- Speaker #0
Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast sororal et en puissance. Je suis Noellie Salgueira, coach business et leadership féminin, et j'aide les entrepreneurs à affirmer leur leadership de manière badass et à faire exploser leur bise grâce à des stratégies adaptées. Dans ce podcast, j'explore les pouvoirs cachés des femmes en allant de la confiance en soi à l'entrepreneuriat, du marketing à la spiritualité, du féminisme à la maternité ou encore de la manifestation au rapport au corps et à la sensualité dans le but de t'aider à décoller tes pouvoirs cachés et à les assumer plein de mieux. Alors sur ce, installe-toi confortablement et je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui dans ce nouvel épisode de podcast parce que j'ai eu le plaisir de recevoir Geneviève Gauvin qui est une entrepreneure qui m'inspire énormément. Vous allez voir pourquoi au fil de cet épisode on se rejoint sur beaucoup de sujets et beaucoup de valeurs et je pense que cet épisode, j'en suis sûre, va vous inspirer un max et vous rebooster un max. Geneviève, si vous la connaissez pas, je pense que... La plupart des personnes devraient la connaître puisque c'est l'organisatrice et l'hôte du bundle de formation annuel Ka-ching et c'est aussi la voix qui anime le podcast Effrontée et qui animait avant le podcast les vraies affaires et aujourd'hui elle est venue sur le podcast Pouvoirs Cachés pour nous parler d'entrepreneuriat, d'ambition, de comment dépasser ses barrières mentales, de comment passer à l'action, de comment se démarquer dans une industrie qui est bouchée de par son authenticité, de par... une image de marque qui soit hyper bold et tout ça sans filtre et de manière hyper flamboyante puisque c'est ce qui définit le mieux je pense les deux mots qui définissent le mieux Gen donc voilà j'espère sincèrement que cet épisode vous plaira si c'est le cas pensez à le partager sur les réseaux sociaux allez c'est un petit avis sur votre plateforme d'écoute préférée, n'hésitez pas à aller poser toutes vos questions à Gen si jamais vous en avez en écoutant cet épisode et surtout faites nous des retours par rapport à ce que vous avez pensé de cette discussion, sur ce je vous propose de vous installer confortablement et de passer une bonne nuit Hello Gen, merci beaucoup de nous faire l'honneur de venir sur le podcast Pouvoirs Cachés aujourd'hui. Je suis trop contente de te recevoir. Comment est-ce que tu vas ?
- Speaker #1
Écoute, tout l'honneur est pour moi. Je suis vraiment très flattée déjà de ton invitation. Écoute, ça va super bien. On dirait que je suis dans une phase de renouveau ces temps-ci, après un début d'année qui a été assez rock'n'roll. Fait que là, il y a comme plein de nouveaux projets, plein de nouvelles idées, beaucoup d'énergie. Fait que c'est comme un bon moment, je te dirais.
- Speaker #0
Ah, c'est trop cool. C'est trop cool, oui. On va en parler du début d'année qui a dû être hyper intense pour toi avec tout ce qui s'est passé. mais avant ça, pour toutes les personnes qui vont écouter cet épisode de podcast et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, au-delà de ce que tu fais aussi, on aimerait savoir qui est-ce que toi tu es, Geneviève, en tant qu'être humain à part entière de ton business.
- Speaker #1
Écoute, j'aime croire que je suis la personne qui crée des expériences significatives dans la vie des gens et dans la mienne aussi. Vraiment, que ce soit à travers les différents projets que j'ai, donc j'ai le podcast effronté. aussi qui maintenant a plus qu'un an. Je suis contente déjà. J'avais un podcast avant qui en avait eu quatre, mais quand on recommence, tous les petits milestones comptent. Et je suis aussi l'organisatrice du Bundle Catching qui a eu cinq ans cette année. Mais donc, à travers ces projets-là et à travers les autres projets que je fais, j'aime ça créer ces expériences-là, ces moments pivots dans la vie des gens, je te dirais, où tu réalises quelque chose par rapport à toi, par rapport à ton parcours, par rapport aux opportunités qui s'offrent devant toi. C'est très grand comme mission dans le sens où ça peut être répondu de tellement de façons, mais c'est quelque chose que je veux faire aussi pour moi, pour créer une vie vraiment dans laquelle je suis confortable, dans laquelle je peux vraiment m'épanouir, puis je veux donner les mêmes outils aux gens aussi. Ça passe par plusieurs chemins, ça passe par plusieurs méthodes aussi, mais je te dirais que c'est vraiment ça ma mission à la limite. C'est pas tant moi d'être l'experte de quoi que ce soit, c'est de documenter mon parcours vers cette vie-là qui... qui me satisfait deeply, très profondément, puis de donner les outils aux autres en mettant le spotlight sur les différents experts finalement, pour dire, eux autres, ils savent de quoi ils parlent, on va les écouter ensemble, puis on va tous s'élever ensemble.
- Speaker #0
Trop bien. Et en parlant de ton parcours, du coup, tu t'es lancée il y a un moment, tu t'es lancée en 2013. Qu'est-ce qui a fait que tu t'es lancée dans l'entrepreneuriat à ce moment-là ? Qu'est-ce qui t'a amenée à être là où tu en es aujourd'hui aussi, finalement ?
- Speaker #1
Écoute, l'entrepreneuriat pour moi est arrivé dans ma vie un petit peu par hasard, dans le sens où j'ai jamais été une leader dans la vie. Tu sais, quand j'étais très jeune, j'étais plus une personne de groupe. J'étais quelqu'un de co-op. J'ai fait de la danse pendant 13 ans. On était dans une troupe. J'ai fait du théâtre. Évidemment, c'était pas une pièce solo. C'était tout le temps des trucs de groupe où... on allait gagner ensemble, quoi que ce soit. Évidemment, en théâtre, on ne gagnait pas grand-chose, mais à part l'espèce de satisfaction personnelle. Mais c'était tout le temps, on va s'élever ensemble. Ça a vraiment été une thématique qui a fait partie de ma vie toute. depuis que je suis née. Puis à la fin, quand je suis rentrée à l'université, il y avait des stages rémunérés, donc des stages en entreprise pour nous aider finalement à trouver un petit peu quel genre de poste, parce que j'ai étudié en communication, marketing. Évidemment, on ne finit pas avec un titre quelconque, on n'est pas des communicateurs, donc il fallait quand même trouver un peu dans quelle, tu sais, est-ce que c'est les relations publiques, est-ce que c'est, je ne sais pas, DA en agence, Coordo, et ainsi de suite. Bref, tout ça pour dire qu'en faisant ces stages-là, je me suis rapidement rendue compte que c'était vraiment pas pour moi de travailler pour quelqu'un d'autre. Donc, c'était vraiment plus comme, OK, j'aime ça les trucs co-op, mais j'aime pas ça me faire dire quoi faire. Donc, j'ai essayé de trouver une solution qui fonctionne pour moi. Puis, c'est à peu près à ce moment-là que mon chum, lui, mon chum, mon copain, mon mari maintenant, s'intéressait vraiment à tout ce qui était infoproduit à travers le email marketing de d'autres entrepreneurs américains qui étaient des formateurs à l'époque sur la fitness puis la santé, ce genre de trucs-là, parce que lui, c'était dans ses sujets. Lui, il les suivait comme consommateurs, finalement. Puis il a remarqué, finalement, que ce modèle-là était disponible de créer des produits d'information, les vendre à travers des affiliés, ensuite utiliser le email marketing pour faire du remarketing. il est comme tombé là-dedans, puis il m'a un peu entraîné avec lui, parce que c'était comme, hey, tu sais, ça serait intéressant pour toi aussi, tu n'aimes pas ça, te faire dire quoi faire. Je suis comme, je ne sais pas, je ne connais pas ça, on était en 2012, à l'époque, même 2011, je suis comme, c'est bizarre ton truc. Puis éventuellement, il m'a introduit à, bien, il n'est pas qu'il la connaissait, mais bref, il entend parler de Mary Forleo, qui est une coach américaine, qui est encore coach d'affaires américaine. et je tombe en amour avec son univers, je tombe en amour avec ce qu'elle crée qui est complètement différent de la vibe, tu sais, le business, les conférences, tout le monde est en veston, puis c'est quelqu'un qui aime danser, qui aime rire, ses vidéos, il y a beaucoup de parodies, c'est drôle, tu sais. Puis je me reconnais beaucoup dans son parcours, dans elle, puis je me dis, je veux être la prochaine Mary Forleo, tu sais. Et puis, bref, je suis un peu tombée là-dedans à travers mon chum. Puis j'étais comme, ah, OK, il y a comme une solution à ne pas... En fait, il y a une alternative au 9 à 5. Il y a une alternative au CDI, aux salariés, aux salariés, je veux dire. Donc, je me suis vraiment plongée là-dedans. Puis éventuellement, on s'est associées avec mon chum parce que toute seule, j'ai trouvé ça très difficile initialement. Puis là, on est en 2013. Fait qu'évidemment, en 2024, ça fait 11 ans de ça. Donc, le parcours, il y a eu mille et un essais, mais tout a été vraiment bâti au travers des infoproduits, du marketing d'affiliation, les collaborations aussi. L'affiliation étant à la base de la collaboration, c'est vraiment juste la méthode technique. Donc, ça s'est vraiment bâti autour de ça. Puis, tout ce début de parcours-là était sur le marché anglophone, américain même, parce que c'était là qu'il y avait le plus gros bassin de personnes. C'est là qu'on a visé. Puis, en 2017, on est revenu au Québec parce qu'on était… Digital Nomads, et on voulait avoir un enfant, puis ça coûte cher d'avoir un enfant à l'étranger, donc on s'est dit, on va revenir au Québec pour accoucher. Puis là, j'avais besoin d'amis entrepreneurs qui comprenaient ma réalité, puis c'est à partir de là que l'idée a germé de commencer à faire du contenu vraiment business franco. Puis ça, en 2018, finalement, mon projet est né, puis là, il a évolué depuis.
- Speaker #0
C'est dingue, c'est dingue ton parcours. Et tu vois, c'est drôle parce que tu racontais dans ta jeunesse ce que tu as fait, le fait que tu as toujours fait des choses en groupe pour gagner ensemble. Et ça se retrouve aujourd'hui dans ton projet principal, en fait.
- Speaker #1
C'est magique. C'est quelque chose que... Pour moi, c'est quelque chose qui a toujours fait partie de ma business déjà. Je parlais de l'affiliation. C'était vraiment, on s'associe, on associe nos forces ensemble, que ce soit, en fait, à la limite, les audiences, mais aussi nos connaissances, comment est-ce qu'on peut s'aider à vraiment s'élever. Puis pour moi, c'est une façon extraordinaire de s'élever, surtout quand on commence, à la limite, parce qu'on est tout seul, on ne connaît rien, vraiment de rien à la base. De s'associer avec des personnes qui ont des connaissances complémentaires, déjà... Puis on ne parle pas d'associer comme des entreprises, c'est final, on co-own une entreprise. Ce n'est vraiment pas ça, c'est vraiment juste de faire des collaborations temporaires qui font en sorte que, bien c'est ça, on met ensemble toutes nos ressources pour vraiment s'élever. On a commencé comme ça sur le marché anglo avec aucune audience, mais des partenaires qui croyaient en notre produit, qui a fait en sorte que rapidement, on a été capable d'avoir des revenus dans les six chiffres. Puis quand j'ai commencé en français, j'ai utilisé exactement la même technique. Puis tu sais, le podcast, c'est aussi un bel exemple de ça. Dans le sens où quand on commence avec un podcast, de faire ces entrevues-là, on profite aussi de la visibilité et chacun profite ensemble de s'élever. C'est une façon de s'élever ensemble plus rapidement. Rising tide lifts all boats Puis c'est une belle application de ça. On peut croître solo, en silo. et que les gens viennent à nous un à un, mais ça va beaucoup plus vite quand on collabore ouais,
- Speaker #0
et il y a quelque chose qui est hyper intéressant avec toi, tu vois, parce que t'es connue un peu pour ton côté flamboyant, pour ton audace pour ton sens non, pas du tout mais je trouve ça fou parce que même si ce que tu fais c'est de l'affiliation donc de la collaboration avec d'autres gens t'as quand même ton image de marque, de ton business qui sort du lot en fait et qui se démarque malgré le fait que tu collabores avec d'autres personnes, comment est-ce que t'as fait pour arriver justement à faire en sorte que ta voix résonne, j'ai l'impression que ta voix résonne en tout cas de point de vue extérieur plus fort que les autres au travers de tes collaborations, c'est même si tu collabores avec d'autres personnes j'ai l'impression que c'est toi qui es en lumière tu vois qui stand out dans tout le truc
- Speaker #1
Oui, je comprends. Mais en fait, c'est tellement important d'avoir cette personnalité-là qui est bien définie en collaboration, justement, dans le sens où comme on ne veut pas être les deux beiges, on veut créer une nouvelle couleur ensemble. C'est ça un des beaux avantages de la collaboration, justement, c'est d'aller… Je parlais des ressources, puis des audiences, puis tout, mais quand on collabore ensemble, on amène les qualités des marques personnelles de chacun. Si on a une marque qui est non définie, qui n'existe pas vraiment… on va se faire écraser un petit peu par la marque de l'autre. Donc, pour moi, ça a toujours été important, ça, d'avoir une marque que les gens reconnaissent. Mais, tu sais, à la limite, la marque, dans mon cas, ça n'a jamais été quelque chose de très intentionnel, dans le sens où c'était quelque chose qui était important depuis le début de ma business, vraiment, le branding, la stratégie de marque. Ça a toujours été quelque chose dans ma tête, mais je n'ai pas créé une marque de façon stratégique. Donc, là... qu'est-ce qui va la différencier ? Ça va être ses cheveux roses. J'ai pas pensé à ces choses-là. J'ai juste... Je me suis juste permis d'être 100% moi, puis d'exprimer ce que j'avais envie d'exprimer. Oui, quand on est capable, rétrospectivement, de faire une analyse des valeurs, puis de déterminer... Je pense que les autres voient plus la marque Jen que moi-même, parce que moi, je fais juste être Bibi, tu sais. Je fais juste être moi. Les gens me posent, pourquoi les cheveux roses ? Je dis, mais pourquoi pas ? Tu sais, c'est parce que ça me tente. C'est juste, la personne derrière considère que c'est elle, tu sais. Donc, je pense qu'à partir du moment où je me suis permis d'être ça, j'ai pu vraiment être... en toute confiance, incarner ça, incarner cette brand-là, clairement. Puis, tu sais, il y a beaucoup du parcours aussi qui aide à être très... bruyante comme je le suis, tu sais, dans le sens où, ben, ça fait longtemps déjà que je suis en affaires. Le fait aussi que, tu sais, quand je te disais que moi, les collaborations, puis je suis quelqu'un qui est très timide en one-on-one, pour vrai, puis là, les gens sont genre Ah oui ? Mais comme, tu sais, dans un... Si tu me mets dans un cadre où je connais personne et personne ne me connaît, donc, ben, c'est complètement que des étrangers, je vais être très timide, j'ai de la misère à approcher les gens, je suis un peu comme Oh ! Mais s'il y a quelqu'un qui me connaît, que ce soit même si moi, je ne connais pas cette personne-là, si quelqu'un me connaît, je tombe tout de suite en mode force, en mode genre, ou si j'arrive avec une amie, c'est comme, OK, on own the place. La collaboration fait ça aussi chez moi. Ça m'aide à sortir ces facettes-là qui sont plus en confiance. Après ça, ça ne veut pas dire que je ne vais pas travailler l'autre côté aussi, mais j'utilise ces outils-là pour être dans ma confiance. Quand je te parlais aussi du parcours, il y a un des messages dont je parle beaucoup, c'est l'argent. Je ne suis pas quelqu'un qui... Je ne suis pas quelqu'un qui est déjà on accumule, on accumule, on accumule parce que juste pour l'argent. Mais je crois que l'argent est bien pour augmenter notre qualité de vie, pour augmenter la qualité de vie des gens autour de nous, pour créer des souvenirs. Je veux qu'on parle d'argent parce que c'est comme ça qu'on crée aussi de l'abondance. Moins on en parle, moins les gens sont équipés pour gérer leur argent. Donc, c'est pour ça que je parle de ce message-là. Mais ce confort d'en parler, c'est parce que j'ai été aussi dans une situation où ça a été très difficile financièrement en affaires. Puis je me suis dit moi, je vais régler ma situation. je vais documenter mon processus et au fur et à mesure que je documente, les gens me répondent, ils m'envoient, ils me valident. Ça m'aide énormément. Donc, de continuer à partager cette histoire-là, à partager en toute authenticité aussi et de recevoir le feedback des gens qui me disent... wow, ça résonne tellement avec moi, ça encourage et ça donne beaucoup de force à continuer de le faire de façon authentique.
- Speaker #0
Ouais. En fait, c'est quand tu le fais de manière authentique que c'est naturel et c'est là que tu n'as pas à te poser la question de comment est-ce que je fais pour me démarquer dans cette industrie là où il y a déjà beaucoup de gens. C'est juste en étant toi-même à 100% et en n'ayant pas peur de... de l'être et de déranger et de recevoir, comme tu sais, des feedbacks qui parfois vont être hyper inconfortables à entendre mais qui vont aussi te permettre de te réaligner ou de t'affirmer encore plus aussi.
- Speaker #1
100% ? Non, pas vrai ? Mais t'as un bon point sur les feedbacks qui, des fois, sont inconfortables, mais ça ouvre la discussion, puis ça permet aussi d'avoir une perspective qui est plus riche, une perspective qui est plus... Ça veut pas dire que ça va faire changer ton opinion, mais d'avoir cette discussion-là, puis d'ouvrir cette discussion-là, ça te permet, justement, de voir les différents feedbacks et, toi, de te positionner par rapport à ça. C'est quoi mon opinion, finalement ? Maintenant que j'ai un peu plus de côté de la médaille, c'est quoi mon opinion complète ? Mais pour vrai... un petit pas à la fois de partager le parcours. À chaque fois que je le fais de façon extrêmement authentique, la vague de... C'est pas tant une vague d'amour, ce l'est aussi, mais la vague de merci, ça résonne tellement avec mon expérience, m'encourage à continuer de le faire. Puis je pense que c'est un message que tout le monde peut entendre parce qu'on a peur des fois de justement partager les échecs, partager les moments plus difficiles, les émotions, puis... je suis aussi dans la même team de on peut choisir quel moment, quel truc Et encore plus loin que ça, je suis dans la team on partage les choses qui sont guéries, pas les choses qui sont encore des plaies ouvertes parce que c'est là qu'on apprend vraiment de ces événements-là. On apprend des leçons, finalement, quand on a guéri, quand on est capable d'avoir une vision plus large de la situation. Mais de partager ces choses-là, ça résonne et ça nous permet d'être encore plus dans notre authenticité de façon confortable.
- Speaker #0
Ouais, complètement. Et qu'est-ce que tu aurais envie de dire, tu vois, peut-être qu'il y a des femmes qui nous écoutent aujourd'hui et qui, elles aussi, aimeraient arriver à s'incarner, à prendre plus de place de manière authentique, mais qui ont cette petite voix dans le fond de leur tête qui leur dit, si tu partages trop et qu'on te juge, tu vas être rejetée, on va te rabaisser. Comment est-ce que tu vas... intégrer la critique ? Est-ce que ça va être compliqué ? Et en fait, du coup, elles se bloquent complètement dans leur prise d'action. Qu'est-ce que t'aimerais leur dire à ces femmes-là ?
- Speaker #1
J'aimerais leur dire que ça se peut que ça vienne d'un moment difficile du passé. de moments dramatiques un petit peu du passé quand on était jeune, où on a été nous-mêmes, puis qu'on s'est fait pointer du doigt en se faisant dire c'est pas correct rentre dans le moule ce genre de trucs-là. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont vivre cette situation-là. J'ai été de cette personne-là aussi. Ça fait mal, puis c'est difficile ensuite de croire qu'il y a des gens qui peuvent nous aimer pour qui on est. Puis il va toujours continuer d'avoir des gens comme ça. Il va toujours continuer d'avoir des gens qui n'aiment pas notre vibe. Personnellement, moi, je sais que je polarise des gens par ce que je dis, par les messages que je dis, parce que les gens entendent argent puis ils ne vont pas creuser plus loin à savoir de quoi je parle vraiment. Puis ils vont juste dire, ah non, non, non. Elle fait juste parler de cash pour du cash, puis être superficielle, capitaliste, non, non, non. Non, mais c'est un classique, puis je me suis fait dire. Mon point, c'est que ça continue, puis plus on est soi-même, plus il va y avoir des gens avec qui ça ne va pas résonner, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas correct. Il y a plein d'entrepreneurs que je suis, que je respecte, avec qui je ne résonne pas tant que ça, au niveau des messages, au niveau de la vibe, mais que je respecte quand même pour leur travail sur comment est-ce qu'ils bâtissent les choses, leur ambition aussi. La vibe de quelqu'un, le branding de quelqu'un ne veut pas dire grand-chose finalement sur... la qualité de l'entrepreneur derrière. Fait que, même si tu vas pas raisonner avec toutes ces personnes-là, c'est correct, tu peux quand même t'en faire des amis, puis peut-être qu'ils vont revenir plus tard, puis ça m'est arrivé plein de fois aussi, où des gens vont dire Toi, là, ton énergie masculine, c'est bien trop, ils reviennent comme un an plus tard, puis ils sont comme Bien, tu sais, finalement, en ce moment, j'ai besoin de ça. Puis je suis comme Ok, cool ! I'm still here, tu sais. Mais c'est quelque chose qui prend... C'est quelque chose qui prend du temps. on me regarde aujourd'hui et les gens sont comme Oh shit, je ne pourrais jamais être comme ça. Moi, je n'ai pas commencé là. Je suis quelqu'un avec les cheveux bruns dans la vie. Je n'ai pas les cheveux roses de naissance. J'ai les cheveux bruns. Ça a été long avant de me rendre jusque-là parce que j'avais peur un petit peu. C'était comme un gros big move. J'ai commencé avec des petites teintes de roses. Quand je regarde les anciennes, je suis comme Oh my God, c'est tellement soft. Mais à l'époque, c'était comme Oh wow ! Oh, c'est rond ! Mais chaque petit pas comme ça fait en sorte qu'éventuellement, t'es capable d'aller encore plus. Puis là, tu creuses dans c'est qui Jen ? C'est qui ta personnalité ? Mais ça prend ces petits pas-là. Tu peux pas faire du zéro à cent. Tu peux pas te comparer à mon chapitre 10. T'es rendu au chapitre 1. de vraiment, probablement, se laisser le temps d'expérimenter, d'explorer aussi c'est qui cette personne-là, petit bout par petit bout. Puis on va peut-être découvrir aussi des affaires qui sont vraiment inconfortables. Je vais te donner un exemple. j'ai organisé un gala en février dernier en personne. Puis le dress code, c'était Dress to impress yourself Moi, j'avais aucun... C'était comme Faites ce qui vous tente, mais impressionnez-vous. Sortez de votre propre zone de confort parce que vous allez être dans un endroit où tout le monde va le faire. Puis j'ai eu des gens qui sont arrivés en sweatpants puis en hoodie toute rose, mais... Ça allait tellement à l'encontre, entre guillemets, du dress code, parce que tout le monde était tout bien chic avec des paillettes, que c'était aussi dérangeant, tu sais. Mais c'est la même chose, ça respecte le dress code. Fait qu'il y avait un peu de tout, mais il y avait des gens, des collaborateurs d'ailleurs. qui étaient des gens sur la scène, qui m'ont dit, J'ai tellement de couleurs dans la face, j'ai tellement de paillettes, c'est tellement pas moi, mais je suis tellement contente de l'avoir essayé, par exemple, parce que ça explore, ça me montre qui est-ce que je peux être. Ça ne veut pas dire que je vais être ça tous les jours, mais de l'essayer puis de le vivre, ça me donne des informations sur qui je suis. Fait que, tu sais, d'essayer un peu plus curieux, finalement, dans le différent. Écoute, c'est la même affaire avec mes ongles. Mes ongles sont rendus tellement longs avec du gros nail art. mais quand j'ai commencé, c'était tellement intimidant pour moi d'aller juste dans le salon, avec une amie en plus, mais c'était intimidant parce que j'étais comme, je ne connais pas le vocabulaire, je ne connais pas les produits, je ne connais pas les techniques, je ne sais pas ce que je vais demander, est-ce que les gens vont penser que je suis un clown ? Genre, toutes ces pensées-là, puis maintenant, c'est comme, non, mais c'est juste, it's nice, ça fait partie de la personnalité, tu mais d'essayer ces choses-là, ça me permet de voir c'est qui Jen, puis bien, c'est plus par l'exploration comme ça qu'on peut trouver.
- Speaker #0
ouais complètement et c'est l'exploration sans avoir peur de se tromper entre guillemets ou de se rendre compte qu'en fait ça ne nous convient pas parce que c'est comme ça qu'au final t'arrives à une version de toi qui est la plus alignée possible et qui est la plus épanouissante possible et c'est trop drôle tu
- Speaker #1
parlais de la personne qui est venue en sweatpants et en hoodie oh gala c'est une copine à moi Jodie c'était tellement parfait et puis t'es venue on a échangé après et puis j'étais comme mais t'es en plein dans le dress code, de quoi tu parles, tu sais, mais je comprends son point, je comprends son point aussi, tu sais, tout le monde était vraiment en paillettes, puis intense, mais comme, mais c'était parfait, c'était parfait, c'est une sorte de zone de confort, par exemple, parce que la zone de confort à cet événement-là, c'était somewhat chic, tu sais, mais là, fait que je trouve ça génial.
- Speaker #0
C'est trop, trop bien, vraiment, le message que tu fais passer est extraordinaire, et je me dis que pour avoir cette vision-là aussi et arriver à ramener cette vision-là dans ton business, ça a dû passer par beaucoup d'évolution et j'ai envie de te poser une question que j'adore poser à toutes les mamans entrepreneurs. Est-ce que la maternité a changé ta vision de toi-même, je pense que oui, mais ta vision du business aussi ?
- Speaker #1
La maternité n'a pas changé ma vision de moi-même. Je ne suis pas... Il y a beaucoup de femmes qui quand ils deviennent mère, vont devenir... Je ne sais pas, il y a quelque chose qui clique de différent dans leur tête. Le rôle de mère, la maternité, ça devient très, très, très important. On s'entend, je mets des astérisques partout, j'adore mon fils, c'est vraiment... J'adore mon fils. Cela dit, le rôle de mère n'est pas quelque chose qui me motive tant que ça. Je préfère mon rôle d'entrepreneur, honnêtement. Cette liberté-là que j'ai d'explorer moi-même. pis que des fois, le rôle de mère va me limiter dans ce sens-ci, dans cette exploration-là. Ça va être très souvent tourné vers un autre individu qui est hors de moi-même. Pis il y a beaucoup de personnes qui vont... Il y a beaucoup de femmes que tu vas leur demander Ah, ben, t'es qui ? Puis là, elles les meurent, puis elles vont répondre Ah, ben, je suis maman de XYZ de 5 ans, puis je suis la femme de quelconque. Je dis, c'est pas ça que je t'ai demandé. Je t'ai pas demandé ton rôle par rapport à d'autres personnes. Je t'ai demandé toi. Toi, t'es qui ? Puis c'est pour ça, en tout cas, moi, j'aime ça travailler justement sur moi parce qu'entre autres, ça donne aussi cette opportunité-là aux autres de le faire. Puis mon rôle de maman, pour moi, je le vois en étant... Je vais tellement être la meilleure personne possible que mon fils peut juste être inspiré par ça. C'est comme ça que je vais être la meilleure mère. Mais ça n'a pas transformé ma vie. Parce que même avant que mon fils naisse, j'avais cette liberté-là. On était digital nomads Quand il est né, ça nous a imposé à moi et à mon chum, qui ont à peu près le même modèle d'affaires encore, de travailler vraiment moins. Ça nous a mis des barrières parce qu'on a décidé de le garder à la maison avec nous pendant les trois premières années au lieu de l'envoyer. à la garderie, en français la crèche, mais nous, l'école commence seulement à 5 ans. Donc, pendant 5 ans, il faut que tu t'en occupes d'une certaine façon. La plupart des parents vont l'envoyer à la garderie. Nous, on s'est dit, on voyage beaucoup. Logistiquement, c'est compliqué de l'entrer puis de le sortir de la garderie. On va le garder avec nous, mais donc, ça nous a imposé de travailler vraiment 15 à 20 heures semaine maximum parce qu'on ne pouvait pas payer pour un service privé qui allait nous coûter vraiment cher. Donc... c'est pas tant que la maternité a shapé mon entreprise, parce que j'avais déjà cette flexibilité-là, mais ça a mis des barrières très claires, par exemple, sur je peux pas travailler plus que ça et donc ça m'a beaucoup aidée au niveau essentialiste à dire non aux choses qui étaient non essentielles, et vraiment de faire le tri, puis de déterminer qu'est-ce qu'il était. Et ça, c'est des apprentissages qui sont encore avec moi, mais qui existaient avant aussi un peu, parce que là, ils ont été vraiment très, très, très appliqués. Puis de choisir seulement les projets qui, moi, allaient me « fulfill » , qui allaient vraiment me nourrir, mais aussi de faire en sorte qu'ils étaient très rentables pour la business. Donc, j'ai dit non à des entrevues, j'ai dit non à des projets, j'ai dit non à des collaborations, non, non, non, non, non partout.
- Speaker #0
parce qu'il fallait que ce que je fasse soit le métier qui soit vraiment aligné avec ce que je voulais c'est hyper intéressant parce que parfois tu vois quand il y a un enfant qui arrive et qui avait déjà un business à ce moment là il va se poser la question de restructurer pour pouvoir avoir une vie qui va nous convenir alors que toi en fait si j'ai bien compris t'avais déjà parvenu à construire un business une structure qui allait te permettre bon en optimisant derrière mais d'accueillir un autre être dans ta vie sans pour autant mettre de côté et te priver de faire des choses qui te font kiffer aussi
- Speaker #1
Oui. Il y avait un gros focus avant Elliot, mon fils. Il y avait un gros focus avant Elliot sur ne pas échanger du temps contre de l'argent. Donc, il n'y avait pas de besoin. J'ai pris un mois de congé maternité à peu près du tout. Puis pendant ce mois-là, ça n'a pas fait grand-chose parce que ce n'est pas comme si j'étais nécessaire pour générer des revenus au quotidien. Sur un plan annuel, oui, évidemment. Puis c'est encore mon rôle aujourd'hui. moi, je vois mon rôle sur un plan annuel. Si je suis là, puis je dois être là quotidiennement pour générer des revenus, ça me limite et je ne me sens pas bien. Puis les gens de ma team passées et futures et présentes vont pouvoir témoigner. À chaque fois qu'on m'arrive avec un projet où je suis obligée de créer quelque chose tout le temps, à la même heure, ou encore si on me demande, mais là, ça va être... Il va y avoir des appels Q&A, puis des hot seats, puis je suis comme... Parce que je vais être obligée d'être là tout le temps. ça pour moi c'est quelque chose un peu de problématique d'être coincé pour générer des revenus puis d'être là puis d'être obligé parce que si j'ai envie de prendre une pause si j'ai envie de voyager je peux pas ou ça devient difficile donc ça a toujours été une valeur core donc quand le petit est arrivé, ça n'a pas changé grand-chose, honnêtement. Puis rapidement, j'ai pu me remettre à travailler sur mes projets en choisissant lesquels allaient vraiment être le plus rentable puis j'ai bâti une étape à la fois. Mais effectivement, le modèle était déjà en place pour que quand le bébé arrive, on était prêts à le recevoir.
- Speaker #0
C'est hyper inspirant, je trouve. C'est une vision que je partage aussi donc ça fait du bien de l'entendre, tu vois. J'aime beaucoup. Et tu nous parlais tout à l'heure du bundle catching, que le début d'année avait été hyper intense pour toi. J'aimerais bien qu'on revienne un petit peu là-dessus et que tu nous partages quelles ont été les étapes clés pour préparer le dernier lancement de ton bundle catching, qui c'est la cinquième année. Donc, je pense que d'année en année, tu vois, la chose a évolué. Et le dernier bundle, tu as revu un petit peu la structure du bundle pour ramener des nouveautés dedans. Donc, tu as vraiment... ça a été quoi les étapes clés pour toi pour que ce soit une si belle réussite ?
- Speaker #1
Écoute, je te dirais que le projet a vraiment évolué d'année en année, comme tu dis, puis c'est une année où j'ai vraiment...
- Speaker #0
ajouter beaucoup de nouveautés dans le projet. Notamment parce que dans les dernières années, il y a eu des messages qui sont venus en feedback comme on a envie de nouveautés, on a envie de nouveaux formateurs. Dans les objections qu'on entendait beaucoup, c'est j'ai déjà plein de formations en ligne ou c'est plus des formations pour moi, des gens qui ont avancé dans le processus. C'est cool parce que c'est ça qu'on veut pour eux. On veut qu'ils évoluent. en termes de rentabilité puis de ramener les gens vers nous, c'est sûr que je voulais trouver une option pour ça. Puis comme c'était la cinquième année aussi, je voulais tout faire plus gros, plus grand, célébrer finalement le fait que c'est un projet qui dure, un gros projet qui dure autant longtemps dans le temps qu'il n'y a pas nécessairement, tu sais, je ne sais pas beaucoup d'entrepreneurs qui font des trucs comme ça pendant cinq ans. Puis c'est pas long, mais dans l'univers de la business, c'est assez long.
- Speaker #1
Ça l'est quand même, oui.
- Speaker #0
Oui. Donc, j'ai vraiment fait beaucoup de changements. Donc, dans le fond, pour le plan de lancement, qu'est-ce que c'est ? C'est qu'on avait l'expérience Catching qui était une espèce d'expérience gratuite de prix lancement où on apprenait à connaître les formateurs qui incluaient des formations dans le bundle la semaine suivante. Donc, pendant sept jours, les gens recevaient deux vidéos par jour gratuites avec une stratégie gratuite dedans pour les aider à... à bâtir un momentum justement pendant cette semaine-là. Puis ces entrevues-là ont toujours été tournées via Zoom parce que je suis au Québec, parce qu'il y a beaucoup de mes collègues qui sont à l'autre bord d'un océan, malheureusement. Ou heureusement, en fait, je ne possède pas d'avion. Mais c'était un peu compliqué de faire les trucs en personne. Mais je me suis dit cette année, on va y aller en ligne, je vais aller faire le tournage en personne avec mes collaborateurs européens au Québec aussi. Ensuite, je me suis dit, on avait toujours eu un événement une espèce de party de clôture qui était un live sur Instagram le vendredi à la fin du lancement pour vraiment finir en beauté, mais répondre aux questions des gens qui hésitent aussi. Je me suis dit, je vais faire une opportunité pour faire ça en personne. J'ai toujours voulu faire un événement en personne. On va le faire. On va faire un événement en personne. Donc, tu sais, il y a déjà eu ces gros morceaux-là aussi. Ah oui, puis je parlais des objections tantôt. Pour en venir aux objections, dans le fond, je me suis dit, on va créer un bundle qui est avancé pour les gens qui ont... qui ont évolué avec les anciennes éditions puis qui sont rendues un peu plus loin. Donc, on va créer ça pour répondre à cette objection-là. Puis, je vais aller focusser aussi sur plein de nouveaux formateurs. Donc, tout nouveau partout. Le processus est tout le temps le même pour répondre à ta question aux phases. Dans la première phase, c'est tout le temps de trouver les partenaires, de s'assurer qu'on met les bases. à l'automne, c'est là où on tourne l'expérience Catching. Évidemment, je me suis déplacée à Paris en 2023 pour aller faire le tournage. En novembre, après ça, c'est très marketing, marketing, marketing. Mais le bundle, c'est un mix entre, surtout de mon côté, c'est beaucoup de marketing et de la logistique. Parce que moi, je n'offre pas de formation dedans. J'en offrais avant, maintenant, je n'en ai plus. C'est de l'organisation d'événements. Donc, il y a beaucoup du behind the scene que c'est juste la tech en arrière, s'assurer que les formations sont bien en place, que tout fonctionne. Puis encore là, il y a toujours des petits bugs par rapport à la tech. Mais beaucoup de marketing aussi, s'assurer que tous les collaborateurs comprennent bien qu'est-ce qu'on va faire, fournir du matériel, les sales page. Il y a beaucoup, beaucoup de ça. Ça fait que c'est tout le temps la même, c'est à peu près tout le temps la même timeline. recrutement, tournage de l'expérience, préparation de tout ça, marketing, tech marketing. Puis après ça, on arrive au lancement à peu près. Mais ça, ça prend des mois. Dans les quatre premières années, je prenais six à sept mois d'organisation. L'an passé, c'était plus autour de neuf à cause de l'événement en personne que j'ai voulu me prendre un peu plus d'avance. Maudit bon choix, je te dirais. Mais dans tous les cas, c'est à peu près tout le temps les mêmes choses. C'est tellement un gros événement que je te dirais d'aller dans tous les détails, dans les phases, ça serait un peu complexe. Mais c'est un gros événement qui nécessite tout ce planning-là à...
- Speaker #1
d'avance ça fait que ça ressemble pas mal à ça ça répond à ta question oui merveilleusement bien et comment est-ce que tu gères niveau mental ces périodes qui sont quand même hyper intenses
- Speaker #0
Écoute, je dirais qu'il y a beaucoup de support de gens autour, spécifiquement cette année qui a été assez rough parce qu'il y a eu des changements dans l'équipe à l'interne en novembre. Puis novembre, c'est très tard pour avoir des changements dans l'équipe à l'interne à cause de ce projet-là qui est lancé en février. Puis même avant ça, parce qu'à partir du 15 janvier, on lève l'embargo sur qui sont les formateurs. Fait qu'il y a déjà quand même du mouvement en janvier. très tard, novembre pour ça. Ça a été difficile à cause qu'il y a eu des problématiques avec la salle aussi. J'ai dû engager une agence d'événementiel à quatre mois de l'événement, ce qui est assez short pour un événement de 300 personnes aussi. Ça a rajouté des coûts, il y a eu des pertes financières à cause des problèmes avec la salle. On a dû changer de salle à 60 jours de l'événement. Je veux dire, ça a été un peu intense. Mais dans tous les cas, je te dirais que vraiment, cette gestion du stress-là, c'est avec les gens autour parce que moi, je n'allais pas laisser, je n'allais pas mettre de côté mon engagement envers les gens, envers mes collaborateurs surtout. C'est sûr envers les clients, mais les clients... Ça n'aurait pas tant changé leur vie s'ils avaient skippé un catching cette année-là. Ils auraient juste dit, ah bien, j'ai moins de... J'ai eu plus de temps pour consommer les formations de l'an passé, whatever. Mais pour moi, c'est important de tenir ma parole envers mes collaborateurs puis de faire en sorte que le projet se passe coûte que coûte. Ça a fait en sorte qu'il y a beaucoup qui sont... qui sont retombés sur mes épaules à moi parce que, bien, il y a une nouvelle personne dans l'équipe qui n'était pas nécessairement formée comme il faut, qui n'avait pas... J'étais la seule dans l'équipe qui avait déjà traversé, finalement, d'anciens catching. J'ai eu beaucoup d'aide... je t'ai parlé de support, oui, psychologique d'amis, mon chum, ma famille, mais j'ai eu d'aide de collègues qui m'ont aidé gratuitement, qui m'ont juste aidé à faire de la rédaction, à faire les posts de médias sociaux, qui m'ont aidé pour la tech parce qu'il fallait que j'apprenne des trucs que je n'avais pas bâtis moi-même dans les dernières années. Donc vraiment, c'est... réaliser à quel point toutes ces collaborations-là, puis le réseau que j'avais bâti à travers les années, puis tu sais, on parle beaucoup de réseau, de genre, ah oui, le réseau, c'est important, mais c'est dans des situations comme ça, c'est dans des situations où on a besoin de cette aide-là que là, vraiment, on retombe sur des gens avec qui on a bâti des relations qui sont solides, qui vont nous aider parce que ça leur tente de nous aider, tu sais. Donc, il y a vraiment eu beaucoup de ça. tu sais, j'étais très fatiguée, j'étais épuisée mentalement. Pour te donner un exemple qui est très parlant, le contenu du gala, le gala était donc la dernière journée du lancement, le 23 février. le contenu du gala a été fait la veille. Je savais ça allait être quoi, les quatre sujets des panels, et c'était tout. J'ai même pas eu le temps avant de préparer mon intro, mon outro, mes transitions. J'ai même pas été capable de me pencher là-dessus jusqu'à la veille. Puis là, à la veille, il fallait que je crée puis que j'apprenne tout le texte par cœur. Donc, quand tu regardes l'événement, j'étais là avec mon iPad, puis je lisais pratiquement parce que j'étais comme... Je l'ai écrit hier, tu sais. Fait que c'est vraiment à ce point-là. J'étais fatiguée, mais c'était... Mais je savais qu'il y avait une fin. Ça me motivait aussi, parce que, tu sais, quand ta vie, c'est ça, c'est pas pareil. C'est là où tu t'en vas vers un burn-out, honnêtement. Mais je savais qu'il y avait une fin. J'étais... Overall, j'étais heureuse de faire ça parce que je savais que c'était un projet qui me tient à cœur aussi. Donc, c'est un projet que j'aimais. Donc, écoute, je te dirais qu'il y a une espèce de... J'ai découvert beaucoup de résilience chez moi cette année, mais j'ai aussi découvert à quel point j'ai bâti quelque chose de cool avec mon réseau, je te dirais.
- Speaker #1
Ouais, c'est dingue. Je me rends compte en t'écoutant, il y a beaucoup de résilience, il y a un mental... un mental qui a l'air d'être assez ancré, un bon entourage et tout ça, est-ce que dans ton parcours entrepreneurial, tu as vécu des moments là où... Ce ne sont jamais des échecs, mais des moments là où tu as dû vraiment essayer de faire péter des barrières mentales parce que tu t'es rendu compte que si tu ne le faisais pas, tu allais rester dans cette... comme on dit,
- Speaker #0
je veux pas être vulgaire dans cette lumière mentale j'ai tout le temps des gros mots mais j'essaie de me calmer je suis pareil mon podcast est explicite pas pour rien parce que je sais pas dans quel épisode je vais être dégueulasse mais dans tous les cas dans tous les cas écoute c'est arrivé plein de fois c'est arrivé plein de fois mais je te dirais qu'avec le temps ça devient beaucoup plus rapide pour moi de prendre des décisions qui vont être difficiles pour d'autres. Je remarque ma merde mentale. Je remarque cette bullshit-là rapidement. Puis aussi, dans une ouverture totale de l'analyse, finalement, de qui est Jen. c'est de se poser ces questions-là. Est-ce qu'en ce moment, je fais ça parce que j'ai peur ? Est-ce qu'en ce moment, d'être vraiment autant directe avec moi-même et de se poser ça, et aussi de recevoir ça de quelqu'un. Je m'attends à ce que les gens me disent ça. Je veux qu'ils me disent ça. En ce moment, tu es en train de parler avec ton égo. Je fais comme... Oui. Oui. Tu sais, d'être très honnête par rapport à moi-même puis de ne pas juger ça parce que c'est des choses aussi qu'on a toutes. On a toutes des bobos. On a toutes des bobos de quand on était jeune. Des traumas d'enfance, on en a tous, là. Ça ne veut pas dire que nos parents ont été violents physiquement. Des fois, c'est juste parce qu'ils nous ont élevés de la façon qu'ils pensaient le mieux puis que finalement, ce n'était pas ça qu'on avait besoin émotionnellement puis ça a créé une cicatrice. Mais la cicatrice est là puis il faut encore conduire avec. puis de savoir que la cicatrice existe, ça te permet aussi de l'accepter, de la comprendre, puis des fois, peut-être un petit peu de la guérir avec des yeux essentiels qui vont te permettre qu'elle disparaisse un peu. Mais mon point, bref, c'est que justement d'être tellement honnête envers soi-même comme ça, que tu enlèves ces lunettes-là, t'enlèves les lunettes de bullshit, ça te permet d'avancer tellement plus rapidement, puis je pense que je te dirais que c'est comme ça maintenant, par exemple, la salle, La salle, dans le fond, ce qu'on s'est fait annoncer, c'est que la salle n'était absolument pas adéquate pour les besoins de la salle. Il y avait des trucs qu'on ne s'était pas fait dire. Puis la triste réalité, c'était qu'il y avait deux options. C'était soit on reste à la salle pour le gala, mais l'événement qu'on va donner n'est pas vraiment l'événement qu'on a vendu. Il fallait que l'événement termine à 10 heures. il n'y avait pas le droit de musique, on n'avait pas le droit de danser. Il y avait comme des règles qui sont un peu sorties de nulle part. Donc, si on se dit, ça va être vraiment trop compliqué. J'aurais pu parler de la peur. Évidemment, j'étais accompagnée par une organisatrice d'événements. Je n'ai pas fait ce move-là toute seule. Je savais que j'étais accompagnée par une pro, mais quand même. Soit qu'on dit, ça va être ça à cause que sinon, le contraire est inconfortable. Ou on prend le risque de dire, non, on s'en va, on change de salle à 60 jours, évidemment accompagné, mais aussi, on laisse 24 000, 17 000 euros sur la table parce que c'était le dépôt non remboursable qu'on ne pouvait pas reprendre. C'est déchirant de laisser cet argent-là derrière. Puis dans des situations financières très serrées, des fois, la réponse, c'est, je ne peux pas me permettre non plus de laisser ça derrière. Il n'y a pas une réponse cookie-cutter pour tout le monde. Mais si on peut se le permettre... personne ne peut vraiment se le permettre, mais tu comprends ce que je veux dire. S'il y a moins de stress financier, c'est sûr que ça fait mal de laisser cet argent-là derrière, mais c'est de l'argent, je veux dire, de comprendre que ça va, ça vient, qu'on va en refaire. Je l'ai dit au début, pour moi, c'est pas juste d'accumuler de l'argent qui est important, c'est qu'est-ce que cet argent-là peut me permettre et permettre comme expérience significative pour les autres. J'étais comme, c'est pas grave, on va faire. Fait qu'en dedans de 15 minutes, la décision, elle était prise. C'était juste comme, bien, on le sait, c'est quoi la décision. On va le faire. C'est un bold move, mais on va le faire. Fait qu'il y a comme un... Puis je le répète, cette honnêteté-là radicale avec moi-même, c'est pas quelque chose qui est arrivé du jour au lendemain. C'est vraiment... c'est une discussion de long terme, d'accepter les patterns puis d'accepter ma façon de réfléchir, de la voir aussi de la façon la plus objective possible, de prendre le feedback des autres aussi avec cette objectivité-là puis de savoir que les gens veulent notre bien aussi. Évidemment, tu ne poses pas la question à n'importe qui, à tout vent, tu poses la question à des gens qui t'ont confiance puis qui vont te donner... c'est une réponse qui fait du sens, un rapport aligné avec toi. Mais dans tous les cas, d'accepter ces messages-là puis d'accepter que tu es quelqu'un qui est imparfait, ça te permet rapidement aussi de prendre des décisions qui sont plus bold je te dirais, puis d'enlever cette bullshit » -là mentale. on en revient toujours à l'audace il faut j'aimerais que les gens soient plus audacieux et ça revient à l'espèce d'analyse et d'exploration de qui on est, on est plus audacieux quand on est confortable de l'être aussi tu sais Puis des fois, c'est dans l'inconfort aussi qu'on grandit. Il n'y a pas comme de... Ah oui, mais c'est toujours comme ça dans la vie qu'on grandit. Non, il y a des façons. On va grandir dans l'inconfort, on va grandir dans les défis. Puis, don't get me wrong, en février, je n'étais pas en mode Oh, gratitude de toute cette croissance que je suis en train de vivre ! Non, non, j'étais fatiguée, toute à l'émage. Mais, en rétrospective, c'est beaucoup de croissance. C'est... j'ai fait énormément de sauts dans le temps avec les décisions que j'ai prises déjà d'organiser un événement comme ça. Tous les défis que j'ai rencontrés m'ont accéléré parce que c'est des processus que j'aurais pu... des décisions de réalisation que j'aurais pu faire avec le temps, tranquillement, de façon plus confortable. Ça a été une année rock'n'roll et en rétrospective qui a eu beaucoup de leçons, d'apprentissage. mais c'est rough ! C'est très difficile de passer au travers de ça. Donc, c'est ça. Comme je disais tantôt, je savais que c'était un projet qui me tenait à cœur quand même. Je savais qu'il y avait une fin, et c'est pour ça que j'ai poussé autant que j'ai poussé. Parce que maintenant, sinon, si c'est pas aligné, si ça fait juste mal... il y a peut-être des discussions à avoir avec soi-même.
- Speaker #1
Je compatis, vraiment. S'il y a des femmes ou des personnes, de manière générale, qui nous écoutent et qui ont envie de découvrir ce que tu proposes, qui se demandent quand est-ce que va sortir le prochain bundle, etc., tu leur conseilles quoi ? Tu leur donnes rendez-vous où et quand ?
- Speaker #0
Je te dirais que le meilleur endroit pour me suivre au quotidien, ça va être sur Instagram. Mon profil, c'est bar en bas, Geneviève Gauvin. et sinon de s'inscrire de s'abonner au podcast Effronté qui est un podcast où finalement j'explore les différentes façons d'avoir du succès de façon bold j'explore les différentes ambitions qu'on peut avoir qui ne sont pas que des ambitions d'argent on peut avoir des ambitions de temps par exemple je veux travailler cinq heures par année pour moi c'est autant bold comme objectif que de faire cinq millions par année tu sais donc d'explorer ces différentes façons-là de vivre une vie qui est qui est effrontée selon la plupart des gens. Puis à travers mes épisodes solo, je vais documenter mon propre parcours aussi. Donc j'invite vraiment les gens à aller rencontrer les différents entrepreneurs à travers le podcast qui vont pouvoir peut-être les inspirer à trouver c'est quoi leur modèle à eux, leur donner la permission aussi d'aller explorer, d'aller... dans leur propre personnalité finalement aussi donc ça va vraiment être là qu'on va pouvoir me retrouver et avoir toutes les nouvelles sur la suite merveilleux,
- Speaker #1
il y aura tous les liens de toute manière dans la description de l'épisode pour tous les curieux et les curieuses merci beaucoup Geneviève pour toutes ces belles informations, pour ton partage tellement puissant qui je sais va en inspirer plus d'un et plus d'une et moi tu m'as tu m'as trop touchée, ça m'a fait trop du bien d'entendre ton partage, donc merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci à toi pour les bons mots, j'espère énormément que ça va résonner avec les gens qui écoutent. Puis s'il y a des expressions québécoises que vous avez pas compris, venez me voir dans les DM sur Instagram, je vais pouvoir vous les expliquer.
- Speaker #1
t'inquiète normalement ils ont l'habitude parce que je reçois pas mal de équipes d'équoises ça va aller et si ça te dit on va passer aux 5 questions flash pour clôturer cette vidéo pour qu'on en sache encore plus sur toi t'as parlé pendant une heure mais j'ai envie d'en savoir plus est-ce
- Speaker #0
que t'es prête ?
- Speaker #1
qu'est-ce qui te fait te sentir vivante ?
- Speaker #0
être sur une scène énormément j'ai pas eu beaucoup d'opportunités de le faire dans les dernières années mais j'ai développé une addiction récemment tu t'es redécouvert un truc avec le gala ? avec le gala les différentes conférences que j'ai faites à l'automne, ça m'a rappelé mes jeunes années sur la scène d'avoir le spot-tête sur moi tout seul c'était addictif
- Speaker #1
Trop génial. Si tu pouvais être un animal, lequel serais-tu et pourquoi ?
- Speaker #0
Oh, je serais certainement pas un animal de compagnie, je serais beaucoup plus wild que ça. Une panthère ? Je sais pas. Mais quelque chose comme ça. Allons-y avec la panthère, c'est probablement un peu félin.
- Speaker #1
Une panthère rose.
- Speaker #0
Ah ! Ah ! Intéressante, j'aime.
- Speaker #1
Un livre que tu souhaites recommander ?
- Speaker #0
Profit First, qui est... Je ne sais pas s'il y a vraiment une traduction. J'imagine que c'est le profit d'abord, mais je ne sais pas si le livre a été traduit. Mais Profit First est un livre extraordinaire sur la gestion du cash flow et des finances en entreprise, et même personnel, mais c'est surtout à la fin. C'est plus secondaire comme sujet. Mais Profit First a changé ma façon de gérer mes finances. Et c'est Mike Michalowicz. Oui, Mike Michalowicz, Profit First, un livre extraordinaire.
- Speaker #1
trop bien, il a jamais été recommandé sur le podcast donc yes, bien découvert et justement un podcast que tu écoutes et que tu as envie de recommander
- Speaker #0
j'écoute pas de podcast aïe aïe aïe c'est mon médium de paroles mais je n'écoute vraiment pas beaucoup de podcast par contre si j'ai envie d'aller chercher de l'inspiration de temps en temps je vais aller chercher du côté de Jenna Kutcher ou Amy Porterfield puis des fois je vais aller m'aventurer aussi du côté un peu plus technique de Pat voyons comment ça s'appelle Pat Flynn pour tout ce qui est passive income
- Speaker #1
merveilleux une découverte aussi et pour finir l'entrepreneur qui t'inspire le plus
- Speaker #0
Jacqueline Johnston Johnston Johnson. C'est la créatrice de Create and Cultivate qui est une... Ça a parti d'être un summit, donc une conférence aux États-Unis. Je ne suis pas sûre si c'était dans quelle ville. Mais c'est vraiment parti d'une conférence annuelle comme ça, puis maintenant, c'est rendu beaucoup plus large. Mais outre Create and Cultivate, je trouve qu'il y a un super beau modèle. J'aime les événements qu'il crée, puis les valeurs, puis le modèle d'affaires. L'entrepreneur, d'ailleurs, m'inspire beaucoup. On se ressemble dans la façon d'être visible, mais pas prendre toute la place. Elle a écrit un livre, c'est une angel investor aussi. Donc, elle est vraiment dans le support aussi des autres. Ça me parle énormément. Je ne veux pas être la prochaine Jacqueline Johnson, je veux rester la première moi. Mais Jacqueline m'inspire énormément.
- Speaker #1
trop bien merci beaucoup Jen merci pour ces dernières petites pépites d'informations et merci d'être venue sur le podcast pour partager ta magie,
- Speaker #0
ta belle énergie et je suis certaine que cet épisode sera énormément apprécié donc merci d'avoir je croise les doigts merci à toi pour l'invitation je croise les doigts et si les gens veulent venir discuter de n'importe quoi que j'ai parlé dans l'épisode ça va me faire plaisir qu'on jase en DM
- Speaker #1
ouais il y aura tous les liens de Geneviève dans la description de l'épisode de toute manière donc n'hésitez pas à aller lui envoyer un petit message et à faire un petit retour sur l'épisode et merci à celles et ceux qui nous ont écouté aujourd'hui et sur ce je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode,
- Speaker #0
ciao ciao