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#1 Jérémy Corman : Pionnier de l'IA en Marketing cover
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Les portraits de l'iA, avec Leila et Benoît

#1 Jérémy Corman : Pionnier de l'IA en Marketing

#1 Jérémy Corman : Pionnier de l'IA en Marketing

38min |08/12/2023
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Les portraits de l'iA, avec Leila et Benoît

#1 Jérémy Corman : Pionnier de l'IA en Marketing

#1 Jérémy Corman : Pionnier de l'IA en Marketing

38min |08/12/2023
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Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'intersection dynamique entre l'intelligence artificielle et le marketing. Nous accueillons Jérémy Corman, un expert liégois reconnu dans son domaine. 


Avec plus d'une décennie d'expérience en marketing, Jérémy partage son parcours unique, depuis ses débuts dans une startup wallonne jusqu'à la création de Marketing Makers et le lancement de projets innovants à San Francisco.


Découvrez comment Jérémy a intégré l'IA dans ses stratégies de marketing et ses expériences avec les technologies émergentes. En explorant des sujets tels que l'automatisation, les stratégies génératives et l'importance de l'analyse dans le marketing moderne, cet épisode offre des perspectives précieuses pour les professionnels du marketing et les passionnés de technologie.


Avec Jérémy, nous avons également parlé :

Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Retrouvez bien plus d'épisodes des "Portraits de l'IA" sur notre plateforme  : https://podcast.ausha.co/portraits-ia 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    À San Francisco, ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, peut-être qu'on pourra en parler aussi. Ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Moi, mon avis, c'est que Tchad GPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps. Il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking. Si on choisit cette stratégie growth hacking, il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de notre série de podcast sur l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Jérémy Corman pour une session spéciale sur l'IA et le marketing.

  • Speaker #0

    Salut Benoît.

  • Speaker #2

    Bonjour Jérémy. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît assez bien. Mais pour les auditeurs qui ne te connaissent pas, peux-tu nous dire qui es-tu et résumer un peu ton parcours ?

  • Speaker #0

    Ok, salut Leïla merci de me recevoir dans ce podcast donc je m'appelle Jérémie Thurman c'est toujours un peu compliqué de se résumer comme ça, mais si je devais résumer vite fait le parcours ça fait 13 ans, facile un peu plus même, que j'ai commencé on va dire dans le marketing de manière générale j'ai commencé on va dire après donc un bachelier en marketing je me suis lancé dans une start-up, j'ai rejoint une start-up en tant que salarié pendant 3-4 ans donc une start-up wallonne du côté de Rochefort. Donc, ce n'est pas du tout la Silicon Valley. En tout cas, ce n'est pas comme ça qu'on se l'imagine. Et puis après, j'ai rejoint un grand groupe, L'Empiris, racheté ensuite par Total. J'ai fait 3-4 ans aussi. Et puis, je me suis lancé. J'ai lancé un premier SaaS, qui finalement s'est révélé ne pas être un SaaS par la suite. Et puis après, je me suis lancé comme consultant, coach, notamment pour des ateliers marketing à l'atelier digital de Google à Bruxelles. Voilà, donc des missions de consultance pour des startups, principalement, quelques grands groupes pour des projets. Et puis après, je suis parti à San Francisco un an et demi. Et puis, j'ai décidé de tout simplement revenir et lancer une agence, Marketing Makers, de ensuite lancer un nouveau projet de startup qui s'appelle Airplan. On a peut-être l'occasion d'en parler. Voilà, et donc, oui, je ne l'ai pas dit à San Francisco. Ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, et peut-être qu'on pourra en parler aussi.

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux déjà nous dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, il s'agissait d'une startup qui s'appelait Gatekeeper. Donc, l'objectif, c'était d'automatiser déjà une partie de mon boulot. Donc là, l'idée, c'est que souvent dans mes missions de consultant, justement, on me demandait d'analyser un petit peu les marques et surtout analyser la façon dont elles communiquent sur les réseaux sociaux, le type de contenu qu'elles partagent, le type de contenu, les performances que ça génère. Donc... L'idée, c'était d'automatiser tout ça. Et pour ça, on utilisait l'intelligence artificielle à l'époque de Google. Donc, on était en 2019 à ce moment-là. On utilisait l'intelligence de Google pour lire dans les images, les vidéos, le texte et de générer ainsi des rapports automatisés sur les calendriers éditoriaux des différentes marques et de leurs concurrents.

  • Speaker #1

    Tu parles des Google Analytics, Google Trends, Google Keywords, ce genre d'outils ou c'est encore quelque chose de différent ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'est pas tout à fait comme Google. Ce n'est pas du référencement. L'idée de cette startup... c'était d'analyser vraiment le contenu partagé par les marques sur Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, Instagram. Donc, par exemple, on avait à l'époque Proximus, Belfius comme clients et on se connectait aux différentes API des réseaux sociaux pour collecter tout le contenu. Et ensuite, on utilisait l'intelligence de Google pour faire des rapports automatisés sur base d'un modèle qu'on avait créé. Et donc, en gros, oui, ça automatisait le travail. d'un social media stratégiste, peut-être qu'on pourrait le définir comme ça, parce qu'on regarde le contenu, on regarde les performances que ça génère, on compare aussi vis-à-vis de la concurrence et on fait ça sur des milliers de postes. Donc, ça donne des tendances sur les types de contenus et on peut en tirer vraiment des conclusions comme qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on publie le mois prochain, la semaine suivante, dans trois mois. Donc, ça permettait vraiment de générer automatiquement des calendriers sur base de l'historique d'une marque et de ses concurrents.

  • Speaker #1

    Mais pour que je comprenne bien, donc cette... Pas prédiction, mais la stratégie que vous alliez appliquer restait une stratégie qui était développée par des humains, entre guillemets. C'était pas aussi... Vos algorithmes ne vous permettaient pas de déjà conseiller une stratégie spécifique, où ça vous donnait des pistes peut-être, mais ça n'allait pas plus loin.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai qu'en effet, ça a généré la première partie qui était l'analyse. Et toute bonne stratégie, en fait, ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Ça peut marcher, mais nous, on pensait qu'effectivement, d'abord, c'est regarder ce qui a bien fonctionné pour une marque, son historique, pour pouvoir construire sur ses forces et faiblesses. Donc, c'est une forme de SWOT, d'analyse SWOT pour les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, super, c'est clair, merci.

  • Speaker #0

    Voilà, donc...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux reprendre avec ta nouvelle activité.

  • Speaker #0

    Voilà, donc je suis revenu d'ADSF, j'ai créé Marketing Makers, qui est en fait une agence, un réseau, je ne sais pas encore très bien comment le qualifier, mais ça part en tout cas d'une vision qui est de dire que chaque marketeur aujourd'hui peut être beaucoup plus autonome qu'il l'était avant. Pourquoi ? Parce que justement, on a tous ces outils à disposition qui fait qu'aujourd'hui, un marketeur est aussi un maker. parce qu'il est, on va dire, propulsé par l'intelligence artificielle, il est aidé et supporté par tous ces outils. Et si le marketeur sait les utiliser, eh bien, il peut vraiment, en fait, faire beaucoup de choses lui-même. Donc, ça part vraiment de ce côté maker, quoi. C'est dans le nom. J'ai voulu vraiment l'imprimer dans le nom dès le départ parce que oui, il y a tous ces outils à notre disposition. Il faut en faire quelque chose. Et ça, ça passe par de la pratique, de la formation et ce genre de choses. Et c'est ce qu'on fait chez Marketing Maker, c'est qu'on accompagne à la fois les clients On les conseille sur une stratégie digitale et on va aussi fournir des formations pour former les équipes dans les différents projets sur base d'un objectif clair et concret. Voilà, donc ça mélange à la fois le côté hyper pratique. Ça mélange aussi les méthodologies de Growth Marketing. Donc, en gros, on utilise beaucoup les données pour en fait prendre des décisions. Donc, c'est toujours souvent les données qui vont, en tout cas, guider les différents marketeurs. Et donc, voilà, c'est Marketing Makers. On est une communauté aussi maintenant de 200 marketeurs francophones principalement. Et voilà, donc on fait notre petit bonhomme de chemin. Et donc, en parallèle, depuis 13 ans, il y a aussi le café numérique, qui sont des conférences où on rassemble des gens, des technophiles, ou même juste des gens qui s'intéressent à une thématique en particulier, parce qu'à chaque fois, on change la thématique. Mais on en revient toujours à parler des nouvelles technologies et ou de l'innovation. Donc, on invite des experts. Ils peuvent être 1, 2, 3, 4. On les rassemble ici maintenant à la Grand Poste. Avant, on faisait ça un peu partout dans la ville. Maintenant, c'est à la Grand Poste à Liège. Et à l'époque aussi, il y avait des cafés numériques un peu partout, en Wallonie, à Bruxelles et à l'international, avec Paris, Londres, Kinshasa en Afrique, Bogota, New York. Et aussi, ça allait même jusqu'au Népal, à Kathmandu, en Inde, à Bangalore. Bangalore, fantastique. Silicon Valley de l'Asie, finalement, Bangalore. Enfin bref, toujours en parallèle, passionné de tech. Et donc, j'y trouvais toujours mon compte avec Café Numérique. Et j'y trouve aussi mon compte dans les projets que je mène. Mais ça, c'est un petit peu mon activité bénévole, le Café Numérique, que je fais depuis toujours. Enfin toujours, depuis 2010.

  • Speaker #1

    Donc, c'est toi qui as l'initiative du Café Numérique de Liège, si je...

  • Speaker #0

    Voilà, de Liège, avec un petit groupe d'organisateurs. L'équipe a évolué au fil du temps. Mais en effet, oui, ça a démarré avec trois organisateurs. Et puis très vite, d'autres co-organisateurs ont rejoint l'équipe. Je pense notamment à Sam Piroton, Sébastien Lévy, Mélissa Adianteté et d'autres. Donc voilà, l'équipe a évolué au fil du temps. Donc en effet, c'est ce que je fais depuis 2010 avec eux. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on est peut-être à 200 événements organisés. On a aussi eu des formats podcast à un moment donné, pendant la pandémie notamment. Mais voilà, donc ça c'est... Clairement, l'idée d'un café numérique, c'est de promouvoir l'innovation au plus grand nombre, les technologies et l'innovation au plus grand nombre. Et on pense clairement que c'est le réseau qui va aussi permettre à un écosystème de pouvoir évoluer. Et on a une tagline qui est de dire on se situe entre le bar et la conférence. Donc, à la fois, on y va pour apprendre, mais on y va aussi pour passer un bon moment et réseauter. Dans une ambiance hyper décontractée, pas trop, trop formelle. C'est vraiment un mélange de formalité, décontraction qui nous caractérise assez bien.

  • Speaker #2

    Alors, je reviens à des questions un peu plus formelles.

  • Speaker #0

    Oulah !

  • Speaker #2

    On voit que le marketing est certainement le secteur qui a été le plus impacté par l'intelligence artificielle. C'est aussi le secteur où on utilise le plus l'intelligence artificielle. Pourquoi est-ce que c'est ce secteur-là qui a été le plus séduit par l'intelligence artificielle ? Est-ce que tu as un avis là-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, ça rejoint aussi la raison, je trouve, pour laquelle, moi, je me suis dirigé vers le même. le marketing de manière générale, c'est que le marketing est à la croisée de pas mal de chemins. Il est à la croisée à la fois de l'aspect créatif, on va avoir une idée de concept, on va arriver par rapport à une idée de manière générale, une idée de campagne, une idée de produit, une idée de canal, d'angle d'attaque, de message, d'audience à cibler. Donc il y a vraiment une grosse partie hyper créative. Et puis, il y a une partie aussi plus rationnelle, plus analytique, où on va analyser ce qui se passe, des chiffres, des statistiques. Et on peut avoir une approche hyper cartésienne du marketing. Et ce qui est bien, c'est que du coup, on peut toujours y trouver son compte. Donc, les personnes qui sont à la fois plus analytiques vont pouvoir uniquement se faire plaisir avec ça. Et d'autres qui sont plus créatives vont pouvoir aussi générer plein d'idées. Et l'intelligence artificielle peut aider sur les deux parties. grandement, si bien pour l'analyse de données. D'ailleurs, moi, j'ai commencé avec ça dans le projet Gatekeeper dont j'ai parlé à San Francisco, mais ça a débouché toujours aussi sur des idées plus créatives. Donc, par exemple, des idées de campagne. Là, il y a carrément un aspect hyper créatif à développer et les intelligences génératives, elles sont faites pour ça. Elles sont faites pour générer de nouvelles idées, de nouvelles bases, de nouvelles directions. Et du coup, je pense que c'est pour ça que le marketing est peut-être l'un des premiers terrains de jeu pour de l'intelligence artificielle, même si je regardais encore des stats il n'y a pas très longtemps où apparemment, l'intelligence artificielle générative était peut-être le plus utilisé dans le développement informatique, dans la programmation. Donc voilà, je ne sais pas à quel point on fait peut-être plus de programmation avec l'intelligence artificielle qu'on fait de marketing. C'est difficile, à mon avis, d'avoir des informations et des datas par rapport à ça. Mais je ne suis pas étonné que le marketing, en effet, soit le premier terrain de jeu. Et c'est aussi une audience qui est bien communiquée par des définitions, puisqu'on s'adresse à des marketeurs eux aussi, enfin ce sont des professionnels à la communication, et donc ce sont les premiers à en parler versus des développeurs qui l'utilisent, je vais dire des développeurs dans une cave qui l'utilisent sans vouloir stigmatiser trop et qui n'en parlent pas quoi, tu vois, mais pour moi la raison c'est que c'est à la fois créatif analytique et du coup c'est propice comme terrain de jeu Donc tu veux dire que l'IA ici te permet vraiment,

  • Speaker #1

    enfin l'IA générative en l'occurrence de trouver des nouvelles idées de campagne auxquelles tu n'aurais peut-être pas pensé, ou de la coupler avec certains événements ou certains insights qui ont été générés par l'IA et qui pourraient fonctionner dans tel ou tel domaine parce que l'IA t'a donné ce genre d'infos. C'est comme ça qu'on doit le percevoir. Je ne sais pas si tu as quelques exemples que tu pourrais nous présenter.

  • Speaker #0

    Le plus simple pour moi, c'est sans doute de repartir de manière chronologique. Les premières fois où j'ai utilisé l'intelligence artificielle générative, c'est avec un client, une startup qui était basée aux Etats-Unis. Donc là, c'était en... Je pense, je ne dis pas d'erreur, on était en 2020. ChatGPT n'existait pas encore, mais on utilisait déjà les technologies d'OpenAI. Et à l'époque, il y avait déjà GPT-3. Et donc, en se connectant avec des API, on pouvait générer du contenu texte. Et les premiers réflexes qu'on a eus à ce moment-là, c'est de s'en servir pour générer du contenu et générer plus de trafic via les moteurs de recherche. Et donc, cette startup-là, Oui, en effet, ça nous a permis très rapidement de surbâser cette intention de mots-clés. Pour ceux qui ne connaissent pas le référencement, c'est assez simple. Un référencement, c'est en gros être présent sur Google, le mieux classé dans les résultats de recherche. Et l'idée, c'est un petit peu de prendre les données de ces moteurs de recherche, donc les mots-clés qui se sont recherchés dans ces moteurs de recherche-là, de repartir de ces mots-clés-là et à partir de là, créer du contenu. Donc à partir d'un mot-clé comme par exemple permis d'urbanisme, pour prendre... Un exemple qui n'est pas tout à fait lié au hasard, permis d'urbanisme, à partir de là, il y a plein de contenus possibles à créer. Et à la fois, ça part sur des analyses de ce que les gens recherchent, mais aussi des idées créatives pour capter leur attention sur une thématique permis d'urbanisme qui est très formelle, qui n'est pas très engageante de prime abord. Comment est-ce qu'on va créer du contenu à partir de ça ? Et donc, l'intelligence artificielle générative va aider à créer plein de thématiques liées à cette intention-là. Et donc... Ça, c'était sans doute le premier réflexe que j'ai eu avec l'intelligence générative. On parle de campagne ici sur Google, donc des campagnes SEO, mais ça génère à la fois des idées et puis ça écrit du contenu. Et donc oui, déjà à partir de 2020, je me suis dit, tiens, l'AI génératif, ça peut aller très loin et ça peut vraiment changer pas mal de choses. Ça peut amplifier le travail des marketeurs.

  • Speaker #1

    Juste un exemple, j'essaie de contextualiser le truc, j'ai bien compris, mais imaginons que je suis commerçant et je... fabrique des t-shirts. J'ai mes produits, ça fonctionne plus ou moins, je n'ai pas trop de trafic sur mon site web. L'IA générative pourrait, par exemple, m'aider à, sur base, comme tu l'as dit, des tendances clés que tu aurais identifiées sur certains outils, de générer du texte que je peux mettre, par exemple, dans mes descriptions de produits pour favoriser le trafic vers ton site et donc générer plus de ventes, par exemple. Ça, c'est un use case classique. C'est comme ça que je dois le comprendre, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. En effet, tu peux enrichir les fiches produits de façon à ce qu'elle soit plus pertinente aux yeux de Google et donc générer plus de trafic sur ces fiches produits-là. Tu peux aussi penser à des choses beaucoup plus larges, comme par exemple générer du contenu autour de la thématique t-shirt de manière très globale en disant, les cinq meilleurs t-shirts pour les startups basées en Belgique. Je ne sais pas du tout si c'est pertinent dans ce cas-ci, mais ça peut être des thématiques aussi plus globales et générer un tas d'idées à partir de là. Ok,

  • Speaker #1

    et imaginons que ces outils sont dans les mains de tous les marketeurs. Certains ne l'utilisent probablement pas encore à son plein potentiel, mais... Si tout le monde applique les mêmes recettes, est-ce que tu ne crois pas qu'à un moment, on va arriver à une situation où en fait, on va se retrouver comme avant finalement ? Tout le monde va faire pareil, donc on va générer du trafic et puis on va atteindre un certain seuil. Et puis, il faudra trouver quelque chose d'autre pour pouvoir se différencier. Est-ce que ça, c'est des situations que tu remarques déjà aujourd'hui où on n'y est pas encore du tout en fait ? On est vraiment au balbutiement de la GNI et encore il y a beaucoup à faire pour pouvoir l'exploiter pleinement.

  • Speaker #0

    C'est des situations qui se répètent dans le marketing. C'est constamment dès qu'il y a quelque chose de nouveau et qui fonctionne, les marketeurs vont être les premiers à les presser comme des citrons jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule goutte. Et puis quand il n'y a plus de citron, on jette le citron. Les marketeurs sont super bons là-dessus. Vraiment, dès que ça fonctionne, ils s'y jettent tous. Maintenant, c'est toujours la question de est-ce que je prends le risque d'être dans les premiers à tester quelque chose qui peut-être ne va pas fonctionner ? Et du coup, on se regarde un petit peu et on se dit, vas-y toi d'abord. Et puis, en général, dès que ça fonctionne, on s'y jette à fond. Et en effet, c'est toujours un petit peu une question de concurrence. Donc, c'est toujours comme ça dans le marketing. C'est-à-dire, est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer les gens ? En fait, elle ne va pas remplacer techniquement les gens à proprement parler. C'est juste que les gens qui vont l'utiliser vont être meilleurs sans doute. que les gens qui ne l'utilisent pas. Et du coup, c'est juste une question est-ce que tu l'utilises ou pas ? Est-ce que tu l'utilises mieux que ton concurrent ? On va être équipé de manière équivalente. Et je pense qu'il y aura toujours un terrain de jeu pour ceux qui ne l'utilisent pas parce qu'ils auront trouvé une façon de faire qui les différencie. Et il y aura aussi sans doute de la place pour eux. Mais je veux dire, de manière globale, l'intelligence artificielle générative permet de faire des choses exceptionnelles. Donc si on peut en revenir justement à cette startup en question. Pour vous donner une idée, en 2020, en un an, on a réussi à générer de 0 à 1 million de visiteurs de manière organique par mois. Alors, il y avait une équipe de 20 personnes, de copywriters de 20 personnes, mais leur job était automatisé à 90%. Et c'est vrai qu'on était dans les premiers à exploiter GPT-3. Aujourd'hui, si on devait répliquer la même chose, je ne garantis pas qu'on arriverait à des résultats aussi significatifs. Mais voilà, c'est toujours une question risque-reward, quoi. est-ce que je suis prêt à prendre le risque pour avoir une récompense plus haute ou est-ce que j'attends en effet qu'il y ait plus de concurrence qui éprouve un petit peu l'outil ou pas donc ouais c'est ça un petit peu la question

  • Speaker #1

    Ok super, belle expérience en tout cas et t'as bien dû t'amuser à tester ces nouveaux outils à l'époque quand c'était pas encore très connu finalement c'était vraiment les balbutiements ou en tout cas c'était pas dans les mains du grand public comme c'est le cas maintenant Ouais,

  • Speaker #0

    c'était peut-être, la techno était peut-être connue Mais en tout cas, OpenAI et GPT-3 n'étaient pas aussi popularisés à cette époque-là. Et c'est vrai que c'était clairement, c'est clairement les meilleurs pour générer du texte qualitatif. Donc, c'est toujours une balance entre trouver la bonne technologie et savoir se l'approprier mieux que les autres et trouver aussi son terrain de jeu, à savoir son marché, son audience. Donc, c'est une combinaison de beaucoup de choses au final. C'est ce qui rend à la fois le marketing hyper propice et à la fois intéressant. Voilà, c'est cool.

  • Speaker #2

    Alors, est-ce que tu as rencontré des gens dans le marketing qui étaient réfractaires à cette generative VI ? Pourquoi ils seraient réfractaires à ça ? Et quels conseils, donc, j'ai bien compris que tu étais plutôt pro-generative VI, mais quels conseils donnerais-tu à ceux qui ne souhaitent pas utiliser ce type d'outil, si tu en connais ?

  • Speaker #0

    J'en connais pas personnellement, sans doute parce que je m'entoure de gens qui me ressemblent un peu, soit de conscience, soit de manière inconsciente, mais... Clairement, sur mon chemin, j'ai toujours rencontré des gens qui étaient réfractaires par rapport à certaines technologies. Par exemple, j'ai déjà fait des campagnes de promotion quasi numérique qui parlaient d'intelligence artificielle. Je pense à une thématique où on parlait, je pense, de copywriting, justement, où j'ai ciblé que des copywriters sur LinkedIn. Donc, j'ai automatisé des campagnes où j'envoyais des messages à tous les copywriters de Liège et des alentours. Et j'ai eu des messages très clairement qui me disaient... c'est n'importe quoi, c'est honteux, jamais j'utiliserai l'intelligence artificielle pour travailler. Et moi, je ne me battais pas avec ces personnes-là, ils ont chacun à son avis. Et en gros, bonne journée, mais je restais là. Mais ce que je veux dire, c'est, je pense qu'il y a... une certaine pudeur, je ne sais pas si on peut dire pudeur, ou peut-être une honte d'utiliser l'intelligence artificielle. Je ne sais pas, je pense que chez certains, ça doit désacraliser un peu le métier ou remettre en cause peut-être leurs compétences. Je ne sais pas. En tout cas, je sais qu'il y en a qui sont contre, peut-être par idéologie. Il y en a qui sont contre ou qui prétendent ne pas l'utiliser parce qu'en fait, ils l'utilisent, ils ne veulent pas qu'on le sache, alors qu'en fait, il n'y a pas de honte à utiliser un outil. C'est juste que peut-être que celui-là est plus impressionnant que les autres, mais il n'y a pas de honte à utiliser un outil. Enfin, je veux dire, si ça te permet à travailler mieux et plus vite, il n'y a pas de honte avec ça. Et après, je me rappelle avoir fait un sondage sur LinkedIn où j'ai interrogé mon réseau sur qui utilise la version gratuite de ChatGPT, la version payante et qui n'utilise pas ChatGPT. Je me rappelle qu'il y avait 15% des gens qui n'utilisaient pas du tout ChatGPT, un peu plus de 50% qui utilisaient la version gratuite et le reste utilisaient la version payante. Et là, on était mi-juin. Mi-juin. Donc, ça a sans doute un peu évolué.

  • Speaker #1

    C'est une adoption qui a quand même une vulgaire phénoménale. Oui, ça, c'est clair. Moi, je pense qu'il y a une troisième catégorie aussi. C'est les gens qui ne sont pas spécialement contre ni pour. C'est juste qu'ils ne savent pas comment commencer, en fait. Donc, c'est un outil, oui. Mais qu'est-ce qu'on peut lui demander ? Qu'est-ce qu'on peut faire avec ? Comment est-ce qu'on l'utilise à bon escient ? Bon, après, il faut l'utiliser, je pense. Moi, j'utilise tous les jours. Tu découvres encore tous les jours les bonnes manières de l'interroger, ce qu'il peut faire sur toi. Il y a plein de ressources aussi disponibles, notamment sur YouTube, etc. Mais si tu devais donner quelques conseils à des marketeurs qui ne l'ont pas encore utilisé ou qui se posent des questions, est-ce que je dois le faire ou pas ? Ils peuvent commencer par quoi ? Des petits trucs simples qui pourraient facilement leur faire prendre confiance, en fait, dans cet outil et dans ses bienfaits.

  • Speaker #0

    En fait, c'est hyper contre-attuitif. Je m'explique. En fait, quand tu utilises JGPT pour la première fois, tu es juste bluffé en général. Tu te dis, waouh, il ne m'en reste plus rien à faire. Et c'est la première impression. Quand tu commences à lire vraiment le texte, dans son contexte, dans l'objectif que tu cherches à atteindre, tu dis, ben oui, non, en fait, il faut que j'améliore ceci, le titre. Ce n'est pas exactement les mots qu'on utilise. Tiens, il a oublié de parler d'autre chose dans cet article. Voilà, je prends à chaque fois l'exemple de l'article, mais on pourrait parler d'autres exemples. Mais il y a cette première impression qui est en mode, waouh, c'est incroyable. Et j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de marketeurs s'arrêtent à ça. Et ensuite... font la promotion de ChatGPT en mode ça va révolutionner votre métier, etc. Vous allez pouvoir gagner l'argent très facilement en ne levant pas le petit doigt. Et c'est souvent ce message-là. Et je trouve que ce message-là, il fait énormément de tort à tout le monde, en fait, dans le sens où, moi, mon avis, c'est que ChatGPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Et ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps parce que tu dois apprendre à l'utiliser. à lui donner les bonnes instructions, le bon feedback. Et tu dois bien te connaître, toi, connaître ton métier pour pouvoir, en fait, être capable d'anticiper un petit peu ce que tu dois lui demander à l'avance pour que ça te fasse gagner du temps. Parce que si tu ne l'utilises pas bien, il vaut mieux que tu, peut-être, que tu ne l'utilises pas du tout. Et donc, c'est ça qui fait que là, potentiellement, il y a des gens qui vont être dans une phase de désillusion où ils le sont déjà, ils l'ont peut-être déjà vécu, ils se disent, c'est bon. C'est un phénomène de mode où on n'y croit plus. Bref, mais c'est là qu'il y a malheureusement beaucoup de brouilles autour de... En fait, il ne faut pas tomber dans le piège du message, chaque GPT, c'est ce qui va, en un claquement de doigt, révolutionner tout. Oui, il y a un effet hyper impressionnant la première fois que tu l'utilises, mais la vraie question, c'est comment tu l'intègres dans ton quotidien. Et ça, c'est un petit peu, tous les jours, différentes techniques, différents angles, beaucoup d'expérimentations. C'est d'abord les esprits curieux qui pour moi, vont vraiment l'adopter.

  • Speaker #1

    Et quand j'entends tes expériences et ce que tu nous racontes, et en fait, tu le mentionnes en l'intégrer dans ton quotidien. Moi, je vois ça, mais j'aimerais bien avoir ton avis. OK, c'est un outil que tu peux interroger, mais en fait, là où il prend toute sa force, c'est aussi quand tu l'intègres dans un flux de travail et que c'est finalement une étape de ton flux et le flux est automatisé. Si tu arrives à bien définir cette étape et ressortir les bons résultats au bon moment quand tu le veux et que tu arrives à automatiser cette chaîne, Là, je pense que ça prend tout son sens. Alors évidemment, construire ce flux, ça prend du temps. Il faut chipoter, il faut tester. Mais je pense que là, tu peux vraiment délivrer une plus-value très intéressante. Est-ce que ça, c'est des choses que tu fais ? J'imagine que oui, parce que tu nous as donné des exemples. Mais cette automatisation, est-ce qu'elle est facile aussi ? Est-ce qu'il y a des outils qui permettent de le faire facilement ? J'en connais quelques-uns, mais lesquels est-ce que tu utilises potentiellement pour créer ces flux et ces workflows ?

  • Speaker #0

    En fait, avant une question d'outils, c'est d'abord une question de mindset, dans le sens où... Moi en premier, mais surtout aussi beaucoup de gens en Europe de manière générale, on n'a pas du tout d'esprit industriel. On est des artisans en général. Et du coup, on est très mauvais à réfléchir comment est-ce qu'on peut automatiser, industrialiser des process. Et c'est là où justement, quand je vous parlais de la startup. que j'ai accompagné pendant un an, où là, moi, j'ai appris énormément. Donc, en gros, c'était une startup dans le fin fond du Texas qui avait créé une équipe 100% remote, mais avec vraiment un siège aux États-Unis et vraiment une ADN très, très à l'américaine, où on va tout industrialiser à fond. Ce qui a permis justement d'atteindre de zéro à un million de visiteurs en très peu de temps, parce que tout était systématiquement industrialisé autour d'une méthodologie qui tenait la route. Et donc, tous les process étaient vraiment... En fait, chaque copywriter était automatisé à 90% si je devais donner un chiffre. Et ça, c'était vraiment quelque chose que moi... Enfin, sur toute la chose, ce que j'en regarde, c'est qu'on a appris à faire en sorte que l'humain rentrait dans un processus d'utilisation d'outils, intelligence artificielle. Et en fait, c'était pour moi la première barrière. C'est déjà avoir un mindset où vraiment on peut scaler. Ce n'est pas juste bricoler quelque chose. et dire, ah tiens, j'ai automatisé ce truc-là, il y a moyen peut-être que ça fasse un use case. Non, en fait, là, c'était vraiment un vrai objectif business avec derrière de l'industrialisation. Mais pour en revenir à ta question des outils, il y a pas mal d'outils qui existent. Les plus connus, c'est Zapier. Ensuite, il y a évidemment le deuxième qui est Make. Make qui est un peu moins cher et qui suit ce qui est un peu un follower ou un challenger de Zapier. Donc l'un ou l'autre, C'est toujours une bonne utilisation. C'est le premier auquel je pense dès qu'il faut automatiser quelque chose. Zapier qui permet de mettre en interaction deux outils entre eux, de faire passer des informations d'un outil à l'autre, de mettre en place des déclencheurs et de mettre en place des actions sur base de ces déclencheurs. Très clair et content de voir qu'il y a des cas concrets qu'on peut utiliser. Super. Écoute, la question suivante, je laisse la parole à Leïla.

  • Speaker #1

    Moi, je vais revenir un petit peu sur l'épisode du café numérique, parce que c'est quand même extraordinaire d'être toujours bénévole comme ça depuis 13 ans à cet événement qui réunit beaucoup de monde et qui réunit aussi pas mal de grands noms. Alors, ma question ici, elle est ça, mais... Comment fais-tu pour accueillir des grands noms ? Dernièrement, j'ai assisté à la conférence de Laurent Alexandre sur l'intelligence artificielle. Comment fais-tu ? Quel est ton carnet d'adresse, Jérémy ?

  • Speaker #2

    Le même que tout le monde, on a tous le même carnet d'adresse. En fait, désolé, c'est peut-être pas hyper engageant comme réponse, mais en fait, tout le monde a le même carnet d'adresse. Aujourd'hui, tout le monde est contactable de la même façon. E-mail, LinkedIn, un message en privé. Et c'est comme ça que je contacte les gens de manière générale. En fait,

  • Speaker #0

    tu as fait un flux à pierre tous les jours. Pendant trois mois, tu lui envoyais des messages automatisés à vous.

  • Speaker #2

    Par contre, je l'ai très peu automatisé, ce processus-là. Mais je l'ai systématisé. On va dire que dès qu'on a envie d'inviter quelqu'un, on lui envoie un petit message. Il est plus court qu'à ce qu'on croit. Je pense que si je comparais les messages que j'envoyais à l'époque, il y a dix ans, j'envoyais une tartine aux gens. Et maintenant, j'envoie deux lignes en mode on est café numérique, on a un café numérique à telle date, est-ce que tu veux venir ? Ça se limite à ça quasiment. C'est pas un manque de politesse ou quoi que ce soit. Je pense qu'au contraire, je remarque que les orateurs, les intervenants, plus ils sont connus et plus il leur faut un message court et direct. Et donc ça, c'est toutes les choses qu'on apprend au fur et à mesure. C'est des essais-erreurs. Il n'y a rien de pire que d'automatiser quelque chose qui ne fonctionne pas. C'est encore une fois le message qu'on reçoit trop souvent sur LinkedIn et de collègues marketeurs de dire Allez, il faut que tu automatises, mais attends, est-ce que c'est sûr que ça fonctionne d'abord ? Et puis après, tu peux effectivement penser à automatiser. C'est vrai qu'une des premières campagnes qui a fonctionné en mode automatisé pour Café Numérique, ce n'est pas l'invitation d'intervenants, mais c'est plutôt le recrutement de nouveaux organisateurs. Donc, il y a eu une période où on voulait effectivement agrandir la galaxie Café Numérique et... La façon de l'agrandir, c'est en ayant des organisateurs dans différentes villes. Et là, c'est vrai qu'avant d'automatiser, on a d'abord envoyé des messages manuellement et par dizaines, voire centaines de messages manuels avant de comprendre en fait, ah, en fait, c'est cette cible-là qui répond bien parce qu'on a envoyé tel message de telle façon. Et là, alors, ça vaut la peine d'être automatisé. Et le petit secret de l'époque, c'était, j'avais mis du temps avant de me rendre compte que tout... ceux qui me disaient oui, j'ai envie de relancer un café numérique, c'était ceux qui avaient déjà organisé un Startup Weekend avant. Il suffisait de parser, donc de crawler tous les profils LinkedIn qui avaient fait un Startup Weekend avant en tant qu'organisateur, et puis de les contacter. Et en effet, on avait un taux, je ne connais plus les chiffres, mais ils étaient assez exceptionnels. Et du coup, ce qui a donné des cafés numériques un peu partout dans le monde. Donc, ouais, voilà. Donc, je ne sais plus où on était, du coup.

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une petite question un peu plus... personnel pour Benoît et pour moi. C'est là où on va lancer ce podcast, auquel tu es invité. Et donc, on est un peu néophytes dans le domaine. Est-ce que tu n'aurais pas un peu pour nous des conseils ?

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que moi, je n'ai pas d'expérience vraiment dans le podcast. Alors, on a eu avec Café Numérique un petit passage pendant la pandémie. Non, même avant la pandémie, en fait. On avait lancé un podcast. Il faut s'armer de beaucoup de patience, j'ai l'impression, pour lancer un podcast. Mais je pense qu'il y a beaucoup de liens à faire avec les événements quand même. Donc, je pense que pour un événement ou un podcast, pour que ça fonctionne, il faut bien sélectionner ses intervenants. Donc, je ne sais pas, on verra après si celui-ci était un bon épisode ou pas. Non, mais vraiment, je pense que d'abord, on va écouter quelque chose. Par exemple, Laurent Alexandre, juste pour donner un exemple, on a mis l'épisode sur la chaîne YouTube. D'habitude, on a 300 vues sur nos épisodes Café Numérique en ligne. Ça n'a jamais été notre... cheval de bataille mais par contre avec Laurent Alexandre après une semaine il y avait déjà 2000 vues sur la vidéo alors que on ne cherche pas à soigner quoi que ce soit au niveau de la communication sur Youtube c'est vraiment on prend le fichier brut et boum on le met sur Youtube et là directement on a eu 2000 vues donc je pense que l'intervenant clairement joue un rôle ensuite je pense que la thématique en relation avec votre audience est hyper importante donc si votre audience s'intéresse à certaines choses il faut essayer de mettre le doigt dessus et d'en faire une thématique voilà ça c'est pour moi les deux éléments les plus importants pour faire en sorte qu'un podcast fonctionne. Après, évidemment, il y a la façon où vous allez... L'animer. L'animer, quoi. Voilà. Ça, c'est pour moi les deux éléments les plus importants. Après, il y a évidemment des techniques de growth hacking. Je me rappelle de Mathieu Stéphanie de Génération 2 It Yourself qui racontait que quelque chose qu'il avait fait au début, qui avait marché pour lui, c'était d'aller dans tous les Apple Store et d'aller sur les téléphones et de s'inscrire ou d'appuyer sur Play sur tous ses podcasts, de les liker, etc. Et du coup, il avait un boost d'engagement à différents endroits d'Apple Store comme ça. Et sachant qu'en fait, quelque part, c'est pas con parce que avec des podcasts, on a un peu... tous sur le même pied d'égalité au début et un podcast qui a un peu plus d'engagement qu'un autre un tout petit peu plus d'engagement il a deux ou plus de visibilité donc bon après ce qui est sûr c'est que maintenant tout le monde va utiliser cette technique de growth hacking donc il va falloir encore trouver autre chose pour pouvoir ressortir davantage parce qu'il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking donc si on choisit cette stratégie growth hacking il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois ouais je pense qu'on a un peu plus

  • Speaker #0

    On va devoir réfléchir à quelques techniques et c'est possible qu'on fasse appel à toi. Je suis peut-être dans les appareils. Et tes automatisations via IA et GNI pour pouvoir peut-être sortir un peu plus du lot. Je reviens peut-être au café numérique avant. Donc, si j'ai bien compris, il y en a un qui est très actif à Liège. Est-ce qu'il y a d'autres villes en Belgique où on en retrouve et qui sont vraiment des vrais lieux de rencontre où il se passe des choses ?

  • Speaker #2

    Café numérique, depuis la pandémie, il n'y a plus de chapteurs de villes. qui sont actifs, ce n'est Liège, à ma connaissance. Maintenant, il y en a peut-être dans d'autres parties du monde, comme sur le continent africain, où potentiellement il y en a encore qui s'organisent. C'est vrai que je n'ai plus de contact en direct avec eux. Donc potentiellement, il y en a encore. Mais à ma connaissance, Liège est vraiment à coup sûr hyper actif. Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Écoute, peut-être qu'on va pouvoir négocier avec toi un petit passage dans un des prochains Café numérique. Pourquoi pas ? Qui sait ?

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    on en discutera en oeuvre après écoute moi je trouve ça super intéressant je sais pas si on avait d'autres questions qu'on souhaitait encore te poser j'imagine qu'il y en a peut-être encore une ou deux ou d'autres choses que tu souhaitais mentionner en fait dans l'AI générative le plus dur c'est en fait moi ce que je fais c'est que quand je travaille avec l'AI générative dès

  • Speaker #2

    que je trouve un truc un peu intéressant je l'enregistre et je le publie et après c'est très compliqué pour moi de me rappeler de tout parce qu'il y a tellement de choses à faire que là, si on me pose la question, qu'est-ce qu'on peut faire avec les... C'est super compliqué à répondre. Si je vais me rappeler de certaines choses que j'ai faites, certaines choses que je fais encore aujourd'hui, de manière quotidienne, etc. Mais c'est toujours des questions compliquées. Donc, ouais, je pense qu'on a fait le tour de pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai quand même encore une question. Je pense que c'est vraiment intéressant de voir la part de ton temps qui est consacrée à l'utilisation de ces outils. Donc, combien de temps, pourcentage de ton temps, est-ce que tu passes à... tester des choses, à mettre en place ce genre d'automatisation, à trouver le petit plus qui va te différencier par rapport à la concurrence. Et on parle de quoi ? De 2%, 5%, 10%, 20% ? Ça dépend évidemment, mais d'une moyenne générale, si tu prends...

  • Speaker #2

    C'est compliqué à dire. Par contre, ce que je sais, c'est que j'ai en moyenne utilisé une demi-journée par semaine pour faire des expérimentations, tester des choses. Plus de la moitié ne va pas fonctionner du tout. Et puis après, ça va être vraiment essayer d'intégrer la diligence artificielle dans le quotidien. Et donc ça, c'est plus difficilement calculable parce que ça intervient vraiment de manière très, très fragmentée dans une journée. Mais aujourd'hui, c'est quand même quelque chose qui prend une grosse place. Donc je dirais, il y a 30% de mon temps qui est sur l'utilisation de l'AI.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le message peut-être à retenir. Pour l'instant, il y a des gens qui n'ont pas encore commencé. Donc allez-y et vous allez vite voir les effets positifs que ça peut vous amener dans votre travail au quotidien.

  • Speaker #2

    C'est surtout après un an d'utilisation qu'on va vraiment se dire, Ah ouais, en fait, il y a un an, je faisais ça. C'est comme ça que je bossais. Si on regarde de manière plus récente, par rapport à hier, avant-hier, etc., on ne va pas voir de différence. Mais après un an d'utilisation, clairement, aujourd'hui, avec ce qui se passe, ce sera complètement différent de la façon dont on travaille. En fait, c'est une cumulation de petites choses qui font la différence. Et TGPT, c'est la partie visible de l'iceberg. La vraie question, c'est comment est-ce que les outils que vous utilisez déjà vont intégrer ça ? Je suis persuadé qu'il y a plein de choses qu'on ne va pas nécessairement se rendre compte. Ça va être là, derrière, il y a l'intelligence artificielle. C'est de la recommandation. Mais quelque part, on ne va pas nécessairement s'en rendre compte de manière instantanée. Si on réfléchit plus loin, on va se rendre compte de l'intelligence artificielle qui est utilisée. Mais je veux dire, c'est des petites choses qui vont être ajoutées au quotidien et qui fait qu'après un an, on va se rendre compte qu'on travaille différemment.

  • Speaker #0

    On peut revenir en arrière, c'est pas envisageable.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    OK.

  • Speaker #1

    Alors, merci pour tous ces conseils et toutes ces recommandations concernant l'intelligence artificielle en marketing. Alors moi, j'ai quand même une dernière petite question qui me taraude depuis des semaines. La question qui tue. Est-ce que je dois vraiment faire un selfie dans mes postes LinkedIn pour qu'il marche ?

  • Speaker #2

    Oui, la réponse est oui. Éventuellement, le régénérer après avec de l'intelligence artificielle ou demander des choses. Non, mais clairement, le selfie, c'est important. Donc, si tu veux, on en prend un maintenant.

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Un tout grand merci, Jérémy, pour ce super échange. On va effectivement prendre ce petit selfie et le poster sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #2

    À très vite ! Avec plaisir, merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? des idées que vous souhaitez discuter, notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffey et on vous dit à très vite.

Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'intersection dynamique entre l'intelligence artificielle et le marketing. Nous accueillons Jérémy Corman, un expert liégois reconnu dans son domaine. 


Avec plus d'une décennie d'expérience en marketing, Jérémy partage son parcours unique, depuis ses débuts dans une startup wallonne jusqu'à la création de Marketing Makers et le lancement de projets innovants à San Francisco.


Découvrez comment Jérémy a intégré l'IA dans ses stratégies de marketing et ses expériences avec les technologies émergentes. En explorant des sujets tels que l'automatisation, les stratégies génératives et l'importance de l'analyse dans le marketing moderne, cet épisode offre des perspectives précieuses pour les professionnels du marketing et les passionnés de technologie.


Avec Jérémy, nous avons également parlé :

Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    À San Francisco, ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, peut-être qu'on pourra en parler aussi. Ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Moi, mon avis, c'est que Tchad GPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps. Il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking. Si on choisit cette stratégie growth hacking, il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de notre série de podcast sur l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Jérémy Corman pour une session spéciale sur l'IA et le marketing.

  • Speaker #0

    Salut Benoît.

  • Speaker #2

    Bonjour Jérémy. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît assez bien. Mais pour les auditeurs qui ne te connaissent pas, peux-tu nous dire qui es-tu et résumer un peu ton parcours ?

  • Speaker #0

    Ok, salut Leïla merci de me recevoir dans ce podcast donc je m'appelle Jérémie Thurman c'est toujours un peu compliqué de se résumer comme ça, mais si je devais résumer vite fait le parcours ça fait 13 ans, facile un peu plus même, que j'ai commencé on va dire dans le marketing de manière générale j'ai commencé on va dire après donc un bachelier en marketing je me suis lancé dans une start-up, j'ai rejoint une start-up en tant que salarié pendant 3-4 ans donc une start-up wallonne du côté de Rochefort. Donc, ce n'est pas du tout la Silicon Valley. En tout cas, ce n'est pas comme ça qu'on se l'imagine. Et puis après, j'ai rejoint un grand groupe, L'Empiris, racheté ensuite par Total. J'ai fait 3-4 ans aussi. Et puis, je me suis lancé. J'ai lancé un premier SaaS, qui finalement s'est révélé ne pas être un SaaS par la suite. Et puis après, je me suis lancé comme consultant, coach, notamment pour des ateliers marketing à l'atelier digital de Google à Bruxelles. Voilà, donc des missions de consultance pour des startups, principalement, quelques grands groupes pour des projets. Et puis après, je suis parti à San Francisco un an et demi. Et puis, j'ai décidé de tout simplement revenir et lancer une agence, Marketing Makers, de ensuite lancer un nouveau projet de startup qui s'appelle Airplan. On a peut-être l'occasion d'en parler. Voilà, et donc, oui, je ne l'ai pas dit à San Francisco. Ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, et peut-être qu'on pourra en parler aussi.

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux déjà nous dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, il s'agissait d'une startup qui s'appelait Gatekeeper. Donc, l'objectif, c'était d'automatiser déjà une partie de mon boulot. Donc là, l'idée, c'est que souvent dans mes missions de consultant, justement, on me demandait d'analyser un petit peu les marques et surtout analyser la façon dont elles communiquent sur les réseaux sociaux, le type de contenu qu'elles partagent, le type de contenu, les performances que ça génère. Donc... L'idée, c'était d'automatiser tout ça. Et pour ça, on utilisait l'intelligence artificielle à l'époque de Google. Donc, on était en 2019 à ce moment-là. On utilisait l'intelligence de Google pour lire dans les images, les vidéos, le texte et de générer ainsi des rapports automatisés sur les calendriers éditoriaux des différentes marques et de leurs concurrents.

  • Speaker #1

    Tu parles des Google Analytics, Google Trends, Google Keywords, ce genre d'outils ou c'est encore quelque chose de différent ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'est pas tout à fait comme Google. Ce n'est pas du référencement. L'idée de cette startup... c'était d'analyser vraiment le contenu partagé par les marques sur Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, Instagram. Donc, par exemple, on avait à l'époque Proximus, Belfius comme clients et on se connectait aux différentes API des réseaux sociaux pour collecter tout le contenu. Et ensuite, on utilisait l'intelligence de Google pour faire des rapports automatisés sur base d'un modèle qu'on avait créé. Et donc, en gros, oui, ça automatisait le travail. d'un social media stratégiste, peut-être qu'on pourrait le définir comme ça, parce qu'on regarde le contenu, on regarde les performances que ça génère, on compare aussi vis-à-vis de la concurrence et on fait ça sur des milliers de postes. Donc, ça donne des tendances sur les types de contenus et on peut en tirer vraiment des conclusions comme qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on publie le mois prochain, la semaine suivante, dans trois mois. Donc, ça permettait vraiment de générer automatiquement des calendriers sur base de l'historique d'une marque et de ses concurrents.

  • Speaker #1

    Mais pour que je comprenne bien, donc cette... Pas prédiction, mais la stratégie que vous alliez appliquer restait une stratégie qui était développée par des humains, entre guillemets. C'était pas aussi... Vos algorithmes ne vous permettaient pas de déjà conseiller une stratégie spécifique, où ça vous donnait des pistes peut-être, mais ça n'allait pas plus loin.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai qu'en effet, ça a généré la première partie qui était l'analyse. Et toute bonne stratégie, en fait, ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Ça peut marcher, mais nous, on pensait qu'effectivement, d'abord, c'est regarder ce qui a bien fonctionné pour une marque, son historique, pour pouvoir construire sur ses forces et faiblesses. Donc, c'est une forme de SWOT, d'analyse SWOT pour les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, super, c'est clair, merci.

  • Speaker #0

    Voilà, donc...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux reprendre avec ta nouvelle activité.

  • Speaker #0

    Voilà, donc je suis revenu d'ADSF, j'ai créé Marketing Makers, qui est en fait une agence, un réseau, je ne sais pas encore très bien comment le qualifier, mais ça part en tout cas d'une vision qui est de dire que chaque marketeur aujourd'hui peut être beaucoup plus autonome qu'il l'était avant. Pourquoi ? Parce que justement, on a tous ces outils à disposition qui fait qu'aujourd'hui, un marketeur est aussi un maker. parce qu'il est, on va dire, propulsé par l'intelligence artificielle, il est aidé et supporté par tous ces outils. Et si le marketeur sait les utiliser, eh bien, il peut vraiment, en fait, faire beaucoup de choses lui-même. Donc, ça part vraiment de ce côté maker, quoi. C'est dans le nom. J'ai voulu vraiment l'imprimer dans le nom dès le départ parce que oui, il y a tous ces outils à notre disposition. Il faut en faire quelque chose. Et ça, ça passe par de la pratique, de la formation et ce genre de choses. Et c'est ce qu'on fait chez Marketing Maker, c'est qu'on accompagne à la fois les clients On les conseille sur une stratégie digitale et on va aussi fournir des formations pour former les équipes dans les différents projets sur base d'un objectif clair et concret. Voilà, donc ça mélange à la fois le côté hyper pratique. Ça mélange aussi les méthodologies de Growth Marketing. Donc, en gros, on utilise beaucoup les données pour en fait prendre des décisions. Donc, c'est toujours souvent les données qui vont, en tout cas, guider les différents marketeurs. Et donc, voilà, c'est Marketing Makers. On est une communauté aussi maintenant de 200 marketeurs francophones principalement. Et voilà, donc on fait notre petit bonhomme de chemin. Et donc, en parallèle, depuis 13 ans, il y a aussi le café numérique, qui sont des conférences où on rassemble des gens, des technophiles, ou même juste des gens qui s'intéressent à une thématique en particulier, parce qu'à chaque fois, on change la thématique. Mais on en revient toujours à parler des nouvelles technologies et ou de l'innovation. Donc, on invite des experts. Ils peuvent être 1, 2, 3, 4. On les rassemble ici maintenant à la Grand Poste. Avant, on faisait ça un peu partout dans la ville. Maintenant, c'est à la Grand Poste à Liège. Et à l'époque aussi, il y avait des cafés numériques un peu partout, en Wallonie, à Bruxelles et à l'international, avec Paris, Londres, Kinshasa en Afrique, Bogota, New York. Et aussi, ça allait même jusqu'au Népal, à Kathmandu, en Inde, à Bangalore. Bangalore, fantastique. Silicon Valley de l'Asie, finalement, Bangalore. Enfin bref, toujours en parallèle, passionné de tech. Et donc, j'y trouvais toujours mon compte avec Café Numérique. Et j'y trouve aussi mon compte dans les projets que je mène. Mais ça, c'est un petit peu mon activité bénévole, le Café Numérique, que je fais depuis toujours. Enfin toujours, depuis 2010.

  • Speaker #1

    Donc, c'est toi qui as l'initiative du Café Numérique de Liège, si je...

  • Speaker #0

    Voilà, de Liège, avec un petit groupe d'organisateurs. L'équipe a évolué au fil du temps. Mais en effet, oui, ça a démarré avec trois organisateurs. Et puis très vite, d'autres co-organisateurs ont rejoint l'équipe. Je pense notamment à Sam Piroton, Sébastien Lévy, Mélissa Adianteté et d'autres. Donc voilà, l'équipe a évolué au fil du temps. Donc en effet, c'est ce que je fais depuis 2010 avec eux. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on est peut-être à 200 événements organisés. On a aussi eu des formats podcast à un moment donné, pendant la pandémie notamment. Mais voilà, donc ça c'est... Clairement, l'idée d'un café numérique, c'est de promouvoir l'innovation au plus grand nombre, les technologies et l'innovation au plus grand nombre. Et on pense clairement que c'est le réseau qui va aussi permettre à un écosystème de pouvoir évoluer. Et on a une tagline qui est de dire on se situe entre le bar et la conférence. Donc, à la fois, on y va pour apprendre, mais on y va aussi pour passer un bon moment et réseauter. Dans une ambiance hyper décontractée, pas trop, trop formelle. C'est vraiment un mélange de formalité, décontraction qui nous caractérise assez bien.

  • Speaker #2

    Alors, je reviens à des questions un peu plus formelles.

  • Speaker #0

    Oulah !

  • Speaker #2

    On voit que le marketing est certainement le secteur qui a été le plus impacté par l'intelligence artificielle. C'est aussi le secteur où on utilise le plus l'intelligence artificielle. Pourquoi est-ce que c'est ce secteur-là qui a été le plus séduit par l'intelligence artificielle ? Est-ce que tu as un avis là-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, ça rejoint aussi la raison, je trouve, pour laquelle, moi, je me suis dirigé vers le même. le marketing de manière générale, c'est que le marketing est à la croisée de pas mal de chemins. Il est à la croisée à la fois de l'aspect créatif, on va avoir une idée de concept, on va arriver par rapport à une idée de manière générale, une idée de campagne, une idée de produit, une idée de canal, d'angle d'attaque, de message, d'audience à cibler. Donc il y a vraiment une grosse partie hyper créative. Et puis, il y a une partie aussi plus rationnelle, plus analytique, où on va analyser ce qui se passe, des chiffres, des statistiques. Et on peut avoir une approche hyper cartésienne du marketing. Et ce qui est bien, c'est que du coup, on peut toujours y trouver son compte. Donc, les personnes qui sont à la fois plus analytiques vont pouvoir uniquement se faire plaisir avec ça. Et d'autres qui sont plus créatives vont pouvoir aussi générer plein d'idées. Et l'intelligence artificielle peut aider sur les deux parties. grandement, si bien pour l'analyse de données. D'ailleurs, moi, j'ai commencé avec ça dans le projet Gatekeeper dont j'ai parlé à San Francisco, mais ça a débouché toujours aussi sur des idées plus créatives. Donc, par exemple, des idées de campagne. Là, il y a carrément un aspect hyper créatif à développer et les intelligences génératives, elles sont faites pour ça. Elles sont faites pour générer de nouvelles idées, de nouvelles bases, de nouvelles directions. Et du coup, je pense que c'est pour ça que le marketing est peut-être l'un des premiers terrains de jeu pour de l'intelligence artificielle, même si je regardais encore des stats il n'y a pas très longtemps où apparemment, l'intelligence artificielle générative était peut-être le plus utilisé dans le développement informatique, dans la programmation. Donc voilà, je ne sais pas à quel point on fait peut-être plus de programmation avec l'intelligence artificielle qu'on fait de marketing. C'est difficile, à mon avis, d'avoir des informations et des datas par rapport à ça. Mais je ne suis pas étonné que le marketing, en effet, soit le premier terrain de jeu. Et c'est aussi une audience qui est bien communiquée par des définitions, puisqu'on s'adresse à des marketeurs eux aussi, enfin ce sont des professionnels à la communication, et donc ce sont les premiers à en parler versus des développeurs qui l'utilisent, je vais dire des développeurs dans une cave qui l'utilisent sans vouloir stigmatiser trop et qui n'en parlent pas quoi, tu vois, mais pour moi la raison c'est que c'est à la fois créatif analytique et du coup c'est propice comme terrain de jeu Donc tu veux dire que l'IA ici te permet vraiment,

  • Speaker #1

    enfin l'IA générative en l'occurrence de trouver des nouvelles idées de campagne auxquelles tu n'aurais peut-être pas pensé, ou de la coupler avec certains événements ou certains insights qui ont été générés par l'IA et qui pourraient fonctionner dans tel ou tel domaine parce que l'IA t'a donné ce genre d'infos. C'est comme ça qu'on doit le percevoir. Je ne sais pas si tu as quelques exemples que tu pourrais nous présenter.

  • Speaker #0

    Le plus simple pour moi, c'est sans doute de repartir de manière chronologique. Les premières fois où j'ai utilisé l'intelligence artificielle générative, c'est avec un client, une startup qui était basée aux Etats-Unis. Donc là, c'était en... Je pense, je ne dis pas d'erreur, on était en 2020. ChatGPT n'existait pas encore, mais on utilisait déjà les technologies d'OpenAI. Et à l'époque, il y avait déjà GPT-3. Et donc, en se connectant avec des API, on pouvait générer du contenu texte. Et les premiers réflexes qu'on a eus à ce moment-là, c'est de s'en servir pour générer du contenu et générer plus de trafic via les moteurs de recherche. Et donc, cette startup-là, Oui, en effet, ça nous a permis très rapidement de surbâser cette intention de mots-clés. Pour ceux qui ne connaissent pas le référencement, c'est assez simple. Un référencement, c'est en gros être présent sur Google, le mieux classé dans les résultats de recherche. Et l'idée, c'est un petit peu de prendre les données de ces moteurs de recherche, donc les mots-clés qui se sont recherchés dans ces moteurs de recherche-là, de repartir de ces mots-clés-là et à partir de là, créer du contenu. Donc à partir d'un mot-clé comme par exemple permis d'urbanisme, pour prendre... Un exemple qui n'est pas tout à fait lié au hasard, permis d'urbanisme, à partir de là, il y a plein de contenus possibles à créer. Et à la fois, ça part sur des analyses de ce que les gens recherchent, mais aussi des idées créatives pour capter leur attention sur une thématique permis d'urbanisme qui est très formelle, qui n'est pas très engageante de prime abord. Comment est-ce qu'on va créer du contenu à partir de ça ? Et donc, l'intelligence artificielle générative va aider à créer plein de thématiques liées à cette intention-là. Et donc... Ça, c'était sans doute le premier réflexe que j'ai eu avec l'intelligence générative. On parle de campagne ici sur Google, donc des campagnes SEO, mais ça génère à la fois des idées et puis ça écrit du contenu. Et donc oui, déjà à partir de 2020, je me suis dit, tiens, l'AI génératif, ça peut aller très loin et ça peut vraiment changer pas mal de choses. Ça peut amplifier le travail des marketeurs.

  • Speaker #1

    Juste un exemple, j'essaie de contextualiser le truc, j'ai bien compris, mais imaginons que je suis commerçant et je... fabrique des t-shirts. J'ai mes produits, ça fonctionne plus ou moins, je n'ai pas trop de trafic sur mon site web. L'IA générative pourrait, par exemple, m'aider à, sur base, comme tu l'as dit, des tendances clés que tu aurais identifiées sur certains outils, de générer du texte que je peux mettre, par exemple, dans mes descriptions de produits pour favoriser le trafic vers ton site et donc générer plus de ventes, par exemple. Ça, c'est un use case classique. C'est comme ça que je dois le comprendre, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. En effet, tu peux enrichir les fiches produits de façon à ce qu'elle soit plus pertinente aux yeux de Google et donc générer plus de trafic sur ces fiches produits-là. Tu peux aussi penser à des choses beaucoup plus larges, comme par exemple générer du contenu autour de la thématique t-shirt de manière très globale en disant, les cinq meilleurs t-shirts pour les startups basées en Belgique. Je ne sais pas du tout si c'est pertinent dans ce cas-ci, mais ça peut être des thématiques aussi plus globales et générer un tas d'idées à partir de là. Ok,

  • Speaker #1

    et imaginons que ces outils sont dans les mains de tous les marketeurs. Certains ne l'utilisent probablement pas encore à son plein potentiel, mais... Si tout le monde applique les mêmes recettes, est-ce que tu ne crois pas qu'à un moment, on va arriver à une situation où en fait, on va se retrouver comme avant finalement ? Tout le monde va faire pareil, donc on va générer du trafic et puis on va atteindre un certain seuil. Et puis, il faudra trouver quelque chose d'autre pour pouvoir se différencier. Est-ce que ça, c'est des situations que tu remarques déjà aujourd'hui où on n'y est pas encore du tout en fait ? On est vraiment au balbutiement de la GNI et encore il y a beaucoup à faire pour pouvoir l'exploiter pleinement.

  • Speaker #0

    C'est des situations qui se répètent dans le marketing. C'est constamment dès qu'il y a quelque chose de nouveau et qui fonctionne, les marketeurs vont être les premiers à les presser comme des citrons jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule goutte. Et puis quand il n'y a plus de citron, on jette le citron. Les marketeurs sont super bons là-dessus. Vraiment, dès que ça fonctionne, ils s'y jettent tous. Maintenant, c'est toujours la question de est-ce que je prends le risque d'être dans les premiers à tester quelque chose qui peut-être ne va pas fonctionner ? Et du coup, on se regarde un petit peu et on se dit, vas-y toi d'abord. Et puis, en général, dès que ça fonctionne, on s'y jette à fond. Et en effet, c'est toujours un petit peu une question de concurrence. Donc, c'est toujours comme ça dans le marketing. C'est-à-dire, est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer les gens ? En fait, elle ne va pas remplacer techniquement les gens à proprement parler. C'est juste que les gens qui vont l'utiliser vont être meilleurs sans doute. que les gens qui ne l'utilisent pas. Et du coup, c'est juste une question est-ce que tu l'utilises ou pas ? Est-ce que tu l'utilises mieux que ton concurrent ? On va être équipé de manière équivalente. Et je pense qu'il y aura toujours un terrain de jeu pour ceux qui ne l'utilisent pas parce qu'ils auront trouvé une façon de faire qui les différencie. Et il y aura aussi sans doute de la place pour eux. Mais je veux dire, de manière globale, l'intelligence artificielle générative permet de faire des choses exceptionnelles. Donc si on peut en revenir justement à cette startup en question. Pour vous donner une idée, en 2020, en un an, on a réussi à générer de 0 à 1 million de visiteurs de manière organique par mois. Alors, il y avait une équipe de 20 personnes, de copywriters de 20 personnes, mais leur job était automatisé à 90%. Et c'est vrai qu'on était dans les premiers à exploiter GPT-3. Aujourd'hui, si on devait répliquer la même chose, je ne garantis pas qu'on arriverait à des résultats aussi significatifs. Mais voilà, c'est toujours une question risque-reward, quoi. est-ce que je suis prêt à prendre le risque pour avoir une récompense plus haute ou est-ce que j'attends en effet qu'il y ait plus de concurrence qui éprouve un petit peu l'outil ou pas donc ouais c'est ça un petit peu la question

  • Speaker #1

    Ok super, belle expérience en tout cas et t'as bien dû t'amuser à tester ces nouveaux outils à l'époque quand c'était pas encore très connu finalement c'était vraiment les balbutiements ou en tout cas c'était pas dans les mains du grand public comme c'est le cas maintenant Ouais,

  • Speaker #0

    c'était peut-être, la techno était peut-être connue Mais en tout cas, OpenAI et GPT-3 n'étaient pas aussi popularisés à cette époque-là. Et c'est vrai que c'était clairement, c'est clairement les meilleurs pour générer du texte qualitatif. Donc, c'est toujours une balance entre trouver la bonne technologie et savoir se l'approprier mieux que les autres et trouver aussi son terrain de jeu, à savoir son marché, son audience. Donc, c'est une combinaison de beaucoup de choses au final. C'est ce qui rend à la fois le marketing hyper propice et à la fois intéressant. Voilà, c'est cool.

  • Speaker #2

    Alors, est-ce que tu as rencontré des gens dans le marketing qui étaient réfractaires à cette generative VI ? Pourquoi ils seraient réfractaires à ça ? Et quels conseils, donc, j'ai bien compris que tu étais plutôt pro-generative VI, mais quels conseils donnerais-tu à ceux qui ne souhaitent pas utiliser ce type d'outil, si tu en connais ?

  • Speaker #0

    J'en connais pas personnellement, sans doute parce que je m'entoure de gens qui me ressemblent un peu, soit de conscience, soit de manière inconsciente, mais... Clairement, sur mon chemin, j'ai toujours rencontré des gens qui étaient réfractaires par rapport à certaines technologies. Par exemple, j'ai déjà fait des campagnes de promotion quasi numérique qui parlaient d'intelligence artificielle. Je pense à une thématique où on parlait, je pense, de copywriting, justement, où j'ai ciblé que des copywriters sur LinkedIn. Donc, j'ai automatisé des campagnes où j'envoyais des messages à tous les copywriters de Liège et des alentours. Et j'ai eu des messages très clairement qui me disaient... c'est n'importe quoi, c'est honteux, jamais j'utiliserai l'intelligence artificielle pour travailler. Et moi, je ne me battais pas avec ces personnes-là, ils ont chacun à son avis. Et en gros, bonne journée, mais je restais là. Mais ce que je veux dire, c'est, je pense qu'il y a... une certaine pudeur, je ne sais pas si on peut dire pudeur, ou peut-être une honte d'utiliser l'intelligence artificielle. Je ne sais pas, je pense que chez certains, ça doit désacraliser un peu le métier ou remettre en cause peut-être leurs compétences. Je ne sais pas. En tout cas, je sais qu'il y en a qui sont contre, peut-être par idéologie. Il y en a qui sont contre ou qui prétendent ne pas l'utiliser parce qu'en fait, ils l'utilisent, ils ne veulent pas qu'on le sache, alors qu'en fait, il n'y a pas de honte à utiliser un outil. C'est juste que peut-être que celui-là est plus impressionnant que les autres, mais il n'y a pas de honte à utiliser un outil. Enfin, je veux dire, si ça te permet à travailler mieux et plus vite, il n'y a pas de honte avec ça. Et après, je me rappelle avoir fait un sondage sur LinkedIn où j'ai interrogé mon réseau sur qui utilise la version gratuite de ChatGPT, la version payante et qui n'utilise pas ChatGPT. Je me rappelle qu'il y avait 15% des gens qui n'utilisaient pas du tout ChatGPT, un peu plus de 50% qui utilisaient la version gratuite et le reste utilisaient la version payante. Et là, on était mi-juin. Mi-juin. Donc, ça a sans doute un peu évolué.

  • Speaker #1

    C'est une adoption qui a quand même une vulgaire phénoménale. Oui, ça, c'est clair. Moi, je pense qu'il y a une troisième catégorie aussi. C'est les gens qui ne sont pas spécialement contre ni pour. C'est juste qu'ils ne savent pas comment commencer, en fait. Donc, c'est un outil, oui. Mais qu'est-ce qu'on peut lui demander ? Qu'est-ce qu'on peut faire avec ? Comment est-ce qu'on l'utilise à bon escient ? Bon, après, il faut l'utiliser, je pense. Moi, j'utilise tous les jours. Tu découvres encore tous les jours les bonnes manières de l'interroger, ce qu'il peut faire sur toi. Il y a plein de ressources aussi disponibles, notamment sur YouTube, etc. Mais si tu devais donner quelques conseils à des marketeurs qui ne l'ont pas encore utilisé ou qui se posent des questions, est-ce que je dois le faire ou pas ? Ils peuvent commencer par quoi ? Des petits trucs simples qui pourraient facilement leur faire prendre confiance, en fait, dans cet outil et dans ses bienfaits.

  • Speaker #0

    En fait, c'est hyper contre-attuitif. Je m'explique. En fait, quand tu utilises JGPT pour la première fois, tu es juste bluffé en général. Tu te dis, waouh, il ne m'en reste plus rien à faire. Et c'est la première impression. Quand tu commences à lire vraiment le texte, dans son contexte, dans l'objectif que tu cherches à atteindre, tu dis, ben oui, non, en fait, il faut que j'améliore ceci, le titre. Ce n'est pas exactement les mots qu'on utilise. Tiens, il a oublié de parler d'autre chose dans cet article. Voilà, je prends à chaque fois l'exemple de l'article, mais on pourrait parler d'autres exemples. Mais il y a cette première impression qui est en mode, waouh, c'est incroyable. Et j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de marketeurs s'arrêtent à ça. Et ensuite... font la promotion de ChatGPT en mode ça va révolutionner votre métier, etc. Vous allez pouvoir gagner l'argent très facilement en ne levant pas le petit doigt. Et c'est souvent ce message-là. Et je trouve que ce message-là, il fait énormément de tort à tout le monde, en fait, dans le sens où, moi, mon avis, c'est que ChatGPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Et ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps parce que tu dois apprendre à l'utiliser. à lui donner les bonnes instructions, le bon feedback. Et tu dois bien te connaître, toi, connaître ton métier pour pouvoir, en fait, être capable d'anticiper un petit peu ce que tu dois lui demander à l'avance pour que ça te fasse gagner du temps. Parce que si tu ne l'utilises pas bien, il vaut mieux que tu, peut-être, que tu ne l'utilises pas du tout. Et donc, c'est ça qui fait que là, potentiellement, il y a des gens qui vont être dans une phase de désillusion où ils le sont déjà, ils l'ont peut-être déjà vécu, ils se disent, c'est bon. C'est un phénomène de mode où on n'y croit plus. Bref, mais c'est là qu'il y a malheureusement beaucoup de brouilles autour de... En fait, il ne faut pas tomber dans le piège du message, chaque GPT, c'est ce qui va, en un claquement de doigt, révolutionner tout. Oui, il y a un effet hyper impressionnant la première fois que tu l'utilises, mais la vraie question, c'est comment tu l'intègres dans ton quotidien. Et ça, c'est un petit peu, tous les jours, différentes techniques, différents angles, beaucoup d'expérimentations. C'est d'abord les esprits curieux qui pour moi, vont vraiment l'adopter.

  • Speaker #1

    Et quand j'entends tes expériences et ce que tu nous racontes, et en fait, tu le mentionnes en l'intégrer dans ton quotidien. Moi, je vois ça, mais j'aimerais bien avoir ton avis. OK, c'est un outil que tu peux interroger, mais en fait, là où il prend toute sa force, c'est aussi quand tu l'intègres dans un flux de travail et que c'est finalement une étape de ton flux et le flux est automatisé. Si tu arrives à bien définir cette étape et ressortir les bons résultats au bon moment quand tu le veux et que tu arrives à automatiser cette chaîne, Là, je pense que ça prend tout son sens. Alors évidemment, construire ce flux, ça prend du temps. Il faut chipoter, il faut tester. Mais je pense que là, tu peux vraiment délivrer une plus-value très intéressante. Est-ce que ça, c'est des choses que tu fais ? J'imagine que oui, parce que tu nous as donné des exemples. Mais cette automatisation, est-ce qu'elle est facile aussi ? Est-ce qu'il y a des outils qui permettent de le faire facilement ? J'en connais quelques-uns, mais lesquels est-ce que tu utilises potentiellement pour créer ces flux et ces workflows ?

  • Speaker #0

    En fait, avant une question d'outils, c'est d'abord une question de mindset, dans le sens où... Moi en premier, mais surtout aussi beaucoup de gens en Europe de manière générale, on n'a pas du tout d'esprit industriel. On est des artisans en général. Et du coup, on est très mauvais à réfléchir comment est-ce qu'on peut automatiser, industrialiser des process. Et c'est là où justement, quand je vous parlais de la startup. que j'ai accompagné pendant un an, où là, moi, j'ai appris énormément. Donc, en gros, c'était une startup dans le fin fond du Texas qui avait créé une équipe 100% remote, mais avec vraiment un siège aux États-Unis et vraiment une ADN très, très à l'américaine, où on va tout industrialiser à fond. Ce qui a permis justement d'atteindre de zéro à un million de visiteurs en très peu de temps, parce que tout était systématiquement industrialisé autour d'une méthodologie qui tenait la route. Et donc, tous les process étaient vraiment... En fait, chaque copywriter était automatisé à 90% si je devais donner un chiffre. Et ça, c'était vraiment quelque chose que moi... Enfin, sur toute la chose, ce que j'en regarde, c'est qu'on a appris à faire en sorte que l'humain rentrait dans un processus d'utilisation d'outils, intelligence artificielle. Et en fait, c'était pour moi la première barrière. C'est déjà avoir un mindset où vraiment on peut scaler. Ce n'est pas juste bricoler quelque chose. et dire, ah tiens, j'ai automatisé ce truc-là, il y a moyen peut-être que ça fasse un use case. Non, en fait, là, c'était vraiment un vrai objectif business avec derrière de l'industrialisation. Mais pour en revenir à ta question des outils, il y a pas mal d'outils qui existent. Les plus connus, c'est Zapier. Ensuite, il y a évidemment le deuxième qui est Make. Make qui est un peu moins cher et qui suit ce qui est un peu un follower ou un challenger de Zapier. Donc l'un ou l'autre, C'est toujours une bonne utilisation. C'est le premier auquel je pense dès qu'il faut automatiser quelque chose. Zapier qui permet de mettre en interaction deux outils entre eux, de faire passer des informations d'un outil à l'autre, de mettre en place des déclencheurs et de mettre en place des actions sur base de ces déclencheurs. Très clair et content de voir qu'il y a des cas concrets qu'on peut utiliser. Super. Écoute, la question suivante, je laisse la parole à Leïla.

  • Speaker #1

    Moi, je vais revenir un petit peu sur l'épisode du café numérique, parce que c'est quand même extraordinaire d'être toujours bénévole comme ça depuis 13 ans à cet événement qui réunit beaucoup de monde et qui réunit aussi pas mal de grands noms. Alors, ma question ici, elle est ça, mais... Comment fais-tu pour accueillir des grands noms ? Dernièrement, j'ai assisté à la conférence de Laurent Alexandre sur l'intelligence artificielle. Comment fais-tu ? Quel est ton carnet d'adresse, Jérémy ?

  • Speaker #2

    Le même que tout le monde, on a tous le même carnet d'adresse. En fait, désolé, c'est peut-être pas hyper engageant comme réponse, mais en fait, tout le monde a le même carnet d'adresse. Aujourd'hui, tout le monde est contactable de la même façon. E-mail, LinkedIn, un message en privé. Et c'est comme ça que je contacte les gens de manière générale. En fait,

  • Speaker #0

    tu as fait un flux à pierre tous les jours. Pendant trois mois, tu lui envoyais des messages automatisés à vous.

  • Speaker #2

    Par contre, je l'ai très peu automatisé, ce processus-là. Mais je l'ai systématisé. On va dire que dès qu'on a envie d'inviter quelqu'un, on lui envoie un petit message. Il est plus court qu'à ce qu'on croit. Je pense que si je comparais les messages que j'envoyais à l'époque, il y a dix ans, j'envoyais une tartine aux gens. Et maintenant, j'envoie deux lignes en mode on est café numérique, on a un café numérique à telle date, est-ce que tu veux venir ? Ça se limite à ça quasiment. C'est pas un manque de politesse ou quoi que ce soit. Je pense qu'au contraire, je remarque que les orateurs, les intervenants, plus ils sont connus et plus il leur faut un message court et direct. Et donc ça, c'est toutes les choses qu'on apprend au fur et à mesure. C'est des essais-erreurs. Il n'y a rien de pire que d'automatiser quelque chose qui ne fonctionne pas. C'est encore une fois le message qu'on reçoit trop souvent sur LinkedIn et de collègues marketeurs de dire Allez, il faut que tu automatises, mais attends, est-ce que c'est sûr que ça fonctionne d'abord ? Et puis après, tu peux effectivement penser à automatiser. C'est vrai qu'une des premières campagnes qui a fonctionné en mode automatisé pour Café Numérique, ce n'est pas l'invitation d'intervenants, mais c'est plutôt le recrutement de nouveaux organisateurs. Donc, il y a eu une période où on voulait effectivement agrandir la galaxie Café Numérique et... La façon de l'agrandir, c'est en ayant des organisateurs dans différentes villes. Et là, c'est vrai qu'avant d'automatiser, on a d'abord envoyé des messages manuellement et par dizaines, voire centaines de messages manuels avant de comprendre en fait, ah, en fait, c'est cette cible-là qui répond bien parce qu'on a envoyé tel message de telle façon. Et là, alors, ça vaut la peine d'être automatisé. Et le petit secret de l'époque, c'était, j'avais mis du temps avant de me rendre compte que tout... ceux qui me disaient oui, j'ai envie de relancer un café numérique, c'était ceux qui avaient déjà organisé un Startup Weekend avant. Il suffisait de parser, donc de crawler tous les profils LinkedIn qui avaient fait un Startup Weekend avant en tant qu'organisateur, et puis de les contacter. Et en effet, on avait un taux, je ne connais plus les chiffres, mais ils étaient assez exceptionnels. Et du coup, ce qui a donné des cafés numériques un peu partout dans le monde. Donc, ouais, voilà. Donc, je ne sais plus où on était, du coup.

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une petite question un peu plus... personnel pour Benoît et pour moi. C'est là où on va lancer ce podcast, auquel tu es invité. Et donc, on est un peu néophytes dans le domaine. Est-ce que tu n'aurais pas un peu pour nous des conseils ?

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que moi, je n'ai pas d'expérience vraiment dans le podcast. Alors, on a eu avec Café Numérique un petit passage pendant la pandémie. Non, même avant la pandémie, en fait. On avait lancé un podcast. Il faut s'armer de beaucoup de patience, j'ai l'impression, pour lancer un podcast. Mais je pense qu'il y a beaucoup de liens à faire avec les événements quand même. Donc, je pense que pour un événement ou un podcast, pour que ça fonctionne, il faut bien sélectionner ses intervenants. Donc, je ne sais pas, on verra après si celui-ci était un bon épisode ou pas. Non, mais vraiment, je pense que d'abord, on va écouter quelque chose. Par exemple, Laurent Alexandre, juste pour donner un exemple, on a mis l'épisode sur la chaîne YouTube. D'habitude, on a 300 vues sur nos épisodes Café Numérique en ligne. Ça n'a jamais été notre... cheval de bataille mais par contre avec Laurent Alexandre après une semaine il y avait déjà 2000 vues sur la vidéo alors que on ne cherche pas à soigner quoi que ce soit au niveau de la communication sur Youtube c'est vraiment on prend le fichier brut et boum on le met sur Youtube et là directement on a eu 2000 vues donc je pense que l'intervenant clairement joue un rôle ensuite je pense que la thématique en relation avec votre audience est hyper importante donc si votre audience s'intéresse à certaines choses il faut essayer de mettre le doigt dessus et d'en faire une thématique voilà ça c'est pour moi les deux éléments les plus importants pour faire en sorte qu'un podcast fonctionne. Après, évidemment, il y a la façon où vous allez... L'animer. L'animer, quoi. Voilà. Ça, c'est pour moi les deux éléments les plus importants. Après, il y a évidemment des techniques de growth hacking. Je me rappelle de Mathieu Stéphanie de Génération 2 It Yourself qui racontait que quelque chose qu'il avait fait au début, qui avait marché pour lui, c'était d'aller dans tous les Apple Store et d'aller sur les téléphones et de s'inscrire ou d'appuyer sur Play sur tous ses podcasts, de les liker, etc. Et du coup, il avait un boost d'engagement à différents endroits d'Apple Store comme ça. Et sachant qu'en fait, quelque part, c'est pas con parce que avec des podcasts, on a un peu... tous sur le même pied d'égalité au début et un podcast qui a un peu plus d'engagement qu'un autre un tout petit peu plus d'engagement il a deux ou plus de visibilité donc bon après ce qui est sûr c'est que maintenant tout le monde va utiliser cette technique de growth hacking donc il va falloir encore trouver autre chose pour pouvoir ressortir davantage parce qu'il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking donc si on choisit cette stratégie growth hacking il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois ouais je pense qu'on a un peu plus

  • Speaker #0

    On va devoir réfléchir à quelques techniques et c'est possible qu'on fasse appel à toi. Je suis peut-être dans les appareils. Et tes automatisations via IA et GNI pour pouvoir peut-être sortir un peu plus du lot. Je reviens peut-être au café numérique avant. Donc, si j'ai bien compris, il y en a un qui est très actif à Liège. Est-ce qu'il y a d'autres villes en Belgique où on en retrouve et qui sont vraiment des vrais lieux de rencontre où il se passe des choses ?

  • Speaker #2

    Café numérique, depuis la pandémie, il n'y a plus de chapteurs de villes. qui sont actifs, ce n'est Liège, à ma connaissance. Maintenant, il y en a peut-être dans d'autres parties du monde, comme sur le continent africain, où potentiellement il y en a encore qui s'organisent. C'est vrai que je n'ai plus de contact en direct avec eux. Donc potentiellement, il y en a encore. Mais à ma connaissance, Liège est vraiment à coup sûr hyper actif. Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Écoute, peut-être qu'on va pouvoir négocier avec toi un petit passage dans un des prochains Café numérique. Pourquoi pas ? Qui sait ?

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    on en discutera en oeuvre après écoute moi je trouve ça super intéressant je sais pas si on avait d'autres questions qu'on souhaitait encore te poser j'imagine qu'il y en a peut-être encore une ou deux ou d'autres choses que tu souhaitais mentionner en fait dans l'AI générative le plus dur c'est en fait moi ce que je fais c'est que quand je travaille avec l'AI générative dès

  • Speaker #2

    que je trouve un truc un peu intéressant je l'enregistre et je le publie et après c'est très compliqué pour moi de me rappeler de tout parce qu'il y a tellement de choses à faire que là, si on me pose la question, qu'est-ce qu'on peut faire avec les... C'est super compliqué à répondre. Si je vais me rappeler de certaines choses que j'ai faites, certaines choses que je fais encore aujourd'hui, de manière quotidienne, etc. Mais c'est toujours des questions compliquées. Donc, ouais, je pense qu'on a fait le tour de pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai quand même encore une question. Je pense que c'est vraiment intéressant de voir la part de ton temps qui est consacrée à l'utilisation de ces outils. Donc, combien de temps, pourcentage de ton temps, est-ce que tu passes à... tester des choses, à mettre en place ce genre d'automatisation, à trouver le petit plus qui va te différencier par rapport à la concurrence. Et on parle de quoi ? De 2%, 5%, 10%, 20% ? Ça dépend évidemment, mais d'une moyenne générale, si tu prends...

  • Speaker #2

    C'est compliqué à dire. Par contre, ce que je sais, c'est que j'ai en moyenne utilisé une demi-journée par semaine pour faire des expérimentations, tester des choses. Plus de la moitié ne va pas fonctionner du tout. Et puis après, ça va être vraiment essayer d'intégrer la diligence artificielle dans le quotidien. Et donc ça, c'est plus difficilement calculable parce que ça intervient vraiment de manière très, très fragmentée dans une journée. Mais aujourd'hui, c'est quand même quelque chose qui prend une grosse place. Donc je dirais, il y a 30% de mon temps qui est sur l'utilisation de l'AI.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le message peut-être à retenir. Pour l'instant, il y a des gens qui n'ont pas encore commencé. Donc allez-y et vous allez vite voir les effets positifs que ça peut vous amener dans votre travail au quotidien.

  • Speaker #2

    C'est surtout après un an d'utilisation qu'on va vraiment se dire, Ah ouais, en fait, il y a un an, je faisais ça. C'est comme ça que je bossais. Si on regarde de manière plus récente, par rapport à hier, avant-hier, etc., on ne va pas voir de différence. Mais après un an d'utilisation, clairement, aujourd'hui, avec ce qui se passe, ce sera complètement différent de la façon dont on travaille. En fait, c'est une cumulation de petites choses qui font la différence. Et TGPT, c'est la partie visible de l'iceberg. La vraie question, c'est comment est-ce que les outils que vous utilisez déjà vont intégrer ça ? Je suis persuadé qu'il y a plein de choses qu'on ne va pas nécessairement se rendre compte. Ça va être là, derrière, il y a l'intelligence artificielle. C'est de la recommandation. Mais quelque part, on ne va pas nécessairement s'en rendre compte de manière instantanée. Si on réfléchit plus loin, on va se rendre compte de l'intelligence artificielle qui est utilisée. Mais je veux dire, c'est des petites choses qui vont être ajoutées au quotidien et qui fait qu'après un an, on va se rendre compte qu'on travaille différemment.

  • Speaker #0

    On peut revenir en arrière, c'est pas envisageable.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    OK.

  • Speaker #1

    Alors, merci pour tous ces conseils et toutes ces recommandations concernant l'intelligence artificielle en marketing. Alors moi, j'ai quand même une dernière petite question qui me taraude depuis des semaines. La question qui tue. Est-ce que je dois vraiment faire un selfie dans mes postes LinkedIn pour qu'il marche ?

  • Speaker #2

    Oui, la réponse est oui. Éventuellement, le régénérer après avec de l'intelligence artificielle ou demander des choses. Non, mais clairement, le selfie, c'est important. Donc, si tu veux, on en prend un maintenant.

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Un tout grand merci, Jérémy, pour ce super échange. On va effectivement prendre ce petit selfie et le poster sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #2

    À très vite ! Avec plaisir, merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? des idées que vous souhaitez discuter, notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffey et on vous dit à très vite.

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Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'intersection dynamique entre l'intelligence artificielle et le marketing. Nous accueillons Jérémy Corman, un expert liégois reconnu dans son domaine. 


Avec plus d'une décennie d'expérience en marketing, Jérémy partage son parcours unique, depuis ses débuts dans une startup wallonne jusqu'à la création de Marketing Makers et le lancement de projets innovants à San Francisco.


Découvrez comment Jérémy a intégré l'IA dans ses stratégies de marketing et ses expériences avec les technologies émergentes. En explorant des sujets tels que l'automatisation, les stratégies génératives et l'importance de l'analyse dans le marketing moderne, cet épisode offre des perspectives précieuses pour les professionnels du marketing et les passionnés de technologie.


Avec Jérémy, nous avons également parlé :

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Transcription

  • Speaker #0

    À San Francisco, ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, peut-être qu'on pourra en parler aussi. Ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Moi, mon avis, c'est que Tchad GPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps. Il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking. Si on choisit cette stratégie growth hacking, il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de notre série de podcast sur l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Jérémy Corman pour une session spéciale sur l'IA et le marketing.

  • Speaker #0

    Salut Benoît.

  • Speaker #2

    Bonjour Jérémy. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît assez bien. Mais pour les auditeurs qui ne te connaissent pas, peux-tu nous dire qui es-tu et résumer un peu ton parcours ?

  • Speaker #0

    Ok, salut Leïla merci de me recevoir dans ce podcast donc je m'appelle Jérémie Thurman c'est toujours un peu compliqué de se résumer comme ça, mais si je devais résumer vite fait le parcours ça fait 13 ans, facile un peu plus même, que j'ai commencé on va dire dans le marketing de manière générale j'ai commencé on va dire après donc un bachelier en marketing je me suis lancé dans une start-up, j'ai rejoint une start-up en tant que salarié pendant 3-4 ans donc une start-up wallonne du côté de Rochefort. Donc, ce n'est pas du tout la Silicon Valley. En tout cas, ce n'est pas comme ça qu'on se l'imagine. Et puis après, j'ai rejoint un grand groupe, L'Empiris, racheté ensuite par Total. J'ai fait 3-4 ans aussi. Et puis, je me suis lancé. J'ai lancé un premier SaaS, qui finalement s'est révélé ne pas être un SaaS par la suite. Et puis après, je me suis lancé comme consultant, coach, notamment pour des ateliers marketing à l'atelier digital de Google à Bruxelles. Voilà, donc des missions de consultance pour des startups, principalement, quelques grands groupes pour des projets. Et puis après, je suis parti à San Francisco un an et demi. Et puis, j'ai décidé de tout simplement revenir et lancer une agence, Marketing Makers, de ensuite lancer un nouveau projet de startup qui s'appelle Airplan. On a peut-être l'occasion d'en parler. Voilà, et donc, oui, je ne l'ai pas dit à San Francisco. Ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, et peut-être qu'on pourra en parler aussi.

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux déjà nous dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, il s'agissait d'une startup qui s'appelait Gatekeeper. Donc, l'objectif, c'était d'automatiser déjà une partie de mon boulot. Donc là, l'idée, c'est que souvent dans mes missions de consultant, justement, on me demandait d'analyser un petit peu les marques et surtout analyser la façon dont elles communiquent sur les réseaux sociaux, le type de contenu qu'elles partagent, le type de contenu, les performances que ça génère. Donc... L'idée, c'était d'automatiser tout ça. Et pour ça, on utilisait l'intelligence artificielle à l'époque de Google. Donc, on était en 2019 à ce moment-là. On utilisait l'intelligence de Google pour lire dans les images, les vidéos, le texte et de générer ainsi des rapports automatisés sur les calendriers éditoriaux des différentes marques et de leurs concurrents.

  • Speaker #1

    Tu parles des Google Analytics, Google Trends, Google Keywords, ce genre d'outils ou c'est encore quelque chose de différent ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'est pas tout à fait comme Google. Ce n'est pas du référencement. L'idée de cette startup... c'était d'analyser vraiment le contenu partagé par les marques sur Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, Instagram. Donc, par exemple, on avait à l'époque Proximus, Belfius comme clients et on se connectait aux différentes API des réseaux sociaux pour collecter tout le contenu. Et ensuite, on utilisait l'intelligence de Google pour faire des rapports automatisés sur base d'un modèle qu'on avait créé. Et donc, en gros, oui, ça automatisait le travail. d'un social media stratégiste, peut-être qu'on pourrait le définir comme ça, parce qu'on regarde le contenu, on regarde les performances que ça génère, on compare aussi vis-à-vis de la concurrence et on fait ça sur des milliers de postes. Donc, ça donne des tendances sur les types de contenus et on peut en tirer vraiment des conclusions comme qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on publie le mois prochain, la semaine suivante, dans trois mois. Donc, ça permettait vraiment de générer automatiquement des calendriers sur base de l'historique d'une marque et de ses concurrents.

  • Speaker #1

    Mais pour que je comprenne bien, donc cette... Pas prédiction, mais la stratégie que vous alliez appliquer restait une stratégie qui était développée par des humains, entre guillemets. C'était pas aussi... Vos algorithmes ne vous permettaient pas de déjà conseiller une stratégie spécifique, où ça vous donnait des pistes peut-être, mais ça n'allait pas plus loin.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai qu'en effet, ça a généré la première partie qui était l'analyse. Et toute bonne stratégie, en fait, ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Ça peut marcher, mais nous, on pensait qu'effectivement, d'abord, c'est regarder ce qui a bien fonctionné pour une marque, son historique, pour pouvoir construire sur ses forces et faiblesses. Donc, c'est une forme de SWOT, d'analyse SWOT pour les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, super, c'est clair, merci.

  • Speaker #0

    Voilà, donc...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux reprendre avec ta nouvelle activité.

  • Speaker #0

    Voilà, donc je suis revenu d'ADSF, j'ai créé Marketing Makers, qui est en fait une agence, un réseau, je ne sais pas encore très bien comment le qualifier, mais ça part en tout cas d'une vision qui est de dire que chaque marketeur aujourd'hui peut être beaucoup plus autonome qu'il l'était avant. Pourquoi ? Parce que justement, on a tous ces outils à disposition qui fait qu'aujourd'hui, un marketeur est aussi un maker. parce qu'il est, on va dire, propulsé par l'intelligence artificielle, il est aidé et supporté par tous ces outils. Et si le marketeur sait les utiliser, eh bien, il peut vraiment, en fait, faire beaucoup de choses lui-même. Donc, ça part vraiment de ce côté maker, quoi. C'est dans le nom. J'ai voulu vraiment l'imprimer dans le nom dès le départ parce que oui, il y a tous ces outils à notre disposition. Il faut en faire quelque chose. Et ça, ça passe par de la pratique, de la formation et ce genre de choses. Et c'est ce qu'on fait chez Marketing Maker, c'est qu'on accompagne à la fois les clients On les conseille sur une stratégie digitale et on va aussi fournir des formations pour former les équipes dans les différents projets sur base d'un objectif clair et concret. Voilà, donc ça mélange à la fois le côté hyper pratique. Ça mélange aussi les méthodologies de Growth Marketing. Donc, en gros, on utilise beaucoup les données pour en fait prendre des décisions. Donc, c'est toujours souvent les données qui vont, en tout cas, guider les différents marketeurs. Et donc, voilà, c'est Marketing Makers. On est une communauté aussi maintenant de 200 marketeurs francophones principalement. Et voilà, donc on fait notre petit bonhomme de chemin. Et donc, en parallèle, depuis 13 ans, il y a aussi le café numérique, qui sont des conférences où on rassemble des gens, des technophiles, ou même juste des gens qui s'intéressent à une thématique en particulier, parce qu'à chaque fois, on change la thématique. Mais on en revient toujours à parler des nouvelles technologies et ou de l'innovation. Donc, on invite des experts. Ils peuvent être 1, 2, 3, 4. On les rassemble ici maintenant à la Grand Poste. Avant, on faisait ça un peu partout dans la ville. Maintenant, c'est à la Grand Poste à Liège. Et à l'époque aussi, il y avait des cafés numériques un peu partout, en Wallonie, à Bruxelles et à l'international, avec Paris, Londres, Kinshasa en Afrique, Bogota, New York. Et aussi, ça allait même jusqu'au Népal, à Kathmandu, en Inde, à Bangalore. Bangalore, fantastique. Silicon Valley de l'Asie, finalement, Bangalore. Enfin bref, toujours en parallèle, passionné de tech. Et donc, j'y trouvais toujours mon compte avec Café Numérique. Et j'y trouve aussi mon compte dans les projets que je mène. Mais ça, c'est un petit peu mon activité bénévole, le Café Numérique, que je fais depuis toujours. Enfin toujours, depuis 2010.

  • Speaker #1

    Donc, c'est toi qui as l'initiative du Café Numérique de Liège, si je...

  • Speaker #0

    Voilà, de Liège, avec un petit groupe d'organisateurs. L'équipe a évolué au fil du temps. Mais en effet, oui, ça a démarré avec trois organisateurs. Et puis très vite, d'autres co-organisateurs ont rejoint l'équipe. Je pense notamment à Sam Piroton, Sébastien Lévy, Mélissa Adianteté et d'autres. Donc voilà, l'équipe a évolué au fil du temps. Donc en effet, c'est ce que je fais depuis 2010 avec eux. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on est peut-être à 200 événements organisés. On a aussi eu des formats podcast à un moment donné, pendant la pandémie notamment. Mais voilà, donc ça c'est... Clairement, l'idée d'un café numérique, c'est de promouvoir l'innovation au plus grand nombre, les technologies et l'innovation au plus grand nombre. Et on pense clairement que c'est le réseau qui va aussi permettre à un écosystème de pouvoir évoluer. Et on a une tagline qui est de dire on se situe entre le bar et la conférence. Donc, à la fois, on y va pour apprendre, mais on y va aussi pour passer un bon moment et réseauter. Dans une ambiance hyper décontractée, pas trop, trop formelle. C'est vraiment un mélange de formalité, décontraction qui nous caractérise assez bien.

  • Speaker #2

    Alors, je reviens à des questions un peu plus formelles.

  • Speaker #0

    Oulah !

  • Speaker #2

    On voit que le marketing est certainement le secteur qui a été le plus impacté par l'intelligence artificielle. C'est aussi le secteur où on utilise le plus l'intelligence artificielle. Pourquoi est-ce que c'est ce secteur-là qui a été le plus séduit par l'intelligence artificielle ? Est-ce que tu as un avis là-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, ça rejoint aussi la raison, je trouve, pour laquelle, moi, je me suis dirigé vers le même. le marketing de manière générale, c'est que le marketing est à la croisée de pas mal de chemins. Il est à la croisée à la fois de l'aspect créatif, on va avoir une idée de concept, on va arriver par rapport à une idée de manière générale, une idée de campagne, une idée de produit, une idée de canal, d'angle d'attaque, de message, d'audience à cibler. Donc il y a vraiment une grosse partie hyper créative. Et puis, il y a une partie aussi plus rationnelle, plus analytique, où on va analyser ce qui se passe, des chiffres, des statistiques. Et on peut avoir une approche hyper cartésienne du marketing. Et ce qui est bien, c'est que du coup, on peut toujours y trouver son compte. Donc, les personnes qui sont à la fois plus analytiques vont pouvoir uniquement se faire plaisir avec ça. Et d'autres qui sont plus créatives vont pouvoir aussi générer plein d'idées. Et l'intelligence artificielle peut aider sur les deux parties. grandement, si bien pour l'analyse de données. D'ailleurs, moi, j'ai commencé avec ça dans le projet Gatekeeper dont j'ai parlé à San Francisco, mais ça a débouché toujours aussi sur des idées plus créatives. Donc, par exemple, des idées de campagne. Là, il y a carrément un aspect hyper créatif à développer et les intelligences génératives, elles sont faites pour ça. Elles sont faites pour générer de nouvelles idées, de nouvelles bases, de nouvelles directions. Et du coup, je pense que c'est pour ça que le marketing est peut-être l'un des premiers terrains de jeu pour de l'intelligence artificielle, même si je regardais encore des stats il n'y a pas très longtemps où apparemment, l'intelligence artificielle générative était peut-être le plus utilisé dans le développement informatique, dans la programmation. Donc voilà, je ne sais pas à quel point on fait peut-être plus de programmation avec l'intelligence artificielle qu'on fait de marketing. C'est difficile, à mon avis, d'avoir des informations et des datas par rapport à ça. Mais je ne suis pas étonné que le marketing, en effet, soit le premier terrain de jeu. Et c'est aussi une audience qui est bien communiquée par des définitions, puisqu'on s'adresse à des marketeurs eux aussi, enfin ce sont des professionnels à la communication, et donc ce sont les premiers à en parler versus des développeurs qui l'utilisent, je vais dire des développeurs dans une cave qui l'utilisent sans vouloir stigmatiser trop et qui n'en parlent pas quoi, tu vois, mais pour moi la raison c'est que c'est à la fois créatif analytique et du coup c'est propice comme terrain de jeu Donc tu veux dire que l'IA ici te permet vraiment,

  • Speaker #1

    enfin l'IA générative en l'occurrence de trouver des nouvelles idées de campagne auxquelles tu n'aurais peut-être pas pensé, ou de la coupler avec certains événements ou certains insights qui ont été générés par l'IA et qui pourraient fonctionner dans tel ou tel domaine parce que l'IA t'a donné ce genre d'infos. C'est comme ça qu'on doit le percevoir. Je ne sais pas si tu as quelques exemples que tu pourrais nous présenter.

  • Speaker #0

    Le plus simple pour moi, c'est sans doute de repartir de manière chronologique. Les premières fois où j'ai utilisé l'intelligence artificielle générative, c'est avec un client, une startup qui était basée aux Etats-Unis. Donc là, c'était en... Je pense, je ne dis pas d'erreur, on était en 2020. ChatGPT n'existait pas encore, mais on utilisait déjà les technologies d'OpenAI. Et à l'époque, il y avait déjà GPT-3. Et donc, en se connectant avec des API, on pouvait générer du contenu texte. Et les premiers réflexes qu'on a eus à ce moment-là, c'est de s'en servir pour générer du contenu et générer plus de trafic via les moteurs de recherche. Et donc, cette startup-là, Oui, en effet, ça nous a permis très rapidement de surbâser cette intention de mots-clés. Pour ceux qui ne connaissent pas le référencement, c'est assez simple. Un référencement, c'est en gros être présent sur Google, le mieux classé dans les résultats de recherche. Et l'idée, c'est un petit peu de prendre les données de ces moteurs de recherche, donc les mots-clés qui se sont recherchés dans ces moteurs de recherche-là, de repartir de ces mots-clés-là et à partir de là, créer du contenu. Donc à partir d'un mot-clé comme par exemple permis d'urbanisme, pour prendre... Un exemple qui n'est pas tout à fait lié au hasard, permis d'urbanisme, à partir de là, il y a plein de contenus possibles à créer. Et à la fois, ça part sur des analyses de ce que les gens recherchent, mais aussi des idées créatives pour capter leur attention sur une thématique permis d'urbanisme qui est très formelle, qui n'est pas très engageante de prime abord. Comment est-ce qu'on va créer du contenu à partir de ça ? Et donc, l'intelligence artificielle générative va aider à créer plein de thématiques liées à cette intention-là. Et donc... Ça, c'était sans doute le premier réflexe que j'ai eu avec l'intelligence générative. On parle de campagne ici sur Google, donc des campagnes SEO, mais ça génère à la fois des idées et puis ça écrit du contenu. Et donc oui, déjà à partir de 2020, je me suis dit, tiens, l'AI génératif, ça peut aller très loin et ça peut vraiment changer pas mal de choses. Ça peut amplifier le travail des marketeurs.

  • Speaker #1

    Juste un exemple, j'essaie de contextualiser le truc, j'ai bien compris, mais imaginons que je suis commerçant et je... fabrique des t-shirts. J'ai mes produits, ça fonctionne plus ou moins, je n'ai pas trop de trafic sur mon site web. L'IA générative pourrait, par exemple, m'aider à, sur base, comme tu l'as dit, des tendances clés que tu aurais identifiées sur certains outils, de générer du texte que je peux mettre, par exemple, dans mes descriptions de produits pour favoriser le trafic vers ton site et donc générer plus de ventes, par exemple. Ça, c'est un use case classique. C'est comme ça que je dois le comprendre, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. En effet, tu peux enrichir les fiches produits de façon à ce qu'elle soit plus pertinente aux yeux de Google et donc générer plus de trafic sur ces fiches produits-là. Tu peux aussi penser à des choses beaucoup plus larges, comme par exemple générer du contenu autour de la thématique t-shirt de manière très globale en disant, les cinq meilleurs t-shirts pour les startups basées en Belgique. Je ne sais pas du tout si c'est pertinent dans ce cas-ci, mais ça peut être des thématiques aussi plus globales et générer un tas d'idées à partir de là. Ok,

  • Speaker #1

    et imaginons que ces outils sont dans les mains de tous les marketeurs. Certains ne l'utilisent probablement pas encore à son plein potentiel, mais... Si tout le monde applique les mêmes recettes, est-ce que tu ne crois pas qu'à un moment, on va arriver à une situation où en fait, on va se retrouver comme avant finalement ? Tout le monde va faire pareil, donc on va générer du trafic et puis on va atteindre un certain seuil. Et puis, il faudra trouver quelque chose d'autre pour pouvoir se différencier. Est-ce que ça, c'est des situations que tu remarques déjà aujourd'hui où on n'y est pas encore du tout en fait ? On est vraiment au balbutiement de la GNI et encore il y a beaucoup à faire pour pouvoir l'exploiter pleinement.

  • Speaker #0

    C'est des situations qui se répètent dans le marketing. C'est constamment dès qu'il y a quelque chose de nouveau et qui fonctionne, les marketeurs vont être les premiers à les presser comme des citrons jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule goutte. Et puis quand il n'y a plus de citron, on jette le citron. Les marketeurs sont super bons là-dessus. Vraiment, dès que ça fonctionne, ils s'y jettent tous. Maintenant, c'est toujours la question de est-ce que je prends le risque d'être dans les premiers à tester quelque chose qui peut-être ne va pas fonctionner ? Et du coup, on se regarde un petit peu et on se dit, vas-y toi d'abord. Et puis, en général, dès que ça fonctionne, on s'y jette à fond. Et en effet, c'est toujours un petit peu une question de concurrence. Donc, c'est toujours comme ça dans le marketing. C'est-à-dire, est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer les gens ? En fait, elle ne va pas remplacer techniquement les gens à proprement parler. C'est juste que les gens qui vont l'utiliser vont être meilleurs sans doute. que les gens qui ne l'utilisent pas. Et du coup, c'est juste une question est-ce que tu l'utilises ou pas ? Est-ce que tu l'utilises mieux que ton concurrent ? On va être équipé de manière équivalente. Et je pense qu'il y aura toujours un terrain de jeu pour ceux qui ne l'utilisent pas parce qu'ils auront trouvé une façon de faire qui les différencie. Et il y aura aussi sans doute de la place pour eux. Mais je veux dire, de manière globale, l'intelligence artificielle générative permet de faire des choses exceptionnelles. Donc si on peut en revenir justement à cette startup en question. Pour vous donner une idée, en 2020, en un an, on a réussi à générer de 0 à 1 million de visiteurs de manière organique par mois. Alors, il y avait une équipe de 20 personnes, de copywriters de 20 personnes, mais leur job était automatisé à 90%. Et c'est vrai qu'on était dans les premiers à exploiter GPT-3. Aujourd'hui, si on devait répliquer la même chose, je ne garantis pas qu'on arriverait à des résultats aussi significatifs. Mais voilà, c'est toujours une question risque-reward, quoi. est-ce que je suis prêt à prendre le risque pour avoir une récompense plus haute ou est-ce que j'attends en effet qu'il y ait plus de concurrence qui éprouve un petit peu l'outil ou pas donc ouais c'est ça un petit peu la question

  • Speaker #1

    Ok super, belle expérience en tout cas et t'as bien dû t'amuser à tester ces nouveaux outils à l'époque quand c'était pas encore très connu finalement c'était vraiment les balbutiements ou en tout cas c'était pas dans les mains du grand public comme c'est le cas maintenant Ouais,

  • Speaker #0

    c'était peut-être, la techno était peut-être connue Mais en tout cas, OpenAI et GPT-3 n'étaient pas aussi popularisés à cette époque-là. Et c'est vrai que c'était clairement, c'est clairement les meilleurs pour générer du texte qualitatif. Donc, c'est toujours une balance entre trouver la bonne technologie et savoir se l'approprier mieux que les autres et trouver aussi son terrain de jeu, à savoir son marché, son audience. Donc, c'est une combinaison de beaucoup de choses au final. C'est ce qui rend à la fois le marketing hyper propice et à la fois intéressant. Voilà, c'est cool.

  • Speaker #2

    Alors, est-ce que tu as rencontré des gens dans le marketing qui étaient réfractaires à cette generative VI ? Pourquoi ils seraient réfractaires à ça ? Et quels conseils, donc, j'ai bien compris que tu étais plutôt pro-generative VI, mais quels conseils donnerais-tu à ceux qui ne souhaitent pas utiliser ce type d'outil, si tu en connais ?

  • Speaker #0

    J'en connais pas personnellement, sans doute parce que je m'entoure de gens qui me ressemblent un peu, soit de conscience, soit de manière inconsciente, mais... Clairement, sur mon chemin, j'ai toujours rencontré des gens qui étaient réfractaires par rapport à certaines technologies. Par exemple, j'ai déjà fait des campagnes de promotion quasi numérique qui parlaient d'intelligence artificielle. Je pense à une thématique où on parlait, je pense, de copywriting, justement, où j'ai ciblé que des copywriters sur LinkedIn. Donc, j'ai automatisé des campagnes où j'envoyais des messages à tous les copywriters de Liège et des alentours. Et j'ai eu des messages très clairement qui me disaient... c'est n'importe quoi, c'est honteux, jamais j'utiliserai l'intelligence artificielle pour travailler. Et moi, je ne me battais pas avec ces personnes-là, ils ont chacun à son avis. Et en gros, bonne journée, mais je restais là. Mais ce que je veux dire, c'est, je pense qu'il y a... une certaine pudeur, je ne sais pas si on peut dire pudeur, ou peut-être une honte d'utiliser l'intelligence artificielle. Je ne sais pas, je pense que chez certains, ça doit désacraliser un peu le métier ou remettre en cause peut-être leurs compétences. Je ne sais pas. En tout cas, je sais qu'il y en a qui sont contre, peut-être par idéologie. Il y en a qui sont contre ou qui prétendent ne pas l'utiliser parce qu'en fait, ils l'utilisent, ils ne veulent pas qu'on le sache, alors qu'en fait, il n'y a pas de honte à utiliser un outil. C'est juste que peut-être que celui-là est plus impressionnant que les autres, mais il n'y a pas de honte à utiliser un outil. Enfin, je veux dire, si ça te permet à travailler mieux et plus vite, il n'y a pas de honte avec ça. Et après, je me rappelle avoir fait un sondage sur LinkedIn où j'ai interrogé mon réseau sur qui utilise la version gratuite de ChatGPT, la version payante et qui n'utilise pas ChatGPT. Je me rappelle qu'il y avait 15% des gens qui n'utilisaient pas du tout ChatGPT, un peu plus de 50% qui utilisaient la version gratuite et le reste utilisaient la version payante. Et là, on était mi-juin. Mi-juin. Donc, ça a sans doute un peu évolué.

  • Speaker #1

    C'est une adoption qui a quand même une vulgaire phénoménale. Oui, ça, c'est clair. Moi, je pense qu'il y a une troisième catégorie aussi. C'est les gens qui ne sont pas spécialement contre ni pour. C'est juste qu'ils ne savent pas comment commencer, en fait. Donc, c'est un outil, oui. Mais qu'est-ce qu'on peut lui demander ? Qu'est-ce qu'on peut faire avec ? Comment est-ce qu'on l'utilise à bon escient ? Bon, après, il faut l'utiliser, je pense. Moi, j'utilise tous les jours. Tu découvres encore tous les jours les bonnes manières de l'interroger, ce qu'il peut faire sur toi. Il y a plein de ressources aussi disponibles, notamment sur YouTube, etc. Mais si tu devais donner quelques conseils à des marketeurs qui ne l'ont pas encore utilisé ou qui se posent des questions, est-ce que je dois le faire ou pas ? Ils peuvent commencer par quoi ? Des petits trucs simples qui pourraient facilement leur faire prendre confiance, en fait, dans cet outil et dans ses bienfaits.

  • Speaker #0

    En fait, c'est hyper contre-attuitif. Je m'explique. En fait, quand tu utilises JGPT pour la première fois, tu es juste bluffé en général. Tu te dis, waouh, il ne m'en reste plus rien à faire. Et c'est la première impression. Quand tu commences à lire vraiment le texte, dans son contexte, dans l'objectif que tu cherches à atteindre, tu dis, ben oui, non, en fait, il faut que j'améliore ceci, le titre. Ce n'est pas exactement les mots qu'on utilise. Tiens, il a oublié de parler d'autre chose dans cet article. Voilà, je prends à chaque fois l'exemple de l'article, mais on pourrait parler d'autres exemples. Mais il y a cette première impression qui est en mode, waouh, c'est incroyable. Et j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de marketeurs s'arrêtent à ça. Et ensuite... font la promotion de ChatGPT en mode ça va révolutionner votre métier, etc. Vous allez pouvoir gagner l'argent très facilement en ne levant pas le petit doigt. Et c'est souvent ce message-là. Et je trouve que ce message-là, il fait énormément de tort à tout le monde, en fait, dans le sens où, moi, mon avis, c'est que ChatGPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Et ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps parce que tu dois apprendre à l'utiliser. à lui donner les bonnes instructions, le bon feedback. Et tu dois bien te connaître, toi, connaître ton métier pour pouvoir, en fait, être capable d'anticiper un petit peu ce que tu dois lui demander à l'avance pour que ça te fasse gagner du temps. Parce que si tu ne l'utilises pas bien, il vaut mieux que tu, peut-être, que tu ne l'utilises pas du tout. Et donc, c'est ça qui fait que là, potentiellement, il y a des gens qui vont être dans une phase de désillusion où ils le sont déjà, ils l'ont peut-être déjà vécu, ils se disent, c'est bon. C'est un phénomène de mode où on n'y croit plus. Bref, mais c'est là qu'il y a malheureusement beaucoup de brouilles autour de... En fait, il ne faut pas tomber dans le piège du message, chaque GPT, c'est ce qui va, en un claquement de doigt, révolutionner tout. Oui, il y a un effet hyper impressionnant la première fois que tu l'utilises, mais la vraie question, c'est comment tu l'intègres dans ton quotidien. Et ça, c'est un petit peu, tous les jours, différentes techniques, différents angles, beaucoup d'expérimentations. C'est d'abord les esprits curieux qui pour moi, vont vraiment l'adopter.

  • Speaker #1

    Et quand j'entends tes expériences et ce que tu nous racontes, et en fait, tu le mentionnes en l'intégrer dans ton quotidien. Moi, je vois ça, mais j'aimerais bien avoir ton avis. OK, c'est un outil que tu peux interroger, mais en fait, là où il prend toute sa force, c'est aussi quand tu l'intègres dans un flux de travail et que c'est finalement une étape de ton flux et le flux est automatisé. Si tu arrives à bien définir cette étape et ressortir les bons résultats au bon moment quand tu le veux et que tu arrives à automatiser cette chaîne, Là, je pense que ça prend tout son sens. Alors évidemment, construire ce flux, ça prend du temps. Il faut chipoter, il faut tester. Mais je pense que là, tu peux vraiment délivrer une plus-value très intéressante. Est-ce que ça, c'est des choses que tu fais ? J'imagine que oui, parce que tu nous as donné des exemples. Mais cette automatisation, est-ce qu'elle est facile aussi ? Est-ce qu'il y a des outils qui permettent de le faire facilement ? J'en connais quelques-uns, mais lesquels est-ce que tu utilises potentiellement pour créer ces flux et ces workflows ?

  • Speaker #0

    En fait, avant une question d'outils, c'est d'abord une question de mindset, dans le sens où... Moi en premier, mais surtout aussi beaucoup de gens en Europe de manière générale, on n'a pas du tout d'esprit industriel. On est des artisans en général. Et du coup, on est très mauvais à réfléchir comment est-ce qu'on peut automatiser, industrialiser des process. Et c'est là où justement, quand je vous parlais de la startup. que j'ai accompagné pendant un an, où là, moi, j'ai appris énormément. Donc, en gros, c'était une startup dans le fin fond du Texas qui avait créé une équipe 100% remote, mais avec vraiment un siège aux États-Unis et vraiment une ADN très, très à l'américaine, où on va tout industrialiser à fond. Ce qui a permis justement d'atteindre de zéro à un million de visiteurs en très peu de temps, parce que tout était systématiquement industrialisé autour d'une méthodologie qui tenait la route. Et donc, tous les process étaient vraiment... En fait, chaque copywriter était automatisé à 90% si je devais donner un chiffre. Et ça, c'était vraiment quelque chose que moi... Enfin, sur toute la chose, ce que j'en regarde, c'est qu'on a appris à faire en sorte que l'humain rentrait dans un processus d'utilisation d'outils, intelligence artificielle. Et en fait, c'était pour moi la première barrière. C'est déjà avoir un mindset où vraiment on peut scaler. Ce n'est pas juste bricoler quelque chose. et dire, ah tiens, j'ai automatisé ce truc-là, il y a moyen peut-être que ça fasse un use case. Non, en fait, là, c'était vraiment un vrai objectif business avec derrière de l'industrialisation. Mais pour en revenir à ta question des outils, il y a pas mal d'outils qui existent. Les plus connus, c'est Zapier. Ensuite, il y a évidemment le deuxième qui est Make. Make qui est un peu moins cher et qui suit ce qui est un peu un follower ou un challenger de Zapier. Donc l'un ou l'autre, C'est toujours une bonne utilisation. C'est le premier auquel je pense dès qu'il faut automatiser quelque chose. Zapier qui permet de mettre en interaction deux outils entre eux, de faire passer des informations d'un outil à l'autre, de mettre en place des déclencheurs et de mettre en place des actions sur base de ces déclencheurs. Très clair et content de voir qu'il y a des cas concrets qu'on peut utiliser. Super. Écoute, la question suivante, je laisse la parole à Leïla.

  • Speaker #1

    Moi, je vais revenir un petit peu sur l'épisode du café numérique, parce que c'est quand même extraordinaire d'être toujours bénévole comme ça depuis 13 ans à cet événement qui réunit beaucoup de monde et qui réunit aussi pas mal de grands noms. Alors, ma question ici, elle est ça, mais... Comment fais-tu pour accueillir des grands noms ? Dernièrement, j'ai assisté à la conférence de Laurent Alexandre sur l'intelligence artificielle. Comment fais-tu ? Quel est ton carnet d'adresse, Jérémy ?

  • Speaker #2

    Le même que tout le monde, on a tous le même carnet d'adresse. En fait, désolé, c'est peut-être pas hyper engageant comme réponse, mais en fait, tout le monde a le même carnet d'adresse. Aujourd'hui, tout le monde est contactable de la même façon. E-mail, LinkedIn, un message en privé. Et c'est comme ça que je contacte les gens de manière générale. En fait,

  • Speaker #0

    tu as fait un flux à pierre tous les jours. Pendant trois mois, tu lui envoyais des messages automatisés à vous.

  • Speaker #2

    Par contre, je l'ai très peu automatisé, ce processus-là. Mais je l'ai systématisé. On va dire que dès qu'on a envie d'inviter quelqu'un, on lui envoie un petit message. Il est plus court qu'à ce qu'on croit. Je pense que si je comparais les messages que j'envoyais à l'époque, il y a dix ans, j'envoyais une tartine aux gens. Et maintenant, j'envoie deux lignes en mode on est café numérique, on a un café numérique à telle date, est-ce que tu veux venir ? Ça se limite à ça quasiment. C'est pas un manque de politesse ou quoi que ce soit. Je pense qu'au contraire, je remarque que les orateurs, les intervenants, plus ils sont connus et plus il leur faut un message court et direct. Et donc ça, c'est toutes les choses qu'on apprend au fur et à mesure. C'est des essais-erreurs. Il n'y a rien de pire que d'automatiser quelque chose qui ne fonctionne pas. C'est encore une fois le message qu'on reçoit trop souvent sur LinkedIn et de collègues marketeurs de dire Allez, il faut que tu automatises, mais attends, est-ce que c'est sûr que ça fonctionne d'abord ? Et puis après, tu peux effectivement penser à automatiser. C'est vrai qu'une des premières campagnes qui a fonctionné en mode automatisé pour Café Numérique, ce n'est pas l'invitation d'intervenants, mais c'est plutôt le recrutement de nouveaux organisateurs. Donc, il y a eu une période où on voulait effectivement agrandir la galaxie Café Numérique et... La façon de l'agrandir, c'est en ayant des organisateurs dans différentes villes. Et là, c'est vrai qu'avant d'automatiser, on a d'abord envoyé des messages manuellement et par dizaines, voire centaines de messages manuels avant de comprendre en fait, ah, en fait, c'est cette cible-là qui répond bien parce qu'on a envoyé tel message de telle façon. Et là, alors, ça vaut la peine d'être automatisé. Et le petit secret de l'époque, c'était, j'avais mis du temps avant de me rendre compte que tout... ceux qui me disaient oui, j'ai envie de relancer un café numérique, c'était ceux qui avaient déjà organisé un Startup Weekend avant. Il suffisait de parser, donc de crawler tous les profils LinkedIn qui avaient fait un Startup Weekend avant en tant qu'organisateur, et puis de les contacter. Et en effet, on avait un taux, je ne connais plus les chiffres, mais ils étaient assez exceptionnels. Et du coup, ce qui a donné des cafés numériques un peu partout dans le monde. Donc, ouais, voilà. Donc, je ne sais plus où on était, du coup.

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une petite question un peu plus... personnel pour Benoît et pour moi. C'est là où on va lancer ce podcast, auquel tu es invité. Et donc, on est un peu néophytes dans le domaine. Est-ce que tu n'aurais pas un peu pour nous des conseils ?

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que moi, je n'ai pas d'expérience vraiment dans le podcast. Alors, on a eu avec Café Numérique un petit passage pendant la pandémie. Non, même avant la pandémie, en fait. On avait lancé un podcast. Il faut s'armer de beaucoup de patience, j'ai l'impression, pour lancer un podcast. Mais je pense qu'il y a beaucoup de liens à faire avec les événements quand même. Donc, je pense que pour un événement ou un podcast, pour que ça fonctionne, il faut bien sélectionner ses intervenants. Donc, je ne sais pas, on verra après si celui-ci était un bon épisode ou pas. Non, mais vraiment, je pense que d'abord, on va écouter quelque chose. Par exemple, Laurent Alexandre, juste pour donner un exemple, on a mis l'épisode sur la chaîne YouTube. D'habitude, on a 300 vues sur nos épisodes Café Numérique en ligne. Ça n'a jamais été notre... cheval de bataille mais par contre avec Laurent Alexandre après une semaine il y avait déjà 2000 vues sur la vidéo alors que on ne cherche pas à soigner quoi que ce soit au niveau de la communication sur Youtube c'est vraiment on prend le fichier brut et boum on le met sur Youtube et là directement on a eu 2000 vues donc je pense que l'intervenant clairement joue un rôle ensuite je pense que la thématique en relation avec votre audience est hyper importante donc si votre audience s'intéresse à certaines choses il faut essayer de mettre le doigt dessus et d'en faire une thématique voilà ça c'est pour moi les deux éléments les plus importants pour faire en sorte qu'un podcast fonctionne. Après, évidemment, il y a la façon où vous allez... L'animer. L'animer, quoi. Voilà. Ça, c'est pour moi les deux éléments les plus importants. Après, il y a évidemment des techniques de growth hacking. Je me rappelle de Mathieu Stéphanie de Génération 2 It Yourself qui racontait que quelque chose qu'il avait fait au début, qui avait marché pour lui, c'était d'aller dans tous les Apple Store et d'aller sur les téléphones et de s'inscrire ou d'appuyer sur Play sur tous ses podcasts, de les liker, etc. Et du coup, il avait un boost d'engagement à différents endroits d'Apple Store comme ça. Et sachant qu'en fait, quelque part, c'est pas con parce que avec des podcasts, on a un peu... tous sur le même pied d'égalité au début et un podcast qui a un peu plus d'engagement qu'un autre un tout petit peu plus d'engagement il a deux ou plus de visibilité donc bon après ce qui est sûr c'est que maintenant tout le monde va utiliser cette technique de growth hacking donc il va falloir encore trouver autre chose pour pouvoir ressortir davantage parce qu'il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking donc si on choisit cette stratégie growth hacking il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois ouais je pense qu'on a un peu plus

  • Speaker #0

    On va devoir réfléchir à quelques techniques et c'est possible qu'on fasse appel à toi. Je suis peut-être dans les appareils. Et tes automatisations via IA et GNI pour pouvoir peut-être sortir un peu plus du lot. Je reviens peut-être au café numérique avant. Donc, si j'ai bien compris, il y en a un qui est très actif à Liège. Est-ce qu'il y a d'autres villes en Belgique où on en retrouve et qui sont vraiment des vrais lieux de rencontre où il se passe des choses ?

  • Speaker #2

    Café numérique, depuis la pandémie, il n'y a plus de chapteurs de villes. qui sont actifs, ce n'est Liège, à ma connaissance. Maintenant, il y en a peut-être dans d'autres parties du monde, comme sur le continent africain, où potentiellement il y en a encore qui s'organisent. C'est vrai que je n'ai plus de contact en direct avec eux. Donc potentiellement, il y en a encore. Mais à ma connaissance, Liège est vraiment à coup sûr hyper actif. Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Écoute, peut-être qu'on va pouvoir négocier avec toi un petit passage dans un des prochains Café numérique. Pourquoi pas ? Qui sait ?

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    on en discutera en oeuvre après écoute moi je trouve ça super intéressant je sais pas si on avait d'autres questions qu'on souhaitait encore te poser j'imagine qu'il y en a peut-être encore une ou deux ou d'autres choses que tu souhaitais mentionner en fait dans l'AI générative le plus dur c'est en fait moi ce que je fais c'est que quand je travaille avec l'AI générative dès

  • Speaker #2

    que je trouve un truc un peu intéressant je l'enregistre et je le publie et après c'est très compliqué pour moi de me rappeler de tout parce qu'il y a tellement de choses à faire que là, si on me pose la question, qu'est-ce qu'on peut faire avec les... C'est super compliqué à répondre. Si je vais me rappeler de certaines choses que j'ai faites, certaines choses que je fais encore aujourd'hui, de manière quotidienne, etc. Mais c'est toujours des questions compliquées. Donc, ouais, je pense qu'on a fait le tour de pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai quand même encore une question. Je pense que c'est vraiment intéressant de voir la part de ton temps qui est consacrée à l'utilisation de ces outils. Donc, combien de temps, pourcentage de ton temps, est-ce que tu passes à... tester des choses, à mettre en place ce genre d'automatisation, à trouver le petit plus qui va te différencier par rapport à la concurrence. Et on parle de quoi ? De 2%, 5%, 10%, 20% ? Ça dépend évidemment, mais d'une moyenne générale, si tu prends...

  • Speaker #2

    C'est compliqué à dire. Par contre, ce que je sais, c'est que j'ai en moyenne utilisé une demi-journée par semaine pour faire des expérimentations, tester des choses. Plus de la moitié ne va pas fonctionner du tout. Et puis après, ça va être vraiment essayer d'intégrer la diligence artificielle dans le quotidien. Et donc ça, c'est plus difficilement calculable parce que ça intervient vraiment de manière très, très fragmentée dans une journée. Mais aujourd'hui, c'est quand même quelque chose qui prend une grosse place. Donc je dirais, il y a 30% de mon temps qui est sur l'utilisation de l'AI.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le message peut-être à retenir. Pour l'instant, il y a des gens qui n'ont pas encore commencé. Donc allez-y et vous allez vite voir les effets positifs que ça peut vous amener dans votre travail au quotidien.

  • Speaker #2

    C'est surtout après un an d'utilisation qu'on va vraiment se dire, Ah ouais, en fait, il y a un an, je faisais ça. C'est comme ça que je bossais. Si on regarde de manière plus récente, par rapport à hier, avant-hier, etc., on ne va pas voir de différence. Mais après un an d'utilisation, clairement, aujourd'hui, avec ce qui se passe, ce sera complètement différent de la façon dont on travaille. En fait, c'est une cumulation de petites choses qui font la différence. Et TGPT, c'est la partie visible de l'iceberg. La vraie question, c'est comment est-ce que les outils que vous utilisez déjà vont intégrer ça ? Je suis persuadé qu'il y a plein de choses qu'on ne va pas nécessairement se rendre compte. Ça va être là, derrière, il y a l'intelligence artificielle. C'est de la recommandation. Mais quelque part, on ne va pas nécessairement s'en rendre compte de manière instantanée. Si on réfléchit plus loin, on va se rendre compte de l'intelligence artificielle qui est utilisée. Mais je veux dire, c'est des petites choses qui vont être ajoutées au quotidien et qui fait qu'après un an, on va se rendre compte qu'on travaille différemment.

  • Speaker #0

    On peut revenir en arrière, c'est pas envisageable.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    OK.

  • Speaker #1

    Alors, merci pour tous ces conseils et toutes ces recommandations concernant l'intelligence artificielle en marketing. Alors moi, j'ai quand même une dernière petite question qui me taraude depuis des semaines. La question qui tue. Est-ce que je dois vraiment faire un selfie dans mes postes LinkedIn pour qu'il marche ?

  • Speaker #2

    Oui, la réponse est oui. Éventuellement, le régénérer après avec de l'intelligence artificielle ou demander des choses. Non, mais clairement, le selfie, c'est important. Donc, si tu veux, on en prend un maintenant.

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Un tout grand merci, Jérémy, pour ce super échange. On va effectivement prendre ce petit selfie et le poster sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #2

    À très vite ! Avec plaisir, merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? des idées que vous souhaitez discuter, notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffey et on vous dit à très vite.

Description

Dans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'intersection dynamique entre l'intelligence artificielle et le marketing. Nous accueillons Jérémy Corman, un expert liégois reconnu dans son domaine. 


Avec plus d'une décennie d'expérience en marketing, Jérémy partage son parcours unique, depuis ses débuts dans une startup wallonne jusqu'à la création de Marketing Makers et le lancement de projets innovants à San Francisco.


Découvrez comment Jérémy a intégré l'IA dans ses stratégies de marketing et ses expériences avec les technologies émergentes. En explorant des sujets tels que l'automatisation, les stratégies génératives et l'importance de l'analyse dans le marketing moderne, cet épisode offre des perspectives précieuses pour les professionnels du marketing et les passionnés de technologie.


Avec Jérémy, nous avons également parlé :

Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    À San Francisco, ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, peut-être qu'on pourra en parler aussi. Ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Moi, mon avis, c'est que Tchad GPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps. Il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking. Si on choisit cette stratégie growth hacking, il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de notre série de podcast sur l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'accueillir Jérémy Corman pour une session spéciale sur l'IA et le marketing.

  • Speaker #0

    Salut Benoît.

  • Speaker #2

    Bonjour Jérémy. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît assez bien. Mais pour les auditeurs qui ne te connaissent pas, peux-tu nous dire qui es-tu et résumer un peu ton parcours ?

  • Speaker #0

    Ok, salut Leïla merci de me recevoir dans ce podcast donc je m'appelle Jérémie Thurman c'est toujours un peu compliqué de se résumer comme ça, mais si je devais résumer vite fait le parcours ça fait 13 ans, facile un peu plus même, que j'ai commencé on va dire dans le marketing de manière générale j'ai commencé on va dire après donc un bachelier en marketing je me suis lancé dans une start-up, j'ai rejoint une start-up en tant que salarié pendant 3-4 ans donc une start-up wallonne du côté de Rochefort. Donc, ce n'est pas du tout la Silicon Valley. En tout cas, ce n'est pas comme ça qu'on se l'imagine. Et puis après, j'ai rejoint un grand groupe, L'Empiris, racheté ensuite par Total. J'ai fait 3-4 ans aussi. Et puis, je me suis lancé. J'ai lancé un premier SaaS, qui finalement s'est révélé ne pas être un SaaS par la suite. Et puis après, je me suis lancé comme consultant, coach, notamment pour des ateliers marketing à l'atelier digital de Google à Bruxelles. Voilà, donc des missions de consultance pour des startups, principalement, quelques grands groupes pour des projets. Et puis après, je suis parti à San Francisco un an et demi. Et puis, j'ai décidé de tout simplement revenir et lancer une agence, Marketing Makers, de ensuite lancer un nouveau projet de startup qui s'appelle Airplan. On a peut-être l'occasion d'en parler. Voilà, et donc, oui, je ne l'ai pas dit à San Francisco. Ce que j'ai fait, c'est lancer une startup qui s'est complètement vautrée. Donc voilà, et peut-être qu'on pourra en parler aussi.

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux déjà nous dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, il s'agissait d'une startup qui s'appelait Gatekeeper. Donc, l'objectif, c'était d'automatiser déjà une partie de mon boulot. Donc là, l'idée, c'est que souvent dans mes missions de consultant, justement, on me demandait d'analyser un petit peu les marques et surtout analyser la façon dont elles communiquent sur les réseaux sociaux, le type de contenu qu'elles partagent, le type de contenu, les performances que ça génère. Donc... L'idée, c'était d'automatiser tout ça. Et pour ça, on utilisait l'intelligence artificielle à l'époque de Google. Donc, on était en 2019 à ce moment-là. On utilisait l'intelligence de Google pour lire dans les images, les vidéos, le texte et de générer ainsi des rapports automatisés sur les calendriers éditoriaux des différentes marques et de leurs concurrents.

  • Speaker #1

    Tu parles des Google Analytics, Google Trends, Google Keywords, ce genre d'outils ou c'est encore quelque chose de différent ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'est pas tout à fait comme Google. Ce n'est pas du référencement. L'idée de cette startup... c'était d'analyser vraiment le contenu partagé par les marques sur Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, Instagram. Donc, par exemple, on avait à l'époque Proximus, Belfius comme clients et on se connectait aux différentes API des réseaux sociaux pour collecter tout le contenu. Et ensuite, on utilisait l'intelligence de Google pour faire des rapports automatisés sur base d'un modèle qu'on avait créé. Et donc, en gros, oui, ça automatisait le travail. d'un social media stratégiste, peut-être qu'on pourrait le définir comme ça, parce qu'on regarde le contenu, on regarde les performances que ça génère, on compare aussi vis-à-vis de la concurrence et on fait ça sur des milliers de postes. Donc, ça donne des tendances sur les types de contenus et on peut en tirer vraiment des conclusions comme qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on publie le mois prochain, la semaine suivante, dans trois mois. Donc, ça permettait vraiment de générer automatiquement des calendriers sur base de l'historique d'une marque et de ses concurrents.

  • Speaker #1

    Mais pour que je comprenne bien, donc cette... Pas prédiction, mais la stratégie que vous alliez appliquer restait une stratégie qui était développée par des humains, entre guillemets. C'était pas aussi... Vos algorithmes ne vous permettaient pas de déjà conseiller une stratégie spécifique, où ça vous donnait des pistes peut-être, mais ça n'allait pas plus loin.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai qu'en effet, ça a généré la première partie qui était l'analyse. Et toute bonne stratégie, en fait, ça partait du principe qu'une bonne stratégie part d'abord d'une bonne analyse. S'il n'y a pas une bonne analyse, derrière, c'est un petit peu au petit bonheur la chance. Ça peut marcher, mais nous, on pensait qu'effectivement, d'abord, c'est regarder ce qui a bien fonctionné pour une marque, son historique, pour pouvoir construire sur ses forces et faiblesses. Donc, c'est une forme de SWOT, d'analyse SWOT pour les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, super, c'est clair, merci.

  • Speaker #0

    Voilà, donc...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, tu peux reprendre avec ta nouvelle activité.

  • Speaker #0

    Voilà, donc je suis revenu d'ADSF, j'ai créé Marketing Makers, qui est en fait une agence, un réseau, je ne sais pas encore très bien comment le qualifier, mais ça part en tout cas d'une vision qui est de dire que chaque marketeur aujourd'hui peut être beaucoup plus autonome qu'il l'était avant. Pourquoi ? Parce que justement, on a tous ces outils à disposition qui fait qu'aujourd'hui, un marketeur est aussi un maker. parce qu'il est, on va dire, propulsé par l'intelligence artificielle, il est aidé et supporté par tous ces outils. Et si le marketeur sait les utiliser, eh bien, il peut vraiment, en fait, faire beaucoup de choses lui-même. Donc, ça part vraiment de ce côté maker, quoi. C'est dans le nom. J'ai voulu vraiment l'imprimer dans le nom dès le départ parce que oui, il y a tous ces outils à notre disposition. Il faut en faire quelque chose. Et ça, ça passe par de la pratique, de la formation et ce genre de choses. Et c'est ce qu'on fait chez Marketing Maker, c'est qu'on accompagne à la fois les clients On les conseille sur une stratégie digitale et on va aussi fournir des formations pour former les équipes dans les différents projets sur base d'un objectif clair et concret. Voilà, donc ça mélange à la fois le côté hyper pratique. Ça mélange aussi les méthodologies de Growth Marketing. Donc, en gros, on utilise beaucoup les données pour en fait prendre des décisions. Donc, c'est toujours souvent les données qui vont, en tout cas, guider les différents marketeurs. Et donc, voilà, c'est Marketing Makers. On est une communauté aussi maintenant de 200 marketeurs francophones principalement. Et voilà, donc on fait notre petit bonhomme de chemin. Et donc, en parallèle, depuis 13 ans, il y a aussi le café numérique, qui sont des conférences où on rassemble des gens, des technophiles, ou même juste des gens qui s'intéressent à une thématique en particulier, parce qu'à chaque fois, on change la thématique. Mais on en revient toujours à parler des nouvelles technologies et ou de l'innovation. Donc, on invite des experts. Ils peuvent être 1, 2, 3, 4. On les rassemble ici maintenant à la Grand Poste. Avant, on faisait ça un peu partout dans la ville. Maintenant, c'est à la Grand Poste à Liège. Et à l'époque aussi, il y avait des cafés numériques un peu partout, en Wallonie, à Bruxelles et à l'international, avec Paris, Londres, Kinshasa en Afrique, Bogota, New York. Et aussi, ça allait même jusqu'au Népal, à Kathmandu, en Inde, à Bangalore. Bangalore, fantastique. Silicon Valley de l'Asie, finalement, Bangalore. Enfin bref, toujours en parallèle, passionné de tech. Et donc, j'y trouvais toujours mon compte avec Café Numérique. Et j'y trouve aussi mon compte dans les projets que je mène. Mais ça, c'est un petit peu mon activité bénévole, le Café Numérique, que je fais depuis toujours. Enfin toujours, depuis 2010.

  • Speaker #1

    Donc, c'est toi qui as l'initiative du Café Numérique de Liège, si je...

  • Speaker #0

    Voilà, de Liège, avec un petit groupe d'organisateurs. L'équipe a évolué au fil du temps. Mais en effet, oui, ça a démarré avec trois organisateurs. Et puis très vite, d'autres co-organisateurs ont rejoint l'équipe. Je pense notamment à Sam Piroton, Sébastien Lévy, Mélissa Adianteté et d'autres. Donc voilà, l'équipe a évolué au fil du temps. Donc en effet, c'est ce que je fais depuis 2010 avec eux. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on est peut-être à 200 événements organisés. On a aussi eu des formats podcast à un moment donné, pendant la pandémie notamment. Mais voilà, donc ça c'est... Clairement, l'idée d'un café numérique, c'est de promouvoir l'innovation au plus grand nombre, les technologies et l'innovation au plus grand nombre. Et on pense clairement que c'est le réseau qui va aussi permettre à un écosystème de pouvoir évoluer. Et on a une tagline qui est de dire on se situe entre le bar et la conférence. Donc, à la fois, on y va pour apprendre, mais on y va aussi pour passer un bon moment et réseauter. Dans une ambiance hyper décontractée, pas trop, trop formelle. C'est vraiment un mélange de formalité, décontraction qui nous caractérise assez bien.

  • Speaker #2

    Alors, je reviens à des questions un peu plus formelles.

  • Speaker #0

    Oulah !

  • Speaker #2

    On voit que le marketing est certainement le secteur qui a été le plus impacté par l'intelligence artificielle. C'est aussi le secteur où on utilise le plus l'intelligence artificielle. Pourquoi est-ce que c'est ce secteur-là qui a été le plus séduit par l'intelligence artificielle ? Est-ce que tu as un avis là-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait, ça rejoint aussi la raison, je trouve, pour laquelle, moi, je me suis dirigé vers le même. le marketing de manière générale, c'est que le marketing est à la croisée de pas mal de chemins. Il est à la croisée à la fois de l'aspect créatif, on va avoir une idée de concept, on va arriver par rapport à une idée de manière générale, une idée de campagne, une idée de produit, une idée de canal, d'angle d'attaque, de message, d'audience à cibler. Donc il y a vraiment une grosse partie hyper créative. Et puis, il y a une partie aussi plus rationnelle, plus analytique, où on va analyser ce qui se passe, des chiffres, des statistiques. Et on peut avoir une approche hyper cartésienne du marketing. Et ce qui est bien, c'est que du coup, on peut toujours y trouver son compte. Donc, les personnes qui sont à la fois plus analytiques vont pouvoir uniquement se faire plaisir avec ça. Et d'autres qui sont plus créatives vont pouvoir aussi générer plein d'idées. Et l'intelligence artificielle peut aider sur les deux parties. grandement, si bien pour l'analyse de données. D'ailleurs, moi, j'ai commencé avec ça dans le projet Gatekeeper dont j'ai parlé à San Francisco, mais ça a débouché toujours aussi sur des idées plus créatives. Donc, par exemple, des idées de campagne. Là, il y a carrément un aspect hyper créatif à développer et les intelligences génératives, elles sont faites pour ça. Elles sont faites pour générer de nouvelles idées, de nouvelles bases, de nouvelles directions. Et du coup, je pense que c'est pour ça que le marketing est peut-être l'un des premiers terrains de jeu pour de l'intelligence artificielle, même si je regardais encore des stats il n'y a pas très longtemps où apparemment, l'intelligence artificielle générative était peut-être le plus utilisé dans le développement informatique, dans la programmation. Donc voilà, je ne sais pas à quel point on fait peut-être plus de programmation avec l'intelligence artificielle qu'on fait de marketing. C'est difficile, à mon avis, d'avoir des informations et des datas par rapport à ça. Mais je ne suis pas étonné que le marketing, en effet, soit le premier terrain de jeu. Et c'est aussi une audience qui est bien communiquée par des définitions, puisqu'on s'adresse à des marketeurs eux aussi, enfin ce sont des professionnels à la communication, et donc ce sont les premiers à en parler versus des développeurs qui l'utilisent, je vais dire des développeurs dans une cave qui l'utilisent sans vouloir stigmatiser trop et qui n'en parlent pas quoi, tu vois, mais pour moi la raison c'est que c'est à la fois créatif analytique et du coup c'est propice comme terrain de jeu Donc tu veux dire que l'IA ici te permet vraiment,

  • Speaker #1

    enfin l'IA générative en l'occurrence de trouver des nouvelles idées de campagne auxquelles tu n'aurais peut-être pas pensé, ou de la coupler avec certains événements ou certains insights qui ont été générés par l'IA et qui pourraient fonctionner dans tel ou tel domaine parce que l'IA t'a donné ce genre d'infos. C'est comme ça qu'on doit le percevoir. Je ne sais pas si tu as quelques exemples que tu pourrais nous présenter.

  • Speaker #0

    Le plus simple pour moi, c'est sans doute de repartir de manière chronologique. Les premières fois où j'ai utilisé l'intelligence artificielle générative, c'est avec un client, une startup qui était basée aux Etats-Unis. Donc là, c'était en... Je pense, je ne dis pas d'erreur, on était en 2020. ChatGPT n'existait pas encore, mais on utilisait déjà les technologies d'OpenAI. Et à l'époque, il y avait déjà GPT-3. Et donc, en se connectant avec des API, on pouvait générer du contenu texte. Et les premiers réflexes qu'on a eus à ce moment-là, c'est de s'en servir pour générer du contenu et générer plus de trafic via les moteurs de recherche. Et donc, cette startup-là, Oui, en effet, ça nous a permis très rapidement de surbâser cette intention de mots-clés. Pour ceux qui ne connaissent pas le référencement, c'est assez simple. Un référencement, c'est en gros être présent sur Google, le mieux classé dans les résultats de recherche. Et l'idée, c'est un petit peu de prendre les données de ces moteurs de recherche, donc les mots-clés qui se sont recherchés dans ces moteurs de recherche-là, de repartir de ces mots-clés-là et à partir de là, créer du contenu. Donc à partir d'un mot-clé comme par exemple permis d'urbanisme, pour prendre... Un exemple qui n'est pas tout à fait lié au hasard, permis d'urbanisme, à partir de là, il y a plein de contenus possibles à créer. Et à la fois, ça part sur des analyses de ce que les gens recherchent, mais aussi des idées créatives pour capter leur attention sur une thématique permis d'urbanisme qui est très formelle, qui n'est pas très engageante de prime abord. Comment est-ce qu'on va créer du contenu à partir de ça ? Et donc, l'intelligence artificielle générative va aider à créer plein de thématiques liées à cette intention-là. Et donc... Ça, c'était sans doute le premier réflexe que j'ai eu avec l'intelligence générative. On parle de campagne ici sur Google, donc des campagnes SEO, mais ça génère à la fois des idées et puis ça écrit du contenu. Et donc oui, déjà à partir de 2020, je me suis dit, tiens, l'AI génératif, ça peut aller très loin et ça peut vraiment changer pas mal de choses. Ça peut amplifier le travail des marketeurs.

  • Speaker #1

    Juste un exemple, j'essaie de contextualiser le truc, j'ai bien compris, mais imaginons que je suis commerçant et je... fabrique des t-shirts. J'ai mes produits, ça fonctionne plus ou moins, je n'ai pas trop de trafic sur mon site web. L'IA générative pourrait, par exemple, m'aider à, sur base, comme tu l'as dit, des tendances clés que tu aurais identifiées sur certains outils, de générer du texte que je peux mettre, par exemple, dans mes descriptions de produits pour favoriser le trafic vers ton site et donc générer plus de ventes, par exemple. Ça, c'est un use case classique. C'est comme ça que je dois le comprendre, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. En effet, tu peux enrichir les fiches produits de façon à ce qu'elle soit plus pertinente aux yeux de Google et donc générer plus de trafic sur ces fiches produits-là. Tu peux aussi penser à des choses beaucoup plus larges, comme par exemple générer du contenu autour de la thématique t-shirt de manière très globale en disant, les cinq meilleurs t-shirts pour les startups basées en Belgique. Je ne sais pas du tout si c'est pertinent dans ce cas-ci, mais ça peut être des thématiques aussi plus globales et générer un tas d'idées à partir de là. Ok,

  • Speaker #1

    et imaginons que ces outils sont dans les mains de tous les marketeurs. Certains ne l'utilisent probablement pas encore à son plein potentiel, mais... Si tout le monde applique les mêmes recettes, est-ce que tu ne crois pas qu'à un moment, on va arriver à une situation où en fait, on va se retrouver comme avant finalement ? Tout le monde va faire pareil, donc on va générer du trafic et puis on va atteindre un certain seuil. Et puis, il faudra trouver quelque chose d'autre pour pouvoir se différencier. Est-ce que ça, c'est des situations que tu remarques déjà aujourd'hui où on n'y est pas encore du tout en fait ? On est vraiment au balbutiement de la GNI et encore il y a beaucoup à faire pour pouvoir l'exploiter pleinement.

  • Speaker #0

    C'est des situations qui se répètent dans le marketing. C'est constamment dès qu'il y a quelque chose de nouveau et qui fonctionne, les marketeurs vont être les premiers à les presser comme des citrons jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule goutte. Et puis quand il n'y a plus de citron, on jette le citron. Les marketeurs sont super bons là-dessus. Vraiment, dès que ça fonctionne, ils s'y jettent tous. Maintenant, c'est toujours la question de est-ce que je prends le risque d'être dans les premiers à tester quelque chose qui peut-être ne va pas fonctionner ? Et du coup, on se regarde un petit peu et on se dit, vas-y toi d'abord. Et puis, en général, dès que ça fonctionne, on s'y jette à fond. Et en effet, c'est toujours un petit peu une question de concurrence. Donc, c'est toujours comme ça dans le marketing. C'est-à-dire, est-ce que l'intelligence artificielle va remplacer les gens ? En fait, elle ne va pas remplacer techniquement les gens à proprement parler. C'est juste que les gens qui vont l'utiliser vont être meilleurs sans doute. que les gens qui ne l'utilisent pas. Et du coup, c'est juste une question est-ce que tu l'utilises ou pas ? Est-ce que tu l'utilises mieux que ton concurrent ? On va être équipé de manière équivalente. Et je pense qu'il y aura toujours un terrain de jeu pour ceux qui ne l'utilisent pas parce qu'ils auront trouvé une façon de faire qui les différencie. Et il y aura aussi sans doute de la place pour eux. Mais je veux dire, de manière globale, l'intelligence artificielle générative permet de faire des choses exceptionnelles. Donc si on peut en revenir justement à cette startup en question. Pour vous donner une idée, en 2020, en un an, on a réussi à générer de 0 à 1 million de visiteurs de manière organique par mois. Alors, il y avait une équipe de 20 personnes, de copywriters de 20 personnes, mais leur job était automatisé à 90%. Et c'est vrai qu'on était dans les premiers à exploiter GPT-3. Aujourd'hui, si on devait répliquer la même chose, je ne garantis pas qu'on arriverait à des résultats aussi significatifs. Mais voilà, c'est toujours une question risque-reward, quoi. est-ce que je suis prêt à prendre le risque pour avoir une récompense plus haute ou est-ce que j'attends en effet qu'il y ait plus de concurrence qui éprouve un petit peu l'outil ou pas donc ouais c'est ça un petit peu la question

  • Speaker #1

    Ok super, belle expérience en tout cas et t'as bien dû t'amuser à tester ces nouveaux outils à l'époque quand c'était pas encore très connu finalement c'était vraiment les balbutiements ou en tout cas c'était pas dans les mains du grand public comme c'est le cas maintenant Ouais,

  • Speaker #0

    c'était peut-être, la techno était peut-être connue Mais en tout cas, OpenAI et GPT-3 n'étaient pas aussi popularisés à cette époque-là. Et c'est vrai que c'était clairement, c'est clairement les meilleurs pour générer du texte qualitatif. Donc, c'est toujours une balance entre trouver la bonne technologie et savoir se l'approprier mieux que les autres et trouver aussi son terrain de jeu, à savoir son marché, son audience. Donc, c'est une combinaison de beaucoup de choses au final. C'est ce qui rend à la fois le marketing hyper propice et à la fois intéressant. Voilà, c'est cool.

  • Speaker #2

    Alors, est-ce que tu as rencontré des gens dans le marketing qui étaient réfractaires à cette generative VI ? Pourquoi ils seraient réfractaires à ça ? Et quels conseils, donc, j'ai bien compris que tu étais plutôt pro-generative VI, mais quels conseils donnerais-tu à ceux qui ne souhaitent pas utiliser ce type d'outil, si tu en connais ?

  • Speaker #0

    J'en connais pas personnellement, sans doute parce que je m'entoure de gens qui me ressemblent un peu, soit de conscience, soit de manière inconsciente, mais... Clairement, sur mon chemin, j'ai toujours rencontré des gens qui étaient réfractaires par rapport à certaines technologies. Par exemple, j'ai déjà fait des campagnes de promotion quasi numérique qui parlaient d'intelligence artificielle. Je pense à une thématique où on parlait, je pense, de copywriting, justement, où j'ai ciblé que des copywriters sur LinkedIn. Donc, j'ai automatisé des campagnes où j'envoyais des messages à tous les copywriters de Liège et des alentours. Et j'ai eu des messages très clairement qui me disaient... c'est n'importe quoi, c'est honteux, jamais j'utiliserai l'intelligence artificielle pour travailler. Et moi, je ne me battais pas avec ces personnes-là, ils ont chacun à son avis. Et en gros, bonne journée, mais je restais là. Mais ce que je veux dire, c'est, je pense qu'il y a... une certaine pudeur, je ne sais pas si on peut dire pudeur, ou peut-être une honte d'utiliser l'intelligence artificielle. Je ne sais pas, je pense que chez certains, ça doit désacraliser un peu le métier ou remettre en cause peut-être leurs compétences. Je ne sais pas. En tout cas, je sais qu'il y en a qui sont contre, peut-être par idéologie. Il y en a qui sont contre ou qui prétendent ne pas l'utiliser parce qu'en fait, ils l'utilisent, ils ne veulent pas qu'on le sache, alors qu'en fait, il n'y a pas de honte à utiliser un outil. C'est juste que peut-être que celui-là est plus impressionnant que les autres, mais il n'y a pas de honte à utiliser un outil. Enfin, je veux dire, si ça te permet à travailler mieux et plus vite, il n'y a pas de honte avec ça. Et après, je me rappelle avoir fait un sondage sur LinkedIn où j'ai interrogé mon réseau sur qui utilise la version gratuite de ChatGPT, la version payante et qui n'utilise pas ChatGPT. Je me rappelle qu'il y avait 15% des gens qui n'utilisaient pas du tout ChatGPT, un peu plus de 50% qui utilisaient la version gratuite et le reste utilisaient la version payante. Et là, on était mi-juin. Mi-juin. Donc, ça a sans doute un peu évolué.

  • Speaker #1

    C'est une adoption qui a quand même une vulgaire phénoménale. Oui, ça, c'est clair. Moi, je pense qu'il y a une troisième catégorie aussi. C'est les gens qui ne sont pas spécialement contre ni pour. C'est juste qu'ils ne savent pas comment commencer, en fait. Donc, c'est un outil, oui. Mais qu'est-ce qu'on peut lui demander ? Qu'est-ce qu'on peut faire avec ? Comment est-ce qu'on l'utilise à bon escient ? Bon, après, il faut l'utiliser, je pense. Moi, j'utilise tous les jours. Tu découvres encore tous les jours les bonnes manières de l'interroger, ce qu'il peut faire sur toi. Il y a plein de ressources aussi disponibles, notamment sur YouTube, etc. Mais si tu devais donner quelques conseils à des marketeurs qui ne l'ont pas encore utilisé ou qui se posent des questions, est-ce que je dois le faire ou pas ? Ils peuvent commencer par quoi ? Des petits trucs simples qui pourraient facilement leur faire prendre confiance, en fait, dans cet outil et dans ses bienfaits.

  • Speaker #0

    En fait, c'est hyper contre-attuitif. Je m'explique. En fait, quand tu utilises JGPT pour la première fois, tu es juste bluffé en général. Tu te dis, waouh, il ne m'en reste plus rien à faire. Et c'est la première impression. Quand tu commences à lire vraiment le texte, dans son contexte, dans l'objectif que tu cherches à atteindre, tu dis, ben oui, non, en fait, il faut que j'améliore ceci, le titre. Ce n'est pas exactement les mots qu'on utilise. Tiens, il a oublié de parler d'autre chose dans cet article. Voilà, je prends à chaque fois l'exemple de l'article, mais on pourrait parler d'autres exemples. Mais il y a cette première impression qui est en mode, waouh, c'est incroyable. Et j'ai l'impression que beaucoup, beaucoup, beaucoup de marketeurs s'arrêtent à ça. Et ensuite... font la promotion de ChatGPT en mode ça va révolutionner votre métier, etc. Vous allez pouvoir gagner l'argent très facilement en ne levant pas le petit doigt. Et c'est souvent ce message-là. Et je trouve que ce message-là, il fait énormément de tort à tout le monde, en fait, dans le sens où, moi, mon avis, c'est que ChatGPT, ça te prend du temps, énormément de temps, avant de vraiment t'en servir de façon efficace. Et ça demande énormément de pratique. Et surtout, au début, ça te fait perdre du temps parce que tu dois apprendre à l'utiliser. à lui donner les bonnes instructions, le bon feedback. Et tu dois bien te connaître, toi, connaître ton métier pour pouvoir, en fait, être capable d'anticiper un petit peu ce que tu dois lui demander à l'avance pour que ça te fasse gagner du temps. Parce que si tu ne l'utilises pas bien, il vaut mieux que tu, peut-être, que tu ne l'utilises pas du tout. Et donc, c'est ça qui fait que là, potentiellement, il y a des gens qui vont être dans une phase de désillusion où ils le sont déjà, ils l'ont peut-être déjà vécu, ils se disent, c'est bon. C'est un phénomène de mode où on n'y croit plus. Bref, mais c'est là qu'il y a malheureusement beaucoup de brouilles autour de... En fait, il ne faut pas tomber dans le piège du message, chaque GPT, c'est ce qui va, en un claquement de doigt, révolutionner tout. Oui, il y a un effet hyper impressionnant la première fois que tu l'utilises, mais la vraie question, c'est comment tu l'intègres dans ton quotidien. Et ça, c'est un petit peu, tous les jours, différentes techniques, différents angles, beaucoup d'expérimentations. C'est d'abord les esprits curieux qui pour moi, vont vraiment l'adopter.

  • Speaker #1

    Et quand j'entends tes expériences et ce que tu nous racontes, et en fait, tu le mentionnes en l'intégrer dans ton quotidien. Moi, je vois ça, mais j'aimerais bien avoir ton avis. OK, c'est un outil que tu peux interroger, mais en fait, là où il prend toute sa force, c'est aussi quand tu l'intègres dans un flux de travail et que c'est finalement une étape de ton flux et le flux est automatisé. Si tu arrives à bien définir cette étape et ressortir les bons résultats au bon moment quand tu le veux et que tu arrives à automatiser cette chaîne, Là, je pense que ça prend tout son sens. Alors évidemment, construire ce flux, ça prend du temps. Il faut chipoter, il faut tester. Mais je pense que là, tu peux vraiment délivrer une plus-value très intéressante. Est-ce que ça, c'est des choses que tu fais ? J'imagine que oui, parce que tu nous as donné des exemples. Mais cette automatisation, est-ce qu'elle est facile aussi ? Est-ce qu'il y a des outils qui permettent de le faire facilement ? J'en connais quelques-uns, mais lesquels est-ce que tu utilises potentiellement pour créer ces flux et ces workflows ?

  • Speaker #0

    En fait, avant une question d'outils, c'est d'abord une question de mindset, dans le sens où... Moi en premier, mais surtout aussi beaucoup de gens en Europe de manière générale, on n'a pas du tout d'esprit industriel. On est des artisans en général. Et du coup, on est très mauvais à réfléchir comment est-ce qu'on peut automatiser, industrialiser des process. Et c'est là où justement, quand je vous parlais de la startup. que j'ai accompagné pendant un an, où là, moi, j'ai appris énormément. Donc, en gros, c'était une startup dans le fin fond du Texas qui avait créé une équipe 100% remote, mais avec vraiment un siège aux États-Unis et vraiment une ADN très, très à l'américaine, où on va tout industrialiser à fond. Ce qui a permis justement d'atteindre de zéro à un million de visiteurs en très peu de temps, parce que tout était systématiquement industrialisé autour d'une méthodologie qui tenait la route. Et donc, tous les process étaient vraiment... En fait, chaque copywriter était automatisé à 90% si je devais donner un chiffre. Et ça, c'était vraiment quelque chose que moi... Enfin, sur toute la chose, ce que j'en regarde, c'est qu'on a appris à faire en sorte que l'humain rentrait dans un processus d'utilisation d'outils, intelligence artificielle. Et en fait, c'était pour moi la première barrière. C'est déjà avoir un mindset où vraiment on peut scaler. Ce n'est pas juste bricoler quelque chose. et dire, ah tiens, j'ai automatisé ce truc-là, il y a moyen peut-être que ça fasse un use case. Non, en fait, là, c'était vraiment un vrai objectif business avec derrière de l'industrialisation. Mais pour en revenir à ta question des outils, il y a pas mal d'outils qui existent. Les plus connus, c'est Zapier. Ensuite, il y a évidemment le deuxième qui est Make. Make qui est un peu moins cher et qui suit ce qui est un peu un follower ou un challenger de Zapier. Donc l'un ou l'autre, C'est toujours une bonne utilisation. C'est le premier auquel je pense dès qu'il faut automatiser quelque chose. Zapier qui permet de mettre en interaction deux outils entre eux, de faire passer des informations d'un outil à l'autre, de mettre en place des déclencheurs et de mettre en place des actions sur base de ces déclencheurs. Très clair et content de voir qu'il y a des cas concrets qu'on peut utiliser. Super. Écoute, la question suivante, je laisse la parole à Leïla.

  • Speaker #1

    Moi, je vais revenir un petit peu sur l'épisode du café numérique, parce que c'est quand même extraordinaire d'être toujours bénévole comme ça depuis 13 ans à cet événement qui réunit beaucoup de monde et qui réunit aussi pas mal de grands noms. Alors, ma question ici, elle est ça, mais... Comment fais-tu pour accueillir des grands noms ? Dernièrement, j'ai assisté à la conférence de Laurent Alexandre sur l'intelligence artificielle. Comment fais-tu ? Quel est ton carnet d'adresse, Jérémy ?

  • Speaker #2

    Le même que tout le monde, on a tous le même carnet d'adresse. En fait, désolé, c'est peut-être pas hyper engageant comme réponse, mais en fait, tout le monde a le même carnet d'adresse. Aujourd'hui, tout le monde est contactable de la même façon. E-mail, LinkedIn, un message en privé. Et c'est comme ça que je contacte les gens de manière générale. En fait,

  • Speaker #0

    tu as fait un flux à pierre tous les jours. Pendant trois mois, tu lui envoyais des messages automatisés à vous.

  • Speaker #2

    Par contre, je l'ai très peu automatisé, ce processus-là. Mais je l'ai systématisé. On va dire que dès qu'on a envie d'inviter quelqu'un, on lui envoie un petit message. Il est plus court qu'à ce qu'on croit. Je pense que si je comparais les messages que j'envoyais à l'époque, il y a dix ans, j'envoyais une tartine aux gens. Et maintenant, j'envoie deux lignes en mode on est café numérique, on a un café numérique à telle date, est-ce que tu veux venir ? Ça se limite à ça quasiment. C'est pas un manque de politesse ou quoi que ce soit. Je pense qu'au contraire, je remarque que les orateurs, les intervenants, plus ils sont connus et plus il leur faut un message court et direct. Et donc ça, c'est toutes les choses qu'on apprend au fur et à mesure. C'est des essais-erreurs. Il n'y a rien de pire que d'automatiser quelque chose qui ne fonctionne pas. C'est encore une fois le message qu'on reçoit trop souvent sur LinkedIn et de collègues marketeurs de dire Allez, il faut que tu automatises, mais attends, est-ce que c'est sûr que ça fonctionne d'abord ? Et puis après, tu peux effectivement penser à automatiser. C'est vrai qu'une des premières campagnes qui a fonctionné en mode automatisé pour Café Numérique, ce n'est pas l'invitation d'intervenants, mais c'est plutôt le recrutement de nouveaux organisateurs. Donc, il y a eu une période où on voulait effectivement agrandir la galaxie Café Numérique et... La façon de l'agrandir, c'est en ayant des organisateurs dans différentes villes. Et là, c'est vrai qu'avant d'automatiser, on a d'abord envoyé des messages manuellement et par dizaines, voire centaines de messages manuels avant de comprendre en fait, ah, en fait, c'est cette cible-là qui répond bien parce qu'on a envoyé tel message de telle façon. Et là, alors, ça vaut la peine d'être automatisé. Et le petit secret de l'époque, c'était, j'avais mis du temps avant de me rendre compte que tout... ceux qui me disaient oui, j'ai envie de relancer un café numérique, c'était ceux qui avaient déjà organisé un Startup Weekend avant. Il suffisait de parser, donc de crawler tous les profils LinkedIn qui avaient fait un Startup Weekend avant en tant qu'organisateur, et puis de les contacter. Et en effet, on avait un taux, je ne connais plus les chiffres, mais ils étaient assez exceptionnels. Et du coup, ce qui a donné des cafés numériques un peu partout dans le monde. Donc, ouais, voilà. Donc, je ne sais plus où on était, du coup.

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une petite question un peu plus... personnel pour Benoît et pour moi. C'est là où on va lancer ce podcast, auquel tu es invité. Et donc, on est un peu néophytes dans le domaine. Est-ce que tu n'aurais pas un peu pour nous des conseils ?

  • Speaker #2

    Le truc, c'est que moi, je n'ai pas d'expérience vraiment dans le podcast. Alors, on a eu avec Café Numérique un petit passage pendant la pandémie. Non, même avant la pandémie, en fait. On avait lancé un podcast. Il faut s'armer de beaucoup de patience, j'ai l'impression, pour lancer un podcast. Mais je pense qu'il y a beaucoup de liens à faire avec les événements quand même. Donc, je pense que pour un événement ou un podcast, pour que ça fonctionne, il faut bien sélectionner ses intervenants. Donc, je ne sais pas, on verra après si celui-ci était un bon épisode ou pas. Non, mais vraiment, je pense que d'abord, on va écouter quelque chose. Par exemple, Laurent Alexandre, juste pour donner un exemple, on a mis l'épisode sur la chaîne YouTube. D'habitude, on a 300 vues sur nos épisodes Café Numérique en ligne. Ça n'a jamais été notre... cheval de bataille mais par contre avec Laurent Alexandre après une semaine il y avait déjà 2000 vues sur la vidéo alors que on ne cherche pas à soigner quoi que ce soit au niveau de la communication sur Youtube c'est vraiment on prend le fichier brut et boum on le met sur Youtube et là directement on a eu 2000 vues donc je pense que l'intervenant clairement joue un rôle ensuite je pense que la thématique en relation avec votre audience est hyper importante donc si votre audience s'intéresse à certaines choses il faut essayer de mettre le doigt dessus et d'en faire une thématique voilà ça c'est pour moi les deux éléments les plus importants pour faire en sorte qu'un podcast fonctionne. Après, évidemment, il y a la façon où vous allez... L'animer. L'animer, quoi. Voilà. Ça, c'est pour moi les deux éléments les plus importants. Après, il y a évidemment des techniques de growth hacking. Je me rappelle de Mathieu Stéphanie de Génération 2 It Yourself qui racontait que quelque chose qu'il avait fait au début, qui avait marché pour lui, c'était d'aller dans tous les Apple Store et d'aller sur les téléphones et de s'inscrire ou d'appuyer sur Play sur tous ses podcasts, de les liker, etc. Et du coup, il avait un boost d'engagement à différents endroits d'Apple Store comme ça. Et sachant qu'en fait, quelque part, c'est pas con parce que avec des podcasts, on a un peu... tous sur le même pied d'égalité au début et un podcast qui a un peu plus d'engagement qu'un autre un tout petit peu plus d'engagement il a deux ou plus de visibilité donc bon après ce qui est sûr c'est que maintenant tout le monde va utiliser cette technique de growth hacking donc il va falloir encore trouver autre chose pour pouvoir ressortir davantage parce qu'il n'y a rien de plus éphémère que des techniques de growth hacking donc si on choisit cette stratégie growth hacking il faut vraiment être le premier quasiment à chaque fois ouais je pense qu'on a un peu plus

  • Speaker #0

    On va devoir réfléchir à quelques techniques et c'est possible qu'on fasse appel à toi. Je suis peut-être dans les appareils. Et tes automatisations via IA et GNI pour pouvoir peut-être sortir un peu plus du lot. Je reviens peut-être au café numérique avant. Donc, si j'ai bien compris, il y en a un qui est très actif à Liège. Est-ce qu'il y a d'autres villes en Belgique où on en retrouve et qui sont vraiment des vrais lieux de rencontre où il se passe des choses ?

  • Speaker #2

    Café numérique, depuis la pandémie, il n'y a plus de chapteurs de villes. qui sont actifs, ce n'est Liège, à ma connaissance. Maintenant, il y en a peut-être dans d'autres parties du monde, comme sur le continent africain, où potentiellement il y en a encore qui s'organisent. C'est vrai que je n'ai plus de contact en direct avec eux. Donc potentiellement, il y en a encore. Mais à ma connaissance, Liège est vraiment à coup sûr hyper actif. Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Écoute, peut-être qu'on va pouvoir négocier avec toi un petit passage dans un des prochains Café numérique. Pourquoi pas ? Qui sait ?

  • Speaker #2

    Pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    on en discutera en oeuvre après écoute moi je trouve ça super intéressant je sais pas si on avait d'autres questions qu'on souhaitait encore te poser j'imagine qu'il y en a peut-être encore une ou deux ou d'autres choses que tu souhaitais mentionner en fait dans l'AI générative le plus dur c'est en fait moi ce que je fais c'est que quand je travaille avec l'AI générative dès

  • Speaker #2

    que je trouve un truc un peu intéressant je l'enregistre et je le publie et après c'est très compliqué pour moi de me rappeler de tout parce qu'il y a tellement de choses à faire que là, si on me pose la question, qu'est-ce qu'on peut faire avec les... C'est super compliqué à répondre. Si je vais me rappeler de certaines choses que j'ai faites, certaines choses que je fais encore aujourd'hui, de manière quotidienne, etc. Mais c'est toujours des questions compliquées. Donc, ouais, je pense qu'on a fait le tour de pas mal de choses.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai quand même encore une question. Je pense que c'est vraiment intéressant de voir la part de ton temps qui est consacrée à l'utilisation de ces outils. Donc, combien de temps, pourcentage de ton temps, est-ce que tu passes à... tester des choses, à mettre en place ce genre d'automatisation, à trouver le petit plus qui va te différencier par rapport à la concurrence. Et on parle de quoi ? De 2%, 5%, 10%, 20% ? Ça dépend évidemment, mais d'une moyenne générale, si tu prends...

  • Speaker #2

    C'est compliqué à dire. Par contre, ce que je sais, c'est que j'ai en moyenne utilisé une demi-journée par semaine pour faire des expérimentations, tester des choses. Plus de la moitié ne va pas fonctionner du tout. Et puis après, ça va être vraiment essayer d'intégrer la diligence artificielle dans le quotidien. Et donc ça, c'est plus difficilement calculable parce que ça intervient vraiment de manière très, très fragmentée dans une journée. Mais aujourd'hui, c'est quand même quelque chose qui prend une grosse place. Donc je dirais, il y a 30% de mon temps qui est sur l'utilisation de l'AI.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le message peut-être à retenir. Pour l'instant, il y a des gens qui n'ont pas encore commencé. Donc allez-y et vous allez vite voir les effets positifs que ça peut vous amener dans votre travail au quotidien.

  • Speaker #2

    C'est surtout après un an d'utilisation qu'on va vraiment se dire, Ah ouais, en fait, il y a un an, je faisais ça. C'est comme ça que je bossais. Si on regarde de manière plus récente, par rapport à hier, avant-hier, etc., on ne va pas voir de différence. Mais après un an d'utilisation, clairement, aujourd'hui, avec ce qui se passe, ce sera complètement différent de la façon dont on travaille. En fait, c'est une cumulation de petites choses qui font la différence. Et TGPT, c'est la partie visible de l'iceberg. La vraie question, c'est comment est-ce que les outils que vous utilisez déjà vont intégrer ça ? Je suis persuadé qu'il y a plein de choses qu'on ne va pas nécessairement se rendre compte. Ça va être là, derrière, il y a l'intelligence artificielle. C'est de la recommandation. Mais quelque part, on ne va pas nécessairement s'en rendre compte de manière instantanée. Si on réfléchit plus loin, on va se rendre compte de l'intelligence artificielle qui est utilisée. Mais je veux dire, c'est des petites choses qui vont être ajoutées au quotidien et qui fait qu'après un an, on va se rendre compte qu'on travaille différemment.

  • Speaker #0

    On peut revenir en arrière, c'est pas envisageable.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    OK.

  • Speaker #1

    Alors, merci pour tous ces conseils et toutes ces recommandations concernant l'intelligence artificielle en marketing. Alors moi, j'ai quand même une dernière petite question qui me taraude depuis des semaines. La question qui tue. Est-ce que je dois vraiment faire un selfie dans mes postes LinkedIn pour qu'il marche ?

  • Speaker #2

    Oui, la réponse est oui. Éventuellement, le régénérer après avec de l'intelligence artificielle ou demander des choses. Non, mais clairement, le selfie, c'est important. Donc, si tu veux, on en prend un maintenant.

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Un tout grand merci, Jérémy, pour ce super échange. On va effectivement prendre ce petit selfie et le poster sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #2

    À très vite ! Avec plaisir, merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? des idées que vous souhaitez discuter, notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffey et on vous dit à très vite.

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