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133. Dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et faire ses premiers 100k€ de CA en vivant la Dolce Vita avec Charlotte Appietto cover
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Pouvoirs cachés

133. Dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et faire ses premiers 100k€ de CA en vivant la Dolce Vita avec Charlotte Appietto

133. Dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et faire ses premiers 100k€ de CA en vivant la Dolce Vita avec Charlotte Appietto

56min |06/08/2024
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Pouvoirs cachés

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56min |06/08/2024
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Description

Hello la team!! 🥰


Ici Noellie Salgueira, l'hôte du podcast Pouvoirs Cachés ! Je suis tellement heureuse de vous partager cet épisode, que j'ai eu le plaisir d'enregistrer avec Charlotte Appietto qui est l'une des entrepreneures qui m'inspirent le plus et que j'admire énormément.


Entrepreneure depuis 7 ans, Charlotte a généré +2M€ de CA tout en vivant la "Dolce Vita". Après avoir créé puis vendu une entreprise de formation en reconversion, elle est désormais mentor business pour les entrepreneurs qui veulent gagner +100 000 € par an tout en vivant leur meilleure vie !


Dans cet épisode, Charlotte vous parle de comment elle a su construire un business rentable tout en puissant vivre la "Dolce Vita", comment elle organise ce business mais aussi comment elle a su dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et elle vous partage également beaucoup de précieux conseils pour gérer un business 🔥


Si l'épisode te plaît, pense à le partager sur les réseaux en nous identifiant à Charlotte et à moi même en nous disant ce que tu en as pensé ! ⭐


Les infos de Charlotte :


Les infos de Noellie :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast sororal et en puissance. Je suis Noëlie Salguera, coach business et leadership féminin, et j'aide les entrepreneurs à affirmer leur leadership de manière badass et à faire exploser leur bise grâce à des stratégies adaptées. Dans ce podcast, j'explore les pouvoirs cachés des femmes en allant de la confiance en soi à l'entrepreneuriat, du marketing à la spiritualité, du féminisme à la maternité ou encore de la manifestation au rapport au corps et à la sensualité dans le but de t'aider à décoller les pouvoirs cachés et à les assumer plein de vie. Alors sur ce, installe-toi confortablement et je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce tout nouvel épisode de podcast puisque j'ai eu le plaisir d'interviewer une des entrepreneurs qui m'inspire le plus, que j'admire beaucoup aussi, dont j'aime beaucoup le travail, dont je partage les valeurs. Donc c'est encore plus chouette de la recevoir aujourd'hui. Cette entrepreneur, c'est qui ? C'est Charlotte Apieto. que vous allez découvrir dans cet épisode de podcast, et puis qui est venu nous partager beaucoup de choses sur le business, sur le fait d'arriver à organiser son business pour pouvoir avoir un business rentable tout en pouvant vivre la dolce vita. Et ça a été vraiment un partage hyper inspirant aussi sur la honte qu'on peut ressentir à la suite d'un échec ou d'un objectif qui n'a pas été atteint, et comment est-ce qu'elle, elle gère tout ça, comment est-ce qu'elle organise son business. Elle vous donne plein de conseils dans cet épisode de podcast. Donc, si jamais vous êtes des entrepreneurs qui vont écouter cet épisode, n'hésitez pas à nous faire un petit retour, à partager l'épisode sur les réseaux sociaux, en nous identifiant à Charlotte et à moi et en nous disant ce que vous avez pensé de l'épisode. Ça nous fera très chaud au cœur. Et puis, voilà, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Hello Charlotte, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation pour venir partager ton histoire, ton expertise sur le podcast Pouvoir Cacher. Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, merci beaucoup pour ton invitation. Écoute, ça va bien, ça va bien. On est l'été là quand on enregistre, c'est une période un peu, à la fois un peu chill et en même temps assez excitante parce qu'il y a plein de projets en cours. Je pense qu'on va en parler, mais je suis aux prémices d'une nouvelle activité, donc ça bouge pas mal. Et c'est une période pour autant, tu vois, de... Quand même de ralentissement aussi. Là, avant de faire l'interview, j'étais à la plage ce matin parce que je vais nager un peu tôt, tu vois, avant qu'il y ait trop de monde, trop de touristes, etc. Donc voilà, on est sur un peu cet entre-deux en ce moment.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop trop bien. C'est l'équilibre parfait du boulot et de la dolce vita, comme tu le dis si bien.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toutes les personnes qui vont écouter cet épisode de podcast et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, au-delà de te présenter, de nous expliquer ce que tu fais, On aimerait aussi un petit peu savoir qui est Charlotte Apieto.

  • Speaker #1

    C'est une grande question, ça. Le qui tu es, je pense qu'en plus, on est les pires pour le définir, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'on se présente avec ce qu'on fait. C'est plus facile. Du coup, je vais prendre la voie de la facilité et je vais commencer avec ce que je fais. Ce que je fais, ce que je peux dire en tout cas pour ton audience, c'est que je suis entrepreneur depuis sept ans. Et donc, ça fait sept ans que j'explore. tout ce que veut dire l'entrepreneuriat, c'est-à-dire en termes de projet, de lancement de projet, en termes de compétences, en termes de mindset, d'évolution personnelle, de rencontres, enfin tout ce qui va en fait avec l'entrepreneuriat que j'explore depuis 7 ans. Et je pense que c'est quelque chose qu'on finit jamais d'explorer. Donc dans le qui je suis, ce qu'on peut voir là-dedans, c'est que je suis quelqu'un qui va aimer découvrir. C'est un peu bateau parce qu'il y a des choses que je n'aime pas du tout découvrir. Tu me dis d'aller, je ne sais pas moi. sauter d'une falaise dans l'eau, je ne vais pas aimer découvrir ça, nager dans l'eau calme où il n'y a pas de vagues, il n'y a pas de problème, il y a d'autres trucs que je n'ai pas envie de découvrir, mais en tout cas me découvrir moi via l'entrepreneuriat, découvrir des gens qui partagent ça et la philosophie de vie en fait qui va avec, c'est quelque chose que j'adore. Sur ce que je fais, pendant des années, j'ai développé une entreprise de formation en reconversion professionnelle qui s'appelle Postadem, comme postadémission, donc j'ai développé ça pendant 6 ans et... Plein d'étapes, une grosse aventure entrepreneuriale. J'ai appris énormément. Je ne sais pas si on va être amené à en parler ou pas, mais en tout cas, ça a été une aventure qui m'a tout appris jusqu'ici. Donc, il y a eu ça. Et depuis quelques temps, je suis sur une nouvelle activité puisqu'en fait, j'ai vendu Postadem, ce qui est une situation assez peu fréquente dans le domaine de l'infoprenariat. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en général. Donc, j'ai vendu et là, je développe une… une nouvelle entreprise depuis déjà quand même quelques mois. Et en fait, j'accompagne les entrepreneurs à avoir un business à six chiffres, tout en vivant la fameuse Dolce Vita dont tu parlais. Parce que je pense que dans le qui je suis, c'est effectivement un terme qui me caractérise. Alors à la base, je ne pensais pas en faire tout un concept. Ce n'était pas l'idée de base, c'est juste que je l'avais mis en story deux, trois fois. Et plein de gens m'en parlaient. Ils me disaient, c'est Madame Dolce Vita. Donc je me suis dit, bon, visiblement, c'est un terme qui est retenu. du monde, donc on va le garder. Et le côté Dolce Vita, je pense que c'est aussi une bonne façon de me définir. C'est que oui, j'ai des ambitions, oui, j'aime être dans l'action, mais j'aime aussi particulièrement savourer, tu vois, savourer la vie. Et ça veut dire aussi bien savourer le travail que je fais, c'est-à-dire d'être alignée et d'aimer profondément ce que je fais, et pas d'être dans une espèce de course au chiffre d'affaires, une course à une croissance, une course à une image un peu illusoire, et savourer aussi la vie dans tout ce qu'elle a d'autre que le travail, c'est-à-dire d'aller nager en... nager le matin, de faire du yoga, du sport, d'être avec mes proches, de voyager et des choses qui du coup permettent d'avoir un rythme qu'on peut difficilement avoir si on n'est pas entrepreneur et j'aime savourer ça donc voilà ce que je peux te partager. Ce fut une longue description mais écoute, je te laisse tout le monde dire sur ce qui t'intéresse là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est toujours une vision que tu as eu de l'entrepreneuriat ou est-ce que tu as commencé peut-être et tu n'avais pas du tout cette vision et tu étais plutôt justement... Dans le fait de te fixer des objectifs et de faire toujours des plus gros chiffres d'affaires, etc. Ou est-ce que direct, tu es partie avec cette vision-là ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais la vision de faire toujours plus de chiffres d'affaires. J'avais des ambitions de chiffres d'affaires que d'ailleurs, je n'ai pas atteintes. C'est-à-dire que j'avais des ambitions bien, bien plus élevées que je n'ai pas atteintes, que j'ai vécues comme un échec d'ailleurs à un moment, de ne pas avoir atteint ça. Mais alors aujourd'hui, c'est un objectif qui, je n'en ai plus rien à tirer pour rester polie. Donc, effectivement, il y a eu cette quête-là. Mais par contre… Cette recherche-là ne s'est pas assortie d'un acharnement, en fait. C'est-à-dire que dès le début de mon aventure entrepreneuriale, j'ai fait en sorte d'avoir un rythme de vie qui me correspondait. Parce que justement, une des raisons pour lesquelles j'ai posé ma dème quand j'étais salariée, parce que j'ai fait quelques années en tant que salariée, j'étais consultante, c'était justement ce rythme qui m'éreintait où je me disais, mais moi, je veux partir et être à mon compte. Pour pouvoir, je me souviens, mon rêve, c'était de pouvoir me promener dans Paris librement un mardi après-midi. Donc on était quand même sur un niveau de rêve tout à fait, voilà, pas très avancé on va dire, mais à ce moment-là, pour moi, c'était vraiment le graal de me dire un mardi, je pourrais totalement, pourquoi un mardi, j'en ai aucune idée, mais je pourrais totalement être en train de me promener, de prendre un verre à la terrasse d'un café et personne à qui rendre des comptes. Et c'était ça en fait ma définition de la liberté et de ce que je voulais. Donc dès le départ. Le but, ce n'était pas de m'enfermer dans un bureau de 8h à 20h sous prétexte que je suis à mon compte. Donc pourtant, c'est quelque chose qu'on m'a beaucoup dit quand je me suis lancée. Il n'y avait pas du tout autant de contenu sur l'entrepreneuriat qu'aujourd'hui. À mon époque de mamie Charlotte, en 2017, il n'y avait pas du tout autant qu'aujourd'hui. Mais pour autant, des quelques personnes que je rencontrais, qui étaient entrepreneurs, et je développais mon réseau intentionnellement parce que c'était moins évident de rencontrer de façon fortuite. tellement de programmes de formation comme on en a aujourd'hui. Donc, il n'y avait pas ce genre de communauté. Mais du coup, les quelques personnes que je rencontrais qui étaient là-dedans me disaient, mais tu sais, quand on est entrepreneur, on ne compte pas ses heures, tu vas travailler énormément. Pendant deux ans, c'est normal si tu ne te payes pas et que tu travailles beaucoup, mais t'inquiète, ça finira par porter ses fruits. Sauf que moi, je n'avais aucune envie d'une, de ne pas me payer, et de deux, de travailler comme une acharnée. Donc, dès le début, j'ai mis en place un système et des solutions pour que tout ça ne soit pas ma réalité. Et c'est ce qui s'est passé. Donc, je ne me suis jamais retrouvée à travailler comme une dingue dans mon business. Peut-être que si j'avais fait, j'aurais eu plus de résultats. C'est probable. Je pense que si j'avais travaillé le double, je ne pense pas que j'aurais eu deux fois plus de résultats. Ça, je n'y crois pas. Peut-être que j'aurais eu 20%, 25% de résultats en plus. Je n'en sais rien. En fait, je ne peux pas savoir. Mais en fait, je m'en fiche parce que les résultats que j'ai eus, ils sont déjà excellents. D'ailleurs, ils sont au-dessus de la moyenne des entrepreneurs qui peinent à faire... à se verser une bonne rémunération, etc. Donc déjà, je me dis que c'est déjà très bien et qu'on peut toujours vouloir plus, plus, plus, mais c'est déjà très bien. Ça m'offre un super confort de vie. Le fait d'avoir vendu mon entreprise, ça m'offre aussi une tranquillité financière que je ne pensais pas avoir au début. Donc au final, je veux dire, effectivement, je n'ai pas fait des millions et des millions, mais ce que j'ai fait, ça m'offre un super confort de vie et surtout, les dernières années, je les ai savourées. Tu vois, je n'étais pas là à cravacher derrière un ordinateur. Donc voilà, ce que je peux te partager là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est trop chouette d'avoir ton retour comme ça. J'ai envie de rebondir sur un truc que tu as dit par rapport au fait que tu t'étais fixé des objectifs et que tu n'as pas atteint et que tu as vécu ça sur un moment un petit peu comme un échelle. Comment est-ce que tu as vécu ce moment-là ? Comment est-ce que tu as rebondi derrière ? Est-ce que ça a été une prise de conscience à te dire Là, je vois bien que j'ai le mauvais mindset par rapport à ça et je vais changer complètement ma façon de voir mon rapport à CA ?

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai pas tellement parlé de ça. En fait, à un moment, j'ai développé Postadem. J'avais un premier objectif de chiffre d'affaires qui était déjà d'atteindre le plafond de la micro-entreprise, les 70 000 euros et quelques. Et déjà, pour moi, je me disais, quand je ferai ça, je serai riche. Ça ne se passe pas vraiment comme ça, mais en tout cas, dans ma vision, c'était comme le café le mardi après. On était là, oui, oui, c'est la fête. Mais en tout cas, les 70 000, ils ont été atteints assez rapidement. Et ensuite, c'était toujours plus, toujours plus. Ensuite, je me suis associée quand ça faisait trois ans que j'avais lancé PostADN avec quelqu'un que j'apprécie énormément, qui m'a énormément apporté, avec qui j'ai beaucoup appris. Et en fait, on avait du coup fixé une vision et les objectifs de chiffre d'affaires, pas pour l'année qui venait, mais pour les trois, cinq ans, etc. Et en fait, ces objectifs-là, c'est ceux-là que je n'ai pas atteints et surtout, j'ai arrêté en cours de route. Parce qu'en fait, en soi, la vision et les objectifs de CA, ils n'étaient pas pour là maintenant. Il aurait fallu continuer plusieurs années. Sauf qu'en fait, le chemin sur lequel j'étais... J'avais du mal à vraiment... Je ne sais pas si j'avais du mal à croire encore à ces objectifs. Je pense qu'en fait, ce qui s'est passé, tu vois, je n'avais jamais réfléchi, mais c'est que sur le chemin vers cet objectif, j'ai pris conscience de ce que ça nécessitait de faire pour atteindre ce chiffre-là. Et je me suis rendue compte qu'en fait, ce n'était pas forcément ce que j'aimais, que ce n'était pas ce qui me rinçait en fait, et que certes c'était cool, mais c'était courir après un objectif où en fait le chemin ne m'excitait pas. Et j'en ai pris conscience qu'au bout d'un certain temps. Et tu vois, le rapprochement avec quand j'étais salariée, je n'avais jamais repensé à ça. Mais pourquoi aussi j'ai quitté ce job ? C'est parce que quand je voyais les managers et les directeurs du cabinet, je me disais, mais faire toute cette carrière pour arriver à leur place, mais je n'ai aucune envie d'être à leur place, en fait. Je n'ai pas envie de ça. Donc, mon chemin ne m'excite pas. Et la destination, franchement, à part le salaire, il n'y a pas grand-chose qui m'excite. Donc, c'est un peu ce qui s'est passé aussi. ou alors il aurait fallu aussi de la patience il aurait fallu des choses que j'avais pas envie de mobiliser et donc c'est là que je suis arrivée au stade de me dire si finalement cet objectif de chiffre il me parle plus tant que ça est-ce que l'aventure vaut le coup de continuer qu'est-ce qui me donne du sens dans mon activité aujourd'hui je me suis rendu compte que ce qui me donnait du sens dans mon activité sur les derniers temps c'était l'équipe moi c'était vraiment pour l'équipe j'adorais les gens avec qui je travaillais c'était vraiment chouette pour cette raison là mais au final le... Le sujet de Postadelle ne me parlait plus trop. Enfin, moi, j'ai quitté un job salarié il y a des années. Donc, en fait, je n'étais plus vraiment connectée à ça. Plein de raisons qui font que je me suis dit, en fait, j'ai juste envie de repartir d'une feuille blanche. J'ai envie de repartir à l'aventure, de zéro. J'ai envie de parler de sujets qui m'excitent, qui sont autour de l'entreprenariat, où je peux aller sur des choses plus avancées, plus profondes, etc. Et du coup, c'est aller de pair avec le fait d'arrêter ce projet. Enfin, ce projet, oui, cet objectif de chiffre d'affaires, et de redémarrer de zéro. Donc, en fait... Il n'y a pas tellement eu d'histoire de rebond. Alors après, oui, je pourrais me dire, finalement, ces objectifs de tant de millions, je pourrais les faire avec ma nouvelle activité. Sauf que ça ne résonne pas du tout, ce n'est pas du tout ce que je recherche. Et que, en fait, la phase que j'ai vécue de sentiment d'échec, je l'ai pas mal travaillé, ce truc-là. D'aller voir pourquoi je ressentais ça, c'est beaucoup par rapport à l'écosystème dans lequel j'évolue. En fait, je suis entourée que des entrepreneurs, je fais partie de Mastermind, avec des gens qui vont faire 6, 7, 8 chiffres de chiffre d'affaires par an. Et en fait, ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est-à-dire que les avantages que ça a, c'est que c'est des gens géniaux, que j'adore, certains qui sont devenus des amis proches. Et donc, ça n'a pas de souci là-dessus. J'ai appris énormément et j'apprends toujours beaucoup avec eux. Mais il y a aussi les inconvénients, comme tout dans la vie, qui, notamment le premier inconvénient, c'est une forme de normes et de comparaisons. Et on a beau se dire, oui, chacun sa route, chacun son chemin, quand tu es entouré, enfin moi, je me souviens de mon dernier mastermind dont j'ai fait partie là, enfin pas la toute dernière rencontre, l'avant-dernière. En fait, c'est des entrepreneurs qui font plus de chiffres que moi parce que, déjà, ils font plus de chiffres que moi et ils ont des business plus anciens, là où moi, je redémarre de zéro. Et du coup, j'ai passé trois jours. Alors, il y en a qui sont des amis et tout, ce n'est pas le sujet, mais je me disais, je suis à côté, en fait. Je ne me sens pas à ma place. Donc, il y a eu un truc d'un peu de honte, un peu d'échec. Et en même temps, juste de me dire, mais est-ce que moi, si je suis dans ma bulle, en dehors de ce contexte, je suis bien ? Et en fait, la réponse, c'est que oui. Tu vois, au mois de mai, j'ai passé trois semaines en Toscane. En fait, on était en couple là-bas. Et on a tout déconnecté. Donc, il ne s'est rien passé. Je n'ai pas touché Instagram. Je n'ai même pas écrit à mes amis. On était vraiment… En plus, on ne captait pas dans la maison. Donc, laisse tomber. C'était vraiment piscine, visite, manger, c'est tout. Et en fait, dans ces moments-là, c'est pour ça que c'est bien d'avoir des phases où on est un peu reclus. Moi, je suis vraiment favorable à ça. Parce qu'en fait, c'est dans ces moments-là que hop, tu te reconnectes à… à ce que tu es vraiment, à ce qui te fait vraiment plaisir fondamentalement, à ce que tu as envie de faire quand tu t'ennuies, quand tu n'es plus dans le quotidien. Et pour ça, ce n'est pas juste une semaine de semi-vacances où tu regardes Insta le matin. C'est vraiment plusieurs semaines dans ta bulle. Et ça, moi, je le fais depuis des années. Et à chaque fois, je ressors de là avec vraiment de la clarté. Et d'ailleurs, c'est au retour d'une bulle comme ça que je me suis dit, en fait, post-ADEME, j'ai envie d'arrêter. Donc, je reviens souvent avec un petit moment de crise existentielle. Ça fait partie du jeu. Mais là, ça m'a permis de me dire, en fait, tout ça, je m'en fiche et c'est pas ce qui résonne aujourd'hui. Donc, sentiment d'échec, c'est calmer. En fait, c'est beaucoup moins calme. Ça peut revenir par moments. Il y a un petit truc qui peut revenir parfois, mais franchement, c'est plus si fréquent. Et je pense que j'ai fait un bon travail là-dessus. Et d'ailleurs, un petit tip que je peux donner, c'est Julien Mouzy. Je ne sais pas si tu vois qui c'est. Julien Mouzy, c'est un ami. Et je suis dans son programme aussi pour apprendre à coacher comme lui. Il m'a coachée aussi sur certains sujets perso. Et à un moment, il dit... Quand il y a un sentiment de honte sur quelque chose, ce qui était mon cas par rapport au fait de ne pas avoir atteint les objectifs extraordinaires et machin, c'est que s'il y a de la honte, ça ne sert à rien de travailler sur apaiser la honte. On va plutôt chercher à travailler sur ne pas ressentir de fierté quand c'est l'inverse. Et en fait, si tu ressens une fierté immense parce que tu fais tant de chiffres d'affaires, forcément, hop, tu ressens de la honte si tu ne fais pas ce chiffre-là. Et en fait, à chaque fois que tu essaies de bosser sur la honte, Si tu bosses pas sur le côté fierté, il va rien se passer. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Et du coup, c'est plus ce chemin-là sur lequel je suis et qui m'a le plus aidée d'amoindrir la fierté associée au statut, associée à l'argent, etc. Et du coup, c'est intéressant parce que depuis que j'ai commencé à dissoudre cette fierté-là, alors il y a encore, je vais pas te dire, oui, j'ai plus de fierté, bien sûr que oui. Voilà, il y a toujours ce côté égo et pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais en tout cas, ça s'est un petit peu dissous. Et tu vois, depuis, il y a des choses qui m'attirent moins, des choses qui avant me faisaient vibrer, ou des rencontres, ou des choses comme ça, qui aujourd'hui ont moins de sens. Et je pense que c'est parce que la fierté a diminué. Et du coup, c'est cool parce que ça neutralise la recherche de valorisation extérieure, extrinsèque. Et ça nous permet de nous reconnecter à ce qui, de façon intrinsèque, nous nourrit véritablement. Donc, super intéressant comme chemin, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. C'est quelque chose que je n'avais jamais entendu. Et c'est... Je suis trop contente que tu l'aies partagé là. Mais du coup, en t'écoutant, je me demande où est-ce que tu trouves ta valeur personnelle ? Parce que souvent, dans l'entrepreneuriat, tu l'as dit déjà, mais on rattache souvent notre valeur aux chiffres qu'on va faire, au nombre de clients qu'on va avoir, aux performances qu'un lancement va avoir, etc. Comment est-ce que toi, aujourd'hui, tu arrives quand même à capter que tu as de la valeur, que ce que tu fais, c'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, j'ai envie de te donner la réponse. Oui, mais notre valeur, tu sais, à partir du moment où on est humain, on a de la valeur de façon inconditionnelle. C'est vrai. En théorie, dans la pratique, évidemment, je ne le ressens pas toujours comme ça, tu vois. C'est une bonne question. Qu'est-ce qui fait ça ? En fait, c'est ça qui est cool. C'est que c'est plutôt dans les moments où je suis inspirée, créative, et où en fait, ce que je produis ou alors ce que je transmets, je suis contente de le faire, en fait. Et c'est vraiment ça aujourd'hui qui me porte. Et tu vois, un truc intéressant aussi que je peux partager sur ce cheminement. Il y a un an, j'ai participé à un stage de Franck Lopvet. Je ne sais pas si tu connais Franck Lopvet. S'il y en a ici qui ne connaissent pas, je vous invite à aller voir l'approche de Franck. Ça peut un peu... C'est un peu cash, mais moi, j'ai trouvé ça extraordinaire. Ça remue, voilà. Ça remue, c'est le mot. Et en fait, je suis allée faire son stage il y a un an. Pendant une semaine, en fait, tu es en groupe. Tu es une vingtaine de personnes. Et donc, il va... comment expliquer ce qu'il fait il va dire ce qu'il perçoit en fait chez toi dans ton système, dans ton énergie alors il y a un mélange bon il aime pas trop qu'on me dise ça mais de clairvoyance un mélange, parce que c'est pas un truc perché tu vois c'est pas ça, mais en tout cas il capte des choses subtiles et précises c'est bluffant ce qu'il est capable de voir chez chacun et son expérience avec des milliers et des milliers de personnes qu'il a eu en stage et en fait là dedans il va venir mettre le doigt exactement sur ce qu'il joue chez toi souvent, ce n'est pas le truc que tu avais identifié. Et donc, j'ai participé à ce stage l'an dernier. Et quand j'ai participé à ce stage, c'était le moment où, déjà, j'avais eu une rupture amoureuse très difficile plusieurs mois avant ça, dont j'avais du mal à me remettre. Ça m'a beaucoup perturbée, en fait, cette rupture-là. Donc, il y avait ça qui n'allait pas trop dans ma vie. Plus, j'étais dans cette phase de est-ce que je vends ? Est-ce que je ne vends pas ? Donc, j'étais vraiment en discussion très sérieuse. En vrai, j'étais 99% sûre de vendre, mais il y avait une part de moi qui disait Mais pourquoi tu veux vendre en fait ? Pourquoi ? Tu as un business qui tourne sans toi quasiment ? Il n'y a aucune raison de vendre en fait. Et donc pendant le stage, je me suis dit Je vais y aller avec cette intention de comprendre ce qui se joue par rapport à cette rupture et pourquoi j'ai du mal à m'en remettre et pourquoi j'ai envie de vendre ce business. Et en fait, sur le côté business, alors en plus, il ne savait rien de moi. Il a compris exactement ce qui se passait, donc impressionnant. notamment le fait qu'il a utilisé le terme business lui-même, alors qu'il ne savait pas qui j'étais, et que pour les autres, il avait parlé de job ou que sais-je. Donc déjà, j'étais là, mais d'où il sort ça ? Et non, il ne regarde pas les comptes Insta, il n'est pas sur les réseaux, il te dit de toute façon, je m'en fiche de vous, je ne suis pas là pour garder contact et machin. Non, ce n'est pas le personnage. Mais du coup, sur ce sujet-là, il me dit, en fait, tu en as marre parce que dans ce que tu faisais avant, devait transmettre une vérité, dire les choses elles sont comme ça, il y a telle méthode, c'est ça la vérité, c'est ça les faits, etc. Sauf qu'en fait, toi, ce qui t'appelle profondément, et voilà pourquoi tu en as marre de ce que tu faisais avant, c'est que tu as besoin de dire ta vérité, de dire ce que tu penses, de pouvoir dire je ne sais pas, et en fait juste de partager qui tu es, ce qui te traverse l'esprit, sans chercher à établir quelque chose de véridique et de factuel. Et en gros, c'était une approche très... je ne sais pas si on peut dire young, tu vois, avant, là où l'idée, c'est plus aujourd'hui d'être dans l'inspiration, la transmission, mais vraiment très naturelle, très intuitive et de pouvoir dire je ne sais pas, tu vois. Et en fait, c'est ça qui m'a expliqué et ça a fait tilt. Et c'était déjà en fait en train de germer dans ma tête. Et je pense que c'est ça aujourd'hui, tu me demandais ce qui fait que je me dis il y a de la valeur. En fait, c'est quand je transmets quelque chose qui pour moi a du sens, en fait. C'est vraiment ça qui fait que ça va me nourrir ce que je fais et que j'ai la possibilité de le faire de façon simple. En fait, le business que j'avais avant était à la fois simple et complexe, selon mes aspects. Et en fait, ce n'était plus vraiment moi qui étais à la création de contenu. Au début, ça avait été moi les premières années, tu vois, mais là, ce n'était plus moi et mon rôle, c'était plutôt de vendre, d'optimiser, de gérer, de manager. Et ce n'était plus dans je m'inspire je grandis, je retransmets ça et c'est ça aujourd'hui qui me nourrit et qui selon moi fait de la valeur après ma valeur personnelle qu'est-ce que c'est ? oui évidemment les moments où je sais pas, je vends pas bien bah oui ça me gonfle tu vois les moments où je vends bien je suis là je suis trop stylée donc bien sûr il y a encore cette part là je vais pas te dire non ça me passe au dessus, évidemment que non ces trucs d'échec et de honte par moment ils peuvent revenir l'avantage c'est que ils ont tendance à se dissiper assez rapidement et que PB aussi qui est mon compagnon il me connait très bien là dessus parce que ça fait des années on était meilleurs amis pendant des années avant d'être en couple et donc il connait aussi toutes ces parts là de moi et il sait aussi bien me rappeler ça et m'apaiser sur ces sujets et ça m'aide beaucoup ce qui fait que les trucs tu vois j'en ai eu un hier d'épisodes de échecs honte qui a duré je sais pas 10 minutes tu vois on en a discuté Je suis revenue à tout ça et hop, ça s'est dissous. Donc, je pense que l'idée, ce n'est pas de chercher à être complètement neutre et à ne plus ressentir ces espèces de hauts et bas. Mais plutôt que ces hauts et bas, en fait, juste on les laisse passer. Et en fait, quand on les laisse passer et qu'on juste les reconnaît, ça dure quelques minutes et après, ça se calme en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que tu disais tout à l'heure aussi, quand tu disais que ça dépend aussi de qui est-ce que tu es entouré. Et je trouve que souvent, quand tu ressens de la honte, Moi, c'est quelque chose qui m'est arrivé récemment, c'est parce qu'en fait, je me fixais des objectifs trop ambitieux, entre guillemets, par rapport à où est-ce que moi, j'en suis aujourd'hui. En fait, je me fixais des objectifs par rapport à ce que je voyais d'autres personnes atteindre, alors qu'en fait, je n'en suis pas du tout au même stade. Et quand tu n'atteins pas cet objectif, tu te dis, putain, je suis une merde. D'autant plus quand tu es coach dans le business et que ton but, c'est d'aider tes clients à augmenter leur ventre, à faire que... leur business devienne rentable, etc. Quand toi, tu n'arrives pas à atteindre tes objectifs, tu es là en mode, je suis qui pour les accompagner à eux derrière ?

  • Speaker #1

    Je comprends totalement. Et tu vois, je l'ai vu il n'y a pas très longtemps, parce que du coup, autant avant, j'accompagnais les salariés. Donc je veux dire, dans tous les cas, les objectifs dont je leur parlais, on n'avait pas les mêmes. Donc ce n'était pas un problème. Mais c'est marrant ce que tu dis, parce que effectivement, maintenant, moi, j'accompagne les entrepreneurs aussi et je les accompagne à faire de l'argent en ayant la dolce vita. Donc j'accompagne sur les deux aspects. Mais en fait... Quand moi, je vends moins bien, je suis là, mais alors attends. Et ça, j'en avais parlé à Pébé. Alors lui, ça ne lui pose pas de problème. Les moments parce qu'il dit, oui, il y a des trucs qu'il vend, des trucs qu'il ne vend pas, c'est normal en fait. Lui, c'est un passionné de marketing. Et d'ailleurs, en Italie, il lisait un livre d'un des meilleurs marketeurs et il me dit, regarde, sur 10 idées qu'il a lancées, il y en a une qui a été un carton absolu et d'autres qui ont fait des flops en fait. Donc, c'est juste normal. Ok, bon. Et tu vois, là, on est l'été. Donc, moi, je fais des immersions. Donc, je fais venir les gens à Nice pour un ou deux jours et on bosse sur leur business en présentiel et voilà. et en fait là pour l'été j'ai moins bien vendu les immersions ça s'est moins bien rempli que celle des premiers mois de 2024 et donc évidemment qu'est-ce que j'ai ressenti catastrophe qui suis-je, c'est la honte et vraiment j'étais hyper gênée par ça parce qu'en plus quand c'est du présentiel ben en fait tu peux pas le cacher qu'il y a moins de monde en fait autant en ligne à la limite tu peux toujours dire ouais vous êtes super nombreux alors que non mais là je veux dire on est sur du présentiel donc de toute façon ça va se voir... Et donc j'étais super mal. Enfin super mal. Voilà, je n'étais pas bien par rapport à ça. Je n'étais pas non plus au fond du trou. Ça m'a un peu gonflée. Et Pébé, il m'a beaucoup rassurée là-dessus. Il me dit, mais en fait, au contraire, autant tes clients vont être contents. Moi, je me disais, mais est-ce qu'ils ne vont pas être déçus ? Est-ce qu'ils ne vont pas se dire, mais attends, elle ne sait pas vendre, donc pourquoi nous apprendrait à vendre ? Et il me dit, mais en fait, autant ils vont être super contents d'être en petit groupe. Spoiler alert, ça a été le cas. Super content. Et là, en août, tu vois, pareil, début août, j'ai un petit groupe. Moins que ce que j'avais prévu à la base. Mais du coup, le petit groupe, franchement, ça va être trop cool. Et même, j'ai envie maintenant de le faire sur du plus petit groupe, tu vois. Donc, ça m'a ouvert aussi une porte. Et en plus, il faut regarder la big picture, tu vois. Si tu regardes, depuis que je suis lancée dans l'entrepreneuriat, en fait, en termes de chiffre d'affaires cumulé, je dois être à peu près à 2 millions d'euros de CA. Donc, en fait, si tu regardes ça, tu te dis, mais... Oui, en fait, c'est la compétence en vente au global que je vais regarder. Et dans ces 2 millions cumulés, alors oui, j'aurais aimé faire 2 millions à l'année à une époque, sauf qu'en fait, je me suis rendu compte que je m'en fichais. Et souvent, ça ne va pas avec une marge non plus forcément énorme. Alors, il y en a qui arrivent à faire une très belle marge, mais c'est encore autre chose. Faire du chiffre et être profitable, c'est deux sujets très, très différents. Mais en tout cas, je me suis dit, si tu as pu vendre tout ça, c'est que oui, en fait, tu sais vendre des trucs. Tu as même su vendre un business parce que ça, ça ne compte même pas ce que j'ai gagné. en vendant mon activité. Je me dis, mais oui, si on regarde ça, oui, tu sais vendre. Mais par contre, dans tout ce que j'ai vendu, il y a des produits qui ont cartonné. Et encore, ce même produit a pu se vendre mieux, moins bien selon les phases. Et il y a des produits, franchement, ça a été des flops, mais énervés. Pourtant, j'avais mis du dessus. Je me suis dit, alors là, le flair marketing, zéro. Donc bon, à un moment, c'est vrai que je pense qu'avec l'expérience aussi aujourd'hui, plus l'aide de PB là-dessus, Quand il y a un flop, je vous dis, en fait, ça ne t'a pas empêché de survivre jusqu'ici et même de vivre très bien. Donc, on se calme. Et je pense au contraire, tu vois, et ça, je te le dis par rapport à ce que tu me partages, c'est que quand tu fais des flops, alors c'est cliché qu'on apprend dans les chèques et tout ça, pas pour la première fois que tu l'entendras, j'imagine, mais en vrai de vrai, moi, les flops m'ont effectivement appris plein de choses. Le fait de ne pas avoir fait mes X millions à l'année, ça m'a appris qu'en fait, ce n'était pas ça que je recherchais. Et en fait, je me dis, mais heureusement que je n'ai pas... poursuivir une direction qui ne convenait pas. Pour autant, je pense qu'on apprend aussi énormément dans la réussite. Je trouve que c'est même parfois plus simple d'apprendre des leçons dans la réussite parce que des fois, il y a des flops que je n'ai toujours pas compris. Il y a des échecs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas marché. Donc, j'aimerais te dire, oui, j'en ai tiré des leçons super inspirantes et tout, franchement, je ne sais pas. Et ça m'agace encore et je me dis, mais pourquoi ? Il y en a où j'ai compris effectivement pourquoi après. Et des fois, il faut juste lâcher l'affaire. Franchement, même si tu vas sur le marché, moi, je vais chez d'autres. Je connais des business qui cartonnent et franchement, ça m'échappe. Vraiment, je me dis mais pourquoi ça marche ? Je ne comprends pas, je pense que je ne suis pas la cible, je pense que des fois ça m'échappe et à l'inverse parfois, il y a des business où je me dis mais pourquoi ça ne marche pas plus que ça ? C'est incompréhensible et donc effectivement, quand tu vas chercher des explications dans un sens ou de l'autre, tu peux capter des choses mais je pense qu'il faut aussi accepter qu'on n'a pas toujours l'explication, ou alors on ne pose pas tous la même explication sur un succès ou un échec, tu vois. Donc, c'est comme une relation amoureuse, tu vois, ou une rupture. Enfin, chacun va avoir son prisme dessus. Un couple, tu peux dire, ouais, ils ont l'air super bien ensemble. Ou alors, en fait, tu dis, non, ils ne sont pas assortis, il y a des problèmes. Un autre qui va dire, bah ouais, mais s'il y a des problèmes, mais qu'il les dépasse, c'est un succès. Bah oui, mais tu vois, c'est juste le regard que tu vas poser dessus, comme le regard que tu vas poser sur une rupture, comme le regard que tu vas poser sur tout. Donc, je pense que c'est plutôt de regarder la vision d'ensemble. Et... pour autant, dans les moments où on se dit mais est-ce que je suis pas un peu un imposteur de parler de ça alors que moi-même j'ai des loupés je pense que c'est aussi important de se dire il y a une petite part d'imposture dedans, je pense que c'est bien de le reconnaître qu'on est pas 100% c'est pas 100% parfait tu vois l'exemple que je donnais il y a pas longtemps c'est si tu es, enfin moi j'étais parisienne avant pendant 10 ans, si un touriste me demandait où était la tour Eiffel

  • Speaker #0

    Je lui ai indiqué la Tour Eiffel, je n'avais pas de doute, je n'avais pas de sentiment de l'imposteur en moi, en mode mais est-ce que je suis vraiment qualifiée pour indiquer la Tour Eiffel à ce touriste ? La question ne se pose pas. Donc, c'est qu'il y avait zéro problème de légitimité. Par contre, si dans mon business, par moment, j'ai un doute, et je me dis ben zut, peut-être qu'en fait, je ne suis pas si qualifiée si je me pose la question, c'est que le doute est permis. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas un problème, c'est plutôt de se dire ben tiens, cette petite portion de compétences que je ne suis pas sûre d'avoir ou alors que je n'ai pas suffisamment, je vais la développer. C'est pour ça que le syndrome de l'imposteur, ce n'est pas l'ennemi à abattre, en fait. Je pense qu'il a beaucoup à dire, ce sentiment-là d'imposture, et que toi, c'est pareil. Si tu dis, là, je n'ai pas atteint mes résultats, donc qui suis-je pour ça ? C'est de dire, mais attends, j'ai aidé mes clients à avoir des résultats, j'ai déjà eu des résultats par le passé, plus j'ai encore des choses à apprendre. Et moi, c'est la même chose. Je me dis que j'ai toujours des trucs à apprendre, et c'est là que s'entourer de personnes qui... réussissent davantage sur telle compétence qui ont une compétence plus poussée que la nôtre c'est génial en fait de s'entourer de ces gens là et d'aller regarder leur tunnel de vente, leur façon de vendre,

  • Speaker #1

    leur façon de s'y prendre on est en permanence en train d'apprendre et ce serait très présomptueux à l'inverse de dire qu'il n'y a pas de syndrome de l'imposteur je pense je suis totalement d'accord avec toi je suis trop contente que tu nous partages ça parce que je pense que c'est ce que j'avais besoin d'entendre aujourd'hui et je suis sûre que ça va résonner aussi avec les personnes qui vont nous écouter donc merci beaucoup Charlotte Et tu nous parlais tout à l'heure des immersions que tu organises. Oui. J'aimerais que tu nous expliques un petit peu, du coup, c'est quoi cette nouvelle activité avec les immersions ? Comment est-ce que tu t'organises justement dans ton entreprise aussi pour réduire ton temps de travail avec cette nouvelle activité ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est un gros schiste parce que du coup, sur Postalem, c'était que de la formation en ligne. Alors, j'avais commencé avec des coachings individuels. Je les faisais même en présentiel parce qu'il n'y avait pas autant les… les visios et tout ça, les zooms que maintenant. Donc du coup, j'avais commencé comme ça. J'avais développé ensuite tout un catalogue de formations en ligne et moi, je ne délivrais plus du tout, du tout aux clients depuis des années. Donc effectivement, ça a été un gros changement. Et en fait, les immersions, j'ai commencé à les faire. C'est marrant, je n'avais pas encore du tout vendu PostAdem, ce n'était pas encore prévu. Mais PostAdem ne prenait plus énormément de temps. Et je me disais, j'ai envie de faire un truc qui me, justement, qui m'ourrit, tu vois, intellectuellement, humainement. Et du coup, j'ai créé mon compte Insta perso à ce moment-là, dont j'avais un peu moins de 500 abonnés, donc une grande influenceuse. Et en fait, mine de rien avec ça, je me suis dit, tiens, c'est quoi ce que je pourrais proposer ? Je me promenais en bord de mer et je me disais, en fait, il faudrait que quelqu'un qui a envie d'apprendre le business comme je le fais moi et qui a envie de vivre un peu la vie comme je le fais moi, vienne passer une journée à mes côtés. On bosse sur son business, on se promène en bord de mer et on mange bien. Et puis voilà. Et donc, j'ai fait une petite story en disant, voilà, j'ai une idée, on pourrait faire une journée d'immersion. Voilà ce qu'on fera, en gros, à voir. Eh bien, si c'est moi qui ai envie, envoyez-moi un MP avec votre business, qui vous êtes, les objectifs. Pas gratuitement, bien sûr, ce serait payant, bien sûr. Non, mais attends, je ne suis pas rigolée non plus. Et du coup, j'ai eu plein de candidatures. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce qu'à la base, je me disais... j'avais fait combien ? J'ai fait 2000 euros la première fois et je me suis dit mais qui va payer 2000 euros pour passer la journée avec moi ? Je me suis dit mais c'est quand même bizarre mais j'ai envie de tester pour voir ce qui se passe et donc j'ai fait ma petite story et j'ai eu plein de candidatures et j'ai choisi une personne dans les candidats Charmaine avec qui j'ai fait la toute première journée immersion et je me suis dit c'est fou ça va payer 2000 euros pour venir passer la journée et elle m'a dit très bien on va faire ça bien du coup on va l'aider à fond sur son business et c'était trop cool en fait cette journée là parce que J'ai reconnecté en fait à ma clientèle, du coup à ma nouvelle clientèle. J'ai reconnecté à la vraie vie alors qu'avant, quelque part, j'étais cachée derrière les formations en ligne et tout ça. Et j'ai tellement aimé faire ça que je me suis dit, je vais en refaire une deuxième, et puis une troisième, et puis une quatrième, etc. Et puis ensuite, j'ai vendu mon activité, enfin un post-alème. Donc je me suis dit, je vais pouvoir peut-être faire ça davantage. Donc j'ai développé ça. Ensuite, je me suis dit, autant mettre les gens ensemble aussi. Donc du coup, ça fait… Ouais, tu vois, ça fait un peu… Un peu moins d'un an et demi que je fais ça. Au début, j'ai commencé en parlant de post-ADEME. Ça fait seulement 3-4 mois que j'ai vendu post-ADEME. Et en fait, j'ai commencé à développer ça de plus en plus. Et mine de rien, là, ça fait donc un an et demi. Et j'ai dû avoir, je pense, quasiment une centaine de clients en immersion entre les individuels et les... Il faudrait que je revoie sur le petit tableau. Mais on doit être dans ces eaux-là, tu vois, entre individuels et collectifs. Et du coup, en fait, le principe de ces immersions, c'est que... Je sais que les gens, ils ont souvent suivi des formations en ligne et je ne crache pas sur les formations en ligne parce que moi-même, j'en ai vendu. Je vais en revendre plus tard. Je suis consommatrice aussi. Donc, ce n'est pas pour cracher dessus du tout. Mais c'est assez limite en fait la formation en ligne. Et du coup, je vois beaucoup de gens, d'entrepreneurs qui ne font pas le chiffre qu'ils aimeraient. Soit ils font moins de 20 000, 30 000 euros de chiffre d'affaires, donc ils ne se versent pas de revenus. Soit ils font… Allez, jusqu'à 100 000, mais ils sont frustrés parce qu'ils aimeraient faire plus, ou alors parce qu'ils travaillent énormément pour ce résultat, et ce n'est pas ce qu'ils voulaient à la base en se lançant. Et en fait, c'est des gens qui se sentent un petit peu seuls là-dedans, qui ne comprennent pas où ça coince, et qui ont beau avoir toutes les connaissances et tous les comptes Insta qui suivent très bien, ils ne savent pas exactement ce qu'il faut faire dans leur cas à eux. Et donc, en fait, la vocation de ces immersions, c'est de dire, en fait, on s'assoit à côté. et on bosse sur ton business et on revoit tous les fondamentaux du business ensemble et je pense que ça c'est ma force dans ces immersions et dans ce que je propose aujourd'hui c'est qu'avec les quelques éléments du business dont j'ai besoin donc je pose quelques questions clés avec ça je sais où il faut aller en fait dans le business et en fait je prends en compte aussi bien le marché sur lequel la personne évolue que ce qu'elle a déjà mis en place dans le business l'offre qu'elle a déjà lancée ou les offres et je prends en compte aussi ses valeurs, sa vision... son fonctionnement, sa personnalité. Je vais aller capter tout ça. Et du coup, toutes les informations que j'ai là-dessus, et puis même dans le côté présentiel, ce que j'aime, c'est que je rencontre la personne. Franchement, très vite, je vois. Je vois où sont les forces, en fait. Du coup, je peux l'aider là-dessus. Alors, bien sûr, c'est toujours ma perception, mais ça a l'air quand même de bien fonctionner et de raisonner avec les gens que j'accompagne. Et bien, en fait, très vite, je peux lui dire, écoute, toi, arrête de faire tous ces trucs qui te desservent. Ce n'est pas ton truc. Laisse tomber là, tu es sur une route qui n'est pas la tienne. Par contre... Focus sur cette stratégie, ce type de plan d'action, ce type de contenu, peu importe, mais en tout cas, focus là-dessus dans ton business. Comme ça, tu simplifies, donc tu peux avoir la dolce vita et tu peux avoir plus de résultats dans ce que tu fais aujourd'hui parce que tu es concentré sur l'essentiel et l'essentiel dans ta zone de génie et qui va être le plus pertinent pour la cible à laquelle tu t'adresses. Et donc voilà, ça je pense que c'est la force que je peux amener en immersion. Et je ne sais plus quelle était ta question de base, mais tout ça pour dire que... Je développe ce format de présentiel. Ah oui, tu me demandais par rapport à mon rythme, à moi. Alors déjà, en termes d'offres, pour l'instant, il y a ça. J'ai une offre aussi de Mastermind que je vais bientôt lancer. J'ai une offre, alors en fait, j'ai un peu deux cibles. J'ai les personnes qui font plus de 60 000 euros de chiffre d'affaires, tu vois, et qui veulent de la croissance, mais sans se cramer. Et donc, ils ont déjà, on va dire, les fondamentaux dans leur business qui est là. Donc du coup, on n'a pas les bases à revoir. on va plutôt chercher de la croissance. Et j'ai des personnes qui vont faire moins de 50, 60 000 euros, voire quasiment pas de chiffre d'affaires. Et là, pour l'idée, le démarrage, c'est vraiment d'avoir cette traction initiale et de s'assurer qu'on a déjà une offre qui fonctionne, qu'on trouve sa clientèle, etc. Donc, c'est quand même deux cibles. Et l'idée, c'est de pouvoir adresser ces deux-là parce qu'au final, autant je suis défavorable au fait d'avoir deux cibles quand on démarre un business, autant ça fait un an et demi que je fais ça, il y a une centaine de clients et je vois bien que ça se répartit de cette façon-là. Moi, je trouve ça cool d'être sur les deux. Et une fois de plus, je pense que dans cette nouvelle activité, je m'autorise à ne pas toujours faire les choses dans les règles au dollar parce que ça m'amuse, que ça me rapporte de l'argent, que ça plaît aux gens. Mais c'est un peu aussi de maîtriser les règles pour mieux les briser derrière. Je peux aussi me permettre de faire ça parce que les fondamentaux y sont, parce que je sais vendre et parce que mon business fait déjà six chiffres et que je suis déjà tranquille financièrement et tout ça. Mais voilà. Et donc, en termes de rythme de vie... Effectivement c'est du présentiel donc ça nécessite mon investissement en temps davantage que quand c'était la formation en ligne. Il y a eu une période où j'en ai fait un peu trop, je ne me suis pas rendu compte, j'en avais mis un petit peu trop et du coup je sentais que ça pesait sur mon énergie mais ça a été passager. Et en fait c'est juste que quand je suis en immersion je suis 100% focus là-dessus et le reste du temps en fait je vais faire mon contenu, je vais vendre en MP ou en call mais tu vois ça ne dépasse pas 20 heures semaine. effectivement si j'ai une immersion je passe la journée avec les clients donc c'est pas mal de boulot mais en général les jours qui suivent voire qui précèdent je veux dire je travaille 2-3 heures par jour et en fait j'en ai 2 en fait en termes d'énergie ce qui fait que je m'y retrouve totalement et puis tu vois il y a des phases où je vais travailler plus par exemple j'ai eu 3 mois où il y avait quand même beaucoup d'immersion et le mois qui a suivi c'était quand j'étais en Italie et que j'ai rien fait du tout donc voilà je veux dire moi je m'y retrouve et en fait je suis assez heureuse À l'écoute de mon énergie, je ne suis pas là pour me cramer du tout. Et donc, si je sens que ça commence à être trop ou qu'il y a le risque que ça devienne trop, je ralentis tout de suite. Et inversement, quand je sens que là, je me la coule un peu trop douce, là, je réaccélère et je me dis, allez, il y a des projets que j'ai envie de lancer, on y va. Et d'ailleurs, je suis un peu dans cette phase en ce moment. C'est qu'il y a eu une phase de un mois, deux mois qui était beaucoup plus cool. Et puis, beaucoup de déplacements, les masterminds où j'étais participée. Enfin, tu vois, je n'étais pas en mode deep work, je n'ai pas avancé sur des projets de fond. Et donc là, il y a une frustration qui est en résultat. Donc, c'est pour ça que là, en ce mois de juillet... j'alterne Dolce Vita et quand même du travail assez costaud sur les projets de fonds donc voilà comment je fais et l'idée c'est pas d'avoir des journées type je vais pas te dire toute l'année Je travaille à 3h le matin et l'après-midi, je fais mon sport. En fait, ça évolue totalement. J'ai ma récurrence, c'est-à-dire qu'en permanence, je vais m'inspirer, produire du contenu et avoir aussi mes trucs perso, de faire du sport tous les jours. Mais après, c'est un peu un mouvement sur la totalité du temps.

  • Speaker #1

    Oui, puis tu t'écoutes aussi, j'imagine, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu t'adaptes au fur et à mesure. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui nous écouterait ? et qui justement, cette personne, elle travaille beaucoup, elle charbonne, elle n'arrive pas à réduire son temps de travail, à vivre peut-être la vie qu'elle espérait vivre grâce à l'entrepreneuriat, qu'est-ce que tu lui recommanderais de faire pour justement s'organiser, pouvoir réduire son temps de travail et prendre davantage soin d'elle, prendre davantage de plaisir dans sa vie perso ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà c'est de capter que le chiffre d'affaires n'est absolument pas corrélé au temps de travail. C'est-à-dire que peut-être que cette personne se dit je travaille beaucoup, comme ça je vais faire tant de chiffres et quand je ferai tant de chiffres, je ralentirai C'est une illusion, mais vraiment, je le vois chez plein de proches entrepreneurs, c'est vraiment pas lié. Il y a des entrepreneurs qui font beaucoup d'argent en travaillant peu et d'autres en travaillant énormément. Et inversement, il y a des gens qui font très peu de chiffres d'affaires, certains qui travaillent peu et d'autres qui travaillent énormément pour peu de résultats. Donc pour moi, il n'y a pas de… Il n'y a pas de lien. Alors, évidemment, il y a des moments où on va mettre un petit coup de collier. Tu vois, je ne vais pas te dire, tu vas faire des millions en faisant zéro. C'est une question d'équilibre. On n'est pas dans les extrêmes. Mais je pense que franchement, au-delà de 20 heures semaine, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu n'as pas des résultats dingues, il y a un problème. Et même, j'ai envie de te dire, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu as des gros résultats, mais que c'est au détriment de ta vie perso, il y a un problème aussi. où en fait, pour moi, c'est toujours d'aller identifier le corps, tu vois, le centre du truc. Et donc, si par exemple, tu travailles énormément et que tu n'as pas le chiffre que tu voulais, ce n'est pas la vie que tu voulais, moi, je reviens en immersion, mais surtout, en fait, on remet tout à plat. Il faut vraiment que la personne, elle remette tout à plat et qu'elle se dise qu'est-ce qui, aujourd'hui, crée le plus de valeur. Et peut-être qu'elle va se rendre compte que dans tout ce qu'elle fait, il y a plein de choses où, en fait, elle les fait parce que ça amène... Oui, un petit peu de résultat, mais ce n'est pas le plus gros des résultats. C'est le principe du 20-80. Je n'apprends rien à personne là-dessus. Mais est-ce que vraiment la personne l'applique ? En général, ce n'est pas le cas si on est dans cette situation. Donc, c'est d'appliquer ce concept qui est connu, archi-connu, mais qui n'est souvent pas appliqué. Et je le vois beaucoup chez mes clients. Donc, déjà ça. Et ensuite, si elle se rend compte que même dans le 20-80, il n'y a rien qui vraiment ramène le gros du résultat, dans ce cas-là, c'est qu'elle a un problème dans son offre. C'est qu'en fait, elle n'a pas… L'offre aujourd'hui qu'on pourrait appeler l'offre Product Market Fit, vraiment le truc qui fait waouh. Je ne dis pas que c'est facile à trouver, je veux dire que ce n'est pas toujours évident de trouver ça, mais en fait, ça veut dire que son focus, c'est d'arriver à cette offre Product Market Fit, cette offre PMF. Si on en est là, c'est qu'il n'y a pas le PMF qui a été trouvé. Donc ça, c'est le deuxième point. Et enfin, le troisième point, si le PMF est trouvé, qu'il y a de l'argent qui rentre dans le business et que pour autant tu travailles énormément et que tu passes à côté de ta vie, en fait là c'est qu'il y a un truc en toi qui trouve inconsciemment plus de bénéfices dans cette situation qu'à pouvoir profiter de ta vie. Donc il y a un truc qui vient coincer et alors là, ça peut être tellement de choses, ça peut être, tu vois je pensais à une cliente qui en fait travaillait énormément alors qu'elle a déjà des résultats et c'est cool en fait elle pourrait ralentir mais inconsciemment elle a capté que si elle travaillait moins, Alors elle aurait du temps pour sa vie amoureuse, elle n'avait pas du tout envie d'aller voir de ce côté-là. Ou alors c'est parce que tu as un système interne qui est tellement dans le... En fait, tu mérites que si tu travailles beaucoup et que tu as la tâche, qu'en fait, tu ne peux pas t'arrêter d'être là-dedans, parce que sinon, ça veut dire que tu ne mérites pas. Et c'est inconcevable, inconsciemment pour toi, d'être confortable financièrement si tu n'as pas trimé pour ça. Donc il peut y avoir plein d'explications. Et le truc, c'est que tant que tu n'es pas allé chercher à la source ce qui est en train de se jouer, En fait, tu vas reproduire, reproduire, reproduire ce schéma-là. Et je pense qu'on est tous concernés par des schémas qu'on reproduit. Tu vois probablement de quoi je parle, moi j'en ai aussi. En tout cas, celui-ci, si vraiment il se produit et que la personne, elle sent que sa santé mentale et sa santé physique en pâtissent, moi je sonne la tirette d'alarme. Je tire la tirette d'alarme. Je vous le dis, il n'y en avait pas du tout. La tirette d'alarme. Bref, les gens ont compris, c'est ce qui compte. Vraiment parce que... C'est pour ça que je suis contre les injonctions au no pain, no gain et au fait de se sacrifier, de ne pas compter ses heures et tout, parce qu'en fait... On est des humains, on est là pour incarner, enfin, on est incarnés pour vivre notre vie avant tout, avant d'être des entrepreneurs et d'avoir vocation à être un chef d'entreprise à succès. Et en fait, il ne faut pas sous-estimer, si tu passes 3-4 ans à cravacher comme un dingue pour derrière en récolter les fruits, peut-être qu'effectivement, tu vas en récolter les fruits et être plus tranquille après, mais tu sais, ton corps, il emmagasine tout ça. Il emmagasine les réflexes de stress, nos stress que tu vois, les déséquilibres aussi. physiologiques qui peuvent en résulter, à aucun moment c'est bon pour toi, pour ton corps, pour ton esprit, de te mettre dans cet état pendant des mois et des années. C'est pour ça que je privilégie ça. D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, il y a pas mal de comptes aujourd'hui qui parlent aussi du stress, du cortisol et de l'impact que ça a sur notre santé. Et déjà que c'est pas évident de réguler son stress, si en plus tu te mets dans des situations comme ça, en te disant que c'est ce qu'il faut pour réussir. tu vas en payer le prix à un moment, évidemment, c'est pas ce que je souhaite aux gens, mais je pense que c'est le risque. Et voilà pourquoi j'y suis vigilante. Ça veut pas dire que je suis parfaite là-dessus et que je suis pas stressée. C'est pas ça, tu vois. Mais à partir du moment où tu le conscientises, déjà, je pense que tu limites les dégâts. Ouais,

  • Speaker #1

    carrément. Et s'il y a des personnes qui nous écoutent et qui se reconnaissent dans ce que tu dis, j'avais enregistré un épisode de podcast avec Stéphanie Lefebvre, qui justement était venue nous parler de l'impact du stress et de l'anxiété. d'autant plus quand tu es entrepreneur et comment réguler son système nerveux en fait, et c'était hyper intéressant. Et en t'écoutant, je me demande parce que si, admettons, l'offre est bien, que quand tu mets les choses à plat, tout a l'air d'aller bien, il y a un bon mindset, un bon rapport au temps et au travail, mais que les ventes n'arrivent pas à décoller, c'est quoi peut-être les erreurs principales que font les entrepreneurs et qui empêchent ? Les ventes de décollés, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, bah en fait, c'est un mauvais marketing. C'est un problème de marketing à partir de là. Mauvais marketing, ça veut dire que l'offre est mal positionnée, parce que si les ventes décollent pas, c'est que c'est pas un PMF. En fait, c'est qu'il y a un souci sur l'offre. Donc, offre mal positionnée, offre mal communiquée, une promesse qui est pas claire, des bénéfices qui sont pas clairs, du copywriting qui est pété, enfin, il y a plein d'explications. C'est ça qui n'est pas toujours évident de les capter, mais c'est là qu'un regard extérieur aide à le voir. Mais en tout cas, si les ventes ne décollent pas, c'est que le marketing n'est pas bon. Il y a un problème de marketing. Si c'est une offre que tu as déjà vendue, qui a déjà fonctionné, c'est peut-être pour ça que tu te dis que c'est un PMF et machin, mais que ça s'essouffle, que ça se vend moins bien, souvent c'est parce qu'il y a eu un problème de renouvellement de l'audience, de la liste email en fait. Du coup, c'est un problème de... Les gens ont déjà été confrontés suffisamment de fois à ton offre. Et donc forcément, là, ceux qui restent, s'ils n'ont pas acheté une fois, deux fois, trois fois, etc., il y a peu de chances qu'ils achètent encore. Donc tu vas faire quelques ventes, faire quelques cacahuètes, tu vois, mais c'est tout. Et donc à ce moment-là, c'est soit de proposer une nouvelle offre à l'audience actuelle qui est déjà cliente, ce qui est intéressant parce qu'en fait, les gens qui sont déjà clients, c'est les plus prêts à racheter, c'est tes meilleurs prospects. Tes meilleurs prospects, c'est ceux qui ont déjà mis de l'argent chez toi, s'ils ont été satisfaits évidemment. Donc soit c'est une nouvelle offre auprès de cette audience, soit c'est de faire de l'acquisition. et donc de renouveler ton audience en fait. Donc pour moi, c'est juste une question de maths, tu vois, à ce moment-là où ça se joue, si c'est une offre qui avait déjà fonctionné. Et ensuite, entre est-ce que tu crées une nouvelle offre ou est-ce que tu renouvelles l'audience, il faut voir en fonction de pas mal de paramètres du business. Il faut voir si tu as déjà fait le max en termes d'acquisition. Il faut voir les piliers aussi d'acquisition que tu as. Est-ce que c'est que de l'organique ? Est-ce que tu as du payant ? Et ensuite, ce qu'il faut voir aussi, Ça, ce n'est pas quelque chose qui est tellement amené dans ce que je vois sur le marché et dans les conseils business, mais en fait, ça dépend de ce dans quoi tu es bonne. Si tu es particulièrement doué en acquisition, dans ces cas-là, ton offre, tu vas pouvoir la revendre à une audience qui grandit. Si par contre, l'acquisition, ce n'est pas ton fort, mais que tu es meilleur en conversion, c'est-à-dire en vente, propose des nouvelles offres à ton audience actuelle. Bien sûr, il faut la renouveler quand même un petit peu, mais mets le focus sur le fait de vendre. Moi, par exemple, personnellement, je suis meilleure en conversion qu'en acquisition. Donc, du coup, j'ai plus intérêt à proposer de nouvelles choses à mon audience. Donc, ça va dépendre de ça, ça va dépendre de ton positionnement de prix, ça va dépendre de pas mal de critères. Mais je pense que c'est pour ça qu'il faut vraiment avoir une vision holistique du business et de l'entrepreneur pour avoir les réponses à ces questions.

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper intéressant. Et c'est vrai que souvent, on te dit, oui, il faut tel business plan, il faut que tu construises ton écosystème comme ci, comme ça. Sans prendre en compte justement ce que tu dises par rapport à où est-ce que toi, tu es meilleure et aussi dans quoi tu prends le plus de plaisir aussi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bien sûr. Bien sûr, ça me fait penser à une discussion qu'on avait eu en mastermind. C'était une des participantes qui demandait à l'intervenante qui a un gros podcast, elle disait est-ce que c'est une bonne idée selon toi de lancer un podcast aujourd'hui ? Est-ce que je dois en lancer un ? Et en fait, elle lui a répondu ben… si tout fonctionnait, n'importe quel canal fonctionnait, lequel tu choisirais ? Lequel tu aurais envie de faire ? Et en fait, si ta réponse est le podcast, dans ces cas-là, va sur le podcast. Parce qu'en soi, tout peut fonctionner. Tu vois que sur ceux qui cartonnent sur le marché, en fait, tu as toutes les stratégies possibles. Il y a tellement de choses qui se font aujourd'hui qu'en soi, ce n'est pas est-ce que ça, c'est une bonne stratégie ou pas ? C'est est-ce que c'est une bonne stratégie au regard de qui tu es, de ce que tu veux, etc. Mais c'est comme dans les relations de couple. Une personne, elle n'est pas... bonne à marier ou pas bonne à marier en fait ça dépend de qui tu vas mettre en face et de l'alchimie entre les deux tu vois pour moi c'est juste la même chose donc il faut prendre tous ces critères là en compte et quand même se rappeler que ça reste aussi des maths et que parfois la question c'est pas une question de est-ce que je suis alignée, est-ce que je vivre la bonne énergie dans mon business alors parfois oui mais aussi juste en fait t'as un problème mathématique qui peut être résolu du coup de façon très pragmatique

  • Speaker #1

    Merci Charlotte pour tous ces beaux partages. J'ai envie de te demander, du coup, pour les personnes qui nous écoutent et qui ont envie de poursuivre l'aventure avec toi, de peut-être booker une immersion ou découvrir ce que tu as à proposer. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Et est-ce que tu organises prochainement des immersions ? Nous parler peut-être de ton mastermind que les gens les infouillent ici.

  • Speaker #0

    Oui, alors du coup, pour me suivre, c'est sur mon compte Instagram charletapieto, tout attaché. Donc, je pense que tu mettras le lien. Pour l'instant, il n'y a pas d'autres liens parce que je n'ai pas encore de site, de que sais-je. Enfin voilà, le business est assez récent. D'ailleurs, ça montre qu'on peut faire de l'argent en ayant juste un compte Instagram pour l'instant et c'est tout en réalité. Alors, ce n'est pas bien. Je vais reprendre l'emailing bientôt et tout parce que je crois beaucoup au pouvoir de l'email et qu'en plus, ce n'est pas du tout sécurisé d'avoir qu'un compte Insta. Mais bref, pour l'instant, il n'y a que ça sur le compte Insta. Du coup, sur le compte Insta, je partage justement ce genre de pensée, de contenu, etc. Il y a mon canal Telegram aussi. De toute façon, le lien est dans la bio Insta, donc c'est dedans. J'invite vraiment à aller écouter parce que je peux partager comme je le fais ici de façon plus poussée que ce que je fais sur des posts Insta ou en story.

  • Speaker #1

    J'aime trop ton canal Telegram.

  • Speaker #0

    Ah bah merci. Merci beaucoup. J'ai des bons retours, ça fait plaisir et j'aime bien le côté spontané, tu vois, là-dedans. Et ensuite, sinon, pour les prochaines immersions, selon quand les gens écoutent, je ne vais pas donner de date sur les immersions qu'il y a. En tout cas, c'est pareil, c'est que c'est sur mon compte Insta qu'il y a les infos. Il y en a à peu près une par mois ou tous les deux mois en collectif. Ça dépend des périodes. Donc, du coup, je ne m'engage pas sur un contenu qui va rester là, le podcast qui va rester longtemps. Mais en tout cas, il y a toutes les infos qui sont dessus. Le mastermind, pour l'instant, il est en cours de lancement. Et là, au moment où on enregistre, je suis en train de le lancer en off auprès d'une shortlist de personnes que j'ai identifiées, aussi d'anciens clients. Et là, pour le coup, c'est un mastermind pour des personnes qui font déjà au moins 60 000 euros de chiffre d'affaires par an. Donc, si vous faites… Plus 60 000 euros de chiffre d'affaires par an et que vous voulez de la croissance saine, intelligente et la dolce vita, il faut m'envoyer un petit MP sur Insta. De toute façon, je recommande de m'envoyer un MP sur Instagram et après, on discute. Trop cool.

  • Speaker #1

    De toute façon, je mettrai tous les liens, que ce soit le canal Telegram ou Instagram, dans la description de l'épisode. Comme ça, ce sera plus pratique pour tout le monde. C'est bien. Je te propose qu'on passe aux cinq questions flash pour qu'on apprenne sur toi encore plus.

  • Speaker #0

    j'ai du mal avec les questions flageolaires, il me concentre c'est des questions assez simples et fun, ça va qu'est-ce qui te fait qu'est-ce qui me fait me sentir vivante au quotidien le mouvement et c'est pour ça que je fais du pilates, du yoga etc, donc mouvement trop bien,

  • Speaker #1

    si tu pouvais être un animal lequel serais-tu et pourquoi hum

  • Speaker #0

    Un oiseau, tu vois, je pense. Il y a une tourterelle chez moi. Et franchement, leur vie, elle est cool, tu vois. Elles font la sieste sur ma terrasse. Elles peuvent voler. C'est cool. Après, je dis ça, mais j'ai le vertige. Puis, pour la fois, elles se font chasser par les goélands. Donc, je ne sais pas. Je ne suis pas convaincue de ma réponse, mais je la laisse pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK. Un livre que tu souhaites nous recommander.

  • Speaker #0

    Ah ! Écoute, je vais te donner un des derniers coups de cœur que j'ai eus. Ce n'est pas un livre business, ce n'est pas ça du tout. Ça s'appelle Toutes ces vies où nous nous sommes aimés Je crois que c'est ça le titre de Céline Cole. Et c'est l'histoire de deux âmes, Dara et Thaddeus, un homme et une femme, qui se retrouvent à être incarnées à plusieurs époques sur Terre et qui sont à chaque fois amenées à se retrouver et à vivre une histoire et à évoluer d'une vie sur l'autre et à apprendre des choses d'une vie sur l'autre. Et j'ai trouvé ce livre incroyable.

  • Speaker #1

    Ça a l'air génial. Tu m'as trop donné envie.

  • Speaker #0

    J'ai adoré.

  • Speaker #1

    quelle est ta plus grande fierté ?

  • Speaker #0

    sur le sujet de la fierté la plus grande fierté Bah écoute, c'est ma relation couple, parce que ça a été pas mal de cheminement personnel, tu vois, d'arriver à ça, et du coup je suis, ouais, il y a une forme de fierté là-dedans de ce que j'ai traversé, de ce que j'ai appris, de qui je suis devenue, etc., donc j'aimerais ça.

  • Speaker #1

    Trop beau. Et pour finir, vu que c'est un podcast qui met en valeur les femmes, est-ce qu'il y a une entrepreneur qui t'inspire le plus, peut-être ?

  • Speaker #0

    Ah, c'est une bonne question. Écoute, je pense au mouvement. Je suis cliente de, je ne sais pas si tu vois, Anouk Amel, qui a un programme, enfin une plateforme de cours qui s'appelle Body by Anouk. Alors, je ne connais pas les coulisses de la vie d'Anouk en tant qu'entrepreneur, etc. Mais du coup, je la vois quand même tous les jours en vidéo. Donc, même si je ne la connais pas tellement en tant qu'entrepreneur, je trouve qu'elle dégage une très belle énergie, que son contenu, il est super quali. On sent qu'elle fait ça avec le cœur. Je sais que c'est une activité qui fonctionne super bien. Je crois qu'elle a vraiment beaucoup de clientes. C'est une activité assez récente. Et donc, moi, ça me fait plaisir de voir une entrepreneur qui est bien dans ses baskets, qui promeut le mouvement et qui promeut une hygiène de vie avec laquelle je suis totalement en phase. Donc, j'ai envie de la citer, elle.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci beaucoup, Charlotte, pour ces beaux partages, pour la richesse de... de ton partage sur le podcast aujourd'hui je suis hyper reconnaissante de t'avoir reçu t'es une entrepreneur qui m'inspire énormément j'écoute ton petit contenu sur Telegram et je te trouve juste extraordinaire, spontanée fraîche, authentique et voilà je voulais te le dire et te remercier d'avoir accepté mon invitation pour venir partager sur le podcast

  • Speaker #0

    Que de compliments, merci beaucoup, ça me fait plaisir. C'est une super interview, ça m'a fait plaisir d'échanger avec toi. Pour le Télégraphe, je vais continuer, ça me motive toujours à faire des audios supplémentaires. Merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi Charlotte et merci à toutes celles et ceux qui nous ont écoutés aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Sur ce,

  • Speaker #1

    je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Présentation de Charlotte Appietto

    08:00

  • Comment faire ses premiers 100k

    11:58

Description

Hello la team!! 🥰


Ici Noellie Salgueira, l'hôte du podcast Pouvoirs Cachés ! Je suis tellement heureuse de vous partager cet épisode, que j'ai eu le plaisir d'enregistrer avec Charlotte Appietto qui est l'une des entrepreneures qui m'inspirent le plus et que j'admire énormément.


Entrepreneure depuis 7 ans, Charlotte a généré +2M€ de CA tout en vivant la "Dolce Vita". Après avoir créé puis vendu une entreprise de formation en reconversion, elle est désormais mentor business pour les entrepreneurs qui veulent gagner +100 000 € par an tout en vivant leur meilleure vie !


Dans cet épisode, Charlotte vous parle de comment elle a su construire un business rentable tout en puissant vivre la "Dolce Vita", comment elle organise ce business mais aussi comment elle a su dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et elle vous partage également beaucoup de précieux conseils pour gérer un business 🔥


Si l'épisode te plaît, pense à le partager sur les réseaux en nous identifiant à Charlotte et à moi même en nous disant ce que tu en as pensé ! ⭐


Les infos de Charlotte :


Les infos de Noellie :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast sororal et en puissance. Je suis Noëlie Salguera, coach business et leadership féminin, et j'aide les entrepreneurs à affirmer leur leadership de manière badass et à faire exploser leur bise grâce à des stratégies adaptées. Dans ce podcast, j'explore les pouvoirs cachés des femmes en allant de la confiance en soi à l'entrepreneuriat, du marketing à la spiritualité, du féminisme à la maternité ou encore de la manifestation au rapport au corps et à la sensualité dans le but de t'aider à décoller les pouvoirs cachés et à les assumer plein de vie. Alors sur ce, installe-toi confortablement et je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce tout nouvel épisode de podcast puisque j'ai eu le plaisir d'interviewer une des entrepreneurs qui m'inspire le plus, que j'admire beaucoup aussi, dont j'aime beaucoup le travail, dont je partage les valeurs. Donc c'est encore plus chouette de la recevoir aujourd'hui. Cette entrepreneur, c'est qui ? C'est Charlotte Apieto. que vous allez découvrir dans cet épisode de podcast, et puis qui est venu nous partager beaucoup de choses sur le business, sur le fait d'arriver à organiser son business pour pouvoir avoir un business rentable tout en pouvant vivre la dolce vita. Et ça a été vraiment un partage hyper inspirant aussi sur la honte qu'on peut ressentir à la suite d'un échec ou d'un objectif qui n'a pas été atteint, et comment est-ce qu'elle, elle gère tout ça, comment est-ce qu'elle organise son business. Elle vous donne plein de conseils dans cet épisode de podcast. Donc, si jamais vous êtes des entrepreneurs qui vont écouter cet épisode, n'hésitez pas à nous faire un petit retour, à partager l'épisode sur les réseaux sociaux, en nous identifiant à Charlotte et à moi et en nous disant ce que vous avez pensé de l'épisode. Ça nous fera très chaud au cœur. Et puis, voilà, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Hello Charlotte, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation pour venir partager ton histoire, ton expertise sur le podcast Pouvoir Cacher. Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, merci beaucoup pour ton invitation. Écoute, ça va bien, ça va bien. On est l'été là quand on enregistre, c'est une période un peu, à la fois un peu chill et en même temps assez excitante parce qu'il y a plein de projets en cours. Je pense qu'on va en parler, mais je suis aux prémices d'une nouvelle activité, donc ça bouge pas mal. Et c'est une période pour autant, tu vois, de... Quand même de ralentissement aussi. Là, avant de faire l'interview, j'étais à la plage ce matin parce que je vais nager un peu tôt, tu vois, avant qu'il y ait trop de monde, trop de touristes, etc. Donc voilà, on est sur un peu cet entre-deux en ce moment.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop trop bien. C'est l'équilibre parfait du boulot et de la dolce vita, comme tu le dis si bien.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toutes les personnes qui vont écouter cet épisode de podcast et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, au-delà de te présenter, de nous expliquer ce que tu fais, On aimerait aussi un petit peu savoir qui est Charlotte Apieto.

  • Speaker #1

    C'est une grande question, ça. Le qui tu es, je pense qu'en plus, on est les pires pour le définir, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'on se présente avec ce qu'on fait. C'est plus facile. Du coup, je vais prendre la voie de la facilité et je vais commencer avec ce que je fais. Ce que je fais, ce que je peux dire en tout cas pour ton audience, c'est que je suis entrepreneur depuis sept ans. Et donc, ça fait sept ans que j'explore. tout ce que veut dire l'entrepreneuriat, c'est-à-dire en termes de projet, de lancement de projet, en termes de compétences, en termes de mindset, d'évolution personnelle, de rencontres, enfin tout ce qui va en fait avec l'entrepreneuriat que j'explore depuis 7 ans. Et je pense que c'est quelque chose qu'on finit jamais d'explorer. Donc dans le qui je suis, ce qu'on peut voir là-dedans, c'est que je suis quelqu'un qui va aimer découvrir. C'est un peu bateau parce qu'il y a des choses que je n'aime pas du tout découvrir. Tu me dis d'aller, je ne sais pas moi. sauter d'une falaise dans l'eau, je ne vais pas aimer découvrir ça, nager dans l'eau calme où il n'y a pas de vagues, il n'y a pas de problème, il y a d'autres trucs que je n'ai pas envie de découvrir, mais en tout cas me découvrir moi via l'entrepreneuriat, découvrir des gens qui partagent ça et la philosophie de vie en fait qui va avec, c'est quelque chose que j'adore. Sur ce que je fais, pendant des années, j'ai développé une entreprise de formation en reconversion professionnelle qui s'appelle Postadem, comme postadémission, donc j'ai développé ça pendant 6 ans et... Plein d'étapes, une grosse aventure entrepreneuriale. J'ai appris énormément. Je ne sais pas si on va être amené à en parler ou pas, mais en tout cas, ça a été une aventure qui m'a tout appris jusqu'ici. Donc, il y a eu ça. Et depuis quelques temps, je suis sur une nouvelle activité puisqu'en fait, j'ai vendu Postadem, ce qui est une situation assez peu fréquente dans le domaine de l'infoprenariat. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en général. Donc, j'ai vendu et là, je développe une… une nouvelle entreprise depuis déjà quand même quelques mois. Et en fait, j'accompagne les entrepreneurs à avoir un business à six chiffres, tout en vivant la fameuse Dolce Vita dont tu parlais. Parce que je pense que dans le qui je suis, c'est effectivement un terme qui me caractérise. Alors à la base, je ne pensais pas en faire tout un concept. Ce n'était pas l'idée de base, c'est juste que je l'avais mis en story deux, trois fois. Et plein de gens m'en parlaient. Ils me disaient, c'est Madame Dolce Vita. Donc je me suis dit, bon, visiblement, c'est un terme qui est retenu. du monde, donc on va le garder. Et le côté Dolce Vita, je pense que c'est aussi une bonne façon de me définir. C'est que oui, j'ai des ambitions, oui, j'aime être dans l'action, mais j'aime aussi particulièrement savourer, tu vois, savourer la vie. Et ça veut dire aussi bien savourer le travail que je fais, c'est-à-dire d'être alignée et d'aimer profondément ce que je fais, et pas d'être dans une espèce de course au chiffre d'affaires, une course à une croissance, une course à une image un peu illusoire, et savourer aussi la vie dans tout ce qu'elle a d'autre que le travail, c'est-à-dire d'aller nager en... nager le matin, de faire du yoga, du sport, d'être avec mes proches, de voyager et des choses qui du coup permettent d'avoir un rythme qu'on peut difficilement avoir si on n'est pas entrepreneur et j'aime savourer ça donc voilà ce que je peux te partager. Ce fut une longue description mais écoute, je te laisse tout le monde dire sur ce qui t'intéresse là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est toujours une vision que tu as eu de l'entrepreneuriat ou est-ce que tu as commencé peut-être et tu n'avais pas du tout cette vision et tu étais plutôt justement... Dans le fait de te fixer des objectifs et de faire toujours des plus gros chiffres d'affaires, etc. Ou est-ce que direct, tu es partie avec cette vision-là ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais la vision de faire toujours plus de chiffres d'affaires. J'avais des ambitions de chiffres d'affaires que d'ailleurs, je n'ai pas atteintes. C'est-à-dire que j'avais des ambitions bien, bien plus élevées que je n'ai pas atteintes, que j'ai vécues comme un échec d'ailleurs à un moment, de ne pas avoir atteint ça. Mais alors aujourd'hui, c'est un objectif qui, je n'en ai plus rien à tirer pour rester polie. Donc, effectivement, il y a eu cette quête-là. Mais par contre… Cette recherche-là ne s'est pas assortie d'un acharnement, en fait. C'est-à-dire que dès le début de mon aventure entrepreneuriale, j'ai fait en sorte d'avoir un rythme de vie qui me correspondait. Parce que justement, une des raisons pour lesquelles j'ai posé ma dème quand j'étais salariée, parce que j'ai fait quelques années en tant que salariée, j'étais consultante, c'était justement ce rythme qui m'éreintait où je me disais, mais moi, je veux partir et être à mon compte. Pour pouvoir, je me souviens, mon rêve, c'était de pouvoir me promener dans Paris librement un mardi après-midi. Donc on était quand même sur un niveau de rêve tout à fait, voilà, pas très avancé on va dire, mais à ce moment-là, pour moi, c'était vraiment le graal de me dire un mardi, je pourrais totalement, pourquoi un mardi, j'en ai aucune idée, mais je pourrais totalement être en train de me promener, de prendre un verre à la terrasse d'un café et personne à qui rendre des comptes. Et c'était ça en fait ma définition de la liberté et de ce que je voulais. Donc dès le départ. Le but, ce n'était pas de m'enfermer dans un bureau de 8h à 20h sous prétexte que je suis à mon compte. Donc pourtant, c'est quelque chose qu'on m'a beaucoup dit quand je me suis lancée. Il n'y avait pas du tout autant de contenu sur l'entrepreneuriat qu'aujourd'hui. À mon époque de mamie Charlotte, en 2017, il n'y avait pas du tout autant qu'aujourd'hui. Mais pour autant, des quelques personnes que je rencontrais, qui étaient entrepreneurs, et je développais mon réseau intentionnellement parce que c'était moins évident de rencontrer de façon fortuite. tellement de programmes de formation comme on en a aujourd'hui. Donc, il n'y avait pas ce genre de communauté. Mais du coup, les quelques personnes que je rencontrais qui étaient là-dedans me disaient, mais tu sais, quand on est entrepreneur, on ne compte pas ses heures, tu vas travailler énormément. Pendant deux ans, c'est normal si tu ne te payes pas et que tu travailles beaucoup, mais t'inquiète, ça finira par porter ses fruits. Sauf que moi, je n'avais aucune envie d'une, de ne pas me payer, et de deux, de travailler comme une acharnée. Donc, dès le début, j'ai mis en place un système et des solutions pour que tout ça ne soit pas ma réalité. Et c'est ce qui s'est passé. Donc, je ne me suis jamais retrouvée à travailler comme une dingue dans mon business. Peut-être que si j'avais fait, j'aurais eu plus de résultats. C'est probable. Je pense que si j'avais travaillé le double, je ne pense pas que j'aurais eu deux fois plus de résultats. Ça, je n'y crois pas. Peut-être que j'aurais eu 20%, 25% de résultats en plus. Je n'en sais rien. En fait, je ne peux pas savoir. Mais en fait, je m'en fiche parce que les résultats que j'ai eus, ils sont déjà excellents. D'ailleurs, ils sont au-dessus de la moyenne des entrepreneurs qui peinent à faire... à se verser une bonne rémunération, etc. Donc déjà, je me dis que c'est déjà très bien et qu'on peut toujours vouloir plus, plus, plus, mais c'est déjà très bien. Ça m'offre un super confort de vie. Le fait d'avoir vendu mon entreprise, ça m'offre aussi une tranquillité financière que je ne pensais pas avoir au début. Donc au final, je veux dire, effectivement, je n'ai pas fait des millions et des millions, mais ce que j'ai fait, ça m'offre un super confort de vie et surtout, les dernières années, je les ai savourées. Tu vois, je n'étais pas là à cravacher derrière un ordinateur. Donc voilà, ce que je peux te partager là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est trop chouette d'avoir ton retour comme ça. J'ai envie de rebondir sur un truc que tu as dit par rapport au fait que tu t'étais fixé des objectifs et que tu n'as pas atteint et que tu as vécu ça sur un moment un petit peu comme un échelle. Comment est-ce que tu as vécu ce moment-là ? Comment est-ce que tu as rebondi derrière ? Est-ce que ça a été une prise de conscience à te dire Là, je vois bien que j'ai le mauvais mindset par rapport à ça et je vais changer complètement ma façon de voir mon rapport à CA ?

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai pas tellement parlé de ça. En fait, à un moment, j'ai développé Postadem. J'avais un premier objectif de chiffre d'affaires qui était déjà d'atteindre le plafond de la micro-entreprise, les 70 000 euros et quelques. Et déjà, pour moi, je me disais, quand je ferai ça, je serai riche. Ça ne se passe pas vraiment comme ça, mais en tout cas, dans ma vision, c'était comme le café le mardi après. On était là, oui, oui, c'est la fête. Mais en tout cas, les 70 000, ils ont été atteints assez rapidement. Et ensuite, c'était toujours plus, toujours plus. Ensuite, je me suis associée quand ça faisait trois ans que j'avais lancé PostADN avec quelqu'un que j'apprécie énormément, qui m'a énormément apporté, avec qui j'ai beaucoup appris. Et en fait, on avait du coup fixé une vision et les objectifs de chiffre d'affaires, pas pour l'année qui venait, mais pour les trois, cinq ans, etc. Et en fait, ces objectifs-là, c'est ceux-là que je n'ai pas atteints et surtout, j'ai arrêté en cours de route. Parce qu'en fait, en soi, la vision et les objectifs de CA, ils n'étaient pas pour là maintenant. Il aurait fallu continuer plusieurs années. Sauf qu'en fait, le chemin sur lequel j'étais... J'avais du mal à vraiment... Je ne sais pas si j'avais du mal à croire encore à ces objectifs. Je pense qu'en fait, ce qui s'est passé, tu vois, je n'avais jamais réfléchi, mais c'est que sur le chemin vers cet objectif, j'ai pris conscience de ce que ça nécessitait de faire pour atteindre ce chiffre-là. Et je me suis rendue compte qu'en fait, ce n'était pas forcément ce que j'aimais, que ce n'était pas ce qui me rinçait en fait, et que certes c'était cool, mais c'était courir après un objectif où en fait le chemin ne m'excitait pas. Et j'en ai pris conscience qu'au bout d'un certain temps. Et tu vois, le rapprochement avec quand j'étais salariée, je n'avais jamais repensé à ça. Mais pourquoi aussi j'ai quitté ce job ? C'est parce que quand je voyais les managers et les directeurs du cabinet, je me disais, mais faire toute cette carrière pour arriver à leur place, mais je n'ai aucune envie d'être à leur place, en fait. Je n'ai pas envie de ça. Donc, mon chemin ne m'excite pas. Et la destination, franchement, à part le salaire, il n'y a pas grand-chose qui m'excite. Donc, c'est un peu ce qui s'est passé aussi. ou alors il aurait fallu aussi de la patience il aurait fallu des choses que j'avais pas envie de mobiliser et donc c'est là que je suis arrivée au stade de me dire si finalement cet objectif de chiffre il me parle plus tant que ça est-ce que l'aventure vaut le coup de continuer qu'est-ce qui me donne du sens dans mon activité aujourd'hui je me suis rendu compte que ce qui me donnait du sens dans mon activité sur les derniers temps c'était l'équipe moi c'était vraiment pour l'équipe j'adorais les gens avec qui je travaillais c'était vraiment chouette pour cette raison là mais au final le... Le sujet de Postadelle ne me parlait plus trop. Enfin, moi, j'ai quitté un job salarié il y a des années. Donc, en fait, je n'étais plus vraiment connectée à ça. Plein de raisons qui font que je me suis dit, en fait, j'ai juste envie de repartir d'une feuille blanche. J'ai envie de repartir à l'aventure, de zéro. J'ai envie de parler de sujets qui m'excitent, qui sont autour de l'entreprenariat, où je peux aller sur des choses plus avancées, plus profondes, etc. Et du coup, c'est aller de pair avec le fait d'arrêter ce projet. Enfin, ce projet, oui, cet objectif de chiffre d'affaires, et de redémarrer de zéro. Donc, en fait... Il n'y a pas tellement eu d'histoire de rebond. Alors après, oui, je pourrais me dire, finalement, ces objectifs de tant de millions, je pourrais les faire avec ma nouvelle activité. Sauf que ça ne résonne pas du tout, ce n'est pas du tout ce que je recherche. Et que, en fait, la phase que j'ai vécue de sentiment d'échec, je l'ai pas mal travaillé, ce truc-là. D'aller voir pourquoi je ressentais ça, c'est beaucoup par rapport à l'écosystème dans lequel j'évolue. En fait, je suis entourée que des entrepreneurs, je fais partie de Mastermind, avec des gens qui vont faire 6, 7, 8 chiffres de chiffre d'affaires par an. Et en fait, ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est-à-dire que les avantages que ça a, c'est que c'est des gens géniaux, que j'adore, certains qui sont devenus des amis proches. Et donc, ça n'a pas de souci là-dessus. J'ai appris énormément et j'apprends toujours beaucoup avec eux. Mais il y a aussi les inconvénients, comme tout dans la vie, qui, notamment le premier inconvénient, c'est une forme de normes et de comparaisons. Et on a beau se dire, oui, chacun sa route, chacun son chemin, quand tu es entouré, enfin moi, je me souviens de mon dernier mastermind dont j'ai fait partie là, enfin pas la toute dernière rencontre, l'avant-dernière. En fait, c'est des entrepreneurs qui font plus de chiffres que moi parce que, déjà, ils font plus de chiffres que moi et ils ont des business plus anciens, là où moi, je redémarre de zéro. Et du coup, j'ai passé trois jours. Alors, il y en a qui sont des amis et tout, ce n'est pas le sujet, mais je me disais, je suis à côté, en fait. Je ne me sens pas à ma place. Donc, il y a eu un truc d'un peu de honte, un peu d'échec. Et en même temps, juste de me dire, mais est-ce que moi, si je suis dans ma bulle, en dehors de ce contexte, je suis bien ? Et en fait, la réponse, c'est que oui. Tu vois, au mois de mai, j'ai passé trois semaines en Toscane. En fait, on était en couple là-bas. Et on a tout déconnecté. Donc, il ne s'est rien passé. Je n'ai pas touché Instagram. Je n'ai même pas écrit à mes amis. On était vraiment… En plus, on ne captait pas dans la maison. Donc, laisse tomber. C'était vraiment piscine, visite, manger, c'est tout. Et en fait, dans ces moments-là, c'est pour ça que c'est bien d'avoir des phases où on est un peu reclus. Moi, je suis vraiment favorable à ça. Parce qu'en fait, c'est dans ces moments-là que hop, tu te reconnectes à… à ce que tu es vraiment, à ce qui te fait vraiment plaisir fondamentalement, à ce que tu as envie de faire quand tu t'ennuies, quand tu n'es plus dans le quotidien. Et pour ça, ce n'est pas juste une semaine de semi-vacances où tu regardes Insta le matin. C'est vraiment plusieurs semaines dans ta bulle. Et ça, moi, je le fais depuis des années. Et à chaque fois, je ressors de là avec vraiment de la clarté. Et d'ailleurs, c'est au retour d'une bulle comme ça que je me suis dit, en fait, post-ADEME, j'ai envie d'arrêter. Donc, je reviens souvent avec un petit moment de crise existentielle. Ça fait partie du jeu. Mais là, ça m'a permis de me dire, en fait, tout ça, je m'en fiche et c'est pas ce qui résonne aujourd'hui. Donc, sentiment d'échec, c'est calmer. En fait, c'est beaucoup moins calme. Ça peut revenir par moments. Il y a un petit truc qui peut revenir parfois, mais franchement, c'est plus si fréquent. Et je pense que j'ai fait un bon travail là-dessus. Et d'ailleurs, un petit tip que je peux donner, c'est Julien Mouzy. Je ne sais pas si tu vois qui c'est. Julien Mouzy, c'est un ami. Et je suis dans son programme aussi pour apprendre à coacher comme lui. Il m'a coachée aussi sur certains sujets perso. Et à un moment, il dit... Quand il y a un sentiment de honte sur quelque chose, ce qui était mon cas par rapport au fait de ne pas avoir atteint les objectifs extraordinaires et machin, c'est que s'il y a de la honte, ça ne sert à rien de travailler sur apaiser la honte. On va plutôt chercher à travailler sur ne pas ressentir de fierté quand c'est l'inverse. Et en fait, si tu ressens une fierté immense parce que tu fais tant de chiffres d'affaires, forcément, hop, tu ressens de la honte si tu ne fais pas ce chiffre-là. Et en fait, à chaque fois que tu essaies de bosser sur la honte, Si tu bosses pas sur le côté fierté, il va rien se passer. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Et du coup, c'est plus ce chemin-là sur lequel je suis et qui m'a le plus aidée d'amoindrir la fierté associée au statut, associée à l'argent, etc. Et du coup, c'est intéressant parce que depuis que j'ai commencé à dissoudre cette fierté-là, alors il y a encore, je vais pas te dire, oui, j'ai plus de fierté, bien sûr que oui. Voilà, il y a toujours ce côté égo et pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais en tout cas, ça s'est un petit peu dissous. Et tu vois, depuis, il y a des choses qui m'attirent moins, des choses qui avant me faisaient vibrer, ou des rencontres, ou des choses comme ça, qui aujourd'hui ont moins de sens. Et je pense que c'est parce que la fierté a diminué. Et du coup, c'est cool parce que ça neutralise la recherche de valorisation extérieure, extrinsèque. Et ça nous permet de nous reconnecter à ce qui, de façon intrinsèque, nous nourrit véritablement. Donc, super intéressant comme chemin, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. C'est quelque chose que je n'avais jamais entendu. Et c'est... Je suis trop contente que tu l'aies partagé là. Mais du coup, en t'écoutant, je me demande où est-ce que tu trouves ta valeur personnelle ? Parce que souvent, dans l'entrepreneuriat, tu l'as dit déjà, mais on rattache souvent notre valeur aux chiffres qu'on va faire, au nombre de clients qu'on va avoir, aux performances qu'un lancement va avoir, etc. Comment est-ce que toi, aujourd'hui, tu arrives quand même à capter que tu as de la valeur, que ce que tu fais, c'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, j'ai envie de te donner la réponse. Oui, mais notre valeur, tu sais, à partir du moment où on est humain, on a de la valeur de façon inconditionnelle. C'est vrai. En théorie, dans la pratique, évidemment, je ne le ressens pas toujours comme ça, tu vois. C'est une bonne question. Qu'est-ce qui fait ça ? En fait, c'est ça qui est cool. C'est que c'est plutôt dans les moments où je suis inspirée, créative, et où en fait, ce que je produis ou alors ce que je transmets, je suis contente de le faire, en fait. Et c'est vraiment ça aujourd'hui qui me porte. Et tu vois, un truc intéressant aussi que je peux partager sur ce cheminement. Il y a un an, j'ai participé à un stage de Franck Lopvet. Je ne sais pas si tu connais Franck Lopvet. S'il y en a ici qui ne connaissent pas, je vous invite à aller voir l'approche de Franck. Ça peut un peu... C'est un peu cash, mais moi, j'ai trouvé ça extraordinaire. Ça remue, voilà. Ça remue, c'est le mot. Et en fait, je suis allée faire son stage il y a un an. Pendant une semaine, en fait, tu es en groupe. Tu es une vingtaine de personnes. Et donc, il va... comment expliquer ce qu'il fait il va dire ce qu'il perçoit en fait chez toi dans ton système, dans ton énergie alors il y a un mélange bon il aime pas trop qu'on me dise ça mais de clairvoyance un mélange, parce que c'est pas un truc perché tu vois c'est pas ça, mais en tout cas il capte des choses subtiles et précises c'est bluffant ce qu'il est capable de voir chez chacun et son expérience avec des milliers et des milliers de personnes qu'il a eu en stage et en fait là dedans il va venir mettre le doigt exactement sur ce qu'il joue chez toi souvent, ce n'est pas le truc que tu avais identifié. Et donc, j'ai participé à ce stage l'an dernier. Et quand j'ai participé à ce stage, c'était le moment où, déjà, j'avais eu une rupture amoureuse très difficile plusieurs mois avant ça, dont j'avais du mal à me remettre. Ça m'a beaucoup perturbée, en fait, cette rupture-là. Donc, il y avait ça qui n'allait pas trop dans ma vie. Plus, j'étais dans cette phase de est-ce que je vends ? Est-ce que je ne vends pas ? Donc, j'étais vraiment en discussion très sérieuse. En vrai, j'étais 99% sûre de vendre, mais il y avait une part de moi qui disait Mais pourquoi tu veux vendre en fait ? Pourquoi ? Tu as un business qui tourne sans toi quasiment ? Il n'y a aucune raison de vendre en fait. Et donc pendant le stage, je me suis dit Je vais y aller avec cette intention de comprendre ce qui se joue par rapport à cette rupture et pourquoi j'ai du mal à m'en remettre et pourquoi j'ai envie de vendre ce business. Et en fait, sur le côté business, alors en plus, il ne savait rien de moi. Il a compris exactement ce qui se passait, donc impressionnant. notamment le fait qu'il a utilisé le terme business lui-même, alors qu'il ne savait pas qui j'étais, et que pour les autres, il avait parlé de job ou que sais-je. Donc déjà, j'étais là, mais d'où il sort ça ? Et non, il ne regarde pas les comptes Insta, il n'est pas sur les réseaux, il te dit de toute façon, je m'en fiche de vous, je ne suis pas là pour garder contact et machin. Non, ce n'est pas le personnage. Mais du coup, sur ce sujet-là, il me dit, en fait, tu en as marre parce que dans ce que tu faisais avant, devait transmettre une vérité, dire les choses elles sont comme ça, il y a telle méthode, c'est ça la vérité, c'est ça les faits, etc. Sauf qu'en fait, toi, ce qui t'appelle profondément, et voilà pourquoi tu en as marre de ce que tu faisais avant, c'est que tu as besoin de dire ta vérité, de dire ce que tu penses, de pouvoir dire je ne sais pas, et en fait juste de partager qui tu es, ce qui te traverse l'esprit, sans chercher à établir quelque chose de véridique et de factuel. Et en gros, c'était une approche très... je ne sais pas si on peut dire young, tu vois, avant, là où l'idée, c'est plus aujourd'hui d'être dans l'inspiration, la transmission, mais vraiment très naturelle, très intuitive et de pouvoir dire je ne sais pas, tu vois. Et en fait, c'est ça qui m'a expliqué et ça a fait tilt. Et c'était déjà en fait en train de germer dans ma tête. Et je pense que c'est ça aujourd'hui, tu me demandais ce qui fait que je me dis il y a de la valeur. En fait, c'est quand je transmets quelque chose qui pour moi a du sens, en fait. C'est vraiment ça qui fait que ça va me nourrir ce que je fais et que j'ai la possibilité de le faire de façon simple. En fait, le business que j'avais avant était à la fois simple et complexe, selon mes aspects. Et en fait, ce n'était plus vraiment moi qui étais à la création de contenu. Au début, ça avait été moi les premières années, tu vois, mais là, ce n'était plus moi et mon rôle, c'était plutôt de vendre, d'optimiser, de gérer, de manager. Et ce n'était plus dans je m'inspire je grandis, je retransmets ça et c'est ça aujourd'hui qui me nourrit et qui selon moi fait de la valeur après ma valeur personnelle qu'est-ce que c'est ? oui évidemment les moments où je sais pas, je vends pas bien bah oui ça me gonfle tu vois les moments où je vends bien je suis là je suis trop stylée donc bien sûr il y a encore cette part là je vais pas te dire non ça me passe au dessus, évidemment que non ces trucs d'échec et de honte par moment ils peuvent revenir l'avantage c'est que ils ont tendance à se dissiper assez rapidement et que PB aussi qui est mon compagnon il me connait très bien là dessus parce que ça fait des années on était meilleurs amis pendant des années avant d'être en couple et donc il connait aussi toutes ces parts là de moi et il sait aussi bien me rappeler ça et m'apaiser sur ces sujets et ça m'aide beaucoup ce qui fait que les trucs tu vois j'en ai eu un hier d'épisodes de échecs honte qui a duré je sais pas 10 minutes tu vois on en a discuté Je suis revenue à tout ça et hop, ça s'est dissous. Donc, je pense que l'idée, ce n'est pas de chercher à être complètement neutre et à ne plus ressentir ces espèces de hauts et bas. Mais plutôt que ces hauts et bas, en fait, juste on les laisse passer. Et en fait, quand on les laisse passer et qu'on juste les reconnaît, ça dure quelques minutes et après, ça se calme en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que tu disais tout à l'heure aussi, quand tu disais que ça dépend aussi de qui est-ce que tu es entouré. Et je trouve que souvent, quand tu ressens de la honte, Moi, c'est quelque chose qui m'est arrivé récemment, c'est parce qu'en fait, je me fixais des objectifs trop ambitieux, entre guillemets, par rapport à où est-ce que moi, j'en suis aujourd'hui. En fait, je me fixais des objectifs par rapport à ce que je voyais d'autres personnes atteindre, alors qu'en fait, je n'en suis pas du tout au même stade. Et quand tu n'atteins pas cet objectif, tu te dis, putain, je suis une merde. D'autant plus quand tu es coach dans le business et que ton but, c'est d'aider tes clients à augmenter leur ventre, à faire que... leur business devienne rentable, etc. Quand toi, tu n'arrives pas à atteindre tes objectifs, tu es là en mode, je suis qui pour les accompagner à eux derrière ?

  • Speaker #1

    Je comprends totalement. Et tu vois, je l'ai vu il n'y a pas très longtemps, parce que du coup, autant avant, j'accompagnais les salariés. Donc je veux dire, dans tous les cas, les objectifs dont je leur parlais, on n'avait pas les mêmes. Donc ce n'était pas un problème. Mais c'est marrant ce que tu dis, parce que effectivement, maintenant, moi, j'accompagne les entrepreneurs aussi et je les accompagne à faire de l'argent en ayant la dolce vita. Donc j'accompagne sur les deux aspects. Mais en fait... Quand moi, je vends moins bien, je suis là, mais alors attends. Et ça, j'en avais parlé à Pébé. Alors lui, ça ne lui pose pas de problème. Les moments parce qu'il dit, oui, il y a des trucs qu'il vend, des trucs qu'il ne vend pas, c'est normal en fait. Lui, c'est un passionné de marketing. Et d'ailleurs, en Italie, il lisait un livre d'un des meilleurs marketeurs et il me dit, regarde, sur 10 idées qu'il a lancées, il y en a une qui a été un carton absolu et d'autres qui ont fait des flops en fait. Donc, c'est juste normal. Ok, bon. Et tu vois, là, on est l'été. Donc, moi, je fais des immersions. Donc, je fais venir les gens à Nice pour un ou deux jours et on bosse sur leur business en présentiel et voilà. et en fait là pour l'été j'ai moins bien vendu les immersions ça s'est moins bien rempli que celle des premiers mois de 2024 et donc évidemment qu'est-ce que j'ai ressenti catastrophe qui suis-je, c'est la honte et vraiment j'étais hyper gênée par ça parce qu'en plus quand c'est du présentiel ben en fait tu peux pas le cacher qu'il y a moins de monde en fait autant en ligne à la limite tu peux toujours dire ouais vous êtes super nombreux alors que non mais là je veux dire on est sur du présentiel donc de toute façon ça va se voir... Et donc j'étais super mal. Enfin super mal. Voilà, je n'étais pas bien par rapport à ça. Je n'étais pas non plus au fond du trou. Ça m'a un peu gonflée. Et Pébé, il m'a beaucoup rassurée là-dessus. Il me dit, mais en fait, au contraire, autant tes clients vont être contents. Moi, je me disais, mais est-ce qu'ils ne vont pas être déçus ? Est-ce qu'ils ne vont pas se dire, mais attends, elle ne sait pas vendre, donc pourquoi nous apprendrait à vendre ? Et il me dit, mais en fait, autant ils vont être super contents d'être en petit groupe. Spoiler alert, ça a été le cas. Super content. Et là, en août, tu vois, pareil, début août, j'ai un petit groupe. Moins que ce que j'avais prévu à la base. Mais du coup, le petit groupe, franchement, ça va être trop cool. Et même, j'ai envie maintenant de le faire sur du plus petit groupe, tu vois. Donc, ça m'a ouvert aussi une porte. Et en plus, il faut regarder la big picture, tu vois. Si tu regardes, depuis que je suis lancée dans l'entrepreneuriat, en fait, en termes de chiffre d'affaires cumulé, je dois être à peu près à 2 millions d'euros de CA. Donc, en fait, si tu regardes ça, tu te dis, mais... Oui, en fait, c'est la compétence en vente au global que je vais regarder. Et dans ces 2 millions cumulés, alors oui, j'aurais aimé faire 2 millions à l'année à une époque, sauf qu'en fait, je me suis rendu compte que je m'en fichais. Et souvent, ça ne va pas avec une marge non plus forcément énorme. Alors, il y en a qui arrivent à faire une très belle marge, mais c'est encore autre chose. Faire du chiffre et être profitable, c'est deux sujets très, très différents. Mais en tout cas, je me suis dit, si tu as pu vendre tout ça, c'est que oui, en fait, tu sais vendre des trucs. Tu as même su vendre un business parce que ça, ça ne compte même pas ce que j'ai gagné. en vendant mon activité. Je me dis, mais oui, si on regarde ça, oui, tu sais vendre. Mais par contre, dans tout ce que j'ai vendu, il y a des produits qui ont cartonné. Et encore, ce même produit a pu se vendre mieux, moins bien selon les phases. Et il y a des produits, franchement, ça a été des flops, mais énervés. Pourtant, j'avais mis du dessus. Je me suis dit, alors là, le flair marketing, zéro. Donc bon, à un moment, c'est vrai que je pense qu'avec l'expérience aussi aujourd'hui, plus l'aide de PB là-dessus, Quand il y a un flop, je vous dis, en fait, ça ne t'a pas empêché de survivre jusqu'ici et même de vivre très bien. Donc, on se calme. Et je pense au contraire, tu vois, et ça, je te le dis par rapport à ce que tu me partages, c'est que quand tu fais des flops, alors c'est cliché qu'on apprend dans les chèques et tout ça, pas pour la première fois que tu l'entendras, j'imagine, mais en vrai de vrai, moi, les flops m'ont effectivement appris plein de choses. Le fait de ne pas avoir fait mes X millions à l'année, ça m'a appris qu'en fait, ce n'était pas ça que je recherchais. Et en fait, je me dis, mais heureusement que je n'ai pas... poursuivir une direction qui ne convenait pas. Pour autant, je pense qu'on apprend aussi énormément dans la réussite. Je trouve que c'est même parfois plus simple d'apprendre des leçons dans la réussite parce que des fois, il y a des flops que je n'ai toujours pas compris. Il y a des échecs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas marché. Donc, j'aimerais te dire, oui, j'en ai tiré des leçons super inspirantes et tout, franchement, je ne sais pas. Et ça m'agace encore et je me dis, mais pourquoi ? Il y en a où j'ai compris effectivement pourquoi après. Et des fois, il faut juste lâcher l'affaire. Franchement, même si tu vas sur le marché, moi, je vais chez d'autres. Je connais des business qui cartonnent et franchement, ça m'échappe. Vraiment, je me dis mais pourquoi ça marche ? Je ne comprends pas, je pense que je ne suis pas la cible, je pense que des fois ça m'échappe et à l'inverse parfois, il y a des business où je me dis mais pourquoi ça ne marche pas plus que ça ? C'est incompréhensible et donc effectivement, quand tu vas chercher des explications dans un sens ou de l'autre, tu peux capter des choses mais je pense qu'il faut aussi accepter qu'on n'a pas toujours l'explication, ou alors on ne pose pas tous la même explication sur un succès ou un échec, tu vois. Donc, c'est comme une relation amoureuse, tu vois, ou une rupture. Enfin, chacun va avoir son prisme dessus. Un couple, tu peux dire, ouais, ils ont l'air super bien ensemble. Ou alors, en fait, tu dis, non, ils ne sont pas assortis, il y a des problèmes. Un autre qui va dire, bah ouais, mais s'il y a des problèmes, mais qu'il les dépasse, c'est un succès. Bah oui, mais tu vois, c'est juste le regard que tu vas poser dessus, comme le regard que tu vas poser sur une rupture, comme le regard que tu vas poser sur tout. Donc, je pense que c'est plutôt de regarder la vision d'ensemble. Et... pour autant, dans les moments où on se dit mais est-ce que je suis pas un peu un imposteur de parler de ça alors que moi-même j'ai des loupés je pense que c'est aussi important de se dire il y a une petite part d'imposture dedans, je pense que c'est bien de le reconnaître qu'on est pas 100% c'est pas 100% parfait tu vois l'exemple que je donnais il y a pas longtemps c'est si tu es, enfin moi j'étais parisienne avant pendant 10 ans, si un touriste me demandait où était la tour Eiffel

  • Speaker #0

    Je lui ai indiqué la Tour Eiffel, je n'avais pas de doute, je n'avais pas de sentiment de l'imposteur en moi, en mode mais est-ce que je suis vraiment qualifiée pour indiquer la Tour Eiffel à ce touriste ? La question ne se pose pas. Donc, c'est qu'il y avait zéro problème de légitimité. Par contre, si dans mon business, par moment, j'ai un doute, et je me dis ben zut, peut-être qu'en fait, je ne suis pas si qualifiée si je me pose la question, c'est que le doute est permis. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas un problème, c'est plutôt de se dire ben tiens, cette petite portion de compétences que je ne suis pas sûre d'avoir ou alors que je n'ai pas suffisamment, je vais la développer. C'est pour ça que le syndrome de l'imposteur, ce n'est pas l'ennemi à abattre, en fait. Je pense qu'il a beaucoup à dire, ce sentiment-là d'imposture, et que toi, c'est pareil. Si tu dis, là, je n'ai pas atteint mes résultats, donc qui suis-je pour ça ? C'est de dire, mais attends, j'ai aidé mes clients à avoir des résultats, j'ai déjà eu des résultats par le passé, plus j'ai encore des choses à apprendre. Et moi, c'est la même chose. Je me dis que j'ai toujours des trucs à apprendre, et c'est là que s'entourer de personnes qui... réussissent davantage sur telle compétence qui ont une compétence plus poussée que la nôtre c'est génial en fait de s'entourer de ces gens là et d'aller regarder leur tunnel de vente, leur façon de vendre,

  • Speaker #1

    leur façon de s'y prendre on est en permanence en train d'apprendre et ce serait très présomptueux à l'inverse de dire qu'il n'y a pas de syndrome de l'imposteur je pense je suis totalement d'accord avec toi je suis trop contente que tu nous partages ça parce que je pense que c'est ce que j'avais besoin d'entendre aujourd'hui et je suis sûre que ça va résonner aussi avec les personnes qui vont nous écouter donc merci beaucoup Charlotte Et tu nous parlais tout à l'heure des immersions que tu organises. Oui. J'aimerais que tu nous expliques un petit peu, du coup, c'est quoi cette nouvelle activité avec les immersions ? Comment est-ce que tu t'organises justement dans ton entreprise aussi pour réduire ton temps de travail avec cette nouvelle activité ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est un gros schiste parce que du coup, sur Postalem, c'était que de la formation en ligne. Alors, j'avais commencé avec des coachings individuels. Je les faisais même en présentiel parce qu'il n'y avait pas autant les… les visios et tout ça, les zooms que maintenant. Donc du coup, j'avais commencé comme ça. J'avais développé ensuite tout un catalogue de formations en ligne et moi, je ne délivrais plus du tout, du tout aux clients depuis des années. Donc effectivement, ça a été un gros changement. Et en fait, les immersions, j'ai commencé à les faire. C'est marrant, je n'avais pas encore du tout vendu PostAdem, ce n'était pas encore prévu. Mais PostAdem ne prenait plus énormément de temps. Et je me disais, j'ai envie de faire un truc qui me, justement, qui m'ourrit, tu vois, intellectuellement, humainement. Et du coup, j'ai créé mon compte Insta perso à ce moment-là, dont j'avais un peu moins de 500 abonnés, donc une grande influenceuse. Et en fait, mine de rien avec ça, je me suis dit, tiens, c'est quoi ce que je pourrais proposer ? Je me promenais en bord de mer et je me disais, en fait, il faudrait que quelqu'un qui a envie d'apprendre le business comme je le fais moi et qui a envie de vivre un peu la vie comme je le fais moi, vienne passer une journée à mes côtés. On bosse sur son business, on se promène en bord de mer et on mange bien. Et puis voilà. Et donc, j'ai fait une petite story en disant, voilà, j'ai une idée, on pourrait faire une journée d'immersion. Voilà ce qu'on fera, en gros, à voir. Eh bien, si c'est moi qui ai envie, envoyez-moi un MP avec votre business, qui vous êtes, les objectifs. Pas gratuitement, bien sûr, ce serait payant, bien sûr. Non, mais attends, je ne suis pas rigolée non plus. Et du coup, j'ai eu plein de candidatures. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce qu'à la base, je me disais... j'avais fait combien ? J'ai fait 2000 euros la première fois et je me suis dit mais qui va payer 2000 euros pour passer la journée avec moi ? Je me suis dit mais c'est quand même bizarre mais j'ai envie de tester pour voir ce qui se passe et donc j'ai fait ma petite story et j'ai eu plein de candidatures et j'ai choisi une personne dans les candidats Charmaine avec qui j'ai fait la toute première journée immersion et je me suis dit c'est fou ça va payer 2000 euros pour venir passer la journée et elle m'a dit très bien on va faire ça bien du coup on va l'aider à fond sur son business et c'était trop cool en fait cette journée là parce que J'ai reconnecté en fait à ma clientèle, du coup à ma nouvelle clientèle. J'ai reconnecté à la vraie vie alors qu'avant, quelque part, j'étais cachée derrière les formations en ligne et tout ça. Et j'ai tellement aimé faire ça que je me suis dit, je vais en refaire une deuxième, et puis une troisième, et puis une quatrième, etc. Et puis ensuite, j'ai vendu mon activité, enfin un post-alème. Donc je me suis dit, je vais pouvoir peut-être faire ça davantage. Donc j'ai développé ça. Ensuite, je me suis dit, autant mettre les gens ensemble aussi. Donc du coup, ça fait… Ouais, tu vois, ça fait un peu… Un peu moins d'un an et demi que je fais ça. Au début, j'ai commencé en parlant de post-ADEME. Ça fait seulement 3-4 mois que j'ai vendu post-ADEME. Et en fait, j'ai commencé à développer ça de plus en plus. Et mine de rien, là, ça fait donc un an et demi. Et j'ai dû avoir, je pense, quasiment une centaine de clients en immersion entre les individuels et les... Il faudrait que je revoie sur le petit tableau. Mais on doit être dans ces eaux-là, tu vois, entre individuels et collectifs. Et du coup, en fait, le principe de ces immersions, c'est que... Je sais que les gens, ils ont souvent suivi des formations en ligne et je ne crache pas sur les formations en ligne parce que moi-même, j'en ai vendu. Je vais en revendre plus tard. Je suis consommatrice aussi. Donc, ce n'est pas pour cracher dessus du tout. Mais c'est assez limite en fait la formation en ligne. Et du coup, je vois beaucoup de gens, d'entrepreneurs qui ne font pas le chiffre qu'ils aimeraient. Soit ils font moins de 20 000, 30 000 euros de chiffre d'affaires, donc ils ne se versent pas de revenus. Soit ils font… Allez, jusqu'à 100 000, mais ils sont frustrés parce qu'ils aimeraient faire plus, ou alors parce qu'ils travaillent énormément pour ce résultat, et ce n'est pas ce qu'ils voulaient à la base en se lançant. Et en fait, c'est des gens qui se sentent un petit peu seuls là-dedans, qui ne comprennent pas où ça coince, et qui ont beau avoir toutes les connaissances et tous les comptes Insta qui suivent très bien, ils ne savent pas exactement ce qu'il faut faire dans leur cas à eux. Et donc, en fait, la vocation de ces immersions, c'est de dire, en fait, on s'assoit à côté. et on bosse sur ton business et on revoit tous les fondamentaux du business ensemble et je pense que ça c'est ma force dans ces immersions et dans ce que je propose aujourd'hui c'est qu'avec les quelques éléments du business dont j'ai besoin donc je pose quelques questions clés avec ça je sais où il faut aller en fait dans le business et en fait je prends en compte aussi bien le marché sur lequel la personne évolue que ce qu'elle a déjà mis en place dans le business l'offre qu'elle a déjà lancée ou les offres et je prends en compte aussi ses valeurs, sa vision... son fonctionnement, sa personnalité. Je vais aller capter tout ça. Et du coup, toutes les informations que j'ai là-dessus, et puis même dans le côté présentiel, ce que j'aime, c'est que je rencontre la personne. Franchement, très vite, je vois. Je vois où sont les forces, en fait. Du coup, je peux l'aider là-dessus. Alors, bien sûr, c'est toujours ma perception, mais ça a l'air quand même de bien fonctionner et de raisonner avec les gens que j'accompagne. Et bien, en fait, très vite, je peux lui dire, écoute, toi, arrête de faire tous ces trucs qui te desservent. Ce n'est pas ton truc. Laisse tomber là, tu es sur une route qui n'est pas la tienne. Par contre... Focus sur cette stratégie, ce type de plan d'action, ce type de contenu, peu importe, mais en tout cas, focus là-dessus dans ton business. Comme ça, tu simplifies, donc tu peux avoir la dolce vita et tu peux avoir plus de résultats dans ce que tu fais aujourd'hui parce que tu es concentré sur l'essentiel et l'essentiel dans ta zone de génie et qui va être le plus pertinent pour la cible à laquelle tu t'adresses. Et donc voilà, ça je pense que c'est la force que je peux amener en immersion. Et je ne sais plus quelle était ta question de base, mais tout ça pour dire que... Je développe ce format de présentiel. Ah oui, tu me demandais par rapport à mon rythme, à moi. Alors déjà, en termes d'offres, pour l'instant, il y a ça. J'ai une offre aussi de Mastermind que je vais bientôt lancer. J'ai une offre, alors en fait, j'ai un peu deux cibles. J'ai les personnes qui font plus de 60 000 euros de chiffre d'affaires, tu vois, et qui veulent de la croissance, mais sans se cramer. Et donc, ils ont déjà, on va dire, les fondamentaux dans leur business qui est là. Donc du coup, on n'a pas les bases à revoir. on va plutôt chercher de la croissance. Et j'ai des personnes qui vont faire moins de 50, 60 000 euros, voire quasiment pas de chiffre d'affaires. Et là, pour l'idée, le démarrage, c'est vraiment d'avoir cette traction initiale et de s'assurer qu'on a déjà une offre qui fonctionne, qu'on trouve sa clientèle, etc. Donc, c'est quand même deux cibles. Et l'idée, c'est de pouvoir adresser ces deux-là parce qu'au final, autant je suis défavorable au fait d'avoir deux cibles quand on démarre un business, autant ça fait un an et demi que je fais ça, il y a une centaine de clients et je vois bien que ça se répartit de cette façon-là. Moi, je trouve ça cool d'être sur les deux. Et une fois de plus, je pense que dans cette nouvelle activité, je m'autorise à ne pas toujours faire les choses dans les règles au dollar parce que ça m'amuse, que ça me rapporte de l'argent, que ça plaît aux gens. Mais c'est un peu aussi de maîtriser les règles pour mieux les briser derrière. Je peux aussi me permettre de faire ça parce que les fondamentaux y sont, parce que je sais vendre et parce que mon business fait déjà six chiffres et que je suis déjà tranquille financièrement et tout ça. Mais voilà. Et donc, en termes de rythme de vie... Effectivement c'est du présentiel donc ça nécessite mon investissement en temps davantage que quand c'était la formation en ligne. Il y a eu une période où j'en ai fait un peu trop, je ne me suis pas rendu compte, j'en avais mis un petit peu trop et du coup je sentais que ça pesait sur mon énergie mais ça a été passager. Et en fait c'est juste que quand je suis en immersion je suis 100% focus là-dessus et le reste du temps en fait je vais faire mon contenu, je vais vendre en MP ou en call mais tu vois ça ne dépasse pas 20 heures semaine. effectivement si j'ai une immersion je passe la journée avec les clients donc c'est pas mal de boulot mais en général les jours qui suivent voire qui précèdent je veux dire je travaille 2-3 heures par jour et en fait j'en ai 2 en fait en termes d'énergie ce qui fait que je m'y retrouve totalement et puis tu vois il y a des phases où je vais travailler plus par exemple j'ai eu 3 mois où il y avait quand même beaucoup d'immersion et le mois qui a suivi c'était quand j'étais en Italie et que j'ai rien fait du tout donc voilà je veux dire moi je m'y retrouve et en fait je suis assez heureuse À l'écoute de mon énergie, je ne suis pas là pour me cramer du tout. Et donc, si je sens que ça commence à être trop ou qu'il y a le risque que ça devienne trop, je ralentis tout de suite. Et inversement, quand je sens que là, je me la coule un peu trop douce, là, je réaccélère et je me dis, allez, il y a des projets que j'ai envie de lancer, on y va. Et d'ailleurs, je suis un peu dans cette phase en ce moment. C'est qu'il y a eu une phase de un mois, deux mois qui était beaucoup plus cool. Et puis, beaucoup de déplacements, les masterminds où j'étais participée. Enfin, tu vois, je n'étais pas en mode deep work, je n'ai pas avancé sur des projets de fond. Et donc là, il y a une frustration qui est en résultat. Donc, c'est pour ça que là, en ce mois de juillet... j'alterne Dolce Vita et quand même du travail assez costaud sur les projets de fonds donc voilà comment je fais et l'idée c'est pas d'avoir des journées type je vais pas te dire toute l'année Je travaille à 3h le matin et l'après-midi, je fais mon sport. En fait, ça évolue totalement. J'ai ma récurrence, c'est-à-dire qu'en permanence, je vais m'inspirer, produire du contenu et avoir aussi mes trucs perso, de faire du sport tous les jours. Mais après, c'est un peu un mouvement sur la totalité du temps.

  • Speaker #1

    Oui, puis tu t'écoutes aussi, j'imagine, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu t'adaptes au fur et à mesure. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui nous écouterait ? et qui justement, cette personne, elle travaille beaucoup, elle charbonne, elle n'arrive pas à réduire son temps de travail, à vivre peut-être la vie qu'elle espérait vivre grâce à l'entrepreneuriat, qu'est-ce que tu lui recommanderais de faire pour justement s'organiser, pouvoir réduire son temps de travail et prendre davantage soin d'elle, prendre davantage de plaisir dans sa vie perso ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà c'est de capter que le chiffre d'affaires n'est absolument pas corrélé au temps de travail. C'est-à-dire que peut-être que cette personne se dit je travaille beaucoup, comme ça je vais faire tant de chiffres et quand je ferai tant de chiffres, je ralentirai C'est une illusion, mais vraiment, je le vois chez plein de proches entrepreneurs, c'est vraiment pas lié. Il y a des entrepreneurs qui font beaucoup d'argent en travaillant peu et d'autres en travaillant énormément. Et inversement, il y a des gens qui font très peu de chiffres d'affaires, certains qui travaillent peu et d'autres qui travaillent énormément pour peu de résultats. Donc pour moi, il n'y a pas de… Il n'y a pas de lien. Alors, évidemment, il y a des moments où on va mettre un petit coup de collier. Tu vois, je ne vais pas te dire, tu vas faire des millions en faisant zéro. C'est une question d'équilibre. On n'est pas dans les extrêmes. Mais je pense que franchement, au-delà de 20 heures semaine, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu n'as pas des résultats dingues, il y a un problème. Et même, j'ai envie de te dire, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu as des gros résultats, mais que c'est au détriment de ta vie perso, il y a un problème aussi. où en fait, pour moi, c'est toujours d'aller identifier le corps, tu vois, le centre du truc. Et donc, si par exemple, tu travailles énormément et que tu n'as pas le chiffre que tu voulais, ce n'est pas la vie que tu voulais, moi, je reviens en immersion, mais surtout, en fait, on remet tout à plat. Il faut vraiment que la personne, elle remette tout à plat et qu'elle se dise qu'est-ce qui, aujourd'hui, crée le plus de valeur. Et peut-être qu'elle va se rendre compte que dans tout ce qu'elle fait, il y a plein de choses où, en fait, elle les fait parce que ça amène... Oui, un petit peu de résultat, mais ce n'est pas le plus gros des résultats. C'est le principe du 20-80. Je n'apprends rien à personne là-dessus. Mais est-ce que vraiment la personne l'applique ? En général, ce n'est pas le cas si on est dans cette situation. Donc, c'est d'appliquer ce concept qui est connu, archi-connu, mais qui n'est souvent pas appliqué. Et je le vois beaucoup chez mes clients. Donc, déjà ça. Et ensuite, si elle se rend compte que même dans le 20-80, il n'y a rien qui vraiment ramène le gros du résultat, dans ce cas-là, c'est qu'elle a un problème dans son offre. C'est qu'en fait, elle n'a pas… L'offre aujourd'hui qu'on pourrait appeler l'offre Product Market Fit, vraiment le truc qui fait waouh. Je ne dis pas que c'est facile à trouver, je veux dire que ce n'est pas toujours évident de trouver ça, mais en fait, ça veut dire que son focus, c'est d'arriver à cette offre Product Market Fit, cette offre PMF. Si on en est là, c'est qu'il n'y a pas le PMF qui a été trouvé. Donc ça, c'est le deuxième point. Et enfin, le troisième point, si le PMF est trouvé, qu'il y a de l'argent qui rentre dans le business et que pour autant tu travailles énormément et que tu passes à côté de ta vie, en fait là c'est qu'il y a un truc en toi qui trouve inconsciemment plus de bénéfices dans cette situation qu'à pouvoir profiter de ta vie. Donc il y a un truc qui vient coincer et alors là, ça peut être tellement de choses, ça peut être, tu vois je pensais à une cliente qui en fait travaillait énormément alors qu'elle a déjà des résultats et c'est cool en fait elle pourrait ralentir mais inconsciemment elle a capté que si elle travaillait moins, Alors elle aurait du temps pour sa vie amoureuse, elle n'avait pas du tout envie d'aller voir de ce côté-là. Ou alors c'est parce que tu as un système interne qui est tellement dans le... En fait, tu mérites que si tu travailles beaucoup et que tu as la tâche, qu'en fait, tu ne peux pas t'arrêter d'être là-dedans, parce que sinon, ça veut dire que tu ne mérites pas. Et c'est inconcevable, inconsciemment pour toi, d'être confortable financièrement si tu n'as pas trimé pour ça. Donc il peut y avoir plein d'explications. Et le truc, c'est que tant que tu n'es pas allé chercher à la source ce qui est en train de se jouer, En fait, tu vas reproduire, reproduire, reproduire ce schéma-là. Et je pense qu'on est tous concernés par des schémas qu'on reproduit. Tu vois probablement de quoi je parle, moi j'en ai aussi. En tout cas, celui-ci, si vraiment il se produit et que la personne, elle sent que sa santé mentale et sa santé physique en pâtissent, moi je sonne la tirette d'alarme. Je tire la tirette d'alarme. Je vous le dis, il n'y en avait pas du tout. La tirette d'alarme. Bref, les gens ont compris, c'est ce qui compte. Vraiment parce que... C'est pour ça que je suis contre les injonctions au no pain, no gain et au fait de se sacrifier, de ne pas compter ses heures et tout, parce qu'en fait... On est des humains, on est là pour incarner, enfin, on est incarnés pour vivre notre vie avant tout, avant d'être des entrepreneurs et d'avoir vocation à être un chef d'entreprise à succès. Et en fait, il ne faut pas sous-estimer, si tu passes 3-4 ans à cravacher comme un dingue pour derrière en récolter les fruits, peut-être qu'effectivement, tu vas en récolter les fruits et être plus tranquille après, mais tu sais, ton corps, il emmagasine tout ça. Il emmagasine les réflexes de stress, nos stress que tu vois, les déséquilibres aussi. physiologiques qui peuvent en résulter, à aucun moment c'est bon pour toi, pour ton corps, pour ton esprit, de te mettre dans cet état pendant des mois et des années. C'est pour ça que je privilégie ça. D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, il y a pas mal de comptes aujourd'hui qui parlent aussi du stress, du cortisol et de l'impact que ça a sur notre santé. Et déjà que c'est pas évident de réguler son stress, si en plus tu te mets dans des situations comme ça, en te disant que c'est ce qu'il faut pour réussir. tu vas en payer le prix à un moment, évidemment, c'est pas ce que je souhaite aux gens, mais je pense que c'est le risque. Et voilà pourquoi j'y suis vigilante. Ça veut pas dire que je suis parfaite là-dessus et que je suis pas stressée. C'est pas ça, tu vois. Mais à partir du moment où tu le conscientises, déjà, je pense que tu limites les dégâts. Ouais,

  • Speaker #1

    carrément. Et s'il y a des personnes qui nous écoutent et qui se reconnaissent dans ce que tu dis, j'avais enregistré un épisode de podcast avec Stéphanie Lefebvre, qui justement était venue nous parler de l'impact du stress et de l'anxiété. d'autant plus quand tu es entrepreneur et comment réguler son système nerveux en fait, et c'était hyper intéressant. Et en t'écoutant, je me demande parce que si, admettons, l'offre est bien, que quand tu mets les choses à plat, tout a l'air d'aller bien, il y a un bon mindset, un bon rapport au temps et au travail, mais que les ventes n'arrivent pas à décoller, c'est quoi peut-être les erreurs principales que font les entrepreneurs et qui empêchent ? Les ventes de décollés, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, bah en fait, c'est un mauvais marketing. C'est un problème de marketing à partir de là. Mauvais marketing, ça veut dire que l'offre est mal positionnée, parce que si les ventes décollent pas, c'est que c'est pas un PMF. En fait, c'est qu'il y a un souci sur l'offre. Donc, offre mal positionnée, offre mal communiquée, une promesse qui est pas claire, des bénéfices qui sont pas clairs, du copywriting qui est pété, enfin, il y a plein d'explications. C'est ça qui n'est pas toujours évident de les capter, mais c'est là qu'un regard extérieur aide à le voir. Mais en tout cas, si les ventes ne décollent pas, c'est que le marketing n'est pas bon. Il y a un problème de marketing. Si c'est une offre que tu as déjà vendue, qui a déjà fonctionné, c'est peut-être pour ça que tu te dis que c'est un PMF et machin, mais que ça s'essouffle, que ça se vend moins bien, souvent c'est parce qu'il y a eu un problème de renouvellement de l'audience, de la liste email en fait. Du coup, c'est un problème de... Les gens ont déjà été confrontés suffisamment de fois à ton offre. Et donc forcément, là, ceux qui restent, s'ils n'ont pas acheté une fois, deux fois, trois fois, etc., il y a peu de chances qu'ils achètent encore. Donc tu vas faire quelques ventes, faire quelques cacahuètes, tu vois, mais c'est tout. Et donc à ce moment-là, c'est soit de proposer une nouvelle offre à l'audience actuelle qui est déjà cliente, ce qui est intéressant parce qu'en fait, les gens qui sont déjà clients, c'est les plus prêts à racheter, c'est tes meilleurs prospects. Tes meilleurs prospects, c'est ceux qui ont déjà mis de l'argent chez toi, s'ils ont été satisfaits évidemment. Donc soit c'est une nouvelle offre auprès de cette audience, soit c'est de faire de l'acquisition. et donc de renouveler ton audience en fait. Donc pour moi, c'est juste une question de maths, tu vois, à ce moment-là où ça se joue, si c'est une offre qui avait déjà fonctionné. Et ensuite, entre est-ce que tu crées une nouvelle offre ou est-ce que tu renouvelles l'audience, il faut voir en fonction de pas mal de paramètres du business. Il faut voir si tu as déjà fait le max en termes d'acquisition. Il faut voir les piliers aussi d'acquisition que tu as. Est-ce que c'est que de l'organique ? Est-ce que tu as du payant ? Et ensuite, ce qu'il faut voir aussi, Ça, ce n'est pas quelque chose qui est tellement amené dans ce que je vois sur le marché et dans les conseils business, mais en fait, ça dépend de ce dans quoi tu es bonne. Si tu es particulièrement doué en acquisition, dans ces cas-là, ton offre, tu vas pouvoir la revendre à une audience qui grandit. Si par contre, l'acquisition, ce n'est pas ton fort, mais que tu es meilleur en conversion, c'est-à-dire en vente, propose des nouvelles offres à ton audience actuelle. Bien sûr, il faut la renouveler quand même un petit peu, mais mets le focus sur le fait de vendre. Moi, par exemple, personnellement, je suis meilleure en conversion qu'en acquisition. Donc, du coup, j'ai plus intérêt à proposer de nouvelles choses à mon audience. Donc, ça va dépendre de ça, ça va dépendre de ton positionnement de prix, ça va dépendre de pas mal de critères. Mais je pense que c'est pour ça qu'il faut vraiment avoir une vision holistique du business et de l'entrepreneur pour avoir les réponses à ces questions.

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper intéressant. Et c'est vrai que souvent, on te dit, oui, il faut tel business plan, il faut que tu construises ton écosystème comme ci, comme ça. Sans prendre en compte justement ce que tu dises par rapport à où est-ce que toi, tu es meilleure et aussi dans quoi tu prends le plus de plaisir aussi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bien sûr. Bien sûr, ça me fait penser à une discussion qu'on avait eu en mastermind. C'était une des participantes qui demandait à l'intervenante qui a un gros podcast, elle disait est-ce que c'est une bonne idée selon toi de lancer un podcast aujourd'hui ? Est-ce que je dois en lancer un ? Et en fait, elle lui a répondu ben… si tout fonctionnait, n'importe quel canal fonctionnait, lequel tu choisirais ? Lequel tu aurais envie de faire ? Et en fait, si ta réponse est le podcast, dans ces cas-là, va sur le podcast. Parce qu'en soi, tout peut fonctionner. Tu vois que sur ceux qui cartonnent sur le marché, en fait, tu as toutes les stratégies possibles. Il y a tellement de choses qui se font aujourd'hui qu'en soi, ce n'est pas est-ce que ça, c'est une bonne stratégie ou pas ? C'est est-ce que c'est une bonne stratégie au regard de qui tu es, de ce que tu veux, etc. Mais c'est comme dans les relations de couple. Une personne, elle n'est pas... bonne à marier ou pas bonne à marier en fait ça dépend de qui tu vas mettre en face et de l'alchimie entre les deux tu vois pour moi c'est juste la même chose donc il faut prendre tous ces critères là en compte et quand même se rappeler que ça reste aussi des maths et que parfois la question c'est pas une question de est-ce que je suis alignée, est-ce que je vivre la bonne énergie dans mon business alors parfois oui mais aussi juste en fait t'as un problème mathématique qui peut être résolu du coup de façon très pragmatique

  • Speaker #1

    Merci Charlotte pour tous ces beaux partages. J'ai envie de te demander, du coup, pour les personnes qui nous écoutent et qui ont envie de poursuivre l'aventure avec toi, de peut-être booker une immersion ou découvrir ce que tu as à proposer. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Et est-ce que tu organises prochainement des immersions ? Nous parler peut-être de ton mastermind que les gens les infouillent ici.

  • Speaker #0

    Oui, alors du coup, pour me suivre, c'est sur mon compte Instagram charletapieto, tout attaché. Donc, je pense que tu mettras le lien. Pour l'instant, il n'y a pas d'autres liens parce que je n'ai pas encore de site, de que sais-je. Enfin voilà, le business est assez récent. D'ailleurs, ça montre qu'on peut faire de l'argent en ayant juste un compte Instagram pour l'instant et c'est tout en réalité. Alors, ce n'est pas bien. Je vais reprendre l'emailing bientôt et tout parce que je crois beaucoup au pouvoir de l'email et qu'en plus, ce n'est pas du tout sécurisé d'avoir qu'un compte Insta. Mais bref, pour l'instant, il n'y a que ça sur le compte Insta. Du coup, sur le compte Insta, je partage justement ce genre de pensée, de contenu, etc. Il y a mon canal Telegram aussi. De toute façon, le lien est dans la bio Insta, donc c'est dedans. J'invite vraiment à aller écouter parce que je peux partager comme je le fais ici de façon plus poussée que ce que je fais sur des posts Insta ou en story.

  • Speaker #1

    J'aime trop ton canal Telegram.

  • Speaker #0

    Ah bah merci. Merci beaucoup. J'ai des bons retours, ça fait plaisir et j'aime bien le côté spontané, tu vois, là-dedans. Et ensuite, sinon, pour les prochaines immersions, selon quand les gens écoutent, je ne vais pas donner de date sur les immersions qu'il y a. En tout cas, c'est pareil, c'est que c'est sur mon compte Insta qu'il y a les infos. Il y en a à peu près une par mois ou tous les deux mois en collectif. Ça dépend des périodes. Donc, du coup, je ne m'engage pas sur un contenu qui va rester là, le podcast qui va rester longtemps. Mais en tout cas, il y a toutes les infos qui sont dessus. Le mastermind, pour l'instant, il est en cours de lancement. Et là, au moment où on enregistre, je suis en train de le lancer en off auprès d'une shortlist de personnes que j'ai identifiées, aussi d'anciens clients. Et là, pour le coup, c'est un mastermind pour des personnes qui font déjà au moins 60 000 euros de chiffre d'affaires par an. Donc, si vous faites… Plus 60 000 euros de chiffre d'affaires par an et que vous voulez de la croissance saine, intelligente et la dolce vita, il faut m'envoyer un petit MP sur Insta. De toute façon, je recommande de m'envoyer un MP sur Instagram et après, on discute. Trop cool.

  • Speaker #1

    De toute façon, je mettrai tous les liens, que ce soit le canal Telegram ou Instagram, dans la description de l'épisode. Comme ça, ce sera plus pratique pour tout le monde. C'est bien. Je te propose qu'on passe aux cinq questions flash pour qu'on apprenne sur toi encore plus.

  • Speaker #0

    j'ai du mal avec les questions flageolaires, il me concentre c'est des questions assez simples et fun, ça va qu'est-ce qui te fait qu'est-ce qui me fait me sentir vivante au quotidien le mouvement et c'est pour ça que je fais du pilates, du yoga etc, donc mouvement trop bien,

  • Speaker #1

    si tu pouvais être un animal lequel serais-tu et pourquoi hum

  • Speaker #0

    Un oiseau, tu vois, je pense. Il y a une tourterelle chez moi. Et franchement, leur vie, elle est cool, tu vois. Elles font la sieste sur ma terrasse. Elles peuvent voler. C'est cool. Après, je dis ça, mais j'ai le vertige. Puis, pour la fois, elles se font chasser par les goélands. Donc, je ne sais pas. Je ne suis pas convaincue de ma réponse, mais je la laisse pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK. Un livre que tu souhaites nous recommander.

  • Speaker #0

    Ah ! Écoute, je vais te donner un des derniers coups de cœur que j'ai eus. Ce n'est pas un livre business, ce n'est pas ça du tout. Ça s'appelle Toutes ces vies où nous nous sommes aimés Je crois que c'est ça le titre de Céline Cole. Et c'est l'histoire de deux âmes, Dara et Thaddeus, un homme et une femme, qui se retrouvent à être incarnées à plusieurs époques sur Terre et qui sont à chaque fois amenées à se retrouver et à vivre une histoire et à évoluer d'une vie sur l'autre et à apprendre des choses d'une vie sur l'autre. Et j'ai trouvé ce livre incroyable.

  • Speaker #1

    Ça a l'air génial. Tu m'as trop donné envie.

  • Speaker #0

    J'ai adoré.

  • Speaker #1

    quelle est ta plus grande fierté ?

  • Speaker #0

    sur le sujet de la fierté la plus grande fierté Bah écoute, c'est ma relation couple, parce que ça a été pas mal de cheminement personnel, tu vois, d'arriver à ça, et du coup je suis, ouais, il y a une forme de fierté là-dedans de ce que j'ai traversé, de ce que j'ai appris, de qui je suis devenue, etc., donc j'aimerais ça.

  • Speaker #1

    Trop beau. Et pour finir, vu que c'est un podcast qui met en valeur les femmes, est-ce qu'il y a une entrepreneur qui t'inspire le plus, peut-être ?

  • Speaker #0

    Ah, c'est une bonne question. Écoute, je pense au mouvement. Je suis cliente de, je ne sais pas si tu vois, Anouk Amel, qui a un programme, enfin une plateforme de cours qui s'appelle Body by Anouk. Alors, je ne connais pas les coulisses de la vie d'Anouk en tant qu'entrepreneur, etc. Mais du coup, je la vois quand même tous les jours en vidéo. Donc, même si je ne la connais pas tellement en tant qu'entrepreneur, je trouve qu'elle dégage une très belle énergie, que son contenu, il est super quali. On sent qu'elle fait ça avec le cœur. Je sais que c'est une activité qui fonctionne super bien. Je crois qu'elle a vraiment beaucoup de clientes. C'est une activité assez récente. Et donc, moi, ça me fait plaisir de voir une entrepreneur qui est bien dans ses baskets, qui promeut le mouvement et qui promeut une hygiène de vie avec laquelle je suis totalement en phase. Donc, j'ai envie de la citer, elle.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci beaucoup, Charlotte, pour ces beaux partages, pour la richesse de... de ton partage sur le podcast aujourd'hui je suis hyper reconnaissante de t'avoir reçu t'es une entrepreneur qui m'inspire énormément j'écoute ton petit contenu sur Telegram et je te trouve juste extraordinaire, spontanée fraîche, authentique et voilà je voulais te le dire et te remercier d'avoir accepté mon invitation pour venir partager sur le podcast

  • Speaker #0

    Que de compliments, merci beaucoup, ça me fait plaisir. C'est une super interview, ça m'a fait plaisir d'échanger avec toi. Pour le Télégraphe, je vais continuer, ça me motive toujours à faire des audios supplémentaires. Merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi Charlotte et merci à toutes celles et ceux qui nous ont écoutés aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Sur ce,

  • Speaker #1

    je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Présentation de Charlotte Appietto

    08:00

  • Comment faire ses premiers 100k

    11:58

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Description

Hello la team!! 🥰


Ici Noellie Salgueira, l'hôte du podcast Pouvoirs Cachés ! Je suis tellement heureuse de vous partager cet épisode, que j'ai eu le plaisir d'enregistrer avec Charlotte Appietto qui est l'une des entrepreneures qui m'inspirent le plus et que j'admire énormément.


Entrepreneure depuis 7 ans, Charlotte a généré +2M€ de CA tout en vivant la "Dolce Vita". Après avoir créé puis vendu une entreprise de formation en reconversion, elle est désormais mentor business pour les entrepreneurs qui veulent gagner +100 000 € par an tout en vivant leur meilleure vie !


Dans cet épisode, Charlotte vous parle de comment elle a su construire un business rentable tout en puissant vivre la "Dolce Vita", comment elle organise ce business mais aussi comment elle a su dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et elle vous partage également beaucoup de précieux conseils pour gérer un business 🔥


Si l'épisode te plaît, pense à le partager sur les réseaux en nous identifiant à Charlotte et à moi même en nous disant ce que tu en as pensé ! ⭐


Les infos de Charlotte :


Les infos de Noellie :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast sororal et en puissance. Je suis Noëlie Salguera, coach business et leadership féminin, et j'aide les entrepreneurs à affirmer leur leadership de manière badass et à faire exploser leur bise grâce à des stratégies adaptées. Dans ce podcast, j'explore les pouvoirs cachés des femmes en allant de la confiance en soi à l'entrepreneuriat, du marketing à la spiritualité, du féminisme à la maternité ou encore de la manifestation au rapport au corps et à la sensualité dans le but de t'aider à décoller les pouvoirs cachés et à les assumer plein de vie. Alors sur ce, installe-toi confortablement et je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce tout nouvel épisode de podcast puisque j'ai eu le plaisir d'interviewer une des entrepreneurs qui m'inspire le plus, que j'admire beaucoup aussi, dont j'aime beaucoup le travail, dont je partage les valeurs. Donc c'est encore plus chouette de la recevoir aujourd'hui. Cette entrepreneur, c'est qui ? C'est Charlotte Apieto. que vous allez découvrir dans cet épisode de podcast, et puis qui est venu nous partager beaucoup de choses sur le business, sur le fait d'arriver à organiser son business pour pouvoir avoir un business rentable tout en pouvant vivre la dolce vita. Et ça a été vraiment un partage hyper inspirant aussi sur la honte qu'on peut ressentir à la suite d'un échec ou d'un objectif qui n'a pas été atteint, et comment est-ce qu'elle, elle gère tout ça, comment est-ce qu'elle organise son business. Elle vous donne plein de conseils dans cet épisode de podcast. Donc, si jamais vous êtes des entrepreneurs qui vont écouter cet épisode, n'hésitez pas à nous faire un petit retour, à partager l'épisode sur les réseaux sociaux, en nous identifiant à Charlotte et à moi et en nous disant ce que vous avez pensé de l'épisode. Ça nous fera très chaud au cœur. Et puis, voilà, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Hello Charlotte, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation pour venir partager ton histoire, ton expertise sur le podcast Pouvoir Cacher. Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, merci beaucoup pour ton invitation. Écoute, ça va bien, ça va bien. On est l'été là quand on enregistre, c'est une période un peu, à la fois un peu chill et en même temps assez excitante parce qu'il y a plein de projets en cours. Je pense qu'on va en parler, mais je suis aux prémices d'une nouvelle activité, donc ça bouge pas mal. Et c'est une période pour autant, tu vois, de... Quand même de ralentissement aussi. Là, avant de faire l'interview, j'étais à la plage ce matin parce que je vais nager un peu tôt, tu vois, avant qu'il y ait trop de monde, trop de touristes, etc. Donc voilà, on est sur un peu cet entre-deux en ce moment.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop trop bien. C'est l'équilibre parfait du boulot et de la dolce vita, comme tu le dis si bien.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toutes les personnes qui vont écouter cet épisode de podcast et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, au-delà de te présenter, de nous expliquer ce que tu fais, On aimerait aussi un petit peu savoir qui est Charlotte Apieto.

  • Speaker #1

    C'est une grande question, ça. Le qui tu es, je pense qu'en plus, on est les pires pour le définir, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'on se présente avec ce qu'on fait. C'est plus facile. Du coup, je vais prendre la voie de la facilité et je vais commencer avec ce que je fais. Ce que je fais, ce que je peux dire en tout cas pour ton audience, c'est que je suis entrepreneur depuis sept ans. Et donc, ça fait sept ans que j'explore. tout ce que veut dire l'entrepreneuriat, c'est-à-dire en termes de projet, de lancement de projet, en termes de compétences, en termes de mindset, d'évolution personnelle, de rencontres, enfin tout ce qui va en fait avec l'entrepreneuriat que j'explore depuis 7 ans. Et je pense que c'est quelque chose qu'on finit jamais d'explorer. Donc dans le qui je suis, ce qu'on peut voir là-dedans, c'est que je suis quelqu'un qui va aimer découvrir. C'est un peu bateau parce qu'il y a des choses que je n'aime pas du tout découvrir. Tu me dis d'aller, je ne sais pas moi. sauter d'une falaise dans l'eau, je ne vais pas aimer découvrir ça, nager dans l'eau calme où il n'y a pas de vagues, il n'y a pas de problème, il y a d'autres trucs que je n'ai pas envie de découvrir, mais en tout cas me découvrir moi via l'entrepreneuriat, découvrir des gens qui partagent ça et la philosophie de vie en fait qui va avec, c'est quelque chose que j'adore. Sur ce que je fais, pendant des années, j'ai développé une entreprise de formation en reconversion professionnelle qui s'appelle Postadem, comme postadémission, donc j'ai développé ça pendant 6 ans et... Plein d'étapes, une grosse aventure entrepreneuriale. J'ai appris énormément. Je ne sais pas si on va être amené à en parler ou pas, mais en tout cas, ça a été une aventure qui m'a tout appris jusqu'ici. Donc, il y a eu ça. Et depuis quelques temps, je suis sur une nouvelle activité puisqu'en fait, j'ai vendu Postadem, ce qui est une situation assez peu fréquente dans le domaine de l'infoprenariat. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en général. Donc, j'ai vendu et là, je développe une… une nouvelle entreprise depuis déjà quand même quelques mois. Et en fait, j'accompagne les entrepreneurs à avoir un business à six chiffres, tout en vivant la fameuse Dolce Vita dont tu parlais. Parce que je pense que dans le qui je suis, c'est effectivement un terme qui me caractérise. Alors à la base, je ne pensais pas en faire tout un concept. Ce n'était pas l'idée de base, c'est juste que je l'avais mis en story deux, trois fois. Et plein de gens m'en parlaient. Ils me disaient, c'est Madame Dolce Vita. Donc je me suis dit, bon, visiblement, c'est un terme qui est retenu. du monde, donc on va le garder. Et le côté Dolce Vita, je pense que c'est aussi une bonne façon de me définir. C'est que oui, j'ai des ambitions, oui, j'aime être dans l'action, mais j'aime aussi particulièrement savourer, tu vois, savourer la vie. Et ça veut dire aussi bien savourer le travail que je fais, c'est-à-dire d'être alignée et d'aimer profondément ce que je fais, et pas d'être dans une espèce de course au chiffre d'affaires, une course à une croissance, une course à une image un peu illusoire, et savourer aussi la vie dans tout ce qu'elle a d'autre que le travail, c'est-à-dire d'aller nager en... nager le matin, de faire du yoga, du sport, d'être avec mes proches, de voyager et des choses qui du coup permettent d'avoir un rythme qu'on peut difficilement avoir si on n'est pas entrepreneur et j'aime savourer ça donc voilà ce que je peux te partager. Ce fut une longue description mais écoute, je te laisse tout le monde dire sur ce qui t'intéresse là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est toujours une vision que tu as eu de l'entrepreneuriat ou est-ce que tu as commencé peut-être et tu n'avais pas du tout cette vision et tu étais plutôt justement... Dans le fait de te fixer des objectifs et de faire toujours des plus gros chiffres d'affaires, etc. Ou est-ce que direct, tu es partie avec cette vision-là ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais la vision de faire toujours plus de chiffres d'affaires. J'avais des ambitions de chiffres d'affaires que d'ailleurs, je n'ai pas atteintes. C'est-à-dire que j'avais des ambitions bien, bien plus élevées que je n'ai pas atteintes, que j'ai vécues comme un échec d'ailleurs à un moment, de ne pas avoir atteint ça. Mais alors aujourd'hui, c'est un objectif qui, je n'en ai plus rien à tirer pour rester polie. Donc, effectivement, il y a eu cette quête-là. Mais par contre… Cette recherche-là ne s'est pas assortie d'un acharnement, en fait. C'est-à-dire que dès le début de mon aventure entrepreneuriale, j'ai fait en sorte d'avoir un rythme de vie qui me correspondait. Parce que justement, une des raisons pour lesquelles j'ai posé ma dème quand j'étais salariée, parce que j'ai fait quelques années en tant que salariée, j'étais consultante, c'était justement ce rythme qui m'éreintait où je me disais, mais moi, je veux partir et être à mon compte. Pour pouvoir, je me souviens, mon rêve, c'était de pouvoir me promener dans Paris librement un mardi après-midi. Donc on était quand même sur un niveau de rêve tout à fait, voilà, pas très avancé on va dire, mais à ce moment-là, pour moi, c'était vraiment le graal de me dire un mardi, je pourrais totalement, pourquoi un mardi, j'en ai aucune idée, mais je pourrais totalement être en train de me promener, de prendre un verre à la terrasse d'un café et personne à qui rendre des comptes. Et c'était ça en fait ma définition de la liberté et de ce que je voulais. Donc dès le départ. Le but, ce n'était pas de m'enfermer dans un bureau de 8h à 20h sous prétexte que je suis à mon compte. Donc pourtant, c'est quelque chose qu'on m'a beaucoup dit quand je me suis lancée. Il n'y avait pas du tout autant de contenu sur l'entrepreneuriat qu'aujourd'hui. À mon époque de mamie Charlotte, en 2017, il n'y avait pas du tout autant qu'aujourd'hui. Mais pour autant, des quelques personnes que je rencontrais, qui étaient entrepreneurs, et je développais mon réseau intentionnellement parce que c'était moins évident de rencontrer de façon fortuite. tellement de programmes de formation comme on en a aujourd'hui. Donc, il n'y avait pas ce genre de communauté. Mais du coup, les quelques personnes que je rencontrais qui étaient là-dedans me disaient, mais tu sais, quand on est entrepreneur, on ne compte pas ses heures, tu vas travailler énormément. Pendant deux ans, c'est normal si tu ne te payes pas et que tu travailles beaucoup, mais t'inquiète, ça finira par porter ses fruits. Sauf que moi, je n'avais aucune envie d'une, de ne pas me payer, et de deux, de travailler comme une acharnée. Donc, dès le début, j'ai mis en place un système et des solutions pour que tout ça ne soit pas ma réalité. Et c'est ce qui s'est passé. Donc, je ne me suis jamais retrouvée à travailler comme une dingue dans mon business. Peut-être que si j'avais fait, j'aurais eu plus de résultats. C'est probable. Je pense que si j'avais travaillé le double, je ne pense pas que j'aurais eu deux fois plus de résultats. Ça, je n'y crois pas. Peut-être que j'aurais eu 20%, 25% de résultats en plus. Je n'en sais rien. En fait, je ne peux pas savoir. Mais en fait, je m'en fiche parce que les résultats que j'ai eus, ils sont déjà excellents. D'ailleurs, ils sont au-dessus de la moyenne des entrepreneurs qui peinent à faire... à se verser une bonne rémunération, etc. Donc déjà, je me dis que c'est déjà très bien et qu'on peut toujours vouloir plus, plus, plus, mais c'est déjà très bien. Ça m'offre un super confort de vie. Le fait d'avoir vendu mon entreprise, ça m'offre aussi une tranquillité financière que je ne pensais pas avoir au début. Donc au final, je veux dire, effectivement, je n'ai pas fait des millions et des millions, mais ce que j'ai fait, ça m'offre un super confort de vie et surtout, les dernières années, je les ai savourées. Tu vois, je n'étais pas là à cravacher derrière un ordinateur. Donc voilà, ce que je peux te partager là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est trop chouette d'avoir ton retour comme ça. J'ai envie de rebondir sur un truc que tu as dit par rapport au fait que tu t'étais fixé des objectifs et que tu n'as pas atteint et que tu as vécu ça sur un moment un petit peu comme un échelle. Comment est-ce que tu as vécu ce moment-là ? Comment est-ce que tu as rebondi derrière ? Est-ce que ça a été une prise de conscience à te dire Là, je vois bien que j'ai le mauvais mindset par rapport à ça et je vais changer complètement ma façon de voir mon rapport à CA ?

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai pas tellement parlé de ça. En fait, à un moment, j'ai développé Postadem. J'avais un premier objectif de chiffre d'affaires qui était déjà d'atteindre le plafond de la micro-entreprise, les 70 000 euros et quelques. Et déjà, pour moi, je me disais, quand je ferai ça, je serai riche. Ça ne se passe pas vraiment comme ça, mais en tout cas, dans ma vision, c'était comme le café le mardi après. On était là, oui, oui, c'est la fête. Mais en tout cas, les 70 000, ils ont été atteints assez rapidement. Et ensuite, c'était toujours plus, toujours plus. Ensuite, je me suis associée quand ça faisait trois ans que j'avais lancé PostADN avec quelqu'un que j'apprécie énormément, qui m'a énormément apporté, avec qui j'ai beaucoup appris. Et en fait, on avait du coup fixé une vision et les objectifs de chiffre d'affaires, pas pour l'année qui venait, mais pour les trois, cinq ans, etc. Et en fait, ces objectifs-là, c'est ceux-là que je n'ai pas atteints et surtout, j'ai arrêté en cours de route. Parce qu'en fait, en soi, la vision et les objectifs de CA, ils n'étaient pas pour là maintenant. Il aurait fallu continuer plusieurs années. Sauf qu'en fait, le chemin sur lequel j'étais... J'avais du mal à vraiment... Je ne sais pas si j'avais du mal à croire encore à ces objectifs. Je pense qu'en fait, ce qui s'est passé, tu vois, je n'avais jamais réfléchi, mais c'est que sur le chemin vers cet objectif, j'ai pris conscience de ce que ça nécessitait de faire pour atteindre ce chiffre-là. Et je me suis rendue compte qu'en fait, ce n'était pas forcément ce que j'aimais, que ce n'était pas ce qui me rinçait en fait, et que certes c'était cool, mais c'était courir après un objectif où en fait le chemin ne m'excitait pas. Et j'en ai pris conscience qu'au bout d'un certain temps. Et tu vois, le rapprochement avec quand j'étais salariée, je n'avais jamais repensé à ça. Mais pourquoi aussi j'ai quitté ce job ? C'est parce que quand je voyais les managers et les directeurs du cabinet, je me disais, mais faire toute cette carrière pour arriver à leur place, mais je n'ai aucune envie d'être à leur place, en fait. Je n'ai pas envie de ça. Donc, mon chemin ne m'excite pas. Et la destination, franchement, à part le salaire, il n'y a pas grand-chose qui m'excite. Donc, c'est un peu ce qui s'est passé aussi. ou alors il aurait fallu aussi de la patience il aurait fallu des choses que j'avais pas envie de mobiliser et donc c'est là que je suis arrivée au stade de me dire si finalement cet objectif de chiffre il me parle plus tant que ça est-ce que l'aventure vaut le coup de continuer qu'est-ce qui me donne du sens dans mon activité aujourd'hui je me suis rendu compte que ce qui me donnait du sens dans mon activité sur les derniers temps c'était l'équipe moi c'était vraiment pour l'équipe j'adorais les gens avec qui je travaillais c'était vraiment chouette pour cette raison là mais au final le... Le sujet de Postadelle ne me parlait plus trop. Enfin, moi, j'ai quitté un job salarié il y a des années. Donc, en fait, je n'étais plus vraiment connectée à ça. Plein de raisons qui font que je me suis dit, en fait, j'ai juste envie de repartir d'une feuille blanche. J'ai envie de repartir à l'aventure, de zéro. J'ai envie de parler de sujets qui m'excitent, qui sont autour de l'entreprenariat, où je peux aller sur des choses plus avancées, plus profondes, etc. Et du coup, c'est aller de pair avec le fait d'arrêter ce projet. Enfin, ce projet, oui, cet objectif de chiffre d'affaires, et de redémarrer de zéro. Donc, en fait... Il n'y a pas tellement eu d'histoire de rebond. Alors après, oui, je pourrais me dire, finalement, ces objectifs de tant de millions, je pourrais les faire avec ma nouvelle activité. Sauf que ça ne résonne pas du tout, ce n'est pas du tout ce que je recherche. Et que, en fait, la phase que j'ai vécue de sentiment d'échec, je l'ai pas mal travaillé, ce truc-là. D'aller voir pourquoi je ressentais ça, c'est beaucoup par rapport à l'écosystème dans lequel j'évolue. En fait, je suis entourée que des entrepreneurs, je fais partie de Mastermind, avec des gens qui vont faire 6, 7, 8 chiffres de chiffre d'affaires par an. Et en fait, ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est-à-dire que les avantages que ça a, c'est que c'est des gens géniaux, que j'adore, certains qui sont devenus des amis proches. Et donc, ça n'a pas de souci là-dessus. J'ai appris énormément et j'apprends toujours beaucoup avec eux. Mais il y a aussi les inconvénients, comme tout dans la vie, qui, notamment le premier inconvénient, c'est une forme de normes et de comparaisons. Et on a beau se dire, oui, chacun sa route, chacun son chemin, quand tu es entouré, enfin moi, je me souviens de mon dernier mastermind dont j'ai fait partie là, enfin pas la toute dernière rencontre, l'avant-dernière. En fait, c'est des entrepreneurs qui font plus de chiffres que moi parce que, déjà, ils font plus de chiffres que moi et ils ont des business plus anciens, là où moi, je redémarre de zéro. Et du coup, j'ai passé trois jours. Alors, il y en a qui sont des amis et tout, ce n'est pas le sujet, mais je me disais, je suis à côté, en fait. Je ne me sens pas à ma place. Donc, il y a eu un truc d'un peu de honte, un peu d'échec. Et en même temps, juste de me dire, mais est-ce que moi, si je suis dans ma bulle, en dehors de ce contexte, je suis bien ? Et en fait, la réponse, c'est que oui. Tu vois, au mois de mai, j'ai passé trois semaines en Toscane. En fait, on était en couple là-bas. Et on a tout déconnecté. Donc, il ne s'est rien passé. Je n'ai pas touché Instagram. Je n'ai même pas écrit à mes amis. On était vraiment… En plus, on ne captait pas dans la maison. Donc, laisse tomber. C'était vraiment piscine, visite, manger, c'est tout. Et en fait, dans ces moments-là, c'est pour ça que c'est bien d'avoir des phases où on est un peu reclus. Moi, je suis vraiment favorable à ça. Parce qu'en fait, c'est dans ces moments-là que hop, tu te reconnectes à… à ce que tu es vraiment, à ce qui te fait vraiment plaisir fondamentalement, à ce que tu as envie de faire quand tu t'ennuies, quand tu n'es plus dans le quotidien. Et pour ça, ce n'est pas juste une semaine de semi-vacances où tu regardes Insta le matin. C'est vraiment plusieurs semaines dans ta bulle. Et ça, moi, je le fais depuis des années. Et à chaque fois, je ressors de là avec vraiment de la clarté. Et d'ailleurs, c'est au retour d'une bulle comme ça que je me suis dit, en fait, post-ADEME, j'ai envie d'arrêter. Donc, je reviens souvent avec un petit moment de crise existentielle. Ça fait partie du jeu. Mais là, ça m'a permis de me dire, en fait, tout ça, je m'en fiche et c'est pas ce qui résonne aujourd'hui. Donc, sentiment d'échec, c'est calmer. En fait, c'est beaucoup moins calme. Ça peut revenir par moments. Il y a un petit truc qui peut revenir parfois, mais franchement, c'est plus si fréquent. Et je pense que j'ai fait un bon travail là-dessus. Et d'ailleurs, un petit tip que je peux donner, c'est Julien Mouzy. Je ne sais pas si tu vois qui c'est. Julien Mouzy, c'est un ami. Et je suis dans son programme aussi pour apprendre à coacher comme lui. Il m'a coachée aussi sur certains sujets perso. Et à un moment, il dit... Quand il y a un sentiment de honte sur quelque chose, ce qui était mon cas par rapport au fait de ne pas avoir atteint les objectifs extraordinaires et machin, c'est que s'il y a de la honte, ça ne sert à rien de travailler sur apaiser la honte. On va plutôt chercher à travailler sur ne pas ressentir de fierté quand c'est l'inverse. Et en fait, si tu ressens une fierté immense parce que tu fais tant de chiffres d'affaires, forcément, hop, tu ressens de la honte si tu ne fais pas ce chiffre-là. Et en fait, à chaque fois que tu essaies de bosser sur la honte, Si tu bosses pas sur le côté fierté, il va rien se passer. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Et du coup, c'est plus ce chemin-là sur lequel je suis et qui m'a le plus aidée d'amoindrir la fierté associée au statut, associée à l'argent, etc. Et du coup, c'est intéressant parce que depuis que j'ai commencé à dissoudre cette fierté-là, alors il y a encore, je vais pas te dire, oui, j'ai plus de fierté, bien sûr que oui. Voilà, il y a toujours ce côté égo et pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais en tout cas, ça s'est un petit peu dissous. Et tu vois, depuis, il y a des choses qui m'attirent moins, des choses qui avant me faisaient vibrer, ou des rencontres, ou des choses comme ça, qui aujourd'hui ont moins de sens. Et je pense que c'est parce que la fierté a diminué. Et du coup, c'est cool parce que ça neutralise la recherche de valorisation extérieure, extrinsèque. Et ça nous permet de nous reconnecter à ce qui, de façon intrinsèque, nous nourrit véritablement. Donc, super intéressant comme chemin, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. C'est quelque chose que je n'avais jamais entendu. Et c'est... Je suis trop contente que tu l'aies partagé là. Mais du coup, en t'écoutant, je me demande où est-ce que tu trouves ta valeur personnelle ? Parce que souvent, dans l'entrepreneuriat, tu l'as dit déjà, mais on rattache souvent notre valeur aux chiffres qu'on va faire, au nombre de clients qu'on va avoir, aux performances qu'un lancement va avoir, etc. Comment est-ce que toi, aujourd'hui, tu arrives quand même à capter que tu as de la valeur, que ce que tu fais, c'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, j'ai envie de te donner la réponse. Oui, mais notre valeur, tu sais, à partir du moment où on est humain, on a de la valeur de façon inconditionnelle. C'est vrai. En théorie, dans la pratique, évidemment, je ne le ressens pas toujours comme ça, tu vois. C'est une bonne question. Qu'est-ce qui fait ça ? En fait, c'est ça qui est cool. C'est que c'est plutôt dans les moments où je suis inspirée, créative, et où en fait, ce que je produis ou alors ce que je transmets, je suis contente de le faire, en fait. Et c'est vraiment ça aujourd'hui qui me porte. Et tu vois, un truc intéressant aussi que je peux partager sur ce cheminement. Il y a un an, j'ai participé à un stage de Franck Lopvet. Je ne sais pas si tu connais Franck Lopvet. S'il y en a ici qui ne connaissent pas, je vous invite à aller voir l'approche de Franck. Ça peut un peu... C'est un peu cash, mais moi, j'ai trouvé ça extraordinaire. Ça remue, voilà. Ça remue, c'est le mot. Et en fait, je suis allée faire son stage il y a un an. Pendant une semaine, en fait, tu es en groupe. Tu es une vingtaine de personnes. Et donc, il va... comment expliquer ce qu'il fait il va dire ce qu'il perçoit en fait chez toi dans ton système, dans ton énergie alors il y a un mélange bon il aime pas trop qu'on me dise ça mais de clairvoyance un mélange, parce que c'est pas un truc perché tu vois c'est pas ça, mais en tout cas il capte des choses subtiles et précises c'est bluffant ce qu'il est capable de voir chez chacun et son expérience avec des milliers et des milliers de personnes qu'il a eu en stage et en fait là dedans il va venir mettre le doigt exactement sur ce qu'il joue chez toi souvent, ce n'est pas le truc que tu avais identifié. Et donc, j'ai participé à ce stage l'an dernier. Et quand j'ai participé à ce stage, c'était le moment où, déjà, j'avais eu une rupture amoureuse très difficile plusieurs mois avant ça, dont j'avais du mal à me remettre. Ça m'a beaucoup perturbée, en fait, cette rupture-là. Donc, il y avait ça qui n'allait pas trop dans ma vie. Plus, j'étais dans cette phase de est-ce que je vends ? Est-ce que je ne vends pas ? Donc, j'étais vraiment en discussion très sérieuse. En vrai, j'étais 99% sûre de vendre, mais il y avait une part de moi qui disait Mais pourquoi tu veux vendre en fait ? Pourquoi ? Tu as un business qui tourne sans toi quasiment ? Il n'y a aucune raison de vendre en fait. Et donc pendant le stage, je me suis dit Je vais y aller avec cette intention de comprendre ce qui se joue par rapport à cette rupture et pourquoi j'ai du mal à m'en remettre et pourquoi j'ai envie de vendre ce business. Et en fait, sur le côté business, alors en plus, il ne savait rien de moi. Il a compris exactement ce qui se passait, donc impressionnant. notamment le fait qu'il a utilisé le terme business lui-même, alors qu'il ne savait pas qui j'étais, et que pour les autres, il avait parlé de job ou que sais-je. Donc déjà, j'étais là, mais d'où il sort ça ? Et non, il ne regarde pas les comptes Insta, il n'est pas sur les réseaux, il te dit de toute façon, je m'en fiche de vous, je ne suis pas là pour garder contact et machin. Non, ce n'est pas le personnage. Mais du coup, sur ce sujet-là, il me dit, en fait, tu en as marre parce que dans ce que tu faisais avant, devait transmettre une vérité, dire les choses elles sont comme ça, il y a telle méthode, c'est ça la vérité, c'est ça les faits, etc. Sauf qu'en fait, toi, ce qui t'appelle profondément, et voilà pourquoi tu en as marre de ce que tu faisais avant, c'est que tu as besoin de dire ta vérité, de dire ce que tu penses, de pouvoir dire je ne sais pas, et en fait juste de partager qui tu es, ce qui te traverse l'esprit, sans chercher à établir quelque chose de véridique et de factuel. Et en gros, c'était une approche très... je ne sais pas si on peut dire young, tu vois, avant, là où l'idée, c'est plus aujourd'hui d'être dans l'inspiration, la transmission, mais vraiment très naturelle, très intuitive et de pouvoir dire je ne sais pas, tu vois. Et en fait, c'est ça qui m'a expliqué et ça a fait tilt. Et c'était déjà en fait en train de germer dans ma tête. Et je pense que c'est ça aujourd'hui, tu me demandais ce qui fait que je me dis il y a de la valeur. En fait, c'est quand je transmets quelque chose qui pour moi a du sens, en fait. C'est vraiment ça qui fait que ça va me nourrir ce que je fais et que j'ai la possibilité de le faire de façon simple. En fait, le business que j'avais avant était à la fois simple et complexe, selon mes aspects. Et en fait, ce n'était plus vraiment moi qui étais à la création de contenu. Au début, ça avait été moi les premières années, tu vois, mais là, ce n'était plus moi et mon rôle, c'était plutôt de vendre, d'optimiser, de gérer, de manager. Et ce n'était plus dans je m'inspire je grandis, je retransmets ça et c'est ça aujourd'hui qui me nourrit et qui selon moi fait de la valeur après ma valeur personnelle qu'est-ce que c'est ? oui évidemment les moments où je sais pas, je vends pas bien bah oui ça me gonfle tu vois les moments où je vends bien je suis là je suis trop stylée donc bien sûr il y a encore cette part là je vais pas te dire non ça me passe au dessus, évidemment que non ces trucs d'échec et de honte par moment ils peuvent revenir l'avantage c'est que ils ont tendance à se dissiper assez rapidement et que PB aussi qui est mon compagnon il me connait très bien là dessus parce que ça fait des années on était meilleurs amis pendant des années avant d'être en couple et donc il connait aussi toutes ces parts là de moi et il sait aussi bien me rappeler ça et m'apaiser sur ces sujets et ça m'aide beaucoup ce qui fait que les trucs tu vois j'en ai eu un hier d'épisodes de échecs honte qui a duré je sais pas 10 minutes tu vois on en a discuté Je suis revenue à tout ça et hop, ça s'est dissous. Donc, je pense que l'idée, ce n'est pas de chercher à être complètement neutre et à ne plus ressentir ces espèces de hauts et bas. Mais plutôt que ces hauts et bas, en fait, juste on les laisse passer. Et en fait, quand on les laisse passer et qu'on juste les reconnaît, ça dure quelques minutes et après, ça se calme en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que tu disais tout à l'heure aussi, quand tu disais que ça dépend aussi de qui est-ce que tu es entouré. Et je trouve que souvent, quand tu ressens de la honte, Moi, c'est quelque chose qui m'est arrivé récemment, c'est parce qu'en fait, je me fixais des objectifs trop ambitieux, entre guillemets, par rapport à où est-ce que moi, j'en suis aujourd'hui. En fait, je me fixais des objectifs par rapport à ce que je voyais d'autres personnes atteindre, alors qu'en fait, je n'en suis pas du tout au même stade. Et quand tu n'atteins pas cet objectif, tu te dis, putain, je suis une merde. D'autant plus quand tu es coach dans le business et que ton but, c'est d'aider tes clients à augmenter leur ventre, à faire que... leur business devienne rentable, etc. Quand toi, tu n'arrives pas à atteindre tes objectifs, tu es là en mode, je suis qui pour les accompagner à eux derrière ?

  • Speaker #1

    Je comprends totalement. Et tu vois, je l'ai vu il n'y a pas très longtemps, parce que du coup, autant avant, j'accompagnais les salariés. Donc je veux dire, dans tous les cas, les objectifs dont je leur parlais, on n'avait pas les mêmes. Donc ce n'était pas un problème. Mais c'est marrant ce que tu dis, parce que effectivement, maintenant, moi, j'accompagne les entrepreneurs aussi et je les accompagne à faire de l'argent en ayant la dolce vita. Donc j'accompagne sur les deux aspects. Mais en fait... Quand moi, je vends moins bien, je suis là, mais alors attends. Et ça, j'en avais parlé à Pébé. Alors lui, ça ne lui pose pas de problème. Les moments parce qu'il dit, oui, il y a des trucs qu'il vend, des trucs qu'il ne vend pas, c'est normal en fait. Lui, c'est un passionné de marketing. Et d'ailleurs, en Italie, il lisait un livre d'un des meilleurs marketeurs et il me dit, regarde, sur 10 idées qu'il a lancées, il y en a une qui a été un carton absolu et d'autres qui ont fait des flops en fait. Donc, c'est juste normal. Ok, bon. Et tu vois, là, on est l'été. Donc, moi, je fais des immersions. Donc, je fais venir les gens à Nice pour un ou deux jours et on bosse sur leur business en présentiel et voilà. et en fait là pour l'été j'ai moins bien vendu les immersions ça s'est moins bien rempli que celle des premiers mois de 2024 et donc évidemment qu'est-ce que j'ai ressenti catastrophe qui suis-je, c'est la honte et vraiment j'étais hyper gênée par ça parce qu'en plus quand c'est du présentiel ben en fait tu peux pas le cacher qu'il y a moins de monde en fait autant en ligne à la limite tu peux toujours dire ouais vous êtes super nombreux alors que non mais là je veux dire on est sur du présentiel donc de toute façon ça va se voir... Et donc j'étais super mal. Enfin super mal. Voilà, je n'étais pas bien par rapport à ça. Je n'étais pas non plus au fond du trou. Ça m'a un peu gonflée. Et Pébé, il m'a beaucoup rassurée là-dessus. Il me dit, mais en fait, au contraire, autant tes clients vont être contents. Moi, je me disais, mais est-ce qu'ils ne vont pas être déçus ? Est-ce qu'ils ne vont pas se dire, mais attends, elle ne sait pas vendre, donc pourquoi nous apprendrait à vendre ? Et il me dit, mais en fait, autant ils vont être super contents d'être en petit groupe. Spoiler alert, ça a été le cas. Super content. Et là, en août, tu vois, pareil, début août, j'ai un petit groupe. Moins que ce que j'avais prévu à la base. Mais du coup, le petit groupe, franchement, ça va être trop cool. Et même, j'ai envie maintenant de le faire sur du plus petit groupe, tu vois. Donc, ça m'a ouvert aussi une porte. Et en plus, il faut regarder la big picture, tu vois. Si tu regardes, depuis que je suis lancée dans l'entrepreneuriat, en fait, en termes de chiffre d'affaires cumulé, je dois être à peu près à 2 millions d'euros de CA. Donc, en fait, si tu regardes ça, tu te dis, mais... Oui, en fait, c'est la compétence en vente au global que je vais regarder. Et dans ces 2 millions cumulés, alors oui, j'aurais aimé faire 2 millions à l'année à une époque, sauf qu'en fait, je me suis rendu compte que je m'en fichais. Et souvent, ça ne va pas avec une marge non plus forcément énorme. Alors, il y en a qui arrivent à faire une très belle marge, mais c'est encore autre chose. Faire du chiffre et être profitable, c'est deux sujets très, très différents. Mais en tout cas, je me suis dit, si tu as pu vendre tout ça, c'est que oui, en fait, tu sais vendre des trucs. Tu as même su vendre un business parce que ça, ça ne compte même pas ce que j'ai gagné. en vendant mon activité. Je me dis, mais oui, si on regarde ça, oui, tu sais vendre. Mais par contre, dans tout ce que j'ai vendu, il y a des produits qui ont cartonné. Et encore, ce même produit a pu se vendre mieux, moins bien selon les phases. Et il y a des produits, franchement, ça a été des flops, mais énervés. Pourtant, j'avais mis du dessus. Je me suis dit, alors là, le flair marketing, zéro. Donc bon, à un moment, c'est vrai que je pense qu'avec l'expérience aussi aujourd'hui, plus l'aide de PB là-dessus, Quand il y a un flop, je vous dis, en fait, ça ne t'a pas empêché de survivre jusqu'ici et même de vivre très bien. Donc, on se calme. Et je pense au contraire, tu vois, et ça, je te le dis par rapport à ce que tu me partages, c'est que quand tu fais des flops, alors c'est cliché qu'on apprend dans les chèques et tout ça, pas pour la première fois que tu l'entendras, j'imagine, mais en vrai de vrai, moi, les flops m'ont effectivement appris plein de choses. Le fait de ne pas avoir fait mes X millions à l'année, ça m'a appris qu'en fait, ce n'était pas ça que je recherchais. Et en fait, je me dis, mais heureusement que je n'ai pas... poursuivir une direction qui ne convenait pas. Pour autant, je pense qu'on apprend aussi énormément dans la réussite. Je trouve que c'est même parfois plus simple d'apprendre des leçons dans la réussite parce que des fois, il y a des flops que je n'ai toujours pas compris. Il y a des échecs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas marché. Donc, j'aimerais te dire, oui, j'en ai tiré des leçons super inspirantes et tout, franchement, je ne sais pas. Et ça m'agace encore et je me dis, mais pourquoi ? Il y en a où j'ai compris effectivement pourquoi après. Et des fois, il faut juste lâcher l'affaire. Franchement, même si tu vas sur le marché, moi, je vais chez d'autres. Je connais des business qui cartonnent et franchement, ça m'échappe. Vraiment, je me dis mais pourquoi ça marche ? Je ne comprends pas, je pense que je ne suis pas la cible, je pense que des fois ça m'échappe et à l'inverse parfois, il y a des business où je me dis mais pourquoi ça ne marche pas plus que ça ? C'est incompréhensible et donc effectivement, quand tu vas chercher des explications dans un sens ou de l'autre, tu peux capter des choses mais je pense qu'il faut aussi accepter qu'on n'a pas toujours l'explication, ou alors on ne pose pas tous la même explication sur un succès ou un échec, tu vois. Donc, c'est comme une relation amoureuse, tu vois, ou une rupture. Enfin, chacun va avoir son prisme dessus. Un couple, tu peux dire, ouais, ils ont l'air super bien ensemble. Ou alors, en fait, tu dis, non, ils ne sont pas assortis, il y a des problèmes. Un autre qui va dire, bah ouais, mais s'il y a des problèmes, mais qu'il les dépasse, c'est un succès. Bah oui, mais tu vois, c'est juste le regard que tu vas poser dessus, comme le regard que tu vas poser sur une rupture, comme le regard que tu vas poser sur tout. Donc, je pense que c'est plutôt de regarder la vision d'ensemble. Et... pour autant, dans les moments où on se dit mais est-ce que je suis pas un peu un imposteur de parler de ça alors que moi-même j'ai des loupés je pense que c'est aussi important de se dire il y a une petite part d'imposture dedans, je pense que c'est bien de le reconnaître qu'on est pas 100% c'est pas 100% parfait tu vois l'exemple que je donnais il y a pas longtemps c'est si tu es, enfin moi j'étais parisienne avant pendant 10 ans, si un touriste me demandait où était la tour Eiffel

  • Speaker #0

    Je lui ai indiqué la Tour Eiffel, je n'avais pas de doute, je n'avais pas de sentiment de l'imposteur en moi, en mode mais est-ce que je suis vraiment qualifiée pour indiquer la Tour Eiffel à ce touriste ? La question ne se pose pas. Donc, c'est qu'il y avait zéro problème de légitimité. Par contre, si dans mon business, par moment, j'ai un doute, et je me dis ben zut, peut-être qu'en fait, je ne suis pas si qualifiée si je me pose la question, c'est que le doute est permis. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas un problème, c'est plutôt de se dire ben tiens, cette petite portion de compétences que je ne suis pas sûre d'avoir ou alors que je n'ai pas suffisamment, je vais la développer. C'est pour ça que le syndrome de l'imposteur, ce n'est pas l'ennemi à abattre, en fait. Je pense qu'il a beaucoup à dire, ce sentiment-là d'imposture, et que toi, c'est pareil. Si tu dis, là, je n'ai pas atteint mes résultats, donc qui suis-je pour ça ? C'est de dire, mais attends, j'ai aidé mes clients à avoir des résultats, j'ai déjà eu des résultats par le passé, plus j'ai encore des choses à apprendre. Et moi, c'est la même chose. Je me dis que j'ai toujours des trucs à apprendre, et c'est là que s'entourer de personnes qui... réussissent davantage sur telle compétence qui ont une compétence plus poussée que la nôtre c'est génial en fait de s'entourer de ces gens là et d'aller regarder leur tunnel de vente, leur façon de vendre,

  • Speaker #1

    leur façon de s'y prendre on est en permanence en train d'apprendre et ce serait très présomptueux à l'inverse de dire qu'il n'y a pas de syndrome de l'imposteur je pense je suis totalement d'accord avec toi je suis trop contente que tu nous partages ça parce que je pense que c'est ce que j'avais besoin d'entendre aujourd'hui et je suis sûre que ça va résonner aussi avec les personnes qui vont nous écouter donc merci beaucoup Charlotte Et tu nous parlais tout à l'heure des immersions que tu organises. Oui. J'aimerais que tu nous expliques un petit peu, du coup, c'est quoi cette nouvelle activité avec les immersions ? Comment est-ce que tu t'organises justement dans ton entreprise aussi pour réduire ton temps de travail avec cette nouvelle activité ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est un gros schiste parce que du coup, sur Postalem, c'était que de la formation en ligne. Alors, j'avais commencé avec des coachings individuels. Je les faisais même en présentiel parce qu'il n'y avait pas autant les… les visios et tout ça, les zooms que maintenant. Donc du coup, j'avais commencé comme ça. J'avais développé ensuite tout un catalogue de formations en ligne et moi, je ne délivrais plus du tout, du tout aux clients depuis des années. Donc effectivement, ça a été un gros changement. Et en fait, les immersions, j'ai commencé à les faire. C'est marrant, je n'avais pas encore du tout vendu PostAdem, ce n'était pas encore prévu. Mais PostAdem ne prenait plus énormément de temps. Et je me disais, j'ai envie de faire un truc qui me, justement, qui m'ourrit, tu vois, intellectuellement, humainement. Et du coup, j'ai créé mon compte Insta perso à ce moment-là, dont j'avais un peu moins de 500 abonnés, donc une grande influenceuse. Et en fait, mine de rien avec ça, je me suis dit, tiens, c'est quoi ce que je pourrais proposer ? Je me promenais en bord de mer et je me disais, en fait, il faudrait que quelqu'un qui a envie d'apprendre le business comme je le fais moi et qui a envie de vivre un peu la vie comme je le fais moi, vienne passer une journée à mes côtés. On bosse sur son business, on se promène en bord de mer et on mange bien. Et puis voilà. Et donc, j'ai fait une petite story en disant, voilà, j'ai une idée, on pourrait faire une journée d'immersion. Voilà ce qu'on fera, en gros, à voir. Eh bien, si c'est moi qui ai envie, envoyez-moi un MP avec votre business, qui vous êtes, les objectifs. Pas gratuitement, bien sûr, ce serait payant, bien sûr. Non, mais attends, je ne suis pas rigolée non plus. Et du coup, j'ai eu plein de candidatures. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce qu'à la base, je me disais... j'avais fait combien ? J'ai fait 2000 euros la première fois et je me suis dit mais qui va payer 2000 euros pour passer la journée avec moi ? Je me suis dit mais c'est quand même bizarre mais j'ai envie de tester pour voir ce qui se passe et donc j'ai fait ma petite story et j'ai eu plein de candidatures et j'ai choisi une personne dans les candidats Charmaine avec qui j'ai fait la toute première journée immersion et je me suis dit c'est fou ça va payer 2000 euros pour venir passer la journée et elle m'a dit très bien on va faire ça bien du coup on va l'aider à fond sur son business et c'était trop cool en fait cette journée là parce que J'ai reconnecté en fait à ma clientèle, du coup à ma nouvelle clientèle. J'ai reconnecté à la vraie vie alors qu'avant, quelque part, j'étais cachée derrière les formations en ligne et tout ça. Et j'ai tellement aimé faire ça que je me suis dit, je vais en refaire une deuxième, et puis une troisième, et puis une quatrième, etc. Et puis ensuite, j'ai vendu mon activité, enfin un post-alème. Donc je me suis dit, je vais pouvoir peut-être faire ça davantage. Donc j'ai développé ça. Ensuite, je me suis dit, autant mettre les gens ensemble aussi. Donc du coup, ça fait… Ouais, tu vois, ça fait un peu… Un peu moins d'un an et demi que je fais ça. Au début, j'ai commencé en parlant de post-ADEME. Ça fait seulement 3-4 mois que j'ai vendu post-ADEME. Et en fait, j'ai commencé à développer ça de plus en plus. Et mine de rien, là, ça fait donc un an et demi. Et j'ai dû avoir, je pense, quasiment une centaine de clients en immersion entre les individuels et les... Il faudrait que je revoie sur le petit tableau. Mais on doit être dans ces eaux-là, tu vois, entre individuels et collectifs. Et du coup, en fait, le principe de ces immersions, c'est que... Je sais que les gens, ils ont souvent suivi des formations en ligne et je ne crache pas sur les formations en ligne parce que moi-même, j'en ai vendu. Je vais en revendre plus tard. Je suis consommatrice aussi. Donc, ce n'est pas pour cracher dessus du tout. Mais c'est assez limite en fait la formation en ligne. Et du coup, je vois beaucoup de gens, d'entrepreneurs qui ne font pas le chiffre qu'ils aimeraient. Soit ils font moins de 20 000, 30 000 euros de chiffre d'affaires, donc ils ne se versent pas de revenus. Soit ils font… Allez, jusqu'à 100 000, mais ils sont frustrés parce qu'ils aimeraient faire plus, ou alors parce qu'ils travaillent énormément pour ce résultat, et ce n'est pas ce qu'ils voulaient à la base en se lançant. Et en fait, c'est des gens qui se sentent un petit peu seuls là-dedans, qui ne comprennent pas où ça coince, et qui ont beau avoir toutes les connaissances et tous les comptes Insta qui suivent très bien, ils ne savent pas exactement ce qu'il faut faire dans leur cas à eux. Et donc, en fait, la vocation de ces immersions, c'est de dire, en fait, on s'assoit à côté. et on bosse sur ton business et on revoit tous les fondamentaux du business ensemble et je pense que ça c'est ma force dans ces immersions et dans ce que je propose aujourd'hui c'est qu'avec les quelques éléments du business dont j'ai besoin donc je pose quelques questions clés avec ça je sais où il faut aller en fait dans le business et en fait je prends en compte aussi bien le marché sur lequel la personne évolue que ce qu'elle a déjà mis en place dans le business l'offre qu'elle a déjà lancée ou les offres et je prends en compte aussi ses valeurs, sa vision... son fonctionnement, sa personnalité. Je vais aller capter tout ça. Et du coup, toutes les informations que j'ai là-dessus, et puis même dans le côté présentiel, ce que j'aime, c'est que je rencontre la personne. Franchement, très vite, je vois. Je vois où sont les forces, en fait. Du coup, je peux l'aider là-dessus. Alors, bien sûr, c'est toujours ma perception, mais ça a l'air quand même de bien fonctionner et de raisonner avec les gens que j'accompagne. Et bien, en fait, très vite, je peux lui dire, écoute, toi, arrête de faire tous ces trucs qui te desservent. Ce n'est pas ton truc. Laisse tomber là, tu es sur une route qui n'est pas la tienne. Par contre... Focus sur cette stratégie, ce type de plan d'action, ce type de contenu, peu importe, mais en tout cas, focus là-dessus dans ton business. Comme ça, tu simplifies, donc tu peux avoir la dolce vita et tu peux avoir plus de résultats dans ce que tu fais aujourd'hui parce que tu es concentré sur l'essentiel et l'essentiel dans ta zone de génie et qui va être le plus pertinent pour la cible à laquelle tu t'adresses. Et donc voilà, ça je pense que c'est la force que je peux amener en immersion. Et je ne sais plus quelle était ta question de base, mais tout ça pour dire que... Je développe ce format de présentiel. Ah oui, tu me demandais par rapport à mon rythme, à moi. Alors déjà, en termes d'offres, pour l'instant, il y a ça. J'ai une offre aussi de Mastermind que je vais bientôt lancer. J'ai une offre, alors en fait, j'ai un peu deux cibles. J'ai les personnes qui font plus de 60 000 euros de chiffre d'affaires, tu vois, et qui veulent de la croissance, mais sans se cramer. Et donc, ils ont déjà, on va dire, les fondamentaux dans leur business qui est là. Donc du coup, on n'a pas les bases à revoir. on va plutôt chercher de la croissance. Et j'ai des personnes qui vont faire moins de 50, 60 000 euros, voire quasiment pas de chiffre d'affaires. Et là, pour l'idée, le démarrage, c'est vraiment d'avoir cette traction initiale et de s'assurer qu'on a déjà une offre qui fonctionne, qu'on trouve sa clientèle, etc. Donc, c'est quand même deux cibles. Et l'idée, c'est de pouvoir adresser ces deux-là parce qu'au final, autant je suis défavorable au fait d'avoir deux cibles quand on démarre un business, autant ça fait un an et demi que je fais ça, il y a une centaine de clients et je vois bien que ça se répartit de cette façon-là. Moi, je trouve ça cool d'être sur les deux. Et une fois de plus, je pense que dans cette nouvelle activité, je m'autorise à ne pas toujours faire les choses dans les règles au dollar parce que ça m'amuse, que ça me rapporte de l'argent, que ça plaît aux gens. Mais c'est un peu aussi de maîtriser les règles pour mieux les briser derrière. Je peux aussi me permettre de faire ça parce que les fondamentaux y sont, parce que je sais vendre et parce que mon business fait déjà six chiffres et que je suis déjà tranquille financièrement et tout ça. Mais voilà. Et donc, en termes de rythme de vie... Effectivement c'est du présentiel donc ça nécessite mon investissement en temps davantage que quand c'était la formation en ligne. Il y a eu une période où j'en ai fait un peu trop, je ne me suis pas rendu compte, j'en avais mis un petit peu trop et du coup je sentais que ça pesait sur mon énergie mais ça a été passager. Et en fait c'est juste que quand je suis en immersion je suis 100% focus là-dessus et le reste du temps en fait je vais faire mon contenu, je vais vendre en MP ou en call mais tu vois ça ne dépasse pas 20 heures semaine. effectivement si j'ai une immersion je passe la journée avec les clients donc c'est pas mal de boulot mais en général les jours qui suivent voire qui précèdent je veux dire je travaille 2-3 heures par jour et en fait j'en ai 2 en fait en termes d'énergie ce qui fait que je m'y retrouve totalement et puis tu vois il y a des phases où je vais travailler plus par exemple j'ai eu 3 mois où il y avait quand même beaucoup d'immersion et le mois qui a suivi c'était quand j'étais en Italie et que j'ai rien fait du tout donc voilà je veux dire moi je m'y retrouve et en fait je suis assez heureuse À l'écoute de mon énergie, je ne suis pas là pour me cramer du tout. Et donc, si je sens que ça commence à être trop ou qu'il y a le risque que ça devienne trop, je ralentis tout de suite. Et inversement, quand je sens que là, je me la coule un peu trop douce, là, je réaccélère et je me dis, allez, il y a des projets que j'ai envie de lancer, on y va. Et d'ailleurs, je suis un peu dans cette phase en ce moment. C'est qu'il y a eu une phase de un mois, deux mois qui était beaucoup plus cool. Et puis, beaucoup de déplacements, les masterminds où j'étais participée. Enfin, tu vois, je n'étais pas en mode deep work, je n'ai pas avancé sur des projets de fond. Et donc là, il y a une frustration qui est en résultat. Donc, c'est pour ça que là, en ce mois de juillet... j'alterne Dolce Vita et quand même du travail assez costaud sur les projets de fonds donc voilà comment je fais et l'idée c'est pas d'avoir des journées type je vais pas te dire toute l'année Je travaille à 3h le matin et l'après-midi, je fais mon sport. En fait, ça évolue totalement. J'ai ma récurrence, c'est-à-dire qu'en permanence, je vais m'inspirer, produire du contenu et avoir aussi mes trucs perso, de faire du sport tous les jours. Mais après, c'est un peu un mouvement sur la totalité du temps.

  • Speaker #1

    Oui, puis tu t'écoutes aussi, j'imagine, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu t'adaptes au fur et à mesure. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui nous écouterait ? et qui justement, cette personne, elle travaille beaucoup, elle charbonne, elle n'arrive pas à réduire son temps de travail, à vivre peut-être la vie qu'elle espérait vivre grâce à l'entrepreneuriat, qu'est-ce que tu lui recommanderais de faire pour justement s'organiser, pouvoir réduire son temps de travail et prendre davantage soin d'elle, prendre davantage de plaisir dans sa vie perso ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà c'est de capter que le chiffre d'affaires n'est absolument pas corrélé au temps de travail. C'est-à-dire que peut-être que cette personne se dit je travaille beaucoup, comme ça je vais faire tant de chiffres et quand je ferai tant de chiffres, je ralentirai C'est une illusion, mais vraiment, je le vois chez plein de proches entrepreneurs, c'est vraiment pas lié. Il y a des entrepreneurs qui font beaucoup d'argent en travaillant peu et d'autres en travaillant énormément. Et inversement, il y a des gens qui font très peu de chiffres d'affaires, certains qui travaillent peu et d'autres qui travaillent énormément pour peu de résultats. Donc pour moi, il n'y a pas de… Il n'y a pas de lien. Alors, évidemment, il y a des moments où on va mettre un petit coup de collier. Tu vois, je ne vais pas te dire, tu vas faire des millions en faisant zéro. C'est une question d'équilibre. On n'est pas dans les extrêmes. Mais je pense que franchement, au-delà de 20 heures semaine, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu n'as pas des résultats dingues, il y a un problème. Et même, j'ai envie de te dire, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu as des gros résultats, mais que c'est au détriment de ta vie perso, il y a un problème aussi. où en fait, pour moi, c'est toujours d'aller identifier le corps, tu vois, le centre du truc. Et donc, si par exemple, tu travailles énormément et que tu n'as pas le chiffre que tu voulais, ce n'est pas la vie que tu voulais, moi, je reviens en immersion, mais surtout, en fait, on remet tout à plat. Il faut vraiment que la personne, elle remette tout à plat et qu'elle se dise qu'est-ce qui, aujourd'hui, crée le plus de valeur. Et peut-être qu'elle va se rendre compte que dans tout ce qu'elle fait, il y a plein de choses où, en fait, elle les fait parce que ça amène... Oui, un petit peu de résultat, mais ce n'est pas le plus gros des résultats. C'est le principe du 20-80. Je n'apprends rien à personne là-dessus. Mais est-ce que vraiment la personne l'applique ? En général, ce n'est pas le cas si on est dans cette situation. Donc, c'est d'appliquer ce concept qui est connu, archi-connu, mais qui n'est souvent pas appliqué. Et je le vois beaucoup chez mes clients. Donc, déjà ça. Et ensuite, si elle se rend compte que même dans le 20-80, il n'y a rien qui vraiment ramène le gros du résultat, dans ce cas-là, c'est qu'elle a un problème dans son offre. C'est qu'en fait, elle n'a pas… L'offre aujourd'hui qu'on pourrait appeler l'offre Product Market Fit, vraiment le truc qui fait waouh. Je ne dis pas que c'est facile à trouver, je veux dire que ce n'est pas toujours évident de trouver ça, mais en fait, ça veut dire que son focus, c'est d'arriver à cette offre Product Market Fit, cette offre PMF. Si on en est là, c'est qu'il n'y a pas le PMF qui a été trouvé. Donc ça, c'est le deuxième point. Et enfin, le troisième point, si le PMF est trouvé, qu'il y a de l'argent qui rentre dans le business et que pour autant tu travailles énormément et que tu passes à côté de ta vie, en fait là c'est qu'il y a un truc en toi qui trouve inconsciemment plus de bénéfices dans cette situation qu'à pouvoir profiter de ta vie. Donc il y a un truc qui vient coincer et alors là, ça peut être tellement de choses, ça peut être, tu vois je pensais à une cliente qui en fait travaillait énormément alors qu'elle a déjà des résultats et c'est cool en fait elle pourrait ralentir mais inconsciemment elle a capté que si elle travaillait moins, Alors elle aurait du temps pour sa vie amoureuse, elle n'avait pas du tout envie d'aller voir de ce côté-là. Ou alors c'est parce que tu as un système interne qui est tellement dans le... En fait, tu mérites que si tu travailles beaucoup et que tu as la tâche, qu'en fait, tu ne peux pas t'arrêter d'être là-dedans, parce que sinon, ça veut dire que tu ne mérites pas. Et c'est inconcevable, inconsciemment pour toi, d'être confortable financièrement si tu n'as pas trimé pour ça. Donc il peut y avoir plein d'explications. Et le truc, c'est que tant que tu n'es pas allé chercher à la source ce qui est en train de se jouer, En fait, tu vas reproduire, reproduire, reproduire ce schéma-là. Et je pense qu'on est tous concernés par des schémas qu'on reproduit. Tu vois probablement de quoi je parle, moi j'en ai aussi. En tout cas, celui-ci, si vraiment il se produit et que la personne, elle sent que sa santé mentale et sa santé physique en pâtissent, moi je sonne la tirette d'alarme. Je tire la tirette d'alarme. Je vous le dis, il n'y en avait pas du tout. La tirette d'alarme. Bref, les gens ont compris, c'est ce qui compte. Vraiment parce que... C'est pour ça que je suis contre les injonctions au no pain, no gain et au fait de se sacrifier, de ne pas compter ses heures et tout, parce qu'en fait... On est des humains, on est là pour incarner, enfin, on est incarnés pour vivre notre vie avant tout, avant d'être des entrepreneurs et d'avoir vocation à être un chef d'entreprise à succès. Et en fait, il ne faut pas sous-estimer, si tu passes 3-4 ans à cravacher comme un dingue pour derrière en récolter les fruits, peut-être qu'effectivement, tu vas en récolter les fruits et être plus tranquille après, mais tu sais, ton corps, il emmagasine tout ça. Il emmagasine les réflexes de stress, nos stress que tu vois, les déséquilibres aussi. physiologiques qui peuvent en résulter, à aucun moment c'est bon pour toi, pour ton corps, pour ton esprit, de te mettre dans cet état pendant des mois et des années. C'est pour ça que je privilégie ça. D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, il y a pas mal de comptes aujourd'hui qui parlent aussi du stress, du cortisol et de l'impact que ça a sur notre santé. Et déjà que c'est pas évident de réguler son stress, si en plus tu te mets dans des situations comme ça, en te disant que c'est ce qu'il faut pour réussir. tu vas en payer le prix à un moment, évidemment, c'est pas ce que je souhaite aux gens, mais je pense que c'est le risque. Et voilà pourquoi j'y suis vigilante. Ça veut pas dire que je suis parfaite là-dessus et que je suis pas stressée. C'est pas ça, tu vois. Mais à partir du moment où tu le conscientises, déjà, je pense que tu limites les dégâts. Ouais,

  • Speaker #1

    carrément. Et s'il y a des personnes qui nous écoutent et qui se reconnaissent dans ce que tu dis, j'avais enregistré un épisode de podcast avec Stéphanie Lefebvre, qui justement était venue nous parler de l'impact du stress et de l'anxiété. d'autant plus quand tu es entrepreneur et comment réguler son système nerveux en fait, et c'était hyper intéressant. Et en t'écoutant, je me demande parce que si, admettons, l'offre est bien, que quand tu mets les choses à plat, tout a l'air d'aller bien, il y a un bon mindset, un bon rapport au temps et au travail, mais que les ventes n'arrivent pas à décoller, c'est quoi peut-être les erreurs principales que font les entrepreneurs et qui empêchent ? Les ventes de décollés, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, bah en fait, c'est un mauvais marketing. C'est un problème de marketing à partir de là. Mauvais marketing, ça veut dire que l'offre est mal positionnée, parce que si les ventes décollent pas, c'est que c'est pas un PMF. En fait, c'est qu'il y a un souci sur l'offre. Donc, offre mal positionnée, offre mal communiquée, une promesse qui est pas claire, des bénéfices qui sont pas clairs, du copywriting qui est pété, enfin, il y a plein d'explications. C'est ça qui n'est pas toujours évident de les capter, mais c'est là qu'un regard extérieur aide à le voir. Mais en tout cas, si les ventes ne décollent pas, c'est que le marketing n'est pas bon. Il y a un problème de marketing. Si c'est une offre que tu as déjà vendue, qui a déjà fonctionné, c'est peut-être pour ça que tu te dis que c'est un PMF et machin, mais que ça s'essouffle, que ça se vend moins bien, souvent c'est parce qu'il y a eu un problème de renouvellement de l'audience, de la liste email en fait. Du coup, c'est un problème de... Les gens ont déjà été confrontés suffisamment de fois à ton offre. Et donc forcément, là, ceux qui restent, s'ils n'ont pas acheté une fois, deux fois, trois fois, etc., il y a peu de chances qu'ils achètent encore. Donc tu vas faire quelques ventes, faire quelques cacahuètes, tu vois, mais c'est tout. Et donc à ce moment-là, c'est soit de proposer une nouvelle offre à l'audience actuelle qui est déjà cliente, ce qui est intéressant parce qu'en fait, les gens qui sont déjà clients, c'est les plus prêts à racheter, c'est tes meilleurs prospects. Tes meilleurs prospects, c'est ceux qui ont déjà mis de l'argent chez toi, s'ils ont été satisfaits évidemment. Donc soit c'est une nouvelle offre auprès de cette audience, soit c'est de faire de l'acquisition. et donc de renouveler ton audience en fait. Donc pour moi, c'est juste une question de maths, tu vois, à ce moment-là où ça se joue, si c'est une offre qui avait déjà fonctionné. Et ensuite, entre est-ce que tu crées une nouvelle offre ou est-ce que tu renouvelles l'audience, il faut voir en fonction de pas mal de paramètres du business. Il faut voir si tu as déjà fait le max en termes d'acquisition. Il faut voir les piliers aussi d'acquisition que tu as. Est-ce que c'est que de l'organique ? Est-ce que tu as du payant ? Et ensuite, ce qu'il faut voir aussi, Ça, ce n'est pas quelque chose qui est tellement amené dans ce que je vois sur le marché et dans les conseils business, mais en fait, ça dépend de ce dans quoi tu es bonne. Si tu es particulièrement doué en acquisition, dans ces cas-là, ton offre, tu vas pouvoir la revendre à une audience qui grandit. Si par contre, l'acquisition, ce n'est pas ton fort, mais que tu es meilleur en conversion, c'est-à-dire en vente, propose des nouvelles offres à ton audience actuelle. Bien sûr, il faut la renouveler quand même un petit peu, mais mets le focus sur le fait de vendre. Moi, par exemple, personnellement, je suis meilleure en conversion qu'en acquisition. Donc, du coup, j'ai plus intérêt à proposer de nouvelles choses à mon audience. Donc, ça va dépendre de ça, ça va dépendre de ton positionnement de prix, ça va dépendre de pas mal de critères. Mais je pense que c'est pour ça qu'il faut vraiment avoir une vision holistique du business et de l'entrepreneur pour avoir les réponses à ces questions.

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper intéressant. Et c'est vrai que souvent, on te dit, oui, il faut tel business plan, il faut que tu construises ton écosystème comme ci, comme ça. Sans prendre en compte justement ce que tu dises par rapport à où est-ce que toi, tu es meilleure et aussi dans quoi tu prends le plus de plaisir aussi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bien sûr. Bien sûr, ça me fait penser à une discussion qu'on avait eu en mastermind. C'était une des participantes qui demandait à l'intervenante qui a un gros podcast, elle disait est-ce que c'est une bonne idée selon toi de lancer un podcast aujourd'hui ? Est-ce que je dois en lancer un ? Et en fait, elle lui a répondu ben… si tout fonctionnait, n'importe quel canal fonctionnait, lequel tu choisirais ? Lequel tu aurais envie de faire ? Et en fait, si ta réponse est le podcast, dans ces cas-là, va sur le podcast. Parce qu'en soi, tout peut fonctionner. Tu vois que sur ceux qui cartonnent sur le marché, en fait, tu as toutes les stratégies possibles. Il y a tellement de choses qui se font aujourd'hui qu'en soi, ce n'est pas est-ce que ça, c'est une bonne stratégie ou pas ? C'est est-ce que c'est une bonne stratégie au regard de qui tu es, de ce que tu veux, etc. Mais c'est comme dans les relations de couple. Une personne, elle n'est pas... bonne à marier ou pas bonne à marier en fait ça dépend de qui tu vas mettre en face et de l'alchimie entre les deux tu vois pour moi c'est juste la même chose donc il faut prendre tous ces critères là en compte et quand même se rappeler que ça reste aussi des maths et que parfois la question c'est pas une question de est-ce que je suis alignée, est-ce que je vivre la bonne énergie dans mon business alors parfois oui mais aussi juste en fait t'as un problème mathématique qui peut être résolu du coup de façon très pragmatique

  • Speaker #1

    Merci Charlotte pour tous ces beaux partages. J'ai envie de te demander, du coup, pour les personnes qui nous écoutent et qui ont envie de poursuivre l'aventure avec toi, de peut-être booker une immersion ou découvrir ce que tu as à proposer. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Et est-ce que tu organises prochainement des immersions ? Nous parler peut-être de ton mastermind que les gens les infouillent ici.

  • Speaker #0

    Oui, alors du coup, pour me suivre, c'est sur mon compte Instagram charletapieto, tout attaché. Donc, je pense que tu mettras le lien. Pour l'instant, il n'y a pas d'autres liens parce que je n'ai pas encore de site, de que sais-je. Enfin voilà, le business est assez récent. D'ailleurs, ça montre qu'on peut faire de l'argent en ayant juste un compte Instagram pour l'instant et c'est tout en réalité. Alors, ce n'est pas bien. Je vais reprendre l'emailing bientôt et tout parce que je crois beaucoup au pouvoir de l'email et qu'en plus, ce n'est pas du tout sécurisé d'avoir qu'un compte Insta. Mais bref, pour l'instant, il n'y a que ça sur le compte Insta. Du coup, sur le compte Insta, je partage justement ce genre de pensée, de contenu, etc. Il y a mon canal Telegram aussi. De toute façon, le lien est dans la bio Insta, donc c'est dedans. J'invite vraiment à aller écouter parce que je peux partager comme je le fais ici de façon plus poussée que ce que je fais sur des posts Insta ou en story.

  • Speaker #1

    J'aime trop ton canal Telegram.

  • Speaker #0

    Ah bah merci. Merci beaucoup. J'ai des bons retours, ça fait plaisir et j'aime bien le côté spontané, tu vois, là-dedans. Et ensuite, sinon, pour les prochaines immersions, selon quand les gens écoutent, je ne vais pas donner de date sur les immersions qu'il y a. En tout cas, c'est pareil, c'est que c'est sur mon compte Insta qu'il y a les infos. Il y en a à peu près une par mois ou tous les deux mois en collectif. Ça dépend des périodes. Donc, du coup, je ne m'engage pas sur un contenu qui va rester là, le podcast qui va rester longtemps. Mais en tout cas, il y a toutes les infos qui sont dessus. Le mastermind, pour l'instant, il est en cours de lancement. Et là, au moment où on enregistre, je suis en train de le lancer en off auprès d'une shortlist de personnes que j'ai identifiées, aussi d'anciens clients. Et là, pour le coup, c'est un mastermind pour des personnes qui font déjà au moins 60 000 euros de chiffre d'affaires par an. Donc, si vous faites… Plus 60 000 euros de chiffre d'affaires par an et que vous voulez de la croissance saine, intelligente et la dolce vita, il faut m'envoyer un petit MP sur Insta. De toute façon, je recommande de m'envoyer un MP sur Instagram et après, on discute. Trop cool.

  • Speaker #1

    De toute façon, je mettrai tous les liens, que ce soit le canal Telegram ou Instagram, dans la description de l'épisode. Comme ça, ce sera plus pratique pour tout le monde. C'est bien. Je te propose qu'on passe aux cinq questions flash pour qu'on apprenne sur toi encore plus.

  • Speaker #0

    j'ai du mal avec les questions flageolaires, il me concentre c'est des questions assez simples et fun, ça va qu'est-ce qui te fait qu'est-ce qui me fait me sentir vivante au quotidien le mouvement et c'est pour ça que je fais du pilates, du yoga etc, donc mouvement trop bien,

  • Speaker #1

    si tu pouvais être un animal lequel serais-tu et pourquoi hum

  • Speaker #0

    Un oiseau, tu vois, je pense. Il y a une tourterelle chez moi. Et franchement, leur vie, elle est cool, tu vois. Elles font la sieste sur ma terrasse. Elles peuvent voler. C'est cool. Après, je dis ça, mais j'ai le vertige. Puis, pour la fois, elles se font chasser par les goélands. Donc, je ne sais pas. Je ne suis pas convaincue de ma réponse, mais je la laisse pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK. Un livre que tu souhaites nous recommander.

  • Speaker #0

    Ah ! Écoute, je vais te donner un des derniers coups de cœur que j'ai eus. Ce n'est pas un livre business, ce n'est pas ça du tout. Ça s'appelle Toutes ces vies où nous nous sommes aimés Je crois que c'est ça le titre de Céline Cole. Et c'est l'histoire de deux âmes, Dara et Thaddeus, un homme et une femme, qui se retrouvent à être incarnées à plusieurs époques sur Terre et qui sont à chaque fois amenées à se retrouver et à vivre une histoire et à évoluer d'une vie sur l'autre et à apprendre des choses d'une vie sur l'autre. Et j'ai trouvé ce livre incroyable.

  • Speaker #1

    Ça a l'air génial. Tu m'as trop donné envie.

  • Speaker #0

    J'ai adoré.

  • Speaker #1

    quelle est ta plus grande fierté ?

  • Speaker #0

    sur le sujet de la fierté la plus grande fierté Bah écoute, c'est ma relation couple, parce que ça a été pas mal de cheminement personnel, tu vois, d'arriver à ça, et du coup je suis, ouais, il y a une forme de fierté là-dedans de ce que j'ai traversé, de ce que j'ai appris, de qui je suis devenue, etc., donc j'aimerais ça.

  • Speaker #1

    Trop beau. Et pour finir, vu que c'est un podcast qui met en valeur les femmes, est-ce qu'il y a une entrepreneur qui t'inspire le plus, peut-être ?

  • Speaker #0

    Ah, c'est une bonne question. Écoute, je pense au mouvement. Je suis cliente de, je ne sais pas si tu vois, Anouk Amel, qui a un programme, enfin une plateforme de cours qui s'appelle Body by Anouk. Alors, je ne connais pas les coulisses de la vie d'Anouk en tant qu'entrepreneur, etc. Mais du coup, je la vois quand même tous les jours en vidéo. Donc, même si je ne la connais pas tellement en tant qu'entrepreneur, je trouve qu'elle dégage une très belle énergie, que son contenu, il est super quali. On sent qu'elle fait ça avec le cœur. Je sais que c'est une activité qui fonctionne super bien. Je crois qu'elle a vraiment beaucoup de clientes. C'est une activité assez récente. Et donc, moi, ça me fait plaisir de voir une entrepreneur qui est bien dans ses baskets, qui promeut le mouvement et qui promeut une hygiène de vie avec laquelle je suis totalement en phase. Donc, j'ai envie de la citer, elle.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci beaucoup, Charlotte, pour ces beaux partages, pour la richesse de... de ton partage sur le podcast aujourd'hui je suis hyper reconnaissante de t'avoir reçu t'es une entrepreneur qui m'inspire énormément j'écoute ton petit contenu sur Telegram et je te trouve juste extraordinaire, spontanée fraîche, authentique et voilà je voulais te le dire et te remercier d'avoir accepté mon invitation pour venir partager sur le podcast

  • Speaker #0

    Que de compliments, merci beaucoup, ça me fait plaisir. C'est une super interview, ça m'a fait plaisir d'échanger avec toi. Pour le Télégraphe, je vais continuer, ça me motive toujours à faire des audios supplémentaires. Merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi Charlotte et merci à toutes celles et ceux qui nous ont écoutés aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Sur ce,

  • Speaker #1

    je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Présentation de Charlotte Appietto

    08:00

  • Comment faire ses premiers 100k

    11:58

Description

Hello la team!! 🥰


Ici Noellie Salgueira, l'hôte du podcast Pouvoirs Cachés ! Je suis tellement heureuse de vous partager cet épisode, que j'ai eu le plaisir d'enregistrer avec Charlotte Appietto qui est l'une des entrepreneures qui m'inspirent le plus et que j'admire énormément.


Entrepreneure depuis 7 ans, Charlotte a généré +2M€ de CA tout en vivant la "Dolce Vita". Après avoir créé puis vendu une entreprise de formation en reconversion, elle est désormais mentor business pour les entrepreneurs qui veulent gagner +100 000 € par an tout en vivant leur meilleure vie !


Dans cet épisode, Charlotte vous parle de comment elle a su construire un business rentable tout en puissant vivre la "Dolce Vita", comment elle organise ce business mais aussi comment elle a su dépasser la honte de ne pas atteindre ses objectifs et elle vous partage également beaucoup de précieux conseils pour gérer un business 🔥


Si l'épisode te plaît, pense à le partager sur les réseaux en nous identifiant à Charlotte et à moi même en nous disant ce que tu en as pensé ! ⭐


Les infos de Charlotte :


Les infos de Noellie :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast sororal et en puissance. Je suis Noëlie Salguera, coach business et leadership féminin, et j'aide les entrepreneurs à affirmer leur leadership de manière badass et à faire exploser leur bise grâce à des stratégies adaptées. Dans ce podcast, j'explore les pouvoirs cachés des femmes en allant de la confiance en soi à l'entrepreneuriat, du marketing à la spiritualité, du féminisme à la maternité ou encore de la manifestation au rapport au corps et à la sensualité dans le but de t'aider à décoller les pouvoirs cachés et à les assumer plein de vie. Alors sur ce, installe-toi confortablement et je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour ce tout nouvel épisode de podcast puisque j'ai eu le plaisir d'interviewer une des entrepreneurs qui m'inspire le plus, que j'admire beaucoup aussi, dont j'aime beaucoup le travail, dont je partage les valeurs. Donc c'est encore plus chouette de la recevoir aujourd'hui. Cette entrepreneur, c'est qui ? C'est Charlotte Apieto. que vous allez découvrir dans cet épisode de podcast, et puis qui est venu nous partager beaucoup de choses sur le business, sur le fait d'arriver à organiser son business pour pouvoir avoir un business rentable tout en pouvant vivre la dolce vita. Et ça a été vraiment un partage hyper inspirant aussi sur la honte qu'on peut ressentir à la suite d'un échec ou d'un objectif qui n'a pas été atteint, et comment est-ce qu'elle, elle gère tout ça, comment est-ce qu'elle organise son business. Elle vous donne plein de conseils dans cet épisode de podcast. Donc, si jamais vous êtes des entrepreneurs qui vont écouter cet épisode, n'hésitez pas à nous faire un petit retour, à partager l'épisode sur les réseaux sociaux, en nous identifiant à Charlotte et à moi et en nous disant ce que vous avez pensé de l'épisode. Ça nous fera très chaud au cœur. Et puis, voilà, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Hello Charlotte, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation pour venir partager ton histoire, ton expertise sur le podcast Pouvoir Cacher. Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Eh bien écoute, merci beaucoup pour ton invitation. Écoute, ça va bien, ça va bien. On est l'été là quand on enregistre, c'est une période un peu, à la fois un peu chill et en même temps assez excitante parce qu'il y a plein de projets en cours. Je pense qu'on va en parler, mais je suis aux prémices d'une nouvelle activité, donc ça bouge pas mal. Et c'est une période pour autant, tu vois, de... Quand même de ralentissement aussi. Là, avant de faire l'interview, j'étais à la plage ce matin parce que je vais nager un peu tôt, tu vois, avant qu'il y ait trop de monde, trop de touristes, etc. Donc voilà, on est sur un peu cet entre-deux en ce moment.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop trop bien. C'est l'équilibre parfait du boulot et de la dolce vita, comme tu le dis si bien.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, pour toutes les personnes qui vont écouter cet épisode de podcast et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, au-delà de te présenter, de nous expliquer ce que tu fais, On aimerait aussi un petit peu savoir qui est Charlotte Apieto.

  • Speaker #1

    C'est une grande question, ça. Le qui tu es, je pense qu'en plus, on est les pires pour le définir, tu vois. Donc, c'est pour ça qu'on se présente avec ce qu'on fait. C'est plus facile. Du coup, je vais prendre la voie de la facilité et je vais commencer avec ce que je fais. Ce que je fais, ce que je peux dire en tout cas pour ton audience, c'est que je suis entrepreneur depuis sept ans. Et donc, ça fait sept ans que j'explore. tout ce que veut dire l'entrepreneuriat, c'est-à-dire en termes de projet, de lancement de projet, en termes de compétences, en termes de mindset, d'évolution personnelle, de rencontres, enfin tout ce qui va en fait avec l'entrepreneuriat que j'explore depuis 7 ans. Et je pense que c'est quelque chose qu'on finit jamais d'explorer. Donc dans le qui je suis, ce qu'on peut voir là-dedans, c'est que je suis quelqu'un qui va aimer découvrir. C'est un peu bateau parce qu'il y a des choses que je n'aime pas du tout découvrir. Tu me dis d'aller, je ne sais pas moi. sauter d'une falaise dans l'eau, je ne vais pas aimer découvrir ça, nager dans l'eau calme où il n'y a pas de vagues, il n'y a pas de problème, il y a d'autres trucs que je n'ai pas envie de découvrir, mais en tout cas me découvrir moi via l'entrepreneuriat, découvrir des gens qui partagent ça et la philosophie de vie en fait qui va avec, c'est quelque chose que j'adore. Sur ce que je fais, pendant des années, j'ai développé une entreprise de formation en reconversion professionnelle qui s'appelle Postadem, comme postadémission, donc j'ai développé ça pendant 6 ans et... Plein d'étapes, une grosse aventure entrepreneuriale. J'ai appris énormément. Je ne sais pas si on va être amené à en parler ou pas, mais en tout cas, ça a été une aventure qui m'a tout appris jusqu'ici. Donc, il y a eu ça. Et depuis quelques temps, je suis sur une nouvelle activité puisqu'en fait, j'ai vendu Postadem, ce qui est une situation assez peu fréquente dans le domaine de l'infoprenariat. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en général. Donc, j'ai vendu et là, je développe une… une nouvelle entreprise depuis déjà quand même quelques mois. Et en fait, j'accompagne les entrepreneurs à avoir un business à six chiffres, tout en vivant la fameuse Dolce Vita dont tu parlais. Parce que je pense que dans le qui je suis, c'est effectivement un terme qui me caractérise. Alors à la base, je ne pensais pas en faire tout un concept. Ce n'était pas l'idée de base, c'est juste que je l'avais mis en story deux, trois fois. Et plein de gens m'en parlaient. Ils me disaient, c'est Madame Dolce Vita. Donc je me suis dit, bon, visiblement, c'est un terme qui est retenu. du monde, donc on va le garder. Et le côté Dolce Vita, je pense que c'est aussi une bonne façon de me définir. C'est que oui, j'ai des ambitions, oui, j'aime être dans l'action, mais j'aime aussi particulièrement savourer, tu vois, savourer la vie. Et ça veut dire aussi bien savourer le travail que je fais, c'est-à-dire d'être alignée et d'aimer profondément ce que je fais, et pas d'être dans une espèce de course au chiffre d'affaires, une course à une croissance, une course à une image un peu illusoire, et savourer aussi la vie dans tout ce qu'elle a d'autre que le travail, c'est-à-dire d'aller nager en... nager le matin, de faire du yoga, du sport, d'être avec mes proches, de voyager et des choses qui du coup permettent d'avoir un rythme qu'on peut difficilement avoir si on n'est pas entrepreneur et j'aime savourer ça donc voilà ce que je peux te partager. Ce fut une longue description mais écoute, je te laisse tout le monde dire sur ce qui t'intéresse là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est toujours une vision que tu as eu de l'entrepreneuriat ou est-ce que tu as commencé peut-être et tu n'avais pas du tout cette vision et tu étais plutôt justement... Dans le fait de te fixer des objectifs et de faire toujours des plus gros chiffres d'affaires, etc. Ou est-ce que direct, tu es partie avec cette vision-là ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais la vision de faire toujours plus de chiffres d'affaires. J'avais des ambitions de chiffres d'affaires que d'ailleurs, je n'ai pas atteintes. C'est-à-dire que j'avais des ambitions bien, bien plus élevées que je n'ai pas atteintes, que j'ai vécues comme un échec d'ailleurs à un moment, de ne pas avoir atteint ça. Mais alors aujourd'hui, c'est un objectif qui, je n'en ai plus rien à tirer pour rester polie. Donc, effectivement, il y a eu cette quête-là. Mais par contre… Cette recherche-là ne s'est pas assortie d'un acharnement, en fait. C'est-à-dire que dès le début de mon aventure entrepreneuriale, j'ai fait en sorte d'avoir un rythme de vie qui me correspondait. Parce que justement, une des raisons pour lesquelles j'ai posé ma dème quand j'étais salariée, parce que j'ai fait quelques années en tant que salariée, j'étais consultante, c'était justement ce rythme qui m'éreintait où je me disais, mais moi, je veux partir et être à mon compte. Pour pouvoir, je me souviens, mon rêve, c'était de pouvoir me promener dans Paris librement un mardi après-midi. Donc on était quand même sur un niveau de rêve tout à fait, voilà, pas très avancé on va dire, mais à ce moment-là, pour moi, c'était vraiment le graal de me dire un mardi, je pourrais totalement, pourquoi un mardi, j'en ai aucune idée, mais je pourrais totalement être en train de me promener, de prendre un verre à la terrasse d'un café et personne à qui rendre des comptes. Et c'était ça en fait ma définition de la liberté et de ce que je voulais. Donc dès le départ. Le but, ce n'était pas de m'enfermer dans un bureau de 8h à 20h sous prétexte que je suis à mon compte. Donc pourtant, c'est quelque chose qu'on m'a beaucoup dit quand je me suis lancée. Il n'y avait pas du tout autant de contenu sur l'entrepreneuriat qu'aujourd'hui. À mon époque de mamie Charlotte, en 2017, il n'y avait pas du tout autant qu'aujourd'hui. Mais pour autant, des quelques personnes que je rencontrais, qui étaient entrepreneurs, et je développais mon réseau intentionnellement parce que c'était moins évident de rencontrer de façon fortuite. tellement de programmes de formation comme on en a aujourd'hui. Donc, il n'y avait pas ce genre de communauté. Mais du coup, les quelques personnes que je rencontrais qui étaient là-dedans me disaient, mais tu sais, quand on est entrepreneur, on ne compte pas ses heures, tu vas travailler énormément. Pendant deux ans, c'est normal si tu ne te payes pas et que tu travailles beaucoup, mais t'inquiète, ça finira par porter ses fruits. Sauf que moi, je n'avais aucune envie d'une, de ne pas me payer, et de deux, de travailler comme une acharnée. Donc, dès le début, j'ai mis en place un système et des solutions pour que tout ça ne soit pas ma réalité. Et c'est ce qui s'est passé. Donc, je ne me suis jamais retrouvée à travailler comme une dingue dans mon business. Peut-être que si j'avais fait, j'aurais eu plus de résultats. C'est probable. Je pense que si j'avais travaillé le double, je ne pense pas que j'aurais eu deux fois plus de résultats. Ça, je n'y crois pas. Peut-être que j'aurais eu 20%, 25% de résultats en plus. Je n'en sais rien. En fait, je ne peux pas savoir. Mais en fait, je m'en fiche parce que les résultats que j'ai eus, ils sont déjà excellents. D'ailleurs, ils sont au-dessus de la moyenne des entrepreneurs qui peinent à faire... à se verser une bonne rémunération, etc. Donc déjà, je me dis que c'est déjà très bien et qu'on peut toujours vouloir plus, plus, plus, mais c'est déjà très bien. Ça m'offre un super confort de vie. Le fait d'avoir vendu mon entreprise, ça m'offre aussi une tranquillité financière que je ne pensais pas avoir au début. Donc au final, je veux dire, effectivement, je n'ai pas fait des millions et des millions, mais ce que j'ai fait, ça m'offre un super confort de vie et surtout, les dernières années, je les ai savourées. Tu vois, je n'étais pas là à cravacher derrière un ordinateur. Donc voilà, ce que je peux te partager là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est trop chouette d'avoir ton retour comme ça. J'ai envie de rebondir sur un truc que tu as dit par rapport au fait que tu t'étais fixé des objectifs et que tu n'as pas atteint et que tu as vécu ça sur un moment un petit peu comme un échelle. Comment est-ce que tu as vécu ce moment-là ? Comment est-ce que tu as rebondi derrière ? Est-ce que ça a été une prise de conscience à te dire Là, je vois bien que j'ai le mauvais mindset par rapport à ça et je vais changer complètement ma façon de voir mon rapport à CA ?

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai pas tellement parlé de ça. En fait, à un moment, j'ai développé Postadem. J'avais un premier objectif de chiffre d'affaires qui était déjà d'atteindre le plafond de la micro-entreprise, les 70 000 euros et quelques. Et déjà, pour moi, je me disais, quand je ferai ça, je serai riche. Ça ne se passe pas vraiment comme ça, mais en tout cas, dans ma vision, c'était comme le café le mardi après. On était là, oui, oui, c'est la fête. Mais en tout cas, les 70 000, ils ont été atteints assez rapidement. Et ensuite, c'était toujours plus, toujours plus. Ensuite, je me suis associée quand ça faisait trois ans que j'avais lancé PostADN avec quelqu'un que j'apprécie énormément, qui m'a énormément apporté, avec qui j'ai beaucoup appris. Et en fait, on avait du coup fixé une vision et les objectifs de chiffre d'affaires, pas pour l'année qui venait, mais pour les trois, cinq ans, etc. Et en fait, ces objectifs-là, c'est ceux-là que je n'ai pas atteints et surtout, j'ai arrêté en cours de route. Parce qu'en fait, en soi, la vision et les objectifs de CA, ils n'étaient pas pour là maintenant. Il aurait fallu continuer plusieurs années. Sauf qu'en fait, le chemin sur lequel j'étais... J'avais du mal à vraiment... Je ne sais pas si j'avais du mal à croire encore à ces objectifs. Je pense qu'en fait, ce qui s'est passé, tu vois, je n'avais jamais réfléchi, mais c'est que sur le chemin vers cet objectif, j'ai pris conscience de ce que ça nécessitait de faire pour atteindre ce chiffre-là. Et je me suis rendue compte qu'en fait, ce n'était pas forcément ce que j'aimais, que ce n'était pas ce qui me rinçait en fait, et que certes c'était cool, mais c'était courir après un objectif où en fait le chemin ne m'excitait pas. Et j'en ai pris conscience qu'au bout d'un certain temps. Et tu vois, le rapprochement avec quand j'étais salariée, je n'avais jamais repensé à ça. Mais pourquoi aussi j'ai quitté ce job ? C'est parce que quand je voyais les managers et les directeurs du cabinet, je me disais, mais faire toute cette carrière pour arriver à leur place, mais je n'ai aucune envie d'être à leur place, en fait. Je n'ai pas envie de ça. Donc, mon chemin ne m'excite pas. Et la destination, franchement, à part le salaire, il n'y a pas grand-chose qui m'excite. Donc, c'est un peu ce qui s'est passé aussi. ou alors il aurait fallu aussi de la patience il aurait fallu des choses que j'avais pas envie de mobiliser et donc c'est là que je suis arrivée au stade de me dire si finalement cet objectif de chiffre il me parle plus tant que ça est-ce que l'aventure vaut le coup de continuer qu'est-ce qui me donne du sens dans mon activité aujourd'hui je me suis rendu compte que ce qui me donnait du sens dans mon activité sur les derniers temps c'était l'équipe moi c'était vraiment pour l'équipe j'adorais les gens avec qui je travaillais c'était vraiment chouette pour cette raison là mais au final le... Le sujet de Postadelle ne me parlait plus trop. Enfin, moi, j'ai quitté un job salarié il y a des années. Donc, en fait, je n'étais plus vraiment connectée à ça. Plein de raisons qui font que je me suis dit, en fait, j'ai juste envie de repartir d'une feuille blanche. J'ai envie de repartir à l'aventure, de zéro. J'ai envie de parler de sujets qui m'excitent, qui sont autour de l'entreprenariat, où je peux aller sur des choses plus avancées, plus profondes, etc. Et du coup, c'est aller de pair avec le fait d'arrêter ce projet. Enfin, ce projet, oui, cet objectif de chiffre d'affaires, et de redémarrer de zéro. Donc, en fait... Il n'y a pas tellement eu d'histoire de rebond. Alors après, oui, je pourrais me dire, finalement, ces objectifs de tant de millions, je pourrais les faire avec ma nouvelle activité. Sauf que ça ne résonne pas du tout, ce n'est pas du tout ce que je recherche. Et que, en fait, la phase que j'ai vécue de sentiment d'échec, je l'ai pas mal travaillé, ce truc-là. D'aller voir pourquoi je ressentais ça, c'est beaucoup par rapport à l'écosystème dans lequel j'évolue. En fait, je suis entourée que des entrepreneurs, je fais partie de Mastermind, avec des gens qui vont faire 6, 7, 8 chiffres de chiffre d'affaires par an. Et en fait, ça a ses avantages et ses inconvénients. C'est-à-dire que les avantages que ça a, c'est que c'est des gens géniaux, que j'adore, certains qui sont devenus des amis proches. Et donc, ça n'a pas de souci là-dessus. J'ai appris énormément et j'apprends toujours beaucoup avec eux. Mais il y a aussi les inconvénients, comme tout dans la vie, qui, notamment le premier inconvénient, c'est une forme de normes et de comparaisons. Et on a beau se dire, oui, chacun sa route, chacun son chemin, quand tu es entouré, enfin moi, je me souviens de mon dernier mastermind dont j'ai fait partie là, enfin pas la toute dernière rencontre, l'avant-dernière. En fait, c'est des entrepreneurs qui font plus de chiffres que moi parce que, déjà, ils font plus de chiffres que moi et ils ont des business plus anciens, là où moi, je redémarre de zéro. Et du coup, j'ai passé trois jours. Alors, il y en a qui sont des amis et tout, ce n'est pas le sujet, mais je me disais, je suis à côté, en fait. Je ne me sens pas à ma place. Donc, il y a eu un truc d'un peu de honte, un peu d'échec. Et en même temps, juste de me dire, mais est-ce que moi, si je suis dans ma bulle, en dehors de ce contexte, je suis bien ? Et en fait, la réponse, c'est que oui. Tu vois, au mois de mai, j'ai passé trois semaines en Toscane. En fait, on était en couple là-bas. Et on a tout déconnecté. Donc, il ne s'est rien passé. Je n'ai pas touché Instagram. Je n'ai même pas écrit à mes amis. On était vraiment… En plus, on ne captait pas dans la maison. Donc, laisse tomber. C'était vraiment piscine, visite, manger, c'est tout. Et en fait, dans ces moments-là, c'est pour ça que c'est bien d'avoir des phases où on est un peu reclus. Moi, je suis vraiment favorable à ça. Parce qu'en fait, c'est dans ces moments-là que hop, tu te reconnectes à… à ce que tu es vraiment, à ce qui te fait vraiment plaisir fondamentalement, à ce que tu as envie de faire quand tu t'ennuies, quand tu n'es plus dans le quotidien. Et pour ça, ce n'est pas juste une semaine de semi-vacances où tu regardes Insta le matin. C'est vraiment plusieurs semaines dans ta bulle. Et ça, moi, je le fais depuis des années. Et à chaque fois, je ressors de là avec vraiment de la clarté. Et d'ailleurs, c'est au retour d'une bulle comme ça que je me suis dit, en fait, post-ADEME, j'ai envie d'arrêter. Donc, je reviens souvent avec un petit moment de crise existentielle. Ça fait partie du jeu. Mais là, ça m'a permis de me dire, en fait, tout ça, je m'en fiche et c'est pas ce qui résonne aujourd'hui. Donc, sentiment d'échec, c'est calmer. En fait, c'est beaucoup moins calme. Ça peut revenir par moments. Il y a un petit truc qui peut revenir parfois, mais franchement, c'est plus si fréquent. Et je pense que j'ai fait un bon travail là-dessus. Et d'ailleurs, un petit tip que je peux donner, c'est Julien Mouzy. Je ne sais pas si tu vois qui c'est. Julien Mouzy, c'est un ami. Et je suis dans son programme aussi pour apprendre à coacher comme lui. Il m'a coachée aussi sur certains sujets perso. Et à un moment, il dit... Quand il y a un sentiment de honte sur quelque chose, ce qui était mon cas par rapport au fait de ne pas avoir atteint les objectifs extraordinaires et machin, c'est que s'il y a de la honte, ça ne sert à rien de travailler sur apaiser la honte. On va plutôt chercher à travailler sur ne pas ressentir de fierté quand c'est l'inverse. Et en fait, si tu ressens une fierté immense parce que tu fais tant de chiffres d'affaires, forcément, hop, tu ressens de la honte si tu ne fais pas ce chiffre-là. Et en fait, à chaque fois que tu essaies de bosser sur la honte, Si tu bosses pas sur le côté fierté, il va rien se passer. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Et du coup, c'est plus ce chemin-là sur lequel je suis et qui m'a le plus aidée d'amoindrir la fierté associée au statut, associée à l'argent, etc. Et du coup, c'est intéressant parce que depuis que j'ai commencé à dissoudre cette fierté-là, alors il y a encore, je vais pas te dire, oui, j'ai plus de fierté, bien sûr que oui. Voilà, il y a toujours ce côté égo et pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais en tout cas, ça s'est un petit peu dissous. Et tu vois, depuis, il y a des choses qui m'attirent moins, des choses qui avant me faisaient vibrer, ou des rencontres, ou des choses comme ça, qui aujourd'hui ont moins de sens. Et je pense que c'est parce que la fierté a diminué. Et du coup, c'est cool parce que ça neutralise la recherche de valorisation extérieure, extrinsèque. Et ça nous permet de nous reconnecter à ce qui, de façon intrinsèque, nous nourrit véritablement. Donc, super intéressant comme chemin, tout ça.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. C'est quelque chose que je n'avais jamais entendu. Et c'est... Je suis trop contente que tu l'aies partagé là. Mais du coup, en t'écoutant, je me demande où est-ce que tu trouves ta valeur personnelle ? Parce que souvent, dans l'entrepreneuriat, tu l'as dit déjà, mais on rattache souvent notre valeur aux chiffres qu'on va faire, au nombre de clients qu'on va avoir, aux performances qu'un lancement va avoir, etc. Comment est-ce que toi, aujourd'hui, tu arrives quand même à capter que tu as de la valeur, que ce que tu fais, c'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui. Déjà, j'ai envie de te donner la réponse. Oui, mais notre valeur, tu sais, à partir du moment où on est humain, on a de la valeur de façon inconditionnelle. C'est vrai. En théorie, dans la pratique, évidemment, je ne le ressens pas toujours comme ça, tu vois. C'est une bonne question. Qu'est-ce qui fait ça ? En fait, c'est ça qui est cool. C'est que c'est plutôt dans les moments où je suis inspirée, créative, et où en fait, ce que je produis ou alors ce que je transmets, je suis contente de le faire, en fait. Et c'est vraiment ça aujourd'hui qui me porte. Et tu vois, un truc intéressant aussi que je peux partager sur ce cheminement. Il y a un an, j'ai participé à un stage de Franck Lopvet. Je ne sais pas si tu connais Franck Lopvet. S'il y en a ici qui ne connaissent pas, je vous invite à aller voir l'approche de Franck. Ça peut un peu... C'est un peu cash, mais moi, j'ai trouvé ça extraordinaire. Ça remue, voilà. Ça remue, c'est le mot. Et en fait, je suis allée faire son stage il y a un an. Pendant une semaine, en fait, tu es en groupe. Tu es une vingtaine de personnes. Et donc, il va... comment expliquer ce qu'il fait il va dire ce qu'il perçoit en fait chez toi dans ton système, dans ton énergie alors il y a un mélange bon il aime pas trop qu'on me dise ça mais de clairvoyance un mélange, parce que c'est pas un truc perché tu vois c'est pas ça, mais en tout cas il capte des choses subtiles et précises c'est bluffant ce qu'il est capable de voir chez chacun et son expérience avec des milliers et des milliers de personnes qu'il a eu en stage et en fait là dedans il va venir mettre le doigt exactement sur ce qu'il joue chez toi souvent, ce n'est pas le truc que tu avais identifié. Et donc, j'ai participé à ce stage l'an dernier. Et quand j'ai participé à ce stage, c'était le moment où, déjà, j'avais eu une rupture amoureuse très difficile plusieurs mois avant ça, dont j'avais du mal à me remettre. Ça m'a beaucoup perturbée, en fait, cette rupture-là. Donc, il y avait ça qui n'allait pas trop dans ma vie. Plus, j'étais dans cette phase de est-ce que je vends ? Est-ce que je ne vends pas ? Donc, j'étais vraiment en discussion très sérieuse. En vrai, j'étais 99% sûre de vendre, mais il y avait une part de moi qui disait Mais pourquoi tu veux vendre en fait ? Pourquoi ? Tu as un business qui tourne sans toi quasiment ? Il n'y a aucune raison de vendre en fait. Et donc pendant le stage, je me suis dit Je vais y aller avec cette intention de comprendre ce qui se joue par rapport à cette rupture et pourquoi j'ai du mal à m'en remettre et pourquoi j'ai envie de vendre ce business. Et en fait, sur le côté business, alors en plus, il ne savait rien de moi. Il a compris exactement ce qui se passait, donc impressionnant. notamment le fait qu'il a utilisé le terme business lui-même, alors qu'il ne savait pas qui j'étais, et que pour les autres, il avait parlé de job ou que sais-je. Donc déjà, j'étais là, mais d'où il sort ça ? Et non, il ne regarde pas les comptes Insta, il n'est pas sur les réseaux, il te dit de toute façon, je m'en fiche de vous, je ne suis pas là pour garder contact et machin. Non, ce n'est pas le personnage. Mais du coup, sur ce sujet-là, il me dit, en fait, tu en as marre parce que dans ce que tu faisais avant, devait transmettre une vérité, dire les choses elles sont comme ça, il y a telle méthode, c'est ça la vérité, c'est ça les faits, etc. Sauf qu'en fait, toi, ce qui t'appelle profondément, et voilà pourquoi tu en as marre de ce que tu faisais avant, c'est que tu as besoin de dire ta vérité, de dire ce que tu penses, de pouvoir dire je ne sais pas, et en fait juste de partager qui tu es, ce qui te traverse l'esprit, sans chercher à établir quelque chose de véridique et de factuel. Et en gros, c'était une approche très... je ne sais pas si on peut dire young, tu vois, avant, là où l'idée, c'est plus aujourd'hui d'être dans l'inspiration, la transmission, mais vraiment très naturelle, très intuitive et de pouvoir dire je ne sais pas, tu vois. Et en fait, c'est ça qui m'a expliqué et ça a fait tilt. Et c'était déjà en fait en train de germer dans ma tête. Et je pense que c'est ça aujourd'hui, tu me demandais ce qui fait que je me dis il y a de la valeur. En fait, c'est quand je transmets quelque chose qui pour moi a du sens, en fait. C'est vraiment ça qui fait que ça va me nourrir ce que je fais et que j'ai la possibilité de le faire de façon simple. En fait, le business que j'avais avant était à la fois simple et complexe, selon mes aspects. Et en fait, ce n'était plus vraiment moi qui étais à la création de contenu. Au début, ça avait été moi les premières années, tu vois, mais là, ce n'était plus moi et mon rôle, c'était plutôt de vendre, d'optimiser, de gérer, de manager. Et ce n'était plus dans je m'inspire je grandis, je retransmets ça et c'est ça aujourd'hui qui me nourrit et qui selon moi fait de la valeur après ma valeur personnelle qu'est-ce que c'est ? oui évidemment les moments où je sais pas, je vends pas bien bah oui ça me gonfle tu vois les moments où je vends bien je suis là je suis trop stylée donc bien sûr il y a encore cette part là je vais pas te dire non ça me passe au dessus, évidemment que non ces trucs d'échec et de honte par moment ils peuvent revenir l'avantage c'est que ils ont tendance à se dissiper assez rapidement et que PB aussi qui est mon compagnon il me connait très bien là dessus parce que ça fait des années on était meilleurs amis pendant des années avant d'être en couple et donc il connait aussi toutes ces parts là de moi et il sait aussi bien me rappeler ça et m'apaiser sur ces sujets et ça m'aide beaucoup ce qui fait que les trucs tu vois j'en ai eu un hier d'épisodes de échecs honte qui a duré je sais pas 10 minutes tu vois on en a discuté Je suis revenue à tout ça et hop, ça s'est dissous. Donc, je pense que l'idée, ce n'est pas de chercher à être complètement neutre et à ne plus ressentir ces espèces de hauts et bas. Mais plutôt que ces hauts et bas, en fait, juste on les laisse passer. Et en fait, quand on les laisse passer et qu'on juste les reconnaît, ça dure quelques minutes et après, ça se calme en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Et ce que tu disais tout à l'heure aussi, quand tu disais que ça dépend aussi de qui est-ce que tu es entouré. Et je trouve que souvent, quand tu ressens de la honte, Moi, c'est quelque chose qui m'est arrivé récemment, c'est parce qu'en fait, je me fixais des objectifs trop ambitieux, entre guillemets, par rapport à où est-ce que moi, j'en suis aujourd'hui. En fait, je me fixais des objectifs par rapport à ce que je voyais d'autres personnes atteindre, alors qu'en fait, je n'en suis pas du tout au même stade. Et quand tu n'atteins pas cet objectif, tu te dis, putain, je suis une merde. D'autant plus quand tu es coach dans le business et que ton but, c'est d'aider tes clients à augmenter leur ventre, à faire que... leur business devienne rentable, etc. Quand toi, tu n'arrives pas à atteindre tes objectifs, tu es là en mode, je suis qui pour les accompagner à eux derrière ?

  • Speaker #1

    Je comprends totalement. Et tu vois, je l'ai vu il n'y a pas très longtemps, parce que du coup, autant avant, j'accompagnais les salariés. Donc je veux dire, dans tous les cas, les objectifs dont je leur parlais, on n'avait pas les mêmes. Donc ce n'était pas un problème. Mais c'est marrant ce que tu dis, parce que effectivement, maintenant, moi, j'accompagne les entrepreneurs aussi et je les accompagne à faire de l'argent en ayant la dolce vita. Donc j'accompagne sur les deux aspects. Mais en fait... Quand moi, je vends moins bien, je suis là, mais alors attends. Et ça, j'en avais parlé à Pébé. Alors lui, ça ne lui pose pas de problème. Les moments parce qu'il dit, oui, il y a des trucs qu'il vend, des trucs qu'il ne vend pas, c'est normal en fait. Lui, c'est un passionné de marketing. Et d'ailleurs, en Italie, il lisait un livre d'un des meilleurs marketeurs et il me dit, regarde, sur 10 idées qu'il a lancées, il y en a une qui a été un carton absolu et d'autres qui ont fait des flops en fait. Donc, c'est juste normal. Ok, bon. Et tu vois, là, on est l'été. Donc, moi, je fais des immersions. Donc, je fais venir les gens à Nice pour un ou deux jours et on bosse sur leur business en présentiel et voilà. et en fait là pour l'été j'ai moins bien vendu les immersions ça s'est moins bien rempli que celle des premiers mois de 2024 et donc évidemment qu'est-ce que j'ai ressenti catastrophe qui suis-je, c'est la honte et vraiment j'étais hyper gênée par ça parce qu'en plus quand c'est du présentiel ben en fait tu peux pas le cacher qu'il y a moins de monde en fait autant en ligne à la limite tu peux toujours dire ouais vous êtes super nombreux alors que non mais là je veux dire on est sur du présentiel donc de toute façon ça va se voir... Et donc j'étais super mal. Enfin super mal. Voilà, je n'étais pas bien par rapport à ça. Je n'étais pas non plus au fond du trou. Ça m'a un peu gonflée. Et Pébé, il m'a beaucoup rassurée là-dessus. Il me dit, mais en fait, au contraire, autant tes clients vont être contents. Moi, je me disais, mais est-ce qu'ils ne vont pas être déçus ? Est-ce qu'ils ne vont pas se dire, mais attends, elle ne sait pas vendre, donc pourquoi nous apprendrait à vendre ? Et il me dit, mais en fait, autant ils vont être super contents d'être en petit groupe. Spoiler alert, ça a été le cas. Super content. Et là, en août, tu vois, pareil, début août, j'ai un petit groupe. Moins que ce que j'avais prévu à la base. Mais du coup, le petit groupe, franchement, ça va être trop cool. Et même, j'ai envie maintenant de le faire sur du plus petit groupe, tu vois. Donc, ça m'a ouvert aussi une porte. Et en plus, il faut regarder la big picture, tu vois. Si tu regardes, depuis que je suis lancée dans l'entrepreneuriat, en fait, en termes de chiffre d'affaires cumulé, je dois être à peu près à 2 millions d'euros de CA. Donc, en fait, si tu regardes ça, tu te dis, mais... Oui, en fait, c'est la compétence en vente au global que je vais regarder. Et dans ces 2 millions cumulés, alors oui, j'aurais aimé faire 2 millions à l'année à une époque, sauf qu'en fait, je me suis rendu compte que je m'en fichais. Et souvent, ça ne va pas avec une marge non plus forcément énorme. Alors, il y en a qui arrivent à faire une très belle marge, mais c'est encore autre chose. Faire du chiffre et être profitable, c'est deux sujets très, très différents. Mais en tout cas, je me suis dit, si tu as pu vendre tout ça, c'est que oui, en fait, tu sais vendre des trucs. Tu as même su vendre un business parce que ça, ça ne compte même pas ce que j'ai gagné. en vendant mon activité. Je me dis, mais oui, si on regarde ça, oui, tu sais vendre. Mais par contre, dans tout ce que j'ai vendu, il y a des produits qui ont cartonné. Et encore, ce même produit a pu se vendre mieux, moins bien selon les phases. Et il y a des produits, franchement, ça a été des flops, mais énervés. Pourtant, j'avais mis du dessus. Je me suis dit, alors là, le flair marketing, zéro. Donc bon, à un moment, c'est vrai que je pense qu'avec l'expérience aussi aujourd'hui, plus l'aide de PB là-dessus, Quand il y a un flop, je vous dis, en fait, ça ne t'a pas empêché de survivre jusqu'ici et même de vivre très bien. Donc, on se calme. Et je pense au contraire, tu vois, et ça, je te le dis par rapport à ce que tu me partages, c'est que quand tu fais des flops, alors c'est cliché qu'on apprend dans les chèques et tout ça, pas pour la première fois que tu l'entendras, j'imagine, mais en vrai de vrai, moi, les flops m'ont effectivement appris plein de choses. Le fait de ne pas avoir fait mes X millions à l'année, ça m'a appris qu'en fait, ce n'était pas ça que je recherchais. Et en fait, je me dis, mais heureusement que je n'ai pas... poursuivir une direction qui ne convenait pas. Pour autant, je pense qu'on apprend aussi énormément dans la réussite. Je trouve que c'est même parfois plus simple d'apprendre des leçons dans la réussite parce que des fois, il y a des flops que je n'ai toujours pas compris. Il y a des échecs, je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas marché. Donc, j'aimerais te dire, oui, j'en ai tiré des leçons super inspirantes et tout, franchement, je ne sais pas. Et ça m'agace encore et je me dis, mais pourquoi ? Il y en a où j'ai compris effectivement pourquoi après. Et des fois, il faut juste lâcher l'affaire. Franchement, même si tu vas sur le marché, moi, je vais chez d'autres. Je connais des business qui cartonnent et franchement, ça m'échappe. Vraiment, je me dis mais pourquoi ça marche ? Je ne comprends pas, je pense que je ne suis pas la cible, je pense que des fois ça m'échappe et à l'inverse parfois, il y a des business où je me dis mais pourquoi ça ne marche pas plus que ça ? C'est incompréhensible et donc effectivement, quand tu vas chercher des explications dans un sens ou de l'autre, tu peux capter des choses mais je pense qu'il faut aussi accepter qu'on n'a pas toujours l'explication, ou alors on ne pose pas tous la même explication sur un succès ou un échec, tu vois. Donc, c'est comme une relation amoureuse, tu vois, ou une rupture. Enfin, chacun va avoir son prisme dessus. Un couple, tu peux dire, ouais, ils ont l'air super bien ensemble. Ou alors, en fait, tu dis, non, ils ne sont pas assortis, il y a des problèmes. Un autre qui va dire, bah ouais, mais s'il y a des problèmes, mais qu'il les dépasse, c'est un succès. Bah oui, mais tu vois, c'est juste le regard que tu vas poser dessus, comme le regard que tu vas poser sur une rupture, comme le regard que tu vas poser sur tout. Donc, je pense que c'est plutôt de regarder la vision d'ensemble. Et... pour autant, dans les moments où on se dit mais est-ce que je suis pas un peu un imposteur de parler de ça alors que moi-même j'ai des loupés je pense que c'est aussi important de se dire il y a une petite part d'imposture dedans, je pense que c'est bien de le reconnaître qu'on est pas 100% c'est pas 100% parfait tu vois l'exemple que je donnais il y a pas longtemps c'est si tu es, enfin moi j'étais parisienne avant pendant 10 ans, si un touriste me demandait où était la tour Eiffel

  • Speaker #0

    Je lui ai indiqué la Tour Eiffel, je n'avais pas de doute, je n'avais pas de sentiment de l'imposteur en moi, en mode mais est-ce que je suis vraiment qualifiée pour indiquer la Tour Eiffel à ce touriste ? La question ne se pose pas. Donc, c'est qu'il y avait zéro problème de légitimité. Par contre, si dans mon business, par moment, j'ai un doute, et je me dis ben zut, peut-être qu'en fait, je ne suis pas si qualifiée si je me pose la question, c'est que le doute est permis. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas un problème, c'est plutôt de se dire ben tiens, cette petite portion de compétences que je ne suis pas sûre d'avoir ou alors que je n'ai pas suffisamment, je vais la développer. C'est pour ça que le syndrome de l'imposteur, ce n'est pas l'ennemi à abattre, en fait. Je pense qu'il a beaucoup à dire, ce sentiment-là d'imposture, et que toi, c'est pareil. Si tu dis, là, je n'ai pas atteint mes résultats, donc qui suis-je pour ça ? C'est de dire, mais attends, j'ai aidé mes clients à avoir des résultats, j'ai déjà eu des résultats par le passé, plus j'ai encore des choses à apprendre. Et moi, c'est la même chose. Je me dis que j'ai toujours des trucs à apprendre, et c'est là que s'entourer de personnes qui... réussissent davantage sur telle compétence qui ont une compétence plus poussée que la nôtre c'est génial en fait de s'entourer de ces gens là et d'aller regarder leur tunnel de vente, leur façon de vendre,

  • Speaker #1

    leur façon de s'y prendre on est en permanence en train d'apprendre et ce serait très présomptueux à l'inverse de dire qu'il n'y a pas de syndrome de l'imposteur je pense je suis totalement d'accord avec toi je suis trop contente que tu nous partages ça parce que je pense que c'est ce que j'avais besoin d'entendre aujourd'hui et je suis sûre que ça va résonner aussi avec les personnes qui vont nous écouter donc merci beaucoup Charlotte Et tu nous parlais tout à l'heure des immersions que tu organises. Oui. J'aimerais que tu nous expliques un petit peu, du coup, c'est quoi cette nouvelle activité avec les immersions ? Comment est-ce que tu t'organises justement dans ton entreprise aussi pour réduire ton temps de travail avec cette nouvelle activité ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est un gros schiste parce que du coup, sur Postalem, c'était que de la formation en ligne. Alors, j'avais commencé avec des coachings individuels. Je les faisais même en présentiel parce qu'il n'y avait pas autant les… les visios et tout ça, les zooms que maintenant. Donc du coup, j'avais commencé comme ça. J'avais développé ensuite tout un catalogue de formations en ligne et moi, je ne délivrais plus du tout, du tout aux clients depuis des années. Donc effectivement, ça a été un gros changement. Et en fait, les immersions, j'ai commencé à les faire. C'est marrant, je n'avais pas encore du tout vendu PostAdem, ce n'était pas encore prévu. Mais PostAdem ne prenait plus énormément de temps. Et je me disais, j'ai envie de faire un truc qui me, justement, qui m'ourrit, tu vois, intellectuellement, humainement. Et du coup, j'ai créé mon compte Insta perso à ce moment-là, dont j'avais un peu moins de 500 abonnés, donc une grande influenceuse. Et en fait, mine de rien avec ça, je me suis dit, tiens, c'est quoi ce que je pourrais proposer ? Je me promenais en bord de mer et je me disais, en fait, il faudrait que quelqu'un qui a envie d'apprendre le business comme je le fais moi et qui a envie de vivre un peu la vie comme je le fais moi, vienne passer une journée à mes côtés. On bosse sur son business, on se promène en bord de mer et on mange bien. Et puis voilà. Et donc, j'ai fait une petite story en disant, voilà, j'ai une idée, on pourrait faire une journée d'immersion. Voilà ce qu'on fera, en gros, à voir. Eh bien, si c'est moi qui ai envie, envoyez-moi un MP avec votre business, qui vous êtes, les objectifs. Pas gratuitement, bien sûr, ce serait payant, bien sûr. Non, mais attends, je ne suis pas rigolée non plus. Et du coup, j'ai eu plein de candidatures. Et je me suis dit, mais c'est fou, parce qu'à la base, je me disais... j'avais fait combien ? J'ai fait 2000 euros la première fois et je me suis dit mais qui va payer 2000 euros pour passer la journée avec moi ? Je me suis dit mais c'est quand même bizarre mais j'ai envie de tester pour voir ce qui se passe et donc j'ai fait ma petite story et j'ai eu plein de candidatures et j'ai choisi une personne dans les candidats Charmaine avec qui j'ai fait la toute première journée immersion et je me suis dit c'est fou ça va payer 2000 euros pour venir passer la journée et elle m'a dit très bien on va faire ça bien du coup on va l'aider à fond sur son business et c'était trop cool en fait cette journée là parce que J'ai reconnecté en fait à ma clientèle, du coup à ma nouvelle clientèle. J'ai reconnecté à la vraie vie alors qu'avant, quelque part, j'étais cachée derrière les formations en ligne et tout ça. Et j'ai tellement aimé faire ça que je me suis dit, je vais en refaire une deuxième, et puis une troisième, et puis une quatrième, etc. Et puis ensuite, j'ai vendu mon activité, enfin un post-alème. Donc je me suis dit, je vais pouvoir peut-être faire ça davantage. Donc j'ai développé ça. Ensuite, je me suis dit, autant mettre les gens ensemble aussi. Donc du coup, ça fait… Ouais, tu vois, ça fait un peu… Un peu moins d'un an et demi que je fais ça. Au début, j'ai commencé en parlant de post-ADEME. Ça fait seulement 3-4 mois que j'ai vendu post-ADEME. Et en fait, j'ai commencé à développer ça de plus en plus. Et mine de rien, là, ça fait donc un an et demi. Et j'ai dû avoir, je pense, quasiment une centaine de clients en immersion entre les individuels et les... Il faudrait que je revoie sur le petit tableau. Mais on doit être dans ces eaux-là, tu vois, entre individuels et collectifs. Et du coup, en fait, le principe de ces immersions, c'est que... Je sais que les gens, ils ont souvent suivi des formations en ligne et je ne crache pas sur les formations en ligne parce que moi-même, j'en ai vendu. Je vais en revendre plus tard. Je suis consommatrice aussi. Donc, ce n'est pas pour cracher dessus du tout. Mais c'est assez limite en fait la formation en ligne. Et du coup, je vois beaucoup de gens, d'entrepreneurs qui ne font pas le chiffre qu'ils aimeraient. Soit ils font moins de 20 000, 30 000 euros de chiffre d'affaires, donc ils ne se versent pas de revenus. Soit ils font… Allez, jusqu'à 100 000, mais ils sont frustrés parce qu'ils aimeraient faire plus, ou alors parce qu'ils travaillent énormément pour ce résultat, et ce n'est pas ce qu'ils voulaient à la base en se lançant. Et en fait, c'est des gens qui se sentent un petit peu seuls là-dedans, qui ne comprennent pas où ça coince, et qui ont beau avoir toutes les connaissances et tous les comptes Insta qui suivent très bien, ils ne savent pas exactement ce qu'il faut faire dans leur cas à eux. Et donc, en fait, la vocation de ces immersions, c'est de dire, en fait, on s'assoit à côté. et on bosse sur ton business et on revoit tous les fondamentaux du business ensemble et je pense que ça c'est ma force dans ces immersions et dans ce que je propose aujourd'hui c'est qu'avec les quelques éléments du business dont j'ai besoin donc je pose quelques questions clés avec ça je sais où il faut aller en fait dans le business et en fait je prends en compte aussi bien le marché sur lequel la personne évolue que ce qu'elle a déjà mis en place dans le business l'offre qu'elle a déjà lancée ou les offres et je prends en compte aussi ses valeurs, sa vision... son fonctionnement, sa personnalité. Je vais aller capter tout ça. Et du coup, toutes les informations que j'ai là-dessus, et puis même dans le côté présentiel, ce que j'aime, c'est que je rencontre la personne. Franchement, très vite, je vois. Je vois où sont les forces, en fait. Du coup, je peux l'aider là-dessus. Alors, bien sûr, c'est toujours ma perception, mais ça a l'air quand même de bien fonctionner et de raisonner avec les gens que j'accompagne. Et bien, en fait, très vite, je peux lui dire, écoute, toi, arrête de faire tous ces trucs qui te desservent. Ce n'est pas ton truc. Laisse tomber là, tu es sur une route qui n'est pas la tienne. Par contre... Focus sur cette stratégie, ce type de plan d'action, ce type de contenu, peu importe, mais en tout cas, focus là-dessus dans ton business. Comme ça, tu simplifies, donc tu peux avoir la dolce vita et tu peux avoir plus de résultats dans ce que tu fais aujourd'hui parce que tu es concentré sur l'essentiel et l'essentiel dans ta zone de génie et qui va être le plus pertinent pour la cible à laquelle tu t'adresses. Et donc voilà, ça je pense que c'est la force que je peux amener en immersion. Et je ne sais plus quelle était ta question de base, mais tout ça pour dire que... Je développe ce format de présentiel. Ah oui, tu me demandais par rapport à mon rythme, à moi. Alors déjà, en termes d'offres, pour l'instant, il y a ça. J'ai une offre aussi de Mastermind que je vais bientôt lancer. J'ai une offre, alors en fait, j'ai un peu deux cibles. J'ai les personnes qui font plus de 60 000 euros de chiffre d'affaires, tu vois, et qui veulent de la croissance, mais sans se cramer. Et donc, ils ont déjà, on va dire, les fondamentaux dans leur business qui est là. Donc du coup, on n'a pas les bases à revoir. on va plutôt chercher de la croissance. Et j'ai des personnes qui vont faire moins de 50, 60 000 euros, voire quasiment pas de chiffre d'affaires. Et là, pour l'idée, le démarrage, c'est vraiment d'avoir cette traction initiale et de s'assurer qu'on a déjà une offre qui fonctionne, qu'on trouve sa clientèle, etc. Donc, c'est quand même deux cibles. Et l'idée, c'est de pouvoir adresser ces deux-là parce qu'au final, autant je suis défavorable au fait d'avoir deux cibles quand on démarre un business, autant ça fait un an et demi que je fais ça, il y a une centaine de clients et je vois bien que ça se répartit de cette façon-là. Moi, je trouve ça cool d'être sur les deux. Et une fois de plus, je pense que dans cette nouvelle activité, je m'autorise à ne pas toujours faire les choses dans les règles au dollar parce que ça m'amuse, que ça me rapporte de l'argent, que ça plaît aux gens. Mais c'est un peu aussi de maîtriser les règles pour mieux les briser derrière. Je peux aussi me permettre de faire ça parce que les fondamentaux y sont, parce que je sais vendre et parce que mon business fait déjà six chiffres et que je suis déjà tranquille financièrement et tout ça. Mais voilà. Et donc, en termes de rythme de vie... Effectivement c'est du présentiel donc ça nécessite mon investissement en temps davantage que quand c'était la formation en ligne. Il y a eu une période où j'en ai fait un peu trop, je ne me suis pas rendu compte, j'en avais mis un petit peu trop et du coup je sentais que ça pesait sur mon énergie mais ça a été passager. Et en fait c'est juste que quand je suis en immersion je suis 100% focus là-dessus et le reste du temps en fait je vais faire mon contenu, je vais vendre en MP ou en call mais tu vois ça ne dépasse pas 20 heures semaine. effectivement si j'ai une immersion je passe la journée avec les clients donc c'est pas mal de boulot mais en général les jours qui suivent voire qui précèdent je veux dire je travaille 2-3 heures par jour et en fait j'en ai 2 en fait en termes d'énergie ce qui fait que je m'y retrouve totalement et puis tu vois il y a des phases où je vais travailler plus par exemple j'ai eu 3 mois où il y avait quand même beaucoup d'immersion et le mois qui a suivi c'était quand j'étais en Italie et que j'ai rien fait du tout donc voilà je veux dire moi je m'y retrouve et en fait je suis assez heureuse À l'écoute de mon énergie, je ne suis pas là pour me cramer du tout. Et donc, si je sens que ça commence à être trop ou qu'il y a le risque que ça devienne trop, je ralentis tout de suite. Et inversement, quand je sens que là, je me la coule un peu trop douce, là, je réaccélère et je me dis, allez, il y a des projets que j'ai envie de lancer, on y va. Et d'ailleurs, je suis un peu dans cette phase en ce moment. C'est qu'il y a eu une phase de un mois, deux mois qui était beaucoup plus cool. Et puis, beaucoup de déplacements, les masterminds où j'étais participée. Enfin, tu vois, je n'étais pas en mode deep work, je n'ai pas avancé sur des projets de fond. Et donc là, il y a une frustration qui est en résultat. Donc, c'est pour ça que là, en ce mois de juillet... j'alterne Dolce Vita et quand même du travail assez costaud sur les projets de fonds donc voilà comment je fais et l'idée c'est pas d'avoir des journées type je vais pas te dire toute l'année Je travaille à 3h le matin et l'après-midi, je fais mon sport. En fait, ça évolue totalement. J'ai ma récurrence, c'est-à-dire qu'en permanence, je vais m'inspirer, produire du contenu et avoir aussi mes trucs perso, de faire du sport tous les jours. Mais après, c'est un peu un mouvement sur la totalité du temps.

  • Speaker #1

    Oui, puis tu t'écoutes aussi, j'imagine, beaucoup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu t'adaptes au fur et à mesure. C'est quoi le conseil que tu donnerais à quelqu'un qui nous écouterait ? et qui justement, cette personne, elle travaille beaucoup, elle charbonne, elle n'arrive pas à réduire son temps de travail, à vivre peut-être la vie qu'elle espérait vivre grâce à l'entrepreneuriat, qu'est-ce que tu lui recommanderais de faire pour justement s'organiser, pouvoir réduire son temps de travail et prendre davantage soin d'elle, prendre davantage de plaisir dans sa vie perso ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà c'est de capter que le chiffre d'affaires n'est absolument pas corrélé au temps de travail. C'est-à-dire que peut-être que cette personne se dit je travaille beaucoup, comme ça je vais faire tant de chiffres et quand je ferai tant de chiffres, je ralentirai C'est une illusion, mais vraiment, je le vois chez plein de proches entrepreneurs, c'est vraiment pas lié. Il y a des entrepreneurs qui font beaucoup d'argent en travaillant peu et d'autres en travaillant énormément. Et inversement, il y a des gens qui font très peu de chiffres d'affaires, certains qui travaillent peu et d'autres qui travaillent énormément pour peu de résultats. Donc pour moi, il n'y a pas de… Il n'y a pas de lien. Alors, évidemment, il y a des moments où on va mettre un petit coup de collier. Tu vois, je ne vais pas te dire, tu vas faire des millions en faisant zéro. C'est une question d'équilibre. On n'est pas dans les extrêmes. Mais je pense que franchement, au-delà de 20 heures semaine, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu n'as pas des résultats dingues, il y a un problème. Et même, j'ai envie de te dire, si tu travailles plus de 20 heures par semaine et que tu as des gros résultats, mais que c'est au détriment de ta vie perso, il y a un problème aussi. où en fait, pour moi, c'est toujours d'aller identifier le corps, tu vois, le centre du truc. Et donc, si par exemple, tu travailles énormément et que tu n'as pas le chiffre que tu voulais, ce n'est pas la vie que tu voulais, moi, je reviens en immersion, mais surtout, en fait, on remet tout à plat. Il faut vraiment que la personne, elle remette tout à plat et qu'elle se dise qu'est-ce qui, aujourd'hui, crée le plus de valeur. Et peut-être qu'elle va se rendre compte que dans tout ce qu'elle fait, il y a plein de choses où, en fait, elle les fait parce que ça amène... Oui, un petit peu de résultat, mais ce n'est pas le plus gros des résultats. C'est le principe du 20-80. Je n'apprends rien à personne là-dessus. Mais est-ce que vraiment la personne l'applique ? En général, ce n'est pas le cas si on est dans cette situation. Donc, c'est d'appliquer ce concept qui est connu, archi-connu, mais qui n'est souvent pas appliqué. Et je le vois beaucoup chez mes clients. Donc, déjà ça. Et ensuite, si elle se rend compte que même dans le 20-80, il n'y a rien qui vraiment ramène le gros du résultat, dans ce cas-là, c'est qu'elle a un problème dans son offre. C'est qu'en fait, elle n'a pas… L'offre aujourd'hui qu'on pourrait appeler l'offre Product Market Fit, vraiment le truc qui fait waouh. Je ne dis pas que c'est facile à trouver, je veux dire que ce n'est pas toujours évident de trouver ça, mais en fait, ça veut dire que son focus, c'est d'arriver à cette offre Product Market Fit, cette offre PMF. Si on en est là, c'est qu'il n'y a pas le PMF qui a été trouvé. Donc ça, c'est le deuxième point. Et enfin, le troisième point, si le PMF est trouvé, qu'il y a de l'argent qui rentre dans le business et que pour autant tu travailles énormément et que tu passes à côté de ta vie, en fait là c'est qu'il y a un truc en toi qui trouve inconsciemment plus de bénéfices dans cette situation qu'à pouvoir profiter de ta vie. Donc il y a un truc qui vient coincer et alors là, ça peut être tellement de choses, ça peut être, tu vois je pensais à une cliente qui en fait travaillait énormément alors qu'elle a déjà des résultats et c'est cool en fait elle pourrait ralentir mais inconsciemment elle a capté que si elle travaillait moins, Alors elle aurait du temps pour sa vie amoureuse, elle n'avait pas du tout envie d'aller voir de ce côté-là. Ou alors c'est parce que tu as un système interne qui est tellement dans le... En fait, tu mérites que si tu travailles beaucoup et que tu as la tâche, qu'en fait, tu ne peux pas t'arrêter d'être là-dedans, parce que sinon, ça veut dire que tu ne mérites pas. Et c'est inconcevable, inconsciemment pour toi, d'être confortable financièrement si tu n'as pas trimé pour ça. Donc il peut y avoir plein d'explications. Et le truc, c'est que tant que tu n'es pas allé chercher à la source ce qui est en train de se jouer, En fait, tu vas reproduire, reproduire, reproduire ce schéma-là. Et je pense qu'on est tous concernés par des schémas qu'on reproduit. Tu vois probablement de quoi je parle, moi j'en ai aussi. En tout cas, celui-ci, si vraiment il se produit et que la personne, elle sent que sa santé mentale et sa santé physique en pâtissent, moi je sonne la tirette d'alarme. Je tire la tirette d'alarme. Je vous le dis, il n'y en avait pas du tout. La tirette d'alarme. Bref, les gens ont compris, c'est ce qui compte. Vraiment parce que... C'est pour ça que je suis contre les injonctions au no pain, no gain et au fait de se sacrifier, de ne pas compter ses heures et tout, parce qu'en fait... On est des humains, on est là pour incarner, enfin, on est incarnés pour vivre notre vie avant tout, avant d'être des entrepreneurs et d'avoir vocation à être un chef d'entreprise à succès. Et en fait, il ne faut pas sous-estimer, si tu passes 3-4 ans à cravacher comme un dingue pour derrière en récolter les fruits, peut-être qu'effectivement, tu vas en récolter les fruits et être plus tranquille après, mais tu sais, ton corps, il emmagasine tout ça. Il emmagasine les réflexes de stress, nos stress que tu vois, les déséquilibres aussi. physiologiques qui peuvent en résulter, à aucun moment c'est bon pour toi, pour ton corps, pour ton esprit, de te mettre dans cet état pendant des mois et des années. C'est pour ça que je privilégie ça. D'ailleurs, sur les réseaux sociaux, il y a pas mal de comptes aujourd'hui qui parlent aussi du stress, du cortisol et de l'impact que ça a sur notre santé. Et déjà que c'est pas évident de réguler son stress, si en plus tu te mets dans des situations comme ça, en te disant que c'est ce qu'il faut pour réussir. tu vas en payer le prix à un moment, évidemment, c'est pas ce que je souhaite aux gens, mais je pense que c'est le risque. Et voilà pourquoi j'y suis vigilante. Ça veut pas dire que je suis parfaite là-dessus et que je suis pas stressée. C'est pas ça, tu vois. Mais à partir du moment où tu le conscientises, déjà, je pense que tu limites les dégâts. Ouais,

  • Speaker #1

    carrément. Et s'il y a des personnes qui nous écoutent et qui se reconnaissent dans ce que tu dis, j'avais enregistré un épisode de podcast avec Stéphanie Lefebvre, qui justement était venue nous parler de l'impact du stress et de l'anxiété. d'autant plus quand tu es entrepreneur et comment réguler son système nerveux en fait, et c'était hyper intéressant. Et en t'écoutant, je me demande parce que si, admettons, l'offre est bien, que quand tu mets les choses à plat, tout a l'air d'aller bien, il y a un bon mindset, un bon rapport au temps et au travail, mais que les ventes n'arrivent pas à décoller, c'est quoi peut-être les erreurs principales que font les entrepreneurs et qui empêchent ? Les ventes de décollés, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, bah en fait, c'est un mauvais marketing. C'est un problème de marketing à partir de là. Mauvais marketing, ça veut dire que l'offre est mal positionnée, parce que si les ventes décollent pas, c'est que c'est pas un PMF. En fait, c'est qu'il y a un souci sur l'offre. Donc, offre mal positionnée, offre mal communiquée, une promesse qui est pas claire, des bénéfices qui sont pas clairs, du copywriting qui est pété, enfin, il y a plein d'explications. C'est ça qui n'est pas toujours évident de les capter, mais c'est là qu'un regard extérieur aide à le voir. Mais en tout cas, si les ventes ne décollent pas, c'est que le marketing n'est pas bon. Il y a un problème de marketing. Si c'est une offre que tu as déjà vendue, qui a déjà fonctionné, c'est peut-être pour ça que tu te dis que c'est un PMF et machin, mais que ça s'essouffle, que ça se vend moins bien, souvent c'est parce qu'il y a eu un problème de renouvellement de l'audience, de la liste email en fait. Du coup, c'est un problème de... Les gens ont déjà été confrontés suffisamment de fois à ton offre. Et donc forcément, là, ceux qui restent, s'ils n'ont pas acheté une fois, deux fois, trois fois, etc., il y a peu de chances qu'ils achètent encore. Donc tu vas faire quelques ventes, faire quelques cacahuètes, tu vois, mais c'est tout. Et donc à ce moment-là, c'est soit de proposer une nouvelle offre à l'audience actuelle qui est déjà cliente, ce qui est intéressant parce qu'en fait, les gens qui sont déjà clients, c'est les plus prêts à racheter, c'est tes meilleurs prospects. Tes meilleurs prospects, c'est ceux qui ont déjà mis de l'argent chez toi, s'ils ont été satisfaits évidemment. Donc soit c'est une nouvelle offre auprès de cette audience, soit c'est de faire de l'acquisition. et donc de renouveler ton audience en fait. Donc pour moi, c'est juste une question de maths, tu vois, à ce moment-là où ça se joue, si c'est une offre qui avait déjà fonctionné. Et ensuite, entre est-ce que tu crées une nouvelle offre ou est-ce que tu renouvelles l'audience, il faut voir en fonction de pas mal de paramètres du business. Il faut voir si tu as déjà fait le max en termes d'acquisition. Il faut voir les piliers aussi d'acquisition que tu as. Est-ce que c'est que de l'organique ? Est-ce que tu as du payant ? Et ensuite, ce qu'il faut voir aussi, Ça, ce n'est pas quelque chose qui est tellement amené dans ce que je vois sur le marché et dans les conseils business, mais en fait, ça dépend de ce dans quoi tu es bonne. Si tu es particulièrement doué en acquisition, dans ces cas-là, ton offre, tu vas pouvoir la revendre à une audience qui grandit. Si par contre, l'acquisition, ce n'est pas ton fort, mais que tu es meilleur en conversion, c'est-à-dire en vente, propose des nouvelles offres à ton audience actuelle. Bien sûr, il faut la renouveler quand même un petit peu, mais mets le focus sur le fait de vendre. Moi, par exemple, personnellement, je suis meilleure en conversion qu'en acquisition. Donc, du coup, j'ai plus intérêt à proposer de nouvelles choses à mon audience. Donc, ça va dépendre de ça, ça va dépendre de ton positionnement de prix, ça va dépendre de pas mal de critères. Mais je pense que c'est pour ça qu'il faut vraiment avoir une vision holistique du business et de l'entrepreneur pour avoir les réponses à ces questions.

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper intéressant. Et c'est vrai que souvent, on te dit, oui, il faut tel business plan, il faut que tu construises ton écosystème comme ci, comme ça. Sans prendre en compte justement ce que tu dises par rapport à où est-ce que toi, tu es meilleure et aussi dans quoi tu prends le plus de plaisir aussi.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bien sûr. Bien sûr, ça me fait penser à une discussion qu'on avait eu en mastermind. C'était une des participantes qui demandait à l'intervenante qui a un gros podcast, elle disait est-ce que c'est une bonne idée selon toi de lancer un podcast aujourd'hui ? Est-ce que je dois en lancer un ? Et en fait, elle lui a répondu ben… si tout fonctionnait, n'importe quel canal fonctionnait, lequel tu choisirais ? Lequel tu aurais envie de faire ? Et en fait, si ta réponse est le podcast, dans ces cas-là, va sur le podcast. Parce qu'en soi, tout peut fonctionner. Tu vois que sur ceux qui cartonnent sur le marché, en fait, tu as toutes les stratégies possibles. Il y a tellement de choses qui se font aujourd'hui qu'en soi, ce n'est pas est-ce que ça, c'est une bonne stratégie ou pas ? C'est est-ce que c'est une bonne stratégie au regard de qui tu es, de ce que tu veux, etc. Mais c'est comme dans les relations de couple. Une personne, elle n'est pas... bonne à marier ou pas bonne à marier en fait ça dépend de qui tu vas mettre en face et de l'alchimie entre les deux tu vois pour moi c'est juste la même chose donc il faut prendre tous ces critères là en compte et quand même se rappeler que ça reste aussi des maths et que parfois la question c'est pas une question de est-ce que je suis alignée, est-ce que je vivre la bonne énergie dans mon business alors parfois oui mais aussi juste en fait t'as un problème mathématique qui peut être résolu du coup de façon très pragmatique

  • Speaker #1

    Merci Charlotte pour tous ces beaux partages. J'ai envie de te demander, du coup, pour les personnes qui nous écoutent et qui ont envie de poursuivre l'aventure avec toi, de peut-être booker une immersion ou découvrir ce que tu as à proposer. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Et est-ce que tu organises prochainement des immersions ? Nous parler peut-être de ton mastermind que les gens les infouillent ici.

  • Speaker #0

    Oui, alors du coup, pour me suivre, c'est sur mon compte Instagram charletapieto, tout attaché. Donc, je pense que tu mettras le lien. Pour l'instant, il n'y a pas d'autres liens parce que je n'ai pas encore de site, de que sais-je. Enfin voilà, le business est assez récent. D'ailleurs, ça montre qu'on peut faire de l'argent en ayant juste un compte Instagram pour l'instant et c'est tout en réalité. Alors, ce n'est pas bien. Je vais reprendre l'emailing bientôt et tout parce que je crois beaucoup au pouvoir de l'email et qu'en plus, ce n'est pas du tout sécurisé d'avoir qu'un compte Insta. Mais bref, pour l'instant, il n'y a que ça sur le compte Insta. Du coup, sur le compte Insta, je partage justement ce genre de pensée, de contenu, etc. Il y a mon canal Telegram aussi. De toute façon, le lien est dans la bio Insta, donc c'est dedans. J'invite vraiment à aller écouter parce que je peux partager comme je le fais ici de façon plus poussée que ce que je fais sur des posts Insta ou en story.

  • Speaker #1

    J'aime trop ton canal Telegram.

  • Speaker #0

    Ah bah merci. Merci beaucoup. J'ai des bons retours, ça fait plaisir et j'aime bien le côté spontané, tu vois, là-dedans. Et ensuite, sinon, pour les prochaines immersions, selon quand les gens écoutent, je ne vais pas donner de date sur les immersions qu'il y a. En tout cas, c'est pareil, c'est que c'est sur mon compte Insta qu'il y a les infos. Il y en a à peu près une par mois ou tous les deux mois en collectif. Ça dépend des périodes. Donc, du coup, je ne m'engage pas sur un contenu qui va rester là, le podcast qui va rester longtemps. Mais en tout cas, il y a toutes les infos qui sont dessus. Le mastermind, pour l'instant, il est en cours de lancement. Et là, au moment où on enregistre, je suis en train de le lancer en off auprès d'une shortlist de personnes que j'ai identifiées, aussi d'anciens clients. Et là, pour le coup, c'est un mastermind pour des personnes qui font déjà au moins 60 000 euros de chiffre d'affaires par an. Donc, si vous faites… Plus 60 000 euros de chiffre d'affaires par an et que vous voulez de la croissance saine, intelligente et la dolce vita, il faut m'envoyer un petit MP sur Insta. De toute façon, je recommande de m'envoyer un MP sur Instagram et après, on discute. Trop cool.

  • Speaker #1

    De toute façon, je mettrai tous les liens, que ce soit le canal Telegram ou Instagram, dans la description de l'épisode. Comme ça, ce sera plus pratique pour tout le monde. C'est bien. Je te propose qu'on passe aux cinq questions flash pour qu'on apprenne sur toi encore plus.

  • Speaker #0

    j'ai du mal avec les questions flageolaires, il me concentre c'est des questions assez simples et fun, ça va qu'est-ce qui te fait qu'est-ce qui me fait me sentir vivante au quotidien le mouvement et c'est pour ça que je fais du pilates, du yoga etc, donc mouvement trop bien,

  • Speaker #1

    si tu pouvais être un animal lequel serais-tu et pourquoi hum

  • Speaker #0

    Un oiseau, tu vois, je pense. Il y a une tourterelle chez moi. Et franchement, leur vie, elle est cool, tu vois. Elles font la sieste sur ma terrasse. Elles peuvent voler. C'est cool. Après, je dis ça, mais j'ai le vertige. Puis, pour la fois, elles se font chasser par les goélands. Donc, je ne sais pas. Je ne suis pas convaincue de ma réponse, mais je la laisse pour l'instant.

  • Speaker #1

    OK. Un livre que tu souhaites nous recommander.

  • Speaker #0

    Ah ! Écoute, je vais te donner un des derniers coups de cœur que j'ai eus. Ce n'est pas un livre business, ce n'est pas ça du tout. Ça s'appelle Toutes ces vies où nous nous sommes aimés Je crois que c'est ça le titre de Céline Cole. Et c'est l'histoire de deux âmes, Dara et Thaddeus, un homme et une femme, qui se retrouvent à être incarnées à plusieurs époques sur Terre et qui sont à chaque fois amenées à se retrouver et à vivre une histoire et à évoluer d'une vie sur l'autre et à apprendre des choses d'une vie sur l'autre. Et j'ai trouvé ce livre incroyable.

  • Speaker #1

    Ça a l'air génial. Tu m'as trop donné envie.

  • Speaker #0

    J'ai adoré.

  • Speaker #1

    quelle est ta plus grande fierté ?

  • Speaker #0

    sur le sujet de la fierté la plus grande fierté Bah écoute, c'est ma relation couple, parce que ça a été pas mal de cheminement personnel, tu vois, d'arriver à ça, et du coup je suis, ouais, il y a une forme de fierté là-dedans de ce que j'ai traversé, de ce que j'ai appris, de qui je suis devenue, etc., donc j'aimerais ça.

  • Speaker #1

    Trop beau. Et pour finir, vu que c'est un podcast qui met en valeur les femmes, est-ce qu'il y a une entrepreneur qui t'inspire le plus, peut-être ?

  • Speaker #0

    Ah, c'est une bonne question. Écoute, je pense au mouvement. Je suis cliente de, je ne sais pas si tu vois, Anouk Amel, qui a un programme, enfin une plateforme de cours qui s'appelle Body by Anouk. Alors, je ne connais pas les coulisses de la vie d'Anouk en tant qu'entrepreneur, etc. Mais du coup, je la vois quand même tous les jours en vidéo. Donc, même si je ne la connais pas tellement en tant qu'entrepreneur, je trouve qu'elle dégage une très belle énergie, que son contenu, il est super quali. On sent qu'elle fait ça avec le cœur. Je sais que c'est une activité qui fonctionne super bien. Je crois qu'elle a vraiment beaucoup de clientes. C'est une activité assez récente. Et donc, moi, ça me fait plaisir de voir une entrepreneur qui est bien dans ses baskets, qui promeut le mouvement et qui promeut une hygiène de vie avec laquelle je suis totalement en phase. Donc, j'ai envie de la citer, elle.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci beaucoup, Charlotte, pour ces beaux partages, pour la richesse de... de ton partage sur le podcast aujourd'hui je suis hyper reconnaissante de t'avoir reçu t'es une entrepreneur qui m'inspire énormément j'écoute ton petit contenu sur Telegram et je te trouve juste extraordinaire, spontanée fraîche, authentique et voilà je voulais te le dire et te remercier d'avoir accepté mon invitation pour venir partager sur le podcast

  • Speaker #0

    Que de compliments, merci beaucoup, ça me fait plaisir. C'est une super interview, ça m'a fait plaisir d'échanger avec toi. Pour le Télégraphe, je vais continuer, ça me motive toujours à faire des audios supplémentaires. Merci beaucoup pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi Charlotte et merci à toutes celles et ceux qui nous ont écoutés aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Sur ce,

  • Speaker #1

    je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Présentation de Charlotte Appietto

    08:00

  • Comment faire ses premiers 100k

    11:58

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