Description
Inflation ou pas, crise ou non , bon gré mal gré , la guerre d'Ukraine boucle sa première année avec aucun espoir de lendemains de paix .
Jusqu'aux frontières du possible
En l'espace d'une semaine, l'Ukraine a réclamé à ses alliés occidentaux, les belligérants de fait de la guerre contre la Russie, des chars . Puis des avions et puis lundi des sous -marins .
A Kiev , ils se croient au Salon de l'aéronautique car les dirigeants ukrainiens donnent cette impression d'être des enfants qui jouent à la guerre avec des armes à feu .
Et il faut croire qu'il leur suffisait de demander car les pays européens se bousculent au portillon pour livrer à Kiev les armements promis.
Sur le front, il n'y a pas encore de chars battant pavillon européen , et encore moins de matériel de l'OTAN quoique des doutes subsistent à ce sujet, mais cependant il y aura des chars provenant de plusieurs pays .
De France bien sûr, d'Allemagne et même de Norvège.
Il faut préciser toutefois que si Joe Biden a affirmé qu'il n'envisageait pas d'envoyer des F16 à Kiev , Emmanuel Macron pour sa part n'exclut pas de fournir des avions de chasse français !
Quant au sous -marin réclamé par le ministre ukrainien des affaires étrangères, il sera livré par l'Allemagne. Un sous-marin dernier cri , parmi les six que possède la flotte allemande.
Les responsables ukrainiens se comportent exactement comme pour scruter les limites et les frontières du possible , pour voir jusqu'où pourraient leurs alliés dans leurs soutien militaire !
Au passage , on se demande comment l'Allemagne a pu tirer un trait sur sa coopération avec Moscou pour le gaz et Nordstream !? Sur le front , les forces russes avancent et l'armée ukrainienne recule depuis début janvier , alors que partout en occident on annonçait la débâcle des Russes et l' imminente chute de Moscou.
