- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast Pourquoi t'as fait ça ? Le podcast qui va à la rencontre de personnes qui ont osé. Je suis Jade Tonga, ton hôte, Content & Podcast Manager. Je t'aide à trouver de l'inspiration auprès des personnes qui te ressemblent, issues de la diversité sous tous ses aspects. Je te donne également des conseils sur les stratégies de contenu qui te feront gagner du temps et des clients. Si tu souhaites me piquer mes propres stratégies, Abonne-toi vite à ma newsletter sur empwr.io slash newsletter. Là-bas, je te dévoile tout. Tu peux aussi dès maintenant t'abonner au podcast pour ne rater aucun épisode. Allez, prends ta boisson préférée et installe-toi confortablement. C'est parti pour l'épisode du jour ! Bonjour Millie, bienvenue sur le podcast Pourquoi t'as fait ça ? Je suis heureuse de t'accueillir aujourd'hui. Ça fait pas mal de temps que je suis ton projet. On ne se connaissait pas du tout, mais je suis ton projet parce que c'est un projet qui fait vraiment écho à la façon dont je veux éduquer mes enfants, etc. et ton projet d'école de développement personnel pour les enfants. Je le trouve... ultra important et c'est pour ça que j'avais envie d'une, de te découvrir via le podcast et puis de mettre en lumière ce magnifique projet aussi. Donc merci d'avoir accepté et de prendre le temps d'avoir cette discussion avec moi. Est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #1
Alors déjà, merci à toi d'avoir pensé à moi pour le podcast. Alors qui je suis ? Je suis Milly. Milly Antuil. Parce que je viens de me marier et non plus Mulya Daé, merci beaucoup. Je suis du coup la fondatrice et la présidente de l'entreprise Clésis, très connue pour notre marque Clésis Junior, qui accompagne les enfants de 3 à 18 ans à déployer leur potentiel et à leur apprendre les choses qu'on ne voit pas à l'école. Donc il y a cette partie Clésis Junior et il y a la partie Clésis Consulting où on accompagne cette fois-ci les adultes. à l'évolution professionnelle et à la création d'entreprises. Donc, Clésis, c'est vraiment deux pans, adulte et enfant. Et Clésis, voulant dire vocation, l'objectif, c'est vraiment d'accompagner toute personne à trouver sa vocation et à en vivre pour être épanouie. Trop bien.
- Speaker #0
Est-ce qu'avant de lancer ce projet, tu étais salariée ou tu as toujours été entrepreneur ?
- Speaker #1
Alors, moi, du coup... J'ai été d'abord étudiante entrepreneur. Donc en premier, j'ai monté ma première boîte à 19 ans. Pendant mes études, j'ai monté une boîte de mise en relation parents-baby-sitter. Donc ça, c'était vraiment ma toute première entreprise. Parce qu'il faut savoir que le but de ma vie, c'était d'être pédiatre, mais j'ai raté ma médecine. Donc je cherchais toujours un moyen d'être connectée au monde des enfants et à leur apporter de la valeur. Donc j'ai créé une première boîte dans le baby-sitting. qui a marché un temps parce que j'étais encore étudiante. Donc, quand mes notes descendaient et mon projet montait, mes parents m'ont mis un stop, bien évidemment, parce que c'est important pour eux d'avoir des diplômes. Et donc, du coup, ensuite, j'ai créé une deuxième boîte tout en étant étudiante pendant une partie et salariée pendant une autre partie. Donc, quand j'étais salariée chez SAP France, en tant qu'ingénieure d'affaires, j'ai monté du coup une deuxième boîte. Donc, j'ai été salariée entrepreneur avec des amis. Là, c'était JMC, Just Married Collection. C'était un concept autour de box de lingerie à offrir aux futurs mariés. Donc, c'était un concept complètement e-commerce sur l'achat collaboratif en groupe pour faire plaisir aux futurs mariés. Et c'est après cette expérience-là que je me suis lancée à 100% dans l'entrepreneuriat en quittant... le salariat et en me lançant dans l'aventure. Ok,
- Speaker #0
donc tu es multi-entrepreneur. Ton sens et ton goût pour l'entrepreneuriat, il est familial ? Il y a des entrepreneurs dans ton entourage ?
- Speaker #1
Pas du tout et c'est ce qui est drôle. Il faut savoir que je viens d'une famille très très modeste. Mes parents sont ma mère et les femmes de ménage. Mes parents sont arrivés en France autour de leur vingtaine. Donc, vraiment, j'ai grandi dans un milieu très modeste. Mais depuis que je suis très jeune, très petite, mes parents m'ont mis les yeux en face des trous, on va dire. C'est-à-dire qu'ils m'ont fait prendre conscience des réalités. du travail que j'aurais à fournir pour ne pas rester dans leur réalité et d'arriver à un autre niveau dans ma vie. C'est-à-dire que moi, très petite, ma mère me disait « si tu ne veux pas finir femme de ménage comme moi, il faut que tu travailles à l'école » . Donc moi, quand j'allais à l'école en tant qu'enfant, j'avais une très bonne expérience avec l'école parce que j'avais une motivation intrinsèque par rapport à l'école. C'est que je savais pourquoi j'allais à l'école, j'avais une conscience, j'avais des objectifs en fait. inconscient, mais qui me disait en fait il faut que je réussisse à l'école parce qu'en fait j'ai besoin de me créer un avenir et de permettre aussi à mes parents d'arriver à un certain niveau de vie.
- Speaker #0
Ok, alors comment est arrivé ce projet Clésis, ce projet d'école ?
- Speaker #1
Alors c'est drôle parce que du coup il y a deux versions. Il y a la version que j'aimais bien raconter au début de l'aventure. qui était entre guillemets ma version officielle, c'était de dire qu'au début, j'accompagnais les adultes à la création d'entreprises. Et j'aimais énormément ça, vraiment. Quand j'ai commencé à accompagner les adultes, je me souviens, c'était au Starbucks de Saint-Lazare, on faisait des points, je les écoutais sur leurs projets. Et je me sentais tellement en alignement avec moi-même et heureuse de vivre ce moment que je me suis dit que c'est ça que je voulais faire pour le reste de ma vie. Sauf que... Plus je parlais avec les personnes que j'accompagnais, plus je me suis rendu compte qu'ils avaient des blocages qui sont liés à leur enfance. C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de personnes qui ont des idées géniales ou des compétences géniales, mais qui se limitent, que ce soit entrepreneuriellement ou dans le domaine salarial, parce que quand ils étaient plus petits, on leur a dit « Tu ne peux pas le faire, tu es trop bête, tu ne comprends rien. » Et toutes ces choses, en fait, on ne se rend pas compte, ça reste ancré dans notre subconscient. Il faut faire un véritable travail pour sortir de là. Et quand je me suis rendue compte de ce type de blocage, je me suis dit, en fait, il faut traiter ça à la source. Et la source, c'est nos enfants qui sont comme des éponges qu'on peut remplir de tout ce qu'on veut, positif ou négatif, afin qu'ils puissent grandir et vivre une vie sans limitations, sans barrières. Donc ça, c'est vraiment le constat que j'ai fait. Et après, il y a la réalité qui m'a mis une droite. Aussi, parce que j'avais participé à un programme de femmes entrepreneurs fait par une grande école de commerce française. Et c'était un programme d'empowerment au féminin. Donc, j'avais raconté mon parcours, etc. à la formatrice qui était d'une cinquantaine d'années. Et moi, l'entrepreneur, comme je t'ai dit, depuis mes 19 ans, je baigne dedans. Je vais à toutes les conférences gratuites. En fait, je ne me nourrissais que de ça. Il y a des gens qui étaient passionnés de danse, de musique, de sport. Moi, j'étais une passionnée d'entrepreneuriat. Et quand j'avais 19 ans, c'était il y a 11 ans maintenant. Ce n'était pas à la mode comme aujourd'hui. Donc, j'étais un peu bizarre. Mais j'étais à fond dedans. Donc, quand j'ai participé à ce programme, tous les types d'exercices que nous faisait faire la formatrice, je les maîtrisais déjà, je les connaissais déjà. Donc, je pense que quelque part, elle a vécu une frustration. Et en plein dans un atelier, elle arrête. le cours devant tout le monde. Elle me pointe du doigt comme ça et elle dit, vous voyez, Milly, là-bas, moi, je vous le dis devant vous, j'ai sept années d'expérience dans le consulting. Elle n'y arrivera pas. Elle n'a qu'à travailler avec les enfants. Comme ça,
- Speaker #0
gratuit. Violent.
- Speaker #1
Mais vraiment gratuit. Oui, oui, gratuit. Donc là, je me retiens de ne pas pleurer devant tout le monde. Et en fait, ça a été une grosse claque. Et ce qui s'est passé, c'est que quelques semaines après, j'ai été contactée par une association sur LinkedIn. C'est trop drôle, l'association 100 000 entrepreneurs. Pour ceux que ça peut intéresser, c'est une association qui vous permet d'aller dans des écoles, dans des collèges, dans des lycées pour parler de votre parcours. Et comme moi, du coup, j'ai eu plusieurs expériences entrepreneuriales quand j'étais étudiante, quand j'étais salariée et hors salariat. En fait, les enfants étaient captivés par mon histoire, par mon parcours. et le professeur a vu une véritable connexion entre moi et ses élèves. Et il s'est dit, il faut absolument que je te présente au directeur de l'établissement. Donc, on y va dans son bureau, je le suis. Il me présente et là, le directeur, il me dit, il aimerait vraiment enseigner l'entrepreneuriat à ses élèves. Et là, ne me demande pas comment, ne me demande pas pourquoi, mais gros coup de bluff, je lui dis que j'ai un programme qui enseigne l'entrepreneuriat aux enfants. Et là, il me dit mais c'est super. Bon, on se cale un autre rendez-vous. Heureusement qu'il a demandé un autre rendez-vous. Il me dit on se cale un autre rendez-vous et vous me présentez tout ça. Donc, j'ai créé un programme pour commencer de trois jours sur l'entrepreneuriat pour un groupe d'élèves de troisième. Je lui ai présenté et il a acheté le concept. Donc là, j'étais complètement surprise parce que ça sortait de nulle part. Je n'avais pas de tarification ni rien. Et il a décidé d'acheter le programme. Je me souviens, il a payé 1500 euros pour trois jours. J'étais wow ! Et ces trois jours-là ont été incroyables. Vraiment, ces trois jours-là ont changé ma vie, j'ai envie de dire quelque part. Parce que je pensais déjà avoir trouvé mon truc avec les adultes. Mais là, l'impact, ça dépensait tout. Toute espérance, c'était juste génial. Les enfants les plus timides se sont exprimés à la fin à la caméra pour donner leur témoignage. Les enfants les plus populaires, ils étaient là à aider les autres. C'était juste magique. Et même le directeur, il était wow. Et c'est là où je me suis dit, OK, les enfants. Et j'ai contacté du coup un lycée parce que du coup, je connaissais des personnes qui ont ouvert un lycée privé. Je les ai contactées, je leur ai dit. Il faut que je fasse le même atelier, mais avec des plus grandes, donc avec une classe de terminale des 15-18. Là, cette fois, je l'aurais offert parce que c'est moi qui l'aurais demandé parce que je voulais voir si ça marchait vraiment sur toute tranche d'âge. Pareil, des excellents retours. Et là, j'appelle mon ancien employeur. C'est pour ça qu'il est important de garder une bonne relation avec son ancien employeur. J'appelle SAP. Je leur dis, mais j'ai un concept génial pour les enfants de vos collaborateurs. Et pareil, ils achètent. et cette fois au double Du prix, et je me suis dit, wow, là, il y a un truc. Au double du prix, et pareil, ils sont conquis, les parents salariés sont heureux. Et c'est comme ça, en fait, que Clésis Junior a commencé, dans les écoles, puis dans les entreprises.
- Speaker #0
D'accord, OK. Donc, c'était une intervention dans les entreprises pour les enfants des collaborateurs, du coup.
- Speaker #1
Exactement. Donc, on intervenait dans les écoles pendant les vacances scolaires pour les classes. et dans les entreprises pour les enfants des collaborateurs. D'accord. Et après, le Covid est arrivé, donc impossible d'intervenir dans des écoles et dans des entreprises. Donc, c'est là où les particuliers sont arrivés avec notre programme phare, l'école des futurs idées.
- Speaker #0
D'accord, ok. Et tout de suite, tu as pensé ce programme en présentiel, dans un lieu, etc.
- Speaker #1
J'ai envie de dire oui parce que quand j'ai commencé dans les écoles, c'était en présentiel. Donc c'était en présentiel et donc moi, je n'avais connu que l'expérience en présentiel. Et en fait, l'expérience en présentiel se passait tellement bien que je ne pensais qu'à ça, à vraiment réussir à faire ce que j'ai fait dans les écoles et les entreprises dans des programmes courts. Mais cette fois, mon challenge, c'était de le faire dans un programme long. Parce que l'école des Futures Leaders, ça dure neuf mois. Donc, c'était vraiment ça le défi, rester en présentiel, mais sur un autre format et avec une autre cible parce qu'elle est particulière. Le B2C, ce n'est pas du tout pareil que le B2B.
- Speaker #0
Oui, donc il fallait que tu…
- Speaker #1
J'avais déjà ce challenge avant de penser en ligne, bien qu'il y avait de la demande parce qu'on est aujourd'hui basé à Agnières dans le 92. On a une première franchise à Meaux dans le 7-7, mais je suis consciente que tout le monde n'habite pas à Agnières ou à Meaux. Donc, depuis le commencement de Clésis, il y a de la demande pour le en ligne. Mais il fallait vraiment stabiliser le présentiel. Et surtout, c'est un nouveau concept et un concept qui s'adresse aux enfants. Donc, l'amélioration continue est importante. Et mon objectif, ce n'était pas de me dire, vas-y, je suis partout, tout de suite, en même temps, et au détriment de la qualité. Et donc, vraiment, c'est là que je les dis, ça a quatre ans. Mais ces quatre dernières années, ça a été vraiment peaufiner le progrès. peaufiner les méthodologies, peaufiner la formation des formateurs, peaufiner comment on recrute les formateurs. Toutes ces choses-là, ça ne s'invente pas comme ça. Donc, j'aurais pu aller très vite, mais l'objectif, c'était vraiment de travailler, travailler la qualité maximum.
- Speaker #0
Et puis en plus, j'imagine que l'expérience pédagogique... Du coup, n'est pas la même en présentiel et en distanciel, surtout avec des enfants, pour retenir l'attention, etc.
- Speaker #1
C'est ça, l'expérience pédagogique n'est pas la même. Et après, là où le Covid a été utile aussi, c'est que comme il y a certaines sessions où avec le groupe en présentiel, on ne pouvait pas réaliser l'atelier en présentiel parce qu'il y avait les jours de confinement. Allez, ce week-end-là, vous pouvez sortir. Ce week-end-là, vous ne pouvez pas sortir. On ne comprenait rien. Donc, il y a certains week-ends où on faisait les ateliers en ligne. Et donc, c'est comme ça qu'on a appris ce qui fonctionnait dans les ateliers en ligne de ce qui ne fonctionne pas. de la bonne durée, de la bonne manière d'animer, du bon temps de pause, de la bonne manière d'interagir, toutes ces choses-là. Donc, ça a été un très bon exercice durant le Covid avant de vouloir continuer à peaufiner le présentiel et de revenir au présentiel. Oui, de revenir au distanciel.
- Speaker #0
Si on revient au tout début de Clésie Junior, quelles ont été les étapes par lesquelles tu es passée pour mettre en place ce projet ?
- Speaker #1
Les étapes, c'est les étapes. Il y en a plein. Parfois commencer, du coup, comme je l'ai dit, réaliser le concept en B2B, avec les écoles, avec les entreprises. Commencer le concept avec un petit groupe. Le premier groupe de Clésie Junior particulier, c'était un groupe de 50 enfants. sachant qu'on a déjà eu une année de plein boom avec au moins 250 enfants. Puis après, on a voulu resserrer pour toujours maintenir la qualité. Donc, on est revenu à des groupes de 150 enfants. Donc, il y a eu une belle expansion en volume. Les étapes... Pour la faire courte et sans rentrer dans les détails, je me suis associée et je me suis désassociée. La partie des étapes, vraiment, s'associer, c'est un vrai sujet. Et pour les personnes qui me demandent aujourd'hui, moi, je dirais, faites votre projet le plus loin possible avant de vous associer. Et vraiment, assurez-vous de vous associer pour les bonnes raisons et pour un bon matching de compétences et pour un même état d'esprit et pour des mêmes choses. Parce qu'après, se désassocier, c'est toute une procédure. Donc vraiment, ne vous associez pas à la légère parce que c'est votre amie, parce que vous connaissez, parce que vous l'aimez bien. Ou toutes ces choses-là, vraiment, faites votre projet avec votre manière de faire.
- Speaker #0
Parce que c'était ton concept et du coup, la personne est venue après. Oui,
- Speaker #1
clairement, c'est ça. Parce que comme je l'ai dit, moi, les enfants, je voulais être pédiatre. J'ai monté ma première boîte dans le babysitting. Une chose qu'on me disait beaucoup au début, c'est que les ingénieurs, c'est génial, etc. Comment vous avez fait et tout. Mais en fait, les gens, ils voient sur les réseaux sociaux une page Instagram qui débarque comme ça. Mais ils oublient que quand j'avais 19 ans, X années avant, je réfléchissais déjà aux enfants. Je réfléchissais déjà à l'importance de faire des choses qui concernent leur centre d'intérêt. Parce que ma boîte de babysitting, c'était une boîte qui... faisaient un matching entre des babysitters et des enfants, mais liés sur leur centre d'intérêt, pour que la garde de l'enfant soit le plus pertinente possible. Parce que moi, quand on m'a demandé de garder un petit, par exemple, la maman voulait que je le fasse réviser le piano, sauf que je ne sais pas, jouer du piano, pour moi, ça n'avait aucun sens. D'où le matching des centres d'intérêt. Donc toutes ces choses-là, en fait, j'y pense depuis longtemps. Moi, comme je vous ai dit, j'ai grandi dans un revenu très modeste. Mes parents sont arrivés en France, mais ils ne parlaient pas très bien français. depuis que je suis... Toute petite, je suis la responsable pédagogique, on va dire, de mes petites sœurs. Donc, à la maternelle, c'est moi qui allais au spectacle. Dès la primaire, c'est moi qui faisais les points parents-professeurs. Au collège, c'est moi qui faisais les points avec la direction de l'établissement sur leur future orientation, alors qu'elles étaient cataloguées parce qu'elles ne répondaient pas aux normes standards attendues par l'école d'intelligence. Elles n'ont pas une intelligence logico-mathématique. Et donc, c'est toutes ces choses-là. qui ont forgé du coup mon parcours et qui ont fait que, en fait, quand Lizzie s'est sortie pour tout le monde, c'était waouh. Mais en fait, ça vient de tout ce que j'ai vécu par rapport à mes petites sœurs, par rapport à mes anciennes créations d'entreprise et par rapport à quand j'étais chez SAP, j'ai fait un graduate programme. Donc, j'ai été pendant neuf mois aux États-Unis, en Californie et en Espagne, où j'ai appris les techniques de vente, prise de parole en public, etc. avec euh c'est Plein de jeunes venant du monde entier, de la Colombie au Japon, à l'Afrique, etc. Donc j'ai eu cette expérience avec une autre culture, la culture américaine, où on voit grand, où on fait... des déclarations positives, où tout est amazing. Et en fait, c'est toute cette construction dans mon parcours qui est venue ensuite dans Clisis. Tu vois, ce n'est pas juste une invention de comme ça. Et généralement, je pense que les plus beaux projets d'entreprise, ça vient vraiment de votre histoire.
- Speaker #0
Et c'est ça qui nourrit le projet carrément.
- Speaker #1
Et c'est ça qui le rend unique. Et c'est ça qui fait que... Peu importe le nombre de gens qui me disent « Ah, mais moi, j'ai toujours eu une idée de création d'école. » Tout le monde a eu une idée de création d'école, si on les écoute. Mais ce qui fait la différence, un, c'est de passer à l'action déjà, mais de deux, c'est l'histoire de chacun. Parce qu'on n'a pas tous vécu l'école de la même manière et on n'a pas tous eu le même rapport à l'éducation, à la pédagogie, à la culture d'autres pays, etc. Ok.
- Speaker #0
Donc du coup, Clésie Junior a vu le jour d'abord. À Agnières,
- Speaker #1
c'est ça, le premier site ? Au tout début, c'était dans le 19e. Mais en fait, le Covid a fermé le lieu. Et du coup, on a pu trouver un lieu à Agnières. Donc la même année, en fait, on a dû le trouver.
- Speaker #0
Ça, c'était un challenge de trouver un lieu pour accueillir ? Ah, clairement. J'imagine, c'est ce que je me dis.
- Speaker #1
Vraiment, trouver des lieux, ce n'est pas évident. Et c'est aussi l'une des raisons qui fait... Donc aujourd'hui, on va se déployer beaucoup en digital pour pouvoir répondre plus rapidement à la demande parce que le business du physique et des espaces de lieux physiques, c'est très complexe, c'est très cher. Ça demande une véritable organisation. En fait, on ne se rend pas compte, mais finalement, c'est de l'événementiel. Et c'est comme si un week-end sur deux, j'organisais un mariage et non-stop. pendant neuf mois de septembre à mai sans temps creux. Et donc, c'est très intense.
- Speaker #0
Ok, ouais, j'imagine bien.
- Speaker #1
C'est très joli en vidéo, mais derrière, c'est très intense.
- Speaker #0
C'est clair. Et est-ce que par rapport à ce que tu vois de ce qui se passe en physique, et puis j'imagine aussi l'interaction entre les enfants, est-ce que ça ne va pas manquer en digital ? et comment retrouver cette connivence un peu ?
- Speaker #1
C'est là où la bonne nouvelle, c'est que non, ça marche très bien en distanciel. Comme je l'avais dit, on l'avait testé une première fois pendant le Covid. Après, on l'avait testé une deuxième fois parce qu'on avait lancé une plateforme qui s'appelait Clésis Plus, dans laquelle on voulait faire quelques ateliers en ligne. Ce n'était pas sur les sujets de l'école des futurs leaders, mais on traitait d'autres sujets comme ça pour continuer à nous perfectionner. sur l'animation des ateliers en ligne. Et là, depuis septembre, on a une promo en ligne de laquelle on a des enfants de la Guadeloupe, du Maroc, du Togo, de la France, bien évidemment, mais vraiment de partout. On a eu des personnes du Luxembourg aussi. Et en fait, c'est là où on voit qu'on a vraiment réussi à trouver la secrète sauce, qui fait qu'en digital, ça se passe super bien. Les enfants sont comblés, les parents aussi. C'est l'avantage aussi du en ligne, c'est qu'il y a le parent derrière qui est trop tôt. Alors qu'en présentiel, c'est plus cloisonné, on va dire, parce que le parent ne reste pas dans les ateliers. Donc, les parents sont contents de voir et on a vraiment mis en place des outils qui font que le parent peut après suivre à la maison et faire un suivi avec son enfant. On a mis les choses qu'il fallait pour et que ce soit en présentiel ou en ligne. Deux fois dans l'année, en fait, on a ce qu'on appelle les points parents booster, dans lesquels le booster fait un point avec le parent de suivi. Chez nous, le suivi, c'est très important pour qu'on puisse vous donner nos observations, pour qu'on puisse écouter vos observations, qu'on puisse vraiment faire devenir un triptyque entre l'école, Clésie Junior et le parent, avec l'enfant au milieu, et que vraiment, main dans la main, ensemble, on travaille pour l'épanouissement de l'enfant et son bon développement. Qu'on puisse ensemble détecter son potentiel, détecter peut-être des axes d'amélioration, détecter des choses où à l'école on va dire « Ah, il est bavard, il est bavard, il est bavard. » Non, on va dire « Ah, ok, il est bavard, mais comment on transforme ça pour que ça devienne une force, pour que quand il soit adulte, l'aisance qu'il a à la prise de parole en public ou même en privé, comment ça peut devenir une force pour l'enfant ? Vraiment... prendre toutes les particularités de chaque enfant et voir comment on peut le transformer pour que ça devienne une force.
- Speaker #0
OK. J'ai plein de questions qui se bousculent dans ma tête. Déjà, est-ce que... Parce qu'on a beaucoup parlé de l'école, mais on n'a pas expliqué ce qu'il y avait pour donner un peu un aperçu du programme. Qu'est-ce que les enfants suivent comme matière ?
- Speaker #1
Oui, donc du coup, chez Clésie Junior, on a six piliers d'avenir. Dans les six piliers d'avenir, il y a l'entrepreneuriat. L'objectif, ce n'est pas que tous les enfants deviennent des entrepreneurs, mais qu'ils aient cet esprit entrepreneurial et qu'ils se rendent compte que leurs idées ont de la valeur. Ça, c'est primordial. Peu importe ce que l'enfant souhaite devenir. On a l'écologie, parce que le monde de demain, c'est le leur. Et en fait, des fois, quand on parle d'écologie, on pense aux déchets. Donc ça, on voit ça avec les enfants en année 1, la revalorisation des déchets, créer des objets. Mais en année 2, par exemple, on parle d'agriculture. Et là, les enfants, nous, on les appelle les juniors, ils se rendent compte que, ah oui, en fait, l'agriculture, c'est un business. Ah oui, en fait, quand j'achète un kilo de carottes et que je le vends, ce n'est pas pareil que quand je râpe un kilo de carottes, que je le mets en boîte et que je le vends ensuite. Donc en fait, on éveille des sujets là-dessus aussi dans l'écologie. Le digital, parce que c'est primordial, il faut qu'ils aient le sens du digital, la logique du code, savoir apprendre à faire un site internet sans coder, des choses comme ça. La finance, l'intelligence financière, l'un de nos piliers phares, parce qu'on a tous appris à gérer l'argent bien trop tard. On leur apprend déjà la notion d'épargne, la notion d'objectif, la notion de dépense, faire des choix intelligents. Quand ils sont en année 3, on leur apprend du coup le système bancaire. Cinquième pilier, la politique. Pourquoi l'objectif, c'est de susciter des vocations ? On a beau se plaindre que nos représentants, nos ministres, etc. prennent des décisions qui ne nous correspondent pas, qui ne nous représentent pas, alors il faut susciter des vocations dès le plus jeune âge et que tous les enfants sachent que c'est possible pour eux aussi. Et sixième pilier qui couvre tout, c'est les soft skills. Les soft skills, c'est la compétence la plus demandée par les recruteurs et ce qui fait la différence. entre deux profils qui ont le même diplôme. Les soft skills, c'est l'intelligence relationnelle, ma manière de m'exprimer, ma manière de me tenir. C'est toutes ces choses qui ne sont pas des compétences techniques, mais des compétences socio-comportementales. Et ça, ça fait la différence. Après, on a ajouté à ces six piliers, en option, en programme complémentaire, la maîtrise de l'anglais avec l'English Class, parce qu'on a la vision que nos enfants, nos futurs leaders, vont aller à l'international, qui vont avoir à communiquer avec des personnes d'autres pays, donc ils se doivent de maîtriser l'anglais. Et on a rajouté un cours en plus sur la prise de parole en public, Kajitolk, parce que c'est tellement discriminant, la manière de s'exprimer, et ça se doit d'être travaillé dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, que ce soit au brevet ou au bac, ils ont mis des épreuves de grand oral, mais on ne nous apprend pas à nous tenir, à nous exprimer, à présenter. Et nous, c'est ce qu'on fait avec les ateliers de KG Talk, de presse de parole en public.
- Speaker #0
Excellent, excellent. Et en fait, tout ça, ça se veut en complémentarité de l'éducation nationale.
- Speaker #1
En complément, on est vraiment un complément. On ne remplace pas l'école. L'école a son rôle, c'est d'enseigner les savoirs fondamentaux. Le français, les mathématiques, vraiment les sujets fondamentaux. Et nous, on vient en fait... prendre cette connaissance que les enfants apprennent à l'école. Donc à l'école, ils apprennent les maths. Et nous, on vient transformer cette connaissance en compétences pratico-pratiques. Donc les maths que l'enfant avait à l'école, et il ne sait pas pourquoi il doit apprendre ces tables de multiplication. Nous, en atelier de finance, on lui fait un jeu dans lequel, mince, il a des impôts et il doit payer deux fois son salaire. Et en fait, il se rend compte que, ah oui, mince, mes tables de multiplication, elles vont me servir aussi dans la vie. par rapport à mes sous. Et là, du coup, ça crée un intérêt chez l'enfant et il comprend pourquoi il doit apprendre cette étape de multiplication, apprendre à poser des soustractions, ces choses-là. L'idée, c'est vraiment de créer du sens et de développer des compétences qui vont leur servir concrètement dans leur vie.
- Speaker #0
C'est tellement limpide quand tu l'expliques. On se demande pourquoi ça n'existait pas avant. Est-ce que tu connais d'autres initiatives ? Peut-être... pas forcément au niveau de la France, mais au niveau mondial, de sortes d'écoles alternatives comme celle-là ?
- Speaker #1
Honnêtement, et avec toute humilité, la seule chose que j'ai vue, c'est en Angleterre, un concept qui apprend le business aux enfants. Mais ça n'apprend que le business aux enfants. En France, il y a des structures qui apprennent le digital aux enfants. Mais ils n'apprennent que le digital aux enfants. Ou sinon, il y a des applications qui apprennent les soft skills. Mais c'est sur une application. Donc en fait, il y a des petites choses à droite, à gauche, mais il n'y a pas de programme complet comme le nôtre qui prend vraiment l'enfant et développe son potentiel sous tous ces axes-là.
- Speaker #0
et qui le suit aussi année après année. Parce qu'on a vraiment construit du coup le concept comme l'école. À l'école, il y a le CP, il y a le CE1, il y a le CE2. Chez Clésis, il y a l'année 1, il y a l'année 2, il y a l'année 3. Et en fait, année après année, on rentre plus en profondeur sur ces thématiques-là.
- Speaker #1
D'accord. Et ça commence à partir de quel âge ?
- Speaker #0
De 3 ans ! Très vite. Dès 3 ans, de 3 à 18 ans, on accompagne... Les juniors, il y en a qui vont dire, c'est pas assez tôt parce que mon enfant commence à deux ans, est-ce que je peux l'inscrire ? On leur dit, on est désolé, mais non. Pour les deux ans, c'est très simple, c'est parce qu'en fait, on ne gère pas les pipis. En fait, il faut que l'enfant soit propre, comme on est dans des lieux physiques, etc. Donc, il faut vraiment que la couche soit terminée à 100% avant de les accueillir. Et aussi, trois, cinq ans, c'est l'idéal. parce qu'il faut savoir que jusqu'à 6 ans, certains 17 ans, l'enfant a un cerveau dit... élastique. Donc ça veut dire qu'il a un esprit absorbant, voilà, c'est ça le mot. Un esprit absorbant, ça veut dire que toutes les choses que vous allez lui donner, encore une fois, bonnes ou négatives, il va les observer. Peut-être qu'il ne va pas s'en souvenir, mais ça va rester ancré en lui parce que c'est ses premières années de vie. Et c'est pour ça qu'on dit souvent qu'il faut apprendre les langues étrangères aux enfants dès le plus jeune âge. Mais en fait, la même manière où on apprend l'anglais, le mandarin, l'espagnol à un enfant, on peut ... leur apprendre l'entrepreneuriat, l'écologie, les notions de digital, toutes ces choses-là dès le plus jeune âge, tant que son cerveau demande à apprendre. Et un enfant, dès qu'il naît, en fait, ses premiers jours, c'est de regarder ce qui se passe, de comprendre. Dès qu'il y a un bruit, l'enfant tourne la tête. En fait, ils ont une soif d'apprendre qui est naturelle. Et l'objectif aussi avec les ex-juniors, c'est de... C'est un challenge, mais de pouvoir garder... Cette soif d'apprendre le plus longtemps possible. Parce que plus on grandit, plus on fait face à des expériences bonnes et négatives sur l'apprentissage, et plus l'enfant peut se braquer aussi sur l'apprentissage. Et c'est là où c'est vraiment très important pour les parents de suivre ce qui se passe à l'école pour que l'enfant ne soit pas frustré par l'école et par l'apprentissage dès la maternelle, dès les CP ou dès ces moments-là. Parce que vraiment, il faut réussir à garder cette soif d'apprendre dès le plus jeune âge. Parce qu'une fois arrivé au collège, on commence à rentrer dans la préadolescence, etc. Ça devient compliqué, il commence à y avoir des influences, etc. Donc, il faut vraiment préserver la soif d'apprentissage.
- Speaker #1
C'est clair que je l'observe beaucoup avec mes enfants. Et mon petit de 3 ans, sans lui avoir expliqué exactement mon métier, a dit à sa maîtresse, à ma maman, elle travaille sur Internet. parce que Ils s'observent tellement qu'ils arrivent à vraiment mettre des mots et à reformater ce qu'ils ont vu pour le redire. Donc, c'est sûr que c'est important. Et parfois, à l'école, vu qu'ils sont sur un programme, ils peuvent des fois frustrer certains enfants qui veulent déborder, aller sur d'autres choses et tout. Et je trouve que c'est vraiment intéressant l'approche que tu proposes pour leur permettre de s'exprimer et de ne pas être frustrée sur certains pans de leur personnalité et de leurs appétences.
- Speaker #0
Du coup, juste deux choses. Ce que tu as dit, c'est que ton enfant, il dit, ma maman, elle travaille sur Internet. C'est-à-dire que maintenant, pour lui, travailler sur Internet, ça fait partie de son champ de possibilités. Donc, on va lui dire dans les métiers, je dis n'importe quoi, mais il y a comptable, il y a médecine, etc. En fait, lui, il est déjà conscient qu'il y a une autre voie également qui est possible, soit en complément, soit de manière 100% autonome. Donc, il a déjà cet éveil-là et ça, c'est super fort. Et deuxièmement, du coup, en fait, l'école a son rôle. Et ça, c'est vraiment quelque chose qu'il faut que les parents comprennent. L'école a son rôle, les professeurs ont leur rôle, l'éducation nationale a sa mission. après à vous parents de vous dire, moi, dans la vision, désolé de parler comme ça, mais dans la stratégie de développement que j'ai pour mon enfant, il faut vraiment le voir comme ça, en fait. Votre enfant, je ne vais pas dire que c'est une entreprise, mais c'est un projet. C'est un projet en construction. Et si vous avez un projet en construction, vous devez avoir une stratégie. Et vous devez vous dire, pour mon enfant, ma stratégie de développement, qui est bien évidemment... Il faut prendre en compte ses intérêts, ses attentes, ses envies, ses particularités, etc. Mais dans votre vision de sa stratégie de développement, il y a l'école, parce qu'il doit apprendre les savoirs fondamentaux. Mais par rapport à moi qui je suis sa maman, je veux qu'il ait également, je vais dire des bêtises, mais cet axe culturel. Qu'est-ce que je vais faire pour qu'il ait également cet enseignement culturel ? Je veux qu'il ait cette dimension spirituelle, religieuse. Donc, quel cheminement je vais mettre en place pour qu'il ait aussi ces compétences ? Je veux qu'il soit éveillé, pour certains, ceux qui rêvent d'avoir un Mbappé à la maison, sportif. Donc, au foot, quelle est la stratégie que je vais mettre en place pour qu'il ait vraiment des séances de foot poussées, qu'il soit accompagné par les bonnes personnes suivies, etc. je veux qu'il puisse vraiment découvrir son potentiel, ses compétences et le préparer à l'avenir qu'est-ce que je vais mettre en place ? il n'y a que les juniors, vous voyez ? il ne faut pas se dire que mon enfant il va à l'école, il apprend des choses il va avoir un métier, non en fait c'est vous en tant que parent, vous devez designer du coup les éléments que vous pensez dont il a besoin et dont même l'enfant des fois réclame et en fait construire du coup vos apports, ses activités en fonction de ça. Et c'est là où les activités extrascolaires sont hyper importantes parce que l'école, moi, je dénigre pas, c'est super important. Et encore une fois, ça a son rôle, mais ça ne suffit pas. Donc, c'est pour ça qu'il y a les activités extrascolaires. Et c'est pour ça aussi qu'en tant que parent, vous devez vous impliquer en fait dans son éducation et pas juste l'emmener aux différentes activités, mais aussi prendre un temps. Du coup, il y a une formation que je vais sortir en 2024 qui s'appelle Booster de réussite. Ça me fait penser à ça. Parce que du coup, Booster de réussite, c'est comment en tant que parent, je peux mettre en place des éléments qui vont garantir la réussite de mon enfant. La réussite de mon enfant, ce n'est pas qu'il devienne riche ou quoi que ce soit, mais c'est vraiment qu'il soit épanoui dans ses particularités. Et pour ça, en tant que parent, je dois déjà me poser avec mon conjoint. ou avec le papa, même si on n'est pas ensemble, pour définir quel est l'ADN de notre famille. Quelles sont les valeurs ? Où est-ce qu'on veut aller ? Est-ce qu'il y a un projet familial qu'on veut faire ? Quelles sont les parties prenantes, en fait, l'écosystème de lequel mon enfant va être ? Parce qu'on se dit, il y a les tatas, etc. Mais en fait, il est important de se poser et d'identifier et de se dire, en fait, OK, cette personne-là, c'est la tata, mais peut-être qu'à cause de certains comportements, je ne veux pas que mon enfant soit trop à proximité de cette tata-là. Et en fait, c'est comme si vous étiez un chef d'entreprise, mais c'est des décisions qu'il faut prendre pour l'épanouissement et le développement de votre enfant. Quelles sont les activités qu'il va faire ? J'analyse mon enfant, prendre le temps pour analyser mon enfant. Quelle est sa couleur au test disque ? Est-ce que c'est un rouge, un bleu, un jaune, un vert ? Quel est son type d'intelligence à mon enfant, sa forme d'intelligence ? Est-ce qu'il est du coup logico-mathématique ? Est-ce que lui, il est visio-spatial ? En fait, il faut que vous preniez vraiment un temps d'étude de votre projet, donc de votre enfant, et de voir quelles sont vraiment les étapes que vous allez mettre en place pour son enrichissement personnel et pour qu'il puisse vraiment devenir tout ce qu'il a envie de devenir.
- Speaker #1
C'est super intéressant, cette position qui... Au final, on a l'impression dans la société qu'on est parent, on devient parent quand on a notre premier enfant, ça y est, on devient parent. Alors que dans la réalité, quand on est parent, on se rend compte que pas du tout, que ça demande plein de choses et qu'au final, on peut se sentir un peu isolé face à ça et pas forcément armé. Et du coup, je pense que c'est super important d'avoir des personnes comme toi et ton équipe pour pouvoir donner certaines directions, certaines clés et faire au mieux.
- Speaker #0
Mais tu vois, quand je parle avec nos super-parents, quand on les appelle, en fait, pour beaucoup, ils voulaient avoir un enfant. Et c'est normal de vouloir avoir un enfant. Et ils ont eu un enfant. Donc, on a eu un enfant. Mais en fait, il y a des questions qu'on ne s'est pas posées. sur l'éducation de l'enfant. Et moi, du coup, avec les e-juniors, ce qu'on veut apporter, notamment avec le programme Booster de réussite, c'est de dire, OK, je suis parent, mon enfant est déjà là, ou bien je suis futur parent. Pause, prise de recul. OK, en fait, je l'emmène où, mon enfant ? Vous connaissez, si on parle des Kardashians, la maman, on l'appelle mom manager parce qu'elle avait une vision pour ses enfants, bonne ou mauvaise, c'est son problème. Mais en fait, elle avait une vision pour ses enfants. Et en tant que parent, il faut aussi qu'on puisse développer une vision pour nos enfants et qu'on prenne le recul pour mettre en place une stratégie. avec eux, avec leur consentement, en faisant ça ensemble, bien évidemment, surtout en fonction de l'âge de l'enfant, pour mieux les accompagner dans la réussite de leur vie. Et ça, c'est important.
- Speaker #1
Ça me fait vraiment penser au film des Sœurs Williams.
- Speaker #0
Exactement. Il avait un plan. Ce film-là, c'est devenu mon film préféré. Quand je l'ai vu, je me suis dit, mais c'est ça, en fait. Et c'est ça qu'il faut expliquer aux parents. Je ne dis pas que... il faut avoir un plan, je dis n'importe quoi, vous avez un plan de me dire mon futur bébé, il sera médecin. Et après, l'objectif, ce n'est pas que vous lui forciez, parce que le papa, en fait, dans la série, Williams, en fait, il dit qu'il avait un plan d'avoir deux filles, mais je crois que des filles, en fait, finalement, il en a eu cinq ou sept, enfin, je ne sais plus combien il en a. Et en fait, il fallait trouver le bon matching. Donc, l'objectif, ce n'est pas d'imposer, du coup, votre vision. sur le premier enfant que vous allez avoir, mais c'est de voir est-ce que cet enfant-là peut répondre à ce plan-là, ou sinon construire avec l'enfant un plan qui va lui correspondre. Et à partir de là, vous devenez son manager.
- Speaker #1
Et ce qu'on voit aussi, et ce que j'ai trouvé ultra touchant, c'est qu'on voit bien que les deux sœurs n'ont pas du tout la même personnalité, la même façon d'agir, et du coup, il va chercher qu'est-ce qui convient à l'une à l'autre, et il les emmène au bout. avec des chemins qui leur sont propres, en fait.
- Speaker #0
Clairement, clairement. Et comme il connaît les forces de chacune, il sait qu'il y en a une qui peut, entre guillemets, éprouver différemment en faisant travailler sa patience parce qu'il sait qu'elle aura la force d'encaisser ce moment-là et l'autre à qui il pousse maintenant parce qu'il sait qu'elle, en fait, il lui faut la chose maintenant. Il connaît ses enfants. Et parfois, on a l'impression de connaître nos enfants parce qu'ils sont là, ils se réveillent, on s'occupe d'eux, etc. Mais je vous assure de créer, pour ceux qui feront la formation, mais avoir du coup votre liste de points que vous observez et les analyser, ça va vraiment faire la différence. Et vous allez voir que comme ce sont des enfants, en fonction de leur tranche d'âge, certaines choses vont évoluer aussi. Et ça vous permet à chaque fois de vous réajuster et de ne pas rester à quand votre fille aimait le rose. Vous voyez.
- Speaker #1
Ok. Je voulais aborder les profils, du coup, des personnes dans ton équipe. Quels sont leurs profils ? Comment tu les choisis ?
- Speaker #0
Alors, du coup, il y a eu plusieurs types de profils. Il y a eu, du coup, des professeurs d'école qui ont travaillé avec nous. Il y en a même qui travaillent toujours avec nous. Et je me suis rendue compte qu'en fait... Ça n'allait pas être mon profil principal parce que quand on est professeur d'école, n'oublions pas, ils ont leur mission. Et on n'a pas la même mission chez Clésie Junior, on est complémentaire, mais on a des missions différentes. Donc, ils ont des manières de faire qui sont ancrées et qui font que leur manière de faire la semaine et la manière de faire le samedi, elle est trop différente. Donc, c'est trop challengeant de déconstruire certaines choses qui sont très bien pour l'école, mais pas pour Clésie Junior parce qu'on ne veut vraiment pas instaurer un climat scolaire. Donc, on a travaillé du coup avec certains profils professeurs des écoles. On a travaillé du coup également avec des infirmières de périculture parce qu'ils ont ces capacités d'écoute et d'analyse qui sont très importantes. Donc, d'analyse où ils ont vraiment cet œil, où ils arrivent à analyser chaque enfant. Et ça, c'est une compétence qui est très utile. On travaille également du coup avec des étudiantes de master. Des étudiantes de master, pourquoi ? Parce que ce qui est intéressant avec ce type de profil, c'est que quand elles sont en cours, elles ont la place de l'apprenant et elles voient un professeur. Donc, elles savent les choses qu'elles aiment et qu'elles n'aiment pas dans les différents types de pédagogie. Et quand elles viennent lors de nos ateliers, en fait, elles ont ce recul. Et quand elles voient un enfant qui commence à... En fait, elles se sentent concernées parce que c'est ce qu'elles peuvent vivre. Et hop, en fait, elles font preuve de créativité. Et pour ce type de profil, ce qui est cool aussi, c'est que... elles ont un intérêt double, c'est que ça développe également leur leadership et c'est des compétences qui vont les aider après dans le marché professionnel. On a également des salariés, des salariés cadres qui ont un travail à la semaine et qui sont en recherche de sens dans leur activité ou qui ont besoin de faire quelque chose qui a un impact. Donc du coup, le samedi, c'est vraiment leur bulle où ils ont leur casquette professionnelle qu'ils mettent un peu de côté. pour se redécouvrir et jouer avec des enfants, tout en leur partageant les expériences qu'ils ont acquis professionnellement pour les aider à gagner du temps. Parce que du coup, avec des anecdotes, avec par exemple un enfant comme je disais qui est comme ça, il peut tout de suite faire une anecdote en disant oui, mais quand t'es en réunion, en entreprise à 8h du matin et que t'es comme ça, ton manager va penser si ça. Et en fait, tout de suite, il y a une corrélation entre le monde professionnel, l'école, et au milieu, il y a Claisy Junior qui est un tremplin entre l'école et le monde professionnel. Donc, on a du coup ce type de profil qui vient enrichir. Les enfants avec des anecdotes, avec des choses très concrètes qui leur permettent de se projeter. Et on a également des profils entrepreneurs qui ont leur business à côté et qui, du coup, peuvent raconter leurs projets, les choses qui leur arrivent et bien les motiver, notamment dans le trimestre entrepreneurial. Mais tout ce type de profils, en fait, ils suivent une formation Clésie Junior de laquelle on les forme à la... pédagogie, à l'animation, à la détection de particularités de chaque enfant. Donc, on les accompagne et tous les supports, tous les ateliers ont été créés par moi-même et en fait, ils déploient tous le même atelier.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Donc, il y a quand même cette harmonie-là qui revient sur ce sujet. Ok,
- Speaker #1
super. Combien vous êtes dans l'équipe en interne dans l'entreprise et l'équipe des professeurs ?
- Speaker #0
C'est une très bonne question. Je crois qu'on est 12-13 formateurs. Non, plus parce que si on compte en ligne, mais en présentiel, du coup, ils sont 12 ou 13 formateurs. Deux membres de l'accueil, donc la welcome team. Et derrière, il y a deux personnes qui collaborent, gèrent la gestion client, etc.
- Speaker #1
D'accord. toi tu interviens en atelier ou pas du tout ?
- Speaker #0
non pas du tout et ça c'est un choix qu'il faut faire vite en tant qu'entrepreneur parce que si vous créez un concept que vous imaginez à grande échelle mais que ça repose sur votre animation en fait vous allez trop vouloir faire et donc du coup ça va limiter votre développement donc dès la première session de l'école des futurs leaders en B2C Merci. Il y a eu un recrutement d'équipe et je n'ai pas animé. Moi, j'ai animé quand on faisait du B2B. Et après, du coup, j'ai formé directement. Et en amélioration continue, en regardant comment ils forment, on a créé du coup la Bible du booster, donc le guide du booster, de lequel on a tout noté, tout référencé, comment on anime, les particularités d'étranger, etc. pour pouvoir aider chaque nouvel entrant. Une chose très importante aussi pour les entrepreneurs, c'est la documentation. Il faut documenter un maximum de choses. Nous, on fait ça sur nos chaînes pour que demain, je dois remplacer un formateur ou accueillir un nouveau formateur. Tout est déjà processé, tout est déjà en ligne. Et la personne peut prendre les grandes lignes, etc. Bien évidemment, il faudra faire une visio, échanger avec la personne et tout. Mais au moins, tout est déjà documenté, prêt à l'emploi. Et demain, je m'absente comme pour mon mariage pendant un mois. En fait, je vois que ça tourne. Et ça, c'était vraiment le plus dur pour moi, le lâcher prise. Parce que du coup, on a pris du temps là, en fait, à se concentrer sur le campus d'Anières et à se concentrer sur la première franchise. Mais là, du coup, maintenant, l'heure est venue de se déployer avec les ateliers en ligne à l'international. Et on l'espère ouvrir de prochains campus. Super,
- Speaker #1
super. Ça va être en parallèle, en fait. Ça va être le digital, mais la partie présentielle va continuer à... Oui. OK. Dans ta posture de chef d'entreprise, est-ce que tu arrives à gérer ton temps perso, pro ? Est-ce que tu arrives à gérer ton énergie ? Comment tu es avec ça ?
- Speaker #0
Ça, c'est un challenge. Et je pense que ça dépend de chaque personne. Moi, j'ai vécu les quatre premières années de Clésis en apnée complète. Et ça, c'est un sacrifice que j'ai décidé de faire. Mais vraiment, j'ai coupé. Relations amicales, même familiales, personnelles, amoureuses, tout ce que vous voulez. Vraiment, j'ai coupé. Et c'est le sacrifice que j'ai fait par rapport à mon projet. Et il faut que vous sachiez quels sont les sacrifices que vous êtes prêts ou non à faire pour votre famille. projet, mais pendant quatre années, vraiment, j'étais en apnée, obsédée par Clésis et son fonctionnement, sa manière de faire, etc., pour développer. Donc, du coup, je n'ai pas été équilibrée, ce qui a créé beaucoup d'anxiété, beaucoup de fatigue, beaucoup de choses négatives, aussi beaucoup de frustrations, parfois à fleur de peau, etc. Et là, du coup, en 2023, j'ai décidé de devenir équilibrée. Je vous dis la vérité, je ne veux pas vous mentir en disant oui, nanina. Donc en 2023, j'ai décidé d'être équilibrée. Donc en 2023, en fait, vraiment, j'ai décidé de... de lâcher prise sur la perfection, parce que ça n'arrivera pas, et de me consacrer plus de temps, consacrer plus de temps à mes relations. C'est comme ça notamment que j'ai pu me marier. Mais vraiment pouvoir consacrer plus de temps à ma vie personnelle, à moi, Milly, qui je suis en dehors de Clésis, parce que certaines personnes, même certains enfants m'appellent Clésis. Et en fait, je ne suis pas Clésis, en fait. éclésistes d'Opéra. pouvoir vivre sans moi. Et donc, vraiment, là, l'idée, c'était de me redécouvrir en tant que personne, prendre des décisions difficiles pour pouvoir lâcher prise, pour pouvoir me reconstruire et prendre du temps pour moi. Mais je pense qu'il n'y a pas de recette ou de conseil pour chaque personne. C'est vraiment à chacun de se dire dans quelle phase de mon entreprise je suis. Est-ce que je suis dans la phase où je dois me consacrer à 1000% et rester concentrée ? Pour certains, ça va durer six mois, d'autres un an, d'autres fous extrémistes comme moi, quatre ans. Est-ce que je suis dans la phase de mon entreprise où là, en fait, j'ai besoin de souffler et de prendre de la hauteur pour me reconstruire ? Parce que du coup, je me rends compte que ma santé et mon état d'esprit impactent aussi l'entreprise et le bien-être des autres. Donc du coup, est-ce que je suis dans une phase où je dois un peu lever le pied et ce n'est pas grave ? Est-ce que je suis dans une phase où ma vie perso... prend la priorité sur mon business. Et ça aussi, c'est des choses dans lesquelles il ne faut pas culpabiliser. Moi, je vois une chose qui m'a aidée à avoir moins d'anxiété par rapport à l'entreprise, c'est de me dire que ma boîte, c'est un projet de vie qui va évoluer en même temps que moi. Donc, il y a des moments où ça va être clésis-mili, des moments où ça va être mili-clésis, des moments où ça va être clésis-mili, peut-être. Je pense que l'équilibre n'existe pas, mais à peu près. Mais en fait, il faut accepter et considérer les saisons de sa vie. J'ai connu du coup la Milly avec Clésis à fond. Là, du coup, je vais entrer dans une nouvelle ère où ça va être Milly mariée plus Clésis. Et demain, je vais connaître une nouvelle ère où ça va être Milly mariée avec des enfants plus Clésis. Donc, il ne faut pas se dire, ah mais mon équilibre doit être comme ci, doit être comme ça. En fait, votre équilibre, il va changer en fonction des... des priorités de votre vie et en fonction des saisons de votre vie. Et c'est là où il faut faire attention à ne pas trop se comparer avec ce qu'on voit sur les réseaux sociaux parce que chacun est à des stades de sa vie différents. Si t'es maman avec quatre enfants et que tu te compares à une jeune fille de 19 ans qui n'a pas de charge, pas de responsabilité ou quoi que ce soit, tu vas être frustrée alors que vous n'êtes pas du tout dans le même cycle de vie et donc vous n'êtes pas prêts au même sacrifice et vous n'avez même pas la possibilité. de faire le même sacrifice. Donc, il faut être conscient de soi, en alignement avec soi et apprécier, en fait, son cheminement.
- Speaker #1
Merci de porter ce message parce que c'est un message que je porte là depuis 2023 puisque j'étais 5 ans à fond et à me comparer à des personnes qui n'avaient pas d'enfants. Moi, j'en avais deux. Et du coup, j'ai fait un burn-out début d'année par rapport à ça. donc c'est Vraiment, j'en parle énormément depuis que je l'ai fait parce que je pense qu'on n'entend pas assez ce discours et que les gens, chacun, culpabilisent dans leur coin. Et je pense que c'est très important de pouvoir s'écouter et de créer sa forme d'entrepreneuriat, celle qui nous convient, celle qui est alignée avec toutes nos particularités de vie et nos ambitions, nos objectifs, etc. Et que chaque forme d'entrepreneuriat se vaut en fait parce que c'est la nôtre.
- Speaker #0
Clairement, clairement. Et vraiment, il y a des étapes dans votre vie entrepreneuriale où vous allez vous dire, par exemple, pour ceux qui sont entrepreneurs et salariés, j'ai envie de quitter mon taf pour me mettre à fond dans la boîte. Mais à un moment, vous allez vous dire, bon, finalement, je peux reprendre une boîte, je peux reprendre le salariat et avoir ma boîte à côté. En fait, tout est valide. En fait, tout est bon. Parce qu'en fait, là, tu l'as très bien dit, on n'a pas tous les mêmes objectifs et les mêmes ambitions. Peut-être que vous allez voir quelqu'un sur Instagram qui va vous dire « Je vis de l'entrepreneuriat, je vis de l'entrepreneuriat. » Mais peut-être que cette personne-là, elle n'a pas de projet immobilier. Mais quand vous allez avoir un projet immobilier, la réalité va vous donner un punch en pleine face et va vous dire que pour avoir de l'immobilier, il vous faut un CDI. Et là, qu'est-ce que tu fais ? « Ah ben non, je me compare à la nana sur Instagram qui, elle, dit « Mais en fait, vous n'avez pas les mêmes ambitions, vous n'êtes pas au même niveau dans votre vie en fait. » Donc vraiment... déculpabiliser et... vivez votre truc vivez votre histoire et vous allez voir en plus que plus vous allez prendre des décisions fortes et des choses inattendues qu'on traversait, plus ça va alimenter votre histoire, votre storytelling, votre marketing et un jour si vous décidez de créer un livre, il y aura plus de chapitres il faut finalement le prendre comme ça là on est à fin 2023
- Speaker #1
Est-ce que tu ressens déjà la décision que tu as prise de te prioriser ? Ouais, t'es contente ? Bah oui !
- Speaker #0
C'est vraiment le syndrome de la jeune mariée toute hystérique. Désolée, désolée, peut-être que ce truc va partir au bout d'un moment, mais tant que c'est là, j'en profite. C'est bien, c'est bien. Mais ouais, bah oui, clairement. Je ne me serais jamais mariée si je ne m'étais pas priorisée. Je ne me serais jamais mariée si je ne m'étais pas écoutée. Je ne me serais jamais mariée si je n'étais pas prête à décevoir l'opinion de certaines personnes. Je ne me serais jamais mariée si je ne m'étais pas priorisée. Vraiment. Donc, priorisez-vous. Il y aura des belles choses. Et votre entreprise ne va pas subitement disparaître. Ça, c'était ma crainte. Je ne prenais jamais de vacances. Et cet été, je suis partie, je crois, une semaine. Et en fait, je me suis rendue compte que c'était toujours là, en fait. Donc, ne vous inquiétez pas, en fait, ça va très bien se passer. Respirez un grand coup. Chaque personne a ses propres problèmes. Chaque personne a ses propres galères. C'est juste qu'ils ne le disent pas parce que c'est le jeu des réseaux sociaux. Donc, vivez votre truc. Vivez votre truc. Et le plus important, c'est que vous, vous soyez vraiment maître de... des décisions que vous avez prises et que vous puissiez dire à la fin du parcours que vous avez vécu vos décisions, que ça a été pour du succès ou pour un échec, au moins vous auriez été, je suis un peu fatiguée, en tout cas vous auriez été vraiment maître de vos choix, de vos décisions, des conséquences et vous allez rebondir. Il n'y a rien de grave en fait. Entreprendre, ne pas réussir, ça va valoriser votre CV pour avoir un autre job. Être mieux payé, être confortable, entreprendre et réussir, c'est bien aussi. Mais du coup, il faut profiter du chemin, comprendre que ça prend des années. Ça ne prend pas un an, deux ans ni trois ans, mais ça peut prendre cinq ans, sept ans, dix ans. Il faut juste apprécier le chemin dans lequel vous êtes parce que c'est votre histoire.
- Speaker #1
Très bien. On arrive à la fin de l'interview. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ? De quoi tu rêves ?
- Speaker #0
Vous pouvez me souhaiter plein de bébés. Parce que je veux avoir mes propres juniors. Et blague à part, vous pouvez me souhaiter quoi ? Vous pouvez souhaiter à Clésis, du coup, vraiment de se développer à l'international. Ça, c'est vraiment un cri du cœur, la demande est là. Donc du coup, maintenant, il faut réussir à mettre les bons process pour. et de développer aussi cette... partie dont on a beaucoup parlé aujourd'hui, formation des parents. Aujourd'hui, on a le Centre des Superparents à côté des ateliers enfants, où les parents qui sont inscrits ont des ateliers sur la parentalité, leur bien-être, l'évolution. Mais l'objectif aussi pour nous, ça va être notamment en ligne, de proposer plus de formation pour que les parents réussissent à faire cette prise de recul et de réussir à leur donner les armes pour mieux accompagner leur parentalité. et côté éducation surtout, pour donner les chances à leurs enfants, les clés qu'ils veulent leur donner. Vraiment les aider à déployer leurs enfants.
- Speaker #1
Je ne t'ai pas posé la question si tu étais accompagnée de partenaires, s'il y a des soutiens d'entreprises par rapport au projet ?
- Speaker #0
Des soutiens d'entreprises ?
- Speaker #1
Comme des sponsors ?
- Speaker #0
Non, honnêtement non. Vraiment, Clésis, c'est un fonds propre de zéro, vraiment avec ce que j'avais vraiment petit à petit et ça a grandi vraiment de zéro. Aujourd'hui, du coup, là, depuis que le Covid est passé, on ne pouvait pas rentrer dans les entreprises et les écoles. Mais 2024, on a des nouvelles programmations dans des entreprises. Donc ça, c'est une bonne chose. Mais sinon, non, vraiment, c'est du fonds propre. Non, c'est du fonds propre. Je ne sais pas quoi dire. J'ai pensé à la levée de fonds. Je ne vais pas spoiler, mais vous allez me voir dans une émission en 2024. Mais avec le recul, en fait, c'est très difficile à prendre comme décision de lever des fonds ou pas parce qu'on fait rentrer des investisseurs. On doit travailler avec de nouveaux types de personnes, avec peut-être un nouveau type de pression en fonction de l'investisseur qu'on fait rentrer.
- Speaker #1
Par rapport à la souveraineté de ton projet, là où tu veux l'emmener, etc.
- Speaker #0
Exactement, exactement. Donc, je n'arrive pas encore à me positionner sur cette question. Donc, pour le moment, c'est du 100% fonds propres. Donc, ça prend du temps. Donc, c'est long, mais c'est la paix que j'ai pour le moment. Donc, peut-être que demain, on refera un podcast épisode 2 et je dirai, ouais, vas-y, c'est bon. Cinq ans, six ans de clésis, je suis fatiguée, je lève des fonds et on va plus vite. Mais là, du coup, en plus que je viens de commencer à trouver un semblant d'équilibre, tranquille.
- Speaker #1
Ok, ok, trop bien.
- Speaker #0
On va voir.
- Speaker #1
On arrive aux deux dernières questions rituelles du podcast. La première, c'est quelles ressources tu pourrais recommander aux auditeurs ? Ça peut être le format que tu veux, un livre, une vidéo, enfin, comme tu veux. une ressource qui... peut-être toi t'as aidé et que tu veux transmettre aux auditeurs ?
- Speaker #0
Une ressource ? Là, comme ça, en fait, moi, j'écoute beaucoup de podcasts. Donc, podcasts et YouTube, ça, j'en écoute beaucoup. Je regarde beaucoup Business Impact de David Laroche, dans lesquels il interview des entrepreneurs qui ont fait plusieurs millions, etc. Après, juste quand je dis qu'il faut écouter ça, mais à petite dose aussi, parce qu'il ne faut pas que ça vous frustre. Parce que l'écart est vraiment très grand. Donc, je regarde de temps en temps. J'ai découvert un autre podcast aussi que j'aime bien qui s'appelle Richissime. Et ça, j'aime bien parce que je trouve que c'est rare. Ça parle vraiment d'argent sans tabou. Et il y a un épisode vraiment que je recommande à tout le monde en ce moment. Il y a un épisode qu'elle a fait avec le fondateur de Live Mentor sur l'anxiété financière. Alexandre Dana voilà exactement et ça ce podcast pour moi il est d'utilité publique faut arrêter de rêver faut vraiment que tout le monde l'écoute c'est vraiment je
- Speaker #1
le mettrai dans les ressources merci beaucoup et la dernière question c'est qui tu verrais à ta place sur ce podcast pour raconter son parcours sa vision
- Speaker #0
Bah du coup, je vais positionner mes deux copines. Donc Ashley Auguste de Little Nappy. Donc elle a aussi un parcours entrepreneurial atypique et elle vous le racontera mieux que moi. Mais du coup, c'est vraiment pour moi, Ashley, c'est ne pas se comparer dans son projet et vivre son truc à côté du salariat, sans salariat, etc. Vraiment, elle a vraiment pris des décisions sans se soucier du regard des autres. Et pour ça, je l'admire beaucoup. Et Karen, la fondatrice, l'auteur des Icons de Kimia, que j'aime beaucoup parce que vraiment, c'est aussi une personne très, très, très déterminée. Et elle, par son histoire, elle montre que l'auto-édition, c'est possible. Et son travail avec la distribution, faire distribuer son livre dans différents pays, dans des librairies, etc. C'est tout un parcours. Et c'est trop fort comment elle a réussi à faire ça toute seule.
- Speaker #1
Super. Merci beaucoup pour tout ça. Merci beaucoup pour tout ce que tu as pu nous partager. Franchement, c'était ultra riche. Et je pense que les auditeurs vont être ravis d'avoir tous ces conseils. Et j'espère que beaucoup d'auditeurs aussi découvriront ton projet. Moi, en tout cas, je le suis de très près. Et j'espère que mes enfants pourront bénéficier de ça aussi. donc voilà, merci encore pour tout et puis à très vite
- Speaker #0
Avec grand plaisir. A très bientôt.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si ça t'a plu, tu peux soutenir gratuitement le podcast en laissant un avis sur Apple Podcast ou Spotify et partager l'épisode autour de toi. Je te donne rendez-vous dans le prochain épisode de Pourquoi t'as fait ça ? Ciao !