Ă peu prĂšs. Une semaine classique pour moi, c'est entre 25 et 30 heures d'entraĂźnement. Ăa reprĂ©sente Ă peu prĂšs 30 km de natation, environ 400 Ă vĂ©lo et une grosse cinquantaine de kilomĂštres Ă pied. Donc ça, c'est une semaine Ă peu prĂšs classique chez moi.
- Speaker #0
On a souvent l'habitude, que ce soit les triathlÚtes ou les paratriathlÚtes, de voir un petit peu les forces, les faiblesses de chacun, chacune. Toi, entre les trois épreuves, quelle est celle que tu préfÚres et celle que t'aimes le moins, on va dire, entre guillemets ?
- Speaker #1
Alors, forcĂ©ment, quand on est triathlĂšte, en tout cas, moi, j'ai la chance... de vraiment avoir un amour pour les trois disciplines voilĂ c'est vraiment j'ai pas forcĂ©ment de points faibles aujourd'hui c'est aussi ma force finalement d'ĂȘtre assez polyvalent et non seulement d'aimer les trois et en plus d'ĂȘtre plutĂŽt bon dans les trois donc ça c'est plutĂŽt cool maintenant la discipline qui forcĂ©ment est la plus facile ça reste la course Ă pied en termes de temps puisque sur une heure vous avez le besoin de jus de votre paire de baskets et vous allez avoir eu le temps de faire une trĂšs bonne sĂ©ance et sur un investissement de temps qui est finalement assez court. La natation, c'est une heure et demie minimum de sĂ©ance, sans compter le temps d'aller Ă la piscine et sans compter le temps de se changer, etc. Et le vĂ©lo, c'est minimum 2h, 2h30, voire 3h de temps pour une sĂ©ance. Donc c'est sĂ»r que le ratio, entre guillemets, de pouvoir... S'entraĂźner le plus facilement en triathlon, ça reste la course Ă pied, puisqu'il y a un impact qui est beaucoup plus court. Donc ça, c'est Ă©vident. Et moi c'est la discipline aujourd'hui qui me plaĂźt le plus, ça reste je pense la natation puisque c'est aujourd'hui celle qui me permet d'avoir vraiment un cran d'avance sur mes adversaires et sur les triathlons classiques c'est lĂ oĂč j'arrive Ă vraiment faire des diffĂ©rences. C'Ă©tait un point faible de base et c'est aujourd'hui un point fort.
- Speaker #0
En plus, c'est important parce que c'est la premiĂšre Ă©preuve des trois. Donc, c'est lĂ oĂč tu assommes la concurrence d'entrĂ©e.
- Speaker #1
C'est ça, tout à fait.
- Speaker #0
Justement, tu en as parlé tout à l'heure avec ton épouse et tes deux enfants. Cet esprit famille qui est autour de toi également, à tes cÎtés, qui te soutient, ça aussi, c'est un boost pour toi dans ta carriÚre professionnelle, bien sûr, mais surtout sportive.
- Speaker #1
C'est Ă©vident, c'est Ă©vident. Aujourd'hui... Alexis en quinquant, il franchit la ligne et il gagne, c'est bien, mais en fait, ça serait trop court de rĂ©sumer ça Ă ma propre personne. Il y a tout un Ă©cosystĂšme, un environnement autour de moi qui fait que je suis l'homme Ă©panoui et l'athlĂšte Ă©panoui que je suis. Bien sĂ»r, c'est ma femme et mes enfants qui me portent l'amour et qui... me font me dĂ©passer tous les jours un peu plus pour qu'ils soient fiers de moi et pouvoir essayer de leur ramener des belles mĂ©dailles. Ă cĂŽtĂ©, il y a mes entraĂźneurs, mon entraĂźneur Nicolas Poulot, il y a mon entraĂźneur national Nicolas Becker, qui façonne aussi la prĂ©paration au mieux pour que je sois dans les meilleures dispositions et que je sois le plus fort possible au rendez-vous. Il y a mon prothĂ©siste, forcĂ©ment, qui façonne mes prothĂšses pour que je sois bien dans mes pompes, si je puis dire. Donc voilĂ , il y a plein, plein de gens. Il y a mon kinĂ©. Enfin, il y a plein de gens qui transitent autour de moi pour... ĂȘtre dans les meilleures dispositions possibles.
- Speaker #0
C'est important, bien sûr, ce qui te permet également d'évoluer dans les meilleures conditions. Et puis ensuite, bien sûr, il y a tout l'entraßnement, la préparation dont tu as parlé, qui te permet de combiner le tout et d'obtenir les résultats que l'on connaßt pour toi. Les Jeux paralympiques approchent à grands pas. Il y a eu le test event l'année derniÚre, au mois d'août, à Paris. Alors malheureusement, pour les paratriathlÚtes, il n'y a pas eu de natation à cause de la qualité de l'eau de la Seine. Qu'est-ce que tu as retenu de ce test-event il y a un peu moins d'un an, au mois d'août dernier à Paris ?
- Speaker #1
Qu'est-ce que j'ai retenu ? ForcĂ©ment que ce sera un Ă©vĂ©nement magique, magistral. On a la possibilitĂ© pour la premiĂšre fois d'avoir les Jeux Paralympiques en France et j'espĂšre que ça permettra que ce soit un accĂ©lĂ©rateur de la promotion du parasport auprĂšs des Français. Au niveau du paratriathlon, et au niveau du triathlon et paratriathlon, je pense que tous les athlĂštes sont unanimes Ă dire que ça sera la plus belle course de l'histoire des Jeux. Parce qu'en plein centre de Paris, avec des monuments autour de nous juste magiques, on va en prendre plein les yeux, les images vont ĂȘtre magiques. D'un point de vue compĂ©tition, oui, ça sera une compĂ©tition... difficile parce que ça commencera avec la natation avec le courant dans la Seine et voilĂ un courant favorable pour commencer et dĂ©favorable pour sortir de l'eau donc ça risque de faire des beaux Ă©carts Un vĂ©lo urbain avec beaucoup de secteurs pavĂ©s, donc il faudra ĂȘtre prudent, il ne faudra pas faire n'importe quoi, encore plus si jamais la route est mouillĂ©e, humide. Et une course Ă pied qui finalement reste assez classique, mais globalement si on prend dĂ©jĂ les deux premiĂšres parties de course avec la natation et le vĂ©lo, il faudra ĂȘtre concentrĂ©, mais forcĂ©ment il faudra ĂȘtre... aussi conquĂ©rant, puisque les adversaires le seront, donc il ne faudra pas s'endormir.
- Speaker #0
Justement, tu parlais du courant dans la scĂšne... changeant selon aller ou retour. On le sait, donc on le rappelle, il n'y avait pas eu de natation dans l'Ă©preuve du test event pour le paratriathlon. Est-ce que vous aviez pu tester quand mĂȘme la scĂšne quelques jours avant Ă l'entraĂźnement ?
- Speaker #1
On avait eu la reco pour le paratriathlon. Donc, si je ne dis plus de bĂȘtises, c'Ă©tait juste aprĂšs la course masculine, je crois. Donc, on s'Ă©tait mis Ă l'eau juste aprĂšs eux. et donc moi j'avais eu la bonne idĂ©e de faire deux tours comme je fais d'habitude donc j'avais nagĂ© 1500 mĂštres et en fait c'est une natation qui me plaĂźt Ă©normĂ©ment puisque plus c'est dur et mieux ça me rĂ©ussit je suis aujourd'hui un nageur plutĂŽt aguerri et j'ai des grosses sĂ©ances quasiment tous les jours donc voilĂ aujourd'hui ça ne me fait vraiment pas peur ce courant et au contraire je pense que ça pourra ĂȘtre un atout
- Speaker #0
vis-Ă -vis de mes adversaires donc j'ai hĂąte d'y ĂȘtre qui plus est dĂ©jĂ qu'on l'a dit tu assommes la concurrence dĂšs la natation lĂ t'as le moyen les moyens de leur mettre une claque je pense que ça je pense que ça on verra ça je pense que ça peut vraiment ĂȘtre assez sympa j'ai
- Speaker #1
hĂąte d'y ĂȘtre en tout cas ouais
- Speaker #0
tout à fait les pavés sur le vélo on l'a dit c'est plutÎt un truc qui t'inquiÚte ou bon qui pleuvra pas en fait chaque course est différente,
- Speaker #1
chaque course a ses spĂ©cificitĂ©s, c'en est une les pavĂ©s c'est pas la chose sur laquelle on est plus habituĂ© Ă rouler mais voilĂ on est des triathlĂštes, on sait s'adapter on s'adaptera Ă la situation et ça l'a fait pour le test even donc Il y a forcĂ©ment des petits risques supplĂ©mentaires sur les pavĂ©s. Le vĂ©lo se fait quand mĂȘme vachement secouer. Il pourrait y avoir des problĂšmes de transmission. Il peut y avoir des chutes. Tant que le vĂ©lo ne sera pas posĂ© dans le parc et qu'on part Ă un T2, il faudra ĂȘtre concentrĂ©. Je pense que c'est vraiment le mot, c'est concentration.
- Speaker #0
Tu vas chercher un deuxiĂšme titre paralympique consĂ©cutif, qui serait historique pour l'Ă©quipe de France dĂ©jĂ , et puis pour toi bien sĂ»r, et un moment qui sera Ă part, puisque Ă Tokyo c'Ă©tait un peu des Jeux spĂ©ciaux, un peu Ă huis clos avec la pandĂ©mie de coronavirus qui Ă©tait Ă peine terminĂ©e, mais des Jeux sans public, sans grande ferveur populaire. LĂ Ă Paris ça va ĂȘtre le plein, en plus tu auras ta famille, tes amis.
- Speaker #1
ça va ĂȘtre vraiment trĂšs trĂšs particulier ah bah c'est une bombe Ă retardement cette course c'est exceptionnel c'est sĂ»r que Tokyo c'Ă©tait particulier maintenant nous on avait la chance d'ĂȘtre un sport d'extĂ©rieur donc on a eu des supporters on a eu du public sur la course de paratriathlon Ă Tokyo donc j'ai pas eu l'impression finalement d'avoir eu une course en mode Covid Ă Tokyo donc ça c'Ă©tait plutĂŽt le cĂŽtĂ© trĂšs positif de Tokyo maintenant bien sĂ»r qu'entre Tokyo et Paris euh... la ferveur ne sera pas du tout la mĂȘme. Je pense qu'aujourd'hui, ça, on ne peut pas le quantifier, on ne peut pas savoir le nombre de personnes qu'il pourra y avoir au bord des routes. mais c'est sĂ»r que moi j'aurais ma famille qui sera lĂ , j'aurais beaucoup d'amis, beaucoup de supporters, et j'ai envie forcĂ©ment de les rendre fiers, donc bien sĂ»r que cette mĂ©daille je la veux, je la convoite tellement, et bien sĂ»r que si j'Ă©tais amenĂ© Ă ĂȘtre double champion paralympique de suite, oui quelque part j'Ă©crirais encore un peu plus mon nom dans le palmarĂšs et un peu dans l'histoire des Jeux, et dans l'histoire de l'Ă©quipe de France, donc voilĂ c'est pour tout ça que j'y crois, c'est pour tout ça que j'en veux, que je... me dĂ©passe tous les jours, que je suis un athlĂšte qui s'investit Ă 100% dans ce qu'il fait. Et quelque part, ça serait une belle rĂ©compense sur l'investissement, sur les absences familiales, sur tout ce qui englobe une carriĂšre de haut niveau. Et voilĂ , on verra, ça reste du sport.
- Speaker #0
et voilà on verra il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué comme on dit bien sûr alors on le précise pour ceux qui ne le savent pas tu es basé à Rouen dans la région rouennaise toute la Normandie va débarquer à Paris pour toi ? c'est un peu ça le principe ?
- Speaker #1
je pense que c'est un peu ça le principe effectivement on a la chance en plus d'ĂȘtre finalement assez proche en termes gĂ©ographiques de Paris donc Donc oui oui je pense qu'il y a beaucoup de gens qui viendront me supporter le dimanche 1er septembre pour Alexandre III D'ailleurs si ceux qui ne savent pas quoi faire le dimanche 1er septembre qui nous Ă©coutent Je les invite Ă prendre un moyen de locomotion, un vĂ©lo, une voiture, un train, peu importe Et de venir puisque encore une fois on a la chance d'avoir un sport hyper accessible On peut aller voir du triathlon et du paratriathlon gratuitement Il n'y a pas besoin de billets
- Speaker #0
C'est la meilleure sport oui
- Speaker #1
voilà donc du coup il n'y a pas de mauvaise raison pour ne pas venir voir du triathlon et donc voilà forcément j'espÚre que beaucoup de Français seront au rendez-vous pour nous pousser dans nos derniers retranchements et puis aller chercher des belles médailles puisqu'on a des gros objectifs de médailles, la délégation française. Et je sais qu'on a des beaux athlÚtes. Donc je le souhaite à beaucoup de pouvoir aller chercher les résultats. qu'ils espÚrent.
- Speaker #0
Bien sĂ»r. Alors Alexis, tu t'entraĂźnes beaucoup, tu as repris la compĂ©tition Ă Yokohama, on l'a dit il y a quelques jours, mais tu as sorti Ă©galement un livre qui s'appelle La rage de vaincre. Alors le titre, on comprend un petit peu l'idĂ©e vers laquelle tu veux nous emmener dans ce livre, mais... Explique-nous un petit peu d'oĂč est venue l'idĂ©e, pourquoi ce livre et qu'est-ce que tu en retiens, qu'est-ce qu'il faut en retenir avant de le lire, bien Ă©videmment, les grandes lignes.
- Speaker #1
Ma rage de vaincre, de base, c'Ă©tait destinĂ© Ă mes enfants parce que je suis l'exemple que dans la vie, tout est possible. Grosso modo, si je veux rĂ©sumer l'histoire, c'est l'histoire d'un mec qui a 24 ans, qui est maçon de Carleur et qui a beaucoup d'envie dans la vie quotidienne. Et malheureusement, il va subir un... Un grave accident de travail, il va se faire broyer la jambe par un engin de chantier. VoilĂ , c'est quelqu'un qui est passionnĂ© de sport et voilĂ . Il va se battre parce que c'est quelqu'un de dĂ©terminĂ© et il va se battre pour sauver cette jambe. Il va avoir beaucoup, beaucoup d'opĂ©rations. Et puis finalement, trois ans plus tard, il va se rendre compte que cette jambe, c'est un fardeau. Cette jambe, oui, il a rĂ©ussi Ă la sauver mĂ©dicalement, mais ce n'est pas ce qu'il attend. Et finalement, il va demander Ă se faire amputer. Et de lĂ , il va avoir... une phrase choc de sa femme sur un lit d'hĂŽpital qui va lui dire, Ă©coute, tu as l'opportunitĂ© de repartir de zĂ©ro, qu'est-ce que tu as toujours rĂȘvĂ© de faire ? Et bien en fait, moi, tout simplement, j'ai toujours rĂȘvĂ© d'ĂȘtre sportif de haut niveau, donc je me dis, c'est maintenant ou jamais, et pourquoi le triathlon ? Parce que justement, c'Ă©tait un des plus beaux dĂ©fis, et un des plus grands dĂ©fis que je pouvais me mettre, c'Ă©tait de repartir du bon pied, avec une prothĂšse, et... et voilĂ pourquoi le triathlon parce que c'est un des sports les plus exigeants c'est un des sports qui demande le plus de polyvalence et j'avais besoin Ă ce moment lĂ de me prouver et de prouver aux gens que cette jambe partie finalement ça allait me rendre plus fort et que c'est pas ça qui allait en tout cas me rendre moins fort ça c'est sĂ»r donc c'est l'histoire de tout ça rĂ©sumĂ© un petit peu et quelque part c'est un peu faire prendre conscience aux gens que dans la vie tout est possible malheureusement aussi en une fraction de seconde votre vie peut basculer Et voilĂ , avec un peu de dĂ©termination, beaucoup de travail, on est capable de rĂ©aliser de belles choses. Donc voilĂ , j'ai fait un petit rĂ©sumĂ© rapide de ce qu'il y a dans ce bouquin.
- Speaker #0
C'est ta vie, bien sûr, pour ceux qui ne l'auraient pas compris. Avec ce terrible accident, survenu à l'ùge de 24 ans, amputation en 2013. Tu as parlé des opérations, je crois 25 opérations. En tout,
- Speaker #1
quasiment 40. C'Ă©tait 25 en trois mois. Et aprĂšs, il y a eu un gros parcours du combattant.
- Speaker #0
Ah oui, oui, incroyable, incroyable. Et alors, on le sait, pour ceux qui te connaissent depuis de nombreuses années, lorsque tu réponds à des interviews ou lorsque tu racontes un petit peu ta carriÚre et tes exploits, tu aimes avoir un maßtre mot, c'est de parler d'handicap, non, mais de différence te concernant.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Aujourd'hui, je pense que... Clairement si on parle que de sport, je suis capable de mettre la pùté à beaucoup beaucoup de triathlÚtes on va dire normaux. Donc voilà pourquoi moi aujourd'hui me considérer handicapé je pense pas. Maintenant effectivement la différence pourquoi parce que je le fais avec une prothÚse en carbone. Mais finalement si on réfléchit un peu plus loin que le bout de notre nez, on se rend compte que la différence elle existe partout. Aujourd'hui moi j'ai beaucoup de respect pour toi mais à ce moment là on pourrait aussi traiter d'handicapé. Pourquoi parce que sur les yeux tu as des prothÚses de vue. Et en fait on a banalisé ça en disant que c'est des lunettes, mais en fait des prothÚses il en existe pour plein de choses, pour voir, pour écouter, etc., pour marcher. Et en fait pourquoi aujourd'hui on devrait plus considérer quelqu'un handicapé parce qu'il a une prothÚse à la jambe alors qu'il a vis-à -vis de quelqu'un qui a une prothÚse pour regarder. Voilà , en fait je pense que la différence elle existe partout et je trouve que le mot handicapé il est souvent un peu trop réducteur, un peu trop méchant on va dire. je le trouve un peu péjoratif et je le trouve plus adapté à la situation à notre société en 2024 en fait donc je pense que dans l'Úre du temps les choses ont énormément changé et donc je pense qu'il est temps de changer aussi dans le dictionnaire ce mot là et je trouve que la différence finalement elle parle à tous et ça englobe plus de gens en fait il y a moins de c'est plus l'idée
- Speaker #0
C'est tout à fait l'idée, parler de différence plutÎt que d'handicap, et à travers le livre La Rage de Vainque, c'est inspirer également les lecteurs, quelque part, quel que soit son parcours, chacun, chacune, quelle que soit sa vie, ou ses travers, ses tracas, c'est un peu ça aussi l'esprit.
- Speaker #1
C'est ça l'esprit, en fait, voilĂ , moi j'ai Ă©tĂ© victime d'un accident de travail, mais globalement on est tous amenĂ©s dans notre vie Ă rencontrer une difficultĂ©. Ăa peut ĂȘtre un accident, ça peut ĂȘtre une maladie, ça peut ĂȘtre une sĂ©paration, ça peut ĂȘtre un problĂšme financier. Grosso modo, on est tous Ă un moment de notre vie amenĂ© Ă subir un moment un peu difficile. Et l'idĂ©e, c'est juste de faire prendre conscience que malheureusement, ça arrive Ă beaucoup de gens. Et dans ces situations-lĂ , il ne faut pas avoir peur de s'entourer, de s'appuyer sur les autres. Parce que ça peut arriver Ă tout le monde. Finalement, quand vous ĂȘtes un peu au fond du trou, c'est difficile. Franchement, la vie est parfois trĂšs cruelle, mais elle est tellement belle que ça vaut le coup de la vivre et que de temps en temps, il faut savoir aussi passer par des moments difficiles. Pour prendre conscience aussi que justement, il y a des moments, des simples moments de la vie, c'est aussi les meilleurs. Et se retrouver un moment en famille, un vendredi soir pour faire une petite pause, un petit apĂ©ritif dinatoire ou un petit repas familial sympa devant la tĂ©lĂ©, ça vaut tout l'or du monde.
- Speaker #0
Tout ce que tu as vécu, notamment avec cet accident à l'ùge de 24 ans, bien sûr, assurément, te rend beaucoup plus fort mentalement pour te préparer, pour les compétitions, pour tout ce que tu vis en tant que champion que tu es.
- Speaker #1
Oui, bien sĂ»r que ça m'a Ă©normĂ©ment endurci sur le caractĂšre, ça m'a sĂ»rement aussi Ă©normĂ©ment endurci sur la façon de voir les choses, sur la façon de voir la difficultĂ©, sur l'apprĂ©hension de la douleur aussi, parce que globalement... quand on m'a posĂ© la question de savoir quelle douleur j'avais pu avoir au moment de mon accident, c'est juste indĂ©finissable, c'est juste incantifiable, c'est monstrueux en fait, je ne pouvais mĂȘme pas imaginer Ă quel point on pouvait avoir mal en fait, il n'y avait mĂȘme pas de... je ne pensais mĂȘme pas à ça en fait. Donc forcĂ©ment toute cette connaissance de moi-mĂȘme, toute cette Ă©nergie et tout ça, en fait ça m'a transformĂ©, donc ça m'a transformĂ© sur ce point-lĂ , et ça m'a aussi transformĂ© sur la vision de la vie en fait, voilĂ . toute la sphĂšre diffĂ©rence entre guillemets tant que tu ne nous as pas connu tant que tu n'as pas subi un accident tout ce qui est les rapports Ă l'inclusion, les rapports Ă l'accessibilitĂ© tant que tu n'as jamais mis les fesses dans un fauteuil roulant tu ne sais pas ce que c'est c'est une ouverture d'esprit c'est une prise de conscience finalement et voilĂ je pense qu'il faut ĂȘtre passĂ© par lĂ ou en tout cas il faut connaĂźtre quelqu'un dans ces situations lĂ pour se rendre compte que oui en fait On Ă©volue Ă©normĂ©ment sur ces sujets-lĂ , mais il y a encore beaucoup, beaucoup de travail. Et des gens comme moi, c'est un peu marteler ce message d'acceptation de la diffĂ©rence, de bienveillance aussi, parce que je pense qu'en ce moment, on a un vrai sujet de bienveillance autour des gens, finalement, dans la vie quotidienne. Je trouve qu'on a un peu perdu cette notion de bienveillance. Et voilĂ , en fait, c'est essayer juste de rappeler qu'Ă la base, on est humain et qu'on est censĂ© tous aimer son prochain et aider son prochain, en fait.
- Speaker #0
Bien sĂ»r, bien sĂ»r. On va juste avant de se quitter revenir rapidement sur les Jeux paralympiques qui approchent. Sur le papier, tu seras peut-ĂȘtre que tu ne vas pas entendre ça, mais l'une des stars de l'Ă©quipe de France paralympique. Il y en aura d'autres, mais je pense que si ça va au bout comme on le souhaite et comme on l'espĂšre et comme ça devrait se passer, tu devrais ĂȘtre l'une des stars de cette Ă©quipe de France. Ăa va ĂȘtre important justement pour tout le mouvement paralympique. Cette Ă©quipe de France soit vue par le plus grand nombre, bien Ă©videmment, parce que ce ne sera pas souvent le cas. Ce n'est pas souvent le cas. C'est dĂ©jĂ tous les quatre ans. Mais lĂ , qui plus est, ce sera en France. Ce sera vraiment un moment charniĂšre important.
- Speaker #1
C'est un moment unique. Et j'ai envie de dire, c'est mĂȘme maintenant ou jamais qu'on peut marquer les esprits. Nous, Ă©quipe de France paralympique, j'en ai dĂ©jĂ parlĂ© avec beaucoup d'athlĂštes, des collĂšgues de l'Ă©quipe de France. Moi j'attends beaucoup de mes confrĂšres on est attendu et en fait il faut qu'on rĂ©ponde prĂ©sent et quand je dis on doit rĂ©pondre prĂ©sent c'est qu'on doit en mettre plein les yeux au public sur nos performances donc moi j'en doute pas du tout qu'on a tous le couteau entre les dents et qu'on est prĂȘt Ă donner le meilleur de nous mĂȘme pour justement Comme je le disais, faire passer un palier sur...
- Speaker #0
sur ce que c'est que le parasport en France, Ă ce qu'on sorte des Jeux Paralympiques et qu'il y ait une vraie reconnaissance des athlĂštes paralympiques français, puisqu'aujourd'hui, si vous faites un sondage dans la rue, il n'y a quasiment pas un seul Français qui va ĂȘtre capable de vous donner un nom d'un athlĂšte ou d'une athlĂšte paralympique française. Donc on a une opportunitĂ© unique de faire un grand bond en avant. Et donc oui... Des athlĂštes comme moi, on a vraiment cette envie de pousser tout ça. J'espĂšre Ă©normĂ©ment rĂ©ussir mes jeux, puisque aujourd'hui je mets tout en avant pour que ça soit le cas. On verra bien, ça reste du sport, mais c'est sĂ»r qu'on a une trĂšs belle dĂ©lĂ©gation française et je n'en doute pas du tout sur la motivation de chacun. Finalement, je sais aussi que le public sera au rendez-vous parce qu'il y a France TV qui va proposer... de pouvoir vraiment suivre les compĂ©titions en direct. Donc voilĂ , ça va ĂȘtre l'attraction du mois de septembre.
- Speaker #1
et franchement ça va ĂȘtre un truc de dingue et dans ta catĂ©gorie la PTS4 il y a la possibilitĂ© d'avoir un doublĂ© puisqu'on rappelle Ă Yokohama
- Speaker #0
Pierre-Antoine Bell qui est habitué de t'accompagner sur les podiums elle l'a encore fait à Yokohama il y a quelques jours oui effectivement c'est sûr que on a une catégorie PTS4 qui est trÚs trÚs relevée et depuis deux ans donc on a Pierre-Antoine qui truste les podiums derriÚre moi c'est un trÚs bel athlÚte et ça permet d'éviter de m'endormir et c'est une trÚs bonne chose donc voilà écoute on verra ce que ça donnera mais ouais ouais moi je signe tout de suite si on peut faire un doublé et que moi je suis forcément sur la premiÚre marche moi ça me va trÚs bien tu vois je trouve que l'or me va mieux que lui et je trouve que l'argent lui va bien voilà je suis pas assez on est habitué à vous voir dans cet ordre là voilà donc faut pas changer les bonnes habitudes exactement
- Speaker #1
TrĂšs bien Alexis, plein de bonnes choses dans la suite et la conclusion de ta prĂ©paration. Et puis bien sĂ»r, rendez-vous le 1er septembre au niveau du pont Alexandre III, avec la tour Eiffel Ă©galement qui va regarder ça du haut de ces 300 mĂštres. On espĂšre qu'il y aura un beau spectacle, on espĂšre que la fĂȘte sera belle. Et en tout cas, on est vraiment persuadĂ© que tu vas prĂ©parer ça. de la plus belle des façons. On espĂšre surtout que tout se passera bien pour toi jusqu'au bout.
- Speaker #0
C'est gentil, merci beaucoup. C'est sĂ»r que la Tour Eiffel sera en toile de fond de cette course incroyable. Moi, je n'ai aucun doute sur cette rĂ©ussite. Vous pouvez compter sur nous, athlĂštes français, pour donner le meilleur de nous-mĂȘmes. Et ouais, ça va ĂȘtre un spectacle magique. Donc, je le dis encore, si vous ne savez pas quoi faire le dimanche 1er septembre, venez nous voir. Plus on est de fous, plus on rit. Et vous allez voir, vous allez en prendre plein les yeux parce que le paratriathlon, c'est vraiment un spectacle et du haut niveau. Donc, vous ne serez pas déçus. Vous ne perdrez pas votre dimanche matin.
- Speaker #1
Et puis, en plus, c'est un dimanche matin. Donc, c'est le week-end. Le week-end de rentrĂ©e. Bon, voilĂ . Il y a le moyen d'aller faire un petit dĂ©tour par le centre de Paris pour voir ce beau spectacle. Ăa ne dure pas trĂšs, trĂšs longtemps. Donc, franchement, ça vaut la peine. largement la peine de faire le petit dĂ©tour par le pont Alexandre III. Merci beaucoup, Alexis. Plein de bonnes choses pour la suite. Et puis, bien sĂ»r, on aura un Ćil trĂšs, trĂšs avisĂ©. On te regardera de trĂšs, trĂšs prĂšs le 1er septembre prochain avec tout l'ensemble de l'Ă©quipe de France de Paratriathlon. A trĂšs, trĂšs bientĂŽt.
- Speaker #0
Merci Ă vous. A bientĂŽt. Merci.
- Speaker #1
Salut, Alexis. Ciao, ciao.