undefined cover
undefined cover
POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international ! cover
POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international ! cover
Posé sur Chambé

POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international !

POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international !

23min |08/07/2024
Play
undefined cover
undefined cover
POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international ! cover
POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international ! cover
Posé sur Chambé

POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international !

POSÉ AU MARCHÉ DES CONTINENTS 3/3 : Récits et Conseils pour faire le grand saut à l'international !

23min |08/07/2024
Play

Description

15 JUIN 2024 /16h03/ PARC DU VERNEY DE CHAMBÉRY - MARCHE DES CONTINENTS 2024


Dans cet épisode spécial de "Posé sur Chambé," (d'une série de 3 épisodes) nous avons posé nos micros au parc du verney de Chambéry ou se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d’une centaine d’associations à vocation internationale et à cette occasion je recevrais plusieurs invités de ces associations mais aussi des artistes ou des personnalités pour échanger avec moi sur le monde !


Pour ce 3e et dernier plateau, nous avons rencontré des jeunes qui ont vécus ou qui vont vivre une expérience de mobilité internationale.


NOS INVITÉ.ES


🧳 Manon se prépare pour une mission humanitaire au Togo,

👀 Quentin partage ses aventures au Portugal et en Lituanie grâce au programme Erasmus+,

🇪🇸 et Emma, espagnole, nous parle de son expérience en volontariat qu'elle vit actuellement en France.

🫡 Accompagnés par Clémentine Tujague, référente mobilité internationale au service Info Jeunes Chambéry, ils offrent des conseils précieux pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure à l’étranger. Découvrez leurs récits inspirants et comment ils ont surmonté les défis pour vivre pleinement ces expériences uniques.


➡️ + d'infos sur Erasmus+ c'est ici : https://info.erasmusplus.fr/

➡️ RDV au O79 (79 place de la Gare à CHambéry) pour rencontrer Clémentine et discuter de ton projet !


C'était "Posé au Marché des Continents", épisode 3/3, on écoute et on kiff ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ou rebonjour, vous écoutez Toujours posé sur Chambé, ou plutôt posé au marché des continents en plein cœur du parc du Vernet de Chambéry, où se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d'une centaine d'associations à vocation internationale. Je suis toujours JB Caléjon, il est 16h03 sur le marché des continents, et pour ce troisième plateau, nous allons parler de mobilité internationale. Comment vivre une expérience à l'étranger quand on est jeune ? Facile, pas facile, vers qui se tourner ? Comment on se prépare ? Comment ça se passe une fois sur place ? Et pour en parler, j'ai un plateau composé de personnes ayant vécu une expérience ou en train de la vivre. Et ils vont nous raconter ça tout d'abord avec Manon, qui a un départ prévu prochainement au Togo. On a aussi Quentin, qui a vécu lui ses expériences et c'était au Portugal et en Lituanie. Et puis Emma, c'est l'inverse. Elle, elle est espagnole et elle est actuellement en France pour une expérience de volontariat. Et puis, on a aussi Clémentine Tujac du service Info Jeunes qui accompagne tout au long de l'année des jeunes ayant un souhait de départ à l'étranger. Bonjour à tous les quatre.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur notre plateau. Donc, vous l'avez compris, on va parler de vos expériences à venir ou passer. On va commencer avec toi, Manon. Tu vas partir prochainement au Togo, c'est ça ? Oui, c'est ça. Est-ce que tu peux nous expliquer en détail comment tu as monté ce projet et quand est-ce que tu vas partir ?

  • Speaker #2

    Oui. Eh bien, du coup, tout d'abord, j'ai reçu une annonce via mon université qui voulait relayer une recherche de bénévoles par une association togolaise. Donc, j'ai vu passer cette annonce dans mes mails de l'université et j'ai candidaté parce que j'avais envie de faire une mission humanitaire depuis très longtemps. Donc j'ai candidaté.

  • Speaker #0

    On rappelle ton âge, tu as 19 ans, c'est ça ? Et tes études, tu les fais ?

  • Speaker #2

    J'ai 19 ans et je suis en études à l'USMB, donc l'Université Savoie-Montblanc, à l'IUT de Technolac et en BUT Gestion.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, j'ai candidaté. Après, j'ai regardé d'autres associations qui étaient au Togo. Et puis ensuite j'ai fini par choisir une association artistique et humanitaire qui m'a beaucoup plu. Et puis j'ai eu un vrai feeling avec eux et donc voilà, ensuite j'ai pris mes billets d'avion. J'ai parlé de mon projet autour de moi en fait et j'ai rencontré Clémentine qui m'a parlé de la Bourse Jeune, par exemple, sa voix couleur du monde. J'ai rencontré Pays de Savoie Solidaire qui proposait aussi des bourses. J'ai pu avoir un soutien financier pour mon projet. Et voilà, après j'ai commencé à me renseigner sur la culture au Togo. C'est comme ça que j'ai monté mon projet jusqu'à maintenant, où c'est à un mois de mon départ. Moi, je pars le 7 juillet.

  • Speaker #0

    Le 7 juillet. On va revenir sur ce que tu seras amenée à faire là-bas, au Togo, durant ta mission. Clémentine, quand Manon est venue te voir, comment ça se passe un premier rendez-vous quand un jeune se présente au 79, là où est basé notre service ? Comment se déroule la première prise de contact avec les différents projets que soumettent les jeunes ? Est-ce que le projet est défini ou est-ce que c'est défini ensemble avec toi ?

  • Speaker #3

    Alors ça dépend vraiment de chaque jeune à chaque fois. Donc là pour le cas de Manon par exemple, on s'est rencontré pour la première fois en janvier, donc janvier de cette année, en 2024. Et Manon était arrivée avec un projet sans dispositif, elle souhaitait partir par ses propres moyens pour aller rejoindre une mission qui était déjà bien prédéfinie. Et dans ces cas-là, nous notre rôle en tant qu'infogène et informatrice jeunesse c'est vraiment d'accompagner ce jeune. en fonction de ce qu'il a déjà fait, de son avancée dans le projet, et de l'orienter vers les personnes ou en tout cas les ressources qui seront utiles pour lui. Là, c'était le cas de Manon en janvier, où elle avait déjà choisi son association. Elle cherchait des financements et un accompagnement sur les départs à l'étranger. Donc ensemble, on a regardé pour... On a pu vous parler.

  • Speaker #2

    On a un peu essayé d'avancer sur mon projet. où j'en suis, qu'est-ce que je peux faire maintenant ?

  • Speaker #3

    Exactement, et ça quand on est à la recherche notamment d'une bourse, il y a un dossier à monter, ce qui permet aussi aux jeunes de pouvoir, du coup on a un petit peu fait ensemble ce dossier, pour voir justement l'avancée du projet, la pertinence du projet, et essayer de le faire rayonner au maximum, et c'est comme ça qu'elle est rentrée en contact avec PSSPI de Savoie de Solidarité.

  • Speaker #0

    Alors du coup Manon, tu pars le 7 juillet, c'est ça ? Jusqu'au 27, d'après mes notes. Qu'est-ce que tu seras amenée à faire là-bas concrètement ? Je sais que ça parle de rénovation de bâtiments et puis une participation à un festival, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. En fait, les trois premières semaines, enfin les deux premières semaines, c'est un camp chantier. Donc en fait, on va aller dans un village qui est situé à 40 kilomètres de la capitale. C'est un camp de rénovation d'une école primaire. Pour clôturer ce camp chantier, on organise aussi un festival du 22 au 24 juillet pour célébrer un peu la fin du camp chantier. Ce festival, on a déjà commencé à l'organiser à distance. Je suis encore en France, mais on communique. On a commencé à l'organiser dès le mois de janvier.

  • Speaker #0

    Et là, tu es à moins d'un mois du départ quasiment. Oui. Dans quel état tu es ? Ça y est, tu es prête, tu es préparée, tu as hâte ? Oui.

  • Speaker #2

    Moi je suis très excitée, je suis impatiente en fait, je suis souvent impatiente, mais c'est vrai que je suis un peu surchargée aussi parce que je suis aussi en stage actuellement avec l'université. Et donc je dois travailler pour mon stage, mais je dois aussi préparer mon sac pour rien oublier. J'ai fait mes vaccins, j'ai fait... Voilà, mes démarches, le visa, etc.

  • Speaker #0

    Ça n'a pas été trop compliqué d'avoir un peu toutes ces informations ? C'est toi qui as fait les recherches toute seule ou tu as appelé à l'aide aussi avec différentes assos ? Par exemple, les vaccins, est-ce qu'on sait lesquels faire, etc. ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors les vaccins, en fait j'ai contacté l'association avec laquelle je pars au Togo et ils m'ont dit qu'il fallait que je demande à l'hôpital de Chambéry par exemple quel vaccin je dois faire, en fait bien préciser que je vais au Togo et en fait eux savent, l'hôpital sait déjà quel vaccin je dois faire etc. Et en fait je ne savais pas trop qu'il fallait que je demande ça mais... C'est un peu par hasard que je suis tombée sur une dame en Blablacar qui était infirmière et qui était partie en humanitaire au Sénégal. Et en fait, c'est elle qui m'a conseillé de demander à l'association. Et ensuite, l'association m'a renvoyée vers l'hôpital de Chambéry.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est elle qui t'a fait l'abstention dans le Blablacar. C'est bizarre.

  • Speaker #2

    Mais elle m'a beaucoup aidée aussi parce qu'elle a vraiment beaucoup d'expérience. Et elle m'a aussi conseillé sur qu'est-ce qu'il fallait faire, sur la question du don. Parce que c'est une question qui est revenue aussi souvent. Je partais avec l'idée de faire des dons, par exemple donner des jeux ou des choses comme ça. Et finalement, je me suis un peu remis en question. Et finalement, avec Pays de Savoie Solidaire, j'ai vu que le don, ce n'était pas forcément une bonne idée. Et donc... En tout cas, j'ai beaucoup échangé. C'est en parlant avec tout le monde de mon projet que je suis tombée sur cette dame. On a parlé, on avait un projet en commun finalement. Elle m'a bien aidée aussi à savoir qu'est-ce que je devais prendre, qu'est-ce que je devais faire, quelles démarches, et combien de temps je devais prendre mon billet d'avion à l'avance aussi, parce que financièrement, si on le prend en juin, c'est un peu plus cher que si on le prend en janvier.

  • Speaker #0

    Ok, on a hâte de découvrir tu viendras nous en reparler sur le podcast une fois que tu seras rentrée en France Ok, très bien, on prend note alors Je me tourne vers toi Quentin, tu as 24 ans toi tu es déjà parti, tu es revenu Tu es parti grâce au programme Erasmus+, What ? Clémentine nous détaillera un peu ce que c'est que ce dispositif. Et tu es parti, je crois, au Portugal et en Lituanie. Raconte-nous un peu tout ça.

  • Speaker #1

    Eh bien oui, moi je suis parti. Alors à l'époque, je suis parti en 2022. Je suis parti de avril à juillet, quelque chose comme ça. À l'époque, j'avais encore que 22 ans.

  • Speaker #0

    Pourquoi cette envie de partir ?

  • Speaker #1

    De voir les autres, de voir les possibilités. Le voyage, en fait, m'intéressait énormément. Je ne savais pas trop où je voulais partir, mais je savais que j'avais envie de partir. En plus, j'étais encore étudiant, donc je n'avais pas trop les moyens de partir. Et en fait j'ai entendu ça du bouche à oreille qu'il fallait que je me rapproche de la mission locale. Donc en fait c'est ce que j'ai fait et on m'a proposé cette destination-là. Parmi d'autres destinations, il y avait Malte, enfin il y avait plein d'autres destinations hyper cool.

  • Speaker #0

    Tu avais le choix donc ?

  • Speaker #1

    Voilà, j'avais le choix. Après les dates, c'était pas forcément des départs immédiats des fois. Mais voilà, on m'a proposé cette date-là et franchement c'est un pays que j'ai adoré. C'est une destination qui a été incroyable. Même niveau professionnel, le stage que j'ai trouvé là-bas, il était super cool. Moi j'ai adoré l'entreprise. dans laquelle j'étais.

  • Speaker #0

    C'était quoi, un type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'était... L'entreprise, ça s'appelle Wanter. Ils font des bijoux. En fait, c'est deux femmes portugaises qui font des bijoux, pas que pour les femmes, en fait. Elles font des bijoux aussi bien pour les hommes. Et en fait, c'est des bijoux durables. C'est des bijoux qui portent des valeurs. Pas si chères que ça, mais aussi qui sont de qualité. Elles essayent de respecter énormément de choses, elles ont même gagné un prix de marketing l'année dernière. En vrai c'est quand même une très grosse entreprise, même si elles ne sont que deux. Donc en fait moi j'étais quand même assez fier d'être là-bas avec elles, de partager leurs projets et elles m'ont appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Donc trop cool. Et ça c'était le Portugal et ensuite t'es reparti du coup c'est ça ? En Lituanie. Toujours dans le même dispositif ?

  • Speaker #1

    Ouais toujours dans le même dispositif en fait comme ça s'est super bien passé. Je suis retourné quelques temps après à la mission locale. Donc je suis retourné les voir en leur disant que moi aussi je voulais à nouveau partir. Et là en fait je suis reparti en Lituanie donc trop cool. J'étais super content aussi j'allais partir en plein hiver. Donc j'étais trop content de faire un pays un peu de l'Est en plein hiver. Avec de la neige, tout ça, franchement, c'était incroyable. Rien à voir avec le Portugal, où c'était un pays chaud en plein été et un pays d'hiver en plein hiver. De contraste. De contraste et franchement, une belle expérience.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, c'est ça ma question que j'avais envie de te poser ensuite. C'était, qu'est-ce que tu retiens de ces expériences, de ces deux expériences à l'étranger ? Est-ce que ça t'a donné des envies de repartir ? Est-ce que ça t'a fait grandir ? Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu en retiens, toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, déjà, ça m'a fait énormément grandir parce que moi, avant de partir au Portugal, pour expliquer ma situation, c'est que je n'avais jamais été dans un appartement étudiant. Moi, j'ai toujours fait mes études à côté. J'étais à 25 minutes, donc je faisais l'aller-retour. Je n'ai jamais été tout seul dans un appart. Même, j'avais toujours à manger chez moi, donc je ne me suis jamais fait à manger. Donc, en fait, je suis vraiment parti tout seul dans un nouveau pays. J'ai dû découvrir comment vivre tout seul dans un appartement, m'organiser tout seul. Organiser aussi des voyages parce que...

  • Speaker #0

    C'était ambitieux ou pas ce côté-là de se dire ça y est je pars, ça fait peur quand même ?

  • Speaker #1

    On est extrêmement bien accompagnés, ça il n'y a rien à dire, il y a un accompagnant sur place qui est là 24h sur 24, s'il faut l'appeler à 23h il répondra à 23h, on a aussi le côté français quand on a besoin d'aide, ils sont là, ils répondent, ça il n'y a pas de problème. Mais on est toujours tout seul dans un appartement. Il y a des attentes parce qu'il faut quand même aller au stage. On part trois mois, c'est long, mais c'est aussi court parce qu'il y a 12 week-ends. Donc on a envie d'organiser aussi nos voyages. 12 week-ends, ce n'est pas beaucoup quand on regarde comme ça. Donc c'est un peu de tout faire entrer dans ce laps de temps-là. Et puis on est tout seul, donc il n'y a plus les amis, il n'y a plus la famille, il n'y a plus tous ces repères-là. Et puis la langue, elle est différente. Tu te retrouves au Portugal, très peu de personnes parlent français. Et donc là c'est que l'anglais ou alors faut connaître du portugais ou parler un peu espagnol.

  • Speaker #0

    T'as des notions du coup maintenant ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui je parle très bien anglais maintenant, j'ai même perdu mon accent français quand je parle anglais. Ah ouais ? Et je pourrais pas parler portugais, je pense pas. Mais du coup c'est hyper enrichissant en fait et puis ça crée énormément de... On rencontre pas mal de personnes que ce soit aussi bien des portugais ou même des français. On rencontre énormément de personnes, des jeunes, on rencontre toutes sortes de personnes donc c'est super cool.

  • Speaker #0

    Clémentine, Quentin il est parti avec le dispositif Watt qui est proposé aux missions locales. Est-ce que tu peux nous détailler un peu en quoi consiste ce dispositif ? Comment, si des jeunes nous écoutent et ont envie aussi de ce dispositif, enfin s'ils écoutent et qu'ils se disent ça m'intéresserait bien, comment on fait ? C'est quoi ce dispositif ?

  • Speaker #3

    Avec plaisir, le Watt c'est porté par Erasmus+, c'est un des dispositifs qu'ils ont. Ça permet aux missions locales qui sont porteurs du coup, qui font partie du consortium, De faire partir les jeunes de 18 à 25 ans pendant trois mois dans un pays d'Europe. Il y en avait six, sept années par exemple, à des dates, comme l'avait dit Quentin, par contre ce n'est pas les jeunes qui choisissent les dates, c'est des dates qui sont prédéfinies, parce que c'est au niveau national. Donc il y a quatre départs par an à des dates bien précises. Ils ont le choix du pays et la Bourse, grâce à la Bourse Erasmus, la Bourse finance le billet aller-retour du jeune, le logement sur place, la recherche du stage. C'est pas du tout les jeunes ont le choix, ils peuvent faire trois choix de stage et nous on s'occupe de trouver un stage dans les trois choix en privilégiant bien évidemment le premier. et également le transport sur place qui est pris en charge et un cours de langue par semaine. Donc ils sont quatre jours en stage, un cours de langue par semaine et deux jours off, grosso modo sur leur semaine. C'est vraiment un dispositif qui leur permet pour un premier départ d'être très bien accompagnés parce que comme l'a bien dit Quentin, il y a une personne référente en France, il y a une personne référente également là-bas sur le pays d'accueil. C'est rassurant, tout à fait. Même le fait de prendre des cours de langue, ils se retrouvent également en colocation. Pendant les trois mois, du coup, ils partagent en général une chambre, ou un appartement, une maison en tout cas, avec des communs. Et ça, en effet... Pour des jeunes entre 18 et 25 ans, c'est souvent la première expérience.

  • Speaker #0

    Donc du coup, un jeune qui est intéressé, il vient te voir, il prend rendez-vous avec toi pour le 79 ?

  • Speaker #3

    Exactement. D'accord. Parce que le seul prérequis, c'est d'être inscrit en mission locale et d'avoir entre 18 et 25 ans.

  • Speaker #0

    Ok. Dernière question, c'est quoi les destinations phares du dispositif, celles qui sont le plus demandées ?

  • Speaker #3

    Alors là, vraiment, cette année, c'était Malte-Chypre. La Lituanie, c'était... Quentin était le seul à vouloir aller en Lituanie, mais c'était chouette, du coup. En tout cas, ici à Chambéry. Mais Malte et Chypre restent vraiment les gros favoris de ce programme.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Dernier témoignage, je me tourne vers toi, Emma. Alors toi, c'est différent parce que toi, tu vis ton expérience à l'international en ce moment. En France, tu es espagnole, tu as 22 ans, tu viens de Alicante. Et tu es en France depuis le mois de janvier, c'est ça ? Jusqu'en août.

  • Speaker #4

    Le 15 janvier, j'arrivais ici. C'était jusqu'au mois d'août. Le 15 août.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que tu peux nous raconter dans quel dispositif tu es et ce que tu fais au quotidien en France ? Oui,

  • Speaker #4

    bien sûr. Je suis ici dans le Corp Européen de la Solidarité. C'est un service civique européen, c'est un volontariat européen. Donc oui, ici je travaille sur le département de relations internationales. Donc j'ai aidé aussi à organiser le marché des continents. Les continents, oui. Et oui, c'est ça, c'est le volontariat que j'ai fait. Donc pour venir ici, j'ai utilisé... Je suis allée dans le site de Corp. pour une solidarité. Et j'ai vu qu'il y avait une offre de Chambéry, mais il y avait aussi d'autres services. Mais j'ai choisi Chambéry parce que j'aimais beaucoup les choses qu'ils ont dit.

  • Speaker #0

    Tu connaissais Chambéry ou tu as été obligée de regarder sur Internet ?

  • Speaker #4

    J'ai vu que c'était proche de la montagne et j'ai dit,

  • Speaker #0

    oh peut-être que c'est...

  • Speaker #4

    Parce que moi j'adore aussi la nature. Oui, et après j'ai rempli le formulaire et j'ai envoyé une lettre de motivation. Et après ça, une semaine après, j'avais un entretien avec Loke, qui était mon chef, chef ou mon tutrice. Et oui, après ça, deux semaines après, j'étais à Chambéry. Trop bien ! Oui, j'étais très vie.

  • Speaker #0

    Alors du coup, qu'est-ce que tu t'es amenée à faire tous les jours sur Chambéry ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que j'ai fait ici ? Oui. Donc ici, je travaille avec Maëlys, mon autrice maintenant. On fait des projets européens, on fait des interventions à l'école et aussi des interventions dans le festival. Donc, par exemple, ici, on a deux stands de l'Europe. On fait des jeux sur l'Europe, qu'est-ce que c'est l'Europe, le Parlement européen, les différents objectifs de l'Europe. Et oui, ça c'est une chose qu'on fait, mais aussi parce que moi j'arrivais ici avec l'organisation Concordia, que c'est mon organisation d'accueil ici. Donc j'ai fait aussi des projets alliant avec Concordia. que c'est une autre organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Question, Emma, tu parlais français avant d'arriver sur Chambéry ? Non. Ça veut dire qu'en six mois, tu as ce niveau-là de français ?

  • Speaker #4

    Ce n'est pas un bon niveau, mais...

  • Speaker #0

    Si, quand même, c'est balèze comme...

  • Speaker #4

    Mais oui, quand je suis arrivée, je n'ai aucune idée de français.

  • Speaker #0

    la barrière de la langue, au début ?

  • Speaker #4

    Au début, oui, un peu. Mais aussi... Ce n'est pas trop difficile parce que j'avais beaucoup d'aide de mes collègues. Marianne, par exemple, elle travaille avec moi. Elle fait un stage avec le service de relations internationales et elle m'a aidée aussi beaucoup. Et aussi j'ai pris quelques cours de langue sur internet, online. Et aussi j'ai connu beaucoup de gens à la résidence. Donc moi ici j'habite dans une résidence d'étudiants. Et là j'ai connu beaucoup d'étudiants qui faisaient l'élasmus ici aussi, qui ne parlaient pas la langue. Donc on apprit ensemble le français. et on a pratiqué ensemble donc ça c'était très cool. Et aussi je travaille avec le français donc c'était une manière de me forcer à apprendre la langue plus vite.

  • Speaker #0

    Et la suite après, il te reste deux mois à peu près en France, tu as d'autres projets ? Quels sont tes projets ensuite ? Tu vas continuer de voyager ?

  • Speaker #4

    Moi j'ai envie de voyager après, peut-être un peu plus... sur la France ou peut-être l'Italie. Mais en septembre, je vais commencer mon master. Je vais à Lisbois. Faut faire mon master. Oui.

  • Speaker #0

    Bah Quentin pourra te filer deux ou trois tuyaux peut-être. Ouais. Le tram jaune, comment il change de tuyau, je sais pas. Pas trop bien, super, merci avant de clôturer cet épisode, j'aimerais vous poser une question à tous les trois, quel conseil, s'il y avait un seul conseil que vous pourriez donner à un jeune qui a écouté cet épisode et qui est à la limite de sauter le pas, de passer soit d'aller rencontrer Clémentine soit de partir tout seul comme ça dans ses recherches, ce serait quoi votre conseil le plus important que vous pourriez donner pour motiver, pour se dire ça y est c'est parti, Quentin

  • Speaker #1

    Pour moi, ce serait se faire confiance parce que c'est que du plus, que ce soit dans la vie ou que ce soit niveau perso ou niveau pro. En fait, c'est que du plus. Tu vas t'en ressortir grandi, tu vas rencontrer énormément de personnes, des amis que tu auras après dans d'autres pays ou que ce soit en France, que tu vas revoir encore après. Ça va t'agrandir ton réseau, ça va faire un plus sur ton CV. Malgré tout, moi, ça a été une expérience qui m'a apporté, qui m'a permis d'avoir un travail après. Ça m'a permis d'être embauché. En vrai c'est que du plus et même si tu as peur tu seras très bien entouré que ce soit là bas en plus il y a les réseaux donc tu pourras toujours communiquer avec tes parents avec tes amis donc en vrai tu seras pas coupé du monde et tu seras pas tout seul à partir parce qu'il y aura d'autres personnes qui seront avec toi dans le même cas que toi donc en vrai ça sera ta nouvelle famille aussi là bas pendant trois mois donc c'est que du plus.

  • Speaker #2

    Un conseil c'est que même si vous avez peur ou... Si vous n'osez pas trop, en fait c'est parler de votre projet autour de vous. C'est toujours parler, parler à tous ceux que vous croisez. En fait, si vous avez un projet, vous pouvez en parler autour de soi. Et en fait, ça va venir à vous, il y a des opportunités qui vont venir. Et ça va vous permettre de faire des expériences super. Et même moi que je ne suis pas encore partie, juste d'avoir préparé mon voyage, ça m'a apporté plein de motivation, ça m'a poussé à réfléchir, à me remettre en question. à confronter aussi ma motivation avec la réalité. Et franchement, c'est que du plus. Et ça nous renforce aussi pour après. Donc, c'est trop chouette.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Emma ?

  • Speaker #4

    Je pense le même que vous. Parce que oui, ça m'a permis aussi d'être plus indépendante et de connaître beaucoup de gens de différents lieux, avec de différentes expériences. Donc, ça... T'enriches, je pense, beaucoup.

  • Speaker #0

    Et le regard de la professionnelle, qu'est-ce que ce serait le conseil pour...

  • Speaker #3

    Alors se faire confiance, effectivement, vous avez vraiment bien raison, je vous rejoins. Et également aussi ne pas trop idéaliser son projet. Un projet, c'est fait pour évoluer, justement, avec les rencontres qu'on va faire. Mais voilà, laisser aussi place à l'inconnu, c'est pas mal dans un beau projet comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien, merci à tous les quatre de ces témoignages. J'espère que si vous écoutez ce podcast, que ça vous a donné des idées de partir, des envies ou de tout simplement sauter le pas. N'hésitez pas à écouter les autres épisodes de Poser au marché des continents. Et puis on se dit à très bientôt. Salut !

Description

15 JUIN 2024 /16h03/ PARC DU VERNEY DE CHAMBÉRY - MARCHE DES CONTINENTS 2024


Dans cet épisode spécial de "Posé sur Chambé," (d'une série de 3 épisodes) nous avons posé nos micros au parc du verney de Chambéry ou se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d’une centaine d’associations à vocation internationale et à cette occasion je recevrais plusieurs invités de ces associations mais aussi des artistes ou des personnalités pour échanger avec moi sur le monde !


Pour ce 3e et dernier plateau, nous avons rencontré des jeunes qui ont vécus ou qui vont vivre une expérience de mobilité internationale.


NOS INVITÉ.ES


🧳 Manon se prépare pour une mission humanitaire au Togo,

👀 Quentin partage ses aventures au Portugal et en Lituanie grâce au programme Erasmus+,

🇪🇸 et Emma, espagnole, nous parle de son expérience en volontariat qu'elle vit actuellement en France.

🫡 Accompagnés par Clémentine Tujague, référente mobilité internationale au service Info Jeunes Chambéry, ils offrent des conseils précieux pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure à l’étranger. Découvrez leurs récits inspirants et comment ils ont surmonté les défis pour vivre pleinement ces expériences uniques.


➡️ + d'infos sur Erasmus+ c'est ici : https://info.erasmusplus.fr/

➡️ RDV au O79 (79 place de la Gare à CHambéry) pour rencontrer Clémentine et discuter de ton projet !


C'était "Posé au Marché des Continents", épisode 3/3, on écoute et on kiff ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ou rebonjour, vous écoutez Toujours posé sur Chambé, ou plutôt posé au marché des continents en plein cœur du parc du Vernet de Chambéry, où se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d'une centaine d'associations à vocation internationale. Je suis toujours JB Caléjon, il est 16h03 sur le marché des continents, et pour ce troisième plateau, nous allons parler de mobilité internationale. Comment vivre une expérience à l'étranger quand on est jeune ? Facile, pas facile, vers qui se tourner ? Comment on se prépare ? Comment ça se passe une fois sur place ? Et pour en parler, j'ai un plateau composé de personnes ayant vécu une expérience ou en train de la vivre. Et ils vont nous raconter ça tout d'abord avec Manon, qui a un départ prévu prochainement au Togo. On a aussi Quentin, qui a vécu lui ses expériences et c'était au Portugal et en Lituanie. Et puis Emma, c'est l'inverse. Elle, elle est espagnole et elle est actuellement en France pour une expérience de volontariat. Et puis, on a aussi Clémentine Tujac du service Info Jeunes qui accompagne tout au long de l'année des jeunes ayant un souhait de départ à l'étranger. Bonjour à tous les quatre.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur notre plateau. Donc, vous l'avez compris, on va parler de vos expériences à venir ou passer. On va commencer avec toi, Manon. Tu vas partir prochainement au Togo, c'est ça ? Oui, c'est ça. Est-ce que tu peux nous expliquer en détail comment tu as monté ce projet et quand est-ce que tu vas partir ?

  • Speaker #2

    Oui. Eh bien, du coup, tout d'abord, j'ai reçu une annonce via mon université qui voulait relayer une recherche de bénévoles par une association togolaise. Donc, j'ai vu passer cette annonce dans mes mails de l'université et j'ai candidaté parce que j'avais envie de faire une mission humanitaire depuis très longtemps. Donc j'ai candidaté.

  • Speaker #0

    On rappelle ton âge, tu as 19 ans, c'est ça ? Et tes études, tu les fais ?

  • Speaker #2

    J'ai 19 ans et je suis en études à l'USMB, donc l'Université Savoie-Montblanc, à l'IUT de Technolac et en BUT Gestion.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, j'ai candidaté. Après, j'ai regardé d'autres associations qui étaient au Togo. Et puis ensuite j'ai fini par choisir une association artistique et humanitaire qui m'a beaucoup plu. Et puis j'ai eu un vrai feeling avec eux et donc voilà, ensuite j'ai pris mes billets d'avion. J'ai parlé de mon projet autour de moi en fait et j'ai rencontré Clémentine qui m'a parlé de la Bourse Jeune, par exemple, sa voix couleur du monde. J'ai rencontré Pays de Savoie Solidaire qui proposait aussi des bourses. J'ai pu avoir un soutien financier pour mon projet. Et voilà, après j'ai commencé à me renseigner sur la culture au Togo. C'est comme ça que j'ai monté mon projet jusqu'à maintenant, où c'est à un mois de mon départ. Moi, je pars le 7 juillet.

  • Speaker #0

    Le 7 juillet. On va revenir sur ce que tu seras amenée à faire là-bas, au Togo, durant ta mission. Clémentine, quand Manon est venue te voir, comment ça se passe un premier rendez-vous quand un jeune se présente au 79, là où est basé notre service ? Comment se déroule la première prise de contact avec les différents projets que soumettent les jeunes ? Est-ce que le projet est défini ou est-ce que c'est défini ensemble avec toi ?

  • Speaker #3

    Alors ça dépend vraiment de chaque jeune à chaque fois. Donc là pour le cas de Manon par exemple, on s'est rencontré pour la première fois en janvier, donc janvier de cette année, en 2024. Et Manon était arrivée avec un projet sans dispositif, elle souhaitait partir par ses propres moyens pour aller rejoindre une mission qui était déjà bien prédéfinie. Et dans ces cas-là, nous notre rôle en tant qu'infogène et informatrice jeunesse c'est vraiment d'accompagner ce jeune. en fonction de ce qu'il a déjà fait, de son avancée dans le projet, et de l'orienter vers les personnes ou en tout cas les ressources qui seront utiles pour lui. Là, c'était le cas de Manon en janvier, où elle avait déjà choisi son association. Elle cherchait des financements et un accompagnement sur les départs à l'étranger. Donc ensemble, on a regardé pour... On a pu vous parler.

  • Speaker #2

    On a un peu essayé d'avancer sur mon projet. où j'en suis, qu'est-ce que je peux faire maintenant ?

  • Speaker #3

    Exactement, et ça quand on est à la recherche notamment d'une bourse, il y a un dossier à monter, ce qui permet aussi aux jeunes de pouvoir, du coup on a un petit peu fait ensemble ce dossier, pour voir justement l'avancée du projet, la pertinence du projet, et essayer de le faire rayonner au maximum, et c'est comme ça qu'elle est rentrée en contact avec PSSPI de Savoie de Solidarité.

  • Speaker #0

    Alors du coup Manon, tu pars le 7 juillet, c'est ça ? Jusqu'au 27, d'après mes notes. Qu'est-ce que tu seras amenée à faire là-bas concrètement ? Je sais que ça parle de rénovation de bâtiments et puis une participation à un festival, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. En fait, les trois premières semaines, enfin les deux premières semaines, c'est un camp chantier. Donc en fait, on va aller dans un village qui est situé à 40 kilomètres de la capitale. C'est un camp de rénovation d'une école primaire. Pour clôturer ce camp chantier, on organise aussi un festival du 22 au 24 juillet pour célébrer un peu la fin du camp chantier. Ce festival, on a déjà commencé à l'organiser à distance. Je suis encore en France, mais on communique. On a commencé à l'organiser dès le mois de janvier.

  • Speaker #0

    Et là, tu es à moins d'un mois du départ quasiment. Oui. Dans quel état tu es ? Ça y est, tu es prête, tu es préparée, tu as hâte ? Oui.

  • Speaker #2

    Moi je suis très excitée, je suis impatiente en fait, je suis souvent impatiente, mais c'est vrai que je suis un peu surchargée aussi parce que je suis aussi en stage actuellement avec l'université. Et donc je dois travailler pour mon stage, mais je dois aussi préparer mon sac pour rien oublier. J'ai fait mes vaccins, j'ai fait... Voilà, mes démarches, le visa, etc.

  • Speaker #0

    Ça n'a pas été trop compliqué d'avoir un peu toutes ces informations ? C'est toi qui as fait les recherches toute seule ou tu as appelé à l'aide aussi avec différentes assos ? Par exemple, les vaccins, est-ce qu'on sait lesquels faire, etc. ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors les vaccins, en fait j'ai contacté l'association avec laquelle je pars au Togo et ils m'ont dit qu'il fallait que je demande à l'hôpital de Chambéry par exemple quel vaccin je dois faire, en fait bien préciser que je vais au Togo et en fait eux savent, l'hôpital sait déjà quel vaccin je dois faire etc. Et en fait je ne savais pas trop qu'il fallait que je demande ça mais... C'est un peu par hasard que je suis tombée sur une dame en Blablacar qui était infirmière et qui était partie en humanitaire au Sénégal. Et en fait, c'est elle qui m'a conseillé de demander à l'association. Et ensuite, l'association m'a renvoyée vers l'hôpital de Chambéry.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est elle qui t'a fait l'abstention dans le Blablacar. C'est bizarre.

  • Speaker #2

    Mais elle m'a beaucoup aidée aussi parce qu'elle a vraiment beaucoup d'expérience. Et elle m'a aussi conseillé sur qu'est-ce qu'il fallait faire, sur la question du don. Parce que c'est une question qui est revenue aussi souvent. Je partais avec l'idée de faire des dons, par exemple donner des jeux ou des choses comme ça. Et finalement, je me suis un peu remis en question. Et finalement, avec Pays de Savoie Solidaire, j'ai vu que le don, ce n'était pas forcément une bonne idée. Et donc... En tout cas, j'ai beaucoup échangé. C'est en parlant avec tout le monde de mon projet que je suis tombée sur cette dame. On a parlé, on avait un projet en commun finalement. Elle m'a bien aidée aussi à savoir qu'est-ce que je devais prendre, qu'est-ce que je devais faire, quelles démarches, et combien de temps je devais prendre mon billet d'avion à l'avance aussi, parce que financièrement, si on le prend en juin, c'est un peu plus cher que si on le prend en janvier.

  • Speaker #0

    Ok, on a hâte de découvrir tu viendras nous en reparler sur le podcast une fois que tu seras rentrée en France Ok, très bien, on prend note alors Je me tourne vers toi Quentin, tu as 24 ans toi tu es déjà parti, tu es revenu Tu es parti grâce au programme Erasmus+, What ? Clémentine nous détaillera un peu ce que c'est que ce dispositif. Et tu es parti, je crois, au Portugal et en Lituanie. Raconte-nous un peu tout ça.

  • Speaker #1

    Eh bien oui, moi je suis parti. Alors à l'époque, je suis parti en 2022. Je suis parti de avril à juillet, quelque chose comme ça. À l'époque, j'avais encore que 22 ans.

  • Speaker #0

    Pourquoi cette envie de partir ?

  • Speaker #1

    De voir les autres, de voir les possibilités. Le voyage, en fait, m'intéressait énormément. Je ne savais pas trop où je voulais partir, mais je savais que j'avais envie de partir. En plus, j'étais encore étudiant, donc je n'avais pas trop les moyens de partir. Et en fait j'ai entendu ça du bouche à oreille qu'il fallait que je me rapproche de la mission locale. Donc en fait c'est ce que j'ai fait et on m'a proposé cette destination-là. Parmi d'autres destinations, il y avait Malte, enfin il y avait plein d'autres destinations hyper cool.

  • Speaker #0

    Tu avais le choix donc ?

  • Speaker #1

    Voilà, j'avais le choix. Après les dates, c'était pas forcément des départs immédiats des fois. Mais voilà, on m'a proposé cette date-là et franchement c'est un pays que j'ai adoré. C'est une destination qui a été incroyable. Même niveau professionnel, le stage que j'ai trouvé là-bas, il était super cool. Moi j'ai adoré l'entreprise. dans laquelle j'étais.

  • Speaker #0

    C'était quoi, un type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'était... L'entreprise, ça s'appelle Wanter. Ils font des bijoux. En fait, c'est deux femmes portugaises qui font des bijoux, pas que pour les femmes, en fait. Elles font des bijoux aussi bien pour les hommes. Et en fait, c'est des bijoux durables. C'est des bijoux qui portent des valeurs. Pas si chères que ça, mais aussi qui sont de qualité. Elles essayent de respecter énormément de choses, elles ont même gagné un prix de marketing l'année dernière. En vrai c'est quand même une très grosse entreprise, même si elles ne sont que deux. Donc en fait moi j'étais quand même assez fier d'être là-bas avec elles, de partager leurs projets et elles m'ont appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Donc trop cool. Et ça c'était le Portugal et ensuite t'es reparti du coup c'est ça ? En Lituanie. Toujours dans le même dispositif ?

  • Speaker #1

    Ouais toujours dans le même dispositif en fait comme ça s'est super bien passé. Je suis retourné quelques temps après à la mission locale. Donc je suis retourné les voir en leur disant que moi aussi je voulais à nouveau partir. Et là en fait je suis reparti en Lituanie donc trop cool. J'étais super content aussi j'allais partir en plein hiver. Donc j'étais trop content de faire un pays un peu de l'Est en plein hiver. Avec de la neige, tout ça, franchement, c'était incroyable. Rien à voir avec le Portugal, où c'était un pays chaud en plein été et un pays d'hiver en plein hiver. De contraste. De contraste et franchement, une belle expérience.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, c'est ça ma question que j'avais envie de te poser ensuite. C'était, qu'est-ce que tu retiens de ces expériences, de ces deux expériences à l'étranger ? Est-ce que ça t'a donné des envies de repartir ? Est-ce que ça t'a fait grandir ? Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu en retiens, toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, déjà, ça m'a fait énormément grandir parce que moi, avant de partir au Portugal, pour expliquer ma situation, c'est que je n'avais jamais été dans un appartement étudiant. Moi, j'ai toujours fait mes études à côté. J'étais à 25 minutes, donc je faisais l'aller-retour. Je n'ai jamais été tout seul dans un appart. Même, j'avais toujours à manger chez moi, donc je ne me suis jamais fait à manger. Donc, en fait, je suis vraiment parti tout seul dans un nouveau pays. J'ai dû découvrir comment vivre tout seul dans un appartement, m'organiser tout seul. Organiser aussi des voyages parce que...

  • Speaker #0

    C'était ambitieux ou pas ce côté-là de se dire ça y est je pars, ça fait peur quand même ?

  • Speaker #1

    On est extrêmement bien accompagnés, ça il n'y a rien à dire, il y a un accompagnant sur place qui est là 24h sur 24, s'il faut l'appeler à 23h il répondra à 23h, on a aussi le côté français quand on a besoin d'aide, ils sont là, ils répondent, ça il n'y a pas de problème. Mais on est toujours tout seul dans un appartement. Il y a des attentes parce qu'il faut quand même aller au stage. On part trois mois, c'est long, mais c'est aussi court parce qu'il y a 12 week-ends. Donc on a envie d'organiser aussi nos voyages. 12 week-ends, ce n'est pas beaucoup quand on regarde comme ça. Donc c'est un peu de tout faire entrer dans ce laps de temps-là. Et puis on est tout seul, donc il n'y a plus les amis, il n'y a plus la famille, il n'y a plus tous ces repères-là. Et puis la langue, elle est différente. Tu te retrouves au Portugal, très peu de personnes parlent français. Et donc là c'est que l'anglais ou alors faut connaître du portugais ou parler un peu espagnol.

  • Speaker #0

    T'as des notions du coup maintenant ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui je parle très bien anglais maintenant, j'ai même perdu mon accent français quand je parle anglais. Ah ouais ? Et je pourrais pas parler portugais, je pense pas. Mais du coup c'est hyper enrichissant en fait et puis ça crée énormément de... On rencontre pas mal de personnes que ce soit aussi bien des portugais ou même des français. On rencontre énormément de personnes, des jeunes, on rencontre toutes sortes de personnes donc c'est super cool.

  • Speaker #0

    Clémentine, Quentin il est parti avec le dispositif Watt qui est proposé aux missions locales. Est-ce que tu peux nous détailler un peu en quoi consiste ce dispositif ? Comment, si des jeunes nous écoutent et ont envie aussi de ce dispositif, enfin s'ils écoutent et qu'ils se disent ça m'intéresserait bien, comment on fait ? C'est quoi ce dispositif ?

  • Speaker #3

    Avec plaisir, le Watt c'est porté par Erasmus+, c'est un des dispositifs qu'ils ont. Ça permet aux missions locales qui sont porteurs du coup, qui font partie du consortium, De faire partir les jeunes de 18 à 25 ans pendant trois mois dans un pays d'Europe. Il y en avait six, sept années par exemple, à des dates, comme l'avait dit Quentin, par contre ce n'est pas les jeunes qui choisissent les dates, c'est des dates qui sont prédéfinies, parce que c'est au niveau national. Donc il y a quatre départs par an à des dates bien précises. Ils ont le choix du pays et la Bourse, grâce à la Bourse Erasmus, la Bourse finance le billet aller-retour du jeune, le logement sur place, la recherche du stage. C'est pas du tout les jeunes ont le choix, ils peuvent faire trois choix de stage et nous on s'occupe de trouver un stage dans les trois choix en privilégiant bien évidemment le premier. et également le transport sur place qui est pris en charge et un cours de langue par semaine. Donc ils sont quatre jours en stage, un cours de langue par semaine et deux jours off, grosso modo sur leur semaine. C'est vraiment un dispositif qui leur permet pour un premier départ d'être très bien accompagnés parce que comme l'a bien dit Quentin, il y a une personne référente en France, il y a une personne référente également là-bas sur le pays d'accueil. C'est rassurant, tout à fait. Même le fait de prendre des cours de langue, ils se retrouvent également en colocation. Pendant les trois mois, du coup, ils partagent en général une chambre, ou un appartement, une maison en tout cas, avec des communs. Et ça, en effet... Pour des jeunes entre 18 et 25 ans, c'est souvent la première expérience.

  • Speaker #0

    Donc du coup, un jeune qui est intéressé, il vient te voir, il prend rendez-vous avec toi pour le 79 ?

  • Speaker #3

    Exactement. D'accord. Parce que le seul prérequis, c'est d'être inscrit en mission locale et d'avoir entre 18 et 25 ans.

  • Speaker #0

    Ok. Dernière question, c'est quoi les destinations phares du dispositif, celles qui sont le plus demandées ?

  • Speaker #3

    Alors là, vraiment, cette année, c'était Malte-Chypre. La Lituanie, c'était... Quentin était le seul à vouloir aller en Lituanie, mais c'était chouette, du coup. En tout cas, ici à Chambéry. Mais Malte et Chypre restent vraiment les gros favoris de ce programme.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Dernier témoignage, je me tourne vers toi, Emma. Alors toi, c'est différent parce que toi, tu vis ton expérience à l'international en ce moment. En France, tu es espagnole, tu as 22 ans, tu viens de Alicante. Et tu es en France depuis le mois de janvier, c'est ça ? Jusqu'en août.

  • Speaker #4

    Le 15 janvier, j'arrivais ici. C'était jusqu'au mois d'août. Le 15 août.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que tu peux nous raconter dans quel dispositif tu es et ce que tu fais au quotidien en France ? Oui,

  • Speaker #4

    bien sûr. Je suis ici dans le Corp Européen de la Solidarité. C'est un service civique européen, c'est un volontariat européen. Donc oui, ici je travaille sur le département de relations internationales. Donc j'ai aidé aussi à organiser le marché des continents. Les continents, oui. Et oui, c'est ça, c'est le volontariat que j'ai fait. Donc pour venir ici, j'ai utilisé... Je suis allée dans le site de Corp. pour une solidarité. Et j'ai vu qu'il y avait une offre de Chambéry, mais il y avait aussi d'autres services. Mais j'ai choisi Chambéry parce que j'aimais beaucoup les choses qu'ils ont dit.

  • Speaker #0

    Tu connaissais Chambéry ou tu as été obligée de regarder sur Internet ?

  • Speaker #4

    J'ai vu que c'était proche de la montagne et j'ai dit,

  • Speaker #0

    oh peut-être que c'est...

  • Speaker #4

    Parce que moi j'adore aussi la nature. Oui, et après j'ai rempli le formulaire et j'ai envoyé une lettre de motivation. Et après ça, une semaine après, j'avais un entretien avec Loke, qui était mon chef, chef ou mon tutrice. Et oui, après ça, deux semaines après, j'étais à Chambéry. Trop bien ! Oui, j'étais très vie.

  • Speaker #0

    Alors du coup, qu'est-ce que tu t'es amenée à faire tous les jours sur Chambéry ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que j'ai fait ici ? Oui. Donc ici, je travaille avec Maëlys, mon autrice maintenant. On fait des projets européens, on fait des interventions à l'école et aussi des interventions dans le festival. Donc, par exemple, ici, on a deux stands de l'Europe. On fait des jeux sur l'Europe, qu'est-ce que c'est l'Europe, le Parlement européen, les différents objectifs de l'Europe. Et oui, ça c'est une chose qu'on fait, mais aussi parce que moi j'arrivais ici avec l'organisation Concordia, que c'est mon organisation d'accueil ici. Donc j'ai fait aussi des projets alliant avec Concordia. que c'est une autre organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Question, Emma, tu parlais français avant d'arriver sur Chambéry ? Non. Ça veut dire qu'en six mois, tu as ce niveau-là de français ?

  • Speaker #4

    Ce n'est pas un bon niveau, mais...

  • Speaker #0

    Si, quand même, c'est balèze comme...

  • Speaker #4

    Mais oui, quand je suis arrivée, je n'ai aucune idée de français.

  • Speaker #0

    la barrière de la langue, au début ?

  • Speaker #4

    Au début, oui, un peu. Mais aussi... Ce n'est pas trop difficile parce que j'avais beaucoup d'aide de mes collègues. Marianne, par exemple, elle travaille avec moi. Elle fait un stage avec le service de relations internationales et elle m'a aidée aussi beaucoup. Et aussi j'ai pris quelques cours de langue sur internet, online. Et aussi j'ai connu beaucoup de gens à la résidence. Donc moi ici j'habite dans une résidence d'étudiants. Et là j'ai connu beaucoup d'étudiants qui faisaient l'élasmus ici aussi, qui ne parlaient pas la langue. Donc on apprit ensemble le français. et on a pratiqué ensemble donc ça c'était très cool. Et aussi je travaille avec le français donc c'était une manière de me forcer à apprendre la langue plus vite.

  • Speaker #0

    Et la suite après, il te reste deux mois à peu près en France, tu as d'autres projets ? Quels sont tes projets ensuite ? Tu vas continuer de voyager ?

  • Speaker #4

    Moi j'ai envie de voyager après, peut-être un peu plus... sur la France ou peut-être l'Italie. Mais en septembre, je vais commencer mon master. Je vais à Lisbois. Faut faire mon master. Oui.

  • Speaker #0

    Bah Quentin pourra te filer deux ou trois tuyaux peut-être. Ouais. Le tram jaune, comment il change de tuyau, je sais pas. Pas trop bien, super, merci avant de clôturer cet épisode, j'aimerais vous poser une question à tous les trois, quel conseil, s'il y avait un seul conseil que vous pourriez donner à un jeune qui a écouté cet épisode et qui est à la limite de sauter le pas, de passer soit d'aller rencontrer Clémentine soit de partir tout seul comme ça dans ses recherches, ce serait quoi votre conseil le plus important que vous pourriez donner pour motiver, pour se dire ça y est c'est parti, Quentin

  • Speaker #1

    Pour moi, ce serait se faire confiance parce que c'est que du plus, que ce soit dans la vie ou que ce soit niveau perso ou niveau pro. En fait, c'est que du plus. Tu vas t'en ressortir grandi, tu vas rencontrer énormément de personnes, des amis que tu auras après dans d'autres pays ou que ce soit en France, que tu vas revoir encore après. Ça va t'agrandir ton réseau, ça va faire un plus sur ton CV. Malgré tout, moi, ça a été une expérience qui m'a apporté, qui m'a permis d'avoir un travail après. Ça m'a permis d'être embauché. En vrai c'est que du plus et même si tu as peur tu seras très bien entouré que ce soit là bas en plus il y a les réseaux donc tu pourras toujours communiquer avec tes parents avec tes amis donc en vrai tu seras pas coupé du monde et tu seras pas tout seul à partir parce qu'il y aura d'autres personnes qui seront avec toi dans le même cas que toi donc en vrai ça sera ta nouvelle famille aussi là bas pendant trois mois donc c'est que du plus.

  • Speaker #2

    Un conseil c'est que même si vous avez peur ou... Si vous n'osez pas trop, en fait c'est parler de votre projet autour de vous. C'est toujours parler, parler à tous ceux que vous croisez. En fait, si vous avez un projet, vous pouvez en parler autour de soi. Et en fait, ça va venir à vous, il y a des opportunités qui vont venir. Et ça va vous permettre de faire des expériences super. Et même moi que je ne suis pas encore partie, juste d'avoir préparé mon voyage, ça m'a apporté plein de motivation, ça m'a poussé à réfléchir, à me remettre en question. à confronter aussi ma motivation avec la réalité. Et franchement, c'est que du plus. Et ça nous renforce aussi pour après. Donc, c'est trop chouette.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Emma ?

  • Speaker #4

    Je pense le même que vous. Parce que oui, ça m'a permis aussi d'être plus indépendante et de connaître beaucoup de gens de différents lieux, avec de différentes expériences. Donc, ça... T'enriches, je pense, beaucoup.

  • Speaker #0

    Et le regard de la professionnelle, qu'est-ce que ce serait le conseil pour...

  • Speaker #3

    Alors se faire confiance, effectivement, vous avez vraiment bien raison, je vous rejoins. Et également aussi ne pas trop idéaliser son projet. Un projet, c'est fait pour évoluer, justement, avec les rencontres qu'on va faire. Mais voilà, laisser aussi place à l'inconnu, c'est pas mal dans un beau projet comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien, merci à tous les quatre de ces témoignages. J'espère que si vous écoutez ce podcast, que ça vous a donné des idées de partir, des envies ou de tout simplement sauter le pas. N'hésitez pas à écouter les autres épisodes de Poser au marché des continents. Et puis on se dit à très bientôt. Salut !

Share

Embed

You may also like

Description

15 JUIN 2024 /16h03/ PARC DU VERNEY DE CHAMBÉRY - MARCHE DES CONTINENTS 2024


Dans cet épisode spécial de "Posé sur Chambé," (d'une série de 3 épisodes) nous avons posé nos micros au parc du verney de Chambéry ou se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d’une centaine d’associations à vocation internationale et à cette occasion je recevrais plusieurs invités de ces associations mais aussi des artistes ou des personnalités pour échanger avec moi sur le monde !


Pour ce 3e et dernier plateau, nous avons rencontré des jeunes qui ont vécus ou qui vont vivre une expérience de mobilité internationale.


NOS INVITÉ.ES


🧳 Manon se prépare pour une mission humanitaire au Togo,

👀 Quentin partage ses aventures au Portugal et en Lituanie grâce au programme Erasmus+,

🇪🇸 et Emma, espagnole, nous parle de son expérience en volontariat qu'elle vit actuellement en France.

🫡 Accompagnés par Clémentine Tujague, référente mobilité internationale au service Info Jeunes Chambéry, ils offrent des conseils précieux pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure à l’étranger. Découvrez leurs récits inspirants et comment ils ont surmonté les défis pour vivre pleinement ces expériences uniques.


➡️ + d'infos sur Erasmus+ c'est ici : https://info.erasmusplus.fr/

➡️ RDV au O79 (79 place de la Gare à CHambéry) pour rencontrer Clémentine et discuter de ton projet !


C'était "Posé au Marché des Continents", épisode 3/3, on écoute et on kiff ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ou rebonjour, vous écoutez Toujours posé sur Chambé, ou plutôt posé au marché des continents en plein cœur du parc du Vernet de Chambéry, où se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d'une centaine d'associations à vocation internationale. Je suis toujours JB Caléjon, il est 16h03 sur le marché des continents, et pour ce troisième plateau, nous allons parler de mobilité internationale. Comment vivre une expérience à l'étranger quand on est jeune ? Facile, pas facile, vers qui se tourner ? Comment on se prépare ? Comment ça se passe une fois sur place ? Et pour en parler, j'ai un plateau composé de personnes ayant vécu une expérience ou en train de la vivre. Et ils vont nous raconter ça tout d'abord avec Manon, qui a un départ prévu prochainement au Togo. On a aussi Quentin, qui a vécu lui ses expériences et c'était au Portugal et en Lituanie. Et puis Emma, c'est l'inverse. Elle, elle est espagnole et elle est actuellement en France pour une expérience de volontariat. Et puis, on a aussi Clémentine Tujac du service Info Jeunes qui accompagne tout au long de l'année des jeunes ayant un souhait de départ à l'étranger. Bonjour à tous les quatre.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur notre plateau. Donc, vous l'avez compris, on va parler de vos expériences à venir ou passer. On va commencer avec toi, Manon. Tu vas partir prochainement au Togo, c'est ça ? Oui, c'est ça. Est-ce que tu peux nous expliquer en détail comment tu as monté ce projet et quand est-ce que tu vas partir ?

  • Speaker #2

    Oui. Eh bien, du coup, tout d'abord, j'ai reçu une annonce via mon université qui voulait relayer une recherche de bénévoles par une association togolaise. Donc, j'ai vu passer cette annonce dans mes mails de l'université et j'ai candidaté parce que j'avais envie de faire une mission humanitaire depuis très longtemps. Donc j'ai candidaté.

  • Speaker #0

    On rappelle ton âge, tu as 19 ans, c'est ça ? Et tes études, tu les fais ?

  • Speaker #2

    J'ai 19 ans et je suis en études à l'USMB, donc l'Université Savoie-Montblanc, à l'IUT de Technolac et en BUT Gestion.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, j'ai candidaté. Après, j'ai regardé d'autres associations qui étaient au Togo. Et puis ensuite j'ai fini par choisir une association artistique et humanitaire qui m'a beaucoup plu. Et puis j'ai eu un vrai feeling avec eux et donc voilà, ensuite j'ai pris mes billets d'avion. J'ai parlé de mon projet autour de moi en fait et j'ai rencontré Clémentine qui m'a parlé de la Bourse Jeune, par exemple, sa voix couleur du monde. J'ai rencontré Pays de Savoie Solidaire qui proposait aussi des bourses. J'ai pu avoir un soutien financier pour mon projet. Et voilà, après j'ai commencé à me renseigner sur la culture au Togo. C'est comme ça que j'ai monté mon projet jusqu'à maintenant, où c'est à un mois de mon départ. Moi, je pars le 7 juillet.

  • Speaker #0

    Le 7 juillet. On va revenir sur ce que tu seras amenée à faire là-bas, au Togo, durant ta mission. Clémentine, quand Manon est venue te voir, comment ça se passe un premier rendez-vous quand un jeune se présente au 79, là où est basé notre service ? Comment se déroule la première prise de contact avec les différents projets que soumettent les jeunes ? Est-ce que le projet est défini ou est-ce que c'est défini ensemble avec toi ?

  • Speaker #3

    Alors ça dépend vraiment de chaque jeune à chaque fois. Donc là pour le cas de Manon par exemple, on s'est rencontré pour la première fois en janvier, donc janvier de cette année, en 2024. Et Manon était arrivée avec un projet sans dispositif, elle souhaitait partir par ses propres moyens pour aller rejoindre une mission qui était déjà bien prédéfinie. Et dans ces cas-là, nous notre rôle en tant qu'infogène et informatrice jeunesse c'est vraiment d'accompagner ce jeune. en fonction de ce qu'il a déjà fait, de son avancée dans le projet, et de l'orienter vers les personnes ou en tout cas les ressources qui seront utiles pour lui. Là, c'était le cas de Manon en janvier, où elle avait déjà choisi son association. Elle cherchait des financements et un accompagnement sur les départs à l'étranger. Donc ensemble, on a regardé pour... On a pu vous parler.

  • Speaker #2

    On a un peu essayé d'avancer sur mon projet. où j'en suis, qu'est-ce que je peux faire maintenant ?

  • Speaker #3

    Exactement, et ça quand on est à la recherche notamment d'une bourse, il y a un dossier à monter, ce qui permet aussi aux jeunes de pouvoir, du coup on a un petit peu fait ensemble ce dossier, pour voir justement l'avancée du projet, la pertinence du projet, et essayer de le faire rayonner au maximum, et c'est comme ça qu'elle est rentrée en contact avec PSSPI de Savoie de Solidarité.

  • Speaker #0

    Alors du coup Manon, tu pars le 7 juillet, c'est ça ? Jusqu'au 27, d'après mes notes. Qu'est-ce que tu seras amenée à faire là-bas concrètement ? Je sais que ça parle de rénovation de bâtiments et puis une participation à un festival, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. En fait, les trois premières semaines, enfin les deux premières semaines, c'est un camp chantier. Donc en fait, on va aller dans un village qui est situé à 40 kilomètres de la capitale. C'est un camp de rénovation d'une école primaire. Pour clôturer ce camp chantier, on organise aussi un festival du 22 au 24 juillet pour célébrer un peu la fin du camp chantier. Ce festival, on a déjà commencé à l'organiser à distance. Je suis encore en France, mais on communique. On a commencé à l'organiser dès le mois de janvier.

  • Speaker #0

    Et là, tu es à moins d'un mois du départ quasiment. Oui. Dans quel état tu es ? Ça y est, tu es prête, tu es préparée, tu as hâte ? Oui.

  • Speaker #2

    Moi je suis très excitée, je suis impatiente en fait, je suis souvent impatiente, mais c'est vrai que je suis un peu surchargée aussi parce que je suis aussi en stage actuellement avec l'université. Et donc je dois travailler pour mon stage, mais je dois aussi préparer mon sac pour rien oublier. J'ai fait mes vaccins, j'ai fait... Voilà, mes démarches, le visa, etc.

  • Speaker #0

    Ça n'a pas été trop compliqué d'avoir un peu toutes ces informations ? C'est toi qui as fait les recherches toute seule ou tu as appelé à l'aide aussi avec différentes assos ? Par exemple, les vaccins, est-ce qu'on sait lesquels faire, etc. ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors les vaccins, en fait j'ai contacté l'association avec laquelle je pars au Togo et ils m'ont dit qu'il fallait que je demande à l'hôpital de Chambéry par exemple quel vaccin je dois faire, en fait bien préciser que je vais au Togo et en fait eux savent, l'hôpital sait déjà quel vaccin je dois faire etc. Et en fait je ne savais pas trop qu'il fallait que je demande ça mais... C'est un peu par hasard que je suis tombée sur une dame en Blablacar qui était infirmière et qui était partie en humanitaire au Sénégal. Et en fait, c'est elle qui m'a conseillé de demander à l'association. Et ensuite, l'association m'a renvoyée vers l'hôpital de Chambéry.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est elle qui t'a fait l'abstention dans le Blablacar. C'est bizarre.

  • Speaker #2

    Mais elle m'a beaucoup aidée aussi parce qu'elle a vraiment beaucoup d'expérience. Et elle m'a aussi conseillé sur qu'est-ce qu'il fallait faire, sur la question du don. Parce que c'est une question qui est revenue aussi souvent. Je partais avec l'idée de faire des dons, par exemple donner des jeux ou des choses comme ça. Et finalement, je me suis un peu remis en question. Et finalement, avec Pays de Savoie Solidaire, j'ai vu que le don, ce n'était pas forcément une bonne idée. Et donc... En tout cas, j'ai beaucoup échangé. C'est en parlant avec tout le monde de mon projet que je suis tombée sur cette dame. On a parlé, on avait un projet en commun finalement. Elle m'a bien aidée aussi à savoir qu'est-ce que je devais prendre, qu'est-ce que je devais faire, quelles démarches, et combien de temps je devais prendre mon billet d'avion à l'avance aussi, parce que financièrement, si on le prend en juin, c'est un peu plus cher que si on le prend en janvier.

  • Speaker #0

    Ok, on a hâte de découvrir tu viendras nous en reparler sur le podcast une fois que tu seras rentrée en France Ok, très bien, on prend note alors Je me tourne vers toi Quentin, tu as 24 ans toi tu es déjà parti, tu es revenu Tu es parti grâce au programme Erasmus+, What ? Clémentine nous détaillera un peu ce que c'est que ce dispositif. Et tu es parti, je crois, au Portugal et en Lituanie. Raconte-nous un peu tout ça.

  • Speaker #1

    Eh bien oui, moi je suis parti. Alors à l'époque, je suis parti en 2022. Je suis parti de avril à juillet, quelque chose comme ça. À l'époque, j'avais encore que 22 ans.

  • Speaker #0

    Pourquoi cette envie de partir ?

  • Speaker #1

    De voir les autres, de voir les possibilités. Le voyage, en fait, m'intéressait énormément. Je ne savais pas trop où je voulais partir, mais je savais que j'avais envie de partir. En plus, j'étais encore étudiant, donc je n'avais pas trop les moyens de partir. Et en fait j'ai entendu ça du bouche à oreille qu'il fallait que je me rapproche de la mission locale. Donc en fait c'est ce que j'ai fait et on m'a proposé cette destination-là. Parmi d'autres destinations, il y avait Malte, enfin il y avait plein d'autres destinations hyper cool.

  • Speaker #0

    Tu avais le choix donc ?

  • Speaker #1

    Voilà, j'avais le choix. Après les dates, c'était pas forcément des départs immédiats des fois. Mais voilà, on m'a proposé cette date-là et franchement c'est un pays que j'ai adoré. C'est une destination qui a été incroyable. Même niveau professionnel, le stage que j'ai trouvé là-bas, il était super cool. Moi j'ai adoré l'entreprise. dans laquelle j'étais.

  • Speaker #0

    C'était quoi, un type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'était... L'entreprise, ça s'appelle Wanter. Ils font des bijoux. En fait, c'est deux femmes portugaises qui font des bijoux, pas que pour les femmes, en fait. Elles font des bijoux aussi bien pour les hommes. Et en fait, c'est des bijoux durables. C'est des bijoux qui portent des valeurs. Pas si chères que ça, mais aussi qui sont de qualité. Elles essayent de respecter énormément de choses, elles ont même gagné un prix de marketing l'année dernière. En vrai c'est quand même une très grosse entreprise, même si elles ne sont que deux. Donc en fait moi j'étais quand même assez fier d'être là-bas avec elles, de partager leurs projets et elles m'ont appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Donc trop cool. Et ça c'était le Portugal et ensuite t'es reparti du coup c'est ça ? En Lituanie. Toujours dans le même dispositif ?

  • Speaker #1

    Ouais toujours dans le même dispositif en fait comme ça s'est super bien passé. Je suis retourné quelques temps après à la mission locale. Donc je suis retourné les voir en leur disant que moi aussi je voulais à nouveau partir. Et là en fait je suis reparti en Lituanie donc trop cool. J'étais super content aussi j'allais partir en plein hiver. Donc j'étais trop content de faire un pays un peu de l'Est en plein hiver. Avec de la neige, tout ça, franchement, c'était incroyable. Rien à voir avec le Portugal, où c'était un pays chaud en plein été et un pays d'hiver en plein hiver. De contraste. De contraste et franchement, une belle expérience.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, c'est ça ma question que j'avais envie de te poser ensuite. C'était, qu'est-ce que tu retiens de ces expériences, de ces deux expériences à l'étranger ? Est-ce que ça t'a donné des envies de repartir ? Est-ce que ça t'a fait grandir ? Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu en retiens, toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, déjà, ça m'a fait énormément grandir parce que moi, avant de partir au Portugal, pour expliquer ma situation, c'est que je n'avais jamais été dans un appartement étudiant. Moi, j'ai toujours fait mes études à côté. J'étais à 25 minutes, donc je faisais l'aller-retour. Je n'ai jamais été tout seul dans un appart. Même, j'avais toujours à manger chez moi, donc je ne me suis jamais fait à manger. Donc, en fait, je suis vraiment parti tout seul dans un nouveau pays. J'ai dû découvrir comment vivre tout seul dans un appartement, m'organiser tout seul. Organiser aussi des voyages parce que...

  • Speaker #0

    C'était ambitieux ou pas ce côté-là de se dire ça y est je pars, ça fait peur quand même ?

  • Speaker #1

    On est extrêmement bien accompagnés, ça il n'y a rien à dire, il y a un accompagnant sur place qui est là 24h sur 24, s'il faut l'appeler à 23h il répondra à 23h, on a aussi le côté français quand on a besoin d'aide, ils sont là, ils répondent, ça il n'y a pas de problème. Mais on est toujours tout seul dans un appartement. Il y a des attentes parce qu'il faut quand même aller au stage. On part trois mois, c'est long, mais c'est aussi court parce qu'il y a 12 week-ends. Donc on a envie d'organiser aussi nos voyages. 12 week-ends, ce n'est pas beaucoup quand on regarde comme ça. Donc c'est un peu de tout faire entrer dans ce laps de temps-là. Et puis on est tout seul, donc il n'y a plus les amis, il n'y a plus la famille, il n'y a plus tous ces repères-là. Et puis la langue, elle est différente. Tu te retrouves au Portugal, très peu de personnes parlent français. Et donc là c'est que l'anglais ou alors faut connaître du portugais ou parler un peu espagnol.

  • Speaker #0

    T'as des notions du coup maintenant ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui je parle très bien anglais maintenant, j'ai même perdu mon accent français quand je parle anglais. Ah ouais ? Et je pourrais pas parler portugais, je pense pas. Mais du coup c'est hyper enrichissant en fait et puis ça crée énormément de... On rencontre pas mal de personnes que ce soit aussi bien des portugais ou même des français. On rencontre énormément de personnes, des jeunes, on rencontre toutes sortes de personnes donc c'est super cool.

  • Speaker #0

    Clémentine, Quentin il est parti avec le dispositif Watt qui est proposé aux missions locales. Est-ce que tu peux nous détailler un peu en quoi consiste ce dispositif ? Comment, si des jeunes nous écoutent et ont envie aussi de ce dispositif, enfin s'ils écoutent et qu'ils se disent ça m'intéresserait bien, comment on fait ? C'est quoi ce dispositif ?

  • Speaker #3

    Avec plaisir, le Watt c'est porté par Erasmus+, c'est un des dispositifs qu'ils ont. Ça permet aux missions locales qui sont porteurs du coup, qui font partie du consortium, De faire partir les jeunes de 18 à 25 ans pendant trois mois dans un pays d'Europe. Il y en avait six, sept années par exemple, à des dates, comme l'avait dit Quentin, par contre ce n'est pas les jeunes qui choisissent les dates, c'est des dates qui sont prédéfinies, parce que c'est au niveau national. Donc il y a quatre départs par an à des dates bien précises. Ils ont le choix du pays et la Bourse, grâce à la Bourse Erasmus, la Bourse finance le billet aller-retour du jeune, le logement sur place, la recherche du stage. C'est pas du tout les jeunes ont le choix, ils peuvent faire trois choix de stage et nous on s'occupe de trouver un stage dans les trois choix en privilégiant bien évidemment le premier. et également le transport sur place qui est pris en charge et un cours de langue par semaine. Donc ils sont quatre jours en stage, un cours de langue par semaine et deux jours off, grosso modo sur leur semaine. C'est vraiment un dispositif qui leur permet pour un premier départ d'être très bien accompagnés parce que comme l'a bien dit Quentin, il y a une personne référente en France, il y a une personne référente également là-bas sur le pays d'accueil. C'est rassurant, tout à fait. Même le fait de prendre des cours de langue, ils se retrouvent également en colocation. Pendant les trois mois, du coup, ils partagent en général une chambre, ou un appartement, une maison en tout cas, avec des communs. Et ça, en effet... Pour des jeunes entre 18 et 25 ans, c'est souvent la première expérience.

  • Speaker #0

    Donc du coup, un jeune qui est intéressé, il vient te voir, il prend rendez-vous avec toi pour le 79 ?

  • Speaker #3

    Exactement. D'accord. Parce que le seul prérequis, c'est d'être inscrit en mission locale et d'avoir entre 18 et 25 ans.

  • Speaker #0

    Ok. Dernière question, c'est quoi les destinations phares du dispositif, celles qui sont le plus demandées ?

  • Speaker #3

    Alors là, vraiment, cette année, c'était Malte-Chypre. La Lituanie, c'était... Quentin était le seul à vouloir aller en Lituanie, mais c'était chouette, du coup. En tout cas, ici à Chambéry. Mais Malte et Chypre restent vraiment les gros favoris de ce programme.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Dernier témoignage, je me tourne vers toi, Emma. Alors toi, c'est différent parce que toi, tu vis ton expérience à l'international en ce moment. En France, tu es espagnole, tu as 22 ans, tu viens de Alicante. Et tu es en France depuis le mois de janvier, c'est ça ? Jusqu'en août.

  • Speaker #4

    Le 15 janvier, j'arrivais ici. C'était jusqu'au mois d'août. Le 15 août.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que tu peux nous raconter dans quel dispositif tu es et ce que tu fais au quotidien en France ? Oui,

  • Speaker #4

    bien sûr. Je suis ici dans le Corp Européen de la Solidarité. C'est un service civique européen, c'est un volontariat européen. Donc oui, ici je travaille sur le département de relations internationales. Donc j'ai aidé aussi à organiser le marché des continents. Les continents, oui. Et oui, c'est ça, c'est le volontariat que j'ai fait. Donc pour venir ici, j'ai utilisé... Je suis allée dans le site de Corp. pour une solidarité. Et j'ai vu qu'il y avait une offre de Chambéry, mais il y avait aussi d'autres services. Mais j'ai choisi Chambéry parce que j'aimais beaucoup les choses qu'ils ont dit.

  • Speaker #0

    Tu connaissais Chambéry ou tu as été obligée de regarder sur Internet ?

  • Speaker #4

    J'ai vu que c'était proche de la montagne et j'ai dit,

  • Speaker #0

    oh peut-être que c'est...

  • Speaker #4

    Parce que moi j'adore aussi la nature. Oui, et après j'ai rempli le formulaire et j'ai envoyé une lettre de motivation. Et après ça, une semaine après, j'avais un entretien avec Loke, qui était mon chef, chef ou mon tutrice. Et oui, après ça, deux semaines après, j'étais à Chambéry. Trop bien ! Oui, j'étais très vie.

  • Speaker #0

    Alors du coup, qu'est-ce que tu t'es amenée à faire tous les jours sur Chambéry ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que j'ai fait ici ? Oui. Donc ici, je travaille avec Maëlys, mon autrice maintenant. On fait des projets européens, on fait des interventions à l'école et aussi des interventions dans le festival. Donc, par exemple, ici, on a deux stands de l'Europe. On fait des jeux sur l'Europe, qu'est-ce que c'est l'Europe, le Parlement européen, les différents objectifs de l'Europe. Et oui, ça c'est une chose qu'on fait, mais aussi parce que moi j'arrivais ici avec l'organisation Concordia, que c'est mon organisation d'accueil ici. Donc j'ai fait aussi des projets alliant avec Concordia. que c'est une autre organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Question, Emma, tu parlais français avant d'arriver sur Chambéry ? Non. Ça veut dire qu'en six mois, tu as ce niveau-là de français ?

  • Speaker #4

    Ce n'est pas un bon niveau, mais...

  • Speaker #0

    Si, quand même, c'est balèze comme...

  • Speaker #4

    Mais oui, quand je suis arrivée, je n'ai aucune idée de français.

  • Speaker #0

    la barrière de la langue, au début ?

  • Speaker #4

    Au début, oui, un peu. Mais aussi... Ce n'est pas trop difficile parce que j'avais beaucoup d'aide de mes collègues. Marianne, par exemple, elle travaille avec moi. Elle fait un stage avec le service de relations internationales et elle m'a aidée aussi beaucoup. Et aussi j'ai pris quelques cours de langue sur internet, online. Et aussi j'ai connu beaucoup de gens à la résidence. Donc moi ici j'habite dans une résidence d'étudiants. Et là j'ai connu beaucoup d'étudiants qui faisaient l'élasmus ici aussi, qui ne parlaient pas la langue. Donc on apprit ensemble le français. et on a pratiqué ensemble donc ça c'était très cool. Et aussi je travaille avec le français donc c'était une manière de me forcer à apprendre la langue plus vite.

  • Speaker #0

    Et la suite après, il te reste deux mois à peu près en France, tu as d'autres projets ? Quels sont tes projets ensuite ? Tu vas continuer de voyager ?

  • Speaker #4

    Moi j'ai envie de voyager après, peut-être un peu plus... sur la France ou peut-être l'Italie. Mais en septembre, je vais commencer mon master. Je vais à Lisbois. Faut faire mon master. Oui.

  • Speaker #0

    Bah Quentin pourra te filer deux ou trois tuyaux peut-être. Ouais. Le tram jaune, comment il change de tuyau, je sais pas. Pas trop bien, super, merci avant de clôturer cet épisode, j'aimerais vous poser une question à tous les trois, quel conseil, s'il y avait un seul conseil que vous pourriez donner à un jeune qui a écouté cet épisode et qui est à la limite de sauter le pas, de passer soit d'aller rencontrer Clémentine soit de partir tout seul comme ça dans ses recherches, ce serait quoi votre conseil le plus important que vous pourriez donner pour motiver, pour se dire ça y est c'est parti, Quentin

  • Speaker #1

    Pour moi, ce serait se faire confiance parce que c'est que du plus, que ce soit dans la vie ou que ce soit niveau perso ou niveau pro. En fait, c'est que du plus. Tu vas t'en ressortir grandi, tu vas rencontrer énormément de personnes, des amis que tu auras après dans d'autres pays ou que ce soit en France, que tu vas revoir encore après. Ça va t'agrandir ton réseau, ça va faire un plus sur ton CV. Malgré tout, moi, ça a été une expérience qui m'a apporté, qui m'a permis d'avoir un travail après. Ça m'a permis d'être embauché. En vrai c'est que du plus et même si tu as peur tu seras très bien entouré que ce soit là bas en plus il y a les réseaux donc tu pourras toujours communiquer avec tes parents avec tes amis donc en vrai tu seras pas coupé du monde et tu seras pas tout seul à partir parce qu'il y aura d'autres personnes qui seront avec toi dans le même cas que toi donc en vrai ça sera ta nouvelle famille aussi là bas pendant trois mois donc c'est que du plus.

  • Speaker #2

    Un conseil c'est que même si vous avez peur ou... Si vous n'osez pas trop, en fait c'est parler de votre projet autour de vous. C'est toujours parler, parler à tous ceux que vous croisez. En fait, si vous avez un projet, vous pouvez en parler autour de soi. Et en fait, ça va venir à vous, il y a des opportunités qui vont venir. Et ça va vous permettre de faire des expériences super. Et même moi que je ne suis pas encore partie, juste d'avoir préparé mon voyage, ça m'a apporté plein de motivation, ça m'a poussé à réfléchir, à me remettre en question. à confronter aussi ma motivation avec la réalité. Et franchement, c'est que du plus. Et ça nous renforce aussi pour après. Donc, c'est trop chouette.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Emma ?

  • Speaker #4

    Je pense le même que vous. Parce que oui, ça m'a permis aussi d'être plus indépendante et de connaître beaucoup de gens de différents lieux, avec de différentes expériences. Donc, ça... T'enriches, je pense, beaucoup.

  • Speaker #0

    Et le regard de la professionnelle, qu'est-ce que ce serait le conseil pour...

  • Speaker #3

    Alors se faire confiance, effectivement, vous avez vraiment bien raison, je vous rejoins. Et également aussi ne pas trop idéaliser son projet. Un projet, c'est fait pour évoluer, justement, avec les rencontres qu'on va faire. Mais voilà, laisser aussi place à l'inconnu, c'est pas mal dans un beau projet comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien, merci à tous les quatre de ces témoignages. J'espère que si vous écoutez ce podcast, que ça vous a donné des idées de partir, des envies ou de tout simplement sauter le pas. N'hésitez pas à écouter les autres épisodes de Poser au marché des continents. Et puis on se dit à très bientôt. Salut !

Description

15 JUIN 2024 /16h03/ PARC DU VERNEY DE CHAMBÉRY - MARCHE DES CONTINENTS 2024


Dans cet épisode spécial de "Posé sur Chambé," (d'une série de 3 épisodes) nous avons posé nos micros au parc du verney de Chambéry ou se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d’une centaine d’associations à vocation internationale et à cette occasion je recevrais plusieurs invités de ces associations mais aussi des artistes ou des personnalités pour échanger avec moi sur le monde !


Pour ce 3e et dernier plateau, nous avons rencontré des jeunes qui ont vécus ou qui vont vivre une expérience de mobilité internationale.


NOS INVITÉ.ES


🧳 Manon se prépare pour une mission humanitaire au Togo,

👀 Quentin partage ses aventures au Portugal et en Lituanie grâce au programme Erasmus+,

🇪🇸 et Emma, espagnole, nous parle de son expérience en volontariat qu'elle vit actuellement en France.

🫡 Accompagnés par Clémentine Tujague, référente mobilité internationale au service Info Jeunes Chambéry, ils offrent des conseils précieux pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure à l’étranger. Découvrez leurs récits inspirants et comment ils ont surmonté les défis pour vivre pleinement ces expériences uniques.


➡️ + d'infos sur Erasmus+ c'est ici : https://info.erasmusplus.fr/

➡️ RDV au O79 (79 place de la Gare à CHambéry) pour rencontrer Clémentine et discuter de ton projet !


C'était "Posé au Marché des Continents", épisode 3/3, on écoute et on kiff ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ou rebonjour, vous écoutez Toujours posé sur Chambé, ou plutôt posé au marché des continents en plein cœur du parc du Vernet de Chambéry, où se déroule tous les deux ans un véritable tour du monde multiculturel en compagnie d'une centaine d'associations à vocation internationale. Je suis toujours JB Caléjon, il est 16h03 sur le marché des continents, et pour ce troisième plateau, nous allons parler de mobilité internationale. Comment vivre une expérience à l'étranger quand on est jeune ? Facile, pas facile, vers qui se tourner ? Comment on se prépare ? Comment ça se passe une fois sur place ? Et pour en parler, j'ai un plateau composé de personnes ayant vécu une expérience ou en train de la vivre. Et ils vont nous raconter ça tout d'abord avec Manon, qui a un départ prévu prochainement au Togo. On a aussi Quentin, qui a vécu lui ses expériences et c'était au Portugal et en Lituanie. Et puis Emma, c'est l'inverse. Elle, elle est espagnole et elle est actuellement en France pour une expérience de volontariat. Et puis, on a aussi Clémentine Tujac du service Info Jeunes qui accompagne tout au long de l'année des jeunes ayant un souhait de départ à l'étranger. Bonjour à tous les quatre.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Bienvenue sur notre plateau. Donc, vous l'avez compris, on va parler de vos expériences à venir ou passer. On va commencer avec toi, Manon. Tu vas partir prochainement au Togo, c'est ça ? Oui, c'est ça. Est-ce que tu peux nous expliquer en détail comment tu as monté ce projet et quand est-ce que tu vas partir ?

  • Speaker #2

    Oui. Eh bien, du coup, tout d'abord, j'ai reçu une annonce via mon université qui voulait relayer une recherche de bénévoles par une association togolaise. Donc, j'ai vu passer cette annonce dans mes mails de l'université et j'ai candidaté parce que j'avais envie de faire une mission humanitaire depuis très longtemps. Donc j'ai candidaté.

  • Speaker #0

    On rappelle ton âge, tu as 19 ans, c'est ça ? Et tes études, tu les fais ?

  • Speaker #2

    J'ai 19 ans et je suis en études à l'USMB, donc l'Université Savoie-Montblanc, à l'IUT de Technolac et en BUT Gestion.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, j'ai candidaté. Après, j'ai regardé d'autres associations qui étaient au Togo. Et puis ensuite j'ai fini par choisir une association artistique et humanitaire qui m'a beaucoup plu. Et puis j'ai eu un vrai feeling avec eux et donc voilà, ensuite j'ai pris mes billets d'avion. J'ai parlé de mon projet autour de moi en fait et j'ai rencontré Clémentine qui m'a parlé de la Bourse Jeune, par exemple, sa voix couleur du monde. J'ai rencontré Pays de Savoie Solidaire qui proposait aussi des bourses. J'ai pu avoir un soutien financier pour mon projet. Et voilà, après j'ai commencé à me renseigner sur la culture au Togo. C'est comme ça que j'ai monté mon projet jusqu'à maintenant, où c'est à un mois de mon départ. Moi, je pars le 7 juillet.

  • Speaker #0

    Le 7 juillet. On va revenir sur ce que tu seras amenée à faire là-bas, au Togo, durant ta mission. Clémentine, quand Manon est venue te voir, comment ça se passe un premier rendez-vous quand un jeune se présente au 79, là où est basé notre service ? Comment se déroule la première prise de contact avec les différents projets que soumettent les jeunes ? Est-ce que le projet est défini ou est-ce que c'est défini ensemble avec toi ?

  • Speaker #3

    Alors ça dépend vraiment de chaque jeune à chaque fois. Donc là pour le cas de Manon par exemple, on s'est rencontré pour la première fois en janvier, donc janvier de cette année, en 2024. Et Manon était arrivée avec un projet sans dispositif, elle souhaitait partir par ses propres moyens pour aller rejoindre une mission qui était déjà bien prédéfinie. Et dans ces cas-là, nous notre rôle en tant qu'infogène et informatrice jeunesse c'est vraiment d'accompagner ce jeune. en fonction de ce qu'il a déjà fait, de son avancée dans le projet, et de l'orienter vers les personnes ou en tout cas les ressources qui seront utiles pour lui. Là, c'était le cas de Manon en janvier, où elle avait déjà choisi son association. Elle cherchait des financements et un accompagnement sur les départs à l'étranger. Donc ensemble, on a regardé pour... On a pu vous parler.

  • Speaker #2

    On a un peu essayé d'avancer sur mon projet. où j'en suis, qu'est-ce que je peux faire maintenant ?

  • Speaker #3

    Exactement, et ça quand on est à la recherche notamment d'une bourse, il y a un dossier à monter, ce qui permet aussi aux jeunes de pouvoir, du coup on a un petit peu fait ensemble ce dossier, pour voir justement l'avancée du projet, la pertinence du projet, et essayer de le faire rayonner au maximum, et c'est comme ça qu'elle est rentrée en contact avec PSSPI de Savoie de Solidarité.

  • Speaker #0

    Alors du coup Manon, tu pars le 7 juillet, c'est ça ? Jusqu'au 27, d'après mes notes. Qu'est-ce que tu seras amenée à faire là-bas concrètement ? Je sais que ça parle de rénovation de bâtiments et puis une participation à un festival, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. En fait, les trois premières semaines, enfin les deux premières semaines, c'est un camp chantier. Donc en fait, on va aller dans un village qui est situé à 40 kilomètres de la capitale. C'est un camp de rénovation d'une école primaire. Pour clôturer ce camp chantier, on organise aussi un festival du 22 au 24 juillet pour célébrer un peu la fin du camp chantier. Ce festival, on a déjà commencé à l'organiser à distance. Je suis encore en France, mais on communique. On a commencé à l'organiser dès le mois de janvier.

  • Speaker #0

    Et là, tu es à moins d'un mois du départ quasiment. Oui. Dans quel état tu es ? Ça y est, tu es prête, tu es préparée, tu as hâte ? Oui.

  • Speaker #2

    Moi je suis très excitée, je suis impatiente en fait, je suis souvent impatiente, mais c'est vrai que je suis un peu surchargée aussi parce que je suis aussi en stage actuellement avec l'université. Et donc je dois travailler pour mon stage, mais je dois aussi préparer mon sac pour rien oublier. J'ai fait mes vaccins, j'ai fait... Voilà, mes démarches, le visa, etc.

  • Speaker #0

    Ça n'a pas été trop compliqué d'avoir un peu toutes ces informations ? C'est toi qui as fait les recherches toute seule ou tu as appelé à l'aide aussi avec différentes assos ? Par exemple, les vaccins, est-ce qu'on sait lesquels faire, etc. ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors les vaccins, en fait j'ai contacté l'association avec laquelle je pars au Togo et ils m'ont dit qu'il fallait que je demande à l'hôpital de Chambéry par exemple quel vaccin je dois faire, en fait bien préciser que je vais au Togo et en fait eux savent, l'hôpital sait déjà quel vaccin je dois faire etc. Et en fait je ne savais pas trop qu'il fallait que je demande ça mais... C'est un peu par hasard que je suis tombée sur une dame en Blablacar qui était infirmière et qui était partie en humanitaire au Sénégal. Et en fait, c'est elle qui m'a conseillé de demander à l'association. Et ensuite, l'association m'a renvoyée vers l'hôpital de Chambéry.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est elle qui t'a fait l'abstention dans le Blablacar. C'est bizarre.

  • Speaker #2

    Mais elle m'a beaucoup aidée aussi parce qu'elle a vraiment beaucoup d'expérience. Et elle m'a aussi conseillé sur qu'est-ce qu'il fallait faire, sur la question du don. Parce que c'est une question qui est revenue aussi souvent. Je partais avec l'idée de faire des dons, par exemple donner des jeux ou des choses comme ça. Et finalement, je me suis un peu remis en question. Et finalement, avec Pays de Savoie Solidaire, j'ai vu que le don, ce n'était pas forcément une bonne idée. Et donc... En tout cas, j'ai beaucoup échangé. C'est en parlant avec tout le monde de mon projet que je suis tombée sur cette dame. On a parlé, on avait un projet en commun finalement. Elle m'a bien aidée aussi à savoir qu'est-ce que je devais prendre, qu'est-ce que je devais faire, quelles démarches, et combien de temps je devais prendre mon billet d'avion à l'avance aussi, parce que financièrement, si on le prend en juin, c'est un peu plus cher que si on le prend en janvier.

  • Speaker #0

    Ok, on a hâte de découvrir tu viendras nous en reparler sur le podcast une fois que tu seras rentrée en France Ok, très bien, on prend note alors Je me tourne vers toi Quentin, tu as 24 ans toi tu es déjà parti, tu es revenu Tu es parti grâce au programme Erasmus+, What ? Clémentine nous détaillera un peu ce que c'est que ce dispositif. Et tu es parti, je crois, au Portugal et en Lituanie. Raconte-nous un peu tout ça.

  • Speaker #1

    Eh bien oui, moi je suis parti. Alors à l'époque, je suis parti en 2022. Je suis parti de avril à juillet, quelque chose comme ça. À l'époque, j'avais encore que 22 ans.

  • Speaker #0

    Pourquoi cette envie de partir ?

  • Speaker #1

    De voir les autres, de voir les possibilités. Le voyage, en fait, m'intéressait énormément. Je ne savais pas trop où je voulais partir, mais je savais que j'avais envie de partir. En plus, j'étais encore étudiant, donc je n'avais pas trop les moyens de partir. Et en fait j'ai entendu ça du bouche à oreille qu'il fallait que je me rapproche de la mission locale. Donc en fait c'est ce que j'ai fait et on m'a proposé cette destination-là. Parmi d'autres destinations, il y avait Malte, enfin il y avait plein d'autres destinations hyper cool.

  • Speaker #0

    Tu avais le choix donc ?

  • Speaker #1

    Voilà, j'avais le choix. Après les dates, c'était pas forcément des départs immédiats des fois. Mais voilà, on m'a proposé cette date-là et franchement c'est un pays que j'ai adoré. C'est une destination qui a été incroyable. Même niveau professionnel, le stage que j'ai trouvé là-bas, il était super cool. Moi j'ai adoré l'entreprise. dans laquelle j'étais.

  • Speaker #0

    C'était quoi, un type d'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'était... L'entreprise, ça s'appelle Wanter. Ils font des bijoux. En fait, c'est deux femmes portugaises qui font des bijoux, pas que pour les femmes, en fait. Elles font des bijoux aussi bien pour les hommes. Et en fait, c'est des bijoux durables. C'est des bijoux qui portent des valeurs. Pas si chères que ça, mais aussi qui sont de qualité. Elles essayent de respecter énormément de choses, elles ont même gagné un prix de marketing l'année dernière. En vrai c'est quand même une très grosse entreprise, même si elles ne sont que deux. Donc en fait moi j'étais quand même assez fier d'être là-bas avec elles, de partager leurs projets et elles m'ont appris énormément de choses.

  • Speaker #0

    Donc trop cool. Et ça c'était le Portugal et ensuite t'es reparti du coup c'est ça ? En Lituanie. Toujours dans le même dispositif ?

  • Speaker #1

    Ouais toujours dans le même dispositif en fait comme ça s'est super bien passé. Je suis retourné quelques temps après à la mission locale. Donc je suis retourné les voir en leur disant que moi aussi je voulais à nouveau partir. Et là en fait je suis reparti en Lituanie donc trop cool. J'étais super content aussi j'allais partir en plein hiver. Donc j'étais trop content de faire un pays un peu de l'Est en plein hiver. Avec de la neige, tout ça, franchement, c'était incroyable. Rien à voir avec le Portugal, où c'était un pays chaud en plein été et un pays d'hiver en plein hiver. De contraste. De contraste et franchement, une belle expérience.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, c'est ça ma question que j'avais envie de te poser ensuite. C'était, qu'est-ce que tu retiens de ces expériences, de ces deux expériences à l'étranger ? Est-ce que ça t'a donné des envies de repartir ? Est-ce que ça t'a fait grandir ? Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu en retiens, toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, déjà, ça m'a fait énormément grandir parce que moi, avant de partir au Portugal, pour expliquer ma situation, c'est que je n'avais jamais été dans un appartement étudiant. Moi, j'ai toujours fait mes études à côté. J'étais à 25 minutes, donc je faisais l'aller-retour. Je n'ai jamais été tout seul dans un appart. Même, j'avais toujours à manger chez moi, donc je ne me suis jamais fait à manger. Donc, en fait, je suis vraiment parti tout seul dans un nouveau pays. J'ai dû découvrir comment vivre tout seul dans un appartement, m'organiser tout seul. Organiser aussi des voyages parce que...

  • Speaker #0

    C'était ambitieux ou pas ce côté-là de se dire ça y est je pars, ça fait peur quand même ?

  • Speaker #1

    On est extrêmement bien accompagnés, ça il n'y a rien à dire, il y a un accompagnant sur place qui est là 24h sur 24, s'il faut l'appeler à 23h il répondra à 23h, on a aussi le côté français quand on a besoin d'aide, ils sont là, ils répondent, ça il n'y a pas de problème. Mais on est toujours tout seul dans un appartement. Il y a des attentes parce qu'il faut quand même aller au stage. On part trois mois, c'est long, mais c'est aussi court parce qu'il y a 12 week-ends. Donc on a envie d'organiser aussi nos voyages. 12 week-ends, ce n'est pas beaucoup quand on regarde comme ça. Donc c'est un peu de tout faire entrer dans ce laps de temps-là. Et puis on est tout seul, donc il n'y a plus les amis, il n'y a plus la famille, il n'y a plus tous ces repères-là. Et puis la langue, elle est différente. Tu te retrouves au Portugal, très peu de personnes parlent français. Et donc là c'est que l'anglais ou alors faut connaître du portugais ou parler un peu espagnol.

  • Speaker #0

    T'as des notions du coup maintenant ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui je parle très bien anglais maintenant, j'ai même perdu mon accent français quand je parle anglais. Ah ouais ? Et je pourrais pas parler portugais, je pense pas. Mais du coup c'est hyper enrichissant en fait et puis ça crée énormément de... On rencontre pas mal de personnes que ce soit aussi bien des portugais ou même des français. On rencontre énormément de personnes, des jeunes, on rencontre toutes sortes de personnes donc c'est super cool.

  • Speaker #0

    Clémentine, Quentin il est parti avec le dispositif Watt qui est proposé aux missions locales. Est-ce que tu peux nous détailler un peu en quoi consiste ce dispositif ? Comment, si des jeunes nous écoutent et ont envie aussi de ce dispositif, enfin s'ils écoutent et qu'ils se disent ça m'intéresserait bien, comment on fait ? C'est quoi ce dispositif ?

  • Speaker #3

    Avec plaisir, le Watt c'est porté par Erasmus+, c'est un des dispositifs qu'ils ont. Ça permet aux missions locales qui sont porteurs du coup, qui font partie du consortium, De faire partir les jeunes de 18 à 25 ans pendant trois mois dans un pays d'Europe. Il y en avait six, sept années par exemple, à des dates, comme l'avait dit Quentin, par contre ce n'est pas les jeunes qui choisissent les dates, c'est des dates qui sont prédéfinies, parce que c'est au niveau national. Donc il y a quatre départs par an à des dates bien précises. Ils ont le choix du pays et la Bourse, grâce à la Bourse Erasmus, la Bourse finance le billet aller-retour du jeune, le logement sur place, la recherche du stage. C'est pas du tout les jeunes ont le choix, ils peuvent faire trois choix de stage et nous on s'occupe de trouver un stage dans les trois choix en privilégiant bien évidemment le premier. et également le transport sur place qui est pris en charge et un cours de langue par semaine. Donc ils sont quatre jours en stage, un cours de langue par semaine et deux jours off, grosso modo sur leur semaine. C'est vraiment un dispositif qui leur permet pour un premier départ d'être très bien accompagnés parce que comme l'a bien dit Quentin, il y a une personne référente en France, il y a une personne référente également là-bas sur le pays d'accueil. C'est rassurant, tout à fait. Même le fait de prendre des cours de langue, ils se retrouvent également en colocation. Pendant les trois mois, du coup, ils partagent en général une chambre, ou un appartement, une maison en tout cas, avec des communs. Et ça, en effet... Pour des jeunes entre 18 et 25 ans, c'est souvent la première expérience.

  • Speaker #0

    Donc du coup, un jeune qui est intéressé, il vient te voir, il prend rendez-vous avec toi pour le 79 ?

  • Speaker #3

    Exactement. D'accord. Parce que le seul prérequis, c'est d'être inscrit en mission locale et d'avoir entre 18 et 25 ans.

  • Speaker #0

    Ok. Dernière question, c'est quoi les destinations phares du dispositif, celles qui sont le plus demandées ?

  • Speaker #3

    Alors là, vraiment, cette année, c'était Malte-Chypre. La Lituanie, c'était... Quentin était le seul à vouloir aller en Lituanie, mais c'était chouette, du coup. En tout cas, ici à Chambéry. Mais Malte et Chypre restent vraiment les gros favoris de ce programme.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Dernier témoignage, je me tourne vers toi, Emma. Alors toi, c'est différent parce que toi, tu vis ton expérience à l'international en ce moment. En France, tu es espagnole, tu as 22 ans, tu viens de Alicante. Et tu es en France depuis le mois de janvier, c'est ça ? Jusqu'en août.

  • Speaker #4

    Le 15 janvier, j'arrivais ici. C'était jusqu'au mois d'août. Le 15 août.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que tu peux nous raconter dans quel dispositif tu es et ce que tu fais au quotidien en France ? Oui,

  • Speaker #4

    bien sûr. Je suis ici dans le Corp Européen de la Solidarité. C'est un service civique européen, c'est un volontariat européen. Donc oui, ici je travaille sur le département de relations internationales. Donc j'ai aidé aussi à organiser le marché des continents. Les continents, oui. Et oui, c'est ça, c'est le volontariat que j'ai fait. Donc pour venir ici, j'ai utilisé... Je suis allée dans le site de Corp. pour une solidarité. Et j'ai vu qu'il y avait une offre de Chambéry, mais il y avait aussi d'autres services. Mais j'ai choisi Chambéry parce que j'aimais beaucoup les choses qu'ils ont dit.

  • Speaker #0

    Tu connaissais Chambéry ou tu as été obligée de regarder sur Internet ?

  • Speaker #4

    J'ai vu que c'était proche de la montagne et j'ai dit,

  • Speaker #0

    oh peut-être que c'est...

  • Speaker #4

    Parce que moi j'adore aussi la nature. Oui, et après j'ai rempli le formulaire et j'ai envoyé une lettre de motivation. Et après ça, une semaine après, j'avais un entretien avec Loke, qui était mon chef, chef ou mon tutrice. Et oui, après ça, deux semaines après, j'étais à Chambéry. Trop bien ! Oui, j'étais très vie.

  • Speaker #0

    Alors du coup, qu'est-ce que tu t'es amenée à faire tous les jours sur Chambéry ?

  • Speaker #4

    Qu'est-ce que j'ai fait ici ? Oui. Donc ici, je travaille avec Maëlys, mon autrice maintenant. On fait des projets européens, on fait des interventions à l'école et aussi des interventions dans le festival. Donc, par exemple, ici, on a deux stands de l'Europe. On fait des jeux sur l'Europe, qu'est-ce que c'est l'Europe, le Parlement européen, les différents objectifs de l'Europe. Et oui, ça c'est une chose qu'on fait, mais aussi parce que moi j'arrivais ici avec l'organisation Concordia, que c'est mon organisation d'accueil ici. Donc j'ai fait aussi des projets alliant avec Concordia. que c'est une autre organisation.

  • Speaker #0

    D'accord. Question, Emma, tu parlais français avant d'arriver sur Chambéry ? Non. Ça veut dire qu'en six mois, tu as ce niveau-là de français ?

  • Speaker #4

    Ce n'est pas un bon niveau, mais...

  • Speaker #0

    Si, quand même, c'est balèze comme...

  • Speaker #4

    Mais oui, quand je suis arrivée, je n'ai aucune idée de français.

  • Speaker #0

    la barrière de la langue, au début ?

  • Speaker #4

    Au début, oui, un peu. Mais aussi... Ce n'est pas trop difficile parce que j'avais beaucoup d'aide de mes collègues. Marianne, par exemple, elle travaille avec moi. Elle fait un stage avec le service de relations internationales et elle m'a aidée aussi beaucoup. Et aussi j'ai pris quelques cours de langue sur internet, online. Et aussi j'ai connu beaucoup de gens à la résidence. Donc moi ici j'habite dans une résidence d'étudiants. Et là j'ai connu beaucoup d'étudiants qui faisaient l'élasmus ici aussi, qui ne parlaient pas la langue. Donc on apprit ensemble le français. et on a pratiqué ensemble donc ça c'était très cool. Et aussi je travaille avec le français donc c'était une manière de me forcer à apprendre la langue plus vite.

  • Speaker #0

    Et la suite après, il te reste deux mois à peu près en France, tu as d'autres projets ? Quels sont tes projets ensuite ? Tu vas continuer de voyager ?

  • Speaker #4

    Moi j'ai envie de voyager après, peut-être un peu plus... sur la France ou peut-être l'Italie. Mais en septembre, je vais commencer mon master. Je vais à Lisbois. Faut faire mon master. Oui.

  • Speaker #0

    Bah Quentin pourra te filer deux ou trois tuyaux peut-être. Ouais. Le tram jaune, comment il change de tuyau, je sais pas. Pas trop bien, super, merci avant de clôturer cet épisode, j'aimerais vous poser une question à tous les trois, quel conseil, s'il y avait un seul conseil que vous pourriez donner à un jeune qui a écouté cet épisode et qui est à la limite de sauter le pas, de passer soit d'aller rencontrer Clémentine soit de partir tout seul comme ça dans ses recherches, ce serait quoi votre conseil le plus important que vous pourriez donner pour motiver, pour se dire ça y est c'est parti, Quentin

  • Speaker #1

    Pour moi, ce serait se faire confiance parce que c'est que du plus, que ce soit dans la vie ou que ce soit niveau perso ou niveau pro. En fait, c'est que du plus. Tu vas t'en ressortir grandi, tu vas rencontrer énormément de personnes, des amis que tu auras après dans d'autres pays ou que ce soit en France, que tu vas revoir encore après. Ça va t'agrandir ton réseau, ça va faire un plus sur ton CV. Malgré tout, moi, ça a été une expérience qui m'a apporté, qui m'a permis d'avoir un travail après. Ça m'a permis d'être embauché. En vrai c'est que du plus et même si tu as peur tu seras très bien entouré que ce soit là bas en plus il y a les réseaux donc tu pourras toujours communiquer avec tes parents avec tes amis donc en vrai tu seras pas coupé du monde et tu seras pas tout seul à partir parce qu'il y aura d'autres personnes qui seront avec toi dans le même cas que toi donc en vrai ça sera ta nouvelle famille aussi là bas pendant trois mois donc c'est que du plus.

  • Speaker #2

    Un conseil c'est que même si vous avez peur ou... Si vous n'osez pas trop, en fait c'est parler de votre projet autour de vous. C'est toujours parler, parler à tous ceux que vous croisez. En fait, si vous avez un projet, vous pouvez en parler autour de soi. Et en fait, ça va venir à vous, il y a des opportunités qui vont venir. Et ça va vous permettre de faire des expériences super. Et même moi que je ne suis pas encore partie, juste d'avoir préparé mon voyage, ça m'a apporté plein de motivation, ça m'a poussé à réfléchir, à me remettre en question. à confronter aussi ma motivation avec la réalité. Et franchement, c'est que du plus. Et ça nous renforce aussi pour après. Donc, c'est trop chouette.

  • Speaker #0

    Et pour toi, Emma ?

  • Speaker #4

    Je pense le même que vous. Parce que oui, ça m'a permis aussi d'être plus indépendante et de connaître beaucoup de gens de différents lieux, avec de différentes expériences. Donc, ça... T'enriches, je pense, beaucoup.

  • Speaker #0

    Et le regard de la professionnelle, qu'est-ce que ce serait le conseil pour...

  • Speaker #3

    Alors se faire confiance, effectivement, vous avez vraiment bien raison, je vous rejoins. Et également aussi ne pas trop idéaliser son projet. Un projet, c'est fait pour évoluer, justement, avec les rencontres qu'on va faire. Mais voilà, laisser aussi place à l'inconnu, c'est pas mal dans un beau projet comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien, merci à tous les quatre de ces témoignages. J'espère que si vous écoutez ce podcast, que ça vous a donné des idées de partir, des envies ou de tout simplement sauter le pas. N'hésitez pas à écouter les autres épisodes de Poser au marché des continents. Et puis on se dit à très bientôt. Salut !

Share

Embed

You may also like