S02E42 Le Dragon bleu 1/2 : Glaucus atlanticus, le golgoth des océans cover
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Petit Poisson deviendra Podcast

S02E42 Le Dragon bleu 1/2 : Glaucus atlanticus, le golgoth des océans

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05min |14/06/2023
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Description

Le Dragon bleu, Glaucus atlanticus appartient à l’ordre des Nudibranches, surnommés les Limaces des mers. Il mérite son nom par bien des aspects. Rien que sa silhouette pourrait inspirer la création d’un futur Pokémon.

Petit par la taille, il n'excède pas 3 cm. Il possède jusqu’à 64 appendices rassemblés par paires que l’on appelle cérates (ou cerata). Ils sont multifonctions servant à la reproduction, à la digestion et à l’oxygénation.  

S’il est attrapé ou menacé, Glaucus atlanticus peut se séparer de cérates. Il pratique ce qu’on appelle ‘l’autotomie’

Le Glaucus atlanticus, grâce à son estomac rempli d’air, flotte, mais à l’envers ! C’est un animal pélagique se mêlant au pleuston.

La beauté de ses couleurs lui permet un camouflage parfait tant vis-à-vis des prédateurs des mers que des airs. Du fond de l’océan, son dos gris argenté se confond avec la surface irisée tandis que vu du ciel, son ventre bleu azur est de la couleur de la mer. C’est la Loi  de Thayer ou de coloration conforme.

Se déplaçant au gré des courants, il se nourrit d’autres organismes pélagiques comme la Vélelle, la Porpite ou la Physalie : la “flottille bleue”.

Ces proies sont venimeuses et urticantes mais pour le Dragon bleu, cet inconvénient va se transformer en avantage. En effet, il se fixe à ses proies grâce à sa mâchoire très rigide, se recouvre d’un mucus épais et récupère leurs nématocystes, organes urticants pour les stocker au bout de ses cérates. Il devient lui-même venimeux.

Hermaphrodites, les Dragons bleus s’accouplent face à face échangent leur sperme, puis chacun pondra un chapelet d'œufs largués ou déposés sur les carcasses de leurs proies.

Cosmopolites, ils peuvent venir s’échouer en nombre par forts courants et marquer les esprits par leurs couleurs éclatantes mais aussi les corps par leurs piqûres…
_______


Invitée : Jeanne Benichou est médiatrice dans la Réserve ornithologique du Teich. Elle fait partie des nombreux amis du Vivant rencontrés au Festival du FIFO 2022.

_______


💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."

_______


📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).


🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.

_______


📞TRAVAILLER ENSEMBLE

Conférence, animation, workshop, stage, collab ou synergie ? contact@baleinesousgravillon.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le Dragon bleu, Glaucus atlanticus appartient à l’ordre des Nudibranches, surnommés les Limaces des mers. Il mérite son nom par bien des aspects. Rien que sa silhouette pourrait inspirer la création d’un futur Pokémon.

Petit par la taille, il n'excède pas 3 cm. Il possède jusqu’à 64 appendices rassemblés par paires que l’on appelle cérates (ou cerata). Ils sont multifonctions servant à la reproduction, à la digestion et à l’oxygénation.  

S’il est attrapé ou menacé, Glaucus atlanticus peut se séparer de cérates. Il pratique ce qu’on appelle ‘l’autotomie’

Le Glaucus atlanticus, grâce à son estomac rempli d’air, flotte, mais à l’envers ! C’est un animal pélagique se mêlant au pleuston.

La beauté de ses couleurs lui permet un camouflage parfait tant vis-à-vis des prédateurs des mers que des airs. Du fond de l’océan, son dos gris argenté se confond avec la surface irisée tandis que vu du ciel, son ventre bleu azur est de la couleur de la mer. C’est la Loi  de Thayer ou de coloration conforme.

Se déplaçant au gré des courants, il se nourrit d’autres organismes pélagiques comme la Vélelle, la Porpite ou la Physalie : la “flottille bleue”.

Ces proies sont venimeuses et urticantes mais pour le Dragon bleu, cet inconvénient va se transformer en avantage. En effet, il se fixe à ses proies grâce à sa mâchoire très rigide, se recouvre d’un mucus épais et récupère leurs nématocystes, organes urticants pour les stocker au bout de ses cérates. Il devient lui-même venimeux.

Hermaphrodites, les Dragons bleus s’accouplent face à face échangent leur sperme, puis chacun pondra un chapelet d'œufs largués ou déposés sur les carcasses de leurs proies.

Cosmopolites, ils peuvent venir s’échouer en nombre par forts courants et marquer les esprits par leurs couleurs éclatantes mais aussi les corps par leurs piqûres…
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Invitée : Jeanne Benichou est médiatrice dans la Réserve ornithologique du Teich. Elle fait partie des nombreux amis du Vivant rencontrés au Festival du FIFO 2022.

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💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."

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📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).


🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.

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Le Dragon bleu, Glaucus atlanticus appartient à l’ordre des Nudibranches, surnommés les Limaces des mers. Il mérite son nom par bien des aspects. Rien que sa silhouette pourrait inspirer la création d’un futur Pokémon.

Petit par la taille, il n'excède pas 3 cm. Il possède jusqu’à 64 appendices rassemblés par paires que l’on appelle cérates (ou cerata). Ils sont multifonctions servant à la reproduction, à la digestion et à l’oxygénation.  

S’il est attrapé ou menacé, Glaucus atlanticus peut se séparer de cérates. Il pratique ce qu’on appelle ‘l’autotomie’

Le Glaucus atlanticus, grâce à son estomac rempli d’air, flotte, mais à l’envers ! C’est un animal pélagique se mêlant au pleuston.

La beauté de ses couleurs lui permet un camouflage parfait tant vis-à-vis des prédateurs des mers que des airs. Du fond de l’océan, son dos gris argenté se confond avec la surface irisée tandis que vu du ciel, son ventre bleu azur est de la couleur de la mer. C’est la Loi  de Thayer ou de coloration conforme.

Se déplaçant au gré des courants, il se nourrit d’autres organismes pélagiques comme la Vélelle, la Porpite ou la Physalie : la “flottille bleue”.

Ces proies sont venimeuses et urticantes mais pour le Dragon bleu, cet inconvénient va se transformer en avantage. En effet, il se fixe à ses proies grâce à sa mâchoire très rigide, se recouvre d’un mucus épais et récupère leurs nématocystes, organes urticants pour les stocker au bout de ses cérates. Il devient lui-même venimeux.

Hermaphrodites, les Dragons bleus s’accouplent face à face échangent leur sperme, puis chacun pondra un chapelet d'œufs largués ou déposés sur les carcasses de leurs proies.

Cosmopolites, ils peuvent venir s’échouer en nombre par forts courants et marquer les esprits par leurs couleurs éclatantes mais aussi les corps par leurs piqûres…
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Invitée : Jeanne Benichou est médiatrice dans la Réserve ornithologique du Teich. Elle fait partie des nombreux amis du Vivant rencontrés au Festival du FIFO 2022.

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💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."

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📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).


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Le Dragon bleu, Glaucus atlanticus appartient à l’ordre des Nudibranches, surnommés les Limaces des mers. Il mérite son nom par bien des aspects. Rien que sa silhouette pourrait inspirer la création d’un futur Pokémon.

Petit par la taille, il n'excède pas 3 cm. Il possède jusqu’à 64 appendices rassemblés par paires que l’on appelle cérates (ou cerata). Ils sont multifonctions servant à la reproduction, à la digestion et à l’oxygénation.  

S’il est attrapé ou menacé, Glaucus atlanticus peut se séparer de cérates. Il pratique ce qu’on appelle ‘l’autotomie’

Le Glaucus atlanticus, grâce à son estomac rempli d’air, flotte, mais à l’envers ! C’est un animal pélagique se mêlant au pleuston.

La beauté de ses couleurs lui permet un camouflage parfait tant vis-à-vis des prédateurs des mers que des airs. Du fond de l’océan, son dos gris argenté se confond avec la surface irisée tandis que vu du ciel, son ventre bleu azur est de la couleur de la mer. C’est la Loi  de Thayer ou de coloration conforme.

Se déplaçant au gré des courants, il se nourrit d’autres organismes pélagiques comme la Vélelle, la Porpite ou la Physalie : la “flottille bleue”.

Ces proies sont venimeuses et urticantes mais pour le Dragon bleu, cet inconvénient va se transformer en avantage. En effet, il se fixe à ses proies grâce à sa mâchoire très rigide, se recouvre d’un mucus épais et récupère leurs nématocystes, organes urticants pour les stocker au bout de ses cérates. Il devient lui-même venimeux.

Hermaphrodites, les Dragons bleus s’accouplent face à face échangent leur sperme, puis chacun pondra un chapelet d'œufs largués ou déposés sur les carcasses de leurs proies.

Cosmopolites, ils peuvent venir s’échouer en nombre par forts courants et marquer les esprits par leurs couleurs éclatantes mais aussi les corps par leurs piqûres…
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Invitée : Jeanne Benichou est médiatrice dans la Réserve ornithologique du Teich. Elle fait partie des nombreux amis du Vivant rencontrés au Festival du FIFO 2022.

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💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."

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📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).


🃏BSG a créé TerrAnimalia, un jeu de société sur la biodiversité.

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