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#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail cover
#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail cover
Les portraits de l'iA, avec Leila et Benoît

#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail

#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail

56min |24/05/2024
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#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail cover
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Les portraits de l'iA, avec Leila et Benoît

#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail

#10 Stephan Pire : Une nouvelle ère pour le Retail

56min |24/05/2024
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Description

Sebio, Tea Tower, Petit Zèbre, BeBio, Feminine intimate, Vita Verde,...


Ces marques vous parlent ? Elles sont gérées par Noé Nature, une société wallone qui a pour vocation de promouvoir marques et boutiques en lignes dans le secteur du bien être !

Plus de 500 marques et 40.000 références produits.


Mais quel rapport avec notre PodCast "Les Portraits de l'IA" ? Et bien c'est que pour cet épisode, nous recevons Stephan Pire dans notre studio !

Stephan, fort de sa longue expérience dans le retail, et aujourd'hui Administrateur délégué et co-owner de Noe Nature partage avec nous comment l'intelligence artificielle révolutionne ce secteur dynamique.


De l'analyse fine aux stratégies disruptives, et avec moultes anecdotes personnelles, Stephan nous explique comment l'IA générative devient un outil essentiel, permettant non seulement une compréhension approfondie des comportements clients mais aussi une optimisation sans précédent des opérations promotionnelles.


Du très concret, pendant 56 minutes ! Ne manquez pas cet épisode !

Que vous soyez chef(fe)s d’entreprise ou simplement curieux(se), laissez-vous guider vers demain dès maintenant !


Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Nous donner des étoiles nous aidera également à le faire connaître plus largement. ☺️

Retrouvez bien plus d'épisodes des "Portraits de l'IA" sur notre plateforme  : https://podcast.ausha.co/portraits-ia  



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs, avant, ils étaient dépendants de l'acheteur, est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler. Et du coup, on parlait à un fournisseur une fois tous les deux, trois mois. Là maintenant, grâce à ChatGPT, on a sur base des catalogues, etc. On a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander. Pour ETHER, on a une licence GPT-4 pour chaque employé de la boîte directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Là, nous, on a 12 marques, 15 sites. On doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emailings. Des emailings.

  • Speaker #1

    Donc le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #2

    Les portraits de Lya avec Leïla et Benoît.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, chers auditeurs et chères auditrices, et bienvenue pour un nouvel épisode des portraits de Lya. Aujourd'hui, on accueille Stéphane Pire pour un épisode sur Lya dans le retail. Salut Stéphane.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphane.

  • Speaker #0

    Bonjour. Alors...

  • Speaker #2

    On ne va pas refaire ta bio, tu es connu de partout.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #2

    Accessoirement, pour les auditeurs et les auditrices, tu es mon époux, donc on se connaît un peu. Mais on va se lancer directement dans le vif du sujet et parler de l'intelligence artificielle dans le retail. Est-ce que, d'une manière générale, toi qui as une grande connaissance dans le secteur du retail, est-ce que tu peux un peu nous expliquer comment l'intelligence artificielle est vraiment utilisée actuellement dans le retail, que ce soit d'un point de vue en Belgique, mais aussi peut-être aux Etats-Unis, là où tu as beaucoup pratiqué ?

  • Speaker #0

    Ok. Donc en gros, aujourd'hui, l'état de l'IA dans le retail, elle est comme partout. en démarrage on est vraiment tout au début au balbutiement on est plus en monde exploratoire et c'est un peu c'est un peu compliqué de faire un constat maintenant parce que tout le monde démarre et tout le monde démarre vite faut savoir que dans le retail l'IA c'est surtout chat GPT et copilot Et ChatGPT surtout pour tout ce qui est analyse de données et tout ce qui est aide au marketing. Donc sur ChatGPT en retail, ce qui est surtout utilisé, c'est toutes les analyses de données par rapport au comportement de client, par rapport à ce que le client achète en ligne, par rapport à ce qu'il regarde en magasin, par rapport aux actions, actions promotionnelles qui marchent, qui ne marchent pas. Grâce à ça, si vous voulez, c'est que quand vous avez, donc nous chez Noé Nature, on a une partie qui s'appelle T-Tower, une marque qui s'appelle T-Tower, où il y a deux magasins physiques, un site internet, de l'horeca et des ventes en direct par téléphone. Et grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. Et ça, c'est grâce à ChagPT.

  • Speaker #1

    J'ai justement une question par rapport à ça, parce qu'on pourrait croire que dans le retail, il y a énormément de données qui sont collectées depuis toujours. Donc... Personnellement, avant, quand je pensais à l'IA, je me disais que le retail, c'est un match parfait parce que les clients ont leurs cartes clients, on connaît tous leurs achats, etc. Évidemment, on fait en sorte d'anonymiser les données, etc. d'analyser en tout cas des tendances de manière assez forte, faire de la segmentation, etc. Et quand je t'entends, tu as l'air de dire qu'en fait, oui, ça existe, mais c'est quand même peut-être réservé qu'à des très, très gros acteurs. Est-ce qu'on doit comprendre que maintenant, le fait que tu ailles du chat GPT, ça permet peut-être d'aller beaucoup plus vite à l'analyse des résultats et qu'on n'a plus besoin d'avoir des systèmes hyper performants ou hyper compliqués ? pour analyser ces tonnes de données qui sont là depuis le début en fait. C'est comme ça qu'on doit le comprendre ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ce qu'il faut saisir ici, c'est que moi, j'ai travaillé 25 ans dans des grosses corpos comme BIC, Louis Vuitton-Maletier et Pernod Ricard. Et là, de fait, on avait des outils qui coûtaient des millions d'euros. mais dont l'output n'était pas analysé extrêmement vite. L'output, c'était quand même très dépendant de trouver un analyste qui allait passer quelques heures à essayer de valider ce qui se passait. Il y avait la collection de données. Les gros groupes ont toujours bien été servis à aller chercher la data et la stocker. Mais maintenant, ce qu'il n'y avait pas, c'était une analyse dynamique et rapide. Avant, c'était plutôt réservé à l'étudiant qui venait faire son mémoire, à qui on disait, tiens, prends un peu mes ventes de détergent des 12 derniers mois et dis-moi ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc on avait un temps de réaction qui était beaucoup plus long.

  • Speaker #1

    qu'aujourd'hui ou là maintenant on peut dès jour 2 voir ok ça ça marche pas semaine prochaine on fait autre chose peut-être moi j'adore aller dans les exemples concrets je regarde les là parce que je sais pas si ça suit la trame de ce qu'on avait prévu mais je me dis bon ça ne suit pas du tout c'est

  • Speaker #2

    pas grave on est déjà dans les use case allons-y il n'y a rien d'intéressant à part les use case donc

  • Speaker #1

    Peut-être que tu peux parler un peu de Noé Nature et nous présenter ta marque et ta chaîne de magasins et après nous expliquer comment toi, concrètement, tu utilises par exemple ChatGPT et comment tu l'utilises pour analyser tes données. Ça, je pense que ça va intéresser pas mal.

  • Speaker #0

    C'est clair. Mais alors, il ne faut pas non plus oublier ce qui est super intéressant, c'est ChatGPT. Dans la partie plus rébarbative et administrative, c'est le fait que tu Donc là par exemple Noé Nature quand on a commencé c'était 5 personnes en département finance compta. Aujourd'hui c'est 2 personnes parce qu'on a absolument tout rationalisé. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs avant ils étaient dépendants de l'acheteur. Est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler ? et du coup on parlait à un fournisseur une fois tous les deux trois mois là maintenant grâce à chat jpt on a sur base des catalogues etc on a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander par exemple on peut demander si on voit qu'on a une grosse facture de 30 mille euros on peut demander un plan d'un purement sur six mois et chat GPT avant on serait passé par un juriste et on l'aurait écrit pendant quelques heures, là maintenant en 10 minutes on a un truc à relire qui est extrêmement bien et là je vais dire où on gagne le plus de temps en organisation retail, digital retail et négoce, donc grossiste, distributeur comme on l'est, c'est vraiment sur la communication donc j'espère que bientôt Grâce à Copilot ou GPT, on va pouvoir avoir un système où je ne serai plus obligé de répondre à mes emails. En fait, il l'aura fait pour moi, il me fera résumer de ce qu'il a dit tous les matins. Donc, je crois qu'on est encore loin de ça, mais je crois qu'on y va.

  • Speaker #1

    Ça existe, mais est-ce que c'est déjà réellement ? pertinent et...

  • Speaker #0

    Ça dépend du temps qu'on passe tous les jours à répondre. Donc moi, en tant qu'administrateur délégué, je passe ma vie, en fait. Je perds beaucoup de temps à répondre à des gens ou à lire des emails de gens qui ont jugé utile de me mettre en copie. Et en plus, ce n'est pas toujours nécessairement le cas. Je m'en rends compte, justement, en général, quand j'arrive à Cordialement. que j'ai perdu mon temps et si je pouvais avoir Copilot, c'est ce que Copilot essaye de faire maintenant et je crois qu'il commence à le faire bien mais je crois qu'on a encore une ou deux versions du truc final, de la belle version finale, là déjà si je pouvais libérer ce temps là pour interpréter les analyses de Chad Gepet sur les ventes d'hier d'avant-hier, de la semaine dernière et des actions promo à venir Franchement, le gars de Projet Utilité sera encore plus beau. Nous, en termes de use case, le premier truc sur lequel on a installé ChatGPT, donc pour être clair, on a une licence ChatGPT 4 pour chaque employé de la boîte, directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Le premier, c'est clairement la rédaction de contenu, où là, nous, on a 12 marques, 15 sites, on doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emails ? Des emailings ?

  • Speaker #1

    Le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je prends en pique-nique ? Sachant qui c'est qui vaut mieux, qui privilégie ce qu'il y a sur cbio.be dans ces cas-là.

  • Speaker #1

    Je te coupe, je m'excuse. Tu as créé ton GPT peut-être ? Oui. Tu lui as balancé le nom GPT.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    le GPT. Oui. Tu les as alimentés avec du contenu propre à ta ou tes marques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, il sait exactement ce qu'il peut aller chercher parce que tu l'as contextualisé correctement.

  • Speaker #0

    Oui, et on lui a donné nos tons, le ton de la marque. Parce qu'on a, entre T-Tower et Bébio, Produits Bébés, c'est deux tons de marques complètement différents.

  • Speaker #1

    Donc, tu as fait un prompt spécifique en utilisant certains mots, certaines tournures de phrases, et plus dans du contenu préexistant probablement. il a de quoi s'entraîner pour pouvoir répondre d'une manière spécifique.

  • Speaker #0

    C'est ça, et on peut lui dire s'il est plus ou moins familier, etc. Il est beaucoup plus familier sur Femininity Med qu'il est sur Babyo, où je suis censé renseigner la maman qui veut utiliser de la crème de change, alors que sur la partie plus sport, etc., ou plus thé, on est beaucoup plus cool, etc. Là, ça aide. Avant, on était obligé de mobiliser six personnes, alors que ces six personnes, maintenant, aujourd'hui, font plutôt des promptes et sont plutôt à chercher quelle est l'offre et comment donner du contenu de qualité pédagogique à l'audience, organiser des ateliers, des choses comme ça, comme on fait dans les magasins T-Tower, mais pas... pas pisser du texte tous les jours pendant 8 heures et c'est d'envoyer le plus possible à des niveaux de qualité qui sont de toute façon quand même pas pas top encore là ça nous a fait gagner beaucoup de temps alors pas pour revenir sur la mise à l'usk l analyse Nous, on a implémenté très tôt lors de la reprise du groupe. Donc, on a repris le groupe fin 2022, Clémence Milcan et moi. On a mis en place très vite un plan de réappro de stock, parce qu'on avait quand même 44 000 articles et donc 505 fournisseurs différents. et un plan de réappro en grosse industrie ça requiert SAP ça requiert 3 planeurs 2 informaticiens business analyst etc ici on a les ventes de tous nos sites qui sont consolidés dans Houdou on les sort quasiment en live et on les upload dans le chat GPT et on lui dit est-ce que tu peux nous détecter est-ce que tu peux me faire une proposition même ouvertement de plan donc de forecast pour les 12 prochains mois. Et il va nous faire un forecast pour les 12 prochains mois. Et là, encore une fois, je l'ai fait, c'était ma spécialité en corporate, les forecasts supply chain, c'est des trucs, c'est des projets qui prenaient 10 personnes pendant 3 mois. Absolument à démarrer en septembre pour être prêt au 1er janvier. Et donc pour des boîtes comme par exemple BIC qui est tributaire du back to school où à partir de mars tout est figé parce que c'est back to school qui est la norme, dès que back to school est fini, on passait en mode forecast pour l'année suivante, ça veut dire qu'entre mars et le 31 décembre, il ne se passait rien d'innovateur dans une boîte comme ça, alors que maintenant c'est complètement l'inverse. Alors pour en use case aussi, on a travaillé avec des anciens collègues de chez Pernod Ricard. où on a comparé en fait ChatGPT avec Nielsen Nielsen IQ et il y avait sur les erreurs forecast il y a 4% de différence en faveur de ChatGPT en faveur de ChatGPT 4% il y a un truc qui est immensément moindre il

  • Speaker #1

    y a un truc moi qui me j'ai une question qui me vient en tête c'est ChatGPT il est arrivé maintenant il y a quoi une grosse année on en voit Qu'est-ce qui, toi, t'a fait comprendre ? Parce que bon, mettre en place ces technologies, les tester, ça prend quand même un peu de temps, tu vois, commencer à être convaincu que ça peut amener de la valeur. C'est quoi le trigger qui t'a fait dire, OK... je pense que là on a un truc, je vais le tester et je vais l'implémenter dans ma boîte, parce que ça ne se fait pas non plus du jour au lendemain. Comment est-ce que tu es arrivé à l'utiliser ? Parce que je pense qu'il y a aussi encore beaucoup de gens, des auditeurs, qui utilisent CGPT pour faire juste du texte. Mais là on comprend qu'on peut aller beaucoup plus loin, on peut analyser des chiffres, on peut analyser des données, et je pense qu'il y a encore beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte qu'on peut faire ça. C'est quoi qui t'a poussé à aller vers ça ? Et comment est-ce que tu as compris qu'ils pouvaient faire plus que ce qu'on parle d'habitude ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, historiquement, j'ai essayé souvent, j'ai même lancé une boîte dans le passé qui faisait de la génération de descriptions semi-robots. Donc, je voyais très bien comment ça allait m'aider. On avait une douleur... Une douleur chez Noé Nature qui est toujours un peu là, mais qui a été amoindrie par Tchatche Peté, qui était le nombre de fiches produits à alimenter tous les jours, sachant que tous les mois, on a 400-500 nouveaux produits et 200-300 produits qui sont dégagés. Il y a 4 langues en tout. Donc là, en fait, ça ne s'est même pas posé. Si ça tenait sa promesse... il y avait zéro raison de ne pas le faire. Donc ce qu'on a fait, c'est que chez Noël Nature, tous les jeudis sont réservés à la formation. Donc on a 20% de notre temps qui est formation. On ne veut pas jouer que les matchs, on veut s'entraîner parfois. Normalement, on devrait faire l'inverse. On devrait s'entraîner 4 jours et jouer une journée. Là, on fait l'inverse. Mais au moins, on ne court pas comme des poules sans tête, comme dirait mon associé. Et le jeudi après-midi, le premier jour où ils ont lancé le chat GPT4, avec l'offre premium, On a dit, tout le monde, tout département confondu, dans le réfectoire, sur la télévision, on a fait une introduction à Chat et Bete, il y avait les ventes, il y avait le customer service, il y avait supply, etc. Et tout le monde a vite compris, tout le monde a eu peur. Mon job de répondre aux gens qui ont un problème, ça va mourir.

  • Speaker #2

    Mais ce n'est pas un peu le cas.

  • Speaker #0

    Alors, c'est de la destruction de l'emploi, en vrai, c'est de la destruction de fonctions, comme les voitures ont tué les maréchals Ferrands. Mais ça veut dire qu'avec la même force de frappe, on peut faire beaucoup plus de choses innovatrices et surtout penser à devant et pas à maintenant et hier. Parce que... Grâce à ça, on peut dire, j'ai une heure maintenant, je vais réfléchir à quoi va ressembler mes 52 semaines pour mon Maté Guarana Boost. Comment je vais le vendre, à quelle période, etc. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et moi, ça a toujours été mon taf, même avant le Tchatche GPT, c'est de trouver les gens qui étaient coincés dans un job où ils faisaient de l'emailing, où ils étaient payés à lire des emails pendant 7 heures par semaine et 1 heure à... par jour et à une heure à y répondre. C'était déjà quelque chose que je voulais limiter en termes de time management. Là, ici, en plus, même les tâches, on était quand même obligé de les faire. Là, on est quand même en train de diminuer très fort.

  • Speaker #1

    J'ai une autre question.

  • Speaker #0

    Tant que je l'ai à la tête.

  • Speaker #1

    Vous êtes une structure. Je ne sais pas combien vous êtes aujourd'hui.

  • Speaker #0

    On est 52. C'est déjà une belle taille.

  • Speaker #1

    Pour construire tout ça, toutes ces automatisations, tester les outils, est-ce que vous avez eu besoin de sociétés externes qui vous ont aidé à mettre ça en place ? Ou finalement, c'est peut-être des profils, comme tu disais, qui faisaient les réponses à ces emails, qui se sont auto-formés et qui ont commencé à créer des choses eux-mêmes. Donc, est-ce que la connaissance est venue vraiment de l'interne ou vous avez eu besoin de supports extérieurs pour pouvoir vous lancer là-dedans ?

  • Speaker #0

    C'est un mix en fait. Donc on est toujours un peu dépendant d'agences externes qui ont un contrat de maintenance avec nous sur un paquet de trucs. L'e-commerce, c'est même des trucs qui sont un peu plus désuets, mais on a toujours besoin d'eux, genre l'administration de sites, etc.

  • Speaker #1

    Là je parle vraiment de la chat GPT, automatisation, etc.

  • Speaker #0

    Totalement, c'est là où j'y viens. Le premier choix qui m'a été un petit peu proposé par un podcast américain sur le sujet, c'était de vraiment essayer d'appréhender le truc en tant que newbie, de ne pas essayer d'aller trop vite dans l'expertise. Et alors, ce qu'on essaie de faire maintenant, aussi bien dans ce qui est SEO ou IA, etc., c'est faire certains appels à des externes, mais plus dans la partie coaching. et accompagnement plutôt que dans l'implémentation parce qu'avant on avait tendance à dire au cœur on va balancer 40 kilos à cette boîte là en France elle va nous faire ça ça ça et ça puis elle nous livrait puis elle partait puis on avait un truc en maintenance et puis on le comprenait pas en plus l'autre chose c'est que euh Donc on avait comme la plupart des acteurs qui font plus de 10 millions en e-commerce, on avait des agences qui faisaient par exemple l'achat clic Google. mais fatalement ils le font mieux que nous par contre on a aucun contrôle sur la manière dont ils le faisaient donc là pareil aussi eux étant super verticaux sur Google Ads, SEO Pay Per Click etc on s'est retrouvé avec des gens qui n'étaient pas du tout prêts trop bétonnés pour dire ok je vais envoyer mes datas de campagne Google Ads dans le chat GPT nous on l'a fait tout de suite et le chat GPT a dit ça c'est de la merde ça c'est de la merde ça c'est bien mais ça c'est pourri et l'agence en question a dû dire c'est vrai c'était pas top nos choix là on va les changer mais la décision en gros dans ce cas là comme dans tous les cas pour nous c'est Essayer, parce qu'on a quand même une grosse équipe pour une PME Wallon, d'appréhender des outils au moins dans les bases, au moins de comprendre, avant de faire appel à l'extérieur, et alors faire appel à l'extérieur pour un suivi béton. C'est ça, ouais. Et ça, ça, mais ça, on en a besoin. Pour moi, il y a deux choses où on a besoin de l'extérieur. On a besoin d'un décollage au début.

  • Speaker #1

    Pour montrer ce qui existe.

  • Speaker #0

    Ce qui existe, c'est ça. Accompagner. Et puis derrière, accompagner les projets. Mais il y a une espèce de zone tampon entre les deux où il faut absolument qu'en interne, il y ait une espèce d'éveil. Parce que si c'est juste du turnkey, ça devient dead technologique deux ans après.

  • Speaker #1

    C'est ça. Il faut que les gens puissent se l'approprier dès le début. Et là, c'est la facilité finalement de chat GPT.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il faut aussi que l'intégrateur externe ait des key users, des utilisateurs clés en interne, qui aient les épaules, qui ne soient pas juste là en réunion pour... pour s'assurer que ça avance ou que quelqu'un signe un bon d'achat pour la facture suivante, des trucs comme ça. Non, il faut vraiment que le key user interne soit partie intégrante d'un projet. Et alors, à ce moment-là, c'est là où on a les projets qui fonctionnent le mieux.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des trucs pour ça ? Parce que finalement, c'est la recette de tous les projets, d'avoir des key users. Parfois, on en voit qui sont très impliqués, d'autres qui le sont moins. Est-ce que chez vous, vous avez eu... Enfin... Est-ce que c'est une question de sélection ? Est-ce que c'est une question de motivation ? C'est quoi la bonne recette ?

  • Speaker #0

    C'est du casting. Oui, c'est clairement du casting. Et en fait, quand vous arrivez quelque part et que le key user n'est pas appliqué, il n'est pas écouté, il ne peut pas prendre des décisions, etc., ça, ça veut juste dire que le CEO a dit que votre projet, c'était de la merde.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Et on a dit, tiens, il y a Roger dans le fond du tiroir, on leur filerait bien Roger, on ne sait pas de toute façon quoi faire avec Roger. En vrai, les key users sur les projets qui ont fonctionné, c'était des gars qui étaient super mal à l'aise de faire partie du projet parce que c'était des pierres angulaires de leur département. Et malheureusement, il faut, mais je crois que tous les bons CEOs le comprennent, il faut prendre les bons et les mettre dans le key user et se faire violence et dire Désolé, mais ce top vendeur-là, parce qu'on fait du co-pilot avec ACRM, Il va moins faire de lead pendant deux semaines ou même trois mois, mais il va contribuer à quelque chose de plus gros au plus long terme. Et si ça, c'est pas compris, ça part mal.

  • Speaker #1

    Je parle beaucoup, mais...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, je t'en prie, moi, j'ai l'impression de revivre une deuxième fois ce que j'entends à la maison.

  • Speaker #0

    C'est dur, parce que je le répète tout le temps. Je lève, c'est la première chose que je dis.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai pété,

  • Speaker #0

    ça, j'ai pété, c'est de la merde,

  • Speaker #1

    c'est pour les tiroirs. Moi, je me pose une question pour les boîtes de consultances. Telle que Delaware, parce que Léla et moi, on travaille chez Delaware. On fait beaucoup de gros ERP, on fait du digital, on fait de l'e-commerce.

  • Speaker #2

    Quel est notre avenir, Stéphane ? Quel est l'avenir des boîtes, des intégrateurs ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on doit se rediversifier ? Moi, je suis convaincu, mais j'ai quand même envie d'avoir ton avis là-dessus aussi.

  • Speaker #2

    Surtout que... finalement, on a été, pour rappel aussi, on a fait aussi une boîte de consultants ensemble.

  • Speaker #0

    Dans le passé.

  • Speaker #2

    Et cette fameuse boîte de...

  • Speaker #0

    Machine Learning.

  • Speaker #2

    De machine learning, d'automatisation de contenu de produits en ligne.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que vous faites ? C'est facile, en fait. Si vous arrivez à équilibrer votre temps en... en apprentissage et en veille technologique et scientifique de l'état de l'art. pendant que les autres vont peut-être lancer Netflix et que vous vous suivez l'état de l'art et que le lendemain vous arrivez chez des corpos qui eux font du 8.30, 16.30 etc, vous allez pouvoir leur dire écoutez il y a ça etc on peut vous faire un POC le POC les collages et les projets de grosse envergure pour moi c'est un truc qui est en explosion de toute façon depuis 20 ans voilà Là, on vient de vivre, on a vécu le software, avant le ERP, etc. Donc moi, je suis assez vieux pour avoir vécu ça. Puis Internet, puis le cloud, puis maintenant l'IA. Avec chaque fois un coup de feu, une désillusion, puis une remontée. Donc là, à mon avis, on va avoir une petite désillusion sur l'IA d'ici trimestre 4. où les gens vont dire finalement c'est pas aussi top que ça et puis ça va repartir parce que là tout le monde est trop excité c'est comme du temps d'internet où dès qu'on avait un site web dans les années 2000 on valait un milliard là c'est un peu pareil avec le chat Un petit coup de mou, comme toujours, après que ça aille trop vite, trop loin, puisqu'on a quand même des price earnings sur les boîtes d'intelligence artificielle qui sont beaucoup, beaucoup trop hautes, trop élevées. Et quand il va y avoir une correction, tout le monde va descendre au niveau, comme Tesla fait maintenant, au niveau de son industrie. Et là, si vous voulez, il y a... même si à coup de mou il y aura des projets en cours et il y aura plein de nouveaux projets à partir du moment où et ça on n'a jamais été autant capable de le faire qu'aujourd'hui on peut démontrer facilement un ROI C'est un coût minimal par rapport aux gains. C'est juste à les cueillir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais souvent, nous, on porte plus attention sur des projets qui ont quand même une certaine envergure. Mais moi, ce que je vois...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire envergure ? Tout simplement,

  • Speaker #1

    ton ERP, ce n'est pas un projet à 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une arnaque. Donc, un projet SAP à 2 millions. Ça,

  • Speaker #2

    ça va faire plaisir à Olivier Spann.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai fait de l'ERP longtemps, les gars. J'ai fait de l'ERP longtemps, donc il y a moyen de rendre ça utile, mais... Allez, les promesses de projets d'envergure, où je vais vous faire un projet à 1 ou 2 millions, et dedans, vous allez faire tout, de l'achat de vos pièces, jusqu'à la vente, jusqu'au CRM, jusqu'au café. Ça, on en revient, si vous voulez. On ne va pas dans le best of breed. Donc, il faudra les projets d'envergure, oui. Donc, les projets à 3, 4, 500 000. où on dit, voilà, on met en place un CRM, mais on ne met pas que en place Salesforce, on met aussi en place une méthode O à côté, les outils tout autour, l'intégration, etc. Ça, ça ne disparaîtra pas. Et ce sont des projets super importants, en fait.

  • Speaker #1

    Moi, je vois aussi plus des... Typiquement... On a parlé beaucoup de chat GPT, on va peut-être parler après des outils de no-code ou low-code qui permettent aussi de facilement automatiser ou d'intégrer plusieurs outils différents. Mais c'est des projets qui ont une valeur ajoutée pour moi qui est énorme, mais qui nous demandent...

  • Speaker #0

    beaucoup moins de temps. Et donc, est-ce qu'on ne doit pas aussi prévoir, je ne sais pas moi, que dans les boîtes de consultance en général, avoir des départements qui se forment et qui deviennent experts dans justement ce genre de projet ?

  • Speaker #1

    Des projets lance-pierres.

  • Speaker #0

    Des projets lance-pierres où tu vas pouvoir, en combinant des outils d'IA générative, des outils low-code, no-code, pouvoir venir donner un coup de boost en 20-30 jours à des PME et automatiser une bonne partie de leur process comme tu l'as fait par exemple chez Noé Nature.

  • Speaker #1

    Oui, mais 23, 50 ça fait un projet à 100 000 je sais pas ce que tu veux dire par envergure du coup mon point c'est que

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a encore beaucoup pour l'instant dans des expérimentations alors Wikipediot on le fait beaucoup clairement et surtout chez Delaware ça fonctionne bien ChatGPT on l'utilise aussi en interne mais on ne positionne pas vraiment encore dans les offres l'utilisation de ces outils et moi je suis convaincu qu'il y a un vrai marché pour ça mais il faut encore convaincre tout le monde que c'est le cas et je pense qu'avec ce podcast peut-être j'espère que ça va pouvoir ouvrir un petit peu les chakras c'est clair

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut s'assurer que vous parlez aux bonnes personnes, que vous ne vous plaignez pas à la communauté consanguine de gens qui font de l'IA tous les jours, qui parlent de l'IA, qui font un LinkedIn l'IA, etc. Il faut aller dans les cercles de Wallonie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu penses que les intelligents sont ouverts aussi à ça ? Parce que toi, tu as une expérience qui est quand même très... Tu aimes bien aller gratter, de ce que j'ai compris. Tu as déjà une expérimentation, tu es ouvert à l'innovation. Est-ce que c'est le cas de...

  • Speaker #1

    Oui, totalement. Jean-Noël Tillement, qui est en fin de carrière, qui a un tout petit peu plus de 60 ans, qui a quand même un énorme groupe pharmaceutique ici dans la région, comme tout le monde, comme le VP supply chain de chez BIC, tout le monde a ouvert ChatGPT, a été voir et s'est dit Waouh !

  • Speaker #0

    Oui, mais ils l'ont ouvert.

  • Speaker #1

    ils ont ouvert et puis derrière il faut un POC parce que c'est pas eux donc eux peuvent commanditer et signer le bon de commande mais eux vont pas dire je vais demain matin et ça c'est vrai que c'est peut-être la différence avec moi où je suis pénible au point de dire je dis il y a tout le monde dans la salle de réunion on va faire deux heures de chat GPT c'est rare mais c'est ça ne s'intitule qu'à des gens comme vous à faire le lien entre le CEO qui n'a pas le temps de faire ça ou qui estime ne pas avoir le temps parce que c'est un concept le temps et qui vous dit j'ai une équipe, il faut absolument la monter en puissance créer des petites briques avec des post-it sur tous les aspects de la société des achats jusqu'à la comptabilité que je peux améliorer avec Copilot, Charger PTT, etc. et de ça va sortir 50, c'est clair micro-projets mais le portefeuille de briques c'est 200 000 mais tu serais pas en train de traduire mon travail j'espère que vous faites ça

  • Speaker #0

    évidemment on se lance là dedans mais c'est bien d'entendre en fait que je pense honnêtement qu'il y a encore beaucoup de boîtes où ce genre de techno est vu comme étant il faut qu'on fasse quelque chose avec mais on sait pas quoi et par quel bout il faut le prendre et là je trouve que ton expérience c'est un vrai exemple très concret de comment on peut vraiment les utiliser à bon escient.

  • Speaker #1

    L'erreur à éviter, si tu veux, c'est que dans les boîtes qui ont un ADN, comme la plupart des boîtes, Chronos, NSI, NRB, tout ça, quand un ADN de Salut, je viens de 1985 et en 1985, je fais des projets à 2 millions, sinon, viens même pas me parler. Ça, ça n'existe plus. Parce que... La supply chain a évolué depuis. On est devenu agile. Et ça, c'est un truc qu'eux n'ont pas vécu. Donc on est parti sur un truc super monolithe avec un gros ERP, avec des gros projets, un gros IT, tout le monde en backup double. Ça a déjà été super dur de les décoller à la spatule de leur serveur dans la cave. Pour les mettre déjà dans le cloud, ils n'ont déjà pas tout de suite compris. et puis quand ils parlent à leur IT qui est là depuis 20 ans il leur dit ouh attention si jamais tu envoies les données à la CGPT les chinois vont avoir tes recettes sur tes médicaments ça va être de la merde donc il y a toujours une grosse réticence il ne faut pas sous-estimer ça non plus donc le seul moyen de rentrer comme nous on le voit en tant que client mais moi comme je l'ai vu et comme je vois encore avec des anciens associés qui sont toujours dans l'intégration dans les SS2I, services etc c'est dire voilà on fait un POC, regardez ça marche, ok j'en ai 3 comme ça c'est même pas vous qui allez le proposer parce que si le premier POC de je montre que ça ça va aller plus vite et je vais sauver la vie de cette personne là, elle va pouvoir faire quelque chose de plus intéressant Si déjà vous avez ce témoignage là, c'est eux qui vont dire ok merci, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? C'est quoi next ? Comment est-ce que je peux réintégrer ça ? J'ai ce truc-là qui est là. Et alors c'est un job entre essayer de comprendre ce qui est complètement abandonné dans la boîte, parce que c'est quand même un métier super difficile, il faut quasiment aller manger là à la cantine avec eux et leur dire tiens toi... ça va ta taf moi j'étais sur Excel je peux même pas upgrader je suis à Excel 95 je peux même pas upgrader parce que la macro qui a été écrite par le gars à l'époque c'est elle qui me calcule tous mes besoins et du coup elle est là et elle doit être sur Windows XP et le gars il râle etc et là t'entends ça là il y a un truc quoi et c'est tous ces trucs là qui au total c'est vrai que c'est un peu plus chiant c'est des petites billes qui en font un gros paquet et Mais ça devient des trucs comme d'envergure. Pour moi, un client, allez, à notre taille, donc une taille de PME, nous, on fait 12 millions de chiffres d'affaires par an, allez, clairement, 10% de ça, 1,2 million pour une PME, devrait partir dans de l'innovation.

  • Speaker #0

    Et c'est ce que vous faites ?

  • Speaker #1

    Oui, malgré nous, un peu. Il y a un peu plus, un peu trop. Parce qu'il y a la dette technologique. Et dans le million 2, je préférerais pouvoir repartir de zéro et choisir qui, quoi, comment. Mais ce n'est pas toujours possible. C'est des contrats de maintenance. Un site qui fait 6 millions par an, je ne peux pas le laisser off deux jours. C'est super compliqué. Mais c'est ce que tout le monde fait. Et je crois que 10% c'est peu. Je crois que dans une marge brute de 30-40% qu'est la norme en PME, il y a fatalement, outre les 20% de salaire, il y a 10% qui doivent partir en innovation technologique. Sinon, on meurt sur le bas-côté. ou alors c'est parce que même chez moi c'est pas possible ou alors c'est qu'un fondateur ou un CEO est technophile et fait des petits projets dans son coin mais c'est pas viable dès qu'on dépasse une boîte de 10 personnes c'est pas du tout viable et je pense,

  • Speaker #0

    enfin je reviens aussi là dessus mais il y a eu une grosse tendance on va dire les 10-15 dernières années pour essayer de killer ou de tuer le shadow IT tu vois essayer de faire en sorte que les environnements soient plus uniformisés, que tout le monde ait accès à la même donnée qu'on essaie aussi de limiter les risques en termes de sécurité etc et là ce qu'on voit beaucoup et c'est même une tendance que Gartner a annoncé c'est que tu ne vas plus avoir une architecture monolithique, tu l'as bien dit, mais des différentes solutions que tu vas connecter entre elles mais est-ce qu'il n'y a pas un risque encore plus accru un risque, après on l'appelle comme on veut mais... avec les solutions nouvelles telles que ChatGPT, et je reviens, tu parlais tout à l'heure de If This Then That,

  • Speaker #1

    ou des Airtables,

  • Speaker #0

    des Appiers, des Makes, etc., de recréer finalement tout ce Shadow IT, qui est génial parce qu'en fait, ça t'amène une flexibilité terrible, c'est facilement... les gens peuvent facilement se l'approprier et même construire leur propre truc qui les aide, mais au final on recrée un espèce de monstre et dans 5 ans on va se dire, oh là là, attends il y a une personne qui maîtrise ce truc et donc on va revenir dans une phase de convergence tu crois qu'on arrive dans des vagues comme ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tu auras un cycle mais il sera moins grave au fur et à mesure il sera de moins en moins grave le cycle, entre le gars qui faisait du cobol et qui avait quasiment tout recodé Le gars qui a mis Oracle, JD Edwards, PeopleSoft, etc. Qui n'a pas mis SAP justement parce qu'il voulait pouvoir dire que Ah non, non, non, moi chez moi, il n'y a pas de statut de commande, je veux un seul statut, je veux qu'il y ait la prime, la facture. Il a tout recodé. Ça, ça existe encore, mais de moins en moins. Ces gars-là sont... D'abord, il n'y a pas assez d'IT développeurs sur Terre pour continuer à faire de la bouse en code comme on pouvait le faire avant, parce qu'on avait moins besoin de plus de gens. Maintenant, on a beaucoup plus besoin, moins de gens. C'est très compliqué de customiser. Mais c'est un mindset. Donc, avec Nicolas Radermaker, notre responsable IT à Noé Nature, Nous, ce qu'on fait maintenant, c'est qu'on a choisi dans l'architecture technique de base, basique, une couche qui, elle, allait être hautement customisée, etc. Parce qu'il faut qu'elle colle à nos besoins spécifiques. Mais tout le reste, que ce soit au doux... qui a été un peu dévié et qu'on ne peut plus upgrader parce qu'on a des gars qui ont fait des petits changements cosmétiques, mais qui sont là et qui sont difficiles à enlever. Prestashop ou Magento ou Commerce, etc. Tout à part Shopify a été aussi un petit peu customisé. par le principe du monde parce qu'il y a des gars qui ont jugé utile que non nous on est autrement que tous les autres etc un petit plugin un petit machin ouais mais les plugins à la limite ils sont maintenus quoi le problème c'est quand le plugin il est développé par l'intégrateur pour faire un truc comme ça et du coup lui il va pas à la même vitesse que tous les autres plugins et donc ce qui se passe c'est que c'est toujours un mix Il y a beaucoup de boîtes qui ne sont pas comme la vôtre, qui sont moins dans le conseil, mais plus dans l'implémentation technique. Ils vont toujours pousser... pour aller faire du spécifique, du customisé, qui va créer, si vous voulez, une dépendance à un service de maintenance.

  • Speaker #0

    La fameuse 80-20.

  • Speaker #1

    Par contre, les CIO, les architectes, etc., qui se retrouvent en entreprise, si vous faites le bon choix, si vous ne dites pas Tiens, toi, tu connais l'existence d'un Mac, tu deviens directeur informatique. Si là, on est dans un stade où on recrute quand même dans les PME même, des gens qui ont un peu de bagage architecture, ils vont vous dire, non, non, non, les gars, tout reste standard vanille, out of the box. Et s'il y a un truc qui ne se passe pas comme vous voulez dans Odoo, dans WooCommerce, dans Shopify, dans SAP ou autre, et que vous avez l'impression qu'il faut recoder, posez-vous la question, pourquoi l'industrie fait autrement que vous ? Parce qu'au départ, si vous voulez, la vague SAP et Oracle début des années 2000, autour de 2000-2005, les CEOs ouvraient leur portefeuille aussi. pour la promesse que tout le monde allait du coup devoir dans le business s'adapter au chemin Toyota et General Electric de supply chain et aux vraies best practices parce que SAP standardisait les process. Et la vraie raison de mettre 2 millions dans SAP, ce n'était pas installer un logiciel. C'était... forcer la main de tout le monde dans une grosse organisation à s'adapter au standard industrie. Et ça, il faut continuer ce mindset-là. Il faut bien éveiller vos clients et vos prospects au fait que, certes, la boîte à côté, c'est des développeurs.NET. Ils vont vous proposer tout sur mesure, tel que vous le voulez. Sauf que sachez que ce que vous ne voyez pas maintenant, c'est la facture de 40 000 qui va arriver tous les ans si vous voulez suivre le marché. alors que si vous allez standard etc. et que c'est du one click upgrade et que nous on va juste vous aider à mieux appréhender les outils et à mieux les implémenter dans un flux méthodologique au sein de l'entreprise vous allez gagner beaucoup d'argent et en plus beaucoup de productivité et en plus vous allez pouvoir suivre l'industrie sans aucune douleur parce que le vrai avantage d'une boîte qui viendrait à créer Gillette à côté de Gillette qui va s'implémenter, s'implanter avec disons 200 millions et créer sa propre ligne Gillette. C'est juste savoir que Gillette a un paquet de cadavres dans les placards, technologiques, et aussi de process internes, qui fait que pour dire je vais lancer un 6 bleds plutôt qu'un 5, vu qu'ils en rajoutent un tous les 3 ans, moi ça va me prendre 2 mois, eux ça leur prend 3 ans. et c'est pas que humain c'est technologique aussi c'est parce qu'on dit ouf tu comprends pas ciblette ça veut dire qu'ils ont remplacé le mainframe oui c'est ça donc

  • Speaker #2

    tu es en train de dire en fait tu conseilles finalement aux intégrateurs de devenir plus une boîte de conseils plutôt qu'une boîte d'implémentateurs

  • Speaker #1

    De toute façon, implémentateur, il faudrait être plaisir à un intégrateur ou à un implémentateur. Maintenant, tout est tellement enchevêtré. Les gens qui arrivent dans le monde du travail entre 25 et 35 ans, ils sont technologiquement matures.

  • Speaker #0

    Ils ont déjà essayé 40 outils pour eux-mêmes. Ils ont l'habitude de jongler aussi avec une multitude de...

  • Speaker #1

    Total. Voilà, donc il faut que... Il faut quitter ce monde-là et s'assurer que quand on vient expliquer une promesse, une offre de service, elle est complètement audible directement. Et pas dire, moi t'en fais pas, t'en fais pas, t'inquiète, mets 300 000, tu vas voir.

  • Speaker #0

    Tu seras content.

  • Speaker #1

    C'est un peu le message à la Accenture Digitale des 10-15 dernières années. Il faut faire gaffe à ça. C'est comment je peux t'aider et à quelle vitesse, à quelle vélocité.

  • Speaker #0

    Quel résultat tu peux avoir et comment est-ce que tu peux les avoir en main le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est la vélocité. Donc moi, mon moto, je préfère faire 4 erreurs sur 10, mais être rapide, que d'être super lent et faire une bonne décision toutes les 3 semaines.

  • Speaker #0

    Et justement, le paysage technologique actuel le permet. C'est ça qui est bien. Si tu as les bonnes personnes qui ont les idées et qui peuvent les mettre en place.

  • Speaker #2

    Revenons quand même un peu sur l'intelligence artificielle. On a quand même un port dévié. Juste deux dernières questions. Tout d'abord, quel est un peu l'avenir avec tous ces nouveaux outils qui nous viennent finalement des Etats-Unis et même parfois de Chine ? Que veulent en venir les data scientists et les gens qui font l'intelligence artificielle en Europe ? et donc cette première question là nos datas scientifiques qu'est-ce qu'ils deviennent ?

  • Speaker #1

    maintenant qu'il y a de l'IA dans tout comment deux boîtes vont pouvoir gagner l'une contre l'autre ça va être sur la data C'est la data qui fait que je peux prendre 505 fournisseurs et 44 000 articles, les uploader dans le chat GPT et faire en sorte que j'ai un résultat qui est meilleur que mon voisin qui dit juste à chat GPT, qu'est-ce que je devrais vendre demain ?

  • Speaker #0

    J'ai une question pour complémenter la question d'Ella. Est-ce que chez Noé Nature, vous avez un data scientist, ou plusieurs, ou est-ce que votre data scientist, c'est finalement ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Alors, chez Noé Nature, tout le monde est data scientist.

  • Speaker #2

    Data citizen ! Data citizen !

  • Speaker #1

    Non, notre prétention, mais ça reste qu'une prétention, et c'est très prétentieux. Donc on est dans le retail, on est dans le dans l'omni-channel, donc on a des boutiques physiques, on a du online, on a du horeca, on a du direct, on a du magasin, on a du revendeur, on a du Deles, Carrefour, etc. Donc on est partout dans le cycle des distributions. Donc nous, la... La vision qu'on a, c'est que le retail meurt. Le retail tel qu'on le connaît. Si on regarde aux US, ça commence toujours par les US. Jesse, Penny, tout ça. Sears, tout meurt. On va plus vers du convenience. Donc, c'est plus des pharmacies maintenant aux US, comme CVS, Walgreens, Target, qui grandissent à partir du concept de convenience store. Je suis ouvert à 6h du matin, je ferme à 22h tous les jours, etc. ça c'est ceux qui survivent mais dans l'ancien monde ceux qui vendaient des fringues ou autre chose comme ça s'ils n'ont pas si vous voulez une vue, un landscape sur ce qui se passe si moi je ne sais pas que mon buveur de thé a acheté sur Palais d'été ou du Kusmiti sur Cébio et qu'il rentre dans ma boutique le mardi et que du coup chez nous il achète du thé noir plutôt que du matin et que du coup et que je ne peux pas me poser la question tiens pourquoi entre tous ces data points là je ne peux pas faire le lien à ce moment là je vais perdre je vais mourir avec tous les autres et là où Amazon a été super intelligent c'est que Amazon n'est pas une boîte d'e-commerce c'est même plus une boîte de de cloud c'est une boîte data quoi c'est qu'est-ce que je fais de la data le gars qui lit un livre sur de la cuisine il va forcément cuisiner voilà Et nous, c'est pour ça que pour nous, il est primordial que du de la supply chain jusqu'au contrôle de gestion, jusqu'à la compta. Il y a une vue systématique dans la data, essayer de comprendre, essayer de faire les liens, et surtout, ça c'est un taf qui est compliqué dans une boîte même qui existe depuis quelques années seulement, qu'à se péter les silos. Quand on est arrivé chez Noé Nature avec Clémence, on avait un silo pour les magasins, avec des gens qui ne se parlaient pas avec les gens du site, tout était décorrélé, les offres étaient décorrélées, et on ne savait pas si quelqu'un avait acheté sur trois sites et allé en magasin, alors qu'on avait la data, on ne le savait pas. Donc, grâce à ChargeGBT, libérer du temps, pour plus analyser pour plus poser les bonnes questions tiens qui est sur les 5 tableaux à la fois chez moi qui est mon buyer persona est-ce qu'elle fait du yoga si elle fait du yoga est-ce que je l'en serais pas Lululemon Est-ce que je ne lancerais pas plus de produits, plus de gourdes, plus de tapis, des choses comme ça ? Donc c'est vraiment là-dessus où il faut mettre l'accent. Et fatalement, pour qu'une boîte devienne Data Scientist ou Data Citizen, comme vous l'appelez, il faut de l'encadrement.

  • Speaker #2

    Et alors, une dernière question. Quel est pour toi l'avenir de l'intelligence artificielle ?

  • Speaker #1

    Il faudrait que tout le monde soit raccord maintenant. Moi, j'ai toujours Siri là, qui est con comme un flan. C'est clair. Par rapport à ChatGPT. Là, pour le moment, chez Apple et Google, Gemini sont en train de discuter à potentiel, mais c'est compliqué. Deux grosses boîtes comme ça, les Magnificent Seven, C'est compliqué quand même de se partager un marché alors que dans leur ADN, ça a toujours été d'être seul sur leur truc.

  • Speaker #0

    C'est très cool. L'idée, c'est que Google fasse un modèle qui puisse être sur les Apple, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, que Siri soit power par Gemini. Parce qu'on sait qu'Apple et Microsoft, ce n'est même pas la peine. Donc, il faut oublier LGPT et Siri. Mais si c'est l'emporter, en gros. c'est bien la deep tech c'est là en portée et alors chez nous là c'est vraiment du stade exploratoire et c'est un peu tôt il y a comment permettre comment mieux analyser avec les caméras les reconnaissances faciales etc on aimerait bien pouvoir savoir qui passe devant le magasin est-ce qu'il regarde vers notre visite dans le magasin. Mais ça,

  • Speaker #0

    ça se fait déjà. Je connais des boîtes que j'ai bossées qui analysaient déjà ça, notamment les boîtes télécom.

  • Speaker #1

    Ça se fait déjà, mais ça ne se fait pas avec une analyse funnel poussée. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce n'est pas déployable sur 25 points en même temps, etc. Mais on avance. C'est possible.

  • Speaker #0

    C'est nouveau, cette idée de pouvoir lier plusieurs systèmes, rassembler des données et les faire analyser.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et moi aussi, si j'achète un écran LED comme ici à Rue Saint-Paul à Liège, chez T-Tower, on a acheté un bel écran LED chez LEDCOM à 10 000 euros. Est-ce qu'il sert à quelque chose ? J'ai été très fière. J'aime bien. J'aime beaucoup. Est-ce que du coup, les gens tournent leur tête ou pas ? Parce que c'est pour ça que je l'ai fait. Oui, bien sûr. Et si je mets une offre avec des petits LED en dessous qui va me coûter un petit peu d'argent, est-ce que les gens vont tourner leur tête ? S'ils tournent leur tête, tous ceux qui ont tourné leur tête dans mon funnel, donc j'ai 1000 personnes qui passent, 800 qui tournent leur tête, 600 qui rentrent, non, il y a 80 qui rentrent dans le magasin.

  • Speaker #0

    400 qui font du yoga, 80 qui font du yoga.

  • Speaker #1

    Alors à l'intérieur, combien sortent avec une vente ? Ça, on le sait plus ou moins déjà. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est pourquoi les gens nous ignorent en passant rue Saint-Paul. Et ça, ça va pouvoir m'aider. Et l'autre chose, c'est que j'ai une vitrine. Donc en gros, j'ai un écran. pourquoi est-ce qu'à 23h quelqu'un qui passe devant ma vitrine ne pourrait pas swiper ma vitrine et passer commente parce que j'ai de toute façon l'infrastructure e-commerce pour le faire elle peut scanner etc même si elle ne scanne pas elle peut dire je vais aller chercher demain c'est une bonne idée c'est

  • Speaker #0

    tous ces points là c'est la conjonction du physique avec le physique j'adore le physique bon ben en tout cas au revoir Peut-être une petite promo pour finir ?

  • Speaker #1

    Sur Delaware ? C'est une équipe sympa.

  • Speaker #0

    On parlait plutôt pour ta marque, mais merci pour la belle remarque.

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai tout passé. J'ai dit Guarnabous, c'est une fois. J'ai dit T-Tower, j'ai dit Bébio, j'ai dit Cébio, j'ai dit Petit Zèbre. J'ai dit Femininity Met. J'ai dit... Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Vita Verde, mais c'est moins grave. On est chez D de l'Est, etc. Voilà,

  • Speaker #0

    donc si vous voyez une de ces marques, n'hésitez pas à en faire une petite acquisition et vous vous retrouvez dans les données de Stéphane.

  • Speaker #1

    Total.

  • Speaker #0

    Qui vous poussera au tapis de yoga.

  • Speaker #1

    Et on vous suivra le reste de votre vie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Stéphane. Et un petit mot pour la fin, Léna ?

  • Speaker #2

    Merci pour ton temps et à tout à l'heure Stéphane.

  • Speaker #0

    Un grand merci.

  • Speaker #1

    À très vite.

  • Speaker #3

    Au revoir. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? Des idées que vous souhaitez discuter ? Notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro Merci. Portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffet et on vous dit à très vite.

  • Speaker #3

    Sous-titrage ST'501

Description

Sebio, Tea Tower, Petit Zèbre, BeBio, Feminine intimate, Vita Verde,...


Ces marques vous parlent ? Elles sont gérées par Noé Nature, une société wallone qui a pour vocation de promouvoir marques et boutiques en lignes dans le secteur du bien être !

Plus de 500 marques et 40.000 références produits.


Mais quel rapport avec notre PodCast "Les Portraits de l'IA" ? Et bien c'est que pour cet épisode, nous recevons Stephan Pire dans notre studio !

Stephan, fort de sa longue expérience dans le retail, et aujourd'hui Administrateur délégué et co-owner de Noe Nature partage avec nous comment l'intelligence artificielle révolutionne ce secteur dynamique.


De l'analyse fine aux stratégies disruptives, et avec moultes anecdotes personnelles, Stephan nous explique comment l'IA générative devient un outil essentiel, permettant non seulement une compréhension approfondie des comportements clients mais aussi une optimisation sans précédent des opérations promotionnelles.


Du très concret, pendant 56 minutes ! Ne manquez pas cet épisode !

Que vous soyez chef(fe)s d’entreprise ou simplement curieux(se), laissez-vous guider vers demain dès maintenant !


Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Nous donner des étoiles nous aidera également à le faire connaître plus largement. ☺️

Retrouvez bien plus d'épisodes des "Portraits de l'IA" sur notre plateforme  : https://podcast.ausha.co/portraits-ia  



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs, avant, ils étaient dépendants de l'acheteur, est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler. Et du coup, on parlait à un fournisseur une fois tous les deux, trois mois. Là maintenant, grâce à ChatGPT, on a sur base des catalogues, etc. On a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander. Pour ETHER, on a une licence GPT-4 pour chaque employé de la boîte directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Là, nous, on a 12 marques, 15 sites. On doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emailings. Des emailings.

  • Speaker #1

    Donc le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #2

    Les portraits de Lya avec Leïla et Benoît.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, chers auditeurs et chères auditrices, et bienvenue pour un nouvel épisode des portraits de Lya. Aujourd'hui, on accueille Stéphane Pire pour un épisode sur Lya dans le retail. Salut Stéphane.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphane.

  • Speaker #0

    Bonjour. Alors...

  • Speaker #2

    On ne va pas refaire ta bio, tu es connu de partout.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #2

    Accessoirement, pour les auditeurs et les auditrices, tu es mon époux, donc on se connaît un peu. Mais on va se lancer directement dans le vif du sujet et parler de l'intelligence artificielle dans le retail. Est-ce que, d'une manière générale, toi qui as une grande connaissance dans le secteur du retail, est-ce que tu peux un peu nous expliquer comment l'intelligence artificielle est vraiment utilisée actuellement dans le retail, que ce soit d'un point de vue en Belgique, mais aussi peut-être aux Etats-Unis, là où tu as beaucoup pratiqué ?

  • Speaker #0

    Ok. Donc en gros, aujourd'hui, l'état de l'IA dans le retail, elle est comme partout. en démarrage on est vraiment tout au début au balbutiement on est plus en monde exploratoire et c'est un peu c'est un peu compliqué de faire un constat maintenant parce que tout le monde démarre et tout le monde démarre vite faut savoir que dans le retail l'IA c'est surtout chat GPT et copilot Et ChatGPT surtout pour tout ce qui est analyse de données et tout ce qui est aide au marketing. Donc sur ChatGPT en retail, ce qui est surtout utilisé, c'est toutes les analyses de données par rapport au comportement de client, par rapport à ce que le client achète en ligne, par rapport à ce qu'il regarde en magasin, par rapport aux actions, actions promotionnelles qui marchent, qui ne marchent pas. Grâce à ça, si vous voulez, c'est que quand vous avez, donc nous chez Noé Nature, on a une partie qui s'appelle T-Tower, une marque qui s'appelle T-Tower, où il y a deux magasins physiques, un site internet, de l'horeca et des ventes en direct par téléphone. Et grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. Et ça, c'est grâce à ChagPT.

  • Speaker #1

    J'ai justement une question par rapport à ça, parce qu'on pourrait croire que dans le retail, il y a énormément de données qui sont collectées depuis toujours. Donc... Personnellement, avant, quand je pensais à l'IA, je me disais que le retail, c'est un match parfait parce que les clients ont leurs cartes clients, on connaît tous leurs achats, etc. Évidemment, on fait en sorte d'anonymiser les données, etc. d'analyser en tout cas des tendances de manière assez forte, faire de la segmentation, etc. Et quand je t'entends, tu as l'air de dire qu'en fait, oui, ça existe, mais c'est quand même peut-être réservé qu'à des très, très gros acteurs. Est-ce qu'on doit comprendre que maintenant, le fait que tu ailles du chat GPT, ça permet peut-être d'aller beaucoup plus vite à l'analyse des résultats et qu'on n'a plus besoin d'avoir des systèmes hyper performants ou hyper compliqués ? pour analyser ces tonnes de données qui sont là depuis le début en fait. C'est comme ça qu'on doit le comprendre ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ce qu'il faut saisir ici, c'est que moi, j'ai travaillé 25 ans dans des grosses corpos comme BIC, Louis Vuitton-Maletier et Pernod Ricard. Et là, de fait, on avait des outils qui coûtaient des millions d'euros. mais dont l'output n'était pas analysé extrêmement vite. L'output, c'était quand même très dépendant de trouver un analyste qui allait passer quelques heures à essayer de valider ce qui se passait. Il y avait la collection de données. Les gros groupes ont toujours bien été servis à aller chercher la data et la stocker. Mais maintenant, ce qu'il n'y avait pas, c'était une analyse dynamique et rapide. Avant, c'était plutôt réservé à l'étudiant qui venait faire son mémoire, à qui on disait, tiens, prends un peu mes ventes de détergent des 12 derniers mois et dis-moi ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc on avait un temps de réaction qui était beaucoup plus long.

  • Speaker #1

    qu'aujourd'hui ou là maintenant on peut dès jour 2 voir ok ça ça marche pas semaine prochaine on fait autre chose peut-être moi j'adore aller dans les exemples concrets je regarde les là parce que je sais pas si ça suit la trame de ce qu'on avait prévu mais je me dis bon ça ne suit pas du tout c'est

  • Speaker #2

    pas grave on est déjà dans les use case allons-y il n'y a rien d'intéressant à part les use case donc

  • Speaker #1

    Peut-être que tu peux parler un peu de Noé Nature et nous présenter ta marque et ta chaîne de magasins et après nous expliquer comment toi, concrètement, tu utilises par exemple ChatGPT et comment tu l'utilises pour analyser tes données. Ça, je pense que ça va intéresser pas mal.

  • Speaker #0

    C'est clair. Mais alors, il ne faut pas non plus oublier ce qui est super intéressant, c'est ChatGPT. Dans la partie plus rébarbative et administrative, c'est le fait que tu Donc là par exemple Noé Nature quand on a commencé c'était 5 personnes en département finance compta. Aujourd'hui c'est 2 personnes parce qu'on a absolument tout rationalisé. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs avant ils étaient dépendants de l'acheteur. Est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler ? et du coup on parlait à un fournisseur une fois tous les deux trois mois là maintenant grâce à chat jpt on a sur base des catalogues etc on a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander par exemple on peut demander si on voit qu'on a une grosse facture de 30 mille euros on peut demander un plan d'un purement sur six mois et chat GPT avant on serait passé par un juriste et on l'aurait écrit pendant quelques heures, là maintenant en 10 minutes on a un truc à relire qui est extrêmement bien et là je vais dire où on gagne le plus de temps en organisation retail, digital retail et négoce, donc grossiste, distributeur comme on l'est, c'est vraiment sur la communication donc j'espère que bientôt Grâce à Copilot ou GPT, on va pouvoir avoir un système où je ne serai plus obligé de répondre à mes emails. En fait, il l'aura fait pour moi, il me fera résumer de ce qu'il a dit tous les matins. Donc, je crois qu'on est encore loin de ça, mais je crois qu'on y va.

  • Speaker #1

    Ça existe, mais est-ce que c'est déjà réellement ? pertinent et...

  • Speaker #0

    Ça dépend du temps qu'on passe tous les jours à répondre. Donc moi, en tant qu'administrateur délégué, je passe ma vie, en fait. Je perds beaucoup de temps à répondre à des gens ou à lire des emails de gens qui ont jugé utile de me mettre en copie. Et en plus, ce n'est pas toujours nécessairement le cas. Je m'en rends compte, justement, en général, quand j'arrive à Cordialement. que j'ai perdu mon temps et si je pouvais avoir Copilot, c'est ce que Copilot essaye de faire maintenant et je crois qu'il commence à le faire bien mais je crois qu'on a encore une ou deux versions du truc final, de la belle version finale, là déjà si je pouvais libérer ce temps là pour interpréter les analyses de Chad Gepet sur les ventes d'hier d'avant-hier, de la semaine dernière et des actions promo à venir Franchement, le gars de Projet Utilité sera encore plus beau. Nous, en termes de use case, le premier truc sur lequel on a installé ChatGPT, donc pour être clair, on a une licence ChatGPT 4 pour chaque employé de la boîte, directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Le premier, c'est clairement la rédaction de contenu, où là, nous, on a 12 marques, 15 sites, on doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emails ? Des emailings ?

  • Speaker #1

    Le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je prends en pique-nique ? Sachant qui c'est qui vaut mieux, qui privilégie ce qu'il y a sur cbio.be dans ces cas-là.

  • Speaker #1

    Je te coupe, je m'excuse. Tu as créé ton GPT peut-être ? Oui. Tu lui as balancé le nom GPT.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    le GPT. Oui. Tu les as alimentés avec du contenu propre à ta ou tes marques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, il sait exactement ce qu'il peut aller chercher parce que tu l'as contextualisé correctement.

  • Speaker #0

    Oui, et on lui a donné nos tons, le ton de la marque. Parce qu'on a, entre T-Tower et Bébio, Produits Bébés, c'est deux tons de marques complètement différents.

  • Speaker #1

    Donc, tu as fait un prompt spécifique en utilisant certains mots, certaines tournures de phrases, et plus dans du contenu préexistant probablement. il a de quoi s'entraîner pour pouvoir répondre d'une manière spécifique.

  • Speaker #0

    C'est ça, et on peut lui dire s'il est plus ou moins familier, etc. Il est beaucoup plus familier sur Femininity Med qu'il est sur Babyo, où je suis censé renseigner la maman qui veut utiliser de la crème de change, alors que sur la partie plus sport, etc., ou plus thé, on est beaucoup plus cool, etc. Là, ça aide. Avant, on était obligé de mobiliser six personnes, alors que ces six personnes, maintenant, aujourd'hui, font plutôt des promptes et sont plutôt à chercher quelle est l'offre et comment donner du contenu de qualité pédagogique à l'audience, organiser des ateliers, des choses comme ça, comme on fait dans les magasins T-Tower, mais pas... pas pisser du texte tous les jours pendant 8 heures et c'est d'envoyer le plus possible à des niveaux de qualité qui sont de toute façon quand même pas pas top encore là ça nous a fait gagner beaucoup de temps alors pas pour revenir sur la mise à l'usk l analyse Nous, on a implémenté très tôt lors de la reprise du groupe. Donc, on a repris le groupe fin 2022, Clémence Milcan et moi. On a mis en place très vite un plan de réappro de stock, parce qu'on avait quand même 44 000 articles et donc 505 fournisseurs différents. et un plan de réappro en grosse industrie ça requiert SAP ça requiert 3 planeurs 2 informaticiens business analyst etc ici on a les ventes de tous nos sites qui sont consolidés dans Houdou on les sort quasiment en live et on les upload dans le chat GPT et on lui dit est-ce que tu peux nous détecter est-ce que tu peux me faire une proposition même ouvertement de plan donc de forecast pour les 12 prochains mois. Et il va nous faire un forecast pour les 12 prochains mois. Et là, encore une fois, je l'ai fait, c'était ma spécialité en corporate, les forecasts supply chain, c'est des trucs, c'est des projets qui prenaient 10 personnes pendant 3 mois. Absolument à démarrer en septembre pour être prêt au 1er janvier. Et donc pour des boîtes comme par exemple BIC qui est tributaire du back to school où à partir de mars tout est figé parce que c'est back to school qui est la norme, dès que back to school est fini, on passait en mode forecast pour l'année suivante, ça veut dire qu'entre mars et le 31 décembre, il ne se passait rien d'innovateur dans une boîte comme ça, alors que maintenant c'est complètement l'inverse. Alors pour en use case aussi, on a travaillé avec des anciens collègues de chez Pernod Ricard. où on a comparé en fait ChatGPT avec Nielsen Nielsen IQ et il y avait sur les erreurs forecast il y a 4% de différence en faveur de ChatGPT en faveur de ChatGPT 4% il y a un truc qui est immensément moindre il

  • Speaker #1

    y a un truc moi qui me j'ai une question qui me vient en tête c'est ChatGPT il est arrivé maintenant il y a quoi une grosse année on en voit Qu'est-ce qui, toi, t'a fait comprendre ? Parce que bon, mettre en place ces technologies, les tester, ça prend quand même un peu de temps, tu vois, commencer à être convaincu que ça peut amener de la valeur. C'est quoi le trigger qui t'a fait dire, OK... je pense que là on a un truc, je vais le tester et je vais l'implémenter dans ma boîte, parce que ça ne se fait pas non plus du jour au lendemain. Comment est-ce que tu es arrivé à l'utiliser ? Parce que je pense qu'il y a aussi encore beaucoup de gens, des auditeurs, qui utilisent CGPT pour faire juste du texte. Mais là on comprend qu'on peut aller beaucoup plus loin, on peut analyser des chiffres, on peut analyser des données, et je pense qu'il y a encore beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte qu'on peut faire ça. C'est quoi qui t'a poussé à aller vers ça ? Et comment est-ce que tu as compris qu'ils pouvaient faire plus que ce qu'on parle d'habitude ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, historiquement, j'ai essayé souvent, j'ai même lancé une boîte dans le passé qui faisait de la génération de descriptions semi-robots. Donc, je voyais très bien comment ça allait m'aider. On avait une douleur... Une douleur chez Noé Nature qui est toujours un peu là, mais qui a été amoindrie par Tchatche Peté, qui était le nombre de fiches produits à alimenter tous les jours, sachant que tous les mois, on a 400-500 nouveaux produits et 200-300 produits qui sont dégagés. Il y a 4 langues en tout. Donc là, en fait, ça ne s'est même pas posé. Si ça tenait sa promesse... il y avait zéro raison de ne pas le faire. Donc ce qu'on a fait, c'est que chez Noël Nature, tous les jeudis sont réservés à la formation. Donc on a 20% de notre temps qui est formation. On ne veut pas jouer que les matchs, on veut s'entraîner parfois. Normalement, on devrait faire l'inverse. On devrait s'entraîner 4 jours et jouer une journée. Là, on fait l'inverse. Mais au moins, on ne court pas comme des poules sans tête, comme dirait mon associé. Et le jeudi après-midi, le premier jour où ils ont lancé le chat GPT4, avec l'offre premium, On a dit, tout le monde, tout département confondu, dans le réfectoire, sur la télévision, on a fait une introduction à Chat et Bete, il y avait les ventes, il y avait le customer service, il y avait supply, etc. Et tout le monde a vite compris, tout le monde a eu peur. Mon job de répondre aux gens qui ont un problème, ça va mourir.

  • Speaker #2

    Mais ce n'est pas un peu le cas.

  • Speaker #0

    Alors, c'est de la destruction de l'emploi, en vrai, c'est de la destruction de fonctions, comme les voitures ont tué les maréchals Ferrands. Mais ça veut dire qu'avec la même force de frappe, on peut faire beaucoup plus de choses innovatrices et surtout penser à devant et pas à maintenant et hier. Parce que... Grâce à ça, on peut dire, j'ai une heure maintenant, je vais réfléchir à quoi va ressembler mes 52 semaines pour mon Maté Guarana Boost. Comment je vais le vendre, à quelle période, etc. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et moi, ça a toujours été mon taf, même avant le Tchatche GPT, c'est de trouver les gens qui étaient coincés dans un job où ils faisaient de l'emailing, où ils étaient payés à lire des emails pendant 7 heures par semaine et 1 heure à... par jour et à une heure à y répondre. C'était déjà quelque chose que je voulais limiter en termes de time management. Là, ici, en plus, même les tâches, on était quand même obligé de les faire. Là, on est quand même en train de diminuer très fort.

  • Speaker #1

    J'ai une autre question.

  • Speaker #0

    Tant que je l'ai à la tête.

  • Speaker #1

    Vous êtes une structure. Je ne sais pas combien vous êtes aujourd'hui.

  • Speaker #0

    On est 52. C'est déjà une belle taille.

  • Speaker #1

    Pour construire tout ça, toutes ces automatisations, tester les outils, est-ce que vous avez eu besoin de sociétés externes qui vous ont aidé à mettre ça en place ? Ou finalement, c'est peut-être des profils, comme tu disais, qui faisaient les réponses à ces emails, qui se sont auto-formés et qui ont commencé à créer des choses eux-mêmes. Donc, est-ce que la connaissance est venue vraiment de l'interne ou vous avez eu besoin de supports extérieurs pour pouvoir vous lancer là-dedans ?

  • Speaker #0

    C'est un mix en fait. Donc on est toujours un peu dépendant d'agences externes qui ont un contrat de maintenance avec nous sur un paquet de trucs. L'e-commerce, c'est même des trucs qui sont un peu plus désuets, mais on a toujours besoin d'eux, genre l'administration de sites, etc.

  • Speaker #1

    Là je parle vraiment de la chat GPT, automatisation, etc.

  • Speaker #0

    Totalement, c'est là où j'y viens. Le premier choix qui m'a été un petit peu proposé par un podcast américain sur le sujet, c'était de vraiment essayer d'appréhender le truc en tant que newbie, de ne pas essayer d'aller trop vite dans l'expertise. Et alors, ce qu'on essaie de faire maintenant, aussi bien dans ce qui est SEO ou IA, etc., c'est faire certains appels à des externes, mais plus dans la partie coaching. et accompagnement plutôt que dans l'implémentation parce qu'avant on avait tendance à dire au cœur on va balancer 40 kilos à cette boîte là en France elle va nous faire ça ça ça et ça puis elle nous livrait puis elle partait puis on avait un truc en maintenance et puis on le comprenait pas en plus l'autre chose c'est que euh Donc on avait comme la plupart des acteurs qui font plus de 10 millions en e-commerce, on avait des agences qui faisaient par exemple l'achat clic Google. mais fatalement ils le font mieux que nous par contre on a aucun contrôle sur la manière dont ils le faisaient donc là pareil aussi eux étant super verticaux sur Google Ads, SEO Pay Per Click etc on s'est retrouvé avec des gens qui n'étaient pas du tout prêts trop bétonnés pour dire ok je vais envoyer mes datas de campagne Google Ads dans le chat GPT nous on l'a fait tout de suite et le chat GPT a dit ça c'est de la merde ça c'est de la merde ça c'est bien mais ça c'est pourri et l'agence en question a dû dire c'est vrai c'était pas top nos choix là on va les changer mais la décision en gros dans ce cas là comme dans tous les cas pour nous c'est Essayer, parce qu'on a quand même une grosse équipe pour une PME Wallon, d'appréhender des outils au moins dans les bases, au moins de comprendre, avant de faire appel à l'extérieur, et alors faire appel à l'extérieur pour un suivi béton. C'est ça, ouais. Et ça, ça, mais ça, on en a besoin. Pour moi, il y a deux choses où on a besoin de l'extérieur. On a besoin d'un décollage au début.

  • Speaker #1

    Pour montrer ce qui existe.

  • Speaker #0

    Ce qui existe, c'est ça. Accompagner. Et puis derrière, accompagner les projets. Mais il y a une espèce de zone tampon entre les deux où il faut absolument qu'en interne, il y ait une espèce d'éveil. Parce que si c'est juste du turnkey, ça devient dead technologique deux ans après.

  • Speaker #1

    C'est ça. Il faut que les gens puissent se l'approprier dès le début. Et là, c'est la facilité finalement de chat GPT.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il faut aussi que l'intégrateur externe ait des key users, des utilisateurs clés en interne, qui aient les épaules, qui ne soient pas juste là en réunion pour... pour s'assurer que ça avance ou que quelqu'un signe un bon d'achat pour la facture suivante, des trucs comme ça. Non, il faut vraiment que le key user interne soit partie intégrante d'un projet. Et alors, à ce moment-là, c'est là où on a les projets qui fonctionnent le mieux.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des trucs pour ça ? Parce que finalement, c'est la recette de tous les projets, d'avoir des key users. Parfois, on en voit qui sont très impliqués, d'autres qui le sont moins. Est-ce que chez vous, vous avez eu... Enfin... Est-ce que c'est une question de sélection ? Est-ce que c'est une question de motivation ? C'est quoi la bonne recette ?

  • Speaker #0

    C'est du casting. Oui, c'est clairement du casting. Et en fait, quand vous arrivez quelque part et que le key user n'est pas appliqué, il n'est pas écouté, il ne peut pas prendre des décisions, etc., ça, ça veut juste dire que le CEO a dit que votre projet, c'était de la merde.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Et on a dit, tiens, il y a Roger dans le fond du tiroir, on leur filerait bien Roger, on ne sait pas de toute façon quoi faire avec Roger. En vrai, les key users sur les projets qui ont fonctionné, c'était des gars qui étaient super mal à l'aise de faire partie du projet parce que c'était des pierres angulaires de leur département. Et malheureusement, il faut, mais je crois que tous les bons CEOs le comprennent, il faut prendre les bons et les mettre dans le key user et se faire violence et dire Désolé, mais ce top vendeur-là, parce qu'on fait du co-pilot avec ACRM, Il va moins faire de lead pendant deux semaines ou même trois mois, mais il va contribuer à quelque chose de plus gros au plus long terme. Et si ça, c'est pas compris, ça part mal.

  • Speaker #1

    Je parle beaucoup, mais...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, je t'en prie, moi, j'ai l'impression de revivre une deuxième fois ce que j'entends à la maison.

  • Speaker #0

    C'est dur, parce que je le répète tout le temps. Je lève, c'est la première chose que je dis.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai pété,

  • Speaker #0

    ça, j'ai pété, c'est de la merde,

  • Speaker #1

    c'est pour les tiroirs. Moi, je me pose une question pour les boîtes de consultances. Telle que Delaware, parce que Léla et moi, on travaille chez Delaware. On fait beaucoup de gros ERP, on fait du digital, on fait de l'e-commerce.

  • Speaker #2

    Quel est notre avenir, Stéphane ? Quel est l'avenir des boîtes, des intégrateurs ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on doit se rediversifier ? Moi, je suis convaincu, mais j'ai quand même envie d'avoir ton avis là-dessus aussi.

  • Speaker #2

    Surtout que... finalement, on a été, pour rappel aussi, on a fait aussi une boîte de consultants ensemble.

  • Speaker #0

    Dans le passé.

  • Speaker #2

    Et cette fameuse boîte de...

  • Speaker #0

    Machine Learning.

  • Speaker #2

    De machine learning, d'automatisation de contenu de produits en ligne.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que vous faites ? C'est facile, en fait. Si vous arrivez à équilibrer votre temps en... en apprentissage et en veille technologique et scientifique de l'état de l'art. pendant que les autres vont peut-être lancer Netflix et que vous vous suivez l'état de l'art et que le lendemain vous arrivez chez des corpos qui eux font du 8.30, 16.30 etc, vous allez pouvoir leur dire écoutez il y a ça etc on peut vous faire un POC le POC les collages et les projets de grosse envergure pour moi c'est un truc qui est en explosion de toute façon depuis 20 ans voilà Là, on vient de vivre, on a vécu le software, avant le ERP, etc. Donc moi, je suis assez vieux pour avoir vécu ça. Puis Internet, puis le cloud, puis maintenant l'IA. Avec chaque fois un coup de feu, une désillusion, puis une remontée. Donc là, à mon avis, on va avoir une petite désillusion sur l'IA d'ici trimestre 4. où les gens vont dire finalement c'est pas aussi top que ça et puis ça va repartir parce que là tout le monde est trop excité c'est comme du temps d'internet où dès qu'on avait un site web dans les années 2000 on valait un milliard là c'est un peu pareil avec le chat Un petit coup de mou, comme toujours, après que ça aille trop vite, trop loin, puisqu'on a quand même des price earnings sur les boîtes d'intelligence artificielle qui sont beaucoup, beaucoup trop hautes, trop élevées. Et quand il va y avoir une correction, tout le monde va descendre au niveau, comme Tesla fait maintenant, au niveau de son industrie. Et là, si vous voulez, il y a... même si à coup de mou il y aura des projets en cours et il y aura plein de nouveaux projets à partir du moment où et ça on n'a jamais été autant capable de le faire qu'aujourd'hui on peut démontrer facilement un ROI C'est un coût minimal par rapport aux gains. C'est juste à les cueillir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais souvent, nous, on porte plus attention sur des projets qui ont quand même une certaine envergure. Mais moi, ce que je vois...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire envergure ? Tout simplement,

  • Speaker #1

    ton ERP, ce n'est pas un projet à 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une arnaque. Donc, un projet SAP à 2 millions. Ça,

  • Speaker #2

    ça va faire plaisir à Olivier Spann.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai fait de l'ERP longtemps, les gars. J'ai fait de l'ERP longtemps, donc il y a moyen de rendre ça utile, mais... Allez, les promesses de projets d'envergure, où je vais vous faire un projet à 1 ou 2 millions, et dedans, vous allez faire tout, de l'achat de vos pièces, jusqu'à la vente, jusqu'au CRM, jusqu'au café. Ça, on en revient, si vous voulez. On ne va pas dans le best of breed. Donc, il faudra les projets d'envergure, oui. Donc, les projets à 3, 4, 500 000. où on dit, voilà, on met en place un CRM, mais on ne met pas que en place Salesforce, on met aussi en place une méthode O à côté, les outils tout autour, l'intégration, etc. Ça, ça ne disparaîtra pas. Et ce sont des projets super importants, en fait.

  • Speaker #1

    Moi, je vois aussi plus des... Typiquement... On a parlé beaucoup de chat GPT, on va peut-être parler après des outils de no-code ou low-code qui permettent aussi de facilement automatiser ou d'intégrer plusieurs outils différents. Mais c'est des projets qui ont une valeur ajoutée pour moi qui est énorme, mais qui nous demandent...

  • Speaker #0

    beaucoup moins de temps. Et donc, est-ce qu'on ne doit pas aussi prévoir, je ne sais pas moi, que dans les boîtes de consultance en général, avoir des départements qui se forment et qui deviennent experts dans justement ce genre de projet ?

  • Speaker #1

    Des projets lance-pierres.

  • Speaker #0

    Des projets lance-pierres où tu vas pouvoir, en combinant des outils d'IA générative, des outils low-code, no-code, pouvoir venir donner un coup de boost en 20-30 jours à des PME et automatiser une bonne partie de leur process comme tu l'as fait par exemple chez Noé Nature.

  • Speaker #1

    Oui, mais 23, 50 ça fait un projet à 100 000 je sais pas ce que tu veux dire par envergure du coup mon point c'est que

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a encore beaucoup pour l'instant dans des expérimentations alors Wikipediot on le fait beaucoup clairement et surtout chez Delaware ça fonctionne bien ChatGPT on l'utilise aussi en interne mais on ne positionne pas vraiment encore dans les offres l'utilisation de ces outils et moi je suis convaincu qu'il y a un vrai marché pour ça mais il faut encore convaincre tout le monde que c'est le cas et je pense qu'avec ce podcast peut-être j'espère que ça va pouvoir ouvrir un petit peu les chakras c'est clair

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut s'assurer que vous parlez aux bonnes personnes, que vous ne vous plaignez pas à la communauté consanguine de gens qui font de l'IA tous les jours, qui parlent de l'IA, qui font un LinkedIn l'IA, etc. Il faut aller dans les cercles de Wallonie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu penses que les intelligents sont ouverts aussi à ça ? Parce que toi, tu as une expérience qui est quand même très... Tu aimes bien aller gratter, de ce que j'ai compris. Tu as déjà une expérimentation, tu es ouvert à l'innovation. Est-ce que c'est le cas de...

  • Speaker #1

    Oui, totalement. Jean-Noël Tillement, qui est en fin de carrière, qui a un tout petit peu plus de 60 ans, qui a quand même un énorme groupe pharmaceutique ici dans la région, comme tout le monde, comme le VP supply chain de chez BIC, tout le monde a ouvert ChatGPT, a été voir et s'est dit Waouh !

  • Speaker #0

    Oui, mais ils l'ont ouvert.

  • Speaker #1

    ils ont ouvert et puis derrière il faut un POC parce que c'est pas eux donc eux peuvent commanditer et signer le bon de commande mais eux vont pas dire je vais demain matin et ça c'est vrai que c'est peut-être la différence avec moi où je suis pénible au point de dire je dis il y a tout le monde dans la salle de réunion on va faire deux heures de chat GPT c'est rare mais c'est ça ne s'intitule qu'à des gens comme vous à faire le lien entre le CEO qui n'a pas le temps de faire ça ou qui estime ne pas avoir le temps parce que c'est un concept le temps et qui vous dit j'ai une équipe, il faut absolument la monter en puissance créer des petites briques avec des post-it sur tous les aspects de la société des achats jusqu'à la comptabilité que je peux améliorer avec Copilot, Charger PTT, etc. et de ça va sortir 50, c'est clair micro-projets mais le portefeuille de briques c'est 200 000 mais tu serais pas en train de traduire mon travail j'espère que vous faites ça

  • Speaker #0

    évidemment on se lance là dedans mais c'est bien d'entendre en fait que je pense honnêtement qu'il y a encore beaucoup de boîtes où ce genre de techno est vu comme étant il faut qu'on fasse quelque chose avec mais on sait pas quoi et par quel bout il faut le prendre et là je trouve que ton expérience c'est un vrai exemple très concret de comment on peut vraiment les utiliser à bon escient.

  • Speaker #1

    L'erreur à éviter, si tu veux, c'est que dans les boîtes qui ont un ADN, comme la plupart des boîtes, Chronos, NSI, NRB, tout ça, quand un ADN de Salut, je viens de 1985 et en 1985, je fais des projets à 2 millions, sinon, viens même pas me parler. Ça, ça n'existe plus. Parce que... La supply chain a évolué depuis. On est devenu agile. Et ça, c'est un truc qu'eux n'ont pas vécu. Donc on est parti sur un truc super monolithe avec un gros ERP, avec des gros projets, un gros IT, tout le monde en backup double. Ça a déjà été super dur de les décoller à la spatule de leur serveur dans la cave. Pour les mettre déjà dans le cloud, ils n'ont déjà pas tout de suite compris. et puis quand ils parlent à leur IT qui est là depuis 20 ans il leur dit ouh attention si jamais tu envoies les données à la CGPT les chinois vont avoir tes recettes sur tes médicaments ça va être de la merde donc il y a toujours une grosse réticence il ne faut pas sous-estimer ça non plus donc le seul moyen de rentrer comme nous on le voit en tant que client mais moi comme je l'ai vu et comme je vois encore avec des anciens associés qui sont toujours dans l'intégration dans les SS2I, services etc c'est dire voilà on fait un POC, regardez ça marche, ok j'en ai 3 comme ça c'est même pas vous qui allez le proposer parce que si le premier POC de je montre que ça ça va aller plus vite et je vais sauver la vie de cette personne là, elle va pouvoir faire quelque chose de plus intéressant Si déjà vous avez ce témoignage là, c'est eux qui vont dire ok merci, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? C'est quoi next ? Comment est-ce que je peux réintégrer ça ? J'ai ce truc-là qui est là. Et alors c'est un job entre essayer de comprendre ce qui est complètement abandonné dans la boîte, parce que c'est quand même un métier super difficile, il faut quasiment aller manger là à la cantine avec eux et leur dire tiens toi... ça va ta taf moi j'étais sur Excel je peux même pas upgrader je suis à Excel 95 je peux même pas upgrader parce que la macro qui a été écrite par le gars à l'époque c'est elle qui me calcule tous mes besoins et du coup elle est là et elle doit être sur Windows XP et le gars il râle etc et là t'entends ça là il y a un truc quoi et c'est tous ces trucs là qui au total c'est vrai que c'est un peu plus chiant c'est des petites billes qui en font un gros paquet et Mais ça devient des trucs comme d'envergure. Pour moi, un client, allez, à notre taille, donc une taille de PME, nous, on fait 12 millions de chiffres d'affaires par an, allez, clairement, 10% de ça, 1,2 million pour une PME, devrait partir dans de l'innovation.

  • Speaker #0

    Et c'est ce que vous faites ?

  • Speaker #1

    Oui, malgré nous, un peu. Il y a un peu plus, un peu trop. Parce qu'il y a la dette technologique. Et dans le million 2, je préférerais pouvoir repartir de zéro et choisir qui, quoi, comment. Mais ce n'est pas toujours possible. C'est des contrats de maintenance. Un site qui fait 6 millions par an, je ne peux pas le laisser off deux jours. C'est super compliqué. Mais c'est ce que tout le monde fait. Et je crois que 10% c'est peu. Je crois que dans une marge brute de 30-40% qu'est la norme en PME, il y a fatalement, outre les 20% de salaire, il y a 10% qui doivent partir en innovation technologique. Sinon, on meurt sur le bas-côté. ou alors c'est parce que même chez moi c'est pas possible ou alors c'est qu'un fondateur ou un CEO est technophile et fait des petits projets dans son coin mais c'est pas viable dès qu'on dépasse une boîte de 10 personnes c'est pas du tout viable et je pense,

  • Speaker #0

    enfin je reviens aussi là dessus mais il y a eu une grosse tendance on va dire les 10-15 dernières années pour essayer de killer ou de tuer le shadow IT tu vois essayer de faire en sorte que les environnements soient plus uniformisés, que tout le monde ait accès à la même donnée qu'on essaie aussi de limiter les risques en termes de sécurité etc et là ce qu'on voit beaucoup et c'est même une tendance que Gartner a annoncé c'est que tu ne vas plus avoir une architecture monolithique, tu l'as bien dit, mais des différentes solutions que tu vas connecter entre elles mais est-ce qu'il n'y a pas un risque encore plus accru un risque, après on l'appelle comme on veut mais... avec les solutions nouvelles telles que ChatGPT, et je reviens, tu parlais tout à l'heure de If This Then That,

  • Speaker #1

    ou des Airtables,

  • Speaker #0

    des Appiers, des Makes, etc., de recréer finalement tout ce Shadow IT, qui est génial parce qu'en fait, ça t'amène une flexibilité terrible, c'est facilement... les gens peuvent facilement se l'approprier et même construire leur propre truc qui les aide, mais au final on recrée un espèce de monstre et dans 5 ans on va se dire, oh là là, attends il y a une personne qui maîtrise ce truc et donc on va revenir dans une phase de convergence tu crois qu'on arrive dans des vagues comme ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tu auras un cycle mais il sera moins grave au fur et à mesure il sera de moins en moins grave le cycle, entre le gars qui faisait du cobol et qui avait quasiment tout recodé Le gars qui a mis Oracle, JD Edwards, PeopleSoft, etc. Qui n'a pas mis SAP justement parce qu'il voulait pouvoir dire que Ah non, non, non, moi chez moi, il n'y a pas de statut de commande, je veux un seul statut, je veux qu'il y ait la prime, la facture. Il a tout recodé. Ça, ça existe encore, mais de moins en moins. Ces gars-là sont... D'abord, il n'y a pas assez d'IT développeurs sur Terre pour continuer à faire de la bouse en code comme on pouvait le faire avant, parce qu'on avait moins besoin de plus de gens. Maintenant, on a beaucoup plus besoin, moins de gens. C'est très compliqué de customiser. Mais c'est un mindset. Donc, avec Nicolas Radermaker, notre responsable IT à Noé Nature, Nous, ce qu'on fait maintenant, c'est qu'on a choisi dans l'architecture technique de base, basique, une couche qui, elle, allait être hautement customisée, etc. Parce qu'il faut qu'elle colle à nos besoins spécifiques. Mais tout le reste, que ce soit au doux... qui a été un peu dévié et qu'on ne peut plus upgrader parce qu'on a des gars qui ont fait des petits changements cosmétiques, mais qui sont là et qui sont difficiles à enlever. Prestashop ou Magento ou Commerce, etc. Tout à part Shopify a été aussi un petit peu customisé. par le principe du monde parce qu'il y a des gars qui ont jugé utile que non nous on est autrement que tous les autres etc un petit plugin un petit machin ouais mais les plugins à la limite ils sont maintenus quoi le problème c'est quand le plugin il est développé par l'intégrateur pour faire un truc comme ça et du coup lui il va pas à la même vitesse que tous les autres plugins et donc ce qui se passe c'est que c'est toujours un mix Il y a beaucoup de boîtes qui ne sont pas comme la vôtre, qui sont moins dans le conseil, mais plus dans l'implémentation technique. Ils vont toujours pousser... pour aller faire du spécifique, du customisé, qui va créer, si vous voulez, une dépendance à un service de maintenance.

  • Speaker #0

    La fameuse 80-20.

  • Speaker #1

    Par contre, les CIO, les architectes, etc., qui se retrouvent en entreprise, si vous faites le bon choix, si vous ne dites pas Tiens, toi, tu connais l'existence d'un Mac, tu deviens directeur informatique. Si là, on est dans un stade où on recrute quand même dans les PME même, des gens qui ont un peu de bagage architecture, ils vont vous dire, non, non, non, les gars, tout reste standard vanille, out of the box. Et s'il y a un truc qui ne se passe pas comme vous voulez dans Odoo, dans WooCommerce, dans Shopify, dans SAP ou autre, et que vous avez l'impression qu'il faut recoder, posez-vous la question, pourquoi l'industrie fait autrement que vous ? Parce qu'au départ, si vous voulez, la vague SAP et Oracle début des années 2000, autour de 2000-2005, les CEOs ouvraient leur portefeuille aussi. pour la promesse que tout le monde allait du coup devoir dans le business s'adapter au chemin Toyota et General Electric de supply chain et aux vraies best practices parce que SAP standardisait les process. Et la vraie raison de mettre 2 millions dans SAP, ce n'était pas installer un logiciel. C'était... forcer la main de tout le monde dans une grosse organisation à s'adapter au standard industrie. Et ça, il faut continuer ce mindset-là. Il faut bien éveiller vos clients et vos prospects au fait que, certes, la boîte à côté, c'est des développeurs.NET. Ils vont vous proposer tout sur mesure, tel que vous le voulez. Sauf que sachez que ce que vous ne voyez pas maintenant, c'est la facture de 40 000 qui va arriver tous les ans si vous voulez suivre le marché. alors que si vous allez standard etc. et que c'est du one click upgrade et que nous on va juste vous aider à mieux appréhender les outils et à mieux les implémenter dans un flux méthodologique au sein de l'entreprise vous allez gagner beaucoup d'argent et en plus beaucoup de productivité et en plus vous allez pouvoir suivre l'industrie sans aucune douleur parce que le vrai avantage d'une boîte qui viendrait à créer Gillette à côté de Gillette qui va s'implémenter, s'implanter avec disons 200 millions et créer sa propre ligne Gillette. C'est juste savoir que Gillette a un paquet de cadavres dans les placards, technologiques, et aussi de process internes, qui fait que pour dire je vais lancer un 6 bleds plutôt qu'un 5, vu qu'ils en rajoutent un tous les 3 ans, moi ça va me prendre 2 mois, eux ça leur prend 3 ans. et c'est pas que humain c'est technologique aussi c'est parce qu'on dit ouf tu comprends pas ciblette ça veut dire qu'ils ont remplacé le mainframe oui c'est ça donc

  • Speaker #2

    tu es en train de dire en fait tu conseilles finalement aux intégrateurs de devenir plus une boîte de conseils plutôt qu'une boîte d'implémentateurs

  • Speaker #1

    De toute façon, implémentateur, il faudrait être plaisir à un intégrateur ou à un implémentateur. Maintenant, tout est tellement enchevêtré. Les gens qui arrivent dans le monde du travail entre 25 et 35 ans, ils sont technologiquement matures.

  • Speaker #0

    Ils ont déjà essayé 40 outils pour eux-mêmes. Ils ont l'habitude de jongler aussi avec une multitude de...

  • Speaker #1

    Total. Voilà, donc il faut que... Il faut quitter ce monde-là et s'assurer que quand on vient expliquer une promesse, une offre de service, elle est complètement audible directement. Et pas dire, moi t'en fais pas, t'en fais pas, t'inquiète, mets 300 000, tu vas voir.

  • Speaker #0

    Tu seras content.

  • Speaker #1

    C'est un peu le message à la Accenture Digitale des 10-15 dernières années. Il faut faire gaffe à ça. C'est comment je peux t'aider et à quelle vitesse, à quelle vélocité.

  • Speaker #0

    Quel résultat tu peux avoir et comment est-ce que tu peux les avoir en main le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est la vélocité. Donc moi, mon moto, je préfère faire 4 erreurs sur 10, mais être rapide, que d'être super lent et faire une bonne décision toutes les 3 semaines.

  • Speaker #0

    Et justement, le paysage technologique actuel le permet. C'est ça qui est bien. Si tu as les bonnes personnes qui ont les idées et qui peuvent les mettre en place.

  • Speaker #2

    Revenons quand même un peu sur l'intelligence artificielle. On a quand même un port dévié. Juste deux dernières questions. Tout d'abord, quel est un peu l'avenir avec tous ces nouveaux outils qui nous viennent finalement des Etats-Unis et même parfois de Chine ? Que veulent en venir les data scientists et les gens qui font l'intelligence artificielle en Europe ? et donc cette première question là nos datas scientifiques qu'est-ce qu'ils deviennent ?

  • Speaker #1

    maintenant qu'il y a de l'IA dans tout comment deux boîtes vont pouvoir gagner l'une contre l'autre ça va être sur la data C'est la data qui fait que je peux prendre 505 fournisseurs et 44 000 articles, les uploader dans le chat GPT et faire en sorte que j'ai un résultat qui est meilleur que mon voisin qui dit juste à chat GPT, qu'est-ce que je devrais vendre demain ?

  • Speaker #0

    J'ai une question pour complémenter la question d'Ella. Est-ce que chez Noé Nature, vous avez un data scientist, ou plusieurs, ou est-ce que votre data scientist, c'est finalement ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Alors, chez Noé Nature, tout le monde est data scientist.

  • Speaker #2

    Data citizen ! Data citizen !

  • Speaker #1

    Non, notre prétention, mais ça reste qu'une prétention, et c'est très prétentieux. Donc on est dans le retail, on est dans le dans l'omni-channel, donc on a des boutiques physiques, on a du online, on a du horeca, on a du direct, on a du magasin, on a du revendeur, on a du Deles, Carrefour, etc. Donc on est partout dans le cycle des distributions. Donc nous, la... La vision qu'on a, c'est que le retail meurt. Le retail tel qu'on le connaît. Si on regarde aux US, ça commence toujours par les US. Jesse, Penny, tout ça. Sears, tout meurt. On va plus vers du convenience. Donc, c'est plus des pharmacies maintenant aux US, comme CVS, Walgreens, Target, qui grandissent à partir du concept de convenience store. Je suis ouvert à 6h du matin, je ferme à 22h tous les jours, etc. ça c'est ceux qui survivent mais dans l'ancien monde ceux qui vendaient des fringues ou autre chose comme ça s'ils n'ont pas si vous voulez une vue, un landscape sur ce qui se passe si moi je ne sais pas que mon buveur de thé a acheté sur Palais d'été ou du Kusmiti sur Cébio et qu'il rentre dans ma boutique le mardi et que du coup chez nous il achète du thé noir plutôt que du matin et que du coup et que je ne peux pas me poser la question tiens pourquoi entre tous ces data points là je ne peux pas faire le lien à ce moment là je vais perdre je vais mourir avec tous les autres et là où Amazon a été super intelligent c'est que Amazon n'est pas une boîte d'e-commerce c'est même plus une boîte de de cloud c'est une boîte data quoi c'est qu'est-ce que je fais de la data le gars qui lit un livre sur de la cuisine il va forcément cuisiner voilà Et nous, c'est pour ça que pour nous, il est primordial que du de la supply chain jusqu'au contrôle de gestion, jusqu'à la compta. Il y a une vue systématique dans la data, essayer de comprendre, essayer de faire les liens, et surtout, ça c'est un taf qui est compliqué dans une boîte même qui existe depuis quelques années seulement, qu'à se péter les silos. Quand on est arrivé chez Noé Nature avec Clémence, on avait un silo pour les magasins, avec des gens qui ne se parlaient pas avec les gens du site, tout était décorrélé, les offres étaient décorrélées, et on ne savait pas si quelqu'un avait acheté sur trois sites et allé en magasin, alors qu'on avait la data, on ne le savait pas. Donc, grâce à ChargeGBT, libérer du temps, pour plus analyser pour plus poser les bonnes questions tiens qui est sur les 5 tableaux à la fois chez moi qui est mon buyer persona est-ce qu'elle fait du yoga si elle fait du yoga est-ce que je l'en serais pas Lululemon Est-ce que je ne lancerais pas plus de produits, plus de gourdes, plus de tapis, des choses comme ça ? Donc c'est vraiment là-dessus où il faut mettre l'accent. Et fatalement, pour qu'une boîte devienne Data Scientist ou Data Citizen, comme vous l'appelez, il faut de l'encadrement.

  • Speaker #2

    Et alors, une dernière question. Quel est pour toi l'avenir de l'intelligence artificielle ?

  • Speaker #1

    Il faudrait que tout le monde soit raccord maintenant. Moi, j'ai toujours Siri là, qui est con comme un flan. C'est clair. Par rapport à ChatGPT. Là, pour le moment, chez Apple et Google, Gemini sont en train de discuter à potentiel, mais c'est compliqué. Deux grosses boîtes comme ça, les Magnificent Seven, C'est compliqué quand même de se partager un marché alors que dans leur ADN, ça a toujours été d'être seul sur leur truc.

  • Speaker #0

    C'est très cool. L'idée, c'est que Google fasse un modèle qui puisse être sur les Apple, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, que Siri soit power par Gemini. Parce qu'on sait qu'Apple et Microsoft, ce n'est même pas la peine. Donc, il faut oublier LGPT et Siri. Mais si c'est l'emporter, en gros. c'est bien la deep tech c'est là en portée et alors chez nous là c'est vraiment du stade exploratoire et c'est un peu tôt il y a comment permettre comment mieux analyser avec les caméras les reconnaissances faciales etc on aimerait bien pouvoir savoir qui passe devant le magasin est-ce qu'il regarde vers notre visite dans le magasin. Mais ça,

  • Speaker #0

    ça se fait déjà. Je connais des boîtes que j'ai bossées qui analysaient déjà ça, notamment les boîtes télécom.

  • Speaker #1

    Ça se fait déjà, mais ça ne se fait pas avec une analyse funnel poussée. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce n'est pas déployable sur 25 points en même temps, etc. Mais on avance. C'est possible.

  • Speaker #0

    C'est nouveau, cette idée de pouvoir lier plusieurs systèmes, rassembler des données et les faire analyser.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et moi aussi, si j'achète un écran LED comme ici à Rue Saint-Paul à Liège, chez T-Tower, on a acheté un bel écran LED chez LEDCOM à 10 000 euros. Est-ce qu'il sert à quelque chose ? J'ai été très fière. J'aime bien. J'aime beaucoup. Est-ce que du coup, les gens tournent leur tête ou pas ? Parce que c'est pour ça que je l'ai fait. Oui, bien sûr. Et si je mets une offre avec des petits LED en dessous qui va me coûter un petit peu d'argent, est-ce que les gens vont tourner leur tête ? S'ils tournent leur tête, tous ceux qui ont tourné leur tête dans mon funnel, donc j'ai 1000 personnes qui passent, 800 qui tournent leur tête, 600 qui rentrent, non, il y a 80 qui rentrent dans le magasin.

  • Speaker #0

    400 qui font du yoga, 80 qui font du yoga.

  • Speaker #1

    Alors à l'intérieur, combien sortent avec une vente ? Ça, on le sait plus ou moins déjà. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est pourquoi les gens nous ignorent en passant rue Saint-Paul. Et ça, ça va pouvoir m'aider. Et l'autre chose, c'est que j'ai une vitrine. Donc en gros, j'ai un écran. pourquoi est-ce qu'à 23h quelqu'un qui passe devant ma vitrine ne pourrait pas swiper ma vitrine et passer commente parce que j'ai de toute façon l'infrastructure e-commerce pour le faire elle peut scanner etc même si elle ne scanne pas elle peut dire je vais aller chercher demain c'est une bonne idée c'est

  • Speaker #0

    tous ces points là c'est la conjonction du physique avec le physique j'adore le physique bon ben en tout cas au revoir Peut-être une petite promo pour finir ?

  • Speaker #1

    Sur Delaware ? C'est une équipe sympa.

  • Speaker #0

    On parlait plutôt pour ta marque, mais merci pour la belle remarque.

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai tout passé. J'ai dit Guarnabous, c'est une fois. J'ai dit T-Tower, j'ai dit Bébio, j'ai dit Cébio, j'ai dit Petit Zèbre. J'ai dit Femininity Met. J'ai dit... Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Vita Verde, mais c'est moins grave. On est chez D de l'Est, etc. Voilà,

  • Speaker #0

    donc si vous voyez une de ces marques, n'hésitez pas à en faire une petite acquisition et vous vous retrouvez dans les données de Stéphane.

  • Speaker #1

    Total.

  • Speaker #0

    Qui vous poussera au tapis de yoga.

  • Speaker #1

    Et on vous suivra le reste de votre vie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Stéphane. Et un petit mot pour la fin, Léna ?

  • Speaker #2

    Merci pour ton temps et à tout à l'heure Stéphane.

  • Speaker #0

    Un grand merci.

  • Speaker #1

    À très vite.

  • Speaker #3

    Au revoir. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? Des idées que vous souhaitez discuter ? Notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro Merci. Portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffet et on vous dit à très vite.

  • Speaker #3

    Sous-titrage ST'501

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Description

Sebio, Tea Tower, Petit Zèbre, BeBio, Feminine intimate, Vita Verde,...


Ces marques vous parlent ? Elles sont gérées par Noé Nature, une société wallone qui a pour vocation de promouvoir marques et boutiques en lignes dans le secteur du bien être !

Plus de 500 marques et 40.000 références produits.


Mais quel rapport avec notre PodCast "Les Portraits de l'IA" ? Et bien c'est que pour cet épisode, nous recevons Stephan Pire dans notre studio !

Stephan, fort de sa longue expérience dans le retail, et aujourd'hui Administrateur délégué et co-owner de Noe Nature partage avec nous comment l'intelligence artificielle révolutionne ce secteur dynamique.


De l'analyse fine aux stratégies disruptives, et avec moultes anecdotes personnelles, Stephan nous explique comment l'IA générative devient un outil essentiel, permettant non seulement une compréhension approfondie des comportements clients mais aussi une optimisation sans précédent des opérations promotionnelles.


Du très concret, pendant 56 minutes ! Ne manquez pas cet épisode !

Que vous soyez chef(fe)s d’entreprise ou simplement curieux(se), laissez-vous guider vers demain dès maintenant !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs, avant, ils étaient dépendants de l'acheteur, est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler. Et du coup, on parlait à un fournisseur une fois tous les deux, trois mois. Là maintenant, grâce à ChatGPT, on a sur base des catalogues, etc. On a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander. Pour ETHER, on a une licence GPT-4 pour chaque employé de la boîte directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Là, nous, on a 12 marques, 15 sites. On doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emailings. Des emailings.

  • Speaker #1

    Donc le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #2

    Les portraits de Lya avec Leïla et Benoît.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, chers auditeurs et chères auditrices, et bienvenue pour un nouvel épisode des portraits de Lya. Aujourd'hui, on accueille Stéphane Pire pour un épisode sur Lya dans le retail. Salut Stéphane.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphane.

  • Speaker #0

    Bonjour. Alors...

  • Speaker #2

    On ne va pas refaire ta bio, tu es connu de partout.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #2

    Accessoirement, pour les auditeurs et les auditrices, tu es mon époux, donc on se connaît un peu. Mais on va se lancer directement dans le vif du sujet et parler de l'intelligence artificielle dans le retail. Est-ce que, d'une manière générale, toi qui as une grande connaissance dans le secteur du retail, est-ce que tu peux un peu nous expliquer comment l'intelligence artificielle est vraiment utilisée actuellement dans le retail, que ce soit d'un point de vue en Belgique, mais aussi peut-être aux Etats-Unis, là où tu as beaucoup pratiqué ?

  • Speaker #0

    Ok. Donc en gros, aujourd'hui, l'état de l'IA dans le retail, elle est comme partout. en démarrage on est vraiment tout au début au balbutiement on est plus en monde exploratoire et c'est un peu c'est un peu compliqué de faire un constat maintenant parce que tout le monde démarre et tout le monde démarre vite faut savoir que dans le retail l'IA c'est surtout chat GPT et copilot Et ChatGPT surtout pour tout ce qui est analyse de données et tout ce qui est aide au marketing. Donc sur ChatGPT en retail, ce qui est surtout utilisé, c'est toutes les analyses de données par rapport au comportement de client, par rapport à ce que le client achète en ligne, par rapport à ce qu'il regarde en magasin, par rapport aux actions, actions promotionnelles qui marchent, qui ne marchent pas. Grâce à ça, si vous voulez, c'est que quand vous avez, donc nous chez Noé Nature, on a une partie qui s'appelle T-Tower, une marque qui s'appelle T-Tower, où il y a deux magasins physiques, un site internet, de l'horeca et des ventes en direct par téléphone. Et grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. Et ça, c'est grâce à ChagPT.

  • Speaker #1

    J'ai justement une question par rapport à ça, parce qu'on pourrait croire que dans le retail, il y a énormément de données qui sont collectées depuis toujours. Donc... Personnellement, avant, quand je pensais à l'IA, je me disais que le retail, c'est un match parfait parce que les clients ont leurs cartes clients, on connaît tous leurs achats, etc. Évidemment, on fait en sorte d'anonymiser les données, etc. d'analyser en tout cas des tendances de manière assez forte, faire de la segmentation, etc. Et quand je t'entends, tu as l'air de dire qu'en fait, oui, ça existe, mais c'est quand même peut-être réservé qu'à des très, très gros acteurs. Est-ce qu'on doit comprendre que maintenant, le fait que tu ailles du chat GPT, ça permet peut-être d'aller beaucoup plus vite à l'analyse des résultats et qu'on n'a plus besoin d'avoir des systèmes hyper performants ou hyper compliqués ? pour analyser ces tonnes de données qui sont là depuis le début en fait. C'est comme ça qu'on doit le comprendre ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ce qu'il faut saisir ici, c'est que moi, j'ai travaillé 25 ans dans des grosses corpos comme BIC, Louis Vuitton-Maletier et Pernod Ricard. Et là, de fait, on avait des outils qui coûtaient des millions d'euros. mais dont l'output n'était pas analysé extrêmement vite. L'output, c'était quand même très dépendant de trouver un analyste qui allait passer quelques heures à essayer de valider ce qui se passait. Il y avait la collection de données. Les gros groupes ont toujours bien été servis à aller chercher la data et la stocker. Mais maintenant, ce qu'il n'y avait pas, c'était une analyse dynamique et rapide. Avant, c'était plutôt réservé à l'étudiant qui venait faire son mémoire, à qui on disait, tiens, prends un peu mes ventes de détergent des 12 derniers mois et dis-moi ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc on avait un temps de réaction qui était beaucoup plus long.

  • Speaker #1

    qu'aujourd'hui ou là maintenant on peut dès jour 2 voir ok ça ça marche pas semaine prochaine on fait autre chose peut-être moi j'adore aller dans les exemples concrets je regarde les là parce que je sais pas si ça suit la trame de ce qu'on avait prévu mais je me dis bon ça ne suit pas du tout c'est

  • Speaker #2

    pas grave on est déjà dans les use case allons-y il n'y a rien d'intéressant à part les use case donc

  • Speaker #1

    Peut-être que tu peux parler un peu de Noé Nature et nous présenter ta marque et ta chaîne de magasins et après nous expliquer comment toi, concrètement, tu utilises par exemple ChatGPT et comment tu l'utilises pour analyser tes données. Ça, je pense que ça va intéresser pas mal.

  • Speaker #0

    C'est clair. Mais alors, il ne faut pas non plus oublier ce qui est super intéressant, c'est ChatGPT. Dans la partie plus rébarbative et administrative, c'est le fait que tu Donc là par exemple Noé Nature quand on a commencé c'était 5 personnes en département finance compta. Aujourd'hui c'est 2 personnes parce qu'on a absolument tout rationalisé. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs avant ils étaient dépendants de l'acheteur. Est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler ? et du coup on parlait à un fournisseur une fois tous les deux trois mois là maintenant grâce à chat jpt on a sur base des catalogues etc on a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander par exemple on peut demander si on voit qu'on a une grosse facture de 30 mille euros on peut demander un plan d'un purement sur six mois et chat GPT avant on serait passé par un juriste et on l'aurait écrit pendant quelques heures, là maintenant en 10 minutes on a un truc à relire qui est extrêmement bien et là je vais dire où on gagne le plus de temps en organisation retail, digital retail et négoce, donc grossiste, distributeur comme on l'est, c'est vraiment sur la communication donc j'espère que bientôt Grâce à Copilot ou GPT, on va pouvoir avoir un système où je ne serai plus obligé de répondre à mes emails. En fait, il l'aura fait pour moi, il me fera résumer de ce qu'il a dit tous les matins. Donc, je crois qu'on est encore loin de ça, mais je crois qu'on y va.

  • Speaker #1

    Ça existe, mais est-ce que c'est déjà réellement ? pertinent et...

  • Speaker #0

    Ça dépend du temps qu'on passe tous les jours à répondre. Donc moi, en tant qu'administrateur délégué, je passe ma vie, en fait. Je perds beaucoup de temps à répondre à des gens ou à lire des emails de gens qui ont jugé utile de me mettre en copie. Et en plus, ce n'est pas toujours nécessairement le cas. Je m'en rends compte, justement, en général, quand j'arrive à Cordialement. que j'ai perdu mon temps et si je pouvais avoir Copilot, c'est ce que Copilot essaye de faire maintenant et je crois qu'il commence à le faire bien mais je crois qu'on a encore une ou deux versions du truc final, de la belle version finale, là déjà si je pouvais libérer ce temps là pour interpréter les analyses de Chad Gepet sur les ventes d'hier d'avant-hier, de la semaine dernière et des actions promo à venir Franchement, le gars de Projet Utilité sera encore plus beau. Nous, en termes de use case, le premier truc sur lequel on a installé ChatGPT, donc pour être clair, on a une licence ChatGPT 4 pour chaque employé de la boîte, directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Le premier, c'est clairement la rédaction de contenu, où là, nous, on a 12 marques, 15 sites, on doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emails ? Des emailings ?

  • Speaker #1

    Le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je prends en pique-nique ? Sachant qui c'est qui vaut mieux, qui privilégie ce qu'il y a sur cbio.be dans ces cas-là.

  • Speaker #1

    Je te coupe, je m'excuse. Tu as créé ton GPT peut-être ? Oui. Tu lui as balancé le nom GPT.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    le GPT. Oui. Tu les as alimentés avec du contenu propre à ta ou tes marques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, il sait exactement ce qu'il peut aller chercher parce que tu l'as contextualisé correctement.

  • Speaker #0

    Oui, et on lui a donné nos tons, le ton de la marque. Parce qu'on a, entre T-Tower et Bébio, Produits Bébés, c'est deux tons de marques complètement différents.

  • Speaker #1

    Donc, tu as fait un prompt spécifique en utilisant certains mots, certaines tournures de phrases, et plus dans du contenu préexistant probablement. il a de quoi s'entraîner pour pouvoir répondre d'une manière spécifique.

  • Speaker #0

    C'est ça, et on peut lui dire s'il est plus ou moins familier, etc. Il est beaucoup plus familier sur Femininity Med qu'il est sur Babyo, où je suis censé renseigner la maman qui veut utiliser de la crème de change, alors que sur la partie plus sport, etc., ou plus thé, on est beaucoup plus cool, etc. Là, ça aide. Avant, on était obligé de mobiliser six personnes, alors que ces six personnes, maintenant, aujourd'hui, font plutôt des promptes et sont plutôt à chercher quelle est l'offre et comment donner du contenu de qualité pédagogique à l'audience, organiser des ateliers, des choses comme ça, comme on fait dans les magasins T-Tower, mais pas... pas pisser du texte tous les jours pendant 8 heures et c'est d'envoyer le plus possible à des niveaux de qualité qui sont de toute façon quand même pas pas top encore là ça nous a fait gagner beaucoup de temps alors pas pour revenir sur la mise à l'usk l analyse Nous, on a implémenté très tôt lors de la reprise du groupe. Donc, on a repris le groupe fin 2022, Clémence Milcan et moi. On a mis en place très vite un plan de réappro de stock, parce qu'on avait quand même 44 000 articles et donc 505 fournisseurs différents. et un plan de réappro en grosse industrie ça requiert SAP ça requiert 3 planeurs 2 informaticiens business analyst etc ici on a les ventes de tous nos sites qui sont consolidés dans Houdou on les sort quasiment en live et on les upload dans le chat GPT et on lui dit est-ce que tu peux nous détecter est-ce que tu peux me faire une proposition même ouvertement de plan donc de forecast pour les 12 prochains mois. Et il va nous faire un forecast pour les 12 prochains mois. Et là, encore une fois, je l'ai fait, c'était ma spécialité en corporate, les forecasts supply chain, c'est des trucs, c'est des projets qui prenaient 10 personnes pendant 3 mois. Absolument à démarrer en septembre pour être prêt au 1er janvier. Et donc pour des boîtes comme par exemple BIC qui est tributaire du back to school où à partir de mars tout est figé parce que c'est back to school qui est la norme, dès que back to school est fini, on passait en mode forecast pour l'année suivante, ça veut dire qu'entre mars et le 31 décembre, il ne se passait rien d'innovateur dans une boîte comme ça, alors que maintenant c'est complètement l'inverse. Alors pour en use case aussi, on a travaillé avec des anciens collègues de chez Pernod Ricard. où on a comparé en fait ChatGPT avec Nielsen Nielsen IQ et il y avait sur les erreurs forecast il y a 4% de différence en faveur de ChatGPT en faveur de ChatGPT 4% il y a un truc qui est immensément moindre il

  • Speaker #1

    y a un truc moi qui me j'ai une question qui me vient en tête c'est ChatGPT il est arrivé maintenant il y a quoi une grosse année on en voit Qu'est-ce qui, toi, t'a fait comprendre ? Parce que bon, mettre en place ces technologies, les tester, ça prend quand même un peu de temps, tu vois, commencer à être convaincu que ça peut amener de la valeur. C'est quoi le trigger qui t'a fait dire, OK... je pense que là on a un truc, je vais le tester et je vais l'implémenter dans ma boîte, parce que ça ne se fait pas non plus du jour au lendemain. Comment est-ce que tu es arrivé à l'utiliser ? Parce que je pense qu'il y a aussi encore beaucoup de gens, des auditeurs, qui utilisent CGPT pour faire juste du texte. Mais là on comprend qu'on peut aller beaucoup plus loin, on peut analyser des chiffres, on peut analyser des données, et je pense qu'il y a encore beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte qu'on peut faire ça. C'est quoi qui t'a poussé à aller vers ça ? Et comment est-ce que tu as compris qu'ils pouvaient faire plus que ce qu'on parle d'habitude ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, historiquement, j'ai essayé souvent, j'ai même lancé une boîte dans le passé qui faisait de la génération de descriptions semi-robots. Donc, je voyais très bien comment ça allait m'aider. On avait une douleur... Une douleur chez Noé Nature qui est toujours un peu là, mais qui a été amoindrie par Tchatche Peté, qui était le nombre de fiches produits à alimenter tous les jours, sachant que tous les mois, on a 400-500 nouveaux produits et 200-300 produits qui sont dégagés. Il y a 4 langues en tout. Donc là, en fait, ça ne s'est même pas posé. Si ça tenait sa promesse... il y avait zéro raison de ne pas le faire. Donc ce qu'on a fait, c'est que chez Noël Nature, tous les jeudis sont réservés à la formation. Donc on a 20% de notre temps qui est formation. On ne veut pas jouer que les matchs, on veut s'entraîner parfois. Normalement, on devrait faire l'inverse. On devrait s'entraîner 4 jours et jouer une journée. Là, on fait l'inverse. Mais au moins, on ne court pas comme des poules sans tête, comme dirait mon associé. Et le jeudi après-midi, le premier jour où ils ont lancé le chat GPT4, avec l'offre premium, On a dit, tout le monde, tout département confondu, dans le réfectoire, sur la télévision, on a fait une introduction à Chat et Bete, il y avait les ventes, il y avait le customer service, il y avait supply, etc. Et tout le monde a vite compris, tout le monde a eu peur. Mon job de répondre aux gens qui ont un problème, ça va mourir.

  • Speaker #2

    Mais ce n'est pas un peu le cas.

  • Speaker #0

    Alors, c'est de la destruction de l'emploi, en vrai, c'est de la destruction de fonctions, comme les voitures ont tué les maréchals Ferrands. Mais ça veut dire qu'avec la même force de frappe, on peut faire beaucoup plus de choses innovatrices et surtout penser à devant et pas à maintenant et hier. Parce que... Grâce à ça, on peut dire, j'ai une heure maintenant, je vais réfléchir à quoi va ressembler mes 52 semaines pour mon Maté Guarana Boost. Comment je vais le vendre, à quelle période, etc. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et moi, ça a toujours été mon taf, même avant le Tchatche GPT, c'est de trouver les gens qui étaient coincés dans un job où ils faisaient de l'emailing, où ils étaient payés à lire des emails pendant 7 heures par semaine et 1 heure à... par jour et à une heure à y répondre. C'était déjà quelque chose que je voulais limiter en termes de time management. Là, ici, en plus, même les tâches, on était quand même obligé de les faire. Là, on est quand même en train de diminuer très fort.

  • Speaker #1

    J'ai une autre question.

  • Speaker #0

    Tant que je l'ai à la tête.

  • Speaker #1

    Vous êtes une structure. Je ne sais pas combien vous êtes aujourd'hui.

  • Speaker #0

    On est 52. C'est déjà une belle taille.

  • Speaker #1

    Pour construire tout ça, toutes ces automatisations, tester les outils, est-ce que vous avez eu besoin de sociétés externes qui vous ont aidé à mettre ça en place ? Ou finalement, c'est peut-être des profils, comme tu disais, qui faisaient les réponses à ces emails, qui se sont auto-formés et qui ont commencé à créer des choses eux-mêmes. Donc, est-ce que la connaissance est venue vraiment de l'interne ou vous avez eu besoin de supports extérieurs pour pouvoir vous lancer là-dedans ?

  • Speaker #0

    C'est un mix en fait. Donc on est toujours un peu dépendant d'agences externes qui ont un contrat de maintenance avec nous sur un paquet de trucs. L'e-commerce, c'est même des trucs qui sont un peu plus désuets, mais on a toujours besoin d'eux, genre l'administration de sites, etc.

  • Speaker #1

    Là je parle vraiment de la chat GPT, automatisation, etc.

  • Speaker #0

    Totalement, c'est là où j'y viens. Le premier choix qui m'a été un petit peu proposé par un podcast américain sur le sujet, c'était de vraiment essayer d'appréhender le truc en tant que newbie, de ne pas essayer d'aller trop vite dans l'expertise. Et alors, ce qu'on essaie de faire maintenant, aussi bien dans ce qui est SEO ou IA, etc., c'est faire certains appels à des externes, mais plus dans la partie coaching. et accompagnement plutôt que dans l'implémentation parce qu'avant on avait tendance à dire au cœur on va balancer 40 kilos à cette boîte là en France elle va nous faire ça ça ça et ça puis elle nous livrait puis elle partait puis on avait un truc en maintenance et puis on le comprenait pas en plus l'autre chose c'est que euh Donc on avait comme la plupart des acteurs qui font plus de 10 millions en e-commerce, on avait des agences qui faisaient par exemple l'achat clic Google. mais fatalement ils le font mieux que nous par contre on a aucun contrôle sur la manière dont ils le faisaient donc là pareil aussi eux étant super verticaux sur Google Ads, SEO Pay Per Click etc on s'est retrouvé avec des gens qui n'étaient pas du tout prêts trop bétonnés pour dire ok je vais envoyer mes datas de campagne Google Ads dans le chat GPT nous on l'a fait tout de suite et le chat GPT a dit ça c'est de la merde ça c'est de la merde ça c'est bien mais ça c'est pourri et l'agence en question a dû dire c'est vrai c'était pas top nos choix là on va les changer mais la décision en gros dans ce cas là comme dans tous les cas pour nous c'est Essayer, parce qu'on a quand même une grosse équipe pour une PME Wallon, d'appréhender des outils au moins dans les bases, au moins de comprendre, avant de faire appel à l'extérieur, et alors faire appel à l'extérieur pour un suivi béton. C'est ça, ouais. Et ça, ça, mais ça, on en a besoin. Pour moi, il y a deux choses où on a besoin de l'extérieur. On a besoin d'un décollage au début.

  • Speaker #1

    Pour montrer ce qui existe.

  • Speaker #0

    Ce qui existe, c'est ça. Accompagner. Et puis derrière, accompagner les projets. Mais il y a une espèce de zone tampon entre les deux où il faut absolument qu'en interne, il y ait une espèce d'éveil. Parce que si c'est juste du turnkey, ça devient dead technologique deux ans après.

  • Speaker #1

    C'est ça. Il faut que les gens puissent se l'approprier dès le début. Et là, c'est la facilité finalement de chat GPT.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il faut aussi que l'intégrateur externe ait des key users, des utilisateurs clés en interne, qui aient les épaules, qui ne soient pas juste là en réunion pour... pour s'assurer que ça avance ou que quelqu'un signe un bon d'achat pour la facture suivante, des trucs comme ça. Non, il faut vraiment que le key user interne soit partie intégrante d'un projet. Et alors, à ce moment-là, c'est là où on a les projets qui fonctionnent le mieux.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des trucs pour ça ? Parce que finalement, c'est la recette de tous les projets, d'avoir des key users. Parfois, on en voit qui sont très impliqués, d'autres qui le sont moins. Est-ce que chez vous, vous avez eu... Enfin... Est-ce que c'est une question de sélection ? Est-ce que c'est une question de motivation ? C'est quoi la bonne recette ?

  • Speaker #0

    C'est du casting. Oui, c'est clairement du casting. Et en fait, quand vous arrivez quelque part et que le key user n'est pas appliqué, il n'est pas écouté, il ne peut pas prendre des décisions, etc., ça, ça veut juste dire que le CEO a dit que votre projet, c'était de la merde.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Et on a dit, tiens, il y a Roger dans le fond du tiroir, on leur filerait bien Roger, on ne sait pas de toute façon quoi faire avec Roger. En vrai, les key users sur les projets qui ont fonctionné, c'était des gars qui étaient super mal à l'aise de faire partie du projet parce que c'était des pierres angulaires de leur département. Et malheureusement, il faut, mais je crois que tous les bons CEOs le comprennent, il faut prendre les bons et les mettre dans le key user et se faire violence et dire Désolé, mais ce top vendeur-là, parce qu'on fait du co-pilot avec ACRM, Il va moins faire de lead pendant deux semaines ou même trois mois, mais il va contribuer à quelque chose de plus gros au plus long terme. Et si ça, c'est pas compris, ça part mal.

  • Speaker #1

    Je parle beaucoup, mais...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, je t'en prie, moi, j'ai l'impression de revivre une deuxième fois ce que j'entends à la maison.

  • Speaker #0

    C'est dur, parce que je le répète tout le temps. Je lève, c'est la première chose que je dis.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai pété,

  • Speaker #0

    ça, j'ai pété, c'est de la merde,

  • Speaker #1

    c'est pour les tiroirs. Moi, je me pose une question pour les boîtes de consultances. Telle que Delaware, parce que Léla et moi, on travaille chez Delaware. On fait beaucoup de gros ERP, on fait du digital, on fait de l'e-commerce.

  • Speaker #2

    Quel est notre avenir, Stéphane ? Quel est l'avenir des boîtes, des intégrateurs ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on doit se rediversifier ? Moi, je suis convaincu, mais j'ai quand même envie d'avoir ton avis là-dessus aussi.

  • Speaker #2

    Surtout que... finalement, on a été, pour rappel aussi, on a fait aussi une boîte de consultants ensemble.

  • Speaker #0

    Dans le passé.

  • Speaker #2

    Et cette fameuse boîte de...

  • Speaker #0

    Machine Learning.

  • Speaker #2

    De machine learning, d'automatisation de contenu de produits en ligne.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que vous faites ? C'est facile, en fait. Si vous arrivez à équilibrer votre temps en... en apprentissage et en veille technologique et scientifique de l'état de l'art. pendant que les autres vont peut-être lancer Netflix et que vous vous suivez l'état de l'art et que le lendemain vous arrivez chez des corpos qui eux font du 8.30, 16.30 etc, vous allez pouvoir leur dire écoutez il y a ça etc on peut vous faire un POC le POC les collages et les projets de grosse envergure pour moi c'est un truc qui est en explosion de toute façon depuis 20 ans voilà Là, on vient de vivre, on a vécu le software, avant le ERP, etc. Donc moi, je suis assez vieux pour avoir vécu ça. Puis Internet, puis le cloud, puis maintenant l'IA. Avec chaque fois un coup de feu, une désillusion, puis une remontée. Donc là, à mon avis, on va avoir une petite désillusion sur l'IA d'ici trimestre 4. où les gens vont dire finalement c'est pas aussi top que ça et puis ça va repartir parce que là tout le monde est trop excité c'est comme du temps d'internet où dès qu'on avait un site web dans les années 2000 on valait un milliard là c'est un peu pareil avec le chat Un petit coup de mou, comme toujours, après que ça aille trop vite, trop loin, puisqu'on a quand même des price earnings sur les boîtes d'intelligence artificielle qui sont beaucoup, beaucoup trop hautes, trop élevées. Et quand il va y avoir une correction, tout le monde va descendre au niveau, comme Tesla fait maintenant, au niveau de son industrie. Et là, si vous voulez, il y a... même si à coup de mou il y aura des projets en cours et il y aura plein de nouveaux projets à partir du moment où et ça on n'a jamais été autant capable de le faire qu'aujourd'hui on peut démontrer facilement un ROI C'est un coût minimal par rapport aux gains. C'est juste à les cueillir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais souvent, nous, on porte plus attention sur des projets qui ont quand même une certaine envergure. Mais moi, ce que je vois...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire envergure ? Tout simplement,

  • Speaker #1

    ton ERP, ce n'est pas un projet à 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une arnaque. Donc, un projet SAP à 2 millions. Ça,

  • Speaker #2

    ça va faire plaisir à Olivier Spann.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai fait de l'ERP longtemps, les gars. J'ai fait de l'ERP longtemps, donc il y a moyen de rendre ça utile, mais... Allez, les promesses de projets d'envergure, où je vais vous faire un projet à 1 ou 2 millions, et dedans, vous allez faire tout, de l'achat de vos pièces, jusqu'à la vente, jusqu'au CRM, jusqu'au café. Ça, on en revient, si vous voulez. On ne va pas dans le best of breed. Donc, il faudra les projets d'envergure, oui. Donc, les projets à 3, 4, 500 000. où on dit, voilà, on met en place un CRM, mais on ne met pas que en place Salesforce, on met aussi en place une méthode O à côté, les outils tout autour, l'intégration, etc. Ça, ça ne disparaîtra pas. Et ce sont des projets super importants, en fait.

  • Speaker #1

    Moi, je vois aussi plus des... Typiquement... On a parlé beaucoup de chat GPT, on va peut-être parler après des outils de no-code ou low-code qui permettent aussi de facilement automatiser ou d'intégrer plusieurs outils différents. Mais c'est des projets qui ont une valeur ajoutée pour moi qui est énorme, mais qui nous demandent...

  • Speaker #0

    beaucoup moins de temps. Et donc, est-ce qu'on ne doit pas aussi prévoir, je ne sais pas moi, que dans les boîtes de consultance en général, avoir des départements qui se forment et qui deviennent experts dans justement ce genre de projet ?

  • Speaker #1

    Des projets lance-pierres.

  • Speaker #0

    Des projets lance-pierres où tu vas pouvoir, en combinant des outils d'IA générative, des outils low-code, no-code, pouvoir venir donner un coup de boost en 20-30 jours à des PME et automatiser une bonne partie de leur process comme tu l'as fait par exemple chez Noé Nature.

  • Speaker #1

    Oui, mais 23, 50 ça fait un projet à 100 000 je sais pas ce que tu veux dire par envergure du coup mon point c'est que

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a encore beaucoup pour l'instant dans des expérimentations alors Wikipediot on le fait beaucoup clairement et surtout chez Delaware ça fonctionne bien ChatGPT on l'utilise aussi en interne mais on ne positionne pas vraiment encore dans les offres l'utilisation de ces outils et moi je suis convaincu qu'il y a un vrai marché pour ça mais il faut encore convaincre tout le monde que c'est le cas et je pense qu'avec ce podcast peut-être j'espère que ça va pouvoir ouvrir un petit peu les chakras c'est clair

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut s'assurer que vous parlez aux bonnes personnes, que vous ne vous plaignez pas à la communauté consanguine de gens qui font de l'IA tous les jours, qui parlent de l'IA, qui font un LinkedIn l'IA, etc. Il faut aller dans les cercles de Wallonie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu penses que les intelligents sont ouverts aussi à ça ? Parce que toi, tu as une expérience qui est quand même très... Tu aimes bien aller gratter, de ce que j'ai compris. Tu as déjà une expérimentation, tu es ouvert à l'innovation. Est-ce que c'est le cas de...

  • Speaker #1

    Oui, totalement. Jean-Noël Tillement, qui est en fin de carrière, qui a un tout petit peu plus de 60 ans, qui a quand même un énorme groupe pharmaceutique ici dans la région, comme tout le monde, comme le VP supply chain de chez BIC, tout le monde a ouvert ChatGPT, a été voir et s'est dit Waouh !

  • Speaker #0

    Oui, mais ils l'ont ouvert.

  • Speaker #1

    ils ont ouvert et puis derrière il faut un POC parce que c'est pas eux donc eux peuvent commanditer et signer le bon de commande mais eux vont pas dire je vais demain matin et ça c'est vrai que c'est peut-être la différence avec moi où je suis pénible au point de dire je dis il y a tout le monde dans la salle de réunion on va faire deux heures de chat GPT c'est rare mais c'est ça ne s'intitule qu'à des gens comme vous à faire le lien entre le CEO qui n'a pas le temps de faire ça ou qui estime ne pas avoir le temps parce que c'est un concept le temps et qui vous dit j'ai une équipe, il faut absolument la monter en puissance créer des petites briques avec des post-it sur tous les aspects de la société des achats jusqu'à la comptabilité que je peux améliorer avec Copilot, Charger PTT, etc. et de ça va sortir 50, c'est clair micro-projets mais le portefeuille de briques c'est 200 000 mais tu serais pas en train de traduire mon travail j'espère que vous faites ça

  • Speaker #0

    évidemment on se lance là dedans mais c'est bien d'entendre en fait que je pense honnêtement qu'il y a encore beaucoup de boîtes où ce genre de techno est vu comme étant il faut qu'on fasse quelque chose avec mais on sait pas quoi et par quel bout il faut le prendre et là je trouve que ton expérience c'est un vrai exemple très concret de comment on peut vraiment les utiliser à bon escient.

  • Speaker #1

    L'erreur à éviter, si tu veux, c'est que dans les boîtes qui ont un ADN, comme la plupart des boîtes, Chronos, NSI, NRB, tout ça, quand un ADN de Salut, je viens de 1985 et en 1985, je fais des projets à 2 millions, sinon, viens même pas me parler. Ça, ça n'existe plus. Parce que... La supply chain a évolué depuis. On est devenu agile. Et ça, c'est un truc qu'eux n'ont pas vécu. Donc on est parti sur un truc super monolithe avec un gros ERP, avec des gros projets, un gros IT, tout le monde en backup double. Ça a déjà été super dur de les décoller à la spatule de leur serveur dans la cave. Pour les mettre déjà dans le cloud, ils n'ont déjà pas tout de suite compris. et puis quand ils parlent à leur IT qui est là depuis 20 ans il leur dit ouh attention si jamais tu envoies les données à la CGPT les chinois vont avoir tes recettes sur tes médicaments ça va être de la merde donc il y a toujours une grosse réticence il ne faut pas sous-estimer ça non plus donc le seul moyen de rentrer comme nous on le voit en tant que client mais moi comme je l'ai vu et comme je vois encore avec des anciens associés qui sont toujours dans l'intégration dans les SS2I, services etc c'est dire voilà on fait un POC, regardez ça marche, ok j'en ai 3 comme ça c'est même pas vous qui allez le proposer parce que si le premier POC de je montre que ça ça va aller plus vite et je vais sauver la vie de cette personne là, elle va pouvoir faire quelque chose de plus intéressant Si déjà vous avez ce témoignage là, c'est eux qui vont dire ok merci, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? C'est quoi next ? Comment est-ce que je peux réintégrer ça ? J'ai ce truc-là qui est là. Et alors c'est un job entre essayer de comprendre ce qui est complètement abandonné dans la boîte, parce que c'est quand même un métier super difficile, il faut quasiment aller manger là à la cantine avec eux et leur dire tiens toi... ça va ta taf moi j'étais sur Excel je peux même pas upgrader je suis à Excel 95 je peux même pas upgrader parce que la macro qui a été écrite par le gars à l'époque c'est elle qui me calcule tous mes besoins et du coup elle est là et elle doit être sur Windows XP et le gars il râle etc et là t'entends ça là il y a un truc quoi et c'est tous ces trucs là qui au total c'est vrai que c'est un peu plus chiant c'est des petites billes qui en font un gros paquet et Mais ça devient des trucs comme d'envergure. Pour moi, un client, allez, à notre taille, donc une taille de PME, nous, on fait 12 millions de chiffres d'affaires par an, allez, clairement, 10% de ça, 1,2 million pour une PME, devrait partir dans de l'innovation.

  • Speaker #0

    Et c'est ce que vous faites ?

  • Speaker #1

    Oui, malgré nous, un peu. Il y a un peu plus, un peu trop. Parce qu'il y a la dette technologique. Et dans le million 2, je préférerais pouvoir repartir de zéro et choisir qui, quoi, comment. Mais ce n'est pas toujours possible. C'est des contrats de maintenance. Un site qui fait 6 millions par an, je ne peux pas le laisser off deux jours. C'est super compliqué. Mais c'est ce que tout le monde fait. Et je crois que 10% c'est peu. Je crois que dans une marge brute de 30-40% qu'est la norme en PME, il y a fatalement, outre les 20% de salaire, il y a 10% qui doivent partir en innovation technologique. Sinon, on meurt sur le bas-côté. ou alors c'est parce que même chez moi c'est pas possible ou alors c'est qu'un fondateur ou un CEO est technophile et fait des petits projets dans son coin mais c'est pas viable dès qu'on dépasse une boîte de 10 personnes c'est pas du tout viable et je pense,

  • Speaker #0

    enfin je reviens aussi là dessus mais il y a eu une grosse tendance on va dire les 10-15 dernières années pour essayer de killer ou de tuer le shadow IT tu vois essayer de faire en sorte que les environnements soient plus uniformisés, que tout le monde ait accès à la même donnée qu'on essaie aussi de limiter les risques en termes de sécurité etc et là ce qu'on voit beaucoup et c'est même une tendance que Gartner a annoncé c'est que tu ne vas plus avoir une architecture monolithique, tu l'as bien dit, mais des différentes solutions que tu vas connecter entre elles mais est-ce qu'il n'y a pas un risque encore plus accru un risque, après on l'appelle comme on veut mais... avec les solutions nouvelles telles que ChatGPT, et je reviens, tu parlais tout à l'heure de If This Then That,

  • Speaker #1

    ou des Airtables,

  • Speaker #0

    des Appiers, des Makes, etc., de recréer finalement tout ce Shadow IT, qui est génial parce qu'en fait, ça t'amène une flexibilité terrible, c'est facilement... les gens peuvent facilement se l'approprier et même construire leur propre truc qui les aide, mais au final on recrée un espèce de monstre et dans 5 ans on va se dire, oh là là, attends il y a une personne qui maîtrise ce truc et donc on va revenir dans une phase de convergence tu crois qu'on arrive dans des vagues comme ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tu auras un cycle mais il sera moins grave au fur et à mesure il sera de moins en moins grave le cycle, entre le gars qui faisait du cobol et qui avait quasiment tout recodé Le gars qui a mis Oracle, JD Edwards, PeopleSoft, etc. Qui n'a pas mis SAP justement parce qu'il voulait pouvoir dire que Ah non, non, non, moi chez moi, il n'y a pas de statut de commande, je veux un seul statut, je veux qu'il y ait la prime, la facture. Il a tout recodé. Ça, ça existe encore, mais de moins en moins. Ces gars-là sont... D'abord, il n'y a pas assez d'IT développeurs sur Terre pour continuer à faire de la bouse en code comme on pouvait le faire avant, parce qu'on avait moins besoin de plus de gens. Maintenant, on a beaucoup plus besoin, moins de gens. C'est très compliqué de customiser. Mais c'est un mindset. Donc, avec Nicolas Radermaker, notre responsable IT à Noé Nature, Nous, ce qu'on fait maintenant, c'est qu'on a choisi dans l'architecture technique de base, basique, une couche qui, elle, allait être hautement customisée, etc. Parce qu'il faut qu'elle colle à nos besoins spécifiques. Mais tout le reste, que ce soit au doux... qui a été un peu dévié et qu'on ne peut plus upgrader parce qu'on a des gars qui ont fait des petits changements cosmétiques, mais qui sont là et qui sont difficiles à enlever. Prestashop ou Magento ou Commerce, etc. Tout à part Shopify a été aussi un petit peu customisé. par le principe du monde parce qu'il y a des gars qui ont jugé utile que non nous on est autrement que tous les autres etc un petit plugin un petit machin ouais mais les plugins à la limite ils sont maintenus quoi le problème c'est quand le plugin il est développé par l'intégrateur pour faire un truc comme ça et du coup lui il va pas à la même vitesse que tous les autres plugins et donc ce qui se passe c'est que c'est toujours un mix Il y a beaucoup de boîtes qui ne sont pas comme la vôtre, qui sont moins dans le conseil, mais plus dans l'implémentation technique. Ils vont toujours pousser... pour aller faire du spécifique, du customisé, qui va créer, si vous voulez, une dépendance à un service de maintenance.

  • Speaker #0

    La fameuse 80-20.

  • Speaker #1

    Par contre, les CIO, les architectes, etc., qui se retrouvent en entreprise, si vous faites le bon choix, si vous ne dites pas Tiens, toi, tu connais l'existence d'un Mac, tu deviens directeur informatique. Si là, on est dans un stade où on recrute quand même dans les PME même, des gens qui ont un peu de bagage architecture, ils vont vous dire, non, non, non, les gars, tout reste standard vanille, out of the box. Et s'il y a un truc qui ne se passe pas comme vous voulez dans Odoo, dans WooCommerce, dans Shopify, dans SAP ou autre, et que vous avez l'impression qu'il faut recoder, posez-vous la question, pourquoi l'industrie fait autrement que vous ? Parce qu'au départ, si vous voulez, la vague SAP et Oracle début des années 2000, autour de 2000-2005, les CEOs ouvraient leur portefeuille aussi. pour la promesse que tout le monde allait du coup devoir dans le business s'adapter au chemin Toyota et General Electric de supply chain et aux vraies best practices parce que SAP standardisait les process. Et la vraie raison de mettre 2 millions dans SAP, ce n'était pas installer un logiciel. C'était... forcer la main de tout le monde dans une grosse organisation à s'adapter au standard industrie. Et ça, il faut continuer ce mindset-là. Il faut bien éveiller vos clients et vos prospects au fait que, certes, la boîte à côté, c'est des développeurs.NET. Ils vont vous proposer tout sur mesure, tel que vous le voulez. Sauf que sachez que ce que vous ne voyez pas maintenant, c'est la facture de 40 000 qui va arriver tous les ans si vous voulez suivre le marché. alors que si vous allez standard etc. et que c'est du one click upgrade et que nous on va juste vous aider à mieux appréhender les outils et à mieux les implémenter dans un flux méthodologique au sein de l'entreprise vous allez gagner beaucoup d'argent et en plus beaucoup de productivité et en plus vous allez pouvoir suivre l'industrie sans aucune douleur parce que le vrai avantage d'une boîte qui viendrait à créer Gillette à côté de Gillette qui va s'implémenter, s'implanter avec disons 200 millions et créer sa propre ligne Gillette. C'est juste savoir que Gillette a un paquet de cadavres dans les placards, technologiques, et aussi de process internes, qui fait que pour dire je vais lancer un 6 bleds plutôt qu'un 5, vu qu'ils en rajoutent un tous les 3 ans, moi ça va me prendre 2 mois, eux ça leur prend 3 ans. et c'est pas que humain c'est technologique aussi c'est parce qu'on dit ouf tu comprends pas ciblette ça veut dire qu'ils ont remplacé le mainframe oui c'est ça donc

  • Speaker #2

    tu es en train de dire en fait tu conseilles finalement aux intégrateurs de devenir plus une boîte de conseils plutôt qu'une boîte d'implémentateurs

  • Speaker #1

    De toute façon, implémentateur, il faudrait être plaisir à un intégrateur ou à un implémentateur. Maintenant, tout est tellement enchevêtré. Les gens qui arrivent dans le monde du travail entre 25 et 35 ans, ils sont technologiquement matures.

  • Speaker #0

    Ils ont déjà essayé 40 outils pour eux-mêmes. Ils ont l'habitude de jongler aussi avec une multitude de...

  • Speaker #1

    Total. Voilà, donc il faut que... Il faut quitter ce monde-là et s'assurer que quand on vient expliquer une promesse, une offre de service, elle est complètement audible directement. Et pas dire, moi t'en fais pas, t'en fais pas, t'inquiète, mets 300 000, tu vas voir.

  • Speaker #0

    Tu seras content.

  • Speaker #1

    C'est un peu le message à la Accenture Digitale des 10-15 dernières années. Il faut faire gaffe à ça. C'est comment je peux t'aider et à quelle vitesse, à quelle vélocité.

  • Speaker #0

    Quel résultat tu peux avoir et comment est-ce que tu peux les avoir en main le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est la vélocité. Donc moi, mon moto, je préfère faire 4 erreurs sur 10, mais être rapide, que d'être super lent et faire une bonne décision toutes les 3 semaines.

  • Speaker #0

    Et justement, le paysage technologique actuel le permet. C'est ça qui est bien. Si tu as les bonnes personnes qui ont les idées et qui peuvent les mettre en place.

  • Speaker #2

    Revenons quand même un peu sur l'intelligence artificielle. On a quand même un port dévié. Juste deux dernières questions. Tout d'abord, quel est un peu l'avenir avec tous ces nouveaux outils qui nous viennent finalement des Etats-Unis et même parfois de Chine ? Que veulent en venir les data scientists et les gens qui font l'intelligence artificielle en Europe ? et donc cette première question là nos datas scientifiques qu'est-ce qu'ils deviennent ?

  • Speaker #1

    maintenant qu'il y a de l'IA dans tout comment deux boîtes vont pouvoir gagner l'une contre l'autre ça va être sur la data C'est la data qui fait que je peux prendre 505 fournisseurs et 44 000 articles, les uploader dans le chat GPT et faire en sorte que j'ai un résultat qui est meilleur que mon voisin qui dit juste à chat GPT, qu'est-ce que je devrais vendre demain ?

  • Speaker #0

    J'ai une question pour complémenter la question d'Ella. Est-ce que chez Noé Nature, vous avez un data scientist, ou plusieurs, ou est-ce que votre data scientist, c'est finalement ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Alors, chez Noé Nature, tout le monde est data scientist.

  • Speaker #2

    Data citizen ! Data citizen !

  • Speaker #1

    Non, notre prétention, mais ça reste qu'une prétention, et c'est très prétentieux. Donc on est dans le retail, on est dans le dans l'omni-channel, donc on a des boutiques physiques, on a du online, on a du horeca, on a du direct, on a du magasin, on a du revendeur, on a du Deles, Carrefour, etc. Donc on est partout dans le cycle des distributions. Donc nous, la... La vision qu'on a, c'est que le retail meurt. Le retail tel qu'on le connaît. Si on regarde aux US, ça commence toujours par les US. Jesse, Penny, tout ça. Sears, tout meurt. On va plus vers du convenience. Donc, c'est plus des pharmacies maintenant aux US, comme CVS, Walgreens, Target, qui grandissent à partir du concept de convenience store. Je suis ouvert à 6h du matin, je ferme à 22h tous les jours, etc. ça c'est ceux qui survivent mais dans l'ancien monde ceux qui vendaient des fringues ou autre chose comme ça s'ils n'ont pas si vous voulez une vue, un landscape sur ce qui se passe si moi je ne sais pas que mon buveur de thé a acheté sur Palais d'été ou du Kusmiti sur Cébio et qu'il rentre dans ma boutique le mardi et que du coup chez nous il achète du thé noir plutôt que du matin et que du coup et que je ne peux pas me poser la question tiens pourquoi entre tous ces data points là je ne peux pas faire le lien à ce moment là je vais perdre je vais mourir avec tous les autres et là où Amazon a été super intelligent c'est que Amazon n'est pas une boîte d'e-commerce c'est même plus une boîte de de cloud c'est une boîte data quoi c'est qu'est-ce que je fais de la data le gars qui lit un livre sur de la cuisine il va forcément cuisiner voilà Et nous, c'est pour ça que pour nous, il est primordial que du de la supply chain jusqu'au contrôle de gestion, jusqu'à la compta. Il y a une vue systématique dans la data, essayer de comprendre, essayer de faire les liens, et surtout, ça c'est un taf qui est compliqué dans une boîte même qui existe depuis quelques années seulement, qu'à se péter les silos. Quand on est arrivé chez Noé Nature avec Clémence, on avait un silo pour les magasins, avec des gens qui ne se parlaient pas avec les gens du site, tout était décorrélé, les offres étaient décorrélées, et on ne savait pas si quelqu'un avait acheté sur trois sites et allé en magasin, alors qu'on avait la data, on ne le savait pas. Donc, grâce à ChargeGBT, libérer du temps, pour plus analyser pour plus poser les bonnes questions tiens qui est sur les 5 tableaux à la fois chez moi qui est mon buyer persona est-ce qu'elle fait du yoga si elle fait du yoga est-ce que je l'en serais pas Lululemon Est-ce que je ne lancerais pas plus de produits, plus de gourdes, plus de tapis, des choses comme ça ? Donc c'est vraiment là-dessus où il faut mettre l'accent. Et fatalement, pour qu'une boîte devienne Data Scientist ou Data Citizen, comme vous l'appelez, il faut de l'encadrement.

  • Speaker #2

    Et alors, une dernière question. Quel est pour toi l'avenir de l'intelligence artificielle ?

  • Speaker #1

    Il faudrait que tout le monde soit raccord maintenant. Moi, j'ai toujours Siri là, qui est con comme un flan. C'est clair. Par rapport à ChatGPT. Là, pour le moment, chez Apple et Google, Gemini sont en train de discuter à potentiel, mais c'est compliqué. Deux grosses boîtes comme ça, les Magnificent Seven, C'est compliqué quand même de se partager un marché alors que dans leur ADN, ça a toujours été d'être seul sur leur truc.

  • Speaker #0

    C'est très cool. L'idée, c'est que Google fasse un modèle qui puisse être sur les Apple, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, que Siri soit power par Gemini. Parce qu'on sait qu'Apple et Microsoft, ce n'est même pas la peine. Donc, il faut oublier LGPT et Siri. Mais si c'est l'emporter, en gros. c'est bien la deep tech c'est là en portée et alors chez nous là c'est vraiment du stade exploratoire et c'est un peu tôt il y a comment permettre comment mieux analyser avec les caméras les reconnaissances faciales etc on aimerait bien pouvoir savoir qui passe devant le magasin est-ce qu'il regarde vers notre visite dans le magasin. Mais ça,

  • Speaker #0

    ça se fait déjà. Je connais des boîtes que j'ai bossées qui analysaient déjà ça, notamment les boîtes télécom.

  • Speaker #1

    Ça se fait déjà, mais ça ne se fait pas avec une analyse funnel poussée. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce n'est pas déployable sur 25 points en même temps, etc. Mais on avance. C'est possible.

  • Speaker #0

    C'est nouveau, cette idée de pouvoir lier plusieurs systèmes, rassembler des données et les faire analyser.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et moi aussi, si j'achète un écran LED comme ici à Rue Saint-Paul à Liège, chez T-Tower, on a acheté un bel écran LED chez LEDCOM à 10 000 euros. Est-ce qu'il sert à quelque chose ? J'ai été très fière. J'aime bien. J'aime beaucoup. Est-ce que du coup, les gens tournent leur tête ou pas ? Parce que c'est pour ça que je l'ai fait. Oui, bien sûr. Et si je mets une offre avec des petits LED en dessous qui va me coûter un petit peu d'argent, est-ce que les gens vont tourner leur tête ? S'ils tournent leur tête, tous ceux qui ont tourné leur tête dans mon funnel, donc j'ai 1000 personnes qui passent, 800 qui tournent leur tête, 600 qui rentrent, non, il y a 80 qui rentrent dans le magasin.

  • Speaker #0

    400 qui font du yoga, 80 qui font du yoga.

  • Speaker #1

    Alors à l'intérieur, combien sortent avec une vente ? Ça, on le sait plus ou moins déjà. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est pourquoi les gens nous ignorent en passant rue Saint-Paul. Et ça, ça va pouvoir m'aider. Et l'autre chose, c'est que j'ai une vitrine. Donc en gros, j'ai un écran. pourquoi est-ce qu'à 23h quelqu'un qui passe devant ma vitrine ne pourrait pas swiper ma vitrine et passer commente parce que j'ai de toute façon l'infrastructure e-commerce pour le faire elle peut scanner etc même si elle ne scanne pas elle peut dire je vais aller chercher demain c'est une bonne idée c'est

  • Speaker #0

    tous ces points là c'est la conjonction du physique avec le physique j'adore le physique bon ben en tout cas au revoir Peut-être une petite promo pour finir ?

  • Speaker #1

    Sur Delaware ? C'est une équipe sympa.

  • Speaker #0

    On parlait plutôt pour ta marque, mais merci pour la belle remarque.

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai tout passé. J'ai dit Guarnabous, c'est une fois. J'ai dit T-Tower, j'ai dit Bébio, j'ai dit Cébio, j'ai dit Petit Zèbre. J'ai dit Femininity Met. J'ai dit... Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Vita Verde, mais c'est moins grave. On est chez D de l'Est, etc. Voilà,

  • Speaker #0

    donc si vous voyez une de ces marques, n'hésitez pas à en faire une petite acquisition et vous vous retrouvez dans les données de Stéphane.

  • Speaker #1

    Total.

  • Speaker #0

    Qui vous poussera au tapis de yoga.

  • Speaker #1

    Et on vous suivra le reste de votre vie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Stéphane. Et un petit mot pour la fin, Léna ?

  • Speaker #2

    Merci pour ton temps et à tout à l'heure Stéphane.

  • Speaker #0

    Un grand merci.

  • Speaker #1

    À très vite.

  • Speaker #3

    Au revoir. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? Des idées que vous souhaitez discuter ? Notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro Merci. Portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffet et on vous dit à très vite.

  • Speaker #3

    Sous-titrage ST'501

Description

Sebio, Tea Tower, Petit Zèbre, BeBio, Feminine intimate, Vita Verde,...


Ces marques vous parlent ? Elles sont gérées par Noé Nature, une société wallone qui a pour vocation de promouvoir marques et boutiques en lignes dans le secteur du bien être !

Plus de 500 marques et 40.000 références produits.


Mais quel rapport avec notre PodCast "Les Portraits de l'IA" ? Et bien c'est que pour cet épisode, nous recevons Stephan Pire dans notre studio !

Stephan, fort de sa longue expérience dans le retail, et aujourd'hui Administrateur délégué et co-owner de Noe Nature partage avec nous comment l'intelligence artificielle révolutionne ce secteur dynamique.


De l'analyse fine aux stratégies disruptives, et avec moultes anecdotes personnelles, Stephan nous explique comment l'IA générative devient un outil essentiel, permettant non seulement une compréhension approfondie des comportements clients mais aussi une optimisation sans précédent des opérations promotionnelles.


Du très concret, pendant 56 minutes ! Ne manquez pas cet épisode !

Que vous soyez chef(fe)s d’entreprise ou simplement curieux(se), laissez-vous guider vers demain dès maintenant !


Vous souhaitez nous écrire ? Vous avez une question ou vous souhaitez nous proposer un sujet ? Vous pouvez nous joindre à l'adresse : portraitsia@delaware.pro 


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Nous donner des étoiles nous aidera également à le faire connaître plus largement. ☺️

Retrouvez bien plus d'épisodes des "Portraits de l'IA" sur notre plateforme  : https://podcast.ausha.co/portraits-ia  



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs, avant, ils étaient dépendants de l'acheteur, est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler. Et du coup, on parlait à un fournisseur une fois tous les deux, trois mois. Là maintenant, grâce à ChatGPT, on a sur base des catalogues, etc. On a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander. Pour ETHER, on a une licence GPT-4 pour chaque employé de la boîte directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Là, nous, on a 12 marques, 15 sites. On doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emailings. Des emailings.

  • Speaker #1

    Donc le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #2

    Les portraits de Lya avec Leïla et Benoît.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, chers auditeurs et chères auditrices, et bienvenue pour un nouvel épisode des portraits de Lya. Aujourd'hui, on accueille Stéphane Pire pour un épisode sur Lya dans le retail. Salut Stéphane.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphane.

  • Speaker #0

    Bonjour. Alors...

  • Speaker #2

    On ne va pas refaire ta bio, tu es connu de partout.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #2

    Accessoirement, pour les auditeurs et les auditrices, tu es mon époux, donc on se connaît un peu. Mais on va se lancer directement dans le vif du sujet et parler de l'intelligence artificielle dans le retail. Est-ce que, d'une manière générale, toi qui as une grande connaissance dans le secteur du retail, est-ce que tu peux un peu nous expliquer comment l'intelligence artificielle est vraiment utilisée actuellement dans le retail, que ce soit d'un point de vue en Belgique, mais aussi peut-être aux Etats-Unis, là où tu as beaucoup pratiqué ?

  • Speaker #0

    Ok. Donc en gros, aujourd'hui, l'état de l'IA dans le retail, elle est comme partout. en démarrage on est vraiment tout au début au balbutiement on est plus en monde exploratoire et c'est un peu c'est un peu compliqué de faire un constat maintenant parce que tout le monde démarre et tout le monde démarre vite faut savoir que dans le retail l'IA c'est surtout chat GPT et copilot Et ChatGPT surtout pour tout ce qui est analyse de données et tout ce qui est aide au marketing. Donc sur ChatGPT en retail, ce qui est surtout utilisé, c'est toutes les analyses de données par rapport au comportement de client, par rapport à ce que le client achète en ligne, par rapport à ce qu'il regarde en magasin, par rapport aux actions, actions promotionnelles qui marchent, qui ne marchent pas. Grâce à ça, si vous voulez, c'est que quand vous avez, donc nous chez Noé Nature, on a une partie qui s'appelle T-Tower, une marque qui s'appelle T-Tower, où il y a deux magasins physiques, un site internet, de l'horeca et des ventes en direct par téléphone. Et grâce à ChatGPT, on peut vite, très vite, beaucoup plus vite qu'avant, faire une analyse rapide de l'impact d'une promo. Et on a 52 promos par année, donc c'est super important de savoir qu'on se lourde ou pas. Avant, il fallait quand même attendre quelques semaines pour faire un feedback. Là, ça va extrêmement vite et on peut voir directement d'une semaine à l'autre s'il y a une action promotionnelle qui fait un changement. Et ça, c'est grâce à ChagPT.

  • Speaker #1

    J'ai justement une question par rapport à ça, parce qu'on pourrait croire que dans le retail, il y a énormément de données qui sont collectées depuis toujours. Donc... Personnellement, avant, quand je pensais à l'IA, je me disais que le retail, c'est un match parfait parce que les clients ont leurs cartes clients, on connaît tous leurs achats, etc. Évidemment, on fait en sorte d'anonymiser les données, etc. d'analyser en tout cas des tendances de manière assez forte, faire de la segmentation, etc. Et quand je t'entends, tu as l'air de dire qu'en fait, oui, ça existe, mais c'est quand même peut-être réservé qu'à des très, très gros acteurs. Est-ce qu'on doit comprendre que maintenant, le fait que tu ailles du chat GPT, ça permet peut-être d'aller beaucoup plus vite à l'analyse des résultats et qu'on n'a plus besoin d'avoir des systèmes hyper performants ou hyper compliqués ? pour analyser ces tonnes de données qui sont là depuis le début en fait. C'est comme ça qu'on doit le comprendre ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ce qu'il faut saisir ici, c'est que moi, j'ai travaillé 25 ans dans des grosses corpos comme BIC, Louis Vuitton-Maletier et Pernod Ricard. Et là, de fait, on avait des outils qui coûtaient des millions d'euros. mais dont l'output n'était pas analysé extrêmement vite. L'output, c'était quand même très dépendant de trouver un analyste qui allait passer quelques heures à essayer de valider ce qui se passait. Il y avait la collection de données. Les gros groupes ont toujours bien été servis à aller chercher la data et la stocker. Mais maintenant, ce qu'il n'y avait pas, c'était une analyse dynamique et rapide. Avant, c'était plutôt réservé à l'étudiant qui venait faire son mémoire, à qui on disait, tiens, prends un peu mes ventes de détergent des 12 derniers mois et dis-moi ce qui marche et ce qui ne marche pas. Donc on avait un temps de réaction qui était beaucoup plus long.

  • Speaker #1

    qu'aujourd'hui ou là maintenant on peut dès jour 2 voir ok ça ça marche pas semaine prochaine on fait autre chose peut-être moi j'adore aller dans les exemples concrets je regarde les là parce que je sais pas si ça suit la trame de ce qu'on avait prévu mais je me dis bon ça ne suit pas du tout c'est

  • Speaker #2

    pas grave on est déjà dans les use case allons-y il n'y a rien d'intéressant à part les use case donc

  • Speaker #1

    Peut-être que tu peux parler un peu de Noé Nature et nous présenter ta marque et ta chaîne de magasins et après nous expliquer comment toi, concrètement, tu utilises par exemple ChatGPT et comment tu l'utilises pour analyser tes données. Ça, je pense que ça va intéresser pas mal.

  • Speaker #0

    C'est clair. Mais alors, il ne faut pas non plus oublier ce qui est super intéressant, c'est ChatGPT. Dans la partie plus rébarbative et administrative, c'est le fait que tu Donc là par exemple Noé Nature quand on a commencé c'était 5 personnes en département finance compta. Aujourd'hui c'est 2 personnes parce qu'on a absolument tout rationalisé. On a 505 fournisseurs pour les sites cbio.be et petitzeb.com. Et ces 505 fournisseurs avant ils étaient dépendants de l'acheteur. Est-ce qu'il avait le temps ou pas de leur parler ? et du coup on parlait à un fournisseur une fois tous les deux trois mois là maintenant grâce à chat jpt on a sur base des catalogues etc on a des templates qui sont automatiquement générés avec le ton de l'acheteur et avec ce qu'on va demander par exemple on peut demander si on voit qu'on a une grosse facture de 30 mille euros on peut demander un plan d'un purement sur six mois et chat GPT avant on serait passé par un juriste et on l'aurait écrit pendant quelques heures, là maintenant en 10 minutes on a un truc à relire qui est extrêmement bien et là je vais dire où on gagne le plus de temps en organisation retail, digital retail et négoce, donc grossiste, distributeur comme on l'est, c'est vraiment sur la communication donc j'espère que bientôt Grâce à Copilot ou GPT, on va pouvoir avoir un système où je ne serai plus obligé de répondre à mes emails. En fait, il l'aura fait pour moi, il me fera résumer de ce qu'il a dit tous les matins. Donc, je crois qu'on est encore loin de ça, mais je crois qu'on y va.

  • Speaker #1

    Ça existe, mais est-ce que c'est déjà réellement ? pertinent et...

  • Speaker #0

    Ça dépend du temps qu'on passe tous les jours à répondre. Donc moi, en tant qu'administrateur délégué, je passe ma vie, en fait. Je perds beaucoup de temps à répondre à des gens ou à lire des emails de gens qui ont jugé utile de me mettre en copie. Et en plus, ce n'est pas toujours nécessairement le cas. Je m'en rends compte, justement, en général, quand j'arrive à Cordialement. que j'ai perdu mon temps et si je pouvais avoir Copilot, c'est ce que Copilot essaye de faire maintenant et je crois qu'il commence à le faire bien mais je crois qu'on a encore une ou deux versions du truc final, de la belle version finale, là déjà si je pouvais libérer ce temps là pour interpréter les analyses de Chad Gepet sur les ventes d'hier d'avant-hier, de la semaine dernière et des actions promo à venir Franchement, le gars de Projet Utilité sera encore plus beau. Nous, en termes de use case, le premier truc sur lequel on a installé ChatGPT, donc pour être clair, on a une licence ChatGPT 4 pour chaque employé de la boîte, directement. Donc on a fait un workshop d'exploration et on a inscrit tout le monde. Le premier, c'est clairement la rédaction de contenu, où là, nous, on a 12 marques, 15 sites, on doit donner du contenu tous les jours en trois langues, etc.

  • Speaker #1

    Donc c'est quoi ? C'est des fiches produits ? C'est des fiches produits sur les différents sites web ?

  • Speaker #0

    C'est des emails ? Des emailings ?

  • Speaker #1

    Le marketing, tu les fais via chat GPT.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je prends en pique-nique ? Sachant qui c'est qui vaut mieux, qui privilégie ce qu'il y a sur cbio.be dans ces cas-là.

  • Speaker #1

    Je te coupe, je m'excuse. Tu as créé ton GPT peut-être ? Oui. Tu lui as balancé le nom GPT.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    le GPT. Oui. Tu les as alimentés avec du contenu propre à ta ou tes marques.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, il sait exactement ce qu'il peut aller chercher parce que tu l'as contextualisé correctement.

  • Speaker #0

    Oui, et on lui a donné nos tons, le ton de la marque. Parce qu'on a, entre T-Tower et Bébio, Produits Bébés, c'est deux tons de marques complètement différents.

  • Speaker #1

    Donc, tu as fait un prompt spécifique en utilisant certains mots, certaines tournures de phrases, et plus dans du contenu préexistant probablement. il a de quoi s'entraîner pour pouvoir répondre d'une manière spécifique.

  • Speaker #0

    C'est ça, et on peut lui dire s'il est plus ou moins familier, etc. Il est beaucoup plus familier sur Femininity Med qu'il est sur Babyo, où je suis censé renseigner la maman qui veut utiliser de la crème de change, alors que sur la partie plus sport, etc., ou plus thé, on est beaucoup plus cool, etc. Là, ça aide. Avant, on était obligé de mobiliser six personnes, alors que ces six personnes, maintenant, aujourd'hui, font plutôt des promptes et sont plutôt à chercher quelle est l'offre et comment donner du contenu de qualité pédagogique à l'audience, organiser des ateliers, des choses comme ça, comme on fait dans les magasins T-Tower, mais pas... pas pisser du texte tous les jours pendant 8 heures et c'est d'envoyer le plus possible à des niveaux de qualité qui sont de toute façon quand même pas pas top encore là ça nous a fait gagner beaucoup de temps alors pas pour revenir sur la mise à l'usk l analyse Nous, on a implémenté très tôt lors de la reprise du groupe. Donc, on a repris le groupe fin 2022, Clémence Milcan et moi. On a mis en place très vite un plan de réappro de stock, parce qu'on avait quand même 44 000 articles et donc 505 fournisseurs différents. et un plan de réappro en grosse industrie ça requiert SAP ça requiert 3 planeurs 2 informaticiens business analyst etc ici on a les ventes de tous nos sites qui sont consolidés dans Houdou on les sort quasiment en live et on les upload dans le chat GPT et on lui dit est-ce que tu peux nous détecter est-ce que tu peux me faire une proposition même ouvertement de plan donc de forecast pour les 12 prochains mois. Et il va nous faire un forecast pour les 12 prochains mois. Et là, encore une fois, je l'ai fait, c'était ma spécialité en corporate, les forecasts supply chain, c'est des trucs, c'est des projets qui prenaient 10 personnes pendant 3 mois. Absolument à démarrer en septembre pour être prêt au 1er janvier. Et donc pour des boîtes comme par exemple BIC qui est tributaire du back to school où à partir de mars tout est figé parce que c'est back to school qui est la norme, dès que back to school est fini, on passait en mode forecast pour l'année suivante, ça veut dire qu'entre mars et le 31 décembre, il ne se passait rien d'innovateur dans une boîte comme ça, alors que maintenant c'est complètement l'inverse. Alors pour en use case aussi, on a travaillé avec des anciens collègues de chez Pernod Ricard. où on a comparé en fait ChatGPT avec Nielsen Nielsen IQ et il y avait sur les erreurs forecast il y a 4% de différence en faveur de ChatGPT en faveur de ChatGPT 4% il y a un truc qui est immensément moindre il

  • Speaker #1

    y a un truc moi qui me j'ai une question qui me vient en tête c'est ChatGPT il est arrivé maintenant il y a quoi une grosse année on en voit Qu'est-ce qui, toi, t'a fait comprendre ? Parce que bon, mettre en place ces technologies, les tester, ça prend quand même un peu de temps, tu vois, commencer à être convaincu que ça peut amener de la valeur. C'est quoi le trigger qui t'a fait dire, OK... je pense que là on a un truc, je vais le tester et je vais l'implémenter dans ma boîte, parce que ça ne se fait pas non plus du jour au lendemain. Comment est-ce que tu es arrivé à l'utiliser ? Parce que je pense qu'il y a aussi encore beaucoup de gens, des auditeurs, qui utilisent CGPT pour faire juste du texte. Mais là on comprend qu'on peut aller beaucoup plus loin, on peut analyser des chiffres, on peut analyser des données, et je pense qu'il y a encore beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte qu'on peut faire ça. C'est quoi qui t'a poussé à aller vers ça ? Et comment est-ce que tu as compris qu'ils pouvaient faire plus que ce qu'on parle d'habitude ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, historiquement, j'ai essayé souvent, j'ai même lancé une boîte dans le passé qui faisait de la génération de descriptions semi-robots. Donc, je voyais très bien comment ça allait m'aider. On avait une douleur... Une douleur chez Noé Nature qui est toujours un peu là, mais qui a été amoindrie par Tchatche Peté, qui était le nombre de fiches produits à alimenter tous les jours, sachant que tous les mois, on a 400-500 nouveaux produits et 200-300 produits qui sont dégagés. Il y a 4 langues en tout. Donc là, en fait, ça ne s'est même pas posé. Si ça tenait sa promesse... il y avait zéro raison de ne pas le faire. Donc ce qu'on a fait, c'est que chez Noël Nature, tous les jeudis sont réservés à la formation. Donc on a 20% de notre temps qui est formation. On ne veut pas jouer que les matchs, on veut s'entraîner parfois. Normalement, on devrait faire l'inverse. On devrait s'entraîner 4 jours et jouer une journée. Là, on fait l'inverse. Mais au moins, on ne court pas comme des poules sans tête, comme dirait mon associé. Et le jeudi après-midi, le premier jour où ils ont lancé le chat GPT4, avec l'offre premium, On a dit, tout le monde, tout département confondu, dans le réfectoire, sur la télévision, on a fait une introduction à Chat et Bete, il y avait les ventes, il y avait le customer service, il y avait supply, etc. Et tout le monde a vite compris, tout le monde a eu peur. Mon job de répondre aux gens qui ont un problème, ça va mourir.

  • Speaker #2

    Mais ce n'est pas un peu le cas.

  • Speaker #0

    Alors, c'est de la destruction de l'emploi, en vrai, c'est de la destruction de fonctions, comme les voitures ont tué les maréchals Ferrands. Mais ça veut dire qu'avec la même force de frappe, on peut faire beaucoup plus de choses innovatrices et surtout penser à devant et pas à maintenant et hier. Parce que... Grâce à ça, on peut dire, j'ai une heure maintenant, je vais réfléchir à quoi va ressembler mes 52 semaines pour mon Maté Guarana Boost. Comment je vais le vendre, à quelle période, etc. C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et moi, ça a toujours été mon taf, même avant le Tchatche GPT, c'est de trouver les gens qui étaient coincés dans un job où ils faisaient de l'emailing, où ils étaient payés à lire des emails pendant 7 heures par semaine et 1 heure à... par jour et à une heure à y répondre. C'était déjà quelque chose que je voulais limiter en termes de time management. Là, ici, en plus, même les tâches, on était quand même obligé de les faire. Là, on est quand même en train de diminuer très fort.

  • Speaker #1

    J'ai une autre question.

  • Speaker #0

    Tant que je l'ai à la tête.

  • Speaker #1

    Vous êtes une structure. Je ne sais pas combien vous êtes aujourd'hui.

  • Speaker #0

    On est 52. C'est déjà une belle taille.

  • Speaker #1

    Pour construire tout ça, toutes ces automatisations, tester les outils, est-ce que vous avez eu besoin de sociétés externes qui vous ont aidé à mettre ça en place ? Ou finalement, c'est peut-être des profils, comme tu disais, qui faisaient les réponses à ces emails, qui se sont auto-formés et qui ont commencé à créer des choses eux-mêmes. Donc, est-ce que la connaissance est venue vraiment de l'interne ou vous avez eu besoin de supports extérieurs pour pouvoir vous lancer là-dedans ?

  • Speaker #0

    C'est un mix en fait. Donc on est toujours un peu dépendant d'agences externes qui ont un contrat de maintenance avec nous sur un paquet de trucs. L'e-commerce, c'est même des trucs qui sont un peu plus désuets, mais on a toujours besoin d'eux, genre l'administration de sites, etc.

  • Speaker #1

    Là je parle vraiment de la chat GPT, automatisation, etc.

  • Speaker #0

    Totalement, c'est là où j'y viens. Le premier choix qui m'a été un petit peu proposé par un podcast américain sur le sujet, c'était de vraiment essayer d'appréhender le truc en tant que newbie, de ne pas essayer d'aller trop vite dans l'expertise. Et alors, ce qu'on essaie de faire maintenant, aussi bien dans ce qui est SEO ou IA, etc., c'est faire certains appels à des externes, mais plus dans la partie coaching. et accompagnement plutôt que dans l'implémentation parce qu'avant on avait tendance à dire au cœur on va balancer 40 kilos à cette boîte là en France elle va nous faire ça ça ça et ça puis elle nous livrait puis elle partait puis on avait un truc en maintenance et puis on le comprenait pas en plus l'autre chose c'est que euh Donc on avait comme la plupart des acteurs qui font plus de 10 millions en e-commerce, on avait des agences qui faisaient par exemple l'achat clic Google. mais fatalement ils le font mieux que nous par contre on a aucun contrôle sur la manière dont ils le faisaient donc là pareil aussi eux étant super verticaux sur Google Ads, SEO Pay Per Click etc on s'est retrouvé avec des gens qui n'étaient pas du tout prêts trop bétonnés pour dire ok je vais envoyer mes datas de campagne Google Ads dans le chat GPT nous on l'a fait tout de suite et le chat GPT a dit ça c'est de la merde ça c'est de la merde ça c'est bien mais ça c'est pourri et l'agence en question a dû dire c'est vrai c'était pas top nos choix là on va les changer mais la décision en gros dans ce cas là comme dans tous les cas pour nous c'est Essayer, parce qu'on a quand même une grosse équipe pour une PME Wallon, d'appréhender des outils au moins dans les bases, au moins de comprendre, avant de faire appel à l'extérieur, et alors faire appel à l'extérieur pour un suivi béton. C'est ça, ouais. Et ça, ça, mais ça, on en a besoin. Pour moi, il y a deux choses où on a besoin de l'extérieur. On a besoin d'un décollage au début.

  • Speaker #1

    Pour montrer ce qui existe.

  • Speaker #0

    Ce qui existe, c'est ça. Accompagner. Et puis derrière, accompagner les projets. Mais il y a une espèce de zone tampon entre les deux où il faut absolument qu'en interne, il y ait une espèce d'éveil. Parce que si c'est juste du turnkey, ça devient dead technologique deux ans après.

  • Speaker #1

    C'est ça. Il faut que les gens puissent se l'approprier dès le début. Et là, c'est la facilité finalement de chat GPT.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et il faut aussi que l'intégrateur externe ait des key users, des utilisateurs clés en interne, qui aient les épaules, qui ne soient pas juste là en réunion pour... pour s'assurer que ça avance ou que quelqu'un signe un bon d'achat pour la facture suivante, des trucs comme ça. Non, il faut vraiment que le key user interne soit partie intégrante d'un projet. Et alors, à ce moment-là, c'est là où on a les projets qui fonctionnent le mieux.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des trucs pour ça ? Parce que finalement, c'est la recette de tous les projets, d'avoir des key users. Parfois, on en voit qui sont très impliqués, d'autres qui le sont moins. Est-ce que chez vous, vous avez eu... Enfin... Est-ce que c'est une question de sélection ? Est-ce que c'est une question de motivation ? C'est quoi la bonne recette ?

  • Speaker #0

    C'est du casting. Oui, c'est clairement du casting. Et en fait, quand vous arrivez quelque part et que le key user n'est pas appliqué, il n'est pas écouté, il ne peut pas prendre des décisions, etc., ça, ça veut juste dire que le CEO a dit que votre projet, c'était de la merde.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Et on a dit, tiens, il y a Roger dans le fond du tiroir, on leur filerait bien Roger, on ne sait pas de toute façon quoi faire avec Roger. En vrai, les key users sur les projets qui ont fonctionné, c'était des gars qui étaient super mal à l'aise de faire partie du projet parce que c'était des pierres angulaires de leur département. Et malheureusement, il faut, mais je crois que tous les bons CEOs le comprennent, il faut prendre les bons et les mettre dans le key user et se faire violence et dire Désolé, mais ce top vendeur-là, parce qu'on fait du co-pilot avec ACRM, Il va moins faire de lead pendant deux semaines ou même trois mois, mais il va contribuer à quelque chose de plus gros au plus long terme. Et si ça, c'est pas compris, ça part mal.

  • Speaker #1

    Je parle beaucoup, mais...

  • Speaker #2

    Je t'en prie, je t'en prie, moi, j'ai l'impression de revivre une deuxième fois ce que j'entends à la maison.

  • Speaker #0

    C'est dur, parce que je le répète tout le temps. Je lève, c'est la première chose que je dis.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai pété,

  • Speaker #0

    ça, j'ai pété, c'est de la merde,

  • Speaker #1

    c'est pour les tiroirs. Moi, je me pose une question pour les boîtes de consultances. Telle que Delaware, parce que Léla et moi, on travaille chez Delaware. On fait beaucoup de gros ERP, on fait du digital, on fait de l'e-commerce.

  • Speaker #2

    Quel est notre avenir, Stéphane ? Quel est l'avenir des boîtes, des intégrateurs ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on doit se rediversifier ? Moi, je suis convaincu, mais j'ai quand même envie d'avoir ton avis là-dessus aussi.

  • Speaker #2

    Surtout que... finalement, on a été, pour rappel aussi, on a fait aussi une boîte de consultants ensemble.

  • Speaker #0

    Dans le passé.

  • Speaker #2

    Et cette fameuse boîte de...

  • Speaker #0

    Machine Learning.

  • Speaker #2

    De machine learning, d'automatisation de contenu de produits en ligne.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que vous faites ? C'est facile, en fait. Si vous arrivez à équilibrer votre temps en... en apprentissage et en veille technologique et scientifique de l'état de l'art. pendant que les autres vont peut-être lancer Netflix et que vous vous suivez l'état de l'art et que le lendemain vous arrivez chez des corpos qui eux font du 8.30, 16.30 etc, vous allez pouvoir leur dire écoutez il y a ça etc on peut vous faire un POC le POC les collages et les projets de grosse envergure pour moi c'est un truc qui est en explosion de toute façon depuis 20 ans voilà Là, on vient de vivre, on a vécu le software, avant le ERP, etc. Donc moi, je suis assez vieux pour avoir vécu ça. Puis Internet, puis le cloud, puis maintenant l'IA. Avec chaque fois un coup de feu, une désillusion, puis une remontée. Donc là, à mon avis, on va avoir une petite désillusion sur l'IA d'ici trimestre 4. où les gens vont dire finalement c'est pas aussi top que ça et puis ça va repartir parce que là tout le monde est trop excité c'est comme du temps d'internet où dès qu'on avait un site web dans les années 2000 on valait un milliard là c'est un peu pareil avec le chat Un petit coup de mou, comme toujours, après que ça aille trop vite, trop loin, puisqu'on a quand même des price earnings sur les boîtes d'intelligence artificielle qui sont beaucoup, beaucoup trop hautes, trop élevées. Et quand il va y avoir une correction, tout le monde va descendre au niveau, comme Tesla fait maintenant, au niveau de son industrie. Et là, si vous voulez, il y a... même si à coup de mou il y aura des projets en cours et il y aura plein de nouveaux projets à partir du moment où et ça on n'a jamais été autant capable de le faire qu'aujourd'hui on peut démontrer facilement un ROI C'est un coût minimal par rapport aux gains. C'est juste à les cueillir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Mais souvent, nous, on porte plus attention sur des projets qui ont quand même une certaine envergure. Mais moi, ce que je vois...

  • Speaker #0

    C'est-à-dire envergure ? Tout simplement,

  • Speaker #1

    ton ERP, ce n'est pas un projet à 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est une arnaque. Donc, un projet SAP à 2 millions. Ça,

  • Speaker #2

    ça va faire plaisir à Olivier Spann.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai fait de l'ERP longtemps, les gars. J'ai fait de l'ERP longtemps, donc il y a moyen de rendre ça utile, mais... Allez, les promesses de projets d'envergure, où je vais vous faire un projet à 1 ou 2 millions, et dedans, vous allez faire tout, de l'achat de vos pièces, jusqu'à la vente, jusqu'au CRM, jusqu'au café. Ça, on en revient, si vous voulez. On ne va pas dans le best of breed. Donc, il faudra les projets d'envergure, oui. Donc, les projets à 3, 4, 500 000. où on dit, voilà, on met en place un CRM, mais on ne met pas que en place Salesforce, on met aussi en place une méthode O à côté, les outils tout autour, l'intégration, etc. Ça, ça ne disparaîtra pas. Et ce sont des projets super importants, en fait.

  • Speaker #1

    Moi, je vois aussi plus des... Typiquement... On a parlé beaucoup de chat GPT, on va peut-être parler après des outils de no-code ou low-code qui permettent aussi de facilement automatiser ou d'intégrer plusieurs outils différents. Mais c'est des projets qui ont une valeur ajoutée pour moi qui est énorme, mais qui nous demandent...

  • Speaker #0

    beaucoup moins de temps. Et donc, est-ce qu'on ne doit pas aussi prévoir, je ne sais pas moi, que dans les boîtes de consultance en général, avoir des départements qui se forment et qui deviennent experts dans justement ce genre de projet ?

  • Speaker #1

    Des projets lance-pierres.

  • Speaker #0

    Des projets lance-pierres où tu vas pouvoir, en combinant des outils d'IA générative, des outils low-code, no-code, pouvoir venir donner un coup de boost en 20-30 jours à des PME et automatiser une bonne partie de leur process comme tu l'as fait par exemple chez Noé Nature.

  • Speaker #1

    Oui, mais 23, 50 ça fait un projet à 100 000 je sais pas ce que tu veux dire par envergure du coup mon point c'est que

  • Speaker #0

    je trouve qu'on a encore beaucoup pour l'instant dans des expérimentations alors Wikipediot on le fait beaucoup clairement et surtout chez Delaware ça fonctionne bien ChatGPT on l'utilise aussi en interne mais on ne positionne pas vraiment encore dans les offres l'utilisation de ces outils et moi je suis convaincu qu'il y a un vrai marché pour ça mais il faut encore convaincre tout le monde que c'est le cas et je pense qu'avec ce podcast peut-être j'espère que ça va pouvoir ouvrir un petit peu les chakras c'est clair

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut s'assurer que vous parlez aux bonnes personnes, que vous ne vous plaignez pas à la communauté consanguine de gens qui font de l'IA tous les jours, qui parlent de l'IA, qui font un LinkedIn l'IA, etc. Il faut aller dans les cercles de Wallonie, des choses comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu penses que les intelligents sont ouverts aussi à ça ? Parce que toi, tu as une expérience qui est quand même très... Tu aimes bien aller gratter, de ce que j'ai compris. Tu as déjà une expérimentation, tu es ouvert à l'innovation. Est-ce que c'est le cas de...

  • Speaker #1

    Oui, totalement. Jean-Noël Tillement, qui est en fin de carrière, qui a un tout petit peu plus de 60 ans, qui a quand même un énorme groupe pharmaceutique ici dans la région, comme tout le monde, comme le VP supply chain de chez BIC, tout le monde a ouvert ChatGPT, a été voir et s'est dit Waouh !

  • Speaker #0

    Oui, mais ils l'ont ouvert.

  • Speaker #1

    ils ont ouvert et puis derrière il faut un POC parce que c'est pas eux donc eux peuvent commanditer et signer le bon de commande mais eux vont pas dire je vais demain matin et ça c'est vrai que c'est peut-être la différence avec moi où je suis pénible au point de dire je dis il y a tout le monde dans la salle de réunion on va faire deux heures de chat GPT c'est rare mais c'est ça ne s'intitule qu'à des gens comme vous à faire le lien entre le CEO qui n'a pas le temps de faire ça ou qui estime ne pas avoir le temps parce que c'est un concept le temps et qui vous dit j'ai une équipe, il faut absolument la monter en puissance créer des petites briques avec des post-it sur tous les aspects de la société des achats jusqu'à la comptabilité que je peux améliorer avec Copilot, Charger PTT, etc. et de ça va sortir 50, c'est clair micro-projets mais le portefeuille de briques c'est 200 000 mais tu serais pas en train de traduire mon travail j'espère que vous faites ça

  • Speaker #0

    évidemment on se lance là dedans mais c'est bien d'entendre en fait que je pense honnêtement qu'il y a encore beaucoup de boîtes où ce genre de techno est vu comme étant il faut qu'on fasse quelque chose avec mais on sait pas quoi et par quel bout il faut le prendre et là je trouve que ton expérience c'est un vrai exemple très concret de comment on peut vraiment les utiliser à bon escient.

  • Speaker #1

    L'erreur à éviter, si tu veux, c'est que dans les boîtes qui ont un ADN, comme la plupart des boîtes, Chronos, NSI, NRB, tout ça, quand un ADN de Salut, je viens de 1985 et en 1985, je fais des projets à 2 millions, sinon, viens même pas me parler. Ça, ça n'existe plus. Parce que... La supply chain a évolué depuis. On est devenu agile. Et ça, c'est un truc qu'eux n'ont pas vécu. Donc on est parti sur un truc super monolithe avec un gros ERP, avec des gros projets, un gros IT, tout le monde en backup double. Ça a déjà été super dur de les décoller à la spatule de leur serveur dans la cave. Pour les mettre déjà dans le cloud, ils n'ont déjà pas tout de suite compris. et puis quand ils parlent à leur IT qui est là depuis 20 ans il leur dit ouh attention si jamais tu envoies les données à la CGPT les chinois vont avoir tes recettes sur tes médicaments ça va être de la merde donc il y a toujours une grosse réticence il ne faut pas sous-estimer ça non plus donc le seul moyen de rentrer comme nous on le voit en tant que client mais moi comme je l'ai vu et comme je vois encore avec des anciens associés qui sont toujours dans l'intégration dans les SS2I, services etc c'est dire voilà on fait un POC, regardez ça marche, ok j'en ai 3 comme ça c'est même pas vous qui allez le proposer parce que si le premier POC de je montre que ça ça va aller plus vite et je vais sauver la vie de cette personne là, elle va pouvoir faire quelque chose de plus intéressant Si déjà vous avez ce témoignage là, c'est eux qui vont dire ok merci, qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? C'est quoi next ? Comment est-ce que je peux réintégrer ça ? J'ai ce truc-là qui est là. Et alors c'est un job entre essayer de comprendre ce qui est complètement abandonné dans la boîte, parce que c'est quand même un métier super difficile, il faut quasiment aller manger là à la cantine avec eux et leur dire tiens toi... ça va ta taf moi j'étais sur Excel je peux même pas upgrader je suis à Excel 95 je peux même pas upgrader parce que la macro qui a été écrite par le gars à l'époque c'est elle qui me calcule tous mes besoins et du coup elle est là et elle doit être sur Windows XP et le gars il râle etc et là t'entends ça là il y a un truc quoi et c'est tous ces trucs là qui au total c'est vrai que c'est un peu plus chiant c'est des petites billes qui en font un gros paquet et Mais ça devient des trucs comme d'envergure. Pour moi, un client, allez, à notre taille, donc une taille de PME, nous, on fait 12 millions de chiffres d'affaires par an, allez, clairement, 10% de ça, 1,2 million pour une PME, devrait partir dans de l'innovation.

  • Speaker #0

    Et c'est ce que vous faites ?

  • Speaker #1

    Oui, malgré nous, un peu. Il y a un peu plus, un peu trop. Parce qu'il y a la dette technologique. Et dans le million 2, je préférerais pouvoir repartir de zéro et choisir qui, quoi, comment. Mais ce n'est pas toujours possible. C'est des contrats de maintenance. Un site qui fait 6 millions par an, je ne peux pas le laisser off deux jours. C'est super compliqué. Mais c'est ce que tout le monde fait. Et je crois que 10% c'est peu. Je crois que dans une marge brute de 30-40% qu'est la norme en PME, il y a fatalement, outre les 20% de salaire, il y a 10% qui doivent partir en innovation technologique. Sinon, on meurt sur le bas-côté. ou alors c'est parce que même chez moi c'est pas possible ou alors c'est qu'un fondateur ou un CEO est technophile et fait des petits projets dans son coin mais c'est pas viable dès qu'on dépasse une boîte de 10 personnes c'est pas du tout viable et je pense,

  • Speaker #0

    enfin je reviens aussi là dessus mais il y a eu une grosse tendance on va dire les 10-15 dernières années pour essayer de killer ou de tuer le shadow IT tu vois essayer de faire en sorte que les environnements soient plus uniformisés, que tout le monde ait accès à la même donnée qu'on essaie aussi de limiter les risques en termes de sécurité etc et là ce qu'on voit beaucoup et c'est même une tendance que Gartner a annoncé c'est que tu ne vas plus avoir une architecture monolithique, tu l'as bien dit, mais des différentes solutions que tu vas connecter entre elles mais est-ce qu'il n'y a pas un risque encore plus accru un risque, après on l'appelle comme on veut mais... avec les solutions nouvelles telles que ChatGPT, et je reviens, tu parlais tout à l'heure de If This Then That,

  • Speaker #1

    ou des Airtables,

  • Speaker #0

    des Appiers, des Makes, etc., de recréer finalement tout ce Shadow IT, qui est génial parce qu'en fait, ça t'amène une flexibilité terrible, c'est facilement... les gens peuvent facilement se l'approprier et même construire leur propre truc qui les aide, mais au final on recrée un espèce de monstre et dans 5 ans on va se dire, oh là là, attends il y a une personne qui maîtrise ce truc et donc on va revenir dans une phase de convergence tu crois qu'on arrive dans des vagues comme ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça, tu auras un cycle mais il sera moins grave au fur et à mesure il sera de moins en moins grave le cycle, entre le gars qui faisait du cobol et qui avait quasiment tout recodé Le gars qui a mis Oracle, JD Edwards, PeopleSoft, etc. Qui n'a pas mis SAP justement parce qu'il voulait pouvoir dire que Ah non, non, non, moi chez moi, il n'y a pas de statut de commande, je veux un seul statut, je veux qu'il y ait la prime, la facture. Il a tout recodé. Ça, ça existe encore, mais de moins en moins. Ces gars-là sont... D'abord, il n'y a pas assez d'IT développeurs sur Terre pour continuer à faire de la bouse en code comme on pouvait le faire avant, parce qu'on avait moins besoin de plus de gens. Maintenant, on a beaucoup plus besoin, moins de gens. C'est très compliqué de customiser. Mais c'est un mindset. Donc, avec Nicolas Radermaker, notre responsable IT à Noé Nature, Nous, ce qu'on fait maintenant, c'est qu'on a choisi dans l'architecture technique de base, basique, une couche qui, elle, allait être hautement customisée, etc. Parce qu'il faut qu'elle colle à nos besoins spécifiques. Mais tout le reste, que ce soit au doux... qui a été un peu dévié et qu'on ne peut plus upgrader parce qu'on a des gars qui ont fait des petits changements cosmétiques, mais qui sont là et qui sont difficiles à enlever. Prestashop ou Magento ou Commerce, etc. Tout à part Shopify a été aussi un petit peu customisé. par le principe du monde parce qu'il y a des gars qui ont jugé utile que non nous on est autrement que tous les autres etc un petit plugin un petit machin ouais mais les plugins à la limite ils sont maintenus quoi le problème c'est quand le plugin il est développé par l'intégrateur pour faire un truc comme ça et du coup lui il va pas à la même vitesse que tous les autres plugins et donc ce qui se passe c'est que c'est toujours un mix Il y a beaucoup de boîtes qui ne sont pas comme la vôtre, qui sont moins dans le conseil, mais plus dans l'implémentation technique. Ils vont toujours pousser... pour aller faire du spécifique, du customisé, qui va créer, si vous voulez, une dépendance à un service de maintenance.

  • Speaker #0

    La fameuse 80-20.

  • Speaker #1

    Par contre, les CIO, les architectes, etc., qui se retrouvent en entreprise, si vous faites le bon choix, si vous ne dites pas Tiens, toi, tu connais l'existence d'un Mac, tu deviens directeur informatique. Si là, on est dans un stade où on recrute quand même dans les PME même, des gens qui ont un peu de bagage architecture, ils vont vous dire, non, non, non, les gars, tout reste standard vanille, out of the box. Et s'il y a un truc qui ne se passe pas comme vous voulez dans Odoo, dans WooCommerce, dans Shopify, dans SAP ou autre, et que vous avez l'impression qu'il faut recoder, posez-vous la question, pourquoi l'industrie fait autrement que vous ? Parce qu'au départ, si vous voulez, la vague SAP et Oracle début des années 2000, autour de 2000-2005, les CEOs ouvraient leur portefeuille aussi. pour la promesse que tout le monde allait du coup devoir dans le business s'adapter au chemin Toyota et General Electric de supply chain et aux vraies best practices parce que SAP standardisait les process. Et la vraie raison de mettre 2 millions dans SAP, ce n'était pas installer un logiciel. C'était... forcer la main de tout le monde dans une grosse organisation à s'adapter au standard industrie. Et ça, il faut continuer ce mindset-là. Il faut bien éveiller vos clients et vos prospects au fait que, certes, la boîte à côté, c'est des développeurs.NET. Ils vont vous proposer tout sur mesure, tel que vous le voulez. Sauf que sachez que ce que vous ne voyez pas maintenant, c'est la facture de 40 000 qui va arriver tous les ans si vous voulez suivre le marché. alors que si vous allez standard etc. et que c'est du one click upgrade et que nous on va juste vous aider à mieux appréhender les outils et à mieux les implémenter dans un flux méthodologique au sein de l'entreprise vous allez gagner beaucoup d'argent et en plus beaucoup de productivité et en plus vous allez pouvoir suivre l'industrie sans aucune douleur parce que le vrai avantage d'une boîte qui viendrait à créer Gillette à côté de Gillette qui va s'implémenter, s'implanter avec disons 200 millions et créer sa propre ligne Gillette. C'est juste savoir que Gillette a un paquet de cadavres dans les placards, technologiques, et aussi de process internes, qui fait que pour dire je vais lancer un 6 bleds plutôt qu'un 5, vu qu'ils en rajoutent un tous les 3 ans, moi ça va me prendre 2 mois, eux ça leur prend 3 ans. et c'est pas que humain c'est technologique aussi c'est parce qu'on dit ouf tu comprends pas ciblette ça veut dire qu'ils ont remplacé le mainframe oui c'est ça donc

  • Speaker #2

    tu es en train de dire en fait tu conseilles finalement aux intégrateurs de devenir plus une boîte de conseils plutôt qu'une boîte d'implémentateurs

  • Speaker #1

    De toute façon, implémentateur, il faudrait être plaisir à un intégrateur ou à un implémentateur. Maintenant, tout est tellement enchevêtré. Les gens qui arrivent dans le monde du travail entre 25 et 35 ans, ils sont technologiquement matures.

  • Speaker #0

    Ils ont déjà essayé 40 outils pour eux-mêmes. Ils ont l'habitude de jongler aussi avec une multitude de...

  • Speaker #1

    Total. Voilà, donc il faut que... Il faut quitter ce monde-là et s'assurer que quand on vient expliquer une promesse, une offre de service, elle est complètement audible directement. Et pas dire, moi t'en fais pas, t'en fais pas, t'inquiète, mets 300 000, tu vas voir.

  • Speaker #0

    Tu seras content.

  • Speaker #1

    C'est un peu le message à la Accenture Digitale des 10-15 dernières années. Il faut faire gaffe à ça. C'est comment je peux t'aider et à quelle vitesse, à quelle vélocité.

  • Speaker #0

    Quel résultat tu peux avoir et comment est-ce que tu peux les avoir en main le plus rapidement possible.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est la vélocité. Donc moi, mon moto, je préfère faire 4 erreurs sur 10, mais être rapide, que d'être super lent et faire une bonne décision toutes les 3 semaines.

  • Speaker #0

    Et justement, le paysage technologique actuel le permet. C'est ça qui est bien. Si tu as les bonnes personnes qui ont les idées et qui peuvent les mettre en place.

  • Speaker #2

    Revenons quand même un peu sur l'intelligence artificielle. On a quand même un port dévié. Juste deux dernières questions. Tout d'abord, quel est un peu l'avenir avec tous ces nouveaux outils qui nous viennent finalement des Etats-Unis et même parfois de Chine ? Que veulent en venir les data scientists et les gens qui font l'intelligence artificielle en Europe ? et donc cette première question là nos datas scientifiques qu'est-ce qu'ils deviennent ?

  • Speaker #1

    maintenant qu'il y a de l'IA dans tout comment deux boîtes vont pouvoir gagner l'une contre l'autre ça va être sur la data C'est la data qui fait que je peux prendre 505 fournisseurs et 44 000 articles, les uploader dans le chat GPT et faire en sorte que j'ai un résultat qui est meilleur que mon voisin qui dit juste à chat GPT, qu'est-ce que je devrais vendre demain ?

  • Speaker #0

    J'ai une question pour complémenter la question d'Ella. Est-ce que chez Noé Nature, vous avez un data scientist, ou plusieurs, ou est-ce que votre data scientist, c'est finalement ChatGPT ?

  • Speaker #1

    Alors, chez Noé Nature, tout le monde est data scientist.

  • Speaker #2

    Data citizen ! Data citizen !

  • Speaker #1

    Non, notre prétention, mais ça reste qu'une prétention, et c'est très prétentieux. Donc on est dans le retail, on est dans le dans l'omni-channel, donc on a des boutiques physiques, on a du online, on a du horeca, on a du direct, on a du magasin, on a du revendeur, on a du Deles, Carrefour, etc. Donc on est partout dans le cycle des distributions. Donc nous, la... La vision qu'on a, c'est que le retail meurt. Le retail tel qu'on le connaît. Si on regarde aux US, ça commence toujours par les US. Jesse, Penny, tout ça. Sears, tout meurt. On va plus vers du convenience. Donc, c'est plus des pharmacies maintenant aux US, comme CVS, Walgreens, Target, qui grandissent à partir du concept de convenience store. Je suis ouvert à 6h du matin, je ferme à 22h tous les jours, etc. ça c'est ceux qui survivent mais dans l'ancien monde ceux qui vendaient des fringues ou autre chose comme ça s'ils n'ont pas si vous voulez une vue, un landscape sur ce qui se passe si moi je ne sais pas que mon buveur de thé a acheté sur Palais d'été ou du Kusmiti sur Cébio et qu'il rentre dans ma boutique le mardi et que du coup chez nous il achète du thé noir plutôt que du matin et que du coup et que je ne peux pas me poser la question tiens pourquoi entre tous ces data points là je ne peux pas faire le lien à ce moment là je vais perdre je vais mourir avec tous les autres et là où Amazon a été super intelligent c'est que Amazon n'est pas une boîte d'e-commerce c'est même plus une boîte de de cloud c'est une boîte data quoi c'est qu'est-ce que je fais de la data le gars qui lit un livre sur de la cuisine il va forcément cuisiner voilà Et nous, c'est pour ça que pour nous, il est primordial que du de la supply chain jusqu'au contrôle de gestion, jusqu'à la compta. Il y a une vue systématique dans la data, essayer de comprendre, essayer de faire les liens, et surtout, ça c'est un taf qui est compliqué dans une boîte même qui existe depuis quelques années seulement, qu'à se péter les silos. Quand on est arrivé chez Noé Nature avec Clémence, on avait un silo pour les magasins, avec des gens qui ne se parlaient pas avec les gens du site, tout était décorrélé, les offres étaient décorrélées, et on ne savait pas si quelqu'un avait acheté sur trois sites et allé en magasin, alors qu'on avait la data, on ne le savait pas. Donc, grâce à ChargeGBT, libérer du temps, pour plus analyser pour plus poser les bonnes questions tiens qui est sur les 5 tableaux à la fois chez moi qui est mon buyer persona est-ce qu'elle fait du yoga si elle fait du yoga est-ce que je l'en serais pas Lululemon Est-ce que je ne lancerais pas plus de produits, plus de gourdes, plus de tapis, des choses comme ça ? Donc c'est vraiment là-dessus où il faut mettre l'accent. Et fatalement, pour qu'une boîte devienne Data Scientist ou Data Citizen, comme vous l'appelez, il faut de l'encadrement.

  • Speaker #2

    Et alors, une dernière question. Quel est pour toi l'avenir de l'intelligence artificielle ?

  • Speaker #1

    Il faudrait que tout le monde soit raccord maintenant. Moi, j'ai toujours Siri là, qui est con comme un flan. C'est clair. Par rapport à ChatGPT. Là, pour le moment, chez Apple et Google, Gemini sont en train de discuter à potentiel, mais c'est compliqué. Deux grosses boîtes comme ça, les Magnificent Seven, C'est compliqué quand même de se partager un marché alors que dans leur ADN, ça a toujours été d'être seul sur leur truc.

  • Speaker #0

    C'est très cool. L'idée, c'est que Google fasse un modèle qui puisse être sur les Apple, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, que Siri soit power par Gemini. Parce qu'on sait qu'Apple et Microsoft, ce n'est même pas la peine. Donc, il faut oublier LGPT et Siri. Mais si c'est l'emporter, en gros. c'est bien la deep tech c'est là en portée et alors chez nous là c'est vraiment du stade exploratoire et c'est un peu tôt il y a comment permettre comment mieux analyser avec les caméras les reconnaissances faciales etc on aimerait bien pouvoir savoir qui passe devant le magasin est-ce qu'il regarde vers notre visite dans le magasin. Mais ça,

  • Speaker #0

    ça se fait déjà. Je connais des boîtes que j'ai bossées qui analysaient déjà ça, notamment les boîtes télécom.

  • Speaker #1

    Ça se fait déjà, mais ça ne se fait pas avec une analyse funnel poussée. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et ce n'est pas déployable sur 25 points en même temps, etc. Mais on avance. C'est possible.

  • Speaker #0

    C'est nouveau, cette idée de pouvoir lier plusieurs systèmes, rassembler des données et les faire analyser.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et moi aussi, si j'achète un écran LED comme ici à Rue Saint-Paul à Liège, chez T-Tower, on a acheté un bel écran LED chez LEDCOM à 10 000 euros. Est-ce qu'il sert à quelque chose ? J'ai été très fière. J'aime bien. J'aime beaucoup. Est-ce que du coup, les gens tournent leur tête ou pas ? Parce que c'est pour ça que je l'ai fait. Oui, bien sûr. Et si je mets une offre avec des petits LED en dessous qui va me coûter un petit peu d'argent, est-ce que les gens vont tourner leur tête ? S'ils tournent leur tête, tous ceux qui ont tourné leur tête dans mon funnel, donc j'ai 1000 personnes qui passent, 800 qui tournent leur tête, 600 qui rentrent, non, il y a 80 qui rentrent dans le magasin.

  • Speaker #0

    400 qui font du yoga, 80 qui font du yoga.

  • Speaker #1

    Alors à l'intérieur, combien sortent avec une vente ? Ça, on le sait plus ou moins déjà. Par contre, ce qu'on ne sait pas, c'est pourquoi les gens nous ignorent en passant rue Saint-Paul. Et ça, ça va pouvoir m'aider. Et l'autre chose, c'est que j'ai une vitrine. Donc en gros, j'ai un écran. pourquoi est-ce qu'à 23h quelqu'un qui passe devant ma vitrine ne pourrait pas swiper ma vitrine et passer commente parce que j'ai de toute façon l'infrastructure e-commerce pour le faire elle peut scanner etc même si elle ne scanne pas elle peut dire je vais aller chercher demain c'est une bonne idée c'est

  • Speaker #0

    tous ces points là c'est la conjonction du physique avec le physique j'adore le physique bon ben en tout cas au revoir Peut-être une petite promo pour finir ?

  • Speaker #1

    Sur Delaware ? C'est une équipe sympa.

  • Speaker #0

    On parlait plutôt pour ta marque, mais merci pour la belle remarque.

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai tout passé. J'ai dit Guarnabous, c'est une fois. J'ai dit T-Tower, j'ai dit Bébio, j'ai dit Cébio, j'ai dit Petit Zèbre. J'ai dit Femininity Met. J'ai dit... Qu'est-ce que je n'ai pas dit ? Vita Verde, mais c'est moins grave. On est chez D de l'Est, etc. Voilà,

  • Speaker #0

    donc si vous voyez une de ces marques, n'hésitez pas à en faire une petite acquisition et vous vous retrouvez dans les données de Stéphane.

  • Speaker #1

    Total.

  • Speaker #0

    Qui vous poussera au tapis de yoga.

  • Speaker #1

    Et on vous suivra le reste de votre vie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Stéphane. Et un petit mot pour la fin, Léna ?

  • Speaker #2

    Merci pour ton temps et à tout à l'heure Stéphane.

  • Speaker #0

    Un grand merci.

  • Speaker #1

    À très vite.

  • Speaker #3

    Au revoir. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous l'avez apprécié, n'hésitez pas à le partager à vos amis, à votre famille et à vos collègues. Nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez laisser une évaluation 5 étoiles dans votre application de podcast préférée. Ça nous aide vraiment à grandir. Vous avez un projet en IA ? Des idées que vous souhaitez discuter ? Notre société, Delaware, peut vous aider. N'hésitez pas à nous contacter sur portraitia.delaware.pro Merci. Portrait au pluriel ou sur les réseaux sociaux. C'était Léla Rebou et Benoît Loffet et on vous dit à très vite.

  • Speaker #3

    Sous-titrage ST'501

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